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1. Les moyens de protection contre la corrosion : les peinture, les vernis, les laques, les huiles, les
graisses, les émaux, le goudron, les matières plastiques, la galvanisation (protection par le zinc),
l’étamage (protection par l’étain), le plombage (protection par le plomb, le cuivrage (protection par le
cuivre, le nickelage (protection par le nickel), le chromage (protection par le chrome), le cadmiage
(protection par le cadmium), la phosphatation (protection par le phosphore), la dorure (protection par
l’or).
2. Définition de la corrosion : La corrosion est l’action chimique exercée sur le métal par le milieu
extérieur.
3. Les causes de la corrosion : Les causes sont l’oxygène, l’azote, les vapeurs d’eau et les vapeurs d’acide
contenus dans l’air
4. Comment se manifeste la corrosion : La corrosion se manifeste par une altération lente et progressive
des métaux.
5. Les types de corrosion : les différents types de corrosion sont : la corrosion uniforme (les pertes de
métal se font de façon uniforme sur la surface exposée), la corrosion galvanique (causée par un contact
entre deux métaux de nature différente exposés à un même milieu conducteur), la corrosion caverneuse,
la corrosion par piqûre, la corrosion sélective
6. Définition d’un traitement thermique : c’est un processus de modification des caractéristiques
mécaniques et des propriétés des métaux suivant le principe de l’échauffement.
7. Les principaux traitements thermiques, leurs modes opératoires et leurs effets sur les
caractéristiques
Traitements thermiques Modes opératoires Modification des
caractéristiques
La trempe Chauffer la pièce à une La résistance Rr augmente
Définition : la trempe est un température T appelée température La dureté H augmente
traitement thermique de de trempe L’allongement % A% diminue
durcissement suivant le principe Maintenir la pièce à cette La résilience K diminue
du chauffage à la température de température pour que toute la
trempe, suivi du maintien à la structure soit à cette température
température puis d’un Puis refroidir rapidement (eau,
refroidissement rapide huile, gaz, air)
NB : La trempe s’applique aux
aciers riches en carbone (%
Carbone supérieur à 0.3%)
Le revenu Chauffer la pièce à une La résistance Rr diminue
Définition : le revenu est un température t inférieure à la La dureté H diminue
traitement thermique qui ne température de trempe T L’allongement % A% augmente
s’applique qu’aux métaux déjà Maintenir la pièce à cette La résilience K augmente
trempés suivant le principe du température pour que toute la
chauffage à une température structure soit à cette température
inférieure à la température de Puis la laisser refroidir lentement
trempe, suivi d’un maintien à la
température, puis d’un
refroidissement lent
NB : le revenu permet de
diminuer les effets de la trempe
8. Les principaux traitements thermochimiques, leurs modes opératoires et leurs effets sur les
caractéristiques
Traitements thermochimiques Modes opératoires Modification des
caractéristiques
La cémentation - Placer la pièce en contact La dureté de la couche
Définition : La cémentation est un avec un milieu riche en superficielle H augment
traitement de durcissement carbone et capable de La résistance R augmente
superficiel de surface par céder du carbone. Ce La résilience K diminue
absorption de carbone. milieu est appelé cément. L’allongement % A% diminue
NB : la cémentation s’applique Le cément peut être solide, NB : Possibilité de faire une
aux aciers pauvres en carbone (% liquide ou gazeux. trempe après cémentation.
Carbone inférieur à 0.3%) NB : Si le cément est solide, on La cémentation permet de
fait le traitement dans une caisse. pratiquer la trempe sur les aciers
Si le cément est liquide, on fait le pauvre en carbone
traitement dans un creuset.
- Chauffer à 900°C
- Maintenir en température
pendant 2 à 3 h pour les
céments liquides et 8 à 10
h pour les céments solides
La gorge (gorgeage) Loger un circlips, loger un joint, Outil pelle, outil à saigner, outil à
recevoir un élément de gorger
transmission (courroie
trapézoïdale), permettre un
dégagement de l’outil lors d’un
usinage (gorge extérieure pour
retombée de l’outil à fileter
extérieur, gorge intérieure pour
retombée de l’outil à fileter
intérieur)
Le chanfrein Casser les arêtes vives pouvant Outil coudé à 45°
être tranchantes
22. Les caractéristiques d’un filetage : Le profil ou type de filet (Métrique M, Rond Rd, Trapézoïdale Tr,
Carré Q), le diamètre nominal, le pas (lu à l’aide d’un peigne ou jauge pas ou calibre de pas de
𝑷𝒂𝒔
filetage), le sens (filetage à gauche, filetage à droite), l’angle d’hélice 𝜶 (tg 𝜶 = )
𝝅𝑫
23. La lunette est un accessoire du tour utilisé dans l’usinage des pièces longues, imposantes et flexibles
afin de maintenir la pièce dans une position axiale adéquate (axe de la broche).
24. La lunette permet d’éviter les déformations de la pièce en cours d’usinage, de supprimer le
phénomène de broutement, d’assurer un maintien correct de la pièce
25. On distingue deux types de lunettes : la lunette fixe et la lunette à suivre
𝟐
26. En alésage tout comme en perçage sur tour, Vcalésage = 𝟑 Vcchariotage
27. Quel est le diamètre de perçage perçage d’un taraudage M nominal x pas : perçage = nominal – pas
28. Quel est le diamètre de chariotage chariotage d’un filetage M nominal x pas :
1
chariotage = nominal – 20 x pas
29. Les caractéristiques d’une fraise : la taille ou nombre d’arêtes tranchantes (une taille, deux tailles, trois
tailles), la forme (fraises cylindriques, fraises coniques, fraises de forme), la denture (denture droite,
denture hélicoïdale à gauche ou à droite, denture à double hélices alternées), les dimensions (diamètre,
hauteur, épaisseur, l’angle), le mode de fixation (à trou : trou lisse ou taraudé ; à queue : queue conique
ou queue cylindrique)
30. Les fraises à trou lisse ou taraudé sont montées par l’intermédiaire d’un mandrin porte-fraise en cône
Standard Américain (SA)
31. Les fraises à trou lisse rainuré sont montées par l’intermédiaire d’un arbre porte-fraise en cône
Standard Américain (SA)
32. Les fraises à queue cylindrique sont montées par l’intermédiaire d’un mandrin à pinces
33. En usinage (tournage, fraisage), on distingue deux types de travaux : le travail de forme (la forme de la
génératrice de l’outil ressort sur la surface usinée) et le travail d’enveloppe (la forme de la génératrice
de l’outil ne peut pas être connue en observant la surface usinée)
34. On distingue deux modes de fraisage : le fraisage en bout noté Frb (encore appelé fraisage de face) et
le fraisage en roulant noté Frr (encore appelé fraisage de profil)
35. On distingue deux positions relatives pièces / fraise en fraisage : le fraisage en opposition alors dans la
zone fraisée, le mouvement d’avance Ma et le mouvement de coupe Mc sont de sens contraire,
l’épaisseur du copeau est faible à l’attaque puis maximale en fin de trajectoire de la dent et le fraisage
en concordance (encore appelé fraisage en avalant) alors dans la zone fraisée, le mouvement d’avance
Ma et le mouvement de coupe Mc sont de même sens, l’épaisseur du copeau est maximale à l’attaque
puis nulle en fin de trajectoire de la dent
36. L’ablocage est l’ensemble des moyens permettant de situer la pièce dans une position géométriquement
correcte. Les principaux dispositifs d’ablocage utilisés en fraisage sont : l’étau, les brides, le diviseur,
le plateau magnétique, le plateau circulaire
37. On distingue deux méthodes de taillage des dents (roues dentées) après les opérations de tournage : le
taillage à la fraise module avec pièce montée dans le mandrin du diviseur et le taillage à la fraise mère
38. Les fraises à queue conique (cône morse) sont montées par l’intermédiaire d’une douille de réduction
65. But de la nitruration : Obtenir une pièce résiliente à cœur et très dure en surface.
NB : La nitruration s’effectue sur des pièces ayant subies une trempe et un revenu
66. Principe : C'est un durcissement superficiel obtenu par réaction de l'azote et de certains alliages ferreux
(fer + ammoniac, constitué d'hydrogène et d'azote, le tout chauffé à 550°C). L'azote en présence forme
des nitrures de fer, ce qui provoque une augmentation de dureté. L'acier traité doit contenir de
l'aluminium
67. Matériaux à nitrurer : Aciers alliés de 0,3 à 0,6 % de carbone + de l'aluminium, du chrome, du
molybdène, du vanadium
68. On distingue la nitruration liquide (bains de sels fondus), la nitruration solide (poudres) et la nitruration
gazeuse
69. Carbonitruration : Ce traitement est une combinaison de la cémentation et la nitruration. Il consiste à
faire diffuser simultanément le carbone et l’azote en atmosphère gazeuse constituée de carbone et
d'ammoniac. Ce traitement permet d’avoir une bonne résistance à l’usure et à la corrosion, une bonne
tenue en service et une grande dureté superficielle.
70. La sulfo-nitruration : c’est l’action de diffusion simultanée de soufre, d’azote et de carbone obtenue par
immersion de la pièce dans un bain de sels fondus :
A 570°C pendant 1 à 3 heures dans un mélange de cyanures et de sulfures alcalins,
A 565°C pendant 90 minutes dans un mélange de cyanates, de carbonates et de sulfures alcalins
71. La sulfinisation
But : La sulfinisation ou cémentation par le souffre communique à la surface traitée une haute
résistance à l'usure, sans accroissement de la dureté. Elle s'applique à tous les matériaux ferreux
Principe : Les pièces sont chauffées à 570°C pendant trois heures dans un creuset de cyanure et
de sels dérivés du souffre, le refroidissement se fait dans l'eau à 80°C.
𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 (𝐴𝑅𝑆)
72. Les principaux matériaux de coupe : les aciers rapides{ ; les carbures, les
𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 (𝐴𝑅𝑂)
céramiques, les cermets (mélange de céramiques et métal), les diamants (industriels)
73. Le moulage est un procédé d’obtention des pièces consistant à verser le métal en fusion dans des modèle
appelés moules pour qu’il en épouse la forme.
74. On distingue deux types de moules : les moules permanents (en matériaux métalliques) réutilisables et
les moules non permanents (le plus souvent en sable) détruits après démoulage
75. Les principaux types de moulage : le moulage en coquille (le moule est permanent) par gravité, le
moulage avec modèle perdu ou moulage par cire perdue (le modèle est fondu lors du moulage), le
moulage en carapace, moulage par coulée sous pression, le moulage par coulée continue
76. Les minerais de quelques métaux
Métal Minerai
Fer Hématite
Aluminium Bauxite
Cuivre Chalcopyrite, Malachite, Chalcosine, Bornite,
Cuprite, Azurite
Zinc Blende
Plomb Galène
Magnésium Dolomite, Magnésite
Etain Cassitérite, Frankéite, Stannite
Tungstène ou Wolfram Wolframite, Sheelite,
77. Citer les essais mécaniques : essai de traction, essai de torsion, essai de fatigue, essai de résilience,
essai de dureté
78. La transmission par poulies-courroie : est une transmission par adhérence entre deux arbres éloignés.
79. La transmission par roues de friction : est une transmission par adhérence entre deux arbres rapprochés.
80. La transmission par pignons-chaîne : est une transmission par obstacle entre deux arbres éloignés
81. La transmission par engrenage : est une transmission par obstacle entre deux arbres rapprochés
82. Les différents types de courroies : Courroie ronde, courroie plate, courroie trapézoïdale, courroie
crantée
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 12
Exercice