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Densifier Saint-Héand
Habitat Inclusif en 5 niveaux
Groupe : 05
Encadrants :
RYNIKIEWICZ, Philippe
D OMITILE, Sebastien
G HIAUS, Christian
AVRIL, Mathieu
V INCENS, Eric
Introduction 1
2 Enjeux du projet 2
II Étude structurelle 6
3 Exigences normatives 6
4 Fonctionnement de la structure 6
6 Modélisation 10
6.1 Modélisation sur Robot Structural Analysis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.2 Modélisation de la variante système porteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.3 Modélisation de la variante poteaux-poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
8 Évolution de la structure 19
9 Descente de charge 20
9.1 Définition des éléments porteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
9.2 Évaluation des charges sur les éléments dimensionnants . . . . . . . . . . . . . . 21
12 Risques naturels 27
13 Structure de fondations 28
14 Soutènement et confortement 28
IV Étude thermique 30
Annexes 40
A Plans et perspectives 40
J Descente de charge 78
Table des figures v
Liste d’Abréviations
Introduction
Dans le cadre du projet d’option de la filière Génie Civil Environnement, nous travaillons
en collaboration avec un groupe d’élèves architectes à l’École Nationale Supérieure d’Archi-
tecture de Lyon sur un projet de construction ou de rénovation. L’objectif de ce projet est
d’étudier les contraintes du projet et proposer des solutions techniques répondant aux at-
tentes du Maître d’ouvrage.
Le projet, objet de notre étude, est la construction un habitat inclusif neuf à 5 niveaux situé
dans la ville de Saint-Héand. Ce bâtiment s’inscrit dans le projet de la densification urbaine
de la ville pour accompagner le vieillissement de la population de Saint-Héand en 2050.
La première partie de ce rapport est consacrée à la présentation du projet, le contexte dans
lequel il s’inscrit, ses enjeux et les exigences normatives à respecter dans la proposition des
solutions techniques.
La deuxième partie présente le fonctionnement et l’évolution de la structure proposée.
Elle comporte également les premières étapes de l’étude structurelle notamment l’évaluation
de charge, la modélisation et le dimensionnement des planchers.
La troisième partie est consacrée au contexte géotechnique, géologique et hydrogéolo-
gique du site. Ces données vont ensuite être exploitées pour le dimensionnement des fonda-
tions et murs de soutènement.
La quatrième partie du rapport présente une première modélisation statique de l’enve-
loppe externe du bâtiment en hiver et en été.
Première partie
Le projet d’habitat inclusif est situé dans la commune de Saint-Héand, dans le départe-
ment de la Loire, à une quinzaine de kilomètres au Nord de Saint-Etienne. Faisant partie
des communes qui constituent la première couronne stéphanoise, elle est ainsi rattachée à
la Communauté d’Agglomération de Saint-Etienne Métropole. Le projet est localisé entre la
rue de l’Avenir et le boulevard Ravel de Malval, au Nord-Ouest de la place de l’église de la ville.
Le projet est intégré dans la problématique générale “Comment accompagner le vieillis-
sement de la population de Saint-Héand en 2050 dans un contexte de société post-carbone ?”
et plus précisément, “à travers la densification urbaine.”
2 Enjeux du projet
groupés autour d’un espace de vie collectif et des espaces partagés, comme une laverie et une
salle de fête.
La crise sanitaire qui a démarré fin 2019, nous a fait prendre conscience de l’importance
d’avoir accès à nos besoins essentiels à proximité de notre lieu de vie. Cette tendance ne fera
que s’accentuer avec le réchauffement climatique et l’épuisement des énergies fossiles, qui
diminueront nos possibilités de déplacements sur de longues distances. Le modèle d’urbani-
sation développé par Carlos Moreno propose donc d’imaginer à quoi pourraient ressembler
nos modes de vies dans une ville des proximités et des petites distances, dans laquelle en
moins de 15 minutes à pied ou à vélo de chez lui, un habitant peut accéder à la nourriture,
aux établissements de santé, à leur lieu de travail et aux lieux de culture.
La ville du 5 min
C’est une dérivation de la ville du 1⁄4 d’heure. Imaginer donc une ville des « 5 minutes »
pour les personnes âgées, implique de repenser les logements, les espaces publics et les accès
routiers, pour leur offrir une plus grande autonomie, en leur permettant de se rapprocher
du centre-bourg, et en leur proposant des habitations plus adaptées aux contraintes de la
2 Enjeux du projet 4
vieillesse. Jusque dans les années 1970, les familles à la campagne vivaient toutes ensemble,
les personnes âgées vivaient chez leur famille (P. Ariès, G. Duby, Histoire de la vie privée, tome
4). Il y avait une plus grande mixité intergénérationnelle, où enfants et personnes âgées se
côtoyaient au quotidien.
Approche low-tech
L’approche low-tech ne vise pas à rejeter les technologies qui pourraient être employées
dans un bâtiment, mais fait la promotion d’un usage raisonné qui assure la cohérence des bâ-
timents avec le futur, probablement lieu de pénuries et donc de réductions drastiques d’accès
aux énergies. Cette indépendance aux technologies permettra ainsi une plus grande résilience
face à la diminution de ces ressources, en s’inspirant de l’ingéniosité qui a pu être employée
dans le passé, en développant des solutions simples et robustes.
Deuxième partie
Étude structurelle
3 Exigences normatives
L’étude structurelle effectuée était encadrée par plusieurs normes et référentiels tech-
niques qu’on a suivi pour le dimensionnement notamment :
• EN 1990 Eurocode 0 : Bases de calcul de structures,
• EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures,
• EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton,
• EN 1995 Eurocode 5 : Calcul des structures en bois,
• EN 1998 Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes,
• Réglemention incendie : l’arrêté du 31 janvier 1986
4 Fonctionnement de la structure
Notre projet s’agit d’un bâtiment neuf en 5 niveaux : 2 niveaux R-2 et R-1, un Rez-de-
Chaussée et 2 étages. En accord avec l’élève architecte, on est parti sur deux variantes comme
solutions pour la structure de notre bâtiment :
— Première variante : système porteur en bois lamellé croisé CLT de la marque KLH (plan-
chers et murs porteurs). Pour cette variante, le bâtiment est destiné à usage d’habitation
(R-1, RDC, R+1, R+2) ainsi qu’à loger des bureaux en R-2 ;
— Deuxième variante : système ossature poteaux-poutres en bois pour les niveaux su-
périeurs, structure en béton armé pour les niveaux R-2 et R-1. Pour cette variante, les
niveaux R-2 et R-1 sont destinés à servir de parking public des voitures ;
La première variante consiste en l’utilisation des panneaux CLT en raison de leur rigidité
et stabilité accrue dans toutes les directions. Les hypothèses d’entrée pour cette variante :
La deuxième variante repose sur un système d’ossature poteaux-poutres en bois pour les
niveaux RDC, R+1 et R+2. Pour les niveaux R-1 et R-2, la structure est un système poteaux
poutres en béton armé , ceci pour des raisons de durabilité et de résistance.
Les deux variantes seront étudiées et dimensionnées pour enfin déterminer la solution la
plus adaptée à notre projet. Le choix de la solution finale prendra en considération plusieurs
paramètres à savoir le coût, l’accessibilité aux matériaux, l’impact environnementale, etc.
Les niveaux R-1, RDC, R+1 et R+2 sont destinés à usage d’habitation. Ils sont donc classés
en Catégorie A. Par ailleurs, le niveau R-2 est censé accueillir des bureaux. Il est par consé-
quent classé en Catégorie B. L’Annexe Nationale de la NF EN 1991-1-1 donne les valeurs sui-
vantes pour les charges d’exploitation selon le type de surfaces :
Dans cette partie, on détaillera uniquement le calcul des charges pour la Variante 1 (struc-
ture porteuse en CLT). Il s’avère nécessaire de commencer par un prédimensionnement ra-
pide des planchers en panneaux CLT car leur poids conditionne les charges verticales qui
s’applique à la structure. Un dimensionnement proprement fait sera ensuite réalisé pour vé-
rifier les types de panneaux sélectionné pour les murs et les planchers.
Les charges permanentes appliquées sur le plancher sont décrites dans le tableau 2. La
charge verticale transmise par les murs porteurs et les cloisons de séparation est prise forfai-
tairement égale à 1,00 kN /m 2 dans cette première itération.
D’après les abaques de prédimensionnement fournies par KLH, les panneaux à utiliser
pour le plancher courant sont les : 7ss 260 DL d’une épaisseur nominale totale de 260 mm.
g 1 = 1, 43 kN /m 2
5 Évaluation des charges 8
La valeur de calcul prise pour les charges permanentes de planchers est donc :
g = g 1 + g 2+ = 4, 48 kN /m 2
Les charges variables naturelles à considérer dans ce projet sont les charges climatiques
de neige et de vent :
• Les charges de neige sont calculés suivant l’EC1 NF EN 1991-1-3 (actions générales -
charges de neige) et l’Annexe nationale correspondante. Notre projet est située en Zone
A2 sur une altitude z = 667,0 m. Pour une situation de projet durable :
s = µi C e C t s k (1)
2 et classé en catégorie IV. Le détail des calculs est présenté en Annexe B. On retiendrai
pour le dimensionnement manuel le cas le plus défavorables de charges pour les parois
verticaux et les toitures :
F
– Parois verticaux : = − 58, 04 d aN /m 2
Ar e f
F
– Toitures en dépression : = − 62, 92 d aN /m 2
Ar e f
F
– Toitures en surpression : = 25, 09 d aN /m 2
Ar e f
La charge accidentelle à considérer pour ce projet est la charge sismique. On utilise l’Eu-
rocode 8 pour le calcul parasismique qui va être ensuite justifié par le logiciel Robot Structural
Analysis.
Notre projet est à risque normal et classé en catégorie d’importance II. Le département
de Loire, par ailleurs, est classé en zone de sismicité 2 (faible). La valeur d’accélération limite
a g r = 0, 7 m/s 2 . Le sol est de classe A rocheux selon le rapport géotechnique G2-AVP réalisé
par SIC INFRA.
L’accélération nominale a g est donnée par :
a g = γi . a g r (2)
6 Modélisation
Robot Structural Analysis Professional est un logiciel destiné à modéliser, calculer, vérifier
et analyser des différents types de structures. La fiabilité des résultats obtenue est condition-
née par la bonne application du logiciel. En effet plusieurs vérifications sont indispensables
avant le lancement du calcul comme la bonne répartition des charges sur les éléments de la
structure.
Une fois l’ensemble des hypothèses de calcul rentrés notamment les normes de concep-
tion et les chargements. Il fallait définir les caractéristiques du matériau CLT sur le logiciel. En
effet, les panneaux KLH ne sont pas prédéfinis sur Robot. Il est donc nécessaire de déterminer
la matrice de rigidité de chaque panneau et le rentrer manuellement sur le logiciel.
D 11 = E 0,mean . I 0,net
D 22 = E 0,mean . I 90,net
6 Modélisation 11
b.d 3
D 33 = K t wi st . G 0,mean .
12
D 44 = κx .
X
G i ,x .t i
D 44 = κ y .
X
G i ,x .t i
D 55 = κ y .
X
G i ,x .t i
X
D 66 = E 0,mean . h i ,0,net
X
D 77 = E 90,mean . h i ,90,net
D 88 = G 0,mean .d . K shear
Généralement, ces composantes sont fournies par le constructeur. Dans ce cas, la marque
KLH présente dans ses brochures techniques les composantes de la matrice de rigidité pour
chaque typologie de panneaux. Le logiciel Robot permet de modéliser des surfaces en élé-
ments finis et de définir une épaisseur orthotrope par l’utilisateur en insérant la matrice de
rigidité calculée préalablement.
On défini la structure sur Robot en choisissant en première approche une section de 27x27
cm pour les poteaux et 30x30 cm pour les poutres. Ce choix n’était pas sujet d’un prédimen-
sionnement. Donc ces sections vont être modifiées une fois le calcul fait. Les escaliers et les
voiles de noyau sont en béton armé avec une épaisseur de 15 cm, les dalles sont en bois avec
une épaisseur de 25 cm.
7 Dimensionnement des planchers 12
Les panneaux sont justifiés sous l’action de la combinaison la plus défavorable à l’ELU.
Le abaques de prédimensionnement fournies par KLH propose pour la plancher à grande
portée un panneau 7ss 260 DL et pour le plancher à petite portée un panneau 5s 160 DL. Ce
prédimensionnement est primordial pour définir la charge du poids propre g 1 . On résumera
ensuite le dimensionnement du plancher à grande portée. Les notes de calcul complètes des
deux planchers sont détaillées en annexe. La valeur de la combinaison de charge à l’ELU pour
le plancher PL2 à grande portée est : q = 1, 35. g + 1, 5. q = 7,556 kN/m
7 Dimensionnement des planchers 13
Contrainte de flexion
M f ,y
σm,d = = 5, 04M P a (3)
Wnet
avec :
q.l 22
• Moment de flexion M f ,y = = 53, 76 kN .m
8
• Module de flexion : Wnet = 10 667 cm 2
Résistance de flexion
k mod
f m,d = f m,k . . k s y s . k h = 14, 77 M P a (4)
M
avec :
• Contrainte cacactéristique de résistance en flexion C24 : f m,k = 24, 00 M P a
7 Dimensionnement des planchers 14
Taux de travail
σm,d 5, 04
= = 34% ≤ 100% (5)
f m,d 14, 77
Contrainte de cisaillement
k f . F v,d
τd = = 0, 16M P a (6)
Av
avec :
• Coefficient de forme de la section : k f = 1, 5 pour une section rectangulaire
q. l
• Effort tranchant F v,d = = 29, 87 kN
2
• Surface équivalente pour la justification au cisaillement AV = 2 811 cm 2
7 Dimensionnement des planchers 15
Résistance au cisaillement
k mod
f v,d = f v,k . = 1, 66 M P a (7)
γM
avec :
• Contrainte caractéristique de résistance de cisaillement f v,k = 2, 70 M P a
• Coefficient modificatif : k mod = 0, 8
• Coefficient partiel de dispersion : γM = 1, 3
Taux de travail
Le plancher est justifié sous l’effet de l’effort tranchant et on obtient un taux de travail égal
à:
τd 0, 16
= = 10% (8)
f v,d 1, 66
5 q l4
Wi nst (Q) = = 3 mm (9)
384 E I
La flèche instantanée provoquée par les actions de poids propre est égale à :
5 g1 l 4
Wi nst (g 1 ) = = 3 mm (10)
384 E I
La flèche instantanée provoquée par les actions de poids propre est égale à :
5 g2 l 4
Wi nst (g 2 ) = = 7 mm (11)
384 E I
7 Dimensionnement des planchers 16
avec :
• Coefficient de fluage : k d e f = 0, 8 pour le bois CLT en classe de service 1
• Coefficient de probabilité de fluage et combinaison accidentelle Ψ2 = 0, 3 pour la caté-
gorie A des bâtiments résidentielles
Flèche finale W f i n
l
Wi nst (Q) = 3, 51 mm ≤ Wi nst l i m = = 24 mm
300
l
W f i n = 23, 22 mm ≤ W f i n l i m = = 29 mm
250
Par contre, la condition la flèche à ne pas dépasser pour limiter les dégâts sur les ouvrages
du second œuvre n’est pas respectée :
l
W f i n − Wg 1 = 19, 87 mm > 7 mm + = 14 mm
1000
On récapitule les vérifications réalisées pour le plancher en panneau KLH 7SS 260 DL dans
le tableau 3.
Le panneau 7SS 260 DL ne vérifie pas la condition de prévention de dégâts sur le second
oeuvre. On passe donc à un panneau 8SS 300 DL qui vérifie bien toutes les conditions de
résistance et déformations comme détaillé en annexe.
7 Dimensionnement des planchers 17
G + Ψ1,1 Q 1 + Ψ2,i Q i
X
i >1
Cette équation devient G +Ψ1,1 Q 1 dans notre cas où il n’existe q’une seule action variable
Q1 avec Ψ1 = 0, 5 pour les bâtiments en catégorie A : habitations résidentielles.
Combinaison feu : G + 0, 5 Q = 4, 7 + 0, 5 x 1, 5 = 5, 45 kN /m 2
Il faut calculer ensuite la section efficace non protégée. Elle correspond à la section non
carbonisée qui reste après 60 minutes d’exposition aux flammes (REI 60). On détermine d’abord
les paramètres de calcul :
q L2
σm,d = (14)
8 x Wnet
avec : Wnet = 8025 cm 4 est le module de flexion. Seuls les plis verticaux sont considérés dans
ce calcul car eux seuls travaillent en flexion. Dans ce calcul, on ne considère pas les deux plis
verticaux de 40 mm exposés aux flammes.
σm,d = 4, 40 M P a
f d , f i = 1, 15 x 24 x1 = 27, 6 M P a
σm,d 4, 40
= = 15, 95%
fd , f i 27, 60
Le panneau est donc justifié pour une stabilité au feu pendant au moins 60 min.
On utilise maintenant le logiciel de dimensionnement KLH Designer qui permet une vé-
rification rapide en calculant l’augmentation des efforts induite par la réduction des sections
des éléments porteurs en flammes. Les vérifications de résistance pour les sollicitations ap-
pliquées sur la face du panneau : moment fléchissant (face comprimée et tendue) et effort
tranchant sont justifiées dans les deux axes X et Y. Le panneau est justifiable donc vis-à-vis du
feu. Les notes de calcul sont attachées en annexe.
8 Évolution de la structure
• Première variante : système porteur en bois lamellé croisé CLT de la marque KLH(planchers
et murs porteurs). Pour cette variante, le bâtiment est destiné à usage d’habitation (R-1,
RDC, R+1, R+2) ainsi qu’à loger des bureaux en R-2 ;
• Deuxième variante : système ossature poteaux-poutres en bois pour les niveaux supé-
rieurs, structure en béton armé pour les niveaux R-2 et R-1. Pour cette variante, les ni-
veaux R-2 et R-1 sont destinés à servir de parking public des voitures ;
Finalement, la solution adoptée comprend un système porteur en bois lamellé croisé dans
les étages destinés à l’habitation, le R-1, le RDC, Le R+1 et le R+2. Entre les appartements, la
structure sera doublée pour éviter la propagation du son entre les voisins et par conséquent,
améliorer le confort acoustique.
L’étage R-2 sera transformé à un parking public et il sera en système poteau-poutre en
béton armé car ce système comporte des grandes portées qui ne vont pas gêner la circulation
et les places pour la voiture.
La modification de la structure au niveau R-2 de murs porteurs aux poteaux, nous ont mis
face à plusieurs contraintes à savoir :
• Les types de liaisons entre les murs en bois et les poteaux en béton armé ;
• Le cheminement de la descente de charge entre le niveau R-1 et R-2 ;
• Le choix de l’emplacement des poteaux en tenant en compte la position des murs por-
teurs ainsi que la contrainte d’espace pour la circulation des voitures dans le parking ;
En ce qui concerne le plancher de la structure, nous avons pensé rajouter une poutre ( pré-
sente dans la figure 16) sous le grand panneau du plancher 2 pour réduire sa portée et pour
éviter le problème d’avoir deux flèches différentes dans la même pièce.
La coursive, un point emblématique du projet, sera en système poteau-poutre en bois
avec une ossature en bois et des grandes ouvertures pour apporter la lumière naturelle.
9 Descente de charge 20
9 Descente de charge
On s’intéressera dans cette partie à la distribution des charges sur les différents éléments
verticaux qui composent la structure de notre bâtiment. Le but de cette descente de charge
est de calculer les charges qui s’appliquent sur chaque élément de la structure pour pouvoir
le dimensionner par la suite par rapport à l’ELS et L’ELU.
Pour ce faire, nous allons tout d’abord définir nos éléments porteurs et faire un décou-
page de surface pour trouver la surface d’influence sur chaque élément, ensuite nous allons
calculer le cumul des différentes charges à partir de la toiture jusqu’aux fondations.
Comme déjà présenté dans la partie ‘Fonctionnement de la structure’, notre bâtiment re-
posera sur des murs porteurs en CLT ainsi que des voiles en béton armé constituant les cages
d’escalier et d’ascenseur. Ces éléments là vont assurer la descente de charge jusqu’au niveau
R-1. Ensuite ces charges seront transmises aux poteaux en béton armé au niveau R-2, aux
semelles de fondations et finalement au sol portant.
notre cas :
— Le mur porteur central (en rouge) ayant une surface d’influence relativement grande
16 ;
— Les poteaux en béton armé du R-2 portant les murs dimensionnants ;
La figure 16 représente les éléments porteurs et les surfaces d’influence au RDC qui reste-
ront identiques pour les autres niveaux ( R-1, R+1 et R+2).
les charges calculées seront linéaires sur le murs dimensionnant de 10,8 m de longueur ,et
ponctuelle ponctuelles sur le poteau.
Vu que notre bâtiment ne dépasse pas cinq étages, on appliquera pas les coefficients de
régression pour nos charges d’exploitation.
Le tableau 18 résume le calcul de la descente de charge.
Cette descente de charge nous donne vers la fin la charge linéaire transmise par le mur
porteur du niveau R-1 aux poteaux du niveau R-2. Ce mur porteur selon le plan présenté dans
la figure 16 est posé sur 3 poteaux en béton armé. Pour pouvoir calculer la part de cette charge
sur chaque poteau ,on se basera sur les surfaces d’influence, c’est à dire on déterminera com-
bien de mètre de mur y a t il dans la surface du poteau, ensuite on multipliera cette longueur
fois la charge linéaire cumulé et on rajoutera la charge du dernier niveau ainsi que le poids du
poteau ( on fait le calcul par rapport au poteau ayant la plus grande surface d’influence).
Les différentes charges calculées nous permettent de vérifier pour chaque niveau, le choix
9 Descente de charge 23
de section des éléments porteurs. Dans le cas d’une correction de section, une modification
de la charge permanente sera effectuée et donc une modification de la descente de charge.
Les plans de détails concernant les toitures et quelques niveaux sont toujours en cours
de modification de la part de l’architecte du projet. C’est pour cela que nous avons essayé
d’estimer à peu près les charges pour faire une première descente de charge.
Une fois les plans seront finis, nous allons faire une deuxième descente de charge dans la-
quelle nous prendrons en considération la structure de la toiture, la dimensionner par rapport
à la combinaison de charges défavorables puis calculer les moments et les charges exactes qui
seront transmises aux murs du niveau R-2.
10 Description des conditions de terrain 24
Troisième partie
Étude géotechnique
On s’intéresse dans cette partie du rapport à la géotechnique. Cette étude nous permettra
de déterminer les caractéristiques mécaniques du terrain pour éventuellement dimensionner
les fondations murs de soutènement.
Notre projet se positionne au centre de Saint Héand, une commune située entre les Monts
du lyonnais et les Monts du pilat. Elle est caractérisée par une superficie de 31,3 km2 et une
altitude qui varie de 467 à 870 mètres.
Le relevé topographique obtenu sur Géoportail nous renseigne sur les pentes existantes
dans la zone du projet. D’après le profil altimétrique, le projet est positionné sur une pente de
23%. Il faut donc prévoir un mur de soutènement pour assurer la stabilité du terrain.
Les propriétés mécaniques de ces couches de sol sont obtenues en faisant la moyenne des
valeurs E m et P l ∗ de chaque type de sol et pour chaque sondage. Vu la position de notre projet
par rapport à ces couches on s’intéresserait qu’au propriétés des couches suivantes : remblai
sablo-argileux à gravier, Granite beige plus ou moins altéré et finalement granite gris.
Par manque de données géotechniques propores au terrain de notre projet , on a pu ex-
ploiter les données existantes pour reproduire une coupe du terrain et identifier la disposition
des couches du sol (figure 21 et 22).
11 Contexte géotechnique et hydrogéologique 26
L’eau est un élément très important en génie civil, on peut même dire que c’est l’ennemie
numéro 1 des géo-techniciens du fait de son effet sur les propriétés du sol et sur les ouvrages
12 Risques naturels 27
12 Risques naturels
L’ensemble des risques naturels ont été relevés sur le site Géorisques . En ce qui concerne
les inondations, Saint Héand ne présente aucun risque et elle ne fait pas l’objet d’un pro-
gramme de prévention.Pour le séisme, Saint-Héand n’est pas soumise à un Plan de Prévention
des Risques sismiques et ce risque est de classe "faible".
Vu que notre projet se situe à une altitude de l’ordre de 667 m, il est nécessaire de prendre
en considération le risque au gel-dégel. Pour ce faire, on se base sur la norme européenne NF
P 94-261 et son annexe national qui définissent la profondeur hors gel à prendre en considé-
ration lors du dimensionnement des fondations. Cette profondeur est donnée par la relation
suivante :
A − 150
z = z0 + = 0, 83m (16)
4000
avec :
• A : l’altitude de notre projet, elle est égale à 667m ;
• z 0 : la profondeur hors gel en dessous de 150m, elle est égale à 70 cm dans le départe-
ment de la Loire ;
14 Soutènement et confortement 28
13 Structure de fondations
Les fondations retenues pour ce projet sont des fondations superficielles du fait de la pré-
sence d’un bon sol à mois d’1 mètre sous la surface du terrain naturel. La profondeur z des
fondations sera donc la profondeur hors gel z = 0,9 m.
Le R-2 est sous forme d’une structure poteaux poutres en béton armé. On choisit donc des
semelles isolées pour reprendre des descentes de charges concentrées de poteaux. Vu que la
descente de charge n’est pas encore complète (d’autres changements dans le plan architectu-
rale et le plan de structure), on reporte le dimensionnement des fondations au rapport final.
En raison du bâtiment voisin et du mur de soutènement en maçonnerie déjà existant der-
rière notre projet, on prévoit des semelles excentrées en rive de bâtiment car on ne peut pas
construire à l’extérieur du périmètre de la propriété. Une attention particulière doit être por-
tée à ces semelles car elles nécessitent des poutres de redressement pour permettre à la se-
melle d’être efficace sur toute sa surface.
On relie toutes les semelles entre elles par un chaînage horizontal : des longrines en béton
armé afin de rigidifier l’ensemble des fondations pour mieux résister aux efforts horizontaux.
On ajoute également des blocs de béton parallélépipédique non armé ou peu armé sur lequel
reposent les extrémités des longrines. Le dimensionnement de tous ces éléments sera détaillé
dans le rapport final.
14 Soutènement et confortement
Le terrain du projet a une pente de 23% et abrite des garages en escaliers. Il faut donc
prévoir des terrassements pour niveler le terrain du projet et faut réfléchir à des systèmes
de soutènements pour assurer la sécurité pendant les travaux et pour le long terme. Il faut
14 Soutènement et confortement 29
Quatrième partie
Étude thermique
15 Conformité avec la RT 2012
Le bâtiment entre dans la catégorie des bâtiments collectifs d’habitation. On peut classer
ce bâtiment dans la catégorie CE1 (bâtiments dans lesquels il n’est pas nécessaire de climati-
ser pour garantir un niveau suffisant de confort d’été).
L’ensemble des 12 appartements à l’ouest sont répartis sur 4 niveaux et créent une SHON de
697.2m 2 . Les 4 appartements à l’est, d’une forme différente, répartis sur deux étages, créent
une SHON de 229.66m 2 . On obtient ainsi une surface hors oeuvre nette de 926.86m 2 .
L’altitude du projet est de 667m et il se situe dans la zone géographique H1C selon la RT2012.
Avec la situation du projet décrite auparavant, on peut aboutir aux coefficients suivants
pour la majoration des besoins bioclimatiques.
— B bi omax,moyen = 120
— M b,g eo = 1.2
— M b,sur f = 0
— M b,al t = 0.2
De l’équation 21, on tire une valeur à ne pas dépasser de B bi omax = 168.
F IGURE 24: Schéma équivalent du modèle thermique d’une aile de logements du bâtiment
16 Etude thermique dynamique 33
Dans ce modèle, on prend en compte le flux solaire absorbé par les murs, le toit ainsi
que le flux solaire transmis par les fenêtres, qui est absorbé par les parois intérieures du mur.
Les fenêtres ont un coefficient de transmission de 1,2. Pour simplifier la modélisation, il n’y a
qu’une branche de mur. On réalise la somme des flux absorbés par les différentes orientations
de mur, puis on fait de même pour le flux transmis par les fenêtres.
Une méthode d’estimation développée dans (3) estime la consommation terminale an-
nuelle d’ECS avec l’équation 22.
Q ec = Q ec, j .Nec (22)
Pour un évier, un lavabo et une douche, Q ec, j = 3, 5 + 0, 9n représente la consommation jour-
nalière d’un appartement de n habitants. Nec représente le nombre de jour par an où l’ECS
est utilisée. Compte tenu de l’objectif initial de créer un logement pour personnes âgées, on
suppose que chaque appartement est utilisé par un couple de deux personnes, pendant toute
l’année. On obtient alors une consommation de 33.3kW h/an/m 2 .
Une autre méthode de dimensionnement a été publié par l’ADEME dans (1) donne une for-
mule de l’énergie dédiée aux ECS 23 avec les termes suivants :
— TEC S : la température d’ECS souhaitée : 60°C
— Te f : la température de l’eau froide que l’on peut prendre à 12°C (Température du sol).
— Q EC S : volume d’ECS à produire
— Vst ockag e : quantité d’ECS déjà stockée (litres) (= 0 dans le cas de l’instantanée)
E = 1, 163x10−3 x(TEC S − Te f )x(Q EC S − Vst ockag e ) (23)
Le besoin journalier d’un logement standard est fixé à 70 + / − 25 litres/jour à 60°C où l’on
prend la limite haute, la consommation en eau des personnes âgées étant la plus importante.
D’après (1), un logement T2 équivaut à 0.7 logement standard en terme de consommations,
ce qui donne un volume d’ECS à produire de 1064 m 3 / j our s pour les 16 logements. En pre-
nant en compte dans un premier temps le système instantané, on obtient 59 kWh/jours. Ceci
correspond en prenant la SHON à une consommation d’ECS de 23.2kWh/m 2 /an. Cette valeur
peut être réduite en dimensionnant un ballon de stockage adapté.
On gardera la valeur de consommation de 23.2kWh/m 2 /an. Bien qu’on obtient une valeur
16 Etude thermique dynamique 34
plus élevée pour la première méthode mais du même ordre de grandeur, la première méthode
date de 1987 et donne sûrement des besoins surévalués par rapport à aujourd’hui.
16.4 Ventilation
La composition initiale des parois est donnée dans le tableau 4. On peut noter que les
murs et le plancher sont des réels point faibles au point de vue thermique de ce premier jet.
16 Etude thermique dynamique 35
Les résultat de la simulation pour les deux bâtiments donnent un besoin énergétique an-
nuel de chauffage de 9720 kWh, ce qui donne un C E P chau f f ag e = 102kW h/an/m 2 . La figure
25 montre que la température intérieure varie entre 18 et 31°C. Avec une telle composition
des parois extérieures, il est donc difficile de se passer de climatisation en été surtout pour les
personnes âgées. Il est à noter cependant que la simulation ne prend pas encore en compte
des gestes simples comme ouvrir les fenêtres la nuit en été pour abaisser la température.
F IGURE 25: Evolution de la température intérieure en bleu comparée avec la température ex-
térieure en rouge pour l’aile ouest avec la composition initiale des parois
F IGURE 26: Evolution de la température intérieure en bleu comparée avec la température ex-
térieure en rouge pour l’aile ouest avec la composition initiale des parois
soit 7% d’économies réalisé par rapport à la première composition. Ainsi, on obtient C E P =
129kW h/m 2 /an dans la norme. Cependant, B bi o = 246 est encore trop élevé par rapport aux
168 points admis. De toute évidence, malgré un respect des épaisseurs d’isolations souvent
recommandées, le bâtiment consomme encore trop d’énergie pour se chauffer. En général, la
valeur de 50kW h/m 2 /an est un garde fou prévisible à ne pas dépasser. Dans cette situation,
le calcul de B bi o donne une limite en considérant 10% d’énergie primaire dédiée à l’éclairage
de C E P chau f f ag e < 42kW h/m 2 /an.
La modélisation effectuée montre un réel problème au niveau des besoins en énergie pri-
maire pour le chauffage au regard de la RT2012. En tentant de mettre des isolations de l’ordre
de 40cm cumulé par parois, on peut obtenir C E P chau f f ag e = 83kW h/m 2 /an. Les pertes ther-
miques sont bien trop généreuses dans le modèle.
Dans un prochain modèle, il s’agira de prendre en compte un changement récent du projet
qui consiste à fermer hermétiquement la coursive et les escalier par des vitres. L’idée étant
16 Etude thermique dynamique 37
Conclusion
Concernant la partie thermique, bien que la modélisation paraisse défaillante pour le mo-
ment, elle permettra de justifier à l’avenir la fermeture ou non de la coursive. Contrairement
aux performances thermiques des parois qui peuvent être estimées simplement, le modèle
apportera une réelle plus-value pour la question de la coursive. Enfin, le modèle reste indis-
pensable pour dimensionner le chauffage, tandis des guides de bonnes pratiques suffisent
pour le dimensionnement des ECS et la ventilation.
Pour la partie structure et géotechnique, nous avons rencontré plusieurs défis et obstacles
afin de répondre au mieux aux attentes de l’élève architecte. Des modifications majeures ont
été apportées dans le plan architectural notamment la catégorie d’utilisation du R-2, l’empla-
cement des éléments structuraux, l’emplacement des escaliers et ascenseur et la structure de
couverture. Cela nous a fait prendre du retard dans le dimensionnement car il fallait presque
tout refaire. Nous verrons dans la phase prochaine de cette étude le dimensionnement des
différents éléments de notre structure, en commençant tout d’abord par les pannes de la toi-
ture et en finissant par le dimensionnement des semelles. Des détails et des schémas seront
faits pour expliquer la solution de soutènement et les contraintes qu’on pourrait rencontrer
dans la phase de construction.
Références 39
Références
[1] ADEME. Les besoins d’eau chaude sanitaire en habitat individuel et collectif. 2009.
Annexes
A Plans et perspectives
c s c d = 0, 81 (abaques) Toiture
e
= 1,908 m Les tableaux (B.11-10) puis les schémas
4 (figures ??) respectifs donnent les valeurs
e
= 0,764 m de AF en fonction des directions du vent
10 re f
e et des valeurs du coefficient de pression
= 3,818 m
2 intérieure.
La figure ?? donne les valeurs des
coefficients de pression extérieure pour les • Vent sur Pignon :
zones F, G, H, I et J sur les toitures pour le
vent sur long pan (θ = 0 ˚). q p (z) = 46, 21 d aN /m 2 ; c s c d = 0, 88
• Vent sur Pignon θ = 90 ˚ :
h = 16,0 m
Valeurs de F /A r e f pour C pi = 0,2
b = 3,600 m Zones C pe c s c d .C pe −C pi F /A r e f
d = 7,635 m A - 1,2 - 1,26 -58,04
Parois
e = min { b ; 2h } = 3,600 m B - 0,8 - 0,90 - 41,77
verticaux
e C - 0,5 - 0,64 - 29,57
= 0,90 m
4 F - 1,26 - 1,31 - 60,48
e G - 1,32 - 1,36 - 62,92
= 0,36 m Toitures
10 H - 0,64 - 0,76 - 35,27
e
= 1,80 m I - 0,5 - 0,64 - 29,57
2
La figure ?? donne les valeurs des
Tableau 5: Valeurs de F /A r e f pour vent sur
coefficients de pression extérieure pour les
pignon (C pi = 0,2)
zones F, G, H et I sur les toitures pour le
vent sur pignon (θ = 90 ˚).
Valeurs de F /A r e f pour C pi = - 0,3
Zones C pe c s c d .C pe −C pi F /A r e f
B.10 Coefficients de pression
A - 1,2 - 0,76 -34,93
intérieure C pi Parois
B - 0,8 - 0,40 - 18,67
verticaux
C - 0,5 - 0,14 - 6,47
La valeur de la perméabilité n’est pas
F - 1,26 - 0,81 - 37,37
connue avec certitude. On considère les
G - 1,32 - 0,86 - 39,81
valeurs : Toitures
H - 0,64 - 0,26 - 12,16
C pi = 0, 2 puis C pi = −0, 3 I - 0,5 - 0,14 - 6,47
F IGURE 31: Valeurs du coefficient de pression extérieure C pe sur les parois verticales
On effectue également un calcul CFD sur Autodesk Robot Structural Analysis afin de vé-
rifier le calcul manuel. On compare dans ce qui suit la résultante des forces de vent la plus
défavorable pour les deux parois verticales de dimensions respectives 3, 600 m et 7, 635 m.
Les hypothèses considérées pour le calcul CFD :
La somme des forces principales les plus défavorables pour le vent sur Longpan (b x h =
7,635 x 16 m 2 ) donnée par Robot est :
F w1 (Log i ci el ) = 66 kN
La somme des forces principales les plus défavorables pour le vent sur pignon (b x h =
3,600 x 16 m 2 ) donnée par Robot est :
F w1 (Log i ci el ) = 29 kN
Le calcul manuel donne des valeurs majorées de charges de vent. On va donc se référer
à ce calcul pour le prédimensionnement des éléments structuraux et vérifier ensuite toute la
structure sur Robot Analysis Structural.
C Calcul de Neige (NF EN 1991-1-3) 48
Dans cette partie, on calcule les charges La charge de neige sur le sol est donc :
climatiques de neige avec la norme NF EN
1991-1-3 et l’annexe nationale s k = s k,0 + ∆s 1 = 1, 00 kN /m 2
correspondante.
• Département : Loire 42
• Zone : A2
• Situation du projet : durable F IGURE 33: Toiture à deux versants
• Altitude : 667,0 m Les coefficients de calcul sont regroupés
• Site : normal (pas de balayage dans le tableau 11 :
important de la neige par le vent)
Coefficient d’exposition Ce 1,00
Coefficient thermique Ct 1,00
C.2 Charge de neige sur le sol µ1 0,80
Coefficients de forme
µ2 1,28
Saint-Héand est situé en Région A2. La Angle de pente α 18,00
charge de neige caractéristique sur le sol à Ψ0s 0,50
une inférieure à 200 m est donc : Facteurs de combinaisons Ψ1s 0,20
Ψ2s 0,00
s k,0 = 0, 45 kN /m 2
Tableau 11: Coefficients de calcul de neige
La valeur de calcul de la charge
exceptionnelle de neige sur le sol est :
C.3 Charge de neige sur les
s Ad = 1, 00 kN /m 2 toitures
La variation de la charge caractéristique Il convient de vérifier la structure en
pour une altitude entre 500 m et 1000 m situation de projet durable et accidentelle.
est : Les charges de neige sur les toitures sont
A déterminées comme suit pour les projets
∆s 1 = 1, 5. − 0, 45 = 0, 55 kN /m 2 (31) durables. Dans notre cas : s k = s Ad .
1000
C Calcul de Neige (NF EN 1991-1-3) 49
de neige s égale à :
s = µi C e C t s k (32)
avec : s(µ1 ) = 0, 8 kN /m 2 (33)
• s k = s k0 + ∆s1 = 1, 00 kN /m 2
On trouve donc pour les deux situation de Dans le calcul des combinaisons , on
projet durable et accidentelle une charge considère trois cas de charge de neige :
7.6
35
0
D Plan de structure : Variante 1
44,2 m2
7.6
35
0
D Plan de structure : Variante 1
0
35
4.0
0
00
3.6
350
4.0
Structure porteuse
Controventement
Porte-à-faux
Projet Saint Héand (André Luiz)
15/01/2021
50
E Note de calcul : Plancher 7SS 260 DL 51
NA 1,50 kN/m
G 3,05 kN/m
1,43 kN/m
7,20
système
longueurs Charges surfaciques [kN/m²] et ponctuelles pos. x
travée ℓi g 1,k g 2,k nk sk wk x
[m] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [m]
G NA S2 W
porte-à-faux Li
travée 1 7,20 3,05 1,50
travée 2
travée 3
travée 4 1,43
travée 5
travée 6
travée 7
porte-à-faux Re
charges permanentes
A: surfaces habitables
site à moins de 1000 m d'altitude
charges dues à l'action du vent
25/01/2021 V 20.9.1
E Note de calcul : Plancher 7SS 260 DL 52
généralités
classe d'utilisation 1 normes utilisées
Structures fermées et chauffées EN 1995-1-:2009
incendie /combustion R 60 d'un côté [FR] NF EN 1995-1-1/NA:2010
ETA 06/0138:2017
γM 1,3 [FR]
système
NA 1,50 kN/m
G 3,05 kN/m
1,43 kN/m
7,20
coefficients
Largeur participante
be 1,00 m
min V
[V d]
max V
min V
max V
-29,87
29,87
min M
[M d]
max M
0,0 min M 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0
max M -0,01
53,76
combinaison: γG · G0 + γG · G1 + γQ · Q1 + Σ (γQ·ψ0) · Qn
ULS valeur kmod poutre pos. x
min -29,87 kN 0,8 poutre 1 7,20 m
Vd
max 29,87 kN 0,8 poutre 1 0,00 m
min -0,01 kNm 0,8 poutre 1 7,20 m
Md
max 53,76 kNm 0,8 poutre 1 3,60 m
min 0,00 kN
FΔσ,d
max 0,00 kN
contrainte de fléxion
Md 53,76 kNm kmod 0,80
W net 10 667 cm³ fm,k 24,00 N/mm²
ksys 1,00 coefficient du système
Fd 0,00 kN effort local (réaction d'appui)
nq 2 nombre de plis transversaux
tra 80 mm épaisseur du plis extérieur longitudinal
G90,mean 50 N/mm²
Δσm,dΔ 0,00 N/mm² aucun(e) augmentation des contraintes sous efforts locaux
34% σm,d 5,04 N/mm² fm,d 14,77 N/mm²
contrainte au cisaillement
Vd -29,87 kN kmod 0,80
cisaillement
AV,d 2 811 cm² fV,k 2,70 N/mm²
10% τV,d 0,16 N/mm² fV,d 1,66 N/mm²
Cisaillement roulant
AV,R,d 2 889 cm² fR,k 1,20 N/mm²
21% τR,d 0,16 N/mm² fR,d 0,74 N/mm²
25/01/2021 V 20.9.1
E Note de calcul : Plancher 7SS 260 DL 54
[w]
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0
3,5
23,2
dimensions
OK l 7,20 m ouverture
b 8,64 m Largeur du plancher
rigidité
(EI)1,ℓ 16,640 MNm² / m panneau dans le sens porteur
(EI)2,ℓ 0,271 MNm² / m chape / couche portante dans le sens porteur
(EI)ℓ 16,911 MNm² / m
déformée
[w dyn]
2. critère de rigidité
(wstat)ℓ 0,53 mm déformation sous une charge ponctuelle F = 1 KN sans coupures transversales
bF 3,38 m largeur participante (vibrations)
wstat 0,16 mm déformation sous une charge ponctuelle F = 1 KN coupures transversales
OK wgrenz 0,50 mm valeur limite
Info : fréquence propre pour un plancher sur deux appuis selon la norme EN 1995-1-1
L 7,20 m
mq.perm 477 kg/m²
f1,EN 5,70 Hz
rigidité en flexion
E·I 16 640 kNm² rigidité en flexion
σ
-150 -150
Eref 12 000 N/mm² module de référence
Inet 138 667 cm4 moment d'inertie (pour le module de référence) -100 -100
τ
résistance au cisaillement -50 -50
ϰ 0,194 coéfficient de correction pour le calcul du cisaillement
G·As 27 351 kN résistance au cisaillement 0 0
50 50
résistance en flexion
W min,net -10 667 cm³ couche 1 100 100
href 25,30 cm épaisseur comparable pour une section homogène
150 150
ztop -13,00 cm peripheral fibre top
zbot 13,00 cm position centre de gravité bas
résistance au cisaillement
E·SV 88 800 kNm couche 4
AτV 2 811 cm² surface équivalante pour la justification au cisaillement
href 28,11 cm épaisseur comparable pour une section homogène
NA 1,50 kN/m
G 3,05 kN/m
1,65 kN/m
7,20
système
longueurs Charges surfaciques [kN/m²] et ponctuelles pos. x
travée ℓi g 1,k g 2,k nk sk wk x
[m] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [kN/m²] [m]
G NA S2 W
porte-à-faux Li
travée 1 7,20 3,05 1,50
travée 2
travée 3
travée 4 1,65
travée 5
travée 6
travée 7
porte-à-faux Re
charges permanentes
A: surfaces habitables
site à moins de 1000 m d'altitude
charges dues à l'action du vent
25/01/2021 V 20.9.1
F Note de calcul : Plancher 8SS 300 DL 59
généralités
classe d'utilisation 1 normes utilisées
Structures fermées et chauffées EN 1995-1-:2009
incendie /combustion R 60 d'un côté [FR] NF EN 1995-1-1/NA:2010
ETA 06/0138:2017
γM 1,3 [FR]
système
NA 1,50 kN/m
G 3,05 kN/m
1,65 kN/m
7,20
coefficients
Largeur participante
be 1,00 m
min V
[V d]
max V
min V
-30,94
max V
30,94
min M
[M d]
max M
0,0 min M 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0
max M -0,01
55,69
combinaison: γG · G0 + γG · G1 + γQ · Q1 + Σ (γQ·ψ0) · Qn
ULS valeur kmod poutre pos. x
min -30,94 kN 0,8 poutre 1 7,20 m
Vd
max 30,94 kN 0,8 poutre 1 0,00 m
min -0,01 kNm 0,8 poutre 1 7,20 m
Md
max 55,69 kNm 0,8 poutre 1 3,60 m
min 0,00 kN
FΔσ,d
max 0,00 kN
contrainte de fléxion
Md 55,69 kNm kmod 0,80
W net 13 760 cm³ fm,k 24,00 N/mm²
ksys 1,00 coefficient du système
Fd 0,00 kN effort local (réaction d'appui)
nq 2 nombre de plis transversaux
tra 80 mm épaisseur du plis extérieur longitudinal
G90,mean 50 N/mm²
Δσm,dΔ 0,00 N/mm² aucun(e) augmentation des contraintes sous efforts locaux
27% σm,d 4,05 N/mm² fm,d 14,77 N/mm²
contrainte au cisaillement
Vd -30,94 kN kmod 0,80
cisaillement
AV,d 3 225 cm² fV,k 2,70 N/mm²
9% τV,d 0,14 N/mm² fV,d 1,66 N/mm²
Cisaillement roulant
AV,R,d 3 518 cm² fR,k 1,20 N/mm²
18% τR,d 0,13 N/mm² fR,d 0,74 N/mm²
F Note de calcul : Plancher 8SS 300 DL 61
[w]
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0
2,4
16,3
dimensions
OK l 7,20 m ouverture
b 8,64 m Largeur du plancher
rigidité
(EI)1,ℓ 24,768 MNm² / m panneau dans le sens porteur
(EI)2,ℓ 0,271 MNm² / m chape / couche portante dans le sens porteur
(EI)ℓ 25,039 MNm² / m
déformée
[w dyn]
2. critère de rigidité
(wstat)ℓ 0,36 mm déformation sous une charge ponctuelle F = 1 KN sans coupures transversales
bF 3,68 m largeur participante (vibrations)
wstat 0,10 mm déformation sous une charge ponctuelle F = 1 KN coupures transversales
OK wgrenz 0,25 mm valeur limite
Info : fréquence propre pour un plancher sur deux appuis selon la norme EN 1995-1-1
L 7,20 m
mq.perm 499 kg/m²
f1,EN 6,78 Hz
rigidité en flexion
E·I 24 768 kNm² rigidité en flexion -200 -200
σ
τ
résistance au cisaillement
-50 -50
ϰ 0,229 coéfficient de correction pour le calcul du cisaillement
G·As 38 662 kN résistance au cisaillement 0 0
50 50
résistance en flexion
100 100
W min,net -13 760 cm³ couche 1
150 150
href 28,73 cm épaisseur comparable pour une section homogène
200 200
ztop -15,00 cm peripheral fibre top
zbot 15,00 cm position centre de gravité bas
résistance au cisaillement
E·SV 115 200 kNm couche 4
AτV 3 225 cm² surface équivalante pour la justification au cisaillement
href 32,25 cm épaisseur comparable pour une section homogène
10 % LONGUEURS
11 L1 = 4.035 ; % m
12 L2 =3.6; L3 =3.6; L4 =3.6; L5 =4.035; L6 =3.6; L7 =3.6; L8 =3.6; L9 =3.6; L10 =4.035;
13 H = 3.0 ; % m % juste une pile d ’ appartements
14 H =5* H ; % b â timent entier
15
16 % SURFACES
17 SfNO =0.6*06+1.2*0.6; SfNE =0.83*2; SfSE =1.2*2; SfSO =0.6*2+1.8*2; % b â timent
entier
18 % Sf =[ SfNO SfNE SfSE SfSO ]; % juste une pile d ’ appartements
19 % SNO =( L1 + L2 ) * H ; SNE =( L3 + L4 + L5 ) * H ; SSE =( L6 + L7 ) * H ; SSO =( L8 + L9 + L10 ) * H ;% juste
une pile d ’ appartements
20 Sf =3*[ SfNO SfNE SfSE SfSO ];
21 SNO =( L1 + L2 ) * H *3; SNE =(( L3 + L4 ) *3+ L5 ) * H ; SSE =3*( L6 + L7 ) * H ; SSO =(3*( L8 + L9 ) + L10
)*H;
22 S =[ SNO SNE SSE SSO ];
23 Sb =S - Sf ; Si = Sb ;
24 Ss = L1 * L3 + L5 * L6 +( L1 + L2 ) * L4 ;
25 Ss =3* Ss ;
26 St = Ss ;
27
28 % SOL
29 % ws = epaisseurs parois sol
30 % 1 Panneau KLH
31 % 2 Chape l é g è re et fibr é e650k g / m3
32 % 3 Isolant acou stiquePa nneau li è ge expans é haute r é sistance
33 % 4 Isolant thermiqueLaine de bois
34 % 5 Sol
35 ws =[0.26 0.07 0.06 0.09 3];
36 % lambda %[ W / m K ]
37 lams =[0.14 0.15 0.049 0.038 2];
38 Gs =1/ sum ( ws ./( Ss * lams ) ) ;
39
40 % MUR
41 ##1 plaques FERMACELL
42 w1 =0.025; lam1 =0.32;
43 ##2 Isolation Laine de bois PAVAFLEX CONFORT
44 w2 =0.08; lam2 =0.038;
H Modèle thermique statique 69
52 % Fen ê tre
53 lamf = 1.2; %[W/m K]
54 epswSW = 0.8; % short wave wall emmisivity
55 alphagSW = 0.2; % short wave glass absortivity
56
57 % TOIT
58 % wt = epaisseurs parois toit
59 % 1 GUTEX The rmoflexI solant laine de bois souple
60 % 2 Panneau KLH
61 % 3 Isolant acou stiquePa nneau li è ge expans é haute r é sistance
62 % 4 Isolant thermiqueLaine de bois
63 wt =[0.2 0.26 0.06 0.09];
64 % lambda %[ W / m K ]
65 lamt =[0.036 0.14 0.049 0.038];
66 Gt =1/ sum ( wt ./( St * lamt ) ) ;
67
68 E = 200.0 ; % W / m2
69 ## ACH = 1.0 ; % Vol / h
70 c_air =1000; % J / kgK
71 rho_air =1.2; % kg / m ^3
72 ho =25 ; % W / m 2 K
73 hi =8; % W / m 2 K
74 % Matrice des conductances
75 Gwb = ho * Sb ; G1 = Sb *( w1 / lam1 ) ;
76 Gwi = hi * Si ;
77 G2 = Si * w2 / lam2 ; G3 = Si * w3 / lam3 ;
78 G4 = Si * w4 / lam4 ; G5 = Si * w5 / lam5 ;
79 Gwf = ho * Sf ; Gf = Sf *1 ; % U fenetre = 0.8 -1
80 Gwt = ho * St ; Gt =1/(1/ Gt +1/( hi * St ) ) ;
81 Gmur = zeros (2 ,4) ; Gfen = Gmur ;
82 for j =1:4
83 Gi ( j ) =1/(1/ G1 ( j ) +1/ G2 ( j ) +1/ G3 ( j ) +1/ G4 ( j ) +1/ G5 ( j ) ) ;
84 % Ri = Sb ( j ) / Gi ( j ) ;
85 Gmur (: , j ) =[ Gwb ( j ) 1/(1/ Gi ( j ) +1/ Gwi ( j ) ) ];
86 Gfen (: , j ) =[ Gwf ( j ) Gf ( j ) ];
87 end
88
89 Gtoi =[ Gwt Gt ];
90
91 G = diag ([ Gmur (: ,1) ’ Gmur (: ,2) ’ Gmur (: ,3) ’ Gmur (: ,4) ’ ...
92 Gfen (: ,1) ’ Gfen (: ,2) ’ Gfen (: ,3) ’ Gfen (: ,4) ’ ...
93 Gtoi Gs Kp ]) ;
H Modèle thermique statique 70
134 [ Time , Temp , RadNDir , RadHDif , WDir , WSpeed , month , day , hour , minute ]...
135 = fReadWeather ( fileName , from , period ) ;
136
137
5 % Valeurs Physiques
6 % ****************************
7 Kp = 5000; % Gain du chauffage ( augmenter pour plus de pr é
cision )
8 Qa_val =70*12*2; % Sources auxiliaires (70 W / pers 12 logements de 2
personnes )
9 Tintcons =19; % Temp é rature de consigne
10
11 % LONGUEURS
12 L1 = 4.035 ; % m
13 L2 =3.6; L3 =3.6; L4 =3.6; L5 =4.035; L6 =3.6; L7 =3.6; L8 =3.6; L9 =3.6; L10 =4.035;
14 H = 3.0 ; % m % juste une pile d ’ appartements
15 H =4* H ; % b â timent entier
16 % SURFACES
17 SfNO = 1 . 2 * 0 . 6 + 0 . 6 * 2 + 0 . 6 * 2 ; SfNE =1.2*1.2; SfSE =1.8*2; SfSO =1.8*2+1.8*0.4; % un
appartement
18 % Sf =[ SfNO SfNE SfSE SfSO ]; % juste une pile d ’ appartements
19 % SNO =( L1 + L2 ) * H ; SNE =( L3 + L4 + L5 ) * H ; SSE =( L6 + L7 ) * H ; SSO =( L8 + L9 + L10 ) * H ;% juste
une pile d ’ appartements
20 Sf_orien =3*4*[ SfNO SfNE SfSE SfSO ]; % 4 etages de 3 appart
21 SNO =( L1 + L2 ) * H *3; SNE =(( L3 + L4 ) *3+ L5 ) * H ; SSE =3*( L6 + L7 ) * H ; SSO =(3*( L8 + L9 ) + L10
)*H;
22 Sm_orien =[ SNO SNE SSE SSO ]; % 4 etages de 3 appart
23 Sm_orien = Sm_orien - Sf_orien ;
24 Ss = L1 * L3 + L5 * L6 +( L1 + L2 ) * L4 ;
25 Sp =3* Ss ; % Plancher
26 St =8*( L1 + L2 ) *3; % toit
27 Spt = Sp ; % plafond
28 Sm = sum ( Sm_orien ) ; % surface mur [ m2 ]
29 Sf = sum ( Sf_orien ) ;
30
31 ## VENTILATION
32 Va = H *( L1 + L2 ) ^2*3; % volume d ’ air int é rieur [ m3 ]
33 Vpa = 12*60/3600; % 2* Va /3600; % infiltration et ventilation d ’ air : 2
volume / heure
34
35 ## MATERIAUX
36 % CLT ;
37 lamCLT =0.13; % [ W / m K ]
38 rhoCLT =420; % [ kg / m ^3]
39 cCLT =1600; % [ J / kg . K ]
40 % Laine de bois LdB
41 lamLdB =0.039; rhoLdB =55; cLdB =2000;
I Modèle thermique dynamique 73
42 % Bois
43 lamBoi =0.13; rhoBoi =420; cBoi =1600;
44 % Air
45 lamAir =0.0262; rhoAir =1.292; cAir =1005;
46 % Terre cuite ( tuile )
47 lamTCu =1;
48 % B é ton
49 lamBet =1.65; rhoBet =2150; cBet =1008;
50 % Hatschaum PUR
51 lamHar =0.025; rhoHar =32.5; cHar =1300;
52
53 ## MURS é paisseur
54 wLdBme =0.14; % mur ext é rieur
55 wCLTm =0.15; % mur [ m ]
56 wLdBmi =0.06; % mur int é rieur
57
58 ## TOIT é paisseurs
59 wTCut =0.01; % tuile
60 wVolt =0.02; % volige
61 wLdBt =0; % .2;% Isolant sous toiture
62 wAirt =1.3/2; % é paisseur moyenne d ’ air entre la toiture et le plafond
63 wLdBtp =0.4; % Isolant sur le plafond
64 wCLTtp =0.22; % CLT plafond
65
66 ## Plancher é paisseurs
67 wIsope =0; % Isolant acoustique ext é rieur
68 wBetp =0.2; % Dalle BA
69 wIsop =0.08; % isolant acoustique
70 wChap =0.05; % chape ciment
71
72
73 ## Fen ê tre
74 U =1.2; % W /( m 2 . K ) à multiplier par la surface de fen ê tre
75
76 % Coefficients de rayonnements
77 epswSW = 0.5; % Emissivit é des murs pour les ondes courtes
78 taugSW = 0.9; % Coefficient de transmission du verre pour les ondes
courtes
79
80 % Coefficients de convection
81 he = 10; hi = 4; % [ W / m2 K ]
82 % Matrice des adjacences
83 A (1 ,1) =1; A (2 ,1) = -1;
84 A (2 ,2) =1; A (3 ,2) = -1;
85 A (3 ,3) =1; A (4 ,3) = -1;
86 A (4 ,4) =1; A (5 ,4) = -1;
87 A (5 ,5) =1; A (6 ,5) = -1;
88 A (6 ,6) =1; A (7 ,6) =1; A (8 ,6) =1; A (14 ,6) =1; A (15 ,6) =1; A (21 ,6) =1;
89 A (9 ,7) =1; A (10 ,7) = -1;
I Modèle thermique dynamique 74
127
185 [ Time , Temp , RadNDir , RadHDif , WDir , WSpeed , month , day , hour , minute ]...
186 = fReadWeather ( fileName , from , period ) ;
187
I Modèle thermique dynamique 76
195 % MURS
196 B =90; L =45; albedo =0.2;
197 Z =[144 -126 -36 54]; % NO NE SE SO
198 for i =1:4
199 [ PhiDir , PhiDif , PhiRef ] = fSolRadTiltSurf ( month , day , hour , minute ,
...
200 RadNDir , RadHDif , B , Z ( i ) , L , albedo ) ;
201 PhiDir = interp1 ( Time , PhiDir , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
202 PhiDif = interp1 ( Time , PhiDif , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
203 PhiRef = interp1 ( Time , PhiRef , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
204 PhiTot_orien (i ,:) = PhiDir + PhiDif + PhiRef ;
205 end
206 PhiTotm = mean ( PhiTot_orien .* Sm_orien ’/ Sm ) ’; % Moyenne pond é r é e en fonction
des orientations des flux sur les murs
207 % Fen ê tre
208 PhiTotf = mean ( PhiTot_orien .* Sf_orien ’/ Sf ) ’; % Moyenne pond é r é e en fonction
des orientations des flux sur les fen ê tres
209 % Toit
210 Z =0; B =0; L =45; albedo =0.2;
211 [ PhiDir , PhiDif , PhiRef ] = fSolRadTiltSurf ( month , day , hour , minute , ...
212 RadNDir , RadHDif , B , Z , L , albedo ) ;
213 PhiDir = interp1 ( Time , PhiDir , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
214 PhiDif = interp1 ( Time , PhiDif , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
215 PhiRef = interp1 ( Time , PhiRef , [ Time (1) : dt : Time ( end ) ] ’) ;
216 PhiTott = PhiDir + PhiDif + PhiRef ;
217
225 % Inputs
226 u = [ Te Te TintCons Te Te Te ...
227 epswSW * Sm * PhiTotm taugSW * epswSW * Sf * PhiTotf Qa epswSW * St * PhiTott ] ’;
228 % T aux branches 1 ,7 ,8 ,9 ,15 ,16
229 % Sources aux noeuds 1 ,5 ,6 ,7
230 % Memory alocation and initial value
231 th = zeros ( size ( As ,2) ,n ) ;
I Modèle thermique dynamique 77
J Descente de charge
Charge permanentes G
Niveau Composition Charge (KN/m2) Total( KN/m2)
Tuiles 0,45
Linteau 0,1
Toiture Volige 0,1 1,06
Panne bois 0,16
Isolant 0,25
Plancher KLH 1,43
Cloisons 1
Revetement sol 0,25
R+2/R+1/RDC/R-1 4,48
Chape légere 1,4
isolants 0,25
Faux plafond léger 0,15
Dalle béton armé 0,5
isolant 0,15
R-2 3,15
Murs 2,4
Pente 0,1
Charge d’exploitation
Niveau Détail Charge d’exploitation KN/m2 Total KN/m2
Toiture Pente 18% 0 0
Logement 1,5
R-1/RDC/R+1/R+2 5
Balcon 3,5
R-2 Garage 2 2
Charge Variable
Niveau Type de charge Valeur de la charge Kn/m2
Neige 0,8
Toiture
Vent 0,63