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LE MICROSCOPE

Objectif : Les êtres vivants sont de proportions très diverses. Cependant,


ils présentent la même forme d'organisation à partir de l'unité de base : la
cellule. Le microscope permet son observation.
Qu'est-ce qu'un microscope ?
Comment s'utilise-t-il ?
1. Le microscope optique
a. Définition
Le microscope optique est un instrument d'optique composé de
plusieurs lentilles superposées permettant d'augmenter le pouvoir
grossissant.
b. Origine
Le nom microscope (du grec mikros : très petit
et skopein : observer) évoque la mesure du millimètre, la vision et
l'observation par l'œil.
Anthony Van Leeuwenhoek (1632-1723), naturaliste néerlandais,
inventa le microscope vers la fin du XVIIe siècle. Cette invention lui
permettait d'étudier des formes de vie de très petite taille.
À la même époque, Robert Hooke (1635-1703), naturaliste anglais,
superpose deux loupes pour observer animaux et végétaux. Il observe
ainsi les toutes petites cavités remplies d'air, du liège, etc. Il leur donne
le nom de cellules, que l'on utilise depuis, pour nommer l'élement de
structure fondamental des êtres vivants.
2. Description du microscope
 

L'objectif est la partie proche de l'objet à observer tandis


que l'oculaire est proche de l'œil.
3. Consignes d'utilisation du microscope
optique
Le microscope optique permet d'observer, à travers une lame mince, les
éléments qui forment un organisme vivant ou une roche.
a. Matériels
Pour une séance de microscopie, le matériel nécessaire se compose :
d'un microscope, de lames minces, de chiffons propres pour essuyer
lames, objectifs et oculaire.
b. Utilisation du microscope

  Préparation

- placer le microscope près du bord de la table ou de la paillasse, afin de


pouvoir observer aisément ;
- remonter entièrement le tube optique afin d'éloigner au maximum
les objectifs de la platine ;
- allumer et régler la lumière pour obtenir une lumière homogène à
travers l'oculaire ;
- tourner la tourelle porte-objectifs et ajuster dans l'axe du tube optique
le plus faible des objectifs (x4 en général) ;
- déposer la préparation microscopique (lame mince) au centre de la
platine, en la fixant à l'aide des valets.

  Premiers ajustements

- rapprocher l'objectif de la préparation (sans la toucher) à l'aide


du bouton macrométrique, sans regarder dans l'oculaire ;
- regarder dans l'oculaire et tourner le bouton
macrométrique jusqu'à l'obtention d'une image ;
- ajuster ensuite la netteté à l'aide du bouton micrométrique ;
- affiner l'éclairage en ouvrant ou en fermant le diaphragme.

  Observation

- explorer l'ensemble de la préparation et choisir une zone favorable à


l'observation ;
- centrer la zone choisie dans le champ d'observation ;
- lorsque le grossissement s'avère insuffisant, passer à un objectif plus
fort (en général x 10, voire x 40). Tourner alors doucement la tourelle
porte-objectifs ;
Attention, l'extrémité de l'objectif est très proche de la préparation et
risque de briser la lame mince en cas de manipulation violente ;
- régler finement la netteté de l'image avec le bouton micrométrique ;
- observer et dessiner !

  À la fin de la séance
- couper l'éclairage à la fin de la séance ;
- replacer le plus faible objectif et retirer la préparation microscopique ;
- ranger le microscope dans son coffret à la fin de la séance.
Le microscope : un outil indispensable pour la li
Les pionniers comme Elias Magnus FRIES (1794-1878) n’avaient pas de microscope ; ils ont ét
macroscopiques des champignons (champignons lichénisés inclus) pour établir les bases de la m
utiliser un microscope, par exemple Lucien QUÉLET (1832-1899), disposaient d’un matériel ru
grossières qui étaient réalisées conduisaient souvent à des conclusions inexactes.
Avec l’avènement d’un matériel optique plus performant, le 20ème siècle a permis à la lichéno-
et si, actuellement les reconstitutions phylogénétiques basées sur l’étude des ADN remettent en
systématique classique, établie à partir des études en microscopie optique, le microscope à fond
du  lichénologue.
C'est le principal outil pour vous permettre de progresser dans les clés de détermination, celles-c
l'observation de caractères non décelables à l’œil nu (les seuls à considérer si vous étudier les m
1590 Zacharias découvre le principe du microscope composé.

1667 Bonnani invente l’éclairage par transparence (suite à l’établiss


de la réfraction par Descartes).

1683 Leeuwenhoek construit des loupes (improprement appelées m


permettant de grossir jusqu’à 275 fois.

1740 Hall fabrique les premiers objectifs achromatiques.

1820 Création d’optiques performantes par Marzoli, Tully et Dellon


du microscope sur la loupe va pouvoir enfin s’imposer).

1850 Amici invente la technique de l’immersion à eau (ensuite on a


glycérine puis l’huile de cèdre).

1863 Construction de l’ancêtre du microscope moderne muni d’un c


fond noir par Duboscq et Nachet.

1875 Abbe montre l’influence de l’ouverture numérique sur le pouv


d’un objectif. Collaboration avec Zeiss et invention des premie
apochromatiques.

1893 Köhler met au point un système d’éclairage plus performant e


la source lumineuse un collecteur muni d’un diaphragme.

1904 Mise au point du microscope à lumière ultraviolette par Köhle


utilisent le quartz et la fluorine.

1904 Siedentopf réalise le premier microscope à fluorescence.

1935 Zernicke met au point le microscope à contraste de phase.

1952 Nomarski invente le microscope interférentiel.

Quelques dates importantes dans l’histoire du microscop

Principe de fonctionnement du m

Le microscope optique ou microscope photonique est const


extrémités des lentilles.
Le premier groupe de lentilles, dirigé vers l’objet à examine
réelle, inversée et agrandie de l’objet. Cette image n’est pas
trouve quelque part dans le tube optique, c’est l’image inter
Principe du microsco
L’image intermédiaire formée par l’objecti

Le deuxième groupe de lentilles, dirigé vers l’œil de


fonctionne comme une simple loupe et grossit l’imag
définitive virtuelle, plus ou moins fortement gro
Le grossissement total du microscope est égal au produit d
de longueurs) par le grossissement de l’oculaire (un rappo

Grandissement Grossissement Grossissem


de de total d
l’objectif l’oculaire microsco
           4 10    40

         10 10  100

         20 10  200

         40 10  400

       100 10 1000

Dans la pratique, on ne dépasse pas le grossissement 1000.


optique n’est pas son grossissement mais son pouvoir sépar
deux points situés l’un à côté de l’autre. La limite de ce pou
meilleurs objectifs apochromatiques, ayant une ouverture n
d’un condenseur particulier (un condenseur achromatique-a
En lichéno-mycologie, on utilise principalement trois gross
structures à étudier. La partie significative est ensuite placé
passe au Gx400 pour observer les basides, asques, plectenc
l’observation des spores ou des détails particuliers. On peut
un oculaire x10 et trois objectifs (x10, x40 et x100 à immer

Les constituants du microscope


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Les constituants d’un microscope optique b

Quelques types de mic


Le microscope mono
à mise au point par
oculaire muni d'un m
et objectif x100 à im

C'est le plus simple e


possède un condens
peut vous servir en l
l'observation avec u
fatigante. Vous pouv
microscopie que de
désirez pas investir d
laboratoire.

Le microscope binoc
à mise au point par

Avec 4 objectifs achr


immersion, un ocula
d'intensité réglable,
sérieusement dans l
champignons.
C'est le type de micr
les mycologues.
De nombreux modè
significativement en
du système d'éclaira
de déplacement de
Le microscope trino
5 objectifs plan-ach
et éclairage halogèn

Ce matériel plus élab


lichénologues et my
photomicrographie.
Un appareil photo (o
au sommet de la têt
oculaires libres sont
traditionnelle.
Quant aux optiques
images nettes au cen
champ optique.

Le microscope trino
5 ou 6 objectifs plan
et de nombreux acc

Ces microscopes trè


observations les plu
modulaire et un vas
(contraorder toutes
une concepste de ph
Nomarski, fluoresce
sont toutefois dissua
ces microscopes son
recherche.

Quel microscope choisir pour


- Quatre grandes marques se trouvent actuellement su
microscopie optique : Leica, Nikon, Olympus et Zeiss. De
accessibles sont actuellement disponibles et suffisent, da
courante de laboratoire

- Pour la lichénologie, le microscope doit posséder obligato

1. Microscope binoculaire indispensable pour des obser

2. 4 objectifs achromatiques dont un objectif x100 (à im

3. Un oculaire (x10) micrométrique (mesure des structu

- L'équipement complémentaire vous donnera évidemme


investir augmenteront rapidement.

4. Un diaphragme de champ dans le dispositif d'éclaira


des photographies de vos préparations).

5. Des optiques plan (images sont nettes jusqu'au bord

6. Une tête trinoculaire pour adapter un système perme

1ère partie - Les constituants du microscopique


1a) Principe et principaux types 1e) Objecti
1b) La partie mécanique 1f) Les c
1c) Le dispositif d'éclairage 1g) Accessoire

1d) Aberration chromatiques et géométriques 1h) Bibli

La partie mécanique du mic


a) Le statif

Le statif : un support rigide formé d’une base contenan
verticale sur laquelle sont fixés le tube optique, la platine
d’initiation, le tube optique est mobile et le mise au point
tube de la platine. Dans les microscopes perfectionnés
autorise le montage d’équipements sophistiqués au somm
de photomicrographie).

B) La platine porte-objet

La platine porte-objet : rigoureusement perpendiculaire à


permettant le passage des rayons lumineux. Elle reçoit le
les directions. En plus de son déplacement vertical qui
capable d’un déplacement sagittal et d’un déplacement
méthodique des coupes microscopiques. Deux échelles
repérage très précis et répétitif des coordonnées X et
d’initiation possèdent une platine fixe, la préparation (éve
déplacée à la main.

Vue d'ensemble d'une platine (3) avec comma


(1) déplacement X ; (2) déplacement Y ; (5
A gauche : platine (3) et surplatine (4) qui maintient la
platine ; (6) vernier X (déplacement latéral). A droite :
lumière polarisée-analysée ; (2) surplatine ; (3) molette
déplacement X ; (5) déplacement Y ; molette de rotatio

Les échelles graduées et verniers de précision perme


zone significative de la préparation et de la retrouve
ultérieur (à gauche : vernier X ; à

C) La sous-platine
D) La tourelle porte-objectifs

La tourelle porte-objectifs (ou revolver) : est un disque


optique grâce à un roulement à bille de précision. Il est per
normalisé, permettant le vissage des objectifs.

Pour changer d'objectif, il suffit de tour


Un crantage permet de déceler, lors de la rotation,

E) La tête porte-oculaires
La tête porte-oculaires : dans les microscopes simples (p
dans sa partie supérieure un tube monoculaire droit ou inc
œil, ce qui entraîne rapidement une fatigue importante des

Pour des observations régulières et de longues durées, il es


tête binoculaire. L’image passe dans une série de prismes
l’image est ainsi séparée en deux images dirigées chacune
non stéréoscopique, les deux images étant identiques).
L’écart entre les deux oculaires est réglable en fonction de
l’observateur (généralement réglable entre 55 et 75 mm).
Certaines têtes sont trinoculaires, elles sont conçues pour
trajet optique permet la mise au point photo en observation
lumineux uniquement vers l’oculaire photo ou vers les ocu

Remarque : la tête binoculaire peut être remplacée par un p


économique permet la photomicrographie mais nécessite le
de vues.

F) La commande de mise au point

La commande de mise au point : permet d’obtenir une


objectif - coupe microscopique. Deux techniques sont disp

- modifier la position de l’objectif en déplaçant l’ensemble


les microscopes d’initiation ;

- déplacer verticalement la platine porte-objet, mécanisme u


perfectionnés ; la position des oculaires d’observation reste
microscope des systèmes de prise de vues et des accessoire
- pour le déplacement on dispose d’un mouvement rapide
parfaire la mise au point grâce à une vis micrométrique mu
Faire la mise au point (MAP), c'est régler la Bou
distance objectif lamelle afin d'obtenir une micro
image nette au niveau de l'oculaire. s

Le dispositif d'éclairage du microscope optique


 
Les microscopes actuels disposent généralement d'un éclairage halogène
incorporé dans la partie basale du statif où il prend peu de place tout en étant à
l’abri des poussières et des salissures.
L’ampoule halogène bas voltage, de très petite dimension (parfois placée en
dehors du statif pour éviter l'échauffement de celui-ci) émet une lumière qui est
dirigée, grâce à une lentille collectrice, vers un miroir incliné à 45° qui renvoie
la lumière verticalement vers le condenseur.
 
(1) Ampoule halogène dont on peut faire varier l'intensité lumineuse ; (2)
Réflecteur ;
(3) Capot diffuseur de chaleur ; (4) Lentille collectrice ; (5) Verre anticalorique
;
(6) Filtre correcteur ; (7) Diffuseur ; (8) Diaphragme de champ qui contrôle le
diamètre de la zone éclairée au niveau de la préparation ; (9) Miroir incliné à
45° ;
(10) Lentille de champ ; (11) Flux lumineux envoyé vers  le condenseur ;
(12) Partie basale du statif du microscope ; (13) Zone d'insertion des filtres ;
(14) Réglage de l'intensité lumineuse ; (15) Réglage du diaphragme de champ.
 
Selon le degré de perfectionnement du modèle utilisé, certaines des parties
présentées sur le schéma précédent peuvent faire défaut. Les modèles les plus
simples ne possèdent qu'une ampoule surmontée d'un diffuseur.
 

Sur certains modèles, l'ampoule halogène est placée à


l'arrière du statif dans un bloc muni d'un diffuseur. Ce
système permet d'utiliser des ampoules puissantes (100
watts) qui permettent de prendre des photos au 1/125
de seconde et qui donnent une luminosité confortable
lors de techniques spéciales (fond noir, contraste de
phase et contraste interférentiel de Nomarski).

(1) Ampoule halogène ; (2) Lentille collectrice ; (4) Zone d'insertion des filtres (12) Réflecteur et capot
diffuseur de chaleur ; (13) Partie basale du statif du microscope.
 
L'intensité lumineuse se règle avec un potentiomètre (une lumière trop
puissante fatigue les yeux) et une bague contrôle un diaphragme,
le diaphragme de champ, que l’on ferme plus ou moins, pour ajuster le
diamètre de la zone éclairée au diamètre à la partie visible de la préparation
(champ du microscope).
 
Si le diaphragme de champ est trop fermé, la partie périphérique de l’objet
n’est pas éclairée (présence d’une zone périphérique sombre dans le champ). Si
le diaphragme de champ est trop ouvert, des parties non observées de la
préparation sont éclairées, ce qui engendre des réflexions, diffractions et
diffusions parasites qui dégradent l’image finale.
 
Sur les microscopes que nous utilisons, la température de couleur des
halogènes de puissance 10 à 20 watts, ne dépasse pas 3200°K (celle de la
lumière solaire est de 5500°K) ; pour diminuer la dominante rouge qui en
résulte, il est fortement conseillé de placer en permanence un filtre bleu (en
principe fourni avec l’appareil par le fabricant) au dessus de la lentille de
champ ou avant l'entrée dans le condenseur.
 

Filtre bleu maintenu avec un morceau de toile adhésive pour éviter de le faire tom
transport du matériel.
Il évite la dominante rouge et permet d'observer une image en lumière plus proch
blanche.
Selon les modèles, il est posé sur la lentille de champ ou juste sous le condenseur

Les objectifs pour la microscopie


donnent une image réelle, inversée et agrandie de l’objet. Éléments essentiels dans la constitution des images,
ar plusieurs caractéristiques, certaines étant gravées sur le fût de l’objectif.

Pièces maîtresses du microscope, les objectifs seront manipulés avec beaucoup de soin.
Bloc optique avec 5 objectifs Fluotar du Leica Ortholux (Didier Lefebvre)

L’ouverture numérique (NA) .


En photographie, les objectifs sont définis par leur ouvertu
par leur ouverture numérique, capacité à capter les rayons
pour simplifier à l’extrême) par l’objet éclairé.

Plus leur angle de capture est grand, plus ils sont aptes à m
ont ainsi défini l’ouverture numérique par le formule :
Ouverture numérique = ON = NA (Num
n = indice de réfraction du milieu dans lequel travaille l’ob
ordinaire ; 1,515 ou 1,518 pour l’huile à immersion).
α = angle formé par l’axe de l’objectif et les rayons extrêm
formation de l’image.
Plus l’objectif grandit l’image, plus son ON augmente. Pou
l’ouverture numérique dépasse 1 (1,25 à 1,40 pour les plus

4x 10
OBJECTIFS
objectifs achromatiques 0,10 0,
objectifs semi- 0,12 0,
apochromatiques
objectifs apochromatiques 0,16 0,
Ouverture numériques de différent

Le grandissement
Couramment mais improprement appelé grossissement, le
de l’image formée par l’objectif et la taille réelle de l’objet
rapport entre des valeurs angulaires et non entre des valeur

Un anneau de couleur permet d’identifier le grandissement

1x 2x 4x 10 x 20 x
OBJ.

Couleur Noir Marron Rouge Jaune Ver


Code coloré d’identification des grandissement

Codes couleurs (documentatio


Ces 3 objectifs (Nikon, Zeiss et Olympus) p
conventionnelle, rouge p

Le type

Caractéristiques de l’objectif ; certaines d’entre elles sont g


Ces indications ne sont pas standardisées mais les termes t
de trouver rapidement les principales références.

Liste simplifiée des principaux sigles  et leur signification :

A ; Achro ; Achromat = objectifs achromatiques


Apo ; Apochromat = objectifs apochromatiques
DIC ; NIC = obj. pour contraste interférentiel (Contraste d
ELWD = obj. pour extra longue distance de travail
Epi = objectifs pour épi-illumination
Fl ; Fluo ; Neofluar ; Fluotar ; Semi-apo = objectifs à la fl
Fluo-plan ; Pl-Fl = objectifs plans semi-apochromatiques
Flu = Fluorescenz, objectif pour la lumière UV, lentille en
G.F. = objectifs grand champ
Gly = Immersion dans la glycérine
H = pour utilisation avec une platine chauffante.
HI = Immersion homogène
I ; Iris ; W/Iris = objectif muni d’un diaphragme permettan
numérique (exemple lors de l’utilisation avec condenseur p
Korr ; Corr, W/Corr ; CR = objectif avec bague permettan
LU = Obj. (Nikon) universel pour fond clair, fond noir, con
LWD = Obj. pour grande distance de travail (Long-Workin
M = objectifs pour métallographie (n’utilisant pas de lame
NCG = objectifs pour observation sans lamelle couvre-obj
Oil ; Oel = obj. nécessitant l’immersion dans l’huile.
P ; Pol = objectifs spéciaux pour lumière polarisée
P ; Pol ; SF = objectif sans contrainte (strain free) utilisé p
qualité.
Ph ; Phaco = objectifs pour contraste de phase en associati
Plan ; Pl ; NPl = objectifs planachromatiques
Planapo ; Apoplan = objectifs planapochromatiques
Q = Quartzglas, objectif pour la lumière UV, lentille en qu
SLWD = obj. pour très longue distance de travail (Super-L
UPLAN = Obj. (Olympus) universel pour fond clair, fond
polarisée.
UV = obj. ayant un traitement particulier des surfaces des v
dans l’ultraviolet (λ < 400 nm).
Water ; WI ; Wasser = Immersion dans l’eau.

Les lettres sont noires pour les types standards, rouges pou
polarisée et vertes pour le contraste de phase.

La longueur mécanique de tube ou longueur d’équilibr

C’est la distance entre la position d’insertion de l’objectif e


l’oculaire. Pendant de nombreuses années cette longueur a
exemple, qu’un objectif 10x donne à cette distance une im
et agrandie 10 fois. La norme s’est ensuite établie à 170 m
l’achat d’objectifs en occasion ! L’objectif acheté doit corr
microscope sur lequel il sera monté).
Trajet des rayons lumineux avec un objectif c
(par exemple 160 m

Les microscopes de nouvelle génération sont actuellement


corrigés pour l’infini ; dans le tube optique du microscope
supplémentaires (= lentille de tube). Sur le fût des objectifs
Trajet des rayons lumineux avec un objectif co
[en réalité 250 mm correspondant la la DMVD dis
 pour un oeil normal (= oeil

Pour l’utilisateur, ce tube uniforme ‘infini’ offre des avant


interchangeables sur tous les microscopes adaptés à l’infin
l’image finale, d’ajouter divers équipements sur le trajet op

L’épaisseur de la lamelle couvre-objet

La lamelle induit un excès de sphéricité qui est compensé d


épaisseur constante de la lamelle fixée à 0,17 mm. Certain
correctrice qui permet l’ajustement à l’épaisseur de la lame
travaillent dans l’huile, l’épaisseur du couvre-objet est peu
de réfraction que le verre.

En p
d'épa
lame
diffé
porté

La distance focale
Un anneau de couleur
caractérise Indispensable à connaître en photographie classique (180 m
chaque grandissement angle), la distance focale des objectifs pour microscope n’e
l’objectif  ; elle est comprise entre 16 et 3 mm pour les obj
objectifs à immersion. L’objectif pour microscope est donc
focale extrêmement petite, mais on le définit surtout par so

Le pouvoir pénétrant

Le pouvoir pénétrant ou profondeur de foyer désigne l’épa


points de l’objet sont vus avec netteté ; il est l’équivalent d
champ en photographie. Les éléments situés avant ou aprè
autant de précision.

Le pouvoir pénétrant diminue lorsqu’on augmente l’ouver


grandissements la zone de netteté est très faible et il est né
‘étages’ de la préparation pour avoir une bonne idée de la f
l’espace.

Pour augmenter le pouvoir pénétrant il faut fermer légèrem


le condenseur ; la netteté semble augmenter mais l’ouvertu
(elle devient inférieure à l’ouverture numérique de l’object
Remarque : En général on n’utilise jamais le diaphragme d
numérique de l’objectif, on le ferme toujours un peu pour a
champ et un peu plus de contraste (on le ferme bien souven
l’ouverture numérique de l’objectif).

Le pouvoir séparateur

C’est la capacité pour un objectif de rendre visible deux po

Il peut être calculé à partir de l’équation de Abbe


PS = Pouvoir Séparateur = 0,61 λ / 2 x ON = λ / 2n sin α
PS = plus petite distance entre deux points rapprochés nett
λ = la longueur d’onde de la lumière (de 400 à 760 nm pou
ON = Ouverture numérique (= NA = Numerical Aperture)
n = indice de réfraction du milieu dans lequel travaille l’ob
α = angle formé par l’axe de l’objectif et les rayons extrêm
formation de l’image.

Pour avoir la plus petite valeur possible de PS il y a donc t


- diminuer λ [ex. en utilisant une lumière violette (400 nm)
- augmenter n [utiliser l’huile à immersion].
- augmenter α [en travaillant avec un objectif qui s’approch
immersion)].

Remarque 1 : Pour un apochromatique 100x l’ON ne dépa


variant de 400 à 760 nm ; le PS est donc obligatoirement li

ultraviole
t
Longueur d’onde (en nm) 365
Pouvoir séparateur (en nm) 0,13
Valeurs du PS en fonction de la longu

4x
objectif achromatique 2,75
objectif apochromatique 1,72
Valeurs du PS en fonction du typ
nm = nanomètre = millième partie du micron - unité de m
principales valeurs : ultraviolet moins de 400 nm ; violet 400
nm ; jaune 580-610 nm ; rouge 610-700 nm ; i

Remarque 2 : Ce PS n’augmente pas lorsque l’on utilise un


grande mais on ne voit pas plus de détails.

Remarque 3 : Pratiquement on peut admettre que le grossis


maximum de 1000 fois l’ON de son objectif. Ex. : un obje
donnera une image 1250 fois plus grande que l’objet. Il est
12,5x.

La distance parafocale

C’est la distance qui sépare la zone d’insertion de l’objecti


Autrefois cette distance était de 37 mm mais la constructio
lentilles, a entraîné une nouvelle norme et cette distance a
anciens objectifs parafocalisés à 36 mm sur les nouveaux m
utiliser une bague d’adaptation de 9 mm.

Distance parafocale et Dista

La distance de travail ou distance frontale

Distance entre la lamelle et la lentille frontale de l’objectif


important, plus cette distance diminue (1/10 de mm pour u
des précautions pour ne pas abîmer l’objectif (ni la prépara
objectifs modernes ayant un grandissement supérieur à 40x
disposent d’un système à ressort qui évite la détérioration d
préparation).

4x 10 x
Grandissement
Ouverture numérique   0,13   0,25
Distance focale (mm) 30,03 16,90
Distance frontale (mm) 18,23   7,18
Exemple de valeurs pour les objectifs olymp

Remarque :
Certains object
la monture, son
travail importan
manipuler.

Les 3 grandes catégories d'objectifs


Trois grandes catégories d’objectifs sont actuellement d
de correction des aberrations chromatiques et géométr

- Les objectifs achromatiques sont ceux que l’on utilise l


sont corrigés achromatiquement pour deux longueurs d’on
sphéricité est corrigée pour une longueur d’onde, généralem

- Les objectifs semi-apochromatiques ou objectifs à la fl


longueurs d’onde pour les aberrations de chromatisme et p
correction plus poussée est possible grâce à l’emploi de flu
de synthèse ; elle permet également d’atteindre des ouvertu
Section d'un objectif
apochromatique
(documentation Zeiss)
Correction des aberrations c

- Les objectifs apochromatiques utilisent de la fluorine, d


de lentilles et des traitements multicouches des surfaces ; i
longueurs d’onde et leur aberration de sphéricité est corrig
objectifs qui ont les meilleures ouvertures numériques et q
détails lors de l’examen des préparations (seul inconvénien
amateurs).

<<<<
Objectif semi-
apochromatique
à la fluorine (notée FL
sur le fût)

>
Objectif apochromat
noté Apo sur le fû
l'obj

Avec les trois catégories d’objectifs précédemment citées,


Lorsqu’on fait la mise au point au centre, les bords de l’im
point sur une zone périphérique, le centre n’est plus net. Po
rendre ces objectifs plans. Ils donnent des images planes e
existent pour chacune des catégories d’objectifs précédents
planapochromatiques. Etant donné leur prix exorbitant on
grande majorité des mycologues utilise des objectifs achro
désirent des photomicrographies de meilleure qualité.

3 exem
          

(1) obj
(2) Ob
(3) Ob
          
         

L’immersion

Les objectifs qui travaillent dans l’air (objectifs à sec) ont


cette valeur et avoir un meilleur pouvoir séparateur on met
l’objectif et la lamelle. Cette huile a un indice de réfraction
qui évite plusieurs déviations des rayons lumineux. Les ob
appelés les objectifs à immersion et sur leur monture on tro
ou ‘HI’ (homogeneous immersion). Ces objectifs permette
préparation avec une ON atteignant 1,40 pour les objectifs

A gauche : spore polariloculaire de Xanthoria parieti


à droite : spore uniseptée d'Amandinea puncta
Certains objectifs Ces spores mesurent environ 13-15 µm et sont obser
acceptent l'immersion planApo 100 par la technique de l'im
dans divers liquides (Photo prise avec un coolpix 4500 placé sur
Remarque 1 : Pour utiliser pleinement l’ouverture numériq
apochromatiques, une goutte d’huile doit également être dé
condenseur et la lame (sinon on n’atteint même pas l’ouve
condenseur et la lame est toutefois inutile dans le cas d’un
toujours une légère fermeture de son diaphragme d’ouvertu

Schéma du dispositif d'observation en immersion homogè


de grande ouverture numérique (n= 1,40) : l'huile est néces
la lame et le condenseur ; les rayons lumineux ne passent p
un milieu ayant pratiquement toujours le même indice de r
majorité des cas, l'huile est simplement placée entre la lam

Sur certains objectifs à immersion on trouve le sigle W ou


pour une immersion dans l’eau ou dans la glycérine (ne pa
classique).

Remarque 2 :
- Autrefois on utilisait la résine de cèdre ou huile de cèdre
essuyée correctement en fin de séance, elle durcissait et, lo
détérioration de l’objectif à immersion qui est très onéreux
- Actuellement on utilise des huiles de synthèse non résin
Ces huiles ne durcissent pas et il n’est pas nécessaire de ne
chaque utilisation du microscope ; il suffit d’essuyer l’obje
sont disponibles en différentes viscosités ; pour les utilisat
position verticale elles sont très visqueuses, pour les utilisa
fluides. En mycologie on utilise uniquement l’huile de visc
Milieux Les oculaires
L’oculaire possède trois fo
- il grossit l’image intermédiaire
L’oculaire possède trois - corrige certaines aberrations résiduelles et donne l’im
fonctions principales : - porte parfois un dispositif de mesure ou de repérage.

1. il grossit l’image L'oculaire est caractérisé par son grossissement et son indic
intermédiaire formée par la zone circulaire observable sur la préparation (de 12 à
l’objectif ; champ).
Suivant l’équipement optique du microscope et les p
proposent plusieurs types d’oculaires.
2. il corrige certaines
aberrations résiduelles et - L’oculaire de Huygens, le plus simple et le moins onére
donne l’image définitive entre lesquelles il y a un diaphragme de champ situé au ni
plus plane et plus nette ; lentille d’œil ; la lentille inférieure ou lentille de champ apla

3. il porte parfois un Le diaphragme de champ élimine les parties périphériques


dispositif de mesure ou et limite la zone circulaire qui permet de définir son indice
de repérage. C’est au niveau du diaphragme de champ que l’on place le
repérage et de pointage.

Ces oculaires simples équipent les microscope d’initiation


aberrations ne sont pas correctement corrigées. Leur indice
notés ‘H’ sur la monture.

Oculaire de Huygens Oculaire de Ramsden


 à deux lentilles et ou oculaire compensateu
diaphragme interne à diaphragme externe
- Les oculaires compensateurs dont le verre d’œil est co
défauts résiduels des objectifs. Ils corrigent en particulier l
grossissements pour les diverses longueurs d’onde. Ils
indispensables pour exploiter correctement les objectifs ac
objectifs apo et semi-apochromatiques. Sur leur monture o
remarque 4).

- Les oculaires aplanétiques notés ‘Kpl’, ‘P’, ‘Pl’ ou’CP


finale dans un plan ; ils sont à utiliser avec des objectifs pla

Oculaire
des imag
optique d
est à cou

- Les oculaires grand champ sont des oculaires compe


nombre de lentilles permettant d’accroître l’indice de cham
se fait avec les sigles ‘GC’ ou ‘GF’ ou ‘GW' gravés à côté d

- Les ocula
grossisseme
peuvent sem
qualité optiq
oculaires n'a
plus, sur un
toujours fac
exactement

Remarque 1 : Tous les oculaires précédents sont adaptabl


diamètre. Actuellement les constructeurs ne respectent
augmentent le diamètre du tube optique, ce qui a perm
dépourvus d’aberrations chromatiques donnant une imag
jusqu'à 32 mm.
Ces oculaires grand champ exempts d’ACL (aberrat
microscopes haut de gamme muni d’une lentille de tube (op

Remarque 2 : Certains oculaires ont été calculés pour que


verre d’œil. Ces oculaires grand champ sont destinés a
obligés d’enlever leurs lunettes pendant l’observation. Ces
une paire de lunettes.

Oculaire x20 pour porteur de lunettes Oculaires

Remarque 3 : Les oculaires précédents ont le diaphragme d


ils sont qualifiés d’oculaires positifs et sont destinés à l’obs
utilise des oculaires négatifs, le diaphragme de champ est s
fonctionnent comme des objectifs photographiques et donn
Les oculaires photographiques donnent des images par
grossissements 2,5x, 3,3x, 5x, 6,7x et x10.

Remarque 4 :
Un ensemble cohérent dans la gamme Les objecti
Olympus : objectif LB D achromatique, chez Nikon
oculaire positif LB pour observer, oculaires C
oculaire négatif NFK pour la photo. l'image fina

Lors du choix d'un oculaire, il faut si possible sélectionne


objectifs utilisés. Les objectifs compensent une partie des a
l'oculaire compense les aberrations résiduelles ; ces 2 partie

Partie ap
parietina
nitrophil
(brun ro
liseré am
melzer ;
x10 conc

Rappel :
de l'endo
(ascomy
type rost

Les condenseurs
 
Situé entre la préparation et le dispositif d’éclairage, le condenseur est un
système optique qui contrôle le cône lumineux envoyé sur la préparation ; la
qualité de l’image dépend de son réglage méticuleux.
 
La lumière issue du condenseur converge vers la préparation ; lors de son
passage à travers la préparation la lumière devient divergente et forme un cône
inversé (par rapport au cône convergent envoyé par le condenseur) qui est capté
par la lentille frontale de l’objectif.
 
La valeur angulaire de ce cône est contrôlée par le diaphragme
d’ouverture situé à la base du condenseur.
 

Le condenseur possède (comme les objectifs) une


ouverture numérique. Plus cette ON est grande, plus le
condenseur est capable de fournir une valeur angulaire
élevée au cône lumineux. Lorsqu’on choisit un condenseur
il faut donc prendre en considération son ON.
Sur ce condenseur l'ON maximum est 1,25 et le réglage est
fait sur une ON de 0,65.

 
L’Ouverture Numérique du condenseur doit être légèrement supérieure ou
au moins égale à l’ON de l’objectif ayant la plus grande des ouvertures
numériques.
 
Le diaphragme d’ouverture permet d’adapter l’ON du condenseur à l’ON de
l’objectif.
 

L'ON du condenseur est réglée sur 0,65.


Cette valeur  correspond à l'ON 0,65 de
l'objectif x40.

 
Rappel : En général on n’utilise jamais le diaphragme d’ouverture à la valeur
de l’ouverture numérique de l’objectif, on le ferme toujours un peu pour avoir
une plus grande profondeur de champ et un peu plus de contraste (on le ferme
bien souvent aux trois quarts ou aux deux tiers de l’ouverture numérique de
l’objectif).
 
Si on utilise une gamme étendue d’objectifs il est parfois nécessaire de
posséder plusieurs condenseurs différents. Le plus souvent, le microscope ne
possède qu’un seul condenseur, choisi en fonction de l’objectif le plus puissant,
et, sur certains modèles, ce condenseur possède une lentille (ou un bloc de
lentilles) escamotable.
 
Condenseur à lentille supérieure escamotable permet l'utilisation
d'une gamme plus important d'objectifs ; son ON varie de 0,16
(pour le x2 et le x4 avec lentille supérieure escamotée) à 0,90.
L'objectif à immersion (ON = 1,25 par exemple) ne bénéficie
que d'un condenseur ouvert à 0,9, on peut donc le considérer
comme fermé aux 2/3 par rapport à un condenseur ayant une ON
de 1,25. Avec l'objectif x100 il n'est pas recommandé de
diaphragmer davantage.
 
- Si la lentille escamotable est à la partie supérieure du condenseur, elle doit
être retirée pour utilisation des objectifs 4x et 2x (la lumière est ainsi moins
concentrée sur le préparation, l’ON diminue).
 
- Si la lentille escamotable est à la partie inférieure du condenseur, elle doit être
(en général, sauf spécification du constructeur) retirée pour utilisation des
objectifs 10x à 100x (la lumière est ainsi plus concentrée sur le préparation, son
ON est plus grande).
 
Condens Condense Condenseu Condens
eur ur à r eur
d’Abbe lentille achromati ultra-
Type de escamota que faible
condense ble aplanétiqu
ur e
et
ON ON = 0,9 ON = 1,40 ON =
domaines
= 1,25 – 0,16 0,16
d’utilisati
on 2 lentilles 4 lentilles 7 lentilles 3 lentilles
en en en 4 en
2 groupes 3 groupes groupes 3 groupes

1x
2x Lentille domaine
4x escamoté d’utilisati
e on
10x
20x  domaine
40x d’utilisati domaine domaine Impossib
50x on d’utilisati d’utilisatio le
60x

100x on
Compatib
le n
   Exemples de condenseurs fond clair pour olympus BH2 et domaines d’utilisation
 
Principaux types de condenseurs
 
- Le condenseur d’Abbe comprend deux à trois lentilles non corrigées des
aberrations chromatiques et sphériques. La lentille supérieure qui est
pratiquement en contact avec la préparation présente une face supérieure plane.
L’ouverture numérique est d’environ 1,2 (deux lentilles) à 1,3 (trois lentilles).
C’est le condenseur généralement livré avec le microscope. Il travaille à sec (ce
qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de mettre une goutte d’huile à immersion
entre la lentille supérieure du condenseur et la lame lors de l’utilisation
d’objectifs ayant une ON supérieure à 1 (objectifs à immersion).
 
- Le condenseur achromatique possède un nombre plus important de lentilles
et est corrigé pour les défauts de chromatisme. L’ouverture numérique atteint
1,25 à 1.3.
 
- Le condenseur ultra-faible permet l'utilisation d'objectifs à faible
grandissement x1 ou x2 (et x4). Son ON varie de 0,02 à 0,16 est faible, ce qui
lui permet d'éclairer correctement la partie périphérique de la zone observée.
 

Condenseur ultra-faible  condenseur achromatique aplanétique


 
- Le condenseur achromatique aplanétique est le condenseur le plus
complexe à construire, il assure une correction maximale de toutes les
aberrations. Son ouverture numérique atteint 1,4. Il est recommandé pour les
objectifs planachromatiques ; il permet de concentrer la lumière sur une surface
très petite et conserve une grande ouverture.
 
Remarque : Pour utiliser pleinement l’ouverture numérique de 1,25 - 1,40 de
ces condenseurs performants, il est nécessaire de les faire travailler en
immersion et une goutte d’huile doit être déposée sur la lentille supérieure du
condenseur avant de poser la préparation (qui reçoit ensuite à son tour une
goutte d’huile sur la lamelle).
Les aberrations chromatiques et géométriques
 
 
Tout microscope comprend trois ensembles optiques (objectifs, oculaires et
condenseurs) dont les caractéristiques sont à la base des performances du
microscope.
 
Ces systèmes optiques sont composés d’un nombre plus ou moins important de
lentilles qui obéissent aux lois de l’optique (et non aux codes de
fonctionnement de l’œil humain), ce qui entraîne des aberrations (des défauts
dans la formation des images) que l’on peut schématiquement classer en trois
groupes.
 
- Les aberrations chromatiques : décalage dans l’espace des différentes
couleurs issues d’un même objet coloré après traversée d’une ou plusieurs
lentilles ; plus la longueur d’onde est grande, plus l’image se positionne vers
l’arrière. On trouve successivement le bleu, le vert enfin le rouge. Ce
phénomène est en partie responsable du liseré coloré qui entoure les objets
observés au microscope
 

 
- Les aberrations géométriques : en particulier l’aberration sphérique qui
donne une déviation plus importante des rayons marginaux qui se forment ainsi
devant les rayons issus de la partie centrale de l’objet.

 
- La courbure de champ : responsable de la formation de l’image sur une
portion de sphère et non dans un plan.

Lorsque la mise au point est faite sur la partie


 centrale de l’image, le centre est net et les bords sont flous
 
Lorsque la mise au point est faite sur la zone
 périphérique de l’image, les bords sont nets et le centre est flou
 
- L'astigmatisme : déforme l'image d'un point en en donnant une tache ±
allongée, ± déformée, et plus ce point lumineux est éloigné de l'axe optique,
plus cette déformation est marquée (stigma = point en grec).
 
- La distorsion : entraîne des défauts dans le parallélisme des lignes. Lorsque
l'on regarde des séries de lignes se coupant à 90°, on ne retrouve pas
l'orthogonalité, les angles ne sont plus parfaitement droits. Selon la
déformation observée, on parle de déformation en barillet ou de déformation en
coussinet.
 

Distorsion en barillet Lignes orthogonales Distorsion en coussinet


 
- Les reflets sur les faces : une lentille n'est jamais traversée par toute la
lumière qui arrive sur une de ses faces ; une partie est réfléchie, une partie est
perdue et peut aussi engendrer un voile qui diminue le contraste de l'image. En
général ce défaut est toujours corrigé pour le jaune-orangé (maximum de
sensibilité de l'œil humain) ce qui explique le reflet bleu-violacé des lentilles
traitées. Les optiques pour microscope ne peuvent toutefois se contenter de ce
simple traitement.
 
Pour corriger ces diverses catégories de défauts et faire face à ces
problèmes techniques extrêmement complexes, les fabricants de matériel
optique font varier :
- le nombre de lentilles (de 3 à plus de 20)
- la puissance des lentilles (convergence/divergence),
- les rayons de courbures des faces,
- le traitement multicouche,
- la position relative des divers groupes (doublets, triplets…),
- la composition des lentilles en utilisant plus de 30 sortes de verres (les flints,
à base d’oxyde de plomb ayant un indice de réfraction plus important que les
crowns moins réfringents).
Quelques accessoires pour le microscope op
1. La tête trinoculaire (et le phototube)
Elle est conçue pour la photomicrographie. Elle permet de prendre des images tout en continua
l'on photographie, ce qui facilite le cadrage et la mise au point. Un sélecteur de trajet des ray
d'envoyer l'image
- à 100% ver
- à 100% vers l'appareil de
- de faire une
La tête trinoculaire facilite beaucoup la prise de vue au microscope ; son prix élevé est toutefo
tête binoculaire est remplacée par un phototube vertical ; ce matériel très économiq
La liaison d'un photoscope avec un écran d'ordinateur ouvre actuellement des possibilités nouv

- A gauche : tête trinoculaire à triple trajet optique (100% vers l'observa


l'appareil photo, 80% vers l'appareil photo et 20% vers l'observateur). L
de vues se fixe au sommet par l'intermédiaire d'un adaptateur spécifique
- A droite : (1) le phototube vertical remplace la tête binoculaire.; on pl
l'adaptateur (2) dans lequel est introduit l'oculaire photo ; le tube (3) est
de prises de vues puis bloqué dans l'adaptateur (2).

Remarque : Attention lors de l'achat d'une tête trinoculaire, renseignez-vous d'abord sur les cap
Des adaptateurs existent mais ils sont parfois très difficiles à trouver (le vendeur vous dit toujou
ensuite vous ne voyez jamais rien venir, nombre de mycologues attendent depuis des années leu

Achetez l'adaptateur en même temps que le microscope et ne payez que si les 2 sont livrés !!!!
- A droite : sommet de la tête trinoculaire qui porte un oculaire photo sp
l'objectif utilisé ; à gauche : (1) boîtier photo ; (2) tube adaptateur qui se
sommet de la tête trinoculaire ;  (3) bague de liaison entre le boîtier (Ni
l'adaptateur pour la tête trinoculaire Olympus.

2. L'équipement pour la lumière polarisée


L'étude de certains genres, le genre Lecanora (ascomycète
l'observation de l'apothécie en lumière polarisée-analysée. C
position, la forme et les dimensions de cristaux biréfringent
détermination des espèces.

Équipement pour observation en lumière


Deux
polarisée: (P) : polariseur (rotatif) qui se pace
d'obte
sur la lentille de champ, sous le condenseur ;
P est
 (A) : analyseur (escamotable) à placer fixer au
l'anal
sommet du tube optique juste sous la tête bi ou
l'ocul
trinoculaire.

3. L'équipement pour le contraste de phas


Pour observer des structures avec le microscope classique
un certain nombre de colorants. Si on désire observer un
n'est pas possible (sauf exception) de la placer da
Ces structures ont toutefois des indices de réfraction diffé
une structure d'indice de réfraction élevé, plus elle prend
ondes qui traversent les milieux environnants
Zernicke a inventé une technique qui exploite ce phénom
modifications sont
- Dans le plan focal du condenseur il met
- Dans le plan focal de l'objectif il place une lame de phas
de la lentille, la plus p
- Pour pour le x100, la lame de phase est sur l'une de
- L'image du diaphragme annulaire du condenseur doit reco

(1) Condenseur tourelle ayant un condenseur normal muni


interchangeables ; un anneau est prévu pour chaque object
neutre permet l'observation classique en fond clair, dans ce
est possible.
(2) Objectifs spéciaux pour contraste de phase (possédant
nommés Ph1, Ph2, Ph3 ou Ph4 (Phaco 4) suivant leur gran
chaque grandissement, il existe 4 types d'objectifs différen
- PL : Positif léger
- PLL : Positif très léger
- NH : Négatif élevé
- NM : Négatif moyen
Soit au total 16 objectifs différents. Généralement on se lim
DL chez Nikon). Sur la photo 2 exemple d'objectifs DL.
(3) Lunette de centrage qui permet de faire coïncider l'ima
lame de phase de l'objectif en agissant sur les molettes situ
- Un filtre vert est souvent utilisé afin de travailler avec un
(0,6 µm) et éliminer le violet-beu (0,4 µm) et le rouge (0,8

Rappel : Le déphasage peut produire un contraste de phase


structure d'indice plus élevé donne une image plus sombre

4. L'équipement pour le contraste interfé


La technique du contraste interférentiel de Nomarski est pr
objets transparents non colorés (des cellules vivantes par e
structures intracellulaires mais également des images des s
assimilées à des images 3D.

Cette technique ne nécessite pas d'objectifs spéciaux ; elles


habituels (ce qui n'est pas le cas en contraste de phase) ; de
recommandés.

(1) Condenseur à tourelle équipé du premier prisme de W


objectifs x10, x20, x40 et x100. (2) Tube intermédiaire co
se positionnant sous la tête trinoculaire. (3) prisme de Wo
le premier prisme, il faut mettre un polariseur et après le d
travail en lumière polarisée-analysée nécessite un éclairag
présentes à l'arrière de ce type de microscope).

Principe théorique très simplifié de création de l’image :


- le 1er rayon lumineux polarisé arrive sur le 1er prisme d
- le rayon lumineux est divisé en 2 rayons orthogonaux ;
- chaque rayon est ± dévié en fonction des structures trave
- puis les 2 rayons sont recombinés par le deuxième prism
- envoyés vers l’analyseur qui donne l'image finale.

► En fonction de la différence de phase entre les rayons,


montre les structures cellulaires.

5. Le changeur de grossissement

Cet accessoire se place juste sous la tête trinoculaire et per


1,50. Un position (1) donne l'image normale. Avec un obje
optique permet l'observation au grossissement x1500.

Changeur de grossissement x1, x1,25 et 1,5 m


réglable qui permet le centrage des

6. L'écran de projection

Sur la tête trinoculaire (munie d'un oculaire x3,3 à x10), il


projection qui donne une image d'environ 15 cm de diamèt
puissant, sont utilisés pour les discussion en groupe et perm
fatigue.
Actuellement ils sont moins utilisés, l'appareil photo numé
télévision ou à un écran d'ordinateur.
7. Le porte-objectifs interchangeable

En photographie les appareils reflex possèdent des objectif


microscopes, ce sont les porte-objectifs qui le sont ; on cha
6 objectifs afin de travailler immédiatement sans être oblig
monter les nouveaux.

Platine 6 objectifs pour Oly


A gauche :
optiques.
Ci-dessus :
(1) Objectif
(2) objectifs
de Nomarsk

8) Le tube à dessiner

9) Entretien du microscope.
Les surfaces peintes et les parties plastifiées du microscop
elles seront, si nécessaire, simplement essuyées avec un ch
toucher les parties optiques).
Par contre, il est fondamental que les parties optiques du m
Les tubes porte-oculaires ne seront jamais laissés sans cou
entrent dans le tube optique.
Il faut prendre l'habitude de protéger l'appareil par une hou
petites saletés viennent se déposer sur les surfaces optiques
performances et de la qualité de l'image finale.

Malgré ces précautions le nettoyage est parfois nécessaire.


Il faut donc surveiller et éventuellement nettoyer les partie
contact avec le milieu ambiant :
- Lentille de sortie du collecteur.
- Filtres.
- Condenseur.
- Lentilles frontales (et parfois postérieures) des objectifs.
- Lentilles d'entrée et de sortie du tube optique.
- Oculaires pour l'observation et éventuellement oculaire p

Les oculaires sont les parties qui sont le plus fréquemment


constate que les petits éléments qui perturbent l'image tour
son logement.

Nettoyage -

Chasser les im
(une vieille p
parfaitement)
particules qu
lentilles.

On peut égal
bouche mais
parfois proje

Nettoyage - 2ème temps


Éliminer les traces diverses avec un papier optique imprég

Quel nettoyant optique utiliser ?


Il faut systématiquement éliminer le benzène et le toluène
pour la santé. Les lentilles ne sont plus collées avec du bau
de résines synthétiques et les fabricants demandent d'utilis
- pour Zeiss et Nikon de l'alcool à 90°,
- pour Olympus un mélange alcool/éther (dans les proporti
un petit flacon en verre.
- Les pochettes nettoyantes pour lunettes, imprégnées d'un
être utilisées.

Nettoyage des petites surfaces optiques (lentilles des ob

Recouvrir un coton tige d'un morceau de papier optiq


tout ou de mouchoir en papier non pelucheux) ; dépo
optique ; frotter en tournant, en partant du centre de l
mélange éther/alcool s'évapore très vite ; vérifier ens
surface est uniformément propre.

Nettoyage des surfaces optiques plus importantes (cond

Le principe est le même, il faut frotter en partant du centre


de plier la lingette imprégnée de nettoyant.

En fonction de la surface à nettoyer, on peut utiliser l


recouvert de papier optique plié. Ces papiers d'essuya
pures fibres de chanvre, sont très fins et ne peluchent

Nettoyage d'un objectif à immersion ou d'un objectif à

Si vous utilisez une huile de synthèse non résinifiable, il n'


complètement l'objectif à immersion après chaque usage ;
optique. Il ne sera nettoyé minutieusement qu'en cas d'une

Ne pas essuyer (comme cela était conseillé dans les ancien


Certaines huiles contiennent des produits toxiques absorba
vendues sont dépourvues de biphényls polychlorés toxique
toujours l'huile achetée il y a quelques années (un flacon d
plusieurs décennies).

Seul l'objec
fonctionner
sur le x40 à
pour le 40 e
indications

Lorsqu'un objectif à sec (en général le 40) est malheureuse


- baisser immédiatement la platine,
- tourner le porte-objectifs pour éviter la contamination des
- essuyer immédiatement l'objectif contaminé avec une lin
- nettoyer enfin avec une lingette imprégnées de nettoyant
 Certains objectifs ont une lentille frontale concave, le nett
enlevé et nettoyé sous la loupe binoculaire.

Après observation à l'immersion, tourner légèrement le po


placée entre le x100 et le x40. Essuyer la lamelle, essuyer
A défaut de loupe binoculaire, la pe
permet de vérifier l'état de propreté des pe

Nettoyage des lames et lamelles

L'ensemble des lentilles étant parfaitement propre, la prépa


également.
Il est donc recommandé de nettoyer les lames avant de fair
On peut envoyer un peu de buée en soufflant légèrement su
mouchoir en papier jusqu'à observer une transparence corr
 Cette opération est faite pour chaque face de la lame.
Parfois, il est nécessaire de les nettoyer à l'alcool. si l'on fa
préférable) il faut envelopper les lames propres par petits p
seront ouverts juste avant l'emploi.
Lorsque l'on fait de la photomicrographie, il est conseillé d
transparence améliorée et sans défauts optiques (de type Su

Remarque : parfois, lorsque la préparation est terminée, il


aussi la lamelle) suite aux manipulations indispensables à

Quant aux lamelles, étant donné leur prix modique, il est r


pour chaque préparation.
Sinon, on peut les récupérer dans un petit flacon rempli d'e
nettoyer lorsque le stock atteint 100 ou 200. Il faut veiller à
eau déminéralisée ou dans l'alcool et les faire sécher sur du

Le corps humain
Secondaire 3
Toute seule, la cellule peut réaliser une multitude de tâches (digestion, respiration,
déplacement, reproduction, etc.). Toutefois, dans le but de réaliser des tâches encore plus
complexes, les cellules peuvent s'organiser entre elles et s'assembler afin de former des
organismes pluricellulaires.
Les niveaux d’organisation

En s'assemblant entre elles, les cellules forment des tissus qui, à leur tour, s'unissent pour
former des organes. Plusieurs organes s’organisent de façon à créer un système. Un ensemble
de systèmes peut ainsi assurer le fonctionnement de tout organisme vivant. 
 
On peut placer par ordre croissant de complexité ces éléments qu'on nomme niveaux
d'organisation. Ces niveaux d’organisation vont de structures plus simples, comme des
atomes et des molécules, à des structures plus complexes, comme l’organisme entier.

Voici les 7 niveaux d'organisation :

 L’atome
 La molécule
 La cellule
 Les tissus
 Les organes
 Les systèmes biologiques
 L'organisme

Les niveaux d’organisation dans le corps humain


Les systèmes biologiques

Un système biologique est un ensemble de cellules, de tissus et d’organes qui effectuent une


ou plusieurs fonctions communes.
On regroupe tous les systèmes du corps humain en 3 grandes fonctions :
1. La fonction de nutrition : besoin de se nourrir et de respirer

  Le système digestif


  Le système respiratoire
  Le système circulatoire
  Le système lymphatique
  Le système excréteur

2.  La fonction de relation : besoin de maintenir son équilibre et d'interagir avec son
environnement

  Le système nerveux


  Le système musculosquelettique

3. La fonction de reproduction : besoin de se reproduire pour assurer la survie de l'espèce

  Le système reproducteur masculin


  Le système reproducteur féminin

Les cellules animales et végétales


Secondaire 1-2

La cellule est l’unité de base de tout organisme vivant. Dans cette fiche, on distingue deux
sortes de cellules : les cellules animales et les cellules végétales.

Ces sortes de cellules ont plusieurs ressemblances. Toutefois, de par leurs fonctions
différentes, elles ont aussi quelques différences dans leur constitution. Bien que les cellules
animales et végétales aient des constituants et des organites en commun, certains sont propres
à un seul type de cellule.
 
Les organites sont les constituants de la cellule qui baignent dans le cytoplasme.

  La cellule animale


  La cellule végétale
  Tableau comparatif des constituants des cellules animales et végétales
La cellule animale

Il existe plusieurs sortes de cellules animales. On attribue à ces cellules des noms différents
selon la fonction qu’elles assurent dans l’organisme. Voici quelques exemples de cellules
animales.
Les gamètes
Les globules blancs
Les globules rouges
Les neurones
Les cellules musculaires
Les cellules épithéliales
Chacune de ces cellules a ses particularités tant au niveau de sa structure que de ses fonctions.
Certaines cellules sont mobiles et possèdent un flagelle. C’est le cas du spermatozoïde qui
doit se rendre à l’ovule pour le féconder. D’autres cellules peuvent se contracter énormément.
C’est le cas des cellules musculaires.
Les constituants de la cellule animale
La cellule animale

Constituant Description et r

 Le noyau communique avec le reste de la cellule par l’enveloppe nucléaire qui perme
 Il dirige et contrôle toutes les activités qui se produisent dans la cellule.
Noyau
 Il dirige la division cellulaire.
 Il contient les chromosomes, qui sont porteurs des gènes. Les chromosomes sont faits

 L’enveloppe nucléaire entoure le noyau.


Enveloppe
 Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui
nucléaire
cytoplasme.

 Le cytoplasme est une substance gélatineuse dans laquelle baignent le noyau et les au
Cytoplasme
 Il est impliqué dans les échanges dans la cellule. Les substances peuvent voyager entr

 La vacuole est un sac situé dans le cytoplasme servant à entreposer des substances com
Vacuole
 Il y a plusieurs petites vacuoles dans la cellule animale.

 C’est dans les mitochondries que se produit la respiration cellulaire. Elles convertissen
Mitochondrie
utilisable par la cellule.

 La membrane cellulaire entoure le cytoplasme.


Membrane
 Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui
cellulaire
milieu dans lequel elle se trouve.

 
La cellule végétale

La cellule végétale est à la base de tous les organismes végétaux. Elle se distingue de la
cellule animale par 3 caractéristiques :

1. Elle possède une paroi cellulosique, une membrane extérieure rigide faite de cellulose.
2. Elle possède une seule grande vacuole servant à entreposer des substances et permettant la
croissance de la cellule en y emmagasinant l’eau par un phénomène d’osmose.
3. Elle possède des chloroplastes qui contiennent la chlorophylle, un pigment à l’origine de la
couleur verte des végétaux et qui participe au processus de photosynthèse.
Les constituants de la cellule végétale
La cellule végétale

Constituants Description et r

 Le noyau communique avec le reste de la cellule par l’enveloppe nucléaire qui perme
 Il dirige et contrôle toutes les activités qui se produisent dans la cellule.
Noyau
 Il dirige la division cellulaire.
 Il contient les chromosomes, qui sont porteurs des gènes. Les chromosomes sont faits

 L’enveloppe nucléaire entoure le noyau.


Enveloppe
 Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui
nucléaire
cytoplasme.

 Le cytoplasme est une substance gélatineuse dans laquelle baignent le noyau et les au
Cytoplasme
 Il est impliqué dans les échanges dans la cellule. Les substances peuvent voyager entr

Vacuole  La vacuole est un sac situé dans le cytoplasme servant à entreposer des substances.
Constituants Description et r

 Elle permet la croissance de la cellule végétale en y emmagasinant l’eau par un phéno


 La cellule végétale ne contient qu’une seule et grande vacuole.

Mitochondrie  C’est dans les mitochondries que se produit la respiration cellulaire. Elles convertissen

 Les chloroplastes sont de petites bulles vertes situées dans le cytoplasme. Leur couleu
Chloroplaste
 Ils absorbent la lumière du Soleil pour faire la photosynthèse.

 La membrane cellulaire entoure le cytoplasme.


Membrane
 Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui
cellulaire
milieu dans lequel elle se trouve.

 La paroi cellulosique est composée de cellulose, ce qui la rend rigide.


Paroi cellulosique  Elle sert de squelette à la cellule végétale. Elle l’empêche de se déformer et lui donne
 Elle est élastique, ce qui permet la croissance de la cellule et la division cellulaire.
Tableau comparatif des constituants des cellules animales et végétales

Constituant Cellule animale Cellule végétale

Noyau X X

Enveloppe nucléaire X X

Cytoplasme X X

X X
Vacuole
(plusieurs petites) (une grande)

Mitochondrie X X

Chloroplaste X

Membrane cellulaire X X
Constituant Cellule animale Cellule végétale

Paroi cellulosique X

Pour valider ta compréhension à propos de la cellule de façon interactive, consulte la


MiniRécup suivante :

En savoir plus

Le nucléole, le réticulum endoplasmique et les ribosomes


Le nucléole

Le nucléole se situe au centre du noyau des cellules animales et végétales. C’est à cet endroit
que s’effectue la transcription de l’ADN en ARN lors de la division cellulaire.
Le réticulum endoplasmique

Le réticulum endoplasmique est un labyrinthe de sacs et de tubes relié à l’enveloppe


nucléaire. On le retrouve à la fois dans les cellules animales et végétales. Il est responsable de
plusieurs fonctions métaboliques comme la synthèse des lipides, la détoxification,
l’entreposage de certaines substances. On distingue deux types de réticulums : le réticulum
endoplasmique rugueux, qui porte des ribosomes sur sa membrane et le réticulum
endoplasmique lisse, qui n’en porte pas.
Les ribosomes

Les ribosomes sont les organites qui fabriquent les protéines. Ils se situent soit sur le
réticulum endoplasmique rugueux ou sont libres dans le cytoplasme. On les retrouve à la fois
dans les cellules animales et végétales.

Les tissus et les organes


Secondaire 3

  Les tissus
  Les organes

Les tissus

La cellule est la structure la plus simple dans la hiérarchie structurale du vivant. Lorsque


plusieurs cellules se regroupent, elles forment un tissu, un niveau supérieur d’organisation du
vivant.

 Un tissu se définit comme un ensemble de cellules spécialisées ayant une structure semblable et
participant à une fonction commune dans l’organisme.
 La branche de la biologie qui étudie les tissus vivants se nomme l’histologie.

Pour être considérées comme un tissu, les cellules doivent adhérer les unes aux autres. Cette
adhérence est causée soit par une substance recouvrant les cellules, soit par un entrelacement
de fibres entre les cellules.
En histologie, on classe les tissus selon 4 sous-groupes principaux :

  Le tissu épithélial


  Le tissu conjonctif
  Le tissu musculaire
  Le tissu nerveux

Le tissu épithélial

Le tissu épithélial (ou épithélium) tapisse généralement l’extérieur du corps et la surface


interne des organes. Les cellules qui composent ce tissu sont collées les unes aux autres pour
former une couche protectrice. Par exemple, la peau et l'intérieur des voies respiratoires et
du tube digestif comportent plusieurs types de tissus épithéliaux.

Les cellules formant le tissu épithélial sont serrées et disposées en couches afin de remplir
leur fonction de barrière permettant ainsi à l’organisme d’être protégé contre les intrusions
de microorganismes, les lésions et les pertes de liquides.

D’autres types de tissus épithéliaux se spécialisent dans des rôles de sécrétion, d’absorption


ou de filtrage. 
Tissu épithélial
Jose Luis Calvo, Shutterstock.com
Les cellules épithéliales tapissant les voies respiratoires sécrètent un mucus permettant de les
lubrifier et de les garder humides, facilitant ainsi les échanges gazeux.
Le tissu conjonctif

Le tissu conjonctif se trouve partout dans le corps, entre autres dans les tendons, le cartilage
du nez, les os, le sang et les muscles.

Les fonctions principales du tissu conjonctif sont généralement le soutien et la liaison des
autres tissus de l’organisme.

Le tissu conjonctif a aussi pour fonctions la protection, le soutien et l'union des tissus entre
eux. Il permet aussi le transport de la nourriture nécessaire au fonctionnement de l’organisme.
Tissu conjonctif d’un os
Choksawatdikorn, Shutterstock.com
Les tissus osseux (les os) soutiennent l’organisme et les tissus adipeux (les cellules
graisseuses) emmagasinent des nutriments pour nourrir les tissus musculaires. 
Le tissu musculaire

Le tissu musculaire est fait de cellules allongées qui ont la capacité de se contracter. Ce type
de tissu se trouve dans le cœur, la vessie et les muscles comme le biceps.

Les cellules composant le tissu musculaire ont 3 caractéristiques principales. Premièrement,


elles sont très allongées. Ensuite, elles sont excitables, c’est-à-dire qu’elles peuvent réagir à
un stimulus. Enfin, elles possèdent une incroyable contractilité par rapport aux autres types
de cellules.
 
Étant donné la place prédominante du mouvement chez la majorité des animaux, le tissu
musculaire est le plus abondant des 4 types de tissus. En fait, les 2 tiers de la masse d’un
humain en santé et en bonne condition physique sont représentés par le tissu musculaire. 
 
On compte 3 sortes de tissus musculaires : le tissu musculaire squelettique, le tissu
musculaire lisse et le tissu musculaire cardiaque.
Tissu musculaire du coeur
Choksawatdikorn, Shutterstock.com
Le tissu nerveux

Le tissu nerveux est composé d'un réseau de cellules appelées neurones. Ce tissu forme le
cerveau, la moelle épinière et les nerfs.

Le tissu nerveux a pour fonctions de recevoir les stimulus extérieurs, de les analyser et de
transmettre une réponse. Autrement dit, ce sont les neurones du tissu nerveux qui
produisent et conduisent les influx nerveux.
Tissu nerveux
Digital Photo, Shutterstock.com
Les neurones possèdent des extensions qui leur permettent de communiquer entre eux. Les
dendrites acheminent l'influx nerveux au corps cellulaire du neurone. L’influx nerveux
continue son chemin en passant par les axones vers les terminaisons axonales. Il est ensuite
transmis vers d’autres régions de l’organisme afin d’y provoquer une réponse.
Un neurone
Les organes

Un organe est un ensemble de tissus différents qui remplit une ou plusieurs fonctions


spécifiques dans l'organisme.

L'estomac est un organe. Il renferme plusieurs types de tissus qui remplissent chacun une
fonction spécifique :

 Le tissu musculaire permet le mouvement de brassage des aliments dans l'estomac.


 Le tissu conjonctif permet à l'estomac de conserver sa forme.
 Le tissu nerveux contrôle toutes les activités de l'estomac.
 Le tissu épithélial sécrète les sucs gastriques.
Les tissus de l’estomac
Exercices

Les organes

Un organe est un ensemble de tissus différents qui remplit une ou plusieurs fonctions


spécifiques dans l'organisme.
L'estomac est un organe. Il renferme plusieurs types de tissus qui remplissent chacun une
fonction spécifique :

 Le tissu musculaire permet le mouvement de brassage des aliments dans l'estomac.


 Le tissu conjonctif permet à l'estomac de conserver sa forme.
 Le tissu nerveux contrôle toutes les activités de l'estomac.
 Le tissu épithélial sécrète les sucs gastriques.
Les tissus de l’estomac
Les systèmes biologiques

Un système biologique est un ensemble de cellules, de tissus et d’organes qui effectuent une


ou plusieurs fonctions communes.
On regroupe tous les systèmes du corps humain en 3 grandes fonctions :
1. La fonction de nutrition : besoin de se nourrir et de respirer

  Le système digestif


  Le système respiratoire
  Le système circulatoire
  Le système lymphatique
  Le système excréteur
2.  La fonction de relation : besoin de maintenir son équilibre et d'interagir avec son
environnement

  Le système nerveux


  Le système musculosquelettique

3. La fonction de reproduction : besoin de se reproduire pour assurer la survie de l'espèce

  Le système reproducteur masculin


  Le système reproducteur féminin

Le système digestif et son anatomie


Secondaire 3

Le système digestif est l’ensemble des organes qui participent à la transformation des


aliments en nutriments assimilables par l’organisme. Il permet également d’évacuer les
déchets solides.
Le système digestif comprend les organes du tube digestif et les glandes digestives.
Le tube digestif

  La bouche
  Le pharynx
  L’œsophage
  L’estomac
  L’intestin grêle
  Le gros intestin

Les glandes digestives

  Les glandes salivaires


  Les glandes gastriques
  Le foie
  Le pancréas
  Les glandes intestinales

Le tube digestif

Le tube digestif est un long tube musculeux dans lequel cheminent les aliments ingérés. 
Important!
Le rôle du tube digestif est de décomposer les aliments, d’absorber les nutriments et d’évacuer
les déchets.
Les organes qui composent le tube digestif sont identifiés dans l’image suivante.
  La bouche
  Le pharynx
  L’œsophage
  L’estomac
  L’intestin grêle
  Le gros intestin

La bouche
Description Fonctions

La bouche, ou cavité buccale, est une cavité tapissée de


muqueuse, délimitée à l’avant par les lèvres, sur les côtés par Ingestion des aliments
les joues, en haut par le palais et à l’arrière par le pharynx.  Digestion
mécanique (mastication)
La bouche comprend certains organes annexes comme les  Formation du bol
dents, la langue et des glandes salivaires. alimentaire

La bouche
Le pharynx

Description Fonctions

Le pharynx est un conduit musculaire tapissé de


 Propulsion des aliments vers
muqueuse, reliant les fosses nasales, la bouche et
l’œsophage, grâce à
l’œsophage. Il s’agit d’une voie commune au système
la déglutition
respiratoire et au système digestif.

La partie supérieure du pharynx contient un muscle appelé luette. La partie inférieure du


pharynx comprend une languette cartilagineuse appelée épiglotte. Ces deux structures sont
impliquées dans la déglutition. 
Le pharynx
Remarque : Les fosses nasales font partie du système respiratoire.
L'œsophage

Description Fonctions

L’œsophage est un tube d’environ 25 cm de longueur


 Propulsion des aliments vers
reliant le pharynx et l’estomac. Les parois de
l’estomac par péristaltisme.
l’œsophage contiennent du tissu musculaire lisse.

L’œsophage
L’estomac
Description Fonctions

L’estomac est une poche


musculaire située entre l’œsophage  Entreposage de la nourriture
et l’intestin grêle.  Digestion chimique
 Digestion mécanique (brassage)
Le tissu épithélial qui recouvre sa  Propulsion des aliments vers l’intestin grêle
paroi interne est couvert de cavités par péristaltisme
microscopiques au fond desquelles  Formation du chyme
se trouvent les glandes gastriques.

L’estomac
L’élasticité de sa paroi lui permet de contenir jusqu’à 4 L de nourriture alors que son volume
n’est que de 50 mL lorsqu’il est complètement vide.
L’intestin grêle

Description Fonctions

 Absorption des nutriments
 Digestion chimique
L’intestin grêle, aussi appelé petit intestin, est un long
 Digestion mécanique
tube musculeux d’environ 2,5 à 4 cm de diamètre. Il est
(Segmentation)
situé entre l’estomac et le gros intestin. Il s’agit du plus
 Propulsion des aliments vers
long organe du système digestif.
le gros intestin
par péristaltisme
L’intestin grêle
Le tissu épithélial qui recouvre sa paroi interne forme de fines protubérances allongées
ressemblant à des poils. Il s’agit des villosités intestinales.

Chaque cellule recouvrant la surface des villosités intestinales est également recouverte de
microscopiques protubérances qu’on appelle des microvillosités.
Quelle est la longueur de l’intestin grêle?
Le gros intestin

Description Fonctions

 Absorption de l’eau contenue dans les résidus


Le gros intestin est un tube musculeux alimentaires non digestibles
d’environ 7 cm de diamètre.  Formation des matières fécales (fèces)
 Synthèse de certaines vitamines
Le gros intestin est le dernier organe  Propulsion des résidus alimentaires vers l’anus
du tube digestif. par péristaltisme
 Défécation

 
Le gros intestin

Attention!
Les termes côlon et gros intestin ne sont pas synonymes. En effet, le côlon n’est qu’une
section du gros intestin.
Les sections du gros intestin
Qu’est-ce qu’une appendicite?
'
Les glandes digestives

Les glandes digestives sont des glandes dont les sécrétions contribuent à la dégradation des
aliments.

En savoir plus

Les glandes digestives intégrées et les glandes digestives annexes

On distingue deux types de glandes digestives, soit les glandes digestives intégrées et


les glandes digestives annexes.
Les types de glandes digestives Les glandes digestives intégrées

Il s’agit de glandes digestives intégrées à la paroi du tube digestif.


Description
Elles sont en contact direct avec le contenu du tube digestif.

 Les glandes gastriques


Exemples
 Les glandes intestinales

 
Les glandes salivaires

Description Fonction

Les glandes salivaires sont des glandes digestives annexes situées en


périphérie de la bouche. On les retrouve principalement sous la langue
et à l’arrière de la bouche.  Sécrétion de
la salive
D’autres petites glandes salivaires (non visibles sur l’image)
sont intégrées à même la muqueuse de la bouche.
Les glandes salivaires
Les glandes gastriques

Description Fonction

Les glandes gastriques sont des glandes digestives intégrées à


la paroi interne de l’estomac.
 Sécrétion du suc
gastrique
Elles sont situées au fond de cavités microscopiques,
appelées cryptes.
Les glandes gastriques
Le foie

Description Fonction

Le foie est la plus grosse glande du corps humain. Il s’agit


d’une glande digestive située à la droite de l’estomac.
 Sécrétion de
la bile
Le foie est une glande annexe au tube digestif. La bile sécrétée par le
foie est d’abord stockée dans la vésicule biliaire avant d’être
acheminée vers la partie supérieure de l’intestin grêle.
Le foie
Le pancréas

Description Fonction

Le pancréas est une glande digestive de forme allongée, dont la


majeure partie est située derrière la partie inférieure de l’estomac.
 Sécrétion du suc
Il s’agit d’une glande annexe au tube digestif.
pancréatique
Le suc pancréatique produit par le pancréas est acheminé par un
conduit et déversé dans la partie supérieure de l’intestin grêle.
Le pancréas
Les glandes intestinales

Description Fonction

Les glandes intestinales sont des glandes digestives intégrées à la


paroi interne de l’intestin grêle. Elles sont situées dans des cavités
 Sécrétion du suc
entre les villosités de l’intestin grêle.
intestinal
Il s’agit de glandes intégrées au tube digestif.
 

Les glandes intestinales


'

À voir aussi

  Les processus digestifs


  Le corps humain
  Les aliments et les besoins énergétiques

Les processus digestifs


Secondaire 3

Les processus digestifs sont tous les traitements subis par les aliments lors de leur passage
dans le tube digestif.
Les processus digestifs permettent de faire entrer les aliments dans l’organisme, de les faire
cheminer dans le tube digestif et de les transformer en nutriments assimilables par
l'organisme. Ils permettent également d’absorber les nutriments et d’évacuer les résidus non
digestibles.
Les principaux processus digestifs sont les suivants.
 

  L’ingestion
  La propulsion
  La digestion mécanique
  La digestion chimique
  L’absorption
  La défécation

Les organes du tube digestif sont le lieu d’un ou plusieurs processus digestifs. L’image et le
tableau qui suivent associent les organes du tube digestif aux processus digestifs qui s’y
déroulent.

Les processus digestifs dans les organes du tube digestif


En savoir plus
Comment nomme-t-on les aliments dans le tube digestif?

Les aliments ingérés subissent plusieurs transformations tout au long de leur progression dans
le tube digestif. Ainsi, les propriétés physiques et chimiques du mélange contenu dans le tube
digestif varient considérablement d’un organe à l’autre. 

En fonction de l'organe dans lequel il se trouve, le contenu du tube digestif est identifié par
différents termes. Le tableau suivant présente les noms donnés au contenu du tube digestif en
fonction de sa composition et des organes dans lequel il se trouve. 
 

Nom du mélange Composition du mélange

Bol alimentaire aliments + salive bouch

Chyme bol alimentaire + suc gastrique estom

Chyle chyme + bile + suc pancréatique + suc intestinal intesti

Matières fécales
résidus alimentaires non absorbés + mucus gros in
(Fèces)
L’ingestion

L’ingestion est l’introduction de la nourriture dans le tube digestif. Les aliments sont ingérés
par la bouche.
Les organes de la bouche
La propulsion

La propulsion est l’action de faire progresser la nourriture dans le tube digestif.


La propulsion des aliments est assurée par deux mécanismes, soit la déglutition et
le péristaltisme. La propulsion des aliments se fait dans un seul sens : de la bouche vers le
gros intestin.
La déglutition

La déglutition est l’action d’avaler. Ce mouvement complexe permet le passage des aliments


de la bouche vers l’œsophage. 

La déglutition implique de nombreux muscles de la bouche, du pharynx et de l’œsophage. 


Les structures impliquées dans la déglutition
La déglutition s’amorce lorsque le bol alimentaire est poussé volontairement contre le palais à
l’aide de la langue, ce qui envoie les aliments vers le pharynx. La présence de nourriture dans
le pharynx déclenche une suite de contractions involontaires qui forcent les aliments vers
l’œsophage, alors que les fosses nasales sont bloquées par la luette et le larynx, par l’épiglotte.
Qu’est-ce qui se passe quand on avale de travers?
Le péristaltisme

Le péristaltisme est une suite de contractions et de relâchements involontaires des muscles


qui composent les parois du tube digestif. Ces mouvements permettent de propulser la
nourriture dans une seule direction. 

Le péristaltisme assure la progression des aliments dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin


grêle et le gros intestin. De plus, le péristaltisme contribue à la digestion mécanique des
aliments alors qu’il produit un certain brassage des aliments.
Après la déglutition, le bol alimentaire est poussé progressivement jusqu’à l’estomac grâce au
péristaltisme des parois de l’œsophage.
Le péristaltisme des parois de l’œsophage
La digestion mécanique

La digestion mécanique consiste à fragmenter les aliments et à les mélanger aux sécrétions


digestives. 
La digestion mécanique des aliments est un processus qui facilite leur digestion chimique. En
effet, réduire la taille des aliments augmente la surface de contact entre les constituants
alimentaires et les enzymes digestives, ce qui favorise leur décomposition en nutriments. 

Voici quatre procédés de la digestion mécanique.

  La mastication
  Le brassage
  La segmentation
  L’émulsification des graisses

La mastication

La mastication est un mouvement des mâchoires permettant aux dents de broyer les


aliments. 

Lors de la mastication, les joues et les lèvres fermées maintiennent les aliments entre les dents
pendant que la langue mélange la salive aux aliments mâchés. 
Une fois bien mélangée à la salive, la nourriture est compactée par la langue et forme ce
qu’on appelle le bol alimentaire. 
 
Le brassage

Le brassage, ou pétrissage, est la contraction cyclique des parois de l’estomac, ce qui a pour
effet de presser son contenu et de le mélanger au suc gastrique. Une fois bien réduit et
mélangé au suc gastrique, le contenu forme une sorte de bouillie appelée le chyme.

Le brassage
La segmentation

La segmentation est la contraction répétée et stationnaire des parois de l’intestin grêle. Ces


contractions fragmentent le contenu de l’intestin grêle, tout en le mélangeant aux différentes
sécrétions digestives. Une fois bien segmenté et mélangé, le contenu de l’intestin grêle forme
un liquide blanchâtre appelé le chyle.

Attention!
Contrairement au péristaltisme, la segmentation ne provoque pas de progression significative
des aliments dans le tube digestif.
L’émulsification des graisses par la bile
Puisque les lipides sont des gras, ils ne sont pas solubles dans le chyle, qui est principalement
composé d’eau. Cette insolubilité des lipides dans l’eau nuit à leur dégradation en nutriments.

C’est la raison pour laquelle l’émulsification des graisses est essentielle.


 
L’émulsification des graisses consiste à la transformation des amas de graisse en fines
gouttelettes et à leur dispersion dans le contenu de l’intestin grêle. 
L’émulsification des graisses se déroule dans l’intestin grêle grâce à l’action de
la bile produite par le foie. Plus précisément, ce sont les sels biliaires présents dans la bile
qui, à la manière d’un savon, entourent les lipides et les enferment dans de nombreuses petites
capsules solubles dans l’eau. L’amas de graisse est ainsi transformé en fines gouttelettes de
lipides dispersées dans le chyle. 

Une fois l’émulsification des graisses effectuée, il devient plus facile de dégrader les lipides
sous forme de nutriments.

L’émulsification des graisses dans l’intestin grêle

Attention!
L’émulsification des graisses n’est pas un processus de digestion chimique. Contrairement
aux sucs digestifs, la bile ne contient pas d’enzymes digestives capables de décomposer les
lipides en nutriments assimilables par l’organisme. Les sels biliaires que contient la bile
permettent seulement de réduire la taille des amas de lipides et de les mélanger aux sucs
digestifs, ce qui correspond à un processus de digestion mécanique.
'

La digestion chimique

 La digestion chimique consiste à briser les liaisons chimiques de molécules complexes, afin


de transformer les constituants alimentaires en nutriments assimilables par l’organisme.
 Les nutriments sont des molécules, d’origine alimentaire, suffisamment petites pour traverser
la paroi du tube digestif et être dissoutes dans le sang ou la lymphe.
Lors de la digestion chimique, des molécules de constituants alimentaires sont brisées afin
d’obtenir des nutriments, soit des molécules plus petites assimilables par l’organisme. C’est
ainsi que, par exemple, un glucide peut être transformé en sucre simple (glucose, fructose,
etc.), qu’un lipide peut être transformé en glycérol et en acides gras et qu’une protéine peut
être transformée en acides aminés.

L’image ci-dessous présente les principales molécules complexes qui composent les aliments,
ainsi que les nutriments rendus accessibles par la digestion chimique.
La décomposition de molécules complexes en nutriments
La digestion chimique est possible grâce à l’action des enzymes digestives présentes dans les
sucs digestifs.
 Les sucs digestifs sont des sécrétions de glandes digestives contenant des enzymes digestives.
 Les enzymes digestives sont des protéines capables d’accélérer la dégradation de certaines
molécules complexes.
Tout au long du parcours des aliments dans le tube digestif, des sucs digestifs sont produits
par certaines glandes digestives et ajoutés au contenu du tube digestif.

Le tableau suivant présente les sucs digestifs, les glandes digestives qui les sécrètent, leur lieu
de déversement ainsi que leurs principaux rôles dans la digestion chimique des aliments.

Glandes Lieu de
Sucs digestifs Rôles
digestives déversement

Glandes
La salive Bouche  Décomposition de certains glucides
salivaires

Glandes
Le suc gastrique Estomac  Décomposition des protéines
gastriques

 Décomposition des glucides


Le suc pancréatique Pancréas Intestin grêle  Décomposition des protéines
 Décomposition des lipides

Glandes  Décomposition des glucides


Le suc intestinal Intestin grêle
intestinales  Décomposition des protéines

 
La salive

La salive est sécrétée par les glandes salivaires dans la bouche. Elle contient, entre autres, une
enzyme appelée amylase salivaire.

L’amylase salivaire est une enzyme digestive capable d’amorcer la décomposition de


certains glucides, comme l’amidon et le glycogène.
Les glandes salivaires
Quelles sont les autres fonctions de la salive?
Le suc gastrique

Le suc gastrique est sécrété par les glandes gastriques, situées dans la paroi interne de
l’estomac. 

Le suc gastrique contient, entre autres, de la pepsine et de l’acide chlorhydrique (HCl). 

La pepsine est une enzyme digestive capable d’amorcer la décomposition des protéines en


acides aminés.

L’acide chlorhydrique (HCl) permet d’optimiser l’effet de la pepsine. 


 
Les glandes gastriques
C'est quoi... des brulements d'estomac?
Le suc pancréatique

Le suc pancréatique est sécrété par le pancréas et est déversé dans la partie supérieure de
l’intestin grêle, le duodénum.

Le suc pancréatique contient diverses enzymes digestives lui permettant de décomposer tous
les types de constituants alimentaires.
 

Le pancréas
Le suc intestinal

Le suc intestinal est sécrété par les glandes intestinales situées au fond de villosités tapissant


la paroi interne de l’intestin grêle.

Le suc intestinal contient une faible quantité d’enzymes digestives lui permettant de terminer
la digestion chimique des protéines et des glucides.

Les glandes intestinales


'

L’absorption

L’absorption consiste au passage des nutriments présents dans le tube digestif vers le sang ou
la lymphe.
L’eau, les vitamines et les minéraux sont des nutriments suffisamment petits pour être
absorbés sans avoir à subir de transformations. D’autres nutriments comme les acides aminés,
le glucose, le glycérol et les acides gras sont rendus accessibles grâce à la digestion
mécanique et à la digestion chimique des aliments ingérés. 

La majorité des nutriments sont absorbés par l’intestin grêle. Des replis, appelés villosités,
tapissent la paroi interne de l’intestin grêle. La surface des cellules recouvrant les villosités est
également recouverte de microscopiques replis, appelés microvillosités. Cette configuration
favorise l’absorption des nutriments alors qu’elle augmente considérablement la surface de
contact entre le contenu de l’intestin grêle et sa paroi. Les nutriments traversent alors la paroi
pour rejoindre les capillaires et les vaisseaux lymphatiques.

La paroi interne de l’intestin grêle


Lorsque le contenu de l’intestin grêle se déverse dans le gros intestin, l’absorption des
nutriments est majoritairement terminée. Alors que 90 % de l’eau a été absorbée par l’intestin
grêle, le gros intestin permet d’absorber une partie de l’eau résiduelle provenant des aliments
non digestibles. Le gros intestin permet également d’absorber des vitamines, dont certaines
sont synthétisées par les milliers de bactéries qu’il abrite. Ces bactéries forment la flore
bactérienne du gros intestin.
La défécation

 La défécation est l’évacuation hors de l’organisme des matières fécales.


 La matière fécale, ou fèces, est un mélange d’eau, de mucus, de résidus alimentaires non
digestibles et de bactéries résultant de la digestion.
Une fois dans le gros intestin, les résidus alimentaires progressent par péristaltisme dans le
côlon, où se termine l’absorption des derniers nutriments et où se forment les matières fécales
Celles-ci s’accumulent ensuite dans le dernier segment du gros intestin, le
rectum. L’accumulation des fèces provoque l’étirement de la paroi du rectum, ce qui
déclenche un réflexe d’évacuation. Le réflexe d’évacuation permet la défécation.

La paroi interne de l’intestin grêle


Exercice de synthèse

'

Le système respiratoire et son anatomie


Secondaire 3

Les cellules du corps utilisent le dioxygène (O2)(O2) et le glucose (C6H12O6),


(C6H12O6), puis rejettent du dioxyde de carbone (CO2)(CO2) et de l’eau (H2O)
(H2O) lors de la respiration cellulaire. Les cellules effectuent alors une lente réaction
de combustion.
Important!
Le rôle du système respiratoire est d’approvisionner l’organisme en dioxygène (O2)
(O2) et d’en expulser le dioxyde de carbone (CO2).(CO2).
Les principales structures du système respiratoire sont identifiées dans l’image suivante.
  1. Les fosses nasales
  2. Le pharynx
  3. Le larynx
  4. La trachée
  5. Les poumons
  6. Les bronches
  7. Les bronchioles
  8. Les alvéoles
Il existe d’autres structures qui sont étroitement liées au système respiratoire. La plèvre, le
diaphragme, les muscles intercostaux, les côtes et le sternum interviennent dans
les mouvements respiratoires, soit l’inspiration et l’expiration.

L'anatomie du système respiratoire


Les fosses nasales

Description Fonctions

Les fosses nasales sont deux cavités bien  Réchauffer l’air grâce aux vaisseaux sanguins
vascularisées, tapissées d’une muqueuse épaisse, Filtrer l’air grâce aux poils et cellules ciliées
de cellules ciliées et de poils.  Humidifier l’air grâce à la muqueuse

Bien qu’il soit possible de respirer par la bouche, les fosses nasales restent la structure la
mieux adaptée pour accueillir l’air dans l’organisme.
Attention!
Il ne faut pas confondre les cellules ciliées avec les poils de nez. Les poils sont à l’entrée des
narines et ils sont bien visibles à l’œil nu. Les cils des cellules ciliées, eux, sont
microscopiques.
Des poils de nez à l’entrée des narines
monte_a, Shutterstock.com

Des bactéries (en vert) emprisonnées par les cellules ciliées des fosses nasales (en rouge)
Kateryna Kon, Shutterstock.com
En savoir plus

L’air inspiré par l’organisme contient de fines poussières, des particules de pollution et
certains allergènes comme le pollen. Plusieurs structures du système respiratoire sont
tapissées d’une membrane muqueuse composée de cellules ciliées et de cellules productrices
de mucus.

Représentation de la membrane muqueuse ciliée des fosses nasales


Les membranes muqueuses produisent le mucus, un liquide visqueux qui emprisonne les
petites particules indésirables qui se trouvent dans l’air extérieur. Ces membranes tapissent les
voies respiratoires et s’amincissent des fosses nasales aux alvéoles. Dans les fosses nasales, la
membrane muqueuse épaisse a pour rôle d’humidifier l’air inspiré.

Par contre, le pharynx et la partie supérieure du larynx sont tapissés d’une membrane


muqueuse très mince, car ces structures sont exposées à l’abrasion par les substances ingérées
(nourriture).

Les cellules ciliées, ou cils vibratiles, permettent le mouvement du mucus dans les voies
respiratoires et permettent d’emprisonner les particules. Par exemple, les cellules ciliées de
la trachée propulsent le mucus vers le haut pour qu’il soit avalé ou toussé. Les cellules ciliées
se raréfient des fosses nasales aux bronchioles et elles sont absentes des alvéoles.
Le pharynx

Description Fonction

Le pharynx est la voie commune au système Assurer le passage de l’air entre les fosses


respiratoire et au système digestif. nasales et le larynx

Le pharynx contient un muscle appelé luette. Son rôle est d’empêcher la nourriture de


remonter vers les fosses nasales.

Le pharynx contient également les amygdales, une structure du système lymphatique. Leur
rôle est de produire des anticorps afin de prévenir et de guérir les infections.
Le larynx

Description Fonction

Le larynx est une voie cylindrique et Assurer le passage de l’air entre


cartilagineuse. le pharynx et la trachée

Le larynx contient une structure cartilagineuse appelée épiglotte. Son rôle est d’empêcher la
nourriture d’atteindre la trachée.

Le larynx contient également les cordes vocales. Leur rôle est de produire les sons de la voix.
La trachée

Description Fonction

La trachée est un conduit flexible comprenant des Assurer le passage de l’air entre le larynx et
anneaux de cartilage rigides et des cellules ciliées. les bronches

Les anneaux de cartilage permettent de maintenir l’ouverture de la trachée et évitent qu’elle


ne s’affaisse sur elle-même, ce qui empêcherait le passage de l’air.

Les cellules ciliées de la trachée déplacent le mucus et ses particules indésirables vers le haut.
De cette façon, le mucus peut être toussé ou avalé.
Les poumons

Description Fonctions

Les poumons sont deux organes spongieux et  Participer aux mouvements respiratoires en


élastiques. changeant de volume
Description Fonctions

 Recevoir l’air riche en dioxygène (O2)


(O2) lors de l’inspiration
 Expulser l’air riche en dioxyde de
carbone (CO2)(CO2) lors de l’expiration

Le poumon gauche est plus petit que le poumon droit pour laisser plus d’espace au cœur dont
la pointe est légèrement vers la gauche.
Pourquoi les poissons n’ont-ils pas de poumons?
Les bronches

Description Fonction

Les bronches sont deux conduits comprenant des Assurer le passage de l’air entre


Description Fonction

anneaux de cartilage rigides se dirigeant vers


la trachée et les bronchioles
chaque poumon.

Les anneaux de cartilage permettent de maintenir l’ouverture des bronches et évitent qu’elles
ne s’affaissent sur elles-mêmes, ce qui empêcherait le passage de l’air.
Les bronchioles

Description Fonction

Les bronchioles sont les ramifications des Assurer le passage de l’air entre


bronches en conduits plus petits. les bronches et les alvéoles
Les alvéoles

Description Fonction

Les alvéoles sont des petites bulles aux extrémités


Effectuer les échanges gazeux entre l’air
des bronchioles dont la paroi est mince et
et le sang
perméable aux gaz.

Les alvéoles sont regroupées en sacs alvéolaires. Elles sont recouvertes de capillaires
sanguins.
Exercices

Les mécanismes de la respiration


(inspiration et expiration)
Secondaire 3
 La respiration est une fonction biologique assurée par l’inspiration et l’expiration. Elle a
pour but d’acheminer l’air riche en dioxygène (O2)(O2) à l’intérieur de l’organisme et de
rejeter l’air riche en dioxyde de carbone (CO2)(CO2) à l’extérieur de l’organisme.
 L’inspiration est le mouvement respiratoire qui achemine l’air de l’extérieur vers les
poumons.
 L’expiration est le mouvement respiratoire qui achemine l’air des poumons vers l’extérieur.

Astuce
 Lors de l’INspiration, l’air se déplace vers l’INtérieur du corps.
 Lors de l’EXpiration, l’air se déplace vers l’EXtérieur du corps.

  Les structures impliquées dans les mouvements respiratoires


  La mécanique de l’inspiration et de l’expiration

Les structures impliquées dans les mouvements respiratoires

Plusieurs structures et muscles sont impliqués dans les mouvements respiratoires. Ils sont
identifiés dans l’image qui suit.
La cage thoracique comprend le sternum, les côtes et les vertèbres thoraciques. Ensemble, ils
forment une cavité semi-rigide dans laquelle se trouvent les poumons. Les muscles
intercostaux et le diaphragme contrôlent le volume de la cage thoracique. Le cartilage qui lie
les côtes au sternum est flexible. C’est entre autres ce qui permet à la cage thoracique de
modifier sa forme lors des mouvements respiratoires.
Les os de la cage thoracique, les muscles intercostaux, le diaphragme, les poumons et la
plèvre sont décrits dans le tableau suivant.

Structure D

Diaphragme Muscle squelettique qui s’abaisse lors d

Muscles intercostaux Muscles squeletti

Côtes Os plats recourbés et allongés partant de

Cartilage Tissu cartilagineux flexible qu

Sternum Os plat auquel se ra

Vertèbres thoraciques Douze vertèb

Poumons Deux organes du système respiratoire qui

Plèvre Double membrane qui recouvre les poumons, les maintient en place dans

Ensemble, ces structures font varier le volume de la cage thoracique et la pression dans les
poumons, ce qui permet les mouvements de l’air lors de l’inspiration et l’expiration.
La mécanique de l’inspiration et de l’expiration

Les mouvements respiratoires de l’inspiration et de l’expiration permettent le déplacement de


l’air dans le système respiratoire.

Puisque l’air est un fluide, sa pression varie de façon inversement proportionnelle à son


volume.

 Lorsque le volume augmente, la pression de l’air diminue.


 Lorsque le volume diminue, la pression de l’air augmente.
La pression de l’air dans les poumons varie au fur et à mesure que la cage thoracique modifie
son volume. Ces variations de pression entrainent les déplacements d’air que l’on
nomme inspiration et expiration.
Important!
L’air se déplace toujours du milieu où la pression est plus élevée vers le milieu où la pression
est plus faible.
L’inspiration est associée à une augmentation du volume de la cage thoracique,
une diminution de la pression dans les poumons et une entrée de l’air de l’extérieur vers les
poumons.

L’expiration est associée à une diminution du volume de la cage thoracique,


une augmentation de la pression dans les poumons et une sortie de l’air des poumons vers
l’extérieur.
Les mouvements respiratoires de l’inspiration et de l’expiration se déroulent comme suit.
L'inspiration
 La contraction du diaphragme entraine son abaissement.
 La contraction des muscles intercostaux entraine le soulèvement des côtes et du sternum.
 Le volume des poumons et de la cage thoracique augmente.
 La pression de l’air dans les poumons diminue et devient plus faible qu’à l’extérieur.
 L’air se déplace de l’extérieur vers les poumons, soit du milieu où la pression est plus élevée
vers le milieu où la pression est plus faible. Ce déplacement d’air permet d’équilibrer la
pression : la pression à l’intérieur des poumons devient égale à la pression de l’air ambiant et
c’est la fin de l’inspiration.
L'expiration

 Le relâchement du diaphragme entraine son soulèvement.


 Le relâchement des muscles intercostaux entraine l’abaissement des côtes et du sternum.
 Le volume des poumons et de la cage thoracique diminue.
 La pression de l’air dans les poumons augmente et devient plus élevée qu’à l’extérieur.
 L’air se déplace des poumons vers l’extérieur, soit du milieu où la pression est plus élevée
vers le milieu où la pression est plus faible. Ce déplacement d’air permet d’équilibrer la
pression : la pression à l’intérieur des poumons devient égale à la pression de l’air ambiant et
c’est la fin de l’expiration.
Les mouvements respiratoires
Exercice

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Les échanges gazeux pulmonaires
respiration

échanges gazeux

dioxygène

dioxyde de carbone

respiration cellulaire

alvéoles

poumons

hémoglobine

globule rouge

capillaire sanguin

Les échanges gazeux pulmonaires


Secondaire 3

Les échanges gazeux entre l’air et le sang permettent d’accomplir la fonction principale
du système respiratoire qui est d’approvisionner l’organisme en dioxygène (O2)(O2) et
d’en expulser le dioxyde de carbone (CO2).(CO2).

  Les structures impliquées dans les échanges gazeux pulmonaires


  La diffusion des gaz respiratoires entre les alvéoles et le sang
Les structures impliquées dans les échanges gazeux pulmonaires

Les structures ci-dessous sont impliquées dans les échanges gazeux pulmonaires.

Les structures du système respiratoire qui sont impliquées dans les échanges gazeux
pulmonaires
Le tableau suivant décrit les différentes structures impliquées dans les échanges gazeux
pulmonaires.

Structure Descri

Poumons Les poumons sont deux organes spongieux et élastiques. On y retrouve les bronchioles
Structure Descri

Bronchioles Les bronchioles sont des petits conduits qui assurent le pass

Alvéoles Les alvéoles sont des petites bulles aux extrémités des bronchioles dont la paroi est min

Les capillaires sanguins sont de petits vaisseaux entourant


Capillaires
Sur l’image ci-dessus, les capillaires sanguins rouges se rassemblent en veinules. Celles-ci ache
sanguins
d’artérioles. Celles-ci acheminent

La diffusion des gaz respiratoires entre les alvéoles et le sang

Dans l’air, les particules de gaz respiratoires sont dissoutes. En revanche, dans le sang, les
particules de gaz respiratoires sont en partie dissoutes et en partie fixées à l’hémoglobine,
une protéine présente dans les globules rouges.
 Les gaz respiratoires sont le dioxygène (O2),(O2), un intrant de la respiration cellulaire,
et le dioxyde de carbone (CO2),(CO2), un extrant de la respiration cellulaire.
 La diffusion est un processus de transport passif où les particules d’un soluté ont tendance à
se déplacer d’un milieu où sa concentration est plus élevée vers un milieu où sa concentration
est plus faible afin que la concentration des deux milieux soit à l’équilibre.
Les gaz respiratoires ont la capacité de traverser la mince paroi des alvéoles et des capillaires
sanguins. Cela rend possibles les échanges gazeux pulmonaires par diffusion. Les gaz
respiratoires passent de l’air des alvéoles au sang des capillaires sanguins et vice versa en
fonction de leur concentration.
Les images suivantes représentent la diffusion du dioxygène (O2)(O2) et du dioxyde de
carbone (CO2)(CO2) à travers une membrane perméable. Cette membrane pourrait
correspondre à la paroi des alvéoles ou à celle des capillaires sanguins.
Concentrations déséquilibrées

La concentration en dioxygène (O2)(O2) est plus grande du côté droit de la membrane


perméable.
La concentration en dioxyde de carbone (CO2)(CO2) est plus grande du côté gauche de la
membrane perméable.
Ajustement des concentrations

La différence des concentrations de part et d’autre de la membrane perturbe le système. Afin


d’équilibrer le système, les particules de dioxygène (O2)(O2) ont tendance à traverser la
membrane afin de se retrouver du côté gauche. De la même manière, les particules de dioxyde
de carbone (CO2)(CO2) ont tendance à traverser la membrane afin de se retrouver du côté
droit.
Concentrations équilibrées

La concentration en dioxygène (O2)(O2) est égale de chaque côté de la membrane


perméable.
La concentration en dioxyde de carbone (CO2)(CO2) est égale de chaque côté de la
membrane perméable.
La concentration des gaz respiratoires varie selon :

 le rythme des entrées et des sorties d’air des alvéoles (inspiration et expiration);
 l’apport de sang aux capillaires sanguins.

Le schéma suivant décrit les échanges gazeux entre l’air d’une alvéole et le sang d’un
capillaire sanguin.

A. L’air concentré en dioxygène (O2)(O2) arrive aux alvéoles à la suite d’une inspiration.


B. Le sang concentré en dioxyde de carbone (CO2)(CO2) arrive aux capillaires sanguins à
l’aide de la circulation pulmonaire.
C. La différence de concentration des gaz entre l’air de l’alvéole et le sang du capillaire
sanguin initie une tendance au déplacement de particules du milieu le plus concentré vers le
milieu le moins concentré. C’est à ce moment que les particules de dioxygène (O2)
(O2) tendent à diffuser vers le sang et que les particules de dioxyde de carbone (CO2)
(CO2) tendent à diffuser vers l’air.
D. Le sang du capillaire sanguin est maintenant plus concentré en dioxygène (O2)
(O2) qu’au départ et il est envoyé vers le cœur pour rejoindre la circulation systémique.
E. L’air des alvéoles est maintenant plus concentré en dioxyde de carbone (CO2)
(CO2) qu’au départ et il est prêt à être expiré.
Les échanges gazeux pulmonaires entre une alvéole et un capillaire sanguin
Ainsi se produisent les échanges gazeux dans les quelque 300 millions d’alvéoles contenues
dans les deux poumons. Ce processus permet d’alimenter en dioxygène les milliards de
cellules qui constituent le corps humain et d’en purger le dioxyde de carbone.
En savoir plus

Il se produit d’autres échanges gazeux dans le corps. Ceux-ci se déroulent entre les cellules
des tissus et le sang. On parle alors d’échanges gazeux systémiques.

À la suite des échanges gazeux pulmonaires, les globules rouges chargés de dioxygène (O2)
(O2) alimentent les tissus du corps en passant par la circulation sanguine. Par exemple, les
artérioles à proximité du biceps du bras acheminent du sang jusqu’aux capillaires sanguins.
En raison d’une variation de la concentration, le (O2)(O2) diffuse vers les cellules
musculaires. Dans le même ordre d’idée, le dioxyde de carbone (CO2)(CO2) produit par
les cellules musculaires diffuse vers les capillaires sanguins.

Les échanges gazeux entre un capillaire sanguin et des cellules musculaires


Le système circulatoire et son anatomie
Secondaire 3

Le système circulatoire, aussi appelé système cardiovasculaire, comprend le sang, le cœur et


les vaisseaux sanguins. Le sang circule dans ce système en utilisant deux voies de circulation :
la circulation systémique et la circulation pulmonaire. Le point commun des deux circulations
est le cœur.

Les principales structures du système circulatoire sont identifiées dans l’image suivante.
  Le sang
  Le cœur
  Les vaisseaux sanguins
  Les artères et les artérioles
  Les capillaires sanguins
  Les veines et les veinules
Important!
Les rôles du système circulatoire sont les suivants.

 Transporter les gaz respiratoires, les nutriments et les déchets.


 Participer aux échanges gazeux, aux échanges de nutriments et de déchets entre les cellules et
le sang.
Le cœur

Le cœur, ses cavités et ses vaisseaux sont identifiés, puis décrits dans l’image et le tableau qui
suivent.
Remarque : Puisque le cœur est vu de face, le côté droit et le côté gauche sont inversés sur
l’image.
Les parties du cœur

Description

Le cœur est un organe musculaire creux qui agit comme une double pompe séparée verticalement par une cl
du cœur rappelle celle d’un triangle et sa pointe, appelée apex, est dirigée légèrement vers la gauche et vers

Les oreillettes, aussi appelées atriums, sont les deux cavités supérieures du cœur. On distingue l’oreillette d
gauche.

La paroi des oreillettes est faite de tissu musculaire cardiaque beaucoup plus mince que celui de la paroi des

Les ventricules sont les deux cavités inférieures du cœur. On distingue le ventricule droit et le ventricule ga

Le tissu musculaire épais de leur paroi permet aux ventricules de se contracter avec beaucoup de puissance l
sang. De plus, la paroi du ventricule gauche est plus épaisse que celle du ventricule droit.

Les vaisseaux sanguins du cœur

Description

Les vaisseaux coronaires sont des petits vaisseaux sanguins sur la surface externe du cœur.

La veine cave supérieure et la veine cave inférieure sont des veines.


Les parties du cœur

Description

Elles se déversent toutes les deux dans l’oreillette droite et elles font partie de la circulation systémique.

Les veines pulmonaires sont des veines. Il y a deux veines pulmonaires droites (provenant du poumon droit
pulmonaires gauches (provenant du poumon gauche).

Les quatre veines pulmonaires se déversent dans l’oreillette gauche et elles font partie de la circulation pulm

Le tronc pulmonaire est une artère. Il se divise en deux artères plus petites appelées artères pulmonaires, a
des deux poumons. Le tronc pulmonaire fait partie de la circulation pulmonaire.

L’aorte est une artère. À sa sortie du ventricule gauche, l’aorte passe par-dessus le tronc pulmonaire, puis se
artères plus petites. Certaines d’entre elles dirigent le sang vers les bras et la tête alors que d’autres dirigent l
les jambes. L’aorte fait partie de la circulation systémique.
La dissection d'un coeur de porc
Les vaisseaux sanguins

L’ensemble des vaisseaux sanguins forme un circuit à sens unique où le sang est propulsé par
les contractions du cœur. Les artères, les artérioles, les capillaires sanguins, les veines et les
veinules sont les différents types de vaisseaux sanguins. Leur structure (diamètre de la
lumière, épaisseur, élasticité, etc.) et leurs tissus sont adaptés à leur fonction dans le système
circulatoire.
 Les vaisseaux sanguins sont les conduits qui transportent le sang.
 La lumière d’un vaisseau sanguin est l’espace libre à l’intérieur de ce vaisseau. C’est là où le
sang circule.

  Les artères et les artérioles


  Les capillaires sanguins
  Les veines et les veinules

Les artères et les artérioles

Les artères sont les vaisseaux sanguins qui dirigent le sang du cœur vers les organes.

Attention!
Sur un schéma, les artères sont souvent représentées en rouge. En réalité, elles sont incolores
ou légèrement jaunâtres.
Description

Une artère est un vaisseau sanguin dont la paroi est plus épaisse et plus élastique que celle d’une veine.

Dans la circulation systémique, le sang transporté par les artères est riche en dioxygène (O2).(O2). Par ex
c’est le cas de l’aorte.

Dans la circulation pulmonaire, le sang transporté par les artères est riche en dioxyde de carbone (CO2).(C
exemple, c’est le cas du tronc pulmonaire.

Une artériole est un petit vaisseau sanguin qui part d’une artère et se ramifie en plusieurs capillaires sanguin
En savoir plus

 Les artères subissent une pression sanguine plus élevée que les veines en raison de la
propulsion du sang par les ventricules du cœur.
 La paroi d’une artère comprend un agencement de couches de tissu épithélial, de tissu
conjonctif, de tissu musculaire lisse ainsi que des fibres élastiques.
 Le diamètre de la lumière d’une artère varie selon sa proximité avec le cœur. Une artère près
du cœur a généralement une lumière plus large.
Les capillaires sanguins

Description

Les capillaires sanguins sont de très petits vaisseaux qui relient les artérioles aux veinules. Leur paroi est tr
La lumière d’un capillaire sanguin a tout juste l’espace nécessaire pour permettre le passage d’un globule ro
circuler l’un derrière l’autre.
Les veines et les veinules

Les veines sont les vaisseaux sanguins qui dirigent le sang des organes vers le cœur.
Attention!
Sur un schéma, les veines sont souvent colorées en bleu pour différencier facilement les
veines des artères. Ceci n’a rien à voir avec la couleur du sang. En effet, le sang des veines
n’est pas bleu, il est généralement rouge foncé. Ce rouge foncé est dû à une faible
concentration en dioxygène (O2)(O2). De plus, le sang des veines pulmonaires est rouge
clair en raison d’une forte concentration en O2O2.
De quelle couleur sont réellement les veines?
Description

Une veinule est un petit vaisseau sanguin qui regroupe plusieurs capillaires sanguins avant de rejoindre une

Les veines sont des vaisseaux sanguins dont la paroi est plus mince et moins élastique que celle des artères.
veines possèdent des valvules. Elles empêchent les reflux de sang.

Dans la circulation systémique, le sang transporté par les veines est pauvre en dioxygène (O2).(O2). Par e
des veines caves supérieure et inférieure.

Dans la circulation pulmonaire, le sang transporté par les veines est riche en O2.O2. Par exemple, c’est le
pulmonaires.
 Une valvule est un petit repli de tissu à l’intérieur d’une veine. Elle permet la circulation du
sang dans un seul sens et empêche les reflux de sang.
 Le reflux de sang est le mouvement du sang qui tend à redescendre dans une veine au lieu de
se diriger vers le cœur. La faible pression sanguine et la gravité ont tendance à causer du
reflux sanguin, principalement dans les veines des membres inférieures (jambes).
En savoir plus

 La pression sanguine dans les veines est beaucoup plus faible que dans les artères.
 La paroi d’une veine est un agencement de couches de tissu épithélial, de tissu conjonctif et
de tissu musculaire lisse et un peu de fibres élastiques.
 Le diamètre de la lumière d’une veine varie selon sa proximité avec le cœur. Une veine près
du cœur a généralement une lumière plus large.
Exercices

Les circulations pulmonaire et systémique


Secondaire 3

Le sang circule dans le système circulatoire en utilisant deux voies de circulation : la


circulation pulmonaire et la circulation systémique. Le point commun de ces deux voies de
circulation est le cœur.

  La circulation pulmonaire


  La circulation systémique

L’image suivante montre une vue d’ensemble des circulations pulmonaire et systémique.
Les circulations pulmonaire et systémique
La circulation pulmonaire

La circulation pulmonaire, aussi appelée petite circulation, contribue aux échanges


gazeux entre l’air et le sang. Cette boucle transporte le sang riche en dioxyde de
carbone (CO2)(CO2) du cœur vers les poumons, puis le sang riche en dioxygène (O2)
(O2) des poumons vers le cœur.
La circulation pulmonaire débute dans l’oreillette droite et se déroule comme suit.

1. Le sang riche en CO2CO2 passe de l’oreillette droite au ventricule droit.


2. Le ventricule droit se contracte et le sang est propulsé vers le tronc pulmonaire, puis les
artères pulmonaires.
3. Le sang se dirige vers les poumons.
4. À l’aide de la diffusion, le CO2CO2 passe du sang aux poumons et le O2O2 passe des
poumons au sang en traversant la paroi des capillaires sanguins qui entourent les alvéoles.
5. Le sang riche en O2O2 rejoint les veines pulmonaires.
6. Le sang se déverse dans l’oreillette gauche.

C’est la fin de la circulation pulmonaire et le début de la circulation systémique.


La circulation systémique

La circulation systémique, aussi appelée grande circulation, contribue aux échanges


gazeux entre le sang et les tissus. Cette boucle transporte le sang riche en dioxygène (O2)
(O2) du cœur vers les organes, et le sang riche en dioxyde de carbone (CO2)(CO2) des
organes vers le cœur.

La circulation systémique débute dans l’oreillette gauche et se déroule comme suit.

1. Le sang riche en O2O2 passe de l’oreillette gauche au ventricule gauche.


2. Le ventricule gauche se contracte et le sang est propulsé vers l’aorte.
3. Le sang se dirige vers la tête, les membres supérieurs, l’abdomen et les membres inférieurs.
4. À l’aide de la diffusion, le O2O2 passe du sang aux tissus et le CO2CO2 passe des tissus
au sang en traversant la paroi des capillaires sanguins qui entourent les organes.
5. Le sang riche en CO2CO2 rejoint les veines caves supérieure et inférieure.
6. Le sang se déverse dans l’oreillette droite.

C’est la fin de la circulation systémique et le début de la circulation pulmonaire.


Exercice

Les constituants du sang


Secondaire 3

Le sang est un tissu conjonctif liquide, visqueux et de couleur rouge. Il est composé de


plasma et d’éléments figurés (globules rouges, globules blancs et plaquettes sanguines).
Le sang est un tissu parce qu’il contient des cellules spécialisées. Plus précisément, le sang est
le seul tissu conjonctif liquide du corps humain. Il est distribué dans tout le corps grâce
au système circulatoire.

Le sang est aussi un mélange de type colloïde. La centrifugation d’un échantillon de sang


sépare ses principaux constituants en fonction de leur masse volumique. On observe que le
plasma occupe environ 55 % du volume sanguin, alors que les éléments figurés occupent
environ 45 % du volume sanguin.
La séparation des principaux constituants du sang par centrifugation
Le plasma

Le plasma est le constituant liquide du sang.

  Le plasma

Les éléments figurés


Les éléments figurés sont les cellules et les fragments cellulaires présents dans le sang. On
dit parfois que c’est la partie solide du sang.

  Les globules rouges


  Les globules blancs
  Les plaquettes sanguines 

Les constituants du sang et leur fonction (résumé)


Le plasma

Le plasma est une solution aqueuse (≈90%≈90% d’eau) de couleur jaune. Il est riche en


protéines et en nutriments. Il contient aussi toutes les autres substances qui doivent circuler
dans le sang comme les hormones, les anticorps et les déchets cellulaires.

Les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes sanguines baignent dans le plasma.

Du plasma récolté lors d’un don


Kzenon, Shutterstock.com

Les groupes sanguins et la compatibilité


sanguine
Secondaire 3

  Les groupes sanguins


  La compatibilité sanguine
Les groupes sanguins

Le groupe sanguin d’une personne est déterminé par la présence ou l’absence d’antigènes à la
surface de ses globules rouges. Ces petites protéines se nomment agglutinogènes.

 Un antigène est une protéine qui peut déclencher une réaction immunitaire lorsqu’elle est introduite
dans un organisme où elle est étrangère.
 Les agglutinogènes sont des antigènes qu’on retrouve sur les globules rouges.

Attention!
Il ne faut pas confondre antigène, agglutinogène, anticorps et agglutinine.
Les principaux agglutinogènes sont les agglutinogènes A, les agglutinogènes B et les
agglutinogènes rhésus (Rh), aussi appelés le facteur rhésus.

La présence ou l’absence de ces agglutinogènes permet de différencier 8 groupes sanguins.


Chaque groupe est nommé en fonction des agglutinogènes présents à la surface des globules
rouges.

 Groupe O- : Aucun agglutinogène


 Groupe O+ : Agglutinogènes Rh
 Groupe A- : Agglutinogènes A
 Groupe A+ : Agglutinogènes A et Rh
 Groupe B- : Agglutinogènes B
 Groupe B+ : Agglutinogènes B et Rh
 Groupe AB- : Agglutinogènes A et B
 Groupe AB+ : Agglutinogènes A, B et Rh

Pour représenter ces petites protéines, on utilise généralement des formes. Dans cette fiche,
les agglutinogènes A sont représentés par des triangles rouges, les agglutinogènes B sont
représentés par des cercles bleus et les agglutinogènes Rh sont représentés par des rectangles
noirs.
Les agglutinogènes de chaque groupe sanguin
Quels sont les agglutinogènes présents sur les globules rouges d’une personne dont le sang est
du groupe A+?
Voir la solution
À partir de la légende suivante, comment peut-on représenter un globule rouge du groupe
sanguin B-?
Voir la solution
'

La compatibilité sanguine

La compatibilité sanguine entre un donneur et un receveur est déterminée par la présence ou


l’absence d’anticorps dans le plasma du receveur. Ces petites protéines se
nomment agglutinines et elles peuvent provoquer l’agglutination des globules rouges.
 La compatibilité sanguine est la possibilité de transfuser des produits sanguins entre deux
personnes sans provoquer de réaction immunitaire chez le receveur.
 Le donneur est la personne à qui on a prélevé des produits sanguins, notamment des globules
rouges.
 Le receveur est la personne à qui on transmet les produits sanguins du donneur.
 Un anticorps est une protéine qui peut déclencher une réaction immunitaire lorsqu’il
reconnait la présence d’antigènes étrangers.
 Les agglutinines sont des anticorps qu’on retrouve dans le plasma.
 L’agglutination est la formation d’amas de globules rouges.

Attention!
Il ne faut pas confondre anticorps, agglutinine, antigène et agglutinogène.
Les principales agglutinines sont les agglutinines A (Anti-A), les agglutinines B (Anti-B) et
les agglutinines rhésus (Anti-Rh). Chaque type d’agglutinine réagit à un type
d’agglutinogène correspondant.

 Les agglutinines A réagissent en présence d’agglutinogènes A.


 Les agglutinines B réagissent en présence d’agglutinogènes B.
 Les agglutinines rhésus (Rh) réagissent en présence d’agglutinogènes rhésus (Rh).

On représente les agglutinines avec une forme complémentaire à leur agglutinogène


correspondant.

Les agglutinines et leur agglutinogène correspondant


Le plasma d’une personne contient généralement les agglutinines correspondant aux
agglutinogènes qui ne sont pas sur ses propres globules rouges.
Une personne dont le groupe sanguin est A+ a des agglutinogènes A et des agglutinogènes
Rh sur ses globules rouges.

Puisqu’il n’y a pas d’agglutinogènes B sur ses globules rouges, le plasma de cette personne
contient des agglutinines B. Celles-ci provoqueraient l’agglutination des globules rouges
portant des agglutinogènes B.

Quelles sont les agglutinines présentes dans le plasma d’une personne du groupe sanguin O+?
Voir la solution
L’image suivante montre les agglutinines dans le plasma pour chaque groupe sanguin.
Un globule rouge de chaque groupe sanguin et les agglutinines de son plasma
Lors d’une transfusion de sang, des globules rouges du donneur sont introduits dans le corps
du receveur. La réaction immunitaire provoquée par la transfusion de produits sanguins
incompatibles peut être grave.
La réaction immunitaire à une incompatibilité sanguine
Important!
Afin qu’il n’y ait pas de réaction immunitaire de la part du receveur, il faut s’assurer que les
globules rouges du donneur n’ont pas les agglutinogènes correspondant aux agglutinines du
receveur.
Un donneur du groupe A- a des agglutinogènes A sur ses globules rouges et un receveur du
groupe A+ n’a pas d’agglutinines A dans son plasma. Il a seulement des agglutinines B.

Le donneur n’a pas les agglutinogènes correspondant aux agglutinines du receveur. Un


donneur du groupe A- est donc compatible avec un receveur du groupe A+. Cela signifie
qu’on peut transmettre des globules rouges du groupe A- à une personne du groupe A+ sans
qu’il y ait de réaction immunitaire de la part du receveur.

Un donneur du groupe A- a des agglutinogènes A sur ses globules rouges et un receveur du


groupe B- a des agglutinines A (ainsi que des agglutinines Rh) dans son plasma.

Le donneur a des agglutinogènes correspondant aux agglutinines du receveur. Un donneur du


groupe A- est donc incompatible avec un receveur du groupe B-. Cela signifie qu’on ne peut
pas transmettre des globules rouges du groupe A- à une personne du groupe B-, car le
receveur subirait une réaction immunitaire.

Le tableau suivant montre les possibilités de compatibilité entre les groupes sanguins.
La compatibilité sanguine
Remarques :

 Le groupe sanguin O- n’a aucun agglutinogène sur ses globules rouges. Il est


appelé donneur universel, car on peut donner du sang du groupe O- à tous les groupes
sanguins.
 Le groupe sanguin AB+ n’a aucune agglutinine dans son plasma. Il est appelé receveur
universel, car il peut recevoir du sang de tous les groupes sanguins.
En savoir plus

Les agglutinines A et les agglutinines B sont des anticorps naturels. Par exemple, un bébé
dont le groupe sanguin est A développera des agglutinines B dans son plasma sanguin dès les
premiers mois de sa vie. De la même manière, un bébé dont le groupe sanguin est B
développera des agglutinines A dans son plasma.

Par contre, les agglutinines Rh ne sont pas nécessairement présentes dans le plasma sanguin
d’une personne de rhésus négatif. Les agglutinines Rh sont des anticorps acquis. C’est à la
suite d’un évènement comme une transfusion de sang incompatible (sang Rh+) ou une
grossesse (fœtus dont le sang est Rh+) qu’un individu de rhésus négatif peut produire des
agglutinines Rh.
'
Vidéo

Les groupes sanguins


Exercice de synthèse

LES BLOCS BIOLOGIES :

https://biofaculte.blogspot.com/2015/03/microscopes-optique-photonique-electronique.html

https://biofaculte.blogspot.com/2017/05/organisation-generale-de-la-cellule.html

Chapitre 1 – Les niveaux d’organisation des êtres vivants 


 
 Tous les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules. Les organismes
pluricellulaires sont constitués de cellules d’une grande diversité de formes et de
fonctions. 
 
 Problématique : Comment les êtres vivants sont-ils structurés afin d’assurer leurs
fonctions ? 
 
I – Les unicellulaires : toutes les fonctions dans une seule cellule : 
 
 A1 Les unicellulaires 
Objectif : On cherche à réaliser une photo légendée de l’organisation d’un organisme
unicellulaire.  
 Réaliser une préparation microscopique. 

 
Certains êtres vivants sont constitués d’une seule cellule : ce sont les unicellulaires.
Toutes leurs fonctions sont assurées dans cette unique cellule. 
Certains unicellulaires possèdent dans leur cytoplasme des structures qui assurent
une fonction précise : ce sont les organites. Il existe, entre autres : 
le noyau qui renferme l’ADN, 
 les mitochondries, 
 les chloroplastes qui sont spécifiques aux cellules végétales
chlorophylliennes.
 
 Les êtres vivants dont les cellules possèdent des organites sont
dits Eucaryotes. Ceux qui n’en possèdent pas sont des Procaryotes : l’ADN est libre
dans leur cytoplasme (ex. : bactéries).

II – Les organismes pluricellulaires :

      1) De l’organisme à la cellule :

 A2 Les échelles du vivant 


Objectif : On cherche à définir quels sont les 7 niveaux d’organisation
d’un pluricellulaires. 

  
Un organisme pluricellulaire animal ou végétal est constitué de
plusieurs organes, parfois regroupés en systèmes. Ils permettent le fonctionnement
de tout l’organisme. Les organes sont eux-mêmes composés de tissus,
assemblages de cellules spécialisées. Elles contiennent des organites qui
assurent les différentes fonctions dont la synthèse de molécules. 
Ex. 1 : Animal : l’Humain, le système cutané, la peau, l’épiderme,
les mélanocytes, le mélanosome, la mélanine. 
Ex. 2 : Végétal : le Hêtre, le système vasculaire, la feuille, le parenchyme
palissadique, la cellule chlorophyllienne, le chloroplaste, la chlorophylle. 

 
 
2) Des cellules organisées en tissus : 
a) Les tissus : 

A3 Des cellules organisées en tissus 


Objectif : On cherche à comprendre comment les cellules sont agencées dans les
tissus. 

  
Au sein de chaque organe, on retrouve différents tissus. C’est un ensemble
de cellules partageant la même forme et la même fonction. 

 Ex. 1 : La peau est un organe assurant la fonction de protection de


l’organisme contre les agressions. Elle est composée
de plusieurs tissus : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Les cellules les plus
extérieures de l’épiderme sont des cellules mortes qui empêchent l’entrée
des microbes. Viennent ensuite des cellules qui protègent l’organisme des ultra-
violets.

 Ex. 2 : La feuille est un organe qui assure les fonctions de protection, de nutrition et
d’échanges gazeux. Elle est constituée de plusieurs tissus dont le parenchyme
chlorophyllien qui permet la photosynthèse. 
 
b) La matrice extracellulaire : 

 
Correction de l’exercice sur la matrice extracellulaire. 

 
Dans un tissu, les cellules spécialisées adhèrent entre elles grâce à la
présence d’une matrice extracellulaire.

  
La matrice extracellulaire de la peau est composée de fibres de collagène. Ces
fibres, synthétisées par les fibroblastes, cellules du derme, lui assurent
son élasticité, sa souplesse et sa résistance. En effet, elles permettent
la cohésion entre les cellules du derme, ainsi que leur protection et
leur communication. 
  
Chez les végétaux, la matrice extracellulaire est rigide et épaisse. Elle
est appelée paroi pecto-cellulosique. En plus de la cohésion cellulaire, elle permet
une protection contre la déshydratation, ainsi que la rigidité de la plante, jouant le
rôle de squelette. 

 
    3) Des cellules spécialisées : 
 
A4 Le végétal vert : un ensemble de cellules spécialisées 
Objectif : On cherche à comprendre comment l’agencement des cellules dans un
tissu lui permettent d’assurer sa fonction. 

  

 
Chez les êtres vivants pluricellulaires, toutes les cellules ne sont pas identiques :
elles diffèrent par leur forme, les organites qu’elles renferment, les molécules qu’elles
possèdent ou qu’elles produisent. On dit que les cellules sont spécialisées. Cette
spécialisation est à mettre en relation avec leur fonction. 

 
Les cellules spécialisées des organismes pluricellulaires sont limitées par
une membrane plasmique et sont remplies de cytoplasme. Une cellule contient des
organites qui lui permettent de réaliser une fonction précise. Chez toutes les cellules
on trouve : 
 un noyau qui renferme l’information génétique, 
 des mitochondries où a lieu la respiration. 
Les cellules végétales chlorophylliennes contiennent en plus : 
 une paroi (squelette externe), 
 des chloroplastes où se déroule la photosynthèse, 
 une ou plusieurs vacuoles (réserves d’eau). 
      4) Le rôle des organites : 

 
A5 Le rôle des organites 
Objectif : On cherche à comprendre comment l’agencement des cellules dans un
tissu lui permettent d’assurer sa fonction. 
  
Un organite peut assurer une fonction grâce aux molécules qu’il contient. 

 
Ex.1 : L’épiderme a un rôle de protection contre les UV. Il peut le faire grâce à des
cellules spécialisées dans la production d’un pigment, les mélanocytes. Celles-ci
contiennent des organites, les mélanosomes, qui synthétisent de la mélanine.
Celle-ci colore la peau, la protégeant contre les rayons UV. 

 
Ex. 2 : Le parenchyme chlorophyllien a un rôle de nutrition. Il peut le faire grâce à
des cellules spécialisées dans la production de matière organique,
les cellules chlorophylliennes. Celles-ci contiennent des organites,
les chloroplastes, capables de réaliser la photosynthèse. La molécule permettant
cette réaction chimique est la chlorophylle

 
En savoir plus : https://leblogdelaprofdesvt.webnode.fr/news/chapitre-1-les-niveaux-d-organisation-
des-etres-vivants/

Les parties d’une plante


Variété de plantes (Dvavlt, iStockphotos)

Biologie

Parlons sciences

26 janvier 2023

Quels sont les liens avec mon programme d'études?

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Quelles sont les principales parties des plantes et quelles fonctions


qu'elles servent aux plantes?
Les parties d’une plante
Tout comme nous avons des tissus et des organes, les plantes ont des
structures et des tissus spécialisés. Ces tissus et structures composent
deux grands systèmes : le système foliacé et le système radiculaire.
Le système foliacé est composé principalement des feuilles, des tiges et
des structures reproductives et le système radiculaire est composé des
racines. Chacune de ces structures a des caractéristiques qui lui sont
propres et qui lui permettent d’effectuer sa fonction principale.
Les parties d’une plante (Source: Kelvinsong [CC BY-SA] via Wikimedia
Commons ).

Image - Version texte

Les feuilles

Les feuilles sont les parties vertes et aplaties des plantes.

La partie aplatie s’appelle limbe. La partie de la feuille qui est fixée à la


tige est le pétiole. La plupart des feuilles ont ces parties, mais pas
toutes. Les feuilles sont habituellement larges et plates afin d’exposer le
plus possible leurs chloroplastes aux rayons du soleil.

Le rôle d’une feuille est de :

 servir de site pour la photosynthèse;


 participer à la transpiration.

Certaines feuilles ont toutefois des fonctions spécialisées, et ont des


formes et des couleurs inhabituelles. Certaines personnes ne savent
même pas qu’il s’agit de feuilles. Les aiguilles du pin et des autres
conifères sont des feuilles. Leur faible surface combinée à un revêtement
cireux permet de minimiser la perte d’eau.

Avez-vous déjà vu un poinsettia durant les Fêtes?


Les bractées rouges d’un poinsettia (Scott Bauer [domaine public]
via Wikimedia Commons ).Image - Version texte

Ce qu’on croit être de grosses fleurs rouges sont en fait des structures
spécialisées appelées bractées. Ce sont des feuilles spécialisées dont le
rôle est d’attirer les pollinisateurs comme les abeilles et les oiseaux.
Les fleurs sont les petites structures jaunes au centre des bractées.
Plusieurs fleurs sont attrayantes pour les animaux, comme les oiseaux et
les abeilles, qui transportent le pollen (qui contient les cellules
reproductrices mâles) d’une fleur à l’autre. Ces animaux sont
appelés pollinisateurs  parce qu’ils aident à distribuer le pollen. 

Les tiges

La tige est la structure qui forme l’élément essentiel du système


radiculaire. Elle est divisée en deux parties; les nœuds et les entre-
nœuds.

Les nœuds sont les endroits où les bourgeons apparaissent et


deviennent des feuilles, d’autres tiges ou des fleurs, et les entre-
nœuds sont les parties de la tige entre les nœuds. Les tiges de la plupart
des plantes poussent au-dessus du sol, mais les tiges de certaines
plantes, comme les pommes de terre, poussent également sous le sol.
La partie de la pomme de terre que nous mangeons est une tige
spécialisée, appelée tubercule, qui sert à entreposer les nutriments de la
plante.

Le rôle de la tige est :

 de fournir un soutien à la plante;


 de permettre aux feuilles, aux fleurs et aux fruits de pousser;
 d’orienter les feuilles face au soleil;
 de transporter l’eau et les nutriments captés par les racines, ainsi
que les produits de la photosynthèse effectuée par les feuilles;
 d’entreposer les nutriments.

Les humains utilisent les tiges des plantes à de nombreuses fins. Nous
extrayons le sucre des tiges de canne à sucre et fabriquons du sirop
d’érable à partir de la sève (sucre et eau) qu’on trouve dans
les troncs (le nom qu’on donne aux tiges des arbres) des érables.

À gauche: des bottes de tiges de canne à sucre


(Source: Jonoikobangali  [CC BY-SA 3.0] via Wikimedia Commons ) A
droite: Seaux pour recueillir la sève d'érable sur un érable (Gilbert
Bochenek [CC BY-SA] via Wikimedia Commons ).Image - Version texte

Le papier et le bois viennent également des troncs, tout comme la


cannelle et le liège, qui sont des morceaux d’écorce (la couche externe
des troncs).
Les racines

Le système radiculaire est formé de structures qu’on retrouve


habituellement, mais pas toujours, sous le sol.

Le rôle des racines est :

 d’ancrer la plante dans le sol;


 de capter l’eau et les minéraux nécessaires pour la croissance de
la plante;
 d’entreposer des aliments et des nutriments;
 de fournir un moyen de reproduction appelé
multiplication végétative (asexuelle) [voir ci-dessous].

Although roots are generally below ground, they still need oxygen.
Generally, this small quantity of oxygen is found naturally between the
grains of soil. However, if the soil becomes filled with water, the oxygen
is forced out. If the roots cannot get enough oxygen, the plants will start
to produce roots above ground.

Même si les racines sont habituellement sous le sol, elles ont besoin
d’oxygène pour rester en vie. En général, elles trouvent le peu d’oxygène
dont elles ont besoin entre les grains de sol, mais si le sol est saturé
(rempli d’eau), l’oxygène est chassé hors de la terre. Si elles ne trouvent
pas d’oxygène sous le sol, les plantes commenceront à produire des
racines au-dessus du sol. Les racines peuvent être minces et ressembler
à des cheveux (racines fibreuses) [A], courtes et épaisses (racines
pivotantes) [B], ou entre les deux (p. ex., racines d’ancrage) [C].
Racines fibreuses d'un plant de tomates (A), racines pivotantes des
plantes carottes (B) racines d'ancrage d'un arbre figuier (C) (Sources :
(A) Rasbak at Dutch Wikipedia [CC BY-SA] via Wikimedia Commons ; (B)
Joe Larson / SDA Natural Resources Conservation Service [domaine
public] via Wikimedia Commons ; (C) Patti Neumann [CC BY-SA]
via Wikimedia Commons ).

NTRODUCTION
Le monde végétal regroupe
plus de 380 000 espèces, dont
plus des deux tiers sont des
plantes
vertes. Les plantes sont des
autotrophes (du grec autos : de
soi-même et trophê :
nourriture)
capables de fabriquer des
glucides grâce à l'énergie
solaire, au CO2 de
l'atmosphère (ou de l'eau)
et à l'eau puisée dans le milieu.
Résultat de plus de 3
milliards d’années
d’évolution, les plantes
présentent des modes de
croissance, de reproduction et
distributions d’une surprenante
diversité.
Des milieux terrestres aux
océans, des déserts aux régions
polaires en passant par les
forêts,
chaque milieu possède une
flore particulière, adaptée
aux conditions climatiques,
environnementales et aux
reliefs. Alors que, dans les
régions humides, les plantes
emmagasinent de l’air dans
leurs tissus, celles des milieux
arides se gorgent d’eau pour
résister
aux périodes de sécheresse.
À l’échelle du globe, les
végétaux composent une
formidable mosaïque. Une
mosaïque fragile,
constamment menacée par les
activités humaines. Afin de
vivre en harmonie avec les
plantes,
les protéger tout en tirant profit
de leurs bienfaits, il est
primordial de comprendre les
plantes,
les relations qui existe entre les
différentes plantes et les
relations qui existe entre les
plantes et
leurs environnement biotique
et abiotique.
I. BIOCENOSE ET BIOME
1.LES BIOCENOSES
Le terme Biocénose a été
inventé par le zoologiste Karl
Mobius (1877). La définition
originale
de la biocénose : C’est est un
groupement d'êtres vivants liés
par une dépendance réciproque
qui se maintiennent et se
reproduisant dans certains
endroits d'une façon
permanente.
A la partie végétale d'une
biocénose, on applique le
terme spécifique de
phytocénose. En
considère la biocénose comme
étant un ensemble de
communautés ou d'êtres
vivants de toutes
espèces, végétales et animales,
coexistant dans un espace
défini appelé biotope.
1.1.TYPES DE BIOCENOSES
En allant de la plus petite à la
plus étendue dans biocénoses,
on distingue :
A- Les Synusies
Il s'agit de fragments de
biocénoses ; un groupement
formé par les éléments d'une
seule strate
de végétation.
B- Les associations
Ce sont des groupements
d'espèces (ou communautés)
plus ou moins localisés et
définissables
avec précision. Ils constituent
les biocénoses proprement
dites. C'est le cas, par exemple,
d'une
palmeraie ou d'un champ qui
constitue une association avec
sa faune et sa flore.
C- Les biomes
Correspond à la biocénose
propre à des macro écosystème
Comment se nourrit une
plante ?
La plante, pour se développer, a besoin d’eau, de lumière, d’oxygène, de
carbone et d’éléments minéraux. Elle trouve tous ces éléments nutritifs dans
son environnement.

Quels sont les grands principes ?

Elle prélève dans l’air le carbone et l’oxygène nécessaires à la photosynthèse et à la


respiration*. Elle absorbe l’eau du sol qui lui apporte l’hydrogène (H), l’oxygène (O2) et
les éléments minéraux indispensables à sa croissance :

1. azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, soufre (macro-éléments),


2. bore, chlore, cuivre, fer, manganèse, molybdène, zinc (oligo-éléments).
Les fertilisants, qu’est-ce que c’est ?

Les matières fertilisantes que sont les engrais, les amendements et les biostimulants
permettent d’assurer, de compléter et de favoriser la nutrition des végétaux et
d’améliorer les propriétés et la vie du sol.

Leurs actions sont complémentaires et participent à la qualité et au rendement des


cultures, dans le respect de l’environnement et de la santé.

L’apport de fertilisants permet de nourrir les plantes et de reconstituer les réserves du sol
lorsqu’on y fait des récoltes.
Fertilisant minéral ou organique ?

D’origine minérale ou organique, les fertilisants proviennent de notre environnement :

 Les engrais et amendements minéraux proviennent du sous sol (phosphore,


potassium, calcium, soufre), de la mer (potassium, magnésium) ou de l’air
(azote).
 Les engrais et amendements organiques proviennent de la transformation de
matières végétales et animales sélectionnées.
 Les engrais organo-minéraux allient les deux sources, minérales et organiques.

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