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CHAPITRE - 2
Cette notion de sécurité est apparue au début du 19ieme siècle avec l’invention de la
construction métallique et le développement de l’RDM. Cette méthode convenait bien aux
métaux qui ont des résistances en compression et en traction comparables.
Au début du 20ieme siècle, cette approche est mise à défaut à l’occasion du calcul des
cheminées en béton par l’ingénieur Français Caquot, vu que le béton présente une
résistance en traction nettement plus faible que celle en compression alors le domaine de
sécurité ne peut pas être centré dans le domaine de résistance.
Exemple: Soit un cheminé en béton encastré à sa base AA’ et soumis à son poids propre
(compression) et à l’effet du vent (flexion simple). Les contraintes produites sur AA’ sont
en MPa :
Action du vent Poids propre
A A’
Si le vent est de 10% plus fort, les contraintes deviennent
TR 0 Domaine de résistance CR
On constate que le domaine de sécurité n’est pas centré dans le domaine de résistance.
m Coefficient de sécurité partiel exprimant l’incertitude sur les résistances des matériaux
dont les valeurs sont données dans le tableau suivant:
b) Charges d’exploitation:
Les charges d’exploitation englobent toutes charges pouvant varier dans le temps tels
que les charges climatiques (vent, neige, température…), et les charges de service
auquel est destinée la construction (habitations, bureaux, archives, locaux recevant du
public...). Les charges d’exploitation sont généralement définies dans les pièces du
marché (cahier de charges) en fonction de l’utilisation futur des locaux. Par exemple on
ne peut pas transformer une pièce d’appartement « charge d’habitation 1,5kN/m² » en
une salle d’archive (5kN/m² ou plus).
c) Exemple d’application : Parmi les charges citées ci-dessous définir celles qui sont
permanentes et celles qui sont variables :
2.2.2 - Sollicitations:
Les sollicitations sont les forces et couples appliqués à une section. Elles se déduisent
des actions qui s’exercent sur la structure en faisant appel à des méthodes de calcul
appropriées et, le plus souvent, à celle de la résistance des matériaux.
Exemple:
Considérons le cas du tablier d’un pont routier.
Les actions comprendront :
- les actions permanentes : poids propre et poids des superstructures (chaussée, bordures,
trottoirs, garde corps ...).
- les actions variables : charges du trafic sur la chaussée, action du vent, actions
éventuelles de la température, du fluage et du retrait.
- Les sollicitations sont les efforts normaux et tranchants et les moments de flexion et de
torsion engendrés dans les éléments du tablier (dalles entretoises, poutres) par les
différentes actions.
a - Combinaison fondamentale
0i Coefficient minorateur qui tient compte de la non simultanéité des actions sur
l’ouvrage (voir tableau ci-dessous)
b - Combinaison accidentelle
Ad = valeur de l’action accidentelle (exemple: choc de bateaux ou camions sur les piliers
de pont, séisme;
11Q1k = valeur fréquente de l’action variable de base
2i Qik = valeur quasi-permanente des actions variables
G max G min Q1 0i Q i
i 1