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Les sources de la réussite

& L’estime de soi


Encadré par MME ; Zohra Terrada

Réalisé par :

El-Ghazi Nouhayla
Hdoudi Nisrine
Hnizil Imad
Grain Mohamed Taha
REMERCIEMENTS :

Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe


pédagogique de l'école nationale de commerce et de gestion de
Kénitra.

Puis ; avant d’entamer ce rapport, nous profitons également de


l’occasion pour remercier notre professeur MME Zohra
Terrada, qui, nous avions l’honneur d’avoir été sous sa tutelle
cette année.

Attentive à nos besoins mais surtout compréhensive de nos


conditions, nous tenions à vous remercier chère professeure
pour votre engagement envers vos étudiants d’une part, et
votre enseignement qualitatif d’autre part.

Votre programme académique se portant sur la


programmation neurolinguistique, a su nous sortir de la bulle
de nos matières de spécialité, avec son côté créatif et informatif
qu’on appliquera sans doute dans nos vies personnelles ainsi
que professionnelle.

Nous avons non seulement appris à s’épanouir et progresser.


Mais aussi de développer notre sens de l’écoute, et de
responsabilité envers nos les personnes que nous sommes. Et
ainsi, réussir dans nos vies respectives.
TABLE DE MATIERE :

REMERCIEMENTS
CHAPITRE 1 : LES SOURCES DE LA REUSSITE
INTRODUCTION DU CHAPITRE ......................................................................................................... 5
..................................................................................................... 5
1. La théorie du degré...................................................................................................................... 5
La méthode pour fixer des objectifs clairs ...................................................................................... 6
.............................. 6
2. Créer sa routine de préparation ............................................................................................ 6
............................................................................................. 7
Environnement physique Environnement intellectuel ....................................................................... 7
.............................................................................................................................. 7
1. Nourrir son esprit au quotidien .............................................................................................. 8
2. Se former........................................................................................................................................... 8
.......................................................................................................................... 8
.............................................................................................................................. 8
1. Être aligné avec soi ...................................................................................................................... 8
2. Être aligné avec les autres ....................................................................................................... 8
CHAPITRE II : L'ESTIME DE SOI
.............................................................................................................................................. 16
1. Définition de l'estime de soi ................................................................................................... 16
2. La confiance en soi .................................................................................................................... 16
3. L’affirmation de soi .................................................................................................................... 17
4. L’amour de soi .............................................................................................................................. 18
........................... 19
5. Les personnes à haute estime d’elles-mêmes .............................................................. 19
6. Les personnes à basse estime d’elles mêmes ............................................................... 19
« Le succès n’ est pas à poursui vre, il est à atti rer par l a personne que l ’ on
devi ent » ................................................................................................................................................... 23
SYNTHESE
BIBLIOGRAPHIE
I. CHAPITRE 1 : LES SOURCES
DE LA REUSSITE
INTRODUCTION
Certaines personnes semblent être beaucoup plus disposées que d’autres à
avoir du succès parce qu’elles vous donnent l’impression que tout ce qu’elles
touchent tourne rapidement à leur avantage et que leur réussite est toujours au
rendez-vous.
Mais est-ce un don qu’ils ont eu à la naissance? La réponse facile, simple et rapide
serait de dire oui et on n’en parlerait plus. Par contre, si on y réfléchit davantage, on
constate que nous sommes tous destinés, et ce, sans exception, à réaliser de grandes
choses. Même si nous possédons des talents à des niveaux différents, nous avons tous
la possibilité de les exploiter et de réaliser ce que l’on désire.
Malheureusement, la plupart des gens ont choisi d’exploiter leurs talents à un «
minimum acceptable », que ce soit dans leur travail ou dans d’autres sphères
d’activité. Pourquoi est-ce ainsi? D’abord, parce qu’ils sous-estiment l’immense
potentiel qu’ils ont et ensuite, parce qu’ils regardent le sommet à atteindre comme
étant beaucoup trop haut pour leurs capacités. Par contre, la plupart de ceux qui
réalisent de grandes choses ont adopté une attitude d’amélioration continue c’est-à-
dire faire un petit pas de plus chaque jour dans la même direction afin de se
rapprocher de leur rêve.
Lorsque vous déciderez que ce « minimum acceptable » n’est plus « acceptable »,
alors, vous aurez franchi la première étape vers l’exploitation de votre potentiel et de
la puissance qui sommeille en vous. Votre plus grand défi sera de croire que vous
possédez tous les ingrédients pour réaliser ce que vous désirez. Cette conviction vous
permettra de garder un haut degré de motivation lors de votre ascension vers le
sommet.
Pour grandir, vous devez changer vos actions, car si vous faites toujours les mêmes
choses, vous obtiendrez toujours les mêmes résultats. Alors, quelles actions devez-
vous mettre de l’avant? Ce sont les actions qui vous rapprochent de vos buts et qui
vous sortent de votre zone de confort, mais que vous n’osez pas effectuer. Il ne faut
surtout pas essayer de tout changer la première journée, mais plutôt de viser à faire
le « petit plus » chaque jour.

Ci-dessous sont listés les étapes pour garder cette discipline d’une personne réussie

Premier prérequis pour la réussite, logique. « La perfection des


Être clair (très très clair) avec ses objectifs. moyens et la confusion
des objectifs semblent
Car si vous ne savez pas exactement où vous être notre principal
souhaitez aller, comment imaginer que vous problème »
allez y parvenir rapidement avec efficacité ? Albert Einstein

1. La théorie du degré
Lorsque notre objectif est fixé, il faut qu’il le soit de manière ultra claire et précise,
pour éviter de tomber dans le fameux « degré » de différence. Sinon nous risquons
de générer des résultats qui ne sont pas tous à la hauteur de vos attentes.
S
La méthode pour fixer des objectifs clairs
M La meilleure méthode que je peux vous recommander est sans hésiter
celle de l’objectif SMART.
A
Avoir des rêves à long terme, mais des objectifs à 90 jours. Tout
simplement parce que les choses bougent tellement vite (dans votre tête, sur
R Internet, dans votre vie) que souvent vos objectifs bougent, s’adaptent,
évoluent en même temps. Et s’enfermer dans un objectif à long terme peut
T vous faire passer à côté de vraies opportunités.

Partir à la poursuite de ses rêves est loin d’être un long fleuve tranquille. On enchaîne
les échecs, les périodes de procrastination, le découragement avec les réussites
éclatantes, les victoires, les progrès fulgurants.
Alors, pour rester bien accrochés (et éviter de rendre son goûter dans les fameuses
montagnes russes), rien de tel qu’une vraie routine de préparation, qui va nous
permettre de nous ancrer un peu plus dans notre quotidien, de poser des repères dans
nos avancées et des barrières face aux côtés les moins agréables de cette belle
aventure (syndrome de l’imposteur, syndrome de l’objet brillant, etc.).

2. Créer sa routine de préparation


Chacun peut créer sa propre routine de préparation, appelée la routine du matin,
miracle morning, routine spéciale « clés de la réussite », etc. Le principal est que
cette routine nous ressemble et qu’elle nous convienne.

Il suffit de créer une routine qui soit à notre image, qui nous met dans un mindset,
dans un état d’esprit de réussite. Une routine qui nous motive nous aide à être motivés
et à passer à l’action !
Méthode VERA
Visualisation : Visualiser votre journée chaque matin. Visualiser la
personne que vous souhaitez devenir, l’objectif que vous voulez
atteindre.

Exercice : Bouger son corps, se mettre en mouvement.

Respiration : Respirer. Méditer. Pratiquer la pleine conscience. Prendre


quelques secondes pour soi, centrées sur l’instant présent avant de se
jeter à corps perdu dans une journée à fond les ballons.

Affirmations. Pratiquer (si ça vous parle) des affirmations régulièrement


afin d’entraîner votre cerveau et de vous mettre dans un mindset positif.

Il s’agit de de l’importance d’avoir un environnement inspirant. Un environnement


extérieur, physique, intellectuel, intérieur, qui soit stimulant, inspirant et bienveillant.

Environnement physique Environnement intellectuel


Notre environnement physique, c’est
l’intérieur de chez nous, la décoration S’entourer de personnes qui nous inspirent.
de notre bureau, de notre appart/maison Et de fréquenter ces personnes-là encore
Soigner la décoration, ranger autour de nous plus que les autres !
régulièrement, jeter les objets que nous
n’aimons pas ou plus
Nourrir son esprit fait partie intégrante des clés de la réussite et vous allez
comprendre tout de suite pourquoi.

1. Nourrir son esprit au quotidien


Lire, écouter des podcasts, regarder des vidéos, avoir des discussions profondes et
enrichissantes, etc.

2. Se former
Se former est la deuxième grande partie de « nourrir son esprit ». Surtout pour les
entrepreneurs qui tiennent à rester compétitif, être au courant des dernières
nouveautés des thématique, développer de nouvelles compétences, imaginer de
nouveaux produits ou services…

Mettre son corps en mouvement permet déjà de rester en bonne santé, mais
également de mettre son cerveau en mouvement.

Lorsque nous renforcez notre corps, lorsque nous nous concentrions sur l’effort
physique nous laissons de l’espace au cerveau pour respirer et inventer de nouvelles
idées, de nouveaux concepts.

1. Être aligné avec soi


Honorer son cœur veut dire être aligné avec ce qu’on fait. Avoir trouvé son pourquoi,
son Ikigai.
Avoir pleinement conscience de ses talents, de ses faiblesses, et de la valeur qu’on
souhaite apporter à ce monde.

2. Être aligné avec les autres


Honorer son cœur, c’est également être aligné avec les autres.
Répondre à la question « qu’est ce que je peux faire pour apporter de la joie et du
bonheur dans ce monde ». C’est renforcer son besoin de contribution et apporter
activement une différence positive dans son quotidien (à petite ou grande échelle).
Exemple de pratique : Réussir sa
thèse

Faire de la recherche, lire des ouvrages de spécialité, résumer les articles


scientifiques, sont entre autres les étapes à suivre pour mener à bien une thèse. Tous
les chercheurs savent que c‟est un travail de longue haleine qui nécessite un cadre
méthodologique et une rigueur scientifique. La rédaction d‟une thèse est un exercice
long et ardu parce qu‟il nécessite la mise en œuvre de plusieurs compétences :
lecture de documents volumineux, traitement de données, synthèses cohérentes et
précision dans l‟écriture.

Nous suggérons un exemple sur les facteurs qui interviennent lors de la réussite d’un travail de
recherche.

Nous avons aussi choisi d‟articuler notre exemples sur les 7 « D » pour la réussite d‟une
rédaction de travail de recherche.

Définir les périodes de temps pour la rédaction

Malgré différents efforts au premier cycle pour inculquer aux étudiants les méthodes de gestion
du temps il s‟avère lors de leur engagement dans le cadre du travail de recherche en cycle
supérieur qu‟ils ont davantage besoin d‟affiner leur compétence dans ce domaine pour pouvoir
s‟attaquer à la rédaction de leur thèse. Se présentant comme un projet de longue haleine, la
rédaction interpelle des connaissances qui favorisent une gestion à court comme à long terme.
Plusieurs étudiants ont été amenés à abandonner la rédaction de leur mémoire ou thèse pour
plusieurs raisons, mais il se fait que la contrainte du temps en est la cause principale. Alors faut-
il reconnaître qu‟une bonne répartition du temps se révèle bénéfique tant pour la vie personnelle
que pour les études ? Les spécialistes du domaine recommandent vivement de bloquer du temps
pour l‟écriture sur des agendas, c'est-à-dire établir à l‟avance une durée et la réévaluer
régulièrement. Cette prise de rendez-vous pour l‟écriture devrait être accompagnée par un
certain nombre de mesures qu‟i faut imposer tel : l‟élimination des différents types de
distractions, le respect aussi des plages horaires de rédaction. Il faut être intransigeant et rigide
avec soi-même et une fois la période prédéterminée est achevée il faut arrêter la rédaction.
L‟organisation du temps est aussi conseillée pour les autres activités annexes à la rédaction :
La recherche sur internet, la lecture des documents, la prise de note et la rédaction des fiches
de lecture. Il est aussi recommandé de prendre des pauses et des vacances libres de toute
rédaction. Par ailleurs, programmer un temps pour l‟écriture ne devrait pas attendre les longues
périodes libres (le congé, la semaine libre, l‟été...) ou se dire qu‟il y a possibilité de se rattraper
plus tard. Attendre l‟inspiration ou attendre de savoir plus seraient des prétextes qu‟il faut
détruire en définissant des objectifs bien précis et savoir les
atteindre en les inscrivant dans des périodes de temps bien déterminées. Les sentiments de
confusion et d‟insécurité s‟accentuent au moment du commencement de la rédaction.
Comment peut-on réduire ce sentiment?

Commencer tôt la rédaction est une obligation, en première année. En effet, il faut que
l‟étudiant bloque un temps raisonnable (début et fin) pour la rédaction et le respecter tout en
inscrivant des objectifs spécifiques. Il est crucial d‟apprendre à ne pas dépenser toute l‟énergie
dans la documentation, la lecture et les résumés : l‟écriture va de pair avec la lecture. Cette
matière première sera révisée, corrigée, revue et remodelée à la base d‟une production en cours
de construction. Toute la hantise de la rédaction se dissipe et le produit

final commence à prendre forme très tôt selon un processus itératif certes, mais organisé.
La lecture est primordiale, or un fait est vrai : on ne retient que 10 pour cent de ce que nous
lisons. Il est conseillé de souligner les idées principales et rédiger à la lumière du texte dans
l‟immédiat.

Développer des objectifs

Généralement, quand la contrainte du temps est bien contrecarrée, l‟étudiant se voit canaliser
son projet d‟écriture et trouve très facile d‟émettre des objectifs bien précis pour rendre son
travail plus opérationnel. Or avant de développer les types d‟objectifs à prescrire dans le cadre
d‟un travail de recherche, il est important de s‟attarder sur les caractéristiques d‟un bon objectif
avant d‟apprendre comment le formuler.

En effet, plusieurs sociologues et spécialistes dans le développement personnel définissent le


bon objectif à partir des critères ci-dessous.

Spécifique: Reformuler ses objectifs en termes clairs augmentera la possibilité de les voir se
réaliser ; la clarté et la précision sont les mots clés et permettront de bien visualiser pour savoir
atteindre son but. Cependant si nous commençons à formuler nos objectifs en écrivant sur un
post-it l‟expression « rédiger une thèse » nous serions loin de la précision car il s‟agit bien
d‟une idée vague et floue et donc loin de la clarté préconisée.

Réaliste: Définir un objectif réaliste veut dire s‟assurer d‟être pragmatique en s‟appropriant
son objectif pleinement ; l‟objectif doit prendre de la personne et devrait être compatible avec
ses attentes et besoins et aussi avec les moyens réels dont elle dispose pour pouvoir l‟atteindre.

Un objectif formulé en dehors de cette équation serait une illusion.

Mesurable et observable: lorsque nous pouvons identifier facilement que nous sommes en
train de le travailler, lorsqu‟aussi nous arrivons à savoir le moment où il sera terminé.

Un étudiant qui prétend vouloir terminer par exemple la revue de littérature pour pouvoir passer
à la rédaction serait dans l‟illusion car c‟est une tâche énorme que nous ne pouvons achever.
L‟objectif est loin d‟être dans ce cas mesurable alors il serait intéressant de s‟exprimer de
manière plus raisonnable en se fixant un objectif tel : l‟évaluation des articles lus à partir des
mots clés déjà préétablis.
Lénumération de ces critères nous ramène vers la mise en exergue des quatre types d‟objectifs
à entreprendre lors de la rédaction d‟un travail de recherche il s‟agit des :

▪ Objectifs à long termes


▪ Objectifs précis ou hebdomadaires;
▪ Objectifs de temps;
▪ Objectifs de projet.

Les objectifs à long terme s’inscrivent sur une durée de quelques semaines, d‟un semestre
prédéterminé, ils varient en fonction des priorités qu‟impose l‟avancement du travail, la
disponibilité des informations collectées etc. À titre d‟exemple nous pourrions avoir des
reformulations du genre :

▪ Rédiger le contexte théorique ;


▪ Terminer les analyses et la section des résultats ;
▪ Soumettre une première version de la thèse à mon directeur ; - Soumettre mon article
pour publication ;
▪ Défendre mon projet devant le comité de thèse.

Objectifs précis ou hebdomadaires: Chaque objectif à long terme doit être décortiqué en une
série de petits objectifs précis. L‟étudiant devrait rédiger des objectifs qu‟il reconnaît suite à
une période de rédaction donnée et bien respectée. Souvent l‟étudiant succombe au plaisir de
décrocher la case, ce qui stimule sa motivation et lui donne plus d‟élan pour attaquer le reste
de son travail.

Objectifs de temps: c‟est arriver à inscrire ses objectifs dans des périodes de rédaction précises
: Ici la quantité de mots produits durant cette plage horaire réservée n‟est pas aussi importante
que le temps que l‟étudiant a respecté en se livrant à l‟exercice de rédaction. Il est aussi question
de planifier les contretemps et apprendre à mieux les gérer pour pouvoir respecter son objectif
de temps qui est souvent sous contrôle de l‟étudiant.

Objectifs de projet: Difficiles à produire en début d‟un travail de recherche, mais il est
recommandé d‟émettre quelques premières versions à revérifier pendant l‟exercice de
rédaction.

Tout projet de recherche doit commencer par la formulation d‟objectifs qui vont colorer le reste
des sections ; l‟introduction devrait être construite de manière à mener un objectif, la section
méthodologie de recherche doit répondre à la question comment vous avez atteint vos objectifs
et les moyens déployés à ce titre, les résultats devront aussi être construits de manière à
démontrer vos objectifs et la discussion construite en fonction de la réponse à vos objectifs.

Ainsi le développement des objectifs devrait conduire l‟étudiant à voir plus clair et passer à une
étape plus avancée dans son travail à savoir la rédaction. Nous proposerons trois phases à
distinguer lors de la réalisation de cette tâche : La planification, la rédaction et la révision
Distinguer les trois étapes de la rédaction

La planification: Objectif ultime du plan, elle facilite la tâche de rédaction ;

Un plan bien établi devrait vous permettre de commencer une période de rédaction sans
questionnement ni hésitation, sans angoisse ni inquiétude. Néanmoins, la plupart des étudiants
qui ont un mémoire à rédiger sont en général sans expérience de recherche, leur préoccupation
première après avoir choisi le sujet est de faire un plan. Or, ce dernier demeure un projet autour
duquel s‟articule un travail projeté, il concerne plutôt un écrit achevé, alors commencer par un
plan semble illogique voire impossible. Ainsi la rédaction d‟un plan rigide serait la négation de
la recherche et par conséquent il faut entrevoir de façon flexible une première ébauche de plan
susceptible d‟être soumise à différentes lectures pendant le travail de rédaction. Il faut laisser
place aux rencontres, aux imprévus, aux nouveautés qui interviendront lors de l‟exécution de
l‟écrit et viendront modifier ou détruire telle ou telle prévision. Le plan définitif se mettra en
place ultérieurement après que les têtes de chapitres seront dégagées et parfois certains constats
rejetés. Un plan est donc provisoire tant que la recherche n‟a pas fini et l‟étudiant a le droit de
s‟inspirer de ses idées personnelles et aussi des plans et de méthodologies d‟autres travaux plus
ou moins similaires.

La rédaction: La rédaction est une affaire de cohérence et de composition d‟un corps de texte
homogène et non une suite d‟informations entassées ou d‟éléments abondants et isolés entre
eux. Donner une structure et une âme au texte est la principale règle à retenir et c‟est à cet égard
qu‟il faut reprendre ici la notion de problématique, elle constitue le travail de l‟esprit qui met
en rapport les faits particuliers et le problème général. Le souci de la problématique engagée
devrait constituer pour le chercheur un cadre de référence permanent vers lequel il devrait
retourner à tout moment de la rédaction.

En outre, il faut garder à l‟esprit que la rédaction est un travail personnel qui dévoile les qualités
de l‟étudiant, sa créativité et sa façon de concevoir, d‟analyser, de classer et aussi à prendre du
recul par rapport aux faits et constats rencontrés. Par ailleurs, rédiger un mémoire évoque bien
la question du style qui quel que soit la nature du travail et le domaine scientifique auquel il
appartient il doit être plus au moins littéraire et soutenu : une langue claire, simple et des termes
justes et appropriés aux champs de la recherche tout en évitant l‟effet désastreux que peut
produire une présentation non structurée et une abondance des fautes d‟orthographe.

La révision: Nous ne pouvons imaginer une rédaction sans relecture ou révision, les théoriciens
préconisent de laisser le travail en instance et y revenir après une durée déterminée. L‟idée de
pouvoir apporter un nouveau regard sur ce qui a été écrit, avoir un esprit plus critique.
Apparaîtront aussi des corrections, des ajouts ou suppressions. La révision favorise le repérage
des répétitions, des impropriétés, des lourdeurs, la précision de chaque mot et nous donnera la
possibilité d‟y remédier.

Cette mise au point peut porter éventuellement sur la ponctuation, les renvois en bas de page,
les abréviations, l‟exactitude de la pagination et le numérotage des chapitres et paragraphes.
En clôture à ce chapitre sur la rédaction et les étapes qui lui sont afférentes, se posera aussi la
question de l‟inspiration puisqu‟elle est intrinsèquement liée à tout effort intellectuel de
production.

Stephen King dans On writing: a Memor of the craft1 dit « Amateurs sit and wait for
inspiration,the rest of us just get up and go to work.” (Les amateurs attendent l‟inspiration et le
reste se lève pour se mettre au travail). Faut Ŕil attendre l‟inspiration ou passer directement à
l‟épreuve de rédaction ? C‟est la question à laquelle nous allons répondre dans le chapitre qui
suit.

5. Démystifier l’inspiration

Il est certain qu‟une écriture à l’issu d‟une inspiration est plus fluide et plus commode, les idées
semblent se défiler les unes après les autres dans notre esprit. Elle nous fait ainsi sentir
compétents. Cependant nous ne pouvons contrôler l‟inspiration souvent très ponctuelle, mais
nous pouvons créer les conditions qui peuvent la favoriser. Ainsi la première habitude à adopter
est d’écrire quotidiennement ; cela stimule nos compétences cognitives. Ensuite garder un
carnet d’idées car il arrive que nous soyons en dehors d‟un contexte d’écriture et des idées
intéressantes nous passent à l’esprit : il va falloir les noter en vue de ne pas les perdre.

En outre, il est important de savoir surmonter le deuil du chapitre terminé ; il arrive qu‟après
avoir terminé la rédaction d‟une section ou chapitre nous soyons incapable de rédiger le suivant,
mais il faut souligner quil s‟agit bien d‟une impression, un état d’esprit que nous arrivons à
surmonter une fois nous commençons à écrire ne serait-ce qu’une première phrase du chapitre
suivant. Par ailleurs, il est conseillé vivement de varier les tâches pendant la rédaction ;
l‟étudiant se sentira moins épuisé s’il passe pendant une plage horaire de trois heures, de la
rédaction à la lecture de documents ou dépouillement de données. Enfin, parfois vous êtes
obligé de vous arrêter sur une pente descendante : Vous avez encore des idées à développer,
mais vous vous sentez fatigués alors il va falloir arrêter la rédaction à ce moment-là et relâcher
les freins une fois de retour pour continuer votre travail.

Toutefois si nous avons conclu qu‟attendre l‟inspiration en phase de rédaction est une façon de
procrastiner, nous devrons aussi apprendre comment surmonter ce spectre, qui bien souvent,
est à l‟origine de l‟abandon de plusieurs projets de recherche. Qu‟est-ce que c‟est que la
procrastination ? Comment sortir du cercle de la procrastination et comment la combattre?
Autant de questions auxquelles nous allons apporter des réponses au cours du chapitre suivant.

6. Diminuer la procrastination

La procrastination est définie comme le fait de remettre à plus tard et les tâches de rédaction
scientifique figurent parmi les activités qui sont plus procrastinées dans le cheminement
académique. Cela revient à plusieurs facteurs tels :
▪ L’anxiété;
▪ La peur de ne pas réussir, de ne pas être bon ou à la hauteur de ses aspirations ;
▪ La confusion autour des instructions données pour réussir ;
▪ La perception de difficulté associée à la rédaction d‟un document augmente en fonction
de l’intervalle de temps qui s’est écoulé depuis que vous y avez travaillé la dernière fois
;
▪ Le trop de responsabilité et de tâches à accomplir en même temps etc.

Il faut aussi savoir que quelques soient les raisons derrière la procrastination, tout le monde
procrastine, toutefois il faut juste connaitre ses habitudes de procrastination et les situations
dans lesquelles vous êtes le plus à risque de procrastination.

Enfin, il faut créer un contexte impropre à la procrastination pour pouvoir la combattre : À cet
effet il est conseillé de s‟aligner sur les recommandations suivantes :

▪ Définissez un endroit particulier où vous allez écrire ;


▪ Rendre l‟endroit fonctionnel ;
▪ Rendez-le agréable et invitant ;
▪ Apprenez à dire non ;
▪ Planifiez des périodes de rédaction relativement courtes, mais régulières ;
▪ Déterminez tous les types d‟objectifs de façon spécifique et réaliste une fois déterminés
réduisez-les à 50%.

Comme nous l’avons déjà avancé, tout le monde procrastine alors il ne faut pas dramatiser. Il
faut juste reconnaître que l‟antidote par excellence de la procrastination est le passage à l‟action
: Définir les objectifs, planifier et écrire puis évaluer est la meilleure façon de sortir de ce cercle
vicieux.

7. Détruire le perfectionnisme ou le mythe académique

Les études universitaires invitent les individus à faire de leur mieux et à se dépasser. La
personne qui désire obtenir du succès dans ses études se doit, rendue à ce niveau, d‟être peu
méticuleuse et apte à fournir des efforts intellectuels soutenus.

Cependant, nous remarquons que plusieurs étudiantes et étudiants entretiennent des niveaux
d’attentes irréalistes et s’imposent des standards personnels extrêmes. Le perfectionnisme ne
correspond pas à la recherche de l’excellence, il correspond à la recherche de l’inatteignable,
de l’inaccessible. Alors, il faut bien se débarrasser dans un premier temps de ces idéaux
séduisants, mais irréalistes et que le temple universitaire a largement inculqué aux étudiants.

Ainsi faut-il commencer par détruire ces mythes académiques tels :

▪ Plus un auteur est expérimenté, plus il écrit un bon texte du premier coup ;
▪ Le sentiment pendant la rédaction est un bon indice de la qualité du texte produit ;
▪ Il faut attendre de se sentir compétent dans un domaine avant de commencer à écrire
▪ La personne perfectionniste est disciplinée et rigoureuse.

Au profit d‟une doctrine qui valorise la personne en lui permettant de Se fixer des objectifs
réalistes et demeurer flexible;

▪ Adopter une routine de rédaction basée sur la rigueur et l‟organisation ; - Être indulgent
et bienveillant;
▪ Valoriser le sens de l‟effort;
▪ Abandonner l‟idéal et la philosophie du parfait;
▪ Apprendre de ses erreurs.

En résumé, Nous croyons qu’il serait préférable de valoriser et d’encourager davantage la


compétence. Les étudiants capables de raisonner et de s‟exprimer correctement ont toutes les
chances de réussir leurs productions scientifiques et à accomplir leur travail adéquatement Â

8. Discuter et savoir vivre

Écrire un mémoire ou un doctorat n‟est pas une excuse pour s‟enfermer et s‟isoler de son
environnement, vous devriez saisir toutes les occasions qui se présentent à vous (colloques,
séminaires, forums ou autres) pour pouvoir échanger avec d‟autres personnes qui souvent vont
enrichir vos connaissances parfois même vous réorienter. N‟hésitez pas de poser des questions
sur ce qui vous préoccupe le plus, demandez aussi conseils et recommandations aux personnes
sources, cela ne pourrait être que bénéfique pour vous et pour l‟avancement de votre travail.

Enfin s‟investir dans un travail de recherche ne devrait pas vous arracher de votre quotidien
bien qu‟il en fasse partie. Un étudiant a le droit de vivre sa vie, d‟arrêter quand il le faut et de
se faire plaisir car quand on n‟aime son travail il faut bien créer l‟envie d‟y retourner.

Au terme de cet article-où nous espérons avoir mis l‟accent sur les aspects les plus saillants
d‟un travail de recherche- le principe est d‟éveiller les étudiants sur l‟importance des
conditions dans lesquelles ils inscrivent leur travail académique. Ainsi quelle que soit l‟ampleur
du sujet à rédiger, l‟étudiant doit être attentif à la manière dont il gère son temps, comment il
doit se fixer des objectifs, diminuer sa procrastination, échanger et communiquer avec autrui
pour améliorer ses ressources. Enfin, apprendre à devenir persévérant et à chasser de son esprit
toute idée préconçue où préjugés néfastes qui peuvent constituer une entrave à la recherche en
faisant obstacle au jugement et en le privant de son autonomie et sa créativité.

L’étudiant chercheur doit développer une attitude positive envers son projet de recherche avant
de s‟attarder sur les techniques de rédaction. Il faut savoir « sentir » : ce contact affectif mobilise
en effet les goûts et les dégoûts, les préférences et les rejets. Un travail de recherche devrait être
bâti sur l‟objectivité absolue, cependant, sentir est une étape dynamique et porteuse d‟activités,
de curiosités, d‟intérêts et de motivation, c‟est un point de départ qu‟il faut être capable de
maîtriser et d‟exploiter en faveur d‟autres démarches plus rationnelles qui permettront
successivement de connaître, de juger et d‟agir et enfin de réussir son projet de recherche.
II. Chapitre 2 : Estime de soi

La définition de ce qu’est le «soi» est plus difficile à établir car elle varie selon les
auteurs et les courants de pensée. S’agit-il de la personne et de qui elle est, de son
«essence»? Parle-t- on de sa personnalité, c’est-à-dire des adaptations qu’elle a mises
en place pour survivre dans les contextes et les circonstances
qu’elle a eu à affronter? Nous clarifierons bientôt ce sujet, mais là n’est pas la seule
question. En effet, que le «soi» renvoie à l’essence ou à la personnalité du sujet ne
nous permet pas de comprendre pleinement ce qu’est «l’estime de soi». Quels sont
les piliers qui
composent l’estime de soi ? Quelles sont les caractéristiques des personnes qui ont
une bonne estime d’elles-mêmes, quels sont les avantages de l’estime de soi et les
inconvénients si l’on en manque?

1. Définition de l'estime de soi


L'estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif
ou négatif qu'une personne a d'elle-même. Et ceci à travers l’évaluation qu’une
personne fait de sa propre valeur. L’estime de soi n’est pas qu’une question de regard
sur soi, elle est aussi ce ressenti émotionnel global qui nous envahit lorsqu’on pense
à soi. Elle inclut également notre perception des jugements des autres sur soi, et se
manifeste à travers nos émotions (fierté ou honte), nos comportements (s’effacer ou
s’affirmer) et nos pensées (auto- dénigrement ou valorisation intérieure).

Les piliers de l’estime de soi :

2. La confiance en soi
Il s'agit d'une évaluation réaliste et opportune de nos capacités à faire face à un certain
problème. Elle représente à quel point on se croit capable. Cela reflète notre foi en
nos capacités et nos valeurs. En d'autres termes, nous pouvons voir la confiance en
soi comme l'estime de soi en action. Elle est fortement liée à nos actions. Nous avons
confiance en nous car nous n'avons pas peur d'échouer dans une situation donnée.

Cependant, l’estime de soi et la confiance seraient d'un caractère différent. Le niveau


de confiance en soi varie en fonction de l'activité et du contexte. Une personne avec
une bonne voix, par exemple, a confiance en ses capacités. Cependant, elle peut avoir
peur d'auditionner en raison de sa timidité. De plus, la confiance en soi représente
une évaluation réaliste et opportune de mes capacités à faire face à une situation
spécifique. Elle représente à quel point je me crois capable d'être. Elle progresse par
accumulation d'expériences dans des domaines précis. Il est tout à fait normal que je
manque de confiance en moi lorsque

j'essaie quelque chose de nouveau. Ce n'est qu'en m'efforçant d'améliorer mes


compétences que j'aurai confiance en moi dans ce domaine. L’estime de soi pour sa
part, est une évaluation continue de ma valeur, de l'importance que je me donne en
tant que personne. Elle représente à quel point je me considère précieux. Elle grandit
en étant fidèle à elle-même, en respectant ses besoins, ses émotions, ses limites et ses
valeurs, entre autres.

3. L’affirmation de soi

L'affirmation de soi est un état d'esprit qui nous permet d'exprimer clairement nos
pensées, nos sentiments et nos besoins. C'est une façon pour nous de communiquer
à notre entourage ce que nous pensons et ce que nous voulons. Le développement de
l'affirmation de soi passe par le contact avec les autres, car ce contact nous permet
de reconnaître nos besoins et nos sentiments. Beaucoup de personnes âgées et
d'individus ont du mal à s'exprimer car ils n'ont pas appris à exprimer leurs
sentiments ou leurs besoins. Et les personnes ayant une faible estime de soi refloulent
souvent leurs objectifs et leurs besoins fondamentaux, car ils peuvent sembler être
en conflit avec leur énorme besoin

d'acceptation sociale. Il est si important de reconnaître que chaque individu mérite


d'être considéré et qu'il a le droit de dire non et de checher à répondre ses besoins.

L'autre est plus important que moi : « Prenez ce que vous voulez, moi je prendrai ce qui reste ».
A Lorsque nous avons cette mentalité, nous ne respectons pas nos besoins et nos sentiments, et
nous ne leur accordons aucune importance. En conséquence, nous ne pouvons pas confirmer.
T Je suis plus essentiel que l'autre : "Je ne demanderai rien à aya, je présiderai la réunion..." Nous
T ignorons les autres. Nous employons des attitudes fixes qui exploitent les autres afin de les
manipuler et d'obtenir ce que nous désirons.

U Personne n'est important : "Je vais m’occuper du café, non pas parce que je le veux, mais parce
que personne d'autre ne le fait." Nous avons adopté une mentalité de victime. Nous n'exprimons
D pas assez clairement nos besoins ou nos sentiments. Noussommes responsables de nous-mêmes
ainsi que des autres. Cet état d'esprit crée des conflits internes et décourage l'affirmation de soi.
E Chacun a de l’importance : "Je serais heureux de m'occuper de certaines inscriptions si cela
S convient aux autres." Nous sommes enthousiastes. Nous exprimons nos droits, nos sentiments et
nos besoins tout en gardant l'autre à l'esprit. Nous nous respectons ainsi que les autres.
4. L’amour de soi

Selon le psychiatre Christophe André, l'amour de soi se définit comme étant satisfait
de soi. C'est la composante émotive de l'estime de soi. Il diffère de l'amour personnel,
qui est un sentiment très digne. C'est le processus de s'aimer et de s'accepter malgré
ses défauts. C'est-

à-dire un amour inconditionnel qui vous protège du désespoir et des reproches en cas
d'échec. Par exemple, après un échec, quelqu'un avec une faible estime de soi se
réprimandera et aura du mal à se pardonner. Tandis que quelqu'un qui s'aime
suffisamment apprend de ses erreurs. L'amour de soi permet d'embrasser tous les
aspects de soi, qu'ils soient positifs ou négatifs. Cependant, cela n’empêche pas de
se remettre en question et de vouloir changer en mieux. Au contraire, l’amour de soi
aide à grandir et à devenir une meilleure version de nous-même.

Cet aspect de l'estime de soi consiste à jouir pleinement de soi tout en restant
conscient de son état humain impermanent. Savoir qu'on est digne d'être aimé,
surtout par soi-même. En revanche, l'amour de soi permet d'être authentique et de se
confirmer facilement. Il protège contre certaines erreurs de pensées (biais cognitifs)
telles que la personnalisation, la disqualification positive et les faux devoirs. Elle est
également fondée sur une connaissance approfondie de soi. En fait, aimer sans
conditions est difficile quand il s'agit de quelque chose que l'on ne connaît pas. Se
connaître et accepter ses propres valeurs, ses limites et son potentiel sont essentiels
pour s'aimer. En conséquence, l'amour de soi nécessite une

compréhension approfondie de soi. Cela permet d'identifier ses besoins et leur


satisfaction.

La réserve d'amour que la famille a prodiguée pendant l'enfance est une grande partie
de l'amour-propre. Et il repose avant tout sur l'amour qu'il a reçu dans son enfance.
En effet, pour développer un sentiment de sécurité, l'enfant doit être aimé de façon
constante et inconditionnelle. Cependant, l'amour de soi se développe tout au long
de la vie. L'entourage et les expériences ont un impact significatif sur l'amour de soi.
Les échecs, comme les succès, laissent leur empreinte sur l'estime de soi et l'amour
de soi. Lorsqu'il y a un manque d'estime de soi, la personne peut avoir une image
négative ou médiocre d'elle-même. Il est utile de s'aimer soi-même pour mieux aimer
les autres.
5. Les personnes à haute estime d’elles-
mêmes
Les personnes qui ont une haute estime d'elles-mêmes sont
capables d'énumérer leurs qualités, d'agir et d'accepter
l'échec comme normal. L'estime de soi n'est pas du

narcissisme : à mesure que les gens grandissent dans


l'estime de soi, ils s'oublient et s'intéressent davantage aux
interactions avec les autres, tout en respectant les
caractéristiques uniques de chaque individu.

6. Les personnes à basse


estime d’elles mêmes
Les personnes qui ont une faible estime de soi ont du mal à trouver des qualités et
ont tendance à les contrebalancer par des défauts ou des exemples négatifs. Ils ont
peur de l'échec et du jugement négatif, et ils s'identifient comme des échecs. Leur
dialogue intérieur est toujours négatif et toxique : vous n'y arriverez jamais, vous
échouerez, cela n'en vaut pas la chandelle, et tout le monde vous jugera.

Une faible estime de soi peut se présenter de diverses manières, dont l'une est
l'anxiété face à l'échec. Pour commencer, la peur de l'échec est normale jusqu'à un
certain point. Il est avantageux de considérer les conséquences sociales et matérielles
d'un échec. Tolérer une certaine dose de peur est donc nécessaire. Cependant, lorsque
la peur de l'échec devient presque une allergie, cela provoque une grande honte de
soi, causée par un sentiment profond que l'on n'a pas de valeur.
Les sentiments chroniques de honte et de déception sont également les symptômes
d'une mauvaise estime de soi. Ces émotions peuvent provenir du sentiment d'un
décalage entre le moi réel (ce que je me vois être : par exemple, je n'aime pas mon
apparence physique parce que je ne suis pas assez mince) et le moi idéal (ce que je
souhaite être : par exemple , ressemblant à des modèles de magazines). Plus l'écart
est grand, plus la déception et la honte.

Il est normal de ressentir de la déception à l'occasion lorsque nous ne parvenons pas


à atteindre nos objectifs. Par exemple, il est fréquent qu'un étudiant soit déçu, ou ait
des doutes sur lui-même, à la suite d'un mauvais résultat à un examen. Cependant,
lorsque cette

tromperie devient chronique et omniprésente, cela indique une vulnérabilité dans sa


propre estime de soi.

D’autres manifestations d’une estime de soi fragilisée :


▪ Une obsession de soi : des préoccupations excessives pour son image;
▪ Une tension intérieure : une insécurité dans les situations sociales, un
fort sentiment
▪ de surveillance du regard des autres, et des interrogations inquiètes sur
sa
▪ conformité;
▪ Un sentiment d’exclusion : avoir l’impression d’être différent des
autres (être plus fragile, moins compétent, plus vulnérable)
▪ Recevoir la critique de manière catastrophique;
▪ Un sentiment d’imposture : il se déclenche lors d’un succès (Est-ce que
je mérite vraiment cela? Ce succès est-il dû à la chance ou au hasard?).
▪ Faire des choix de vie contraires à vos envies : par exemple, rester dans
une relation amoureuse insatisfaisante, par crainte de ne pas trouver
quelqu’un d’autre qui s'intéresse à vous;
▪ Confondre «avoir plus», «être plus», avec «valoir plus»;
▪ Avoir le réflexe de filtrer négativement ce que les autres vous disent ou
vous font;
▪ S’attendre systématiquement à ne pas être aimé, ou à être rejeté;

Paradoxalement, certaines personnes qui ont une très faible estime d'elles-mêmes réagiront
négativement à l'auto-dévalorisation. Pour se protéger de la haine de soi, ils surestimeront leur
propre valeur et se considéreront comme plus grands et supérieurs aux autres. Ils
développeront alors ce qu'on appelle un narcissisme pathologique.
Que signifie avoir une haute opinion de soi-même ? Tout d'abord, elle est assez
stable sur lelong terme, et le plus important encore, ne succombe pas aux échecs.
Voici cinq indicateurs d'une solide estime de soi :

La hauteur : une haute estime de soi se voit dans les propositions de la personne :
elle peut parler positivement d'elle-même et accepter les compliments. Cela se
mesure aussi par la réaction d'une personne face à l'adversité : elle croit en sa capacité
à surmonter les défis, mais reconnaît aussi ses défauts et sait dire non à certains
projets sans se sentir humiliée.

La stabilité : cet indicateur représente l'intensité émotionnelle de la réaction aux


événements. Une personne ayant une haute estime de soi n'exagère pas ses
réalisations et ne minimise pas ses échecs : son estime de soi est assez constante. En
conséquence, l'impact des événements extérieurs sur sa vie intérieure va
progressivement diminuer.

L’harmonie : le comportement d'une personne en public et en privé est cohérent.


Elle ne modifie pas sa personnalité en fonction de la situation : elle reste authentique
car elle comprend la valeur de qui elle est.

L’autonomie : Une personne n'a pas besoin d'équipements spéciaux, comme un


travail prestigieux ou une voiture de luxe, pour être appréciée par les autres. Il existe
une certaine indépendance par rapport aux attentes de la société ou aux objectifs de
réussite.

Le coût : défendre son ego, se justifier ou éviter les critiques demande beaucoup
d'énergie. En conséquence, une haute estime de soi motive les gens à en savoir plus
sur eux-mêmes et à consacrer moins de temps et d'énergie à l'autodéfense.
SYNTHESE :
Une bonne estime de soi favorise le succès. Elle encourage à prendre des risques et
pousse à chercher de nouvelles réponses et à faire preuve de ténacité et de
persévérance. Cet état d'esprit mène à la réussite, qui à son tour nourrit la confiance
en soi. Il apparaît ici que l'estime de soi jouera un rôle important dans la réussite
puisqu'elle aide les gens à reconnaître leur droit au succès et au bonheur. Et, afin
d'améliorer notre estime de soi et donc notre réussite , le PNL génère une image
constructive de soi et des relations humaines ; elle est donc particulièrement bien
placée pour nous aider dans ce voyage. PNL est un puissant outil de changement de
comportement qui nous permet d'intervenir sur son dialogue interne négatif ou
l'influence de ses souvenirs d’échecs traumatisants. La programmation
neurolinguistique (PNL) offre un large éventail d'approches pour y arriver et devenir
des participants actifs dans nos vies. Il est possible de changer nos perceptions et
notre image de soi dans le bon sens. Une meilleure connaissance de soi est la
première étape vers l'expansion de notre capacité de perception positive et le
rétablissement d'un cercle bénéfique de renforcement de l'estime de soi. Pour
éventuellement apprendre à s'embrasser, améliorer ses relations interpersonnelles, se
rendre compte qu'on peut compter sur soi pour relever les défis de la vie, et enfin
reconnaître sa valeur et son importance. Ainsi qu’ils existent plusieurs éléments
compliqués qui contribuent à la construction d’estime de soi d'une personne, sous
l’approche de l’analyse transactionnelle. Au cours de ses premières années de vie,
l'enfant reçoit des informations sur lui-même (apparence, capacités, valeur, etc.) de
son entourage immédiat, notamment de ses parents. Ils fonctionnent un peu comme
des miroirs, reflétant une image d'eux-mêmes à travers leurs paroles et leurs actions.
Après l'enfance, plusieurs phénomènes liés au contexte interpersonnel dans lequel
grandit l'enfant sont susceptibles d'influer sur le développement de son estimation,
qui en est encore à ses balbutiements. Finalement en ce qui la vie adulte certains
évènements peuvent aussi avoir un impact sur

l'estime de soi, même si elle est déjà solide. Parce que l'estime de soi se construit sur
les relations, chaque relation proche peut avoir un impact positif ou négatif sur
l'estime de soi. Les relations interpersonnelles toxiques ont des conséquences si
désastreuses.

La règle des 3P d’Eric Berne, le père de l’analyse transactionnelle a aussi son mot à
dire au sujet de l’estime de soi. L’estime de soi se construit ou se reconstruit autour
de la règle des 3P, protection et permission qui donne la puissance d’agir, le fameux
oser faire. La protection de quoi ? La permission de quoi ? En étant enfant , mes
parents m’assurent une protection avec un cadre, des règles et des limites. Cette
protection m’apporte une stabilité et la confiance. Lorsque mes parents m’offrent en
plus un espace de liberté et de croissance dans cette protection, ils m’octroient
alors des permissions qui me permettent de me développer et m’épanouir à mon
rythme et en l’absence de jugement. Grâce à ces 2 ingrédients, je dispose alors de la
puissance pour agir. J’ose agir. J’améliore ma croyance en ma valeur et je me
construis l’estime de moi. Mais dites vous bien qu’en management, c’est la même
chose. Lorsque le cadre est connu, balisé et que la sécurité est garantie, le
collaborateur dispose de permissions à agir dans ce cadre instauré. Il dispose alors
de suffisamment de puissance pour oser entreprendre, si bien sûr le droit à l’erreur
est permis, parce que l’erreur est le propre de l’humain. En coaching aussi, le coach
agit sur ces 2 bases du triangle pour accompagner la mise en action du coaché qui
trouve la puissance de sortir de sa zone de confort.

Mais est ce que l’estime de soi mène-t-elle à la réussite ?`

Une estime de soi globale ne mènerait pas forcément à la réussite mais une haute
conception de soi dans un domaine particulier pourrait mener à la réussite (Marsh &
Craven, 2006; Valentine et al., 2004).

Il faut savoir que la réussite n’est pas une question de chance.

De nombreux psychologues et chercheurs de la PNL attestent que ceux qui


réussissent suivent des stratégies et des schémas précis qui les amènent
immanquablement au succès. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de les
modéliser et de les reproduire. Ces schémas s’appuient sur les lois fondamentales de
la réussite et c’est d’ailleurs le contenu du chapitre que nous avons vu.

Ainsi, après des années d’études, de recherches et d’expérimentations, ces


chercheurs de la PNL ont rassemblé ces lois de la réussite dans une formule simple
et efficace : « la formule fondamentale du succès de la PNL ». Suivre les étapes de
la formule fondamentale du succès mène immanquablement à l’atteinte de ses
objectifs !

Après tout :

« Le succès n’est pas à poursuivre, il est à attirer par la


personne que l’on devient »
BIBLIOGRAPGHIE :

https://vie-etudiante.uqam.ca/medias/fichiers/conseils-soutien/article-estime-de-soi.pdf

Document préparé par Mélanie Thibault, psychologue, et l’équipe PE-SPO (Gabrielle


Comtois, Jessica Lalande, Clara Longpré, Flavie Perron, Émilie Pigeon-Moreau et Joanie
Poirier).

https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2017-2-page-18.

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2833097-estime-de-soi-
definition- manque-developper/

https://vie-etudiante.uqam.ca/medias/fichiers/conseils-soutien/article-estime-de-soi.pdf

https://www.uottawa.ca/campus-life/sites/g/files/bhrskd281/files/2021-08/quest-
ce_quune_faible_estime_de_soi_fr.pdf

BACHELARD G. (1992). Le nouvel esprit scientifique, PUF "Quadrige" n° 47, (première


édition 1934).

BACHELARD G. (1965). La formation de l’esprit scientifique, librairie scientifique Jean


Vrin, Paris.

BEAUD M. (1988). L'art de la thèse - Comment préparer et rédiger une thèse de doctorat, un
mémoire de DEA ou de maîtrise ou tout autre travail universitaire, La Découverte (première
édition 1985).

BECKER H. (2002). Les ficelles du métier : comment conduire sa recherche en sciences


sociales, Paris, La Découverte.

BOUDON R. et LAZARSFELD. (1966). Le vocabulaire des sciences sociales, concepts et


indices, Mouton.

DURKHEIM E. (1983). Les règles de la méthode sociologique, quadrige, PUF.


EDUCI A., PAILLE P., MUCCHIELLI A., 2003. L’analyse qualitative en sciences humaines

et sociale, Paris, Armand Colin (U).


FRAGNIERE J. P., (1986). Comment réussir un mémoire, Paris.
GOFFMAN E. (1968). Asiles, étude sur la condition sociale des malades mentaux, Edition de

Minuit, Paris.
N‟DA P., (2006). Méthodologie de la recherche, 3e édition.
WEBER F. (1997). Guide de l’enquête de terrain. Produire et analyser des données

ethnographiques, Paris, La Découverte (Repères).

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