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C- Salaire minimum

Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti SMIG : 13.46 DH/heure à partir de juillet 2015 Salaire
Minimum Agricole Garanti (SMAG) : 69.73DH/jour à partir de juillet 2015 Tous les travailleurs doivent
percevoir, en sus de leur salaire, une prime d'ancienneté de : 5 % du salaire après 2 ans de service
continus ou non dans le même établissement ou chez le même employeur ; 10 % après 5 ans de
service 15 % après 12 ans de service 20 % après 20 ans de service

Dans un contexte inflationniste qui ravage davantage le pouvoir d’achat, une


augmentation du SMIG est plus que jamais judicieuse, d’autant que les salaires sont
assez longtemps restés figés. Le dialogue social instauré et suivi depuis quelques
années a apporté enfin ses fruits en avril dernier. Un accord a été signé entre le
gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives.

En vertu de cet accord, le salaire minimum légal (SMIG) pour une heure de travail pour
les professions libérales et les secteurs de l’industrie et du commerce passera de 14,81
DH l’heure à 15,55 DH l’heure à partir de septembre 2022, et de 15,55 DH à 16,29 DH
l’heure à partir de septembre 2023. Au même titre, le salaire minimum légal pour une
journée de travail dans le secteur de l’agriculture sera de 84,37 DH au lieu de 76,70 DH,
à partir de septembre 2022. Puis de 88,58 DH au lieu de 84,37 DH à partir de septembre
2023. Enfin pour le secteur public, le SMIG passera de 3.000 à 3.500 DH par mois.

A. les composantes du salaire

1) Avantages en nature

Il s’agit généralement d’une rémunération complémentaire au salaire de base, mais donne en nature : logement, nourricier,
chauffage, éclairage, c’est notamment le cas dans certaines entreprises industrielles dont les chantiers ou usines se
trouvent loin des agglomérations urbains. Il en va de mêmes dons l’artisanat où la vie en commun de l’artisan avec ses aides
est l’une des caractéristiques de cette profession ou métier.

Les avantages en nature sont donc pris en compte pour le calcul du salaire minimum et des indemnités diverses
(congés, payés, préavis, licenciement) ainsi que pour la détermination de l’assiette des cotisations professionnelles en
matière d’assurance sociale ou de l’assiette de l’impôt général sur le revenu et d’autres impôts similaires.

On rappellera que de tels avantages ne doivent pas cependant être pris en compte pour la fixation du salaire minimum
dans les activités agricoles, bien que l’employeur n’hésite pas à les inclure dans une rémunération souvent en de ça du
plancher légalement fixé.
Ces avantages sont évalués forfaitairement dans le contrat du travail ou la convention collective en raison des difficultés
de calcul.

2) Pourboires

A l’instar des avantages en nature, les pourboires perçus par certaines catégories de salaires sont pris en compte pour le
calcul du salaire minimum.
Dans les activités non agricoles, il s’agit, en l’occurrence, d’une somme d’argent versée par un tiers au salarié à l’occasion de
son travail, ce n’est pas une rémunération occulte réprimée pénalement par l’article 249 du code pénal, mais une simple
libéralité que consent un client satisfait des services du dit travailleur, tel que celle versée par la clientèle au personnel des
salons de coiffures et aux garçons du café, de restaurants, d’hôtels, toute fois il convient de rappeler que la réglementation
fixant la valeur des pourboires est somme toute, indicative dans la mesure où elle n’est pas scrupuleusement suivie par les
employeurs.
Ainsi d’après le décret du 6 janvier 1999 modifiant l’arrêté du 16 juillet 1949. Déterminant la valeur des pourboires, mais
aussi des avantages en nature perçus par certaines catégories de travailleurs : la valeur de la nourriture, en ce qui concerne
les employés des hôtels, cafés et restaurants, est calculée en se référant soit aux salaires mensuels en espèces versés à ces
employés, à l’exclusion de toutes indemnités.
3-Gratification

On entend par là des sommes d’argent allouées par l’employeur aux membres du personnel, soit à l’occasion d’événement
familiaux (primes de maternité, de vacances…) soit en fin d’année (primes de bilan, de fin d’année, treizième moi…).
Toute fois, il convient de faire la distinction entre la gratification libéralité et celle constituant un complément de salaire.
La gratification libéralité ou bénévole, est distincte du salaire, on n’a pas à en tenir compte pour le calcul des indemnités de
rupture, le salarié ne peut en exiger le renouvellement.
La gratification est au contraire, obligatoire (contractuelle), lorsqu’elle est prévue par la convention collective ou le contrat
de travail.

4-Primes et indemnités :

La variété des primes est considérable certaines visent à motiver le salaire primes de rendement, de qualité, d’autres
récompensent sa fidélité : primes d’enceinté, d’assiduité, une troisième catégorie apparaît comme une compensation à)
certaines conditions de travail : primes de pénibilité, d’insalubrité, ces primes sont en général prévus dans les conventions
collectives. Elles ont la nature d’un salaire si elles présentent en caractère de périodicité.
Le régime de ces primes n’est pas toute fois réglementé, excepté celui des primes d’ancienneté (articles 350 à355 CT) ce
qui pose le problème de leur nature juridique, d’où la difficulté de distinguer les primes facultatives (libéralité) de celle
obligatoires (complément au salaire) à l’instar des gratifications.
Aux primes, il convient d’ajouter les indemnités destinées à rembourser les dépenses professionnelles (frais de
déplacement ou de transport, indemnités de logement, de congés, de panier, etc.). Mais comme ces indemnités ne font pas
partie du salaire, le problème de leur qualification doit être également résolu par le juge.

Par ailleurs ces indemnités tendent à la représentation des préjudices professionnels. Comme c’est le cas pour les
indemnités rémunératrices (heures supplémentaire, congés payés, de préavis) ou compensatrices (rupture abusive, de
départ, perte de salaire). En tout cas, les primes d’ancienneté n’ont nullement une fonction réparatrice, ni ne constituent
un quelconque remboursement de frais professionnels.

https://www.lavieeco.com/affaires/carriere/les-avantages-sociaux-entretien-avec-houcine-berbou-
dg-du-cabinet-academus-bm/

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