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AREF : Fès - Meknès

Direction Provinciale : Fès


Lycée Abdellah El Aroui

Résumé Maths : 2 BAC SM BIOF


m Tél : 06 06 39
o 22
a il.c 8

1 gm

2
th @
zhr.ma
Prof.
Karza Zouhair

version 2 / 6 septembre 2018


Prof. karza zouhair 2 bac sm biof zhr.math@gmail.com

Limites et continuité ........................ 3


Dérivabilité et étude de fonctions ........................ 7
Les suites numériques ........................ 14
Les fonctions logarithmiques ........................ 16
Les fonctions exponentielles ........................ 18
Les nombres complexes ........................ 20
Les équations différentielles ........................ 25

Tel : 06 06 39 22 82 2 5 octobre 2018


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Limites et continuité
' $
1 la continuité en un point.
Définition :
soient f une fonction numérique définie sur un intervelle ouvert I et a ∈ I.
On dit f est continue en a si lim f (x) = f (a).
x→a
Définition :
soit f une fonction numérique définie sur un intervelle de type [a, b].
? On dit que f est continue à droite en a si lim+ f (x) = f (a).
x→a
? On dit que f est continue à gauche en b si lim− f (x) = f (b).
x→b
Proposition :
f est continue en a ⇔ f est continue à droite et à gauche en a
Remarque :
la partie entière n’est pas continue en tout n de Z.
& %
' $
2 la continuité sur un intervalle.
Définition :
? on dit que f est une fonction continue sur un intervelle ouvert I s’elle est continue en tout point de I.
? on dit que f est une fonction sur un intervelle [a, b] s’elle est continue sur ]a, b[, continue à droite en a
et continue à gauche en b.
Remarques :
? la partie entière est continue sur l’intervalle [n, n + 1[ pour tout n de Z.
? si f est continue sur un intervalle I alors elle est continue sur tout intervalle J ⊂ I.
Proposition :

Les fonctions polynomiales, les fonctions rationnelles, les fonctions : x 7→ x , x 7→ sin x et x 7→ cos x
sont continues sur leur domaine de définition.
& %
' $
3 Les opérations sur les fonctions continues.
Proposition :
soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle I et λ ∈ R.
? les fonctions f + g, λf et f g sont continues sur I .
+

1 f
? si de plus g ne s’annule pas sur I, alors les fonctions et sont continues sur I .
g g
Proposition :
? si f et g sont deux fonctions continues sur I et J respectivement avec f (I) ⊂ J, alors g ◦ f est continue
sur I.
? soient I un intervalle ouvert, a ∈ I, f une fonction définie sur I avec x→a
lim f (x) = l ∈ R et g est une
fonction continue sur J avec f (I) ⊂ J alors lim (g ◦ f )(x) = g(l).
x→a
& %

Tel : 06 06 39 22 82 3 5 octobre 2018


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' $
4 L’image d’un intervalle par une fonction continue
Proposition :
? l’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
? l’image d’un segment par une fonction continue est un segment.

I f (I) si f est continue et str % f (I) si f est continue et str &


[a, b] [f (a), f (b)] [f (b), f (a)]
]a, b] ] lim+ f (x), f (b)] [f (b), lim+ f (x)[
x→a x→a
[a, b[ [f (a), lim− f (x)[ ] lim− f (x), f (a)]
x→b x→b
]a, b[ ] lim+ f (x), lim− f (x)[ ] lim− f (x), lim+ f (x)[
x→a x→b x→b x→a
[a, +∞[ [f (a), lim f (x)[ ] lim f (x), f (a)]
x→+∞ x→+∞
]a, +∞[ ] lim+ f (x), lim f (x)[ ] lim f (x), lim+ f (x)[
x→a x→+∞ x→+∞ x→a
] − ∞, b] ] lim f (x), f (b)] [f (b), lim f (x)[
x→−∞ x→−∞
] − ∞, b[ ] lim f (x), lim− f (x)[ ] lim− f (x), lim f (x)[
x→−∞ x→b x→b x→−∞
] − ∞, +∞[ ] lim f (x), lim f (x)[ ] lim f (x), lim f (x)[
x→−∞ x→+∞ x→+∞ x→−∞

Théorème des valeurs intermédiaires


Théorème :

soient f une fonction continue sur un intervalle I


et a, b ∈ I.
Pour tout α compris entre f (a) et f (b), il existe au
moins un c compris entre a et b tel que f (c) = α.
(autrement l’équation f (x) = α admet au moins
une solution)

Corollaire :
soit f une fonction continue et strictement monotone sur [a, b].
Pour tout α compris entre f (a) et f (b), il existe au moins un unique c ∈ [a, b] tel que f (c) = α.
(autrement l’équation f (x) = α admet une unique solution sur [a, b])
Corollaire :
soit f une fonction continue sur [a, b] telle que f (a) f (b) < 0. Alors :
+

? l’équation f (x) = 0 admet au moins une solution α ∈]a, b[.


? si de plus f est strictement monotone, l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α ∈]a, b[.
La méthode de dichotomie :
Le but de cette méthode est d’approcher la solution d’une équation de type f (x) = 0.
Si f est continue et strictement monotone sur [a, b] telle que f (a) f (b) < 0, alors ∃!α ∈]a, b[/f (α) = 0.
+

On a deux cas :
a+b a+b
! # "
? si f f (b) < 0 alors α ∈ ,b .
2 2
+

a+b a+b
! # "
? si f f (a) < 0 alors α ∈ a, .
2 2
+

On continue de cette manière jusqu’à l’encadrement demandé de α.


& %

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' $
5 La fonction réciproque d’une fonction continue et strictement monotone.
Définition :
soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et J = f (I).
La fonction qui lie chaque élèment y de J avec l’unique élèment x de I tel que f (x) = y s’appelle la
fonction réciproque de f notée f −1 .
Conséquences :

soient f une fonctioncontinue et strictement monotone sur un intervalle I et f −1 sa réciproque. On a :


f −1 (x) = y f (y) = x

? ⇔ ? (∀x ∈ I) : (f −1 ◦ f )(x) = x ? (∀x ∈ f (I)) : (f ◦ f −1 )(x) = x


x ∈ f (I) y ∈ I

Proposition :

soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et f −1 sa réciproque. On a :


? f −1 est continue sur f (I).
? f −1 est strictement monotone sur f (I) avec f et f −1 ont la même monotonie.
? (Cf −1 ) est symetrique à (Cf ) par rapport à la droite d’équation y = x dans un repère orthonormé.
& %
' $
6 La fonction racine nième .
Proposition :
soit n ∈ N∗ , la fonction x 7→ xn est continue et strictement croissante sur [0, +∞[. Alors elle admet une

fonction réciproque sera noté n .
Conséquences :


n : [0, +∞[
→ [0,
√ +∞[
?
x → nx

? (∀x, y ∈ [0, +∞[) : n x = y ⇔ x = y n
√ √
? (∀x ∈ [0, +∞[) : ( n x)n = n xn = x
Définition :
p
Si r = ∈ Q avec q ∈ N∗ et p ∈ Z, on pose
q

(∀x ∈]0, +∞[) : xr = q
xp

Propriétés :
? La fonction x 7→ xr est continue sur ]0, +∞[, pour tout r ∈ Q.
? pour tout r, r0 ∈ Q et pour tout x, y ∈]0, +∞[ on a :

1
xr > 0 ; xr+r = xr xr ; xrr = (xr )r ; = x−r
0 0 0 0
+

x r

!r
xr x xr
0 = x ; (xy)r = xr y r ; = ;
r−r0
x r y yr
√ √ x−y √ √ x−y
3
x− 3y = √ √ √ 4
x− 4
y= √ √ √ √
x2 + 3 xy + 3 y 2 ( 4 x + 4 y)( x2 + 4 y 2 )
3 4

& %

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' $
7 La fonction arctan.
Proposition :
π π
 
La fonction x 7→ tan(x) est continue et strictement croissante sur − , . Alors elle admet une fonction
2 2
réciproque sera noté arctan.
Propriétés :
? La fonction x 7→ arctan(x) est continue et strictement croissante sur R.
?(∀x ∈ R)
 : tan(arctan(x)) = x
π π
? ∀x ∈ − , : arctan(tan(x)) = x
2 2 
π π
 
? (∀x ∈ R); ∀y ∈ − , : arctan(x) = y ⇐⇒ x = tan(y)
2 2
π π arctan(x)
? lim arctan(x) = lim arctan(x) = − lim =1
x→+∞ 2 x→−∞ 2 x→0 x
? la courbe (Carctan ) :

& %

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Dérivabilité et étude de fonctions


' $
1 Dérivabilite en un point et sur un intervalle
Définitions :
Soient f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et a, b ∈ I tels que a < b.
f (x) − f (a)
? On dit que f est dérivable au point a s’il existe un réel l tel que lim = l.
x→a x−a
f (x) − f (a)
l s’appelle le nombre dérivé de f au point a et sera noté f 0 (a). On écrit : x→alim = f 0 (a) .
x−a
f (x) − f (a)
? On dit que f est dérivable à droite au point a s’il existe un réel l tel que lim+ = l.
x→a x−a
f (x) − f (a)
l s’appelle le nombre dérivé à droite de f au point a et sera noté fd0 (a). On écrit : lim+ = fd0 (a)
x−a
.
x→a

f (x) − f (a)
? On dit que f est dérivable à gauche au point a s’il existe un réel l tel que lim− = l.
x→a x−a
f (x) − f (a)
l s’appelle le nombre dérivé à gauche f au point a et sera noté fg0 (a). On écrit : lim− = fg0 (a)
x−a
.
x→a

? On dit que f est dérivable sur I s’elle est dérivable en tout point de I.
? On dit que f est dérivable sur [a, b] s’elle est dérivable sur ]a, b[, dérivable à droite de a et dérivable à
gauche de b .
Proposition :

est dérivable à droite de a



f


f est dérivable au point a ⇐⇒ f est dérivable à gauche de a
fd (a) = fg0 (a)

 0

Conséquences :

? Si f est dérivable au point a alors (Cf ) admet une tangente d’équation y = f 0 (a)(x − a) + f (a) au point
(a, f (a)).
? Si f est dérivable à droite au point a alors (Cf ) admet une demi-tangente d’équation
y = f 0 (a)(x − a) + f (a)

x > a
d
au point (a, f (a)).

? Si f est dérivable à gauche au point a alors (Cf ) admet une demi-tangente d’équation
y = f 0 (a)(x − a) + f (a)
g
au point (a, f (a)).
x 6 a
? Si f est dérivable au point a, la fonction g définie par g(x) = f 0 (a)(x − a) + f (a) est une approximation
affine de f au voisinage de a et on a :

x ' a =⇒ f (x) ' g(x)

Exemple :

√ x+1
f (x) = x, a = 1 =⇒ g(x) =
2

1, 01 ' 1 =⇒ f (1, 01) ' g(1, 01) =⇒ 1, 01 ' 1, 005
& %

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' $
f (x) − f (a)
? Si lim± = ±∞ alors (Cf ) admet une demi-tangente verticale d’équation x = a.
x→a x−a

& %
' $
2 Les opérations sur les fonctions dérivables
Proposition :
Si f et g sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I et α ∈ R alors :
? f + g est dérivable sur I et on a : (f + g)0 = f 0 + g 0 .
? αf est dérivable sur I et on a : (αf )0 = αf 0 .
1 1
!0
g0
? Si de plus g 6= 0 sur I alors est dérivable sur I et on a : = − 2.
g g g
!0
f f f 0g − g0f
? Si de plus g 6= 0 sur I alors est dérivable sur I et on a : =− .
g g g2
Proposition :
Soient f et g deux fonctions dérivables sur I et J respectivement telles que f (I) ⊂ J, alors f ◦ g est
dérivable et on a : (f ◦ g)0 = g 0 (f 0 ◦ g) .
+

Proposition :

Soit f une fonction bijective et dérivable sur I telle que f (I) = J alors sa réciproque f −1 est dérivable sur
J et on a : 0 1
(∀x ∈ J) : f −1 (x) = 0 −1

f (f (x))
Conséquences :

? La fonction x 7→ n
x est dérivable sur ]0, +∞[ avec n ∈ N∗ et on a :
√ 1
(∀x ∈]0, +∞[) : ( n x)0 = √
n
n xn−1

? Si f > 0 et dérivable sur I alors f est dérivable sur I avec n ∈ N∗ et on a :


q
n

f0
 q 0
n
f = √
n n f n−1
? arctan est une fonction dérivable sur R et on :
1 1
(∀x ∈ R) : arctan0 (x) = =
1 + tan (arctan(x))
2
1 + x2

f0
? Si f est dérivable sur I alors arctan ◦f est dérivable sur I et on a : (arctan ◦f )0 =
1 + f2
? Si f > 0 et dérivable sur I alors f r est dérivable sur I avec r ∈ Q∗ et on a : (f r ) = rf 0 f r−1
0

& %

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' $
3 Théorème d’accroissements finies (TAF) - théorème de Rolle
Théorème :
Soient a et b deux réels tels que a < b et f une fonction définie sur [a, b]. On a :

est continue sur [a, b]



f T AF
(∃c ∈]a, b[) : f (b) − f (a) = (b − a)f 0 (c)
f est dérivable sur ]a, b[ =⇒

Théorème :
Soient a et b deux réels tels que a < b et f une fonction définie sur [a, b]. On a :

est continue sur [a, b]



f

Rolle
f est dérivable sur ]a, b[ (∃c ∈]a, b[) : f 0 (c) = 0

=⇒
f (a) = f (b)



& %
' $
4 Les primitives d’une fonction
Définition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
On appelle fonction primitive de f sur I toute fonction F dérivable sur I telle que (∀x ∈ I) : F 0 (x) = f (x).
Proposition :
Soient f une fonction définie sur un intervalle I et F une primitive de f sur I.
Les fonctions primitives de f sur I sont les fonctions définies sur I par x 7→ F (X) + C où C est une
constante réelle.
Proposition :
Soient f une fonction définie sur un intervalle I, x0 ∈ I et y0 ∈ R.
Si f admet une fonction primitive sur I alors il existe une unique primitive G de f sur I telle que G(x0 ) = y0 .
Proposition :
Soient f et g deux fonctions définies sur un intervalle I et k ∈ R.
Si F et G sont deux fonctions primitives de f et g respectivement sur I, alors F + kG est une primitive
de f + kg sur I.
Tableau des primitives des fonctions usuelles

la fonction f les primitives de f intervalle


x 7→ k, k ∈ R x 7→ kx + c, c ∈ R R

xn+1
x 7→ xn , n ∈ N∗ x 7→ + c, c ∈ R R
n+1
1 1
x 7→ x 7→ − + c, c ∈ R R∗
x2 x
1 1 1
x 7→ , n ∈ N∗ \ {1} x 7→ − . n−1 + c, c ∈ R R∗
xn n−1 x
1 √
x 7→ √ x 7→ 2 x + c, c ∈ R ]0, +∞[
x
& %

Tel : 06 06 39 22 82 9 5 octobre 2018


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' $
la fonction f les primitives de f intervalle
r+1
x
x 7→ xr , r ∈ Q∗ \ {−1} x 7→ + c, c ∈ R ]0, +∞[
r+1

x 7→ cos(x) x 7→ sin(x) + c, c ∈ R R

x 7→ sin(x) x 7→ − cos(x) + c, c ∈ R R

1 π
x 7→ 1 + tan2 (x) = x 7→ tan(x) + c, c ∈ R R\{ + kπ; k ∈ Z}
cos2 (x) 2
1
x 7→ x 7→ arctan(x) + c, c ∈ R R
1 + x2

Tableau des primitives et les opérations .

la fonction f définie sur I une primitive de f sur I conditions

u0 + v 0 u+v

u0 v + v 0 u uv

u0 v − v 0 u u
v 6= 0 sur I
v2 v
un+1
u0 un , n ∈ N∗
n+1
u0 1
− u 6= 0 sur I
u2 u
u0 √
√ 2 u u > 0 sur I
u
u0 √
√ , n ∈ N∗ nnu u > 0 sur I
( u)n−1
n

xr+1
0 r
u u , r ∈ Q \ {−1} ∗
+c u > 0 sur I
r+1
1
x 7→ u0 (ax + b), a ∈ R∗ et a ∈ R x 7→ u(ax + b) ]0, +∞[
a
u0
arctan(u)
1 + u2

u0 sin(u) − cos(u)

u0 cos(u) sin(u)

u0 π
tan(u) u 6= + kπ; ∀k ∈ Z
cos2 (u) 2
& %

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' $
5 Les branches infinies

Les branches infinies

lim f (x) = ∞ lim f (x) = β lim f (x) = ∞


x→∞ x→∞ x→α

f (x) f (x) f (x)


lim = a 6= 0 lim =0 lim =∞
x→∞ x x→∞ x x→∞ x

lim (f (x) − ax) = b lim (f (x) − ax) = ∞


x→∞ x→∞

la droite (Cf ) admet (Cf ) admet (Cf ) admet la droite x = β la droite x = α


y = ax + b est une branche une branche une branche est une est une
parabolique
une asymptote suivant parabolique parabolique asymptote asymptote
oblique (D) : y = ax suivant (OX) suivant (OY ) horizontale verticale

La droite d’équation y = ax + b est une asymptote


⇐⇒ lim (f (x) − (ax + b)) = 0
oblique à (Cf ) au voisinage de ±∞ x→±∞

Attention 4
!

(Cf ) admet une branche parabolique suivant La droite


lim (f (x) − ax) = ±∞ ;
x→±∞ d’équation y = ax au voisinage de ±∞

Asymptotes :

lim (f (x) − (ax + b)) = 0


x→+∞

lim f (x) = +∞ lim f (x) = +∞


x→a− x→a+

lim f (x) = −∞ lim f (x) = −∞


x→a− x→a+
lim (f (x) − (ax + b)) = 0
x→−∞

lim f (x) = b+ lim f (x) = b+


x→−∞ x→+∞

lim f (x) = b− lim f (x) = b−


x→−∞ x→+∞

& %

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' $
Les branches paraboliques :

f (x) f (x)
lim = −∞ lim = +∞
x→−∞ x x→+∞ x

f (x) f (x)
lim = 0− lim = 0+
x→−∞ x x→+∞ x

f (x) f (x)
lim = +∞ lim = −∞
x→−∞ x x→+∞ x

f (x) f (x)
lim = 0+ lim = 0−
x→−∞ x x→+∞ x

lim (f (x) − ax) = ±∞


x→+∞

lim (f (x) − ax) = ±∞


x→−∞

& %
' $
6 Concavité

x a x a
f 00 − 0 + f 00 + 0 −

concave convexe convexe concave


(Cf ) (Cf )
M (a, f (a)) est un point d’inflexion

Proposition :
Si f ” s’annule en a de I et change de signes au voisinage de a, alors le point A(a, f (a)) est un point
d’inflexion de (Cf ).

Proposition :

Si f 0 s’annule en a de I et ne change pas de signes au voisinage de a, alors le point A(a, f (a)) est un point
d’inflexion de (Cf ).

& %

Tel : 06 06 39 22 82 12 5 octobre 2018


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' $
7 Parité - symétrie - périodicité
Parité - periodicité :

type de f définition conséquences



−x ∈ Df
f est paire (∀x ∈ Df ) : ? il suffit de l’étudier sur Df ∩ R+
f (−x) = f (x)
? (Cf ) est symetrique par % à (OY )

−x ∈ Df
f est impaire (∀x ∈ Df ) : ? il suffit de l’étudier sur Df ∩ R+
f (−x) = −f (x)
? (Cf ) est symetrique par % à O
x + T

∈ Df
f est périodique (∀x ∈ Df ) : il suffit de l’étudier sur
f (x + T ) = f (x)

de période T (T > 0) un intervalle de longueur T

Symetrie :

proprièté équivalent à conséquences


2a − x

∈ Df
la droite x = a est un (∀x ∈ Df ) : il suffit de l’étudier sur
f (2a − x) = f (x)

axe de symetrie de (Cf ) Df ∩ [a, +∞[


la point Ω(a, b) est un il suffit de l’étudier sur
2a − x

∈ Df
centre de (∀x ∈ Df ) :  Df ∩ [a, +∞[
f (2a − x) = 2b − f (x)
symetrie de (Cf )
& %

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Les suites numériques


' $
1 La suite majorée, minorée et bornée
Définition :
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est majorée s’il existe un réel M tel que (∀n > n0 ) : Un 6 M .
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est minorée s’il existe un réel m tel que (∀n > n0 ) : Un > m.
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est bornée s’il existe un réel positif C tel que (∀n > n0 ) : |Un | 6 C.
(ie. la suite est majorée et minorée à la fois)
Remarques :
? Toute suite positive est minorée par 0.
? Toute suite négative est majorée par 0.
& %
' $
2 La suite monotone
Définition :
On dit qu’une suite est monotone s’elle est croissante ou décroissante.
Proposition :
? (Un )n>n0 est croissante ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 > Un ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 − Un > 0.
? (Un )n>n0 est strictement croissante ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 > Un ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 − Un > 0.
? (Un )n>n0 est décroissante ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 6 Un ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 − Un 6 0.
? (Un )n>n0 est strictement décroissante ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 < Un ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 − Un < 0.
? (Un )n>n0 est constante ⇔ (∀n > n0 ) : Un+1 = Un .
Remarques :
? Une suite croissante est minorée par son premier terme.(ie. (∀n > n0 ) : Un > Un0 )
? Une suite décroissante est majorée par son premier terme.(ie. (∀n > n0 ) : Un 6 Un0 )
& %
' $
3 La suite arithmétique - la suite géométrique

une suite arithmétique une suite géométrique

définition (∀n > n0 ) : Un+1 = Un + r (∀n > n0 ) : Un+1 = qUn

terme général (∀n > n0 ) : Un = Up + (n − p)r (∀n > n0 ) : Un = Up q n−p


+

n−p+1 1 − q n−p+1
  !
la somme Sn = Up + .... + Un Sn = (Up + Un ) Sn = Up ; (q 6= 1)
2 1−q
+

Exemple :
n(n + 1)
? 1 + 2 + 3 + ........ + n = ? 20 + 21 + 22 + ........ + 2n = 2n+1 − 1
2
& %

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' $
4 Limite d’une suite
Définition :
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est convergente s’elle admet une limite finie l qd n −→ +∞ et on écrit
lim Un = l
n→+∞
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est divergente s’elle n’est pas convergente.
Proposition :
Soit r ∈ Q∗ , on a :
+∞ si r > 0

lim nr =
n→+∞ 0 si r < 0

Critères de convergence :
? Toute suite croissante et majorée est convergente.
? Toute suite décroissante et minorée est convergente.
(∀n > n0 ) : |Un − l| 6 Vn

? =⇒ (Un )n>n0 est convergente et lim Un = l


 lim Vn = 0 n→+∞
n→+∞

(∀n > n0 ) : Wn 6 Un 6 Vn

? =⇒ (Un )n>n0 est convergente et lim Un = l


 lim Vn = lim Wn = l n→+∞
n→+∞ n→+∞

(∀n > n0 ) : Un 6 Vn

? =⇒ lim Un = −∞ et (Un )n>n0 est divergente


 lim Vn = −∞ n→+∞
n→+∞

(∀n > n0 ) : Wn 6 Un

? =⇒ lim Un = +∞ et (Un )n>n0 est divergente


 lim Wn = +∞ n→+∞
n→+∞

Ordre et convergence :
(∃k
∈ N)(∀n > k) : Un > 0 (∀n
> n0 ) : Un 6 Vn
 

?
 lim Un = l
=⇒ l > 0 ? =⇒ l 6 l0
lim Un = l et lim Vn = l0
n→+∞ n→+∞ n→+∞

Suites de type f (Un ) = Un+1 :





 f est continue sur un intervale f ermé I
f (I) ⊂ I






=⇒ l est une solution de l0 équation f (x) = x sur I

Un ∈ I
0

 n )n>n0
(U

est convergente



 lim U =l



 n
n→+∞

Les suites adjascentes :


Définition :
On dit (Un )n>p et (Vn )n>q sont deux suites adjacentes si :
? (Un )n>p est croissante et (Vn )n>q est décroissante. ? lim (Un − Vn ) = 0
n→+∞

Proposition :
(Un )n>p et (Vn )n>q sont deux suites adjacentes =⇒ elles sont convergentes et ont la même limite.
& %

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Les fonctions logarithmiques


' $
1 Le logarithme népérien
Définition :
1
Le logarithme népérien est la primitive de la fonction x 7→ sur l’intervalle ]0, +∞[ et qui s’annule en 1.
x
On la note ln.
Conséquences :
? Le domaine de définition de ln est ]0, +∞[.
? ln(1) = 0.
1
? ln est une fonction dérivable sur ]0, +∞[ et on a : (∀x ∈]0, +∞[) : ln0 (x) =
x
? ln est strictement croissante sur ]0, +∞[.
? Pour tous a et b de ]0, +∞[ : a < b ⇐⇒ ln(a) < ln(b) ln(a) = ln(b) ⇔ a = b.
? ln(x) = 0 ⇔ x = 1 ln(x) > 0 ⇔ x > 1 ln(x) < 0 ⇔ 0 < x < 1.
Une proprièté fondamentale :
Pour tous a et b de ]0, +∞[ : ln(ab) = ln(a) + ln(b).
Proposition :
Pour tous a et b de ]0, +∞[ et r de Q on a :
1 a
? ln( ) = − ln(a) ? ln( ) = ln(a) − ln(b)
a b
√ 1
? ln( a) = ln(a) ? ln(ar ) = r ln(a)
2
Proposition :
ln(x)
? lim ln(x) = +∞ ? lim+ ln(x) = −∞ ? lim =1
x→+∞ x→0 x→1 x−1
ln(1 + x) ln(x)
? lim =1 ? lim =0 ? lim+ x. ln(x) = 0
x→0 x x→+∞ x x→0
ln(x)
? lim =0 ? lim+ xn . ln(x) = 0 (∀n ∈ N∗ )
x→+∞ xn x→0
Proposition :
L’équation ln(x) = 1 admet une unique solution noté e telle que e = 2, 718....

T.v et (Cln ) :

x 0 +∞ (Cln )
1
+
x
+∞ e

ln
−∞
& %

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' $
2 La dérivée logarithmique d’une fonction
Définition :
Soit u une fonction dérivable et ne s’annule jamais sur un intervalle I.
u0 (x)
La fonction x 7→ s’appelle La dérivée logarithmique de u sur I.
u(x)
Proposition :
Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I telle qu’elle ne s’annule jamais sur I, alors la fonction
f : x 7→ ln(|u(x)|) est dérivable sur I et sa dérivée est La dérivée logarithmique de u.
u0 (x)
càd (∀x ∈ I) : f 0 (x) =
u(x)
Proposition :
Soit u une fonction dérivable et ne s’annule jamais sur un intervalle I.
u0 (x)
Les fonctions primitives de la fonction x 7→ sur I sont les fonctions x 7→ ln(|u(x)|) + C avec C ∈ R.
u(x)
& %
' $
3 Le logarithme à base a (a > 0eta 6= 1)
Définition :
Soit a un réel strictement positif et différent de 1.
ln(x)
Le logarithme à base a est la fonction noté loga et définie sur ]0, +∞[ par : loga (x) = .
ln(a)
Si a = 10 on note log10 = log.
Conséquences :
1
loga (a) = 1 loga (e) = loga (1) = 0 loge = ln
ln(a)
Proposition :
Soient x, y ∈]0, +∞[ et a ∈ R∗+ \ {1}. On a :

1
!
loga (xy) = loga (x) + loga (y) ; loga = − loga (y)
! y
x
loga = loga (x) − loga (y) ; loga (xr ) = r loga (x) , (∀r ∈ Q)
y

Proposition :
Pour tout a ∈ R∗+ \ {1}, la fonction loga est dérivable sur ]0, +∞[ et on a :

1
(∀x ∈]0, +∞[) : log0a (x) =
x ln(a)

0<a<1 a>1
x 0 +∞ x 0 +∞
log0a − log0a +
+∞ +∞
loga loga
−∞ −∞
& %

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Les fonctions exponentielles


' $
1 La fonction exponentielle népérienne
Définition :
La réciproque de la fonction ln s’appelle La fonction exponentielle népérienne notée exp : R →]0, +∞[.
Autre expression de exp :
Soient r ∈ Q et a ∈]0, +∞[, On a : exp(r) = a ⇔ r = ln(a) ⇔ ln(er ) = ln(a) ⇔ a = er .
Donc exp(r) = e pour tout r de Q. On prolonge cette expression à R et on aura :
r

(∀x ∈ R) : exp(x) = ex
Propriétés :
? La fonction exp est continue et strictement croissante sur R.
? e1 = e e0 = 1 ex > 0 , (∀x ∈ R).
? (∀x ∈ R) : ln(ex ) = x (∀x ∈]0, +∞[) : eln(x) = x
=y x = ln(y)
 
ex
? ⇔
x ∈ R y ∈]0, +∞[
? Soient x, y ∈ R et r ∈ Q, on a :

ex = ey ⇔ x = y ex > ey ⇔ x > y
1 ex
ex ey = ex+y e−x = = ex−y erx = (ex )r
+

ex ey

? Soient x ∈ R et a ∈]0, +∞[, on a :

ex > a ⇔ x > ln(a) ex < a ⇔ x < ln(a)

Proposition :
ex ex
lim ex = +∞ lim = +∞ lim = +∞ , (∀n ∈ N)
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ xn

ex − 1
lim ex = 0 lim xex = 0 lim xn ex = 0 , (∀n ∈ N) lim =1
x→−∞ x→−∞ x→+∞ x→0 x

Proposition :

? La fonction x 7→ ex est dérivable sur R et (ex )0 = ex , (∀x ∈ R).


? Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I, alors la fonction x 7→ eu(x) est dérivable sur I et on
a : (eu )0 (x) = u0 (x)eu(x) , (∀x ∈ I).
T.v et (Cexp ) :

x −∞ +∞
ex +
e (Cexp )
+∞
ex
0
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' $
2 L’exponentielle à base a (a > 0eta 6= 1)
Définition :
Soit a un réel strictement positif et différent de 1.
L’exponentielle à base a est la fonction expa : x 7→ ex ln(a) = ax et on a :

(∀x ∈ R) : expa (x) = ex ln(a) = ax

Propriétés :
Soient x, y ∈ R et a ∈ R∗+ \ {1}. On a :

1 ax
? ax ay = ax+y a−x = = ax−y axy = (ax )y ax = e y ⇔ x = y
+

ax ay
?La fonction x 7→ ax est dérivable sur R et on a : (∀x ∈ R) : (ax )0 = ln(a)ax .
ax < ay ⇔ x > y , 0 < a < 1
? x
a < ay ⇔ x < y , a > 1
?
0<a<1 a>1
x −∞ +∞ x −∞ +∞
ln(a)ax − ln(a)ax +
+∞ +∞
ax ax
0 0

1
a= a=2
2

(C( 1 )x ) (C2x )
2

& %

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Les nombres complexes


' $
1L’ensemble des nombres complexes
L’équation x = −1 n’admet pas de solutions dans R. On imagine qu’il existe un nombre imaginaire noté
2

i, solution de cette équation.


On va construire un ensemble noté C plus grand que R qu’est engendré par le couple (1, i) (càd. tout
élèment de C est combinaison linéaire de 1 et i à coefficients dans R).
Définition :
L’ensemble C est définie par : C = {z = a + ib/(a, b) ∈ R2 et i2 = −1}.
? a + ib s’appelle l’écriture algébrique (unique pour tout élèment de C) de z.
? a s’appelle la partie réelle de z sera notée Re(z).
? b s’appelle la partie imaginaire de z sera notée Im(z).
? L’ensemble des nombres imaginaires pures sera noté iR.
Proposition :

Soient z, z 0 ∈ C :
z = z 0 ⇐⇒ Re(z) = Re(z 0 ) et Im(z) = Im(z 0 )
z ∈ R ⇐⇒ Im(z) = 0 z ∈ iR ⇐⇒ Re(z) = 0
La représentation graphique d’un nombre complexe :
Le plan (P )(appelé après le plan complexe) minue d’un repère orthonormé directe (O, →−u ,→
−v ).
? Tout point M (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit M (z).
De plus z s’appelle l’affixe de M et on écrit z = af f (M ).
? Tout vecteur →
−w (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit →

w (z).

− →

De plus z s’appelle l’affixe de w et on écrit z = af f ( w ).

M (z)
b • b


w (z)



v →

v


u a →

u a

Conséquences :
? Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses appelé l’axe réel.
? Les nombres imaginaires pures sont les affixes des points de l’axe des ordonnés appelé l’axe imaginaire.
Proposition :


Soient A(zA ), B(zB ), →

w (z−
w ), t (z−
→ → ) et α ∈ R. On a :
t
−→ →
− →

af f (AB) = zB − zA ; af f (→

w + t ) = af f (→

w ) + af f ( t ) ; af f (α→

w ) = α.af f (→

w)

Proposition :
Soient A(zA ), B(zB ), C(zC ) et I(zI ) telle que I est le milieu de [AB]. On a :
zA + zB zB − zA
? zI = ? Si A, B et C sont distincts, alors : A, B et C sont rectilignes ⇔ ∈R
&
2 zC − zA %

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' $
2 Conjugué d’un nombre complexe - module d’un nombre complexe
Définition :
Soit z = a + ib un nombre complexe tel que a, b ∈ R. Le conjugué de z est le nombre complexe z = a − ib.
Proposition :

Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n n n
?z+ =z+ et en général : zk = zk . =z et en général : zk = zk .
X X Y Y
z0 z0 ?z z0 z0

+
k=1 k=1 k=1 k=1
1 1 z z
   
? Si z 6= 0, alors
0
= 0 et = . ? (z n ) = z n .
z0 z z0 z0
Conséquences :
Soit z ∈ C, on a :
z + z = 2Re(z) ; z − z = 2iIm(z) ; z=z ; z=0⇔z=0
; z∈R⇔z=z ; z ∈ iR ⇔ z = −z ;

Définition :
Le plan complexe minue d’un repère orthonormé directe (O, → −u ,→
−v ).
Soit M (z) un point du plan complexe tel que z = a + ib et a, b ∈ R. √
Le module du nombre complexe z est la distance OM sera noté |z| et on a : OM = |z| = a2 + b2 .
Proposition :

Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n
? |z z | = |z| |z | et en général :
0 0
zk =
Y Y
|zk |.
+

k=1 k=1
1 1 z |z|
? Si z 0 6= 0, alors = et = . ? |z n | = |z|n . ? |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |.
z0 |z 0 | z0 |z 0 |
Conséquences :


? zz = |z|2 ? |z| = | − z| = |z| ? |z| = 0 ⇔ z = 0 ? z = z0 |z| = |z 0 |.
:
? Soient A(zA ) et B(zB ) du plan complexe, on a : AB = |zB − zA |.
& %
' $
3 L’argument et la forme trigonomètrique d’un nombre complexe
Définition :
Soit M (z) dans le plan complexe, minue d’un repère orthonormé directe (O, →

u ,→

v ), tel que z 6= 0.
−−→
On appelle argument de z qu’on note arg(z) toute mesure de l’angle orientée (→−
u , OM ) en radian et on
\
−−→
écrit arg(z) ≡ (→

u , OM )[2π].
Remarque :
0 est le seul nombre complexe qui n’a pas d’argument.
Proposition :

Soient z, z 0 ∈ C∗ et n ∈ N∗ , on a :
n n
!
? arg(zz ) ≡ arg(z) + arg(z )[2π] et en général : arg
0 0
zk = arg(zk ).
Y X

k=1 k=1
1 z
   
? arg 0 ≡ −arg(z )[2π] 0
? arg 0 ≡ arg(z) − arg(z 0 )[2π] ? arg (z n ) ≡ n arg(z)[2π]
&z z %

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' $
Proposition :
Soient A(a), B(b), C(c) et D(d) des points du plan complexe C 6= D on a :
−→
? Si A 6= B on a : (→

u , AB) ≡ arg(b − a)[2π]. 
−→ −→ c−a

? Si A 6= B et A 6= C on a : (AB, AC) ≡ arg [2π].
b−a !
−→ −−→ d−c
? Si A 6= B et C 6= D on a : (AB, CD) ≡ arg [2π].
b−a
Remarques :
? (∀z ∈ R∗+ ) : arg(z) ≡ 0[2π]. ? (∀z ∈ R∗− ) : arg(z) ≡ π[2π].
π π
? (∀z ∈ iR∗+ ) : arg(z) ≡ [2π]. ? (∀z ∈ iR∗− ) : arg(z) ≡ − [2π].
2 2
Proposition :

Tout nombre complexe non nul z = a+ib s’écrit sous la forme z = r[cos(α)+i sin(α)] où r = |z| = a2 + b 2 ,
a b
cos(α) = et sin(α) = .
r r
Définition :
L’écriture z = r[cos(α) + i sin(α)] s’appelle la forme trigonomètrique du nombre complexe z et on note
z = [r, α].
(ie. tout nombre complexe non nul est bien déterminé par son module et son argument )
Proposition :

Soient z = [r, α] et z = [r0 , α0 ] de C∗ et n ∈ N. On a :


1 1
 
−z = [r, α + π] ; z = [r, −α] ; zz = [rr , α + α ]
0 0 0
; = , −α
z r
z r
 
= 0,α − α 0
; z n = [rn , n α]
+

z0 r
La formule de Moivre
Pour tout couple (n, α) ∈ N R on a : (cos(α) + i sin(α))n = cos(nα) + i sin(nα) .
+

Remarque :
La formule de Moivre sert à calculer cos(nα) et sin(nα) en fonction de cos(α) et sin(α).
& %
' $
4 La notation exponentielle d’un nombre complexe non nul.
Définition :
? Pour tout α ∈ R on note par eiα le nombre complexe cos(α) + i sin(α) et on écrit cos(α) + i sin(α) = eiα .
? Pour tout nombre complexe non nul z, on appelle la notation exponentielle la notation reiα où z = [r, α]
et on écrit z = reiα .
Proposition :

Pour tous α, α0 ∈ R et n ∈ N, on a :
eiα
? eiα = e−iα ? (eiα )n = einα ? eiα eiα = ei(α+α ) 0 = e
0 0 i(α−α0 )
? iα
e
Proposition :

eiα + e−iα eiα − e−iα


Les formules d’Euler : cos(α) = et sin(α) =
2 2i
& %

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' $
Remarque :
On utilise les formules d’Euler dans la linéarisation de cosn (x) ou sinn (x) ou cosn (x) sinm (x). Càd
!n les
eix + e−ix
transformées en somme des termes de types a cos(kx) + b sin(kx) en développant ou
!n
2
eix − e−ix
.
2i
Exemples :
1 3 1 1 3
cos3 (x) = cos(3x) + cos(x) sin4 (x) = cos(4x) − cos(2x) +
& 4 4 8 2 8 %
' $
5 Les racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul.
Définition :
Soient u un nombre complexe non nul et n ∈ N tel que n > 2.
On dit que le nombre complexe z est une racine n-ième (ou racine d’ordre n) du nombre complexe u si
z n = u.
Proposition :

Tout nombre complexe non nul z = reiα tel que r > 0, admet n racines n-ièmes qui sont :

zk = rei( n + ) , k ∈ {0, 1, ..., n − 1}
α 2kπ
n n

Proposition :
n−1
!
i( α n )
La somme des racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle. + 2kπ
=0
X
e n

k=0
Conséquences :

? Les racines n-ièmes de l’unité sont : uk = ei( n + n ) , k ∈ {0, 1, ..., n − 1}


α 2kπ

? Tout nombre complexe non nul admet deux racines carrées√opposées.


1 3
? Les racines cubiques de l’unité sont : 1, j = ei 3 = − + i et j.

2 2
? Les racines 4-ièmes de l’unité sont 1, −1, i et −i.
Proposition :

1 + j + j2 = 0 ; j = j2 ; j 3 = (j)3 = 1 ; jj = 1
Proposition :

Toute équation az 2 + bz + c = 0 tels que a ∈ C∗ et b, c ∈ C admet :


b
? une solution double z = − si ∆ = b2 − 4ac = 0.
2a
−b + δ −b − δ
? deux solutions différentes z1 = et z2 = si ∆ 6= 0 avec δ est une racine carrée de ∆.
2a 2a
Conséquences :

Si z1 et z2 sont les deux solutions de l’équation az 2 + bz + c = 0 (a 6= 0) alors :


? az 2 + bz + c = a(z − z1 )(z − z2 ) pour tout z de C.
b c
? z1 + z2 = − et z1 z2 = .
a a
& %

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' $
6Les transformations dans le plan et les nombres complexes .
M (z ) est l’image de M (z) par une transformation dans le plan.
0 0

Nature de la transformation Définition Description complexe


−−−→0 →
une translation du vecteur →

u (b) MM = − u z0 = z + b
−−→0 −−→
une homothétie de centre Ω(w) et de rapport k ΩM = k ΩM z 0 = k(z − w) + w

− w| = |z!− w|

0
ΩM 0= ΩM |z
 

une rotation de centre Ω(w) et d’angle θ (ΩM , −
−−
→ −→ z0 − w
ΩM 0 ) ≡ θ[2π] arg z − w ≡ θ[2π]

(M 6= Ω) ⇔ z 0 = eiθ (z − w) + w
& %

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Les équations différentielles


' $
1 L’équation y = ay + b
0

L’équation différentielle sans ou avec une condition initiale La solution générale


y 0 = ay ; a 6= 0 y(x) = ceax ; c ∈ R

= ay

y 0
; a 6= 0 y(x) = y0 ea(x−x0 )
y(x0 ) = y0
b
y 0 = ay + b ; a 6= 0 y(x) = ceax − ;c ∈ R
a
= ay + b

y 0
!
b a(x−x0 ) b
; a 6= 0 y(x) = y0 + e −
y(x0 ) = y0 a a
& %
' $
2 L’équation y 00 + ay 0 + by = 0

L’équation diffé- L’équation cas Solutions de La solution génarale de l’équation


rentielle caractéristique l’éq.car différentielle
∆>0 deux solutions y(x) = C1 er1 x + C2 er2 x
y + ay + by = 0 r + ar + b = 0
00 0 2
réelles différentes telle que C1 , C2 ∈ R
r1 et r2
∆=0 une solution réelle y(x) = (C1 x + C2 )erx
double r telle que C1 , C2 ∈ R
∆<0 deux solutions y(x) = (C1 cos(qx)+C2 sin(qx))epx
complexes conju- telle que C1 , C2 ∈ R
guées r1 = p + iq
et r2 = p − iq
& %

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