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DEPARTEMENT ELECTRONIQUE
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Spécialité : Electronique
Présenté par :
Spécialité : Electronique
Présenté par :
RAZAFINDRABEKOTO Todisoa Michel
Le 20 Août 2012
Devant le Jury :
Rapporteur :
Introduction
Depuis ces dernières années, l’Electronique n’a pas fini de progresser afin d’améliorer
nos quotidiens. Nos besoins sans cesse en matière d’énergie ont poussé les électroniciens à
s’élargir et étudier des phénomènes qui étaient auparavant inexploités mais qui font pourtant
partie de notre vie quotidienne. Les recherches dans le domaine de la récupération de
l’énergie ambiante connaissent ces dernières années un intérêt croissant. Comme énergies
perdues, on peut citer les vibrations mécaniques sur les ponts, les bâtiments, les chaleurs
générées par les réchauds, les échappements des voitures, etc. Concernant la vibration, elle
est parmi les phénomènes de la Nature les plus observés. En effet, nous sommes, à chaque
moment, entourés de vibrations. Selon leurs caractéristiques (amplitude, fréquence de
résonance), elles peuvent être très dangereuses pour les environnements de l’Humanité
(vibrations des machines industrielles,..), voire fatales pour l’Homme (séismes). Néanmoins,
les vibrations peuvent aussi nous être très utiles si elles sont bien exploitées car elles
contiennent de l’Energie (exemple, vibration des infrastructures). Toutes ces énergies
peuvent être transformées en énergies électriques.
Les systèmes électriques actuels nécessitent une source d'énergie pour fonctionner.
Le recours à des batteries ou à des générateurs ne permet pas de leur assurer un
fonctionnement autonome et soulève le problème du remplacement de ces sources et de
l'intégration de ces systèmes dans un environnement plus large. Dès lors, l'autonomie de tels
systèmes (de plus en plus sans fil) devient une nécessité. C'est pourquoi la récupération
d'énergie est une thématique connaissant un intérêt grandissant. Les vibrations étant
omniprésentes dans l'environnement, le concept de récupération d'énergie de vibration
ambiante pour de tels systèmes apparaît très prometteur.
C’est pourquoi nous nous sommes orientés sur ce thème pour notre travail
Ce mémoire de fin d’étude qui s’intitule: « Conversion de l’énergie vibratoire en
énergie électrique » a pour objectif d’étudier la manière dont les signaux vibratoires obtenus
à partir d’un capteur piézoélectrique seront traités puis convertit en énergie électrique.
Ce mémoire est divisé en quatre parties. En premier, le chapitre intitulé les vibrations,
explique le principe des phénomènes vibratoires ainsi qu’une explication globale en ce qui
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
1. PRINCIPE
On dit qu’un objet vibre quand il y a déformation et oscillation de celui-ci autour de sa position
de référence : position d’équilibre. Il y a relation entre déplacement, vitesse de déplacement et
l’accélération.
Déplacement et accélération sont les variables les plus utilisées pour qualifier l’amplitude de la
vibration. On utilise le plus souvent la valeur efficace (RMS) de l’accélération. Elle est égale à la racine
carrée de la moyenne, sur le temps d’observation, du carrée de la valeur instantanée.
Lors d’une excitation, un corps vibre à une fréquence particulière qui est sa fréquence propre
(par exemple.
Une vibration peut se propager d’un corps à un autre, ce second corps pouvant vibrer avec une
amplitude différente. On parle ainsi d’amplification, ou d’atténuation de la vibration. Quand
l’amplitude est maximale, pour un corps donne, on dit qu’il y a résonance. Ce phénomène se produit
pour une fréquence donnée, caractéristique de l’élément considéré : la fréquence de résonance.
Les vibrations mécaniques sont détectées par un capteur de vibrations, qui convertit le signal
mécanique en un signal électrique qui sera acheminé à un mesureur de vibrations
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
1. Principe :
L’étage du conditionnement du signal des capteurs à un rôle très important. Il converti en
tension la grandeur de sortie du capteur, adapte l’impédance pour le capteur et limite
l’amplification en mode commun. Il doit être optimisé pour éliminer les bruits
électromagnétiques. Le schéma synoptique de l’étage d’acquisition et celui du
conditionnement est le suivant :
Vibration
Capteur piézo-électrique
Phase d’acquisition
q
ve
Phase de
Amplificateur conditionnement
vs
Exploitation
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
2.1. Constituants :
Un convertisseur charge – tension est constitué en général d’un Amplificateur
Opérationnel intégrateur [13].
𝑖(𝑡) 𝑖𝑐 (𝑡)
𝑉𝑒 (𝑡)
Le signal d’entrée est Ve(t). Dans le modèle idéal, vA = 0 ; 𝑖(𝑡) = .
𝑅
𝑑 v𝐬 𝑑 v𝐬 1
𝑖𝑐 (𝑡) = −𝐶 => =− v
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅𝐶 e
2.2. Fonctionnement :
En posant :
𝑑𝑞 ve 1
𝑖(𝑡) = = => 𝑞 = ∫ ve 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑅 𝑅
On a finalement,
𝑞
v𝐬 = −
𝐶
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
3. Amplification :
L’étage qui suit la conversion est l’amplification. En effet, Les signaux électriques issus
de capteurs (thermocouple, ponts de mesure) sont généralement de faible niveau. Si l’on
souhaite travailler avec une bonne précision, il est nécessaire de les amplifier. Mais cette
amplification ne doit concerner que le signal utile. Or ce dernier côtoie bien souvent une
tension parasite (souvent du même ordre de grandeur que le signal utile) ainsi qu’une tension
de mode commun due au conditionneur associé au capteur.
La tension qui se superpose peut avoir plusieurs origines :
• quand les câbles de liaison entre le capteur et l’amplificateur sont placés à
proximité d’un fil secteur, un couplage capacitif génère cette tension supplémentaire
Fig2.4 (a)
• quand le câble de liaison est sujet à des parasites d’origine magnétique Fig2.4 (b)
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Convertisseur Convertisseur
Il faut donc faire une amplification « sélective » qui élimine ou atténue fortement tout
signal ne contenant pas d’information pour ne garder que le signal issu du convertisseur.
Pour cela, on utilise les amplificateurs d’instrumentation [1] qui sont des amplificateurs
différentiels [2] à forts taux de rejection de mode commun.
𝐯𝐝 = 𝐯𝟏 − 𝐯𝟐 (2.1)
𝐯𝟏 + 𝐯𝟐
𝐯𝐜𝐦 = (2.2)
𝟐
𝐯𝐝 𝐯𝐝
𝐯𝟏 = 𝐯𝐜𝐦 + et 𝐯𝟐 = 𝐯𝐜𝐦 −
𝟐 𝟐
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
b) Amplificateur de différence :
L’utilisation d’un amplificateur de différence est souvent rendue nécessaire lors de la
présence d’une tension de mode commun. Son rôle est de fournir en sortie, une tension
proportionnelle à la différence des deux tensions d’entrée [2].
i) Cas idéal :
°°
°
°
Dans le cas où l’on considère l’AO comme parfait, nous pouvons écrire, au niveau des
tensions d’entrée de l’AO (en posant 𝐯+ et 𝐯− les tensions d’entrée respectivement non
inverseuse et inverseuse) [13 – E201 : base de l’electronique]:
𝑹𝟐
𝐯+ = 𝐯 (2.3)
𝑹𝟐 +𝑹𝟏 𝟏
et
𝑹𝟒 𝐯𝟐 +𝑹𝟑 𝐯𝐬 𝑹𝟒 𝑹𝟑
𝐯− = = 𝐯𝟐 + 𝐯 (2.4)
𝑹𝟑 +𝑹𝟒 𝑹𝟑 +𝑹𝟒 𝑹𝟑 +𝑹𝟒 𝐬
Comme l’AO est en contre réaction négative (en régime non saturé) : 𝐯+ = 𝐯−
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
𝟏 𝑹𝟑 + 𝑹𝟒
𝐯𝐬 = [( ) 𝑹𝟐 𝐯𝟏 − 𝑹𝟒 𝐯𝟐 ]
𝑹𝟑 𝑹𝟐 + 𝑹𝟏
𝑹𝟐 (2.6)
𝑨 𝐯𝐝 =
𝑹𝟏
Mais il faut noter que le réglage du gain n’est pas possible directement car il nécessite
la modification de deux résistances qui doivent rester rigoureusement identiques.
v1
vs
v2
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
𝑨𝟏 + 𝑨𝟐
𝐯𝐬 = 𝐯𝐝 + (𝑨𝟏 − 𝑨𝟐 )𝐯𝐜𝐦 (2.8)
𝟐
𝑨𝟏 + 𝑨𝟐
Le gain en tension en mode différentiel est donc : 𝑨𝐯𝐝 = et celui en mode
𝟐
𝟏
𝐯𝐬 = 𝑨𝐯𝐝 (𝐯𝐝 + 𝐯𝐜𝐦 ) (2.9)
𝑪𝑴𝑹𝑹
𝟏
La quantité 𝑪𝑴𝑹𝑹
𝐯𝐜𝐦 est appelée tension de Mode Commun ramenée en entrée
différentielle. Cette tension introduit une erreur sur l'amplification différentielle.
𝑹𝟐 𝐯𝐜𝐦 𝟏
𝐯𝐬 = 𝐯𝐝 (𝟏 + )
𝑹𝟏 𝐯𝐝 𝑪𝑴𝑹𝑹
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
𝐯 𝟏
Le terme d’erreur est : 𝐯𝐜𝐦 𝑪𝑴𝑹𝑹 . La réduction du CMRR du montage dépend
𝐝
Pour x (petite) et en posant 𝐀′ le gain en tension (c’est – à - dire le gain dans le cas où
on tient compte que les résistances ne sont pas précises) :
𝑨′𝐯
𝐝
𝐯𝐬 = 𝟒𝒙 𝐯
𝟏+𝑨′𝐯
𝐝
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Nous voyons donc que plus les résistances seront précises plus le CMRR sera
important.
𝐯𝟏 +𝐯𝟐
𝐯𝐬 = 𝑨𝐯𝐝 (𝐯𝟏 − 𝐯𝟐 ) + 𝑨𝐯 ( )
𝐜𝐦 𝟐
𝑨𝐯𝐜𝐦 𝑨𝐯𝐜𝐦
𝑨𝐯 𝑲𝟐 𝑲𝟐 𝑲𝟐 𝐯𝟏 +𝐯𝟐
𝐝
𝐯𝐬 = 𝑨𝐯𝐜𝐦 (𝐯𝟏 − 𝐯𝟐 ) + 𝑨𝐯𝐜𝐦 ( )( )
𝟏+(𝑨𝐯 − )𝑲𝟏 𝟏+(𝑨𝐯 − )𝑲𝟏 𝟐 𝟐
𝐝 𝟐 𝐝 𝟐
Avec
𝑹𝟏 𝑹𝟐
𝑲𝟏 = 𝑹 et 𝑲𝟐 = 𝑹
𝟐 +𝑹𝟏 𝟐 +𝑹𝟏
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
𝑨𝐯𝐜𝐦
𝐯𝐬 = 𝑨′𝐯𝐝 [(𝐯𝟏 − 𝐯𝟐 ) + (𝐯𝟏 + 𝐯𝟐 )]
𝟐𝑨𝐯𝐝
𝟐𝑨𝐯𝐝
𝐶𝑀𝑅𝑅𝑑𝑖𝑓𝑓 = = 𝐶𝑀𝑅𝑅𝐴𝐷
𝑨𝐯𝐜𝐦
Les performances en terme de CMRR de ce type d’amplificateur de différence vis à
vis de l’AO sont identiques. Le défaut de l’AO se retrouve directement dans le montage, et
ceci quel que soit le gain A’d du montage [1].
L’impédance d’entrée n’est pas symétrique, de plus elle dépend de la valeur des
résistances employées, qui pour des limitations de bruit thermique et de réponse en
fréquence sont en général de valeurs bien inférieures au MΩ.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Pour que des forts CMRR soient obtenus, toutes les résistances R doivent être très
précises (x faible). La précision de R et RO importe moins.
En final, en assemblant les modules de convertisseur et d’amplificateur, on obtient le
schéma suivant :
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Dans cette figure, R’ est joue un rôle important car elle permet de toujours avoir une
différence de tension à ses bornes et de faire circuler le courant venant du convertisseur (le
courant à l’entrée de AO2 étant presque nul).
4. Energie:
L'énergie électrique (E) consommée par un dipôle ou une charge dépend de la puissance
(P) reçue mais aussi du temps de fonctionnement [4]. Plus précisément L'énergie
électrique est proportionnelle à ces des grandeurs d'où la relation:
𝐸 = 𝑃∗ 𝑡
Avec
E : en joule
P : en watt
t : en seconde.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Circuit d’alimentation :
La source d'alimentation du QV/01 est de type courant constant [4]. La valeur de ce
courant détermine la capacité de transmission. Ainsi avec une alimentation de 4 mA, 5 V crête,
et une bande passante voulue jusqu'à 5 kHz, 2,5 mA du courant vont servir à la transmission
(1,5 mA sert à l'alimentation propre du QV/01) soit la possibilité de transmettre sur une ligne
d'impédance 2 kΩ c'est à dire l'équivalent d'un câble coaxial de 160 mètres de long, de
capacité 100 pF/m.
La valeur du courant d'alimentation peut être de 15 mA maximum pour des
applications nécessitant une importante capacité de transmission.
2. L’amplificateur :
Comme la technologie FET donne de très faible courant d’entrée et de grande
impédance d’entrée, on va choisir un amplificateur d’instrumentation basique de chez Analog
Device le AD 620 [5]. Le gain de mode différentiel est choisi par une unique résistance
extérieure placée entre les bornes 1 et 8. Le gain est fixé par la résistance Ro
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
L’installation des capteurs exigent beaucoup d’attentions. En effet, ils doivent être
parfaitement collés à la surface du milieu où on le place.
Le montage par goujon [5] est d’évidence le plus fiable et réalisé pour assurer une liaison
quasi parfaite lors du montage. Pour améliorer le lien entre capteur et surface à mesurer,
l’ajout d’une fine couche de graisse de silicone améliore la liaison en éliminant les
imperfections de surface de montage.
Il existe plusieurs possibilités de montages par goujons, le plus populaire est celui avec un
goujon démontable comme le montre la fig3.2.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Remarque :
Il faut faire attention à ne pas exposer les fils de conducteurs car ils peuvent être rompus
par inadvertance de la part d’un passant. En effet, les petites quantités de charges provenant
des capteurs circulent à l’intérieur de ces conducteurs donc ils sont très fragiles. Si les capteurs
sont fixés au plancher, une solution pour les protéger consiste à assembler fils conducteurs en
les couvrant d’une barrière rigide.
Comme le but de ce travail est de convertir les énergies vibratoires en énergie électrique,
une assez grande quantité de charges électriques est nécessaire pour avoir une tension de
valeur exploitable. Pour cela, non seulement on a besoin d’associer plusieurs capteur sur le
lieu où l’on voudrait travailler mais il faut aussi considérer le moment où il y a plus de trafics
sur la route.
4. Cas pratique
Dans le cadre de notre étude, nous allons nous intéresser aux vibrations des bâtiments
causées lors des passages des voitures à proximité. Les vibrations dues à la circulation sont
surtout causées par les véhicules lourds comme les autobus et les camions. Au contraire, celles
causées par les voitures légères sont peu ressenties dans les bâtiments. Les fréquences
dominantes et l’amplitude de la vibration dépendent de bien de facteur : l’état de la chaussée,
le poids, la vitesse et la suspension du véhicule, le type et la stratification du sol, la distance
par rapport à la route, le type des bâtiments [11].
Comme la plupart des vibrations, celles causées par la circulation peuvent être caractérisées
par un scénario source-trajet-receveur [11] illustré dans la fig 3.1
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
La circulation routière produit généralement des vibrations dont les fréquences se situent
principalement dans la plage 5-25 Hz (oscillations par seconde) [11]. L’amplitude des
vibrations, mesurée en accélération, varie entre 0,005 et 2 m/s2 (0,0005 et 0,2 g); mesurée en
vitesse, elle est comprise entre 0,05 et 25 mm/s [11].
Pour évaluer l’effet des vibrations sur un bâtiment, il faudrait normalement réaliser les
mesures sur les fondations ou sur la partie du terrain située devant le bâtiment. Les capteurs
de vibrations devraient être installés de façon à mesurer exactement le mouvement effectif
du sol, ou des composants du bâtiment.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Chapitre IV : Simulation
1. Modélisation :
Notre étude est basée sur une simulation avec le logiciel PSPICE. Le capteur DJB A/800
est modélisé par un générateur de courant basé sur le principe de Norton, le convertisseur
DJB QV1 est représenté par un AO avec un condensateur en parallèle avec une résistance
placé en contre – réaction, l’amplificateur AD 620 est représenté par 3 AO avec des résistances
montés en tant qu’amplificateur d’instrumentation.
R2 et R3 fixent une tension sur l’entrée non inverseur de AO3 permettant ainsi de
toujours avoir deux tensions distinctes à l’entrée des AO2 et AO3. Leur différence sera ensuite
amplifiée.
2. Données :
2.1. Les valeurs des résistances et des condensateurs:
Les valeurs des composants ont été choisies afin de nous rapprocher aux conditions
réelles de fonctionnement
- R2,R5,R6,R7,R8,R9,R10 = 22 kΩ ; Cc, Cl = 70 pF ; C1 = 10 pF
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
- R1 = 80 kΩ ; R3 = 1k ; Rl,Rc = 50 Ω ;
Avec
- 𝑰𝒐𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟎 𝒏𝑨
- Fréquence des vibrations des bâtiments : f = 5 Hz
3. Résultats :
La simulation a été faite en deux temps selon les valeurs choisie pour Ro. Ce qui a permis
d’avoir deux tensions d’amplitudes différentes pour
3.1. Ro = 50 Ω
Dans l’analyse temporelle, on obtient comme résultat en sortie montré sur la fig4.2 ci-
dessous :
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
3.2. Ro = 1 kΩ :
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Remarque :
- Différentes valeurs de la tension Vs peuvent être obtenues en agissant sur la résistance
Ro.
- Ces valeurs efficaces peuvent déjà être exploitées. Mais selon les besoins, on peut
toujours utiliser plusieurs capteurs de caractéristique identique et qui vont donc d’avoir une
tension de valeur efficace identique. Ensuite, on fait l’addition des tensions obtenues en sortie
notamment grâce à un additionneur afin d’obtenir une tension exploitable.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Conclusion
Les composants réels ont été ensuite modélisés pour la simulation sous PSPICE 9.0. Les
résultats dans le domaine temporel et fréquentiel ont été observés en tirant des petites
remarques. Deux tensions différentes ont été obtenues à la sortie du conditionneur suivant
les valeurs de la résistance Ro. L’une (en valeur efficace) Vsrms = 1,414 V et l’autre Vsrms =
99.179 mV respectivement pour Ro = 50 Ω et Ro = 1 kΩ. La première tension peut être déjà
exploitée tandis que la deuxième doit être augmentée en associant plusieurs capteurs et un
additionneur après les étages d’amplificateurs.
Dans la réalité, les systèmes électriques actuels nécessitent une source d'énergie pour
fonctionner. Le recours à des batteries ou à des générateurs ne permet pas de leur assurer un
fonctionnement autonome et soulève le problème du remplacement de ces sources et de
l'intégration de ces systèmes dans un environnement plus large. Dès lors, l'autonomie de tels
systèmes (de plus en plus sans fil) devient une nécessité. C'est pourquoi la récupération
d'énergie est une thématique connaissant un intérêt grandissant. Les vibrations étant
omniprésentes dans l'environnement, le concept de récupération d'énergie de vibration
ambiante pour de tels systèmes apparaît très prometteur.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Décrire les vibrations, c'est donner les valeurs d'un certain nombre de paramètres
caractéristiques, amplitude, fréquence, etc. L'important domaine de valeurs que peuvent
prendre les grandeurs vibratoires justifie l'utilisation d'échelles et de grandeurs
logarithmiques. Ces grandeurs logarithmiques correspondent au logarithme du rapport des
valeurs de deux grandeurs de même espèce.
1. Logarithme
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
D’une manière générale, le niveau L en décibels (noté dB, dixième du Bel) d'une
vibration V, est par définition vingt fois le logarithme décimal du rapport de V à une valeur de
référence Vref :
𝑉
Lv = 20 log10
𝑉𝑟𝑒𝑓
3. Niveau d’accélération
Comme on l’a vu au §1.1 du chapitre 2, une vibration peut être traduite sous formes
de déplacement, de vitesse, et d’accélération.
𝐴
𝐿𝐴 = 20 𝑙𝑜𝑔10
𝐴𝑟𝑒𝑓
Avec, Aref est une accélération de référence qui vaut 10-5 m/s2.
4. Niveau de vitesse
𝑉
𝐿𝑉 = 20 𝑙𝑜𝑔10
𝑉𝑟𝑒𝑓
Avec, Vref est une vitesse de référence qui vaut 10-3 m/s.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
5. Niveau de déplacement
𝐷
𝐿𝐷 = 20 𝑙𝑜𝑔10
𝐷𝑟𝑒𝑓
log(𝑥 𝑛 ) = 𝑛𝑙𝑜𝑔(𝑥)
𝑉2 (𝑉12 + 𝑉22 )
On a alors le niveau énergétique : 𝐿𝑉 = 20 log 2 = 20 log 2
𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑉𝑟𝑒𝑓
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Il existe actuellement plusieurs industries qui se sont spécialisé dans la fabrication des
capteurs piézoélectriques. C’est un marché qui intéresse de plus en plus les industrielles, ceci
est due au développement des systèmes embarqués surtout des industries automobiles.
Parmi les principales industries fabricants les capteurs piézoélectriques qui dominent le
marché on peut citer :
- KISTLER : www.kistler.com
- DJB : www.DJB.com
- DYTRAN : www.dytran.eu
- iFm : www.iFm.com
- TENLEE : www.tenleechine.com
- Giacintech : www.giacintech.eu
Les coûts fixes comprennent le prix de tous les matériels. Ceci est détaillé par le tableau BII.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Caractéristiques
Etendue de mesure en g : 500
Sensibilité en mV/g : 1000
Masse en grammes : 28
AllianTech 3233A Réponse en fréquence : 0.4 – 3000 Hz (± 10%)
Isolement électrique : non
Type de montage : vis traversant
Désignation Prix en Ar
PVDF 100000 Ar
Carénage (acier) 5000 Ar
Ressort 1000 Ar
Masse sismique (plomb) 20000 Ar
Autre matériel (colle, soudure, …) 20000 Ar
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Les coûts liés au temps de travail, en revanche, sont plus difficiles à calculer. En
conséquence, ils sont fréquemment oubliés du coût total du système. L’automatisation
industrielle apporte des solutions afin de minimiser les coûts cachés liés au temps de travail
qui interviennent au cours de la production.
En se référant aux données fournies par la société DJB, on peut savoir comment les
ingénieurs et les scientifiques emploient leur temps et, de ce fait, comprennent mieux leurs
besoins. DJB a enquêté auprès des experts de différents secteurs industriels de différents pays
afin de déterminer la répartition des coûts de leur système mesure. Cette enquête a permis
de distinguer quatre types de coûts représentés dans la figure C.1 pour le développement d’un
instrument de mesure.
Le coût le plus important est le prix des matériels, qui représente 36% du total ;
autrement dit, c’est le coût fixe d’après ce que nous avons vu précédemment.
D’autres coût peuvent être regroupés pour former les coûts cachés liés au temps de
travail et représentent alors 64% du total. Ce coût se décompose en coût liés aux spécifications
du système qui représente 7 % du total. Les coûts liés à l’installation du matériel représentent
25% du coût total. Et enfin, il y a le coût lié à la validation du système et à l’étalonnage du
matérielle qui représente 4% du total.
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Coût
Coût des matériels : 36 %
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Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Référence
[5]. E435 «Mesure des grandeurs physique et capteur », cours 4ème année, Département
électronique, ESP Antananarivo, 2010
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Titre : Conversion de l’énergie vibratoire en énergie électrique
Nombre de pages : 33
Nombre de figures : 18
Nombre de tableau : 2
Résumé :
email : tody.rabekoto@yahoo.com