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Élaborer par EZZ@HR@OUI Le : 23/09/2007

Prof de l’enseignement secondaire


ROYAUME DU MAROC

Département de l’Éducation Nationale


Direction des Curricula
BACCALAURÉAT SCIENCES
MATHÉMATIQUES OPTION - B -
PROGRAMME DES
SCIENCES DE L’INGÉNIEUR
2ème ANNÉE
Page
Avant propos 1
Programme 2SMB 3
I- Rappel et Introduction 12
II- Analyse Fonctionnelle 19
III- Chaine d'énergie électrique (ADC) 33 - 34
III- Chaine d'énergie hydr / pneu (ADC) 66
IV- Chaine d'énergie transmettre (1/2) 76
IV- Chaine d'énergie transmettre (2/2) 118 - 119
V- Chaine d'information (Acquérir) 146
VI- Chaine d'information (Traiter) 153
VII- Chaine d'information (Communiquer) 164

CC1 CC2 Normalisé Lycée


er
1 Semestre 22 à 27 / 11 /2021 03 à 08 / 01 /2022 31 / 01 à 05 / 02 / 2022
2eme Semestre 21 à 26 / 03 /2022 23 à 28 / 05 /2022
Avant-propos
Ce manuel est destiné aux élèves de la 2ème année SM-B- pour lesquels
les Sciences de l’Ingénieur est une discipline indispensable pour les concours des grandes écoles.

Ce manuel est fait pour vous apporter des connaissances


et aussi pour tester vos connaissances.
Tous les chapitres sont composés de cours, d’exercices et de problèmes, qui vous ouvrent
la porte de la compréhension des Sciences de l’Ingénieur. Plus de 18 ans d’enseignement
en domaine technique m’ont permis de recenser des exercices, des problèmes, des astuces
et ‘’pièges’’ des examens. Je vous fais profiter.

Prenons l’objectif des Sciences de l’Ingénieur ‘’Industrielles’’, c’est pourquoi vous trouverez des
démonstrations détaillés de formules dans ce manuel. L’important est d’étudier un mécanisme pour
savoir s’il est fonctionnel et fiable, afin de le concevoir, de le fabriquer et de le commercialiser.
Les Sciences Industrielles sont un maillon de la consommation.

Dans cet ouvrage vous irez droit au but. Les étudiants pourront atteindre un niveau correct
et obtenir des résultats honorables, à condition de lire, travailler, chercher, comprendre.
Cet ouvrage répond à la demande de mes étudiants, qui tous les ans, cherchent un livre
correspondant à leur niveau, à leur besoin, avec exercices et problèmes corrigés.

Je m’adresse aux étudiants qui travaillent lentement, à ceux qui continuent un sport
ou la pratique d’un instrument ou toute autre activité qui leur permet de ‘’décompresser’’, aux
étudiants faibles, qui pourtant font preuve de bonne volonté, à ceux qui souhaitent améliorer leur
niveau. J’espère répondre à leur attente.

J’ai pensé ce livre pour les élèves sans professeur, qui pour des raisons variées, souvent
liées à la maladie, travaillent seuls. C’est une raison supplémentaire pour ne pas oublier de traiter
des exercices de premier niveau.

Je tiens à remercier mes amis qui ont apporté leur contribution à cet ouvrage :
- M@dm@t, @chib@ne, B@kouch, Bougr@ine et @kl@f pour les échanges et beaucoup
de travail effectué ensemble depuis la nouvelle réforme.
- Le chef des travaux qui a assuré le lien avec les classes de la 2 ème SM-B-.
- Les collègues de l’internet.
- Ma famille pour tous ses conseils et travail parallèle.

J’ai écrit ce livre avec passion. Je vous souhaite de vivre passionnément.


Bon courage à tous.
Professeur de l’enseignement secondaire 1er Grade

©Tous droits réservés au Lycée Al Khawarizmi


- AL FIDA Mers Sultan -
1
MODULE 1
(2ème SM-B-)
ANALYSE FONCTIONNELLE (15 H)
Ce module d’analyse fonctionnelle doit amener
l'élève à acquérir et à maîtriser les concepts de I- besoin :
base de l'analyse fonctionnelle et lui permettre - Notion d’exigence (nécessité) ;
de comprendre : - Notions de besoins : explicite, implicite et latent.
- Le cycle de vie d'un produit ;
- Les relations d'un produit avec son II- Cycle de vie d’un Produit :
environnement ; - Type de produit ;
- L'organisation fonctionnelle d'un produit ; - Cycle de vie.
- Les solutions technologiques adoptées pour III- Entreprise industrielle :
concrétiser les fonctions techniques - Structure ;
d'un produit. - Fonctions internes ;
L'enseignant doit, à partir d'un produit-support - Contraintes économiques.
convenablement choisi : IV- Réponse au besoin :
- Expliquer qu'un produit répond toujours - Finalité d’un produit ;
à un besoin exprimé ; - Qualité du produit : conformité, sûreté de fonctionnement, délai, coût.
- Mettre en évidence les différentes relations V- Processus :
entre un produit et son environnement suivant - Définition ;
son cycle d'usage ou son cycle d'utilisation - Entrées/sorties ;
(vente, distribution, utilisation, nettoyage, - Ressources, activités et valeur ajoutée.
stockage, entretien...)
- Introduire progressivement les outils de VI- Analyse fonctionnelle :
l'analyse fonctionnelle pour : - Fonctions de service : fonction d’usage, fonction d’estime ;
* Exprimer fonctionnellement le besoin de point - Digramme des interactions ;
de vue utilisateur : fonction de service ; - Caractérisation des fonctions de service ;
* Découvrir les constituants d'un cahier des - Cahier des charges fonctionnel ;
charges fonctionnel ; - Organisation interne d’un produit : fonctions techniques, solutions constructives, composants ;
* Étudier des produits existants en conformité - Relation entre fonctions de service et fonctions techniques : FAST ;
avec un cahier des charges fonctionnel de - Notion de solutions constructives et relation avec les fonctions techniques :
point de vue concepteur : fonctions techniques. analyse descendante (SADT) ; démarche de projet industriel ;
- Mettre en évidence la fonction commune des - Chaîne de fonctions : chaîne d’énergie, chaîne d’information.
systèmes pluri-technologiques : conférer une
valeur ajoutée à une matière d'œuvre.

3
Module 2 Module 3
CHAINE D’ÉNERGIE (54h) CHAINE D’INFORMATION (27h)
CHAINE D’ÉNERGIE CHAINE D’INFORMATION
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Acquérir Traiter Communiquer
en énergie l’énergie l’énergie l’énergie l’information l’information l’information
Liaisons mécaniques
L’énergie utilisée Les Les Leurs composantes Les capteurs Le traitement Les
préactionneurs convertisseurs Lois de mouvements leur schémas transporteurs
Schémas Leurs commandes Actions mécaniques Logique
d’éléments Leur Approche énergétique combinatoire Leurs schémas
d’alimentation schématisation Conversion Fonction schématisation
d’énergie Représentation graphique
Définition du produit

(2ème SM-B-) FONCTION ALIMENTER EN ÉNERGIE


Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Les sources d’énergie :
- Documentations
 Électriques
techniques Exploiter les outils de l’analyse Aspect
 Pneumatique
- Matériels audiovisuels fonctionnelle fonctionnel
 Hydraulique et multimédias
 Mécanique ;
 Grandeurs physiques Instrumentations des Aspect
Mesures et relevées
étudiées : mesures physique
Comment  Interfaces de connexion
est assurée Constituants d’alimentation : Matériel disponible et/ou Étude des constituants en fonction du Aspect
l’Alimentation du Câbles, tuyauterie, documents constructeurs type d’énergie utilisée ; technologique
système en énergie ? régulateurs, filtres et Pompes
La schématisation
 Schémas pneumatiques Schémas et symboles Aspect
 Schémas hydrauliques normalisés représentation
 Schéma électrique
Choix et justification de l’alimentation
Aspect
Documentation variée en énergie selon la technologie
application
utilisée
4
(2ème SM-B-) FONCTION DISTRIBUER L’ÉNERGIE
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
- Système ;
Les préactionneurs associés Aspect
- Documentation technique Utiliser les outils d’analyse
incluant leurs commandes fonctionnel
- Documents constructeur
Les préactionneurs associés
incluant leurs commandes : Matériel disponible et Relever les caractéristiques d’entrée Aspect
Caractéristiques d'entrée instrumentations et de sortie physique
et de sortie
 Espaces de fonctionnement,
réversibilité
 Domaines d'application
Comment (gamme de vitesse, précision)
Étude des différents types des
Distribuer l’énergie et évolutions ;
Matériel disponible et/ou préactionneurs Aspect
dans un système ?  Pour les solutions documents constructeurs Pour les variateurs se limiter à la technologique
constructives hydrauliques fonction globale
et pneumatiques :
Étude des distributeurs,
contacteurs, relais et
variateurs ;
 Schémas pneumatiques Schémas et symboles
Aspect
 Schémas hydrauliques normalisés des
représentation
 Schémas électriques préactionneurs
Identification des préactionneurs selon Aspect
Documentation variée
la solution utilisée application

5
(2ème SM-B-) FONCTION CONVERTIR L’ÉNERGIE
Ressources
Situation problème Savoirs construits Commentaires Aspects
exploitées
Les actionneurs associés incluant leurs commandes
La conversion électromécanique d'énergie
Documentation
 Les actionneurs : Utiliser les outils
technique Aspect
- principes de conversion électromécanique utilisés d’analyse
et matériel fonctionnel
dans les actionneurs électrique, fonctionnelle
disponible
- principe de contrôle des convertisseurs en couple
ou en vitesse des actionneurs
Les convertisseurs statiques d'énergie :
 Nature et caractéristiques des grandeurs physiques - Instrumentation
Déterminer la
d'entrée et de sortie (continu, alternatif, courant, - Documentation
relation entre les Aspect
tension) technique
grandeurs physique
La conversion électromécanique d'énergie : - Logiciels
physiques
 Les actionneurs : caractéristiques mécaniques appropriés
des actionneurs, pertes et rendements
Comment Les convertisseurs statiques d'énergie :
Convertir l’énergie  Conditions d'implantation, de mis en œuvre
Analyser les
dans un système ? et de compatibilité pour une application donnée.
Documentation caractéristiques et
Pour les solutions électriques relatives à la variation
technique justifier les solutions Aspect
de vitesse des machines tournantes.
et matériel constructives selon technologique
Les actionneurs statiques d'énergie :
disponible les paramètres de
 Domaines d'application (gamme de vitesse, précision) et fonctionnement
évolutions, pour les solutions constructives hydrauliques
et pneumatiques : moteurs et vérins hydrauliques
La conversion électromécanique d'énergie : Aspect
 Les actionneurs : schéma équivalent électrique simplifié technologique
Dans une nouvelle
- Documents
situation problème,
constructeurs
l’élève est amené à Aspect
- Maquettes
choisir un vérin et représentation
réelles ou
un moteur adéquats
virtuelles
(TD)

6
(2ème SM-B-) FONCTION TRANSMETTRE L’ÉNERGIE
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Les liaisons mécaniques :
 Nature des liaisons obtenues
Utiliser les outils
 Conditions et surfaces fonctionnelles (mise en Documentation technique Aspect
d’analyse
position, maintien en position, précision, tenue aux et matériel disponible fonctionnel
fonctionnelle
efforts, rigidité…)
 Lubrification et étanchéité éventuelles
Les composants mécaniques de transmission :
- Instrumentation Privilégier les
 Caractérisation cinématique de la transmission : Aspect
- Documentation technique démonstrations et
mobilité, loi d’entrée-sortie, réversibilité physique
- Logiciels appropriés expérimentations
 Puissances d’entrée et de sortie, rendement
Les liaisons mécaniques :
- Adéquation pièce - matériau - procédé
Pour les solutions constructives :
 Assemblages démontables et permanents,
Comment
Transmettre l’énergie  Guidages en rotation par glissement et par éléments
dans un système ? roulants,
 Guidages en translation par glissement et par Analyser les
éléments roulants. caractéristiques
et justifier les
Les composants mécaniques de transmission : Documentation technique solutions Aspect
Conditions d’installation et de bon fonctionnement. et matériel disponible constructives technologique
Pour les solutions constructives suivantes : selon les
paramètres de
 transmissions sans transformation fonctionnement
de mouvement :
Sans modification de la fréquence de rotation :
 Accouplements d’arbre,
 Embrayages
 Coupleurs et limiteurs de couple
 Freins

7
(2ème SM-B-) FONCTION TRANSMETTRE L’ÉNERGIE (Suite)
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Avec modification de la vitesse angulaire :
 Poulies-Courroie Analyser les
 Pignons-Chaînes caractéristiques
 Engrenages (trains simples et épicycloïdaux, et justifier les
appliqués aux réducteurs et boîtes de vitesses). Documentation technique solutions Aspect
 Transmissions avec transformation et matériel disponible constructives technologique
de mouvement : selon les
Systèmes vis écrou (avec frottement et avec paramètres de
roulement) fonctionnement
Cames, systèmes articulés plans
La schématisation :
 Schéma cinématique
Comment
 La représentation géométrique du réel :
Transmettre l’énergie
dans un système ?  Représentation d’une solution constructive en 3D
(Suite) par un modeleur volumique paramétré variationnel
 Modes de création de pièces Aspect
 Relations entre paramètres géométriques et représentation
conditions fonctionnelles
 Assemblage sous contrainte
 Utilisation de bibliothèques d’éléments standards
La définition du produit :
 Cotation et tolérancement normalisés :
-Documents
constructeurs
Aspect
- Maquettes
application
réelles ou
virtuelles…

8
(2ème SM-B-) FONCTION ACQUÉRIR L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Les capteurs :
 Place du capteur dans
la chaîne d’information
 Fonctions de base et Aspect
- Système, Produit support Utiliser les différents outils de l’analyse
structure fonctionnelle de fonctionnel
- Documents constructeur fonctionnelle
la chaîne d'acquisition
de l’information
 Contraintes de montage
et de réglage
Se baser sur des expérimentations
 Typologie des
Documents constructeurs pour mettre en évidence les grandeurs Aspect
Selon le produit informations d'entrée
et instrumentations et lois physiques d’entrées et de physique
support étudié et dans et de sortie
sorties
une situation donnée.
 Caractéristiques :
étendue de mesure,
Comment
sensibilité, résolution et
Acquérir Quelques types de Aspect
fidélité, temps de réponse.
l’information ? capteurs et documents Identifier les solutions constructives technologique
 Les solutions constructives constructeurs
telles que capteurs de
position, vitesse, effort,
accélération…
La schématisation :
Aspect
 Schémas pneumatique Schémas des capteurs Se limiter aux schémas normalisés
représentation
et hydraulique selon les normes des capteurs
 Schéma électrique
Documents constructeurs, Dans une nouvelle situation problème,
Aspect
systèmes, maquettes l’élève est amené à choisir le capteur
application
virtuelles, … adéquat TD ou Projet)

9
(2ème SM-B-) FONCTION TRAITER L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Le traitement de l’information
captée :
 Filtrage Analogique
et Numérique
- Système Utiliser les différents outils de l’analyse Aspect
Amplification
- Produit support fonctionnelle se limiter aux principes fonctionnel
Conversions A/N (CAN / CNA) - Documents constructeur de sous fonctions
Comparaison
Notion de système
combinatoire ; Notion de
systèmes séquentiels
se baser sur des expérimentations
 Grandeurs physiques :
- Documents constructeur pour mettre en évidence les grandeurs Aspect
tension, intensité,
- Instrumentations et lois physiques du traitement du physique
fréquence, …
signal
Comment Les solutions constructives
Traiter l’information relatives au traitement
captée ? d'information captée de - Documents constructeurs
Aspect
position, de vitesse, d’effort, - Maquettes réelle
Identifier les solutions constructives technologique
d’accélération …. ou virtuelles
Opérateurs logiques de base - Matériel disponible
Synthèse d'une fonction
logique
 Représentation
comportementale d’un Aspect
système automatique : Schématisation Identifier les solutions constructives représentation
- Chronogramme
- Organigramme
Dans une situation problème donnée,
Documents constructeurs,
l’élève est amené à choisir les Aspect
systèmes, maquettes
éléments de traitement de l’information application
virtuelles, …
adéquats ; (TD ou Projet)

10
(2ème SM-B-) FONCTION COMMUNIQUER L’INFORMATION
Situation problème Savoirs construits Ressources exploitées Commentaires Aspects
Le transport de l'information : Distinguer les 03 modes de
Caractéristiques principales communication : Aspect
Système produit support ;
(bande passante, atténuation, - interne au système fonctionnel
- Documents constructeur
immunité aux bruits, …) - Externe au système
Interface Homme – Machines - Homme/Machine (Machine/machine)
 Caractéristiques et mesures
des grandeurs physiques - Documents constructeur Se baser sur l’expérimentation pour Aspect
utilisées en communication et instrumentations visualiser la communication physique
 Signaux
 Solutions constructives
Comment électriques : - Documents constructeurs Identifier les solutions constructives Aspect
Communiquer - câbles coaxiaux et plats, - Matériel disponible selon le type d’information technologique
l’information traitée ? - paires torsadées. communiquée
 Solutions constructives
La schématisation
Schémas et symboles des
 Schémas pneumatique Aspect
éléments assurant la
et hydraulique représentation
communication
 Schéma électrique
Dans une situation problème donnée,
- Documents constructeurs l’élève est amené à choisir les
Aspect
- Maquettes réelles éléments de communication de
application
ou virtuelle… l’information adéquats ;
(TD ou Projet)

11
 Puissances : - Travail (J) sur le Temps (s) (p13 - p14)
- Électrique à Courant Continu (CC ou DC) (p13 - p14)
- Électrique à Courant Alternatif (CA ou AC) monophasé (p13 - p14)
- Électrique à Courant Alternatif (CA ou AC) triphasé (p13 - p14)
- Hydraulique (p13 - p14)
- Pneumatique (p13 - p14)
- Mécanique de Translation (p13 - p14)
- Mécanique de Rotation (p13 - p14)
 η : Rendement (p13 - p14)
 U : Tension en Volts (V) (p13 - p14)
 I : Courant en Ampères (A) (p13 - p14)
 C : Couple en Newton.mètre (N.m) (p13 - p14)
 ω : Vitesse angulaire en radian/seconde (rad/s) (p13 - p14)
 N : Fréquence de rotation en tour/minute (tr/min) (p13 - p14)
 P : Pression en Pascal (Pa) [1 Pa = 1 N/m2] (p13 - p14)
 qv : Débit volumique en mètre cube/seconde (m3/s) (p13 - p14)
 F : Force en Newton (N) (p13 - p14)
 V : Vitesse linéaire en mètre/seconde (m/s) (p13 - p14)

 Moteurs électriques (p15)


 Pompes et Compresseurs (p15)
 Vérins Hydraulique ou Pneumatique (p15)
 Accessoires Hydraulique ou Pneumatique (Distributeur ; Manomètre ;
Clapet de non retour ; Limiteur de débit ; Régulateur de débit . . .) (p13)
 Générateurs (p15)
 Schéma bloc : - Chaine d'Énergie (Alimenter ; Distribuer ; Convertir ; Transformer) (p16 - p17)
- Chaine d'Information (Acquérir ; Traiter ; Communiquer) (p16 - p18)
 Liaisons mécaniques : Fixe ; Pivot ; Glissière (Cahier d'activité)
 La circonférence (périmètre) d'un cercle (CM2)
I- ALIMENTATION DU VÉRIN 8 :
Installation hydraulique Travail
- Puissance 
temps
- Péle : Puissance
électrique (Watt)
- Pméc : Puissance
(R) mécanique
de rotation (W)
- PHyd : Puissance
hydraulique (W)
- Pméc : Puissance
(T) mécanique
de translation (W)
Psortie
-  : rendement 
Pentrée
- Nmoteur : Fréquence
de rotation
du moteur
(tr/min)
- ωmoteur : Vitesse
de rotation
du moteur
(rad/s)
- Cmoteur : Couple moteur
(N.m)
Rep Nom Fonction
- Contenir la quantité de fluide nécessaire à l’alimentation du circuit ;
- Permettre aux impuretés de se déposer au fond ;
- Faciliter la dissipation de chaleur ;
1 Réservoir d’un liquide - Informer l’operateur du niveau et de l’état de l’huile ;
- Assurer la séparation de l’air emprisonné dans le fluide
avant que celui-ci n’arrive à l’entrée de la pompe
(dégazage) dans les circuits fermés.
- Produire l’énergie mécanique.
2 Moteur électrique
- Transforme l’énergie électrique en énergie mécanique.
Pompe à un sens - Générer la puissance hydraulique.
3
de flux - Transforme l’énergie mécanique en énergie hydraulique.
- Assurer l’ouverture ou la fermeture d’une ou plusieurs
Distributeur 4/3
4 voies de passage au fluide.
bistable
- Distribuer la puissance hydraulique au vérin.
5 Manomètre Permet de mesurer la pression relative à la sortie de la pompe.
6 Clapet de non retour Permet le passage du fluide dans un seul sens.
7 Limiteur de débit Permet de réduire (ou d’augmenter) la vitesse d’un vérin
Régulateur Permet de réduire (réglable) le débit dans un sens et de laisser
6+7
(Réducteur) de débit le débit maximum dans l’autre sens.
Transforme l’énergie hydraulique en énergie mécanique
8 Vérin double effet
de translation.

13
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
II- ASPECTS PHYSIQUES :
Types d’énergies Puissances Caractéristiques et Unités
Courant continu : Puissance absorbée par un moteur électrique
Péle = U.I Péle : Puissance en Watt (W)
Monophasé : U : Tension en Volts (V)
Électrique I : Courant en Ampères (A)
Péle = U.I.cosφ φ : Angle de déphasage
Triphasé : Il y a d’autres formes de la puissance
Péle = U.I.cosφ. 3 électrique
Mouvement de Rotation :
Puissance fournie par un moteur électrique
Mécanique
Pméc(R) = C.ω P méc(R) en Watt (W)
de rotation 2  N C : Couple en Newton.mètre (N.m)

= C  ω : Vitesse angulaire en radian/seconde (rad/s)


N : Fréquence de rotation en tour/minute (tr/min)
60
Puissance fournie par une pompe
P Hyd en Watt (W)
Hydraulique PHyd = P.qv P : Pression en Pascal (Pa) [1 Pa = 1 N/m2]
qv : Débit volumique en mètre cube/seconde (m3/s)
Puissance fournie par un compresseur
P pne en Watt (W)
Pneumatique Ppne = P.qv P : Pression en Pascal (Pa)
qv : débit volumique en mètre cube/seconde (m3/s)
Puissance fournie par un vérin pneumatique
Mécanique Mouvement de Translation : P méc(T) en Watt (W)
de translation Pméc(T) = F.V F : Force en Newton (N)
V : Vitesse linéaire en mètre/seconde (m/s)
III- CONTRÔLE DES ACQUIS :
Q1- Calculer le rendement global en fonctions des autres rendements de l’installation ?
Q2- Quelles sont les grandeurs physiques caractérisant le travail mécanique et électrique ?
Q3- Quelle est l’unité du travail mécanique et électrique ?
Q4- Retrouver l’équation de 1 Joule ?
Q5- Quelle est la position des grandeurs physiques caractérisant le travail mécanique ?
Parallèle ou Perpendiculaire
Q6- Quelle est la position des grandeurs physiques caractérisant le couple ?
Parallèle ou Perpendiculaire
Q7- Retrouver l’équation de 1 Newton ?
Q8- Retrouver l’équation de 1 Watt ?
Q9- Quel est le mouvement crée par un couple ?
Q10- Quel est le mouvement crée par une force ?
Q11- Compléter le diagramme de conversions d’énergie par les propositions suivantes :
Énergie mécanique ; Turbine hydraulique ; Générateur électrique ; Pompe ;
Énergie hydraulique ; Moteur électrique ; Énergie électrique.

Q12- Quelles sont les grandeurs physiques caractérisant le débit volumique :- dans une conduite ?
- dans une machine ?
Q13- Quelles sont les grandeurs physiques caractérisant la pression : - d’une masse ?
- d’une chute libre ?

14
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Q14- Compléter l'actigramme des éléments suivants comme le montre l'exemple :
Moteur électrique Compresseur Vérin Hydraulique
Pompe Vérin Pneumatique Générateur
Exemple :
Matière d'œuvre FONCTION Matière d'œuvre
d'Entrée (MOE) GLOBALE de Sortie (MOS)

Système d'étude

............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............

............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............

............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.......... ..........
.......... ..........
............. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ............
.............. ..............
.............. ..............

Q15- Compléter le tableau ci-dessous.

15
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
IV- CHAÎNE FONCTIONNELLE : "Schéma-bloc"
 Représentation d'une chaîne d'énergie et d'information

 Fonctions génériques, flux d'énergie et composants

 Fonctions génériques, flux d'information et composants

16
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple de constituants assurant les fonctions techniques dans une chaîne d’énergie
Énergie Électrique Énergie Énergie Énergie disponible
// Hydraulique électrique mécanique pour agir sur l'effecteur
// Pneumatique

Source Alimenter Distribuer Convertir Transmettre


d'énergie
CHAÎNE D'ÉNERGIE

Sources d’alimentation Préactionneurs Actionneurs Adaptateurs


Réseau ONE Contacteur Moteur CA (AC) Poulie courroie

Groupe électrogène Relais Moteur CC (DC) Pignon chaîne

Pile Variateur Moteur thermique Système vis écrou

Batterie Transistor Électrothermie Engrenages

Compresseur Distributeur Pneu. Vérin Pneu Accouplement

17
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple de constituants assurant les fonctions techniques dans une chaîne d’information
Grandeurs
physiques Images Informations
et consignes informationnelles traitées
CHAÎNE D'INFORMATION Informations destinées
à d'autres systèmes et
Acquérir Traiter Communiquer aux interfaces H/M

Éléments d'acquisition Éléments de traitement Interfaces ou liaisons


Capteurs analogiques : Interface : homme/machine
Circuits logique câblés
Anémomètre machine/machine

Capteurs détecteurs : Calculateur électronique


Pupitre de commande
Capteur de luminosité pour boite automatique

Capteurs de proximité Microcontrôleur Manette

Interrupteur à bascule Ordinateurs Manomètre

Clavier Automates programmables Liaisons de transmission

Système d’acquisition
Module logique programmable Bluetooth / WiFi . . .
des données sans fil

18
RAPPEL ET INTRODUCTION Site Web : ezzahraoui.jimdofree.com
 Analyse Fonctionnelle interne : - Bête à cornes (p20 - p21)
 À qui le produit rend-il service ?
 Sur qui (quoi) le produit agit-il ?
 Dans quel but ? (pourquoi faire ?)
Cycle de vie d'un produit (p22)
- Diagramme pieuvre (p22 - p23 - p24 - p25)
Fonction Principale
Fonction d'Usage
Fonction de Service Fonction Contrainte

Fonction d'Estime Fonction Contrainte

 Caractérisation des fonctions de service attendues (p25)


 Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF) (p26)
 Analyse Fonctionnelle externe : - Diagramme FAST (p27 - p28)
 Fonction de Service
 Fonction Technique
 Solution constructive
- Diagramme SADT (p29 - p30 - p31)
 Système d'étude
 Matière d'œuvre Entrante
 Fonction Globale
 Matière d'œuvre Sortante
 Données de contrôle

 Démarche de projet (p32)


 Schéma Bloc : - Chaine d'énergie (p32)
 Alimenter en énergie
 Distribuer l'énergie
 Convertir l'énergie
 Transmettre l'énergie

- Chaine d'information (p32)


 Acquérir l'information
 Traiter l'information
 Communique l'information
I – EXPRESSION DU BESOIN :
1.1- GRAPHE DES PRESTATIONS – "BÊTE À CORNES"
Un outil de description appelé communément ''bête à cornes'' permet d'exprimer clairement
le besoin en répondant à trois questions :
Questions Réponses (à détailler)
À qui le produit rend-il service ?  À celui qui l’utilise : le client utilisateur (Préciser)
Sur qui (quoi) le produit agit-il ?  Sur l’état d’une matière d’œuvre (Préciser)
Dans quel but ? (pourquoi faire ?)  Pour satisfaire le besoin exprimé (Préciser)

1.2- L’ÉNONCÉ DU BESOIN :


Les réponses à ces trois questions aboutissent à un énoncé du besoin, qui doit être rédigé
de la façon suivante : ‘’Le produit rend service au client en agissant sur la matière d’œuvre
pour satisfaire le besoin’’
La satisfaction du produit est générée par la modification de l’état d’une matière d’œuvre.
Exemple : Segway

1.3- VALIDATION DU BESOIN :


Pour valider l'expression du besoin, il reste à poser trois questions complémentaires :
 Pourquoi le produit existe-t-il ?
Cette question permet de valider l’effet de l’utilisation du produit sur la matière d’œuvre.
Le produit existe pour faire évoluer la matière d’œuvre.
 (Pour une machine à laver) : - Permettre à l’utilisateur de respecter des principes d’hygiène ;
- Supprimer la tâche du lavage à la main.
 Qu’est-ce qui pourrait faire évoluer le besoin ?
Cette question permet d’anticiper les évolutions du besoin et valider la stabilité du besoin.
 Machine à laver autonome sans besoin d’apport d’eau, de produits lessiviels, ou encore
d’électricité Le besoin est donc réel et stable.
 Qu’est-ce qui pourrait faire disparaître le besoin ?
Cette question permet de valider la continuité du besoin.
 Innovation en matière de fabrication de vêtements et de textiles contre la poussière et la saleté.

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1.4- CONCLUSION :
Le besoin est exprimé, et validé, on parle de prestation, il est maintenant possible de procéder
à l'Analyse Fonctionnelle du Besoin :
1.5- EXERCICES D’APPLICATIONS :
a- Exprimer le besoin à l'aide de l'outil bête à cornes, en se basant sur les données suivantes :
Aspirateur Permettre d'aspirer la poussière d'une pièce
Poussière Permettre d'enlever la poussière sur une surface
Utilisateur Permettre d'obtenir des surfaces sans poussière
Pêcheur Permettre de pêcher beaucoup de poissons
Canne à pêche Permettre au pêcheur de prendre du poisson
et son moulinet dans une vaste zone
Poissons Permettre au pêcheur de ramener son fil
Données, sons, images Permettre la manipulation d'objets numérisables
Utilisateur Permettre de brancher de nombreux périphériques
Ordinateur Permettre de programmer en assembleur
Utilisateur Utiliser un moyen de locomotion peu encombrant
Trottinette électrique Permettre de changer d'endroit en roulant
Utilisateur Permettre de se déplacer sans trop d'effort
Utilisateur Permettre à l'utilisateur de s'essuyer les mains
Sèche-mains Permettre à l'utilisateur d'avoir les mains sèches
Mains mouillées Permettre à l'utilisateur d'obtenir de l'air chaud
Tranches de pain Avoir des tranches de pain chaudes et croustillantes
Particulier Recycler des croûtes rapidement
Grille-pain Réchauffer des tranches de pain rapidement
Ouvrier Soulever des charges dans un temps réduit
Charge Soulever des charges à grande vitesse
Treuil Soulever des charges avec faible efforts
Femme de foyer Mélanger le linge
Machine à laver Laver le linge
Le linge sale Séparer le linge sale du linge propre
Eau Produit de lavage
Automobiliste Laver la voiture
Voiture Station automatique de lavage
Antenne parabolique Positionneur d’antenne parabolique
Satellite Tourner l’antenne parabolique
Utilisateur Positionner l’antenne parabolique
Crayon (Stylo) Écrire
Utilisateur Laisser une trace
Papier (d’autre support) Dessiner
Actionneur (Moteur, Vérin) Convertir l’énergie distribuée en énergie mécanique
Effecteur (Machine, Porte) Transformer l’actionneur en un effecteur
Énergie distribuée Augmenter l’énergie distribuée
Conducteur Autoriser ou non l’accès au parking
Agent de sécurité Voix d’accès au parking
Barrière de parking Organiser le stationnement des voitures
b- À l'aide de l'outil bête à cornes exprimer le besoin pour :
une calculatrice ; une photocopieuse ; un réfrigérateur ; une voiture propre ;
un palan de levage ; une pompe ; un compresseur ;

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CYCLE DE VIE DU PRODUIT :
Le cycle de vie d'un produit est défini par ses différentes phases d'utilisation.
Le besoin (la prestation) est différent pour chaque phase, les éléments du milieu extérieur,
et les fonctions de service changent également. Une phase se caractérise par la stabilité des
fonctions de service.
Exemple : Barbecue
Dessin et conception Industrialisation Utilisation Débarras Recyclage

Durée de vie Temps


Durée de vie
Naissance Disparition
II – ANALYSE FONCTIONNELLE DU BESOIN :
2.1- PRÉSENTATION :
L'analyse fonctionnelle du besoin, permet de caractériser les Fonctions de Service attendues
et générées par l'usage du produit.
On a vu que le besoin exprimé par le client est satisfait si lors de son utilisation le produit répond
à ses attentes. Il s'agit donc d'étudier le produit en situation d'utilisation, dans un milieu environnant.
Il faut en particulier imaginer les interactions du produit avec son environnement.
On considère le produit comme "générateur de services", d'où le nom de fonctions de service entre
le produit et les éléments du milieu extérieur.
Conséquence : le produit (toujours au stade de concept et non de solution) est au cœur
de son environnement. Cet environnement est constitué de tous les éléments du milieu extérieur,
en relation avec le produit. La notion de frontière est primordiale.
Exemple : Voiture hybride

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2.2- GRAPHE DES FONCTIONS DE SERVICE : (ou des INTERACTEURS)
Pour une phase d'utilisation ; la définition des relations entre le produit et les Éléments du Milieu
Extérieur est généralement réaliser par le graphe des interacteurs (diagramme pieuvre).
 Les Éléments du Milieu Extérieur (EME) peuvent être de différente nature :
Physique Humain Technique
matériaux ; milieu ambiant… *ergonomie ; poids ; maintenance… source d'énergie…
Ils sont nommés afin de pouvoir être identifiés facilement.
 Les relations sont les fonctions de service du produit.
- Relations entre deux EME (ou plus) par l'intermédiaire du produit : ce sont les Fonctions
Principales. Elles satisfont le besoin, elles assurent la prestation.
- Relation entre un EME et le produit, ce sont des Fonctions Contraintes ou fonctions secondaires.
Elles caractérisent l'adaptation et l'action du produit à l'environnement ou les contraintes
de l'environnement sur le produit.
 Les fonctions de services sont numérotées.

Remarque : Bien que les relations ne soient pas orientées, on peut distinguer :
 Les relations qui indiquent que le produit modifie l'état de l'EME ;
 Les relations qui indiquent que le produit est modifié par l'EME ;
Ainsi par exemple :
- FP : le produit permet à l'EME 1 de modifier l'état de l'EME 3 ;
- FC1 : le produit modifie l'état de l'EME 2 ;
- FC2 ; FC3 : le produit est modifié par l'EME 4 ; l'EME 5.
La formulation des fonctions de service est normalisée : un verbe ou un groupe verbal pour
caractériser l'action ; des compléments représentant les éléments du milieu extérieur concernés.
Les fonctions de service comprennent les Fonctions d'Usage (FU) liées à l'utilisation du produit
et les Fonctions d'Estime (FE) qui ont un impact affectif sur l'utilisateur (esthétique, ...).
Remarque : le diagramme pieuvre est établi pour une phase d'utilisation, au cours de la durée de vie
d'un produit, il y aura donc autant de graphes que de phases.
Exemple : Segway

*ergonomie : Adaptation d'un environnement de travail (outils, matériel, organisation…) aux besoins de l'utilisateur.

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Exemple : Voiture hybride
On se place en situation normale d'utilisation (situation de roulage).
Les fonctions de services sont :

2.3- CLASSEMENT PAR IMPORTANCE :


 Les fonctions de services peuvent être classées selon leur importance :
- les Fonctions Principales (FP) justifient la création du produit, et qui sont en relation entre
deux ou plusieurs composantes du milieu environnement par l'intermédiaire du produit.
- les Fonctions Contraintes (FC) limitent la liberté du concepteur, qui sont des relations directe
entre le produit et un élément du milieu extérieur.
 La fonction pour laquelle le produit a été créé est une fonction principale ou fonction de base.
Un véhicule doit bien sûr, permettre de déplacer le conducteur, cette fonction met en relation
le conducteur et le réseau routier, FS1 est une fonction principale (FP) puisqu'elle justifie
l'existence du produit. La fonction de base d'une automobile est FS1 qui devient FP1.
Consommer peu de carburant est un argument de vente primordial qui impose aux constructeurs
certaines obligations (comme l'amélioration des motorisations ...). Cette obligation met directement
en relation le véhicule et le carburant, FS4 est une fonction contrainte (FC).
2.4- CLASSEMENT PAR NATURE :
 Les fonctions peuvent également être classées par nature :
- les Fonctions d'Usage (FU) (Souvent FP ou FC) liées à l'utilisation du produit ;
- les Fonctions d'Estimes (FE) (Souvent FC) qui ont un impact affectif sur l'utilisateur
(plaire ou être agréable à l’utilisateur) (esthétique, style, image ...).
 Les fonctions ainsi définies permettent au client d'apprécier la valeur (d'usage ou d'estime)
qu'il attribue au produit (valeur d'un produit) et pour lesquelles il est prêt à un sacrifice pécuniaire.
Exemple1 : Les fonctions d'usage et d'estime d'une automobile

ABS : système de freinage Contrôle de stabilité du véhicule :


antiblocage : Intervient en parallèle à la
Aide à conserver la maîtrise direction assistée pour aider Être agréable à l'œil.
du véhicule en cas de freinage le conducteur à conserver C'est une Fonction d'Estime.
brusque ou sur route glissant. la maîtrise de la voiture.
C'est une Fonction d'Usage. C'est une Fonction d'Usage.

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Exemple 2 : Les fonctions d'usage et d'estime d'une paire de lunette de correction
Corriger la vue. C'est une fonction d'usage.
Avoir une image agréable. C'est une fonction d'estime.
Compléter le classement des fonctions de service en mettant une croix dans la réponse juste.
Exemple :
Segway

Exemple :
Voiture hybride

III- CARACTÉRISATION DES FONCTIONS DE SERVICE ATTENDUES :


Les fonctions ont été définies dans la phase précédente. Il est nécessaire de définir les critères
d’appréciation de chaque fonction, le niveau de chaque critère, ainsi que sa flexibilité.
Exemple : Voiture hybride

Flexibilité Nulle Faible Moyenne Forte


Symbole F0 F1 F2 F3
Classe Impératif Peu négociable Négociable Très négociable
Remarque :  On peut utiliser un tableau usuel (simplifié)
Exemple : Segway

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IV- CONCLUSION : CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL (CdCF):
Le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF) représente l'ensemble des graphes des fonctions
de service caractérisées, ainsi que les caractéristiques des Éléments du Milieu Extérieur,
et ce pour chaque phase du produit, de la naissance jusqu'au recyclage.

Définition : Le Cahier des Charges Fonctionnel est un document par lequel le demandeur exprime
son besoin en termes de fonctions de service.
Voici un CdCF relatif au véhicule de l’Exemple Voiture hybride :
 Réaliser un véhicule de déplacement en respectant la nature et en sécurisant l'utilisateur ;
 Le point de vue esthétique n'a aucune importance.

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V- IDENTIFICATION DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES D'UN PRODUIT
Analyse fonctionnelle interne permet en partant des résultats de l'analyse fonctionnelle externe
et de répondre à la question : Comment le produit fonctionne-t-il ? C'est-à-dire :
 Quelles sont les fonctions techniques qui assurent les fonctions de service ?
Les fonctions techniques sont définies par plusieurs outils. On se limitera à l'outil (FAST et SADT)
FAST : diagramme de décomposition fonctionnelle (Fonctional Analysis System Technic)
SADT : diagramme d'activité (Structured Analysis and Design Technic) (Voir ''Systèmes techniques'')
 Quels constituants (ou composants) ont été choisis pour réaliser les fonctions techniques ?
5.1- DIAGRAMME ‘’FAST’’ :
Le diagramme FAST est un outil graphique qui permet de détailler les fonctions techniques et les
solutions associées.
Organisé de la gauche vers la droite, partant d'une fonction de service, le diagramme FAST recense
toutes les fonctions techniques et pour finir il présente les solutions technologiques retenues.
Il est basé sur une méthode interrogative : pour chaque fonction technique indiquée dans
un rectangle on doit pouvoir trouver autour les réponses aux questions définies ci-dessous :

 Pourquoi une fonction doit-elle être assurée ?


 Comment cette fonction doit-elle être assurée ?
 Quand cette fonction doit-elle être assurée ?

Les règles de syntaxe sont les suivantes :


 Les nombres de lignes et de colonnes ne sont pas fixés, ils dépendent du système.
 La rubrique Quand n'est généralement pas spécifiée, pour une description fonctionnelle.
 Pour la question "Comment ?" il y a généralement plusieurs éléments de réponse.
 Les liaisons entre les constituants du FAST peuvent être des liens de type ''ET'' ou ''OU''.

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Exemple : Le FAST partiel de la fonction de service ‘’Respecter l’environnement’’
(FS2) de la Voiture hybride

Exemple : Le FAST partiel de la fonction de service FS2 de la Segway

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5.2- DÉFINITION D’UN SYSTÈME TECHNIQUE :
 Un système technique est un ensemble d'éléments en relation, organisés pour satisfaire
un ou plusieurs besoins.
Un système regroupe des constituants ayant chacun un rôle à remplir au sein du système.
 Un constituant regroupe généralement un ensemble de composants.
 Un composant est le plus petit élément à la base du constituant ou du système (une vis,
un circuit intégré ..., sont des composants que l'on ne peut pas fractionner sans les détruire).
5.3- EXEMPLES DE SYSTÈMES TECHNIQUES :
Vérin pneumatique Tapis roulant RAM d’un ordinateur

MOE Énergie pneumatique Pièce en poste de départ Données à mémoriser


MOS Énergie mécanique Pièce en poste d'arrivé Données mémorisées
Matière Énergie pneumatique Pièce données numériques
d’œuvre de type énergie de type matériel de type information
Valeur
Transformer Déplacer Stocker
ajoutée
Fonction
Convertir l'énergie Transporter une pièce Mémoriser
globale
 Matière d’œuvre : La matière d’œuvre est l’élément sur lequel agit le système.
Elle peut être :  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
 Valeur ajoutée : La valeur ajoutée est ce que le système apporte à la matière d’œuvre (= MOS – MOE)
Elle peut être :  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
 Fonction globale : La fonction globale est l'action réalisée par un système pour transformer
la MOE en MOS. La fonction globale d'un système est exprimée par un verbe
à l'infinitif écrit en majuscules en générale.
5.4- ACTIGRAMME ''SADT'' (Structurel Analysis and Design Technic) D’UN SYSTÈME :
5.4.1- CAS GÉNÉRAL :

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Les actigrammes sont définis par :
 Entrées : SUR QUOI agit le système ?
 Sorties : QUE DEVIENNENT les entrées, après réalisation de la fonction ?
 Données de contrôle (Contraintes de pilotage) : éléments qui paramètrent et modulent la fonction.
 Système (support d'activité) : c'est la réponse à la question : QUI réalise la fonction ?
Exemple : Voiture hybride Exemple : Segway
En utilisation normale, la voiture hybride assure le
déplacement de ses occupants d’un lieu à un autre.
Le conducteur réagit en fonction des autres usagers
de la route. Le carburant fournit l’énergie nécessaire
au fonctionnement qui engendre inévitablement
une certaine pollution sonore et atmosphérique.

5.4.2- ANALYSE DESCENDANTE :


 Le niveau A0 après décomposition de la fonction globale (A-0) en fonctions principales, ce niveau
regroupe les actigrammes A1, A2, A3… de préférence de ne pas dépasser 6 fonctions principales
 Au-delà l'actigramme A1 peut-être développé à un niveau inférieur regroupant A11, A12…
La numérotation permet de connaître le niveau d'emboîtement.
 Chaque boîte possède les éléments d'un actigramme (Entrées, Sorties, Contraintes, Support).
 La méthode SADT est assez lourde, elle est principalement utilisée dans le domaine du génie
logiciel, et de ce fait bien adaptée à la spécification fonctionnelle de la partie commande d'un
système. Elle est puissante, donc valable pour de très gros systèmes, et s'applique difficilement
sur de petits systèmes ou à la description très fine des fonctions. Elle n'intègre pas l'aspect
temporel.

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Exemple : Système de contrôle d’accès à la cantine (niveau A-0)
Les utilisateurs de la cantine sont tous porteurs d’une carte magnétique
contenant des informations sur leur identité. A l’entrée de la chaîne,
un lecteur de cartes permet d’identifier l’élève est autorisé à pénétrer,
le portillon est ouvert, sinon il reste verrouillé. Des informations visuelles
sont affichées (le nom de l’élève, le totale des passages de la journée . . .)
Compléter l’actigramme (A-0) à partir de la liste suivante :

1- Électricité ;
2- Info visuelle ;
3- Élève à l’entrée ;
4- Condition d’accès ;
5- Carte programmée ;
6- Nombre de passage ;
7- Élève dans la cantine ;
8- AUTORISER l’entrée
à la cantine ;
9- Système de contrôle
Les sous fonction ; on identifie trois objets techniques principaux : d’accès à la cantine ;
 Le portillon dont la fonction est de LAISSER passer un élève autorisé.
 Le lecteur de carte dont la fonction est de LIRE la carte magnétique.
 L’ordinateur dont la fonction est de GÉRER le passage des élèves et l’ensemble du système.
Compléter l’actigramme (A-0) à partir de la liste suivante :

1- Électricité ;
2- Ordinateur ;
3- Lire la carte ;
4- Élève à l’entrée ;
5- Carte programmée ;
6- Nombre de passage ;
7- Élève dans la cantine ;
8- AUTORISER l’entrée
à la cantine ;

La fonction A3 peut être à son tour


décomposée en sous fonctions.
Dans cet exemple la décomposition
a été volontairement simplifiée dans
le seul but de montrer l’outil SADT.

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VI- DÉMARCHE DE PROJET :
La démarche de projet industriel est l'ensemble des actions menées par une équipe de travail
pendant une période prédéfinie pour réaliser un produit ou le modifier (moteur hybride d'une voiture,
modification de la taille d'un téléphone portable,...) afin de répondre au besoin d'un client.
Le client peut être un particulier, un autre industriel...
A chaque phase on peut associer un outil d’expression de l’analyse fonctionnelle.

1 Recherche du besoin fondamental : Bête à cornes


2 Recherche des fonctions de services : Pieuvre Description de l'organisation du
3 Recherche de solutions technologiques : FAST produit en chaînes "schéma bloc"
4 Analyse descendante : Diagramme SADT
Cette démarche se traduit dans le milieu scolaire par la réalisation d'un mini-projet qui :
- Permet la mise en œuvre des savoirs et savoir-faire acquis pendant l'année ;
- Initie au travail de groupe dans le cadre d'activités de création ;
- Communiquer au sein d'un groupe de travail ;
- Organiser son travail, en groupe et individuellement ;
- Rendre compte de son travail par écrit et oralement ;
- Répondre à une problématique ;
- Valider une réalisation simple.
Remarque : Les principales étapes du mini-projet :
La conduite du mini-projet se fait autour de cinq étapes essentielles.
 Étape 1 : l'analyse du CdCF, qui spécifie le besoin et les attentes du client.
Cette étape permet de découvrir le produit étudié et de cerner le problème à résoudre.
 Étape 2 : les recherches documentaires, qui vont permettre de répondre au problème posé.
 Étape 3 : la recherche de solution, qui est la phase constructive du mini-projet.
 Étape 4 : la réalisation où il s'agit de mettre en œuvre les solutions retenues.
 Étape 5 : la validation finale, qui sert de bilan et doit montrer les écarts entre les solutions
retenues et les attentes du client.
VII- CHAÎNE FONCTIONNELLE : "Schéma-bloc"
La chaîne fonctionnelle est l’ensemble des constituants nécessaires pour réaliser une fonction
de service. Elle se caractérise par un agencement en forme de chaîne allant du capteur à l’effecteur.
Elle est formée par :
 Une chaîne d’énergie : Pour assurer leurs fonctions, beaucoup de produits présentent
une architecture commune nécessitant une alimentation en énergie, qu'ils doivent distribuer
et convertir avant de la transmettre.
La chaîne d'énergie est chargée d'apporter en bonne quantité et sous la forme adaptée, avec
un minimum de pertes, au bon endroit et au bon moment, l'énergie nécessaire à l'action voulue.
 Une chaîne d’information : La tendance des produits à se complexifier est naturelle :
progrès technologiques et soucis permanent de l'homme de se soulager des tâches pénibles
ou répétitives conduisent souvent à l'automatisation des produits. Une chaîne d'information doit
alors être associée à la chaîne d'énergie. Acquérir, traiter, communiquer sont les trois maillons
de la chaîne d'information, chargée de piloter avec maximum d'efficacité la chaîne d'énergie,
à partir de grandeurs physiques acquises sur celle-ci, et de consignes données par l'utilisateur.
(Voir Rappel & Introduction : pages .. - .. - ..)

ANALYSE FONCTIONNELLE 32 Site Web : ezzahraoui.jimdo.com


 Situation de la fonction générique alimenter en énergie (p35)
 Définition de la fonction générique alimenter en énergie (p35)
 Type d’alimentation : - Alimentation réseaux (p35)
- Fonction d’un alternateur (p36)
- Principe de production (p36)
- Quelques exemples de production d’électricité (p37)
- Mode de transport de l’énergie électrique (p39)
- Alimentation locale (p40)
 Quelles différences entre courant alternatif et courant continu ? (p41)
 Quelles sont leurs caractéristiques et leurs applications ? (p41)
 Repère et relation simplificatrices : - Valeur moyenne (p42)
- Valeur efficace (p42)
- Valeur maximale (p42)
- Fonction dérivée (p42)
- Fonction primitive (p42)
 Alimenter :
 Courant Continu (CC) : - Loi d'Ohm : U = R.I (p42)
- Puissance électrique : P = U.I (p42)
- Pertes Joule dans une résistance : Pj = R.I2 (p42)
- Énergie : W = P.t (1 Wh = 3600 J) (p42)
- Diviseur de tension (p42)
- Diviseur de courant (p42)
 Courant Alternatif (CA) : - Période (T) (p43)
- Fréquence (f) (p43)
- Pulsation (ω) (p43)
- Les puissances (p43)
 Puissance active : P = U.I.cosφ (W) (p43)
 Puissance réactive : Q = U.I.sinφ (VAR) (p43)
 Puissance apparente : S = U.I = (VA) (p43)
- Tension simple (entre phase et neutre) (p43)
- Tension composée (entre phase) (p43)
- Valeur moyenne (p43)
- Valeur efficace (p44)
- Rapport cyclique (p44)
- Couplage étoile (Y) (p45)
- Couplage triangle (Δ) (p45)
 Alimentation stabilisée : - Transformateur (Adapter la tension) (p46)
 Bobine primaire (d’entrée) (p46)
 Bobine secondaire (de sortie) (p46)
 Rapport de transformation (p47)
- Redresseur (Redresser la tension) (p48)
- Condensateur (Filtrer la tension) (p48)
- Régulateur ou diode Zéner (Réguler la tension) (p48)
 Distribuer : - Distribution TOR (Tout Ou Rien) (p49)
 Sectionneur (p49)
 Contacteur (p49)
 Relais thermique (p49)
 Bouton poussoir (p49)
 Contacteur auxiliaire (p49)
 Auto-maintien (p49)
 Inverser le sens de rotation d'un moteur triphasé (p50)
 Relais temporisé à l'action (au travail) (p50)
 Relais temporisé à relâchement (au repos) (p50)
- Distribution par modulation d'énergie (p51)
 Hacheur (p51 - p52 - p53)
 Onduleur (p51)
 Redresseur non commandé (p51)
 Redresseur commandé (p51)
 Gradateur (p51)
 Convertir : - Moteur à courant continu (Mcc) (p54)
 Équation électrique : E = U - R.I = ke.N (p54)
 Équation électromécanique :U = E + R.I (p54)
 Couple résistant sur l'arbre moteur : C = kc.I (p54)
ke : Constante de vitesse en (V/tr.min-1) ou (V/rad.s-1) (p54)
kc : Constante de couple en (N.m/A).(p54)
 Bilant des puissances (p54)
 Rendement (p54)
 Changement du sens de rotation (p55)
- Moteur asynchrone (p56)
 Fréquence de synchronisme (Ns) (p56)
 Fréquence des tensions d’alimentation (f) (p56)
 Nombre de paires de pôles du rotor (p) (p56)
 Glissement (g) (p56)
 Fréquence de rotation du moteur (N) (p56)
 Plaque signalétique (p57)
 Bornes du moteur (p58)
 Couplage du moteur asynchrone (p58 - p59)
 Bilant des puissances (p60)
- Moteur pas à pas (p61)
 Principe de fonctionnement (p61)
 Mise en œuvre des moteurs pas à pas
 Alimentation des moteurs pas à pas (p62)
 Mode Monophasé (ou par pas entiers) (p62)
 Mode 1/2 pas (p63)
 Mode Biphasé (ou par pas entiers à couple maximum) (p64)
 Moteur à aimant permanent : bipolaires ou unipolaires ? (p64)
 Moteur à réluctance variable (p65)
 Moteur Hybride (p65)

I- SITUATION DE LA FONCTION GÉNÉRIQUE ALIMENTER EN ÉNERGIE :

II- DÉFINITION DE LA FONCTION GÉNÉRIQUE ALIMENTER EN ÉNERGIE :


Alimenter c’est fournir au système l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . .
ou . . . . . . . . . . . . . . . . dont il a besoin pour fonctionner. L’origine de cette énergie peut provenir
d’une alimentation réseau ou locale. Pour réaliser ce but, cette fonction générique ‘’ alimenter ’’
est toujours associée aux fonctions génériques . . . . . . . . . . . . . . . . et . . . . . . . . . . . . . . . ..
III- TYPE D’ALIMENTATION :
L’alimentation en énergie peut se faire de plusieurs manières. Ceci dépend de la nature d’énergie
de fonctionnement du système (électrique, pneumatique ou hydraulique) et de l’origine de
l’alimentation (réseau ou locale).
3.1- ALIMENTATION ÉLECTRIQUE :
3.11- Alimentation réseaux :
On appelle réseau électrique l’ensemble des infrastructures permettant d’acheminer l’énergie
électrique des centrales de production, vers les consommateurs d’électricité.
À partir d’un point de connexion (exemple prise 220 V). L’énergie produite par les réseaux est
donc consommée en même temps. Cette alimentation d’énergie s’effectue en 3 phases :
produire, transporter et distribuer l’énergie.

35
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
 Mode de production de l’énergie électrique :
À fin 2015, l’énergie totale installée du parc de production électrique de l'Office s'élève
à 34,50 TWh*, contre 33,10 TWh en 2014 dont 16,01% de l’énergie installée est de source
renouvelable. (* 1 Térawatt = 1012 Watt). Il y a d'autres unités (Watt ''W’’ est le Wattheure ''Wh'').
Source 2014 2015 Énergie primaire
Charbon 15,82 17,05
Combustion
Pétrole 3,77 2,09
(charbon ; fioul ; gaz)
Gaz naturel 5,60 5,78
Hydraulique 2,03 2,28 Chute d’eau
Éolien 1,92 2,51 Vent
-3 -3
Énergie solaire 0,170.10 0,203.10 Rayons solaire
Total 29,14 29,71

 Fonction d’un alternateur :

Exemple de centrale électrique


Principe de production :
Expérience n°1 : Expérience n°2 :
A B
A

Un aimant ou un électroaimant tourne à Un aimant ou un électroaimant tourne


fréquence constante devant une bobine fixe. à fréquence constante devant deux bobines
La tension induite aux bornes de la bobine est fixes diamétralement opposées.
alternative sinusoïdale. La tension induite aux bornes de chaque bobine
On a fabriqué un générateur de tension est alternative sinusoïdale et déphasé de π/2
alternative. l'une par rapport à l'autre.

36
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
Expérience n°3 : (Alternateur monophasé) Expérience n°4 : (Alternateur triphasé)

A C A B

Un aimant ou un électroaimant tourne à La rotation d’un aimant ou un électroaimant à vitesse


fréquence constante devant deux bobines fixes constante Ns devant 3 bobines fixes disposées à 120°
diamétralement opposées. La tension induite l'une de l'autre crée 3 tensions alternatives
aux bornes des deux bobines couplées est déphasées de π/3 l’une de l’autre de fréquence f
alternative sinusoïdale et double par rapport Ns : en (tr/s) de l’alternateur;
f
Ns 
à la tension aux bornes d'une seule bobine. tel que : f : en (Hz) des tensions;
On a fabriqué un générateur de tension p : Nombre de paires de
p
alternatif monophasé (alternateur monophasé). pôles de l’alternateur.
Remarque de l’Expérience n°4 :
Chaque bobine possède 2 bornes. Aux total, il y a 6 bornes, toutefois, il est possible de réduire
ce nombre de bornes par couplage des 3 bobines : il y a alors 3 phases ; ce qui donne le nom
d'alternateur triphasé.
 Quelques exemples de production d’électricité (Centrale de production) :
 Centrales hydrauliques : Principe de fonctionnement

L’énergie cinétique de l’eau


en mouvement est transmise
à une turbine qui entraîne
en rotation une machine
électrique (alternateur).

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 Centrales thermiques : Principe de fonctionnement

Une centrale thermique


à flamme produit de
l’électricité en brulant
un combustible
(fossiles charbon, lignite,
gaz naturel, fioul) dans
une chaudière qui produit
de la vapeur.
Cette vapeur actionne
une turbine qui entraîne
un alternateur.

 Centrales éoliennes : Principe de fonctionnement

Constituées de plusieurs
générateurs éoliens
(aérogénérateur) situés sur
des terrains de fort vent.
L’énergie du vent est captée
par des pales d’hélices qui
forment un rotor, ce rotor
entraîne un générateur
convertisseur d’électricité
par l’intermédiaire d’un
multiplicateur de vitesse.

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 Centrales solaires : Principe de fonctionnement

turbine
Expliquer comment produire de l’électricité par l’énergie solaire ?
 Mode de transport de l’énergie électrique :
À la sortie de la centrale, un premier poste de transformation (poste élévateur) augmente
la tension à 400 KV. Ceci permet de minimiser les pertes d’énergie pendant le transport.
Près du point de livraison, un deuxième poste de transformation (poste abaisseur) fait l’opération
inverse : il abaisse la tension pour la mettre aux normes du réseau domestique ou industriel.
Pour des besoins industriels, on transporte l'énergie électrique sous forme triphasée.
Dans ce cas nous avons 4 conducteurs (en général) : - 3 conducteurs de Phase (Ph1, Ph2, Ph3) ;
- 1 conducteur appelé Neutre (N).
La tension entre conducteurs de phase est appelée tension composée (U = 380 V).
La tension entre le neutre et une phase est appelée tension simple (V = 220 V).

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Remarque : L’énergie électrique produite par ces centrales se distingue des autres formes par :
 La facilité de la transporter, de modifier ses caractéristiques (Tension ; Intensité)
pour l’adapter aux nécessités du transport ou l’emploi.
 L’impossibilité de la stocker, d’où la nécessité d’ajuster constamment la production
à la consommation.
 L’énergie électrique fournie par le réseau ONE est de type courant alternatif
de fréquence f = 50 Hz et des tensions variables (220 V en monophasé ou 380 V en triphasé).
Elle nécessite un raccordement et une protection.
4.12- Alimentation locale : (Sources autonomes)
À l’échelle réduite (d’un Générateur ou Alternateur) en trouve la dynamo.
 Fonction d’un Dynamo :
Lorsque le galet tourne, il entraine le . . . . . . . . . . .
et une tension variable apparait aux bornes
de la . . . . . . . . . . .

Conclusion : Pour obtenir une


tension variable, on déplace un aimant
devant une bobine fixe ou on déplace
une bobine au voisinage d’un aimant fixe.
Résumé :
1- L’élément commun à toutes les centrales
électriques est . . . . . . . . . . . . . . .
C’est lui qui . . . . . . . . . . . . . l’énergie électrique.
2- Toutes les centrales, sauf l’éolienne, possède une . . . . . . . . . . . . . . . . qui entraîne l’alternateur
en . . . . . . . . . . . . . . . . .
3- Dans une éolienne, ce sont . . . . . . . . . . . . . . . . qui actionnent l’alternateur par l’intermédiaire
d’un multiplicateur de vitesse.
4- Description d’une centrale thermique : un . . . . . . . . . . . . . . . . brûle dans une chaudière
en dégageant de la chaleur ce qui transforme l’eau de la chaudière en vapeur. La vapeur fait
tourner une . . . . . . . . . . . . . . . . qui entraine . . . . . . . . . . . . . . . . pour produire le courant électrique qui
est transporté dans les lignes. La vapeure est . . . . . . . . . . . . . . . . dans un circuit de refroidissement.
 Panneaux solaires :
L’énergie solaire est, en réalité, produite par deux types de panneaux.
a- Panneaux solaires thermiques :
Ils convertissent le rayonnement solaire en chaleur nécessaire à évaporer l’eau qui entrainera
la turbine d’un alternateur. (Voir Centrales solaires ci-dessous)
b- Panneaux solaires photovoltaïques :
Le système comprend une fonction
stockage d’énergie.
L’énergie solaire peut être directement
captée et transformée en électricité
grâce à des panneaux solaires
installés sur les façades ou les toits
des bâtiments.

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 Piles et accumulateurs :
 L’énergie électrique est produite par effet chimique entre une cathode (+) et une anode(-).
 L’accumulateur est rechargeable par opposition à une pile qui ne l’est pas. Le terme batterie
est utilisé pour caractériser un assemblage de cellules élémentaires (en général rechargeables).

 Groupe électrogène :
Le fonctionnement d’un groupe électrogène se base sur
le principe suivant : l’énergie mécanique est produite par
un moteur à essence ou moteur diesel (moteur thermique)
qui entraîne un alternateur produisant de l’électricité.
Ces groupes sont généralement utilisés comme alimentation
de secours, alimentation électrique interruptible dans les locaux
exigeant une continuité de service tel que les hôpitaux,
les centres informatiques . . .

Quelles différences entre courant alternatif et courant continu ?


Quelles sont leurs caractéristiques et leurs applications ?
Le Courant Continu (CC ou DC pour Direct Current) est un courant électrique dans lequel les
électrons (de charge électrique q = - e ≈ -1,6×10-19 Coulomb) circulent continuellement dans
la même direction, c’est-à-dire du pôle négatif vers le pôle positif. Sa vitesse de déplacement
est de plusieurs mètres par heure et sa propagation se fait à la vitesse de la lumière.
Le Courant Alternatif (CA ou AC pour Alternative Current) est l’autre type de courant électrique.
Les électrons circulent de manière alternative dans les deux sens du circuit. En fait, c’est la rotation
d’un alternateur qui génère un mouvement de va et vient des électrons.
Dans ce cas, le déplacement des électrons se limite à quelques millièmes de millimètre.
Le courant alternatif est mesuré par sa fréquence f (en hertz). Au Maroc, la fréquence est de 50Hz,
le courant effectue donc 50 allers-retours par seconde.
Dans la majorité des cas, le transport de l’électricité se fait avec du courant alternatif. En effet,
l’intensité de celui-ci étant limitée, la déperdition de chaleur et d’énergie (effet Joule) est moins
importante qu’en courant continu.
Sur de très longues distances ou dans des cas de câbles enterrés ou sous-marins, le courant
continu est privilégié. En effet, pour transporter de l’électricité en CC, il suffit de deux câbles, alors
que trois câbles sont nécessaires pour effectuer le transport en CA.

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Repère et relation simplificatrices

- Courant continu : - Loi d'Ohm : U = R.I


- Puissance électrique : P = U.I
- Pertes Joule dans une résistance : Pj = R.I2
- Énergie : W = P.t (1 Wh = 3600 J)
(J)=(W).(s)
- Diviseur de tension :
La loi des mailles donne : R1 et R2
Alors : U1  U  U2  U 
U  U1  U 2  ( R1  R2 )  I R1  R2 R1  R2
La loi d’Ohm donne : Ri
En générale : U i  U 
U1  R1  I et U 2  R2  I n

R
i 0
i

Remarque :
On ne peut appliquer la formule du diviseur de tension que si R1 et R2 sont parcourus par
la même intensité I.
- Diviseur de courant :
La loi des nœud donne :
R1  R2 R2 R1
U U
I  I1  I 2   U  Alors : I  I  et I  I 
R1  R2 R1  R2
1 2
R1 R2 R1  R2
La loi d’Ohm donne : Gi
En générale : I i  I 
U  R1  I1 et U  R2  I 2
n

G
i 0
i

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- Régime alternatif : Sinusoïdal u(t) i(t)
Umaxi Imaxi

t
-

T
Une tension alternative sinusoïdale Un courant alternatif sinusoïdale
à pour équation : à pour équation :
u (t )  U max i sin(t  u ) i (t )  I max i sin(t  i )
u (t )  U 2 sin(t  u ) i (t )  I 2 sin(t  i )
u(t) : Valeur instantanée de la tension en (V) ; i(t) : Valeur instantanée de l’intensité en (A) ;
U max i : Valeur maximale (Amplitude) de u(t) ; I max i : Valeur maximale (Amplitude) de i(t) ;
U : Valeur efficace de u(t) en (V) ; I : Valeur efficace de i(t) en (A) ;
ω : Pulsation (Vitesse angulaire) en (rad/s) ; ω : Pulsation (Vitesse angulaire) en (rad/s) ;
1 1 2 1 f : Fréquence en (Hz)
Avec :   2 f  2 ; f  et T  
T T  f T : Période en (s)

 En monophasé :
- Les puissances :  Puissance active : P = U.I.cosφ (W)
 Puissance réactive : Q = U.I.sinφ (VAR)
 Puissance apparente : S = U.I = (VA)
En s’appuyant sur le théorème de Pythagore on tire :
P Q Q
cos   sin  tg  S  P 2  Q2
S S P
Nature de charge la charge :
 Si φ = 0, i et u sont en phase (en synchronisme); la charge est de nature résistive.

 Si 0    , i est déphasé (en retard) sur u ; la charge est de nature inductive.
2

 Si     0 , i est en avance sur u ; la charge est de nature capacitive.
2
 En triphasé : - V ; V ; V : tension simple (tension entre phase et neutre)
1 2 3
Ph1 V1 = V2 = V3 = V (même valeur efficace)
U12 V1 - U12 ; U23 ; U31 : tension composée (entre phase)
Ph2
U23 U31 V2 U12 = U23 = U31 = U (même valeur efficace)
Ph3 - Relation entre tension simple et tension composée :
V3
N U = 3V

(même valeur efficace)

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Valeur moyenne : ‘’ umoy = u ’’
La valeur moyenne d’une tension ou d’un courant se calcule sur une période T en suivant
les deux relations générales suivant la variable choisie : t ou θ.
1 T 1 2

T 0 
umoy  u   u (t )dt   umoy  u   u ( )d
2 0

La valeur moyenne d'une grandeur dépendante du temps (ou θ), périodique, de période T
S
est donnée par la relation particulière suivante : umoy  u  
T
Avec : - umoy = u  la valeur moyenne dans le temps de la tension u(t) ;
- S est la surface comprise entre la courbe u(t) et l'axe des temps
pendant la durée de la période T.
Exemple d’application :
 

S 10 2 10
 u   (T  T )    3,333V
T T 3 3 S1  S2
 u (car S1 = S2)0
Rapport cyclique :   . . . . . . 2
Remarque :
La composante sinusoïdal alternative a une valeur moyenne nulle : < u > = umoy = 0
Valeur efficace : ‘’ Ueff = U ’’
Idem pour la valeur efficace qui s’exprimera à l’aide des deux relations générales :
1 T 2 1 2 2
U eff   u 2   
T 0
u (t )dt U eff   u 2  
2 0
u ( )d

La valeur efficace d'une grandeur dépendante du temps (ou θ), périodique, de période T
est donnée par les relations particulières suivantes :

S' Vˆ Vmax i
U eff  U eff  
T 2 2
2
10 2
 T (1  )
S 3
U eff  
T T
100
  5, 77 V
3

Iˆ I max i
I eff  I  
 Pour un courant sinusoïdal alternatif : 2 2

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Couplage étoile (Y) Couplage triangle (Δ)
I I
U1 U1
U J J
V1 I U
U

V V1 I J
V J
W1 V I
N
I Ligne Charge
W1 Réseau
N
U = V ; I = 3J
Réseau Ligne Charge
I : Courant en ligne ; V : tension simple
I = J ; U = 3V J : Courant par phase ; U : tension composée
- Choix de couplage :
 Tensions charge = Tensions réseau  couplage étoile (Y)
 Petite Tensions charge = Grande Tensions réseau  couplage triangle (Δ)
Réseau Charge
VR / UR (Δ) VC / UC
(Y)

Remarque : Pour le réseau :


 Si deux tensions sont mentionnées, il s’agit :
des valeurs efficaces V de la tension simple v (t) et U de la tension composée u (t).
 Si une seule tension est indiquée il s’agit :
de la valeur efficace U de la tension composée u (t).

- Les puissances en triphasé : (Quelque soit le couplage)


 Puissance active :P  U .I .cos . 3 (W)
 Puissance réactive : Q  U .I .sin . 3 (VAR)

 Puissance apparente : S  U .I . 3 (VA)

Voir chier d'activité

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Courant Alternatif Alimentation Courant Continu
CA (CA) stabilisée CC (DC)

Schéma synoptique (Bloc) de l'alimentation stabilisée


On désire obtenir une tension continue de +19,5 V à partir de la tension alternative du secteur 220V
en vue d’alimenter un PC portable.
L’alimentation est réalisée par la succession des fonctions suivantes :
 F1 (L’abaissement de la tension)  F2 (Le redressement)  F3 (Le filtrage)  F4 (La stabilisation)

 Un transformateur est un dispositif technique capable d’élever ou d’abaisser une tension


alternative. Il est constitué principalement par : ☛ Un circuit magnétique.
☛ Deux enroulements qui forment :
 Ce qui reçoit l’énergie du réseau ONE est qualifié de primaire.
Tout ce qui est primaire, à l’indice 1
N1 : Nombre de spires de la bobine primaire (d’entrée) ;
U1 : Tension d’entrée (V); i1 : Intensité d’entrée (A).
 Ce qui fournit de l’énergie est qualifié de ‘’secondaire’’.
Tout ce qui est secondaire, à l’indice ‘’2’’
N2 : Nombre de spires de la bobine secondaire (de sortie) ;
Forme commerciale U2 : Tension de sortie ; i2 : Intensité de sortie.

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Ancien symbole

Nouveau symbole

Un transformateur simple est constitué de deux bobines de fils conducteur enroulées autour
d’un noyau de fer doux, c’est un métal ferromagnétique très sensible au champ magnétique
environnant chaque tour de fils constitue une spire. Le rapport de transformation dépond du nombre
de spires de la bobine d’entrée N1 et de la bobine de sortie N2 ; ainsi le rapport entre N2 et N1
est égale au rapport entre les tensions de sortie U2 et l’entrée U1, et au rapport entre les intensités
N U i
d’entrée i1 et de sortie i2 ( m  2  2  1 ), ici, le courant de sortie i2 à donc une intensité supérieur
N1 U1 i2
au courant d’entrée i1 ( i2  i1 ) ; la tension de sortie U2 est donc inférieur à celle d’entrée U1 ( U 2  U1 ),
comme le courant de la bobine d’entrée est alternatif, il crée dans le noyau un champ magnétique
variable en retour ce champ magnétique variable induit dans la bobine de sortie un courant alternatif
1
de même fréquence ( f 2  f1  f  ) sa tension et son intensité dépend du nombre de spires des
T
deux bobines. (f : Fréquence du courant (Hz) ; T : Période de la tension (s))
Remarque : - On trouve des transformateurs :  Abaisseur de tension : U2 < U1 m = U2 / U1 < 1
 Élévateur de tension : U2 > U1 m = U2 / U1 > 1
 Isolateur : U2 = U1 m = U2 / U1 = 1
- Un transfo ne fonctionne pas en courant continu.
Exercice 01
Un transformateur monophasé a les caractéristiques suivantes :
220 V / 24 V - 50 Hz ; de puissance apparente nominale SN = 63 VA. (Puissance apparente S = U.I)
1- Calculer le courant primaire nominal I1N et le courant secondaire nominal I2N.
.................................................................................................
2- Calculer le rapport de transformation m.
.................................................................................................
3- Calculer le nombre de spires du secondaire N2 si l’on en compte 540 au primaire.
.................................................................................................
4- A la mise sous tension d’un transformateur, il se produit un courant d’appel très important
(de l’ordre de 25 I1N) pendant une dizaine de millisecondes.
Évaluer le courant de mise sous tension.
.................................................................................................
Exercice 02
Un transformateur monophasé de 3 kVA est alimenté sous 380 V - 50 Hz.
Le secondaire comporte 316 spires et produit une tension de 220 V.
Calculer : a- Le nombre de spires du primaire ;
.................................................................................................
b- L’intensité des courants primaire et secondaire ;
.................................................................................................
c- Le rapport des nombres de spires.
.................................................................................................

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 Le pont de diodes (GRAETZ)

T/2
T

Fonctionnement :
Le redressement par le pont de GRAETZ nécessite quatre diodes (D1 ; D2 ; D3 et D4).
 T
Pendant l’alternance positive de U2 0,  ; D1 et D3 conduisent, D2 et D4 sont bloquées.
 2
T 
Pendant l’alternance négative de U2  , T  , D1 et D3 sont bloquées, D2 et D4 conduisent.
2 
Si les diodes sont idéales, la tension aux bornes de la charge UR vaut pratiquement la valeur
absolue de U2 (UR = ∥U2∥). Mais le pont de diodes réel entraine une chute de tension (UR < ∥U2∥).
(Chaque diode entraine une chute de 0,7 V environ).
2U 2max i 2 2 U 2
La valeur moyenne de UR : U Rmoy  
 
 Le condensateur :
- Condensateur polarisé - Condensateur non polarisé

Tension continu mais non régulée

 Le régulateur :
- Régulateur positif - Régulateur négatif

Nota : Le régulateur est un circuit intégré de faible encombrement. Il nécessite dans certains cas,
un radiateur pour le refroidissement appelé aussi un dissipateur de chaleur.
Il permet d’obtenir une tension fixe (ou réglable) constante à partir d’une tension qui présente
des fluctuations.
Us

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La tension continue de xx V à partir de la tension alternative du secteur en vue d’alimenter un PC
portable.

 Fonctionnement
 Distribution TOR (Tout Ou Rien) de l'auto-maintien

Circuit de puissance (Haute tension)


Rep Nom Fonction
Sectionneur porte fusible - Isoler le circuit de puissance
Q1
- Protéger contre les courts circuits
KM Contacteur Distribuer l'énergie
F Relais thermique Protéger le moteur contre les surcharges prolongées
M Moteur triphasé Convertir l'énergie électrique en énergie mécanique de R
Circuit de commande (Basse tension)
Rep Nom Fonction
T Transformateur Alimente le circuit de commande en énergie
F Contact associé au relais thermique Protection du moteur
S0 Bouton poussoir Arrêt d'urgence - à rupture de circuit (RC)
Ar Bouton poussoir Arrêt - à rupture de circuit (RC)
MA Bouton poussoir Marche - à établissement de circuit (EC)
km Contacteur auxiliaire Commander le contacteur
KM La bobine du Contacteur Établir ou interrompre l'alimentation du moteur
H1 Voyant de signalisation Indique le fonctionnement du moteur
H2 Voyant de signalisation Indique l'arrêt du moteur
Fonctionnement : Q1 est fermé :
- Impulsion sur MA enclenche KM qui s’autoalimente par son contact auxiliaire km ; le moteur tourne.
- Impulsion sur Ar provoque l’arrêt ; le moteur s’arrête.
Donner l'équation de KM =

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Remarque : Pour inverser le sens de rotation d'un moteur triphasé, il faut permuter deux phases.

 Relais temporisé à l'action (au travail)


67 55 Bobine KM
1
0 Temps
KM
Contact auxiliaire 1
temporisé (67-68)
68 56 0
Contacts auxiliaires
temporisés (km) Contact auxiliaire 1
temporisé (55-56)
0
67-68 : Contact à fermeture retardé (NO) t Temporisation
55-56 : Contact à ouverture retardé (NF) réglable

 Relais temporisé à relâchement (au repos)


57 65 Bobine KM 1
0
KM
Contact auxiliaire 1
temporisé (57-58)
58 66 0
Contacts auxiliaires
temporisés (km) Contact auxiliaire 1
temporisé (65-66)
0
57-58 : Contact à fermeture retardé (NO)
65-66 : Contact à ouverture retardé (NF) Temporisation t
réglable
Chronogramme Sortie/Entrée
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 Distribution par modulation d'énergie :
a- Fonction : Un modulateur d'énergie est un montage utilisant des interrupteurs électroniques de
puissance permettant, par un séquencement adapté de ces derniers, de faire varier :
- La vitesse d'un moteur (continu ou alternatif) ;
- La tension dans une alimentation continue variable ;
- L'éclairage d'une lampe ;
- La température d'un four ;
- ………………………
b- Principe :

Signal = Signal continu Signal = Signal alternatif


continu
=
Hacheur
variable continu
~
Onduleur

Signal
alternatif
~ Signal continu de Signal
valeur moyenne alternatif
~ Signal continu de
valeur moyenne
=
Redresseur
non commandé
constante
=
Redresseur
commandé
variable

Signal ~ Signal alternatif


alternatif
~
Gradateur
variable

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 Hacheur :

 Entre [0, t1] : le transistor est saturé ;  Entre [t1, T] : le transistor est bloqué ;
la diode est bloquée la diode est passante

Lorsque le transistor passe de l’état saturé Ve ≠ 0 à l’état ploqué Ve = 0, le moteur continu à tourner
sous l’effet de l'inertie, il se comporte comme une génératrice.
Pour éviter d'avoir des courants dans les transistors on monte les DRL (La diode de roue libre)
ce qui protège le transistor.
Fonctionnement de DRL :
Lorsqu'on pilote une inductance par un interrupteur H ou un transistor (qui marche en TOR,
comme un interrupteur), du courant passe dedans 1 . Et à l'ouverture de l’interrupteur, les
étincelles (surtension dangereuse apparait) ce qui endommagera ; détruira l’interrupteur H
ou le transistor 2 .
La Diode de Roue Libre DRL se connecte en parallèle d'une charge inductive pour assurer
la continuité du courant électrique dans l'inductance 3 .
Il faut que le courant puisse continuer à circuler dans la bobine 4 , afin d’éliminer les étincelles
(surtension dangereuse) pour protéger l’interrupteur H ou le transistor.

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 Valeur moyenne de la tension ''Um'' : S
S U mmoy 
Um T
Vcc Vcc  t1
t U mmoy    Vcc
0 T
t1 T Avec :
UH - S : est la surface comprise entre la courbe Um et
VCC l'axe des temps pendant la durée de la période T.
t1
0 -  : Rapport cyclique 0    1
t1 T T
 Autre montage du Hacheur :
UL U S
UH
iH i V
t
H 0
D U M UH ∝T T
V Um V
iD
0
∝T T
La commande - Entre [0, ∝T] : le transistor H est saturé (passant), la diode D est bloquée ;
- Entre [∝T, T] : le transistor H est bloqué, la diode D est passante ;
- Les conductions de H et D sont complémentaires : quand H est passant (H = 1)
alors D est bloquée (D = 0) et vice-versa.

 Entre [0, ∝T] :


UH UL
iH i

H UH = 0
M U =V
V U iH = i
iD iD = 0

 Entre [∝T, T] :
UH UL
iH i
UH = V
H U =0 Umoy = Ummoy =   V
U M iH = 0
V Um
iD = i
iD

Voir chier d'activité

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 Moteur à courant continu (Mcc)
Énergie Convertir Énergie
électrique mécanique
de rotation
Mcc

Avec : - U : Tension d'induit (V) - E : Force électromotrice (f.e.m) (V)


- I : Courant d'induit (A) - Ue : Tension d'excitation (V)
- R : Résistance d'induit () - Ie : Courant d'excitation (A)
L’inducteur = résistance r
L’induit = résistance R et dipôle E
 E = f.e.m , si I dans le même sens que E  dipôle E en fonctionnement moteur.
 E = f.c.e.m , si I dans le sens contraire à E  dipôle E en fonctionnement générateur.
Dans un moteur à courant continu (cas récepteur) :
 Équation électrique : U = E + R.I
 Équation électromécanique : E = U-R.I = ke.N
- Au démarrage, la vitesse de rotation est nulle (N = 0) donc E = 0.
- La tension E (fem) est proportionnelle à la fréquence de rotation N (tr/min) :
- Le courant consommé par le moteur est directement lié au couple résistant sur l'arbre moteur.
C = kc.I
2  N
Avec : - ke : Constante de vitesse (V/tr.min-1) ou (V/rad.s-1) et ω =
- kc : Constante de couple (N.m/A). 60

 Bilant des puissances :

Exploitation du bilant
des puissances
 Pem = Pa - Pjs - Pjr
 Pc = Pem - Pu

Avec : - Pa : Puissance électrique absorbée par le moteur. - Pu : Puissance utile.


- P : Puissance absorbée par le rotor (induit). - Pjs : Perte joule dans le stator.
- Pe : Puissance absorbée par le stator (inducteur). - Pjr : Perte joule dans le rotor.
(Si le moteur est à aimant permanent u.i = 0) - Pc : les pertes collectif (constante).
- Pem : Puissance électromagnétique. - Pfer : les pertes ferromagnétiques.
- Pméca : les pertes mécaniques.
 Le rendement :  =
Pu Pa   Pertes Pu
= =
Pa Pa Pu   Pertes

54
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Changement du sens de rotation d’un moteur à courant continu :

Le sens de rotation du moteur cc


est imposé par la polarité de la tension
d’alimentation. Pour inverser le sens de
rotation du moteur cc, il faut être capable
d’inverser la polarité de sa tension
d’alimentation.
C’est le rôle du pont de transistors :
(hacheur 4 quadrants ; pont en H).

Principe général :
4 transistors, symbolisés ici par des
interrupteurs T1, T2, T3 et T4, sont montés
en pont et permettent de commander le sens
de rotation du moteur.
Pour des raisons de simplicité
la DLR n’est pas représentée.
Lorsque T1 et T4 sont fermés (saturés),
le moteur tourne dans un sens (sens 1).
Lorsque T2 et T3 sont fermés (saturés),
le moteur va tourner dans l'autre sens (sens 2).
Exemple :
L’inversion du sens de rotation d’un moteur à cc s’obtient en inversant la polarité à ses bornes. La
disposition des contacts de puissance des deux contacteurs permet d’obtenir les deux
branchements. Leurs disposition donne le nom au montage : pont en H.
Attention : le schéma proposé ne comporte aucun des éléments de protéction.
Circuit de puissance MOTEUR EN ARRÊT Circuit de commande
- Sa : Bouton poussoir d’arrêt
- S1 : Bouton poussoir de marche sens 1
- S2 : Bouton poussoir de marche sens 2
- KM1 : Sens 1
- KM2 : Sens 2

D’après le circuit de commande,


a- Compléter le tableau ci-contre.
b- Indiquer le sens et les étapes
des circuits en bas.

55
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Sens . . . Étape . . . Étape . . .

Sens . . . Étape . . . Étape . . .

Remarque : Pour inverser le sens de rotation d'un moteur à courant continu, il faut inverser
sa polarité
 Moteur asynchrone
Un champ magnétique tournant produit la rotation d'un disque métallique tournant à une
fréquence de rotation inférieure à celle du champ : sa rotation est asynchrone (décalé).
Il est constitué de trois enroulements alimentés par des

tensions triphasées de fréquence ‘’f ’’
qui produisent ainsi un champ magnétique tournant B à la fréquence de rotation ‘’ Ns‘’,
appelée fréquence de synchronisme :

60  f Avec : - Ns : La fréquence de rotation du champ B (en tr/min)
Ns  (fréquence de synchronisme).
p - f : La fréquence des tensions d’alimentation (en Hertz : Hz = s-1).
- p : Le nombre de paires de pôles du rotor. (Voir en bas)

 3 bobines sur le stator, 1 phase par bobine ;  6 bobines sur le stator, la même phase
sur les bobines opposées à 180° ;
 2 pôles sur le rotor (1Nord+1Sud=1paire de pôle)  4 pôles sur le rotor (2Nord+2Sud=2 paires de pôles)
Pour f = 50 Hz et - p = 1  Ns = 3000 tr/min - p = 2  Ns = 1500 tr/min
- p = 3  Ns = 1000 tr/min - p = 4  Ns = 750 tr/min
Le glissement d'un moteur asynchrone le rapport entre la fréquence de glissement (Ns - N)
et la fréquence de synchronisme (Ns) : N -N - N : La fréquence de rotation
g= s du moteur (en tr/min)
Ns
- g : glissement du moteur (en %)
La fréquence de rotation du moteur : N = Ns (1- g)
La fréquence de rotation du rotor est appelée ‘’ N’’, il tourne moins vite que le champ tournant
du stator ‘’ Ns’’.

56
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 La plaque signalétique – Le couplage du moteur asynchrone :
La plaque signalétique d’un moteur asynchrone (moteur électrique) est la carte d’identité du moteur
délivrée et certifiée par le constructeur (voir ci-dessous). Le moteur asynchrone d’induction possède
un fort couple de démarrage, mais il a l’inconvénient d’absorber de 4 à 8 fois son intensité nominale.
Pour réduire cet appel de courant on dispose de différents procédés de démarrage (Hors programme).

Moteur asynchrone triphasé


- Puissance = 1.5 KW - Si le réseau est 230V entre phases  couplage triangle et I = 6.65A
- N = 1440 tr/min - Si le réseau est 400V entre phases  couplage étoile et I = 3.84A
Le couplage d'un moteur asynchrone peut être triangle, étoile, ou impossible selon la tension
réseau et la tension nominale du moteur.
Exemple : Sur la plaque signalétique d’un moteur ci-contre,
- Indiquer la fréquence de rotation du moteur ‘’N = ?’’
- Indiquer la fréquence du réseau d’alimentation ‘’f = ?’’
- Déterminer la vitesse de synchronisme du moteur ‘’ns = ?’’
En déduire le nombre de pôles du moteur ‘’ Nbrp = ?’’
- Calculer le glissement du moteur en pourcentage ‘’g = ?’’
- Si la tension réseau est de 127V/220V Préciser
le couplage du moteur ‘’Étoile’’ ou ‘’Triangle’’ ?
Le bon choix du couplage : Étoile ou Triangle :
1- Quand la tension nominale du moteur égale la tension réseau, on choisit le couplage étoile.
Exemple : Plaque du moteur 230V/400V sur le réseau 230V/400V : couplage étoile.
Ici, la tension est de 400V entre phases. Or chaque enroulement a besoin de 230V
pour fonctionner. On choisit donc le couplage étoile. Si on utilisait le couplage triangle,
chaque enroulement subirait 400V à ses bornes et serait détruit.
On peut retenir : Tensions moteur = Tensions réseau  couplage étoile

2- Quand la plus petite tension nominale du moteur asynchrone est égale à la plus grande tension
réseau (donc la tension entre phases), on choisit le couplage triangle.
Exemple : moteur 230V/400V sur réseau 133V/230V : couplage triangle.
Ici, la tension est de 230V entre phases. Or chaque enroulement a besoin
de 230V pour fonctionner. On choisit donc le couplage triangle.
On peut retenir : Petite Tensions moteur = Grande Tensions réseau  couplage triangle

57
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Il reste 2 cas de couplage impossible :
3- Quand la plus grande tension nominale du moteur asynchrone est égale à la plus petite tension
réseau (donc la tension entre phases), aucun couplage n'est possible.
On ne peut pas utiliser ce moteur asynchrone.
Exemple : moteur 230V/400V sur réseau 400V/690V : couplage impossible
On peut retenir : Grande Tension moteur = Petite Tension réseau  couplage impossible
4- Quand aucune tension n'est commune, aucun couplage n'est possible.
Exemple : moteur 127V/230V sur réseau 400V/690V : couplage impossible (moteur détruit !).
On peut retenir : Aucune tension commune  couplage impossible
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux tensions est :
U La valeur efficace de la tension composée u(t) en volts (V)
U V 3 V La valeur efficace de la tension simple v(t) en volts (V)
Remarque : Pour le réseau :
 Si deux tensions sont mentionnées, il s’agit :
des valeurs efficaces V de la tension simple v (t) et U de la tension composée u (t).
 Si une seule tension est indiquée il s’agit :
de la valeur efficace U de la tension composée u (t).
Compléter les deux tableaux des couplages du moteur asynchrone
Réseau
133V/230V 230V/400V 380V/690V
Moteur
133V/230V ........... ........... ...........
230V/400V ........... ........... ...........
400V/690V ........... ........... ...........

Moteur 133V / 230V 230V / 400V 400V / 690V


Réseau 73V / 133V 133V / 230V 133V / 230V 230V / 400V 230V / 400V 400V / 690V
Couplage ........... ............ ............ ............ ............ ............

a- Les bornes du moteur :

Ou

b- Le couplage en étoile :

Couplage en étoile Câblage du stator


Dans un couplage en étoile, chaque enroulement est soumis à la tension simple v(t),
tension entre phase et neutre. Chaque enroulement est traversé par le courant de ligne i(t).

58
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c- Le couplage en triangle :

Couplage en triangle Câblage du stator


Dans un couplage en triangle, chaque enroulement est soumis à la tension composée u(t),
tension entre deux phases. Chaque enroulement est traversé par le courant j(t) de valeur efficace J,
ce courant n’a de raison d’être que pour ce type de couplage.
La relation entre les valeurs efficaces de ces deux courants est :
I La valeur efficace du courant de ligne i(t) en ampères (A)
IJ 3 J
La valeur efficace du courant j(t) dans un enroulement dans
le cas d’un couplage en triangle, en ampères (A)
1- Préciser le couplage des enroulements statoriques, sachant que le réseau
électrique est triphasé de tensions 230V /400V, 50 Hz et la tension indiquée
sur la plaque signalétique du moteur est de 230/400 V : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compléter alors le couplage des enroulements statoriques du moteur
en utilisant les barrettes.
2- Préciser le couplage du moteur asynchrone triphasé avec :
- La plaque signalétique du moteur porte les indications suivantes : 690/1195 V - 50 Hz.
- Le moteur fonctionne sur un réseau 690 V - 50 Hz. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compléter alors le couplage des enroulements statoriques du moteur
en utilisant les barrettes.

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 Le bilan des puissances :
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée Pa
d’origine électrique jusqu’à la puissance utile Pu de nature mécanique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide du schéma suivant :

Ou
Bilan des puissances d’un moteur asynchrone

Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations
précédentes.

Voir chier d'activité


60
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 Moteur pas à pas
Les moteurs pas à pas sont très employés dans les périphériques informatiques (entrainement du
papier dans une imprimante ou positionnement de la tête de lecture d'un disque dur) et sur certaines
applications de robotique.
Commande
(AV ou AR)
θ
Énergie électrique Réglage
(Polarisation) (Vitesse)

Énergie élec. Énergie méc (R)


Convertir
(Impulsions (Impulsions
électrique) angulaires)
Moteur pas à pas
Ils permettent essentiellement d'obtenir un positionnement très précis : à chaque fois que le moteur
reçoit une impulsion électrique de commande, son axe effectue une rotation d'un angle déterminé
(de moins de 1 degré à plusieurs degrés selon le moteur).
Ces moteurs sont d'une très grande précision et présentent une faible usure mécanique.
Leur commande se faisant par une suite d'impulsions électriques (tout ou rien), ils nécessitent
d'être alimentés par un circuit électrique spécifique.
Il suffit d’envoyer une impulsion (tout ou rien) pour le faire tourner d’un pas. Si ces impulsions
sont envoyées à fréquence fixe le moteur tourne à vitesse constante.
Chaque impulsion envoyée par le système de commande au module de puissance se traduit par
la rotation d'un pas du moteur. La résolution angulaire¸ d'un moteur pas à pas va de 4 à 400 pas.
Comme tous les moteurs, il est constitué d'une :
Partie fixe : C’est le stator, à ''p'' paires de pôles bobinés formé d’un circuit magnétique
et des bobines (phases) dont le rôle est de créer un flux magnétique à directions multiples.
Partie mobile : C’est le rotor, placé dans le flux du stator il se positionne suivant le flux maximum.

Moteur pas à pas bipolaire


2 phases au stator,
2 pôles au rotor.

 Principe de fonctionnement
Les moteurs pas à pas sont généralement constitués de deux bobines et d'un rotor. Le rotor est
souvent un aimant permanent (mais il peut être d'une autre constituant). Les deux bobines peuvent
créer un champ magnétique dont l'orientation dépend de leur alimentation.

Au départ, les deux bobines ne sont pas


alimentées, le rotor est dans une position
inconnue.

61
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Pas N°1 : Pas N°2 :
La bobine 1 est La bobine 2 est
alimentée afin de alimentée afin de
présenter le pôle Nord présenter le pôle Sud
au rotor. au rotor.
La bobine 2 n'est pas La bobine 1 n'est pas
alimentée. alimentée.
Le rotor tourne pour s'orienter vers ce pôle Nord. Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers
ce pôle Sud.
Pas N°3 : Pas N°4 :
La bobine 1 est La bobine 2 est
alimentée avec une maintenant alimentée
polarité inverse de la fois avec une polarité inverse
précédente afin de de la fois précédente afin
présenter le pôle Sud au de présenter le pôle Nord
rotor. au rotor.
La bobine 2 n'est pas La bobine 1 n'est pas
alimentée. alimentée.
Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers Le rotor poursuit sa rotation pour s'orienter vers
ce pôle Sud. ce pôle Nord.
 Mise en œuvre des moteurs pas à pas
- Un moteur pas à pas est caractérisé par le nombre de pas par tour (Np) : Np = 360° / Δα ;
Avec - Δα = 360/pStator - 360/pRotor : l'angle entre 2 pas du Stator et Rotor en °.
- pStator : Nombre de pôles du Stator
- pRotor : Nombre de pôles du Rotor
- Un moteur pas à pas est considéré comme un actionneur électrique où l'on contrôle la vitesse
(par la fréquence à laquelle on envoie des impulsions) N = f / Np
Avec N : vitesse de rotation en tr/min, f : la fréquence en Hz, Np : le nombre de pas par tour.
 Alimentation des moteurs pas à pas
En fonction du circuit de commande, d'alimentation d'un moteur pas à pas peut se faire selon 3
modes différents :  Monophasé  1/2 pas  Biphasé

 Mode Monophasé (ou par pas entiers) :


Une seule bobine est alimentée à la fois. Le rotor tourne d'un pas à chaque fois que l'alimentation
change de bobine. C'est le mode d'alimentation le plus simple.
Pas N°1 Pas N°2

Pas N°3 Pas N°4

62
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Mode 1/2 pas :
Il y a un chevauchement dans l'alimentation des bobines. Le nombre de pas est doublé.
Le couple d'entraînement est irrégulier car le rotor est parfois soumis à l'action des deux bobines,
parfois d'une seule.
1/2 Pas N°1 1/2 Pas N°2

1/2 Pas N°3 1/2 Pas N°4

1/2 Pas N°5 1/2 Pas N°6

1/2 Pas N°7 1/2 Pas N°8

63
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 Mode Biphasé (ou par pas entiers à couple maximum) :
Les bobines sont toujours alimentées. C'est le mode qui développe le couple le plus élevé
et le plus régulier.
Pas N°1 Pas N°2

Pas N°3 Pas N°4

Selon la constitution du rotor on distingue 3 types du MPAP :


 Moteur à aimant permanent : bipolaires ou unipolaires ?
Les moteurs pas à pas à aimant permanent sont probablement les plus utilisés dans las applications
dont la finesse des pas n'est pas essentielle est qui ne nécessitent pas un fort couple d'entraînement.
- Le moteur bipolaire possède une bobine alimenté une fois dans un sens, une fois dans l'autre.
Le même bobinage crée alternativement le pôle Nord et le pôle Sud, d'où son nom de bipolaire.

- Le moteur unipolaire possède 2 bobines ayant une extrémité commune. Chaque enroulement
n'est alimenté que dans un seul sens et crée toujours le même pôle.
A dimension équivalente, le couple est moins important que pour un bobinage bipolaire.

Avantages : Il est plus facile à piloter que le bipolaire.


Un unipolaire peut fonctionner comme un moteur bipolaire, si on n'utilise pas le point du milieu

Commun Commun

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 Moteur à réluctance variable
Dans un moteur à réluctance variable, le rotor n'est pas constitué d'un aiment permanent mais est
en acier doux.
Le rotor possède un nombre de dents inférieur au nombre de pôles du stator. Les dents vont
chercher à s'aligner avec la bobine alimentée qui crée le champ magnétique.
Puisque que le rotor n'est pas magnétique, son sens de rotation ne dépend plus de la polarité de
l'alimentation des bobines mais seulement de leur séquence de mise en service.
De plus, le moteur ne craint plus la création de courants induits par le rotor et la vitesse peut être
nettement plus élevée que pour un moteur à aiment permanent.

Rotor Rotor

Étant donné le nombre de dents et leur disposition par rapport aux bobines,
le rotor tourne dans le sens opposé de la séquence d'alimentation des bobines.
 Moteur Hybride :
Le moteur hybride, très répandu dans le domaine industriel,
combine les principes des moteurs à aimant permanent
et des moteurs à réluctance variable.

Le Stator est toujours constitué de bobinages répartis autour de rotor.

Le rotor est constitué de l'assemblage


de deux pièces dentées renfermant
entre-elle un aimant créant ainsi
un pôle Nord sur l'une et un pôle Sud
sur l'autre.

Les dentures des deux pièces sont décalées afin qu'une


dent Nord soit alignée avec une dent Sud.
Exemple : ce rotor possède donc 5 paires de pôles.

En faisant tourner l'alimentation des bobines, la paire


de pôles du rotor la plus proche du nouveau champ
magnétique va chercher à s'aligner avec lui,
provoquant la rotation, selon le même principe
que le moteur à réluctance variable.
Le nombre de paires d'enroulements et le nombre
de dents du rotor influent directement sur le pas du moteur :
plus elles sont nombreuses et plus le pas est petit.
On peut atteindre facilement 400 pas par
tour, soit une rotation de 0,9° par pas.

65
ADC : Élec ; Pneu / Hyd Ezzahraoui.jimdofree.com
 Alimenter :- Compresseur et accessoires pneumatique (p67 - p68)
- Pompe et accessoires hydraulique (p69)
 Cylindrée (p70)
 Débit volumique (p70)
 Accessoires de la transmission pneumatique / hydraulique (70 - p71)
 Distribuer : - Distributeur (hydraulique ou pneumatique) (p72)
- Limiteur de pression (p73)
- Régulateur de débit (p73)
 Convertir : - Vérin (p74)
 Constitution (p74)
 Symbole (p74)
 Force de poussée ; Force d'entrée (p74)
 Débit d'un vérin (p75)
 Course et vitesse du piston (p75)
 Adaptation de la vitesse (p75)

L'énergie pneumatique résulte
de la compression de l'air et de
sa distribution au travers d'un
réseau de canalisations.
Elle est assurée par un
compresseur, animé par
un moteur électrique.
La pression est de l'ordre
de 6 bars.
Un réservoir permet de stocker
l'air sous pression et évite
le fonctionnement continu
du moteur.

Rep Désignation Fonction


1 Alimentation électrique Alimenter le moteur (220 V ou 380 V).
Armoire électrique Chargée de commander le moteur en fonction des consignes
2
de commande de l’utilisateur et des informations fournies par le pressostat.
3 Moteur électrique Fig.1 Chargé d’entraîner le compresseur.
4 Compresseur Fig.2 Augmenter la pression de l’air lorsqu’il est entraîné par le moteur.
Chargé d’empêcher l’aspiration des poussières et particules
5 Filtre d’aspiration
en suspension lorsque le compresseur fonctionne.
Permet de stocker l’air comprimé par le compresseur pour ménager
6 Réservoir
des temps d’arrêt et uniformiser le débit d’air en aval de l’installation.
Doit s’ouvrir lorsque la pression dans le réservoir dépasse
7 Soupape de sûreté
la pression admissible.
Permet d’alimenter les piquages de l’installation. Elle suit une légère
8 Canalisation principale pente (1 à 3%) afin que la condensation s’écoule vers un coude qui
comporte un réservoir et une purge.
9 Manomètre Fig.3 Permet de mesurer la pression relative à l’intérieur du réservoir.
Permet de définir la pression souhaitée dans le réservoir
10 Pressostat
et de commander la mise en marche ou à l’arrêt du moteur.
Information du
11 Consigne électrique de mise en marche ou à l’arrêt du moteur.
pressostat
Permet d’alimenter les unités pneumatiques. Il est situé
12 Piquage
au dessus de la canalisation pour éviter la condensation.
Groupe de Chaque unité pneumatique (machine, système..) relié au réseau de
13 conditionnement distribution possède son propre groupe de conditionnement de l’aire
Fig.4 chargé de le Filtrer, Lubrifier et de Régler la pression.
L’unité pneumatique située en amont est alimenté en air comprimé
14 Tuyau d’alimentation délivré par le groupe de conditionnement.
Le diamètre du tuyau dépend du débit attendu.
Vanne d’isolement Permet d’isoler l’installation de la distribution générale d’énergie
15
Fig.5 pneumatique.
Chaque point bas de l’installation est équipé d’un réservoir
16 Purge
pour récolter la condensation et d’une purge.
L’air comprimé contient de la vapeur d’eau qui finit par
17 Purge du réservoir se condenser dans le réservoir. Il convient de le purger
régulièrement.

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 67 Ezzahraoui.jimdofree.com


Photo et Schéma des figures
Fig.1 Fig.2 Fig.3 Fig.4 Fig.5

Symbole
simplifié

Remarque :
Le groupe de conditionnement (Fig.4) contient 4 éléments essentiels, un :
 Filtre (F) qui retient les plus fines particules contenues dans l’air ;
 Régulateur (R) qui abaisse et maintient la pression à la valeur préréglée ;
 Manomètre (M) qui indique la valeur de pression disponible ;
 Lubrificateur (L) qui diffuse de fines particules d’huile assurant un graissage des éléments mobiles
et une protection contre l'oxydation.
Avant ce groupe, il y a un organe de séparation : la vanne (V) de sectionnement (isolement) ;
Aspect physique :
En faisant agir l'air comprimé sur une face immobile, on obtient une force de poussé ''Fp''
proportionnelle à la pression ''P'' et sa surface d'action ''S'' (Voir dessin en bas) : Fp = P.Sp
Avec : - Fp : Force résultante de poussé (N) ;
- P : Pression pneumatique (Pa). (Le pascal étant trop petit pour les pressions industriel,
on utilise souvent la bar ou MPa). ( 1 bar = 105 Pa = 0,1 MPa)
- Sp : Surface d'action (m2)

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 68 Ezzahraoui.jimdofree.com



Le groupe hydraulique 17 est chargé de fournir à l'installation, l'énergie hydraulique
nécessaire. Le mouvement de rotation d'un moteur (électrique 6 ou thermique)
et son couple sont transformés en débit et une pression par une pompe 4.
La pompe destiné à transformer l’énergie mécanique en énergie
hydraulique en fournissant un débit.
En pratique, il s’agit souvent d’augmenter la pression du fluide.
Cette transformation s’effectue en deux temps :
- Aspiration (eau, huile… dans un réservoir) ;
- Refoulement.
‘’Compléter les deux outils de l’analyse fonctionnelle de la pompe.

Rep Désignation Fonction


- Contenir la quantité de fluide nécessaire à l’alimentation du circuit ;
- Permettre aux impuretés de se déposer au fond ;
- Faciliter la dissipation de chaleur ;
1 Réservoir Fig.6
- Informer l’operateur du niveau et de l’état de l’huile ;
- Assurer la séparation de l’air emprisonné dans le fluide avant que
celui-ci n’arrive à l’entrée de la pompe (dégazage).
2 Conduite d’alimentation Permet d’alimenter le groupe hydraulique.
3 Filtre Garder la qualité du fluide qui transmet l’énergie.
4 Pompe à un sens de flux Transforme l’énergie mécanique en énergie hydraulique.
5 Liaison mécanique Permet d’accoupler l’arbre moteur à l’arbre récepteur.
6 Moteur électrique Transforme l’énergie électrique en énergie mécanique.
7 Clapet de non retour taré Permet le passage du fluide dans un seul sens.
Assurer l’ouverture ou la fermeture d’une ou plusieurs voies
8 Distributeur 4/3
de passage au fluide.
Permet de réduire (réglable) le débit dans un sens et de laisser
9 Régulateur de débit
le débit maximum dans l’autre sens.
10 Vérin double effet Transforme l’énergie hydraulique en énergie mécanique.
11 Manomètre Permet de mesurer la pression relative à la sortie de la pompe
Permet de restituer de l’énergie ou une pression dans le circuit lors
12 Accumulateur Fig.7 d’un appel brutal de puissance importante ou pour compenser des
pertes dues à des fuites.
Permet de couper complètement (ou de laisser) le passage du fluide
13 Vanne dans les deux sens. Ici, ce robinet perment le décharge de
l’accumulateur et de décharger le circuit de toute pression.
Limiter la pression de fonctionnement dans l'ensemble d'un
système hydraulique pour protéger la pompe, les appareils
14 Limiteur de pression
et les tuyauteries contre toutes surpressions dangereuses.
C'est le premier appareil du circuit après la pompe hydraulique.
Limiter aussi la pression dans une branche du système pouvant se
15 Limiteur de pression trouver isolée.
(Protection de l’accumulateur et du circuit en cas de surpression)
16 Conduite d’évacuation Permet le retour du fluide en cas du circuit fermer.
17 Groupe hydraulique Permet de fournir à l’installation l’énergie hydraulique nécessaire.
 Symbole de la pompe :

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 69 Ezzahraoui.jimdofree.com


 Caractéristiques d'une pompe :
- Cylindrée (Cy) : Volume déplacé par un tour de l'arbre d'entrainement. (m 3/tr) N
- Débit (Qv) : Proportionnel à sa vitesse de rotation. (m3/s) Qv = Cy 
- Fréquence de rotation (N) de l'arbre d'entrainement. (tr/min) 60
- Puissance nette : Pn = P  Qv et ΔP = Pression de refoulement - Pression d'admission

- Rendement : 
Pn
=
Pméc
ACCESSOIRES DE LA TRANSMISSION PNEUMATIQUE / HYDRAULIQUE :
Conduite d’alimentation, de travail et de retour
Conduite de pilotage
Conduite d’évacuation des fuites
Encadrement de plusieurs appareils réunis dans un seul bloc
Liaison mécanique
(1) Croisement des conduites
(2) Raccordement des conduites
Symbole Désignation Fonction
Sources de pression
(1) Pneumatique Permet d'alimenter un système par l'énergie
(2) Hydraulique pneumatique / hydraulique
(3) Ancien symbole
Compresseur
Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
(1) à un sens de flux
pneumatique
(2) à deux sens de flux

Moteur pneumatique Convertir l'énergie pneumatique en énergie


à deux sens de flux mécanique de rotation

Pompes hydrauliques
(1) à un sens de flux Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
(2) à deux sens de flux hydraulique
et à cylindrée variable
Convertir l'énergie mécanique de rotation en énergie
Pompe moteur
hydraulique / Convertir l'énergie mécanique de
à un sens de flux
rotation en énergie hydraulique
(1) Transforme l’énergie électrique en énergie
(1) Moteur électrique mécanique de rotation.
(2) Moteur thermique (2) Transforme l’énergie thermique en énergie
mécanique de rotation.
Contact électrique Établir ou interrompre le circuit électrique en fonction
à pression de la pression
Clapet de non-retour (1) Laisser passer le fluide dans un seul sens
(1) non taré (2) Laisser passer le fluide dans un seul sens lorsque
(2) taré la pression d'entrée est supérieure à celle de ressort
(1) Laisser passer le fluide dans un seul sens en plus
Clapet de non-retour
on peut le piloter pour ouvrir
(1) piloté pour ouvrir
(2) Laisser passer le fluide dans un seul sens en plus
(2) piloté pour fermer
on peut le piloter pour fermer
Limiteur
(Étranglement ; Régulateur)
de débit bidirectionnel Permet de régler le débit dans les 2 sens
(1) non réglable
(2) réglable
Générateur de vide
Aspirer l'air présent dans une canalisation (b) et de
ou
créer une dépression dans cette canalisation.
Venturi

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 70 Ezzahraoui.jimdofree.com


Symbole Désignation Fonction
Limiteur
(Réducteur ; Régulateur)
de débit unidirectionnel Permet de régler le débit dans un seul sens
(1) non réglable
(2) réglable
1) Limiteur de pression
(1) Permet de limiter la pression dans un circuit
(Soupape de sécurité)
(2) Permet d'avoir une pression constante dans
(2) Régulateur de pression
le circuit
réglable (Détendeur)
Retient les plus fines particules contenues dans un
Filtre
fluide
Purgeur
- Éliminer les bulles d'air emprisonnés dans un liquide
(1) à commande manuelle
- Éliminer les particules d'eau dans un gaz
(2) automatique
Filtre avec séparateur
Retient les plus fines particules contenues dans un
de condensats à vidange
fluide et éliminer les bulles d'air emprisonnés dans un
(3) manuelle
liquide
(4) automatique
(1) Permet de mesurer et d'afficher la pression dans
(1) Manomètre une installation
(2) Débitmètre (2) Permet de mesurer et d'afficher le débit dans
une installation
(1) Conduite d’aspiration (1) Permet d'alimenter l'installation par le fluide
(2)Conduite de refoulement (2) Permet l'évacuation (échappement) du fluide
Groupe de
Permet de le Filtrer, Lubrifier et de Régler la pression
conditionnement
Permet de diffuser de fines particules d’huile assurant
Lubrificateur un graissage des éléments mobiles et une protection
contre l'oxydation.
(1) Refroidisseur (1) Permet de refroidir le circuit Hyd/Pneu
(2) Réchauffeur (2) Permet de réchauffer le circuit Hyd/Pneu
Vanne (Robinet) Permet le passage ou non d'un fluide

Sécheur (Déshydrateur) Permet de sécher le circuit pneumatique de l'humidité

Silencieux Éviter le bruit (Sifflement ; Pollution sonore)


(1) Sélecteur de circuit (1) Permet l'alimentation de ''a''
(Fonction OU) par une seule entrée ''b'' ou ''c''
(2) Sélecteur à 2 entrées (2) Permet l'alimentation de ''a''
(Fonction ET) par 2 entrées ''b'' et ''c''
Distributeur 3/2
monostable - Assurer l’ouverture ou la fermeture d’une
Commande par bouton ou plusieurs voies de passage au fluide.
poussoir, Rappel par - Gérer la distribution de du fluide
ressort (Si le distributeur possède un pilotage par ressort,
il est monostable)
Distributeur 4/2 bistable
(Si le distributeur possède deux pilotages
Commande et rappel
autres que ressort, il est bistable)
électromagnétique

Vérin simple effet Transforme l’énergie Hyd/Pneu en énergie mécanique


de translation.
Vérin double effet

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 71 Ezzahraoui.jimdofree.com



 Distributeurs Pneu/Hyd:
1 : Orifice d'alimentation
2 ; 4 : Orifices d'utilisation à relier au vérin à commander
3 ; 5 : Orifices d'échappement connectable
12 ; 14 : Pilotage du distributeur
12 : Commande la case 14 : Commande la case
de droite, c.à.d, de gauche, c.à.d,
l'alimentation au l'alimentation au
fluide de 1 vers 2 fluide de 1 vers 4
et l'échappement et l'échappement
de 4 vers 5 de 2 vers 3

Principaux distributeurs et principaux dispositifs de pilotage


(Existe un grand nombre de pilotages possibles, mais les plus courants sont les suivants)
Nom Symbole Orifices Positions Symboles de pilotages
Symbole général
D2/2 2 2
Bouton poussoir

D3/2 3 2 Levier à accrochage


Manuel
Pédale
D4/2
4 2 Levier

Poussoir
D5/2
5 2 Ressort Mécanique

Galet
D5/3
5 3 Pneumatique Par
distributeur
Hydraulique pilote

Électromagnitique Électrique

électropneumatique Combinées
Exemple de représentation et symbolisation des positions repos et travail (distributeur 3/2).

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 72 Ezzahraoui.jimdofree.com


Fonctions des limiteurs de pression :
a) Limiter la pression de fonctionnement dans l'ensemble d'un système
hydraulique/pneumatique pour protéger la pompe, les appareils et les tuyauteries contre
toutes surpressions dangereuses.
C'est le premier appareil du circuit après la pompe hydraulique.
b) Limiter aussi la pression dans une branche du système pouvant se trouver isolée.
Un circuit peut nécessiter plusieurs de ces appareils.
L’exemple en bas permet d’illustrer le rôle essentiel joué par un limiteur de pression dans
une installation hydraulique/pneumatique. La pompe restant en fonctionnement, le liquide continu
d’être envoyée vers le vérin 2 mais la tige est maintenant bloquée :
La pression 2 Le limiteur de pression 2
va encore change d’état
augmenter 4 (ouverture du clapet) quand 4
jusqu’à la pression dépasse
dépasser la valeur de tarage.
15
la limite de Le surplus de débit est
résistance 2 évacué vers le réservoir 2
de l’élément 3 la pression est maintenue 3
le plus fragile. 1 dans le vérin, mais pas 1
dépassée.
Régulateurs de débit :
Le régulateur de débit est un composant chargé de limiter le débit de circulation de l’huile
dans un sens Fig.a, et de laisser la circulation au débit maximum dans l’autre
sens Fig.b.

Fig.a Fig.b
Ce composant est constitué d’un limiteur de débit (étranglement réglable)
et d’un clapet de non retour.
Des régulateurs de débit peuvent être montés pour réduire le débit d’alimentation ou le débit
de refoulement. Chaque montage correspond à un usage particulier et dépend principalement
de la nature de la charge à entraîner.

Sortie lente Entrée rapide Sortie lente Entrée rapide


Générateur de vide
Lorsque l’air comprimé coule de l’orifice (a)
vers l’orifice (c) une dépression (aspiration)
est générée au raccord de vide (b).
En coupant l'air comprimé de l’orifice (a),
le processus d'aspiration est interrompu
et le vide est annulé par l’air qui arrive par l’orifice (c).

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 73 Ezzahraoui.jimdofree.com



 Vérins :
 Constitution :  Actigramme A-0 :

 Symbole :
Un vérin est dit simple effet
quand l'un des mouvement est
obtenu grace à l'effet d'un
Vérin simple effet Vérin double effet ressort de rappel.
 Force de poussée ; Force d’entrée :
Le diamètre du piston est en rapport direct avec l’effort axial développé par le vérin.
La force mécanique produite par l’énergie pneumatique / hydraulique dans un vérin est liée
à la pression par la relation suivante en cas :
- De sortie : Le fluide comprimé situé dans la chambre arrière applique une force de poussée Fp
sur toute la surface (Sp) du piston ; alors : Fp = P.Sp
- D’entrée : Le fluide comprimé situé dans la chambre avant applique une force d’entrée Fe
sur toute la surface (S’ = Sp - St) du piston, (avec St surface de la tige du piston) ; alors : Fe = P.S’

Remarque :
 Lorsqu’un vérin est en condition idéale d’utilisation, il développe un effort théorique en sortie
ou en entrée de tige en fonction de la pression d’utilisation.
 Les frottements internes au vérin (joint d’étanchéité et bague de guidage) amènent une perte
d’énergie et une baisse du rendement ‘’η’’, le vérin dans ce cas développe un effort réel.

Fréelle  Fthéorique  Ffrottement   Fréelle F


théorique
ADC : Élec ; Pneu / Hyd 74 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Débit dans un vérin :
Le vérin est assimilé comme une conduite, le débit dans la chambre arrière Qv.poussée est égale
au débit dans la chambre avant Qv.entrée ; c’est-à-dire ; S .Vp  S’.Ve
Comparer les vitesses et les sections : Vp Ve ; S S’
 Caractéristiques d'un vérin :
La course d'un vérin Vitesse du piston
Qv
- Vitesse de sortie de la tige : Vsortie =
Sp
Q
- Vitesse d'entrée de la tige : Ventrée = v
S'
Vsortie ; Ventrée (m/s)
Qv (m3/s)
Sp ; S' (m2)
 Adapter la vitesse d'un vérin :
Pour adapter (régler) la vitesse d'un vérin on utilise un régulateur de débit
unidirectionnel. - Sortie de la tige à vitesse rapide ou lente (barrer le terme faux)
- Entrée de la tige à vitesse rapide ou lente (barrer le terme faux)
 Exemple 1 : La tige de piston d’un vérin à double effet doit sortir sous l’action manuelle :
D’un bouton poussoir OU d’une pédale. Après avoir atteint la position de fin de course,
la tige du vérin revient à sa position initiale avec réduction à l’échappement
(contrôle la vitesse d’entrée de la tige du vérin) si : Le bouton poussoir OU la pédale est
relâchée ET l’action du galet. Identifier les éléments constituants l’installation.
Rep Nom
1
2
3
4
5
6
7
8
9
 Exemple 2 : La tige du vérin est complètement rentrée S0 = 1, action sur le bouton
poussoir Bp1 provoque la commande du distributeur 4/2 coté YV1 par suite la tige
du vérin sort a vitesse rapide si l’électrovanne YV2 est actionné par le contact Km.
Lorsque la tige arrive à la position détectée par S1 la bobine du relais KM n’est plus
alimentée (S1 est actionné) et le distributeur 2/2 en position bloquée, la tige du vérin
se déplace à vitesse lente jusqu’à S2 qui commande l’électrovanne YV0,
la tige rentre à vitesse rapide jusqu’à S0.
Identifier les éléments constituants l’installation.

Voir chier d'activité

ADC : Élec ; Pneu / Hyd 75 Ezzahraoui.jimdofree.com


 Transmettre :  Dessin industriel (p77)
- Perspective cavalière (p77)
- Projection Orthogonale (p80)
- Traits (p81)
- Échelles (p82)
- Coupes (p83)
 Coupe simple (p83)
 Hachures (p84)
 Demi-coupe (p85)
 Coupe locale (Coupe partielle) (p86)
 Sections (p88)
 Section sortie (p89)
 Section rabattue (p89)
 Notion de filetage et taraudage (p91)
- Représentation de filetage (p91)
- Représentation de taraudage (p92)
 Liaisons et schématisations (p93)
- Liaisons entre 2 solides (p93)
- Différentes liaisons mécanique (p94)
- Degrés de liberté et degrés de liaison (p95)
- Schéma cinématique et Schéma technologique (p95)
- Classe d'équivalence (p97)
- Graphe de liaison (p97)
 Tolérance et Ajustements (p98)
- Tolérance (p98)
- Ajustement (p99)
- Jeu maxi et Jeu mini (p100)
 Liaison encastrement (Fixe) (p101)
- Caractéristiques d'une liaison (p101)
- Liaisons complètes démontables par adhérence (p102)
- Symboles des têtes des vis (p102)
- Liaisons complètes démontables par obstacle (p103 - p104 - p105)
- Liaisons complètes indémontable (permanentes) (p106 - p107)
 Liaison glissière (p108)
- Guidage en translation par surfaces prismatiques (p108)
- Guidage par surfaces cylindriques (p108)
- Guidage par cages à éléments roulants (p110)
 Liaison pivot (p111)
- Liaison pivot direct (p111)
- Palier indirecte (avec glissement) (palier lisse ou palier à coussinet) (p112)
- Palier indirecte avec roulement (p113)
- Constitution d’un roulement (p113)
- Différents types de roulements (p114)
- Désignation des roulements (p114)
- Montage des roulements (roulement BC) (p115 - p116)
- Montage des roulements (type BT) et (type KB) (p117)

I- BUT :
Donner l’aspect général et les formes d’une pièce et permet la compréhension rapide d’une pièce
ou d’un mécanisme.
II- PERSPECTIVE CAVALIÈRE :
a- Définition :
La perspective cavalière est une projection oblique parallèle à une direction donnée, sur un plan
parallèle à la face principale de l’objet à représenté.
b- Caractéristique :
Soit le cube de la figure ci-dessous (dans la réalité, les 6 faces sont égales).
 Les faces parallèles au plan de projection ne sont pas déformées ou réduites, mais sont
représentées en vraie grandeur. (Exemple ABCD c’est la face principale et EFGH) ;
c’est-à-dire (AB = DC = EF = GH = AD = BC = FG = EH = L). (Dans la réalité et Sur le dessin).
 Les faces perpendiculaires au plan de projection sont déformées et se dessinent suivant des
fuyantes, elles sont réduites suivant un rapport de réduction k qui dépend de l’angle de fuyante ∝.
(Exemple BCGF ; ADHE ; ABFE et DCGH ) ;
c’est-à-dire (AE = BF = CG = DH = 0,5.L). (Sur le dessin)
 Pour avoir la longueur des fuyantes, il faut multiplier
les cotes par le rapport de réduction k, en suite
les multiplier par l’échelle.
Norme recommandée pour k et ∝
- Angle de fuyante ∝ = 45°
- Rapport de réduction k = 0,5
Toujours indiquer sur un dessin.
 Orientations possibles : L’angle ∝ peut prendre
la valeur de 45° ; 30° ; ou 60°.
Pour une même valeur de ∝ en peut avoir 4 orientations.
Droite vers le haut ......................... ......................... .........................

c- exercices :
Le dessin ci-contre représente un cube dessiné en perspective cavalière.
1- Complèter les phrases par les propositions suivantes :
ADHE ; égales ; CDHG ; parallèles ; EFGH ; Plans verticales ;
perpendiculaires ; ABCD
Dans la réalité, les 6 faces d’un cube sont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de côté . . . . . . cm environ (à mesurer sur le dessin) :
 Les faces ABFE et . . . . . . . . . . . . sont des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection.
 Les faces BFGC, . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . , et . . . . . . . . . . . . ∝ = 45°
Ech 1 :1
sont des plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au plan de projection. k = 0,5
2- Les segments proposés ont-ils la même longueur ? Réponds par Vrai ou Faux.
Dans la réalité ? [BF] [BC] [DC] [AF] Sur le dessin ? [BF] [BC] [DC] [AF]
[EF] [EF]
[BG] [BG]
[EH] [EH]

T : Dessin technique 77 Ezzahraoui.jimdofree.com


3- Réponds aux questions suivantes par V (Vrai) ou F (Faux).
Dans la réalité ? Sur le dessin ?
Les droites (AB) et (BC) sont perpendiculaires
Les droites (AB) et (BF) sont perpendiculaires
Les droites (HD) et (DC) sont perpendiculaires
Les droites (AD) et (BC) sont parallèles
Les droites (AB) et (DC) sont parallèles
Les droites (AB) et (EF) sont parallèles
4- Soit un pavé droit (parallélépipède) représenté en perspective cavalière,
avec en réalité, AB = 15, BC = 20 et CG = 56,56.
4.1- Cite toutes les faces du pavé :
.......................................................................

4.2- Quelle est la face principale de la perspective cavalière :


.......................................................................

4.3- Quelle est en réalité la nature des faces DCGH et ABFE ?


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Et sur le dessin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4.4- Quelles faces sont dessinées en vraie grandeur ?


.......................................................................
∝ = 45°
4.5- Cite toutes les arêtes de ce pavé qui sont dessinées en longueurs réelles, Ech 1 :1
k = 0,5
en rassemblant les arêtes de même longueur (indique ces longueurs) :
........................................................................

4.6- Cite les autres arêtes, en indiquant leur longueur réelle, et entre parenthèses
celle sur le dessin :
........................................................................

4.7- L’angle, BAE est-il un angle droit en réalité ? . . . . . . . . . . . . sur le dessin ? . . . . . . . . . . . .


4.8- On a changé la position du pavé. Complète la figure
et indique les faces dessinées en vraie grandeur.
........................................................................

5- Soit le dessin de définition d’une entaille :

Indiquer la face principale et l’orientation de la perspective cavalière de l’entaille :

....................... ....................... ....................... .......................


....................... ....................... ....................... .......................

T : Dessin technique 78 Ezzahraoui.jimdofree.com


d- Perspective cavalière d’un cercle : (méthode de 8 points)
Tracer les diagonales [FA], [FD], [HB] et [HC], en suite, tracer les segments [FJ], [FK], [HI] et [HL]
qui donnent les 4 points d’intersection avec les diagonales, les autres points sont définis par
l’intersection des axes avec le carré.
Remarque : Comme toute représentation graphique, le dessin en perspective
cavalière sera réalisé en 2 étapes : B F C
- Esquisse (trait fin)
- La mise en nette (repassage)
J K

a = 52
E G

I L

a/4
D
A H
III- APPLICATIONS :
30
3.1- Données :
- Ci-contre les trois vues d’une butée, à l’échelle 2 : 5.
- Ci-dessous, à l’échelle 1 : 1, la perspective 20
cavalière inachevée de cette pièce.
Questions :
a- Sur la perspective, esquisser le chanfrein
et l’entaille définis sur les vues.
b- Faire la mise au net.
c- Coter ces deux détails.
20

35

∝ = 45°

k = 0,5

T : Dessin technique 79 Ezzahraoui.jimdofree.com



 On imagine l’objet à représenter à l’intérieur d’un cube Fig.2 et on projette
l’objet sur les 6 faces (face, droite, dessus, gauche, dessous et arrière) Fig.1.
Les positions des différentes vues par rapport à la vue de face sont obtenues
après développement et rotation par rapport aux arêtes du plan de la vue
de face (OMKL) Fig.3.

Fig.1

Fig.2 Fig.3

Remarque :
 Avec un nombre minimum des vues et des arêtes cachées, il faut avoir le maximum
de définition et de la clarté pour décrire les formes et les dimensions de l’objet.
 La vue la plus représentative de la pièce sera choisie comme vue de face.
 Les vues de face, de gauche, de droite et d’arrière sont alignées horizontalement. (Z), Fig.4.
 Les vues de face, de dessus et de dessous sont alignées verticalement. (X), Fig.4.
 La largeur de la vue de gauche (ou de droite) est égale à la hauteur de la vue de dessus
(ou de dessous). (Y), Fig.4.
Cette propriété est mise en évidence graphiquement en utilisant la droite à 45°, Fig.5.
 3 vues sont suffisantes pour décrire les caractéristiques et les dimensions d'un objet, Fig.6.

Fig.4 Fig.5 Fig.6


Ce qu'on dessine après développement Esquisse Mise en nette
 Ne jamais inscrire les noms des vues sur un dessin ;
 L’espace entre les différentes vues demandées, étant une gestion de mise en page.

T : Dessin technique 80 Ezzahraoui.jimdofree.com


 LES TRAITS : Les traits du dessin sont caractérisés par :
- Nature : CONTINU ou INTERROMPU ou MIXTE
- Largeur : FORT (0,5 à 0,7 mm) ou FIN (0,2 à 0,3 mm).

- Exemple d’emploi des traits :

64-
63-

61-

62-
T : Dessin technique 81 Ezzahraoui.jimdofree.com
 L’ÉCHELLE :
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles …)
ou petits (montres, circuits électroniques, la pointe d’un stylo …) il est nécessaire de faire
des réductions ou des agrandissements pour les représenter, pour cela on fait appel à une
échelle qui représente le rapport entre la dimension dessinée et la dimension réelle de l’objet.
Dimenssion dessinée
Echelle 
Dimension réelle
Remarque : a - Ech = 1 : échelle de vraie grandeur (exemple : Ech 1 : 1) ;
- Ech < 1 : échelle de réduction (exemple : Ech 1 : 5) ;
- Ech > 1 : échelle d’agrandissement (exemple : Ech 2 : 1).
b - Les angles ne soumis pas à l’échelle.

Application à la maison :
Sur format A4 verticale :
a- Tracer le cadre et le cartouche (avec ces indications voir ci-dessous)
b- Répartie le rectangle au dessus du cartouche en 8 cases égales,
c- Tracer chaque type de trait dans une case, les traits sont distants de 10 mm et en nombre de 5:
- trait continu fort - trait continu fin
- trait interrompu fin - trait mixte fin
- trait mixte fin à 2 tirets - trait mixte fin terminé par 2 traits fort
- trait continu fin à main levée - trait continu fin avec zigzag

Voir Activité

T : Dessin technique 82 Ezzahraoui.jimdofree.com



 Coupe simple :
Les principes de représentation étudiés dans la ''Projections Orthogonales'' ne sont pas adaptés
à la description et à la définition des formes et contours intérieurs, dans ce cas on utilise des
vues en coupe (COUPES et SECTIONS). Voir principe d'une coupe simple :
1- Pièce initiale. (Avec des formes a ; b ; c et d).
2- Choisir un plan de coupe A-A qui partage la pièce en deux parties, en lissant sa trace.
3- Séparer la pièce coupée, et placer l’observateur entre les deux parties I et II.
4- Enlever (supprimer) la partie II de la pièce.
5- Dessiner les détailles intérieurs de la pièce (la partie I) par la méthode de projection orthogonale
sur le plan de projection et Hachurer la trace du plan de coupe sur la pièce.

a- Règles de représentation normalisée :

T
T- :Coupes
Dessin et
technique
Sections 83 Ezzahraoui.jimdofree.com
b- Hachures :
Les hachures sont dessinées en trait continu fin, et permettent de mettre en évidence
les surfaces coupées, ainsi que de désigner les matériaux de construction d’une pièce.
• Les hachures apparaissent là ou la matière a été coupée ;
• Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinées à 45°
(cas d'un seul objet coupé) par rapport aux lignes générales du contour (voir H1) ;
• Elles ne coupent jamais un trait continu fort (voir H2)
• Elles ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (ou contour caché) (voir H3) ;

H1 H2 H3
• L'intervalle entre les traits de hachure doit être respecté ;
• Les différentes surfaces d’une pièce coupée sont hachurées de la même façon ;
• Si l’épaisseur de la pièce est très faible, les surfaces coupées seront noircies ; (Cas d’un circlips)

Circlips ou anneau élastique est utilisé pour éliminer la translation


et se monte dans une gorge
• Différentes hachures (voir ci-dessous)
Sur un plan d’ensemble, le motif des hachures permet d’identifier le type de matériaux des pièces.
Mais sur un dessin de définition, c’est toujours le motif d’usage général qui est utilisé.
Métaux ferreux, Alliages légers Cuivre et ces Caoutchouc,
Dessin de définition (d’Al, de Zn...) alliages Plastique ; Garnitures

Bobinages, Béton avec Bois en coupe Bois en coupe


Électro-aimants armatures longitudinale transversale

Exemple 1 :
Donner le nom de la
coupe pour chaque
dessin de la chape.
(Les axes des formes
de révolutions sont
enlevés pour ne pas
surcharger le dessin).

T :Coupes
T- Dessin et
technique
Sections
84 Ezzahraoui.jimdofree.com
Remarque : Il y a d’autres types de coupes comme :
 Demi-coupe :
Lorsqu’une pièce présente un ou plusieurs plans de symétrie, on peut réaliser une demi-coupe
plutôt qu’une coupe.

Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les formes
et les contours intérieurs,
alors que l'autre moitié reste
en mode de représentation
normal pour décrire les
formes et les contours
extérieurs.
Règles de représentation
normalisée :
 L’indication du plan de
coupe reste inchangée.
 Les deux demi-vues sont
séparées par un trait mixte
fin.

T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 85 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Coupe locale ou partielle :
II arrive fréquemment que l'on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une forme
particulière etc…) du contour intérieur. Il est alors avantageux d'utiliser une coupe locale plutôt
qu'une coupe complète. L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.
Un trait fin ondulé ou en zigzags sert de limite aux hachures.

Exemple d’une coupe locale :


a- Indiquer sur le dessin normalisé les repères des pièces et le nom de la coupe sur l’arbre 1,
de la liaison fixe (encastrement) de 2 par rapport à 1.

...........
...........

...........

...........

R5

Clavette est utilisé en générale pour éliminer la rotation et se monte dans une rainure

T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 86 Ezzahraoui.jimdofree.com
b- Indiquer sur le dessin normalisé les repères des pièces et le nom
de la coupe sur l’arbre 1, de la liaison fixe (encastrement) de 2 par rapport à 1.
R6

Goupille est utilisé en générale pour éliminer la rotation et la translation


(et par fois assurer le centrage) se monte dans un trou.
Remarque importante :
On ne coupe jamais les pièces pleines (non évidés) dans la longueur telles que :
Vis- écrou : Boulons (R1); Billes (R2) ; Axe, Arbres (R3) ; Nervure (R4) ; Clavettes (R5) ;
Goupilles (R6) ; …

R1 R2

R3

R4

T-
T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 87 Ezzahraoui.jimdofree.com

On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent
comme une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une
forme, un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
 Principe d’une section :
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées (exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .).
Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (exemple : . . . . . .) ;
(là où la matière est réellement coupée ou sciée).

Représentation normalisée
Repasser en trait continu fort
les contours de la section sortie A-A
sur le dessin ci-contre.

 Définition d’une section :


Une section représente la partie de la pièce située dans le plan de coupe. (Voir principe)
Remarques :  Une coupe = une section + la partie de la pièce située en arrière du plan de coupe.
 Il y a deux sortes de sections (section sortie et section rabattue)

T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 88 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Sections sorties :
Elles peuvent être placées :
 Près de la vue et reliées à celle-ci au moyen d'un trait mixte fin (Trait d’axe) (S1).
 Ou dans une autre position avec éléments d'identification (Plan de coupe, sens d'observation) (S2).
 Les contours des sections sorties sont dessinés en trait continu fort.

 Sections rabattues :
Ce sont des sections particulières dessinées en
trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation,
désignation) sont en général inutiles.

Remarques :  Les hachures de la section peuvent couper un trait continu fort.


 Ne pas représenter une section rabattue sur une pièce coupée.
 Il n’y aura jamais de traits interrompu fin dans une section.

T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 89 Ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple :
Soit l’arbre ci-contre avec les usinages suivantes 3 trous (T) ; 2 chanfreins (C) ; 2 épaulements (E)
un méplat (M) et une rainure (R) Nota : Le trou T1 est débouchant.

Compléter la section sortie A-A et dessiner la section rabattue B-B.


Voir la figure ci-dessous pour mieux comprendre les formes de la pièce.

4
18,5

Établir la correspondance entre les dessins en perspective et les vues en projection ci-dessous.
1 2 3

4 5 6

A B

C D

E F

G H

T-T Coupes
: Dessinettechnique
Sections 90 Ezzahraoui.jimdofree.com

 On dit qu'une tige est filetée (Vis) et qu'un trou est taraudé (Écrou) ;

Vis Trou taraudé Écrou


Tige filetée

 Le pas est la distance parcourue par la vis ou par l'écrou effectuant un tour.
 La plupart des filetages sont à droite, ce qui signifie qu'on visse dans le sens horaire

 Le filet métrique est le plus courant mais il en existe d'autres : trapézoïdal, rond, carré

 Représentation de filetage :
Sommet ; Ø NOMINAL (D)
représenté par un cercle Vue de dessous
extérieur en trait FORT

Fond de filet (d = 0,8D)


représenté par un 3/4
de cercle intérieur
en trait FIN Vue de face

Fin de filetage
Représentation normalisée

représenté en trait FORT


Représentation réelle

Sommet ; Ø NOMINAL (D)


représenté en trait FORT

Sommet
Pas

Fond

Fond de filet (d = 0,8D)


représenté en trait FIN

T-T Filetage
: Dessin et
technique
Taraudage 91 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Représentation de taraudage :
- Taraudage borgne Fond ; Ø NOMINAL (D) Vue de face
représenté en trait FIN

Sommet ; (d = 0,8D)

Représentation normalisée
représenté en trait FORT

Fond
Représentation réelle
Pas

Sommet

Fin de taraudage
représenté en trait FORT

Fin de perçage
représenté en trait FORT

Empreinte du foret à 120°


de perçage avant taraudage
représenté en trait FORT

Sommet ; (d = 0,8D) Vue de dessus


FORT Vue de dessous
représenté par un cercle
intérieur en trait FORT
TARAUD
Fond ; Ø NOMINAL (D)
représenté par un 3/4
de cercle extérieur
en trait FIN
- Taraudage débouchant
Fond ; Ø NOMINAL (D) Vue de face

Représentation normalisée
représenté en trait FIN

Sommet ; (d = 0,8D)
Représentation réelle

représenté en trait FORT

Fond
Pas

Sommet

 Schéma : Schéma cinématique Schéma technologique


Filetage droite Filetage gauche Nouveau symbole (Filetage droite)
Vis
Vis
Écrou
Écrou
T-T Filetage
: Dessin et Taraudage
technique 92 Ezzahraoui.jimdofree.com

 LIAISONS ENTRE DEUX SOLIDES :
Une liaison entre deux solides est une relation de CONTACT entre eux.
 LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTACT :
a- Contact ponctuel :
Sphère / Plan Cône / Plan

Mouvements possibles
du contact Ponctuel
Rotation Translation
RX RY RZ TX TY TZ

b- Contact linéique :
Cylindre / Plan Sphère / Cylindre

Mouvements possibles Mouvements possibles


du contact Linéique rectiligne du contact Linéique circulaire
Rotation Translation Rotation Translation
RX RY RZ TX TY TZ RX RY RZ TX TY TZ

c- Contact Surfacique :
Plan / Plan Sphère / Sphère Cylindre / Cylindre

Mouvements possibles Mouvements possibles Mouvements possibles


du contact Plan du contact Sphérique du contact Cylindrique
Rotation Translation Rotation Translation Rotation Translation
RX RY RZ TX TY TZ RX RY RZ TX TY TZ RX RY RZ TX TY TZ

T Liaisons
T- : Dessin technique
et Schématisations 93 Ezzahraoui.jimdofree.com
 DIFFÉRENTES LIAISONS : (T : Translation ; R : Rotation ; T : non Translation ; R : non Rotation)
Nom de Matérialisation Schématisation Schématisation plane (2D) ; 2 vues mvt mvt
la liaison des contacts spatiale (3D) Ancien symbole Nouveau symbole autorisé interdit

Encastre-
ment
(Fixe)

pivot

Glissière

Pivot
glissant

Hélicoïdale Ou Hélice droite

...............
...............
...............
Hélice gauche

Rotule
(Sphérique)

Rotule
À doigt

Appui-plan

Linéaire
annulaire

Linéaire
rectiligne

Ponctuelle
Ou

T : Dessin technique 94 Ezzahraoui.jimdofree.com


 Degrés de liberté d'une liaison :
C'est le nombre de mouvement relatifs (mobilités) élémentaires indépendants autorisés
par cette liaison. (. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .)
 Degrés de liaison : C'est le nombre de déplacements élémentaires interdits.
(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . )
Exemple : Retrouver les degrés de liberté et les degrés de liaisons de la liaison 1/0

d° de d° de
libertés liaisons
R T R T

Remarque :
 Dans une liaison, la somme des degrés de liberté et des degrés de liaisons est égale à 6.
 Un solide libre dans l’espace possède 6 degrés de libertés et 0 degré de liaison.
 La liaison hélicoïdale autorise 2 mouvements (rotation et translation) liés, c’est-à-dire,
elle possède un seul degré de liberté et interdit 2 rotations et 2 translations.
 DÉCODAGE D’UN SCHÉMATISATION :
- Définition :
C’est une présentation graphique simplifié, faisant apparaître les pièces d’un mécanisme
et leur liaison, sans tenir compte les formes et les dimensions.
- Schéma cinématique minimal : (schéma de principe)
Définit le fonctionnement de la façon la plus simple, seul les différents mouvements relatifs.
- Schéma technologique :
C’est un schéma qui fait apparaître toutes les liaisons d’un mécanisme, la liaison encastrement
doit apparaître sur ce schéma pour des raisons des usinages et des montages.

Encastrement Glissière Hélicoïdale


- Type de représentation et commentaires :
Exemple : Schéma cinématique (2D et 3D) et schéma technologique d’un serre-joint.

1 Corps (Guide)
2 Mors fixe
3 Mors mobile
4 Vis (Tige filetée)
5 Poigné
6 Patin
7 Bague (Coupelle)
8 Goupille
Nomenclature

T-T Liaisons
: Dessin technique
et Schématisations 95 Ezzahraoui.jimdofree.com
Le serre-joint étudié est un outil permettant de MAintenir en Position (MAP) (d'immobiliser)
une ou plusieurs pièces entre elles afin de leurs apporter une modification comme : Soudage,
collage, perçage …
1- Indiquer la fonction globale du serre-joint dans
l’actigramme A0 ci-contre :

2- Sur le dessin du gauche qui représente . . . . . . . . . . . . . . . du serre-joint, affecter les noms des axes.
3- Sur le dessin de droite qui représente . . . . . . . . . . . . . . . . . du serre-joint, affecter les repères.

T-T Liaisons
: Dessin et
technique
Schématisations 96 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Classe d’équivalence :
Groupe de pièces n’ayant aucun mouvement entre elles : Pièces en liaison fixe (encastrement).
4-Compléter les classes d’équivalence du serre-joint.
S1 = {1 ; } ; S2 = { } ; S3 = {4 ; } ; S4 = { }
- Graphe des liaisons :
Le graphe des liaisons permet de faire le bilan des solides et des contacts entre les solides
d’un mécanisme. ........... ........... ...........
S1 S2 S3 S4
5- Identifier les liaisons entre les classes d’équivalence en complétant le tableau ci-dessous :
Liaison Rotation Translation Nom, centre et axe ou normale Schéma cinématique
entre X Y Z X Y Z au plan de contact de la liaison 2D en 2 vues 3D
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS1/S2 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . .

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS2/S3 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . .

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LS3/S4 .. .. .. .. .. .. Centre : . . . ; Axe : . . . . . . . . .

T : Dessin technique 97 Ezzahraoui.jimdofree.com



 Tolérance :
Un mécanisme est construit à partir de pièces en liaison les unes
avec les autres (pivot, glissière, rotule, encastrement, etc.,) ;
définies par le concepteur, elles assurent des mouvements
relatifs ou non entre deux pièces en contact.
Exemples :
Dans la liaison pivot suivante, un jeu radial est nécessaire
pour que la roue dentée 2 puisse tourner autour de l'arbre 1.
1 : Arbre. 2 : Roue dentée. (Alésage)
3 : Rondelle plate (Z). 4 : Écrou (H)
 Conventions de représentation :
Chaque pièce dans un assemblage possède donc une cote tolérancée sur son dessin de définition.
Les cotations associées aux pièces permettent de coter les différents écarts de l'arbre et de
l'alésage. + 0,05 ES
ES : Écart Supérieur de l’ALÉSAGE
Pour l’ALÉSAGE : ∅16 0 = Cote NOMINALE EI
EI : Écart Inférieur de l’ALÉSAGE
- 0,02 es
es : écart supérieur de l’arbre
Pour l’arbre : ∅16 - 0,04
= Cote nominale ei
ei : écart inférieur de l’arbre
Assemblage Dessin de définition

 Conventions d'écriture : On entend par :


- "Cote Nominale" : un jeu, un serrage, un diamètre, etc. (72) +0,012
- Puisque la cote possède 2 limites, elle est précisée ‘’bilimite’’ (72 -0,007 )
- ''Écart supérieur'' (+0,012) Cote maximale
- ''Écart inférieur'' (-0,007)
- ''Intervalle de Tolérance (IT)'' (0,019)
- ''Cote maxi'' = Cote Nominale + écart supérieur (72,012)
- ''Cote mini'' = Cote Nominale + écart inférieur (71,993)
Écart inférieure Cote nominale

Écart supérieure Cote minimale

Indiquer sur le dessin ci-contre les éléments suivants :


IT
Cote minimale Intervalle de Tolérance (IT)
Cote nominale Écart supérieure
Cote maximale Écart inférieure

T-T Tolérance
: Dessin technique
et Ajustements 98 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Ajustement :
C’est l’assemblage de deux pièces de même dimension nominale. Un ajustement est désigné
par cette dimension nominale suivie par une lettre majuscule et un intervalle de tolérance relatifs
au CONTENANT (ALÉSAGE) puis par une lettre minuscule et un intervalle de tolérance qui
correspondant au contenu (arbre). Exemple : Ø20H7g6
Sur les dessins d'ensemble des mécanismes, les ajustements entre les pièces assemblées doivent
être indiqués ; cela permet, lors de la lecture du plan, de savoir si l'emmanchement est libre
ou forcé (c'est à dire capable ou non de transmettre des efforts).
Tableau des ajustements
Les intervalles de tolérances sont μm (1 μm = 0,001 mm)

Exemple : Soit le montage de l’arbre 1 dans l’ALÉSAGE 2.


1- Compléter les cotes ISO et le tableau ci-dessous.
20 : dimension nominale de l’arbre 1 34 : dimension nominale de l’arbre 3
et de l’ALÉSAGE 3 ; et de l’ALÉSAGE 2 ;
H7 : symbole de tolérance de l’ALÉSAGE 3 H7 : symbole de tolérance de l’ALÉSAGE 2
+0,021 +0,025
(Ø20H7 =.20. . . .0. . . . .) ; (Ø34H7 =.34
. . . 0. . . . . .) ;
g6 : symbole de tolérance de l’arbre 1 m6 : symbole de tolérance de l’arbre 3
+0,007 +0,025
(Ø20g6 =.20 . . . . . .).
. . .-0,020 (Ø34m6 =.34 . . . . . .).
. . .+0,009

+0,007 -0,020 0,027


+0,021 0 0,021
+0,025 +0,009 0,016
+0,025 0 0,025
2- Compléter le graphe de mouvement :

T-T Tolérance et Ajustements


: Dessin technique 99 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Détermination d’un ajustement : ‘’calcul des jeux’’
 jeu Maxi = ALÉSAGE Maxi - arbre mini = (Dnomi + ES) - (Dnomi + ei) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
 jeu mini = ALÉSAGE mini - arbre Maxi = (Dnomi + EI) - (Dnomi + es) =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Suivant les signes des jeux Maxi et jeux mini, trois sortes d’ajustements se présentent.
Ajustement avec jeu : si les jeux Maxi et mini sont positifs ;
Ajustement serré : si les jeux Maxi et mini sont négatifs ;
Ajustement incertain : si le jeu Maxi positif et le jeu mini négatif.
40H7g6 25J7h6 80H7p6
Tolérance de l’alésage 40H7 = 40 +0,025
0 25J7 = 25 +0,012
-0,009 80H7 = 80 +0,030
0
Tolérance de l’arbre 40g6 = 40 -0,009
-0,025 25h6 = 25 0-0,009 80p6 = 80 +0,051
+0,032
Le signe des jeux jeuMaxi > 0 jeumini > 0 jeuMaxi > 0 jeumini <0 jeuMaxi < 0 jeumini < 0
Type d’ajustement Avec jeu Incertain Serré
 Application : ‘’Type d’ajustement’’
En se référent au tableau des ajustements, compléter le tableau suivant :
Alésage Arbre
Ajustements Jmaxi Jmini Type
Cn ES EI IT es ei it
120 H7 f6 120 +0,035 0 0,035 -0,036 -0,058 0,023 +0,093 +0,036 Avec jeu
70 H6 g6 70 +0,019 0 0,019 -0,010 -0,029 0,019 +0,048 +0,010 Avec jeu
155 H7 h10 155 +0,040 0 0,040 0 -0,160 0,160 +0,200 0 Avec jeu
86 H8 j6 86 +0,054 0 0,054 +0,013 -0,009 0,022 +0,063 -0,013 Incertain
76 H7 k6 76 +0,030 0 0,030 +0,021 +0,002 0,019 +0,028 -0,021 Incertain
45 H7 m6 45 +0,025 0 0,025 +0,025 +0,009 0,016 +0,016 -0,025 Incertain
160 H7 n6 160 +0,040 0 0,040 +0,052 +0,027 0,025 +0,013 -0,052 Incertain
92 H7 p6 92 +0,035 0 0,035 +0,059 +0,037 0,022 -0,002 -0,059 Serré
20 M7 g6 20 0 -0,021 0,021 -0,007 -0,020 0,013 +0,020 -0,014 Incertain
40 M7 h6 40 0 -0,025 0,025 0 -0,016 0,016 +0,016 0 Avec jeu
35 N7 j6 35 -0,008 -0,033 0,025 +0,011 -0,005 0,006 -0,003 -0,044 Serré
15 P6 k5 15 -0,015 -0,026 0,011 +0,009 +0,001 0,008 -0,016 -0,035 Serré
64 G7 m6 64 +0,040 +0,010 0,030 +0,030 +0,011 0,019 +0,029 -0,020 Incertain
75 D10 p6 75 +0,220 +0,100 0,120 +0,051 +0,032 0,019 +0,188 +0,049 Avec jeu

T-T Tolérance et Ajustements


: Dessin technique 100 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 et schéma normalisé : Schéma
2
2
1
1

cinématique technologique 3D

 FAST :

 CARACTÉRISTIQUES D’UNE LIAISON ENTRE 2 SOLIDES :


Liaison entre 2 solides est caractérisée soit par :
Complète (C ) Rigide (r ) Démontable (dé ) Par adhérence (a) Directe (di)
Partielle (C ) Élastique (r ) Indémontable (dé ) Par obstacle (a) Indirecte (di )
 CLASSIFICATION :

T-T Liaisons
: Dessin encastrements
technique 101 Ezzahraoui.jimdofree.com
 SOLUTIONS CONSTRUCTIVES POUR RÉALISER UNE LIAISON COMPLÈTE :
LIAISONS COMPLÈTES DÉMONTABLE :
- Liaisons complètes démontables par adhérence :
Les deux solides sont serrés fortement l’un contre l’autre, le plus souvent par des éléments filetés.
Une liaison effectuée avec une vis, boulon ou goujon est considérée obtenue par adhérence
indirecte.
- Symboles des têtes des vis :
Tête Hexagonale Tête Cylindrique à
H Hexagonale Creux CHC
Tête carrée : Tête Fraisée
(quatre côtés) Q plate - Fendue FS .......... .......... .......... ..........

Tête Cylindrique Tête Fraisée Bombée-


Fendue CS Fendue FBS
Tête Cylindrique Tête Fraisée plate
Large Fendue CLS Hexagonale Creux FHC .......... .......... .......... ..........

- Exemple de la liaison complète démontable par adhérence :


 Par vis d'assemblage
Surfaces assurant éléments assurant
la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2
.................. ..................
.................. ..................
Caractéristiques
de la liaison

 Par pincement

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................
 Par emmanchement conique

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................

T-T Liaisons
: Dessin encastrements
technique 102 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Liaisons complètes démontables par obstacle :
 Par goupille

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................

 Par goupille

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................

Goupille est utilisé en générale pour éliminer la rotation et la translation


(et par fois assurer le centrage) se monte dans un trou.

T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 103 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Par clavette

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................
 Par clavette

Surfaces assurant éléments assurant


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2
.................. ..................
.................. ..................
Caractéristiques
de la liaison

 Par clavette

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................

Clavette est utilisé en générale pour éliminer


la rotation et se monte dans une rainure.

T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 104 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Par cannelures

Surfaces assurant éléments assurant


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2
.................. ..................
.................. ..................
Caractéristiques
de la liaison

 Par des formes spéciales

Surfaces assurant éléments assurant Caractéristiques


la MIP entre 1 et 2 la MAP entre 1 et 2 de la liaison
.................. ..................
.................. ..................

T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 105 Ezzahraoui.jimdofree.com
LIAISONS COMPLÈTES INDÉMONTABLES (PERMANENTES) :
Le démontage est impossible sans détérioration des pièces, mais son coût est moins élevé.
- Exemple de la liaison complète indémontable :
 Frettage :
Cela consiste à modifier les dimensions des pièces avant leur assemblage, par variation de leur
température. Il existe 3 possibilités :
 Le frettage par contraction du contenu (arbre, porte ...)

MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................

 Le frettage par dilatation du contenant (alésage, cadre …)

MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................

 Le frettage par combinaison des deux cas précédents.


 Emmanchement forcé :

MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................

 Rivetage :
Une liaison effectuée avec rivetage à froid est considérée obtenue par obstacle indirecte.

MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................

T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 106 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Soudage :
Une liaison effectuée par soudure est considérée obtenue par obstacle indirecte.

MIP entre 1 et 2
..................
MAP entre 1 et 2
..................

 Collage :

MIP entre 1 et 2
Cylindrique 4/1 et 4/2
Cylindrique + plane 5/1
MAP entre 1 et 2
Collage

 Sertissage :
Il consiste à assembler de façon étanche 2 pièces par déformation.
EX : Assemblage de tôles par pliage Sertissage des boites de conserve Capsule des bouteilles

Une liaison effectuée par sertissage est considérée obtenue par adhérence directe.
 Agrafage :
Une liaison effectuée par agrafage est considérée obtenue par adhérence indirecte.

 Insertion au moulage :
Ex : Moulage du manche plastique sur la lame d’un tournevis en acier.
Une liaison effectuée par moulage est considérée obtenue par adhérence directe.

T-TLiaisons
: Dessin encastrements
technique 107 Ezzahraoui.jimdofree.com

Le guidage en translation consiste à réaliser une liaison GLISSIÈRE entre une pièce
mobile ‘’coulisseau’’ par rapport à une autre pièce fixe ‘’glissière’’.
Les formes de surface de guidage en translation doivent être prismatiques ou cylindriques.
 Actigramme A-0 et schéma
Schéma
Actigramme A-0 cinématique technologique
2D 3D 2D

 Guidage en translation par surfaces prismatiques


- Forme en T : Dans cette solution, la rotation est supprimée par la forme prismatique dans 1 et 2.

- L'usure entre les surfaces de contact nécessite l’emploi d’un dispositif de rattrapage de jeu :
la vis de pression sans tète (HC) 6 ajuste la position de la cale 5 en fonction du jeu à rattraper.
- Forme en queue d’aronde : Ici, la rotation est supprimée par la forme prismatique dans 1 et 2.

- L'usure entre les surfaces de contact nécessite l’emploi d’un dispositif de rattrapage de jeu :
la vis de pression sans tète 4 ajuste la position de la cale 3 en fonction du jeu à rattraper.
 Guidage par surfaces cylindriques
- Par forme cylindrique + Vis de guidage : Ici, la rotation est supprimée par une vis à téton
et une rainure dans l’arbre.
Section de guidage en translation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
Éléments de la liaison en rotation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'arbre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'alésage : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Terminer le graphe du caractère
de liaison de 1/2 :

T-TLiaison
: DessinGlissière
technique 108 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Par forme cylindrique + tenon :

Section de guidage en translation : . . . . . . . . . . . . . . . . .


Éléments de la liaison en rotation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'arbre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'alésage : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Terminer le graphe du caractère de liaison de 1/2 :
- Par forme cylindrique + clavette :

Section de guidage en translation : . . . . . . . . . . . . . . . . .


Éléments de la liaison en rotation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'arbre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'alésage : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Terminer le graphe du caractère de liaison de 1/2 :
- Par cannelures :

Section de guidage en translation : . . . . . . . . . . . . . . . . .


Éléments de la liaison en rotation : . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'arbre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- dans l'alésage : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Terminer le graphe du caractère de liaison de 1/2 :

T-T Liaison
: DessinGlissière
technique 109 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Deux liaisons pivot glissant : Les 2 liaisons pivot glissant en parallèle suppriment la rotation.

 Guidage par cages à éléments roulants : L’utilisation de ces cages est souvent associée
à une forme de guidage (queue d’aronde, T, etc.). Ces cages contiennent des éléments roulants
(billes, rouleaux, etc.).

Par des rouleaux Par des billes Par des galets

La position des éléments roulants

T-T Liaison
: DessinGlissière
technique 110 Ezzahraoui.jimdofree.com

Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un arbre (axe) ‘’contenu’’
et un ALÉSAGE (MOYEU ; PALIER ; LOGEMENT) ‘’CONTENANT’’.
Les formes de surface de guidage en rotation doivent être en général des formes
de révolution, tel que : Cylindrique, conique, sphérique…
 Actigramme A-0 et schéma
Actigramme A-0 Schéma cinématique2D et 3D

Dans un guidage en rotation entre 2 pièces en trouve :


 Guidage en rotation par contact direct entre surfaces ; ou,
 Guidage en rotation par interposition (indirect) - de bagues de frottement (COUSSINETS) ;
- d’éléments roulants (ROULEMENTS).
Pour réaliser un bon guidage en rotation (liaison pivot), il faut empêcher la translation
par des obstacles.
 Liaison pivot direct

1 : Arbre ;
2 : Poulie ;
3 : Anneau Élastique (Circlips)
Compléter les repères sur la perspective,
sur le schéma cinématique
et les caractéristiques de la liaison 2/1 :
a- Compléter la phrase suivante :
La liaison entre 2 et 1 est une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
b- Compléter les caractéristiques de cette liaison :

Critiques d’un guidage direct : - Faibles vitesses ;


- Usure des pièces due au frottement ;
+ Montage et entretien simple ;
- Échauffement important ;
+ Moins cherre.
- Rendement moins bon

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 111 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Palier indirecte (avec glissement) (palier lisse ou palier à coussinet)
L’interposition de bagues de frottement (coussinets) entre les pièces qui font l’objet d’un guidage
en rotation permet d’atteindre des performances bien supérieures à celles obtenues avec
un contact direct entre surfaces :  Faciliter la rotation et/ou la translation ;
 Réduction du coefficient de frottement ;
Un coussinet est une bague en bronze (Cu + Sn de 4 à 22%), avec ou sans collerette (Épaulement),
monté serrer dans l’ALÉSAGE et glissant dans l’arbre, dans le cas d’un guidage en rotation d’un
arbre / à un ALÉSAGE fixe.

Bague simple Bague épaulée

Remarque :
Il y a d’autres types des coussinets autolubrifiants qui sont obtenus à partir d’un métal fritté
(poudre comprimée et chauffée) et absorbent jusqu'à 30 % de leur volume en huile.
Ils sont imprégnés d’huile jusqu’à saturation, ou chargés de lubrifiant solide.
Sous l’effet de la rotation de l’arbre et de l’élévation de la température, l’huile est aspirée et assure
une excellente lubrification.
À l’arrêt de l’arbre, du fait de la porosité (perméabilité) du coussinet, le lubrifiant reprend sa place.
Avantage des coussinets autolubrifiants :
 Suppression des graisseurs et frais d'entretien ;
 Graissage hydrodynamique en permanence pendant la rotation ;
 Fonctionnement silencieux ;
 Le frittage permet de réaliser des coussinets avec des tolérances serrées à des prix inférieurs
à ceux obtenus en métal coulé et décolleté.
Exemple : Guidage en rotation de 11/16. Répondre aux questions :
Type de coussinet (28) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Graphe de mouvement :
Type d’Ajustement entre 28/16 : . . . . . . . . . . . . . . . R T
11
R T
16
28 28
Type d’Ajustement entre 28/11 : . . . . . . . . . . . . . . . R T R T

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 112 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Palier indirecte avec roulement :
a- Principe de l’emploi des roulements :
Pour déplacer un bloc de pierre, on peut,
au lieu de faire glisser sur le sol, le monter
sur des rouleaux, on aura donc une facilité
de déplacement, de même, pour faire tourner
un arbre dans un logement fixe, on peut
intercaler des éléments rouleaux pour
faire faciliter la rotation de l’arbre dans
l’ALÉSAGE.

b- Constitution d’un roulement :


1 : Bague extérieure : Elle se positionne dans l’ALÉSAGE
(ou MOYEU).

2 : Bague intérieure : Elle s’ajuste sur l’arbre


(ou l’axe).

3 : Éléments roulants : Billes, rouleaux (cylindrique ; conique ;


sphérique), ou aiguilles qui roulent sur les chemins des
deux bagues.

Roulement à une rangée


de billes à contact radial ;
type BC

4 : Cage : Elle maintient les éléments roulants à intervalles réguliers.

Remarque : Les éléments de roulement sont en acier de grand dureté réalisés souvent par
matriçage puis ils subissent une rectification et un polissage ; même chose pour
les bagues, qui sont de grande dureté.
Pour les cages, elles sont souvent en laiton (Cu + Zn de 6 à 42%)
ou en matière plastique.

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 113 Ezzahraoui.jimdofree.com
c- Les différents types de roulements :
À contactes ponctuels À contacts linéiques
Roulements à billes Roulements à rouleaux Roulements à aiguilles

d- Désignation des roulements :


Exemple de désignation : 40 BC 02 PP.
Diamètre
BC : Roulement à une rangée de billes à contact radial
de l’arbre
OU BT : Roulement à une rangée de billes à contact oblique
Diamètre BS : Roulement à rotule sur deux rangées de billes
intérieur de BS-K : Roulement à rotule sur deux rangées de billes à alésage conique
la bague BE : Roulement à deux rangées de billes à contact oblique
intérieur RN : Roulement à rouleaux cylindriques à bague extérieure sans épaulement
Type de RU : Roulement à rouleaux cylindriques à bague intérieure sans épaulement
roulement RJ : Roulement à rouleaux cylindriques avec épaulement sur deux bagues
KB : Roulement à rouleaux coniques
SC : Roulement à rotule sur deux rangées de rouleaux
NE: Roulement à aiguilles avec bague intérieure
NEA: Roulement à aiguilles avec bague intérieure et rainure d’huile
NES: Roulement à aiguilles sans bague intérieure
NESA: Roulement à aiguilles sans bague intérieure et rainure d’huile
Série de Pour déterminer la largeur du roulement et le diamètre extérieur de
dimensions la bague extérieure (diamètre de l’alésage). Voir tableau ci-dessous.
PP : Étanche de deux côtés par flasque.
P : Étanche d’un seul côté par flasque.
Protection du EE : Étanche de deux côtés par joint.
roulement E : Étanche d’un seul côté par joint.
X : Protection quelconque d’un seul côté
40 BC 02 PP. XX : Protection quelconque de deux côtés.
Dimensions (en mm) de quelque roulement type BC :

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 114 Ezzahraoui.jimdofree.com
 MONTAGE DES ROULEMENTS (ROULEMENT BC)
Montage arbre TOURNANT Montage ALÉSAGE (moyeu) TOURNANT

 La Bague Intérieure (BI) tournante est montée  La Bague Intérieure (BI) stable est monté
........................................ ........................................
 La Bague Extérieure (BE) stable est montée  La Bague Extérieure (BE) tournante est montée
........................................ ........................................
 Ajustements sur les portées des roulements :

Remarque :  Un ajustement serré est généralement insuffisant en présence d’un effort axial,
il faut empêcher la translation (des bagues) par des obstacles (arrêtes).
 Dans un arbre TOURNANT : 4 obstacles sur l’arbre et 2 obstacles sur l’alésage.
 Dans un alésage TOURNANT : 4 obstacles sur l’alésage et 2 obstacles sur l’arbre.
 Possibilités de montages : - Représenter les obstacles sur les Figures U ; V ; W ; X ; Y et Z.
- Donner le type de chaque ajustement C ; D ; E ; et F
arbre TOURNANT ALÉSAGE TOURNANT

U X

V Y

C:........................ E:........................
D:........................ F:........................
T-T Liaison
: DessinPivot
technique 115 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Exemples d’applications des arrêtes en translation sur les bagues des roulements BC :
Arbre tournant et moyeu fixe MOYEU tournant et arbre fixe
5.31

5.34
5.32

5.35

5.33

5.36
a- Quel est le type d’ajustement C ; D ; E et F ;
b- Donner un exemple pour chaque type d’ajustement ; C : . . . . . . ; D : . . . . . . ; E : . . . . . . ; F : . . . . . . ;
c- Faire la correspondance entre 5.2- et 5.3-.
d- Donner le nom et la fonction des éléments dans les dessins suivants :
 5.31 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 et 14  5.34 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 10
 5.32 : B ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 et 11  5.35 : B ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 et 8
 5.33 : A ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 et 10  5.36 : A ; 3 ; 5 ; 6 et 9

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 116 Ezzahraoui.jimdofree.com
 MONTAGE DES ROULEMENTS (TYPE BT) ET (TYPE KB) :
On applique les mêmes règles de montage pour les roulements à une rangée de billes
à contact oblique (Type BT), et les roulements à rouleaux coniques (Type KB).
(L’obstacle sur la grande épaisseur des 2 bagues).
6-1 Montage DIRECT ou montage en « X » :
Indiquer les repères des pièces sur le dessin 3D.
Denture hélicoïdale

La denture hélicoïdale créée des charges axiales


6-2 Montage INDIRECT ou montage en « O » :
Indiquer les repères des pièces sur le dessin d’ensemble.

Remarques
 Le montage en «O» s'emploie aussi avec les arbres
tournants lorsque les roulements sont plus proches
ou la charge axiale est à l’extérieure des roulements.
 Le réglage du jeu dans ce cas s'effectue alors sur la plus
grande épaisseur de la bague intérieure tournante ajustée
alors avec un faible jeu (tolérance sur l'arbre : Ø h6 ou Ø h5),
 La bague extérieure non tournante montée avec jeu par rapport
à l’alésage.

T-T Liaison
: DessinPivot
technique 117 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Transmettre :  Sans modification de la vitesse (p120)
 Avec modification de la vitesse (p120)
 Avec transformation du mouvement (p120)
 Accouplements (p121)
- Symbole général (p121)
- Accouplement rigide (Actigramme et Symbole) (p121)
- Accouplement élastique (Actigramme et Symbole) (p122)
- Défauts d'alignements (géométriques) possibles (p122)
 Accouplement flexible (p123)
- Joint de Cardan simple (p123)
- Joint de Cardan double (p123)
- Joint d'Oldham (p123)
 Embrayages (p124)
- Embrayage instantané (p124)
- Embrayage progressif (p125)
- Couple transmissible (p126)
- Limiteurs de couple (p127)
 Freins (Actigramme et Symbole) (p129)
 Roues de friction (Actigramme et Symbole) (p130)
- Rapport de transmission (p130)
- Variateurs de vitesse (p130)
- Critiques (p130)
 Poulies courroie (Actigramme et Symbole) (p131)
- Type de courroies (p131)
- Courroie plate (p131)
 Vitesse linéaire (p131)
 Rapport de transmission (p131)
 Critiques (p131)
- Courroie Trapézoïdale (p132)
 Vitesse linéaire (p131)
 Rapport de transmission (p131)
 Critiques (p132)
- Courroie Crantée (p132)
 Critiques (p132)
 Vitesse linéaire (p132)
 Rapport de transmission (p132)
 Pignons chaîne (Actigramme et Symbole) (p133)
- Critiques (p133)
- Principe (p133)
- Condition de transmission (p133)
- Rapport de transmission (p133)
 Transmettre :  Engrenages (p134)
- Actigramme (p134)
- Position des arbres et le type de la denture (p134)
- Nota (p134)
- Représentation normalisée des engrenages (p135)
- Principales caractéristiques des Engrenages droits à denture droite (p136)
- Principales caractéristiques des Engrenages conique à denture droite (p136)
- Principales caractéristiques des Engrenages droit à denture hélicoïdale (p137)
- Principales caractéristiques de la VIS SANS FIN (p137)
- Trains d’engrenages classiques (p137)
 Réducteurs de vitesse (p138)
- Actigramme (p138)
- Réducteur classique (p138)
- Type des réducteurs à engrenages (p138)
- Trains épicycloïdaux avec satellites simples (p139)
 Transformation de mouvements (p140)
- FAST(p140)
- Transformation de mouvement par « bielle-manivelle » (p140)
- Transformation de mouvement par « excentrique » (p141)
- Transformation de mouvement par « cames » (p142)
- Transformation de mouvement par « vis-écrou » (p143)
- Transformation de mouvement par « pignon-crémaillère » (p145)
P.C Chaîne d’information Information visuelle
Énerg.élec
Énerg.Pneu
Énerg.Hyd Ordre
s
Énergie
Matière Matière
Énergie ALIMENTER DISTRIBUER Énergie CONVERTIR mécanique TRANSMETTRE d’œuvre AGIR sur
d’œuvre
l’énergie l’énergie l’énergie la matière
d’entrée en énergie distribuée non entrante sortante
transmise (MOE) d’œuvre (MOS)

SOURCE D’ÉNERGIE PRÉACTIONNEUR ACTIONNEUR ADAPTATEUR EFFECTEUR


- Réseau ONE - Relais - Moteurs - Poulies courroies - Outils
- Compresseur - Contacteurs - Vérins - Pignons chaines - Convoyeurs
- Pompe - Distributeurs -... - Engrenages - Portes
-... -... -... -...
1 2 3
Sans modification Avec modification Avec transformation
de la vitesse de la vitesse du mouvement

Transmission Transmission Transmission Transmission Fonction non Fonction


En permanence Temporaire par adhérence par obstacle périodique périodique

Accouplement Embrayage À À À À
Arbres Arbres Arbres Arbres Linéaire Quelconque Sinusoïdale Quelconque
rapprochés éloignés éloignés rapprochés

Sans défaut Avec défaut Par Par


d’alignement d’alignement Autres obstacle adhérence Autres
- Vis - écrou
Accouplement
rigide
Accouplement Acc. flexible
élastique Joint : Embrayage
Embrayage
progressif
- Limiteur
de couple *Roues
*
Poulies
courroies * Pignons * *
- Poulie courroie Levier à
* *
Bielle manivelle Came
- de Cardan instantané de friction Engrenages - Pignon chaîne
(à friction) - Coupleur (à axes// ou⊥)
(plate; crantée; chaines coulisse Excentrique
- d’Oldham - Freins trapézoïdale) - Pignon crémaillère
* * * * * *
- Variateur de vitesse ; - Réducteur de vitesse ;
- Multiplicateur de vitesse ; - Inverseur de marche ; Translation Rotation
- Boite de vitesses vers vers
Rotation Translation

Exemple : 1 2 3 - Pélec = U.I - ηm = Pm / Pélec


Pm Pm Pr Ps
Pélec Acc - Pm = ωm.Cm - ηr = Pr / Pm
M Réducteur Système vis-écrou - Pr = ωr.Cr - ηv-e = Ps / Pr
-U ηm ηa - ωm ; Nm - kr - ωr ; Nr - pas - Vs - Ps = Fs.Vs - kr = ωr / ω m
-I - Cm - ηr - Cr - ηv-e - Fs - Vs = ωr.Pas/2𝜋 - ω = 2𝜋.N / 60
* : Les leçons de la fonction transmettre pour la 2ème STE ; 2ème STM et 2ème SMB.
120
Transmission detechnique
T : Dessin puissance Ezzahraoui.jimdofree.com

Les accouplements sont utilisés pour transmettre en permanence la puissance,
entre deux arbres en prolongement l’un de l’autre comportant éventuellement
des défauts d’alignements, sans changement de la vitesse.
 Symbole général :
 Accouplement rigide : Pas de défauts entres les arbres
 Actigramme A-0 :  Symbole :
Transmettre la puissance entre
un arbre moteur et un arbre
Arbres Arbres liés
récepteur qui sont parfaitement
non liés
alignés, de façon permanente
et sans changement de la vitesse
Accouplement rigide
 Exemple de réalisation :
- Manchon et goupilles :

Compléter les repères de l'éclaté


et les caractéristiques de la liaison 2/1 :
- Manchon et clavettes :

Entre 3/1 et 3/2 un ajustement incertain (serré démontable) :


Compléter les repères de la 3D
et les caractéristiques de la liaison 2/1 :
- Manchon à plateaux :
Entre 3/1 et 3/2 un ajustement incertain
(serré démontable) :
Compléter les repères de l'éclaté
et les caractéristiques de la liaison 4/3 :

T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 121 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Accouplement élastique : Avec défauts entres les arbres
 Actigramme A-0 :  Symbole :
Transmettre la puissance entre
deux arbres lorsqu’il y a au moins Arbres liés
Arbres
un défaut d'alignement, de façon
non liés
permanente et sans changement
de la vitesse
Accouplement élastique
 Avantages : - Permettre une légère variation de la position relative des axes ;
- Assurer la souplesse de la transmission par déformation ;
- Amortir les vibrations.
 Défauts d'alignements (géométriques) possibles :

 Exemple de réalisation :
- Accouplement élastique de torsion : (gaine flexible)
Compléter les repères de la 3D
et les caractéristiques de la liaison 2/1 :

- Relier par une flèche l’accouplement permanent avec leurs avantages


ou leurs inconvénients ?

T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 122 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Accouplement élastique de cisaillement : (Radiaflex)

- Compléter les repères de l'éclaté


- Quel est le nom et la fonction de 6 ; 7 ; 8 et 9.
Nom Fonction
6
7
8
9
 Accouplement flexible :
Proches des accouplements élastiques, mais ne comportent aucun élément déformable
(élastique), ces accouplements supportent des couples importants.
- Acceptent certains défauts d'alignement.
- Ne filtrent pas les vibrations.
La transmission de puissance doit se faire entre deux arbres animés d’un mouvement
de rotation, parallèles (Joints de Oldham) ou concourants (Joints de Cardan).
Joint de Cardan simple Joint d'Oldham
1 et 2 : Arbre d’entré (et ou de sortie) ;
3 et 4 : Chapes (ou mâchoires ou fourche) ;
5 : Croisillon.

Il supporte uniquement des


Joint de Cardan double désalignements radiaux.

Symbole

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 123 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 : - Mécanique  Symbole :

Commande - électromagnétique
- Hydraulique/Pneumatique
- Automatique
Transmettre la puissance entre
deux arbres en prolongement
Arbres à volonté et sans modification Arbres
débrayés de la vitesse. embrayés
(Ou lier temporairement deux
arbres en prolongement)
Embrayage
 Embrayage instantané :
- La transmission se fait par obstacle : des griffes, des dents ou à encliquetages ; (emploi limité)
- La manœuvre se fait à l’arrêt.

Exemple :

1- Compléter le tableau suivant :


Liaison Nom de la Ajustement Type d'ajustement dans la liaison
entre liaison a b c e Jeu Incertain Serré Exemple
2/1 Ø24H7m6
4/2 Fixe
12/11 x
11/4 x
2- Quelle est la matière de la pièce 4 :
3- Donner le nom et la fonction de la pièce 4 :
4- Embrayage à griffe est-il réversible ?
5- Indiquer les repères des pièces sur les
deux schémas de l’embrayage à griffes :

T-T Sans
: Dessin techniquede vitesse
changement 124 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Embrayage progressif :
- La transmission se fait par adhérence (surface à friction).
- La manœuvre se fait en marche.
- La surface de friction peut être une surface :

Plane Conique Cylindrique


simple, double ou multiple
Exemple : Embrayage à friction à surface plane :

 C’est le type d’embrayage le plus utilisé.


 Le nombre de surfaces est variable et dépend du couple à transmettre.
 Il est constitué de :
- Un plateau moteur 11 en liaison fixe avec l’arbre moteur 1.
- Un plateau récepteur 12 en liaison glissière avec l’arbre récepteur 2.
- Un dispositif presseur créant l'effort presseur (ex : ressort ; champs électromagnétique…)
- Un dispositif de commande, qui peut être mécanique, électromagnétique,
pneumatique / hydraulique ou automatique.
 La transmission est assurée par frottement puis par l’adhérence des surfaces de friction
du disque récepteur 12 et du plateau 11 lié à l’arbre moteur 1.
 Le matériau de la surface de friction (garniture ; ferodo) doit :
- Résister à l’échauffement.
- Résister à l’usure.
- Avoir un coefficient de frottement élevé.

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 125 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Position Débrayée et position Embrayée :

C1 C2 C1

C1 = 0 C2 = C1
C2 = 0

 L’arbre moteur 1 entraîne le plateau 4 (porte garniture 6 et 6') en rotation par rapport au bâti 0
grâce à des cannelures (liaison glissière).
 Ce mouvement est donc transmis à l’arbre récepteur 2 ou non, suivant qu’il y a adhérence
ou non entre les disques 3 et 4 respectivement solidaires en rotation de 2 et 1.
 L’adhérence des disques est obtenue par :
- Un fort coefficient de frottement entre 6/3 et 6'/2.
- L’application d’un effort presseur développé par le ressort 5.
- Couple transmissible : 4

6
Avec : - C : couple transmis par adhérence (N.m) ;
- n : nombre de surface de contact des disques ;
- F = N : effort presseur // à l’axe de rotation (N) ;
- f = tg  : coefficient de frottement ( : Angle de frottement) ; 6'
Disque d'embrayage

Compléter le tableau suivant :


Liaison Liaison entre Nom de la liaison Symbole 2D Symbole 3D
L1 / Pivot

L2 /

L3 /

L4 /

L5 6/4

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 126 Ezzahraoui.jimdofree.com
Exemple : Embrayage à friction à surface conique :
- Position Débrayée et position Embrayée :

N
F

- Couple transmissible :

Compléter le tableau suivant :


Liaison entre Nom de la liaison Symbole 2D Symbole 3D
1/0

3/1

4/3

2/0 Pivot

6/0

 (Symbole)
Ou accouplements de sécurité ont pour rôle de désolidariser (débrayer) l’arbre moteur et l’arbre
récepteur automatiquement en cas d’augmentation anormale du couple résistant, afin de protéger
les organes du mécanisme ou blocage du moteur.
Nomenclature :
1 : Arbre moteur (ou récepteur).
2 : Clavette parallèle
3 : Plateau moteur porte garniture.
4 : Garniture.
5 : Plateau mobile gauche récepteur. En //
6 : Vis H.
7 : Plateau mobile droit récepteur.
8 : Écrou H. En série
9 : Rondelles Belleville (ressort).
10 : Rondelle plate.
11 : Arbre récepteur (ou moteur).

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 127 Ezzahraoui.jimdofree.com
a- Le limiteur de couple est considérer Jeu
comme ; cocher la bonne réponse ?

b- Quels sont les éléments qui créent la force pressante


nécessaire à l'adhérence ?

c- En cas de fonctionnement ; la liaison entre 3


et l'ensemble 5+7 est-elle obtenue par obstacle
ou par adhérence ?

d- Au cours de fonctionnement, que se passe-t-il si l'arbre


du réducteur se trouve accidentellement bloqué ?

e- Comment peut-on faire varier la valeur limite du couple


à transmettre ?

f- En cas de blocage de l’arbre du récepteur,


quel est le mouvement des pièces suivantes : 3 ; 5 et 7 ?

g- Quel est le rôle de la pièce 2 ?

h- D’après le dessin du limiteur de couple, relever les rayons ‘’r ‘’ et ‘’R’’ de la surface de friction
de la garniture (4 et 4’) avec l'ensemble 5+7.
r≈........ R≈.......
i- Calculer l’effort presseur de limiteur de couple si le couple à transmettre est de 9 N.m
et f = 0,8 ?

j- D’après le dessin du limiteur de couple, repérer les pièces de la représentation 3D ?

h- Compléter l'actigramme A-0


d'un limiteur de couple :

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 128 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 : - Mécanique  Symbole :

Commande - électromagnétique
- Hydraulique/Pneumatique
- Automatique
Organe en Arrêter, ralentir ou réguler Organe à
mouvement le mouvement à volonté ou non. l'arrêt
Frein
 Mise en situation :
En général, le dispositif de freinage
est placé à proximité de l'organe
récepteur afin de réduire les chocs
dans la transmission.
 Construction : (Un frein comprend)
- Un organe solidaire de la masse en mouvement (Roue 1 ; Poulie 2 ; Tambour 3. . .).

1 2 3
1

- Un frotteur solidaire à un organe fixe (Patin 4 ; Ferodo 5. . .)


même et identique aux embrayages.
- Un mécanisme de commande de la force pressante
(Levier 6 ; Pédale 7 ; Ressort ; Champs électromagnétique …).

4
5
6 7
- Un système de refroidissement, si possible.
 Types de frein :

 Exemple de freins :

Remarque :
Pour les surfaces et
le couple de freinage ;
même et identique
que les embrayages

T-TSans
: Dessin technique
changement de vitesse 129 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 :  Symbole :

Transmettre par adhérence,


Puissance un mouvement de rotation entre Puissance
non deux arbres rapprochés, avec transmise
transmise modification de la vitesse de rotation

Roue de friction

 Rapport de transmission : (En supposant qu'il n'y a pas de glissement entre les deux roues)
- Dans un réducteur de vitesse à arbres // :
- Vitesse linéaire : VA = ω1.R1 = ω2.R2
D’où :
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r''
ω2 N2 θ2 R1 d1 C
k= = = = = =η 1
ω1 N1 θ1 R2 d2 C2
2  N
Avec : ω=
60
- Dans un variateur de vitesse à arbres :

- Vitesse linéaire : VA = ω1.R1 = ω2.R2


D’où :
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r''
ω2maxi N2maxi R d
k maxi = = = 1 = 1
ω1 N1 R2mini d2mini
ω2mini N2mini R1 d
k mini = = = = 1
ω1 N1 R2maxi d2maxi

 Exemple de calcul :
Soit le schéma cinématique d’une transmission
de puissance assurée par les roues de friction.
Données : d1 = 40 mm ; d2 = 60 mm ; d3 = 20 mm ;
d4 = 80 mm et Nm = 1500 tr/min.
a- Calculer la fréquence de rotation de sortie en tr/min ;
b- Indiquer son sens de rotation ;
c- Le mécanisme est-il réducteur ou multiplicateur.

 Critiques :
+ Marche silencieuse ; - Transmission de faible puissance ;
+ Transmission sans choc ; - Nécessite un effort presseur (usure) ;
+ Réalisation simple et économique ; - Efforts importants sur les paliers (usure).
+ Joue le rôle d’un limiteur de couple ;
+ Arbre pas forcement parallèle ;
+ Moins cher.

T-TAvec changement
: Dessin de vitesse
technique 130 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 :  Symbole :
Transmettre par adhérence, un
Puissance mouvement de rotation entre deux Puissance
non arbres éloignés généralement transmise
transmise parallèles, avec modification
de la vitesse de rotation.
Poulie courroie
 Types de courroies :
A B C D

 Courroie plate :

Remarque sur la poulie d’une courroie plate : Le bombé des poulies


permet un bon guidage et une meilleure stabilité de la courroie (équilibre).
- Principe et galet tendeur :

Le galet enrouleur est toujours placé


sur le brin mou pour augmenter l’angle
d’enroulement ‘’ α ‘’ et par suite
augmenter la puissance.
- Rapport de transmission : (En supposant qu'il n'y a pas de glissement entre poulie courroie)
- Vitesse linéaire : Vcourroie = ω1.R1 = ω2.R2 (Pour les courroies A, B et C)
ω2 N2 θ2 R1 d1 C
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r'' : k= = = = = =η 1
ω1 N1 θ1 R2 d2 C2
- Critiques : + Marche silencieuse ; + Souple ; - Durée de vie limitée ;
+ Entretien facile ; - Vitesse non régulier dû au glissement ;
+ Arbre pas forcement parallèle ; - Paliers chargés à cause des tensions ;
+ Convient pour les grandes vitesses - Transmettre de faibles puissances.
+ Bon rendement (98%) ;
+ Prix peu cher.
T-TAvec
: Dessin technique
changement de vitesse 131 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Courroie trapézoïdale :
- Critiques : + Même critiques que courroie plate ; - Durée de vie limitée ;
+ Bonne adhérence ; - Vitesse non régulier dû au glissement ;
+ Transmettre de fortes puissances ; - Paliers chargés à cause des tensions ;
- Arbres //.

 Courroie Crantée (Synchrone) :


On peut les considérer comme des courroies plates avec des dents. Elles fonctionnent
par obstacle (sans glissement) comme une chaîne mais avec plus de souplesse.
Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et exigent
une tension initiale plus faible.
Remarque :
Une des poulies doit être munie de flasques afin d'éviter le glissement axial de la courroie.
- Critiques : + Arbre pas forcement parallèle ; - Durée de vie limitée ;
+ Pas de glissement (rapport constant)
+ Supporte bien les basses vitesses ;

- Condition de transmission :
Même pas ‘’p’’

- Rapport de transmission :

N1  p  Z1 N2  p  Z2
- Vitesse linéaire : Vcourroie = ω1  R1 = ω2  R2 = = (Courroie D)
60 60
ω N θ R d Z C
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r'' : k = 2 = 2 = 2 = 1 = 1 = 1 =η 1
ω1 N1 θ1 R2 d2 Z2 C2

T-TAvec
: Dessin technique
changement de vitesse 132 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 :  Symbole :
Transmettre par obstacle, un
Puissance mouvement de rotation entre deux Puissance
non arbres éloignés parallèles, avec transmise
transmise modification de la vitesse de rotation.

Pignon chaîne
- Critiques :
+ Rapport constant (pas de glissement) ; - Sont plus bruyantes ;
+ Longues durées de vie ; - Nécessitent une lubrification ;
+ Possibilité d’entraîner plusieurs - Tournent moins vite (< 20 m/s) ;
arbres récepteurs en même temps ; - Supportent des forces de tension
+ Prix de revient moins élevé ; plus élevées.
+ Montage et entretien plus simples
que celui des engrenages ;
+ Bon rendement (97%) ;
+ Supportent des conditions de travail plus rudes.
- Principe :

- Condition de transmission :
Même pas ‘’p’’
- Rapport de transmission :
d1 d N  p  Z1 N2  p  Z2
chaîne = ω1  = ω2  2 = 1 =
- Vitesse linéaire : V
2 2 60 60
ω N θ R d Z
- Rapport de transmission ''k'' ou ''r'' : k = 2 = 2 = 2 = 1 = 1 = 1 = η 1
C
ω1 N1 θ1 R2 d2 Z2 C2
Remarque :
On peut avoir un pignon
Simple Double Triple Une chaîne

T-TAvec changement
: Dessin de vitesse
technique 133 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 :
Transmettre par obstacle,
Puissance un mouvement de rotation entre Puissance
non deux arbres rapprochés avec transmise
transmise modification de la vitesse de rotation
Engrenage
 Position des arbres et le type de la denture :

Nota :
- Denture droite Une dent et l’axe de Rotation appartiennent au même plan.
- Denture hélicoïdale Denture inclinée par rapport à l’axe de Rotation.
- Engrenage droit Les axes se trouvent dans le même plan.
- Engrenage gauche Les axes se trouvent dans des plans différents.
- Engrenage : Ensemble de deux roues dentées ;
- Pignon : La plus petite des roues dans un engrenage ;
- Roue : La plus grande des roues dans un engrenage ;
- Train d'engrenage : Ensemble de plusieurs engrenages ;
- Crémaillère : Pièce prismatique comportant des dents assurant
la transformation de mouvement avec un pignon.
(Rotation Translation) (Voir transformation)

Nomenclature :
1 : Arbre moteur 5 : Pignon conique 9 : Arbre
2 : Pignon 6 : Roue conique 10 : Pignon
3 : Roue 7 : Vis sans fin 11 : Crémaillère
4 : Arbre 8 : Roue
5-6 : Engrenage Conique ou Renvoie d'angle

T-TAvec
: Dessin techniquede vitesse
changement 134 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Représentation normalisée des engrenages
Dessin d’ensemble Schéma +Avantages -Inconvénient
Engrenage droit
à denture droite

+ Plus simples ;
+ Plus économiques.
- Engendrent bruit
et vibrations.

+ Transmission plus souple ;


à denture hélicoïdale

+ Moins bruyante ;
Engrenage droit

+ Transmission d'efforts élevées ;


+ Vitesses élevées ;
+ Réalisation facile d'un
entraxe imposé (varier l'angle β).
+ 2, 3 ou 4 couples de dents en prise.
- Rendement un peu moins bon ;
- Engendre un effort axial ;
- Doivent toujours rester en prise ;
Engrenage Conique
à denture droite

+ Renvoi d’angle
de la transmission.
- Nécessitent un
réglage précis.

+ Très grand rapport de réduction


sous un faible encombrement ;
Roue et vis sans fin

+ Silencieux et sans chocs ;


+ Peut être irréversibles d’où sécurité.
- Usure dû au frottement ;
- Mauvais rendement ;
- Nécessitent une bonne lubrification ;
- Un choix judicieux des matériaux
à faible frottement ;
(ex : vis acier avec roue en bronze) ;
- Engendre un effort axial important.
Engrenage intérieur

Selon la denture.

Selon la denture.
Le pignon Crémaillère permet
Pignon crémaillère

de transformer un mouvement de
rotation continu en mouvement de
translation continu (réversible).
Rotation
Un tour Une dent
pignon
Translation
crémaillère

T-TAvec changement
: Dessin techniquede vitesse 135 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Principales caractéristiques des ENGRENAGES DROITS À DENTURE DROITE :
Pignon 1 – Roue 2 Crémaillère Couronne 2

Pignon 1 - Roue 2 - Crémaillère (engrenage extérieur) Couronne 2 (engrenage intérieur)


Caractéristique Symbole Formules
module m Déterminé par la résistance des matériaux
nombre de dents Z Z1 (roue1) et Z2 (roue 2)
pas (pas primitif) p p = π.m
diamètre primitif d d1 = m.Z1 ; d2 = m.Z2 D2 = m.Z2
diamètre de tête da da = d + 2ha = d + 2m da = d2 - 2ha = d2 - 2m
diamètre de pied df df = d - 2hf = d - 2,5m df = d2 + 2hf = d2 + 2,5m
saillie ha ha = m ha, hf et h de la dent sont les
creux hf hf = 1,25m mêmes pour tous les autres
hauteur de dent h h = 2,25m = ha + hf types d’engrenages
Condition de transmission : Même module ‘’m’’ (m1 = m2)
d2 + d1 m Z2 + Z1  d2 - d1 m Z2 - Z1 
entraxe a a= = a= =
2 2 2 2
rapport de N2 ω2 d1 Z1 C
k k= = = = = η 1
transmission N1 ω1 d2 Z2 C2
- Principales caractéristiques des ENGRENAGES CONIQUE À DENTURE DROITE :
Ils permettent la transmission de mouvement entre 2 arbres généralement perpendiculaires.
angle primitif tanδ1 = ω2/ω1 = Z1/Z2 ; tanδ2 =ω1/ω2 = Z2/Z1
diamètre primitif d = m.Z
diamètre de tête da = d + 2m.cosδ
diamètre de pied df = d - 2,5m.cosδ
Condition de transmission : Même module ‘’m’’ (m1 = m2)
et Même sommet des cônes primitif ''S''
rapport de N2 ω2 d1 Z1 C
k= = = = = η  1 = tg1
transmission N1 ω1 d2 Z2 C2

T-TAvec
: Dessin techniquede vitesse
changement 136 Ezzahraoui.jimdofree.com
- Principales caractéristiques des ENGRENAGES DROIT À DENTURE HÉLICOÏDALE :
Si la roue 1 à une hélice à droite,
angle d'hélice β alors la roue 2 à une hélice à gauche,
d'où β1 = - β2
module réel (ou normal) mt .cosβ
module apparent mt = mn/cosβ
pas réel (ou normal) pn = π.mn
pas apparent pt = pn/cosβ = π.mt
diamètre primitif d = mt. Z
diamètre de tête da = d + 2mn = d + 2ha
diamètre de pied df = d - 2,5mn = d - 2hf
Condition de transmission : Même module normal ‘’mn’’ (mn1 = mn2)
Même module apparent ‘’mt’’ (mt1 = mt2)
et Même angle d'hélice et de sens opposé
rapport de N2 ω2 d1 Z1 C
k= = = = = η 1
transmission N1 ω1 d2 Z2 C2

- Principales caractéristiques de la VIS SANS FIN :


 La vis sans fin s'engraine avec une roue à denture hélicoïdale
 C’est un engrenage à denture hélicoïdale, où les axes sont orthogonaux et non concourants.
 Les dents de la vis s’appellent des filets (1 à 12 filets).
Condition de transmission : Même module normal ‘’mnV = mnR''
Module apparent de la roue ‘’mtR’’ égale
module axial de la vis ''mxV''
et Même sens d'hélice et βV + βR = 90°
rapport de NR ωR Z V
k= = =
transmission NV ωV ZR
 Trains d’engrenages classiques :
Soit le train d’engrenages 1-2 et 4-5, Soit le train d’engrenages 1-2 ; 2-4 et 4-5,
de rapport k : de rapport k et de raison r :
N N N N N
k s  5  5  4  2
Ne N1 N4 N2 N1
Z 4 Z 2 Z1 Z
N N N N N     1
k s  5  5  4 2 Z5 Z 4 Z 2 Z5
Ne N1 N4 N2 N1
d4 d2 d1 d
Z Z     1
 4  1 1 d5 d4 d2 d5
Z5 Z2
Ns N5 Z Z Z Z
d d r   (1)3 4  2  1   1
 4  1 1 Ne N1 Z5 Z 4 Z 2 Z5
d5 d2
 La sortie tourne en même sens que l’entrée
si le nombre de contact extérieur est pair.
 La sortie tourne en sens inverse que l’entrée
si le nombre de contact extérieur est impair.
App1- Soit le pignon ci-contre de Z = 27 dents et da = 127 mm
Calculer : - Le module : m ;
- Le diamètre primitif : d ;
- Le diamètre de pied : df ;

T-T Avec
: Dessin techniquede vitesse
changement 137 Ezzahraoui.jimdofree.com

 Actigramme A-0 : Vitesse
angulaire ADAPTER la vitesse Vitesse angulaire
non adapter (RÉDUIRE la vitesse) adapter
 Réducteur classique : Réducteur
C’est un réducteur dans lequel les roues dentées tournent autour d’un axe fixe
par rapport au bâtie (corps du réducteur).
 Rapport de transmission :
Le rapport global de transmission est :

 Type des réducteurs à engrenages : Calculer le rapport de transmission k

T-T Avec
: Dessin techniquede vitesse
changement 138 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Trains épicycloïdaux avec satellites simples :
C’est un réducteur dans lequel une ou plusieurs
roues tournent autour d’un axe, qui lui tourne aussi
par rapport au corps du réducteur.
Réducteurs épicycloïdaux permettent de grands
rapports de réduction sous un faible encombrement.
Le fonctionnement n'est possible que si l'un
des trois éléments principaux
(Planétaire 1, Planétaire 3 ou Porte Satellite PS)
est bloqué ou entraîné par un autre dispositif.
Train épicycloïdal simple à trois satellites c'est
la configuration la plus répandue.
On peut avoir 1, 2, 3 ou 4 satellites, leur nombre
est sans influence sur le rapport de transmission.
La formule de Willis est adaptée à ce type de train pour déterminer les rapports de réduction.

Avec :
- n : nombre de contact extérieur
-  : raison basique
Autre forme :

Remarque géométrique utile :


d1 + 2d2 = d3 ; Autrement dit : Z1 + 2Z2 = Z3
 Cas usuels de fonctionnement :
(Calculer le rapport NPS /N1 ; NPS/N3 et N3/N1) en fonction de Z1 et Z3)
1er Cas : 2ème Cas : 3ème Cas :
Planétaire 3 bloqué Planétaire 1 bloqué Porte satellite bloqué
configuration la plus utilisée configuration moine utilisée train classique

App6- Le réducteur de roue proposé est utilisé sur les camions,


pour diminuer le diamètre des arbres de transmission successifs.
Les caractéristiques sont : Z1 = 36 ; Z2 = 36 ; Z3 = 108.
Entrée E : N1 = 1000 tr/min et sortie S sur le porte-satellites 4
(moyeu) lié à la roue 4.
1- Déterminer la vitesse de N4.
2- Déterminer la vitesse de N4.
(Avec les valeurs Z1 = 32, Z2 = 40, Z3 = ? et N1 = 1000 tr/min)

T-T Avec changement


: Dessin techniquede vitesse 139 Ezzahraoui.jimdofree.com

 FAST :
1
2

3
4
5
6
7
1 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « BIELLE-MANIVELLE » :
La Bielle manivelle permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne alternatif (le système est réversible).
 Représentation :
 Dessin en écorche  Schémas 3D

 Schémas cinématique

Le piston fait
 Cas possibles de transformations : 4 cycles
1Cas- R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2Cas- T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La bielle 2 est animée d’un mouvement plan

1- Exprimer littéralement la course (m ; mm) du piston 3 : C3 =


2- Exprimer littéralement le volume V refoulé (m3 ; ℓ) par le piston 3 si son diamètre et de d3 :
V=
3- Exprimer littéralement la cylindrée Cy refoulé (m3/tr ; ℓ/tr) si on a ‘’np‘’ piston et chaque
piston fait ‘’ncycle’’ : Cy = Remarque : Cy = V ; si np = 1 et ncycle = 1

4- Exprimer littéralement le débit Qv3 refoulé (m3/s ; ℓ/min) : Qv3 =

T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 140 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Traçage du diagramme des espaces du piston :

2 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « EXCENTRIQUE » :


L’Excentrique permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne alternatif (le système est irréversible).
 Représentation :

Course : C = 2e (e : l’excentricité)

T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 141 Ezzahraoui.jimdofree.com
3 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « CAMES » :
Transformer un mouvement circulaire continu en un mouvement rectiligne (ou angulaire)
alternatif (le système est irréversible).
 Différentes formes de cames :
 CAMES DISQUES : La partie active est sur le pourtour.
 Course : C = R - r
0 : Bâti
1 : Tige
 Courbe des espaces : 2 : Came disque
3 : Galet

 Tracé du profil de la came :


a- Supposer que la came est fixe, et le galet tourne d’elle, en sens inverse.
b- Tracer le cercle minimal de levée nulle de rayon (R).
c- Tracer le cercle de rayon (R+r).
d- Diviser le cercle de rayon (R+r). en 12 parties égales sur les points (0 ; 1 ; . . .12)
(autant que d'espaces sur le graphe).
e- Mesurer sur le graphe les variations de course (11’, 22’, cte…) et les reporter
à l’extérieur du cercle de rayon (R+r). (0’ ; 1’ ;. . ; 11’ ; 12’ ce sont les centres du galet)
f- La courbe qui passe par les extrémités du galet, c'est le profil pratique de la came.
h- La courbe qui passe par les centres du galet, c’est le profile théorique de la came.

 CAMES À RAINURES :
La partie active est une rainure creusée sur la surface
latérale du cylindre.
 CAMES À TAMBOUR (Came cloche) :
La partie active est le rebord de la base du cylindre creux.

T-TAvec
: Dessin technique de Mvt
Transformation 142 Ezzahraoui.jimdofree.com
4 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « VIS-ÉCROU » :
Le système Vis-écrou permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne continu (le système est réversible sous condition).
 Représentation :
Schémas cinématique Schémas
3D 2D technologique

Photo

Hélice droite

Hélice gauche
Dessin 3D

Nouveau symbole
 Cas possibles de transformations :
1er Cas 2ème Cas

3ème Cas 4ème Cas

T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt
143 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Caractéristiques cinématiques :

Vis à Vis à
1 filet 2 filets

 L'écrou avance d'un pas pour 1 tour de la vis, soit 2π radians.


On obtient ainsi une longueur parcourue :

 En divisant par le temps, on obtient la relation entre les vitesses.

 Grandeurs d'effort :
Le système actionné en sortie demande un effort ''F'' qui va
appeler un couple ''C'' à fournir en entrée.
La puissance en entrée est égale à la puissance
en sortie au rendement près :

- ntr : Nombre de tours.


- P = Pa .nfilet
- La réversibilité est possible
si : φ < ∝ < 90°- φ
Remarque : Pour minimiser le frottement entre la vis et l’écrou ; utiliser la vis à billes.

Billes
Écrou

Vis

Exemple d'application

T-TAvec
: Dessin technique de Mvt
Transformation 144 Ezzahraoui.jimdofree.com
5 - TRANSFORMATION DE MOUVEMENT PAR « PIGNON-CRÉMAILLÈRE » :
Le pignon Crémaillère permet de transformer un mouvement circulaire continu
en mouvement rectiligne continu (le système est réversible).
 Représentation :
Photo Dessin d’ensemble Schémas cinématique

 Cas possibles de transformations :


1Cas- R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2Cas- R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3Cas- T : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
 Caractéristiques cinématiques :
 La crémaillère avance d'une distance ‘’L’’
égale à l'arc θ (en radians) décrit par le cercle primitif du pignon.

 En divisant par le temps, on obtient la relation entre les vitesses.

 Grandeurs d'effort :
Le système actionné en sortie demande un effort ''F'' qui va
appeler un couple ''C'' à fournir en entrée.
La puissance en entrée est égale à la puissance
en sortie au rendement près :

- ntr : Nombre de tours.


- d = m . Z = 2R : diamètre primitif
du pignon
- Z : Nombre de dents du pignon

Exemple d'application

T-T Avec
: Dessin technique
Transformation de Mvt 145 Ezzahraoui.jimdofree.com
 Acquérir  Capteurs (p147)
 DÉFINITION ET RÔLE DU CAPTEUR (p147)
 SIGNAL DÉLIVRE PAR UN CAPTEUR (p147)
 PRINCIPAUX CAPTEURS OU DÉTECTEURS (p147)
- Détecteur (ou interrupteur) de position à action mécanique : (Avec contact) (p148)
- Détecteur photoélectrique (optoélectrique) - de proximité - (Sans contact) (p149)
- Détecteur magnétique (Interrupteur à Lame Souple (ILS)) : (Sans contact) (p149)
- Détecteur de proximité capacitif : (Sans contact) (p149)
- Codeurs optiques (codeur incrémental) (p150)
- Codeur numérique ou Absolu (p152)

 DÉFINITION ET RÔLE DU CAPTEUR :
Les capteurs sont des composants de la chaîne d’acquisition dans une chaîne d’information ;
ils ont pour rôle de relever ou prélever une grandeur physique à mesurer et la transformer
(coder) en un signal exploitable par la partie commande (PC).
Dans quelques cas, ce signal est pneumatique mais dans la grande majorité
des cas, cette information se fait par l’intermédiaire d’un signal électrique).
Remarque :
 Les capteurs d’information TOUT OU RIEN (TOR) sont aussi appelés des détecteurs.
 Le capteur est constitué de deux parties distinctes :
- le corps d’épreuve qui est directement soumis à la grandeur physique à acquérir ;
- l’élément sensible (ou transducteur) qui convertit la grandeur physique saisie
en un signal généralement électrique exploitable par l’organe de traitement.
 SIGNAL DÉLIVRE PAR UN CAPTEUR :

Remarque :  La famille la plus fournie est celle des détecteurs de présence.


 On distingue les :
a- Détecteurs par contact :
Ce type de capteur est constitué d'un contact électrique sec qui s'ouvre
ou se ferme selon que l'objet à détecter est présent ou non.
b- Détecteurs de proximité (Sans contact).
Les capteurs sans contact ou de proximité, agissent à distance et sans
contact avec l’objet à détecter ; on trouve principalement :
▪ Les capteurs inductifs pour détecter des objets métalliques
▪ Les capteurs capacitifs pour détecter des objets plus divers.
▪ Les capteurs photoélectriques pour détecter des objets opaques.
 Pour détecter la position d’un mobile ou mesurer son déplacement, on utilise
principalement des codeurs (Codeur incrémental ; Codeur Absolu).

147
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
 PRINCIPAUX CAPTEURS OU DÉTECTEURS :
- DÉTECTEUR (OU INTERRUPTEUR) DE POSITION À ACTION MÉCANIQUE : (Avec contact)
- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Acquérir l’information
Position ou sur une position ou la Signal logique Information = 0
présence présence d’un objet 1
quelconque 0

Information = 1

- Schématisation
À poussoir À galet À levier et galet Symbole général

Elec Pneu Elec Pneu Elec Pneu


- DÉTECTEUR PHOTOÉLECTRIQUE (OPTOÉLECTRIQUE) - DE PROXIMITÉ - (Sans contact)
- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Acquérir l’information Signal logique
Information = 0
Position ou
présence sur une position ou la
présence d’un objet 1
0
quelconque ou
réfléchissant Information = 1
- Schématisation
Trajectoire cible

Objet
réfléchissant
Système barrage : Système reflex : Système de proximité :
Ne détecte pas les objets Ne détecte pas les objets Portée dépend de la couleur
transparents. transparents et réfléchissants. de l'objet (clair mieux détecté).
Pas les objets transparents.

Symbole générale d’un Émetteur Récepteur


détecteur de proximité (Diode : Led-électroluminescente) (Phototransistor)

148
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- DÉTECTEUR MAGNÉTIQUE (INTERRUPTEUR À LAME SOUPLE (ILS)) : (Sans contact)
- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Information = 0
Acquérir l’information
Position ou sur une position ou la Signal logique partie
présence présence d’un objet 1
magnétique 0

Information = 1
Vérin partie

- Schématisation

- DÉTECTEUR DE PROXIMITÉ INDUCTIF : (Sans contact)


- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Acquérir l’information Information = 0
Position ou sur une position ou la Signal logique
présence présence d’un objet 1
métallique 0 Information = 1

Lorsque la pièce métallique est placée dans le champ électromagnétique,


des courants induits arrêtent les oscillations

- Schématisation

- DÉTECTEUR DE PROXIMITÉ CAPACITIF : (Sans contact)


- Actigramme A-0 : - Fonctionnement
Acquérir l’information
Position ou sur une position ou la Signal logique
présence présence d’un objet 1
quelconque 0

- Schématisation

L'avantage par rapport au capteur inductif c'est qu'il peut détecter à courte
distance la présence de tous types d'objets.
149
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- CODEURS OPTIQUES :
- Ils fournissent une information numérique, un nombre binaire image de la grandeur
physique à mesurer ; le capteur le plus connu est le codeur optique, plus particulièrement
le codeur incrémental.
- Les codeurs incrémentaux sont utilisés pour mesurer un déplacement, une position ou une
vitesse d’un mobile et envoyer ces informations à la partie commande: API, carte de contrôle..

Principe de la boucle
de régulation

- Codeur incrémental ou rotatif :

 Principe
• Il délivre une information de déplacement angulaire du disque sous la forme
d'un nombre d'impulsions proportionnel à l'angle de rotation effectué.
• Une lumière émise par des LEDs traverse ou est arrêtée par les fenêtres du disque,
créant un signal logique sur des photorécepteurs (diodes, transistors) :
• Le disque d’un codeur incrémental comporte au maximum 3 pistes :
 Une ou 2 pistes extérieures (A et B) divisées en ‘’n’’ intervalles d’angles égaux,
alternativement opaques et transparents :
- Pour un tour complet du codeur, le faisceau lumineux est interrompu ‘’n’’ fois
et délivre ‘’n’’ impulsions carrées (A et B) en quadrature.
‘’n’’ est la "résolution" ou le "nombre de points / tr" du codeur.
(ou le nombre de période / tr ou le nombre d’impulsions / tr).

150
Acquérir https://ezzahraoui.jimdofree.com
- La quadrature de phase entre A et B permet de déterminer le sens de rotation du codeur
 Dans un sens, pendant le front montant du signal A, le signal B est à 0.
 Dans l'autre sens, pendant le front montant du signal A, le signal B est à 1.

Au front montant de la voie A, Au front montant de la voie A,


la voie B est bloquée (B = 0). la voie B est saturée (B = 1).
Axe du codeur tourne dans le sens 1 Axe du codeur tourne dans le sens 2
(horaire). (antihoraire).

 La piste intérieure (Z) comporte une seule fenêtre transparente.


Il n’y a donc qu’une seul impulsion / tr. C’est le "top zéro".
Il détermine une position de référence, permet la réinitialisation à chaque tour.
• Le comptage impulsions par l'unité de traitement permet de définir la position du mobile.
 Caractéristiques d’un codeur
• Résolution : C’est le nombre total R des positions ou points par tour du codeur (pts/tr) ;
elle détermine la précision de mesure du codeur.
• Précision : C’est la distance parcourue pour une position, 1 incrément :
360
 Dans le cas d’un déplacement angulaire, elle correspond donc à Δ ∝=
l’angle décrit entre 2 impulsions du disque ; cet angle ''∝'' est en degré : R
Dans le cas où il y a un rapport de réduction k entre le dernier 360
Δ ∝= k
engrenage entraînant le mobile et le codeur, la relation devient : R
 Dans le cas d’un déplacement linéaire, on considère les 2 cas suivants :
- Système Poulie-Courroie : La poulie ayant un rayon ''r'', l’angle Δ∝ correspond
à l’arc, vérifiant la relation (x = r.θ), avec θ en rad ; alors :
   360 2  r
Δx = r  Δ ; Δ =  Δ ∝  Δx = r  Δ∝ = r   Δx =
180 180 180 R R
Dans le cas où il y a un rapport de réduction k entre le dernier 2  r
engrenage entraînant le mobile et le codeur, la relation devient : Δx = k
R
- Système Vis-Écrou : Le système ayant un pas ''p'', l’angle Δ∝ correspond
p
.θ ), avec θ en rad ; alors :
au déplacement, vérifiant la relation ( x =
2π p
p  p  p  360 Δx =
Δx =  Δ ; Δ =  Δ ∝  Δx =   Δ∝ =   R
2 180 2 180 2 180 R
Dans le cas où il y a un rapport de réduction k entre le dernier p
Δx = k
engrenage entraînant le mobile et le codeur, la relation devient : R
 Fréquence des signaux A et B : les signaux carrés A et B sont généralement
de fréquence élevée ; la détermination de cette fréquence f (Hz) est effectuée par
la formule suivante : 1 tr → R.T (R est la résolution et T et la période de A et B)
N tr → 1 min (N : Vitesse de rotation en tr/min) NR
f =
Alors : 60

151
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- Codeur numérique ou Absolu :
Un codeur numérique mesure un déplacement d’un mobile en fournissant directement
la mesure sous forme d’un nombre binaire (0 et 1) ; il comporte donc plusieurs pistes.
A chaque position angulaire de l'axe du codeur correspond un nombre binaire, généralement
représenté en code GRAY.

Code binaire Code GRAY


• Chaque position du disque correspond à un code numérique, c'est-à-dire une valeur numérique
codée en binaire sur ‘’n bits’’. (Ici n = 4 bits)
• Le disque comporte ‘’n pistes’’ ; le système de lecture
comporte donc ‘’n LEDs’’ et ‘’n photorécepteurs’’.
- La 1ère piste (au centre) possède une moitié opaque
et une moitié transparente. On peut donc déterminer dans
quel 1/2 tour on est ; c’est la piste MSB (Most Significant Bit)
ou "bit de poids le plus fort".
- La piste suivante, en allant vers l’extérieur, est divisée en 4
alternativement opaques et transparents.
On détermine donc dans quel 1/4 de tour on se situe.
- La piste suivante permet de savoir dans quel 1/8 de tour on est, la suivante dans quel
1/16 de tour, etc.
- La piste extérieure est la piste LSB (Least Significant Bit) "bit de poids le plus faible".
C’est elle qui donne la précision de la mesure, ou résolution.
• La dernière piste comporte 2n zones noires ou blanches. Un tour de disque permet donc
de coder 2n positions.
• La résolution du codeur est donc de 2n points par tour (résolution angulaire = 360°/2n).

152
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 Traiter  Algèbre de Boole (p154)
 Algèbre de boole (p154)
Table de vérité et équation logique (p154)
 Équations caractéristiques de l’algèbre de boole (p154)
 Simplification des expressions booléennes (p155)
- Simplification par la méthode algébrique (p155)
- Simplification à partir des tableaux de karnaugh (p155)
 Operateurs, fonctions ou portes logiques de base (OUI ; NON ; ET ; OU . . .) (p156)
 Chronogrammes (p157)
 Conversion Décimale ; Binaire ; Hexadécimale (p159)
 Conversion binaire-décimale (p159)
 Conversion décimale-binaire (p160)
 Code binaire codé décimal (bcd) (p160)
 Conversion binaire-hexadécimale (p160)
 Conversion hexadécimale-binaire (p160)
 Convertisseurs CAN / CNA (p162)
 Signaux Analogiques et signaux Numériques (p162)
 Convertisseur Analogique-Numérique (CAN) (p162)
 Convertisseur Numérique-Analogique (CNA) (p162)
- Quantum ‘’ q ‘’ (p163)
- Fonction de transfert (la sortie en fonction de l’entrée (p163)
- Résolution R (p163)

1- ALGÈBRE DE BOOLE :
L’algèbre de Boole est l’ensemble B = {0 ; 1} muni de la loi OU notée a + b, de la loi ET notée a . b

et de la négation NON notée a, où a et b sont deux variables d’entrées ou sorties.


Les éléments 0 et 1 de S peuvent être appelés vrai ou faux, oui ou non.
Remarque :
- L’algèbre de Boole sert à simplifier les équations logiques complexes.
- Lorsque les systèmes automatisés deviennent complexes (grand nombre d’entrées et de sorties,
utilisation de temporisations, mémoires, compteurs, etc.) l’algèbre de Boole n’est plus envisageable.
Les automatismes sont alors définis, décrits et expliqués plus facilement à partir des diagrammes
logiques (GRAFCET, etc.).
2- TABLE DE VÉRITÉ ET ÉQUATION LOGIQUE :
Nous avons 4 variables d’entrées (a,b, c et d) pour allumer la lampe L
du schéma électrique ci-contre ; donc nous aurons 24 lignes ou états
pour la variable de sortie L
a b c d L

3- ÉQUATIONS CARACTÉRISTIQUES DE L’ALGÈBRE DE BOOLE :

FONCTION TRAITER 154 Ezzahraoui.jimdo.com


4- SIMPLIFICATION DES EXPRESSIONS BOOLÉENNES :
Une simplification est nécessaire pour diminuer le nombre et la nature des opérateurs
des équations logiques et par là les équipements indispensables aux applications.
4.1- Simplification par la méthode algébrique :
La simplification est obtenue par calcul algébrique en utilisant les propriétés et les équations
caractéristiques de l’algèbre de Boole.
EX1 : Simplifier les équations suivantes par la méthode algébrique :
S  W .AC .  W .AC.  W .AC.  W .AC
.
S   R.C. A  R.C. A  R.C. A
S   M . AS  M . A.S  M . A.S
4.2- Simplification à partir des tableaux de Karnaugh : (ou diagrammes K)
Ces tableaux sont intéressants pour simplifier les équations logiques ayant un nombre élevé de
variables d’entrées dont la forme est constituée d'un ensemble de produits ; c'est le cas d'une
équation écrite à partir d'une table de vérité. (Il y a aussi des logiciel de simplification).
4.2.1- Principe de simplification à partir des tableaux de Karnaugh, cas de deux variables

4.2.2- Karnaugh à trois variables :

4.2.3- Karnaugh à quatre variables :


a.b a.b
S1 00 01 11 10 S2 00 01 11 10
00 0 0 1 0 00 1 1 1 1
01 1 1 1 1 01 1 1 1 1
c.d c.d
11 0 0 1 0 11 0 0 0 0
10 0 0 1 0 10 0 0 0 0
S1 = S2 =
a.b a.b
S3 00 01 11 10 S4 00 01 11 10
00 1 0 1 1 00 1 1 0 0
01 1 0 0 0 01 1 1 0 0
c.d c.d
11 0 0 0 0 11 0 0 1 1
10 0 1 1 0 10 0 0 1 1
S3 = S4 =

FONCTION TRAITER 155 Ezzahraoui.jimdo.com


5- OPERATEURS, FONCTIONS OU PORTES LOGIQUES DE BASE :
Ils permettent de manipuler les variables booléennes précédentes et de réaliser les diverses
opérations de l'algèbre de Boole. Mis à part les opérateurs OUI et NON, tous les autres peuvent
traiter deux ou plusieurs variables d'entrées. Dans tous les cas on obtient une seule variable de sortie.
Fonction Symbole + équation Schéma Table de
(Opérateur) AFNOR USA Électrique Pneumatique vérité

OUI ou égalité
(identité)

NON ou
Négation
(not)
ET ou
INTERSECTION
(conjonction)
(produit logique)
(and)

NON ET
(nand)

IN ou
INHIBITION

OU ou
OU INCLUSIF
ou RÉUNION
(somme logique)
(or)

NON OU
(nor)

IMP ou
IMPLICATION

OU EXCLUSIF
(xor)
(Accepte deux
entrées)

ET INCLUSIF ou
NON OU
EXCLUSIF (xnor)

FONCTION TRAITER 156 Ezzahraoui.jimdo.com


En pneumatique, on utilise les portes OUI, NON, ET, OU.
En électronique, on utilise les portes NAND, NOR (Ne pas mélanger des NAND et des NOR dans un cicuit).

Exemple : logigramme de la fonction :

L'équation logique nécessite quatre opérateurs logiques :


deux opérateurs NON et deux opérateurs ET.
Logigramme de S Schéma de câblage électronique

6- CHRONOGRAMMES :
Ils représentent graphiquement l'évolution des variables (entrée et sortie) au cours du temps.
Le temps est représenté par l'axe horisontal (abscisse) et l'état logique (0 ou 1) par l'axe vertical
(ordonnée). Les graphes des diverses variables sont en général placés les uns au-dessous des
autres avec la même échelle de temps (synchronisation).
Le chronogramme de l'opérateur logique ET
S=a.b
Sur le graphe, on fait varier a de 0 à 1 à un
instant t2, puis de 1 à 0 à un instant t4.
Il en va de même pour b à des instants t1
et t3. On visualise alors le comportement de
la sortie S de la porte ET sur le diagramme
temporel (appelé chronogramme), égale à 1
entre les instants t2 et t3.

Le chronogramme de l'opérateur logique OU


S=a+b

(*) : Le trait interrompu représente le synchronisme du passage à l'état 1 de la variable d'entrée a


et b et de la variable de sortie S.

FONCTION TRAITER 157 Ezzahraoui.jimdo.com


Chronogrammes des opérateurs logiques :
OUI NON ET

OU NON ET (NAND) NON OU (NOR)

FONCTION TRAITER 158 Ezzahraoui.jimdo.com



 VOCABULAIRE :
- Ces informations à deux états et leur manipulation définissent le système binaire.
- L’information unitaire est appelée le bit (binary digit = chiffre binaire).
- Les bits peuvent être regroupés en mots.
- Le mot le plus courant est l’octet qui regroupe 8 bits (un octet = un byte).
- Dans un octet, le bit le plus à droite est appelé
bit de poids faible ou LSB (Least Significant Bit)
et celui le plus à gauche est appelé
bit de poids fort ou MSB (Most Significant Bit).
- Le kilo-octet (Ko ou KB) = 1024 octets ;
- Le méga-octet (Mo ou MB) = 1024 Ko ;
- Le giga-octet (Go ou GB) = 1024 Mo ;
- Le téra-octet (To ou TB) = 1024 Go.

 REPRÉSENTATION BINAIRE DES INFORMATIONS :


L’ordinateur est un calculateur (computer) qui ne reconnait que deux états, 0 et 1, c’est le bit
qui est soit ouvert soit fermé. L’ordinateur, constitué de circuits logiques, travail en base 2 alors que
les résultats exploitables doivent être donnés en 10 symboles (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) base 10.
Compter en base 2 (en binaire) est difficile.
Exemple : le nombre décimal 300 D se lirait 0100101100 B.
Nécessité d’une nouvelle base 16 dite hexadécimal comprenant 16 symboles numériques :
(0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F).
En base 16, un symbole représente 4 bits d’où nouvelle conversion.
Exemple : le nombre décimal 300 D se lira 12C H.
 EXEMPLE D’ECRITURE :
Base décimal ⇒ 200 D ou 20010 ou N10 ⇒ 200
Base binaire ⇒ 1100 1000 B ou 110010002 ou N2 ⇒ 1100 1000 ou % 1100 1000
Base hexadécimal ⇒ C8 H ou C816 ou N16 ⇒ C8 ou $ C8
Base BCD ⇒ 0001 0010 BCD ou 00010010BCD ou NBCD ⇒ 0001 0010
 APPELATION :

 CONVERSION BINAIRE-DÉCIMALE : (Base 2  base 10)


Principe :
Pour réaliser la conversion d’une base binaire en base décimale, il faut tout d’abord ordonner
l’écriture du code binaire en écrivant à gauche le bit de poids fort et le bit de poids faible à droite.
Chaque symbole représente une puissance de 2 qui va s’incrémenter de 1 en 1 en partant de 0.
Mode opératoire : Bit de poids fort Bit de poids faible
1100 1000 B ⇒ bit 7 bit 6 bit 5 bit 4 bit 3 bit 2 bit 1 bit 0
N2 = 1100 1000 ⇒ 1.27 + 1.26 + 0.25 + 0.24 + 1.23 + 0.22 + 0.21 + 0.20
N2 = 1100 1000 ⇒ 128 + 64 + 0 + 0 + 8 + 0 + 0 + 0 = 200 D

159
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 CONVERSION DÉCIMALE-BINAIRE : (Base 10  base 2)
Principe :
On trouve le nombre N en base 2 en réalisant une série de divisions par 2.
Le reste de la première division représente le bit de poids faible alors que le reste de la dernière
division représente le bit de poids fort.
 Si le résulat d’une division est un entier, le bit correspondant vaut 0.
 Si le résulat d’une division est décimal, le bit correspondant vaut 1.
Mode opératoire : On souhaite convirtir en binaire le nombre 200(10)

Remarque :
Utiliser la méthode simple ci-dessous pour convertir le binaire en décimale et invercement :
Conversion binaire-décimale Conversion décimale-binaire
256 128 64 32 16 8 4 2 1 256 128 64 32 16 8 4 2 1
108
1 0 0 1 0 1 1 0 0
 CODE BINAIRE CODÉ DÉCIMAL (BCD) :
Un nombre décimal est une association de chiffres : unités, dizaines, centaines...
Pour représenter un nombre décimal de 0 à 9, il faut un quartet (4 bits).
Le codage BCD consiste à utiliser un quartet pour les unités, un autre pour les dizaines, un autre
pour les centaines... Exemple : N10 ⇒ 192 ⇒ 0001 1001 0010
2 1
1.10 9.10 2.100
 CONVERSION BINAIRE-HEXADÉCIMALE : (Base 2  base 16)
Principe :
La conversion du binaire en héxadécimal s’effectue simplement. Il faut regrouper le mot binaire
en quartet en partant du bit de poids faible et donner pour chaque quartet le chiffre hexadécimal
correspondant à l’aide de la table de correspondance.
Mode opératoire : N2 = 11 0111 1011 1010 = 0011 0111 1011 1010
3 7 B A
N2 = 11 0111 1011 1010 ⇒ N16 = 37BA
 CONVERSION HEXADÉCIMALE-BINAIRE : (Base 16  base 2)
Principe :
La conversion héxadécimale en binaire s’effectue simplement. Il faut utiliser la table de conversion
et faire correspondre à chaque symbole hexadécimal le quatret binaire.
Mode opératoire : N16 = F5DC = F 5 D C

1111 0101 1101 1100


N16 = F5DC ⇒ N2 = 1111 0101 1101 1100

160
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 CONVERSION HEXADÉCIMALE-DÉCIMALE : (Base 16  base 10)
Principe :
Pour réaliser la conversion d’une base hexadécimale vers une base décimale, procéder de la
même façon que la conversion binaire-décimale.
Chaque symbole représente une puissance de 16 qui va s’incrémenter de 1 en 1 en partant de 0.
Mode opératoire :
0C4F2B H ⇒ C.164 + 4.163 + F.162 + 2.161 + B.160
N16 = 0C4F2B ⇒ 12.164 + 4.163 + 15.162 + 2.161 + 11.160
N16 = 0C4F2B ⇒ 786 432 + 16 384 + 3 840 + 32 + 11
N16 = 0C4F2B ⇒ 806 699 D
Remarque : Lorsqu’un nombre hexadécimal commence par une lettre, il convient de mettre un 0
devant ce nombre.
 CONVERSION DÉCIMALE-HEXADÉCIMALE : (Base 10  base 16)
Principe :
On trouve le nombre N en base 10 en effectuent une série de divisions par 16. Le reste de la
première division représente le chiffre de poids faible alors que le reste de la dernière division
représente le chiffre de poids fort. Il convient de convertir le résultat ou le reste en hexadécimal.
Mode opératoire :
N10 = 20125

N10 = 20125 ⇒ N16 = 4E9D

 TABLEAU D’ÉQUIVALENCES :

Avec le code GRAY, dans le passage d’une combinaison à une autre, il n’y a qu’une variable qui change.

161
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 Signaux Analogiques et signaux Numériques :
Un signal analogique Figure 1 ; c’est un signal qui peut prendre une infinité de valeurs sur une plage
donnée ; par exemple : la tension aux bornes d’une pile électrique (0 à 5 V), la vitesse d’un véhicule.
Les unités de traitements ne savent pas travaillés avec des signaux analogiques, donc il va être
obligé de numériser les signaux avant de pouvoir les utilisés dans un programme informatique.
Mise en situation d’un convertisseur :

Un signal numérique Figure 2 ; c’est une grandeur qui varie dans le temps de manière discontinue ;
par exemple, le nombre de voyageurs franchissant un portillon, donc toujours un nombre entier.
Dans les unités de traitements, on utilise surtout des grandeurs numériques logiques 0 et (ou) 1,
qui présentent de nombreux avantages par rapport aux grandeurs analogiques (tension ou courant) :
insensibilité aux bruits, aux distorsions, facilité de mémorisation et de restitution.

Figure 1 Figure 2
Ici vous avez les symboles d’un :
Convertisseur Analogique-Numérique (CAN) Convertisseur Numérique-Analogique (CNA).

Alors comment ça marche ?


Dans le CAN, on va donner en entrée une Dans le CNA, on va donner en entrée un nombre
tension Ve, (grandeur analogique peut varier de ‘’N’’ codé en binaire sur un certain nombre de bits
façon continue entre une valeur minimale et une noté ‘’n’’, et on sortie une tension Vs.
valeur maximale), cette tension Ve va être La valeur maximale de N vaut Nmax = 2n − 1
transformée en un nombre ‘’N’’ en binaire codé exemple avec 4 bits : Nmax = 24 – 1 = 15
sur un certain nombre de bits en sortie ; noté ‘’n’’
Vref : Tension Maxi de travail d’un convertisseur.
La valeur maximale de N vaut Nmax = 2n − 1
exemple avec 3 bits : Nmax = 23 – 1 = 7

162
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Quantum ‘’ q ‘’
C’est la petite variation de la tension d’entrée. C’est la petite variation de la tension de sortie.
Il correspond donc à la valeur d’entrée quand Il correspond donc à la valeur de la sortie
seul le bit de poids faible de N quand seul le bit de poids le plus faible de N
à l’état haut (N = 1). à l’état haut (N = 1).
Vref Vref
q= q=
2n 2n
q : Le quantum du CAN (V) q : Le quantum du CNA (V) est appelé aussi
Vref : Tension Maxi de travail du convertisseur (V) le pas de progression ou l’incrément de sortie.
n : Nombre de bits du convertisseur. n : Nombre de bits du convertisseur.
Exemple : n = 3, Vréf = 10 V  Exemple : n = 4, Vréf = 12 V 
q = 1,25 V = 1250 mV. q = 0,75 V = 750 mV.
Donc, si Ve augmente de la valeur q, Donc, si N augmente d’une unité,
N augmente d’une unité. Vs augmente de la valeur du q.
Fonction de transfert (la sortie en fonction de l’entrée)

Ve
N= Vs = N q
q
N : La sortie d’un CAN en décimal est arrondi Vs : Valeur de la tension de sortie (V)
à l’entier le plus proche ; puis codé en binaire N : L’entrée binaire décodé en décimal d’un CNA
Ve : Valeur de la tension d’entrée (V) q : Le quantum du CNA (V)
q : Le quantum du CAN (V)
Résolution R
1
La résolution numérique (en %) de la plein échelle ; pour CAN et CNA : R=
(Valeur en pleine échelle de Ve = Vemaxi et de Vs = Vsmaxi pour Nmax = 2n − 1) 2n
La résolution en nombre de bits qui est la La résolution analogique (en V) qui est la
précision de la sortie d’un convertisseur CAN : précision de la sortie d’un convertisseur CNA :
R =n R=q
Exemple : n = 3 R = 3. Exemple : n = 4, Vréf = 10 V R = 625 mV
Exemples
Ex1- On veut mesurer une distance à l’aide d’un Ex1- Soit un CNA de 8 bits 01100100 = 2 V
capteur de distance qu’est relié à une carte en sortie.
Arduino qui possède un CAN d’une précision de a- Calculer la résolution en % et en volt
10 bits et alimenté d’une tension de 5 V ce qui de ce convertisseur.
permet d’envoyer une tension de 9,8 mV / cm. b- Calculer la tension de sortie pour 10110011.
a- Calculer le quantum de ce convertisseur. Ex2- Un CNA possède les caractéristiques
b- Compléter le tableau suivant : suivantes : Tension pleine échelle 0,5 V ;
monopolaire avec 16 bites (digits) ;
a- Quelle est la valeur numérique maximale
Nmax d'entrée de ce CNA ?
b- Quelle est sa résolution ?
Ex2- Le CAN d'entrée d'une carte d'acquisition
c- Quel valeur doit on entrer dans le CNA pour
possède les caractéristiques suivantes :
obtenir une tension de sortie de :
Gamme 0 à 5,12V, de 10 bites.
 0 mV  500 mV  320 mV
a- Quelle est la valeur numérique maximale
Nmax de sortie de ce CAN ?
b- Quelle est sa tension pleine échelle ?
c- Quelle est sa résolution en tension ?
163
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 Communique  SADT (p165)
 Types d'informations (p165)
 Communication Machine / Machine (p165)
 Communication Homme / Machine (p166)

 SADT Présence d'énergie
Information d'états vers
Informations l'utilisateur ou autre
Traitées système
Communiquer

Constituant de dialogue
avec l'utilisateur ou autre
système
Communiquer c'est transmettre des données (résultats d’un traitement) d’une unité de traitement,
à une unité réceptrice.
 Types d'informations
Généralement dans un système automatisé on lui associe un pupitre de conduite permettant de
dialoguer entre ce dernier et l'opérateur.
L'information portée par un signal peut être :
- Messages : Se sont des informations qui circulent de la chaîne d’information vers l’opérateur.
- Consignes : Se sont des informations qui circulent de l’opérateur vers la chaîne d’information.
- Ordres : Se sont des informations qui vont de la chaîne d’information vers la chaîne d’énergie
afin d’ordonner le bon déroulement du cycle.
- Comptes rendus : Se sont des informations renseignant la chaîne d’information sur l’état
de la chaîne d’énergie ou sur l’état de sont environnement.

Remarque :
Le signal de l'information peut être auditif (sonnerie, alarme …) ou visuel (afficheur, écran …)
 Communication Machine / Machine
Pour permettre des échanges d’informations de nature électrique entre les différentes parties
d’un système ou entre des systèmes différents, on utilise des liaisons, filaire simples, parallèles,
séries (Bus) ou en réseau, de même par WIFI ou Bluetooth.

165
Communiquer https://ezzahraoui.jimdofree.com
 Communication Homme / Machine
- Constituants du dialogue d'exploitation
Saisie des consignes (des informations qui vont de l’opérateur vers le système) : en utilisant
un pupitre de commande, Clavier, Sourie, . . . etc.
Clavier
Pupitre de commande Sourie Bouton poussoir
alphanumérique

Consigne de mise
en marche (Vert)
ou d'arrêt (Rouge)
Arrêt d'urgence Arrêt d'urgence à clef Interrupteur Interrupteur à pédale

Consigne d’arrêt d’urgence


Bouton à bascule Interrupteur à clef Manipulateur Manette

Consignes de mouvement
Commutateur Potentiomètre
multi-positions
Consigne analogique à la partie
commande tel que : Vitesses,
tension, courant …

- Constituants du dialogue réalisant une fonction de visualisation


Émission de comptes rendus (Informations renseignant sur l’état du système) en utilisant :
Un afficheur analogique (il permet d’afficher des informations analogiques)
Des voyants ou avertisseur sonore (il permet d’afficher des informations logiques)
Un écran, une imprimante ou un afficheur numérique (ils permettent d’afficher des informations
numériques)
Afficheur analogique Voyants Signal sonore
Buzzer Sirène

Donne une image Ils sont constitués


instantanée de la de différents couleurs
grandeur physique qui expliquent l’état
mesurée du processus
Écran Imprimante Afficheur Afficheur
Numérique Alphanumérique

166
Communiquer https://ezzahraoui.jimdofree.com
Chaque ouvrage ‘’entièrement actualisé’’ fixe un double objectif :
- Être un complément pour les élèves de supérieur ;
- Constitue une aide précieuse pour les lycéens.
Dans cette perspective, sa présentation simplifiée et très
illustrée, ses exemples développés ainsi que ses exercices
à traiter sont de nature à faciliter la compréhension, la synthèse
et l’autonomie des étudiants dans toutes les activités proposées
soit en devoir, contrôle… soit en examen final.

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