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CEM : GUERDEM AHMED . Année scolaire : 2016/2017.

Niveau : 3ème AM. Enseignant :FATIH BOUMEKHITA.


Composition de français du 3e trimestre

Texte support : Révolte des Ouled-Aïdoun (El Milia) La bataille de Catinat (Settara).
Au début de l’année 1958, l’Etat-major français déploya de grands moyens militaires dans le but de neutraliser
physiquement et psychologiquement les unités de l’ALN. Le 7 février 1958, le ministre-gouverneur Jean Lacoste
déclara à Constantine que «la guerre sera gagnée». Le 8 février, le «droit de poursuite» réclamé par les militaires
fut, pour la première fois, mis en œuvre par le bombardement du village de Sakiet Sidi Youcef (situé en territoire
tunisien), considéré comme une zone de repli des combattants algériens.
Au printemps de l’année 1958, l’état-major français entreprit un important ratissage militaire, qui débuta le 26 avril
et prit fin le 5 mai, sur la région nord-orientale de l’Algérie. Ce fut lors de cette offensive, les 26 et 27 avril plus
exactement, qu’eut lieu l’une des plus grandes batailles de la guerre d’Algérie entre les forces françaises et une
importante unité de l’ALN sur les monts escarpés de la région d’El Milia. C’était en direction du territoire de la
commune de Settara, Catinat du temps de la colonisation, anciennement rattachée au département de Constantine et
aujourd’hui dépendant de la wilaya de Jijel, que les forces coloniales cantonnées dans la région du Nord-
Constantinois convergèrent, des massifs qui se caractérisent par des crêtes hautes de 700 à 800 mètres et au relief
escarpé, une zone réputée à forte concentration de combattants de la Wilaya II.
Les faits se déroulèrent précisément au mont Dar el Hadada, d’une altitude de 805 m, où était implanté le douar
Beni Sbih, lieu de repli des combattants de l’ALN qui en avaient fait le siège de la Zone 2 et où ils creusèrent des
tranchées et des casemates (caches souterraines) devant éventuellement leur servir d’abri en cas de raids de
l’aviation française. Cette zone, située dans la partie sud du massif de Collo, est difficilement accessible aux
militaires français agissant au sol, car facilement repérables par les hommes de l’ALN. Dans cette région, l’armée
française avait installé des PC au cœur même de ce qu’on appelait alors les zones libérées par l’ALN où elle
procéda à la réalisation de pistes pour l’atterrissage et le décollage d’avions de reconnaissance (les fameux
mouchards) et d’hélicoptères pour l’approvisionnement en munitions et le transport de troupes. Du fait de
l’envergure des moyens militaires mis en œuvre par les Français, jamais les combattants algériens n’eurent à faire
face à une aussi forte concentration d’effectifs militaires. Côté français, plus de 3 000 hommes furent réquisitionnés,
alors que côté algérien seulement 500 éléments leur faisaient face. Mais il n’était pas dit que cette action allait se
faire aussi facilement que les troupes colonialistes le croyaient, car elles furent confrontées à une forte résistance des
troupes de l’ALN qui leur occasionnèrent de lourdes pertes, tant matérielles qu’humaines.
D’après : Abderrachid Mefti (Mémoria)

Questionnaire :
I. Compréhension de l’écrit : (13pts)
1 -Qui est l’ auteur de ce texte ? (1pt)
2-D’où extrait ce texte ? (1pt)
3-Le texte que tu viens de lire est :(recopie l expression juste) : (1pt)
a- un récit fantastique. b – un récit de vie. C- un récit historique. D- un portrait physique et moral.
4 - Quel événement a marqué ce texte ? (1pt)
5-Où et quand a eu lieu la bataille de la guerre d’Algérie entre les forces françaises et l’unité de l’ALN? (1pt)
6– Réponds par vrai ou faux : (1.5pt)
a- les combattants algériens eurent à faire face à une aussi forte concentration d’effectifs militaires
b- Les faits se déroulèrent précisément au mont Dar el Hadada.
c- plus de 3 000 hommes furent réquisitionnés.
7- Relève les mots et expressions qui renvoient à « la guerre » ? . (1pt)
8 - Relève les mots de la même famille que « colonisateur » dans le texte ? . (1pt)
9– l’atterrissage et le décollage d’ avions de reconnaissances » (1pt)
-Donne le contraire du mot souligné ?.
10– Relève du texte deux indicateurs de temps et de deux indicateurs de lieux ? (2pts)
12-Ecris la phrase suivante à l’imparfait de l’indicatif ? (0.5pt)
« elle procéda à la réalisation de pistes»
1 3 – Ecris la phrase suivante au singulier ? (1pt)
- « les combattants algériens n’eurent à faire face à une aussi forte concentration» .
- le ………………………………………………………………………………………………………….. ».

II- RODUCTION ECRITE : (7pts) Traitez au choix l’un des deux sujets :
Sujet 01 :
(En te basant sur les éléments suivants, rédige un court texte historique. Mets les verbes au passé simple et à
l’imparfait de l’indicatif.
- La foule dense, en délire, (chanter), (danser) et (crier) : « Vive l’Algérie, vive la liberté, gloire aux Martyrs ».
- Le 5 Juillet 1962
- jour de l’indépendance
- Ce jour-là
- les Algériens, hommes, femmes et enfants (être) dans les rues
- Les drapeaux (flotter) au vent
- (être) une date historique
- durant plusieurs jours
- pour fêter dans la joie et le bonheur la fin du colonialisme
- les femmes, en haïk blanc tombant sur les épaules, (pousser) des youyous
Sujet 02 :
Résume le texte au quart de sa longueur. Pour t’aider :
- Repère les différents paragraphes du texte pour dégager les trois moments du récit
(situation initiale - déroulement des événements - situation finale) ;
- donne un titre à chacun des moments (3) ;
- trouve comment les faits se suivent, s’enchaînent en repérant les indicateurs de
 temps ou mots de liaison.

 Agréable épreuve 

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