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1. Position du problème.
2. Réponse d’un système à une excitation sinusoïdale.
2.1. Exemple du système masse-ressort.
2.2. Mise en équation.
2.3. Résolution par la méthode complexe.
2.4. Réponse en élongation.
2.5. Réponse en vitesse.
2.6. Interprétation énergétique de la résonance.
3. Analogies électromécaniques.
Bibliographie :
- Mécanique PCSI Précis Bréal
- Mécanique 1ère année Hprépa
Introduction :
Il s’agit dans ce chapitre de poursuivre l’étude d’un système mécanique, non pas en régime
libre mais dans le cas où ils sont soumis à une excitation sinusoïdale.
Que va t-il se passer ?
→ L’excitation force les grandeurs mécaniques (la réponse) à évoluer sinusoïdalement à la
même fréquence que l’excitation.
C’est le Régime Sinusoïdal Forcé.
L’étude a déjà été menée en électricité. Nous nous appuierons donc sur les résultats obtenus au
niveau des interprétations et des méthodes de résolution.
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1. Position du problème.
Pourquoi se restreindre à l’étude d’une excitation sinusoïdale ??
En général, l’excitation pourra, en effet être périodique et pas forcément sinusoïdale !!
D’après Joseph Fourier (cf Spé Phy en TS), toute fonction périodique s(t) de période T = 2
peut s’écrire sous la forme d’un combinaison linéaire de fonctions sinusoïdales, selon :
s (t) = 0 [ an . cos(nωt) + bn . sin(nωt) ]
Pour un réseau linéaire, le théorème de superposition indique que la réponse d’un circuit à une
somme d’excitations correspond à la somme des réponses du circuit à chaque excitation…
La résolution du problème pour une excitation sinusoïdale permet donc la résolution pour une
somme d’excitations….
êy
A êx O X
xo
2.2. Mise en équation.
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→ m. Ẍ + λ. Ẋ + k. X = Fe (t)
ω Fe (t) 𝑘 𝑚.𝜔0
→ Ẍ + 𝑄0 . Ẋ + ω20 . X = avec 𝜔02 = 𝑚 et 𝑄 =
m 𝜆
Equation différentielle du 2nd ordre à coefficients constants, avec 2nd membre non constant.
Méthode de résolution : → idem equa diff 1er ordre avec 2nd membre
On sait que la SGEH correspond au régime libre ou transitoire (calcul déjà effectué), et se
2m
termine au bout de quelques = (cf chapitre 5. Oscillateur harmonique à un dg de
liberté)
Interessons nous donc à la SPEG, qui correspond à la réponse en régime permanent ou établi.
X(t) = Xm . cos(ωt+φ)
ω Fe (t)
Ẍ + 𝑄0 . Ẋ + ω20 . X = m
o F
d’où : X m .( ωo² - ω² + jω ) = 0
Q m
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F0
d’où : Xm = m amplitude complexe de X (t)
o ² − ² + j. o
Q
Amplitude de X(t)
F0
Xm = Xm = m
o
(o ² − ²)² + ( )²
Q
𝜔
On pose : 𝑥 = 𝜔 (variable réduite)
0
𝐹0
𝑚.𝜔2
0
D’où : Xm = 1
2 2 𝑥2 2
[(1−𝑥 ) + 2]
𝑄
Déphasage de X(t)
F0 𝐹𝑜
φ = Arg X m = Arg ( ) - Arg ( o ² − ² + j. o ) = Arg(𝑚.𝜔 2 ) - Arg ( 1− x² + j
x )
m Q 𝑜 Q
φ = - Arg ( 1− x² + j x )
Q
φ = - Arctan ( x ) si a = (1-x²) 0
Q(1− x²)
φ = - [ Arctan ( x )+π] si (1-x²) < 0 ( x >0)
Q(1− x²) Q
Q² Q²
minimum.
→ cad si d (1− x²)² + x² = 0
dx Q²
si 2(1-x²).(-2x) +2. x = 0
Q²
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si 2x.( 1 -2+2x²) = 0
Q²
si x = 0 (fréquence nulle) physiquement inintéressant
ou x = ( 1- 1 ) ½
2Q ²
avec la condition Q 1
2
𝐹0 Q
On a donc Xm max = …. = .
𝑚.𝜔02 1 1/ 2
(1 − )
4Q ²
𝐹0 𝐹0
Si Q assez grand (>> 1 ) , on a : Xm max Q. 2 > (résonance….)
2 𝑚.𝜔0 𝑚.𝜔02
Comportement asymptotique :
𝐹0
x → 0 : Xm →
𝑚.𝜔02
x → + ∞ : Xm → 0
Allure du graphe :
Xm(x)
Xm max
Q=5
𝐹0
𝑚.𝜔02
Q = 0,5
Q = 0,2
x = ( 1- )½ x=
o
si Q
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Phénomène de résonance :
- Condition de résonance : Q 1
2
- Il y a résonance en élongation pour x = ( 1- 1 ) ½ → ω = ωo.( 1- 1 ) ½
2Q ² 2Q ²
La résonance n’intervient pas exactement à ω = ωo !!
La résonance est meilleure si Q >> 1
2
Le système se comporte alors comme un filtre passe bande dont l’acuité est d’autant élevée
que Q est important.
𝑋
La bande passante est alors la plage Δω / 𝑋𝑚 ≥ 𝑚 𝑚𝑎𝑥
√2
Allure du graphe : φ
1 x
0
Q=5
-
Q = 0,2
Q = 0,5
-π
Commentaires :
Quelque soit ω , X(t) est en retard sur Fe(t)
Quand (ω = ωo) , φ = - , X(t) est en retard
2 2
Quand ω passe de 0 à +∞ , φ passe de 0 à - π (rotation de phase de π)
Cette rotation de phase est d’autant plus rapide que Q est élevé.
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A retenir :
Si Q 1 , il y a résonance en élongation pour ω = ωo.( 1- 1 ) ½
2 2Q ²
L’amplitude du mouvement est alors maximale.
L’élongation est toujours en retard sur la force excitatrice.
𝐹0
𝑗𝜔.
𝑚.𝜔2
0
Soit vm . e j Φ = 𝑥
(1−𝑥 2 )+𝑗
𝑄
𝑚.𝜔0
D’où, avec 𝑄 =
𝜆
F0
Amplitude complexe : vm =
1 + j.Q.( − o )
o
On pose x = pulsation réduite
o
F0
D’où : v m =
1
1 + j.Q.( x − )
x
F0
Amplitude : vm =
1
1 2
1 + Q ².( x − x )²
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1
Représentons la fonction normalisée f(x) = . vm(x) = 1
F0 2 1 2 2
[1+𝑄 (𝑥− ) ]
𝑥
(étude de la fonction) ….
→ f est max pour dénominateur minimal cad (x − 1 ) = 0
x
𝑘
f max pour x = 1 cad ω = ωo = √𝑚
Comportement asymptotique :
x→0 (ω << ωo) : f → 0
x → + ∞ (ω >> ωo) : f → 0
Allure du graphe :
. vm(x)
Q = 0,5
Q=1
Q=5
1
x=
Rque:
En normalisant la fonction, le maximum ne dépend ni de F0, ni de λ, on peut voir ainsi
l’influence du facteur de qualité sur les réponses en vitesse.
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Phénomène de résonance :
Pour ω = ωo , l’amplitude vm est maximale. On dit qu’il y a résonance de vitesse.
ωo est appelée pulsation de résonance. (ωr = ωo)
Qualité de la résonance :
Lorsque ω devient de ωo , vm diminue plus ou moins rapidement selon Q.
Si Q >> 1 résonance aigüe. (λ faible)
Si Q << 1 résonance floue. (λ élevée)
Commentaires :
A la résonance (ω = ωo) , Φ = 0 , v(t) et Fe(t) sont en phase. (voir illustration TP)
Pour ω < ωo , v(t) est en avance sur Fe(t)
Pour ω > ωo , v(t) est en retard sur Fe(t)
A retenir :
Quelque soit Q, il y a toujours résonance de vitesse pour ω = ωo.
L’amplitude de la vitesse est alors maximale et le déphasage entre v(t) et Fe(t) est nul.
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3. Analogies électro-mécaniques.
Dans les chapitres précédents , on a dégagé des équivalences entre les grandeurs électriques et
mécaniques.
En RSF, on peut trouver deux autres analogies.
En électricité En mécanique
De plus : m. Ẍ + λ. Ẋ + k. X = Fe (t)
D’où : m. v̇ + λ. v + k. ∫ v. dt = Fe (t)
1
En notation complexe : 𝑣 (𝑗𝜔m + λ + k. jω) = Fe
1
D’où : 𝑣𝑚 (λ + 𝑗m𝜔 + 1 ) = F0
j( )ω
k
𝐹0 1
D’où : 𝑍= = λ + 𝑗m𝜔 + 1
𝑣𝑚 j( )ω
k
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