République du Cameroun Republic of Cameroon

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Département des Enseignements Scientifiques de Base

Department of basic Scientific Teaching

ESB 246

THERMIQUE ET ACOUSTIQUE

GROUPE A
(GCA, HYMAE, INFOTEL, ENREN, GTC)

Année académique : 2020-2021

ESB 246 Chapitre 3 : Acoustique du bâtiment / Cours Proposé par Dr. MIMSHE Page 1 sur 6
 Chapitre 3 : ACOUSTIQUE DU BÂTIMENT

Introduction
En espace libre, l’onde sonore effectue le trajet direct source-récepteur. Dans un lieu clos ou
partiellement clos, les parois, les objets..., se comportent comme des sources secondaires qui
réémettent par réflexion, par diffusion, par diffraction une partie de l’onde incidente reçue de la
source.
I. Bruits dans le bâtiment.
I.1. Types de bruits.
On distingue dans le bâtiment quatre types de bruits :
• Les bruits aériens intérieurs qui sont émis dans un local et
qui se propagent dans l'air (chaîne Hi-fi, conversation,
télévision...) ;
• Les bruits aériens extérieurs qui sont émis à l'extérieur de
l'immeuble et qui se propagent dans l'air [Traffic routier
(véhicules, ferroviaire (trains), aérien (avions)...]
• Les bruits d'impacts (choc) qui sont émis par une paroi
mise en vibration (pas, chutes ou déplacement d'objet,
fermetures ou ouvertures des portes...) ;
• Les bruits d'équipement qui sont émis par des appareils et
installations situés soit dans le logement récepteur
(chauffe-eau, machine à laver...), soit en dehors (ascenseurs,
les conduits ventilations, réseaux hydrauliques…)
I.2. Bruits normalisés.
Pour permettre la comparaison directe entre toutes les mesures, les pouvoirs publics (par le biais
d’une réglementation) ont défini des spectres de bruits d'émission standards :
• Bruit rose : Il est représentatif des bruits courants intérieurs (typiquement les activités humaines
dans un bâtiment) mais aussi pour certains types de trafic, ferroviaire (vitesse moyenne ou
élevée), aérien (avion à réaction à courte distance). On l’utilise pour qualifier la performance des
systèmes isolants ou du bâti ;
• Bruit route : Il est représentatif des bruits venant de l’extérieur. Il est censé : représenter les bruits
des véhicules sur la chaussée, des trains sur les voies ferrées ainsi que les bruits de moteurs
simuler le bruit généré par le trafic routier, ferroviaire à basse vitesse et aérien à grande distance ;
• Bruit d'impact : Bruit normalisé est produit par une machine à chocs (masses frappant le sol).
II. Rayonnement et transmission acoustique
II.1. Rayonnement acoustique
Lorsqu'un bruit aérien heurte une paroi, celle-ci vibre et émet un son de même fréquence que la
source, mais de niveau plus faible, en raison de l'isolation acoustique de la paroi. Lorsqu’une onde
incidente heurte la surface d’une paroi, elle provoque la vibration de la paroi telle que :
• Une partie est réfléchie (réverbérée) ;
• Une partie est absorbée ;
• Une partie est transmise, générée par la vibration de la paroi.
L’importance de la réflexion et de l’absorption de l’onde
dépend de la nature, de l’état de surface et du revêtement de
la paroi ; mais aussi de la fréquence f.
De ce qui précède, on peut établir la relation suivante :
ESB 246 Chapitre 3 : Acoustique du bâtiment / Cours Proposé par Dr. MIMSHE Page 2 sur 6
 𝐼𝑖 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑎𝑐𝑜𝑢𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒
𝐼 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑎𝑐𝑜𝑢𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑒:
𝐼𝑖 = 𝐼𝑟 + 𝐼𝑎 + 𝐼𝑡 { 𝑟
𝐼𝑎 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑎𝑐𝑜𝑢𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒
𝐼𝑡 ∶ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑎𝑐𝑜𝑢𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑒
En divisant tous les termes par 𝐼𝑖 on obtient : 1 = 𝑟 + 𝑎 + 𝑡 [𝑟 = 𝐼𝑟 ⁄𝐼𝑖 : Coefficient de réflexion ; 𝑎 =
𝐼𝑎 ⁄𝐼𝑖 : Coefficient d’absorption ; 𝑡 = 𝐼𝑡 ⁄𝐼𝑖 : Coefficient de transmission].
Remarque : Ne pas confondre isolation et absorption
Un bon isolant (𝑡 petit) n’est pas forcément un bon absorbant (𝑎 grand), car l’absorption se fait
souvent au détriment de la réflexion. Exemple : une fenêtre ouverte est le meilleur absorbant
imaginable (𝑎 =1), or c’est aussi le plus mauvais isolant
Matériau 𝑟 𝑎 𝑡
Bon isolant peu absorbant 0,79 0,20 10-7
Peu isolant bon absorbant 0,30 0,50 0,2
Bon isolant et bon absorbant 0,49 0,50 10-7
Classification approximative des valeurs de coefficients d’absorption (𝑎)
Matériau Très absorbant Absorbant Moyen Réfléchissant Très réfléchissant
𝑎 ≥ 0,4 0,25 0,15 0,10 ≤ 0,05
II.2 Propagation des ondes dans un local clos
On s’intéresse à un local fermé de volume 𝑉, où se trouve une source 𝑆 de puissance acoustique
𝑃 et un récepteur R. La source S émet des ondes sphériques.
II.2.1 Réflexion des ondes sonores
Lorsqu’une onde acoustique rencontre un
obstacle, sa direction de propagation est
modifiée : c’est la réflexion. Ce phénomène est
analogue à la réflexion d’ondes lumineuses. La
loi de Snell-Descartes s’applique alors (égalite
des angles incidents et réfléchis), pour des
surfaces planes ou faiblement convexes ou
concaves.
II.2.2. Echo et réverbération
Supposons que notre source émette un signal impulsif (c’est-à-
dire bref, par exemple un coup de pistolet). Etudions maintenant
les informations parvenant au récepteur R situé dans la salle. Le
récepteur R entendra d’abord le son direct, son provenant
directement de S atténué par la distance source-récepteur d. Ce
son direct arrive au bout du temps :
𝜏 = 𝑑𝑆𝑅 ⁄𝑐0
Puis il entendra les premières réflexions : les différents obstacles
et parois de la salle retournent au récepteur les réflexions du son
direct.
Les ondes subissant des réflexions arrivent un peu plus tard que le son direct (en raison du “chemin”
supplémentaire parcouru) et à chaque réflexion correspond une atténuation d’amplitude, qui vient
s’ajouter à l’atténuation liée a la distance supplémentaire parcourue.
Echo : le temps d’intégration de l’oreille est de 30 à 40 ms pour un son complexe de niveau constant.
Si un son se répète après plus de 30 ms, et avec une amplitude suffisante, on le qualifiera d’écho :
l’oreille a le temps de faire la distinction entre les deux sons équivalents mais décalés dans le
temps. Ceci entraine un sentiment auditif très gênant (écho sur un téléphone portable).
ESB 246 Chapitre 3 : Acoustique du bâtiment / Cours Proposé par Dr. MIMSHE Page 3 sur 6
Réverbération : Au contraire, lorsque l’oreille n’a pas le temps de faire la distinction entre les
réflexions successives, de bien séparer son direct et réflechi, on parle de réverberation.

II.2.3 Absorption acoustique

On caractérise ici la perte d’énergie des ondes au cours de la propagation. Cette absorption se fait
essentiellement de 2 façons :
• Soit par l’air, à cause de facteurs tels que la viscosité, les paramètres caloriques, la relaxation
moléculaire, qui entrainent une dissipation d’énergie par d’engagement de chaleur ;
• Soit lors de la réflexion sur les parois : à la réflexion s’associe toujours une part de transmission
dans le matériau. D’une onde incidente, nous obtenons 2 ondes : 1 réfléchie et 1 transmise, qui
sont toutes les deux moins énergétiques que l’onde incidente (principe de conservation de
l’énergie)

III. Grandeurs caractéristiques

III.1. Indice d'affaiblissement acoustique : R
R caractérise la qualité acoustique d'une paroi de construction (mur, cloison, plancher, plafond,
fenêtre, porte, etc…). Il représente la différence entre le niveau sonore incident et le niveau sonore
transmis :
𝐼𝑖 𝐼𝑡 𝐼𝑖 1
𝑅 = 𝐿𝑖 − 𝐿𝑡 = 10 [log ( ) − log ( )] = 10 log ( ) ⟹ 𝑅 = 10 log ( ) = −10 log(𝑡)
𝐼0 𝐼0 𝐼𝑡 𝑡
N.B : Plus R est grand, plus la paroi a un isolement acou stique élevé. R peut être exprimé en dB
(octave par octave) ou globalement en dB(A).

III.2. Aire d’absorption équivalente d’un local : A

L’aire d’absorption équivalente caractérise le pouvoir absorbant d’un local complet (pas seulement
celui d’un matériau ou d’un mur). Elle est définit par :
𝑚

𝐴 = ∑ 𝑎𝑗 𝑆𝑗
𝑗=1
• 𝑆𝑗 est la 𝑗ieme surface (surface des matériaux, meubles, occupants) en m2
• 𝑎𝑗 est le coefficient d’absorption (ou de Sabine du matériau) de la 𝑗ieme surface
• A est l’aire d’absorption équivalente A d’une paroi parfaitement absorbante (m2 de surface
ayant un coefficient d’absorption égale à 1). Toutes les surfaces doivent être prises en compte
dans le calcul (murs, plafonds, sols, personnes et objets...).
Exemple 1 : Une draperie de 2 𝑚2 et 𝑎 = 0.35 à 500𝐻𝑧 possède une absorption 𝐴 = 0,7𝑚2 . Cela
correspond à une surface de 𝑆 = 0,7𝑚2 d’un matériau parfaitement absorbant.
Remarque : A partir de l’absorption totale, on peut définir le coefficient d’absorption moyen de salle
comme :
𝑎1 𝑆1 + 𝑎2 𝑆2 + ⋯ + 𝑎𝑚 𝑆𝑚 𝐴
𝑎𝑚𝑜𝑦 = = 𝑚
𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ + 𝑆𝑚 ∑𝑗=1 𝑆𝑗

Exemple 2 : On mesure qu’un spectateur a une absorption de 𝐴 = 0,6 𝑚2 . Il est assis sur un siège de
surface 1,2 𝑚2 . Pour que le siège ait la même absorption, il devrait avoir un coefficient d’absorption
0,6
de 𝑎 = 1,2 = 0,5.
Remarque : Aire d’absorption équivalente : bilan
𝑚 𝑛

𝐴 = ∑ 𝑎𝑗 𝑆𝑗 + ∑ 𝐴𝑘
𝑗=1 𝑘=1
Où 𝐴𝑘 représente l’Aire d’absorption équivalente pour les meubles et occupants [pouvoir absorbant
des n éléments contenus dans la salle]
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 Aire d’absorption équivalente 𝐴𝑘 (m2)
Description
125Hz 250Hz 500Hz 1000Hz 2000Hz 4000Hz
Personne assise 0,20 0,36 0,45 0,50 0,50 0,46
Fauteuil recouvert de tissu, plastique 0,15 0,40 0,40 0,40 0,30 0,25
Fauteuil recouvert de velours 0,15 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60

III.3. Niveau de pression dans un local

Le parametre le plus important à connaıtre reste le niveau de pression regnant dans le local considéré
compte tenu de l’influence de ce dernier.
III.3.1. Intensié et pression reverbées
Pour calculer le lien entre I et P, on considère dans la
salle le son réverbéré possède une densité d’énergie
𝐸(𝐽/𝑚3 ). Soit un element de volume 𝑑𝑉 situé à egale
distance r d’un point M.
La fraction d’energie contenue dans dV recue par dS
est : 𝑑 2 𝑊 = 𝐸𝑑 2 𝑉𝑐𝑜𝑠𝜃
L’energie reçue par dS :

𝜋⁄2 𝜋⁄2
𝑑𝑊 = ∫ [2𝜋𝑟 2 2
𝐸 cos(𝜃) sin(𝜃) 𝑑𝑟𝑑𝜃] = 2𝜋𝑟 𝐸𝑑𝑟 × ∫ sin(2𝜃) 𝑑𝜃 = 𝜋𝑟 2 𝐸𝑑𝑟
0 0

Or 𝑑𝑟 = 𝑐0 𝑑𝑡 ; La puissance recue par dS est :

𝑑𝑊 𝑑𝑊
𝑃= = 𝑐0 = 𝜋𝑟 2 𝐸𝑐0 (Puissance acoustique du champ diffus)
𝑑𝑡 𝑑𝑟

Le champ diffus est omnidirectionnel, donc à la distance r l’intensité acoustique du champ diffus
est :

𝑃 𝜋𝑟 2 𝐸𝑐0 𝐸𝑐0 𝐸𝑐0 𝑝𝑅2 𝑝𝑅2 𝑃

𝐼𝑅 = 2
= 2
= ⟹ 𝐼𝑅 = , 𝑜𝑟 𝐸 = 2 ⟹ 𝐼𝑅 = ⟺ 𝑝𝑅2 = 4𝜌0 𝑐0 𝐼𝑅 = 4𝜌0 𝑐0
4𝜋𝑟 4𝜋𝑟 4 4 𝜌0 𝑐0 4𝜌0 𝑐0 𝐴
N.B : La pression efficace décroît rapidement avec la distance pour le champ direct.

Tablea récapitulatif
Champ Directe Réverbéré
Intensité 𝑃𝑄 𝑃 𝑃
𝐼𝐷 = 2
= 𝐼𝑅 =
acoustique 4𝜋𝑅 Ω𝑅 2 𝐴
Champ acoustique
Niveau 𝑄 4
simple 𝐿𝐷 = 𝐿𝑤 + 10 log ( ) 𝐿𝑅 = 𝐿𝑤 + 10 log ( )
sonore 4𝜋𝑅 2 𝐴
Intensité 𝐼 = 𝐼𝐷 + 𝐼𝑅
Champ acoustique 𝑄 4
Niveau
mixte 𝐿 = 𝐿𝑤 + 10 log ( 2
+ )
sonore 4𝜋𝑅 𝐴
Avec :
• 𝐿𝑤 : Niveau de puissance de la source ;
• 𝐴 : Aire d’absorption équivalente du local
• 𝑅 : distance à la source ;
• 𝑄 : Directivité de la source.
• 𝐿 = 𝐿𝐼 = 𝐿𝑝 : niveau sonore d’intensité ou de pression ;
• 𝑃 : Puissance sonore ;

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 • 𝐼𝑅 : Intensité du champ réverbéré en tout point de la pièce ;
• 𝐼𝐷 : Intensité du champ direct à la distance R de la source ;
• Ω = 4𝜋⁄𝑄 : Angle solide dans lequel la source rayonne uniformément l’energie acoustique.
Remarque :
➢ Quand la source émet un bruit entretenu, le champ reçu en R est la somme du champ direct et
du champ réverbéré :
2
𝑝2 𝜌0 𝑐0 𝑃 𝑄 4
𝑝2 = 𝑝𝑟𝑒𝑣
2
+ 𝑝𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡 ⟹ 2 = 2 (4𝜋𝑟 2 + 𝐴) ; 𝐼 = 𝐼𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒 + 𝐼𝑟é𝑣𝑒𝑟𝑏é𝑟é𝑒
𝑝0 𝑝0
III.3.2. Temps de réverbération
Le temps de réverbération (TR) est définit comme le temps
nécessaire pour que la pression acoustique soit égale à 1/1000 de
sa valeur initiale, soit une diminution de 60dB du niveau de
pression initiale. L’énergie décroit `à cause de l’absorption des
parois. Une formule permettant de calculer le TR fut déterminée
expérimentalement par Sabine.
La formule de Sabine donne le temps de réverbération en fonction du volume V du local et l’aire
d’absorption équivalente A :
V ∶ volume de la pièce (𝑚3 )
𝑉 A ∶ aire d’absorption équivalente de la pièce (𝑚2 )
𝑇𝑅 = 0,16 ×
𝐴 TR ∶ temps de réverbération (s)
{0,16 ∶ coefficient numérique (s. 𝑚−1 )
Remarque : Limitations de la formule
➢ Elle n’est valable qu’en champ diffus ;
➢ Si le local est trop réverbérant, on doit prendre en compte l’absorption de l’air ;
➢ Formule valable pour V ≤ 100m3 ; Formule tolérée jusqu’à V = 1000m3.
NB : Le temps de réverbération est parfois noté T, TR, ou RT60
III.3.3. Masse surfacique 𝜎 et 𝑅
𝑒: épaisseur de la paroi (m)
𝜎 = 𝜌. 𝑒 { 𝜌: masse volumique du matériau de la paroi homogène (kg. 𝑚−3 )
𝜎: masse surfacique de la paroi (kg. 𝑚−2 )
N.B : 𝑅 est une fonction linéaire croissante du logarithme de la masse surfacique de la paroi.
𝑅 = 𝑎𝑙𝑜g(𝑏𝜎) + 𝑐 ; 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des coefficients qui dépendent de 𝜎 et des fréquences 𝑓.
[𝑅 = 13,3𝑙𝑜g(𝜎); 𝑅 = 15𝑙𝑜g(4𝜎); 𝑅 = 17𝑙𝑜g(𝜎) + 4; 𝑅 = 40𝑙𝑜g(𝜎) − 46; 𝑅 = 20𝑙𝑜g(𝑓𝜎) − 47]

IV. Correction acoustique

C’est l’ensemble des procédés mis en œuvre pour obtenir une qualité acoustique. Elle consiste à
déterminer :
➢ Qualité d’écoute dans une salle de spectrale, de conférence, d’enseignement...
➢ Diminuer le niveau sonore dans un hall d’entrée, atelier, bureau...
➢ Créer une acoustique spécifique dans une salle de sport, restaurant...
Les qualités acoustiques d’une salle sont fonction de sa forme (architecture, reliefs, moulures
permettant une bonne diffusion du son), de son volume (écho important dans les grandes salles) et
de la nature de ses parois. Forme et volume sont généralement donnés, c’est sur les caractéristiques
de réflexion ou d’absorption des matériaux qui constituent les parois que l’on peut doser l’intensité
sonore perçue et l’adapter à l’utilisation de la salle.
[Isolation aux bruits : bruit aérien extérieur (trafic routier, ferroviaire, aérien...) ; bruit aérien intérieur
(conversation, télévision, hifi...) ; bruit d’impact ou choc (déplacement des personnes, chute d’objets,
fermetures des portes...) ; bruit d’équipement (ascenseur, robinetterie, ventilation mécanique
installation chauffage, conditionnement d’air...)]
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