Vous êtes sur la page 1sur 21

Etude et réalisation d’un système de

surveillance à distance par le GSM


Résumé

Avec la diversité des moyens de communication humaine, les technologies de l’information et des
télécommunications sont devenues une condition suffisante pour assurer une communication
illimitée avec tous les habitants de la planète. Nous pouvons alors nous demander quelle sera la
prochaine étape ?

La communication homme-machine ou machine-machine peut être considérée comme


étant un nouveau type de dialogue possible. En effet, depuis une dizaine d'années les appareils
deviennent intelligents, agissent selon le profil des utilisateurs et sont capables de prendre des
décisions de manière autonome.

En pensant à la technologie de télécommunication GSM, il nous vient immédiatement à


l’esprit la communication vocale, l’envoi et la réception des SMS et des MMS, l’internet mobile, et
tout ce qui fonctionne en utilisant cette technologie moderne introduite dans notre vie quotidienne.

Nous pouvons donc imaginer, en se servant de ces services fournis à travers la technologie
GSM, que le contrôle à distance des machines, des systèmes d’alarme et de surveillance sont
possible.

C’est dans ce cadre que se situe mon stage intitulé ”Etude et réalisation d’un système de
surveillance à distance par le GSM ”.
Dédicace

Je dédie ce travail :

A ma très chère mère

Quoi que je fasse où que je dis, je ne saurais la remercier comme il se doit.

Son affection, bienveillance et présence à mes côtés a toujours été une source

de force pour affronter les différents obstacles.

Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection à mon très cher père qui a

toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager.

A mes chers frères et sœurs Puisse Dieu vous donner santé, bonheur, courage

et plus de réussite.
Remerciement

Avant tout propos je tiens à remercier Dieu tout puissant qui m’a donné la
patience, la volonté, le courage d’aller jusqu’au bout de mon travail.
J'adresse également mes remerciements à Mr Noureddine El Mezouari
Directeur des études à l’Institut du Génie appliqué (IGA) Maarif pour sa
confiance et sa patience envers ma personne.
Je tiens évidemment à remercier, Mr NABIL Arsalane, qui est mon Professeur
actuel à l’(IGA) Maarif, pour son accueil, sa patience et le partage de son
expertise au quotidien. Il fut d'une aide précieuse tout au long de ce stage. Je
remercie également l’ensemble du personnel de l’IGA Maarif pour leurs
accueils chaleureux.

Enfin, Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillés et relus
lors de la rédaction de ce rapport de stage.
Plan

Introduction

Problématique

I Généralité de la Norme GSM et des systèmes d’identifications

1. Norme GSM

2. Systèmes d’identifications

II Etude et conception d’un système de gestion des alertes utilisant la norme GSM

1. Etude du SIM900A

1.1. Principe de fonctionnement

1.2. Rôle

1.3. Schéma de montage

2. Parking

III Réalisation Du Produit (partie pratique)


Introduction

Avec la diversité des moyens de communication humaine, les technologies de l’information et des
télécommunications sont devenues une condition suffisante pour assurer une communication
illimitée avec tous les habitants de la planète. Nous pouvons alors nous demander quelle sera la
prochaine étape ?

La communication homme-machine ou machine-machine peut être considérée comme


étant un nouveau type de dialogue possible. En effet, depuis une dizaine d'années les appareils
deviennent intelligents, agissent selon le profil des utilisateurs et sont capables de prendre des
décisions de manière autonome.

En pensant à la technologie de télécommunication GSM, il nous vient immédiatement à


l’esprit la communication vocale, l’envoi et la réception des SMS et des MMS, l’internet mobile, et
tout ce qui fonctionne en utilisant cette technologie moderne introduite dans notre vie quotidienne.

Nous pouvons donc imaginer, en se servant de ces services fournis à travers la technologie
GSM, que le contrôle à distance des machines, des systèmes d’alarme et de surveillance sont
possible.

C’est dans ce cadre que se situe mon stage intitulé ”Etude et réalisation d’un système de
surveillance à distance par le GSM ”.
I. Généralité de la Norme GSM et des systèmes
d’identifications

1. Historique

L’histoire de la téléphonie mobile (numérique) débute réellement en 1982. En effet, à cette date, le
Groupe Spécial Mobile, appelé GSM2 , est créé par la Conférence Européenne des administrations
des Postes et Télécommunications (CEPT) afin d’élaborer les normes de communications mobiles
pour l’Europe dans la bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l’émission à partir des stations
mobiles 3 et 935 à 960 [MHZ] pour l’émission à partir de stations fixes. Il y eut bien des systèmes de
mobilophonie analogique (MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès de ce réseau ne fut pas
au rendez-vous.

Les années 80 voient le développement du numérique tant au niveau de la transmission


qu’au niveau du traitement des signaux, avec pour dérivés des techniques de transmission fiables,
grâce à un encodage particulier des signaux préalablement à l’envoi dans un canal, et l’obtention de
débits de transmission raisonnables pour les signaux (par exemple 9, 6 kilobits par seconde, noté
[kb/s], pour un signal de parole).

Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques relatifs à l’usage des
télécommunications mobiles : transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio,
chiffrement des informations ainsi qu’un nouveau codage de la parole. Il faut attendre 1991 pour
que la première communication expérimentale par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM change de
signification et devient Global System for Mobile communications et les spécifications sont adaptées
pour des systèmes fonctionnant dans la bande des 1800 [MHz].

En Belgique, c’est en 1994 que le premier réseau GSM (proximus) est déployé ; Mobistar et
Orange (rebaptisé Base) viendront plus tard. Aujourd’hui, le nombre de numéros attribués pour des
communications GSM dépasse largement le nombre de numéros dédiés à des lignes fixes et cette
tendance se poursuit.

1. Norme GSM

Les réseaux de première génération possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon)
au centre desquelles se situait une station de base (antenne d’émission). Au tout début, ce système
allouait une bande de fréquences de manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans la
cellule qu’il en ait besoin ou non. Ce système ne permettait donc de fournir un service qu’à un
nombre d’utilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences disponibles. La première
amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur uniquement à partir du moment où celui-ci
en avait besoin permettant ainsi d’augmenter “statistiquement” le nombre d’abonnés, étant
entendu que tout le monde ne téléphone pas en même temps. Mais ce système nécessitait toujours
des stations mobiles de puissance d’émission importante (8 [W]) et donc des appareils mobiles de
taille et de poids conséquents. De plus, afin d’éviter les interférences, deux cellules adjacentes ne
peuvent pas utiliser les mêmes fréquences. Cette organisation du réseau utilise donc le spectre
fréquentiel d’une manière sous-optimale. C’est pour résoudre ces différents problèmes qu’est
apparu le concept de cellule. Le principe de ce système est de diviser le territoire en de petites
zones, appelées cellules, et de partager les fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est
constituée d’une station de base (reliée au Réseau Téléphonique Commuté, RTC) à laquelle on
associe un certain nombre de canaux de fréquences à bande étroite, sommairement nommés
fréquences. Comme précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules
adjacentes afin d’éviter les interférences . Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters,
constitués de plusieurs cellules, dans lesquelles chaque fréquence est utilisée une seule fois. La
figure 1 montre un tel motif, en guise d’exemple.

figure: – Figure représentant un motif élémentaire (à gauche) et un ensemble de motifs dans un


réseau (à droite)
Architecture du réseau :

Dans un réseau GSM, le terminal de l'utilisateur est appelé station mobile. Une station mobile est
composée d'une carte SIM (Subscriber Identity Module), permettant d'identifier l'usager de façon
unique et d'un terminal mobile, c'est-à-dire l'appareil de l'usager (la plupart du temps un téléphone
portable).
Les terminaux (appareils) sont identifiés par un numéro d'identification unique de 15 chiffres appelé
IMEI (International Mobile Equipment Identity). Chaque carte SIM possède également un numéro
d'identification unique (et secret) appelé IMSI (International Mobile Subscriber Identity). Ce code
peut être protégé à l'aide d'une clé de 4 chiffres appelés code PIN.
La carte SIM permet ainsi d'identifier chaque utilisateur, indépendamment du terminal utilisé lors de
la communication avec une station de base. La communication entre une station mobile et la station
de base se fait par l'intermédiaire d'un lien radio, généralement appelé interface air (ou plus
rarement interface Um).

figure: architecture du reseau GSM


L'ensemble des stations de base d'un réseau cellulaire est relié à un contrôleur de stations (en
anglais Base Station Controller, noté BSC), chargé de gérer la répartition des ressources. L'ensemble
constitué par le contrôleur de station et les stations de bases connectées constituent le sous-
système radio (en anglais BSS pour Base Station Subsystem).
Enfin, les contrôleurs de stations sont eux-mêmes reliés physiquement au centre de commutation
du service mobile (en anglais MSC pour Mobile Switching Center), géré par l'opérateur
téléphonique, qui les relie au réseau téléphonique public et à internet. Le MSC appartient à un
ensemble appelé sous-système réseau (en anglais NSS pour Network Station Subsystem), chargé de
gérer les identités des utilisateurs, leur localisation et l'établissement de la communication avec les
autres abonnés.
Le MSC est généralement relié à des bases de données assurant des fonctions complémentaires :
● Le registre des abonnés locaux (noté HLR pour Home Location Register): il s'agit d'une
base de données contenant des informations (position géographique, informations
administratives, etc.) sur les abonnés inscrits dans la zone du commutateur (MSC).
● Le Registre des abonnés visiteurs (noté VLR pour Visitor Location Register): il s'agit d'une
base de données contenant des informations sur les autres utilisateurs que les abonnés
locaux. Le VLR rapatrie les données sur un nouvel utilisateur à partir du HLR correspondant
à sa zone d'abonnement. Les données sont conservées pendant tout le temps de sa
présence dans la zone et sont supprimées lorsqu'il la quitte ou après une longue période
d'inactivité (terminal éteint).
● Le registre des terminaux (noté EIR pour Equipement Identity Register) : il s'agit d'une
base de données répertoriant les terminaux mobiles.
● Le Centre d'authentification (noté AUC pour Autentication Center) : il s'agit d'un élément
chargé de vérifier l'identité des utilisateurs.

Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à la gestion du handover,
c'est-à-dire le passage d'une cellule à une autre.
Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d'itinérance (en anglais roaming), c'est-à-
dire le passage du réseau d'un opérateur à un autre.
Figure 1Architecture du réseau GSM.
2. Systèmes d’identifications

Tous les jours nous utilisons des produits RFID sans le savoir : à travers des cartes de transports, des
étiquettes antivols dans les magasins, des badges RFID, des badges de sécurité ou plus récemment
des clés sans contact pour voiture.

Cette technologie a pour avantage de faire gagner du temps aux usagers et de permettre une lecture
rapide des données.

La carte RFID
Le système RFID repose sur deux éléments essentiels : l'étiquette RFID et le lecteur RFID. Les lecteurs
RFID ont tous le même mode global de fonctionnement, mais le choix approprié du lecteur peut
s'avérer difficile du fait de la diversité de l'offre.

Figure 17 Module RFID

Principe du lecteur RFID


Le lecteur RFID, élément essentiel à l'utilisation de la RFID, fonctionne de la manière suivante : il
transmet à travers des ondes-radio l'énergie au tag RFID, il transmet alors une requête
d'informations aux étiquettes RFID situées dans son champ magnétique, il réceptionne les réponses
et les transmet aux applications concernées. La communication entre le lecteur RFID et l'étiquette
est possible grâce à chaque antenne RFID intégrée dans chacun des 2 composants.

Lecteurs RFID fixes ou portables


Les lecteurs RFID peuvent prendre des formes variées selon l'utilisation à laquelle il sera destiné. Du
fait qu'il n'a pas besoin d'être en contact direct avec la puce, le lecteur le plus utilisé est le lecteur
fixe, mais il peut également prendre la forme d'un lecteur portable :le lecteur RFID fixe : comme son
nom l'indique il est installé de manière fixe et ne peut donc pas être transporté pour la lecture des
puces à distance, il prend la forme de portique ou de bornes; le lecteur RFID portable : le lecteur
portable prend la forme d'un flasher portatif qui permet de lire les étiquettes manuellement, les
objets n'ont plus besoin d'être transportés à proximité du lecteur, c'est le lecteur qui se déplace.

Figure 18Lecteurs RFID fixes

Figure 19Lecteurs RFID portable

Comment choisir son lecteur RFID


Le choix du lecteur RFID s'avère primordial, ce choix doit se faire selon la fréquence des étiquettes
RFID et la distance de lecture souhaitée. Comme pour les étiquettes RFID, 3 types de fréquence sont
possibles :

● Les lecteurs RFID basses fréquences BF 125KHz,


● Les lecteurs hautes fréquences HF 13,56 MHz,
● Les lecteurs RFID UHF 868 MHz.

La puissance du lecteur RFID est à combiner avec l'antenne appropriée, ainsi plusieurs portées
optimales de lecture peuvent être définies :

● Les lecteurs RFID de proximité : jusqu'à 25 cm,


● Les lecteurs RFID de voisinage : jusqu'à 1 m,
● Les lecteurs moyenne distance : jusqu'à 9 m,
● Les lecteurs longue portée : plusieurs centaines de mètres.
II. Etude et conception d’un système de gestion des alertes
utilisant la norme GSM
1. Principe de fonctionnement du parking

Lorsqu’un véhicule se présente à l’entrée du parking un capteur TCRT5000 détecte sa présence et un


afficheur LCD lui affichera s’il y à oui ou non de la place dans le parking. Lorsque l’utilisateur aura
présenté son badge RFID il lui sera affiché à l’écran la position et le niveau auquel se trouve la place.
Le portail du parking s’ouvre immédiatement, et lorsque le véhicule ne sera plus à l’entrée du
parking le portail se ferme après un petit temps de sécurité grâce à un servomoteur. Un compteur
permet d’incrémenter la place. Lorsque le véhicule sera garé à l'intérieur. Si le véhicule souhaité veut
cette fois sortir, il se présente devant le portail, il sera détecté par le capteur TCRT5000, et s’identifie
grâce à sa carte RFID. Le compteur du parking sera alors décrémenté. Le portail s’ouvrira et se
refermera après la sortie du véhicule, l’afficheur affiche la capacité actuelle.

Lorsqu’un véhicule se présente et que le parking est plein, l’afficheur affiche ‘FULL’ et l’accès au
stationnement lui est restreint.

Schéma synoptique

Figure 26 1. schéma synoptique


2. Système de surveillance

module GSM SIM900a

Le module GSM SIM900a est le module le plus petit et le moins cher pour la communication
GPRS/GSM. Il est courant avec Arduino et le microcontrôleur dans la plupart des applications
embarquées. Le module offre la technologie GPRS/GSM pour la communication avec les utilisations
d'une simulation mobile. Il utilise une bande de fréquences de 900 et 1800 MHz et permet aux
utilisateurs de recevoir/envoyer des appels mobiles et des SMS. Le clavier et l'interface d'affichage
permettent aux développeurs de personnaliser l'application avec lui. De plus, il dispose également
de modes de commande et de mode données. Dans chaque pays, le GPRS/GSM et différents
protocoles/ fréquences à opérer. Le mode Commande aide les développeurs à modifier le paramètre
par défaut en fonction de leurs besoins.

Le SIM900a est utilisé dans des applications de contrôle à distance, de domotique, et aussi
de sécurité.

● Envoyer et recevoir de SMS


● Envoyer des MMS Émettre un appel
Diagramme Fonctionnel du SIM900A

La figure suivante présente un schéma fonctionnel du SIM900A et illustre la partie


principalement fonctionnelle :
● Le moteur de bande de base GSM
● Flash et SRAM
● La partie radiofréquence GSM
● L'interface antenne
● Les autres interfaces

Diagramme Fonctionnel du SIM900A


Présentation du module

figure: SIM900a

Caractéristiques :
● Bande 900/ 1800 MHz (devrait fonctionner avec tous les réseaux GSM de tous
● les pays)
● GPRS multi-slot class 10/8
● GPRS mobile station class B
● Conform à GSM phase 2/2+
● Contrôle à l'aide de commandes AT (Commandes standard : GSM 07.07 &07.05)
● Messages SMS (Il est ainsi possible d'envoyer de petites quantités de données via le réseau
mobile).
● Embarque une stack TCP/UDP (Permettant d'envoyer des données sur un serveur web.
Support RTC).
● Supporte la norme de température industrielle (-40°C à +85 °C).
● Tension d'entrée 5V-12V DC
III. Réalisation Du Produit (partie pratique)

1. Les différentes connexions et numéro des pins du circuit

Tableau 1 Tableau de Branchement

2. Principe de fonctionnement du circuit


Conclusion

Vous aimerez peut-être aussi