Chers membres de l'audience, nous sommes ici aujourd'hui pour défendre l'ouverture de nos

frontières aux réfugiés et demandeurs d'asile. Il est crucial de souligner que la migration est un
phénomène global qui touche toutes les régions du monde. Selon les données du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 82 millions de personnes ont
été forcées de quitter leur foyer en 2020, parmi lesquelles 26,4 millions étaient des réfugiés,
dont plus de la moitié étaient des enfants.
Il y a plusieurs raisons de soutenir l'ouverture des frontières. Tout d'abord, il y a la solidarité et
l'obligation morale. En tant que pays développé et membre de la communauté internationale,
nous avons un devoir moral d'aider les personnes qui fuient la persécution, la guerre et les
catastrophes. Ouvrir nos frontières peut apporter une aide vitale à ces personnes et les protéger
de la violence et des abus. On peut prendre pour exemple les réfugiés syriens qui ont fui la
guerre civile et trouvé refuge dans différents pays européens. Selon le Haut Commissariat des
Nations unies pour les réfugiés (HCR), environ 5,5 millions de réfugiés syriens ont été
enregistrés dans les pays voisins de la Syrie.

Ensuite, l'ouverture de nos frontières peut avoir des avantages économiques et culturels. Les
réfugiés et demandeurs d'asile peuvent apporter avec eux des compétences, une expérience et
une contribution économique. Cela peut également enrichir notre culture et notre société.
Selon une étude menée par l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) en 2018, les réfugiés et demandeurs d'asile sont plus susceptibles d'être entrepreneurs
que les citoyens nationaux dans de nombreux pays. Par exemple, en Autriche, 29% des
entreprises nouvellement créées étaient dirigées par des réfugiés en 2017.
Enfin, l'ouverture de nos frontières peut également nous permettre de montrer l'exemple aux
autres pays et encourager un changement positif dans leur politique d'immigration. En tant que
pays développé, nous avons la responsabilité de guider les autres pays dans l'aide aux réfugiés
et demandeurs d'asile. Le Canada a ouvert ses portes aux réfugiés syriens en 2015 et a depuis
été salué pour son leadership mondial en matière de politique d'immigration.
En conclusion, Mesdames et Messieurs, l'ouverture de nos frontières aux réfugiés et
demandeurs d'asile est une décision éthique, morale et stratégique. Elle est nécessaire pour
offrir une protection aux personnes les plus vulnérables, pour renforcer la sécurité et la stabilité
à l'échelle internationale, pour lutter contre les discriminations et pour enrichir notre société et
notre économie. Nous avons la responsabilité morale d'aider les plus vulnérables et de montrer
l'exemple en tant que pays développé.