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Prenons l’objectif des Sciences de l’Ingénieur ‘’Industrielles’’, c’est pourquoi vous trouverez des
démonstrations détaillés de formules dans ce manuel. L’important est d’étudier un mécanisme pour
savoir s’il est fonctionnel et fiable, afin de le concevoir, de le fabriquer et de le commercialiser.
Les Sciences Industrielles sont un maillon de la consommation.
Dans cet ouvrage vous irez droit au but. Les étudiants pourront atteindre un niveau correct
et obtenir des résultats honorables, à condition de lire, travailler, chercher, comprendre.
Cet ouvrage répond à la demande de mes étudiants, qui tous les ans, cherchent un livre
correspondant à leur niveau, à leur besoin, avec exercices et problèmes corrigés.
Je m’adresse aux étudiants qui travaillent lentement, à ceux qui continuent un sport
ou la pratique d’un instrument ou toute autre activité qui leur permet de ‘’décompresser’’, aux
étudiants faibles, qui pourtant font preuve de bonne volonté, à ceux qui souhaitent améliorer leur
niveau. J’espère répondre à leur attente.
J’ai pensé ce livre pour les élèves sans professeur, qui pour des raisons variées, souvent
liées à la maladie, travaillent seuls. C’est une raison supplémentaire pour ne pas oublier de traiter
des exercices de premier niveau.
Je tiens à remercier mes amis qui ont apporté leur contribution à cet ouvrage :
- M@dm@t, @chib@ne, B@kouch, Bougr@ine et @kl@f pour les échanges et beaucoup
de travail effectué ensemble depuis la nouvelle réforme.
- Le chef des travaux qui a assuré le lien avec les classes de la 2 ème SM-B-.
- Les collègues de l’internet.
- Ma famille pour tous ses conseils et travail parallèle.
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Module 2 Module 3
CHAINE D’ÉNERGIE (54h) CHAINE D’INFORMATION (27h)
CHAINE D’ÉNERGIE CHAINE D’INFORMATION
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Acquérir Traiter Communiquer
en énergie l’énergie l’énergie l’énergie l’information l’information l’information
Liaisons mécaniques
L’énergie utilisée Les Les Leurs composantes Les capteurs Le traitement Les
préactionneurs convertisseurs Lois de mouvements leur schémas transporteurs
Schémas Leurs commandes Actions mécaniques Logique
d’éléments Leur Approche énergétique combinatoire Leurs schémas
d’alimentation schématisation Conversion Fonction schématisation
d’énergie Représentation graphique
Définition du produit
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(2ème SM-B-) FONCTION CONVERTIR L’ÉNERGIE
Ressources
Situation problème Savoirs construits Commentaires Aspects
exploitées
Les actionneurs associés incluant leurs commandes
La conversion électromécanique d'énergie
Documentation
Les actionneurs : Utiliser les outils
technique Aspect
- principes de conversion électromécanique utilisés d’analyse
et matériel fonctionnel
dans les actionneurs électrique, fonctionnelle
disponible
- principe de contrôle des convertisseurs en couple
ou en vitesse des actionneurs
Les convertisseurs statiques d'énergie :
Nature et caractéristiques des grandeurs physiques - Instrumentation
Déterminer la
d'entrée et de sortie (continu, alternatif, courant, - Documentation
relation entre les Aspect
tension) technique
grandeurs physique
La conversion électromécanique d'énergie : - Logiciels
physiques
Les actionneurs : caractéristiques mécaniques appropriés
des actionneurs, pertes et rendements
Comment Les convertisseurs statiques d'énergie :
Convertir l’énergie Conditions d'implantation, de mis en œuvre
Analyser les
dans un système ? et de compatibilité pour une application donnée.
Documentation caractéristiques et
Pour les solutions électriques relatives à la variation
technique justifier les solutions Aspect
de vitesse des machines tournantes.
et matériel constructives selon technologique
Les actionneurs statiques d'énergie :
disponible les paramètres de
Domaines d'application (gamme de vitesse, précision) et fonctionnement
évolutions, pour les solutions constructives hydrauliques
et pneumatiques : moteurs et vérins hydrauliques
La conversion électromécanique d'énergie : Aspect
Les actionneurs : schéma équivalent électrique simplifié technologique
Dans une nouvelle
- Documents
situation problème,
constructeurs
l’élève est amené à Aspect
- Maquettes
choisir un vérin et représentation
réelles ou
un moteur adéquats
virtuelles
(TD)
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(2ème SM-B-) FONCTION TRANSMETTRE L’ÉNERGIE
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Les liaisons mécaniques :
Nature des liaisons obtenues
Utiliser les outils
Conditions et surfaces fonctionnelles (mise en Documentation technique Aspect
d’analyse
position, maintien en position, précision, tenue aux et matériel disponible fonctionnel
fonctionnelle
efforts, rigidité…)
Lubrification et étanchéité éventuelles
Les composants mécaniques de transmission :
- Instrumentation Privilégier les
Caractérisation cinématique de la transmission : Aspect
- Documentation technique démonstrations et
mobilité, loi d’entrée-sortie, réversibilité physique
- Logiciels appropriés expérimentations
Puissances d’entrée et de sortie, rendement
Les liaisons mécaniques :
- Adéquation pièce - matériau - procédé
Pour les solutions constructives :
Assemblages démontables et permanents,
Comment
Transmettre l’énergie Guidages en rotation par glissement et par éléments
dans un système ? roulants,
Guidages en translation par glissement et par Analyser les
éléments roulants. caractéristiques
et justifier les
Les composants mécaniques de transmission : Documentation technique solutions Aspect
Conditions d’installation et de bon fonctionnement. et matériel disponible constructives technologique
Pour les solutions constructives suivantes : selon les
paramètres de
transmissions sans transformation fonctionnement
de mouvement :
Sans modification de la fréquence de rotation :
Accouplements d’arbre,
Embrayages
Coupleurs et limiteurs de couple
Freins
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(2ème SM-B-) FONCTION TRANSMETTRE L’ÉNERGIE (Suite)
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Avec modification de la vitesse angulaire :
Poulies-Courroie Analyser les
Pignons-Chaînes caractéristiques
Engrenages (trains simples et épicycloïdaux, et justifier les
appliqués aux réducteurs et boîtes de vitesses). Documentation technique solutions Aspect
Transmissions avec transformation et matériel disponible constructives technologique
de mouvement : selon les
Systèmes vis écrou (avec frottement et avec paramètres de
roulement) fonctionnement
Cames, systèmes articulés plans
La schématisation :
Schéma cinématique
Comment
La représentation géométrique du réel :
Transmettre l’énergie
dans un système ? Représentation d’une solution constructive en 3D
(Suite) par un modeleur volumique paramétré variationnel
Modes de création de pièces Aspect
Relations entre paramètres géométriques et représentation
conditions fonctionnelles
Assemblage sous contrainte
Utilisation de bibliothèques d’éléments standards
La définition du produit :
Cotation et tolérancement normalisés :
-Documents
constructeurs
Aspect
- Maquettes
application
réelles ou
virtuelles…
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(2ème SM-B-) FONCTION ACQUÉRIR L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Les capteurs :
Place du capteur dans
la chaîne d’information
Fonctions de base et Aspect
- Système, Produit support Utiliser les différents outils de l’analyse
structure fonctionnelle de fonctionnel
- Documents constructeur fonctionnelle
la chaîne d'acquisition
de l’information
Contraintes de montage
et de réglage
Se baser sur des expérimentations
Typologie des
Documents constructeurs pour mettre en évidence les grandeurs Aspect
Selon le produit informations d'entrée
et instrumentations et lois physiques d’entrées et de physique
support étudié et dans et de sortie
sorties
une situation donnée.
Caractéristiques :
étendue de mesure,
Comment
sensibilité, résolution et
Acquérir Quelques types de Aspect
fidélité, temps de réponse.
l’information ? capteurs et documents Identifier les solutions constructives technologique
Les solutions constructives constructeurs
telles que capteurs de
position, vitesse, effort,
accélération…
La schématisation :
Aspect
Schémas pneumatique Schémas des capteurs Se limiter aux schémas normalisés
représentation
et hydraulique selon les normes des capteurs
Schéma électrique
Documents constructeurs, Dans une nouvelle situation problème,
Aspect
systèmes, maquettes l’élève est amené à choisir le capteur
application
virtuelles, … adéquat TD ou Projet)
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(2ème SM-B-) FONCTION TRAITER L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Le traitement de l’information
captée :
Filtrage Analogique
et Numérique
- Système Utiliser les différents outils de l’analyse Aspect
Amplification
- Produit support fonctionnelle se limiter aux principes fonctionnel
Conversions A/N (CAN / CNA) - Documents constructeur de sous fonctions
Comparaison
Notion de système
combinatoire ; Notion de
systèmes séquentiels
se baser sur des expérimentations
Grandeurs physiques :
- Documents constructeur pour mettre en évidence les grandeurs Aspect
tension, intensité,
- Instrumentations et lois physiques du traitement du physique
fréquence, …
signal
Comment Les solutions constructives
Traiter l’information relatives au traitement
captée ? d'information captée de - Documents constructeurs
Aspect
position, de vitesse, d’effort, - Maquettes réelle
Identifier les solutions constructives technologique
d’accélération …. ou virtuelles
Opérateurs logiques de base - Matériel disponible
Synthèse d'une fonction
logique
Représentation
comportementale d’un Aspect
système automatique : Schématisation Identifier les solutions constructives représentation
- Chronogramme
- Organigramme
Dans une situation problème donnée,
Documents constructeurs,
l’élève est amené à choisir les Aspect
systèmes, maquettes
éléments de traitement de l’information application
virtuelles, …
adéquats ; (TD ou Projet)
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(2ème SM-B-) FONCTION COMMUNIQUER L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Le transport de l'information : Distinguer les 03 modes de
Caractéristiques principales communication : Aspect
Système produit support ;
(bande passante, atténuation, - interne au système fonctionnel
- Documents constructeur
immunité aux bruits, …) - Externe au système
Interface Homme – Machines - Homme/Machine (Machine/machine)
Caractéristiques et mesures
des grandeurs physiques - Documents constructeur Se baser sur l’expérimentation pour Aspect
utilisées en communication et instrumentations visualiser la communication physique
Signaux
Solutions constructives
Comment électriques : - Documents constructeurs Identifier les solutions constructives Aspect
Communiquer - câbles coaxiaux et plats, - Matériel disponible selon le type d’information technologique
l’information traitée ? - paires torsadées. communiquée
Solutions constructives
La schématisation
Schémas et symboles des
Schémas pneumatique Aspect
éléments assurant la
et hydraulique représentation
communication
Schéma électrique
Dans une situation problème donnée,
- Documents constructeurs l’élève est amené à choisir les
Aspect
- Maquettes réelles éléments de communication de
application
ou virtuelle… l’information adéquats ;
(TD ou Projet)
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Puissances : - Travail (J) sur le Temps (s) (p13 - p14)
- Électrique à Courant Continu (CC ou DC) (p13 - p14)
- Électrique à Courant Alternatif (CA ou AC) monophasé (p13 - p14)
- Électrique à Courant Alternatif (CA ou AC) triphasé (p13 - p14)
- Hydraulique (p13 - p14)
- Pneumatique (p13 - p14)
- Mécanique de Translation (p13 - p14)
- Mécanique de Rotation (p13 - p14)
η : Rendement (p13 - p14)
U : Tension en Volts (V) (p13 - p14)
I : Courant en Ampères (A) (p13 - p14)
C : Couple en Newton.mètre (N.m) (p13 - p14)
ω : Vitesse angulaire en radian/seconde (rad/s) (p13 - p14)
N : Fréquence de rotation en tour/minute (tr/min) (p13 - p14)
P : Pression en Pascal (Pa) [1 Pa = 1 N/m2] (p13 - p14)
qv : Débit volumique en mètre cube/seconde (m3/s) (p13 - p14)
F : Force en Newton (N) (p13 - p14)
V : Vitesse linéaire en mètre/seconde (m/s) (p13 - p14)
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
II- ASPECTS PHYSIQUES :
Types d’énergies Puissances Caractéristiques et Unités
Courant continu : Puissance absorbée par un moteur électrique
Péle = U.I Péle : Puissance en Watt (W)
Monophasé : U : Tension en Volts (V)
Électrique I : Courant en Ampères (A)
Péle = U.I.cosφ φ : Angle de déphasage
Triphasé : Il y a d’autres formes de la puissance
Péle = U.I.cosφ. 3 électrique
Mouvement de Rotation :
Puissance fournie par un moteur électrique
Mécanique
Pméc(R) = C.ω P méc(R) en Watt (W)
de rotation 2 N C : Couple en Newton.mètre (N.m)
Q12- Quelles sont les grandeurs physiques caractérisant le débit volumique :- dans une conduite ?
- dans une machine ?
Q13- Quelles sont les grandeurs physiques caractérisant la pression : - d’une masse ?
- d’une chute libre ?
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Q14- Compléter l'actigramme des éléments suivants comme le montre l'exemple :
Moteur électrique Compresseur Vérin Hydraulique
Pompe Vérin Pneumatique Générateur
Exemple :
Matière d'œuvre FONCTION Matière d'œuvre
d'Entrée (MOE) GLOBALE de Sortie (MOS)
Système d'étude
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
IV- CHAÎNE FONCTIONNELLE : "Schéma-bloc"
Représentation d'une chaîne d'énergie et d'information
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple de constituants assurant les fonctions techniques dans une chaîne d’énergie
Énergie Électrique Énergie Énergie Énergie disponible
// Hydraulique électrique mécanique pour agir sur l'effecteur
// Pneumatique
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple de constituants assurant les fonctions techniques dans une chaîne d’information
Grandeurs
physiques Images Informations
et consignes informationnelles traitées
CHAÎNE D'INFORMATION Informations destinées
à d'autres systèmes et
Acquérir Traiter Communiquer aux interfaces H/M
Système d’acquisition
Module logique programmable Bluetooth / WiFi . . .
des données sans fil
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RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Analyse Fonctionnelle interne : - Bête à cornes (p20 - p21)
À qui le produit rend-il service ?
Sur qui (quoi) le produit agit-il ?
Dans quel but ? (pourquoi faire ?)
Cycle de vie d'un produit (p22)
- Diagramme pieuvre (p22 - p23 - p24 - p25)
Fonction Principale
Fonction d'Usage
Fonction de Service Fonction Contrainte
Remarque : Bien que les relations ne soient pas orientées, on peut distinguer :
Les relations qui indiquent que le produit modifie l'état de l'EME ;
Les relations qui indiquent que le produit est modifié par l'EME ;
Ainsi par exemple :
- FP : le produit permet à l'EME 1 de modifier l'état de l'EME 3 ;
- FC1 : le produit modifie l'état de l'EME 2 ;
- FC2 ; FC3 : le produit est modifié par l'EME 4 ; l'EME 5.
La formulation des fonctions de service est normalisée : un verbe ou un groupe verbal pour
caractériser l'action ; des compléments représentant les éléments du milieu extérieur concernés.
Les fonctions de service comprennent les Fonctions d'Usage (FU) liées à l'utilisation du produit
et les Fonctions d'Estime (FE) qui ont un impact affectif sur l'utilisateur (esthétique, ...).
Remarque : le diagramme pieuvre est établi pour une phase d'utilisation, au cours de la durée de vie
d'un produit, il y aura donc autant de graphes que de phases.
Exemple : Segway
*ergonomie : Adaptation d'un environnement de travail (outils, matériel, organisation…) aux besoins de l'utilisateur.
Exemple :
Voiture hybride
Définition : Le Cahier des Charges Fonctionnel est un document par lequel le demandeur exprime
son besoin en termes de fonctions de service.
Voici un CdCF relatif au véhicule de l’Exemple Voiture hybride :
Réaliser un véhicule de déplacement en respectant la nature et en sécurisant l'utilisateur ;
Le point de vue esthétique n'a aucune importance.
1- Électricité ;
2- Info visuelle ;
3- Élève à l’entrée ;
4- Condition d’accès ;
5- Carte programmée ;
6- Nombre de passage ;
7- Élève dans la cantine ;
8- AUTORISER l’entrée
à la cantine ;
9- Système de contrôle
Les sous fonction ; on identifie trois objets techniques principaux : d’accès à la cantine ;
Le portillon dont la fonction est de LAISSER passer un élève autorisé.
Le lecteur de carte dont la fonction est de LIRE la carte magnétique.
L’ordinateur dont la fonction est de GÉRER le passage des élèves et l’ensemble du système.
Compléter l’actigramme (A-0) à partir de la liste suivante :
1- Électricité ;
2- Ordinateur ;
3- Lire la carte ;
4- Élève à l’entrée ;
5- Carte programmée ;
6- Nombre de passage ;
7- Élève dans la cantine ;
8- AUTORISER l’entrée
à la cantine ;
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Mode de production de l’énergie électrique :
À fin 2015, l’énergie totale installée du parc de production électrique de l'Office s'élève
à 34,50 TWh*, contre 33,10 TWh en 2014 dont 16,01% de l’énergie installée est de source
renouvelable. (* 1 Térawatt = 1012 Watt). Il y a d'autres unités (Watt ''W’’ est le Wattheure ''Wh'').
Source 2014 2015 Énergie primaire
Charbon 15,82 17,05
Combustion
Pétrole 3,77 2,09
(charbon ; fioul ; gaz)
Gaz naturel 5,60 5,78
Hydraulique 2,03 2,28 Chute d’eau
Éolien 1,92 2,51 Vent
-3 -3
Énergie solaire 0,170.10 0,203.10 Rayons solaire
Total 29,14 29,71
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Expérience n°3 : (Alternateur monophasé) Expérience n°4 : (Alternateur triphasé)
A C A B
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Centrales thermiques : Principe de fonctionnement
Constituées de plusieurs
générateurs éoliens
(aérogénérateur) situés sur
des terrains de fort vent.
L’énergie du vent est captée
par des pales d’hélices qui
forment un rotor, ce rotor
entraîne un générateur
convertisseur d’électricité
par l’intermédiaire d’un
multiplicateur de vitesse.
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Centrales solaires : Principe de fonctionnement
turbine
Expliquer comment produire de l’électricité par l’énergie solaire ?
Mode de transport de l’énergie électrique :
À la sortie de la centrale, un premier poste de transformation (poste élévateur) augmente
la tension à 400 KV. Ceci permet de minimiser les pertes d’énergie pendant le transport.
Près du point de livraison, un deuxième poste de transformation (poste abaisseur) fait l’opération
inverse : il abaisse la tension pour la mettre aux normes du réseau domestique ou industriel.
Pour des besoins industriels, on transporte l'énergie électrique sous forme triphasée.
Dans ce cas nous avons 4 conducteurs (en général) : - 3 conducteurs de Phase (Ph1, Ph2, Ph3) ;
- 1 conducteur appelé Neutre (N).
La tension entre conducteurs de phase est appelée tension composée (U = 380 V).
La tension entre le neutre et une phase est appelée tension simple (V = 220 V).
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Remarque : L’énergie électrique produite par ces centrales se distingue des autres formes par :
La facilité de la transporter, de modifier ses caractéristiques (Tension ; Intensité)
pour l’adapter aux nécessités du transport ou l’emploi.
L’impossibilité de la stocker, d’où la nécessité d’ajuster constamment la production
à la consommation.
L’énergie électrique fournie par le réseau ONE est de type courant alternatif
de fréquence f = 50 Hz et des tensions variables (220 V en monophasé ou 380 V en triphasé).
Elle nécessite un raccordement et une protection.
4.12- Alimentation locale : (Sources autonomes)
À l’échelle réduite (d’un Générateur ou Alternateur) en trouve la dynamo.
Fonction d’un Dynamo :
Lorsque le galet tourne, il entraine le . . . . . . . . . . .
et une tension variable apparait aux bornes
de la . . . . . . . . . . .
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Piles et accumulateurs :
L’énergie électrique est produite par effet chimique entre une cathode (+) et une anode(-).
L’accumulateur est rechargeable par opposition à une pile qui ne l’est pas. Le terme batterie
est utilisé pour caractériser un assemblage de cellules élémentaires (en général rechargeables).
Groupe électrogène :
Le fonctionnement d’un groupe électrogène se base sur
le principe suivant : l’énergie mécanique est produite par
un moteur à essence ou moteur diesel (moteur thermique)
qui entraîne un alternateur produisant de l’électricité.
Ces groupes sont généralement utilisés comme alimentation
de secours, alimentation électrique interruptible dans les locaux
exigeant une continuité de service tel que les hôpitaux,
les centres informatiques . . .
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Repère et relation simplificatrices
R
i 0
i
Remarque :
On ne peut appliquer la formule du diviseur de tension que si R1 et R2 sont parcourus par
la même intensité I.
- Diviseur de courant :
La loi des nœud donne :
R1 R2 R2 R1
U U
I I1 I 2 U Alors : I I et I I
R1 R2 R1 R2
1 2
R1 R2 R1 R2
La loi d’Ohm donne : Gi
En générale : I i I
U R1 I1 et U R2 I 2
n
G
i 0
i
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
- Régime alternatif : Sinusoïdal u(t) i(t)
Umaxi Imaxi
t
-
T
Une tension alternative sinusoïdale Un courant alternatif sinusoïdale
à pour équation : à pour équation :
u (t ) U max i sin(t u ) i (t ) I max i sin(t i )
u (t ) U 2 sin(t u ) i (t ) I 2 sin(t i )
u(t) : Valeur instantanée de la tension en (V) ; i(t) : Valeur instantanée de l’intensité en (A) ;
U max i : Valeur maximale (Amplitude) de u(t) ; I max i : Valeur maximale (Amplitude) de i(t) ;
U : Valeur efficace de u(t) en (V) ; I : Valeur efficace de i(t) en (A) ;
ω : Pulsation (Vitesse angulaire) en (rad/s) ; ω : Pulsation (Vitesse angulaire) en (rad/s) ;
1 1 2 1 f : Fréquence en (Hz)
Avec : 2 f 2 ; f et T
T T f T : Période en (s)
En monophasé :
- Les puissances : Puissance active : P = U.I.cosφ (W)
Puissance réactive : Q = U.I.sinφ (VAR)
Puissance apparente : S = U.I = (VA)
En s’appuyant sur le théorème de Pythagore on tire :
P Q Q
cos sin tg S P 2 Q2
S S P
Nature de charge la charge :
Si φ = 0, i et u sont en phase (en synchronisme); la charge est de nature résistive.
Si 0 , i est déphasé (en retard) sur u ; la charge est de nature inductive.
2
Si 0 , i est en avance sur u ; la charge est de nature capacitive.
2
En triphasé : - V ; V ; V : tension simple (tension entre phase et neutre)
1 2 3
Ph1 V1 = V2 = V3 = V (même valeur efficace)
U12 V1 - U12 ; U23 ; U31 : tension composée (entre phase)
Ph2
U23 U31 V2 U12 = U23 = U31 = U (même valeur efficace)
Ph3 - Relation entre tension simple et tension composée :
V3
N U = 3V
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Valeur moyenne : ‘’ umoy = u ’’
La valeur moyenne d’une tension ou d’un courant se calcule sur une période T en suivant
les deux relations générales suivant la variable choisie : t ou θ.
1 T 1 2
T 0
umoy u u (t )dt umoy u u ( )d
2 0
La valeur moyenne d'une grandeur dépendante du temps (ou θ), périodique, de période T
S
est donnée par la relation particulière suivante : umoy u
T
Avec : - umoy = u la valeur moyenne dans le temps de la tension u(t) ;
- S est la surface comprise entre la courbe u(t) et l'axe des temps
pendant la durée de la période T.
Exemple d’application :
S 10 2 10
u (T T ) 3,333V
T T 3 3 S1 S2
u (car S1 = S2)0
Rapport cyclique : . . . . . . 2
Remarque :
La composante sinusoïdal alternative a une valeur moyenne nulle : < u > = umoy = 0
Valeur efficace : ‘’ Ueff = U ’’
Idem pour la valeur efficace qui s’exprimera à l’aide des deux relations générales :
1 T 2 1 2 2
U eff u 2
T 0
u (t )dt U eff u 2
2 0
u ( )d
La valeur efficace d'une grandeur dépendante du temps (ou θ), périodique, de période T
est donnée par les relations particulières suivantes :
S' Vˆ Vmax i
U eff U eff
T 2 2
2
10 2
T (1 )
S 3
U eff
T T
100
5, 77 V
3
Iˆ I max i
I eff I
Pour un courant sinusoïdal alternatif : 2 2
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Couplage étoile (Y) Couplage triangle (Δ)
I I
U1 U1
U J J
V1 I U
U
V V1 I J
V J
W1 V I
N
I Ligne Charge
W1 Réseau
N
U = V ; I = 3J
Réseau Ligne Charge
I : Courant en ligne ; V : tension simple
I = J ; U = 3V J : Courant par phase ; U : tension composée
- Choix de couplage :
Tensions charge = Tensions réseau couplage étoile (Y)
Petite Tensions charge = Grande Tensions réseau couplage triangle (Δ)
Réseau Charge
VR / UR (Δ) VC / UC
(Y)
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Courant Alternatif Alimentation Courant Continu
CA (CA) stabilisée CC (DC)
46
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Ancien symbole
Nouveau symbole
Un transformateur simple est constitué de deux bobines de fils conducteur enroulées autour
d’un noyau de fer doux, c’est un métal ferromagnétique très sensible au champ magnétique
environnant chaque tour de fils constitue une spire. Le rapport de transformation dépond du nombre
de spires de la bobine d’entrée N1 et de la bobine de sortie N2 ; ainsi le rapport entre N2 et N1
est égale au rapport entre les tensions de sortie U2 et l’entrée U1, et au rapport entre les intensités
N U i
d’entrée i1 et de sortie i2 ( m 2 2 1 ), ici, le courant de sortie i2 à donc une intensité supérieur
N1 U1 i2
au courant d’entrée i1 ( i2 i1 ) ; la tension de sortie U2 est donc inférieur à celle d’entrée U1 ( U 2 U1 ),
comme le courant de la bobine d’entrée est alternatif, il crée dans le noyau un champ magnétique
variable en retour ce champ magnétique variable induit dans la bobine de sortie un courant alternatif
1
de même fréquence ( f 2 f1 f ) sa tension et son intensité dépend du nombre de spires des
T
deux bobines. (f : Fréquence du courant (Hz) ; T : Période de la tension (s))
Remarque : - On trouve des transformateurs : Abaisseur de tension : U2 < U1 m = U2 / U1 < 1
Élévateur de tension : U2 > U1 m = U2 / U1 > 1
Isolateur : U2 = U1 m = U2 / U1 = 1
- Un transfo ne fonctionne pas en courant continu.
Exercice 01
Un transformateur monophasé a les caractéristiques suivantes :
220 V / 24 V - 50 Hz ; de puissance apparente nominale SN = 63 VA. (Puissance apparente S = U.I)
1- Calculer le courant primaire nominal I1N et le courant secondaire nominal I2N.
.................................................................................................
2- Calculer le rapport de transformation m.
.................................................................................................
3- Calculer le nombre de spires du secondaire N2 si l’on en compte 540 au primaire.
.................................................................................................
4- A la mise sous tension d’un transformateur, il se produit un courant d’appel très important
(de l’ordre de 25 I1N) pendant une dizaine de millisecondes.
Évaluer le courant de mise sous tension.
.................................................................................................
Exercice 02
Un transformateur monophasé de 3 kVA est alimenté sous 380 V - 50 Hz.
Le secondaire comporte 316 spires et produit une tension de 220 V.
Calculer : a- Le nombre de spires du primaire ;
.................................................................................................
b- L’intensité des courants primaire et secondaire ;
.................................................................................................
c- Le rapport des nombres de spires.
.................................................................................................
47
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Le pont de diodes (GRAETZ)
T/2
T
Fonctionnement :
Le redressement par le pont de GRAETZ nécessite quatre diodes (D1 ; D2 ; D3 et D4).
T
Pendant l’alternance positive de U2 0, ; D1 et D3 conduisent, D2 et D4 sont bloquées.
2
T
Pendant l’alternance négative de U2 , T , D1 et D3 sont bloquées, D2 et D4 conduisent.
2
Si les diodes sont idéales, la tension aux bornes de la charge UR vaut pratiquement la valeur
absolue de U2 (UR = ∥U2∥). Mais le pont de diodes réel entraine une chute de tension (UR < ∥U2∥).
(Chaque diode entraine une chute de 0,7 V environ).
2U 2max i 2 2 U 2
La valeur moyenne de UR : U Rmoy
Le condensateur :
- Condensateur polarisé - Condensateur non polarisé
Le régulateur :
- Régulateur positif - Régulateur négatif
Nota : Le régulateur est un circuit intégré de faible encombrement. Il nécessite dans certains cas,
un radiateur pour le refroidissement appelé aussi un dissipateur de chaleur.
Il permet d’obtenir une tension fixe (ou réglable) constante à partir d’une tension qui présente
des fluctuations.
Us
48
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
La tension continue de xx V à partir de la tension alternative du secteur en vue d’alimenter un PC
portable.
Fonctionnement
Distribution TOR (Tout Ou Rien) de l'auto-maintien
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Remarque : Pour inverser le sens de rotation d'un moteur triphasé, il faut permuter deux phases.
Signal
alternatif
~ Signal continu de Signal
valeur moyenne alternatif
~ Signal continu de
valeur moyenne
=
Redresseur
non commandé
constante
=
Redresseur
commandé
variable
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Hacheur :
Entre [0, t1] : le transistor est saturé ; Entre [t1, T] : le transistor est bloqué ;
la diode est bloquée la diode est passante
Lorsque le transistor passe de l’état saturé Ve ≠ 0 à l’état ploqué Ve = 0, le moteur continu à tourner
sous l’effet de l'inertie, il se comporte comme une génératrice.
Pour éviter d'avoir des courants dans les transistors on monte les DRL (La diode de roue libre)
ce qui protège le transistor.
Fonctionnement de DRL :
Lorsqu'on pilote une inductance par un interrupteur H ou un transistor (qui marche en TOR,
comme un interrupteur), du courant passe dedans 1 . Et à l'ouverture de l’interrupteur, les
étincelles (surtension dangereuse apparait) ce qui endommagera ; détruira l’interrupteur H
ou le transistor 2 .
La Diode de Roue Libre DRL se connecte en parallèle d'une charge inductive pour assurer
la continuité du courant électrique dans l'inductance 3 .
Il faut que le courant puisse continuer à circuler dans la bobine 4 , afin d’éliminer les étincelles
(surtension dangereuse) pour protéger l’interrupteur H ou le transistor.
52
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Valeur moyenne de la tension ''Um'' : S
S U mmoy
Um T
Vcc Vcc t1
t U mmoy Vcc
0 T
t1 T Avec :
UH - S : est la surface comprise entre la courbe Um et
VCC l'axe des temps pendant la durée de la période T.
t1
0 - : Rapport cyclique 0 1
t1 T T
Autre montage du Hacheur :
UL U S
UH
iH i V
t
H 0
D U M UH ∝T T
V Um V
iD
0
∝T T
La commande - Entre [0, ∝T] : le transistor H est saturé (passant), la diode D est bloquée ;
- Entre [∝T, T] : le transistor H est bloqué, la diode D est passante ;
- Les conductions de H et D sont complémentaires : quand H est passant (H = 1)
alors D est bloquée (D = 0) et vice-versa.
H UH = 0
M U =V
V U iH = i
iD iD = 0
Entre [∝T, T] :
UH UL
iH i
UH = V
H U =0 Umoy = Ummoy = V
U M iH = 0
V Um
iD = i
iD
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Moteur à courant continu (Mcc)
Énergie Convertir Énergie
électrique mécanique
de rotation
Mcc
Exploitation du bilant
des puissances
Pem = Pa - Pjs - Pjr
Pc = Pem - Pu
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ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Changement du sens de rotation d’un moteur à courant continu :
Principe général :
4 transistors, symbolisés ici par des
interrupteurs T1, T2, T3 et T4, sont montés
en pont et permettent de commander le sens
de rotation du moteur.
Pour des raisons de simplicité
la DLR n’est pas représentée.
Lorsque T1 et T4 sont fermés (saturés),
le moteur tourne dans un sens (sens 1).
Lorsque T2 et T3 sont fermés (saturés),
le moteur va tourner dans l'autre sens (sens 2).
Exemple :
L’inversion du sens de rotation d’un moteur à cc s’obtient en inversant la polarité à ses bornes. La
disposition des contacts de puissance des deux contacteurs permet d’obtenir les deux
branchements. Leurs disposition donne le nom au montage : pont en H.
Attention : le schéma proposé ne comporte aucun des éléments de protéction.
Circuit de puissance MOTEUR EN ARRÊT Circuit de commande
- Sa : Bouton poussoir d’arrêt
- S1 : Bouton poussoir de marche sens 1
- S2 : Bouton poussoir de marche sens 2
- KM1 : Sens 1
- KM2 : Sens 2
55
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Sens . . . Étape . . . Étape . . .
Remarque : Pour inverser le sens de rotation d'un moteur à courant continu, il faut inverser
sa polarité
Moteur asynchrone
Un champ magnétique tournant produit la rotation d'un disque métallique tournant à une
fréquence de rotation inférieure à celle du champ : sa rotation est asynchrone (décalé).
Il est constitué de trois enroulements alimentés par des
tensions triphasées de fréquence ‘’f ’’
qui produisent ainsi un champ magnétique tournant B à la fréquence de rotation ‘’ Ns‘’,
appelée fréquence de synchronisme :
60 f Avec : - Ns : La fréquence de rotation du champ B (en tr/min)
Ns (fréquence de synchronisme).
p - f : La fréquence des tensions d’alimentation (en Hertz : Hz = s-1).
- p : Le nombre de paires de pôles du rotor. (Voir en bas)
3 bobines sur le stator, 1 phase par bobine ; 6 bobines sur le stator, la même phase
sur les bobines opposées à 180° ;
2 pôles sur le rotor (1Nord+1Sud=1paire de pôle) 4 pôles sur le rotor (2Nord+2Sud=2 paires de pôles)
Pour f = 50 Hz et - p = 1 Ns = 3000 tr/min - p = 2 Ns = 1500 tr/min
- p = 3 Ns = 1000 tr/min - p = 4 Ns = 750 tr/min
Le glissement d'un moteur asynchrone le rapport entre la fréquence de glissement (Ns - N)
et la fréquence de synchronisme (Ns) : N -N - N : La fréquence de rotation
g= s du moteur (en tr/min)
Ns
- g : glissement du moteur (en %)
La fréquence de rotation du moteur : N = Ns (1- g)
La fréquence de rotation du rotor est appelée ‘’ N’’, il tourne moins vite que le champ tournant
du stator ‘’ Ns’’.
56
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La plaque signalétique – Le couplage du moteur asynchrone :
La plaque signalétique d’un moteur asynchrone (moteur électrique) est la carte d’identité du moteur
délivrée et certifiée par le constructeur (voir ci-dessous). Le moteur asynchrone d’induction possède
un fort couple de démarrage, mais il a l’inconvénient d’absorber de 4 à 8 fois son intensité nominale.
Pour réduire cet appel de courant on dispose de différents procédés de démarrage (Hors programme).
2- Quand la plus petite tension nominale du moteur asynchrone est égale à la plus grande tension
réseau (donc la tension entre phases), on choisit le couplage triangle.
Exemple : moteur 230V/400V sur réseau 133V/230V : couplage triangle.
Ici, la tension est de 230V entre phases. Or chaque enroulement a besoin
de 230V pour fonctionner. On choisit donc le couplage triangle.
On peut retenir : Petite Tensions moteur = Grande Tensions réseau couplage triangle
57
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Il reste 2 cas de couplage impossible :
3- Quand la plus grande tension nominale du moteur asynchrone est égale à la plus petite tension
réseau (donc la tension entre phases), aucun couplage n'est possible.
On ne peut pas utiliser ce moteur asynchrone.
Exemple : moteur 230V/400V sur réseau 400V/690V : couplage impossible
On peut retenir : Grande Tension moteur = Petite Tension réseau couplage impossible
4- Quand aucune tension n'est commune, aucun couplage n'est possible.
Exemple : moteur 127V/230V sur réseau 400V/690V : couplage impossible (moteur détruit !).
On peut retenir : Aucune tension commune couplage impossible
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux tensions est :
U La valeur efficace de la tension composée u(t) en volts (V)
U V 3 V La valeur efficace de la tension simple v(t) en volts (V)
Remarque : Pour le réseau :
Si deux tensions sont mentionnées, il s’agit :
des valeurs efficaces V de la tension simple v (t) et U de la tension composée u (t).
Si une seule tension est indiquée il s’agit :
de la valeur efficace U de la tension composée u (t).
Compléter les deux tableaux des couplages du moteur asynchrone
Réseau
133V/230V 230V/400V 380V/690V
Moteur
133V/230V ........... ........... ...........
230V/400V ........... ........... ...........
400V/690V ........... ........... ...........
Ou
b- Le couplage en étoile :
58
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c- Le couplage en triangle :
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Le bilan des puissances :
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée Pa
d’origine électrique jusqu’à la puissance utile Pu de nature mécanique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide du schéma suivant :
Ou
Bilan des puissances d’un moteur asynchrone
Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations
précédentes.
Principe de fonctionnement
Les moteurs pas à pas sont généralement constitués de deux bobines et d'un rotor. Le rotor est
souvent un aimant permanent (mais il peut être d'une autre constituant). Les deux bobines peuvent
créer un champ magnétique dont l'orientation dépend de leur alimentation.
61
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Pas N°1 : Pas N°2 :
La bobine 1 est La bobine 2 est
alimentée afin de alimentée afin de
présenter le pôle Nord présenter le pôle Sud
au rotor. au rotor.
La bobine 2 n'est pas La bobine 1 n'est pas
alimentée. alimentée.
Le rotor tourne pour s'orienter vers ce pôle Nord. Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers
ce pôle Sud.
Pas N°3 : Pas N°4 :
La bobine 1 est La bobine 2 est
alimentée avec une maintenant alimentée
polarité inverse de la fois avec une polarité inverse
précédente afin de de la fois précédente afin
présenter le pôle Sud au de présenter le pôle Nord
rotor. au rotor.
La bobine 2 n'est pas La bobine 1 n'est pas
alimentée. alimentée.
Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers
ce pôle Sud. ce pôle Nord.
Mise en œuvre des moteurs pas à pas
- Un moteur pas à pas est caractérisé par le nombre de pas par tour (Np) : Np = 360° / Δα ;
Avec - Δα = 360/pStator - 360/pRotor : l'angle entre 2 pas du Stator et Rotor en °.
- pStator : Nombre de pôles du Stator
- pRotor : Nombre de pôles du Rotor
- Un moteur pas à pas est considéré comme un actionneur électrique où l'on contrôle la vitesse
(par la fréquence à laquelle on envoie des impulsions) N = f / Np
Avec N : vitesse de rotation en tr/min, f : la fréquence en Hz, Np : le nombre de pas par tour.
Alimentation des moteurs pas à pas
En fonction du circuit de commande, d'alimentation d'un moteur pas à pas peut se faire selon 3
modes différents : Monophasé 1/2 pas Biphasé
62
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Mode 1/2 pas :
Il y a un chevauchement dans l'alimentation des bobines. Le nombre de pas est doublé.
Le couple d'entraînement est irrégulier car le rotor est parfois soumis à l'action des deux bobines,
parfois d'une seule.
1/2 Pas N°1 1/2 Pas N°2
63
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Mode Biphasé (ou par pas entiers à couple maximum) :
Les bobines sont toujours alimentées. C'est le mode qui développe le couple le plus élevé
et le plus régulier.
Pas N°1 Pas N°2
- Le moteur unipolaire possède 2 bobines ayant une extrémité commune. Chaque enroulement
n'est alimenté que dans un seul sens et crée toujours le même pôle.
A dimension équivalente, le couple est moins important que pour un bobinage bipolaire.
Commun Commun
64
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Moteur à réluctance variable
Dans un moteur à réluctance variable, le rotor n'est pas constitué d'un aiment permanent mais est
en acier doux.
Le rotor possède un nombre de dents inférieur au nombre de pôles du stator. Les dents vont
chercher à s'aligner avec la bobine alimentée qui crée le champ magnétique.
Puisque que le rotor n'est pas magnétique, son sens de rotation ne dépend plus de la polarité de
l'alimentation des bobines mais seulement de leur séquence de mise en service.
De plus, le moteur ne craint plus la création de courants induits par le rotor et la vitesse peut être
nettement plus élevée que pour un moteur à aiment permanent.
Rotor Rotor
Étant donné le nombre de dents et leur disposition par rapport aux bobines,
le rotor tourne dans le sens opposé de la séquence d'alimentation des bobines.
Moteur Hybride :
Le moteur hybride, très répandu dans le domaine industriel,
combine les principes des moteurs à aimant permanent
et des moteurs à réluctance variable.
65
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Alimenter :- Compresseur et accessoires pneumatique (p67 - p68)
- Pompe et accessoires hydraulique (p69)
Cylindrée (p70)
Débit volumique (p70)
Accessoires de la transmission pneumatique / hydraulique (70 - p71)
Distribuer : - Distributeur (hydraulique ou pneumatique) (p72)
- Limiteur de pression (p73)
- Régulateur de débit (p73)
Convertir : - Vérin (p74)
Constitution (p74)
Symbole (p74)
Force de poussée ; Force d'entrée (p74)
Débit d'un vérin (p75)
Course et vitesse du piston (p75)
Adaptation de la vitesse (p75)
L'énergie pneumatique résulte
de la compression de l'air et de
sa distribution au travers d'un
réseau de canalisations.
Elle est assurée par un
compresseur, animé par
un moteur électrique.
La pression est de l'ordre
de 6 bars.
Un réservoir permet de stocker
l'air sous pression et évite
le fonctionnement continu
du moteur.
Symbole
simplifié
Remarque :
Le groupe de conditionnement (Fig.4) contient 4 éléments essentiels, un :
Filtre (F) qui retient les plus fines particules contenues dans l’air ;
Régulateur (R) qui abaisse et maintient la pression à la valeur préréglée ;
Manomètre (M) qui indique la valeur de pression disponible ;
Lubrificateur (L) qui diffuse de fines particules d’huile assurant un graissage des éléments mobiles
et une protection contre l'oxydation.
Avant ce groupe, il y a un organe de séparation : la vanne (V) de sectionnement (isolement) ;
Aspect physique :
En faisant agir l'air comprimé sur une face immobile, on obtient une force de poussé ''Fp''
proportionnelle à la pression ''P'' et sa surface d'action ''S'' (Voir dessin en bas) : Fp = P.Sp
Avec : - Fp : Force résultante de poussé (N) ;
- P : Pression pneumatique (Pa). (Le pascal étant trop petit pour les pressions industriel,
on utilise souvent la bar ou MPa). ( 1 bar = 105 Pa = 0,1 MPa)
- Sp : Surface d'action (m2)
- Rendement :
Pn
=
Pméc
ACCESSOIRES DE LA TRANSMISSION PNEUMATIQUE / HYDRAULIQUE :
Conduite d’alimentation, de travail et de retour
Conduite de pilotage
Conduite d’évacuation des fuites
Encadrement de plusieurs appareils réunis dans un seul bloc
Liaison mécanique
(1) Croisement des conduites
(2) Raccordement des conduites
Symbole Désignation Fonction
Sources de pression
(1) Pneumatique Permet d'alimenter un système par l'énergie
(2) Hydraulique pneumatique / hydraulique
(3) Ancien symbole
Compresseur
Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
(1) à un sens de flux
pneumatique
(2) à deux sens de flux
Pompes hydrauliques
(1) à un sens de flux Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
(2) à deux sens de flux hydraulique
et à cylindrée variable
Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
Pompe moteur
hydraulique / Convertir l'énergie mécanique de
à un sens de flux
rotation en énergie hydraulique
(1) Transforme l’énergie électrique en énergie
(1) Moteur électrique mécanique de rotation.
(2) Moteur thermique (2) Transforme l’énergie thermique en énergie
mécanique de rotation.
Contact électrique Établir ou interrompre le circuit électrique en fonction
à pression de la pression
Clapet de non-retour (1) Laisser passer le fluide dans un seul sens
(1) non taré (2) Laisser passer le fluide dans un seul sens lorsque
(2) taré la pression d'entrée est supérieure à celle de ressort
(1) Laisser passer le fluide dans un seul sens en plus
Clapet de non-retour
on peut le piloter pour ouvrir
(1) piloté pour ouvrir
(2) Laisser passer le fluide dans un seul sens en plus
(2) piloté pour fermer
on peut le piloter pour fermer
Limiteur
(Étranglement ; Régulateur)
de débit bidirectionnel Permet de régler le débit dans les 2 sens
(1) non réglable
(2) réglable
Générateur de vide
Aspirer l'air présent dans une canalisation (b) et de
ou
créer une dépression dans cette canalisation.
Venturi
Poussoir
D5/2
5 2 Ressort Mécanique
Galet
D5/3
5 3 Pneumatique Par
distributeur
Hydraulique pilote
Électromagnitique Électrique
électropneumatique Combinées
Exemple de représentation et symbolisation des positions repos et travail (distributeur 3/2).
Fig.a Fig.b
Ce composant est constitué d’un limiteur de débit (étranglement réglable)
et d’un clapet de non retour.
Des régulateurs de débit peuvent être montés pour réduire le débit d’alimentation ou le débit
de refoulement. Chaque montage correspond à un usage particulier et dépend principalement
de la nature de la charge à entraîner.
Symbole :
Un vérin est dit simple effet
quand l'un des mouvement est
obtenu grace à l'effet d'un
Vérin simple effet Vérin double effet ressort de rappel.
Force de poussée ; Force d’entrée :
Le diamètre du piston est en rapport direct avec l’effort axial développé par le vérin.
La force mécanique produite par l’énergie pneumatique / hydraulique dans un vérin est liée
à la pression par la relation suivante en cas :
- De sortie : Le fluide comprimé situé dans la chambre arrière applique une force de poussée Fp
sur toute la surface (Sp) du piston ; alors : Fp = P.Sp
- D’entrée : Le fluide comprimé situé dans la chambre avant applique une force d’entrée Fe
sur toute la surface (S’ = Sp - St) du piston, (avec St surface de la tige du piston) ; alors : Fe = P.S’
Remarque :
Lorsqu’un vérin est en condition idéale d’utilisation, il développe un effort théorique en sortie
ou en entrée de tige en fonction de la pression d’utilisation.
Les frottements internes au vérin (joint d’étanchéité et bague de guidage) amènent une perte
d’énergie et une baisse du rendement ‘’η’’, le vérin dans ce cas développe un effort réel.
c- exercices :
Le dessin ci-contre représente un cube dessiné en perspective cavalière.
1- Complèter les phrases par les propositions suivantes :
ADHE ; égales ; CDHG ; parallèles ; EFGH ; Plans verticales ;
perpendiculaires ; ABCD
Dans la réalité, les 6 faces d’un cube sont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de côté . . . . . . cm environ (à mesurer sur le dessin) :
Les faces ABFE et . . . . . . . . . . . . sont des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection.
Les faces BFGC, . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . , et . . . . . . . . . . . . ∝ = 45°
Ech 1 :1
sont des plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection. k = 0,5
2- Les segments proposés ont-ils la même longueur ? Réponds par Vrai ou Faux.
Dans la réalité ? [BF] [BC] [DC] [AF] Sur le dessin ? [BF] [BC] [DC] [AF]
[EF] [EF]
[BG] [BG]
[EH] [EH]
4.6- Cite les autres arêtes, en indiquant leur longueur réelle, et entre parenthèses
celle sur le dessin :
........................................................................
a = 52
E G
I L
a/4
D
A H
III- APPLICATIONS :
30
3.1- Données :
- Ci-contre les trois vues d’une butée, à l’échelle 2 : 5.
- Ci-dessous, à l’échelle 1 : 1, la perspective 20
cavalière inachevée de cette pièce.
Questions :
a- Sur la perspective, esquisser le chanfrein
et l’entaille définis sur les vues.
b- Faire la mise au net.
c- Coter ces deux détails.
20
35
∝ = 45°
k = 0,5
Fig.1
Fig.2 Fig.3
Remarque :
Avec un nombre minimum des vues et des arêtes cachées, il faut avoir le maximum
de définition et de la clarté pour décrire les formes et les dimensions de l’objet.
La vue la plus représentative de la pièce sera choisie comme vue de face.
Les vues de face, de gauche, de droite et d’arrière sont alignées horizontalement. (Z), Fig.4.
Les vues de face, de dessus et de dessous sont alignées verticalement. (X), Fig.4.
La largeur de la vue de gauche (ou de droite) est égale à la hauteur de la vue de dessus
(ou de dessous). (Y), Fig.4.
Cette propriété est mise en évidence graphiquement en utilisant la droite à 45°, Fig.5.
3 vues sont suffisantes pour décrire les caractéristiques et les dimensions d'un objet, Fig.6.
64-
63-
61-
62-
T : Dessin technique 81 Ezzahraoui.jimdofree.com
L’ÉCHELLE :
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles …)
ou petits (montres, circuits électroniques, la pointe d’un stylo …) il est nécessaire de faire
des réductions ou des agrandissements pour les représenter, pour cela on fait appel à une
échelle qui représente le rapport entre la dimension dessinée et la dimension réelle de l’objet.
Dimenssion dessinée
Echelle
Dimension réelle
Remarque : a - Ech = 1 : échelle de vraie grandeur (exemple : Ech 1 : 1) ;
- Ech < 1 : échelle de réduction (exemple : Ech 1 : 5) ;
- Ech > 1 : échelle d’agrandissement (exemple : Ech 2 : 1).
b - Les angles ne soumis pas à l’échelle.
Application à la maison :
Sur format A4 verticale :
a- Tracer le cadre et le cartouche (avec ces indications voir ci-dessous)
b- Répartie le rectangle au dessus du cartouche en 8 cases égales,
c- Tracer chaque type de trait dans une case, les traits sont distants de 10 mm et en nombre de 5:
- trait continu fort - trait continu fin
- trait interrompu fin - trait mixte fin
- trait mixte fin à 2 tirets - trait mixte fin terminé par 2 traits fort
- trait continu fin à main levée - trait continu fin avec zigzag
Voir Activité
T
T- :Coupes
Dessin et
technique
Sections 83 Ezzahraoui.jimdofree.com
b- Hachures :
Les hachures sont dessinées en trait continu fin, et permettent de mettre en évidence
les surfaces coupées, ainsi que de désigner les matériaux de construction d’une pièce.
• Les hachures apparaissent là ou la matière a été coupée ;
• Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinées à 45°
(cas d'un seul objet coupé) par rapport aux lignes générales du contour (voir H1) ;
• Elles ne coupent jamais un trait continu fort (voir H2)
• Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (ou contour caché) (voir H3) ;
H1 H2 H3
• L'intervalle entre les traits de hachure doit être respecté ;
• Les différentes surfaces d’une pièce coupée sont hachurées de la même façon ;
• Si l’épaisseur de la pièce est très faible, les surfaces coupées seront noircies ; (Cas d’un circlips)
Exemple 1 :
Donner le nom de la
coupe pour chaque
dessin de la chape.
(Les axes des formes
de révolutions sont
enlevés pour ne pas
surcharger le dessin).
T :Coupes
T- Dessin et
technique
Sections
84 Ezzahraoui.jimdofree.com
Remarque : Il y a d’autres types de coupes comme :
Demi-coupe :
Lorsqu’une pièce présente un ou plusieurs plans de symétrie, on peut réaliser une demi-coupe
plutôt qu’une coupe.
Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les formes
et les contours intérieurs,
alors que l'autre moitié reste
en mode de représentation
normal pour décrire les
formes et les contours
extérieurs.
Règles de représentation
normalisée :
L’indication du plan de
coupe reste inchangée.
Les deux demi-vues sont
séparées par un trait mixte
fin.
T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 85 Ezzahraoui.jimdofree.com
Coupe locale ou partielle :
II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une forme
particulière etc…) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe locale plutôt
qu'une coupe complète. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.
Un trait fin ondulé ou en zigzags sert de limite aux hachures.
...........
...........
...........
...........
R5
Clavette est utilisé en générale pour éliminer la rotation et se monte dans une rainure
T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 86 Ezzahraoui.jimdofree.com
b- Indiquer sur le dessin normalisé les repères des pièces et le nom
de la coupe sur l’arbre 1, de la liaison fixe (encastrement) de 2 par rapport à 1.
R6
R1 R2
R3
R4
T-
T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 87 Ezzahraoui.jimdofree.com
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent
comme une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une
forme, un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
Principe d’une section :
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées (exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .).
Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (exemple : . . . . . .) ;
(là où la matière est réellement coupée ou sciée).
Représentation normalisée
Repasser en trait continu fort
les contours de la section sortie A-A
sur le dessin ci-contre.
T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 88 Ezzahraoui.jimdofree.com
Sections sorties :
Elles peuvent être placées :
Près de la vue et reliées à celle-ci au moyen d'un trait mixte fin (Trait d’axe) (S1).
Ou dans une autre position avec éléments d'identification (Plan de coupe, sens d'observation) (S2).
Les contours des sections sorties sont dessinés en trait continu fort.
Sections rabattues :
Ce sont des sections particulières dessinées en
trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation,
désignation) sont en général inutiles.
T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 89 Ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple :
Soit l’arbre ci-contre avec les usinages suivantes 3 trous (T) ; 2 chanfreins (C) ; 2 épaulements (E)
un méplat (M) et une rainure (R) Nota : Le trou T1 est débouchant.
4
18,5
Établir la correspondance entre les dessins en perspective et les vues en projection ci-dessous.
1 2 3
4 5 6
A B
C D
E F
G H
T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 90 Ezzahraoui.jimdofree.com
On dit qu'une tige est filetée (Vis) et qu'un trou est taraudé (Écrou) ;
Le pas est la distance parcourue par la vis ou par l'écrou effectuant un tour.
La plupart des filetages sont à droite, ce qui signifie qu'on visse dans le sens horaire
Le filet métrique est le plus courant mais il en existe d'autres : trapézoïdal, rond, carré
Représentation de filetage :
Sommet ; Ø NOMINAL (D)
représenté par un cercle Vue de dessous
extérieur en trait FORT
Fin de filetage
Représentation normalisée
Sommet
Pas
Fond
T-T Filetage
: Dessin et
technique
Taraudage 91 Ezzahraoui.jimdofree.com
Représentation de taraudage :
- Taraudage borgne Fond ; Ø NOMINAL (D) Vue de face
représenté en trait FIN
Sommet ; (d = 0,8D)
Représentation normalisée
représenté en trait FORT
Fond
Représentation réelle
Pas
Sommet
Fin de taraudage
représenté en trait FORT
Fin de perçage
représenté en trait FORT
Représentation normalisée
représenté en trait FIN
Sommet ; (d = 0,8D)
Représentation réelle
Fond
Pas
Sommet
Mouvements possibles
du contact Ponctuel
Rotation Translation
RX RY RZ TX TY TZ
b- Contact linéique :
Cylindre / Plan Sphère / Cylindre
c- Contact Surfacique :
Plan / Plan Sphère / Sphère Cylindre / Cylindre
T Liaisons
T- : Dessin technique
et Schématisations 93 Ezzahraoui.jimdofree.com
DIFFÉRENTES LIAISONS : (T : Translation ; R : Rotation ; T : non Translation ; R : non Rotation)
Nom de Matérialisation Schématisation Schématisation plane (2D) ; 2 vues mvt mvt
la liaison des contacts spatiale (3D) Ancien symbole Nouveau symbole autorisé interdit
Encastre-
ment
(Fixe)
pivot
Glissière
Pivot
glissant
...............
...............
...............
Hélice gauche
Rotule
(Sphérique)
Rotule
À doigt
Appui-plan
Linéaire
annulaire
Linéaire
rectiligne
Ponctuelle
Ou
d° de d° de
libertés liaisons
R T R T
Remarque :
Dans une liaison, la somme des degrés de liberté et des degrés de liaisons est égale à 6.
Un solide libre dans l’espace possède 6 degrés de libertés et 0 degré de liaison.
La liaison hélicoïdale autorise 2 mouvements (rotation et translation) liés, c’est-à-dire,
elle possède un seul degré de liberté et interdit 2 rotations et 2 translations.
DÉCODAGE D’UN SCHÉMATISATION :
- Définition :
C’est une présentation graphique simplifié, faisant apparaître les pièces d’un mécanisme
et leur liaison, sans tenir compte les formes et les dimensions.
- Schéma cinématique minimal : (schéma de principe)
Définit le fonctionnement de la façon la plus simple, seul les différents mouvements relatifs.
- Schéma technologique :
C’est un schéma qui fait apparaître toutes les liaisons d’un mécanisme, la liaison encastrement
doit apparaître sur ce schéma pour des raisons des usinages et des montages.
1 Corps (Guide)
2 Mors fixe
3 Mors mobile
4 Vis (Tige filetée)
5 Poigné
6 Patin
7 Bague (Coupelle)
8 Goupille
Nomenclature
T-T Liaisons
: Dessin technique
et Schématisations 95 Ezzahraoui.jimdofree.com
Le serre-joint étudié est un outil permettant de MAintenir en Position (MAP) (d'immobiliser)
une ou plusieurs pièces entre elles afin de leurs apporter une modification comme : Soudage,
collage, perçage …
1- Indiquer la fonction globale du serre-joint dans
l’actigramme A0 ci-contre :
2- Sur le dessin du gauche qui représente . . . . . . . . . . . . . . . du serre-joint, affecter les noms des axes.
3- Sur le dessin de droite qui représente . . . . . . . . . . . . . . . . . du serre-joint, affecter les repères.
T-T Liaisons
: Dessin et
technique
Schématisations 96 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Classe d’équivalence :
Groupe de pièces n’ayant aucun mouvement entre elles : Pièces en liaison fixe (encastrement).
4-Compléter les classes d’équivalence du serre-joint.
S1 = {1 ; } ; S2 = { } ; S3 = {4 ; } ; S4 = { }
- Graphe des liaisons :
Le graphe des liaisons permet de faire le bilan des solides et des contacts entre les solides
d’un mécanisme. ........... ........... ...........
S1 S2 S3 S4
5- Identifier les liaisons entre les classes d’équivalence en complétant le tableau ci-dessous :
Liaison Rotation Translation Nom, centre et axe ou normale Schéma cinématique
entre X Y Z X Y Z au plan de contact de la liaison 2D en 2 vues 3D
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS1/S2 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . .
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS2/S3 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . .
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS3/S4 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . . . . . . . .
T-T Tolérance
: Dessin technique
et Ajustements 98 Ezzahraoui.jimdofree.com
Ajustement :
C’est l’assemblage de deux pièces de même dimension nominale. Un ajustement est désigné
par cette dimension nominale suivie par une lettre majuscule et un intervalle de tolérance relatifs
au CONTENANT (ALÉSAGE) puis par une lettre minuscule et un intervalle de tolérance qui
correspondant au contenu (arbre). Exemple : Ø20H7g6
Sur les dessins d'ensemble des mécanismes, les ajustements entre les pièces assemblées doivent
être indiqués ; cela permet, lors de la lecture du plan, de savoir si l'emmanchement est libre
ou forcé (c'est à dire capable ou non de transmettre des efforts).
Tableau des ajustements
Les intervalles de tolérances sont μm (1 μm = 0,001 mm)
cinématique technologique 3D
FAST :
T-T Liaisons
: Dessin encastrements
technique 101 Ezzahraoui.jimdofree.com
SOLUTIONS CONSTRUCTIVES POUR RÉALISER UNE LIAISON COMPLÈTE :
LIAISONS COMPLÈTES DÉMONTABLE :
- Liaisons complètes démontables par adhérence :
Les deux solides sont serrés fortement l’un contre l’autre, le plus souvent par des éléments filetés.
Une liaison effectuée avec une vis, boulon ou goujon est considérée obtenue par adhérence
indirecte.
- Symboles des têtes des vis :
Tête Hexagonale Tête Cylindrique à
H Hexagonale Creux CHC
Tête carrée : Tête Fraisée
(quatre côtés) Q plate - Fendue FS .......... .......... .......... ..........
Par pincement
T-T Liaisons
: Dessin encastrements
technique 102 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Liaisons complètes démontables par obstacle :
Par goupille
Par goupille
T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 103 Ezzahraoui.jimdofree.com
Par clavette
Par clavette
T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 104 Ezzahraoui.jimdofree.com
Par cannelures
T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 105 Ezzahraoui.jimdofree.com
LIAISONS COMPLÈTES INDÉMONTABLES (PERMANENTES) :
Le démontage est impossible sans détérioration des pièces, mais son coût est moins élevé.
- Exemple de la liaison complète indémontable :
Frettage :
Cela consiste à modifier les dimensions des pièces avant leur assemblage, par variation de leur
température. Il existe 3 possibilités :
Le frettage par contraction du contenu (arbre, porte ...)
MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................
MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................
MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................
Rivetage :
Une liaison effectuée avec rivetage à froid est considérée obtenue par obstacle indirecte.
MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................
T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 106 Ezzahraoui.jimdofree.com
Soudage :
Une liaison effectuée par soudure est considérée obtenue par obstacle indirecte.
MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................
Collage :
MIP entre 1 et 2
Cylindrique 4/1 et 4/2
Cylindrique + plane 5/1
MAP entre 1 et 2
Collage
Sertissage :
Il consiste à assembler de façon étanche 2 pièces par déformation.
EX : Assemblage de tôles par pliage Sertissage des boites de conserve Capsule des bouteilles
Une liaison effectuée par sertissage est considérée obtenue par adhérence directe.
Agrafage :
Une liaison effectuée par agrafage est considérée obtenue par adhérence indirecte.
Insertion au moulage :
Ex : Moulage du manche plastique sur la lame d’un tournevis en acier.
Une liaison effectuée par moulage est considérée obtenue par adhérence directe.
T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 107 Ezzahraoui.jimdofree.com
Le guidage en translation consiste à réaliser une liaison GLISSIÈRE entre une pièce
mobile ‘’coulisseau’’ par rapport à une autre pièce fixe ‘’glissière’’.
Les formes de surface de guidage en translation doivent être prismatiques ou cylindriques.
Actigramme A-0 et schéma
Schéma
Actigramme A-0 cinématique technologique
2D 3D 2D
- L'usure entre les surfaces de contact nécessite l’emploi d’un dispositif de rattrapage de jeu :
la vis de pression sans tète (HC) 6 ajuste la position de la cale 5 en fonction du jeu à rattraper.
- Forme en queue d’aronde : Ici, la rotation est supprimée par la forme prismatique dans 1 et 2.
- L'usure entre les surfaces de contact nécessite l’emploi d’un dispositif de rattrapage de jeu :
la vis de pression sans tète 4 ajuste la position de la cale 3 en fonction du jeu à rattraper.
Guidage par surfaces cylindriques
- Par forme cylindrique + Vis de guidage : Ici, la rotation est supprimée par une vis à téton
et une rainure dans l’arbre.
Section de guidage en translation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éléments de la liaison en rotation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'arbre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'alésage : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Terminer le graphe du caractère
de liaison de 1/2 :
T-TLiaison
: DessinGlissière
technique 108 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Par forme cylindrique + tenon :
T-T Liaison
: DessinGlissière
technique 109 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Deux liaisons pivot glissant : Les 2 liaisons pivot glissant en parallèle suppriment la rotation.
Guidage par cages à éléments roulants : L’utilisation de ces cages est souvent associée
à une forme de guidage (queue d’aronde, T, etc.). Ces cages contiennent des éléments roulants
(billes, rouleaux, etc.).
T-T Liaison
: DessinGlissière
technique 110 Ezzahraoui.jimdofree.com
Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un arbre (axe) ‘’contenu’’
et un ALÉSAGE (MOYEU ; PALIER ; LOGEMENT) ‘’CONTENANT’’.
Les formes de surface de guidage en rotation doivent être en général des formes
de révolution, tel que : Cylindrique, conique, sphérique…
Actigramme A-0 et schéma
Actigramme A-0 Schéma cinématique2D et 3D
1 : Arbre ;
2 : Poulie ;
3 : Anneau Élastique (Circlips)
Compléter les repères sur la perspective,
sur le schéma cinématique
et les caractéristiques de la liaison 2/1 :
a- Compléter la phrase suivante :
La liaison entre 2 et 1 est une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
b- Compléter les caractéristiques de cette liaison :
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 111 Ezzahraoui.jimdofree.com
Palier indirecte (avec glissement) (palier lisse ou palier à coussinet)
L’interposition de bagues de frottement (coussinets) entre les pièces qui font l’objet d’un guidage
en rotation permet d’atteindre des performances bien supérieures à celles obtenues avec
un contact direct entre surfaces : Faciliter la rotation et/ou la translation ;
Réduction du coefficient de frottement ;
Un coussinet est une bague en bronze (Cu + Sn de 4 à 22%), avec ou sans collerette (Épaulement),
monté serrer dans l’ALÉSAGE et glissant dans l’arbre, dans le cas d’un guidage en rotation d’un
arbre / à un ALÉSAGE fixe.
Remarque :
Il y a d’autres types des coussinets autolubrifiants qui sont obtenus à partir d’un métal fritté
(poudre comprimée et chauffée) et absorbent jusqu'à 30 % de leur volume en huile.
Ils sont imprégnés d’huile jusqu’à saturation, ou chargés de lubrifiant solide.
Sous l’effet de la rotation de l’arbre et de l’élévation de la température, l’huile est aspirée et assure
une excellente lubrification.
À l’arrêt de l’arbre, du fait de la porosité (perméabilité) du coussinet, le lubrifiant reprend sa place.
Avantage des coussinets autolubrifiants :
Suppression des graisseurs et frais d'entretien ;
Graissage hydrodynamique en permanence pendant la rotation ;
Fonctionnement silencieux ;
Le frittage permet de réaliser des coussinets avec des tolérances serrées à des prix inférieurs
à ceux obtenus en métal coulé et décolleté.
Exemple : Guidage en rotation de 11/16. Répondre aux questions :
Type de coussinet (28) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Graphe de mouvement :
Type d’Ajustement entre 28/16 : . . . . . . . . . . . . . . . R T
11
R T
16
28 28
Type d’Ajustement entre 28/11 : . . . . . . . . . . . . . . . R T R T
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 112 Ezzahraoui.jimdofree.com
Palier indirecte avec roulement :
a- Principe de l’emploi des roulements :
Pour déplacer un bloc de pierre, on peut,
au lieu de faire glisser sur le sol, le monter
sur des rouleaux, on aura donc une facilité
de déplacement, de même, pour faire tourner
un arbre dans un logement fixe, on peut
intercaler des éléments rouleaux pour
faire faciliter la rotation de l’arbre dans
l’ALÉSAGE.
Remarque : Les éléments de roulement sont en acier de grand dureté réalisés souvent par
matriçage puis ils subissent une rectification et un polissage ; même chose pour
les bagues, qui sont de grande dureté.
Pour les cages, elles sont souvent en laiton (Cu + Zn de 6 à 42%)
ou en matière plastique.
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 113 Ezzahraoui.jimdofree.com
c- Les différents types de roulements :
À contactes ponctuels À contacts linéiques
Roulements à billes Roulements à rouleaux Roulements à aiguilles
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 114 Ezzahraoui.jimdofree.com
MONTAGE DES ROULEMENTS (ROULEMENT BC)
Montage arbre TOURNANT Montage ALÉSAGE (moyeu) TOURNANT
La Bague Intérieure (BI) tournante est montée La Bague Intérieure (BI) stable est monté
........................................ ........................................
La Bague Extérieure (BE) stable est montée La Bague Extérieure (BE) tournante est montée
........................................ ........................................
Ajustements sur les portées des roulements :
Remarque : Un ajustement serré est généralement insuffisant en présence d’un effort axial,
il faut empêcher la translation (des bagues) par des obstacles (arrêtes).
Dans un arbre TOURNANT : 4 obstacles sur l’arbre et 2 obstacles sur l’alésage.
Dans un alésage TOURNANT : 4 obstacles sur l’alésage et 2 obstacles sur l’arbre.
Possibilités de montages : - Représenter les obstacles sur les Figures U ; V ; W ; X ; Y et Z.
- Donner le type de chaque ajustement C ; D ; E ; et F
arbre TOURNANT ALÉSAGE TOURNANT
U X
V Y
C:........................ E:........................
D:........................ F:........................
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 115 Ezzahraoui.jimdofree.com
Exemples d’applications des arrêtes en translation sur les bagues des roulements BC :
Arbre tournant et moyeu fixe MOYEU tournant et arbre fixe
5.31
5.34
5.32
5.35
5.33
5.36
a- Quel est le type d’ajustement C ; D ; E et F ;
b- Donner un exemple pour chaque type d’ajustement ; C : . . . . . . ; D : . . . . . . ; E : . . . . . . ; F : . . . . . . ;
c- Faire la correspondance entre 5.2- et 5.3-.
d- Donner le nom et la fonction des éléments dans les dessins suivants :
5.31 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 et 14 5.34 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 10
5.32 : B ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 et 11 5.35 : B ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 et 8
5.33 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 et 10 5.36 : A ; 3 ; 5 ; 6 et 9
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 116 Ezzahraoui.jimdofree.com
MONTAGE DES ROULEMENTS (TYPE BT) ET (TYPE KB) :
On applique les mêmes règles de montage pour les roulements à une rangée de billes
à contact oblique (Type BT), et les roulements à rouleaux coniques (Type KB).
(L’obstacle sur la grande épaisseur des 2 bagues).
6-1 Montage DIRECT ou montage en « X » :
Indiquer les repères des pièces sur le dessin 3D.
Denture hélicoïdale
Remarques
Le montage en «O» s'emploie aussi avec les arbres
tournants lorsque les roulements sont plus proches
ou la charge axiale est à l’extérieure des roulements.
Le réglage du jeu dans ce cas s'effectue alors sur la plus
grande épaisseur de la bague intérieure tournante ajustée
alors avec un faible jeu (tolérance sur l'arbre : Ø h6 ou Ø h5),
La bague extérieure non tournante montée avec jeu par rapport
à l’alésage.
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 117 Ezzahraoui.jimdofree.com
Transmettre : Sans modification de la vitesse (p120)
Avec modification de la vitesse (p120)
Avec transformation du mouvement (p120)
Accouplements (p121)
- Symbole général (p121)
- Accouplement rigide (Actigramme et Symbole) (p121)
- Accouplement élastique (Actigramme et Symbole) (p122)
- Défauts d'alignements (géométriques) possibles (p122)
Accouplement flexible (p123)
- Joint de Cardan simple (p123)
- Joint de Cardan double (p123)
- Joint d'Oldham (p123)
Embrayages (p124)
- Embrayage instantané (p124)
- Embrayage progressif (p125)
- Couple transmissible (p126)
- Limiteurs de couple (p127)
Freins (Actigramme et Symbole) (p129)
Roues de friction (Actigramme et Symbole) (p130)
- Rapport de transmission (p130)
- Variateurs de vitesse (p130)
- Critiques (p130)
Poulies courroie (Actigramme et Symbole) (p131)
- Type de courroies (p131)
- Courroie plate (p131)
Vitesse linéaire (p131)
Rapport de transmission (p131)
Critiques (p131)
- Courroie Trapézoïdale (p132)
Vitesse linéaire (p131)
Rapport de transmission (p131)
Critiques (p132)
- Courroie Crantée (p132)
Critiques (p132)
Vitesse linéaire (p132)
Rapport de transmission (p132)
Pignons chaîne (Actigramme et Symbole) (p133)
- Critiques (p133)
- Principe (p133)
- Condition de transmission (p133)
- Rapport de transmission (p133)
Transmettre : Engrenages (p134)
- Actigramme (p134)
- Position des arbres et le type de la denture (p134)
- Nota (p134)
- Représentation normalisée des engrenages (p135)
- Principales caractéristiques des Engrenages droits à denture droite (p136)
- Principales caractéristiques des Engrenages conique à denture droite (p136)
- Principales caractéristiques des Engrenages droit à denture hélicoïdale (p137)
- Principales caractéristiques de la VIS SANS FIN (p137)
- Trains d’engrenages classiques (p137)
Réducteurs de vitesse (p138)
- Actigramme (p138)
- Réducteur classique (p138)
- Type des réducteurs à engrenages (p138)
- Trains épicycloïdaux avec satellites simples (p139)
Transformation de mouvements (p140)
- FAST(p140)
- Transformation de mouvement par « bielle-manivelle » (p140)
- Transformation de mouvement par « excentrique » (p141)
- Transformation de mouvement par « cames » (p142)
- Transformation de mouvement par « vis-écrou » (p143)
- Transformation de mouvement par « pignon-crémaillère » (p145)
P.C Chaîne d’information Information visuelle
Énerg.élec
Énerg.Pneu
Énerg.Hyd Ordre
s
Énergie
Matière Matière
Énergie ALIMENTER DISTRIBUER Énergie CONVERTIR mécanique TRANSMETTRE d’œuvre AGIR sur
d’œuvre
l’énergie l’énergie l’énergie la matière
d’entrée en énergie distribuée non entrante sortante
transmise (MOE) d’œuvre (MOS)
Accouplement Embrayage À À À À
Arbres Arbres Arbres Arbres Linéaire Quelconque Sinusoïdale Quelconque
rapprochés éloignés éloignés rapprochés
T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 121 Ezzahraoui.jimdofree.com
Accouplement élastique : Avec défauts entres les arbres
Actigramme A-0 : Symbole :
Transmettre la puissance entre
deux arbres lorsqu’il y a au moins Arbres liés
Arbres
un défaut d'alignement, de façon
non liés
permanente et sans changement
de la vitesse
Accouplement élastique
Avantages : - Permettre une légère variation de la position relative des axes ;
- Assurer la souplesse de la transmission par déformation ;
- Amortir les vibrations.
Défauts d'alignements (géométriques) possibles :
Exemple de réalisation :
- Accouplement élastique de torsion : (gaine flexible)
Compléter les repères de la 3D
et les caractéristiques de la liaison 2/1 :
T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 122 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Accouplement élastique de cisaillement : (Radiaflex)
Symbole
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 123 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : - Mécanique Symbole :
Commande - électromagnétique
- Hydraulique/Pneumatique
- Automatique
Transmettre la puissance entre
deux arbres en prolongement
Arbres à volonté et sans modification Arbres
débrayés de la vitesse. embrayés
(Ou lier temporairement deux
arbres en prolongement)
Embrayage
Embrayage instantané :
- La transmission se fait par obstacle : des griffes, des dents ou à encliquetages ; (emploi limité)
- La manœuvre se fait à l’arrêt.
Exemple :
T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 124 Ezzahraoui.jimdofree.com
Embrayage progressif :
- La transmission se fait par adhérence (surface à friction).
- La manœuvre se fait en marche.
- La surface de friction peut être une surface :
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 125 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Position Débrayée et position Embrayée :
C1 C2 C1
C1 = 0 C2 = C1
C2 = 0
L’arbre moteur 1 entraîne le plateau 4 (porte garniture 6 et 6') en rotation par rapport au bâti 0
grâce à des cannelures (liaison glissière).
Ce mouvement est donc transmis à l’arbre récepteur 2 ou non, suivant qu’il y a adhérence
ou non entre les disques 3 et 4 respectivement solidaires en rotation de 2 et 1.
L’adhérence des disques est obtenue par :
- Un fort coefficient de frottement entre 6/3 et 6'/2.
- L’application d’un effort presseur développé par le ressort 5.
- Couple transmissible : 4
6
Avec : - C : couple transmis par adhérence (N.m) ;
- n : nombre de surface de contact des disques ;
- F = N : effort presseur // à l’axe de rotation (N) ;
- f = tg : coefficient de frottement ( : Angle de frottement) ; 6'
Disque d'embrayage
L2 /
L3 /
L4 /
L5 6/4
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 126 Ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple : Embrayage à friction à surface conique :
- Position Débrayée et position Embrayée :
N
F
- Couple transmissible :
3/1
4/3
2/0 Pivot
6/0
(Symbole)
Ou accouplements de sécurité ont pour rôle de désolidariser (débrayer) l’arbre moteur et l’arbre
récepteur automatiquement en cas d’augmentation anormale du couple résistant, afin de protéger
les organes du mécanisme ou blocage du moteur.
Nomenclature :
1 : Arbre moteur (ou récepteur).
2 : Clavette parallèle
3 : Plateau moteur porte garniture.
4 : Garniture.
5 : Plateau mobile gauche récepteur. En //
6 : Vis H.
7 : Plateau mobile droit récepteur.
8 : Écrou H. En série
9 : Rondelles Belleville (ressort).
10 : Rondelle plate.
11 : Arbre récepteur (ou moteur).
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 127 Ezzahraoui.jimdofree.com
a- Le limiteur de couple est considérer Jeu
comme ; cocher la bonne réponse ?
h- D’après le dessin du limiteur de couple, relever les rayons ‘’r ‘’ et ‘’R’’ de la surface de friction
de la garniture (4 et 4’) avec l'ensemble 5+7.
r≈........ R≈.......
i- Calculer l’effort presseur de limiteur de couple si le couple à transmettre est de 9 N.m
et f = 0,8 ?
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 128 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : - Mécanique Symbole :
Commande - électromagnétique
- Hydraulique/Pneumatique
- Automatique
Organe en Arrêter, ralentir ou réguler Organe à
mouvement le mouvement à volonté ou non. l'arrêt
Frein
Mise en situation :
En général, le dispositif de freinage
est placé à proximité de l'organe
récepteur afin de réduire les chocs
dans la transmission.
Construction : (Un frein comprend)
- Un organe solidaire de la masse en mouvement (Roue 1 ; Poulie 2 ; Tambour 3. . .).
1 2 3
1
4
5
6 7
- Un système de refroidissement, si possible.
Types de frein :
Exemple de freins :
Remarque :
Pour les surfaces et
le couple de freinage ;
même et identique
que les embrayages
T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 129 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : Symbole :
Roue de friction
Rapport de transmission : (En supposant qu'il n'y a pas de glissement entre les deux roues)
- Dans un réducteur de vitesse à arbres // :
- Vitesse linéaire : VA = ω1.R1 = ω2.R2
D’où :
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r''
ω2 N2 θ2 R1 d1 C
k= = = = = =η 1
ω1 N1 θ1 R2 d2 C2
2 N
Avec : ω=
60
- Dans un variateur de vitesse à arbres :
Exemple de calcul :
Soit le schéma cinématique d’une transmission
de puissance assurée par les roues de friction.
Données : d1 = 40 mm ; d2 = 60 mm ; d3 = 20 mm ;
d4 = 80 mm et Nm = 1500 tr/min.
a- Calculer la fréquence de rotation de sortie en tr/min ;
b- Indiquer son sens de rotation ;
c- Le mécanisme est-il réducteur ou multiplicateur.
Critiques :
+ Marche silencieuse ; - Transmission de faible puissance ;
+ Transmission sans choc ; - Nécessite un effort presseur (usure) ;
+ Réalisation simple et économique ; - Efforts importants sur les paliers (usure).
+ Joue le rôle d’un limiteur de couple ;
+ Arbre pas forcement parallèle ;
+ Moins cher.
T-TAvec changement
: Dessin de vitesse
technique 130 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : Symbole :
Transmettre par adhérence, un
Puissance mouvement de rotation entre deux Puissance
non arbres éloignés généralement transmise
transmise parallèles, avec modification
de la vitesse de rotation.
Poulie courroie
Types de courroies :
A B C D
Courroie plate :
- Condition de transmission :
Même pas ‘’p’’
- Rapport de transmission :
N1 p Z1 N2 p Z2
- Vitesse linéaire : Vcourroie = ω1 R1 = ω2 R2 = = (Courroie D)
60 60
ω N θ R d Z C
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r'' : k = 2 = 2 = 2 = 1 = 1 = 1 =η 1
ω1 N1 θ1 R2 d2 Z2 C2
T-TAvec
: Dessin technique
changement de vitesse 132 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : Symbole :
Transmettre par obstacle, un
Puissance mouvement de rotation entre deux Puissance
non arbres éloignés parallèles, avec transmise
transmise modification de la vitesse de rotation.
Pignon chaîne
- Critiques :
+ Rapport constant (pas de glissement) ; - Sont plus bruyantes ;
+ Longues durées de vie ; - Nécessitent une lubrification ;
+ Possibilité d’entraîner plusieurs - Tournent moins vite (< 20 m/s) ;
arbres récepteurs en même temps ; - Supportent des forces de tension
+ Prix de revient moins élevé ; plus élevées.
+ Montage et entretien plus simples
que celui des engrenages ;
+ Bon rendement (97%) ;
+ Supportent des conditions de travail plus rudes.
- Principe :
- Condition de transmission :
Même pas ‘’p’’
- Rapport de transmission :
d1 d N p Z1 N2 p Z2
chaîne = ω1 = ω2 2 = 1 =
- Vitesse linéaire : V
2 2 60 60
ω N θ R d Z
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r'' : k = 2 = 2 = 2 = 1 = 1 = 1 = η 1
C
ω1 N1 θ1 R2 d2 Z2 C2
Remarque :
On peut avoir un pignon
Simple Double Triple Une chaîne
T-TAvec changement
: Dessin de vitesse
technique 133 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 :
Transmettre par obstacle,
Puissance un mouvement de rotation entre Puissance
non deux arbres rapprochés avec transmise
transmise modification de la vitesse de rotation
Engrenage
Position des arbres et le type de la denture :
Nota :
- Denture droite Une dent et l’axe de Rotation appartiennent au même plan.
- Denture hélicoïdale Denture inclinée par rapport à l’axe de Rotation.
- Engrenage droit Les axes se trouvent dans le même plan.
- Engrenage gauche Les axes se trouvent dans des plans différents.
- Engrenage : Ensemble de deux roues dentées ;
- Pignon : La plus petite des roues dans un engrenage ;
- Roue : La plus grande des roues dans un engrenage ;
- Train d'engrenage : Ensemble de plusieurs engrenages ;
- Crémaillère : Pièce prismatique comportant des dents assurant
la transformation de mouvement avec un pignon.
(Rotation Translation) (Voir transformation)
Nomenclature :
1 : Arbre moteur 5 : Pignon conique 9 : Arbre
2 : Pignon 6 : Roue conique 10 : Pignon
3 : Roue 7 : Vis sans fin 11 : Crémaillère
4 : Arbre 8 : Roue
5-6 : Engrenage Conique ou Renvoie d'angle
T-TAvec
: Dessin techniquede vitesse
changement 134 Ezzahraoui.jimdofree.com
Représentation normalisée des engrenages
Dessin d’ensemble Schéma +Avantages -Inconvénient
Engrenage droit
à denture droite
+ Plus simples ;
+ Plus économiques.
- Engendrent bruit
et vibrations.
+ Moins bruyante ;
Engrenage droit
+ Renvoi d’angle
de la transmission.
- Nécessitent un
réglage précis.
Selon la denture.
Selon la denture.
Le pignon Crémaillère permet
Pignon crémaillère
de transformer un mouvement de
rotation continu en mouvement de
translation continu (réversible).
Rotation
Un tour Une dent
pignon
Translation
crémaillère
T-TAvec changement
: Dessin techniquede vitesse 135 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Principales caractéristiques des ENGRENAGES DROITS À DENTURE DROITE :
Pignon 1 – Roue 2 Crémaillère Couronne 2
T-TAvec
: Dessin techniquede vitesse
changement 136 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Principales caractéristiques des ENGRENAGES DROIT À DENTURE HÉLICOÏDALE :
Si la roue 1 à une hélice à droite,
angle d'hélice β alors la roue 2 à une hélice à gauche,
d'où β1 = - β2
module réel (ou normal) mt .cosβ
module apparent mt = mn/cosβ
pas réel (ou normal) pn = π.mn
pas apparent pt = pn/cosβ = π.mt
diamètre primitif d = mt. Z
diamètre de tête da = d + 2mn = d + 2ha
diamètre de pied df = d - 2,5mn = d - 2hf
Condition de transmission : Même module normal ‘’mn’’ (mn1 = mn2)
Même module apparent ‘’mt’’ (mt1 = mt2)
et Même angle d'hélice et de sens opposé
rapport de N2 ω2 d1 Z1 C
k= = = = = η 1
transmission N1 ω1 d2 Z2 C2
T-T Avec
: Dessin techniquede vitesse
changement 137 Ezzahraoui.jimdofree.com
Actigramme A-0 : Vitesse
angulaire ADAPTER la vitesse Vitesse angulaire
non adapter (RÉDUIRE la vitesse) adapter
Réducteur classique : Réducteur
C’est un réducteur dans lequel les roues dentées tournent autour d’un axe fixe
par rapport au bâtie (corps du réducteur).
Rapport de transmission :
Le rapport global de transmission est :
T-T Avec
: Dessin techniquede vitesse
changement 138 Ezzahraoui.jimdofree.com
Trains épicycloïdaux avec satellites simples :
C’est un réducteur dans lequel une ou plusieurs
roues tournent autour d’un axe, qui lui tourne aussi
par rapport au corps du réducteur.
Réducteurs épicycloïdaux permettent de grands
rapports de réduction sous un faible encombrement.
Le fonctionnement n'est possible que si l'un
des trois éléments principaux
(Planétaire 1, Planétaire 3 ou Porte Satellite PS)
est bloqué ou entraîné par un autre dispositif.
Train épicycloïdal simple à trois satellites c'est
la configuration la plus répandue.
On peut avoir 1, 2, 3 ou 4 satellites, leur nombre
est sans influence sur le rapport de transmission.
La formule de Willis est adaptée à ce type de train pour déterminer les rapports de réduction.
Avec :
- n : nombre de contact extérieur
- : raison basique
Autre forme :
3
4
5
6
7
1 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « BIELLE-MANIVELLE » :
La Bielle manivelle permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne alternatif (le système est réversible).
Représentation :
Dessin en écorche Schémas 3D
Schémas cinématique
Le piston fait
Cas possibles de transformations : 4 cycles
1Cas- R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2Cas- T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 140 Ezzahraoui.jimdofree.com
Traçage du diagramme des espaces du piston :
Course : C = 2e (e : l’excentricité)
T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 141 Ezzahraoui.jimdofree.com
3 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « CAMES » :
Transformer un mouvement circulaire continu en un mouvement rectiligne (ou angulaire)
alternatif (le système est irréversible).
Différentes formes de cames :
CAMES DISQUES : La partie active est sur le pourtour.
Course : C = R - r
0 : Bâti
1 : Tige
Courbe des espaces : 2 : Came disque
3 : Galet
CAMES À RAINURES :
La partie active est une rainure creusée sur la surface
latérale du cylindre.
CAMES À TAMBOUR (Came cloche) :
La partie active est le rebord de la base du cylindre creux.
T-TAvec
: Dessin technique de Mvt
Transformation 142 Ezzahraoui.jimdofree.com
4 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « VIS-ÉCROU » :
Le système Vis-écrou permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne continu (le système est réversible sous condition).
Représentation :
Schémas cinématique Schémas
3D 2D technologique
Photo
Hélice droite
Hélice gauche
Dessin 3D
Nouveau symbole
Cas possibles de transformations :
1er Cas 2ème Cas
T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt
143 Ezzahraoui.jimdofree.com
Caractéristiques cinématiques :
Vis à Vis à
1 filet 2 filets
Grandeurs d'effort :
Le système actionné en sortie demande un effort ''F'' qui va
appeler un couple ''C'' à fournir en entrée.
La puissance en entrée est égale à la puissance
en sortie au rendement près :
Billes
Écrou
Vis
Exemple d'application
T-TAvec
: Dessin technique de Mvt
Transformation 144 Ezzahraoui.jimdofree.com
5 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « PIGNON-CRÉMAILLÈRE » :
Le pignon Crémaillère permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne continu (le système est réversible).
Représentation :
Photo Dessin d’ensemble Schémas cinématique
Grandeurs d'effort :
Le système actionné en sortie demande un effort ''F'' qui va
appeler un couple ''C'' à fournir en entrée.
La puissance en entrée est égale à la puissance
en sortie au rendement près :
Exemple d'application
T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 145 Ezzahraoui.jimdofree.com
Acquérir Capteurs (p147)
DÉFINITION ET RÔLE DU CAPTEUR (p147)
SIGNAL DÉLIVRE PAR UN CAPTEUR (p147)
PRINCIPAUX CAPTEURS OU DÉTECTEURS (p147)
- Détecteur (ou interrupteur) de position à action mécanique : (Avec contact) (p148)
- Détecteur photoélectrique (optoélectrique) - de proximité - (Sans contact) (p149)
- Détecteur magnétique (Interrupteur à Lame Souple (ILS)) : (Sans contact) (p149)
- Détecteur de proximité capacitif : (Sans contact) (p149)
- Codeurs optiques (codeur incrémental) (p150)
- Codeur numérique ou Absolu (p152)
DÉFINITION ET RÔLE DU CAPTEUR :
Les capteurs sont des composants de la chaîne d’acquisition dans une chaîne d’information ;
ils ont pour rôle de relever ou prélever une grandeur physique à mesurer et la transformer
(coder) en un signal exploitable par la partie commande (PC).
Dans quelques cas, ce signal est pneumatique mais dans la grande majorité
des cas, cette information se fait par l’intermédiaire d’un signal électrique).
Remarque :
Les capteurs d’information TOUT OU RIEN (TOR) sont aussi appelés des détecteurs.
Le capteur est constitué de deux parties distinctes :
- le corps d’épreuve qui est directement soumis à la grandeur physique à acquérir ;
- l’élément sensible (ou transducteur) qui convertit la grandeur physique saisie
en un signal généralement électrique exploitable par l’organe de traitement.
SIGNAL DÉLIVRE PAR UN CAPTEUR :
147
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
PRINCIPAUX CAPTEURS OU DÉTECTEURS :
- DÉTECTEUR (OU INTERRUPTEUR) DE POSITION À ACTION MÉCANIQUE : (Avec contact)
- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Acquérir l’information
Position ou sur une position ou la Signal logique Information = 0
présence présence d’un objet 1
quelconque 0
Information = 1
- Schématisation
À poussoir À galet À levier et galet Symbole général
Objet
réfléchissant
Système barrage : Système reflex : Système de proximité :
Ne détecte pas les objets Ne détecte pas les objets Portée dépend de la couleur
transparents. transparents et réfléchissants. de l'objet (clair mieux détecté).
Pas les objets transparents.
148
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- DÉTECTEUR MAGNÉTIQUE (INTERRUPTEUR À LAME SOUPLE (ILS)) : (Sans contact)
- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Information = 0
Acquérir l’information
Position ou sur une position ou la Signal logique partie
présence présence d’un objet 1
magnétique 0
Information = 1
Vérin partie
- Schématisation
- Schématisation
- Schématisation
L'avantage par rapport au capteur inductif c'est qu'il peut détecter à courte
distance la présence de tous types d'objets.
149
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- CODEURS OPTIQUES :
- Ils fournissent une information numérique, un nombre binaire image de la grandeur
physique à mesurer ; le capteur le plus connu est le codeur optique, plus particulièrement
le codeur incrémental.
- Les codeurs incrémentaux sont utilisés pour mesurer un déplacement, une position ou une
vitesse d’un mobile et envoyer ces informations à la partie commande: API, carte de contrôle..
Principe de la boucle
de régulation
Principe
• Il délivre une information de déplacement angulaire du disque sous la forme
d'un nombre d'impulsions proportionnel à l'angle de rotation effectué.
• Une lumière émise par des LEDs traverse ou est arrêtée par les fenêtres du disque,
créant un signal logique sur des photorécepteurs (diodes, transistors) :
• Le disque d’un codeur incrémental comporte au maximum 3 pistes :
Une ou 2 pistes extérieures (A et B) divisées en ‘’n’’ intervalles d’angles égaux,
alternativement opaques et transparents :
- Pour un tour complet du codeur, le faisceau lumineux est interrompu ‘’n’’ fois
et délivre ‘’n’’ impulsions carrées (A et B) en quadrature.
‘’n’’ est la "résolution" ou le "nombre de points / tr" du codeur.
(ou le nombre de période / tr ou le nombre d’impulsions / tr).
150
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- La quadrature de phase entre A et B permet de déterminer le sens de rotation du codeur
Dans un sens, pendant le front montant du signal A, le signal B est à 0.
Dans l'autre sens, pendant le front montant du signal A, le signal B est à 1.
151
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- Codeur numérique ou Absolu :
Un codeur numérique mesure un déplacement d’un mobile en fournissant directement
la mesure sous forme d’un nombre binaire (0 et 1) ; il comporte donc plusieurs pistes.
A chaque position angulaire de l'axe du codeur correspond un nombre binaire, généralement
représenté en code GRAY.
152
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Traiter Algèbre de Boole (p154)
Algèbre de boole (p154)
Table de vérité et équation logique (p154)
Équations caractéristiques de l’algèbre de boole (p154)
Simplification des expressions booléennes (p155)
- Simplification par la méthode algébrique (p155)
- Simplification à partir des tableaux de karnaugh (p155)
Operateurs, fonctions ou portes logiques de base (OUI ; NON ; ET ; OU . . .) (p156)
Chronogrammes (p157)
Conversion Décimale ; Binaire ; Hexadécimale (p159)
Conversion binaire-décimale (p159)
Conversion décimale-binaire (p160)
Code binaire codé décimal (bcd) (p160)
Conversion binaire-hexadécimale (p160)
Conversion hexadécimale-binaire (p160)
Convertisseurs CAN / CNA (p162)
Signaux Analogiques et signaux Numériques (p162)
Convertisseur Analogique-Numérique (CAN) (p162)
Convertisseur Numérique-Analogique (CNA) (p162)
- Quantum ‘’ q ‘’ (p163)
- Fonction de transfert (la sortie en fonction de l’entrée (p163)
- Résolution R (p163)
1- ALGÈBRE DE BOOLE :
L’algèbre de Boole est l’ensemble B = {0 ; 1} muni de la loi OU notée a + b, de la loi ET notée a . b
OUI ou égalité
(identité)
NON ou
Négation
(not)
ET ou
INTERSECTION
(conjonction)
(produit logique)
(and)
NON ET
(nand)
IN ou
INHIBITION
OU ou
OU INCLUSIF
ou RÉUNION
(somme logique)
(or)
NON OU
(nor)
IMP ou
IMPLICATION
OU EXCLUSIF
(xor)
(Accepte deux
entrées)
ET INCLUSIF ou
NON OU
EXCLUSIF (xnor)
6- CHRONOGRAMMES :
Ils représentent graphiquement l'évolution des variables (entrée et sortie) au cours du temps.
Le temps est représenté par l'axe horisontal (abscisse) et l'état logique (0 ou 1) par l'axe vertical
(ordonnée). Les graphes des diverses variables sont en général placés les uns au-dessous des
autres avec la même échelle de temps (synchronisation).
Le chronogramme de l'opérateur logique ET
S=a.b
Sur le graphe, on fait varier a de 0 à 1 à un
instant t2, puis de 1 à 0 à un instant t4.
Il en va de même pour b à des instants t1
et t3. On visualise alors le comportement de
la sortie S de la porte ET sur le diagramme
temporel (appelé chronogramme), égale à 1
entre les instants t2 et t3.
159
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CONVERSION DÉCIMALE-BINAIRE : (Base 10 base 2)
Principe :
On trouve le nombre N en base 2 en réalisant une série de divisions par 2.
Le reste de la première division représente le bit de poids faible alors que le reste de la dernière
division représente le bit de poids fort.
Si le résulat d’une division est un entier, le bit correspondant vaut 0.
Si le résulat d’une division est décimal, le bit correspondant vaut 1.
Mode opératoire : On souhaite convirtir en binaire le nombre 200(10)
Remarque :
Utiliser la méthode simple ci-dessous pour convertir le binaire en décimale et invercement :
Conversion binaire-décimale Conversion décimale-binaire
256 128 64 32 16 8 4 2 1 256 128 64 32 16 8 4 2 1
108
1 0 0 1 0 1 1 0 0
CODE BINAIRE CODÉ DÉCIMAL (BCD) :
Un nombre décimal est une association de chiffres : unités, dizaines, centaines...
Pour représenter un nombre décimal de 0 à 9, il faut un quartet (4 bits).
Le codage BCD consiste à utiliser un quartet pour les unités, un autre pour les dizaines, un autre
pour les centaines... Exemple : N10 ⇒ 192 ⇒ 0001 1001 0010
2 1
1.10 9.10 2.100
CONVERSION BINAIRE-HEXADÉCIMALE : (Base 2 base 16)
Principe :
La conversion du binaire en héxadécimal s’effectue simplement. Il faut regrouper le mot binaire
en quartet en partant du bit de poids faible et donner pour chaque quartet le chiffre hexadécimal
correspondant à l’aide de la table de correspondance.
Mode opératoire : N2 = 11 0111 1011 1010 = 0011 0111 1011 1010
3 7 B A
N2 = 11 0111 1011 1010 ⇒ N16 = 37BA
CONVERSION HEXADÉCIMALE-BINAIRE : (Base 16 base 2)
Principe :
La conversion héxadécimale en binaire s’effectue simplement. Il faut utiliser la table de conversion
et faire correspondre à chaque symbole hexadécimal le quatret binaire.
Mode opératoire : N16 = F5DC = F 5 D C
160
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CONVERSION HEXADÉCIMALE-DÉCIMALE : (Base 16 base 10)
Principe :
Pour réaliser la conversion d’une base hexadécimale vers une base décimale, procéder de la
même façon que la conversion binaire-décimale.
Chaque symbole représente une puissance de 16 qui va s’incrémenter de 1 en 1 en partant de 0.
Mode opératoire :
0C4F2B H ⇒ C.164 + 4.163 + F.162 + 2.161 + B.160
N16 = 0C4F2B ⇒ 12.164 + 4.163 + 15.162 + 2.161 + 11.160
N16 = 0C4F2B ⇒ 786 432 + 16 384 + 3 840 + 32 + 11
N16 = 0C4F2B ⇒ 806 699 D
Remarque : Lorsqu’un nombre hexadécimal commence par une lettre, il convient de mettre un 0
devant ce nombre.
CONVERSION DÉCIMALE-HEXADÉCIMALE : (Base 10 base 16)
Principe :
On trouve le nombre N en base 10 en effectuent une série de divisions par 16. Le reste de la
première division représente le chiffre de poids faible alors que le reste de la dernière division
représente le chiffre de poids fort. Il convient de convertir le résultat ou le reste en hexadécimal.
Mode opératoire :
N10 = 20125
TABLEAU D’ÉQUIVALENCES :
Avec le code GRAY, dans le passage d’une combinaison à une autre, il n’y a qu’une variable qui change.
161
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Signaux Analogiques et signaux Numériques :
Un signal analogique Figure 1 ; c’est un signal qui peut prendre une infinité de valeurs sur une plage
donnée ; par exemple : la tension aux bornes d’une pile électrique (0 à 5 V), la vitesse d’un véhicule.
Les unités de traitements ne savent pas travaillés avec des signaux analogiques, donc il va être
obligé de numériser les signaux avant de pouvoir les utilisés dans un programme informatique.
Mise en situation d’un convertisseur :
Un signal numérique Figure 2 ; c’est une grandeur qui varie dans le temps de manière discontinue ;
par exemple, le nombre de voyageurs franchissant un portillon, donc toujours un nombre entier.
Dans les unités de traitements, on utilise surtout des grandeurs numériques logiques 0 et (ou) 1,
qui présentent de nombreux avantages par rapport aux grandeurs analogiques (tension ou courant) :
insensibilité aux bruits, aux distorsions, facilité de mémorisation et de restitution.
Figure 1 Figure 2
Ici vous avez les symboles d’un :
Convertisseur Analogique-Numérique (CAN) Convertisseur Numérique-Analogique (CNA).
162
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Quantum ‘’ q ‘’
C’est la petite variation de la tension d’entrée. C’est la petite variation de la tension de sortie.
Il correspond donc à la valeur d’entrée quand Il correspond donc à la valeur de la sortie
seul le bit de poids faible de N quand seul le bit de poids le plus faible de N
à l’état haut (N = 1). à l’état haut (N = 1).
Vref Vref
q= q=
2n 2n
q : Le quantum du CAN (V) q : Le quantum du CNA (V) est appelé aussi
Vref : Tension Maxi de travail du convertisseur (V) le pas de progression ou l’incrément de sortie.
n : Nombre de bits du convertisseur. n : Nombre de bits du convertisseur.
Exemple : n = 3, Vréf = 10 V Exemple : n = 4, Vréf = 12 V
q = 1,25 V = 1250 mV. q = 0,75 V = 750 mV.
Donc, si Ve augmente de la valeur q, Donc, si N augmente d’une unité,
N augmente d’une unité. Vs augmente de la valeur du q.
Fonction de transfert (la sortie en fonction de l’entrée)
Ve
N= Vs = N q
q
N : La sortie d’un CAN en décimal est arrondi Vs : Valeur de la tension de sortie (V)
à l’entier le plus proche ; puis codé en binaire N : L’entrée binaire décodé en décimal d’un CNA
Ve : Valeur de la tension d’entrée (V) q : Le quantum du CNA (V)
q : Le quantum du CAN (V)
Résolution R
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La résolution numérique (en %) de la plein échelle ; pour CAN et CNA : R=
(Valeur en pleine échelle de Ve = Vemaxi et de Vs = Vsmaxi pour Nmax = 2n − 1) 2n
La résolution en nombre de bits qui est la La résolution analogique (en V) qui est la
précision de la sortie d’un convertisseur CAN : précision de la sortie d’un convertisseur CNA :
R =n R=q
Exemple : n = 3 R = 3. Exemple : n = 4, Vréf = 10 V R = 625 mV
Exemples
Ex1- On veut mesurer une distance à l’aide d’un Ex1- Soit un CNA de 8 bits 01100100 = 2 V
capteur de distance qu’est relié à une carte en sortie.
Arduino qui possède un CAN d’une précision de a- Calculer la résolution en % et en volt
10 bits et alimenté d’une tension de 5 V ce qui de ce convertisseur.
permet d’envoyer une tension de 9,8 mV / cm. b- Calculer la tension de sortie pour 10110011.
a- Calculer le quantum de ce convertisseur. Ex2- Un CNA possède les caractéristiques
b- Compléter le tableau suivant : suivantes : Tension pleine échelle 0,5 V ;
monopolaire avec 16 bites (digits) ;
a- Quelle est la valeur numérique maximale
Nmax d'entrée de ce CNA ?
b- Quelle est sa résolution ?
Ex2- Le CAN d'entrée d'une carte d'acquisition
c- Quel valeur doit on entrer dans le CNA pour
possède les caractéristiques suivantes :
obtenir une tension de sortie de :
Gamme 0 à 5,12V, de 10 bites.
0 mV 500 mV 320 mV
a- Quelle est la valeur numérique maximale
Nmax de sortie de ce CAN ?
b- Quelle est sa tension pleine échelle ?
c- Quelle est sa résolution en tension ?
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Communique SADT (p165)
Types d'informations (p165)
Communication Machine / Machine (p165)
Communication Homme / Machine (p166)
SADT Présence d'énergie
Information d'états vers
Informations l'utilisateur ou autre
Traitées système
Communiquer
Constituant de dialogue
avec l'utilisateur ou autre
système
Communiquer c'est transmettre des données (résultats d’un traitement) d’une unité de traitement,
à une unité réceptrice.
Types d'informations
Généralement dans un système automatisé on lui associe un pupitre de conduite permettant de
dialoguer entre ce dernier et l'opérateur.
L'information portée par un signal peut être :
- Messages : Se sont des informations qui circulent de la chaîne d’information vers l’opérateur.
- Consignes : Se sont des informations qui circulent de l’opérateur vers la chaîne d’information.
- Ordres : Se sont des informations qui vont de la chaîne d’information vers la chaîne d’énergie
afin d’ordonner le bon déroulement du cycle.
- Comptes rendus : Se sont des informations renseignant la chaîne d’information sur l’état
de la chaîne d’énergie ou sur l’état de sont environnement.
Remarque :
Le signal de l'information peut être auditif (sonnerie, alarme …) ou visuel (afficheur, écran …)
Communication Machine / Machine
Pour permettre des échanges d’informations de nature électrique entre les différentes parties
d’un système ou entre des systèmes différents, on utilise des liaisons, filaire simples, parallèles,
séries (Bus) ou en réseau, de même par WIFI ou Bluetooth.
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Communication Homme / Machine
- Constituants du dialogue d'exploitation
Saisie des consignes (des informations qui vont de l’opérateur vers le système) : en utilisant
un pupitre de commande, Clavier, Sourie, . . . etc.
Clavier
Pupitre de commande Sourie Bouton poussoir
alphanumérique
Consigne de mise
en marche (Vert)
ou d'arrêt (Rouge)
Arrêt d'urgence Arrêt d'urgence à clef Interrupteur Interrupteur à pédale
Consignes de mouvement
Commutateur Potentiomètre
multi-positions
Consigne analogique à la partie
commande tel que : Vitesses,
tension, courant …
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Chaque ouvrage ‘’entièrement actualisé’’ fixe un double objectif :
- Être un complément pour les élèves de supérieur ;
- Constitue une aide précieuse pour les lycéens.
Dans cette perspective, sa présentation simplifiée et très
illustrée, ses exemples développés ainsi que ses exercices
à traiter sont de nature à faciliter la compréhension, la synthèse
et l’autonomie des étudiants dans toutes les activités proposées
soit en devoir, contrôle… soit en examen final.