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2.1.

CHAP I NOTIONS SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES

I.1. DEFINITION
Les énergies renouvelables sont des énergies électriques ou thermiques
générées par des sources inépuisables et naturelles, tels que : le soleil (Energie Photovoltaïque),
l’eau, (Hydroélectricité, Energie marine ou Energie Marémotrice) ; le vent (Energie éolienne), le
bois et les réserves organiques (la Biomasse), certains gaz naturels (Biogaz), de la chaleur interne
de la terre(Géothermie).
Les Energies renouvelables sont appelées Energies propres ou vertes parce
que leur utilisation ne pollue nullement la nature.

2.2. I.2.Avantages des Energies Renouvelables

 Elles sont sans gisement et donc éternelles ;


 Leur impact en gaz à effet de Serre est nul ;
 Leurs déchets, essentiellement issus des installations de production, sont sans
danger grave ;
 Les ressources exploitées sont locales, ce qui peut avoir un impact positif sur le
développement local des territoires.

2.3. I.3 SORTES D’ENERGIES RENOUVELABLES


a) L’énergie photovoltaïque est la production de l’électricité ou de la chaleur à
partir de la lumière et à l’aide des panneaux solaires ou cellules photovoltaïques.
b) Energie Eolienne
C’est l’Energie tirée du vent au moyen d’un dispositif approprie comme un moulin à vent
et qui s’appelle Eolienne Elle peut être utilisée de deux manières :
 Directe par exemple pour faire avancer un véhicule (ex. navire à voile) pour pomper
de l’eau ou faire tourner la meule d’un moulin ;
 Indirecte : en accouplant l’éolienne a un générateur électrique, l’énergie mécanique
du vent est transformée en énergie électrique.
c) Energie de l’eau
 L’énergie hydraulique est l’énergie cinétique des chutes d’eau, elle est fournie par des
roues à eau ou des turbines hydrauliques qui la transforme en énergie électrique.
 L’énergie marémotrice ou énergie marine est issue du mouvement créé par les
marées (variation du niveau de la mer, courant de marée)
d) Energie interne de la terre
Il s’agit essentiellement de l’énergie géothermique contenue dans le sol. La chaleur de
la terre est produite par la désintégration de l’uranium du thorium, et du potassium contenu
dans la croute terrestre. Elle peut être utilisée sous forme de chauffage ou transformée en
électricité.
e) La biomasse
C’est l’énergie obtenue grâce aux déchets organiques. On citera notamment les bois
et les biocarburants.

2.4. I.4. Mission du Technicien installateur des générateurs


photovoltaïques

La mission principale du technicien installateur des générateurs photovoltaïques est de savoir :


1. Savoir-faire une bonne étude de faisabilité ;
2. Dimensionner les générateurs photovoltaïques ;
3. Savoir faire un bon choix des matériels ;
4. Installer les générateurs photovoltaïques selon les règles de l’art (respect des normes) ;
5. Assurer la maintenance ainsi que le dépannage d’un générateur photovoltaïque.

2.5. I.5. L’outillage du technicien installateur du générateur


photovoltaïque

 L’inclinomètre ;
 La boussole ;
 Le multimètre ;
 Jeu des tournevis ;
 Gants pour électricien ;
 Fer à souder ;
 Couteau pour électricien ;
 Mètre tirant ;
 Marteau ;
 Echelle ;
 Jeu des clés ;
 Pince coupante ;
 Scie à métaux ;
 Pince universelle ;
 Pince à dénuder ;
 Pince à sertir ;
 Pince à long bec ;
 Ceinture de sécurité ;
 Combinaison ;
 Casque de sécurité ;
 Botte de sécurité ;
 Foreuse ;
 Niveau d’eau ;
 Testeur ;
 Équerre ;
 Meuleuse ;
 Lunette de sécurité ;
 Cache-nez.

1.5.1. Utilisation de l’outillage

2.6. I.6. Hygiène et Sécurité

Le technicien installateur doit être sécurisé en se revêtant d’une tenue (port des harnais de
sécurité, bottes de sécurité…) ne pouvant pas l’amener à des situations incidentielles. Le milieu de
travail doit être assaini pour permettre un bon climat de travail.

 Sécurité du technicien (port des équipements de protection individuelle : casque, botte de


sécurité, gant, lunette, cache-nez, ceinture de sécurité, combinaison,) (ex : Echelle avec pied
non dégradable, pince isolé …)
 Sécurité de l’outillage
 Sécurité du chantier (assainissement du milieu de travail,)
 Sécurité de l’environnement

Observer (appliquer) les 5S : méthode japonaise, cette méthode permet d’optimiser en


permanence les conditions de travail et le temps de travail en assurant l’organisation, la propreté et la
sécurité d’un plan de travail ; elle provient de 5 cinq opérations essentielles qui s’appliquent dans les
ateliers, services, bureaux, entrepôts :
• Seiri : Trier, jeter, recycler, placer, archiver, (placer les outils de travail selon leur fréquence
d’utilisation) ;
• Seiton : ranger, classer, optimiser (utilisation de l’espace, de manière à limiter les
déplacements physiques ou le port d’objets lourds) ;
• Seiso : nettoyer, réparer, entretenir ;
• Seiketsu : ordonner, arranger, classer (document, matériel, matière, poste de travail de
manière à ce que, une autre personne s’y retrouve ;
• Shitsuke : être rigoureux, sérieux, sévère (appliquer les Operations précédentes et les
maintenir dans le temps ;
Aujourd’hui nous avons le KAIZEN, mot japonais qui veut dire amélioration continue.

II. GRANDEURS ELECTRIQUES


II.1. Définition :

Lettre
Désignation Définition Unité communément
utilisée
Différence de potentiel électrique entre deux
Tension points d’un circuit. Le potentiel correspond à Volts
l’énergie d’un électron. (V) U, V

Ampère I, J
Correspond au nombre d’électrons qui circulent dans
Courant,
un conducteur ou un appareil, en une seconde (A)
intensité

C’est l’effet du courant électrique, dont une partie va P


Watt
pouvoir être convertie pour être utilisée (pour éclairer,
Puissance (W)
faire tourner un moteur, chauffer, etc…)
utile

C’est la puissance consommée sur une durée Wattheure E


Energie donnée. C’est notamment de qu’on paye a la SNEL
(durée d’un mois par exemple) (Wh)

C’est l’aptitude qu’a un corps de s’opposer au Ohm (Ω) R


Résistance passage du courant dans un circuit électrique.

2.7. II.2. Courant continu et courant alternatif

2.8. II.2.1. Définitions

a) Le courant continu est un courant électrique dont l’intensité est indépendante du temps, en
d’autres termes qui n’a pas de fluctuations, oscillations ou fréquence.
Ex : le courant produit par une dynamo, une batterie, une pile
b) Le courant alternatif est un courant électrique qui est périodique c’est à dire possède une
fréquence.
Courant alternatif AC
Courant continu DC

 Stockable • Pas de stockage


- Batteries – Produire au prorata de la
 Pertes dans le transport consommation
- Produire là où l’on consomme • Transportable moindre pertes
– Production collective et réseau
de distribution
• Circulation du courant dans un sens
• Circulation alternée du courant au
unique
rythme de la fréquence
– Polarités + et –
– Pas de polarité
– Inversion de câblage
dangereuse – Inversion de câblage sans
conséquences (en monophasé et
sauf cas particuliers)
• Application : • Application :
– Domestique et industriel - Domestique et industriel
– Dans les véhicules
– Dans le solaire

• Passerelle de l’alternatif vers le • Passerelle du continu vers l’alternatif :


continu : – Convertisseur ou onduleur
– Redresseur (inverter)

II.2.2. Lois

Il y a plusieurs lois en électricité, nous allons donc en ce qui nous concerne, nous intéresser
aux deux lois suivantes :

a) Loi d’Ohm :

Définition

Elle réunit les trois grandeurs électriques à savoir : l’intensité du courant I, la tension aux
bornes U et la résistance R.

Enoncé : « la tension aux bornes est proportionnelle au produit de la résistance par


l’intensité du courant »

Elle est donnée mathématiquement par : U= R.I

1) Applications de la loi d’Ohm

a) Puissance électrique : c’est le produit de la tension par l’intensité du courant. Elle


s’exprime en watt(W) et est donnée par P= U.I. en appliquant la loi d’Ohm (U=R.I) la
2.
puissance devient P=R.I

En courant alternatif monophasé, nous avons trois formes de puissances à savoir :

- Puissance apparente : S= U.I (VA)


- Puissance active : P= U.I.cosφ (watt) avec cosφ : facteur de puissance.
- Puissance réactive : P= U.I.sinφ (Var).
En courant alternatif triphasé, nous avons trois formes de puissances à savoir :
- Puissance apparente : S= U.I.√ (VA)
- Puissance active : P= U.I.√ .cosφ (watt) avec cosφ : facteur de puissance.
- Puissance réactive : P= U.I. √ .sinφ (Var).

b) Energie Electrique : c’est le produit de la puissance par le temps. Elle est donnée
mathématiquement par :

2
E= U.I.t = R.I .t
 Elle s’exprime en joules(J) ssi la puissance est en watt et le temps en seconde ;
 Elle s’exprime en wattheure (Wh) ssi la puissance est exprimée en watt et le temps en heure.
 Elle s’exprime en kilowattheure (kWh) ssi la puissance est exprimée en kilowatt et le temps en
heure

a. LOI DE POUILLET

1) Définition : c’est une loi électrique permettant de déterminer la résistance d’un


conducteur en fonction de sa nature, de sa longueur et de sa section.
2) Enoncé : « la résistance R d’un fil conducteur est :
 Proportionnelle à sa longueur l ;
 Inversement proportionnelle à sa section S ;
 Dépend de la nature du conducteur, nature caractérisée par une constante
physique appelée Résistivité ( 𝑐 ;
aluminium :0,027 )

R= .
R: Ohms (Ω)
L: m

S: m
2
s= = π

DETERMINATION DE LA SECTION DU CABLE

 En alternatif pour bâtiment

S=

Avec S= section ou surface en mm2


I= intensité du courant en ampère(A)
 En continu
- S=0,017× pour le cuivre

- S=0,027× pour l’aluminium



II- Circuit série

Le courant est le même dans tous appareils mis en série.


Les tensions de tous les appareils s’ajoutent.
I
De sorte que U = U1 + U2
I

U1

U
I

U2

III- Circuit parallèle

La tension est la même dans toutes les branches de circuits mises en parallèle.
Le courant, lui se divise (certains électrons passent dans une branche, les autres dans l’autre branche).

De sorte que I = I1 + I2
I

I1 I2

U U U

2.9. I.8. Etude des symboles

Principaux symboles graphiques communs utilisés

Symboles généraux des blocs fonctionnels : Un bloc fonctionnel est représenté par un rectangle ou un carré à
l'intérieur duquel figure le symbole de la fonction qu'il codifie.

Bloc fonctionnel Convertisseur (de toute nature) : ex


symbole général redresseur, CA/CC

Liaisons entre blocs fonctionnels et appareils électriques – Lignes de raccordement

Triphasé, ligne à n
Liaisons électriques
voies
Contact électrique :
Croisement sans
point obligatoire si contact contact.
entre 2 fils ┴

Liaison mécanique 3 50 Hz 3 phases – 50 Hz

Courant alternatif Courant continu

Courant polyphasé
Courant monophasé
(m phases)

Fréquence basse Fréquence moyenne Fréquence haute

Connexion sur PE – point de


Terre / masse
châssis connexion

Conducteur principal – Circuit de Conducteur secondaire – Circuit


puissance pour schéma – trait épais, de commande pour schéma – trait
repère à un chiffre fin, repère à un chiffre

Nomenclature / Repérage :

Conducteurs et dispositifs de connexion :

Fiche male Prise femelle Prise et fiche

Fiche male –
Prise femelle – en Prise et fiche
en circuit
circuit contrôle assemblées
contrôle

Connecteur assemblé
Connecteur multi fiches
1) partie mobile male
et multiprise
2) partie mobile femelle

Canalisations et conducteurs en schémas électriques domestiques

canalisation canalisation encastrée


conduite plafond / apparente posée dans
mur
sur une paroi une paroi

canalisation canalisation dans canalisation


aérienne un conduit souterraine
canalisation -> point d'attente canalisation à 3 fils (si
point d'éclairage plus de 3 conducteurs
d'attente d'éclairage mural seulement le nombre)

conducteur de conducteur de
conducteur neutre protection protection et de neutre
(N)
(PE) (PEN)

canalisation 3 P, N,
PE

SYMBOLES CONTACTS ET ORGANES DE COMMANDE

Interrupteur unipolaire Interrupteur bipolaire


Interrupteur sch5
sch1 sch2

Représentation Représentation Représentation


multifilaire sch1 multifilaire sch2 multifilaire sch5

Représentation Représentation
multifilaire sch6 multifilaire sch7

Commutateur inverseur
Commutateur à deux
ou permutateur à deux
directions sans arrêt
direction

2.10. Représentations courantes des contacts

NO NF NO NF NO NF
Action de gauche vers droite et de bas vers le haut

Coupe-surintensité à Coupe-surintensité à
Coupe- 25
fusible unipolaire fusible unipolaire.
surintensité à
avec sectionneur de Socle 25Amp. et
fusible unipolaire 16A
neutre fusible 16Amp.

Fusible dont
Fusible à percuteur
l’extrémité reste
Fusible à percuteur avec circuit de
sous tension
signalisation
après fusion
Coupe-
surintensité à Coupe-surintensité à Coupe-surintensité à
fusible unipolaire fusible tripolaire fusible tripolaire avec
avec sectionneur avec sectionneur de sectionneur de neutre
de neutre neutre (multifilaire) (unifilaire)
(unifilaire)

Sectionneur tripolaire
Sectionneur Sectionneur
représentation
unipolaire tripolaire
unifilaire

III Coupe surintensité


Sectionneur avec Interrupteur de
charge avec fusible fusible socle tripolaire
fusible
avec fusibles 40A
40A

Disjoncteur *
Relais magnéto
Interrupteur Différentiel
30mA thermique triphasé
30mA différentiel 30 DDR Résiduel sensibilité
25A actionnant un contact
mA 30 mA ; Courant In
auxiliaire NF
= 25A

Disjoncteur
Interrupteur 20A
ou
Disjoncteur, courant magnétothermique
automatique ou
nominal 20A tripolaire représenté en
disjoncteur ** ou
unifilaire

Relais thermique
Relais thermique
Relais thermique triphasé actionnant un
triphasé
contact NF

Symboles distinctifs

fonction
déclanchement fonction disjoncteur fonction sectionneur
automatique

fonction
fonction
O interrupteur- fonction contacteur
interrupteur
sectionneur

Attention, un interrupteur peut faire office de sectionneur mais un sectionneur ne peut jamais être un interrupteur -
interrupteur = pouvoir de coupure (de sectionnement…) - sectionneur = 0 (zéro) pouvoir

Tableau 8 : Les organes de protection


Le DDR (Disjoncteur Différentiel Résiduel) peut aussi être représenté sous cette forme

Figure 17: symbole « classique » du disjoncteur différentiel


30mA

25A
** Le disjoncteur (différentiel ou non) est un interrupteur à coupure automatique. Ils ont tous deux
(disjoncteur et interrupteur) un pouvoir de coupure, le disjoncteur est quant à lui équipé (en plus) d’un
système de déclenchement « automatique » thermique et/ou magnétique.

2.11. Sectionneur

Figure 18: Sectionneur tétrapolaire

Ce sectionneur est à 3 phases + neutre pouvant être équipé de fusible, (attention, l’on ne met pas de fusible sur le
neutre).
La représentation montre les contacts de puissance (3 + 1), 2 contacts auxiliaires NO et la commande
manuelle par levier.

2.12. Interrupteur de puissance

Exemple d’interrupteur tétrapolaire à 2 positions avec son symbole de représentation sur schéma

1 2

: Interrupteur tétrapolaire

: Interrupteur sectionneur tétrapolaire


L’interrupteur peut être manœuvré en pleine charge, ce n’est pas un
sectionneur. Celui-ci est (en plus) équipé de fusible

Interrupteur tripolaire équipé de fusibles


2.13. Disjoncteur

1 3 5

Q1

I I I
2 4 6

Disjoncteur tripolaire et représentations pour schéma

Pour le disjoncteur avec ‘bloc différentiel’,


représenté ici, il existe un bouton ‘test’ créant un
défaut artificiel

- disjoncteur bipolaire avec bloc différentiel

Générateurs et sources de courant


Sources de courant et génération

élément de pile ou
batterie
d'accumulateur (sur cellule
d'accumulateurs ou photovoltaïque
ce symbole : + à
de pile
gauche et - à droite)

Convertisseurs de puissance

Convertisseur Convertisseur Redresseur à tension


symbole général continu-continu continue réglable
C
redresseur en
Onduleur (inverter) redresseur couplage en pont
graetz

Redresseur /
Onduleur

I.9.GENERATEURS ET RECEPTEURS

A. GENERATEURS
1. Définition

Un générateur est un appareil qui fournir du courant électrique, il transforme généralement une forme
d'énergie quelconque (mécanique, hydraulique, chimique, thermique etc.) en énergie électrique. Il
existe deux types de générateur de tension :

 Les générateurs à courant continu (la pile, les dynamos, batteries…)


 Les générateurs à courant alternatif (groupe électrogène)

Il est caractérisé par sa force électromotrice et sa résistance interne.

2.14. Sectionneur

Figure 18: Sectionneur tétrapolaire

Ce sectionneur est à 3 phases + neutre pouvant être équipé de fusible, (attention, l’on ne met pas de fusible sur le
neutre).

La représentation montre les contacts de puissance (3 + 1), 2 contacts auxiliaires NO et la commande manuelle
par levier.
2.15. Interrupteur de puissance
Exemple d’interrupteur tétrapolaire à 2 positions avec son symbole de représentation sur schéma

1 2

: Interrupteur tétrapolaire

: Interrupteur sectionneur tétrapolaire

L’interrupteur peut être manœuvré en pleine charge, ce n’est pas un sectionneur. Celui-
ci est (en plus) équipé de fusible

Interrupteur tripolaire équipé de fusibles


2.16. Disjoncteur

1 3 5

Q1

I I I
2 4 6

Disjoncteur tripolaire et représentations pour schéma


Pour le disjoncteur avec ‘bloc différentiel’,
représenté ici, il existe un bouton ‘test’ créant un
défaut artificiel

- disjoncteur bipolaire avec bloc différentiel

2.17.

Générateurs et sources de courant


Sources de courant et génération

élément de pile ou
batterie
d'accumulateur (sur cellule
d'accumulateurs ou photovoltaïque
ce symbole : + à
de pile
gauche et - à droite)

Convertisseurs de puissance

Convertisseur Convertisseur Redresseur à tension


symbole général continu-continu continue réglable
C

redresseur en
Onduleur (inverter) redresseur couplage en pont
graetz

Redresseur /
Onduleur

I.9.GENERATEURS ET RECEPTEURS
B. GENERATEURS
2. Définition

Un générateur est un appareil qui fournir du courant électrique, il transforme généralement une forme
d'énergie quelconque (mécanique, hydraulique, chimique, thermique etc.) en énergie électrique. Il
existe deux types de générateur de tension :

 Les générateurs à courant continu (la pile, les dynamos, batteries…)


 Les générateurs à courant alternatif (groupe électrogène)

Il est caractérisé par sa force électromotrice et sa résistance interne.


3. Symboles

C. RECEPTEURS
1. Définition

Un récepteur est un appareil électrique qui absorbe de l'énergie électrique et le transforme sous une
forme d'énergie (thermique, mécanique, chimique) ou même en énergie électrique. Un récepteur peut
aussi être défini comme un appareil consommant plus d'énergie électrique que l'effet Joule. C'est le
cas d'un électrolyseur qui transforme de l'énergie electrique en énergie mécanique.

Il est caractérisé par sa force contre-électromotrice

2. Symboles

2.18. CHAP.II.1 LE CIRCUIT ELECTRIQUE

C’est l’ensemble d’appareillages groupés symboliquement dans un croquis électrique.

1. Composition
Un circuit électrique est constitué d’une source, d’un dispositif de protection, d’un dispositif de
commande, des fils conducteurs et d’un récepteur.

2. Type de circuit électrique


Il existe quatre types des circuits électriques :

- Circuit lumineux
- Circuit des prises
- Circuit mixte.
- circuit terminal

2.1. Circuit lumineux


C’est un circuit qui est constitué d’une source, d’une protection, d’un élément de liaison, d’un élément
de commande et des lampes
La section de fil d’alimentation est de 1,5 mm² et l’intensité du fusible de 6 A à 10 A.

2.2. Circuit des prises


Le but de ce circuit est d’approcher le réseau électrique vers l’endroit d’utilisation. Il est constitué
d’une source, d’une protection, d’un élément de liaison et d’une prise ou plusieurs prises. La section
de fil est de 2,5 mm² ; l’intensité du fusible est de 10 à 15 A et le nombre maximal de prise simple
dans le circuit est de 4 ou 5.
Dans un circuit de prise avec terre, la section d’alimentation est de 2,5 mm², l’intensité du fusible est
de 15 à 25 A et une seule prise dans un circuit.
2.3. Circuit mixte
C’est un circuit qui est constitué d’une source, d’une protection, d’un élément de liaison, des prises,
d’un dispositif de commande et d’une lampe.
Dans un circuit mixte, la section d’alimentation est de 2,5 mm² et l’intensité du fusible varie selon les
récepteurs à utiliser.

2.4. Circuit terminal


C’est un circuit qui est constitué des dispositifs de protections tel que les disjoncteurs ou fusibles.

2.19. II.2. LES SCHEMAS ELECTRIQUES

1. Définition :
C’est une représentation graphique d’une installation électrique sur un support (tableau, papier, etc.)
3. Classification
Selon le but envisagé, le schéma électrique est classifié en deux catégories :
- Le schéma explicatif
- Le schéma de réalisation
3.1. Le schéma explicatif
Définition : le schéma explicatif est un schéma qui facilite la compréhension.
- Nous citons : Le schéma de principe
- Le schéma unifilaire
- Le schéma architectural
2.1. Le schéma de réalisation

Le schéma de réalisation est un schéma d’exécution qui reflète la réalité du montage.

1. Eléments de commande et leurs caractéristiques


3.1. Eléments de commande
3.2. a. INTERRUPTEUR UNIPOLAIRE : SCHEMA 1

3.3. 1. Définition :

C’est un dispositif de commande ayant deux bornes de raccordement et une manette de commande.

3.4. 2.Symbole

- Représentation multifilaire
- Représentation unifilaire
N.B. - Pendant le raccordement, le neutre passe directement à la lampe tandis que la phase passe à
travers l’interrupteur.
- La manette de commande doit être verticale pendant la fixation de l’interrupteur.
3.5. b. INTERRUPTEUR BIPOLAIRE : SCHEMA 2

1. Définition : C’est un dispositif de commande ayant quatre bornes de raccordement et une


manette de commande.
3.6. 2. Symbole

 Représentation multifilaire

 Représentation unifilaire

3. Différents schémas

 Schéma unifilaire
 Schéma de principe
 Schéma de réalisation

3.7. c. INTERRUPTEUR DOUBLE ALLUMAGE :

3.8. SCHEMA 5

1. Définition
C’est un dispositif de commande ayant trois bornes de raccordement et deux manettes de commande.

2. Symbole

 Représentation multifilaire :

 Représentation unifilaire :

3.9. d. INTERRUPTEUR A DEUX DIRECTIONS SANS ARRET :

3.10. SCHEMA 6

1. Définition :
C’est un dispositif de commande ayant trois bornes de raccordement et une manette de commande.
2. Symbole

 Représentation multifilaire :

 Représentation unifilaire :

3. Différents schémas
 Schéma unifilaire
 Schéma de principe
 Schéma de réalisation
a. INTERRUPTEUR INVERSEUR :

3.11. SCHEMA 7

1. Définition :
C’est un dispositif de commande ayant quatre bornes de raccordement permutables et une manette
de commande.

2. Symbole
3.12. Représentation multifilaire

3.13. Représentation unifilaire

3. Différents schémas
 Schéma unifilaire
 Schéma de principe
 Schéma de réalisation

3.2. Caractéristiques des éléments de commande


Ils sont caractérisés par :
- la tension nominale
- l’intensité nominale
- le pouvoir de coupure
Les éléments de commande permettent d’établir ou d’interrompre un circuit lumineux.
CHAP III MESURE DES GRANDEURS ELECTRIQUE
3.14. III.1. PINCE AMPEREMETRIQUE

1. Définition
La pince ampérométrique est un appareil permettant de mesurer les intensités en courant alternatif
parcourant les conducteurs sans interrompre le circuit électrique.

2. Constitution
Elle est essentiellement constituée :
- de 2 circuits magnétiques en tôles feuilletées
- de 2 mâchoires (inférieure et supérieure)
- d’un levier
- d’un écran
- d’un bouton de mémoire
- des bornes de raccordement
- d’un sélecteur
- deux cordons
- d’un calibre

3.15. 3. Principe de fonctionnement

Son principe de fonctionnement est basé sur le principe d’induction électromagnétique (cas d’un
transformateur).
S’agissant d’utiliser la pince ampéremétrique pour mesurer l’intensité du courant électrique.
N.B. La pince ampéremétrique permet de mesurer aussi la tension et la résistance.
Mode opératoire
S’agissant de l’utilisation de la pince ampérométrique
a) Intensité du courant
- On appuie sur le levier afin de permettre à la mâchoire inférieure de s’ouvrir,
- Le fil conducteur « phase » doit passer à l’intérieur de ces 2 mâchoires,
- Ne jamais introduire 2 ou 3 phases à l’intérieur des mâchoires (car il y a un principe qui
dit : la somme de plusieurs courants donne zéro. C’est-à-dire ( i1 + i2 + i3 …. = 0).
b) Autres grandeurs
- Utilisation de cordon est indispensable,
- Faire le choix judicieux d’une grandeur à l’aide du sélecteur,
- Procéder à la lecture.
3.16. CHAP IV. ETUDE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAIQUE

a) Par définition, le photovoltaïque est la transformation de la lumière en énergie électrique


continue, obtenue grâce au phénomène optique qui se justifie de la manière suivante : une
portion de la lumière projetée sur un corps solide subit trois mouvements de transformation
qui sont :
A. La transmission : la lumière parcourt une trajectoire du point A vers le point B.
B. La réflexion : la lumière est renvoyée dans l’autre sens après avoir rencontré une surface
réfléchissante.
C. L’absorption : la lumière est absorbée et prend une autre nature.

INC

Ab. D

TRAN
S
Fig.1 B
Fig.2

Matériau Albédo(%)

Neige fraiche 80 – 95

Nuage épais 70 – 80

Neige vielle 50 – 60

Sol clair 25 – 45

Nuage mince 20 – 30

Sol sec 20 – 25

Sol humide 15 – 25

Sol sombre 5 – 15

Asphalte 5 – 10

Eau (soleil près de l’horizon) 50 – 80

Eau (soleil près du zénith) 3-5

Si et seulement si ce corps absorbant a des propriétés photovoltaïques, c'est-à-dire


possède du silicium (semi-conducteur), automatiquement cette lumière est transformée en énergie
électrique continue.
1) Puissance lumineuse
L’éclairement est une puissance lumineuse reçue par unité de surface (W/m²)
Cette puissance est très variable selon l’heure, la météo, la saison, etc…

2) Energie lumineuse
L’ensoleillement Ei est une énergie reçue par unité de surface, sur une période
donnée, par exemple le jour (kWh/m²/j)
Ei = 4kWh/m²/j est équivalent à un éclairement de 1000 W/m² pendant 4 heures. Ei peut
donc être vu comme une durée d’ensoleillement sur une journée
Malgré les variations de puissance lumineuse, l’énergie reçue sur un site durant
chaque mois de l’année est sensiblement constant d’une année à l’autre
C’est pourquoi pour le dimensionnement on utilisera souvent les données
d’énergie journalières moyennes sur un mois, soient 12 données annuelles.
3) Energie photovoltaïque
Un générateur photovoltaïque produit, par convention, une puissance crête Pc définie
pour un éclairement de 1000W/m². Cette puissance est exprimée en Watt crête (Wc)
Pour un ensoleillement de 4 kWh/m²/j il produira une énergie E = Pc x 4h.

APPLICATIONS
L’énergie photovoltaïque a deux grandes applications :
 Photovoltaïque électrique : transformation du rayonnement ou de la lumière solaire en
énergie électrique,
 Photovoltaïque thermique : la transformation du rayonnement ou de la lumière du soleil en
énergie thermique ou calorifique (chaleur).

3.17. IV.1. DESCRIPTION D’UN GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE

Un générateur photovoltaïque est constitué des éléments ci-après :


 Panneau solaire ou module photovoltaïque
 Convertisseur de tension ou onduleur
 Régulateur ou contrôleur de charge
 Batterie ou accumulateur
 Dispositif de protection
 Câblage

1. PANNEAU SOLAIRE OU MODULE PHOTOVOLTAIQUE


Un panneau solaire ou module photovoltaïque est un transformateur de l’énergie
lumineuse du soleil en énergie électrique continue, grâce au regroupement des cellules
photovoltaïques fabriquées sur base du silicium (semi-conducteur), la substance la plus abondante
sur la terre après l’oxygène qu’on trouve dans le sable.
Les cellules sont couplées en série pour l’obtention de la puissance voulue

a. CONSTITUTION D’UN MODULE PHOTOVOLTAIQUE


Il est constitué de :
 Verre trempé : Son rôle est de protéger les cellules contre les intempéries environnementales.
 Cellule au silicium. Fig.3
 ÉVA(Ethylène Vinyle Acétate ) : C’est un séparateur d’isolation de trame des cellules positives
et négatives.
 Diode by-pass (DP voir Fig.3).
 Boîte de jonction.
 Encadrement en aluminium.

Fig.4
b. RÔLE

 EVA : C’est un refroidisseur.


 Diode by-pass : elles facilitent la productivité de l’énergie électrique d’un module
photovoltaïque même lorsqu’une ou plusieurs cellules couplées en série sont détériorées
ou empêchées par un obstacle environnemental par exemple : l’ombrage. (Voir Fig.3)
 Encadrement en aluminium : sert à solidifier un module photovoltaïque et faciliter la
fixation sur le support.
 Boîte de jonction : sert à raccorder le câble du régulateur au module photovoltaïque et
protège la diode by-pass.

Remarque : Pendant la manutention ou le montage, prière de ne tenir le module photovoltaïque que


par l’encadrement pour éviter les cassures du verre de protection ainsi que la détérioration des
cellules.
Caractéristiques Techniques d’un panneau solaire :
un panneau solaire (module photovoltaïque) est caractérisé par sa puissance(Wc) ,intensité(A) et sa
tension(V). La puissance d’un panneau solaire s’exprime en Watt crête(Wc) ou watt peak(Wp).la
puissance d’un Watt crête(la puissance maximale qu’un panneau peut produire) est atteinte dans
plusieurs conditions :


2
Un ensoleillement de 1000W/m
 Une température de 25°C
 AM (masse d’air) =1,5
Les caractéristiques techniques d’un module photovoltaïque sont obtenues en scrutant (examiné
soigneusement) avec beaucoup d’attentions sa plaque signalétique.

Caractéristiques Techniques d’une cellule.

Vmp :0,5V
Voc : 0,6V
a. TECHNOLOGIES DES MODULES PHOTOVOLTAIQUES
Les modules photovoltaïques ou panneaux solaires sont fabriqués sur base de trois technologies :

 Technologie monocristalline : Sont les photopiles de la première génération. Elles sont


fabriquées à partir d’un bloc de silicium cristallisé en un seul cristal. Il a 0,3 Wc de perte par
°C ;

 Technologie poly cristalline : sont fabriqués à partir d’un bloc de silicium cristallisé en forme
de cristaux multiples. Vu de près, on peut voir les orientations différentes des cristaux Il a 0,4
Wc de perte par °C,

 Technologie amorphe : sont fabriqués à partir des couches très minces de silicium qui sont
appliquées sur du verre, du plastique souple ou du métal . Il a 0 5 Wc de perte par °C

D. TABLEAU COMPARATIF DES DIFFERENTES TECHNOLOGIES DES MODULES PV

Matériau Rendement Longévité caractéristiques Principales utilisations

12 à 18% * Très performant


Silicium mono Aérospatiale, modules pour toits,
* Stabilité de production façades,…
cristallin 20 à 30 ans
* Méthode de production
coûteuse et laborieuse.

11 à 15% * Adapté à la production à


Silicium poly grande échelle Modules pour toits, façades,
cristallin 20 à 30 ans * Stabilité de production. Plus générateurs…
de 50% du marché mondial.
* Peut fonctionner sous la
lumière fluorescente.
* Fonctionnement si faible Appareils électroniques
Amorphe (montres, calculatrices…),
5 à 8% luminosité.
intégration dans le bâtiment
* Fonctionnement par temps
couvert.

COURBE DE FONCTIONNENT D’UN PANNEAU SOLAIRE

Les appellations « panneau de 12V » et « panneau de 24V» sont des simplifications


techniques :

 Un panneau de 12V est un panneau dont la Vmp s’approche de 12V


 Un panneau de 24V est un panneau dont la Vmp s’approche de 24V
La tension d’un panneau est déterminée par le nombre et la connexion des cellules (36, 60,
72)
a. COUPLAGE DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES

Pour coupler deux ou plusieurs modules photovoltaïques en série ou parallèle il faut être sûr
que les modules à coupler ont les mêmes caractéristiques techniques c’est-à-dire égalités
d’intensité du courant, tension, puissance, degré d’inclinaison ainsi que la technologie
 COUPLAGE EN SERIE

UpvT=Upv1+ Upv2
IpvT=Ipv1=Ipv2
COUPLAGE EN PARALLELE La tension de panneaux connectés en série est
égale à la somme des tensions de chaque
panneau
L’intensité de panneaux connectés en série est
égale à l’intensité d’un seul
La tension de panneaux connectés en parallèle est égale
à la tensions d’un unique panneau
L’intensité de panneaux connectés en série est égale à la
somme de l’intensité de chaque panneau
Upv1, Ipv1, Upv2, Ipv2, UpvT, IpvT

UpvT=Upv1= Upv2
IpvT=Ipv1+Ipv2

 COUPLAGE MIXTE

Npv= Ns= Nb=

Avec Npv: nombre des panneaux (modules photovoltaïques)


Ns : nombre des séries
Nb : nombre des branches
Pct : puissance crête totale
Pcu : puissance crête unitaire
Ut : tension totale
Uu : tension unitaire

Imp(champs)= Imp(pv)x Nb Isc(champs)= Isc(pv) x Nb

b. ORIENTATION DES MODULES PHOTOVOLTAIQUES


La ligne de l’équateur divise le globe en deux hémisphères : l’hémisphère Nord et
l’hémisphère sud. Lorsque vous êtes situé dans l’hémisphère sud, les panneaux doivent être
orientés vers le Nord (avec un angle azimut de 0°) et lorsque vous êtes situés dans
l’hémisphère nord, les panneaux doivent être orientés vers le sud (avec un angle azimut de
180°).
 L’azimut est l’angle entre la direction des panneaux et la direction Sud
 Tous les panneaux connectés sur un même régulateur de charge (c.à.d. groupe de
panneaux) doivent avoir la même orientation
 On recommande d’orienter les panneaux vers le sud si on est dans l’hémisphère nord

(Sénégal, Cameroun, etc.) et vers le nord si on est dans l’hémisphère sud (RDC,
Madagascar…)
zz
Panneaux plein
Sud = 0° d’azimut
Nord=180°

Ouest Est =
=

Sud =

PV1 PV2

Un régulateur par
Orientation O

3.18. 2. REGULATEUR OU CONTROLEUR DE CHARGE

A. Définition et rôle
 Le régulateur ou contrôleur de charge est un dispositif de gestion et d’indication du taux
de charge et de décharge d’une batterie, une fois celle-ci atteint le seuil minimal ou
maximal de charge.
 Il bloque également la tension des batteries de remonter vers les panneaux solaires en
cas de manque d’ensoleillement.
 La capacité d’un régulateur est dimensionnée ou déterminée en fonction de l’intensité du
courant fourni par le module photovoltaïque et de la tension aux bornes des batteries.

Le régulateur de charge indique en permanence l’état de fonctionnement du module


photovoltaïque et l’état de charge de la batterie solaire.
Cet affichage se fait soit via LED, soit via un écran Digital.

B. sorte de régulateur
Nous avons deux sorte de régulateur ;

 Régulateur PWM
 Régulateur MPPT
D. Fonctionnement

 Fonction d’un régulateur PWM

Comme la tension des batteries est imposée au champ PV il est nécessaire que la
tension Vmp du champ PV soit proche des batteries

 Choix d’un régulateur PWM

Première étape : tension du régulateur


La tension du régulateur (exemple 12/24V) doit être adaptée à la tension du banc de
batteries
Deuxième étape : tension des panneaux

La tension Vmp du champs solaire doit être proche de la tension du banc de


batteries
On peut s’aider des dénominations commerciales des panneaux (12V, 24V) :
 Sur un banc de batterie de 12V : 1 panneaux de 12V
 Sur un banc de batterie de 24V : 2 panneaux de 12V en série ou 1
panneaux de 24V (72 cellules*)
 Sur un banc de batterie de 48V : 4 panneaux de 12V en série ou 2
panneaux de 24V (72 cellules*)
Attention les panneaux de 60 cellules (240 à 280Wc) ne sont pas adaptés aux
régulateurs PWM
Troisième étape : courant de charge du régulateur PWM

Le courant du régulateur doit être supérieur au courant de court-circuit (Isc) du


champ PV*
On prend un facteur de sécurité de 15%.

Exemple 1 : deux panneaux de 100Wc sur un banc de 12V


1. Tension du régulateur : 12V ou 12/24V
2. Nombre de panneaux en série possible : 1
3. Nombre de panneaux en parallèle : 2
4. Courant du régulateur minimum : 2 x 6.12 x (1+15%) = 14A

Conclusion : régulateur PWM 12/24V de 15A

Exemple 2 : deux panneaux de 100Wc sur un banc de 24V


1. Tension du régulateur : 24V ou 12/24V
2. Nombre de panneaux en série possible : 2
3. Nombre de panneaux en parallèle : 1
4. Courant du régulateur minimum : 1 x 6.12 x (1+15%) = 7A

Conclusion : régulateur PWM 12/24V de 10A

 Fonction d’un régulateur MPPT

Comparaison entre MPPT et PWM


La tension des batteries est souvent éloignée de la tension Vmp des panneaux ce
qui entraine une baisse de production avec un régulateur PWM.
Un régulateur MPPT est jusqu’à 30% plus efficace qu’un régulateur PWM car il peut
fixer la tension des panneaux à la tension Vmp indépendamment de la tension des
batteries.

Plus les conditions du milieu sont changeantes (irradiation, température) plus la


tension Vmp varie et plus l’intérêt d’un régulateur MPPT est grand.
Exemple d’un panneau de 100Wc connecté à une batterie dont la tension est de 13V
:
 Avec un régulateur MPPT le panneau produit 100W
 Avec un régulateur PWM le panneau produit 81W (-19%)

 Choix d’un régulateur MPPT

L’appellation d’un MPPT donne généralement :


 La courant de charge maximum de la sortie batterie (Ireg)
 La tension maximum de l’entrée PV (Ureg)

Exemple : Blue Solar charger MPPT 100/50


 100V = tension max entrée PV
 50A = courant de charge max sortie batterie

Les tensions batteries acceptées sont aussi indiquées : 12/24V ou 12/24/48V


NTB. Appliquer la méthodologie de dimensionnement des PWM au MPPT ne
fonctionne pas.

Pour qu’un MPPT puisse démarrer il faut que la tension PV soit légèrement
supérieure (+5V) à la tension batterie.
Upv=Ubat+ 5

Pour qu’un régulateur MPPT puisse fonctionner de manière optimale il faut que la
tension PV soit au moins deux fois supérieure à la tension batterie.
Conversion DC/DC

Upv=2 x Ubat

Etape 1 pour le choix: définir le courant de charge du régulateur (Ireg)


D’abord on définie le courant de charge des batteries (Ibaten A) en multipliant la
puissance totale du champ solaire (Ppven Wc) par son rendement* (𝜂en %) et en
divisant par la tension des batteries.

𝑃𝑏𝑎𝑡=𝑃𝑝 ×𝜂
→𝑈𝑏𝑎𝑡×𝐼𝑏𝑎𝑡=𝑃𝑝 ×𝜂𝑐𝑎 𝑃=𝑈×𝐼
→𝐼𝑏𝑎𝑡=𝑃𝑝 ×𝜂 𝑈𝑏𝑎𝑡

Le courant de charge du régulateur (Ireg) doit être supérieur ou égale au courant de


charge des batteries (Ibat)
𝐼 𝑔≥𝐼𝑏𝑎𝑡

Exemple
Champs solaire constitué de 9 panneaux de 320Wc (2880Wc) dont la tension Voc
est de 44V et la tension Vmp de 36V. La tension du banc de batterie est de 48V.
1) Définir le courant de charge du régulateur
𝐼𝑏𝑎𝑡=2880×90%48=54(𝜂=90%)
Donc le courant de charge du régulateur doit être supérieur ou égale à 54A.
Sur marche vous pouvez avoir comme modèles possibles :
•MPPT 150/60
•MPPT 250/60

Etape 2 pour le choix : définir le nombre de panneaux en série


Règle 1 : la tension Vmp du champ solaire doit être au moins deux fois supérieure à
la tension du banc de batterie
Règle 2 : la tension Voc du champ solaire doit être inférieure à la tension PV du
régulateur
Recommandation : on essaie généralement de mettre le maximum de panneaux en
série dans la limite de la tension PV du régulateur pour :
1. Optimiser le fonctionnement du régulateur

2. Diminuer les sections de câbles et les chutes de tension

3. Charger plus tôt le matin et plus tard le soir

Exemple

Définir le nombre de panneaux en série


Choix A : MPPT 150/60 (12/24/48V)
Possible de mettre 3 panneaux en série maximum (Voctotale = 132V ; Vmptotale =
108V). Règle 1 et 2 respectées.
Choix B : MPPT 250/60 (12/24/48V)
Possible de mettre entre 3 (Vmptotale = 132V) et 5 (Voctotale = 220V). Règle 1 et 2
respectées. Optimal : 5 panneaux en série.
Etape 3 pour le choix : définir le nombre de panneaux en parallèle
Diviser le nombre de panneaux total par le nombre de panneaux en série par chaine
pour obtenir le nombre de chaines en parallèle.

Exemple
Définir le nombre de panneaux en parallèle
Choix A : MPPT 150/60 (12/24/48V)
On a 9 panneaux au total. Chaque chaine est constituée de 3 panneaux en série. Il faut 3
chaines en parallèles (9/3)
Choix B : MPPT 250/60 (12/24/48V)
Les chaines sont formées de 5 panneaux donc on ne peut pas obtenir un total de 9
panneaux. Option possible : ajouter un panneau (3200Wc) et faire deux chaines en parallèle
constituées de 5 panneaux en série chacune.

E. COUPLAGE DE REGULATEUR DE CHARGE

Le couplage de régulateur de charge admis en énergie solaire photovoltaïque est le


couplage parallèle et non série avec condition d’égalité des caractéristiques techniques telles que la
tension, l’intensité du courant, le /+ type ainsi que le mode d’affichage
.
Batterie

3.1. BATTERIE

Une batterie est un accumulateur de l’énergie électrique. Elle est constituée des
éléments regroupés en pôle positif (élément positif) et négatif (élément négatif).

3.2. ROLE

Stocker l’électricité dans les installations solaires photovoltaïques, pour le restituer plus tard
a cas des besoins.

3.3 ETAT DE CHARGE

100% 80% 60% 40% 20% 0%

Etat de charge = State of Charge (SOC)

3.4 : PROFONDEUR DE DECHARGE


0% 20% 40% 60% 80% 100%

Profondeur de décharge = Depth of Discharge (DOD)

3.5 CYCLE DE CHARGE


Décharge jusqu’à un certain état de charge (exemple 0% ou 50%) puis recharge complète
(100%)
De manière simplifiée :

3.6 TYPE DE BATTERIES PLOMB A DECHARGE PROFONDE


3.7. LES TECHNOLOGIES DE BATTERIES PLOMB

3.8. FONCTIONNEMENT DE LA BATTERIE A PLOMB


a. DECHARGE DE LA BATTERIE
Comment ça marche ?
 Anode : le plomb (Pb) réagit pour donner des électrons
 Cathode : l’oxyde de plomb (PbO2) réagit avec l’électrolyte
 Ces réactions génèrent un courant
 C’est de la chimie (oxydo-réduction) !
Que se passe-t-il quand on décharge trop ?
 L’électrolyte est saturé en ions plomb (Pb2+)
 Les ions plomb réagissent avec le sulfate (électrolyte)
 Formation de cristaux de sulfate de plomb (sulfatation)
 Les cristaux viennent s’agréger au niveau des électrodes
 Diminution de la capacité de la batterie (peu réversible)
Que se passe-t-il lorsqu’on stock une batterie ?
 Réactions secondaires : 2% d’autodécharge / mois (20°C
b. RECHARGE DE LA BATTERIE
COMMENT ÇA MARCHE ?
 Anode : reformation de l’oxyde de plomb (PbO2)
 Cathode : reformation du plomb (Pb)
 Réactions forcées (électrolyse)
 Nécessite l’application d’un courant (charge)
Que se passe-t-il quand on charge trop ?
 En fin de charge la tension est de 14.4V (20°C)
 Si on continue de charger : électrolyse de l’eau
 Formation d’oxygène et d’hydrogène
 Risques : corrosion et gonflement batterie (VRLA) Cas particulier des batteries
ouvertes (OPzS)
 Concentration des composants denses de l’électrolyte dans le bas de la batterie avec
le temps (stratification)
 Une charge d’égalisation (tension élevée) permet de faire bouillonner la batterie et
mélanger l’électrolyte

C. CAUSE DES DOMMAGES SUR LES BATTERIES


Corrosion des électrodes:
 Charge avec un courant trop faible (ampère)
 Charge à tension élevée (absorption trop longue)
 Electrolyte pas homogène (batteries ouvertes)

Sulfatation des électrodes :


 Décharge profonde
 Température élevée
 Stockage déchargée
Stratification de l’électrolyte (batteries ouvertes) :
 Etat de charge faible constant
 amais de décharge complète

E. REGIME DE DECHARGE DES BATTERIES PLOMB

La capacité d’une batterie (en Ah) dépend de la vitesse à laquelle elle est déchargée.
Plus on décharge une batterie rapidement (donc avec un courant fort) plus sa capacité
devient faible.
C’est pourquoi la capacité d’une batterie est toujours associée à un régime de décharge (par
exemple : C20, C10, etc.).
Le régime de décharge correspond à la durée de décharge (en heures) nécessaire pour
obtenir la capacité totale de la batterie.
Ce tableau donne la capacité d’une batterie en fonction du régime de décharge appliqué. Il
s’agit d’une batterie de 12V/100Ah en C20.
La capacité d’une batterie dans sa dénomination commerciale est donnée à un certain régime de
décharge (souvent C20 ou C10). Par exemple : GEL 12v/220Ah C20. La capacité de la batterie à
d’autres régimes de décharge est donnée dans la fiche technique.
Exemples fiches techniques :

Pourquoi connaitre la capacité d’une batterie en fonction de son régime est important :
1. Bien dimensionner le banc de batteries
Par exemple si dans un projet les batteries sont déchargées en 5 heures alors il faut regarder la
capacité en C5 (si c’est 10 heures de décharge alors C10, etc.)
1. Eviter les arnaques
Si le prix de deux batteries est comparé à des régimes de décharge différents alors la
comparaison est fausse
Laquelle de ces deux batteries est la moins chère ?

Réponse : la batterie (A) Pourquoi : la capacité de la batterie (A) est plus grande pour
le même prix Attention : certains fabricants de batteries ne donnent pas la capacité
en fonction du régime de décharge.

E.ETAT DE CHARGE ET TENSION


F.PHASES DE CHARGE D’UNE BATTERIE PLOMB
Phases de charge d’une batterie plomb

 Bulk
Au début du cycle de charge d'une batterie, la tension monte rapidement à environ
12,6 V pour une batterie de 12 V. Ensuite, la tension monte plus lentement, jusqu'à
ce que la tension d'absorption soit atteinte. Pendant la phase principale de la
recharge, la batterie accepte tout le courant de charge proposé : le courant de charge
est limité par le régulateur de charge ou chargeur.
 Absorption
Quand la tension d'absorption est atteinte, la charge est limitée à la quantité de
courant que la batterie absorbe. Pendant la phase d'absorption, le courant diminue
constamment, tandis que la batterie atteint l'état complet de charge.
 Float
Une fois la phase d'absorption terminée, la batterie est en principe complètement
chargée et la tension est réduite au niveau d'entretien (Float). Ensuite, et si la batterie
n'est pas sollicitée pendant 24 heures, la tension est encore réduite et le chargeur de
batterie passe en mode "veille". Cette tension de "veille" réduit au minimum la
corrosion des plaques positives. La tension sera ensuite relevée au niveau
d'absorption une fois par semaine sur une courte durée afin de compenser
l'autodécharge (fonction Battery Refresh).
Les paramètres de charge sont réglables en utilisant un ordinateur ou smartphone et
l’application :
• Tension d’absorption
• Tension de float
• Tension d’égalisation
• Fréquence des charges d’égalisation automatiques
• Courant de charge maximum
• Etc. Ces valeurs sont généralement recommandées par le fabricant de batteries et
disponibles dans la fiche technique ou le manuel de la batterie
G. COUPLAGE DES BATTERIES

 En série : les tensions (en V) s’additionnent – les capacités (en Ah) ne changent pas

 En parallèle : les tensions (en V) ne changent pas – les capacités (en Ah)
s’additionnent

 En série et parallèle : les tensions (en V) s’additionnent – les capacité (en Ah)
s’additionnent
 Relation ampères-heures et watt-heures
La capacité en ampères-heures (Ah) multipliée par la tension donne la capacité en
watt-heures.

 Relation ampères-heures et wattheures

Installer 2 batteries en sérié ou en parallèle n’a pas d’impact sur la quantité d’énergie
totale stockée

H .BATTERIES PLOMBS ET TEMPERATURES

Ne jamais disposer les batteries dans un environnement chaud


 Comment maitriser la température des batteries

 Ne jamais installer les batteries en extérieur


 Salle la plus fraiche possible du bâtiment
 Ventilation naturelle
 Extracteur d’air
 Climatiseur (à inverter)
Nouveaux bâtiments :
 Isolation du bâtiment (matériaux locaux)
 Local des batteries semi enterré

I. COURANT DE CHARGE OPTIMAL

Le courant de charge en A doit se trouver entre 10% (0.1C) et 20% (0.2C) de la capacité en
Ah du banc de batterie.
Exemple : 4 batteries de 200Ah/12V dans un système de 24V (2 série : 2 en parallèle)
Courant de charge minimal = 0.1x 2x200Ah = 40A soit 40A x 24V = 960W Courant de charge
maximal = 0.2x 2x200Ah = 80A soit 80A x 24V = 1920 W
Ce calcul nous renseigne sur :
 La puissance du champ solaire adapté au banc de batteries
 Le courant de charge maximum du convertisseur-chargeur

J. COURANT DE DECHARGE OPTIMAL


Le courant de décharge optimal dépend du type de batterie:

Exemple : 4 batteries Gel de 200Ah/12V dans un système de 24V Courant de


décharge optimale = 0.33x 2x200Ah = 132A soit 132A x 24V= 3168W
Ce calcul nous renseigne sur la puissance max du convertisseur adapté au banc de
batteries

K. CHOIX DE BATTERIES

 Ne pas utiliser de batterie de démarrage


 Plaque mince et surface large = inadaptée aux décharges profondes

 Ne pas utiliser de batterie d’occasion


 Conditions d’utilisation antérieures inconnues

Toujours utiliser des batteries identiques dans un banc de batteries: même marque, même
modèle, même capacité, etc.

 Pas plus de 4 ou 5 chaines de batteries en parallèle


 Pour les capacités de stockage importantes : batteries 2V OPzS ou OPzV
 Attention au nb de batteries en séries : 24 pour faire un banc en 48V
 Disposition
 Laisser 2 cm entre les batteries
 Placer la sonde de température sur la batterie la plus chaude (en milieu de banc)
 Les batteries OpzSdoivent être isolées dans une salle réservée (hydrogène - risques
de corrosion et d’explosion)

Remarque : Détermination de la tension d’une installation photovoltaïque


Il est nécessaire de déterminer la tension de stockage de l’énergie solaire 12V,
24V ou 48V.
La règle est simple : plus vous utilisez d’énergie, plus vous devez utiliser une
tension élevée, afin de diminuer les déperditions d’énergie qui surviennent quand l’énergie
est transportée ou stockée.
On a trois cas ci-dessous :
Puissance d’installation Tension recommandée
photovoltaïque batterie
De 0 à 800Wc 12V
De 800Wc à 1600Wc 24V
Au-delàs de 1600Wc 48V

4. CONVERTISSEUR DE TENSION OU ONDULEUR


Un convertisseur ou onduleur de tension est un transformateur du courant
continu en courant alternatif. Généralement nous avons le convertisseur back-up (continu-
alternatif),

NB. Le Hacheur est un transformateur élévateur ou abaisseur de la tension continu et


non un onduleur ou convertisseur de tension.

4.1. TECHNOLOGIES

On distingue trois technologies de convertisseur :

a. CONVERTISSEUR SINUS CARRE


C’est une technologie basique, utilisée souvent pour de petites charges, peu
importe sa taille; en plus, il présente un problème d’incompatibilité avec son signal
sinusoïdale au secondaire pour l’alimentation des certains récepteurs et coûte vraiment
moins cher.

b. PSEUDO SINUS OU TRAPEZO


Il est partiellement adapté pour le système photovoltaïque mais présente un peu
des limites pour des récepteurs nécessitant un appel important du courant électrique au
démarrage, et consomme presque 10% de l’énergie des batteries lors de la conversion du
courant alternatif, et génère un effet joule important lorsqu’il est chargé de plus de 50% de sa
puissance maximale.
c. SINUS PURE
C’est la meilleure technologie des convertisseurs utilisée en énergie
photovoltaïque pour toutes les applications.
Grâce à sa tension et courant de pic constant, (tension et courant de démarrage)
il est constitué d’une carte électronique de régulation couplé à un transformateur de tension.
Il est résistant, consomme 2% de l’énergie des batteries à la conversion du
courant continu en courant alternatif (DC-AC), il est compatible avec tout type de récepteurs
grâce à son signal de tension parfaitement sinusoïdale.
Inconvénient : il pèse et coûte cher.
NB : la plupart des convertisseurs sinus pure possèdent un sectionnaire de type de batterie
pour un meilleur rendement (batterie à acide, gel solaire, stationnaire, lithium et nickel).

4.2. CRITERES DU RENDEMENT D’UN CONVERTISSEUR

Le rendement d’un convertisseur dépend des éléments ci-après :

1. La puissance nominale de l’onduleur mentionnée sur sa plaque signalétique par


rapport à la puissance de l’installation.
2. La puissance instantanée de l’onduleur au branchement d’une charge.
3. Le degré de l’effet joule (la température) générée par le convertisseur en
fonctionnement normal.
4. La longueur ainsi que la section des câbles entre convertisseur et batterie
5. Le type du convertisseur par rapport à la charge (utilisation).

5. ACCESSOIRES

 Support panneau qui doit être en aluminium (pour ne pas surcharger la


charpente) ;
 Support batterie en bois ou en acier dur ;
 Dispositif de protection ;
 Interrupteur sectionneur ;
 Disjoncteur magnétothermique ;
 Fusible HP ;
 Mise à la terre ;
 Protection contre la foudre (anti foudre);

5 REALISATION D’UNE INSTALLATION PV

Le dossier de réalisation d’une installation photovoltaïque est constitué des éléments ci-
après :
a. Elaboration de la fiche de constat technique,
b. Elaboration de la fiche d’analyse des besoins du client,
c. Elaboration du schéma de réalisation,
d. Elaboration du devis,
e. Elaboration de la fiche de fin des travaux ou procès-verbal de fin de travaux.

N.B: Toutes ces fiches sont l’objet d’une minutieuse étude de faisabilité.

5.1. ETUDE DE FAISABILITE


Avant de réaliser une installation Photovoltaïque, il est recommandé de
commencer par une étude de faisabilité car celle-ci est le point de départ pour un projet
d’installation d’un générateur Photovoltaïque. Elle permet à l’installateur de s’acquérir de
toutes les informations sur la puissance demandée, les besoins énergétiques du client ainsi
que du site ou sera installé le générateur Photovoltaïque.

NB : une fiche de constats techniques doit toujours être élaborée après chaque étude de
faisabilité.

5.2. DIMENSIONNEMENT :
Apres l’étude de faisabilité, l’installateur doit être capable de dimensionner le
générateur Photovoltaïque. Celui-ci permet la détermination de la capacité de chaque
élément ou dispositif faisant partie du générateur, c’est-à-dire panneaux solaire, batterie,
régulateur, onduleur et câble.

Bref, la capacité du générateur Photovoltaïque par rapport aux besoins énergétiques du


client avec une marge d’autonomie en cas de manque d’ensoleillement. µ

FACTEUR D’UN BON DIMENSIONNEMENT


 Connaissance du potentiel énergétique photovoltaïque du pays ;
 Savoir-faire une bonne étude de faisabilité
 Savoir verbaliser le client (déterminer le temps de fonctionnement de chaque
générateurs)
 Maitriser les équations de dimensionnement
CONVERTISSEUR
(Ce sont des tensions primaires continues)

 Le seuil de 0 à 1600 VA : 12 V ou 24V


 Le seuil de 1600 VA à 3000 VA : 24V ou 48V
 Supérieur à 3000 VA : 48V
La tension à utiliser pour les panneaux et le régulateur dépend de la tension de l’onduleur
parce que la tension de l’onduleur dépend de la puissance (charge) du circuit.
NB : En dimensionnant les modules Photovoltaïques ou panneaux solaires, il faut toujours
tenir compte des pertes dues à la température ambiante et la section des câbles.

5.2.1. EQUATIONS DE DIMENSIONNEMENT

I. ENERGIE A CONSOMMER(Wh) : EC= P1t1+P2t2+P3t3

II. ENERGIE A PRODUIRE(Wh) : EAP = (Rdt total=0,66)

III. EQUIPEMENTS
1. PANNEAUX SOLAIRES

PPS=
1000= Eclairement de référence dans les conditions optimales d’ensoleillement et de
température (W/m2)

2. ONDULEURS

P0= Puissance totale x 1,5(sans courant de pic)


P0= Puissance totale x 3 (avec courant de pic)

3. REGULATEUR

𝑷𝒑𝒔𝑿𝑹𝒅𝒕 𝒑𝒗
Irég=
PV 𝑼𝒃𝒂𝒕𝒕

Pps : Puissance du champ photovoltaïque


Rdtpv : Rendement des panneaux solaires ( qui varie en
fonction de la température, poussière…80% à 90%)
MPPT
Ubatt : Tension du banc des batteries
Upv ≥ 2 Ubatt : Condition pour un fonctionnement optimal

d’un MPPT
BAT
T

4. CAPACITE BATTERIES

Cb=

 Autonomie : nombre des jours d’autonomie


 Taux de décharge : 50% pour les batteries Gel et 80% pour les tubulaires

N.B. pour trouver le nombre des batteries, prendre Cbt et diviser par la puissance unitaire.
5.2.2. Choix de la section des cables dans une installation photovoltaique

N.B. Il est recommandé de n’utiliser que les câbles souples en photovoltaïque pour des
raisons suivantes :
1. Raison de flexibilité
2. Raison d’absorption de l’effet joule dû à la résistance

5.2.3. Dimensionnement de la protection

Panneau

Ia

Régulateur
Ib
Récepteur DC Id Récepteur AC

Ic Id
Onduleur
COURANTS FOURNIS
Id
1 PAR LES MODULES 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
PV (A)

Batterie

SECTION DES
2 4 ou 6 6 ou 10 16 16 ou 25 25 ou 35
CABLES (mm2)

3 TYPE DES CABLES Souple et non rigide


TOLERANCE DE
4 0 à 5°C
TEMPERATURE
Ia = x1, 2

Ib =

Ic =

CosҨ = 0, 8

Id pour l’éclairage 6 à 10A


Id pour les prises simple 15A

Id pour les prises avec terre

5.2.4. EXERCICE DE DIMENSIONNEMENT

1. Pour un moteur asynchrone de 3kW sollicitant un générateur PV avec une autonomie


de 8h, on vous demande de dimensionner :
a. La puissance crête,
b. La capacité de batteries,
c. La capacité du régulateur.
2. Un client possède les appareils ci-après :
a. Frigo de 2,5 A
b. Un téléviseur de 150W
c. 10 points lumineux de 10 W chacun
d. Un congélateur de 200W

Avec une autonomie de 12h pour la lumière, 4h pour le frigo et le congélateur, 6h pour le
téléviseur.

Dimensionnez la capacité du générateur PV qu’il faut pour ce client.

3. En analysant le bâtiment administratif de la direction provinciale de l’INPP


MBANDAKA, quelle capacité du générateur PV proposez-vous?
4. Pour un appareil nécessitant un courant important au démarrage, quel type de
convertisseur faut-il utiliser ?

5.2.5. ELABORATION DU CAHIER DES CHARGES

Il est indispensable de constituer toujours le dossier d’analyse des besoins avant


de réaliser une installation photovoltaïque. Celui-ci est constitué de fiches ci-après :
 Fiche de constat technique
 Fiche d’analyse de besoin du client
 Plan d’installation
 Devis
 Guide d’utilisation
 Procès-verbal de rapport de fin des travaux.

Recommandation: Le dossier doit se faire en deux exemplaires, c’est-à-dire un exemplaire


pour le client et un autre pour l’installateur.

5.2.6. CHOIX DES MATERIELS


Le rendement d’une installation photovoltaïque ne dépend pas seulement de
l’expertise de l’installateur mais aussi, de la qualité des matériels et de la conformité au
standard international, d’où un bon choix des matériels est indispensable pour une
installation fiable.

5. Installation des équipements

6.1. INSTALLATION DES BATTERIES

Les conditions ci-après doivent être réunies pour l’installation d’une ou plusieurs
batteries dans une installation Photovoltaïque :
a. Les batteries doivent être placées dans un endroit bien aérée et placées sur un
support batterie et non par terre ;
b. Elles doivent être couplées conformément à la tension de l’onduleur choisie ;
c. Elles doivent être bien couplées sans mauvais contact ;
d. Elles doivent avoir les mêmes caractéristiques techniques pour être couplées en
parallèle ou en série ;
e. Cela nécessite beaucoup de prudences lors du couplage pour éviter le court-circuit.

6.2. INSTALLATION DES CONVERTISSEURS


1. Le raccordement du convertisseur au rac des batteries nécessite le respect de la
polarité,
2. Avant de raccorder le convertisseur aux batteries, vérifier toujours l’interrupteur du
convertisseur s’il est à la position OFF,
3. La section de câble ne doit pas être de moins de 10 mm2 et pas plus de 5 m entre les
batteries et le convertisseur.
4. Sélectionner le type des batteries si le convertisseur possède un sectionnaire des
technologies des batteries.
5. Le convertisseur doit toujours être raccordé à la mise en terre.

6.3. INSTALLATION DU REGULATEUR

Le régulateur de charge doit être branché le premier sur les batteries et ensuite
les modules Photovoltaïques. Ceux-ci ne peuvent être couplés qu’en parallèle s’ils ont les
mêmes caractéristiques techniques c’est-à-dire tension, intensité du courant et type.
NB : Le câble entre les modules PV et régulateur doit être bien sectionné et ne doit pas
dépasser 15 m de longueur.

6.4. INSTALLATION DES MODULES PV

Nous avons trois méthodes pour la pose des modules PV :

1. La surimposition : les supports des modules Photovoltaïques sont placés et fixés sur
la toiture.
2. L’intégration : les modules Photovoltaïques sont intégrés dans la charpente et joue le
rôle non seulement de générateur électrique mais aussi de la toiture (forme de tuile).
3. Semi-intégration : c’est la symbiose de deux méthodes précédentes.

NB : Pour toutes les méthodes, il faudra prendre soin des éléments ci-après :

1. Exposer les modules à 80 % au soleil tout au long de la journée ;


2. Le support des panneaux est très bien fixé avec un espace de 5 à 10 cm entre le
panneau et la toiture (cette règle n'est appliquée que pour la méthode surimposition) ;
3. L’étanchéité doit être bien assurée pendant et après la pose des modules PV ;
4. Ne que sur les chevrons ou planches de jonction des tôles, afin d’éviter des
accidents, casse des tuiles et perte d’ondulation des tôles ;
5. Avant de fixer les modules PV procéder au couplage entre modules et tester la
tension de sortie et bien isoler les conducteurs ;
6. Fixer les modules PV en tenant compte de l’inclinaison (à l’aide d’un inclinomètre) et
des intempéries tels que le vent ;
7. Connecter le support panneau à la mise terre de l’installation au capteur d’un
parafoudre ;
8. Nettoyer l’espace du travail ;
9. Brancher les câbles des modules au régulateur via un disjoncteur magnétothermique
ou un interrupteur sectionnaire ;
10. Elaboration de la fiche de fin de travaux ou procès-verbal en deux exemplaires ;
11. Connaître le type des rayons solaires reçus par le module PV, à savoir : rayon
albédo, rayon diffus et rayon direct.

Avertissement : Avant de mettre une installation PV en marche, il faut vérifier :

- Les différentes connexions des fils, polarité, couplage ;

- Les différentes tensions à vide et en charge.

MODULE 3 : MAINTENANCE D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE


DEFINITION : C’est l'ensemble d'activités destinées à maintenir et rétablir une
installation ou un équipement dans un état ou dans une condition donnée de sûreté de
fonctionnement appropriée ; et c’est une combinaison des activités ; techniques,
économiques, et sociales.

PARTIE 1. ENTRETIEN D’UNE INSTALLATION SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE


CHAP.I. VERIFICATION DE L’INSTALLATION
1.1 Techniques de contrôle ;
1.2 Techniques d’élaboration de la fiche de diagnostique

CHAP.2 : MAINTENANCE PREVENTIVE


2.1 Contrôle des équipements
2.2. Choix de matériels
2.3. Planification des périodes d’entretien
2.4 Maintenance palliative
PARTIE 2. DEPANNAGE D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
CHAP.1 DIAGNOSTIC DES PANNES
1.1 Techniques de localisation des pannes ;
1 .2 Élaboration de la fiche de diagnostic

CHAP.2 DEPANNAGE
2.1. Outillage approprié
2.2. Techniques de dépannage
CHAP.3 REMISE EN MARCHE DE L’INSTALLATION
3.1 Procédures de remise en marche de l’installation ;
3.2 Mode opératoire
MODULE 3 : MAINTENANCE D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
La maintenance garantie le bon fonctionnement du générateur ainsi que le
niveau de production de l’électricité attendue de l’installation photovoltaïque tout au long de
sa durée de vie.
Bien que la technologie photovoltaïque ne possède pas d’éléments mobiles et donc fait
preuve d’une grande fiabilité, l’investissement important au départ s’attend à une grande
longévité du système afin de garantir sa rentabilité.
PARTIE 1. ENTRETIEN D’UNE INSTALLATION SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
CHAP.I. VERIFICATION DE L’INSTALLATION

1.1 Techniques de contrôle


Il est impérieux dans le cadre d’une bonne maintenance préventive de penser
toujours à un contrôle technique adéquat qui consiste à la visualisation de l’installation,
verbalisation de l’utilisateur, mesure de la tension, de l’intensité du courant, de la
température ainsi qu’à l’état des différents équipements constitutifs de l’installation.

a) Vérification visuelle : passage en revue du contrôle spécifique de chaque


appareillage dans une installation.
b) Verbalisation : c’est un sondage d’acquisition d’informations sur le
fonctionnement de l’installation.
c) Mesures : ce sont des évaluations numériques des certaines grandeurs
électriques et Thermiques pour se rassurer de l’état de chaque
appareillage.

1.2 Techniques d’élaboration de la fiche de diagnostique


C’est un outil d’accompagnement du technicien installateur ou dépanneur
pour la récolte des informations d’ordre technique d’une installation.
L’élaboration de la fiche de diagnostic technique consiste à la présentation de quatre trames
qui sont :
1. Plainte de l’utilisateur ;
2. Constats techniques ;
3. Tâches réalisées ou à réaliser
4. Appareillages à remplacer ou à réparer

FICHE DE DIAGNOSTIQUE D’UN GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE

N° Plaintes de Taches Constats Taches à Appareillages à


l’utilisateur réalisées techniques réaliser remplacer ou à
réparer
1 les batteries se L’état de Problème Remplacem Batteries
déchargent batteries est d’autonomie ent des
rapidement vérifié (deux batteries
batteries défectueuse
défectueuses) s
2

CHAP.2 : MAINTENANCE PREVENTIVE


2.1 CONTRÔLE GENERAL DE L’INSTALLATION

2.1.1 Contrôle de l’Etat des batteries

Ce contrôle consiste à vérifier :


1. La zone d’emplacement dans laquelle se trouvent les batteries :
- si le local est ventilé et aéré ;
- si le local est climatisé ;
- si le local a un système d’extraction d’air chaud ;
- accessible aux utilisateurs majeurs et non aux enfants ;
- présence de l’extincteur et vérification de son état ;
2. la propreté des batteries : souffler sur les batteries et ensuite rincer avec une étoffe en
coton légèrement mouillée sans produit abrasif ;
3. Le niveau de l'électrolyte (cas des batteries ouvertes) dans le cas où ce niveau est en
dessous du seuil, rajouter exclusivement de l’eau distillée ;
4. l’état de l’électrolyte : une cellule qui est complètement chargée aura une densité ;
approximative de 1.250 à 25°, une lecture de moins de 1.250 indique la décharge des
batteries. Le thermomètre est exigé parce que la densité change avec la température. Une
température plus élevée diminue la densité ; et vice versa.
Lecture de la densité de l'électrolyte :

- Répéter ceci trois à quatre fois de s'assurer que l'hydromètre est à la même
température que l'électrolyte;
- Remplir l'hydromètre et le tenir verticalement, en s'assurant que son flotteur flotte
dans l'électrolyte ;
- Lire le niveau de l'électrolyte outre du flotteur ;
- Renvoyer l'électrolyte à la cellule. Enregistrer la lecture dans le carnet ;
- Rincer l'hydromètre en eau doux et examiner la prochaine cellule ;
- Répété la même procédure jusqu'à toutes les cellules sont examinées.

5. L’état des bornes des batteries : si les cosses ne sont pas rouillées et les bornes
sulfatées;
6. S’il y a de l'électrolyte dans les plateaux de sûreté ou sur le plancher, indiquant une fuite
possible de batterie ou que le remplissage excède la capacité des batteries;
7. L’état des récipients (carcasse en plastique) des batteries ;
8. Le niveau de tension des batteries.

Attention
Heure ou on va commencer à
Tension (selon la
Mauvais économiser ou à employer le Bonne
nominal technologie des
chargeur de secours
batteries)
2V < 1.5 1.5-2.0 ˃ 1.5 > 2.4
12V < 11 11-12 ˃ 11 > 14.4
24V < 20 20-24 ˃ 20 > 28.8

48V < 45 45-48 ˃ 45 > 57.6

2.1.2 Contrôle des panneaux solaires

Ce contrôle est constitué de :

- La vérification de la tension aux bornes ;


- La vérification de la propreté des panneaux et leur nettoyage (à l’aide d’un souffleur
ou d’un cachère avec de l’eau sans produit abrasif). Ce nettoyage doit se faire avant
la levée ou après le coucher du soleil, tout en mettant les panneaux hors service.
- La vérification des connections au niveau des boites de jonction ;
- La vérification des diodes anti-retour et by-pass :
 Si la diode conduit dans un seul sens, elle est en bon état ;
 Si elle conduit dans les deux sens, elle est abimée et nécessite un
remplacement. Cette vérification se fait à l’aide d’un multimètre calibré sur
l’ohmmètre.

- La vérification visuelle de l’état des cellules : si elle est cassée, empoussiérée ou


sous ombre d’un obstacle (Arbre, immeuble, etc.) ;
- La vérification de l’inclinaison du champs solaire (Cette inclinaison doit garantir une
production optimale de l’énergie et un auto nettoyage des panneaux solaires par les
eaux de pluie) ;

- La vérification de l’état de la structure :


 Serrage des boulons ;
 Rouille ;

2.1.3 Contrôle du régulateur

Ce contrôle est constitué de :

- La vérification de la zone d’emplacement ;


- La vérification de l’affichage (en le soumettant à la tension de la batterie) ;
- La vérification de la diode anti-retour ;
- La vérification de l’effet joule (Température sur le corps du régulateur) ;
- La vérification de l’état des vis de jonction et de fixation ;

2.1.4 Contrôle de l’onduleur

Ce contrôle est constitué de :

- La vérification de la zone d’emplacement (un endroit aéré, accessible à l’utilisateur


majeur, non-poussiéreux, la fixation);
- La vérification de l’affichage et de l’état de l’afficheur dans les informations que celui-
ci fournit ne sont pas correctes ;
- La vérification des connections aux bornes primaires ;
- La vérification des tensions (DC et AC) ;
- La vérification des protections (fusibles ou disjoncteurs magnétothermique) ;
- La vérification de l’état de l’interrupteur ;
- La vérification de l’effet joule ;
- La vérification de l’état du fan de l’onduleur (ventilateur);
- La vérification du seuil minimal de la tension(DC) primaire de l’onduleur ;
- La vérification de la position du sélecteur du type des technologies des batteries
(Certains onduleurs ne possèdent pas ce sélecteur);

2.1.5 Contrôle des câbles

Ce contrôle est constitué de :

- La vérification visuelle de l’état d’isolation ;


- La vérification des sections des câbles ;
- La vérification des longueurs des câbles entre équipements ;
- La vérification de l’effet joule ;
- La vérification de la qualité ;
2.1.6 Contrôle des dispositifs de protection

Ce contrôle est constitué de :

- La vérification de l’état des disjoncteurs magnétothermiques ;


- La vérification de l’état des sectionneurs ;
- La vérification de la protection contre la foudre :
 Vérification de l’état du para surtenseur ;
 Vérification du réseau de terre (résistance, section du conducteur, qualité du
conducteur);
 L’emplacement du paratonnerre ;

C) Vérification de la tension

Le tableau au-dessous donne des niveaux de tension typiques et démontre si l'état de


charge est bon ou mauvais pour la banque des batteries. Ce tableau est valable quand les
batteries sont au repos, (aucune charge ou décharge se produit) et il devrait seulement être
employé comme norme pour la précision de niveau de la charge ou on devrait examiner la
densité de chaque cellule, si possible. Le tableau ci-dessous est typique aux batteries à
cellules inondées humides à 25°C. À des températures plus élevées ou plus basses, la
correction devrait être faite en utilisant des facteurs de correction de la température à partir
des caractéristiques de la batterie.

Note : Quelques batteries ont des charges d'égalisation ou des amplifications, de 2.6V pour
2V de cellule.

2.1 Planification des périodes d’entretien


Il est souhaitable et indispensable de planifier périodiquement les entretiens
pour une installation solaire photovoltaïque, en vue d’assurer le bon fonctionnement des
équipements et de prendre des mesures pouvant assurer leur bon fonctionnement, d’où la
nécessité d’une fiche dédiée à la programmation d’entretiens.
2.2 Choix de matériels
Savoir choisir du bon matériel dans l’exercice du métier de technicien
installateur des générateurs photovoltaïques fait partie des compétences que celui-ci doit
posséder.
2.3 Planification des périodes d’entretien
Connaissant l’environnement dans lequel se trouve le générateur, il revient au technicien
planifier le délai minimum pour des entretiens.
Après chaque intervention, il est recommandé au technicien de planifier des entretiens (la
fréquence) à intervalles réguliers.
2.4. Maintenance palliative
La maintenance palliative consiste à trouver une solution provisoire :
- En cas de non disponibilité de matériel nécessaire pour résoudre le problème auquel
on a été buté.
- En cas d’impossibilité de mettre toute l’installation hors tension (par exemple une
banque de sang, une couveuse pour enfant prématurés, un boc opératoire ne
tolèrent pas d’interruptions d’alimentation) ;
Cette solution, bien que provisoire, doit répondre aux normes de sécurité des équipements
et des personnes.
PARTIE 2. DEPANNAGE D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
CHAP.1 DIAGNOSTIC DES PANNES
1.1 Techniques de localisation de pannes ;
Dès que vous êtes contactés pour une anomalie dans une installation
photovoltaïque, voici la démarche à suivre :
- Faire un contrôle visuel de toute l’installation ;
- Verbaliser l’utilisateur des installations (en cas de nécessité);
- Localiser la zone concernée de l’installation ;

1 .2 Élaboration de la fiche de diagnostic


Pour de raisons de transparence entre le technicien et le propriétaire de
l’installation en panne, l’élaboration de la fiche de diagnostic est indispensable pour toute
prestation de dépannage ; afin de permettre au technicien de faire un devis précis, celle-ci
sera imprimée en deux exemplaires.
CHAP.2 DEPANNAGE
2.1 Outillage approprié
Un dépannage fait selon les règles de l’art ne peut se réaliser qu’avec un
outillage approprié ; et une maitrise des principes de fonctionnement de l’équipement sur
lequel la panne a été découverte.
2.2 Techniques de dépannage
Les techniques de dépannage sont focalisées sur la localisation et la nature
de la panne.
Par exemple :
1. Pensez à un dépoussiérage régulier des équipements.
2. Laver les panneaux solaires à l’eau sans produit abrasif, ne pas utiliser une grande
quantité d’eau à proximité des cellules durant leur nettoyage, car l’eau est un
conducteur ; évitez de nettoyer le panneau solaire pendant qu’il est entrain de produire
( càd le soir ou très tot le matin) ;
3. Toujours couper l’onduleur lorsqu’on travaille sur le système ;
4. Vérifier les points de connexion de l’installation ;
5. Mettre toute l’installation à l’arrêt en cas de nécessité lors du dépannage ;
6. Evitez d’être sur le toit pour l’installation des modules ou du parafoudre pendant une
période orageuse ;
7. Le dépannage doit tenir compte des conditions de sécurité du technicien, c’est
pourquoi le port des équipements de protection individuel (E.P.I) est indispensable.

CHAP.3. REMISE EN MARCHE DE L’INSTALLATION


3.1 Procédure de remise en marche de l’installation
Elle consiste au Contrôle des éléments ci-après :
1. Isolation de l’appareillage (conducteur et récepteur)
2. L’onduleur doit être éteint (position OFF) avant la mise en marche ;
3. Points de connexion ;
4. Dispositifs de protection,
5. Polarité de conducteurs des équipements
6. Continuité des conducteurs
7. La tension
8. L’intensité du courant
9. Etre sûr que tous les récepteurs sont à la position OFF ou débranchés
4.2 Mode opératoire
Le mode opératoire est constitué des opérations ci-après :
1. Mise en marche à vide du générateur ;
2. Mesure de différentes tensions ;
3. Branchement des récepteurs d’une manière progressive ;
4. Contrôle de l’effet joule sur l’appareillage ;
5. Remise de la copie du guide d’utilisateur au client.

5. CONCLUSION

L'identification des défaillances associées au système photovoltaïque a pour objectif


d'entretenir les équipements de ce système ; et également la connaissance des défaillances
aide à mieux réaliser la maintenance qui est un but primordial.

2.2 RESUME

On retiendra que :
a. Panneaux Solaires
1. Les panneaux solaires doivent être maintenus propres sinon le rendement diminue.
2. Pensez à un dépoussiérage régulier.
3. Laver à l’eau sans produit abrasif.
4. Relier le cadre des panneaux à Terre et placer un disjoncteur magnétothermique entre
panneaux solaires et le régulateur en tenant compte de l’intensité du courant généré
par les panneaux solaires.
5. Les panneaux solaires couplés en série ou en parallèle doivent avoir impérativement
les mêmes caractéristiques techniques (même ampérage, même puissance et même
voltage).

b. Régulateur
6. Attention aux polarités ! Relier le câble + de la batterie sur le pôle – du régulateur (ou
inversement) peut endommager le régulateur de manière irréversible.

c. Onduleur
7. Attention aux polarités ! Relier le câble + de la batterie sur le pôle – de l’onduleur (ou
inversement) peut endommager l’onduleur de manière irréversible.
8. Toujours couper l’onduleur lorsqu’on travaille sur le système.
9. Le convertisseur doit être relié à la mise à terre pour éviter le courant de fuite afin de
protéger les utilisateurs.
10. L’utilisation du disjoncteur différentiel est indispensable.

d. Batteries
11. Toujours mettre la batterie sur un support en bois ou en aluminium.
12. Il est indispensable de charger les batteries avant la première utilisation si elles sont
déchargées à 60 %.
13. Suivre la notice du fabriquant.
14. Si vous connectez des batteries en série ou en parallèle, assurez-vous toujours
d’avoir des batteries identiques (même âge, même capacité). Dans le cas contraire, le
système ne sera pas équilibré et il y aura vieillissement prématuré des batteries à
cause du courant interne qui circule entre elles.
ANNEXES
1. Potentiel solaire de la RDC
2. Devis

ENTETE

N°014/………. /019

DEVIS ESTIMATIF RELATIF A L’ACHAT D’UN GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE


Client :

N° DESIGNATIONS SPECIFICATION TECHNIQUES P.U($) QTE P.T($)


Panneaux solaires Technologie Poly- cristalline
1 150 9 1350
150WC/12VDC
2 Régulateurs Type MPPT 30A/(12-24)V 150 1 150
3 Convertisseur Onduleur 875 W/12V( Luminous) 200 1 200
4 Batteries Gel solaire 12V/200Ah 250 4 1000
5 Rouleaux CABLE 2x25mm2 souple 50m 3 1 150
Paquet des soulier
6 2 1 2
de câble 25mm
7 Support panneaux Longueur en aluminium (5) 50 5 250
Paquet d’écrous +
8 20 1 20
boulon n° 10
SOUS Total 3122
Main d’ouvre 30%
TOTAL GENERAL 3122
DUREE DE
5 jours
TRAVAIL
NOMBRE DE
3
PRESTATAIRE

Fait à Kinshasa, le ………./……../2019


Sylvain Daniel KALOMBO
Technicien Installateur
CHAP I DEFINITIONS........................................................................................................ 1
I.2.Avantages des Energies Renouvelables ....................................................................... 2
I.3 SORTES D’ENERGIES RENOUVELABLES ................................................................. 2
I.4. Mission du Technicien installateur des générateurs photovoltaïques ........................... 2
I.5. L’outillage du technicien installateur du générateur photovoltaïque .............................. 3
I.6. Hygiène et Sécurité ...................................................................................................... 3
I.7. Courant continu et courant alternatif ............................................................................. 4
b. LOI DE POUILLET ...................................................................................................... 6
I.8. Etude des symboles ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
SYMBOLES CONTACTS ET ORGANES DE COMMANDE .................................................. 9
Représentations courantes des contacts ............................................................................ 9
Sectionneur .......................................................................................................................11
Interrupteur de puissance ..................................................................................................11
disjoncteur................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
CHAP II SCHEMAS ELECTRIQUES ............................................ Erreur ! Signet non défini.
II.1 LE CIRCUIT ELECTRIQUE .........................................................................................16
2.1. Circuit lumineux ..................................................................................................16
II.2. LES SCHEMAS ELECTRIQUES ................................................................................17
1. Définition : ..............................................................................................................17
a. INTERRUPTEUR UNIPOLAIRE : SCHEMA 1 ...............................................................17
1. Définition : .....................................................................................................................17
2.Symbole .........................................................................................................................17
b. INTERRUPTEUR BIPOLAIRE : SCHEMA 2.................................................................18
2. Symbole ........................................................................................................................18
3. Différents schémas.................................................................................................18
c. INTERRUPTEUR DOUBLE ALLUMAGE : SCHEMA 5 ..............................................18
1. Définition ........................................................................ Erreur ! Signet non défini.
2. Symbole .................................................................................................................18
d. INTERRUPTEUR A DEUX DIRECTIONS SANS ARRET : SCHEMA 6 .....................18
1. Définition : ..............................................................................................................18
2. Symbole .................................................................................................................18
e. INTERRUPTEUR INVERSEUR : SCHEMA 7 ............................................................19
1. Définition : ..............................................................................................................19
2. Symbole .................................................................................................................19
Représentation multifilaire .................................................................................................19
Représentation unifilaire....................................................................................................19
CHAP III MESURE DES GRANDEURS ELECTRIQUE ........................................................20
III.1. PINCE AMPEREMETRIQUE.....................................................................................21
3 .Principe de fonctionnement ...........................................................................................21
III.2.ERREURS.......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
d. ERREUR ABSOLUE, ERREUR RELATIVE ................... Erreur ! Signet non défini.
CHAP IV. ETUDE DE L’INSTALLATION PHOTOVOLTAIQUE .........................................23
3. APPLICATIONS .....................................................................................................24
IV.1. DESCRIPTION D’UN GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE .....................................24
1. PANNEAU SOLAIRE OU MODULE PHOTOVOLTAIQUE .....................................24
a. CONSTITUTION D’UN MODULE PHOTOVOLTAIQUE .........................................24
b. RÔLE .....................................................................................................................25
c. TECHNOLOGIES DE MODULES PHOTOVOLTAIQUES ......................................26
d. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUE
Erreur ! Signet non défini.
2. REGULATEUR OU CONTROLEUR DE CHARGE ........................................................29
SORTE DE REGULATEURS .................................................... Erreur ! Signet non défini.
1. REGULATEUR SHUNT AVEC AFFICHAGE A LED OU OSCILLATION ..... Erreur !
Signet non défini.
2. REGULATEUR SERIE AVEC AFFICHAGE NUMERIQUE OU OSCILLATOIRE
Erreur ! Signet non défini.
COUPLAGE DE REGULATEUR DE CHARGE .................................................................33
3. BATTERIE ....................................................................................................................34
3.1. TYPE DE BATTERIES ....................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. BATTERIE AVEC ELECTROLYTE OU ACIDE ....................................................34
3.1.2. BATTERIES STATIONNAIRES : ............................. Erreur ! Signet non défini.
Ce sont des batteries à décharge profonde............................ Erreur ! Signet non défini.
3.1.6. COUPLAGE DES BATTERIES ............................... Erreur ! Signet non défini.
4. CONVERTISSEUR DE TENSION OU ONDULEUR ..................................................44
RESUME...........................................................................................................................59

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