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ANNEE ACADEMIQUE :
2022-2023
PLAN
INTRODUTION
I. Rappels mathématiques
1. Dérivée et différentielle
Nombre dérivé
Fonction dérivée
Fonction linéaire tangente à f
Fonction affine tangente à f
Graphique de la fonction et de sa dérivée
Théorème de la valeur approchée et graphique de la différentielle
Modes de calcul de la dérivée (exemple)
Dérivée d’une fonction composée
Généralités sur les fonctions (monotonie, continuité, convexité)
Principales règles de dérivation (les puissances, les déterminants)
Dérivées partielles et différentielle totale
2. Concavité et convexité
3. Extrema
4. Homogénéité d’une fonction
5. Optimisation : méthode du multiplicateur de Lagrange, théorème de Kuhn-
Tucker
6. Développement de la méthode du multiplicateur de Lagrange
7. Théorème des fonctions implicites
II. Du passage de la microéconomie traditionnelle à la nouvelle
microéconomie
1. La microéconomie traditionnelle
2. La nouvelle microéconomie à l’ancienne
3. La nouvelle microéconomie
Conclusion
INTRODUTION
L’analyse économique permet d’expliquer les phénomènes économiques. Elle est la science
qui étudie et explique le comportement des êtres humains vis-à-vis de la production et de
l’utilisation d’un bien et d’un services . Elle est subdivisée en deux branches que sont la
micro-économie et la macroéconomie. Pour expliquer ces phénomènes l’analyse
économique adopte en grande partie la démarche hypothético-déductive c’est à dire qu’on
obtient des résultats en partant des hypothèses particulières et ces hypothèses caractérisent
complètement le domaine de validité des résultats obtenus. Dans cette démarche les
mathématiques sont un outil particulièrement efficace. On utilise les fonctions
mathématiques pour étudier le comportement et les relations des variables économiques,
par exemple la fonction de demande. Notre présentation débutera par un rappel des
principes techniques mathématique et ensuite nous allons donner un bref aperçu de la
micro-économie en mettant l’accent sur son passage du niveau traditionnel au niveau
moderne
I. RAPPELS MATHEMATIQUES
1. Dérivée et différentielle
Nombre dérivé
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et a un réel de cet intervalle.
Soit h un nombre réel tel que a + h appartienne à I.
On dit que f est dérivable en a si le taux d’accroissement de f en a admet pour limite un
nombre réel lorsque h tend vers zéro. Le taux d’accroissement de f en a est le nombre
f ( a+ h )−f (a)
T= . Sa limite notée f’(a) nombre dérivée de f en a.
h
f ( a+h )−f (a)
Lorsque f est dérivable en a, on a ainsi : f ' ( a )=lim
h →0 h
Fonction dérivée
Soit I un intervalle de R et soit f une fonction définie sur R.
On dit que la fonction f est dérivable sur I si elle est dérivable en tout nombre réel x de I.
Dans ce cas, la fonction qui à tout x∈I associe le nombre dérivé f’(x) s’appelle la fonction
dérivée de f.
On la note : f’ : I → R
x→ f ' ( x )
f(x)=xn ❑
⇒ f’(x)= n.x
n-1
Exemple :
F(x)= x3 alors f’(x)= 3x2
2ème règle :
'
f(x)= C ❑ f ( x )=0
⇒
Exemple :
F(x)= 4 donc f’(x)=0
3ème règle :
Exemple :
f(x)=5x4 alors f’(x)= 5(x4)’=5(4x 3)=20x3
4ème règle :
Exemple :
f(x)=5x2+2x+3 alors f’(x)=10x+2
5ème règle :
Exemple :
f(x)=( 3x2-2)(2x+1) alors f’(x)=(3x2-2)’(2x+1)+(3x2-2)(2x+1)’
=6x(2x+1)+2(3x2-2)
6ème règle :
'
' g (x) g ( x ) .h ( x )−g ( x ) . h '( x)
f ( x )= ❑
h( x) ⇒ h
2
Exemple :
2 x−3
f(x)=
x −5
Exemple :
f(x)=(2x2+3x-5)3 alors f’(x)=3(2x2+3x-5)(4x+3)
Convexité
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. f est convexe si et seulement si sa courbe
représentative est au-dessus de chacune de ses tangentes ; f est convexe si et seulement si
sa dérivée croissante sur I.
∂y ∂y
- Différentielle totale : dy = . dx 1+ . d x2
∂ x1 ∂ x2
2. Concavité et convexité
- Une fonction f définie, dérivable (donc continue) sur un intervalle I est convexe sur I
si sa représentation graphique est entièrement située au-dessus de chacune de ses
tangentes.
- Une fonction f définie, dérivable (donc continue) sur un intervalle I est concave sur I
si sa représentation graphique est entièrement située en dessous de chacune de ses
tangentes.
3. Extrema
Pour trouver l’extrema d’une fonction (les points les plus hauts ou les plus bas sur
l’intervalle où est définie la fonction), on calcule au préalable la dérivée de la fonction et on
fait une étude de signe. Un extremum d’une fonction est atteint lorsque la dérivée s’annule
et change de signe.
4. Homogénéité
Une fonction f : (x , y )→ f ( x , y) est dite homogène de degré k si pour aϵR tel que f soit
définie en (ax;ay) et (x, y),f(ax,ay)=akf(x,y)
5. Optimisation
En optimisation mathématique, la méthode des multiplicateurs de Lagrange est une
stratégie pour trouver mes maxima et minima locaux d’une fonction soumise à des
contraintes d’égalité. La méthode peut être résumée comme suit : Pour trouver le maximum
ou le minimum d’une fonction f(x) soumis à la contrainte d’égalité g(x)=0, former la fonction
lagrangienne.
L(x, γ )= f(x)- γg( x ) et trouver les points stationnaires de L considérés en fonction de x et le
multiplicateur de Lagrange. De plus, la méthode des multiplicateurs de Lagrange est
généralisée par les conditions de Kuhn-Tucker, qui peuvent également prendre en compte
les contraintes d’inégalité de la forme h( x )≤ C
Min C(K,L)
S /C Q(K,L)
La fonction de Lagrange correspondant à ce programme est :
L(k,L, γ ¿= wl+rK+f- γ (Q ( K , L ) −Q)
Les conditions du premier ordre, qui correspondent à l’annulation des dérivées premières
sont données par :
∂l γr
( K , L , γ )=0 ❑ γ ❑
⇔ r- QK=0 ⇒
∂K Qk
∂L γr
(K,L, γ ¿= 0 ❑ γ ❑
⇔ w- QK = 0 ⇒
∂L QL
∂L
(K , L , γ)= 0 ❑
⇔ Q(K,L)-
Q=0
∂γ
r QK
Soit =
w QL
∂f
( x , g ( x ))
∂x
De plus, pour x ∈ I, on a :g(x)=
∂f
(x , g ( x ))
∂y
∂f
La condition (a ,b) ≠ 0 signifie que la courbe s’avance le long de l’axe des abscisses.
∂y
1. La microéconomie traditionnelle
La rationalité individuelle
En économie, le principe de rationalité signifie que les individus agissent en utilisant
au mieux les ressources dont ils disposent, compte tenu des contraintes qu’ils
subissent. Cette définition appelle trois commentaires. Tout d’abord, l’individu rationnel
ou encore l’homo œconomicus est égoïste : il tient compte uniquement de son propre
intérêt. Il constitue en outre une unité de décision autonome : son comportement n’est pas
déterminé par des habitudes sociales consciemment ou inconsciemment assimilées. Son
comportement est défini indépendamment de toute contrainte macrosociale. La définition
de la rationalité est donc ahistorique. Enfin, l’individu rationnel est maximisateur, il effectue
des choix qui maximisent sa satisfaction.
La concurrence parfaite
2. La nouvelle microéconomie
La nouvelle microéconomie se développe à partir des années 1970 en réaction aux
insuffisances du modèle standard. Elle élargit le champ conceptuel de la microéconomie
traditionnelle. Elle étudie les interactions économiques à partir d’hypothèses moins
restrictives que celle de la microéconomie traditionnelle. Elle prend en compte un plus grand
nombre de paramètres dans l’analyse des interactions sociales. Elle élargit de ce fait
considérablement les possibilités d’application de la théorie économique. La nouvelle
microéconomie permet de prolonger l’analyse économique aux activités immatérielles. Elle
permet de prendre en compte l’interdépendance croissante des transactions plus aléatoire
des transactions économiques. Les activités de services impliquent une plus grande
implication et une plus grande coopération des prestataires et des usagers.
Les schémas de la nouvelle microéconomie contrastent profondément avec les schémas
classiques. L’analyse de l’économie immatérielle n’aurait pas été possible dans le cadre de la
théorie économique classique. Pour les économistes classiques, le domaine de l’économie
était circonscrit. La création de valeur économique n’était possible que pour les biens
émanant du travail humain et reproductibles. Ainsi, l’analyse économique devait se limiter
aux processus tangibles. L’économie immatérielle aurait été tout simplement inconcevable
pour les économistes classiques. Delaunay et Gadrey affirment : « Smith se prononce sur
l’existence d’une barrière entre les activités socio-économiques fonctionnant à l’intérieur
des rapports marchands capitalistes et les autres activités. » (1987, 23).
On regroupe sous cette terminologie plusieurs développements théoriques qui ont
permis de repenser et de renforcer l’analyse microéconomique.
L’économie de l’information (théorie des contrats) :
Les agents sont dans des situations d’asymétrie d’information. On utilise le modèle agent /
principal : un agent veut faire exécuter des tâches à un principal qui possède l’information.
On distingue deux cas de figure : l’aléa moral (tire au flanc, expert) et la sélection adverse
(assurance, crédit, vente d’occasion).
La théorie des contrats propose deux solutions : le signal (diplôme ou garantie) et l’incitation
(menu de contrats qui permettent de révéler l’information).
La théorie des jeux :
C’est une branche des mathématiques qui étudie les comportements stratégiques
d’individus en interaction. Ex : le dilemme du prisonnier.
La théorie des jeux a permis de renouveler l’étude de la concurrence imparfaite.
Ex : le duopole Boeing / Airbus
Elle propose notamment comme solution l’équilibre de Nash : la meilleure stratégie en
fonction du choix potentiel de l’autre individu.
La théorie des coûts de transaction :
Dans certains cas, il est plus efficace de faire appel à une organisation (hiérarchie) qu’au
marché, car l’échange supporte des coûts : rédaction, exécution, opportunisme …
Ex : contrat de travail (nombreuses transactions).
CONCLUSION