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CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

Une oscillation forcée concerne tout système en mouvement sous l’action d’une force
extérieure. Dans ce chapitre, on étudie la réponse d’un système amorti à 1 ddl à une excitation
harmonique sinusoïdale produite par une force extérieure au système. Ce type d’excitation se
rencontre fréquemment dans l’industrie (machines tournantes, ventilateurs, moteurs, …).

IV.1 Equation différentielle du mouvement

1. Mouvement de translation

Pour un mouvement de translation, on écrit :

d ∂L ∂L ∂D
− =− +F
dt ∂q ∂q ∂q

2. Mouvement de rotation
Pour un mouvement de rotation, on écrit :

d ∂L ∂L ∂D
− =− + M(F )
dt ∂q ∂q ∂q

Avec M(F ) Est le moment de la force appliquée [N.m].


∂r
M(F ) = F × l = |F |
∂θ
IV.2 système masse-ressort-amortisseur

Considérons le système masse-ressort-amortisseur excité par une force extérieur F(t). On à un


mouvement de translation donc l’équation de Lagrange s’écrit :

L’équation de mouvement du système ci-dessus est

donnée par :

d ∂L ∂L ∂D
− =− + F(t)
dt ∂x ∂x ∂x
= − avec

L’énergie cinétique =

L’énergie potentiel = !

Le Lagrangien = − = − !
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

La fonction de dissipation # = $

∂L d ∂L
( = mx ⇒ = mx+
&∂x
& dt ∂x
∂L .
= kx
' ∂x
&
& ∂D
% = αx
∂x
Remplaçant dans l’équation de Lagrange on trouve :

mx+ + αx + kx = F(t)

si on divise par (m), l’équation devienne :

α k F(t) F(t)
x+ + x+ x= ⇒ x+ + 2λx + w2 x =
m m m m
C’est l’équation différentielle du mouvement des oscillations amorti forcé pour les
systèmes masse-ressort-amortisseur

Avec 23 = et 62 =
4 7
5 5

IV.2 Cas d’une force extérieure sinusoïdale:

Dans le cas où l’excitation est sinusoïdale de type : F(t) = F2 cosΩt

L’équation du mouvement s’écrit sous la forme : x+ + 2λx + w2 x = cosΩt


<=
5

La solution générale de l’équation différentielle est donnée par : x(t) = x (t) + x> (t)

Ou x (t) est la solution homogène correspond à la solution de l’équation différentielle sans


second membre, déjà obtenue dans le cas d’un système amorti : + + 23 + 62 =0

alors que x> (t) est la solution particulière qui a la même forme que le second membre de
l’équation différentielle ci-dessus. Dans le cas d’un faible amortissement, la solution sans
second membre a la forme générale suivante :

x (t) = CeBC cos (wD t + φ)

Remarquons que la solution hpmogène sans second membre s’annule au bout d’un certain
temps à cause de la présence du terme exponentiel. Le système est dit dans le régime
transitoire.

Alors que la solution particulière est donnée par :


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

x> (t) = Acos (Ωt + ϕ)

où A est l’amplitude du mouvement de la masse en réponse à la force extérieure et ϕ le


déphasage de la masse par rapport à la force extérieure. Finalement la solution générale se
met sous la forme :

x(t) = CeBC cos (wD t + φ) + Acos (Ωt + ϕ)

Une fois la solution transitoire s’annule, le mouvement de la masse devient sinusoïdal simple
avec une amplitude constante A, avec la même pulsation Ω que la force extérieure mais avec
un déphasage ϕ . Le système est donc dans le régime permanent.

1) La solution permanente (particulière) H I (J)

Pour obtenir les expressions de A et ϕ il serait utile de passer à la notation complexe de la


solution proposée pour le régime permanent, à savoir :

x> (t) = Acos(Ωt + ϕ) → AeL(M NO)

x(t) → jAΩeL(M NO)

x+ (t) → −AΩ eL(M NO)

F(t) = F2 cosΩt → F2 eLM

En remplaçant dans l’équation x+ + 2λx + w2 x =


<( )
5
l’équation du mouvement devient :

F2 LM
−AΩ eL(M NO) + 2λjAΩeL(M NO) + w2 AeL(M NO) = e
m

On simplifier par eLΩ on obtient

F2 F2
−AΩ eLQ + 2λjAΩeLQ + w2 AeLQ = ⇒ −AΩ + 2λjAΩ + w2 A = eBLQ
m m

F2 BLQ
⇒ AR(w2 − Ω ) + j2λΩ +S = e
m

Multipliant cette équation par son conjugué A((w2 − Ω ) − j2λΩ +) = e


<= LQ
5
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

XY
F2 Z
T(w2 − Ω ) + (2λΩ) UB = ⇒W=
m
[(\Y] − ^] )] + (]_^)]

Maintenant on cherche à déterminer Φ :

selon la formule de d’Euler eBLQ = cos Φ − jsinΦ

donc : AT(w2 − Ω ) + j2λΩU = e = Tcos Φ − jsinΦU


<= BLQ <=
5 5

F2
A(w2 − Ω ) = cos Φ −2λΩ
⇒c m ⇒ tgΦ. =
F2 w2 − Ω
A2λΩ = − sin Φ
m

La phase est définie par :

−]_^
e = fghJi j k
\Y] − ^]

Donc on peut écrire :

XY
Z −]_^
x> (t) = hlm n^J + fghJi j ] ko
\ − ^ ]
[(\Y] − ^] )] + (]_^) ] Y

Remarques:

• La solution générale de l’équation différentielle s’écrit : p(q) = pt(q) + pr(q).


• pt(q) est appelée solution homogène caractérisant un régime transitoire qui disparaît
exponentiellement avec le temps. Quand le régime transitoire disparaît : p(q) ≈ pr(q)
• pr(q) est appelée solution particulière d’amplitude A. caractérisant un régime
permanent (stationnaire) car il subsiste aussi longtemps que la force extérieure (st u)
est appliquée. Nous notons la dépendance de l'amplitude A de la pulsation ^.
2) Etude du régime permanent : Etude de l’amplitude en fonction de ^

Soit W(^) l’amplitude de la solution particulière caractérisant le régime permanent


(forcé) :
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

XY
W(^) = Z
[(\Y] − ^] )] + (]_^)]

L’amplitude A(Ω) est maximale quand son dénominateur, ou plus encore son carré est
minimum. Étudions donc la fonction : (v) = (w2 − Ω ) + (2λΩ)

= 4 Ω Rw2 − Ω S + 8λ Ω
wx(Ω)

La variation de la fonction ci-dessus:

Ω| = 0
On obtient ainsi deux solutions: { .
Ω| = Ω} = [w2 − 2λ

Ce sont là les extremums de la fonction h(Ω). Le signe de la deuxième dérivée détermine le


maximum et le minimum de cette même fonction:

. h(Ω)
d
• = 4Rw2 − Ω S − 8Ω + 8λ = 12 Ω − 4Rw2 − 2λ S
dΩ Ω

Pour la première pulsation Ω = Ω| on a : . ‚ <0


w• x(Ω)
wΩ• ΩƒΩ„…

Pour la deuxième pulsation Ω = Ω| on a :

d
. h(Ω) • >0
dΩ ΩƒΩ„•

La pulsation Ω = Ω| présente donc un maximum pour l’amplitude A.

Donc pour la pulsation Ω = Ω| = Ω} , la réponse du système est maximale. Ce phénomène


est appelé la résonnance. Il est utile de noter qu’au voisinage de Ω} on peut avoir de très
grandes oscillations qui peuvent détériorer le système.

A la fréquence de résonnance l’amplitude est donnée par:

XY
Z XY
W(^) = =
[R\Y] − ^g ] S + (]_^g )] ˆ[\Y] − _]
]

Pour de très faibles amortissements (λ ≪ w2 ), l’amplitude maximale est égale à :


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

XY
W ZfH ≈
ˆ\Y

La figure (IV.1) illustre la variation du rapport de l’amplitude en fonction du rapport de la


fréquence pour différentes valeurs de λ = 1 .

Lorsque la fréquence des oscillations amorties est égale à la fréquence des oscillations forcées
on assiste à des phénomènes de résonance.

3) Étude de la phase en fonction de Ω :

En régime permanent l'oscillation présente une différence de phase ‹(Ω) par rapport à la
force excitatrice F(t) En effet,

−2λΩ 2λΩ
uŒ‹ == =
w2 − Ω Ω − w2

En dérivant l’équation ci-dessus, on obtient :

•uŒ‹ 2λ(Ω − w20 ) − 4λΩ2 −2λ(Ω + w20 )


2 2
= =
•Ω
ŽΩ − w0 • ŽΩ2 − w20 •
2 2

Sur la figure (IV.2), on trace la variation de la phase ‹(Ω) opour différentes valeurs
d’amortissement λ. On doit noter qu’à faibles pulsations extérieures, la réponse est presque
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

en phase avec la force extérieure, alors qu’elle augmente lorsque la pulsation augmente
jusqu’à atteindre sa valeur maximale ‹ = •.

Remarques :

L’oscillateur est en résonance de phase quand ‹ = pour Ω = w2 .



• L’oscillateur est toujours en retard de phase par rapport à la force et ce retard


augmente lorsque la pulsation augmente.

IV.3 Bande passante:

On définit la largeur de la bande passante ∆Ω comme suit: ∆Ω=Ω2− Ω1


’“”p ( Ω• )
√]
où Ω1 ,Ω2 sont des pulsations correspondantes à une amplitude égale à:

IV.4 Facteur de qualité

facteur de qualité — qui augmente lorsque l’amplitude maximale augmente


Dans les systèmes électriques, le phénomène de résonnance permet de calculer le

’“”p
˜= ˜=
Ω}
’Y Ω −Ω
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

23 = 5 et 62 = 5
4 7

IV.5 L’analogie électromécanique

Les deux systèmes d’oscillation :mécanique (masse+ ressort avec une force de frottement de
type visqueux et soumis à une force extérieure sinusoidale) et électrique (RLC en série soumis
à une tension sinusoidale) sont régis par deux équations différentielles de même nature
(équation différentielle linéaire non homogène à coefficients constants). Cette similitude nous
permet d’établir une analogie entre les éléments du système mécanique et celui du système
électrique. En effet, on considère le circuit oscillant R.L.C alimenté par une source de tension
sinusoïdale U(t)telle que : U(t) = U2 eLš Circuit oscillant R.L.C alimenté par
une source de tension extérieure
La figure ci-contre illustre le schéma du circuit

oscillant R.L.C en série alimenté par une source

de tension extérieure U(t).

Le bilan des tensions s’écrit :


› œ = ⇒ ž + Ÿ + =
œƒ

•¢(u) 1 1
¡¢ + + ¤ ¢(u)•u = ⇒ ¡¥ + ¥+ + ¥=
•u £ £

Sachant que le courant ¢(u)pendant un temps dt apporte une charge telle que : ¢(u) =
¦§(¨)
¦¨

On obtient alors l’équation différentielle du mouvement comme suit :


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

1
¥+ (u) + ¡¥(u) + ¥(u) = (u)
£

On peut conclure que l’analogie entre le système mécanique et le système électrique est de la
forme suivante:


( ¥(u) ⇔ (u)
&
¡⇔$ .
1
' ⇔!
& £ª§«
% (u) ⇔ s(u)

Caractéristique Système mécanique Système électrique

F(t) U(t)
x+ + 2λx + w2 x = q+ + 2λq + w2 q =
a a
Equation du mouvement

Pulsation propre 62
k 1
- -
m LC

α R
2m 2L
Facteur d’amortissement λ

Force d’excitation F(t) U(t)

L’impédance d’entrée °̄ k 1
α + i(mΩ − ) R + i(LΩ − )
Ω CΩ

IV.6 Impédance mécanique

En mécanique on définit l’impédance complexe d’entrée °̄±é²³´œ§µª comme le rapport des


amplitudes complexes de la force d’excitation appliquée et la vitesse du mobile :

s(u)
°̄±é²³´œ§µª =
¶(u)

Impédance éléctrique
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

¹(u)
°̄ª·é²¨¸œ§µª =
¢(u)

Exercices corrigée

Exercice n°01 :

Une masse m, suspendue par un ressort de raideur k et

un amortisseur de coefficient de frottement α, oscille

verticalement sous l’effet d’une excitation F de la forme

F(t)=F0 cos(Ωt).

1- Trouver l’énergie cinétique T, l’énergie potentielle U,


et la fonction de dissipation D.
2- Trouvez le Lagrangien puis l’équation du mouvement.
3- Trouvez, à l’aide de la représentation complexe, la solution permanente de l’équation
du mouvement. (Préciser son amplitude A et sa phase ϕ).
4- Donnez la condition de résonance et la pulsation de résonance ΩR.
5- Donner la bande passante B pour un amortissement faible : 3 ≪ 62

Exercice n°02 : Dans le système ci-contre, la boule est ponctuelle et la tige est de longueur
total 3l et de masse négligeable. Avec F(t)=F0 cos(Ωt).

1- Trouver l’énergie cinétique T, l’énergie potentielle U


et la fonction de dissipation D. (θ<<1)
2- Trouver le Lagrangien puis l’équation du mouvement.
3- Trouver, à l’aide de la représentation complexe, la
solution permanente de l’équation du mouvement.
(Préciser son amplitude A et sa phase ϕ).
4- Déduire la pulsation de résonance ΩR.
5- Donner les pulsations de coupure Ωc1, Ωc2 et
la bande passante B pour un amortissement faible : λ<<ω0.
6- Calculer ΩR, et le facteur de qualité B si m=1 Kg, k=15 N/m, l=0.5 m, α=0.5 N.s/m,
g=10 m.s-2 .

Exercice n°03
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

Etablir l’équation différentielle en courant puis en charge

du circuit oscillatoire électrique RLC de la figure ci-contre.

On donne :

R=80Ω, U(t)=U0cos(Ωt), L=10 H, C=0.005 F, Ω=3 rad/s

U0=53 V,

1- Calculer la période propre To et le coefficient d’amortissement λ


2- Déterminer la solution du régime transitoire, et en déduire sa pseudo pulsation ωa.
3- Déterminer la solution du régime permanente.

Exercice n°04

Un oscillateur a pour equation de mouvement :

0.2 + + 1.5 + 5 x = 5cos 2u

1. Determiner dans ce cas ,la periode propre T0, le coefficient d’amortissement λ et la


pulsation d’excitation Ω.
2. Déterminer la solution transitoire et déduire son pseudo pulsation ωa avec les
conditions initiales :

x (t = 0) = 0 et v (t = 0) = 4
3. Déterminer la solution permanente et déduire la solution générale.

Exercice n°04 :

Dans le cas des oscillations libres

Déterminer le Lagrangien du système.

Etablir l’équation du mouvement.

En déduire la solution générale avec les conditions

initiales suivantes : (0) = 0 tu (0) = ¶2

On admet que les frottements existent, la masse m effectue des oscillations forcées sous l’effet
d’une force sinusoïdale de la forme :s(u) = s2 cos Ωu

On admet que la vitesse du mobile est de forme : ¶(u) = ¶2 cos( Ωu − ¼)


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

Établir l’équation du mouvement.

Résoudre l’équation différentielle en régime permanent.

Déterminer l’impédance mécanique complexe définie comme le rapport entre la force


appliquée et la vitesse du mobile.

Comparer le résultat avec le système électrique.

Solution

Exercice n°01

1. Trouvons l’énergie cinétique, potentielle et fonction de dissipation :


• Energie cinétique : = ½

• Energie potentielle : = ± + ¾ = − Œ(½2 + ½) + !(½2 + ½)

Grâce à la condition d’équilibre→ = !½ + ¿Àut

• Fonction de dissipation : # = $½

2. Formalisme Lagrangien et Equation de mouvement :


• Fonction de Lagrange : = − = ½ − !½ + ¿Àut

d ∂L ∂L ∂D
• Formalisme Lagrangien :

− =− +F
dt ∂y ∂y ∂y

= ½ → Ž • = m½+
ÂÃ w ÂÃ
ÂÄ w ÂÄ

∂L
= −ky
∂y

∂D
= $½
∂y

½+ + $½ + !½ = s2 cos Ω t

Donc l’équation différentielle de mouvement s’écrit sous la forme :½+ + ± ½ + ± ½ = ±= cos Ω t


Å ¾ Æ

3. La solution permanente de l’équation de mouvement :

L’équation est de la forme y+ + 2λy + w2 y = cosΩt avec 23 =


<=
et 62 = ±
$ ¾
5
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

La solution permanente est : ½ = Ç¿ÈÀ(Ωu + ‹). Utilisons la représentation complexe pour


trouver A et ϕ :

y(t) = Acos(Ωt + ϕ) → AeL(M NO)

y(t) → jAΩeL(M NO)

y+ (t) → −AΩ eL(M NO)

F(t) = F2 cosΩt → F2 eLM

y+ + 2λy + w2 y = cosΩt l’équation du mouvement


<=
5
En remplaçant dans l’équation

devienne :

F2 LM
−AΩ eL(M NO) + 2λjAΩeL(M NO) + w2 AeL(M NO) = e
m

On simplifier par eLΩ on obtient

F2 F2
−AΩ eLQ + 2λjAΩeLQ + w2 AeLQ = ⇒ −AΩ + 2λjAΩ + w2 A = eBLQ
m m

F2 BLQ
⇒ AR(w2 − Ω ) + j2λΩ +S = e
m

Multipliant cette équation par son conjugué A((w2 − Ω ) − j2λΩ +) = e


<= LQ
5

XY
F2 Z
T(w2 − Ω ) + (2λΩ) UB = ⇒W=
m
[(\Y] − ^] )] + (]_^)]

Maintenant on cherche à déterminer Φ :

selon la formule de d’Euler eBLQ = cos Φ − jsinΦ

donc : AT(w2 − Ω ) + j2λΩU = e = Tcos Φ − jsinΦU


<= BLQ <=
5 5

F2
A(w2 − Ω ) = cos Φ −2λΩ
⇒c m ⇒ tgΦ. =
F2 w2 − Ω
A2λΩ = − sin Φ
m

La phase est définie par :


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

−]_^
e = fghJi j k
\Y] − ^]

Donc on peut écrire :

XY
Z −]_^
y(t) = hlm n^J + fghJi j ] ko
\ − ^ ]
[(\Y] − ^] )] + (]_^) ] Y

4. La pulsation de résonance est ΩR telle que : . ‚ = 0 ⇒ Ω} = Ëw2 − 2λ



wM MÊ

5. Pour un amortissement faible 3 ≪ Ì0 : Ω| = w2 − λ, Ω| = w2 + λ


Í = Ω − Ω = 2λ

Exercice n°02
1. Trouvons l’énergie cinétique, potentielle et fonction de dissipation :
= = Ï Ð
Î
• Energie cinétique : ±

• Energie potentielle : = ± + ¾ = Œ(3Ï − 3Ï cos Ð) + !(sin Ð)


3 1
≈ ŒÏÐ + !Ï Ð
2 2
• Fonction de dissipation : # = $R2ÏÐS = 2$Ï Ð

2. Formalisme Lagrangien et Equation de mouvement :


= − = Ï Ð − ŒÏÐ + !Ï Ð
Î •
• Fonction de Lagrange :

Formalisme Lagrangien : w ŽÂÒ• − ŽÂÒ• = − ÂÒ + F


w ÂÃ ÂÃ ÂÓ

= 9 Ï Ð → w ŽÂÒ• = 9 Ï Ð+
ÂÃ w ÂÃ
ÂÒ

∂L
= − ŒÏÐ − !Ï Ð
∂θ

∂D
= 4$Ï Ð
∂θ

9 Ï Ð+ + ( ŒÏ + !Ï )Ð = −4$Ï Ð + s. 3Ï mouvement circulaire


Donc l’équation différentielle de mouvement s’écrit :
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

4$ ( Œ + !Ï) s0
Ð+ + Ð+ Ð= . cos Ωt
9 9 Ï 3 Ï
3. La solution de l’équation permanente de mouvement :
L’équation est de la forme :

θ+ + 2λθ + w2 θ = cosΩt avec 23 =


Õ$ ( Œ+!Ï)
et 62 =
s0
3 Ï Î± 9 Ï

La solution permanente est : θ = Ç¿ÈÀ(Ωu + ‹). Utilisons la représentation complexe pour


trouver A et ϕ :

θ(t) = Acos(Ωt + ϕ) → AeL(M NO)

θ(t) → jAΩeL(M NO)

θ+(t) → −AΩ eL(M NO)

s2 s2 jΩt
cosΩt → e
3 Ï 3 Ï

θ+ + 2λθ + w2 θ = 3 0Ï cosΩt l’équation du mouvement


s
En remplaçant dans l’équation

devienne :

s0
−AΩ eL(M NO) + 2λjAΩeL(M NO) + w2 AeL(M NO) = eLM
3 Ï

On simplifier par eLΩ on obtient

F2 s0 BLQ
−AΩ eLQ + 2λjAΩeLQ + w2 AeLQ = ⇒ −AΩ + 2λjAΩ + w2 A = e
m 3 Ï

s0
⇒ AR(w2 − Ω ) + j2λΩ +S = eBLQ
3 Ï

Multipliant cette équation par son conjugué A((w2 − Ω ) − j2λΩ +) = 3 0Ï eLQ


s

s0
s0 3 Ï
T(w2 − Ω ) + (2λΩ) UB = ⇒A=
3 Ï Ë(w2 − Ω ) + (2λΩ)

Maintenant on cherche à déterminer Φ :

selon la formule de d’Euler eBLQ = cos Φ − jsinΦ


CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

donc : AT(w2 − Ω ) + j2λΩU = eBLQ = Tcos Φ − jsinΦU


s0 <= s0
3 Ï5 3 Ï

s0
A(w2 − Ω ) = cos Φ
⇒c 3 Ï ⇒ tgΦ . = −2λΩ
s0 w2 − Ω
A2λΩ = − sin Φ
3 Ï

La phase est définie par :

−]_^
e = fghJi j k
\Y] − ^]

Donc on peut écrire :

s0
3 Ï −2λΩ
θ(t) = cos nΩt + arctg j ko
Ë(w2 − Ω ) + (2λΩ) w2 − Ω

4. La pulsation de résonance est ΩR telle que : .wM‚ = 0 ⇒ Ω} = Ëw2 − 2λ



5. Pour un amortissement faible 3 ≪ Ì0 : Ω| = w2 − λ, Ω| = w2 + λ


Í = Ω − Ω = 2λ
A.N :Ω¡ ≈ 2.88 Öו/À. Í ≈ 0.22ØÙ. Le facteur de qualité est : — = = ≈ 13.1
Ú= Ú=
Û Ü
6.

Exercice n°03

1. l’équation différentielle en charge :


Le bilan des tensions s’écrit :

› œ = ⇒ ž + Ÿ + =
œƒ

¡¢ + + Ý ¢(u)•u = ⇒ ¡¥ + ¥+ + ¥ =
¦œ(¨)
¦¨

¡ 1
⇒ ¥+ + ¥+ ¥= cos Ωu
2
£

⇒ ¥+ + 23¥ + 62 ¥ = cos Ωu
2

Avec 23 = et 62 = [
ž
Ÿ Ÿ
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

= = = 2•√ £ = 1.4À
‘ ‘
2 Ú2 …
[
1.
Þß

3= =4
ž
Ÿ

2. La solution transitoire :
L’équation différentielle du mouvement devient :
¥+ + 8¥ + 20¥ = 5.3 cos 3u
La solution générale est : ¥(u) = ¥¨ (u) + ¥à (u)
¥¨ (u) est la solution homogène calculée lorsque U(t)=0. L’équation différentielle
s’écrit : ¥+ + 8¥ + 20¥ = 0
On calcul le déterminant : Δ′ :
Δ′ = 3 − w2 = 16 − 20 = −4 < 0
Donc ¥¨ (u) = Çt BÛ¨ cos(6³ u + ¼) avec 6³ = Ëw2 − 3 = 2Öו/À

¥¨ (u) = Çt BÕ¨ cos(2u + ¼)


La solution homogène s’écrit comme suit

La solution particulière est calculée lorsque ¹(u) ≠ 0


¥+ + 8¥ + 20¥ = 5.3 cos 3u

¥à (u) = ¥2 cos(3u + ∅)
La solution particulière suit la forme du second membre.

Pour calculer ¥2 et ∅ à partir de la méthode des nombres complexes. On suppose la


solutionϕ complexe de la forme :
¥à (u) = ¥2 t å(•¨N∅) = ¥2 t 啨 t å∅
En remplaçant la solution dans l’équation différentielle,
−9¥2 t 啨 t å∅ + 24æ¥2 t 啨 t å∅ + 20¥2 t 啨 t å∅ = 5.3t 啨
−9¥2 t å∅ + 24æ¥2 t å∅ + 20¥2 t å∅ = 5.3
¥2 t å∅ (11 + 24æ) = 5.3
5.3
¥2 == 0.2
√11 + 24
24
∅ = −×Ö¿uŒ = −65.4° = −1.14Öו
11

¥à (u) = 0.2 cos(3u − 1.14)


Et la solution particulière :
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

¥(u) = Çt BÕ¨ cos(2u + ¼) + 0.2 cos(3u − 1.14)

La solution permanente est calculée lorsque ¥¨ (u) → 0 Donc elle est donnée par :
0. Donc elle est donnée par :→
3.

¥(u) = 0.2 cos(3u − 1.14)

Exercice n°04

a) Mode libre
Le lagrangien du système :
• Energie cinétique : =

• Energie potentielle : = !

Le lagrangien = − ; = − !

L’équation du mouvement : + + ± = 0 + + 62 = 0 avec 62 = ±


¾ ¾

¶2
La solution générale est de la forme :

(u) = sin 62 u
62
b) Mode Forcé
L’équation du mouvement est de la forme :
+ + $ + ! = s(u)
s2
+ + 23 + 62 = cos Ωu
$
23 =
c .
!
62 =

C’est une équation différentielle inhomogène linéaire, d’un mouvement forcé.


La résolution de cette équation différentielle en régime permanent est :

(u) = à (u) = Ç¿ÈÀ (Ωu − ¼) = ¡ª Çt å(M¨Bç)


Soient A l’amplitude de la solution et ϕ son argument.
En remplaçant dans l’équation différentielle et après le calcul, on obtient Le module
d’amplitude suivant :
CHAPITRE IV Oscillations forcées amorties des Systèmes à un degré de liberté

s2
A(Ω) =
Ë(Ω − 62 ) + (2λΩ)
Et la phase du mouvement comme suit :
−2λΩ
φ = arctg j k
w2 − Ω
la variation de l’amplitude A(Ω) est donnée par :
dA
= 0 ⇒ Ω = Ω} = [w2 − 2λ

Cette pulsation est appelé la pulsation de résonance.

s(u)
L’impédance complexe est définit comme suit :

°̄±é²³´œ§µª =
¶(u)
En remplaçant dans l’équation du mouvement, on obtient:

!
°̄±é²³´œ§µª = $ + æ Ω−
Ω

(u) 1
Pour le système électrique, le résultat est donné comme suit:

°̄ª·ª²¨ = ⇒ °̄ª·ª²¨ = ¡ + æ( Ω − )
¢(u) £Ω
On conclue donc les équivalences entre le système mécanique et le système électrique


comme suit :

( ¥(u) ⇔ (u)
&
¡⇔$ .
1
' ⇔!
& £ª§«
% (u) ⇔ s(u)

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