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« Les parents réclament des devoirs quand les enseignants n’en donnent pas»
Les élèves s’en plaignent, les parents aussi. Même les enseignants ne sont pas
toujours convaincus de leur utilité. Les devoirs à la maison font partie des meubles
de l’école, difficile de s’en séparer. Faut-il le regretter ?
L’arrêté du 23 novembre 1956 interdit les devoirs écrits à la maison, pour le premier
degré¹. Si l’on s’en tient aux textes, les élèves ne devraient avoir qu’à apprendre
leurs leçons ou poésie. Depuis tout un tas de textes sont venus rappeler cette
interdiction. Sans succès.
Les devoirs à la maison sont l’un des rares éléments permettant aux parents d’avoir
un regard sur l’activité de leurs enfants en classe. D’où les discours contradictoires
des parents. D’un côté, ils se plaignent de la contrainte des devoirs, qui aboutissent
souvent à des psychodrames familiaux. Et, d’un autre, ils sont les premiers à
s’inquiéter et à en réclamer quand l’enseignant n’en donne pas ou pas suffisamment.
Beaucoup d’instits racontent avoir tenu bon quelques années avant de craquer et
d’en donner «comme tout le monde», sous la pression des parents.
Sur le plan pédagogique, les devoirs sont-ils efficaces ? De nombreuses études ont
été menées sans que l’on puisse en tirer de résultat probant. Comment savoir ce qui
a été acquis en classe ou le soir à la maison ? Les bons élèves doivent-ils leurs
bonnes notes à la pratique assidue des devoirs ? Ou font-ils leurs devoirs parce que
justement ils ont bien intégré la leçon en classe ?
Quant au bilan des cinq dernières années, l’inspection générale a dressé un bilan
plutôt négatif des mesures mises en place. Par exemple, l’aide personnalisée pour
les élèves en difficulté est organisée dans des interstices de l’emploi du temps, entre
midi et deux notamment. Ça allonge la journée des enfants, déjà chargée. Se poser
la question des devoirs, c’est aussi s’interroger sur les rythmes scolaires.
http://www.liberation.fr/societe/
Deux nouveaux logiciels mis au point par une société française permettent aux
parents de surveiller à distance les pratiques de leurs enfants sur la Toile.Les
adolescents passent en moyenne deux heures par jour sur Internet, 90 % d’entre eux
sont membres d’un réseau social et 80 % jouent à des jeux en ligne. C’est une
pomme de discorde fréquente entre parents et enfants : le temps passé par les
adolescents sur Internet, en moyenne deux heures par jour, est souvent mal évalué
par les parents et nécessite une gestion au quotidien parfois difficile. En partant de
ce constat, la société Adonéom, a développé deux logiciels pour surveiller la
« consommation Internet » des enfants. Le premier s’appelle Time Board et
décompte le temps passé sur la Toile. Le second, baptisé Mess@ger, limite par
simple texto la durée d’utilisation de la machine, l’accès aux jeux, aux réseaux
sociaux, ou les trois à la fois. L’enfant peut de son côté gérer son temps de
connexion grâce à un tableau de bord l’informant de la durée d’accès autorisée.
Bernard Krounba, cofondateur de ces logiciels élaborés en collaboration avec des
psychologues, avance le principe de « l’autorisation encadrée », qui doit être
préparée en amont par un dialogue avec l’enfant. « On observe deux attitudes :
l’interdiction totale, rejetée par l’enfant et les psychologues, ou le laisser-faire et là,
c’est l’autoroute vers la dépendance, constate-t-il. Avec cet outil, nous dégageons
une troisième voie, fondée sur la confiance, la prévention et l’éducation, qui permet
aux enfants de quantifier leur consommation car, quand on joue, on perd la notion du
temps. » Un constat partagé par un conseiller du numéro d’urgence Info Famille Net
Écoute, qui aide les parents en difficulté. « Les parents ne savent pas comment
limiter la consommation de leurs enfants, notamment des jeux, explique-t-il. En
interdisant, ils ont peur de ne plus être aimés et finissent par banaliser des situations
anormales », poursuit le conseiller, qui constate que certains jeux sont
addictifs. « Certains jeunes de 12 à 16 ans passent des dizaines d’heures par jour
sur des jeux en ligne. Ils n’ont plus d’activité sociale et ne s’intéressent à rien
d’autre. » La chronobiologiste Sylvie Royan-Parola, qui voit défiler dans son cabinet
des adolescents consultant pour fatigue, impossibilité de se réveiller, manque de
concentration et/ou irritabilité, diagnostique la plupart du temps chez ces jeunes
patients un comportement excessif sur les écrans. « La privation de sommeil fragilise
ces enfants qui sont moins intégrés socialement et dont les performances scolaires
baissent, souligne-t-elle. Les écrans ont un effet rémanent : la lumière qu’ils diffusent
stimule le système d’éveil et empêche l’endormissement. » C’est pourquoi elle
préconise d’éteindre l’ordinateur au moins une heure trente avant le coucher. Une
règle qu’il sera désormais plus facile de faire respecter grâce à ces logiciels car, une
fois le temps de connexion autorisé dépassé par l’enfant, l’ordinateur s’éteint
automatiquement, sans autre forme de procès.
B2 Production orale
Pour cette épreuve orale, l’examinateur vous invite à tirer au sort un sujet parmi ceux
proposés.
Vous devez :
– lire attentivement le document – dégager très vite le thème – repérer les mots
clés
Il s’agit d’être clair et cohérent. Évitez l’utilisation d’expressions difficiles qui ne vous
sont pas familières. L’épreuve est suivie d’un débat avec l’examinateur, montrez
alors votre aisance en communication, répondez rapidement, faites preuve d’humour
!