INSTITUTO CULTURAL FRANCÉS DE SEVILLA

Transcription audio DELF B2

Introduction
Candidat : Le document dont je vais parler est un article paru dans le journal Marianne paru en 2005.

Le thème est « La violence à l’école » et le sous thème est le contrôle d’identité fait par les forces de
police dans les écoles et lycées

Dans l’article on nous parle d’une opération de sécurisation faite avec l’accord des forces de police
dans les écoles et lycées. L’article est anonyme mais je dirais que le ton du journaliste est critique, il
donne son avis dans l’article.

La question que l’on peut se poser après avoir vu le document est la suivante : « Une réforme
éducative est-elle nécessaire pour améliorer la sécurité des écoles et lycées ou pour éradiquer la
violence à l’école ? »

Pour répondre à cette question je vous présenterai des arguments favorables puis défavorables puis
je vous parlerai de ma propre expérience car j’ai été professeure dans une école.

Plan
Premièrement, d’une part je dois dire que les écoles et lycées doivent avoir plus de moyens pour
garantir leur sécurité. Les délits sont nombreux chaque jour, par exemple les vendeurs de drogue qui
se trouvent à l’entrée des centres éducatifs.

En plus la société commence à assumer les délits à l’école, il y a tant de nouvelles sur les délinquants
et les délits de tous types que l’on commence à trouver normales.

De même je pense que la violence dans les écoles et lycées est aussi présente, le système éducatif ne
peut pas permettre la violence dans l’éducation, par exemple les cas des professeurs qui sont
attaqués par des élèves ou les cas d’attaque violente entres élèves.

Ainsi le gouvernement doit faire une réforme éducative qui mette en valeur la sécurisation des écoles
et lycées. Cette réforme, je pense, devrait contrôler autant l’environnement scolaire comme les
contenus en matière d’éducation contre la violence que l’on devra étudier pour éradiquer cette
violence.

Finalement je pense que le gouvernement devrait assumer que les enfants et les adolescents ne
peuvent pas grandir entourés par la violence, la société de demain en sera victime.

Par contre il y a beaucoup de gens qui pensent que la violence à l’école n’est pas un problème. Ce
sont des gens qui ne trouvent pas alarmants les violences à l’école, par exemple on dit que les jeux
des enfants et des adolescents ont toujours été un peu violents, et cela devient naturel dans le
comportement de l’homme.
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Mais encore ils parlent de citoyens, parce que le gouvernement ne doit pas faire de réforme éducative
pour ce problème, parce que ce sont les parents qui doivent être responsable de leurs enfants. Par
exemple on trouve l’éducation des familles très conservatrices qui posent des règles strictes pour les
enfants et adolescents.

Puis il existe aussi des parties politiques qui pensent que le problème de la sécurisation des écoles
suppose une dépense d’argent énorme pour le pays et pour se faire on ne doit pas aborder ce sujet
dans une période de crise économique.

Expérience personnelle
Personnellement j’ai connu la problématique de la violence pendant le temps où j’étais professeure.

Les parents ne voulaient rien savoir sur les faits de leurs enfants, toutefois ils trouvaient que les faits
étaient sans importance et moi à l’époque je sentais de la frustration et de l’indignation quand
j’essayais de dénoncer la violence des élèves à leurs parents.

Pour conclure je pense que cette problématique est très importante et qu’un pays doit trouver des
solutions pour éradiquer la violence dans l’éducation et les centres éducatifs. Je suis absolument
convaincue qu’il est nécessaire d’avoir une réforme éducative sur ce thème, qu’en pensez-vous ?

DÉBAT

Évaluateur : On parle beaucoup des réformes actuellement, est-ce qu’il faut réellement
réformer l’école, est-ce qu’il y a réellement un problème de sécurité à l’école plus
maintenant qu’avant?

Candidat : Oui, je pense que oui parce que dans la télévision et dans les cinémas il y a beaucoup de
violences et toutes les campagnes de jeux pour les enfants ont une partie de violences, la violence
c’est un problème, j’ai parlé de cela dans mon exposé : je pense que la violence commence à
s’assumer.

Évaluateur : Justement est-ce que ce n’est pas une évolution de la société qui est comme
cela ? Est-ce que ce n’est pas quelque chose de normal au final ?

Candidat : Non, non ce n’est pas normal, c’est qu’on utilise la violence sans conscience au cinéma à la
télévision ou dans les nouvelles tous les jours nous sommes entourés par la violence et cela
commence à s’assumer. Je pense que c’est la problématique la plus importante et pour cela on doit
avoir une réforme qui fasse un cercle de sécurité dans l’éducation des enfants et des élèves.

Évaluateur : Mais vous ne pensez pas que c’est dangereux de cacher quelque chose aux
enfants de cacher la violence puisse que tôt ou tard ils vont être confrontés à cette
violence ?

Candidat : Mais non mais non, je pense que non. Je pense que si on utilise dans l’éducation des
valeurs qui ne sont pas violentes alors la violence devra s’arrêter. Je pense que la violence n’est pas
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naturelle pour l’homme, j’ai dit aussi qu’il y a des gens qui pensent cela mais je ne suis pas d’accord
avec ce point de vue.

Évaluateur : Mais l’histoire de l’humanité est violente avec les guerres, etc.

Candidat : Oui mais je pense qu’on pourra changer cette évolution en terme de violence.

Évaluateur : Vous m’avez dit qu’il fallait réformer la sécurité mais également les contenus ?
C’est-à-dire ?

Candidat : On n’éduque pas les enfants dans les valeurs contraires à la violence, si je te demande
encore à toi ce sera difficile de penser à des choses contraires à la violence qui peuvent remplacer
l’espace que la violence a dans les jeux et les activités des enfants.

Évaluateur : Mais à l’école, est-ce qu’il y a des contenus violents à l’école ?

Candidat : Non, il n’y a pas de contenus violents mais on peut utiliser des contenus contre la violence,
renforcer des valeurs qui sont contre la violence et qui expriment l’éducation que l’on doit avoir en
société.

On ne donne pas d’éducation en société en Espagne, il n’y pas d’éducation sur ce fait et je trouve que
c’est une matière très importante surtout pour les enfants qu’on ils sont petits. C’est à ce moment que
l’on doit essayer d’éduquer pour faire la différence. On ne le fait pas actuellement et de moins en
moins si on regarde l’évolution de l’éducation, on le faisait il y a longtemps mais on l’a abandonné.

Évaluateur : Vous m’avez dit que lorsque vous étiez professeure que les parents ne
voulaient pas savoir mais c’est bizarre parce que les parents veulent toujours savoir ce que
font leurs enfants ?

Candidat : Oui, ils trouvaient une explication normale au comportement de leurs enfants, et toujours
c’est vrai que c’était moi qui avais ce problème après avoir parlé avec les parents de leur enfant
j’avais un problème avec les parents parce qu’ils trouvaient ça normal, c’était difficile.

On peut dire que les enfants sont parfaits pour les parents, ils veulent savoir sur l’éducation, s’ils
réussissent ou pas les examens mais si tu parles d’autre chose comme les comportements, de choses
plus particulières ils ne veulent rien savoir.

Epreuve de production orale type DELF B2 réalisée à l’Instituto Cultural Francés de Sevilla
par un évaluateur officiel de l’examen et un élève de l’Instituto Cultural Francés de Sevilla.

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