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- La force de liaison ou élastique FS , reliée au déplacement X ( t ) de la masse; dans le cas d'un système
linéaire, cette force est donnée par FS ( X ) = kX et dans le cas d’un système non-linéaire, cette force est
- La force de liaison ou visqueuse FD reliée à la vitesse X ( t ) de la masse; dans le cas d'un amortisseur
( )
visqueux linéaire, cette force est donnée par FD X = cX .
- Les forces d'inertie FI s'exerçant sur la masse et définies par : FI ( X ) = mX
Le Principe de d’Alembert appliqué (Rappel: Les forces extérieures sont égales aux forces directement appliquées
à la masse, diminuées des forces d'inertie) à ce système s’écrit alors :
L.M ANAGUE TABEJIEU, PhD CALCUL DYNAMIQUE Page 1 of 9
FS + FD = F ( t ) − FI
⇓ (1.1)
F (t )
mX + cX + kX =
F (t )
mX + cX + kX = (1.5)
Pi (δ X ) =
− FS ( t ) δ X − FD ( t ) δ X (1.7)
A (δ X ) = mXδ X (1.8)
Pi (δ X ) + P=
e (δ X ) A (δ X ) ⇒ − FS δ X − FDδ X + F =
( t ) δ X mXδ X ⇒ ( −FS t ) ) δ X mXδ X (1.9)
− FD + F (=
Cette relation est valable pour toute vitesse virtuelle δ X , d’où d’après ce qui précède, on retrouve :
F (t )
mX + cX + kX = (1.10)
II – Analyse Vibratoire
II.1 Vibrations libres ( F = 0 ) non amorties ( c = 0 )
Où A et B sont des constantes réelles qui dépendent des conditions initiales. ω0 est la pulsation propre du
Remarque: La période est indépendante des conditions initiales i.e. le temps entre 2 oscillations est le même
que l’on étire plus ou moins le ressort à t = 0 .
c c µ cc
µ
On définit le coefficient ou facteur d’amortissement critique := = = 2 µω0
cc m m
X + 2 µω0 X +
= ω02 X 0 et ∆ 4ω02 ( µ 2 − 1)
= (1.14)
Figure 1.3 : Vibration libre d'un système amorti : cas des forts amortissements
On parle ici d’amortissement fort ou surcritique.
(Explication : ce sont les choses qu’on cherche à atteindre lors des conceptions mécaniques).
II.2.2 µ= 1 ( ⇔ ∆= 0 )
La solution s’écrit : X ( t ) =
( A + Bt ) ert avec r =
− µω0 0
II.2.3 0 µ 1 ( ⇔ ∆ 0 )
La solution s’écrit : X ( t ) =
Ae r t + Be r t avec r1 =
1 2
− µω0 − iω0 1 − µ 2 qui sont des
− µω0 + iω0 1 − µ 2 et r2 =
X ( t )= e − µω0t A cos (ωD t ) + B sin (ωD t ) avec ωD = ω0 1 − µ 2 = pseudo pulsation . On définit également la
2π ωD
=
pseudo période et le pseudo fréquence : TD = , fD . Le déplacement du solide suit le profil de la
ωD 2π
courbe ci-dessous :
Soient X ( t ) et X ( t + nTD ) deux maximums consécutifs de la courbe ci-dessus (figure 1.5), respectivement entre
On peut écrire :
X (t ) µn
⇔ ln µω0 nTD =
= 2π (1.17)
X ( t + nTD ) 1− µ 2
1 X (t ) µ
=δ =ln 2π (1.18)
n X ( t + nTD ) 1− µ 2
On définit aussi le décrément logarithmique par radian qui est :
1 X (t ) µ
=α = ln (1.19)
2π n X ( t + nTD ) 1− µ 2
A partir de ces expressions, on peut donc estimer le facteur d’amortissement en fonction des différents
décréments logarithmiques.
Ici l’amplitude des oscillations est une fonction croissante du temps. En effet dans ce cas le terme cX apporte de
l’énergie au système au lieu d’en enlever. On rencontre ce genre de situation dans le cas d’un solide plongé dans
un écoulement fluide (éléments d’un avion, tubes de générateurs de vapeurs…).
II.2.5 Amortissement de coulomb
Dans le cas d’un amortissement par frottement, on utilise le modèle de Coulomb. D’après ce modèle, la force de
frottement ft est proportionnelle à la force normale au contact f n et opposée à la vitesse de glissement des
surfaces de contact : ft = α f n . Où α est le coefficient de frottement.
Lorsque l’amortissement est de type frottement sec, la décroissance des amplitudes au cours d’un essai de lâcher
est une fonction linéaire du temps.
II.3 Vibrations forcées
On s’intéresse maintenant au cas où le mouvement est régi par l’équation suivante :
F (t )
mX + cX + kX = (1.20)
F ( t ) F0 cos ( Ωt ) avec
Dans ce cas := F0 est une constate. Il vient donc
= F0 cos ( Ωt )
mX + cX + kX (1.21)
(
X ( t ) = ℜe X m e
j ( Ωt +Φ )
) . Dans ce cas on écrit aussi F ( t ) sous la forme complexe : F ( t ) = ℜe ( F0 e jΩt )
k c Ω
Rappel : ω0
= = , 2µω0 Et en posant : r =
m m ω0
F0
k 2µ r
D’où :=A = , Φ Arc tan 2
(1.24)
(1 − r 2 ) + ( 2µ r )2
2
1− r
F0
Le rapport correspond à la déformée statique (c’est-à-dire c’est exactement le déplacement que
k
provoquerait la force F0 si elle était appliquée en statique). On définit le nombre sans dimension :
1
D= (1.25)
(1 − r ) + ( 2µ r )
2 2 2
Tracé de D = f ( r ) :
Cas 1: Ω ω0 ( r 1 )
Le régime est statique, D est voisin de 1 et Φ de 0. Ici le système ne présente pas une bonne isolation vibratoire
vis-à-vis de X ( t ) .
Cas 2: Ω ω0 ( r 1 )
D est proche de 0. Il n’y a donc pas d’amplification. L’évolution de la force est si rapide que le mouvement ne peut se
développer même si l’amplitude de la force est importante. On parle d’effet filtre.
La fréquence d’excitation joue donc un grand rôle. Le système est capable de supporter dynamiquement des
sollicitations très élevées qui statiquement conduirait à sa ruine (pourvu qu’elles évoluent à une fréquence supérieure à
la fréquence propre du système). Dans ce cas, on observe une atténuation considérable des vibrations.
Cas 3: Ω ≈ ω0 ( r = 1 )
D peut devenir très grand si l’amortissement est faible (majorité des cas). C’est ce que l’on appelle le phénomène de
résonance. Il est important de remarquer qu’en dynamique, la fréquence d’excitation est prépondérante devant
l’intensité de la force.
REMARQUE IMPORTANTE : En dynamique les valeurs extrêmes de la statique sont amplifiées de D (avec une
alternance de ± ).
- L’amplitude maximale des vibrations :
max F0 max
X dyn =± A =± D =± X stat D (1.26)
k
- L’effort tranchant maximal et moment fléchissant maximal :
max max
Tdyn = ± Tstat D
(1.27)
max max
M dyn = ± M stat D
- La transmissibilité (qui décrit comment le mouvement se transmet d’un bâti vers un système et vice versa) :
1 + ( 2µ r )
2
D 1 + ( 2µ r ) =
2
TR = (1.28)
(1 − µ 2 ) + ( 2µ r )
2 2