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Chaque chapitre commence par un petit encadré pour fixer le public concerné parmi les
quatre filières MP, PC, PSI et PT.
À l’intérieur d’un chapitre, pour permettre de travailler plus efficacement pendant
l’année, des sections ont été aménagées, reconnaissables par le carré noir sur la gauche
du titre souligné (comme dans cet avant-propos).
Chaque chapitre « Énoncés » est suivi de son chapitre « Solutions » caractérisé par son
bandeau gris sur les pages paires. Les solutions sont détaillées, toujours abordables.
Des données numériques ou autres peuvent être fournies (sans toujours être utiles) à la
fin de l’énoncé. Quelquefois des indications pour mettre sur la voie sont disponibles en
début de solution.
&RPPHQWWLUHUSURILWGHFHOLYUH"
Avant tout, ce livre n’a pas vocation à faire apprendre le cours. Le cours, les exercices
d’application et les grands classiques doivent être sus avant d’aborder les Questions
ouvertes.
Ces QO placent les étudiants devant une situation nouvelle sans donner le mode
opératoire pour en venir à bout. À la difficulté liée à la nouveauté du sujet se rajoute
souvent celle d’une question qui ne propose pas de « guide de résolution » sous la forme
de sous-questions a), b), c)...
Il faut donc établir soi-même la démarche intellectuelle pour résoudre le problème, ce
qui demande une réflexion physique préalable plus intense, d’abord sur la
compréhension des phénomènes mis en jeu, puis sur les moyens à mobiliser pour la
résolution du problème posé.
Il est nécessaire de commencer par une étude qualitative, de toujours faire les
applications numériques et de commenter systématiquement les résultats, même si cela
n’est pas toujours explicitement demandé.
Gageons qu’avec de l’entraînement, ces QO apparaîtront bien moins ardues en fin de
seconde année juste avant les concours...
Pour conclure nous exprimons le vœu que ce livre soit utile au plus grand
nombre, à ceux qui simplement ont à cœur de travailler la physique parce qu’elle donne
lieu à des épreuves de concours et à ceux, heureusement nombreux, qui par curiosité et
goût, ont toujours plaisir à étudier cette discipline.
Nous tenons à remercier Anne Henriet, Luc Dettwiller et Philippe Odermatt pour
leurs contributions et relectures.
Les auteurs
$YDQWSURSRV
6RPPDLUH
6RPPDLUH
Chapitres
Chapitres Questions
Questions Réponses
Réponses
1 :Électrocinétique
1 :Électrocinétique 77 1717
Sommaire 5
Chapitres Questions Réponses
6 Sommaire
&KDSLWUH
eOHFWURFLQpWLTXH
Ce chapitre de 1re année concerne l’ensemble des filières MP, PC, PSI et PT.
5pJLPHFRQWLQX
2. Association optimale de piles pour un meilleur éclairement (MP, PC, PSI, PT)
Comment associer régulièrement ( n branche identiques en parallèle) N = 24 piles
de force électromotrice e = 1 V et de résistance interne r = 0, 2 Ω pour que,
branchées aux bornes d’une lampe de résistance R = 0,3 Ω , l’éclairement produit
soit maximal ? Quelle puissance reçoit alors la lampe ?
eOHFWURFLQpWLTXH
Déterminer RT en fonction de R1 et R1 d R1 R1
a
R2 .
Montrer que si la tension appliquée à R2 R2 R2
l’entrée du réseau est Vab = V0 , alors
Vde = V0 /(1 + β ) et exprimer le b e
coefficient β en fonction de RT , R1 et R2 . En déduire la tension Vn , après n
cellules élémentaires, en fonction de V0 , β et n .
AN : Pour un axone non myélinisé R1 = 0, 35 MΩ et R2 = 1,1 GΩ ; la longueur
d’une cellule élémentaire est ad = 10 ȝm . Quelle est l’atténuation de la
différence de potentiel sur une distance de 2, 0 mm .
5pJLPHWUDQVLWRLUH
5. Influence de R sur les constantes de temps des dipôles RC et RL (MP, PC, PSI, PT)
Tracer sur le même graphe la tension u (t ) aux bornes du
condensateur (pour une réponse indicielle du dipôle RC
R i
série, réseau ci-contre) pour deux valeurs R 1 et R 2 > R1 q u
E C
de R avec u (0) = 0 . Commentaires.
Tracer sur le même graphe l’intensité du courant i (t )
dans la bobine (pour une réponse indicielle du dipôle RL série) pour R 1 et R 2 > R1
avec i (0) = 0 . Commentaires.
&KDSLWUH
6. Quelle trajectoire (de phase !) ? (MP, PC, PSI, PT)
Les dipôles R L et R C ont même constante de temps et E = 10 V .
Pour t < 0 l’interrupteur K est ouvert (soit i = 0 ) et le condensateur est déchargé.
À t = 0 on ferme K .
R
K L
i i1 i2
E R u
C
Trouver, parmi les quatre possibilités ci-dessous, quelle est la trajectoire de phase
(u , u ) correspondant au cas proposé. L’axe des abscisses est en V et celui des
ordonnées en V.ms −1 .
eOHFWURFLQpWLTXH
Données :
* la charge du condensateur
du défibrillateur conduit
au portrait de phase ci-
contre, grâce à un dipôle
série RC alimenté par
une source de tension E
(comme à la question 4.)
* la figure de gauche ci-
dessous modélise les
résistances des parties du
corps humain, avec
R 1 = 460 Ω , R 2 = 80 Ω ,
R 3 = 125 Ω , R 4 = 15 Ω
et R 5 = 840 Ω ; celle de droite indique l’emplacement des électrodes du
défibrillateur.
&KDSLWUH
Au bout de quelle durée la tension aux bornes du condensateur atteint-elle la valeur
de 19 V ?
10. (**) Une fin de l’humanité par cannibalisme (MP, PC, PSI, PT)
Dans le roman post-apocalyptique de 2006 « La route » de Cormac McCarthy, un
cataclysme inconnu a dévasté le monde. Des incendies géants ont ravagé les villes et
les campagnes tandis que la faune a disparu. Ce qui ressemble à un hiver nucléaire
masque en permanence le soleil et des cendres recouvrent le paysage. L’humanité a
presque disparu, les quelques survivants se terrent tels des bêtes et pratiquent le
cannibalisme.
En estimant à 100 millions le nombre de rescapés regroupés, combien de temps
reste-t-il à l’humanité ? Commenter cette évolution au début et à la fin du processus.
Données : Un homme renferme en moyenne 500 MJ d’énergie et il consomme
10 MJ par jour.
eOHFWURFLQpWLTXH
'LS{OHVQRQOLQpDLUHV
13. (*) Photodiode utilisée en détecteur linéaire de lumière (MP, PC, PSI, PT)
Une photodiode est un composant
non linéaire dont la caractéristique
courant – tension (donnée sur la
figure) dépend du flux lumineux
ϕ incident (aucune connaissance
sur les dipôles non linéaires n’est
requise).
On branche la photodiode en série
avec une source réelle de tension
de fém E et de résistance interne
R.
Proposer un schéma de branche-
ment convenable afin d’avoir un
courant proportionnel au flux
lumineux dans la photodiode.
&KDSLWUH
Cette lampe au néon est insérée dans le
montage représenté ci-contre. La résistance
R peut prendre les valeurs 10 Ω , 25 Ω ou
50 Ω . À l’instant initial t = 0 on ferme
l’interrupteur. Comment choisir R et E pour
que cette lampe au néon clignote ?
5pJLPHVLQXVRwGDOIRUFpHWILOWUH
eOHFWURFLQpWLTXH
( • ) Pour information, il s’agit d’une bobine de 33 cm de longueur comportant
régulièrement réparties et sur de nombreuses épaisseurs 127 000 spires .
21. (*) Bruit thermique d’une résistance (MP, PC, PSI, PT)
L’agitation thermique des électrons engendre des fluctuations de tension aux bornes
d’une résistance, appelées bruit Johnson. En introduisant une densité spectrale de
puissance p 0 , la puissance du bruit pour l’intervalle de fréquence [ f , f + df ] , est
donnée par dpB = p0 df . À température ambiante et pour des fréquences inférieures
à quelques MHz , la densité spectrale p 0 dépend uniquement de la température T :
p 0 = k BT , où k B désigne la constante de Boltzmann.
&KDSLWUH
La résistance qui est à l’origine i(t)
du bruit thermique peut être
vue comme une résistance
idéale non bruitée R , en série
avec un générateur de tension,
qui produit le bruit thermique, R
u(t) charge
signal sinusoïdal noté e(t ) .
Z = r + jx
Cette résistance « alimente »
une charge d’impédance e(t)
complexe Z = r + jx . Le
schéma électrique équivalent
est donc de la forme ci-contre :
AN : Calculer eeff pour une antenne conçue pour capter une onde radio. La largeur
de bande du récepteur vaut Δf = 1 MHz , la température est de l’ordre de
20 °C et la résistance de rayonnement de l’antenne est voisine de 73 Ω .
Commenter.
22. (**) Filtre passe-bas du troisième ordre (MP, PC, PSI, PT)
Afin de réaliser un filtrage efficace dans
le domaine des hautes fréquences, on se
propose d’utiliser le filtre passe-bas du
troisième ordre représenté ci-contre. On
us
note H = sa fonction de transfert
ue
complexe. Dans ce montage, la résistance
R = 8 Ω représente une résistance de charge (typiquement la résistance d’entrée
d’un haut parleur HIFI).
Déterminer les valeurs de C , L1 et L 2 pour que l’expression du gain en décibel de
ce montage, en fonction de la fréquence f , se mette sous la forme :
§ f6 ·
G ( f ) = −10log ¨1 + 6 ¸ avec f 0 = 5 kHz
© f0 ¹
eOHFWURFLQpWLTXH
5pSRQVHV
eOHFWURFLQpWLTXH
5pJLPHFRQWLQX
2 R3 R2 U
* Entre les deux mains : Réq = 2 R1 + et I =
2 R3 + R2 Réq
AN : R éq = 981 Ω et I = 2,3.10 2 mA , le fusible ne fondra pas alors que
l’intensité du courant dépasse largement la valeur mortelle.
* La tension conduisant à un courant maximal de 20 mA dans le corps humain
d’environ 1 kΩ est d’environ 20 V (valeur réglementaire 24 V).
Rq : Les liquides présents dans l’estomac ou les intestins sont plus conducteurs que
les muscles ou les os des membres, d’où une résistance R 4 plus faible.
2. Association optimale de piles pour un meilleur éclairement (MP, PC, PSI, PT)
Indication : La résistance interne d’une association de piles se détermine en
annulant leur fém.
2
ª N º
■ Réponses aux questions
« ne »
la résistance R s’exprime en fonction de n : P( n ) = RiR = R «
2
. En
Nr »
«R+ 2 »
¬ n ¼
Nr
annulant sa dérivée par rapport à n , il vient facilement n = = 4 (soit R = Réq ,
R
la condition d’adaptation d’impédance), ce qui conduit à 4 branches en parallèle
avec chacune 6 piles en série.
eOHFWURFLQpWLTXH
2
§ 6e ·
La puissance reçue par la lampe vaut alors P = R ¨ ¸ P = 30 W
© 2R ¹
RT =
1
2
(
R1 + R12 + 4 R1R2 )
On reconnaît un diviseur de tension, la tension Vde aux bornes de R2 & RT est une
fraction de la tension Vab = V0 aux bornes de R1 + R2 & RT , d’où le résultat :
R2 & RT 1
Vde = Vab = V0
R1 + R2 & RT R1
+1
R2 & RT
V0 § 1 1 ·
On a donc bien Vde du type Vde = avec β = R1 ¨ + ¸
1+ β © R2 RT ¹
V0
Après n cellules élémentaires : Vn =
(1 + β )n
5pJLPHWUDQVLWRLUH
di
uL = L
dt
&KDSLWUH
AN : En notant que pour une tension uL = 20 V , la pente de l’intensité i (t ) est
di Δi 10 mA
= = = 103 A.s −1 ; on en déduit la valeur de L :
dt Δt 10 ȝs
L = 20 mH
5. Influence de R sur les constantes de temps des dipôles RC et RL (MP, PC, PSI, PT)
du
Pour le circuit RC la loi des mailles s’écrit τ C + u = E (1) avec τ C = RC
dt
( )
(proportionnel à R ) de solution u (t ) = E 1 − e − t /τ C respectant u (0) = 0 .
du E
L’équation (1) montre qu’à t = 0 , u (0+ ) = 0 (t = 0+ ) = , donc une pente à
dt τC
l’origine d’autant plus faible que la résistance est grande et qu’à t → ∞ ,
du
(t → ∞) = 0 u = E , ∀R .
dt
La résistance intervient au début (pentes différentes) pour limiter le courant
important, donc la vitesse de charge, mais plus à la fin (même asymptote) lorsqu’il
est nul.
di E
Pour le circuit RL la loi des mailles s’écrit τ L +i = (2) avec τ L = L / R
dt R
E
( )
(inversement proportionnel à R ) de solution i (t ) = 1 − e − t /τ L respectant i (0) = 0 .
R
+ di E
L’équation (2) montre qu’à t = 0 , i (0 ) = 0 (t = 0 + ) = donc une pente à
dt L
di E
l’origine indépendante de R et qu’à t → ∞ , (t → ∞) = 0 i = valeur
dt R
d’asymptote d’autant plus basse que la résistance est élevée.
La résistance n’intervient pas au début (même pente) car à cause de l’auto-induction
(identique dans les deux cas), le courant reste nul, mais elle impose le courant à la
fin (asymptotes différentes) lorsque l’inductance ne joue plus de rôle.
u (t ) i (t )
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
E E / R1
■ Réponses aux questions
R1
R1
R2 > R1 E / R2
R2 > R1
0 τ1 τ2 t 0 τ 2 τ1 t
eOHFWURFLQpWLTXH
6. Quelle trajectoire (de phase !) ? (MP, PC, PSI, PT)
L
On a τ = RC = et LC = τ 2 .
R
Une trajectoire de phase est parcourue dans le sens des aiguilles d’une montre. La
continuité de la tension aux bornes du condensateur impose u (0 + ) = 0 ce qui exclut
le cas (1), première ligne à gauche.
d 2u 2 du 2 E
+ + 2u= 2
dt 2
τ dt τ τ
2
§2· 8 4
Le discriminant de l’équation caractéristique est donc Δ = ¨ ¸ − 2 = − 2 < 0 .
©τ ¹ τ τ
Le régime transitoire est la somme du régime libre pseudopériodique et du régime
forcé continu. Il y a des oscillations, c’est donc le cas (3), deuxième ligne à gauche.
&KDSLWUH
7. (*) Durée de la décharge d’un défibrillateur (MP, PC, PSI, PT)
Indications : S’intéresser d’abord à la charge du défibrillateur sous une tension E à
travers une résistance R , puis utiliser la courbe i( q) pour en déduire
des données numériques ; ensuite seulement, envisager la décharge à
travers la résistance R p à évaluer du patient.
Charge du défibrillateur
Avec les orientations de la question 4. l’équation de maille s’écrit :
q E q
Ri + = E (1) ce qui donne directement i ( q) = − où τ = RC est la durée
C R τ
dq
caractéristique de la charge (avec les orientations choisies i = ).
dt
Cette équation affine de pente négative (l’intensité diminue au cours de la charge)
permet l’identification avec la courbe i ( q) de l’énoncé :
E
= 1,5 A (valeur de l’intensité i pour q = 0 , donc au début de la charge)
R
1 1,50 − 0
= 2,14 s −1 (la pente de la courbe donnée par )
τ 0, 70 − 0
On en déduit :
– la durée caractéristique de la charge : τ = 0, 47 s
τ
– ainsi que la résistance R du circuit de charge R = = 1, 0 kΩ , et la force
C
électromotrice de la source de tension continue, d’après (1) au bout d’un temps
q
long 0 + ∞ = E avec q∞ = 0, 70 C , d’où E ≈ 1,5 kV .
C
Utilisation du défibrillateur
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
D’après la position des électrodes, on peut estimer que le courant va passer dans la
■ Réponses aux questions
eOHFWURFLQpWLTXH
La décharge du défibrillateur dans le patient (régime libre, schéma
ci-contre) se fait suivant la loi classique (système du 1er ordre) RP i
− t /τ dq q∞ − t /τ p E − t /τ p q
q(t ) = q∞ e p avec une intensité i = − = e = e . C
dt τ p Rp
L’énergie Joule reçue par le patient entre t = 0 et t > 0 est :
t E 2 t −2 t /τ p 1 −2 t /τ
E J (t ) = ³ R pi 2 (t )dt = ³ e dt = CE 2 (1 − e p )
0 Rp 0 2
En traduisant que E J (t ′) = Edél , il vient la durée d’une décharge :
τp 2 Edél
t′ = − ln(1 − )
2 CE 2
AN : t ′ ≈ 15 ms assez court, moins de la moitié de τ P .
&KDSLWUH
duC i
L’équation différentielle C = i0 s’intègre facilement en uC (t ) = 0 × t et
dt C
i t §u ·
conduit à u (t ) = R i0 + 0 . Cette phase se termine à l’instant t1 = C ¨ 0 − R ¸
C © i0 ¹
quand la tension aux bornes de l’alimentation stabilisée atteint la valeur u0 .
Numériquement, il vient t1 = 10 ms et uC (t1 ) = u0 − R i0 = 10 V .
0,05 × u0
− ( t 2 −t 1 ) τ § R i0 ·
qui conduit à e puis à t 2 − t 1 = τ × ln ¨
= ¸ = τ ln(10) .
R i0 © 0,05 × u0 ¹
Numériquement on obtient t 2 − t 1 = 23 ms , puis t 2 = 33 ms .
Dans le cas classique de la charge à l’aide d’une source de tension idéale (STI) de
force électromotrice u0 , l’expression de la tension aux bornes du condensateur est :
uC (t ) = u0 (1 − e−t τ ) .
La figure ci-dessous permet de visualiser les écarts observables entre ces deux
expressions. 5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
eOHFWURFLQpWLTXH
9. (*) Inversion du sens du courant (MP, PC, PSI, PT)
Indications : On peut commencer par déterminer directement i (0+ ) et i ( ∞) , mais
par la suite il faut établir l’équation différentielle donnant i (t ) et la
résoudre.
&KDSLWUH
E 4E 3t
D’où l’expression i (t ) = − + exp(− ) à partir de laquelle on détermine
3R 3R RC
l’instant t1 d’annulation de l’intensité du courant :
2ln 2
t1 = RC = 0,46 ms
3
10. (**) Une fin de l’humanité par cannibalisme (MP, PC, PSI, PT)
Indication : La présence de cette question dans la rubrique « Régime transitoire »
ne doit rien au hasard ; on peut aussi exploiter l’analogie avec la
désintégration radioactive afin de trouver une équation différentielle
car le grand nombre d’individus permet de passer à un modèle continu
plutôt que de traiter un modèle discret.
Notations :
N 0 = 100 millions = 108 individus à t = 0 ; N (t ) , le nombre d’individus à l’instant
t après.
un homme renferme : H = 500 MJ
consommation journalière d’un individu : c = 10 MJ.jour −1
eOHFWURFLQpWLTXH
En fait, si on interdit de manger à ceux qui sont consommés (mais qui le sait ?), ce
(100 − x ) × 10
chiffre est plutôt de = x x = 1, 96 millions , soit 40 000 rescapés
500
de plus...
ct
−
La loi N (t ) = N 0 e H
donne pour t = 1 jour , N (1) = 98,02 millions , pas mal,
§ ct ·
normal car pour t petit, l’exponentielle se linéarise en N (t ) ≈ N 0 ¨ 1 − ¸ .
© H¹
* le dernier individu vivant démarre au moment où il tue l’avant-dernier pour le
H
manger, et il en a pour = 50 jours .
c
ct2 ct1
− −
Alors que la loi exponentielle donne : 2 = N 0 e H et 1 = N 0 e H , soit un temps de
H
vie du dernier individu : t1 − t2 = ln 2 ≈ 35 jours , la queue de l’exponentielle n’est
c
pas linéarisable (sinon elle couperait l’axe des abscisses)...
&KDSLWUH
d 2u § 1 1 1 · du 1
+¨ + + ¸ + u=0
© RC R′C R′C ′ ¹ dt RCR′C ′
2
dt
Il s’agit d’une équation différentielle du 2nd ordre, linéaire, homogène (régime libre),
à coefficients constants, et qui admet a priori tout type de solution…
'LS{OHVQRQOLQpDLUHV
13. (*) Photodiode utilisée en détecteur linéaire de lumière (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Justifier le branchement en traçant la caractéristique de la source de
tension sur celle de la photodiode et placer le point de fonctionnement
de ce circuit.
eOHFWURFLQpWLTXH
Pour avoir un courant proportionnel au flux lumineux, il R
faut clairement utiliser la partie inverse de la
caractéristique (quadrant où U < 0 et I < 0 ), ce qui
impose le sens de branchement du composant en série E U
avec la source de tension qui le polarise : I
&KDSLWUH
Re E
La condition d’allumage de la lampe est donc ua < .
R + Re
Si l’on suppose dans un deuxième temps que la lampe reste constamment allumée,
un raisonnement similaire permet de conclure que, dans ce cas, la tension aux
Ra E
bornes de la lampe tend asymptotiquement vers ua∞ = . Pour que la lampe au
R + Ra
néon s’éteigne de nouveau, il est nécessaire que cette tension asymptotique ua∞ soit
inférieure à ue .
Ra E
La condition d’extinction de la lampe est ainsi < ue .
R + Ra
Une première formulation de la condition de clignotement de la lampe au néon est :
Ra E R E
< ue et ua < e .
R + Ra R + Re
À ce stade, on pourrait se contenter de tester pour des valeurs de E et R choisies
plus ou moins au hasard si les deux conditions ci-dessus sont vérifiées.
Cependant, afin de préciser les domaines dans lesquels la force électromotrice E et
la résistance R peuvent être choisies, exploitons un peu ces deux inégalités.
La réécriture de cette double condition en un encadrement portant sur E conduit à :
R + Re R + Ra
ua < E < ue (1)
Re Ra
La possibilité de pouvoir choisir une valeur de E comprise dans cet intervalle
impose que la borne de gauche soit inférieure à la borne de droite ; ceci se réécrit :
§ R · § R · §u u ·
¨ + 1¸ ua < ¨ + 1¸ ue ua − ue < R ¨ e − a ¸
© Re ¹ © Ra ¹ © Ra Re ¹
u − ue
d’où l’on tire la condition R > a = 30,1 Ω .
ue ua
−
Ra Re
Parmi les valeurs de R proposées, la seule vérifiant cette condition est R = 50 Ω .
Une fois cette valeur de R choisie, la condition (1) donne l’intervalle pour E :
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
eOHFWURFLQpWLTXH
u
e = u + v
°° K i
v dv
®i = iR + iC = + C R v(t )
° R dt e(t )
C
°̄i (u ) de la diode
soit 3 équations dont une non linéaire et 3 inconnues.
v(t ) = v1 e − (t − t1 ) RC
5pJLPHVLQXVRwGDOIRUFpHWILOWUH
&KDSLWUH
efficaces complexes 12 = 12 + j 60 − j 60 , résultat qui rappelle bien qu’à la résonance
d’intensité, la tension aux bornes de la résistance est en phase avec celle du
générateur et que les tensions aux bornes du condensateur et de l’inductance, en
opposition de phase entre elles, sont en quadrature avec les précédentes.
2π f Im2
R Im
De plus : cos α = AN : cos α = 0,879 et α = 28,5° = 0, 497 rad
2 U eff
α est le déphasage de la tension par rapport au courant.
1 U B2 2
L= R a − R2
2π f 2
U Ra
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
AN : L = 211 H , valeur très grande par rapport à celle des bobines de TP de l’ordre
de 10 mH avec 400 spires sur 10 cm .
eOHFWURFLQpWLTXH
Si la solution existe ∀ω , elle vaut forcément :
* R = R1 (faire ω → 0 , le condensateur est A B
R1 L
équivalent à un interrupteur ouvert et la bobine à
un court-circuit, penser à leurs impédances)
R2 C
* et aussi R = R 2 (faire ω → ∞ , le condensateur
est équivalent à un court-circuit et la bobine à un interrupteur ouvert).
En posant R = R1 = R 2 , la condition Z AB = R s’écrit :
( R + jLω ) & ( R − j / Cω ) = R
( R + jLω )( R − j / Cω ) = R ( 2 R + j ( Lω − 1/ Cω ) )
10 5
La courbe u e (t ) amplitude = 5, 0 V E = = 3,5V .
2 2
2π
La période est T = 10 × 0,1 = 1, 0 ms et ω = = 6,3 103 rad.s −1 .
T
Les ordres de grandeur correspondent aux TP : quelques volts et le kHz.
&KDSLWUH
On mesure enfin l’avance de u 2 (t ) sur u 1 (t ) :
Δt 1, 3
ϕ 2/1 = 2π = 2π en gardant dans le rapport les mm mesurés.
T 7, 2
L 1 §π ·
On en déduit : = tan ¨ − ϕ 2/1 ¸ = 2,1 10−5 s .
R ω ©2 ¹
Soit un ordre de grandeur plausible pour la constante de temps ( 20 ȝs ).
21. (*) Bruit thermique d’une résistance (MP, PC, PSI, PT)
En désignant par U et I les amplitudes complexes associées à la tension u (t ) et au
courant i (t ) , la puissance moyenne transmise à la charge se calcule par :
1
Pmoy = Re (U × I *)
2
Avec U = Z I et E = ( Z + R ) I , où E est l’amplitude complexe associée à e(t ) , il
1 2 Re ( Z )
Re ( Z ) × I = E
2
vient : Pmoy = 2
.
2 2Z+R
La puissance moyenne transmise à la charge s’exprime finalement en fonction de la
r
valeur efficace de la fém e(t ) comme suit : Pmoy = eeff 2 .
( R + r ) + x2
2
eeff = 4 k B T R Δf
■ Réponses aux questions
AN : eeff = 1,1 ȝV
Le bruit thermique cause des problèmes lors de la réception des faibles signaux dans
les systèmes de communications.
22. (**) Filtre passe-bas du troisième ordre (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il est utile d’écrire deux lois des nœuds (avec les seules tensions) ; il
2
s’avère qu’il est plus facile de travailler avec 1 / H et 1 / H .
eOHFWURFLQpWLTXH
Soient A le nœud central du montage et
u A la différence de potentiel aux bornes
du condensateur. En régime sinusoïdal, la
loi des nœuds en A puis en S , exprimée à
l’aide des tensions conduit aux relations :
ue − u A uA − 0 u A − us u A − us us − 0
= + (1) et = (2)
jL1ω 1 / jCω jL2ω jL2ω R
§ jL2ω ·
La relation (2) permet alors d’écrire u A = u s ¨ 1 + ¸ et la prise en compte de
© R ¹
cette expression dans la relation (1) fournit :
§ jL ω · § 1 1 · ue us
u s ¨1 + 2 ¸ ¨ jCω + + ¸= +
© R ¹© jL1ω jL2ω ¹ jL1ω jL2ω
§ 1 L Cω 2 L2 1 · ue
qui s’écrit encore u s ¨ jCω + − 2 + + ¸=
© jL1ω R RL1 R ¹ jL1ω
ue 1 L + L2
puis = = 1+ j 1 ω − L1Cω 2 − jL1L2Cω 3 .
us H R
2
1 § L + L2 ·
= (1 − L1Cω 2 ) + ¨ 1
2
On exprime alors 2
ω − L1L2Cω 3 ¸
H © R ¹
et après quelques calculs :
§ § L + L2 · 2 · 4§ 2 2 L1L2C · 6 § L1 L2C ·
2
( 1 2 )¸
2
1/ H = 1 + ω 2 ¨ ¨ 1 ¸ − 2 L C ¸ + ω L
¨ 1 C − 2 L + L + ω ¨ ¸
¨ 1 ¸
R2
©© R ¹ ¹ © ¹ © R ¹
Pour que ce filtre ait le gain souhaité cette expression doit pouvoir se mettre sous la
2 § ω6 ·
forme 1/ H = 1 + ¨ 6 ¸ , ce qui impose les relations :
© ω0 ¹
2
§ L + L2 · L2 R
2 L1C = ¨ 1 ¸ , L1C = 2 2 ( L1 + L2 ) et ω0 =
3
.
© R ¹ R L1L2C
On en déduit facilement les relations
4
L1 = 3L2 , 8L2 = 3R 2C et ω0 = 2π f 0 = .
3RC
2 R
AN : C= = 5,3 ȝF , L2 = = 127 ȝH et L1 = 381 ȝH
3π Rf 0 4π f 0
&KDSLWUH
&KDSLWUH
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
Ce chapitre de 2de année s’adresse essentiellement aux élèves des filières PSI et PT, et
sauf pour la section « Électronique », également aux élèves de la filière MP ; les élèves
de la filière PC ne sont concernés que par quelques questions mobilisant les connais-
sances du programme de 1re année.
eOHFWURQLTXH
R = 1 kΩ
Ɣ
+ Ɣ
∞ –
v2 R
ALI 2
C
R2
Ɣ Ɣ Ɣ
R2 = 1 kΩ
R1 = 33 kΩ –
+ ∞
Ɣ
Ɣ
ve ALI 1
C = 1 μF vs
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
3. (*) Mise en forme d’un signal bruité (PSI, PT)
À la sortie d’un système de mesure, on obtient une tension amplifiée v(t ) en
fonction du temps, mais ce signal est entaché de bruit comme le montre la figure de
la page suivante :
v (V)
0
t (ms)
−4
−8
R1
+ Ɣ +
∞ ∞ Ɣ
– –
v vs v vs
Montage 1 Montage 2
R1 = 10 kΩ et R2 = 30 kΩ
Les ALI sont idéaux, et présentent une tension de saturation en sortie : ± Vsat avec
Vsat = 12 V .
Lequel faut-il choisir, et pourquoi ? Comment pourrait-on modifier simplement le
montage choisi pour avoir une nouvelle sortie vs′ toujours positive ou nulle ?
7UDLWHPHQWGXVLJQDO
&KDSLWUH
(2)
(1)
(3) (4)
(6)
(5)
(a) (b)
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
(c) (d)
(e) (f)
1
t (ms)
0 2 4 6 8 10
Donner l’expression de sa fonction de transfert sous forme canonique, et préciser les
valeurs numériques des constantes qui y interviennent.
6. (*) Analyse spectrale pratique d’un signal périodique (MP, PSI, PT)
À la sortie d’un montage électronique, est recueillie une tension périodique u (t ) , de
fréquence f , de moyenne nulle, mais non sinusoïdale. Sur le chronogramme de
u (t ) repéré à l’oscilloscope en voie 1, on choisit arbitrairement une origine des
temps t = 0 .
Afin de réaliser son analyse spectrale, u (t ) est injectée à l’entrée d’un filtre passe-
bande du deuxième ordre très sélectif possédant les caractéristiques suivantes :
&KDSLWUH
- fréquence de résonance finement ajustable par potentiomètre f 0
- facteur de qualité élevé Q = 50
- gain maximum (à la résonance) H 0 = 2, 0
À la sortie du filtre, est mesurée l’amplitude de la tension de sortie du filtre us (t ) en
fonction de f 0 , ce qui permet d’obtenir le graphe suivant :
amplitude de us (V)
α1 = 4,8 V
α 2 = 0,8 V
α 3 = 0, 6 V α 5 = 0, 4 V
f 0 (kHz)
f 0 (kHz) 1 2 3 5
ϕ (rad) – 0,10 – 1,46 – 0,59 0,20
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
Il est admis que, par effet Doppler, la fréquence de l’onde réfléchie de retour sur le
radar, est reçue à une fréquence f r différente de celle émise, et approximativement
§ 2v ·
donnée par la relation : f r ≈ f ¨1 + ¸ .
© c ¹
Le principe de détection de la vitesse v dans le radar est le suivant :
L’appareil utilise deux tensions proportionnelles au champ électrique de l’onde
émise u 1 (t ) = u 0 cos(2π f t ) et de l’onde réfléchie : u 2 (t ) = u 0 cos(2π f r t ) .
(pour simplifier on prend le déphasage à l’origine nul car il n’a pas d’influence sur
la détermination de la vitesse).
Un circuit intégré multiplieur permet à l’aide des deux tensions u1 (t ) et u2 (t )
d’avoir en sortie une tension proportionnelle au produit P (t ) = K u 1 (t ). u 2 (t ) dont le
graphe est donné sur la figure.
10−9 s
multiplieur
u 1 (t ) X
P (t )
u 2 (t )
P (t )
Une voiture roule en ville où la vitesse est limitée à 50 km.h −1 ; risque-t-elle d’être
flashée avec les données précédentes ?
Justifier la méthode et proposer un traitement du signal P (t ) facilitant la mesure.
&KDSLWUH
En plus, on suppose que la
réflexion sur le sol se fait avec hmax= 10 km
un coefficient de réflexion réel
r0 et que la propagation des
ondes se fait sans atténuation.
h ŽŶĚĞ ŽŶĚĞ
– La fréquence f e (t ) du signal ƌĠĨůĠĐŚŝĞƐ;ƚͿ ĠŵŝƐĞĞ;ƚͿ
e(t ) est liée à sa phase ϕ e (t )
par la relation : ƐŽů;ŽƵŵĞƌͿ
t
ϕ e (t ) = 2π ³ f e (t ) dt , elle varie
0
f0+ f1
f0 = 4250 MHz
f1 = 150 MHz
T = 10 ms
f0
t
0 T 2T
6LJQDX[HWWUDLWHPHQWVQXPpULTXHV
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
10. (*) Convertisseur parallèle (MP, PC, PSI, PT)
La figure ci-dessous représente un convertisseur 3 bits, il convertit une tension
analogique u (avec 0 < u < Vréf ) en un nombre s N en base deux. Il est composé de 7
comparateurs, d’une logique de codage et de conducteurs ohmiques de résistances
r , 2r et 3r . Les comparateurs ont une résistance d’entrée infinie : l’intensité du
courant sur les deux bornes d’entrée est nulle. Ils délivrent un signal logique qui est
au niveau haut (valeur 1) lorsque la borne reliée à u a un potentiel supérieur à celui
de la borne reliée à Vréf par l’intermédiaire des résistances. Le signal logique est de
valeur 0 sinon.
La logique de codage convertit la sortie des comparateurs (nombre de valeurs 1) en
un nombre binaire s N .
3r 2r 2r 2r 2r 2r 2r r
Vréf u 1 2 3 4 5 6 7
logique de codage
22 21 20
Vréf = 2, 00 V , quelle est la valeur numérisée s N de u = 1,32 V ?
&KDSLWUH
Soit X e un tableau de n nombres réels issus d’un échantillonnage d’une grandeur
physique X (t ) à la fréquence f e = 1 / Te . Cela signifie que l’on peut écrire
X e [ k ] = X (k Te ) où k ∈ a0, n − 1b . Un filtre numérique à moyenne mobile à
2 m + 1 termes construit un tableau de sortie Se à partir du tableau d’entrée X e par
m
¦ X e [k − p]
l’opération Se [ k ] =
p = −m
.
2m + 1
Quand la fonction X (t ) échantillonnée à la fréquence f e = 1 / Te est de la forme
X (t ) = X 0 cos(2π f 0t ) les éléments du tableau X e sont de la forme :
f
X e [k ] = X 0 cos(2π f 0 kTe ) = X 0 cos(2π 0 k ) = X 0 cos(2πν 0 k )
fe
f
où ν 0 désigne la fréquence réduite 0 .
fe
La fonction de transfert H d’un filtre numérique est par définition le rapport
Se [k ]
où X e [ k ] = X 0e 0 désigne la représentation complexe de X e [ k ] et
i 2π ν k
H=
X e [k ]
Se [ k ] celle de Se [ k ] .
Après avoir précisé le domaine de variation pertinent pour la fréquence réduite ν 0 ,
déterminer l’expression de la fonction de transfert H d’un filtre à moyenne mobile
à 2 m + 1 termes et représenter sur un même graphe les diagrammes de Bode en
module pour les valeurs m = 3 et m = 20 .
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
Déterminer la fréquence du signal de sortie du montage ci-dessous utilisant deux
portes NAND.
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
&KDSLWUH
5pSRQVHV
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
eOHFWURQLTXH
R2 + R1
L’ALI est monté en non inverseur, donc la tension au point A vaut vA = ve .
R1
1
En notant Z = l’impédance des deux condensateurs en série en parallèle avec la
Y
vs Z 1 1
bobine, on a = = = (diviseur de tension) .
vA Z + R 1 + RY § 1 ·
1+ R ¨ + jCω ¸
© jLω ¹
R2 + R1
vs R1
HA = =
ve § 1 ·
1 + jR ¨ Cω − ¸
© Lω ¹
vr 1
Les deux condensateurs constituent un diviseur de tension donc HR = =
vs 2
R1
2 = HA = . Cette égalité n’est réalisable que si H A est réel, ce
§ 1 ·
1 + jR ¨ Cω − ¸
© Lω ¹
1 R + R1
qui impose ω = , puis 2 = 2 soit R2 = R1 . Il s’agit là de la valeur
LC R1
minimale de la résistance, pour que les oscillations prennent réellement naissance et
s’amplifient, il faut que R2 > R1 .
Leur amplitude sera alors limitée par la tension de saturation de l’ALI.
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
2. (*) Montage linéaire mystère (PSI, PT)
On cherche à déterminer vs en fonction de ve en se plaçant en régime sinusoïdal à la
pulsation ω . Par souci de clarté, les tensions complexes ne sont pas soulignées.
Loi des nœuds en termes de tension à l’entrée + de l’ALI 1 :
ve − V1+ 0 − V1+ v2 − V1+ ve R2 + v2 R1
+ + = 0 V1+ =
R1 1/ jCω R2 R1 + R2 + jCR1 R2ω
Loi des nœuds en termes de tension à l’entrée – de l’ALI 1 :
vs − V1− v2 − V1− v + v jR Cω
+ = 0 V1− = 1 2 2
R2 1/ jCω 1 + jR2Cω
Diviseur de tension à l’entrée + de l’ALI 2 :
R v
V2+ = vs = s
R+R 2
Les ALI sont idéaux en régime linéaire, donc :
V1+ = V1− et V2+ = V2−
Les entrées – des deux ALI sont reliées, donc :
V2− = V1−
Il reste à éliminer V2− = V1− , V1+ , V2− , V2+ , v2 de ces 6 équations, pour obtenir :
R2 2
2 jCω
vs R1
=
ve R2 2
1 + jCω − C 2 R2 2ω 2
R1
On reconnaît la fonction de transfert d’un filtre passe-bande du deuxième ordre,
qu’il faut mettre sous la forme canonique :
j
Q 1 R
H = H0 2
avec : H0 = 2 ω 0= Q= 1
j ω § ω · R2C R2
1+ −¨ ¸
Q ω 0 ©ω 0 ¹
Il s’agit d’un filtre passe-bande dont il est facile de régler la fréquence de résonance
f 0 = ω 0 / 2π et le facteur de qualité en choisissant les valeurs des composants.
Avantage : Ce montage permet d’obtenir facilement des filtres très sélectifs (valeurs
élevées de Q ), à condition que les composants soient bien appariés (exactement la
même valeur de R pour les deux composants du montage, idem pour C et R2 ).
&KDSLWUH
Son comportement est résumé sur la figure 1.
Le montage 2 est un comparateur à hystérésis non inverseur. Il fonctionne lui aussi
en régime saturé car la boucle de rétroaction se fait sur l’entrée +.
Son basculement d’un état à l’autre a lieu lorsque l’entrée + et l’entrée – sont au
même potentiel : il dépend ainsi de la valeur en sortie ( +Vsat ou −Vsat ).
Loi des nœuds en termes de tension à l’entrée + de l’ALI :
v − V+ vs − V+ v R2 + vs R1
+ = 0 V+ = et de plus : V− = 0
R1 R2 R1 + R2
R
donc basculement lorsque V+ = V− v = − 1 vs
R2
Si vs = − Vsat : basculement à la valeur vs
R1
+Vsat pour v = Vsat = V0 = 4 V Vsat
R2
Si vs = +Vsat : basculement à la valeur
−V0 V0
R
−Vsat pour v = − 1 Vsat = −V0 = −4 V v
R2
Le tracé de la caractéristique (sortie
en fonction de l’entrée) s’en déduit : −Vsat
v v
V0
0 0
t t
−V0
vs vs
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
Vsat
■ Réponses aux questions
V0
0 0
t t
−Vsat
figure 1 figure 2
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
Sur la figure 1, il apparaît une multitude de basculements en sortie, ceci est dû au
bruit qui fait rapidement fluctuer le signal d’entrée autour de zéro.
Il est clair que ce problème disparaît sur la figure 2 grâce aux seuils V0 et −V0
Il faut choisir le montage comparateur à hystérésis : il apporte une immunité au bruit
Pour avoir en sortie la R2
valeur zéro au lieu de
− Vsat , il suffit de disposer
R1
une diode en inverse en R
Ɣ + ∞ Ɣ
sortie du montage. Lorsque –
vs est négative, la diode v vs v s′
est passante, et la tension à
ses bornes v s′ est
pratiquement nulle (en fait,
il demeure la tension de seuil de la diode de l’ordre de 0, 6 V pour une diode au
silicium, et vs′ ≈ −0, 6 V ).
7UDLWHPHQWGXVLJQDO
&KDSLWUH
4. À un signal triangle correspondent seulement des harmoniques
1
impairs avec un décroissance « rapide » des amplitudes en 2 .
n
5. Un harmonique de fréquence f permet de reconstituer les détails du
signal à l’échelle de temps τ tel que : τ × f ≈ . Pour faire simple,
comme une discontinuité dans le signal correspond à un « détail
temporel » infiniment court, le spectre fait alors intervenir des
fréquences arbitrairement élevées.
Pour résumer : (1) ↔ (b) ; (2) ↔ (c) ; (3) ↔ (e) ; (4) ↔ (f) ; (5) ↔ (d) ; (6) ↔ (a)
H0
H=
1 + 2σ jωτ − ω 2τ 2
La valeur finale valant 2, 0 V , comme E = 1 V (échelon unité) : H 0 = 2, 0 .
La réponse est pseudopériodique faiblement amortie, on a donc σ 2 1 : la
2π 2π τ
pseudo-période TP = = vaut pratiquement 2π τ . Sur la figure on
ωp 1−σ 2
mesure 4 TP = 6,3 ms , soit τ = 0, 25 ms .
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
En notant dep1 et dep2 les dépassements (par rapport à la valeur finale de régime
§ dep1 · 2πσ
permanent), le décrément logarithmique δ = ln ¨ ¸= (voir livre de
© dep2 ¹ 1−σ 2
première année) est pratiquement égal à 2πσ . Sur la figure on mesure :
dep1 = 3,5 − 2, 0 = 1,5 V
®
¯dep2 = 2,8 − 2, 0 = 0,8 V
On en déduit σ = 0,1 . La vérification σ 2 = 0, 01 1 assure que les approximations
faites sont légitimes.
6. (*) Analyse spectrale pratique d’un signal périodique (MP, PSI, PT)
Le filtre très sélectif ne donne une sortie notable que lorsque la fréquence f 0 qu’il
sélectionne est présente dans le spectre de la fonction analysée.
On observe ainsi que la tension u (t ) a des composantes spectrales à la fréquence
fondamentale 1 kHz et ses multiples (harmoniques 2,3, et 5), ce qui correspond en
effet au spectre d’une fonction périodique de fréquence f = 1 kHz .
On peut donc écrire la décomposition en série de Fourier de u (t ) (sans valeur
moyenne) :
∞ ∞
u (t ) = ¦ an cos ( 2π nf t ) + bn sin ( 2π nf t ) = ¦ cn sin ( 2π nf t + ϕn )
n =1 n =1
Les déphasages sont mesurés par rapport à l’origine pour chaque composante
spectrale isolée par le filtre, et fournis dans le tableau. Finalement :
u (t ) = 2, 4sin ( 2π f t − 0,10 ) + 0, 4sin ( 4π f t − 1, 46 ) + 0,3sin ( 6π f t − 0,59 )
+ 0, 2sin (10π f t + 0, 20 )
&KDSLWUH
import matplotlib.pyplot as plt
import numpy as np
def u(t):
return 2.4*np.sin(2*np.pi*t-0.1)+0.4*np.sin(2*np.pi*2*t-1.46)
+0.3*np.sin(2*np.pi*3*t-0.59)+0.2*np.sin(2*np.pi*5*t+0.20)
T=np.linspace(-0.1,2.1,1000)
Y=[u(t) for t in T]
plt.plot(T,Y)
t (ms)
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
Il en résulte que le spectre du produit des deux signaux ne contient plus f et f r
mais la somme et surtout, la différence f r − f . Sur le graphe fourni, on observe bien
la superposition de ces deux fréquences très différentes : l’une élevée correspondant
à la courte période de 10 − 9 s sur le zoom, et l’autre bien plus faible à la période
T = 10 ms , soit f r − f = 1/ T = 100 Hz . C’est ce dernier terme le plus intéressant,
car il dépend directement de la vitesse v cherchée. Avec la formule donnée :
fr − f =
2v
f v= r
( f − f ) c AN : v = 15 m.s −1 = 54 km.h −1
c f 2
L’excès de vitesse constaté par le radar conduira à une amende...
La méthode utilisant le multiplieur est donc simple et précise. On pourrait penser
accéder directement à la valeur de v à partir de la mesure de f r = f (1 + 2v / c ) .
Une simple application numérique en dissuade rapidement ! Avec la valeur de v
mesurée, on aurait en effet : f r = f (1 + 10−7 ) qu’il est impossible de mesurer avec
assez de précision pour trouver l’écart de 100 Hz dû à v .
Ceci justifie l’emploi d’un multiplieur permettant d’atteindre directement la
différence des fréquences.
Pour avoir accès proprement à la basse période T du signal P (t ) , il serait judicieux
d’éliminer la composante haute fréquence à f r + f ≈ 2 f , tout en conservant la
composante basse fréquence à f r − f .
C’est donc un filtre passe-bas qui s’impose pour traiter P(t ) . Le choix de la
fréquence de coupure f c est large, puisqu’il doit respecter : f r − f f c 2 f .
Une fréquence de coupure de quelques kHz conviendrait, par exemple.
Rq : Un tel filtrage peut être réalisé avec un passe-bas RC du premier ordre.
&KDSLWUH
* Pour h = 10 km , le temps τ vaut 66 ȝs . Ce temps reste très petit comparé à T ,
temps caractérisant les variations périodiques de la fréquence f e (t ) . Ainsi,
considérée comme infinie, cette période n’interviendra pas dans les expressions de
e(t ) et s (t ) .
cTf B
permet d’avoir l’altitude de l’avion : h = .
■ Réponses aux questions
2 f1
AN : Pour f B = 200 kHz , on trouve h = 2 km .
Ğ;ƚͿ
Ɛ;ƚͿ × s^;ƚͿ ƐŝŐŶĂůĚĞĨƌĠƋƵĞŶĐĞ
ƉƌŽƉŽƌƚŝŽŶŶĞůůĞăŚ
ŵƵůƚŝƉůŝĞƵƌ ĨŝůƚƌĞƉĂƐƐĞͲďĂƐ
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
6LJQDX[HWWUDLWHPHQWVQXPpULTXHV
&KDSLWUH
13Vréf
Jusqu’à < u < Vréf sorties 1111111 et s N vaut 7 (en décimal).
16
9 11
Les valeurs proposées donnent : Vréf = 1,125 V < 1, 32 < Vréf = 1, 375 V , soit
16 16
une valeur décimale de s N de 5 = 2 2 + 2 0 donc 101 en base 2
¦ X e [k − p]
complexes de la relation Se [ k ] =
p = −m
conduit à :
2m + 1
m
¦ X 0 ei 2 π ν 0 ( k − p )
X 0ei 2 π ν 0 k m X e [k ] m
Se [ k ] = p =− m
= × ¦ e−i 2 π ν 0 p = × ¦ e−i 2 π ν 0 p
2m + 1 2m + 1 p =− m 2m + 1 p =− m
(2m + 1) sin( π ν 0 )
■ Réponses aux questions
La figure ci-dessous représente les diagrammes de Bode en module pour les cas
m = 3 et m = 20 . Dans les deux cas, la fonction de transfert tend vers 1 à basse
fréquence (un filtre à moyenne mobile est sans effet sur la composante continue). En
revanche, la fréquence de coupure à −3dB diminue quand la valeur de m
augmente et ceci sans effet notable sur l’atténuation du filtre. Le filtre à moyenne
mobile permet un bon lissage des signaux mais c’est un mauvais filtre passe-bas.
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
12. (**) Oscillateur à porte NON-ET (NAND) (PT, PSI)
Indications : Les impédances d’entrée sont infinies, et il y a continuité de la tension
aux bornes du condensateur.
&KDSLWUH
E
– si VA < (état logique 0 à l’entrée) alors VB ( = V3 = V5 = V6 ) = E (état logique 1 à
2
la sortie)
E
– si VA > (état logique 1 à l’entrée) alors VB ( = V3 = V5 = V6 ) = 0 (état logique 0 à
2
la sortie)
Le signal de sortie étant périodique, on représente à l’aide d’un tableau synoptique
l’évolution des tensions et potentiels du circuit au cours du temps sur un cycle
T
complet ( 0, , T ) avec un instant 0 correspondant (par exemple) au basculement de
2
la première porte logique de 0 à E et ainsi de suite.
E
* Étape 2 : on note VA = juste avant le basculement
2
− +
T T
0− 0+ T− T+
2 2
VB ( = V3 = V5 = V6 ) 0 E E 0 0 E
VS ( = V4 ) E 0 0 E E 0
E E E
VA ( = V1 = V2 )
2 2 2
VS ( = V4 ) E 0 0 E E 0
■ Réponses aux questions
E E E
VA ( = V1 = V2 )
2 2 2
E E E E E E
U C = VS − VA − −
2 2 2 2 2 2
E E E
U R = VA − VB −
2 2 2
eOHFWURQLTXHHW6LJQDX[
* Étape 4 : reste juste à finir les lignes pour VA = VS − U C et U R = VA − VB
− +
T T
0− 0+ T− T+
2 2
VB ( = V3 = V5 = V6 ) 0 E E 0 0 E
VS ( = V4 ) E 0 0 E E 0
E E E 3E E E
VA ( = V1 = V2 ) − −
2 2 2 2 2 2
E E E E E E
U C = VS − VA − −
2 2 2 2 2 2
E 3E E 3E E 3E
U R = VA − VB − − −
2 2 2 2 2 2
º Tª dU C
Pendant la phase t ∈ » 0, « , U C + U R = − E U C + RC = − E compte tenu
¼ 2¬ dt
de la convention récepteur de R et C (et aussi car l’intensité i (t ) est la même dans
la branche).
t t
E − 3E − RC
Il vient, avec U C (0) = : U C (t ) = Ae RC − E = e −E.
2 2
T
T T 3E − 2 RC E
On en déduit puis T avec U C ( ) = e − E = − , soit : T = 2 RC ln(3)
2 2 2 2
AN : T = 22 ms , soit une fréquence f = 46 Hz .
T
Rq : On a fait, ici, l’hypothèse que le premier basculement se fait à t = . Une
2
ºT ª
rapide mise en équation pour t ∈ » , T « montre que l’on retrouve bien la
¼2 ¬
même période. Dans le cas contraire il faut alors découper le cycle en deux
phases ( 0 ⎯⎯⎯
phase 1
→ T1 ⎯⎯⎯
phase 2
→ T ) ayant des durées différentes et traiter, bien
évidemment, ces deux étapes pour déterminer la période.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
2QGHVPpFDQLTXHV
Ce chapitre de 2de année s’adresse essentiellement aux élèves des filières PC et PSI,
mais il contient aussi des généralités sur les ondes et certaines questions profiteront aux
élèves des filières MP et PT pouvant s’appuyer sur leurs connaissances de 1re année.
/DFRUGHYLEUDQWH
u ( x , t0 )
1. Type d’onde (MP, PC, PSI, PT)
L’onde représentée sur le graphe u ( x, t0 ) ci-
contre correspond-elle à une onde progressive ou
une onde stationnaire ? x
4. (*) Onde stationnaire sur une corde de Melde (MP, PC, PSI, PT)
Une corde de longueur finie (pour x < l ) est attachée en x = l . L’onde aller est
choisie sous la forme : ya ( x , t ) = A sin(ω t − kx + ϕ a ) .
Sous quelle forme, a priori, doit-on prendre l’onde retour yr ( x, t ) ? En réalité
l’excitation provient d’un vibreur placé à l’origine et qui impose y (0, t ) = a cos ω t .
En déduire l’amplitude A( x ) de l’onde résultante. Commentaires.
2QGHVPpFDQLTXHV
5. (*) Amplitude des ventres d’une corde de Melde (MP, PC, PSI, PT)
Une corde de Melde est entretenue avec un vibreur dont l’amplitude est de l’ordre
de 1 mm . Sous certaines conditions les ventres peuvent atteindre des amplitudes de
30 mm . Expliquer et en déduire par un calcul simple, le coefficient de réflexion r
en supposant que les seules pertes ici sont liées aux réflexions aux extrémités.
6. (*) Excitation d’une corde conductrice dans un champ magnétique (PC, PSI)
Une corde métallique confondue avec l’axe Ox lorsqu’elle est au repos est tendue
par une tension de norme T ; sa longueur est L , sa masse linéique μ et elle est
fixée en ses deux extrémités x = 0 et x = L . La corde est parcourue par un courant
JG G
I = I 0 cos(ω t ) et placée dans un champ magnétique B = B0 sin(π x / L) u y . L’effet
du champ de pesanteur est négligé.
Justifier la recherche d’une solution de la forme z ( x, t ) = A sin(π x / L) cos(ω t ) ; que
vaut l’amplitude A ? Commenter.
8. (*) Pourquoi peut-on négliger le poids d’une corde vibrante ? (PC, PSI)
Une corde de guitare horizontale en acier de masse linéique μ et de longueur L est
tendue par une tension T ; elle est fixée aux deux extrémités et vibre avec une
amplitude A dans le mode fondamental.
&KDSLWUH
Quelle est l’amplitude critique Ac de l’oscillation pour pouvoir négliger le poids de
la corde ?
AN : Masse volumique de l’acier ρ = 7,87.103 kg.m −3 ; diamètre et longueur de la
corde d = 0, 30 mm et L = 64 cm ; tension T = 100 N .
0DWpULDX[pODVWLTXHV
2QGHVPpFDQLTXHV
La passerelle est assimilée à une poutre homogène en aluminium de section
rectangulaire de largeur b = 4,00 m selon Oz et de hauteur h = 1, 07 m selon Oy ;
sa masse volumique et son module d’Young sont ρ = 2 700 kg.m −3 et
E = 69.10 Pa . Elle repose sur 4 appuis (2 sur les berges et 2 sur piliers) en créant 3
9
y x
z
&KDSLWUH
/HFkEOHFRD[LDO
$XWUHVW\SHVG·RQGHV
2QGHVPpFDQLTXHV
La surface de l’eau est photographiée à deux instants différents. Le document
suivant est à l’échelle 1/100e.
1 cm 2 cm
t1
t2 = t1+10 s
* L’argus bleu, un petit papillon tombé à l’eau, est une proie facile pour le gerris.
L’insecte prisonnier de la surface crée en se débattant des trains d’ondes
sinusoïdaux. La fréquence de battements des ailes du papillon est de 5 Hz ce qui
génère des ondes de même fréquence à la surface de l’eau.
ϭϮ͕ϲĐŵ
* Quelle est, pour chaque insecte, la célérité de l’onde engendrée à la surface de
l’eau ?
Commentaire.
&KDSLWUH
16. (*) Énergie sur une chaîne d’atomes et dispersion (PC)
Le long d’une chaîne infinie d’atomes identiques de masse m où l’interaction entre
atomes voisins est modélisée par des ressorts de constante de raideur K , une
perturbation est décrite pour l’atome de rang n sous la forme u n = A cos( kna − ω t )
où a est la distance entre deux atomes voisins au repos. k et ω sont le nombre
d’onde et la pulsation de l’onde. On ne fait pas ici l’approximation des milieux
continus.
Quelles sont, pour l’atome de rang n , les valeurs moyennes temporelles < Ecn > de
l’énergie cinétique, puis < E pn > de l’énergie potentielle en prenant la demi-somme
des énergies potentielles des deux liaisons de cet atome.
Comment en déduire simplement la relation de dispersion sous la forme ω 2 ( k ) ?
Ă
Ă
l
l
l
θŶͲϭ θŶ
θŶнϭ
2QGHVPpFDQLTXHV
Dans la limite des milieux continus, l’angle θ ( x, t ) de torsion du câble vérifie une
équation d’onde non-linéaire dite de Sire-Gordon. Cette équation peut admettre des
solutions progressives sous la forme θ ( x, t ) = F ( x − vt ) = F ( x ) , où v est une
constante homogène à une vitesse et x = x − vt est appelée position réduite.
Pour un soliton localisé dans l’espace vérifiant :
F ( x ) → 0 (mod 2π ) et F ′( x ) → 0 quand x → ∞ , montrer que F ( x ) est une
solution de l’équation différentielle suivante :
2
1 2 2 § dF ·
2
( v − c0 ) ¨
¸ + ω0 (1 − cos F ) = 0 ,
© dx ¹
2
Le canard émet-il des ondes vers l’avant ou vers l’arrière ? Représenter sur une
figure la position du canard à une date t à laquelle il émet une onde, puis la position
&KDSLWUH
du canard à la date ultérieure t ′ > t , et faire apparaître le lieu des points atteints à la
date t′ par les ondes émises par le canard aux dates t < t′ .
En déduire l’angle du sillage d’un canard.
Données : L’équation en coordonnées polaires d’un cercle de diamètre a , passant
par l’origine et par le point situé sur l’axe polaire d’abscisse x = a est
r = a cos θ .
19. (**) Ronds produits par un caillou sur l’eau (MP, PC, PSI)
Quand on jette un caillou dans une eau calme et étendue, il forme à première vue
une série de crêtes concentriques qui se propagent, mais si l’on y regarde de près, on
distingue de petites vagues à l’intérieur des crêtes prendre naissance à l’arrière de
ces crêtes et mourir à l’avant...
Proposer une explication de ce phénomène.
Données : La relation de dispersion des ondes de gravitation en bassin profond (une
hauteur d’eau très grande devant la longueur d’onde) est ω 2 = gk .
20. (**) Onde sur une chaîne de charges électriques (MP, PC, PSI, PT)
Des boules identiques de masse m mais chargées alternativement + q et − q ne
peuvent se déplacer que suivant l’axe Oy ; ces déplacements se font sans
frottement. Chaque boule n’interagit qu’avec ses deux plus proches voisines.
−q +q −q +q −q +q
x
a
La chaîne infinie suivant Ox est au repos et on déplace légèrement une des boules
suivant Oy . Quelle est la célérité des ondes transversales observées ?
2QGHVPpFDQLTXHV
5pSRQVHV
2QGHVPpFDQLTXHV
/DFRUGHYLEUDQWH
t > t0
x t > t0 x
λ1 c c
Dans le mode fondamental l = f1 = = soit f1 = 440 Hz , La musical.
2 λ1 2l
λ7
Représentons la corde dans le mode stationnaire n = 7 (soit l = 7 )
2
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
2QGHVPpFDQLTXHV
3. Impédance caractéristique d’une corde (PC, PSI)
À cause de la propagation à la célérité c, le signal en x à l’instant t est celui
engendré en x = 0 à l’instant antérieur t − x / c :
d’où y ( x, t ) = y (0, t − x / c ) = a sin ω (t − x / c) , onde progressive
Par définition, la projection de la tension sur l’axe Oy est :
∂y aT ω
Ty ( x, t ) = T sin α ≈ T tan α = T =− cos ω (t − x / c)
∂x c
La vitesse de vibration (suivant l’axe Oy ) d’un point de la corde (à x fixé) est :
∂y
v ( x, t ) = = aω cos ω (t − x / c )
∂t
T ( x, t ) T
d’où le rapport Z = y = − , soit avec T = μ c 2 , Z = − μ c
v ( x, t ) c
L’impédance Z de la corde est indépendante de x et de t .
Le signe – signifie que la projection Ty et la vitesse v sont en opposition de phase.
4. (*) Onde stationnaire sur une corde de Melde (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Traduire d’abord la condition en x = l , en donnant la nouvelle
expression de y ( x, t ) sous forme factorisée, puis la condition en x = 0 .
L’onde retour a la même pulsation (les conditions aux limites sont vraies ∀t ), le
même nombre d’onde ( k = ω / c , le milieu est inchangé), mais diffère a priori par
l’amplitude et doit tenir compte d’un déphasage à la réflexion :
yr ( x, t ) = B sin(ω t + kx + ϕ r )
a
La condition en x = 0 soit y (0, t ) = a cos ω t , ∀t donne alors ϕ a = kl et 2 A =
sin kl
sin k (l − x )
d’où l’amplitude : A( x ) = a avec y ( x, t ) = A( x ) cos ω t .
sin kl
&KDSLWUH
5. (*) Amplitude des ventres d’une corde de Melde (MP, PC, PSI, PT)
On peut bien sûr évoquer l’analogie avec un circuit RLC où, à la résonance, la
tension aux bornes du condensateur peut valoir 30 fois (facteur de surtension) la
tension aux bornes du générateur, et ce d’autant plus facilement que la résistance est
faible.
En termes d’ondes, l’onde stationnaire (avec nœuds et ventres) s’interprète en
général par la superposition de deux ondes progressives, l’onde aller générée par le
vibreur en x = 0 et l’onde retour générée par réflexion sur l’attache en x = l . En
réalité, ici, l’onde retour se réfléchit à son tour sur le vibreur et ainsi de suite,
conduisant à une superposition d’un grand nombre d’ondes, d’où un système
d’interférences à ondes multiples. Alors, si la condition ω = ωn n’est pas remplie,
ces réflexions multiples se font avec des déphasages aléatoires, les interférences sont
destructives et la corde vibre peu ; en revanche si cette condition est satisfaite, les
réflexions successives se font en accord de phase et se superposent correctement :
les interférences sont constructives, le signal devient important et l’onde stationnaire
résultante est dite résonnante.
S’il n’y avait pas de pertes du tout, l’amplitude serait même théoriquement infinie
puisque le vibreur continue d’injecter de l’énergie dans le système. Si l’on note
r < 1 le coefficient de réflexion en amplitude à chaque extrémité, a l’amplitude du
vibreur et A l’amplitude maximale recueillie (celle d’un ventre), alors une
a
estimation simple donne A = a (1 + r + r 2 + ... + r n + ...) = ; on déduit de
1− r
A / a = 30 , une estimation de la valeur de r : r ≈ 0,97 …
6. (*) Excitation d’une corde conductrice dans un champ magnétique (PC, PSI)
Indication : Commencer par évaluer la force de Laplace élémentaire s’exerçant sur
JJG
un élément dl de la corde ; que permet-elle de prévoir sur le
mouvement de la corde ? Puis établir l’équation aux dérivées partielles
vérifiée par les petits déplacements z ( x, t ) .
(pratiquement parallèle à Ox ) y B
JJG
■ Réponses aux questions
2QGHVPpFDQLTXHV
Cette force excitatrice spatio-temporelle impose à la corde un mouvement forcé
suivant Oz à sa propre pulsation ω (celle de l’intensité du courant) et avec son
profil d’amplitude (celui du champ magnétique) correspondant au mode stationnaire
n = 1 (un nœud à chaque extrémité et un seul ventre au milieu de la corde).
JG
En notant T ( x, t ) la tension appliquée en x par un élément de droite sur un élément
JJG
de gauche, la relation fondamentale de la dynamique appliquée à l’élément dl
s’écrit :
JG
G JG JG JJJG ∂T JJJG
μ dxa = T ( x + dx, t ) − T ( x, t ) + df L = dx + df L
∂x
et après simplification par dx :
JG
∂ 2 z G ∂T G
μ 2 uz = + I 0 B0 cos(ω t )sin(π x / L) u z
∂t ∂x
∂ (T cos α )
en projection sur Ox : 0 = soit T = cste avec cos α ≈ 1 , la tension reste
∂x
uniforme le long de la corde,
∂ (T sin α ) ∂ (tan α ) ∂2 z
en projection sur Oz avec ≈T =T , il vient :
∂x ∂x ∂ x2
∂2 z ∂2 z
μ = T + I 0 B0 cos(ω t )sin(π x / L)
∂ t2 ∂ x2
∂2 z 1 ∂2 z I B T
ou encore − 2 2 = − 0 0 cos(ω t )sin(π x / L) avec c =
∂x 2
c ∂t T μ
le second membre décrivant bien une corde en régime forcé.
Les conditions aux limites et le commentaire ci-dessus sur la force en régime forcé
justifient la recherche d’une solution sous la forme d’une onde stationnaire dans le
mode fondamental n = 1 correspondant à L = λ / 2 et oscillant à la pulsation ω de
l’excitateur, soit z ( x, t ) = A sin(π x / L) cos(ω t ) .
Cette solution injectée dans l’équation d’onde conduit à :
§ π 2 ω2 · I 0 B0 I 0 B0 / T
¨ − L2 + c 2 ¸ A = − T soit A =
© ¹ π2 ω2
−
L2 c 2
L’onde stationnaire devient résonante (amplitude infinie en l’absence de cause
d’amortissement) pour une pulsation :
πc c
ωr = soit une fréquence fr = = f1
L 2L
À une fréquence d’excitation quelconque correspond une longueur d’onde qui ne
vérifie pas la condition L = λ / 2 . La fréquence de résonance ci-dessus correspond
exactement à la fréquence du mode propre fondamental n = 1 ; on retrouve donc une
fois de plus qu’un système mécanique résonne (en régime forcé) lorsqu’il est excité
à sa fréquence propre (celle à laquelle il oscille en régime libre).
&KDSLWUH
7. (*) Caténaires de TGV (PC, PSI)
Lorsque le pantographe est en contact avec la caténaire il la déforme et crée une
perturbation en forme de Λ (en réalité plus proche de deux bouts d’exponentielle).
Une onde mécanique, dont l’amplitude peut atteindre 30 cm , se propage alors le
long de la caténaire (assimilée à une corde tendue), dans les deux sens, avec une
célérité c = T / μ qui dépend de la tension T de la caténaire et de sa masse
linéique μ .
Si le TGV se déplace trop vite, il « rattrape » cette onde. En conséquence, le contact
entre le pantographe et la caténaire peut être rompu (interrompant ainsi
l’alimentation électrique de la motrice) et des chocs peuvent se produire entre la
caténaire et le pantographe (entraînant des avaries matérielles). Pour éviter ces
inconvénients, la vitesse V du TGV doit en permanence rester inférieure à celle c
de l’onde sur la caténaire.
Lors du record de 1990, la vitesse du TGV était de V = 515,3 km.h −1 ≈ 143 m.s −1 .
Pour déterminer la célérité de l’onde sur la caténaire :
T T m ρ ( sl )
c= = (faire μ = = = ρs )
μ πr ρ
2
l l
où ρ = 8,9.103 kg.m −3 est la masse volumique du cuivre.
Rq : Le déca newton, 1 daN = 10 N , est utile parce qu’avec g ≈ 10 m.s −2 , il
permet d’exprimer la tension avec le même nombre que la masse en kg qui,
suspendue au câble, procurerait la même tension.
* pour T = 2 600 daN , c ≈ 140 m.s −1 < V ≈ 143 m.s −1 , le TGV roule trop vite et
peut rattraper l’onde sur la caténaire !
* pour T = 3000 daN , c ≈ 150 m.s −1 > V ≈ 143 m.s −1 ; cette fois, malgré la vitesse
importante du TGV, l’onde sur la caténaire va plus vite, ce qui est la condition
requise. Une augmentation de la tension de la caténaire évite donc les inconvé-
nients évoqués précédemment.
Une autre possibilité, pour augmenter la célérité de l’onde consiste à choisir un
métal de plus faible densité comme le cadmium.
Alors la célérité de l’onde avec une tension de 2 600 daN et une caténaire en
cadmium de masse volumique ρ = 8,65.103 kg.m −3 conduit à c ≈ 140 m.s −1 . Dans
ce cas, la vitesse V ≈ 143 m.s −1 du TGV reste supérieure à celle de l’onde. La
solution envisagée n’est donc pas adaptée, sans compter le fait que la conductivité
du cadmium est quatre fois plus faible que celle du cuivre...
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
8. (*) Pourquoi peut-on négliger le poids d’une corde vibrante ? (PC, PSI)
La corde est horizontale (axe Ox ) et son élongation u( x, t ) suivant la verticale
ascendante est donnée, en tenant compte du poids de l’élément dx :
∂ 2u ∂ 2u
μ dx 2 = T 2 dx − μ dxg
∂t ∂x
∂ 2u
Le poids est négligeable devant le différentiel de tension si : μ g T 2
∂x max
2QGHVPpFDQLTXHV
πx π f1t
Dans le mode fondamental, l’onde stationnaire s’écrit : u 1 ( x, t ) = A sin cos
L L
c 1 T
vérifiant u 1 (0, t ) = u 1 ( L, t ) = 0 avec f1 = = .
λ1 2L μ
∂ u1
2
π2 πx π f1t ∂ 2u π2
De =− A sin cos , il vient = A au centre de la corde
∂x 2
L2
L L ∂x 2 max
L2
(ventre) au cours du temps.
μ gL2
L’inégalité se traduit par A = Ac
π 2T
Il faut donc que la corde soit suffisamment tendue et que son amplitude ne soit pas
trop faible (tout en restant dans l’hypothèse des petits mouvements). L’amplitude de
vibration doit excéder une valeur minimale car plus l’amplitude est faible, plus
l’angle entre les deux tensions exercées sur dx se réduit et plus le différentiel de
tension est faible, alors que le poids n’est pas modifié.
ρ SL ρπ d 2
AN : μ = = = 0,56.10−3 kg.m −1 ;
L 4
1 T
f1 = ≈ 330 Hz (fréquence voisine de celle du mi3) ;
2L μ
Ac = 2, 3 ȝm . Dans la pratique musicale, les amplitudes sont bien supérieures
à cela, ce qui permet effectivement de négliger le poids de la corde.
&KDSLWUH
où toutes les grandeurs au second membre sont prises en x = 0 . Au premier
membre, le déplacement y (t ) de la masse est y (t ) = yi (0, t ) + yr (0, t ) (plutôt que
yt (0, t ) car on demande r ), d’où en notation complexe :
− mω 2 (1 + r ) = −T (−ik + ikr ) + T (−ikt ) (2)
ω μ −1
Les conditions (1) et (2) donnent avec k = =ω : r=
v T 2i μT
1−
mω
0DWpULDX[pODVWLTXHV
« forcé »), est de l’ordre de celui d’un pendule de longueur A ≈ 0, 9 m (de la hanche
■ Réponses aux questions
1 A
au pied) dans le champ de gravitation g = 9,8 m.s −2 , soit × 2π ≈ 1, 0 s .
2 g
L’étude de la passerelle porte sur des modes où y ( x, t ) n’est fonction que de x (le
long du pont) et de t ; les modes b, d, g et h pour lesquels on note une dépendance
de y en fonction de z doivent donc être écartés.
Pour les modes restants, comme pour une corde vibrante, la valeur de n est liée au
nombre de ventres de vibration : a ( n = 1 ), c ( n = 2 ), e ( n = 3 ) et f ( n = 4 ).
2QGHVPpFDQLTXHV
π Eh 2
Les fréquences propres f n = n 2 (indépendantes de b , largeur du tablier)
4 L2 3ρ
doivent se déterminer pour chacune des 3 travées ; en se limitant, pour chacune, aux
n2
trois premières fréquences, il vient semi-numériquement f i , n = 2, 45.103 × 2 :
Li
/HFkEOHFRD[LDO
&KDSLWUH
13. Mesures de TP (PC, PSI)
Le schéma de principe est le suivant :
oscilloscope
Un générateur envoie des impulsions très brèves à fréquence élevée sur la ligne
(câble coaxial de l = 100 m de long) et sur l’oscilloscope. L’extrémité de la ligne est
chargée par une résistance variable R′ (boîtes ×10 Ω et ×1 Ω ) qui renvoie le signal
avec un coefficient de réflexion fonction du rapport R′ / Rc (la réflexion est totale
pour une ligne ouverte R′ = ∞ ou en court-circuit R′ = 0 ). Sur l’oscilloscope, le
décalage τ = 1 ȝs du signal retour sur le signal aller donne accès à la vitesse
u = 2l / τ et l’absence du signal retour est obtenu pour R′ = Rc (adaptation
d’impédance).
1 L R 1
Sachant que u = et Rc = , il vient L = c et C =
LC C u Rc u
AN : L ≈ 0, 4 ȝH.m −1 et C ≈ 70 pF.m −1
u2
■ Réponses aux questions
μ b § 2π Rc · b
À partir de l’expression de L = 0 ln(b / a ) , on a = exp ¨ ¸ soit ≈ 6,5
2π a © μ0 u ¹ a
conforme à la mesure directe faite au palmer.
2QGHVPpFDQLTXHV
$XWUHVW\SHVG·RQGHV
Commentaire : Les deux célérités ne sont pas tout à fait égales ; en fait, la célérité
de ce type d’onde dépend de la fréquence que l’on souhaite
transmettre (c’est le phénomène de dispersion), or le gerris et
l’argus bleu ne se débattent pas à la même fréquence...
&KDSLWUH
1 ª1 1 º
L’énergie potentielle est : E pn =« K (un +1 − un )2 + K (un − un −1 )2 »
2 ¬2 2 ¼
en remplaçant les différences de cosinus par des produits, il vient :
ka ª 2§ 1 · 2§ 1 ·º
E pn = KA2 sin 2 «sin ¨ ka (n − 2 ) − ω t ¸ + sin ¨ ka (n + 2 ) − ω t ¸ »
2 ¬ © ¹ © ¹¼
ka
et en moyenne : < E pn > = KA2 sin 2
2
Pour un oscillateur harmonique, il vient < Ecn > = < E pn > d’où :
4 K 2 ka
ω 2 (k ) = sin
m 2
Cette relation de dispersion est non linéaire, il y a donc dispersion.
1
Et < Emn > = < Ecn > + < E pn > = mω 2 A2
2
résultat classique pour un oscillateur harmonique.
Tous les atomes vibrent avec la même amplitude pour une onde plane progressive
(le système est globalement invariant par translation) et à la même fréquence, d’où
l’énergie < Emn > indépendante de n et donc l’amplitude A également.
K ka
AN : Avec ωM = 2 (lorsque sin 2 = 1 ), f M = ωM / 2π = 3, 6.1012 Hz est dans
m 2
le domaine très lointain des hypersons ; f l = f M / 100 ≈ 10 GHz , ce qui reste
énorme. Dans le domaine audible ces ondes ne sont donc pas dispersives.
ka K
Alors, aux grandes longueurs d’onde, 1 et ω (k ) ≈ ka , relation
2 m
linéaire conduisant à cl = vϕ = v g = a K / m = 4470 m.s −1 qui est bien l’ordre
de grandeur des ondes acoustiques dans les solides et λ l = cl / f l = 0,12 ȝm .
Pour f < f l , soit λ > λ l a , le modèle continu s’applique.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2QGHVPpFDQLTXHV
g C
En posant ω0 = et ω1 = , désignant respectivement la pulsation propre
l ml 2
d’un pendule sans torsion dans le champ de pesanteur et la pulsation propre d’un
pendule de torsion sans pesanteur, cette équation différentielle devient :
<<
θ n = ω12 ( −2θ n + θ n −1 + θ n +1 ) − ω02 sin θ n
Le passage à la limite du milieu continu suppose que la distance a entre deux
pendules soit très inférieure aux distances caractéristiques des phénomènes de
propagation et par conséquent θ n (t ) varie peu sur la distance a . Dans ce cadre,
l’état de torsion du câble est décrit continûment par une fonction θ ( x, t ) telle que
θ n (t ) = θ ( xn = na, t ) = (θ ( x, t ) )na .
En faisant un développement limité au second ordre, il vient alors :
§ ∂θ · 1 2 § ∂ 2θ ·
θ
° n +1 (t ) = θ ( xn + a , t ) = θ ( x , t ) na + a ¨ ¸ + a ¨ 2¸
° © ∂x ¹na 2 © ∂x ¹na
®
°θ (t ) = θ ( x − a, t ) = θ ( x, t ) − a § ∂θ · + 1 a 2 § ∂ θ ·
2
° n −1 n na ¨ ¸ ¨ 2¸
¯ © ∂x ¹na 2 © ∂x ¹na
2§∂ θ ·
2
ª 2 § ∂ θ ·º
2
θ + θ
° n −1 n +1 = 2θ ( x , t ) na + a ¨ 2¸ = « 2θ ( x , t ) + a ¨ 2 ¸»
° © ∂x ¹na ¬ © ∂x ¹ ¼ na
° <<
° ª ∂ 2θ ( x, t ) º
De même, on a : ® θ n = « »
¬ ∂t
2
° ¼ na
° sin θ = [sin θ ( x, t ) ]
° n na
°̄
L’équation différentielle peut être transformée comme suit :
ª ∂ 2θ ( x, t ) 2 2 § ∂ θ ( x, t ) ·
2
º
« = a ω1 ¨ ¸ − ω0 sin θ ( x, t ) » .
2
¬ ∂t © ∂x
2 2
¹ ¼ na
C
En posant c0 = aω1 = a , l’équation vérifiée par l’angle θ ( x, t ) de torsion du
ml 2
∂ 2θ 2 ∂ θ
2
câble s’écrit : − c0 + ω02 sin θ = 0 .
∂t 2
∂x 2
2
2 d F
( 0 ) 2 + ω02 sin F = 0 .
v 2
− c
dx
dF
Après multiplication par et intégration par rapport à x , on obtient :
d x
&KDSLWUH
2
1 2 2 § dF ·
2
( v − c0 ) ¨© d x ¹¸ − ω02 cos F = A
La détermination de la constante d’intégration A se fait à partir des conditions aux
limites relatives à un soliton localisé dans l’espace :
F → 0 et F ′ → 0 quand x → ∞ ; ceci donne A = −ω 2 ce qui permet de retrouver
0
2
1 2 § dF ·
l’équation demandée :
2
( v − c02 ) ¨ ¸ + ω02 (1 − cos F ) = 0
©dx¹
F
2π
x
0
2QGHVPpFDQLTXHV
Des laboratoires de recherche
s’intéressent à la propagation des
solitons dans les fibres optiques.
En effet, avec une capacité de se
propager en gardant ses propriétés,
le soliton permettrait d’améliorer
les technologies de l’information
et de la communication.
&KDSLWUH
I
a/2
• α •
C (t ) C (t ′)
a = U (t ′ − t ) / 2
2a = U (t ′ − t )
Ainsi, à la date t′ , toutes les vaguelettes créées par le passage du canard sont
comprises dans un cône d’angle 2α ≈ 39 ° , qui définit le sillage du canard. Cet
angle est indépendant de la vitesse du canard que l’on ne peut donc pas déterminer...
Rq : Le problème est identique pour un bateau pas trop rapide, cependant la relation
donnant la vitesse des ondes doit être modifiée quand U augmente (le sillage
d’un bateau rapide est bien plus étroit).
19. (**) Ronds produits par un caillou sur l’eau (MP, PC, PSI)
Indications : La chute d’un petit caillou dans l’eau ne donne pas naissance à une
seule onde monochromatique, mais engendre en un temps très court,
un paquet d’ondes avec des nombres d’onde k sur un domaine
étendu, chacune à sa pulsation ω ( k ) , là aussi sur un domaine élargi.
La relation de dispersion ω ( k ) n’étant pas linéaire, il y a dispersion.
2QGHVPpFDQLTXHV
La vitesse de groupe apparaît comme celle du paquet d’ondes autour de la valeur de
k précédente et représente la vitesse à laquelle l’observateur voit la progression des
grosses crêtes.
À partir de la relation de dispersion ω 2 = gk , on calcule facilement, la vitesse de
dω 1 g ω g
groupe vg = = et la vitesse de phase vϕ = = = 2v g .
dk 2 k k k
Et voilà pourquoi les petites vagues internes qui se propagent à la vitesse de phase
vont deux fois plus vite que la progression des grandes crêtes, ce qui explique
qu’elles prennent naissance à l’arrière de ces crêtes et meurent à l’avant...
Rq : Lorsque r augmente, les crêtes sont de plus en plus espacées avec une
amplitude de plus en plus faible, en liaison avec la conservation de l’énergie.
20. (**) Onde sur une chaîne de charges électriques (MP, PC, PSI, PT)
La chaîne est suivant Ox et les mouvements transversaux suivant Oy .
On note un (t ) le déplacement de la boule n sur l’axe Oy . La force électrique (ici
G
d’attraction) exercée par la boule n + 1 sur la boule n voisine est, si u est le vecteur
unitaire dirigé de la boule n vers la boule n + 1 , à l’aide du théorème de Pythagore :
G q2 G y
f =
4πε 0 ( a + (un +1 − un ) )
u +q G
2 2
−q u
un un +1
et sa projection en sinus sur l’axe du
mouvement : x
a
q2 un +1 − un q 2 (un +1 − un )
fy = × ≈ à l’ordre 1
4πε 0 ( a 2 + (un +1 − un ) 2 ) a 2 + (un +1 − un ) 2 4πε 0a 3
∂ 2u q2 § a 2 ∂ 2u · 2 ∂ u
2
q2
à = 2 × ≡ c avec c=
∂t 2 4πε 0ma 3 ¨© 2 ∂x 2 ¹¸ ∂x 2 4πε 0 ma
q2 F ×L E
On peut vérifier l’homogénéité de la célérité : c = ≡ ≡ ≡v.
4πε 0ma M M
&KDSLWUH
&KDSLWUH
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
Ce chapitre de 2de année s’adresse essentiellement aux élèves des filières PC et PSI,
mais il contient également des généralités sur les ondes que les élèves des filières MP et
PT peuvent aborder en s’appuyant sur leurs connaissances de 1re année.
*pQpUDOLWpV
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
déplaçait comme un « piston », déterminer la fréquence propre f H du résonateur
ainsi constitué.
Proposer une application numérique pour une bouteille de type « vin de Bordeaux ».
2QGHVSURJUHVVLYHV
x
O
L
&KDSLWUH
Les variations, supposées isentropiques, de l’aire A du tuyau élastique en fonction
1 § ∂A ·
de la pression sont décrites par la distensibilité DS = ¨ ¸ du tuyau.
A © ∂P ¹ S
La variation de l’aire A est suffisamment faible (δ A A0 ) et les amplitudes des
perturbations acoustiques petites, ce qui permet de se limiter à une théorie linéaire.
En effectuant un bilan de masse à une tranche
comprise entre x et x + dx , montrer que la
surpression acoustique p ( x , t ) obéit à une équation
d’onde de type d’Alembert avec une célérité c à
exprimer en fonction de DS , χ S et de la masse
volumique ρ0 du fluide à l’équilibre.
Conclure sur les effets du durcissement au cours du
temps d’un tube acoustique d’un appareil auditif dƵďĞĂĐŽƵƐƚŝƋƵĞ
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
les points expérimentaux se répartissent sur des courbes en forme d’hyperboles.
Expliquer et commenter ces courbes ; que se passe-t-il au passage de d = 1, 22 m ?
Données :
* La transmission du signal au travers de la partie électronique du montage est
infiniment plus rapide que celle dans l’air où la vitesse de propagation des ondes
sonores est notée c . Ainsi, le seul retard à considérer est dû à la propagation de
l’onde sonore dans l’air.
* La courbe de réponse du microphone en fonction de la fréquence (en Hz) est :
&KDSLWUH
8. (**) Vitesse d’un avion de chasse (MP, PC, PSI, PT)
La photographie ci-dessous représente un F22 Raptor ayant légèrement dépassé le
mur du son.
v
Le nombre de Mach - = est défini comme le rapport de la vitesse v de l’avion à
c
la vitesse c des ondes sonores à l’altitude du vol (et donc à la température de l’air à
cette altitude).
La question thermodynamique du changement d’état (« nuage » blanc dans le
sillage) n’est pas abordée.
Estimer le nombre de Mach de l’avion à partir de la photographie, en construisant à
différents instants des cercles atteint par le son de l’avion en mouvement.
2QGHVVWDWLRQQDLUHVHWFDYLWpV
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
intervalles égaux dans une octave, cette dernière étant définie par un rapport de
fréquence égal à 2) ; conclusion. Expliquer le lien qu’il y a avec le fait que le son
émis par le diapason soit faible ou de manière équivalente le fait que cette émission
sonore se prolonge assez longtemps.
Pour faire « mieux sonner » un diapason, on a l’habitude de le fixer sur une cavité
parallélépipédique en bois, ouverte d’un côté, fermée de l’autre ; expliquer
pourquoi. Quelle est la taille lmin de la plus petite cavité utilisable ? Comment la
cavité modifie-t-elle la largeur spectrale du son émis ? Expliquer.
5pIOH[LRQWUDQVPLVVLRQHQWUHGHX[PLOLHX[
&KDSLWUH
AN : Faire l’application numérique du coefficient de transmission en énergie
T = 4α / (1 + α ) où α = Z 2 / Z 1 pour l’interface air / eau en donnant
2
12. (*) Transmission à travers une cloison ; isolation acoustique (PC, PSI)
Dans le plan x = 0 se trouve une cloison fine de masse surfacique σ , et le milieu
unique de part et d’autre (pour x < 0 et pour x > 0 ) est de l’air d’impédance ρ 0c .
Une onde plane progressive incidente de pulsation ω arrive sur la cloison ; on
donne l’expression du coefficient de transmission en amplitude de pression :
1
t=
ωσ
1+ i
2 ρ 0c
En déduire le coefficient de transmission T en énergie, et tracer l’allure de la courbe
TdB = 10 log T (ω ) en fonction de log ω et en donner les caractéristiques.
AN : On souhaite un affaiblissement de 40 dB pour une fréquence de 200 Hz .
Dans quel domaine se situe la fréquence de coupure f c ? Conclure quant à
l’atténuation entre deux pièces voisines, pour un son grave ou un son aigu. En
déduire la valeur de σ . Quels sont les facteurs permettant d’améliorer
l’isolation phonique ?
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
AN : Z Al = 16, 9.106 kg.m −2 .s −1 ; Z air = 428 kg.m −2 .s −1 ; Z d = 31, 6.106 kg.m −2 .s −1 .
Calculer I d / I 0 ; commentaire.
Pour limiter les pertes d’intensité, on place entre l’aluminium et le détecteur une
couche de glycérine assurant un bon contact. Déterminer le nouveau rapport I d′ / I 0
sachant que Z gl = 2, 42.106 kg.m −2 .s −1 ; commentaire.
2QGHVVSKpULTXHV
&KDSLWUH
15. (*) Atténuation d’une onde sphérique (PC, PSI)
On se propose d’étudier la contribution de la viscosité de l’eau de mer à
l’atténuation des ondes acoustiques sous-marines émises depuis une source
ponctuelle située au point O .
L’atténuation de l’intensité acoustique dans une échelle logarithmique (en décibels)
§ I (r ) ·
est décrite par : AdB = 10 log ¨ 0 ¸ , où log( x ) est le logarithme décimal de x et
© I (r ) ¹
I ( r ) l’intensité acoustique à la distance r = OM de O .
À grande distance de la source, on peut
rendre compte de ces phénomènes
d’amortissement de l’onde sphérique lors de
sa propagation en écrivant la surpression
acoustique, en notation complexe, sous la
forme :
p
p ( r , t ) = 0 exp(i ( kr − ω t )) , où
r
k = k ′ + ik ′′ est complexe et k ′ > 0 .
Dans l’hypothèse où les effets de viscosité
sont suffisamment faibles, on peut
continuer à écrire l’équation d’Euler tout en
considérant k complexe.
Montrer que l’atténuation peut être écrite dans ces conditions sous la forme :
§r·
AdB = 20 log ¨ ¸ + α ( r − r0 )
© r0 ¹
où α est un coefficient d’atténuation.
Commenter la présence des deux termes dans cette expression.
ω
Sachant que les parties réelle et imaginaire de k sont données par k ′ = et
c
η ω2
k ′′ = , donner une estimation de α (en dB.km −1 ) pour les fréquences 3 kHz
2ρ0 c3
et 100 kHz . On donne : c = 1500 m.s −1 et η = 1, 5.10 −3 Pa.s .
Conclure sur la contribution des deux termes pour une onde sphérique.
Quel est l’intérêt d’utiliser pour les sonars des antennes émettrices très directives ?
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
AN : Donner une valeur approchée de la fréquence f1 la plus basse et faire
l’application numérique pour un verre ballon de rayon R = 4 cm .
(IIHW'RSSOHU
Les chauves-souris émettent des ultrasons par cris brefs vers la fréquence de
80 kHz pour éviter les obstacles grâce aux échos. Elles peuvent aussi déterminer la
vitesse des proies par effet Doppler. Pour quelle raison cette fréquence est-elle si
élevée ?
Certaines chauves-souris, pour détecter des proies en mouvement, peuvent modifier
la fréquence de l’onde ultrasonore émise. Lorsqu’une onde émise ayant subi un
déplacement en fréquence est détectée, la chauve-souris ajuste sa propre fréquence
d’émission jusqu’à ce que l’onde renvoyée soit à 83 kHz , fréquence pour laquelle
leur sensibilité « auditive » présente un pic aigu. Quelle est la fréquence d’émission
appropriée au cas d’une chauve-souris qui se déplace à la vitesse de 5, 0 m.s −1 vers
une proie qui se rapproche d’elle à la vitesse de 3, 0 m.s −1 pour que l’écho corres-
ponde à cette fréquence ?
&KDSLWUH
5pSRQVHV
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
*pQpUDOLWpV
dP dV 1 § ∂V · 1
■ Réponses aux questions
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
Le sifflement (par rapport au chant) donne un signal quasi sinusoïdal, la pression
extérieure est donc prise égale à P0 + pm cos ω t , avec | pm | P0 .
Sous l’effet de cette excitation, l’air dans le goulot, de masse ρ 0 sA , où ρ 0 est la
masse volumique de l’air, se met à vibrer. L’étude n’est simple que si toute la masse
d’air du goulot vibre en bloc (comme un piston), ce qui suppose que la longueur A
du goulot soit petite devant la longueur d’onde λ du son grave engendré. On note
alors x le déplacement algébrique de ce « piston d’air » le long du goulot.
Si x > 0 , une dépression apparaît dans la cavité, l’air du goulot est donc ramené
vers sa position d’équilibre ; si x < 0 , c’est une surpression qui apparaît dans la
cavité, et l’air du goulot est encore ramené vers sa position d’équilibre. On prévoit
donc des petites oscillations du système. La résonance obtenue expérimentalement
se fait sur la fréquence propre d’oscillation du piston d’air.
L’air dans la cavité, faiblement détendu ou comprimé par les déplacements du
piston d’air, subit alternativement de petites variations de température, mais les
transferts thermiques à travers les parois sont lents si bien que les transformations
subies peuvent être considérées comme adiabatiques ; de plus le système se
déplaçant sans frottement dans le goulot (réversibilité mécanique), cette évolution
quasi statique devient alors adiabatique réversible.
Si le système se déplace de x , le volume d’air V0 de la cavité devient V0 + sx et sa
pression P0 devient P ( x ) telle que (loi de Laplace avec γ = cste ) :
sx γ § sx ·
P ( x )(V0 + sx )γ = P ( x )V0γ (1 +
) ≡ PV
0 0
γ
P( x ) ≈ P0 ¨ 1 − γ ¸ car s | x | V0
V0 © V0 ¹
(on vérifie bien que si x augmente, P( x ) diminue).
Rq : On peut aussi différentier la loi de Laplace et y assimiler les formes différen-
tielles aux petites variations de pression et de volume car s | x | V0 .
La relation fondamentale de la dynamique appliquée au piston d’air et projetée sur
§ sx ·
Ox donne : ρ 0 sA
x = P0 ¨ 1 − γ ¸ s − ( P0 + pm cos ω t ) s
© V0 ¹
car le bouchon d’air évolue sous l’effet du différentiel de pression entre la cavité et
l’extérieur, il reste :
γ P0 s p
x+ x = − m cos ω t
ρ 0AV0 ρ 0A
Il s’agit de l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique non amorti de
γ P0 s
pulsation propre ω 0 = mis en régime forcé à la pulsation ω du sifflement.
ρ 0AV0
γ P0
Avec c = , la célérité des ondes sonores dans l’air, la fréquence propre du
ρ0
c s
résonateur (dit de Helmholtz) est : fH =
2π V0A
AN : Pour l’air à 20 °C , c ≈ 340 m.s −1 .
&KDSLWUH
Pour la bouteille de « vin de Bordeaux » : contenance V0 = 75 cL et longueur
du col A ≈ 6,5 cm ; diamètre intérieur du col d ≈ 18 mm d’où la surface
s = π d 2 / 4 ≈ 2,5 cm 2 .
Alors f H = 122 Hz , fréquence d’un son grave (un peu moins de deux octaves
en dessous du La musical à 440 Hz ) et qui vérifie bien A λ ≈ 2,8 m .
Expérimentalement, un son de faible intensité émis devant l’ouverture libre du
goulot s’entend nettement plus fort (d’où le nom de résonateur) lorsqu’il atteint la
fréquence correspondant à f H .
2QGHVSURJUHVVLYHV
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
6. (*) Onde acoustique dans un tuyau élastique (PC, PSI)
Les champs de masse volumique et de vitesse sont notés ρ ( x, t ) et u ( x, t ) .
Le bilan de masse pour la tranche dx entre les instants t et t + dt fait intervenir :
* la masse δ me entrant dans le système pendant dt : δ me = ρ ( x, t ) A( x, t )u ( x, t )dt ,
* la masse δ ms sortant pendant dt : δ ms = ρ ( x + dx, t ) A( x + dx, t )u ( x + dx, t ) dt ,
* la masse du fluide contenue dans la tranche à l’instant t : δ m = ρ ( x, t ) A( x, t )dx .
Pendant dt , la variation de cette masse
∂ ( ρ A)
dans la tranche s’écrit : dtdx , et
∂t δŵĞ δŵƐ
elle s’identifie à la différence entre les
masses entrante et sortante : dž
∂ ( ρ Au ) dž džнĚdž
δ me − δ ms = − dxdt
∂x
Ainsi, ce bilan de masse se traduit par
l’équation suivante : ;džͿ ;džнĚdžͿ
∂ ( ρ A ) ∂ ( ρ Au )
+ =0
∂t ∂x
En posant A = A0 + A1 et ρ = ρ0 + ρ1 avec ( A1 A0 et ρ1 ρ0 ) et en négligeant
les termes d’ordre supérieur à 1, il reste :
∂A ∂ρ ∂u
ρ 0 1 + A0 1 + ρ 0 A0 =0
∂t ∂t ∂t
D’autre part, les coefficients DS et χ S fournissent, au premier ordre, les équations :
∂A ∂p ∂ρ ∂p
dA1 = DS A0dp et d ρ1 = χ S ρ0 dp , ou encore : 1 = DS A0 et 1 = χ S ρ 0 .
∂t ∂t ∂t ∂t
En injectant ces deux termes dans l’équation précédente, il vient :
∂u ∂p
+ ( DS + χ S ) =0
∂x ∂t
∂u ∂p
En plus, la linéarisation de l’équation d’Euler fournit : ρ 0 =− .
∂t ∂x
En appliquant la relation de Schwarz, on trouve que la surpression obéit à l’équation
de d’Alembert :
∂2 p 1 ∂2 p 1
− 2 2 = 0 où c =
∂x c ∂t ρ 0 ( DS + χ s )
2
&KDSLWUH
Le modèle présenté peut convenir à l’étude d’un système artériel car il permet de
mettre en évidence un lien entre certains dysfonctionnements des artères
(calcification de la paroi artérielle) et certaines pathologies cardiaques causées par
une augmentation de la pression acoustique.
d c
soit 2π f n = 2π n fn = n où n ∈ `*
c d
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
ce qui montre la nécessaire quantification de la fréquence du sifflement ; dans les
courbes de la figure, ces fréquences se répartissent sur des hyperboles équilatères
f = K / d avec K = nc .
À noter qu’ici la quantification concerne une onde progressive et non une onde
stationnaire. La « cavité » nécessite seulement que les ondes en x = 0 et x = d
soient en phase (avec une amplitude quelconque), alors que sur une corde, aux deux
nœuds extrêmes, la phase ou l’opposition de phase sont possibles.
Ici, la quantification de la longueur d’onde λ de l’onde progressive (une seule onde
c d
aller) s’écrit λ n = = ou encore d = nλ n , qui diffère d’un facteur 1 / 2 de celle
fn n
d’une onde stationnaire (une onde aller et une onde retour) : d = nλ n / 2 rencontrée
pour une corde vibrante (ou dans la cavité optique d’un laser).
La figure de l’énoncé propose 6 courbes correspondant de gauche à droite, avec
c ≈ 340 m.s −1 , aux valeurs n = 9 à n = 14 (la vérification numérique est aisée).
À noter que les points ne se situent pas sur une seule de ces courbes hyperboliques,
mais sautent d’une courbe à l’autre, lorsque la taille de la cavité acoustique
augmente, de façon à rester dans une étroite plage de fréquences f ∈ [ f1 , f 2 ] avec
f1 ≈ 2, 75 kHz et f 2 ≈ 3, 25 kHz , correspondant à un son aigu, et f 2 − f1 ≈ 0,5 kHz .
Rq : Cette bande est plus étroite que la bande passante du haut-parleur : en effet,
pour la fréquence de résonance f 0 ≈ 2, 9 kHz l’amplitude est de 13 ; pour
13 / 2 ≈ 9, 2 , on lit en abscisse, f min ≈ 2,3 kHz et f max ≈ 3,5 kHz , d’où une
bande passante Δf = f max − f min ≈ 1, 2 kHz bien supérieure à f 2 − f1 ≈ 0,5 kHz .
Le facteur de qualité Q = f 0 / Δf ≈ 2, 4 est faible, mais ici, justement, on ne
souhaite pas que la résonance du haut-parleur soit marquée...
Pour d = 1, 22 m , le sifflement se fait sur deux fréquences, ce qui est encore plus
désagréable à l’oreille : celle de 2,8 kHz est la plus basse du mode n = 10 , et celle
de 3,1 kHz est la plus haute du mode n = 11 . De manière générale, lorsque d
c
augmente, la fréquence f n = n diminue pour un n donné ; dès que f n > f1 n’est
d
plus réalisé, le signal n’est plus assez fort et, au passage de d = 1, 22 m , la
fréquence du sifflement saute à f n +1 < f 2 sur l’hyperbole suivante, de meilleure
amplitude, et le sifflement devient plus aigu.
&KDSLWUH
indépendant de la fréquence, G s’identifie alors à la réponse du haut-parleur (à
une constante multiplicative près). En pratique, la condition d’accrochage des
oscillations nécessite d’avoir des gains supérieurs aux pertes, ici G > 1 / α . La
courbe de réponse du haut-parleur montre que cette condition n’est satisfaite
que pour une bande de fréquence [ f1 , f 2 ] autour de f 0 ≈ 2, 9 kHz dans la
bande passante du haut-parleur.
0 vT
direction
du vol
t=0 t =T t = 2T t = 3T
* Les 3 figures (page suivante) représentent le(s) front(s) d’onde émis lorsque
l’avion est dans les 3 dernières positions (la position de l’avion A est représentée
par • ) :
– représentation à t = T avec le front d’onde émis en t = 0 ,
– représentation à t = 2T avec les fronts d’onde émis en t = 0 et t = T ,
– représentation à t = 3T avec les fronts d’onde émis en t = 0 , t = T et t = 2T .
Les tangentes (en pointillé) aux cercles dessinent un cône au niveau des fronts
d’onde (appelé cône de Mach). Et comme la tangente AI au cercle est
nécessairement perpendiculaire au rayon OI , il se forme un triangle rectangle OIA
dont l’hypoténuse est OA = NvT et le côté opposé OI = NcT .
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
OI c
sin α =
=
■ Réponses aux questions
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
Pour un vol à faible altitude dans un air à 20 °C , c = 340 m.s −1 ≈ 1 200 km.h −1 , on
en déduit v ≈ 1,06 c ≈ 360 m.s −1 ou encore v ≈ 1 300 km.h −1 .
cT
t =T •
O A
vT
2cT
t = 2T •
O A
2vT
3cT
t = 3T α •
O 3vT A
2QGHVVWDWLRQQDLUHVHWFDYLWpV
&KDSLWUH
Ceci conduit à des intervalles voisins : f 2 / f 0 ≈ f 0 / f1 = 1, 0005 (rappelant la
relation f1 f 2 = f 02 pour un filtre du second ordre). Cet intervalle est évidemment
faible devant le demi-ton 12 2 = 1, 059 (on demande au diapason d’émettre un La,
pas une vague note entre Sol dièse et Si bémol !).
Plus Q est élevé, moins le système dissipe d’énergie ; le diapason sonne peu (on
l’approche près de l’oreille), mais longtemps : τ Δf ≈ 1 τ f 0 ≈ Q (Q apparaît
comme une estimation du nombre d’oscillations de période T0 = 1 / f 0 pendant τ ).
La cavité, ouverte d’un côté (nœud de pression ou ventre de vitesse), et fermée de
l’autre (nœud de vitesse ou ventre de pression), est le siège d’ondes stationnaires
résonnantes. Elle fonctionne sur le principe des tuyaux sonores et est appelée caisse
de résonance.
Lorsque l’onde stationnaire résonnante est excitée à la fréquence du mode propre
fondamental, l = λ / 4 (cavité quart d’onde) soit l = c / 4 f = 19, 5 cm correspondant
à lmin (une cavité plus grande, pour la même fréquence, correspondrait à un mode
propre n ≥ 2 ). De manière équivalente, les réflexions successives sur les extrémités
de la cavité se font en phase (ou opposition) et les ondes s’ajoutent sans se détruire
(ondes multiples constructives), d’où un son important juste pour cette valeur de
fréquence. La cavité adapte l’impédance dans la transmission du son du diapason à
l’air. Le son est entendu plus fort d’où des pertes plus importantes, il est aussi plus
rapidement amorti ( Q plus faible, de l’ordre de 100), d’où une largeur spectrale plus
grande, et donc un son un peu moins juste ! ( f 2′ / f 0 ≈ f 0 / f1′ = 1,005 1, 059 ).
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ln cm 9,1 8,05 7,1 6,7 6,1 5,5 5,0 4,6 4,2 3,8 3,45
Ln L0 1 0,88 0,78 0,74 0,67 0,60 0,55 0,50 0,46 0,42 0,38
p
−
Les rapports théoriques sont en 2 12
.
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
p 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
p
2
−
12 1 0,94 0,89 0,84 0,79 0,75 0,71 0,67 0,63 0,60 0,56 0,53 0,50
5pIOH[LRQWUDQVPLVVLRQHQWUHGHX[PLOLHX[
Plus généralement Z gaz Z liq < Z sol car ρ gaz ρliq < ρ sol et cgaz < cliq < csol .
12. (*) Transmission à travers une cloison ; isolation acoustique (PC, PSI)
1
Le coefficient de transmission en amplitude de pression t = est complexe
ωσ
1+ i
2 ρ 0c
ce qui indique un déphasage entre l’onde transmise et l’onde incidente ; c’est
l’équivalent de la fonction de transfert d’un filtre passe-bas du premier ordre.
&KDSLWUH
Le coefficient de transmission T en énergie est le rapport des flux moyens d’énergie
transmise et incidente. Le flux moyen d’énergie (ou intensité acoustique) est donné
par l’expression :
1 1
2
( )
I = Re p.v * = ±
2 ρ0c
| p |2
TdB = −10 log (1 + ω 2 / ωc2 ) est la courbe représentative d’un filtre passe-bas du
premier ordre :
ωc ρ 0 c TdB
– de fréquence de coupure f c = = 0,1 1 10
2π πσ ω
0
– et de pente −20 dB/décade pour f > f c ωc
−3
Un affaiblissement de 40 dB se situe dans
le domaine linéaire où
f
TdB ≈ 20 log c fc = 2 Hz
f
ce qui situe la fréquence de coupure dans le −20
domaine des infrasons (< 20 Hz) .
Les sons aigus sont donc davantage atténués que les sons graves ; on dit que les
ρc
basses grondent. Alors σ = 0 = 65, 6 kg.m −2 .
π fc
Si ρ est la masse volumique de la cloison et a son épaisseur, alors un modèle
surfacique donne σ = ρ a . L’isolation phonique est d’autant meilleure que la
fréquence de coupure f c est basse, c’est-à-dire σ = ρ a élevée, ce qui suppose une
cloison épaisse et de forte densité, l’idéal étant un gros mur de béton.
4Z 2 / Z 1
■ Réponses aux questions
Il est tenu compte des réflexions multiples comme indiqué sur la figure ci-dessous
où R1 et T1 désignent les coefficients sur l’interface aluminium / air et R 2 et T2
ceux de l’interface air / détecteur. Pour plus de clarté, les « rayons acoustiques » y
sont décalés.
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
I0 T1T2 I 0
T1T2 R 1R 2 I 0
T1T2 ( R 1 R 2 ) 2 I 0
T1T2 ( R 1 R 2 ) p I 0
aluminium air détecteur
4 Z air / Z Al 4 Z d / Z air
avec T1 = et T2 =
(1 + Z air / Z Al ) 2
(1 + Z d / Z air ) 2
Id 4 Z d / Z Al
=
I 0 ( Z air / Z Al + Z d / Z air )(1 + Z d / Z Al )
Id 4 Z air
Et comme Z air / Z Al Z d / Z air (rapport 10−10 ), ≈
I 0 Z Al + Z d
« Bon contact » signifie qu’il n’y a pas de couche d’air ni entre l’aluminium et la
glycérine, ni entre la glycérine et le détecteur. Dans le résultat précédent, il suffit
donc de remplacer Z air par Z gl ; l’approximation Z gl / Z Al Z d / Z gl reste valable
(rapport 10 −2 ), d’où :
I d′ 4 Z gl
≈
I 0 Z Al + Z d
AN : I d′ / I 0 = 0, 20 (une perte de 7 dB )
La glycérine assure donc une bien meilleure transmission de l’échantillon
d’aluminium au détecteur. Z gl est bien plus proche de Z Al et Z d que ne l’est Z air ;
l’adaptation d’impédance limite donc les pertes. C’est pour une préoccupation de ce
type que le technicien en échographie enduit de gel le corps humain avant examen.
&KDSLWUH
2QGHVVSKpULTXHV
* Au niveau de l’embouchure, le cor des Alpes est fermé (lèvres pincées, tenues
contre l’instrument) et au niveau du pavillon, il est ouvert (pavillon évasé donnant
sur l’air). La note fondamentale de cet instrument, donc la plus grave car
correspondant à la plus grande longueur d’onde, est assimilée à celle que donnerait
une cavité cylindrique droite quart d’onde : si L = 3, 60 m est la taille de
l’instrument (donc de la cavité résonnante), la longueur d’onde λ 1 du fondamental
λ1
est donnée par L = , soit λ 1 = 4 L = 14, 4 m ; la fréquence correspondante est
4
c c
f1 = = = 23, 6 Hz en prenant pour la célérité c = 340 m.s −1 (vers 20 °C ), ce
λ1 4L
qui correspond à un son très grave (l’oreille humaine entend à partir de 20 Hz ).
Le graphe en énoncé indique que le seuil d’audibilité à cette fréquence est de l’ordre
de 67 dB .
I ( rA ) r2 r
I dB , A − I dB , B = 53 dB = 10 log = 10 log B2 = 20 log B
■ Réponses aux questions
I ( rB ) rA rA
I dB , A − I dB , B
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
Pour n = 2 , f 2 = 3 f1 se fait à une fréquence f 2 = 70,8 Hz , d’où I dB , B = 36 dB ;
mais l’intensité d’émission est également moindre, si l’on prend I en 1 / (2n − 1) 2
avec n = 2 (correspondant à une pression acoustique en 1 / (2n − 1) ), alors
I dB , A ≈ 120 − 10 = 110 dB , d’où rB ≈ 5,0 km , ce qui nettement plus performant.
Ceci est l’expression de AdB fournie par l’énoncé dans laquelle on identifie deux
termes :
&KDSLWUH
– le premier terme correspond au terme « géométrique » traduisant un affaiblis-
sement de l’onde sphérique lors de sa propagation,
– le second terme correspond à l’atténuation liée à la viscosité de l’eau de mer.
AN : α 3 kHz = 6,8.10 −4 dB.km −1 ; α 100 kHz = 7,6.10−1 dB.km −1 .
Les valeurs trouvée de α montrent que l’atténuation due à la viscosité peut être
négligée lors d’une propagation d’une onde sphérique. En effet, le premier terme qui
figure dans l’expression de AdB donne une décroissance de 6 dB par doublement de
distance.
Pour s’affranchir de ce problème dû à une émission sphérique isotrope, les sonars
sont équipés d’un réseau directif d’antennes qui permet de concentrer la puissance
rayonnée dans une seule direction de l’espace. L’onde émise est alors quasi-plane et
1
le facteur disparaît de l’amplitude ce qui améliore les portées des ondes émises
r
qui restent encore limitées par les effets de viscosité.
1
Au centre de la cavité sphérique p( r → 0) ≈ ( p0 + p0′ ) eiω t ; éviter une pression
r
acoustique infinie en ce point ∀t suppose p0 = − p0′ , soit une réflexion totale en
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
opposition de phase en O .
■ Réponses aux questions
$FRXVWLTXHGDQVOHVIOXLGHV
La solution analytique exacte est
difficile, mais le graphe ci-contre de la •
variable kR suffit à affirmer que la
valeur non nulle la plus basse
correspond approximativement à :
•
3π 3c
k 1R ≈ soit f1 ≈
2 4R
AN : f1 = 6, 4 kHz , un son aigu !
•
0 π /2 π 3π /2 2π 5π /2 kR
(IIHW'RSSOHU
Rq : En fait pour obtenir un intervalle de un ton (ce qui est très sensible), la vitesse
moitié (donc plus raisonnable) de 75 km.h −1 suffit, en cumulant un demi-ton
vers les aigus à l’approche et ensuite un demi-ton vers les graves à
l’éloignement lorsque le véhicule passe devant l’observateur.
&KDSLWUH
La solution analytique exacte est
difficile, mais le graphe ci-contre de la •
variable kR suffit à affirmer que la
valeur non nulle la plus basse
correspond approximativement à :
•
3π 3c
k 1R ≈ soit f1 ≈
2 4R
AN : f1 = 6, 4 kHz , un son aigu !
•
0 π /2 π 3π /2 2π 5π /2 kR
(IIHW'RSSOHU
Rq : En fait pour obtenir un intervalle de un ton (ce qui est très sensible), la vitesse
moitié (donc plus raisonnable) de 75 km.h −1 suffit, en cumulant un demi-ton
vers les aigus à l’approche et ensuite un demi-ton vers les graves à
l’éloignement lorsque le véhicule passe devant l’observateur.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
Ce chapitre de 2de année concerne l’ensemble des filières MP, PC, PSI et PT.
2SpUDWHXUVVXUOHVFKDPSV
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
G
où ρ est la masse volumique de l’air et uz le vecteur unitaire de l’axe vertical
ascendant OMz .
JJJJG
Dessiner sur un plan horizontal (donc à deux dimensions) le champ grad P au
voisinage d’une dépression (minimum local de pression au sol) ; commentaire.
Déterminer ensuite simplement (toujours pour les seules composantes horizontales)
G JJG G
div v et rot v , et commenter ces résultats.
Enfin, représenter schématiquement, les champs de pression et de vitesse pour ce
régime de vents (dépression) dans l’hémisphère Nord ; que se passe-t-il au voisinage
d’un anticyclone (maximum de pression au sol) ? Et dans l’hémisphère Sud ?
&RQGXFWLYLWpHWORLG·2KP
&KDSLWUH
Montrer qu’une estimation de la longueur A de fil nécessaire pour bobiner ce
( r′2 − r 2 )h
solénoïde de longueur h est donnée par la relation A ≈ α 2 2 2 où α est un
d
coefficient numérique à préciser.
Le fil, très fin et de section uniforme, est en cuivre de conductivité γ ; la résistance
de la bobine est R .
En déduire numériquement d et A et commenter.
Données : r2 = 30 mm ; r2′ = 61 mm ; h = 0,33 m ;
γ = 5, 96.107 Ω −1.m −1 ; R = 9, 65 kΩ .
R = R 0 (1 + (σ Rh B ) 2 )
3DUWLFXOHVGDQVGHVFKDPSV
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
Rappel : La tension Hall aux bords d’une plaquette d’épaisseur b parcourue par un
courant d’intensité I et placée dans un champ magnétique B est donnée
par Vh = Rh IB / b où la constante de Hall est Rh = 1/ nq , q et n étant la
charge des porteurs et leur densité volumique.
5pJLPHYDULDEOH
12. (*) Courant de déplacement et particules chargées (MP, PC, PSI, PT)
Un corps radioactif ponctuel au point O (centre d’un repère sphérique) se désintègre
de façon isotrope en émettant de façon radiale des particules chargées. Sa charge à
l’instant t est notée Q (t ) .
G
Après avoir déterminé le vecteur densité de courant j , vérifier la compatibilité avec
l’équation de Maxwell-Ampère.
JG Q(t ) G
Données : * le champ électrique (celui de la charge en O ) est E = ur ,
4πε 0 r 2
* vu les propriétés de symétrie des courants, le champ magnétique en un
JG G
point M vaut ici B = 0 .
&KDSLWUH
JG
En déduire l’expression du champ magnétique B( x, t ) , puis calculer séparément les
G
densités de charge ρ ( x, t ) et de courant j ( x, t ) et vérifier la relation qui les lie.
z z
+q i
a
× JG
e U (t ) E U (t )
×
−q
Une des équations de Maxwell montre qu’il doit alors exister un champ magnétique
dans le condensateur. Laquelle et pourquoi ? Quel est le type de courants à l’origine
de ce champ ? Qualitativement, déterminer la direction et le sens du champ
JG
magnétique B à l’intérieur du condensateur.
On montre (voir la question 20. du chapitre 12) que l’existence de ce champ
magnétique conduit à attribuer à ce condensateur plan une auto-inductance donnée
μe
par L = 0 ; comme l’existence du champ électrique entre ses armatures conduit à
8π
ε π a2
lui attribuer une capacité donnée par C = 0 .
e
AN : Calculer L et C pour e = 0,5 cm et a = 3 cm .
Il s’agit de revenir sur l’expérience électrocinétique R
suivante : le condensateur de capacité C en série
avec une résistance R , est chargé par un générateur
parfait de tension U 0 . À t = 0 , il est déchargé et on U 0 C
ferme l’interrupteur K .
Sans calcul, tracer comme en première année, le K i
graphe de l’intensité i (t ) du courant dans le circuit
pour t < 0 et t > 0 (en indiquant un temps caractéristique) ; commentaire en t = 0 .
Sans calcul, expliquer ce que l’étude électromagnétique précédente peut apporter
comme correction au graphe (à refaire en indiquant un autre temps caractéristique).
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
5pSRQVHV
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
2SpUDWHXUVVXUOHVFKDPSV
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
– s’agissant du champ magnétique créé par un fil rectiligne infini confondu avec
JJG JG G
Oz , on a rot B = 0 partout sauf justement sur Oz !
– (pour PC et PSI), dans l’écoulement laminaire
rectiligne d’un fluide visqueux dans une y
conduite, les lignes de champ du vecteur vitesse G G
v = vx ( y ) u x
sont des droites parallèles, mais vx par exemple
JJG G ∂v G G
augmente avec y , d’où rot v = x u z ≠ 0 . x
∂y
Dans ce cas particulier, on parle abusivement d’un « gradient de vitesse », alors
que les tourbillons générés près d’un obstacle sont liés au rotationnel de la vitesse.
G GM G GM G
* Pour r > R , écrire g = − 2 ur = − 3 r où M est la masse totale de l’astre.
r r
G
G §1 G JJJJG 1 G · §1 −3 u G ·
alors div g = − GM ¨ 3 div r + grad 3 . r ¸ = − GM ¨ 3 .3 + 4 r . r ur ¸
©r r ¹ ©r r ¹
x
G G
en effet, avec r = y , on a à 3 dimensions en coordonnées cartésiennes : div r = 3
z
G
d’où div g = 0
&KDSLWUH
où la masse M r est prise sur le volume VΣ intérieur à la sphère Σ
– et d’autre part :
G JJG G
ΦΣ = w³³ g ( P). dS = ³³³ div g ( P) dτ par application du théorème d’Ostrogradsky
Σ VΣ
G
Il résulte de ces 2 intégrales valables pour tout VΣ que : div g ( P ) = − 4π ρ ( P ) G
JG ρ ( P)
Ce résultat est à rapprocher de l’équation de Maxwell-Gauss : div E ( P ) =
ε0
après avoir effectué le parallèle entre les forces gravitationnelles et de Coulomb
G
§ 1 · ur
¨G ↔ − ¸ , toutes les deux en 2 . Mais alors que deux charges de même signe
© 4πε 0 ¹ r
se repoussent, deux masses s’attirent, d’où la différence de signe.
G 1 G JJJJG 1 ∂P °° v x = − 2 ρ Ω sin λ ∂y
■ Réponses aux questions
v= u z ∧ grad P = 0∧ ®
2 ρ Ω sin λ 2 ρ Ω sin λ ∂y ° vy = 1 ∂P
1
0 °¯ 2 ρ Ω sin λ ∂x
G ∂v ∂v 1 § ∂2P ∂2P ·
Alors div v = x + y = − + = 0 , ce résultat traduit que
∂x ∂y 2 ρ Ω sin λ © ∂x∂y ∂y∂x ¸¹
¨
l’écoulement d’air dans les vents est incompressible (puisque subsonique).
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
∂ vx 0
∂x
JJG G ∂ JJG G 1 G
Et rot v = ∧ vy = 0 soit après remplacement, rot v = ΔP u z ,
∂y 2 ρ Ω sin λ
∂v ∂u
0 −
0 ∂x ∂y
ce résultat traduit que l’écoulement est tourbillonnaire (pour les MP et PC, les
tourbillons sont engendrés par la force de Coriolis, traduite par la présence du
produit Ω sin λ ).
G
* en coordonnées polaires, on voit immédiatement que la vitesse v des vents est
G JJJJG G dP G dP G
dirigée suivant uz ∧ grad P = u z ∧ ur = uθ ; contrairement à l’intuition, les
dr dr
vents sont orthoradiaux et soufflent perpendiculairement au gradient de pression
atmosphérique !
Les figures correspondent à l’hémisphère Nord où sin λ > 0 (à gauche pour une
dépression, à droite pour un anticyclone).
G
v
JJJJG
grad P JJJJG G
:
•G grad P v
D uz A
&RQGXFWLYLWpHWORLG·2KP
πd2 4l
La section du fil est s = , d’où la résistance R = ≈ 0, 9.10−2 Ω ; ce
4 πσ d 2
centième d’Ohm est largement négligeable devant les résistances couramment utili-
&KDSLWUH
sées en TP d’électrocinétique ou d’électronique, de l’ordre du kΩ .
G G j I /s 4I
La vitesse moyenne est donnée par j = ρ m v v = = =
| ρ m | ne π d 2ne
soit v = 9, 4 ȝm.s −1 ≈ 0,01 mm.s −1
Cette vitesse de dérive est, en norme, très faible devant la vitesse d’agitation
thermique (de l’ordre de 100 km.s −1 ).
La différence de potentiel à ses bornes est donnée par U = RI = 0,9 mV , ce qui est
tout à fait négligeable en TP où les tensions sont de l’ordre de quelques volts.
La norme E du champ électrique qui lui est appliqué est donnée par :
G JJJJG
U = EL (penser à E = − grad V ) E = U / L = 2, 2.10−3 V.m −1
4( r2′2 − r22 )h
A≈ soit α =4
d2
d
■ Réponses aux questions
r2′ + r2
rayon moyen chacune…
2
A πd2
La résistance R d’un fil est donnée par la relation R =
où s = est la section
γs 4
du fil d’enroulement de diamètre d , d’où une autre expression littérale de la
longueur A du fil :
πd2
A=γ R (2)
4
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
On identifie les expressions de A données par les formules (1) et (2), ce qui conduit
à:
1/4
§ 4( r ′2 − r22 )h ·
d =¨ 2 ¸ ; AN : d = 0, 284 mm
© γR ¹
Alors (1) ou (2) donne : A = 36,3 km
On peut parler de prouesse technologique pour le XIXe siècle parce qu’à l’époque la
fabrication d’un fil de cuivre aussi fin et d’une longueur aussi grande était difficile,
sans compter les problèmes posés par son isolation (couche de vernis) et celui de
l’enroulement qui demandait une grande technicité pour éviter que le fil ne casse…
&KDSLWUH
3DUWLFXOHVGDQVGHVFKDPSV
P
E ; celui-ci doit donc être dirigé comme sur la figure de
■ Réponses aux questions
1 −2eVO JG C
0 + 0 = mv02 + eVO v0 =
2 m E
I
JG
Le sens correct du champ B est vers l’avant du plan de
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
G JG
figure (vérifier que la force ev0 ∧ B est bien dirigée de O vers C ).
v02 mv
Le rayon r0 est donné par : m = ev0 B r0 = 0 .
r0 eB
1
Le rayon de courbure r0 est en mv0 et la vitesse v0 en (en effet tous les ions
m
n’ont pas même vitesse au passage par O ), d’où finalement r0 en m ce qui
permet d’envoyer vers des points P différents des ions ayant même charge, mais
une masse différente : c’est le principe du sélecteur de masse.
Pour m 2 < m 1 , on a r2 < r1 comme indiqué sur la figure.
JG
Rq : Si après la phase d’accélération IO par le champ E , on remplace le champ
JG
magnétique B par un autre champ électrique, dirigé suivant OC , donc
perpendiculaire au précédent, la déviation qui en résulte est indépendante du
rapport q / m ; ce dispositif ne pourrait donc servir de sélecteur de masse, d’où
la nécessité d’utiliser un champ magnétique.
5pJLPHYDULDEOH
12. (*) Courant de déplacement et particules chargées (MP, PC, PSI, PT)
dQ
Si I est le courant émis, on a I = − ; en effet, si Q > 0 diminue, cela
dt
correspond à un courant d’intensité positive. Ce courant réparti de manière isotrope
sur une sphère de surface 4π r 2 conduit à une densité volumique de courant radiale
G G
j = j ( r ) ur avec j ( r ) = I / 4π r 2 :
G 1 dQ G
j=− ur
4π r 2 dt
&KDSLWUH
JG
JJG JG G ∂E
L’équation de Maxwell-Ampère rot B = μ0 j + μ0ε 0 avec les résultats fournis en
∂t
G μ dQ G 1 dQ G
données s’écrit : 0 = − 0 2 ur + μ0ε 0 ur ce qui est vérifié.
4π r dt 4πε 0 r 2 dt
JG
JJG JG G G G ∂E
Écrite sous la forme rot B = μ0 ( j + jD ) avec jD = ε 0 , l’équation de Maxwell-
∂t
Ampère montre bien ici la nécessité du courant de déplacement qui compense le
courant de particules chargées afin d’assurer la nullité du champ magnétique.
JG
■ Réponses aux questions
JJG JG G ∂E
L’équation de Maxwell-Ampère, rot B = 0 + μ 0ε 0 (il n’y a pas de courants
∂t
volumiques de conduction dans le vide inter-armatures), montre qu’à un champ
électrique variable est associé un champ magnétique.
G
Il ne s’agit pas ici de courant de conduction jC (lié à une circulation de charges
G JG
libres), mais du courant de déplacement jD = ε 0 ∂ E / ∂t (lié à la variation temporelle
JG
de E ) :
/HVORLVGHO·pOHFWURPDJQpWLVPH
JG
JJG JG G G §G ∂E ·
rot B = μ 0 ( jC + jD ) = μ 0 ¨ 0 + ε 0 ¸
© ∂t ¹
JG G G
Comme E , jD est parallèle à u z . Et donc d’après l’équation de Maxwell-Ampère,
JJG JG JG G
si rot B est axial, alors B est orthoradial suivant − uθ (règle du tire-bouchon).
JG
Précisons le sens de B sur la séquence suivante (en rappelant que le condensateur
est en charge) :
JG
JG JG G ∂E JJG JG JG
E (t ) E (t ′ > t ) jD = ε 0 rot B B
∂t
AN : L = 0, 25 nH (valeur très faible) et C = 5 pF .
U 0 − t /τ C
L’électrocinétique donne i (t ) = 0 pour t < 0 (interrupteur ouvert) et i (t ) =
e
R
pour t > 0 , avec τ C = RC comme temps caractéristique de la charge ; on constate
une discontinuité de courant dans le circuit (graphe de gauche) au moment de la
fermeture de l’interrupteur, ce qui n’est pas très physique !
i (t ) i (t )
U 0 /R
0 τC t 0τ L t
L’étude électromagnétique précédente montre qu’en régime variable le conden-
sateur est légèrement inductif, L étant placée en série avec C ce qui entraîne la
continuité du courant en t = 0 (graphe de droite) avec un temps de montée
τ L = L / R τ C = RC (les fils qui en TP relient les deux extrémités du générateur
font eux aussi office de « boucle » donc d’inductance).
&KDSLWUH
&KDSLWUH
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Ce chapitre de 2de année concerne l’ensemble des filières MP, PC, PSI et PT, avec
quelques spécificités pour chacune des filières.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVGDQVOHYLGH
2. (*) Décroissance de l’amplitude d’une onde cylindrique (MP, PC, PSI, PT)
À partir d’un fil source (l’axe Oz ) est émise dans le vide une onde dont le champ
JG G
électrique est donné en coordonnées cylindriques par E = E ( r ) ei (ω t −k r ) u z .
Du calcul de la puissance moyenne rayonnée à travers un cylindre d’axe Oz , de
rayon r et de hauteur h , déduire la dépendance E (r ) .
3. (*) Mesure de la puissance solaire avec un panneau (MP, PC, PSI, PT)
Un panneau photovoltaïque de surface S0 = 4 m 2 délivre une puissance électrique
3e = 510 W . Il s’agit d’une puissance crête, lorsque l’ensoleillement est maximum,
à midi, sans nébulosité, et le panneau en incidence normale face au Soleil.
Le rendement énergétique du panneau est η = 14 % et l’atmosphère absorbe ou
réfléchit une fraction τ = 33% de l’énergie solaire.
Évaluer la puissance lumineuse totale 3S rayonnée par le Soleil, ainsi que
l’amplitude E0 du champ électrique à mi-distance Terre-Soleil.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
4. (*) Distance maximale d’une étoile visible à l’œil nu (MP, PC, PSI, PT)
Il est admis qu’une source de lumière quasi ponctuelle vers 500 nm est détectable
par l’être humain si au moins 25 photons pénètrent dans l’œil par seconde.
Estimer la distance maximale d’une étoile visible à l’œil nu, de luminosité
comparable à celle du Soleil, c’est-à-dire émettant la même puissance.
&KDSLWUH
7. (**) Polarisation sous incidence de Brewster (PC)
Une réflexion vitreuse sous incidence oblique conduit à une absence d’onde
réfléchie lorsque les deux conditions suivantes sont réunies :
– l’onde incidente est polarisée rectilignement dans le plan d’incidence,
– la direction de l’onde réfractée est orthogonale à la direction de l’onde réfléchie.
À l’aide d’un schéma trouver alors simplement l’expression de l’angle d’incidence
de Brewster iB . Ce phénomène ne s’observe pas lorsque l’onde incidente est
polarisée rectilignement, perpendiculairement au plan d’incidence ; que donne alors
sous cet angle la réflexion d’une lumière naturelle ?
/HVPLOLHX[GLpOHFWULTXHVWUDQVSDUHQWV
8. Transmission énergétique (étude simple) d’une vitre (MP, PC, PSI, PT)
Quelle est la valeur numérique du coefficient de réflexion en énergie sur une
interface air / verre ? Estimer simplement le pourcentage de l’énergie transmise à
l’énergie incidente à travers une vitre ; pourquoi la réalité est-elle plus compliquée ?
Une vitre laisse davantage passer la lumière au niveau des gouttes de pluies qui y
adhèrent qu’à côté de ces gouttes où elle est sèche ; pourquoi ?
9. (**) Transmission énergétique (ondes multiples) d’une vitre (MP, PC, PSI)
Une onde incidente d’intensité I 0 arrive sous incidence quasi nulle sur une vitre
ordinaire (constituée de deux dioptres) placée dans l’air. Faire une figure où
apparaissent les différentes réflexions et transmissions sur les deux dioptres.
Estimer le rapport de transmission I t / I 0 en énergie à travers cette vitre en fonction
de R , coefficient de réflexion en énergie sur un dioptre. Application numérique et
commentaires.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVGDQVXQSODVPD
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
AN : Calculer f p = ω p / 2π pour n = 1011 m −3 (ionosphère) et n = 1020 m −3
(décharge dans un gaz à forte densité).
12. (**) Fusion nucléaire par laser mégajoule (MP, PC, PSI, PT)
La fission de l’uranium pratiquée dans les actuelles centrales nucléaires va-t-elle
céder la place dans le futur à la fusion du deutérium ( 12 H ) et du tritium ( 13 H )
libérant également une très grande quantité d’énergie (projet ITER) ?
Ces noyaux, tous les deux de charge positive, se
repoussent. Pour fusionner, ils doivent être confinés plasma
dans un plasma à très haute température (150
millions de °C pour ITER). Leur fusion s’accompa-
gne d’une perte de masse équivalant à l’énergie faisceau
dégagée. La réalisation de cette fusion nécessite
donc l’obtention d’un milieu à la fois très chaud et laser
très dense. Dans ce but, un faisceau laser puissant
est envoyé sur une cible, la température s’élève et la
cible se transforme en un plasma situé en amont de cible
la cible.
Des observations ont montré que la densité volumique maximale d’électrons n du
plasma que l’on peut obtenir avec un laser de longueur d’onde (dans le vide) donnée
1
λ 0 est proportionnelle à 2 . Expliquer et interpréter.
λ0
&KDSLWUH
0 pour x ≤ 0
° 2
° §x·
ne ( x) = ®n0 ¨ ¸ pour 0 ≤ x ≤ δ
° ©δ ¹
° n0 pour x ≥ δ
¯
n0 et δ désignent une densité et une
distance caractérisant le plasma formé.
WůĂŶĚĞ
ƌĠĨůĞdžŝŽŶ
α0 Ž džZ dž
WůĂƐŵĂŚĠƚĠƌŽŐğŶĞ
Déduire de la conservation de la composante k y du vecteur d’onde à justifier :
* la direction de propagation s’incurve au cours de la propagation dans ce plasma ;
pour cela chercher l’équation de la ligne de champ associée au vecteur d’onde ;
* l’abscisse xR du plan de réflexion de l’onde électromagnétique.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVHWFRQGXFWHXUUpHO
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Déterminer, compte tenu du fait que α 1 , l’expression du coefficient de
transmission T en énergie à l’interface z = 0 .
AN : Calculer T pour le cuivre à une fréquence f = 320 MHz et commenter.
16. (*) Extinction d’un signal dans une cavité électromagnétique (MP, PC, PSI, PT)
Le cuivre est un excellent réflecteur : pour une onde de fréquence f = 320 MHz
(domaine des ondes hertziennes), le coefficient de réflexion en énergie vaut
R = 0,99995 ( T = 5.10−5 , résultat établi à la question précédente).
On place deux plans conducteurs identiques en cuivre, parallèles entre eux, à des
abscisses z = 0 et z = d , et un générateur d’ondes produit une onde plane de
fréquence f = 320 MHz se propageant suivant l’axe Oz dans cette cavité.
À l’instant t = 0 le générateur d’ondes est coupé.
En choisissant pour d , la plus petite valeur d min permettant l’existence d’une onde
stationnaire dans la cavité (qui devient alors résonnante), estimer le temps te
nécessaire pour que les pertes énergétiques deviennent importantes ; commenter.
18. (**) Réflexion d’un faisceau laser He-Ne sur un bloc de cuivre (PC, PSI)
« Une onde lumineuse progressive plane, en provenance d’un laser hélium-néon, se
propage dans le vide et se réfléchit sur un bloc de cuivre, sous incidence normale.
Établissez l’expression du coefficient de réflexion complexe à l’interface et
interprétez physiquement le résultat. Vous justifierez brièvement les hypothèses
faites à chaque étape du calcul ».
19. (*) Onde stationnaire par réflexion sur un conducteur parfait (MP, PSI)
Dans le cas d’une onde hertzienne stationnaire (superposition d’une onde aller et
d’une onde retour obtenue par réflexion sous incidence nulle sur un conducteur plan
parfait), la densité d’énergie moyenne de l’onde stationnaire est le double de celle de
l’onde progressive et l’intensité de l’onde stationnaire est nulle (elle ne se propage
plus). On affirme alors que « cela est bien normal puisque l’onde stationnaire est
constituée de la superposition de deux ondes progressives se propageant en sens
&KDSLWUH
inverse ». À cela près que les grandeurs énergétiques ne sont pas linéaires, mais
quadratiques (donc non additives) ; que faut-il en penser précisément ?
Données : Prendre un métal parfaitement conducteur qui occupe le demi-espace
z > 0 ; l’onde incidente dans le vide arrive du côté z < 0 . On rappelle
que le champ électrique se réfléchit en opposition de phase et le champ
magnétique en phase à la surface du métal parfait.
0LOLHX[FRQGXFWHXUVLQGLFHVFRPSOH[HV
20. (*) Loi de Beer-Lambert dans un milieu diélectrique absorbant (MP, PC, PSI)
Version MP et PSI :
Un milieu diélectrique absorbant est décrit par un nombre d’onde complexe
k = k ′ − ik ′′ où k′ et k′′ sont réels positifs.
JG G
Une onde dans ce milieu absorbant a pour champ électrique E = E0 ei (ω t − k x ) uz .
Sans calcul, indiquer la forme de l’intensité I ( x ) à l’abscisse x de cette onde en
notant I ( x = 0) = I 0 , et proposer une interprétation de la loi de Beer-Lambert
utilisée en spectrométrie en chimie.
AN : Sachant que pour λ = 0,5 ȝm l’intensité à la profondeur 12 m est le dixième
de l’intensité près de la surface de l’eau, calculer k′′ .
Version PC :
Un milieu diélectrique absorbant est décrit par un indice complexe n = n′ − in′′ où
n′ et n′′ sont réels.
JG G
Une onde dans ce diélectrique absorbant a pour champ électrique E = E0 ei (ω t − k x ) uz .
JG
À l’aide du vecteur de Poynting moyen < R > de l’onde à l’abscisse x , proposer
une interprétation de la loi de Beer-Lambert utilisée en spectrométrie en chimie.
AN : Sachant que pour λ 0 = 0,5 ȝm l’intensité à la profondeur 12 m est le
dixième de l’intensité près de la surface de l’eau, calculer l’indice
d’extinction de l’eau.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
5D\RQQHPHQW
&KDSLWUH
5pSRQVHV
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVGDQVOHYLGH
JG §ωy· ª § x ·º G
Soit, en réels : E = −2 E0 sin ¨ ¸ .sin «ω ¨ t − ¸» uz
© 2c ¹ ¬ © 2c ¹ ¼
2. (*) Décroissance de l’amplitude d’une onde cylindrique (MP, PC, PSI, PT)
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
JG
■ Réponses aux questions
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
JG
∂B JG § dE · G JG
Alors de − = − iω B = − ¨ − ikE ¸ ei (ω t −k r ) uθ car B varie à la même pulsation,
∂t © dr ¹
JG 1 § dE · G
on déduit B= ¨ − ikE ¸ ei (ω t −k r ) uθ
iω © dr ¹
G JG G
La direction de propagation en tout point est ur ; le champ E = E (r ) u z est
JG JG G J
G
transverse ( div E = 0 ), et il en est de même du champ B = B (r ) uθ ( div B = 0 ).
3. (*) Mesure de la puissance solaire avec un panneau (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Montrer que le Soleil se comporte énergétiquement comme une source
ponctuelle émettant une onde sphérique, et évaluer le vecteur de
Poynting moyen de l’onde issue du Soleil.
&KDSLWUH
a
α RS
Terre Soleil
Ce petit angle autorise à considérer le Soleil à grande distance comme une source
ponctuelle S . Par ailleurs, l’émission d’énergie solaire est isotrope (identique dans
toutes les directions de l’espace).
Il émet donc une onde sphérique,
avec une intensité lumineuse I (r )
au point M à la distance r. Σ
Cette intensité est la puissance
moyenne transportée par unité de
surface, ou encore la norme du r
JG JJG
vecteur de Poynting R moyenné ur JG
dans le temps. x R
r
La puissance solaire se répartit M
isotropiquement dans le vide sur S x
toute sphère Σ de centre S et de
rayon r . Par application du
théorème de Poynting sur Σ :
JG JJG 3
³³ Σ R .dS = I (r ) 4π r R = I (r ) = 4πSr 2
3S = w 2
S0η
■ Réponses aux questions
À grande distance du Soleil, l’onde sphérique dans le vide est localement plane (cela
signifie que les surfaces d’onde sont pratiquement des plans, et que la structure du
champ électromagnétique est en chaque point pratiquement celle d’une onde plane).
En particulier, comme pour une onde plane, l’amplitude du champ électrique est
reliée à la moyenne du vecteur de Poynting par la relation : R = ε 0cE 2 / 2 . On
obtient un ordre de grandeur de l’amplitude en se plaçant dans le cas d’une OPPM :
1
R = ε 0 c E02
2
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
À mi-distance Terre-Soleil (en r = a / 2 ), l’amplitude du champ électrique vaut
ainsi :
2 §a· 2 3S 8μ0c 3S 2 2 μ0 c
E0 = R¨ ¸ = = , d’où E0 = 3S
ε 0c © 2 ¹ ε 0c 4π ( a / 2 ) 2
4π a 2 a 4π
AN : E0 = 2, 0.103 V.m −1
Rq : Au niveau de la Terre (en r = a ), deux fois plus loin du Soleil, l’amplitude est
divisée par un facteur 2, et l’intensité par un facteur 4.
4. (*) Distance maximale d’une étoile visible à l’œil nu (MP, PC, PSI, PT)
La puissance ( émise par l’étoile est la même que celle émise par le Soleil,
conservée lors de la propagation par absence de phénomènes dissipatifs dans un
espace quasi vide, soit :
( = 4π a 2Φ (numériquement ( ≈ 4.1023 kW )
Seule la moitié ( / 2 est dans le domaine visible, donc utile pour l’œil humain.
hc
Chaque photon emportant une énergie voisine de hν 0 = avec λ 0 ≈ 500 nm , le
λ0
nombre de photons visibles émis par l’étoile par unité de temps est :
( / 2 2π a Φ λ 0
2
N= =
hν 0 hc
L’étoile étant à une distance D , seule une fraction de ces photons par unité de
temps peut pénétrer dans l’œil d’un terrien, dans le rapport de la surface s de la
pupille à la surface totale 4π D 2 balayée par la lumière de l’étoile :
s a 2Φ λ 0 s
N oeil = N =
4π D 2 2hcD 2
En vision nocturne (pour l’observation des étoiles), la pupille de l’œil est davantage
dilatée, on peut alors estimer son diamètre à d = 6 mm , d’où sa surface
s = π d 2 / 4 ≈ 28 mm 2 .
Reste à traduire que le nombre de photons qui pénètrent dans l’œil par seconde doit
vérifier :
a 2Φ λ 0 s Φλ 0 s
N oeil > N oeil
0
= 25 s −1 d’où D < = Dmax Dmax = a 0
2hcN 0
oeil
2hcN oeil
&KDSLWUH
Pour accéder aux vitesses de phase et de groupe, il faut d’abord déterminer la
relation de dispersion.
JG G JJG GG
Une solution de la forme E ( r , t ) = E0 exp i ( k .r − ω t ) injectée dans l’équation
JG
JG 1 ∂ 2 E JG ∂2
Δ E − 2 2 = η 2 E avec Δ ≡ − k 2 et 2 ≡ − ω 2 conduit immédiatement à :
c ∂t ∂t
ω2
k2 = 2
−η2 (1)
c
Cette relation k (ω ) étant non-linéaire, il y a dispersion, c’est-à-dire que des ondes
de fréquences différentes vont se propager à des vitesses différentes.
La vitesse (relativiste) du photon massique qui transporte l’énergie (celle du signal
détecté) s’identifie à la vitesse de groupe de l’onde (et non à la vitesse de phase) :
dω
La vitesse de groupe est v g = soit en différentiant la relation (1) :
dk
2ω d ω k c2 c
2kdk = vg = c2 = d’où vg =
c2 ω vϕ 1 +η2 / k 2
D’où : δt =
L
−
L L
=
vg 2 vg1 c
( 1 + η 2 / k22 − 1 + η 2 / k12 ≈ ) Lη 2 § 1 1·
¨ 2 − 2¸
2c © k2 k1 ¹
2π Lη 2
et avec k =
λ
, δt =
8π 2 c
( λ 22 − λ12 )
AN : 1 année-lumière = 9, 47.1015 m (c’est cT où T = 1 an )
η ≤ 2, 3 m −1 et m γ ≤ 8.10−43 kg ; m γ / m e = 9.10−13 ( me est la masse de
l’électron), ce qui est suffisamment faible pour ne pas être mesurable avant
longtemps…
Par définition de l’intensité (énergie par unité de surface et par unité de temps) :
JG d 2 E d 2 N . hν I
I = || < R > || = = d 2N = dSdt
dSdt dSdt hν
sachant que les d 2 N photons ont chacun une énergie hν .
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
La réflexion sur un conducteur parfait étant totale, le
choc du photon est élastique, et donc un photon incident paroi
G G
de quantité de mouvement pi = p u z engendre un
G G G dS
photon réfléchi de quantité de mouvement pr = − p u z ; pi
la réflexion d’un photon transfère donc au conducteur G G
G G G pr uz
parfait une quantité de mouvement 2 p u z = − ( pr − pi )
opposée à la variation de la sienne.
Les d 2 N photons transfèrent au conducteur une
quantité de mouvement totale élémentaire :
G hν G I dS dt G
d 2 p = 2 d 2 N uz = 2 uz
c c
correspondant à une pression :
JG G
|| d f || || d 2 p || 2I
P= = soit P =
dS dS dt c
/HVPLOLHX[GLpOHFWULTXHVWUDQVSDUHQWV
8. Transmission énergétique (étude simple) d’une vitre (MP, PC, PSI, PT)
2
§n −n ·
R = ¨ 1 2 ¸ = 0,04 pour n1 = 1 et n2 = 1,5 ; l’essentiel de la lumière est transmis
© n1 + n2 ¹
quel que soit l’ordre des milieux.
Une vitre est constituée de deux dioptres inverses (air / verre puis verre / air) de
même coefficient R . Le raisonnement rapide « chaque dioptre réfléchit 4 % de
l’énergie, donc les deux en réfléchissent 8 % » n’est pas tout à fait juste, mais donne
le bon résultat, environ 8 % réfléchi et donc 92 % transmis (question suivante).
Les gouttes de pluie (n = 1,33) adaptent d’impédance entre l’air (n = 1) et la vitre
(n = 1,5) et permettent donc à davantage de lumière de traverser.
9. (**) Transmission énergétique (ondes multiples) d’une vitre (MP, PC, PSI)
Indications : La vitre est ordinaire (il ne s’agit pas d’une lame à faces parallèles) ;
justifier qu’alors l’intensité transmise résultante I t est la somme des
intensités des différentes ondes transmises.
différentes intensités.
■ Réponses aux questions
© n1 + n2 ¹
Alors I t I 0 = 92,3 % (et donc I r I 0 = 7, 7 % ).
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Le raisonnement rapide de la question précédente n’est certes pas juste, mais donne
un assez bon résultat !
Rq : À noter que le premier rayon transmis porte pratiquement la totalité de
l’énergie (0,92, puis successivement 1,5.10–3, 2.10–6, …). En réflexion, ce sont
les deux premiers rayons qui véhiculent la plus grande fraction d’énergie
(successivement 0,04 et 0,037, puis 6.10–5,…).
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVGDQVXQSODVPD
&KDSLWUH
JG G
le champ résultant étant nul dans un plasma au repos ( u = 0 E = 0 ).
La relation fondamentale de la dynamique appliquée au « fluide » d’électrons de la
tranche s’écrit au premier ordre et après simplification par n − Sdz :
G JG
∂ 2u ne2 G
m 2 = − eE = − u
∂t ε0
ne 2
d’où un mouvement oscillatoire de pulsation ωp =
ε 0m
fréquence f < f p .
■ Réponses aux questions
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
l’approximation ω 2 ω p2 est valable dès que ω < ω p / 10 ; cette profondeur de
pénétration est faible devant l’épaisseur de la couche ionosphérique.
L’application concerne les moyens de propagation des ondes hertziennes sur Terre :
• Pour f < f p (les « grandes ondes »),
on utilise de jour la réflexion
ionosphérique (les ondes ne rentrent
pas dans l’ionosphère) pour f < fp
f > fp
transmettre les ondes radio d’un
endroit de la Terre à un autre. Terre
• Pour f > f p (la « bande FM » en
particulier vers 100 MHz ), on utilise
la transparence ionosphérique (les Ionosphère
ondes traversent l’ionosphère sans
absorption) pour communiquer avec les satellites (en orbite au-delà de
l’ionosphère) pour les transmissions téléphone, radio, Internet, GPS,...
12. (**) Fusion nucléaire par laser mégajoule (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Le plasma se comporte de manière différente vis-à-vis de l’onde suivant
que la pulsation de plasma ω p = ne 2 / ε 0me est au-dessus ou en
dessous de la fréquence de l’onde du faisceau laser.
&KDSLWUH
13. (**) Champ électrique longitudinal (MP, PC, PSI, PT)
JG
Indication : Calculer séparément le champ magnétique B( x, t ) en régime d’onde,
G
les densités de charge ρ ( x, t ) et de courant j ( x, t ) . L’équation de MA
est-elle satisfaite ?
JG G
Avec une structure en E ( x, t ) = Ex ( x, t ) u x (la composante Ex ne dépend que de x ),
JJG JG G JG
il apparaît clairement que rot E = 0 et div E ≠ 0 , résultats contraires à ceux d’une
OPPM usuelle dans le vide ! On a donc bien affaire à une structure particulière.
Il s’agit ici d’une onde longitudinale, la direction de propagation Ox + coïncidant
G
avec la direction u x du champ ; des ondes longitudinales ont été vues parmi les
ondes mécaniques (par exemple pour les ondes acoustiques ou les ondes sur une
chaîne d’atomes).
JG
JJG JG G ∂B JG
De rot E = 0 = − , on déduit que le champ B est statique, on peut donc le
∂t
prendre nul en régime spatio-temporel d’onde (par inexistence d’un courant continu
engendrant un champ statique).
JG ρ
De div E = kE0 sin(ω t − kx ) = , on déduit ρ ( x, t ) = ε 0kE0 sin(ω t − kx ) .
ε0
G ∂ρ ∂ jx ∂ρ
L’équation de conservation de la charge div j + = 0 , soit ici + = 0,
G ∂t ∂x ∂t
G
donne alors accès à j ( x, t ) = ε 0ω E0 sin(ω t − kx ) u x sans constante d’intégration (en
régime d’onde) et sans faire intervenir la relation de dispersion inconnue ( k ≠ ω / c ).
L’équation de MA s’écrit alors :
JG
JJG JG G G ∂E G G
rot B = 0 = μ0 j + μ0ε 0 = μ 0 (ε 0ω E0 sin(ω t − kx ) ux ) + μ0ε 0 ( −ω E0 sin(ω t − kx ) u x )
∂t
ce qui est bien vérifié.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
On considère une onde plane arrivant à une surface de séparation entre deux milieux
de propagation caractérisés par deux valeurs de k différentes. L’hétérogénéité du
plasma engendre une dépendance en fonction de x de la norme du vecteur d’onde :
ω 2 n ( x ) e 2 ω 2 § ne ( x ) · 2 § n0 x 2 ·
k 2 ( x) = 2 − e = 2 ¨1 − ¸ = k0 ¨ 1 − 2 ¸
,
c ε 0mc 2 c © nC ¹ © nC δ ¹
ω
où k0 = est la norme du vecteur d’onde
c
dans le vide.
G
L’onde incidente, de vcteur d’onde k i , donne
naissance au niveau de la surface de
séparation (éventuellement) à deux ondes,
G
transmise et réfléchie, de vecteurs d’onde k t
G
et k r respectivement. En l’absence de
charges et de courants surfaciques la
continuité d’une composante, notée F , du
champ électromagnétique s’écrit :
Fi 0 exp j (ω t − kix x − kiy y ) + Fr 0 exp j (ω t − krx x − kry y ) = Fi 0 exp j (ω t − ktx x − kty y ) .
Pour que cette égalité soit vérifiée en une abscisse x = x0 , ∀ t et y , il faut que les
différents arguments des exponentielles soient égaux, soit, kiy = kry = kty .
Ainsi, pour les ondes transmises on a la continuité de k y qui s’écrit, en introduisant
les angles α ( x) que font les vecteurs d’onde avec l’axe Ox :
k y ( x) = − k ( x)sin α ( x) = k y (0− ) = − k0 sin α 0 .
nC
Pour x < x1 = δ < δ , assurant k 2 > 0 , l’angle α ( x) évolue donc lors de la
n0
k sin α 0
propagation : sin α ( x) = sin α 0 0 = .
k ( x) n0 x 2
1−
nC δ 2
Cette équation montre que l’angle α augmente avec x , ce qui prouve que la
direction de propagation s’incurve au cours de la propagation dans ce plasma et ceci
vers les y négatifs.
Il faut chercher à présent l’équation le la ligne de champ associée au vecteur d’onde
G
k qui s’identifie ici à celle du vecteur de Poynting.
G JJG dx dy
Cette ligne s’obtient en écrivant que k i & dr , soit = ou encore :
kx k y
dy k y −1
= = − tan α =
dx k x 1
−1
sin 2 α
En utilisant l’expression de sin α ( x) trouvée précédemment, il vient :
&KDSLWUH
dy − tan α0
=
dx § n0x ·
2
1−
¨ ¸
© δ cos α 0 ¹
nC
Notons que le terme sous la racine carrée reste positif tant que
n
x < x2 = C cosα 0 δ < x1 < δ
n0
On montre que si cette condition n’est pas vérifiée, il y a réflexion totale.
n0 x
En faisant le changement de variable u = , on obtient l’équation :
nC δ cos α 0
dy n 1
= − sin α 0 C δ
du n0 1− u2
qui s’intègre en prenant y = 0 pour x = 0 et donne finalement :
§ ·
¨ ¸
n y
x ( y ) = −δ C cos α 0 sin ¨ ¸
n0 ¨ nC ¸
¨ sin α0 δ ¸
© n0 ¹
n § y·
En introduisant x2 et la distance δ 0 = δ C sin α 0 , on a alors x ( y ) = − x2 sin ¨ ¸ .
n0 © δ0 ¹
ǀŝĚĞ LJ WůĂƐŵĂŚĠƚĠƌŽŐğŶĞ
La courbe ci-contre montre que les lignes de
champ du vecteur d’onde s’incurvent
α0 Ϭ džϮ džϭ δ dž
attestant d’un changement de direction de
propagation. L’onde s’est réfléchie sur le
plan d’abscisse x2 comme sur un miroir. On
parle alors de « miroir plasma ».
Le plan x1 correspond au miroir sur lequel
se réfléchit une onde électromagnétique
arrivant sous incidence normale (α 0 = 0 ) . πδ0
Rappelons enfin que les lignes de champ de
G
k sont confondues avec celles du vecteur de
Poynting associé au transport d’énergie électromagnétique.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
C’est également ce phénomène qui est observé lorsqu’on envoie une onde de
■ Réponses aux questions
fréquence f < f p sur l’ionosphère dont la transition avec l’air est progressive.
Cette réflexion de l’onde peut être justifiée par un autre raisonnement utilisant la
G
relation de dispersion et l’invariance de la composante k y de k ( k y = − k0 sin α 0 ) .
En effet, la composante k x peut être déduite en écrivant :
§ n x2 · § n x2 ·
k x2 = k 2 − k x2 = k02 ¨1 − 0 2 ¸ − k02 sin 2 α 0 = k02 ¨ cos 2 α 0 − 0 2 ¸ .
© nC δ ¹ © nC δ ¹
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
La propagation suivant Ox n’est pas possible dans ce milieu si k x2 ≤ 0 , c’est-à-dire
pour x ≥ x2 . Une onde évanescente prend naissance et aucune puissance ne passe
au-delà du plan x2 .
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHVGDQVXQFRQGXFWHXUUpHO
&KDSLWUH
AN : α = 2,5.10−5 soit α 1 et δ = 3, 7 ȝm : l’onde se propage « lentement » car
vϕ = α c dans le métal et s’amortit « vite ».
Avec α 1 , on a T ≈ 2α
16. (*) Extinction d’un signal dans une cavité électromagnétique (MP, PC, PSI, PT)
Les conditions aux limites donnent pratiquement des
JG
nœuds de champ E sur les deux conducteurs réels
(comme une corde fixée aux deux extrémités) ; la
distance minimale des deux surfaces est donc : z
d min = λ / 2 = c / 2 f = 46,9 cm
correspondant à une cavité résonnante demi-onde. d = λ /2
L’onde fait des allers-retours dans la cavité, mais lorsque la source d’énergie
extérieure cesse, les pertes dans les parois ne sont plus compensées et l’énergie
dissipée par effet Joule dans les conducteurs réels est prélevée sur l’énergie de
l’onde stationnaire, dont l’amplitude au cours du temps décroît donc.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
L’extinction du signal après la coupure est donc quasi immédiate, ou du moins en un
temps très court à l’échelle humaine. Ce résultat peut paraître surprenant puisque
individuellement le conducteur métallique est un excellent réflecteur. Cependant
l’onde va très vite (300 000 km.s −1 ) , ce qui explique le temps te très court pour
effectuer les N allers-retours.
σ0 ne 2τ
La conductivité complexe σ s’exprime par σ= avec σ 0 = .
1 + iωτ m
La puissance volumique moyenne dissipée dans le métal, en z = 0 , est :
G JG G JG σ E02
1
( )1
< Pv > = < j .E > = Re j .E * = E02 Re (σ )
2 2
< Pv > =
2(1 + ω 2τ 2 )
1
AN : Pour Cu , τ = 2, 4.10−14 s , f = 6, 6.1012 Hz , en gros jusqu’à 10 GHz ,
2πτ
domaine des ondes hertziennes inclus.
1
Et f = 6,6.1012 Hz soit à partir de 1015 Hz , à partir de l’ultaviolet.
2πτ
– pour ωτ 1 (ondes radio et IR), σ ≈ σ 0 : conductivité réelle « basse fré-
G JG
quence » avec j et E en phase. < Pv > ≈ σ E02 / 2 c’est l’effet Joule habituel, le
conducteur absorbe l’onde.
– pour ωτ 1 (UV), σ ≈ −iσ 0 / ωτ : conductivité haute fréquence imaginaire pure
G JG
(comme dans un plasma), avec j et E en quadrature. < Pv > ≈ σ E02 / 2ω 2τ 2
devient négligeable par rapport au cas précédent et le conducteur devient
transparent dans l’ultraviolet ; la fréquence des oscillations est tellement élevée
que l’électron parcourt une distance inférieure à la distance habituelle entre deux
chocs qui ne se font donc plus.
&KDSLWUH
18. (**) Réflexion d’un faisceau laser He-Ne sur un bloc de cuivre (PC, PSI)
Indication : Aucune ! L’exercice a été posé tel quel à l’épreuve PC du concours de
l’École polytechnique 2018, sans aucune donnée numérique...
Cadre de travail
La géométrie est celle de la question 15.. Dans le vide
( z < 0 ), le faisceau laser est modélisé par une OPPM
x
polarisée rectilignement de champ électrique
JG G
E i = E0 ei (ωt −k0 z ) u x ; il tombe sur le métal ( z > 0 ) sous
incidence nulle et y engendre une onde réfléchie et une
JG JG •
onde transmise de champs électriques E r et E t . y z
c 3.108 air métal
Pulsation : ω = 2π = 2π ≈ 3.1015 rad.s −1 .
λ0 632,8.10−9
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Justification : on peut s’en convaincre par l’équation de conservation de la charge,
G ∂ρ G JG
div j + = 0 , qui avec la loi d’Ohm j = σ E t et l’équation de Maxwell-Gauss
∂t
JG ρ σ σ
div E t = conduit à ( + iω ) ρ ≈ i ( − 0 + ω ) ρ = 0 ; la parenthèse ne s’annule
ε0 ε0 ε 0ωτ
pas pour la pulsation du laser, d’où ρ = 0 .
μ 0σ 0 i τ
k2 = − k =± où δ = est homogène à une longueur
τ δ μ 0σ 0
Le fait que k soit imaginaire pur conduit dans le cuivre à une onde évanescente
dont la profondeur d’existence δ est indépendante de ω .
AN : δ = 18 nm ≈ 0,02 ȝm
i JG G G
On choisit la solution k = − conduisant pour E t = t E0 ei (ω t − k z ) ux = t E0 e − z /δ eiω t u x
δ
à un champ d’amplitude décroissante avec la profondeur. Et on écrit en prévision
ε 0c 2τ ετ
δω = ω ≡ α c homogène à une vitesse avec α = 0 ω ≈ 0,18 .
σ0 σ0
Rq : Si on avait gardé le courant de déplacement, l’équation de MA sous la forme
JJG JG μ σ JG JG JG § μ 0σ 0 ω 2 · JG
rot B t = −i 0 0 E t + μ 0ε 0 (iω ) E t aurait conduit à Δ E t = ¨ − 2 ¸ E t ou
ωτ © τ c ¹
JG ω − ω JG
2 2
σ0 ne 2
ne 2τ
encore Δ E t = p 2 E t où ω p = = puisque σ 0 = . On
c ε 0τ ε 0m m
&KDSLWUH
retrouve ainsi la pulsation de plasma, et pour le cuivre ω p ≈ 1,6.1016 rad.s −1
se situe dans l’ultraviolet ( λ p ≈ 0,11 ȝm ). Et donc négliger le courant de
déplacement devant le courant de conduction est possible parce que la
pulsation de la lumière (rouge) du laser est faible devant la pulsation de
plasma (dans l’UV) du cuivre...
19. (*) Onde stationnaire par réflexion sur un conducteur parfait (MP, PSI)
Le métal parfaitement conducteur occupe le demi-espace z > 0 . Dans le vide, du
JG G JG E G
côté z < 0 , l’onde incidente est E i = E0 cos(ω t − kz )ux et B i = 0 cos(ω t − kz )u y .
c
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Rappelons que le champ électrique se réfléchit en opposition de phase et le champ
JG G JG E G
magnétique en phase d’où E r = − E0 cos(ω t + kz )u x et B r = 0 cos(ω t + kz )u y .
c
La densité d’énergie totale :
ε JG JG 2 1 JG JG 2 JG JG 1 JG JG
(
u = 0 Ei + Er +
2
) 2 μ0
( )
B i + B r = ui + ur + ε 0 E i .E r +
μ0
B i .B r
JG JG
JG JG E i .E r
s’écrit effectivement u = u i + u r en valeur instantanée car B i .B r = − 2 .
c
Le vecteur de Poynting total :
JG 1 JG JG JG JG JG JG 1 JG JG JG JG
R= ( ) ( )
E i + E r ∧ Bi + Br = Ri + R r +
μ0
(
E i ∧ B r + E r ∧ Bi
μ0
)
JG JG JG JG JG JG JG
se réduit lui aussi à R = R i + R r en valeur instantanée car E i ∧ B r = − E r ∧ B i .
Dans ce cas on peut affirmer qu’il n’y a pas d’interférence entre l’onde incidente et
l’onde réfléchie.
JG G
Alors effectivement, < u > = 2 < ui > et même u = 2 ui , < R > = 0 alors que
JG JG JG G
R = Ri + R r ≠ 0 .
0LOLHX[FRQGXFWHXUVLQGLFHVFRPSOH[HV
20. (*) Loi de Beer-Lambert dans un milieu diélectrique absorbant (MP, PC, PSI)
Version MP et PSI :
JG G
Le champ électrique s’écrit : E = E0 e − k ′′ x ei (ω t −k ′ x ) uz . Il apparaît que k ′ = Re( k ) est
lié à la propagation de la phase avec vϕ = ω / k ′ , et que k ′′ = − Im( k ) décrit
l’absorption de l’onde par le milieu dans le sens de la propagation suivant Ox + .
Comme en optique physique, l’intensité lumineuse est proportionnelle au carré de
l’amplitude du champ, d’où :
I ( x ) = I 0 e −2 k ′′x
Version PC :
La relation entre k et n se généralise en k = nω / c = k ′ − ik ′′ . Le champ électrique
JG G
s’écrit : E = E0 e − k ′′ x ei (ω t −k ′ x ) uz . Il apparaît que k ′ = Re( k ) est lié à la propagation de
la phase ( n′ est l’indice de réfraction) et que k ′′ = − Im( k ) décrit l’absorption de
l’onde par le diélectrique au cours de la propagation suivant Ox + ( n′′ est l’indice
d’extinction).
&KDSLWUH
JG
G JG
JG k ∧ E G JG
i (ω t − k x ) G ux ∧ E
Avec E = E0 e uz où k = k ′ − ik ′′ et B = =n , on accède au
ω c
JG* JG
JG 1 §E ∧B· 1 JG G
vecteur de Poynting moyen par < R > = Re ¨ ¸ = ε 0 c Re(n) | E | 2 u x .
2 ¨ μ0 ¸ 2
© ¹
JG − k ′′ x i (ω t − k ′ x ) G
JG
Attention, le champ amorti E = E0 e e uz possède un module | E | = E0 e− k ′′x
d’où :
JG 1 G
< R > = ε 0cn′E02 e −2 k ′′ x u x
2
Comme l’onde, le vecteur de Poynting s’atténue avec la propagation. L’intensité de
JG
l’onde (puissance moyenne par unité de surface) par I = || < R > || :
I ( x ) = I 0 e −2 k ′′x = I 0 e −α x
1 I ( x) αλ 0
AN : α = − ln = 0,19 m −1 , d’où n′′ = = 7, 6.10− 9 , toujours très petit
x I0 4π
devant n′ = 1, 33 (malgré une absorption importante).
2 μ0 c 2 μ0 c
■ Réponses aux questions
JG 2
E G
et < R t > = Re (n 2 ) t 2 0 u x
2 μ0 c
et les facteurs de réflexion et de transmission en puissance sont alors :
2
n1 − n 2 ( n′1 − n′2 ) 2 + (n′′1 − n′′2 ) 2
R =| r | =
2
= avec D = ( n′1 + n′2 ) 2 + ( n′′1 + n′′2 ) 2
n1 + n 2 D
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
2
Re ( n 2 ) n′2 2n 1 n′2 4( n′12 + n′′12 )
T= t 2
= =
Re ( n1 ) n′1 n 1 + n 2 n′1 D
&KDSLWUH
Pour la superposition des ondes incidente et réfléchie :
Tous les champs sont directement écrits en x = 0− de la discontinuité.
JG JG JG G JG JG JG E G
E = E i + E r = (1 + r ) E0 ei ω t u y et B = B i + B r = n1 (1 − r ) 0 ei ω t uz ,
c
JG * JG
JG 1 §E ∧B· 1 ª G E Gº
< R > = Re ¨ ¸= Re « (1 + r * ) E0 u y ∧ n1 (1 − r ) 0 uz »
2 ¨ μ0 ¸ 2 μ0 ¬ c ¼
© ¹
JG 1 G
soit < R > = ε 0cE02 Re ª¬ n1 (1 + r * )(1 − r ) º¼ u x
2
Il faut examiner l’expression entre crochet :
n1 (1 + r * )(1 − r ) = n1 (1− | r | 2 ) + n1 ( r * − r )
* pour le premier terme Re ª¬ n1 (1− | r | 2 ) º¼ = n1′ (1− | r | 2 ) car la parenthèse est réelle,
JG JG JG
ce qui conduit dans < R > à < Ri > + < R r > ...
* pour le second terme n1 ( r * − r ) , inutile pour l’instant d’utiliser l’expression
malcommode de r , il suffit de poser r = a + ib où a et b sont réels, soit
r * = a − ib , d’où r * − r = −2ib , et comme n1 = n′1 − in′′1 ,
on a n1 ( r * − r ) = − 2n′′1b − 2in′1b , et finalement Re ª¬ n1 ( r * − r ) º¼ = − 2n′′1b ≠ 0 !
JG JG JG G
En définitive < R > = < Ri > + < R r > − ε 0cE0 n′′1b u x
2
Le « responsable » de ce terme d’interférence non nul est donc bel et bien n′′1 lié au
fait que le milieu 1 soit absorbant (et que simultanément b ≠ 0 ).
JG
moyens à gauche de la discontinuité (en x = 0− ), soit < R > , et à sa droite (en
■ Réponses aux questions
JJG
x = 0+ ), soit < Rt > (qu’il est inutile de calculer) :
JG JJG JG JG G JJG
< R > = < Rt > soit < R i > + < R r > − ε 0cE02n′′1b u x = < Rt >
ce qui, en passant aux coefficients énergétiques (attention au signe pour R ) :
1− R − δ = T
G
en notant δ la partie non nulle liée au flux de ε 0cE02n′′1b ux , et donc R + T ≠ 1 , ou ce
qui se comprend mieux, 1 − R ≠ T , CQFD.
2QGHVpOHFWURPDJQpWLTXHV
Rq : La conservation de l’énergie au niveau de la discontinuité n’est pas traduite par
JG JJG JJG JG JG
R + T = 1 , mais par < R > = < Rt > avec < Rt > ≠ < R i > + < R r > .
5D\RQQHPHQW
&KDSLWUH
&KDSLWUH
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
5pIOH[LRQ
2. (**) Trajet boomerang d’un rayon lumineux (MP, PC, PSI, PT)
Un point source S émet de la lumière dans
une boîte parallélépipédique aux parois
intérieures réfléchissantes. 10 mm
S
40 mm
Construire avec précision (aucune mesure
d’angle, aucun calcul) le trajet d’un rayon
dans le plan de la figure qui revient à S après 30 mm
une réflexion sur chacun des trois côtés de la
boîte.
5pIUDFWLRQ
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
4. (**) Réfraction atmosphérique et retard au coucher du Soleil (MP, PC, PSI, PT)
L’atmosphère terrestre est assimilée à une couche transparente homogène d’indice
n = 1, 0003 et d’épaisseur h = 8 km .
Pour simplifier on se place dans le plan de l’équateur terrestre, et on néglige
l’inclinaison de l’axe de la Terre par rapport à l’écliptique, son orbite autour du
Soleil.
C
soleil
A B
h O
R
terre
atmosphère
5. (**) Trajet optimisé entre deux points (MP, PC, PSI, PT)
A est sur la plage et B dans la mer ; B est en
train de se noyer et appelle au secours, A décide • B
mer
de se porter à sa rencontre au plus vite. Sachant
que A court sur la plage à la vitesse v1 et nage I
dans l’eau à la vitesse v2 < v1 , comment doit-il
choisir le point I sur le bord ? plage
A •
/HQWLOOHVPLQFHV
&KDSLWUH
7. Distance focale d’une loupe (MP, PC, PSI, PT)
Un joaillier veut voir un petit diamant 5 fois plus grand qu’il n’est en réalité, et cela,
quand il le tient à 4, 0 cm derrière une loupe (équivalente à une lentille
convergente). Quelle doit être la distance focale de la loupe ?
11. (**) Comment allumer un feu avec de la glace ? (MP, PC, PSI, PT)
Un homme a réussi à créer du feu avec un bloc de glace. Il a travaillé l’élément pour
lui donner les mêmes propriétés qu’une loupe ; le bloc de glace est assimilé à une
demi-sphère de rayon R = 7 cm (on parle de lentille plan convexe ou demi-boule).
Dans les conditions de Gauss, à quelle distance doit-il positionner le centre O de la
lentille par rapport à la paille à embraser ?
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
6\VWqPHVRSWLTXHV
15. (*) Image d’un requin à travers un aquarium (MP, PC, PSI, PT)
Dans un parc aquatique, les aquariums ont une
épaisseur de verre de 60 cm . Situé à 20 cm
devant la vitre, un visiteur observe un requin
marteau nageant à 1, 0 m devant lui.
À quelle distance le squale semble-t-il être pour
l’observateur ?
&KDSLWUH
16. (*) L’œil normal et l’œil myope (MP, PC, PSI, PT)
L’œil voit nettement un objet lorsque l’image qu’en donne le cristallin (une lentille
convergente de distance focale variable) se forme sur la rétine (une surface sensible
analogue à un écran). Pour qu’il en soit ainsi, l’œil « accommode » en faisant varier
la courbure du cristallin.
Lorsque l’œil n’accommode pas, un objet vu nettement est situé en un point appelé
Punctum Remotum (PR). Pour un œil normal, celui-ci se trouve à l’infini ; pour un
œil myope, il est plus rapproché.
L’accommodation permet de voir nettement des objets à distance finie : la distance
minimale d’observation correspond au Punctum Proximum (PP). On note pp la
distance séparant le PP du cristallin.
Un œil myope particulier est équivalent à une lentille convergente dont le centre
optique est à une distance δ = 1,52 cm du fond de l’œil. La distance focale vaut
f1 = 1,50 cm quand l’œil n’accommode pas et elle vaut f 2 = 1,37 cm lorsqu’il
accommode au maximum.
Faire un schéma avec un œil myope regardant un objet à l’infini ; commentaire.
Quelles sont les limites de vision distincte ? Comparer à un œil normal.
Quel type de verres correcteurs faut-il prescrire à ce myope, avec quelle vergence
exprimée en dioptries ?
B
O1 O2
A F1 x
18. (**) Hauteur et profondeur d’un tunnel (MP, PC, PSI, PT)
Cette photographie du tunnel sur la « Okau Road » en Nouvelle Zélande a été prise à
l’aide d’un appareil reflex numérique.
Estimer la hauteur et la profondeur du tunnel sachant que le photographe se tient à
une distance de 12 m de l’entrée du tunnel.
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
Données sur l’appareil photo :
* distance focale f ′ = 35 mm ,
* temps d’exposition : 1/30 seconde à 200 ISO,
* appareil à 12,1 millions de pixels (4256 × 2832 pixels),
* taille de capteur : 23,9 × 36,0 mm.
&KDSLWUH
Soit M (r , z ) un point du cœur par où passe le rayon considéré.
2 2
§ dr · § n( r ) ·
Montrer que ¨ ¸ = ¨ ¸ − 1 où la constante A est une fonction de n 1 et θ 0 .
© dz ¹ © A ¹
§ r2 ·
L’indice n ( r ) prend la forme particulière n 2 ( r ) = n 12 ¨ 1 − 2Δ 2 ¸ pour r ≤ a
© a ¹
n 21 − n 22
vérifiant n ( r = 0) = n 1 et n ( r = a ) = n 2 pour Δ = .
2n 21
Quelle est la trajectoire (et sa période) suivie par les rayons lumineux dans ce milieu
inhomogène ? Quelle est son ouverture numérique définie par ON = (sin θi ) max ?
AN : θ i = 8° , a = 25 ȝm , n 1 = 1,50 et Δ = 10−2 (soit n 2 = 1, 48 ).
dx x
Donnée : ³ a −x
2 2
= arcsin
a
pour | x | < a .
'LIIUDFWLRQ
22. Diffractions comparées par des ouvertures différentes (MP, PC, PSI, PT)
Inscrire une ouverture circulaire de diamètre d entre deux ouvertures carrées, l’une
extérieure juste plus grande, l’autre intérieure juste plus petite, et comparer la
largeur des taches de diffraction pour les trois ouvertures.
23. (*) Montage de Fraunhoffer et critère de Rayleigh (MP, PC, PSI, PT)
Dessiner le montage de diffraction de Fraunhofer (qui est aussi celui du goniomètre
en TP) avec une lentille convergente d’entrée L1 (pour le collimateur) et une lentille
convergente de sortie L 2 (pour l’objectif de la lunette) et l’expliquer.
Comment en déduire que la diffraction est présente dans tout montage d’optique
géométrique (même aussi simple que objet – lentille convergente – image) ?
Pourquoi, lorsque les aberrations géométriques et chromatiques ont été réduites, le
pouvoir séparateur des instruments d’optique est-il limité ? Énoncer le critère de
Rayleigh.
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
a) b) c)
a) b) c)
d) e) f)
d) e) f)
1) 2) 3)
1) 2) 3)
4) 5) 6)
4) 5) 6)
&KDSLWUH
&KDSLWUH
5pSRQVHV
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
5pIOH[LRQ
2. (**) Trajet boomerang d’un rayon lumineux (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Traiter les 3 côtés comme des miroirs en pensant à introduire les
images successives de S .
par rapport à M 1 .
■ Réponses aux questions
Cette image S1′ sert alors d’objet lors de la réflexion sur M 2 . L’image
correspondante (symétrique de S1′ ) est notée S 2′ .
De même, S 2′ est un objet pour la dernière réflexion sur M 3 . L’image corres-
pondante est S 3′ . Le rayon émergent de M 3 semble alors passer par S 3′ et doit
repasser par S par hypothèse : il est donc porté par le segment S3′ S qui débute le
tracé et détermine le point d’impact P3 sur M 3 permettant de poursuivre la
construction.
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
On en déduit la construction complète ; attention à bien tracer les portions réelles en
trait plein, et les portions virtuelles en pointillé.
S1′ S 2′
M1
P1
M2
S
P2
M3
P3
S 3′
5pIUDFWLRQ
4. (**) Réfraction atmosphérique et retard au coucher du Soleil (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Calculer l’angle de réfraction limite en C avant de déterminer
p = AB (on assimile l’arc p
δ = AB AB à sa tangente en A , ce qui
revient à considérer ABC comme un triangle rectangle en A ). Puis
tenir compte de la rotation de la Terre pour évaluer le temps qu’elle
met pour tourner de AB .
&KDSLWUH
On peut d’abord calculer l’angle limite de réfraction iA de la lumière solaire au point
C de la limite supérieure de l’atmosphère et qui est contenu dans le plan de
l’équateur Oxy. Le rayon arrive en C de manière rasante (angle d’incidence
i 1 = π / 2 ) et le rayon réfracté vient tangenter la surface terrestre au point B (angle
de réfraction i 2 = iA , l’angle limite de réfraction).
A
iA B
π 1
D’après la loi de Descartes, 1.sin = n.sin iA d’où sin iA =
2 n
AN : iA = 88,6 °
C
δ δ 2 + h2
Le triangle rectangle en A indique que tan iA = . h iA
h
Avec iA = 88,6 ° et h = 8 km , on a δ = 327 km . A B
δ
Rq : Sans passer par iA , voici la formule littérale de δ :
δ 1
écrire sin iA = à comparer à sin iA =
δ +h
2 2 n
δ2 1 h2 h
d’où sin 2 iA = = et donc δ 2
= δ=
δ 2 + h2 n2 ( n2 − 1) n2 − 1
5. (**) Trajet optimisé entre deux points (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Certaines distances dans ce problème sont fixes, les noter, puis choisir
une origine O et définir une variable x donnant la position du point
I ; à la fin du calcul, penser à introduire les angles par rapport à la
normale en I .
Comme A court plus vite sur la plage qu’il ne nage dans l’eau, on conçoit qu’il n’a
pas intérêt à rejoindre B en ligne droite car cela allongerait son trajet dans l’eau où
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
il est moins rapide. La solution consiste à augmenter un peu son trajet sur le sable
afin de réduire la distance à parcourir dans la mer...
Les distances de A et B au bord de mer sont
fixes, on les note d1 et d 2 ; il en est de même de la • B
distance de A à B parallèlement au bord de mer, d2 i 2
on la note d . On choisit ensuite l’origine O
comme sur la figure (projection de A sur le bord 0 I
de mer) et on note x = OI la variable du problème. x
Il faut minimiser le temps de parcours T de A à i 1 d1
B :
AI IB A•
T= + d
v1 v2
À l’aide du théorème de Pythagore :
x 2 + d12 ( d − x ) 2 + d 22
T ( x) = +
v1 v2
Une dérivée nulle est nécessaire pour que la durée soit minimale :
dT x d−x sin i1 sin i2
= − = 0 soit =
dx x 2 + d12 .v1 ( d − x )2 + d 22 .v2 v1 v2
/HQWLOOHVPLQFHV
Il suffit d’observer sa main à travers la lentille placée très près ; si elle est agrandie,
la lentille est convergente (cas de la loupe), si elle est rapetissée, elle est divergente.
Si la différence de taille n’est pas appréciable, le test n’est pas concluant, on peut
alors observer un objet lointain, l’image est droite si la lentille est divergente,
renversée si elle est convergente.
&KDSLWUH
Le fait que Pythéas, scientifique Massaliote, ait vécu à une époque (le IVe siècle
avant J.-C.) à laquelle les lunettes n’existaient pas n’est pas la bonne réponse ! Si
l’herbe s’enflamme, c’est que les verres sont convergents, prescrits à des
hypermétropes, la correction de la myopie nécessite des verres divergents… cette
histoire est donc une galéjade !
B′ A′ F A O F′
* À noter que dans ce cas l’objet est forcément virtuel puisque les rayons incidents
■ Réponses aux questions
B′
B B
A′ F′ O
F A
F′ O A F A′
B′
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
Lorsque le faisceau est peu convergent ( A à droite de F , figure de gauche), la
lentille divergente arrive à le rendre divergent ; alors l’image est elle-même
virtuelle, renversée et plus ou moins grande par rapport à l’objet. Lorsque le
faisceau est très convergent ( A entre O et F , figure de droite) la lentille divergente
n’arrive pas à le faire diverger, il est simplement rendu moins convergent ; alors
l’image est réelle, droite et plus grande que l’objet.
&KDSLWUH
11. (**) Comment allumer un feu avec de la glace ? (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Il faut considérer un rayon arrivant parallèlement à l’axe et traduire la
loi de Snell-Descartes en un point du dioptre sphérique suffisamment
proche du sommet pour être dans les conditions de Gauss ; un peu de
géométrie conduit à OF ′ en fonction de n et R .
H N r
i r −i
e
O H′ F′
L’axe de la lentille, qui par symétrie contient le foyer image F′ , est dirigé vers la
paille à enflammer. On construit le trajet d’un rayon arrivant parallèlement à l’axe, à
une distance e de l’axe ; les calculs sont menés dans les conditions de Gauss ( e
petit devant R , et les angles i et r petits), même si pour plus de clarté, cela n’est
pas respecté sur la figure.
Le rayon incident HN se réfracte en N en s’écartant de la normale ; son
intersection avec l’axe optique détermine le foyer image F ′ .
* La loi de Descartes de la réfraction s’écrit en N :
n sin i = sin r , soit dans les conditions de Gauss : ni ≈ r (1)
* La relation de Chasles conduit à :
e
OF ′ = OH ′ + H ′F ′ = R cos i + ,
tan( r − i )
R sin i
or e = R sin i , d’où OF ′ = R cos i +
tan( r − i )
Ri
et dans les conditions de Gauss : OF ′ ≈ R + (2)
r−i
L’élimination de r entre (1) et (2) conduit à la position du foyer image :
nR
OF ′ ≈
n −1
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
6\VWqPHVRSWLTXHV
L1 L2
D F1′
d
O1 F2 O2
D d
d’où f1′ = e et f 2′ = e AN : f1′ = 20, 0 cm et f 2′ = 1, 0 cm
D+d D+d
L1 L2
D F1′
d
O1
O 2 F2
&KDSLWUH
13. Grossissement commercial d’une loupe (MP, PC, PSI, PT)
AB
En vision directe α ≈ tan α = . Pour que l’image soit à l’infini (principe de la
pp
loupe sans accommodation, il suffit de placer l’objet dans le plan focal objet de la
lentille, alors α ′ ≈ tan α ′ = AB / f ′ .
α ′ pp
Le grossissement commercial est Gc = =
α f′
Ce résultat indique que plus une loupe est convergente ( f ′ petit), plus son
grossissement commercial est grand.
AN : Gc = 4 donne f ′ = 6 cm , ordre de grandeur classique.
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
R 2A 2A
tan ilim = = H=
H H tan ilim
15. (*) Image d’un requin à travers un aquarium (MP, PC, PSI, PT)
Sur la figure, R est la position du requin et A celle
de l’observateur ; les conditions de Gauss sont a ne nv na
priori respectées. L’énoncé donne O1O2 = 60 cm ,
O2 A = 20 cm , on déduit alors de RA = 1, 00 m que
O1 R = −20 cm . Ri R O1 R′ O 2 A
On note Ri l’image (intermédiaire) que donne le 1er
dioptre (eau / verre) de R ; elle sert d’objet au 2e dioptre (verre / air) qui en donne
une image finale R′ , et on utilise les relations de conjugaison du dioptre plan :
n n n
1er dioptre : R → Ri : e = v O1 Ri = v O1R = −22,5 cm
O1R O1 Ri ne
d’où O2 Ri = O2O1 + O1 Ri = − 82,5 cm
n n n
2e dioptre : Ri → R′ : v = a O2 R′ = a O2 Ri = −55, 0 cm
O2 Ri O2 R′ nv
La distance apparente du squale à l’observateur est : R′A = R′O2 + O2 A
soit R′A = 75, 0 cm
L’image du requin plus proche, est vue sous un angle plus grand, le requin paraît
plus gros.
16. (*) L’œil normal et l’œil myope (MP, PC, PSI, PT)
Le schéma ci-contre considère les rayons
rétine
parallèles à l’axe d’un objet A∞ à l’infini. Pour A∞
un œil normal (en pointillé) l’image se forme A′
O F′
sur la rétine. Pour un œil myope (en trait plein)
dont le cristallin est trop convergent ( f1 et f 2
sont inférieurs à δ ), l’image se forme en avant cristallin nerf
optique
de la rétine ; elle apparaît donc floue.
1 1 1 δf
La formule de Descartes s’écrit −
= soit x = − .
δ x f δ−f
Il faut bien comprendre qu’ici x′ = OA′ = δ est fixe ; la distance focale f ′ du
cristallin est variable, ce qui permet de voir des objets de position x variable.
L’œil n’accommode pas : f1 = 1,50 cm x1 = −1,14 m
L’œil accommode au maximum : f 2 = 1,37 cm x2 = −13,9 cm
&KDSLWUH
L’œil normal lorsqu’il n’accommode pas voit jusqu’à l’infini, alors que pour l’œil
myope le PR est proche. En revanche l’œil myope voit plus près qu’un œil normal
dont pp = 25 cm .
Conclusion : Le myope voit moins bien de loin, mais mieux de près (il possède
donc un meilleur pouvoir séparateur).
Bien sûr des figures à l’échelle sont impossibles ; ce qui importe, ce sont les
constructions des 3 rayons qui permettent de suivre l’évolution du faisceau initial.
Pour déterminer les émergents après l’oculaire, il faut s’aider de rayons auxiliaires
(en pointillé) passant par O2 et qui vont jusqu’au plan focal image passant par F2′ .
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
B
■ Réponses aux questions
A′ F1′ F2 A1 O2 F2′
•
A F1 O1
B1
B′
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
L’image intermédiaire A1 B1 se forme entre F2 et O2 , et l’image finale A′B′ est
virtuelle (plus grande et renversée) et peut s’observer par vision directe (l’oculaire
sert de loupe pour voir A1 B1 ), ce qui convient à l’usage d’un microscope.
1 1 1
Formule de Descartes pour l’objectif : − = O1 A1 = 16, 4 cm
O1 A1 O1 A f1′
On est bien dans le cas de la figure avec A1O2 = O1O2 − O1 A1 = 3, 6 cm < f 2′
1 1 1
Formule de Descartes pour l’oculaire : − = O2 A′ = −36, 0 cm
O2 A′ O2 A1 f 2′
(ce qui confirme que l’image est virtuelle et suffisamment éloignée).
Le grandissement total est :
A′B′ A′B′ A1B1 O A′ O1 A1
γ= = × = γ 2 .γ 1 γ = 2 × = 10 × (− 40) γ = − 400
AB A1 B1 AB O2 A1 O1 A
La valeur est élevée, c’est l’intérêt du microscope.
18. (**) Hauteur et profondeur d’un tunnel (MP, PC, PSI, PT)
Remarquons d’abord que la rapport hauteur sur largeur de la photographie imprimée
est de 0,66 comme le rapport hauteur sur largeur du capteur 23, 9 / 36, 0 = 0,66 ; cela
permet de raisonner en rapport de longueur.
sortie entrée
objectif
H H
tunnel
d1
h2
h1
d2
f′
La figure permet de fixer les notations, elle n’est pas à l’échelle (avec f ′ d1 ).
La hauteur d’entrée du tunnel par rapport à la hauteur de la photographie est
mesurée dans un rapport d’environ 0,47 : la taille h1 de son image sur le capteur est
dans le même rapport que la hauteur 23,9 mm du capteur, soit h1 = 11, 2 mm .
H h1 d h
Les tangentes au centre de la lentille donnent = soit H = 1 1 où d1 = 12 m
d1 f ′ f′
est la distance à laquelle se tient le photographe de l’entrée du tunnel.
H ≈ 3,8 m
&KDSLWUH
Rq : Sur la photographie, la largeur du tunnel sur sa hauteur est mesurée dans un
rapport 0,77, la largeur réelle du tunnel peut donc être estimée à 2, 9 m , ce qui
ne permet pas la circulation à double sens dans le tunnel !
La hauteur de sortie du tunnel par rapport à la hauteur de la photographie est
mesurée dans un rapport d’environ 0,10 : la taille h 2 de son image sur le capteur est
dans le même rapport que la hauteur 23,9 mm du capteur, soit h 2 = 2, 4 mm .
H h2 H f′
Cette fois = donne d 2 = ≈ 55 m , la distance du photographe à la sortie
d2 f ′ h2
du tunnel.
La profondeur du tunnel est estimé à d 2 − d1 ≈ 43 m .
d′
d
1
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
On peut considérer la fibre inhomogène comme une
succession d’un grand nombre de couches d’indice
n ( r ) décroissants. θ0 correspond à l’angle d’entrée du 0 θ0
rayon dans la fibre (angle mesuré par rapport à l’axe θ i
§ r2 · dr dz
Avec le profil n 2 ( r ) = n 12 ¨ 1 − 2Δ 2 ¸ , il vient =
© a ¹ r2 A
n 21 − A2 − 2n 12 Δ
a2
et par intégration entre z ( r = 0) = 0 et z ( r ) :
§ 2Δn r · sin θ0 § 2Δ z ·
a
arcsin ¨ 1 ¸−0 = z −0 r( z) = a sin ¨ ¸
2Δ n1 ¨ a n 21 − A2
©
¸
¹
A 2Δ © cos θ 0 a ¹
ON = (sin θi )max = n 1 2 Δ
L’intérêt d’une trajectoire sinusoïdale réside dans le fait qu’en s’éloignant de l’axe,
la lumière va plus vite (quand l’indice diminue, la vitesse augmente) ce qui
compense l’allongement du trajet géométrique par rapport au rayon axial. Ceci
&KDSLWUH
réduit l’élargissement temporel d’une impulsion par rapport à une fibre à saut
d’indice (rayon en dents de scie par réflexion totale sur une gaine moins réfringente)
et permet ainsi une augmentation de la quantité d’informations à transmettre par
unité de temps le long d’une fibre de longueur donnée. Mais les fibres à gradient
d’indice sont difficiles à fabriquer.
'LIIUDFWLRQ
Deux écrans complémentaires présentent les mêmes bords ; et donc les effets de
bord, à savoir les figures de diffraction, sont identiques sur l’écran d’observation.
Alors pour un cheveu de diamètre a :
λ Δx 2λ D
sin θ 0 = ≈ tan θ 0 = a= soit a ≈ 50 ȝm
a 2D Δx
22. Diffractions comparées par des ouvertures différentes (MP, PC, PSI, PT)
L’ouverture carrée extérieure de côté d diffracte dans un cône
de demi-angle au sommet λ / d .
L’ouverture circulaire de diamètre d diffracte dans un cône de d
demi-angle au sommet 1, 22λ / d .
L’ouverture carrée intérieure de diagonale d et donc de côté
d / 2 diffracte dans un cône de demi-angle au sommet
2λ / d .
L’encadrement 1 < 1, 22 < 1, 41 montre bien que la tache de diffraction est d’autant
plus large que l’ouverture est petite.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
23. (*) Montage de Fraunhoffer et critère de Rayleigh (MP, PC, PSI, PT)
Sur la figure ci-dessous, L est la lampe spectrale utilisée en TP, S la fente source
du collimateur dans le plan focal objet de la lentille L1 permettant d’obtenir un
faisceau de lumière parallèle. ( S ) désigne l’ouverture dans le plan diffractant Σ
(objet posé sur la plate-forme) et L 2 l’objectif de la lunette permettant une
observation (dite à l’infini) dans son plan focal image où est placé l’écran E (à
noter que O est conjugué de S par rapport à L1 ∪ L 2 ).
2SWLTXHJpRPpWULTXHHWGLIIUDFWLRQ
x
X
θ0 θ0
(S ) O
L
S
Σ E
L1 L2
L’angle θ0 qui donne la première annulation de la figure de diffraction est le demi-
angle au sommet du cône de lumière.
Or dans le montage précédent de la diffraction à x
l’infini, les distances de la lentille L1 au plan Σ Σ
contenant l’ouverture ( S ) et la distance de ce
plan à la lentille L 2 ne jouent aucun rôle ; les
annuler revient à accoler les deux lentilles pour S O
en faire une lentille convergente unique (de
distance focale f ′ telle que 1/ f ′ = 1/ f1′ + 1/ f 2′ ) E
donnant de la fente source S une image O L1∪L2
comme sur la figure ci-contre. L’ouverture ( S )
(de forme et de taille quelconques) sert de diaphragme.
La diffraction à l’infini accompagne inévitablement
tout montage d’optique géométrique : dans un intensité
montage aussi simple que objet – lentille convergente
– image, c’est la monture de la lentille qui joue le rôle
de diaphragme ( S ) d’où effets de bord (même si avec
un diamètre de l’ordre de 5 cm, la diffraction est très
peu importante). Et c’est bien pour cela qu’un
stigmatisme approché est suffisant.
θ
L’image d’un point source étant une tache d’Airy,
deux points distincts d’un objet donnent par un • •
instrument d’optique deux taches d’Airy (lorsque les
aberrations géométriques et chromatiques ont été
réduites). Si les deux points sont trop rapprochés, les disques d’Airy se chevauchent
et l’œil ne distingue plus qu’une seule tache : le pouvoir séparateur est limité. Le
critère de Rayleigh estime que la limite de séparation est obtenue lorsque le centre
de l’une coïncide avec le premier minimum de l’autre.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
2SWLTXHSK\VLTXH
Ce chapitre de 2de année concerne les élèves des filières MP, PC et PT. La dernière
section est réservée aux seuls PC.
/·RSWLTXHJpRPpWULTXHHQWHUPHVRQGXODWRLUHV
3. (**) Influence de l’incidence sur une lame à faces parallèles (MP, PC, PT)
On interpose sur le trajet d’un rayon lumineux
une lame à faces parallèles d’épaisseur e et n
d’indice n . L’inclinaison du rayon sur la lame
est noté i (angle pas forcément petit). Calculer
rigoureusement la variation Δδ de la différence
de marche introduite par les réfractions dans la
lame (en trait plein) sur le trajet rectiligne dans O
l’air (en pointillé) en fonction de n , i et e . Que i
retrouve-t-on pour i = 0 ? Donner, pour i petit, e
le premier terme non nul par rapport à Δδ (i = 0) .
2SWLTXHSK\VLTXH
,QWHUIpUHQFHV
L2
E
(2)
L1
S
S1 (1) M1
Il est ensuite divisé en deux faisceaux (1) et (2) de même intensité par la lame semi-
réfléchissante S1 ; après réflexion sur les miroirs M 1 et M 2 placés à 45° des axes,
ils sont recombinés à la sortie de la lame semi-réfléchissante S2 .
On interpose sur le trajet (1) une lame à face parallèle L1 d’épaisseur e = 2 mm ,
d’indice n = 1,5 et perpendiculaire à (1). Sur le trajet (2) une lame L 2 identique à
L1 est inclinée sur (2) d’un petit angle i réglable.
Comment varie l’éclairement sur l’écran E lorsque, à partir de i = 0 , on augmente
progressivement l’angle i (se servir du résultat de la question 3.) ? Pour quelles
valeurs de i cet éclairement est-il nul ?
&KDSLWUH
7. (*) Mesure de l’indice de l’air par méthode interférentielle (MP, PC, PT)
Le dispositif de Rayleigh est constitué d’une fente source S disposée sur l’axe
optique dans le plan focal objet d’une lentille convergente ( L) . La source quasi
ponctuelle émet une lumière monochromatique de longueur d’onde λ = 577 nm . P
est un plan percé de deux fentes fines S1 et S2 . E est l’écran d’observation et T1 et
T2 deux tubes remplis d’air normal et de même longueur l = 20, 0 cm interposés sur
chacun des trajets.
x
T1
S1 M
S
•
O
S2
( L) T2
P E
* Sans toucher au tube T2 dont l’air a pour indice n 2 = n , on pompe un petit peu
d’air dans le tube T1 , l’indice de l’air qu’il renferme diminuant alors à la valeur
n 1 = n − Δn . Qu’observe-t-on ?
Quelle différence d’indice minimale Δn peut-on détecter sachant que l’on
apprécie sans difficulté le déplacement d’une seule frange sur l’écran ?
* Le tube T2 restant rempli d’air, T1 est progressivement vidé jusqu’à ce que la
pression y soit quasi nulle. Sachant que pendant cette opération 101 franges ont
défilé en O (situé sur le plan de symétrie du montage initial) et qu’à la fin on
observe en O une frange sombre, donner la valeur numérique de l’indice n de
l’air normal.
8. (**) Des franges qui défilent toutes seules ! (MP, PC, PT)
On observe une étoile supposée ponctuelle à l’aide d’un télescope dont l’axe est
placé verticalement à l’équateur. Devant le télescope est disposé un système de
fentes d’Young ainsi qu’un filtre ne laissant passer qu’une longueur d’onde.
Estimer la période de défilement des franges.
détecteur
ω
R
diode
laser
Dans un gyromètre à fibre optique la lumière émise par une diode laser (de longueur
d’onde λ 0 dans le vide) est divisée en deux à l’entrée du dispositif (par une lame
2SWLTXHSK\VLTXH
semi-réfléchissante placée à 45 °) et introduite dans une fibre optique d’indice n ,
enroulée sur elle-même, de sorte que les signaux lumineux notés 1 et 2 parcourent la
fibre en sens inverse. L’enroulement de fibre comporte N boucles de rayon R .
Le temps de parcours dans les boucles est le même dans les deux sens lorsque le
gyromètre est immobile, mais lorsque le gyromètre est en rotation à la vitesse
angulaire ω autour de l’axe de révolution des boucles, il existe une différence de
temps de parcours Δt entre les deux signaux lumineux. Ceux-ci se recombinent
ensuite au niveau d’un détecteur placé en sortie, et qui mesure l’intensité lumineuse.
Quelle est la plus petite vitesse ω 1 pour laquelle le détecteur n’indique aucun
éclairement ?
Données : * la vitesse de la lumière est indépendante du référentiel.
* R = 20 cm ; λ 0 = 0, 7 ȝm (rouge) ; n = 1,5 ; N = 10 000 .
/HVODPHV
&KDSLWUH
Pour une longueur d’onde λ variant dans l’intervalle [ 450 nm, 750 nm ] , doit-on
tenir compte du caractère dispersif du verre pour écrire l’intensité de l’onde
transmise ?
12. (*) Pourquoi les bulles de savon sont-elles colorées ? (MP, PC, PT)
Proposer un modèle qualitatif pour expliquer pourquoi les bulles de savon sont
colorées.
Justifier que la couche est partiellement absorbante avec une absorbance qui
diminue avec la longueur d’onde et donner une estimation de l’épaisseur d de la
couche.
2SWLTXHSK\VLTXH
Donnée : Pour une incidence normale, les expressions Ŷϭ ŶϮ
des coefficients de Fresnel de réflexion et de
transmission en amplitude sont :
n −n 2n1
r = 1 2 et t =
n1 + n2 n1 + n2
1RWLRQGHYLVLELOLWp
16. (*) Interférences entre ondes d’amplitudes différentes (MP, PC, PT)
Pourquoi dans la plupart des cas fait-on interférer deux ondes cohérentes de même
amplitude ? Pour répondre quantitativement à cette question, déterminer le contraste
C (r ) des franges observées entre deux ondes cohérentes d’amplitude a1 = a et
a2 = ra (0 < r ≤ 1) lorsqu’elles passent en S1 et S2 , tracer son graphe et le
commenter pour r ≥ 0,5 .
17. (*) Distance angulaire d’un système d’étoiles doubles (MP, PC, PT)
Pour déterminer l’écart angulaire α d’un système d’étoiles doubles, on place devant
le tube d’un télescope un système de fentes d’Young de distance a réglable
(amax = 50 cm) ainsi qu’un filtre ne laissant passer que la lumière de longueur
d’onde λ = 0,5 ȝm . Sachant que le contraste des franges diminue lorsque a
augmente et s’annule pour la première fois pour a = amax , déduire l’angle minimal
α min (exprimé en secondes d’arc) mesurable avec ce procédé.
/·LQWHUIpURPqWUHGH0LFKHOVRQ
&KDSLWUH
19. (*) Mesure d’une longueur d’onde (MP, PC, PT)
Un interféromètre de Michelson est réglé pour donner des anneaux ; il est éclairé
avec une lampe à vapeur de mercure et un filtre pour ne sélectionner que la raie
verte. Le miroir M 1 est mobile et la vitesse de son chariot est v = 0,80 mm.s −1
(cette vitesse est bien plus importante que celle observée avec les appareils de TP) ;
dans sa position initiale ( t = 0 , x = 0 ), l’ordre d’interférence au foyer image F2′ de
la lentille L 2 est nul.
Qu’observe-t-on en F2′ ? Y donner, lorsque le miroir M 1 a été translaté de x (t ) ,
l’expression de l’intensité vibratoire I (t ) en fonction du temps.
La période T0 du signal (à exprimer en fonction de λ et v ) vaut T0 = 0,341 ms .
Est-ce observable ? Est-ce mesurable ? En déduire la valeur de λ .
2SWLTXHSK\VLTXH
22. (*) Jet de gaz (MP, PC, PT)
À l’aide d’un briquet (non allumé), on réalise un
jet de gaz d’indice ng au voisinage d’un des
miroirs de l’interféromètre de Michelson réglé en
coin d’air. La figure ci-dessous représente les
interférences obtenues, avec une source étendue en
lumière monochromatique de longueur d’onde
λ = 589 nm , dans des conditions telles que
l’épaisseur du coin (en l’absence de jet) augmente
avec z . La projection des interférences sur l’écran
est réalisée avec une lentille de distance focale
f ′ = 20 cm , placée à la distance D = 1, 2 m de
l’écran. On note nair = 1, 00029 l’indice de l’air.
/HUpVHDX
&KDSLWUH
En déduire n ainsi que le pas du réseau a (la distance entre deux fentes
successives), puis estimer la largeur b de chaque fente du réseau.
26. (*) Le CD comme exemple de réseau par réflexion (MP, PC, PT)
La structure mécanique de la surface d’un disque compact permet de l’assimiler à un
réseau par réflexion (avec des facettes se comportant comme des miroirs) et
explique son aptitude à décomposer la lumière blanche. Suivant un rayon du disque,
le pas du réseau est a , et l’on note i l’angle d’incidence
et θ l’angle de diffraction pour l’ordre considéré (le sens
positif des angles est indiqué sur la figure).
Montrer que la relation fondamentale des réseaux par
réflexion est, en notant k l’ordre d’interférences lié à la ⊕
a θ
diffraction sin θ + sin i = k λ / a et la commenter.
AN : a = 1, 6 ȝm , i = −10° ; calculer, pour l’ordre k = 1 i
les deux valeurs extrêmes θ min et θ max
correspondants aux longueurs d’onde extrêmes du spectre visible.
Le faisceau incident de lumière blanche, parallèle et suffisamment large pour
éclairer complètement un segment radial du disque, est toujours orienté tel que
i = −10° . La largeur de la partie gravée d’un CD est l = 33 mm . À quelle distance
minimale Dm faut-il approcher le disque de son œil pour commencer à voir
l’ensemble du spectre visible d’ordre 1 avec une intensité maximale ?
27. (**) Âge de l’Univers par décalage spectral (MP, PC, PT)
L’observation du spectre de l’hydrogène provenant d’une galaxie située à
2, 6.106 al (années lumière) de distance de la Terre montre que la longueur d’onde
de la raie H β est λ ′ = λ + Δλ où λ (dont la valeur n’est pas donnée) est la longueur
d’onde mesurée sur Terre pour une source au repos.
Sachant qu’un réseau de diffraction devrait comporter au moins N = 5 000 traits
(ou fentes) pour résoudre les deux raies de longueurs d’onde λ et λ ′ dans le spectre
d’ordre K = 1 , en déduire une estimation de l’âge de l’Univers (en limitant
l’application numérique au strict minimum).
Données : La loi de Hubble donne la relation entre la distance d d’une galaxie par
rapport à la Terre et sa vitesse d’éloignement radiale v : v = Hd (0) ;
l’inverse de la constante H (lettre utilisée en l’honneur de Hubble)
donne l’âge de l’univers.
2SWLTXHSK\VLTXH
5pVHDXVLQXVRwGDOHWILOWUDJHRSWLTXH
5pVHDXVLQXVRwGDOHWILOWUDJHRSWLTXH
28. Observation
Observationààtravers
traversununvoilage
voilage(PC)
(PC)
Pourquoi
Pourquoi un un lampadaire
lampadaireobservé
observédedenuit
nuità àtravers
traversununvoilage
voilage(blanc
(blanc
parpar
exemple)
exemple)
donne-t-il,
donne-t-il, outre
outre l’image
l’image centrale
centrale prévue
prévuepar parl’optique
l’optiquegéométrique,
géométrique,plusieurs
plusieurs
images
images secondaires
secondairesréparties
répartiesautour
autour? ?
Justifier
Justifier que
que lele coefficient
coefficientde transmissiont (tX( X) )estestbien
detransmission biencelui
celui
d’un
d’un objet
objet
parfaitement
parfaitement
transparent.
transparent. Que
Que peut-on
peut-ondiredire(sans
(sanscalcul)
calcul)dedel’intensité
l’intensitélumineuse
lumineuseI ( Iy() ydans
) dans
le plan
le plan
PI ??
Compte
Compte tenutenu du du fait que εε11, , développer
fait que développerlalafonction fonctiont ( X
t ( )X )enencomposantes
composantes
complexes
complexes de deFourier
Fourieretetindiquer
indiquerceceque
quel’on
l’onobserve
observedans dansPFPF . .
Comment
Comment rendre
rendrevisible
visiblel’image
l’imagedans
dansleleplan
planPIPI? ?
&KDSLWUH
&KDSLWUH
5pSRQVHV
2SWLTXHSK\VLTXH
/·RSWLTXHJpRPpWULTXHHQWHUPHVRQGXODWRLUHV
2SWLTXHSK\VLTXH
sin i =
n A
2
I
Le chemin optique est : i
x P r Q
( PIQ ) = PI + nIQ = (a − x) sin i + n
2
na B H
soit ( PIQ ) = d’après le résultat précédent.
2
Il apparaît qu’il est indépendant de x . En fait, les plans PB et AQH sont deux
plans d’onde (surfaces orthogonales aux rayons) et le résultat suivant établi ici est
général : entre deux surfaces d’onde, le chemin optique est indépendant du chemin
géométrique suivi (s’en convaincre facilement en prenant I en A : x = 0 donne
a sin i , ou I en B : x = a donne n × a / 2 ).
3. (**) Influence de l’incidence sur une lame à faces parallèles (MP, PC, PT)
Indications : En sortie le choix de la surface d’onde à partir de laquelle il n’y a plus
de différence de marche jusqu’à l’infini entre les deux rayons n’est
pas unique : choisir ce plan à l’intérieur de la lame est
« trigonométriquement » toujours plus commode...
§ sin 2 i ·
soit Δδ = ¨ n 1 − 2 − cos i ¸ e
¨ n ¸
© ¹
ce qui pour i = 0 redonne le résultat classique Δδ = (n − 1)e .
La fonction Δδ (i ) est paire ( i et −i conduisent au même problème) ; dans le déve-
loppement, le premier terme à conserver par rapport à Δδ (i = 0) est donc en i 2 :
&KDSLWUH
ª § i2 · § i 2 ·º § i2 ·
Δδ ≈ « n ¨1 − 2 ¸ − ¨1 − ¸ » e et finalement Δδ = ¨ 1 + ¸ (n − 1)e
¬ © 2n ¹ © 2 ¹¼ © 2n ¹
,QWHUIpUHQFHV
D′ a
■ Réponses aux questions
2SWLTXHSK\VLTXH
est plus grand, cela concerne beaucoup de longueurs d’onde et on voit un
éclairement quasi blanc dit « blanc d’ordre supérieur », mais dans lequel certaines
longueurs d’onde sont en réalité absentes.
La différence de marche au point M considéré est δ = ax / D = 5 ȝm ; elle est la
même pour toutes les longueurs d’onde du spectre visible.
En revanche, les radiations présentes en M (franges brillantes) correspondent aux
longueurs d’onde données par δ = pλ et donc à des ordres d’interférences p
entiers différents.
δ
Il faut traduire λ v = 0, 4 ȝm < λ = < λ r = 0,8 ȝm , avec des indices v et r pour
p
δ δ
« violet » et « rouge », soit < p< soit 6, 25 < p < 12,5 .
λr λv
Numériquement, cela va de l’ordre p = 7 (l’entier supérieur) pour le rouge à l’ordre
p = 12 (l’entier inférieur) pour le violet. Il y a donc 6 pics de lumière (cannelures
claires) de couleur différente dans le spectre donné par le prisme (de p = 7 à
p = 12 ), et également 6 cannelures sombres (de p = 6,5 à p = 11,5 ).
&KDSLWUH
7. (*) Mesure de l’indice de l’air par méthode interférentielle (MP, PC, PT)
* La lumière parcourt plus rapidement le trajet SS1 , dans le tube T1 (car en se
vidant, la vitesse y augmente), que le trajet SS2 ; si l’on souhaite suivre sur Ox au
cours du temps le point M c par lequel passe la frange centrale (pour laquelle la
différence de marche reste nulle), il faut donc, pour compenser, augmenter la
longueur géométrique S1M c par rapport à S1O (ou diminuer S2 M c par rapport à
S2O ), d’où un décalage vers le bas de la figure.
ax
La différence de marche δ ( M ) = ( SS 2 M ) − ( SS1M ) , et qui vaut δ ( x ) =
D
(notations classiques) au point M lorsque les deux tubes sont remplis, vaut à
présent :
δ ′( x ) = δ ( x ) + n 2l − n 1l = δ ( x ) + n l − (n − Δn )l soit δ ′( x ) = ax / D + Δn l
Δn l D
La frange centrale donnée par δ ′( xc ) = 0 a pour abscisse xc = − < 0 , le
a
système de franges a donc bien défilé vers les x négatifs.
Cette translation ne modifie pas l’interfrange, et un déplacement de une frange se
traduit par :
λ
| xc | = i soit Δn = et numériquement : Δn ≈ 3.10−6
l
ce qui confère à cette méthode une excellente sensibilité aux variations d’indice
d’un gaz (qui peuvent également être provoquées par fluctuation de température
ou de pression).
xc = − pi =p d’où n = 1 + p
■ Réponses aux questions
a a l
AN : n = 1, 000 29
Afficher 5 chiffres après la virgule est permis ici puisque n − 1 est déterminé avec
2 chiffres significatifs.
NB : En réalité, la résolution de cet exercice est un peu plus délicate car
souhaitant mesurer l’indice de l’air, contrairement aux autres exercices, on
ne peut plus faire l’approximation revenant à le prendre égal à 1 ! (par
exemple δ = nax / D …). Le résultat numérique est cependant inchangé.
2SWLTXHSK\VLTXH
8. (**) Des franges qui défilent toutes seules ! (MP, PC, PT)
Indication : Et pourtant, elle tourne...
À l’issue du trajet dans la fibre optique, les faisceaux interfèrent (ils sont cohérents
entre eux à la sortie si δ < Lc , c’est-à-dire si la différence de marche est inférieure à
la longueur de cohérence), il faut donc déterminer leur différence de phase Δϕ .
Si I 0 est l’intensité d’un faisceau, on peut ensuite utiliser la formule des
interférences à deux ondes de Fresnel : I ( Δϕ ) = 2 I 0 (1 + cos Δϕ ) .
* En l’absence de rotation, les trajets sont identiques, donc les temps de parcours
aussi ; Δt = 0 d’où δ = 0 , pas de différence de marche, donc pas de différence de
phase Δϕ = 0 : l’éclairement sur le détecteur est maximal.
&KDSLWUH
* En présence de rotation, il faut envisager une modification des longueurs de
parcours ; en effet, le parcours du rayon 2 allant dans le sens inverse de la rotation
est plus court que celui du rayon 1 (c’est l’effet Sagnac). On a ainsi un déphasage au
recouvrement des rayons lumineux et l’intensité de la lumière résultante dépend de
la rotation de l’ensemble...
c
Dans la fibre, la vitesse de la lumière est ; pour parcourir N tours de rayon R ,
n
N × 2π R 2π nNR
elle met un temps : t0 = = .
c/n c
Pendant ce temps t0 , la fibre de rayon R et de vitesse angulaire ω a tourné d’un arc
de cercle de longueur ΔL = Rω × t0 .
– Si la fibre a tourné dans le même sens que la lumière (rayon 1), pour atteindre
l’extrémité de la fibre, la lumière va mettre un temps supplémentaire, valant
approximativement :
ΔL nRω × t0 2π n 2 NR 2ω
t+ ≈ = =
c/n c c2
– Si la fibre a tourné dans le sens inverse de la lumière (rayon 2), pour atteindre
l’extrémité de la fibre, la lumière va arriver plus tôt approximativement de :
ΔL 2π n 2 NR 2ω
t− ≈ = t+ =
c/n c2
Le décalage temporel entre les deux arrivées est donc :
4π n 2 NR 2ω
Δt = (t0 + t+ ) − (t0 − t− ) ≈ 2t+ =
c2
Δϕ δ cΔt
La différence de phase Δϕ est donnée par = = (ici c’est c et non pas
2π λ 0 λ 0
c / n car on a divisé par la longueur d’onde dans le vide) :
8π 2n 2 NR 2ω
Δϕ ≈
λ 0c
C’est le principe du gyromètre à fibre optique, le déphasage entre les deux signaux
arrivant sur le détecteur permet la mesure de la vitesse de rotation. Un tel gyromètre
embarqué sur un avion, un missile, un sous-marin, permet de le diriger et/ou de
garder un cap.
À la première extinction (les faisceaux sont en opposition de phase) on a Δϕ1 = π ,
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
soit :
■ Réponses aux questions
λ 0c
ω1 =
8π n 2 NR 2
AN : ω 1 = 9,3.10−3 rad.s −1 soit 0,5 degré par seconde (on arrive à une sensibilité de
quelques degrés par heure !).
Autre exemple, N = 2 000 000 ( N élevé augmente la sensibilité de
l’appareil) permet de descendre à 0,0026 degré par seconde soit environ
2SWLTXHSK\VLTXH
10 degrés par heure, moins que la vitesse de rotation de la Terre (elle fait
360° en 24 h , soit 15° par heure), l’appareil immobile détecte alors la
rotation de la Terre !
Rq : En fait, le résultat correct donne la même formule que précédemment, sans la
présence du facteur n 2 car en réalité le déphasage ne dépend pas de la vitesse
des ondes se propageant dans l’interféromètre (l’effet Sagnac est un effet
purement relativiste et la différence de temps de propagation est indépendante
de l’indice de réfraction et donc de la vitesse de la lumière dans la fibre).
&KDSLWUH
prédite par l’optique géométrique conduit à une intensité quadruple dans cette
direction, par interférences constructives.
2
§ sin u ·
Le cas particulier ϕ = π donne Iϕ =π (u ) = 2 I 0 ¨ ¸ .(1 − cos 2u ) ; ceci fait
© u ¹
apparaître que le terme d’interférence est nul dans la direction de propagation à
θ = 0 prévue par l’optique géométrique : ce n’est pas courant mais logique pour
deux ondes de même amplitude, cohérentes entre elles et en opposition de phase.
2
§ sin u · sin 4 u
Le calcul est facile : Iϕ =π (u ) = 2 I 0 ¨ ¸ .2 sin u
2
Iϕ =π (u ) = 4 I 0
© u ¹ u2
Les maxima de cette fonction sont donnés (cela se calcule par simple dérivation)
par : tan u = 2u soit um ≈ 1,165 ≈ 0,37π avec Iϕ =π (um ) / 4 I 0 ≈ 0,52 .
I
ϕ =0
ϕ =π
O π /2 u
/HVODPHV
¨ 3 ¸ = < e < e =
© λ ¹max λmin 10 20α
3 max
2SWLTXHSK\VLTXH
AN : Avec λmin = 450 nm et α = 103 nm 2 , on trouve emax = 4,5 μm .
Pour e < emax et λ ∈ [ 450 nm,750 nm] , le déphasage qui figure dans l’expression de
2en0
l’intensité de l’onde transmise se réduit alors à ϕ = 2π .
λ
12. (*) Pourquoi les bulles de savon sont-elles colorées ? (MP, PC, PT)
Une bulle de savon est constituée d’une lame d’eau emprisonnant de l’air (le savon
intervenant pour le maintien mécanique). À cause de la gravité, cette lame n’est pas
d’épaisseur uniforme et localement elle peut être assimilée à un coin d’eau.
&KDSLWUH
rayon réfléchi dans la lame car les suivants ont des amplitudes trop faibles.
Les rayons 1 et 2 sont parallèles entre eux dans l’air. Ils sont associés à des ondes
cohérentes entre elles (en supposant δ < Lc ), donc qui interfèrent, à l’infini.
La différence de marche est δ = n ( IJ + JB ) − IA , mais en notant que nKB = IA , le
calcul par l’expression allégée δ = n ( IJ + JK ) en est simplifié :
e e ne
δ = n( + cos(2θ r )) = 2 cos2 θ r soit δ = 2ne cos θ r
cos θ r cos θ r cos θ r
Rq : Il faudrait retrancher λ / 2 à cause de la réflexion vitreuse en I …
L’ordre d’interférence p est donné par la relation δ = 2ne cos θ rp = pλ 0 .
À θ donné, la suite des entiers p détermine les couleurs réfléchies λ 0 p .
Pour une couche suffisamment mince, il n’y a qu’une seule de ces longueurs d’onde
dans le visible correspondant à p = 1 ; pour cet ordre avec θ ≈ π / 2 (incidence
rasante), on a θ r grand soit cos θ r petit ce qui conduit à λ 0 faible (dans le bleu-
violet), tandis ce que pour θ ≈ 0 faible (incidence normale), on a θ r ≈ 0 faible soit
cos θ r ≈ 1 ce qui conduit à λ 0 plus important (dans le vert).
Si on maintient la même définition que celle adoptée pour décrire une figure
I −I
d’interférence à deux ondes C = max min , on trouve C ∈ ª¬ 3,1.10 −2 ; 6, 7.10 −2 º¼ .
I max + I min
Les faibles valeurs trouvées du contraste
attestent d’un grand écart entre les Ě
intensités de deux ondes transmises
consécutives.
En prenant n0 = 1, 6 et nair = 1 , et en ne
s’intéressant qu’aux amplitudes des deux
premières ondes transmises, on obtient
(après calcul des coefficients t1 , t2 , r1 et
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2SWLTXHSK\VLTXH
Il est clair que les valeurs trouvées sont inférieures à la valeur théorique. La couche
devrait être partiellement absorbante et l’atténuation de la deuxième onde transmise
qui parcourt une distance supplémentaire de 2d dans la couche avant de sortir est à
l’origine d’une réduction de son amplitude faisant chuter le contraste.
En effet, si on introduit un coefficient α caractérisant cette atténuation, les deux
amplitudes des deux premières ondes transmises deviennent :
A1′T = exp(−α d ) A1T
A2′T = exp(−3α d ) A2T = 5, 3.10−2 exp(−3α d ) A1T = 5,3.10−2 exp(−2α d ) A1′T .
En plus, la courbe ainsi que les valeurs de C indiquent que le contraste s’améliore
avec une augmentation de la longueur d’onde λ . Ceci prouve que α diminue et
donc la transparence de la couche s’améliore en augmentant λ .
D’autre part, en variant la longueur d’onde λ , on passe d’un maximum à un autre
en faisant varier l’ordre d’interférence de 1. Ainsi, en désignant par λ1 et λ2 ( avec
λ2 > λ1 ) les longueurs d’onde correspondant à deux maxima consécutifs, on a alors :
2n0 d 2n0 d λ1λ2
− =1 d =
λ1 λ2 2n0 ( λ2 − λ1 )
Le tableau suivant regroupe les valeurs de l’épaisseur d exploitant les différents
couples ( λ2 , λ1 ) donnés par la courbe T (λ ) .
d ( en μ m ) 1, 46 1, 47 1, 43 1, 45
1RWLRQGHYLVLELOLWp
I ( M ) = I 0 (1 + 2 cos ϕ ( M ) )
2
L’éclairement est alors :
&KDSLWUH
Les valeurs remarquables de la fonction I (ϕ ) / I 0 sont :
– pour ϕ = 0 (ou ϕ = 2π ), les 3 ondes sont en phase en M ; l’amplitude est alors
multipliée par 3 et donc l’intensité par 9.
– pour ϕ = π / 2 (ou ϕ = 3π / 2 ), les
ondes issues de S1 et S3 sont en I (ϕ ) / I 0
en gardant l’origine des phases sur l’onde arrivant au point M et issue de la fente
S2 sur la face « avant » la lame dont le retard ( π / 2 correspond à une différence de
marche de λ / 4 puisque 2π correspond à λ ) sur S1 est de même signe que celui de
S3 sur S1 .
L’éclairement est alors :
§ 1 ·
(
I (ϕ ) = 4 I 0 cos 2 ϕ + 1 ) soit I (ϕ ) = 6 I 0 ¨ 1 + cos 2ϕ ¸
© 3 ¹
I max − I min
■ Réponses aux questions
inutile de faire C = 6
I max + I min
puisque l’intensité est sous la 4
forme I (ϕ ) = I ′0 (1 + V cos 2ϕ ) .
Ceci donne des franges d’ampli-
tude totale 4I 0 sur un fond ϕ
O π /2 π 3π /2 2π
uniforme d’intensité 4I 0 .
2SWLTXHSK\VLTXH
16. (*) Interférences entre ondes d’amplitudes différentes (MP, PC, PT)
Au point M d’observation où les deux ondes cohérentes entre elles sont déphasées
de ϕ , leurs amplitudes complexes sont : A1 ( M ) = a et A2 ( M ) = ra e − iϕ ( M )
correspondant à des intensités respectives I1 = ka 2 = I 0 et I 2 = kr 2 a 2 = r 2 I 0 .
L’amplitude totale au point M est A( M ) = A1 ( M ) + A2 ( M ) = a (1 + r e− iϕ ( M ) )
d’où l’éclairement :
( )
I ( M ) = ka 2 (1 + r e− iϕ ( M ) ).(1 + r e+ iϕ ( M ) ) = I 0 1 + r 2 + 2r cos ϕ ( M )
§ 2r ·
ou mieux : I ( M ) = ( I1 + I 2 ) ¨1 + cos ϕ ( M ) ¸
© 1+ r
2
¹
2r
Sous cette forme, le contraste des franges s’écrit directement : C=
1 + r2
Pour r = 0,5 (le 2e faisceau est 4 fois moins
C
lumineux que le 1er !), on a un contraste uniforme 1
C = 0,8 , ce qui est un excellent contraste.
0,8
Et pour r ≥ 0,5 , on a C ≥ 0,8 .
On fait interférer de préférence des ondes
d’amplitudes égales pour maximiser le contraste,
mais le réglage de cette égalité n’est pas critique (par
exemple lorsque deux fentes d’Young ne sont pas O 0,5 1 r
tout à fait de la même largeur).
17. (*) Distance angulaire d’un système d’étoiles doubles (MP, PC, PT)
E1
{ α
E1
α /2
S1
{
α a
a
2
E2
H1
S2
Chaque étoile est considérée comme une source quasi ponctuelle ; ces deux sources
primaires E1 et E2 émettent des lumières incohérentes entre elles et chacune donne
à travers les fentes d’Young son propre système de franges. Les deux systèmes se
recouvrent bien car α est très petit. On augmente a pour avoir C = 0 .
&KDSLWUH
α
L’écart de différence de marche est δ1 − δ 2 = 2a sin ≈ aα
2
λ λ
La 1ère annulation du contraste est pour δ1 − δ 2 = soit α =
2 2a
Sachant que la distance a des fentes est variable, la plus petite valeur mesurable de
α est donnée par :
λ
α min = = 5.10−7 rad = 0,1′′ (seconde d’arc)
2amax
/·LQWHUIpURPqWUHGH0LFKHOVRQ
§ 2π t · λ
En écrivant I (t ) = 2 I 0 ¨ 1 + cos ¸ , on en déduit la période T0 = qui dépend de
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
© T0 ¹ 2v
■ Réponses aux questions
la longueur d’onde et est d’autant plus petite (le centre clignote rapidement) que la
vitesse du chariot est grande.
T0 = 0,341 ms n’est pas observable (bien plus petit que le temps de réponse de
l’œil), mais mesurable avec un fréquencemètre ( f 0 = 1 / T0 = 2, 93 kHz ) ou un
logiciel adapté sur ordinateur et recevant le signal électrique délivré par une
photodiode ou un photomultiplicateur éclairé en F2′ .
On en déduit λ = 2vT0 = 546 nm (raie verte du mercure).
2SWLTXHSK\VLTXH
20. (*) Détermination du Δλ du doublet jaune du sodium (MP, PC, PT)
Il y a anticoïncidence lorsqu’une frange brillante de λ 2 coïncide avec une frange
sombre de λ 1 ou inversement, alors le contraste est nul (disparition des anneaux).
Avec δ = 2e (car cos i = 1 ), entre deux annulations successives du contraste, on a :
2 Δe = pλ 1 = ( p − 1)λ 2
soit une frange de moins pour la longueur d’onde la plus grande.
Entre e1 et e11 il y a 10 fuseaux, d’où :
2(e11 − e 1 ) = pλ 1 = ( p − 10)λ 2
10λ 2 10λ m
– la 2ème égalité donne p = ≈
λ 2 − λ1 Δλ
10λ m2 5λ m2
ère
– la 1 égalité conduit alors à 2(e11 − e 1 ) ≈ Δλ =
Δλ e11 − e 1
source ponctuelle
en présence de L2 en l’absence de L2
en présence de L1
1 2
en l’absence de L1
3 4
&KDSLWUH
observe sur l’écran une tache de même diamètre D et un éclairement variant aussi
en chariotant le miroir mobile.
Configuration 3 : En supprimant L1 , l’interféromètre est éclairé par un faisceau
divergent issu de la source ponctuelle et ceci sous différentes incidences. En lame
d’air à faces parallèles, le Michelson donne des franges circulaires (anneaux), et
puisque la source est ponctuelle ces franges sont non localisées et elles gardent un
bon contraste quelle que soit la position de l’écran. Cependant, la luminosité de la
figure d’interférence est faible.
La lentille L2 sert à obtenir la figure qu’on aurait avec un écran placé à l’infini.
Configuration 4 : En supprimant L2 et avec un écran qui est à une distance finie
de l’interféromètre, on garde les franges circulaires avec un bon contraste et une
faible luminosité.
source large
en présence de L2 en l’absence de L2
en présence de L1
5 6
en l’absence de L1
7 8
Dans le plan focal image de L2 , on obtient des anneaux bien contrastés et surtout
f′
très lumineux avec des rayons restant inférieurs à : rmax ≈ f 2′ θ max ≈ d 2 = 10 cm .
f1′
Configuration 6 : Sans L2 et avec un écran situé à une distance finie, on obtient
une tache uniformément éclairée par perte de cohérence spatiale. On ne constate pas
de modification de cet éclairement en chariotant le miroir mobile.
2SWLTXHSK\VLTXH
Configuration 7 : La lentille L1 , jouant le rôle de condenseur sert à collecter le
maximum de lumière issue de la source. En l’enlevant, on perd légèrement en
luminosité mais l’interféromètre, recevant encore une lumière sous différentes
incidences, donne dans le plan focal image de L2 des franges circulaires bien
contrastées avec une perte légère en luminosité par rapport à la configuration 5 .
Configuration 8 : On est dans une situation identique à la configuration 6 .
Rq : Parmi les huit situations, la configuration 5 correspond aux conditions
optimales d’observation (très bon contraste + figure très lumineuse). En lame
d’air à faces parallèles et avant de faire des mesures interférométriques, on
cherche à régler le Michelson dans cette configuration.
&KDSLWUH
L’application numérique donne : ng ≈ 1, 00042 , on sait en effet que des molécules
organiques comme ici le butane C4 H10 ont un indice supérieur à celui de l’air.
I (ϕ ) = 2 I 0 (1 + cos α cos ϕ )
Le facteur de visibilité est V = cos α ; il suffit donc de tourner l’un des polariseurs
pour voir le contraste des franges diminuer (c’est l’expérience de Fresnel et Arago).
/HUpVHDX
2SWLTXHSK\VLTXH
Avec l’échelle indiquée, on trouve A 3 ≈ 20 cm .
1
L’application numérique donne : n ≈ 102 traits/mm et a = ≈ 10 ȝm .
n
&KDSLWUH
26. (*) Le CD comme exemple de réseau par réflexion (MP, PC, PT)
Considérons deux points A et B du disque distants du
pas a du réseau.
Par rapport au rayon arrivant en A , le rayon arrivant en
B
B est en retard de HB correspondant algébriquement à H
a sin i < 0 (car i < 0 ).
Par rapport au rayon quittant A , le rayon quittant B est a
en avance de AK correspondant algébriquement à K θ ⊕
a sin θ > 0 (car θ > 0 ). A i
La différence de marche totale est δ = a (sin θ + sin i ) .
Les interférences sont constructives (maximum
d’intensité) pour δ = k λ , ce qui conduit à la formule du réseau par réflexion :
kλ
sin θ + sin i =
a
On note que l’ordre k = 0 est obtenu dans la direction θ = − i de la réflexion prévue
par l’optique géométrique.
AN : Pour le violet λ = 0, 4 ȝm , θ min = 25,1° ; pour le rouge λ = 0,8 ȝm ,
θ max = 42,3° .
27. (**) Âge de l’Univers par décalage spectral (MP, PC, PT)
L’Univers est en expansion, la galaxie s’éloigne de la Terre, la lumière envoyée par
les gaz de cette galaxie subit donc par effet Doppler une augmentation de la
longueur d’onde reçue sur Terre ( Δλ > 0 compatible avec une vitesse radiale
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
v
Δλ = λ ′ − λ = λ (1)
c
On peut aussi accéder à Δλ = λ ′ − λ en appliquant le résultat sur la résolution
intrinsèque du réseau, Δλ est la plus petite valeur positive de λ ′ − λ pour laquelle
les pics de deux longueurs d’onde voisines sont perçus séparés :
λ
Δλ = (2)
KN
Âge de l’Univers :
2SWLTXHSK\VLTXH
1 (0) d (1) d ( 2)
d KNd
τ= = = = =
H v cΔλ / λ c / KN c
Inutile de transformer les années lumière (al) en secondes, puis l’âge cherché de
secondes en années (opération inverse), il suffit de procéder comme suit, en notant
A la durée de l’année en secondes :
KNd (m) KNd (al)cA
τ (s) = = = KNd (al) A τ (A) = KNd (al)
c c
Numériquement : τ (A) = 1 × 5 000 × 2,6.106 = 13.109 années , soit 13 milliards
d’années, ce qui est la valeur communément admise.
En complément : On peut pousser la curiosité sur les valeurs numériques des autres
grandeurs, avec la durée de l’année A ≈ 3, 2.107 s , on a la distance de la galaxie
d = 2,5.1019 km .
d
La vitesse d’éloignement de la galaxie est v = Hd = ≈ 61 km.s −1 .
τ
v
L’effet Doppler (ou la résolution du réseau) donne Δλ = λ = 0,1 nm .
c
D’où λ ′ = λ + Δλ = 486, 2 nm .
5pVHDXVLQXVRwGDOHWILOWUDJHRSWLTXH
&KDSLWUH
Sur un écran placé dans le plan PI , conjugué de PO par la lentille L 2 , on voit
« l’image » de cet objet de phase transparent, soit un éclairement uniforme. En effet,
l’intensité de l’image est proportionnelle à celle de l’objet soit KA20 t ( X ).t * ( X ) = I 0 ,
l’intensité de l’onde incidente sur PO .
2 iπ
−
λ0
( n ( X ) −1) e
§ 2π X ·
t( X ) = e avec n ( X ) = n 0 + ε cos ¨ ¸ donne :
© Λ ¹
2 iπ 2 iπ 2π X ·
− ( n 0 −1) e − ε e cos§¨ ¸
λ0 λ0 © Λ ¹
t( X ) = e e
Dans le 2e facteur, vu que ε 1 , on fait un dl :
2 iπ 2π X ·
ε e cos§¨
−
2π X · 2iπ
ε e cos §¨
¸
λ0 © Λ ¹
e ¸ ≈1−
λ0 © Λ ¹
et ensuite on remplace le cosinus par une demi-somme d’exponentielles complexes :
2 iπ X 2 iπ X
ª − º
2 iπ
« 2 iπ e Λ
+ e − Λ
λ0 »
( n 0 −1) e
t( X ) = e 1− εe
« λ0 2 »
¬« ¼»
L’expression entre crochet fait apparaître 3 termes de fréquences spatiales 0 et
1
± .
Λ
En plaçant l’écran dans PF , on observe 3 ordres, l’ordre 0 dans la direction de
l’optique géométrique, et les ordres ±1 , symétriques, de même intensité mais
beaucoup plus faible que celle de l’ordre 0 car ε 1 , d’un rapport : (π ε e / λ 0 ) .
2
Il suffit d’appliquer dans PF un filtre passe-haut (un cache opaque circulaire placé
au foyer image de L 2 et de rayon inférieur à f ′λ 0 / Λ ) qui supprime l’ordre 0 ; les
ordres ± 1 donne sur PI une image d’intensité sinusoïdale de période moitié de
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
celle de l’objet... L’objet de phase n’est pas visible, mais son image filtrée l’est, plus
faiblement certes et avec une période spatiale moitié (à γ près).
■ Réponses aux questions
2SWLTXHSK\VLTXH
30. (**) Diffraction d’une onde lumineuse par un réseau acoustique (PC)
Indication : Pourquoi y a-t-il diffraction ? Que voit-on ?
&KDSLWUH
30. (**) Diffraction d’une onde lumineuse par un réseau acoustique (PC)
Indication : Pourquoi y a-t-il diffraction ? Que voit-on ?
&KDSLWUH
&KDSLWUH
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
&LQpPDWLTXHGXSRLQW
2. (*) Hauteur atteinte par un bouchon de champagne (MP, PC, PSI, PT)
Voici les 4 premières images pour une caméra enregistrant 100 images par seconde
et montrant l’éjection du bouchon de 10 g d’une bouteille de champagne de 75 cL
à une température de 9 °C . Estimer la hauteur atteinte par le bouchon.
3. (**) Quatre mouches aux sommets d’un carré (MP, PC, PSI, PT)
Quatre mouches sont aux sommets d’un carré A1 A2 A3 A4 tel que OAi = a . La
mouche M i se dirige constamment vers la mouche M i +1 (on pose M 5 ≡ M 1 ) avec
une vitesse de norme constante V .
Établir en coordonnées polaires r et θ l’équation de la trajectoire d’une mouche.
Au bout de quelle durée τ les mouches vont-elles se rencontrer ? Quelle est la
distance L parcourue par chaque mouche ?
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
A2 A1 A2 M1 A1
a r θ
O
A3 A4 A3 A4
'\QDPLTXHGXSRLQW
5. (*) Une vache sur un lac gelée (MP, PC, PSI, PT)
Une vache de 500 kg se retrouve immobile sur un lac gelée... Elle n’est soumise à
aucune force horizontale (pas de frottement entre ses sabots lisses et la glace).
Comment fait-elle, sans aide extérieure, pour rejoindre le rivage ? AN.
7. (**) Chute libre avec une accélération supérieure à g (MP, PC, PSI, PT)
x m
2VFLOODWHXUV
&KDSLWUH
figure 1 figure 4
figure 1 figure 4
figure 2
figure 5
figure 2
figure 5
figure 3
figure 3 figure 6
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
et de longueur à vide A 0 = 80 m . Il quitte le pont avec une vitesse quasi nulle et les
frottements sont négligés. Le saut est-il sûr ?
10. (*) Régimes d’oscillations d’une voiture (MP, PC, PSI, PT)
On s’intéresse au mouvement de translation vertical
d’une voiture de masse à vide m = 1,5 103 kg . z
L’origine de l’axe Oz repère la position du centre de • m
0
masse de la voiture dans la situation où celle-ci est
immobile, en équilibre. La suspension du véhicule peut
être modélisée par un ressort de raideur k , placé en
parallèle avec un amortisseur qui exerce une force de
α k
G dz G
frottement f = −α u z .
dt
En l’absence de passager, le coefficient α est réglé en fonction de m et k pour que
le régime d’amortissement des oscillations soit critique.
En présence de passagers de masse m p = 300 kg , quel est le régime d’amortis-
sement ? Pour que la voiture soit confortable, on souhaite une pseudo-période
T ≈ 1 s adaptée à l’organisme humain. Quelle raideur k doit avoir le ressort ?
)RUFHVJUDYLWDWLRQQHOOHV
11. Période de révolution lunaire par Télémétrie laser (MP, PC, PSI, PT)
Sachant qu’un faisceau laser effectue un aller-retour Terre-Lune en 2,56 s , estimer
la période de révolution de la Lune autour de la Terre.
Données autorisées : Distance de la Terre au Soleil D = 150.106 km ; rayon de la
Terre R T = 6,37 103 km ; champ de gravitation terrestre
g 0 = 9,81 m.s −2 ; âge du système solaire A = 4,5.109 années .
12. (*) Rayon d’un trou noir (MP, PC, PSI, PT)
Un trou noir est un astre de petite taille et très dense dont le champ gravitationnel en
surface est si intense que même les photons (de vitesse c = 3.108 m.s −1 ), et donc la
lumière, ne peuvent s’en échapper. Trouver le rayon (dit de Schwarzschild) en
dessous duquel une étoile comme le Soleil se comporterait comme un trou noir ;
commentaire.
13. (*) Évolution d’un système de deux étoiles à neutrons (MP, PC, PSI, PT)
Deux astres M 1 et M 2 de même masse m , en interaction gravitationnelle, ont un
mouvement circulaire autour de leur centre de masse ; le système est isolé et son
centre de masse G est fixe dans le référentiel considéré.
Déterminer l’expression de la fréquence de rotation des astres en fonction de leur
distance relative d .
&KDSLWUH
Lorsque les deux astres sont des étoiles à neutrons (*), des ondes gravitationnelles
sont émises avec une fréquence double (pourquoi ?) de la fréquence précédente ; ces
ondes transportent de l’énergie, donc le système des deux astres perd de l’énergie
mécanique en émettant ces ondes. Justifier l’évolution de la distance d au cours du
temps. En déduire celle de la fréquence des ondes gravitationnelles émises.
Décrire qualitativement l’évolution du système formé par les deux astres.
(*) Une étoile à neutrons est un astre ultra-dense, de la masse de quelques Soleil
pour un diamètre de l’ordre de 20 à 30 km seulement, principalement composé de
neutrons, maintenus ensemble par les forces de gravitation, et résultant de
l’explosion d’une étoile plus massive quand celle-ci a épuisé son combustible
nucléaire.
14. (**) Passage d’une météorite près de la Terre (MP, PC, PSI, PT)
On considère pour la Terre un modèle à répartition
sphérique de masse, le rayon est RT = 6, 4.10 3 km .
Dans le référentiel géocentrique galiléen, une
météorite décrit, avant de pénétrer dans le champ O
de gravitation terrestre, une trajectoire rectiligne, RT
d
sur une droite distante de d = 1, 0.10 4 km du centre
G
de la Terre, avec la vitesse V0 . V0
Quelle est la valeur minimale Vm de V0 pour que
la météorite ne rencontre pas la Terre ?
On donne g 0 = 9, 8 m.s −2 .
15. (**) Satellite freiné par l’atmosphère (MP, PC, PSI, PT)
Préliminaire : Un satellite est en orbite circulaire autour de la Terre. Montrer qu’il
existe alors une relation simple entre Ec et E p , et exprimer E en fonction de r
seulement. En déduire le « paradoxe » du satellite freiné par sa rentrée dans
l’atmosphère et qui voit sa vitesse augmenter.
Son altitude est h = 180 km , et la force de frottement en norme est modélisée par
β mv 2 / h où β = 10−8 SI . Commenter cette expression.
Estimer la variation d’altitude Δh après une révolution, en considérant que sur un
tour, la trajectoire reste quasiment circulaire, ce qui conduit à faire un calcul au
premier ordre : h RT .
k G
16. (**) Trajectoires dans un champ de force en − ur (MP, PC, PSI, PT)
r7
Le centre attracteur est fixe en O , et le mobile M de G
masse m est lancé depuis l’infini avec un paramètre v0 M
d’impact b fixe et une vitesse v0 variable d’une ×
expérience à l’autre. M est soumis de la part de O à une b
k G •
force en − 7 ur ( k > 0 ). O
r
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
Discuter qualitativement de la nature des trajectoires en fonction de l’énergie
mécanique E en faisant coïncider l’étude graphique et la réflexion physique.
6ROLGHHQURWDWLRQDXWRXUG·XQD[HIL[H
l l′
Quelle est la masse m de la bouteille ?
19. (*) Deux singes sur une corde (MP, PC, PSI, PT)
Deux singes S1 et S2 de même masse m sont accrochés à une corde sans masse et
inextensible qui passe dans la gorge d’une poulie d’axe horizontal et de moment
d’inertie négligeable, mobile sans frottement. Chaque singe est sur l’un des deux
brins de la corde, et initialement l’ensemble est immobile. Le singe S1 entreprend
alors de s’élever le long de son brin de corde, tandis que le singe S2 reste accroché
au sien. Que peut-on dire des mouvements des deux singes par rapport au sol ?
20. (**) Tomber plus vite qu’en chute libre (MP, PC, PSI, PT)
Une planche homogène de masse M est liée à l’une de ses extrémités à un support
fixe par une liaison pivot parfaite d’axe Oz . Initialement immobile, la planche fait
un angle θ 0 par rapport au plan horizontal xOz . À l’autre extrémité, un gobelet de
masse négligeable et de hauteur h est solidaire de la planche. Enfin, une bille de
masse m M est posée à l’extrémité A de la planche ( OA = L ) à une distance d
du gobelet ; une petite cale bloque la bille et empêche son mouvement à tout instant
t < 0.
&KDSLWUH
LJ
Ś dž
K
Ě
En lâchant à t = 0 le système avec une vitesse initiale nulle, on observe que la
planche atteint le sol plus vite que la bille qui, après une chute libre, et avec un
choix judicieux de paramètres géométriques, peut atterrir dans le gobelet !
Quelles conditions doivent vérifier les paramètres du problème (angle θ 0 , distance
d et hauteur h du gobelet) pour réussir cette expérience en imposant une rupture du
contact bille-planche dès que le système est lâché ?
Sont-elles réunies en prenant L = 1 m , θ 0 = 30 ° , d = 13 cm et h = 5 cm ?
22. (**) Freinage d’un cylindre en rotation (MP, PC, PSI, PT)
Un cylindre de masse m et de rayon R est en
contact avec le sol au point A et avec le mur au ω0
point B , dans les deux cas le coefficient de
frottement est f . G
À l’instant initial son mouvement se limite à une B • Δ g
rotation autour de l’axe fixe Δ passant par son
centre de masse G , à la vitesse angulaire ω 0
comme indiquée sur la figure.
Déterminer le nombre N de tours qu’il effectue
A
avant de s’arrêter.
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
Données : Le moment d’inertie par rapport à son axe d’un cylindre homogène de
1
masse m et de rayon R est mR 2 .
2
23. (**) Changement de nature d’un mouvement (MP, PC, PSI, PT)
Une tige de masse m et de longueur 2l est appuyée
en O sur un clou. Son mouvement se fait dans un O
plan vertical et à l’instant t = 0 , elle est lâchée dans
θ G
une position horizontale avec une vitesse initiale
G g
nulle. Son centre de masse G est distant de a du
point O et le coefficient de frottement de la tige sur
le clou est f .
Trouver l’angle θ gl à partir duquel la tige se met à glisser sur le clou.
24. (**) Stabilité d’une arche romaine (MP, PC, PSI, PT)
Une arche romaine est un empilement régulier de pierres taillées disposées selon un
demi-cylindre. On considère dans la suite qu’il y a suffisamment de pierres pour que
l’on puisse passer de la description discrète à une modélisation continue.
Déterminer la valeur minimum du coefficient de frottement solide entre les pierres
autorisant la construction d’un tel édifice.
&KDSLWUH
5pSRQVHV
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
&LQpPDWLTXHGXSRLQW
d d τ1 τ 2 τ2
Avec v1 = et v2 = , on obtient : tr = et xr = d
τ1 τ2 τ1 + τ 2 τ1 + τ 2
2. (*) Hauteur atteinte par un bouchon de champagne (MP, PC, PSI, PT)
Indication : On n’a accès qu’à une vitesse moyenne sur 10 ms. Réfléchir à la date de
la première photo.
On remarque d’abord que les bouchons sur les 3 premières photos ne sont pas
alignés, ce qui pourrait indiquer que la vitesse augmente au début. Mais il n’est pas
certain que la première photo corresponde exactement au départ du bouchon. Pour
avoir une valeur approchée de la vitesse initiale il est donc préférable de choisir la
vitesse moyenne entre 10 ms et 20 ms (images 2 et 3).
■ Réponses aux questions
une distance (entre deux points homologues) égale à environ 2,5 fois sa taille soit
environ 13 cm. Sa vitesse « initiale » est donc estimée à :
13.10−2
v0 ≈ = 13 m.s −1
10.10−3
Si h est la hauteur atteinte par le bouchon de champagne, la conservation de
l’énergie mécanique du bouchon entre l’instant « initial » et l’instant au plus haut
est :
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
1 2 v2
mv0 + 0 = 0 + mgh h = 0 soit h ≈ 8 m
2 2g
L’ordre de grandeur (un peu plus de deux étages) semble respecté, la valeur est
certainement surestimée puisqu’on a négligé les frottements. On remarque que 3
données sur 4 de l’énoncé sont inutiles...
3. (**) Quatre mouches aux sommets d’un carré (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Les quatre mouches jouent un rôle identique A2 A1
M1
et donc le système est invariant, à chaque
r θ
instant, par rotation de π / 2 autour de O .
Les positions, à un instant quelconque, sont r r
celles représentées sur la figure ci-contre. r
A3 A4
On cherche la trajectoire suivie par chaque mouche, ainsi
que les équations horaires r (t ) et θ (t ) , définissant le
mouvement sur ces trajectoires.
n π
Le triangle OM 1M 2 est rectangle isocèle car OM 1 = OM 2 et OM 1M 2 = . En
4
G G
projetant le vecteur vitesse porté par M 1M 2 et dirigé vers M 2 sur u r et uθ :
°V cos ( π / 4 ) = − r (1) G
® avec V = || V || = cste
°̄V sin ( π / 4 ) = r θ (2)
Le rapport des deux équations donne l’équation différentielle à variables
séparables :
dr = − rd θ s’intégrant en r = λ e − θ soit avec les conditions initiales :
2 2
(1) r = − V t + cste et avec les conditions initiales : r = a −V t
2 2
1 2 V 2 θ V 2
(2) θ = V= e ou e −θ θ = dt et après intégration et calcul de
r 2 a 2 a 2
la constante additive avec les conditions initiales :
§ V 2 ·
θ = − ln ¨ 1 − t¸
© a 2 ¹
2a
Durée du vol : θ (t ) croît et r (t ) décroît, r = 0 pour t = τ τ=
V
Distance parcourue :
chaque mouche vole à vitesse constante, chacune parcourt donc :
L =Vτ = 2a
&KDSLWUH
Chaque mouche effectue un nombre infini de tours autour de O en une durée finie
et en parcourant une distance finie. La longueur de la spirale est 2 a .
'\QDPLTXHGXSRLQW
RΩ 2 g
sin θ 0 = Ω= sin θ 0
g R
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
En l’absence de force horizontale, sa quantité de mouvement reste nulle
JG d pG G
F= = 0 puisqu’elle est nulle au début. Mais le système « vache » se scinde en
dt
deux, avec d’un côté la bouse de masse m = 5 kg expulsée à une vitesse
V = 20 cm.s −1 et de l’autre une vache soulagée de masse M = 495 kg , qui, pour
assurer au système total une quantité de mouvement nulle (par conservation) se met
JG G G
en mouvement dans le référentiel terrestre à la vitesse v telle que mV + M v = 0 .
Le centre de masse reste immobile, mais la vache prend une vitesse de sens opposé à
celui de la bouse expulsée, et de norme :
m
v = V soit v ≈ 2 mm.s −1
M
La bouse partant d’un côté, la vache doit partir du côté opposé afin d’assurer que le
centre de masse G reste bien immobile sur le lac. C’est le principe des objets à
réaction (de type fusée...).
Pour la vache, cette vitesse est bien faible, elle fait tout de même v ≈ 7 m.h −1 ; hélas
l’existence d’un frottement même faible ne permettra pas son maintien.
7. (**) Chute libre avec une accélération supérieure à g (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il est conseillé d’écrire la RFD pour chaque masse séparément, juste
avant et juste après la coupure du fil.
JG JG
On note T la tension exercée par le fil sur la masse 1 (du haut) et F la force
exercée par le ressort sur cette même masse (le ressort est évidemment étiré). Le
JG
ressort exerce alors la force − F sur la masse 2 (du bas). À l’équilibre la projection
du principe fondamental sur l’axe Ox donne :
mg − T + F = 0
®
¯mg − F = 0
Juste après la coupure ( t = 0 + ), la continuité des positions des masses entraîne une
continuité de l’allongement et donc une continuité de F : F = mg .
Les projections du PFD, à t = 0 + , donnent :
ma1 = mg + F a1 = +2 g
® ®
¯ma 2 = mg − F ¯a 2 = 0
Soit une accélération supérieure à g pour la masse 1.
&KDSLWUH
En notant x1 et x 2 les abscisses des masses, avec la même origine en O :
mx1 = mg + k (A − A 0 ) = mg + k ( x 2 − x1 − A 0 ) (1)
®
¯mx2 = mg − k (A − A 0 ) = mg − k ( x 2 − x1 − A 0 ) (2)
La somme donne :
d 2 ( x1 + x2 )
= 2 g x1 (t ) + x2 (t ) = gt 2 + At + B
dt 2
2k
La différence, en posant ω0 = :
m
d 2 ( x2 − x1 − A 0 )
m = −2k ( x2 − x1 − A 0 ) x2 (t ) − x1 (t ) − A 0 = C cos ω 0 t + D sin ω 0 t
dt 2
Avec les conditions initiales :
mg
x1 (0) = 0 et x2 (0) = A 0 + cf. (2) à t = 0 + avec a 2 = 0 ,
k
x1 (0) = 0 et x 2 (0) = 0 en considérant une continuité des vitesses (pas de choc),
mg mg
on obtient : A = 0 , B = A 0 + ,C= et D = 0 , d’où les équations horaires :
k k
1 2 mg
°° x1 (t ) = 2 gt + 2k (1 − cos ω 0 t )
®
° x2 (t ) = ¨§ A 0 + mg ¸· + 1 gt 2 − mg (1 − cos ω 0 t )
°¯ © k ¹ 2 2k
2VFLOODWHXUV
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
L’amortissement augmente dans l’ordre 3, 1, 2 donc Q3 > Q1 > Q2 .
Les réponses fréquentielles en amplitude (figures 4 et 5) correspondent à des
systèmes fondamentaux du second ordre avec un facteur de qualité Q > 1 / 2 :
passe-bas avec phénomène de résonance. La résonance est plus aiguë sur la figure 4
donc Q4 > Q5 .
La réponse fréquentielle en amplitude (figure 6) correspond à un passe-bas :
fondamental du second ordre avec un facteur de qualité Q ≤ 1 / 2 .
Finalement Q4 > Q5 > Q6 et les associations sont :
© k ¹
mg
En effet, l’expression entre parenthèses A éq = A 0 + = 80 + 0, 78 ≈ 80,8 m
k
représente la longueur A éq de l’élastique à l’équilibre lorsque l’homme y est
&KDSLWUH
accroché au repos, l’allongement de l’élastique étant alors seulement de 78 cm à
cause de sa grande raideur.
10. (*) Régimes d’oscillations d’une voiture (MP, PC, PSI, PT)
Il faut d’abord établir l’équation différentielle vérifiée par z (t ) . Rappelons que le
poids s’élimine lorsqu’on convient que z (t ) est l’écart par rapport à la position
d 2z dz
d’équilibre zéq = 0 ; alors : m 2
+α + k z = 0
dt dt
Le régime d’amortissement est critique (retour le plus rapide à l’équilibre) lorsque
Δ = α 2 − 4km = 0 soit α = 2 km .
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
)RUFHVJUDYLWDWLRQQHOOHV
11. Période de révolution lunaire par Télémétrie laser (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Il faut penser à appliquer la 3e loi de Kepler et bien choisir parmi les
seules données de l’énoncé...
Les résultats numériques (2) et (3) portés dans la formule (1) conduisent à :
1/2
§ 4π 2 × (3,84.108 )3 ·
T =¨ 14 ¸ = 2,36.10 s soit T = 27, 3 jours
6
© 4,00.10 ¹
Il s’agit ici de jours solaires terrestres.
Cette période sidérale (dans le référentiel géocentrique) ne doit pas être confondu
avec la lunaison de 29,5 jours (période entre deux nouvelles lunes par exemple) ;
les deux périodes sont différentes en raison du mouvement de révolution de la Terre
autour du Soleil. C’est l’analogue de la différence entre jour solaire et jour sidéral.
Rq : Deux données de l’énoncé sont inutiles...
12. (*) Rayon d’un trou noir (MP, PC, PSI, PT)
Rappel : La vitesse de libération depuis la Terre correspond à la vitesse avec
laquelle il faut lancer, dans le référentiel géocentrique, le point de masse m pour
qu’il échappe à l’attraction terrestre, et ce problème se traite avec l’énergie.
1 GM T m
Système conservatif : m v 2 − = E = cste ; pour avoir r → ∞ il faut :
2 r
1
E = m v∞2 ≥ 0 . La condition de libération est E ≥ 0 .
2
À partir d’un point de lancement proche de la Terre : r ≈ RT
&KDSLWUH
1 G MT m GM T
m v2 − ≥0 v ≥ vlib = 2
2 RT RT
13. (*) Évolution d’un système de deux étoiles à neutrons (MP, PC, PSI, PT)
Le système étant isolé, le référentiel ( R ) dans lequel le
centre de masse G est immobile est galiléen. Le
mouvement des deux astres se fait dans le même plan ; M •
G
1 × • M2
en mouvement circulaire l’un par rapport à l’autre, ils
restent diamétralement opposés par rapport à G .
On applique à M 1 seul la relation fondamentale de la
dynamique dans ( R ) :
d m2 2Gm Gm
− mω2 = − G 2 (1) ω 2 = (2π f )2 = 3 f = (1)
2 d d 2π 2d 3
Rq : On reconnaît la 3e loi de Kepler généralisée, où il intervient la somme des deux
T2 4π 2
masses en interaction : 3 = .
a G (m + m)
Le système des deux masses identiques en interaction est identique à lui-même au
bout d’un demi-tour, la période du signal émis est donc la moitié de la période de
révolution, et par conséquent sa fréquence est double.
1 Gm 2
L’énergie mécanique du système est : Em = 2 × mv 2 −
2 d
v2 m2 Gm 2 Gm 2
Avec (1) : − m = −G 2 mv 2 = soit Em = − (2)
d /2 d 2d 2d
Le système en rotation rapide rayonne des ondes gravitationnelles donc son énergie
■ Réponses aux questions
fréquence f augmente.
Conclusion : Le système d’étoiles doubles s’effondre sur lui-même en tournant de
plus en plus vite et en émettant des ondes gravitationnelles de
fréquence de plus en plus élevée.
La première observation expérimentale des ondes gravitationnelles, en 2016, est une
découverte majeure de la physique du 21e siècle.
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
14. (**) Passage d’une météorite près de la Terre (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Utiliser la conservation de l’énergie mécanique et du moment
cinétique.
JG GM T m JJG
Le mouvement est à force centrale, f = − ur , conformément à l’étude
r2
énergétique la trajectoire avec un point à l’infini où v ∞ = V0 ≠ 0 est une branche
d’hyperbole.
Les constantes du mouvement sont le moment cinétique σ et l’énergie mécanique
E ; les conditions initiales donnent :
1
σ = mV0 d et E = m V0 2
2
Le point de la trajectoire le plus proche de O , rmin = r1 , correspond à r = 0 , donc la
JG
vitesse en ce point v1 est orthoradiale. Il s’agit du sommet de la branche
d’hyperbole.
mv1r1 = mV0d (1)
°
®1 GM T m 1
° 2 mv1 − r = mV0 2 (2)
2
¯ 1 2
d 2g R2
On remplace v1 = V0 et GM T = g 0 RT2 dans (2) : r12 + 02 T r1 − d 2 = 0
r1 V0
1
g 0 RT2 ª § g0 RT2 · º2
2
racine positive r1 = − 2 + « ¨ 2 ¸ + d 2 »
V0 «¬ © V0 ¹ »¼
g R ª§ g R 2 · º2
2 2 2
2
§ g 0 RT2 · ª g 0 RT2 º
− 0 2 + «¨ 0 2 T ¸ + d 2 »
T
¨ 2 ¸ + d > « RT + 2 »
2
V0 «¬© V0 ¹ »¼ © V0 ¹ ¬ V0 ¼
g 0 RT3 2 g 0 RT3
d’où d 2 > RT2 + 2 V02 >
V02 d 2 − RT2
1
§ 2 g R3 · 2
La condition est donc : V0 > Vm = ¨ 2 0 T2 ¸ AN : Vm = 9, 3 km.s −1
© d − RT ¹
La réponse est cohérente avec le fait que si d < RT , le choc est inévitable.
Ce calcul simplifié s’applique aux astéroïdes dits géocroiseurs, car dans leur orbite
autour du Soleil (périhélie 0,9 UA et aphélie 1,1 UA) ils recoupent deux fois l’orbite
terrestre. On estime leur nombre à environ 3.10 6 , dont 900 de taille supérieure à
1 km !
&KDSLWUH
15. (**) Satellite freiné par l’atmosphère (MP, PC, PSI, PT)
Préliminaire : Sur une trajectoire circulaire de rayon r , la vitesse du satellite est
1 mM T Ep
v = GM T / r . Alors Ec = mv 2 = G =− (théorème du viriel) et l’énergie
2 2r 2
mécanique s’écrit indifféremment :
Ep MTm
E = Ec + E p = = − Ec = − G
2 2r
2r 2( RT + h) 2 RT © RT ¹ 1+ x
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
4πβ RT2
et finalement : Δh = −
h
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
AN : Δh = − 28,3 m , variation très faible (par rapport à h = 180 km ) justifiant
l’hypothèse de la trajectoire quasi circulaire.
k G
16. (**) Trajectoires dans un champ de force en − ur (MP, PC, PSI, PT)
r7
Indications : Cette question peut être abordée uniquement de manière graphique
(après avoir tracé la courbe de l’énergie potentielle effective comme
pour les forces gravitationnelles, mais avec une différence notable) ;
l’étude graphique et la réflexion physique lorsque la vitesse initiale v0
change conduisent-elles aux mêmes résultats ? Comment conclure ?
k G
Comme pour la force de gravitation, la force − 7 ur ( k > 0 ) est centrale (et
r
JG JJJG
attractive), le moment cinétique est conservé, L = cste , et donc le mouvement est
plan ; la relation fondamentale de la dynamique en coordonnées polaires s’écrit :
k G
r − rθ 2 ) = − 7
m ( uθ
r G G
m d 2 f ur
m (2 rθ + rθ) = 0 = ( r θ ) L = mr 2θ = cste M
r dt
r
θ
On ramène l’étude à 1D (en éliminant θ ) à l’aide
de l’énergie potentielle effective : O
k L2 dV k L2
mr = − + = − eff Veff ( r ) = − 6
+
r 7
mr 3
dr 6r 2 mr 2
Veff ( r )
β / r2
ΔV
r
O rm
−α / r 6
&KDSLWUH
1/4
dVeff § mk · L3
=0 rm = ¨ 2 ¸ et ΔV =
dr © L ¹ 3m 3/2 k 1/2
Étude qualitative :
G G
v0 v0
• •
L est conservé au cours du mouvement, mais d’un cas à l’autre v20 > v10 , d’où
■ Réponses aux questions
1/4 1/4
L3 m 3/2b3 3 § mk · § k · 1
ΔV = 3/2 1/2
= 1/2
v0 et rm = ¨ 2 ¸ =¨ 2¸
3m k 3k © L ¹ © mb ¹ v0
et donc la barrière de potentiel est de position rm et de hauteur ΔV variables avec
v0 . Lorsque v0 augmente, la hauteur de la barrière en v03 augmente plus vite que
l’énergie mécanique en v02 .
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
Cherchons la condition pour que E < ΔV , soit :
1 2 m 3/2b3 3 3 k /m
mv0 < 1/2
v0 v0 > !
2 3k 2 b3
Veff (r ) Veff (r )
E2
ΔV
E1
ΔV
O rm r O rm r
v0 faible v0 grande
6ROLGHHQURWDWLRQDXWRXUG·XQD[HIL[H
ω2 MR 2
D’où le rapport des vitesses de rotation acquises : = 1+ >1
ω1 JΔ
G
Dans le premier cas le travail reçu (celui du poids M g ) sert à augmenter l’énergie
cinétique non seulement de la poulie, mais aussi de la masse M , alors que dans le
&KDSLWUH
second cas, le même travail reçu (celui de l’opérateur) sert uniquement à augmenter
l’énergie cinétique de la seule poulie, d’où ω 2 > ω 1 .
19. (*) Deux singes sur une corde (MP, PC, PSI, PT)
Il suffit de reprendre l’exercice classique sur la machine ω R
d’Atwood.
On considère séparément chaque singe et la poulie, ce qui
Δ
nécessite d’introduire la tension du fil et on applique les JG
z
théorèmes de la mécanique dans le référentiel galiléen du T 2 JG
laboratoire. T1
Th de la résultante dynamique pour le singe 2 (de gauche,
qui ne grimpe pas) sur l’axe z :
mz2 = − mg + T2 (1)
Th de la résultante dynamique pour le singe 1 (de droite, G
celui qui grimpe) sur l’axe z : mg G
mz1 = − mg + T1 (2) mg
Rq : À noter qu’en mouvement, soit zi ≠ 0 , on a Ti ≠ mi g ; la tension du fil n’est
pas égale, en norme, au poids du singe accroché !
Th du moment cinétique scalaire pour la poulie, de moment d’inertie négligeable,
sur l’axe Δ dirigé vers l’avant :
dω
JΔ = 0 = RT2 − RT1 (3)
dt
JJG
En effet le moment de − T2 (la tension que le fil de gauche exerce sur la poulie) est
JG
positif et celui de − T1 est négatif ; par ailleurs les moments du poids de la poulie et
de la réaction d’axe sont nuls (+ liaison parfaite).
La relation (3) indique T1 = T2 , les deux brins du fil de part et d’autre de la poulie
ont même tension. Ce résultat reporté dans (1) et (2) donne z1 =
z2 , prouvant que le
mouvement des deux singes par rapport au sol est le même ; alors qu’un seul des
deux singes entreprend de s’élever, l’autre attend de monter sans effort…
20. (**) Tomber plus vite qu’en chute libre (MP, PC, PSI, PT)
Indication : À partir d’une étude du mouvement de la planche, chercher une
condition sur θ0 assurant la perte du contact entre la bille et la planche
■ Réponses aux questions
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
MgL 3g
Jθ = − cos θ , ou encore θ = − cos θ (1)
2 2L
G
uθ
LJ G LJ
ur
'
Ě
G θ
dž dž
uz
K K ,
G G G
L’accélération de l’extrémité A de la planche s’écrit : a ( L, t ) = − Lθ 2 u r + Lθ uθ .
G G G
( )
À l’instant initial, cette accélération vaut : a ( L, t = 0) = Lθ uθ = −
0
3g
2
cos θ 0 uθ
puisque θ (t = 0) = 0 . D’où l’expression de l’accélération verticale par projection
3g
selon l’axe Oy : a y ( L, t = 0) = − cos2 θ0 .
2
La bille quitte la planche à t = 0+ et entame sa chute libre avec une accélération
abille = − g si l’accélération initiale de A est supérieure à g : a y ( L, t = 0) > g :
2
cos θ0 > = cos θ0 max , l’angle θ0 doit être inférieur à un angle θ0 max ≈ 35 ° .
3
Ainsi, si cette condition est vérifiée, la planche prend de l’avance sur la bille et
atteint le sol horizontal en premier.
&KDSLWUH
( )
Puisque l’angle θ diminue au cours du temps θ < 0 et θ(0) = 0 , on retient pour la
dθ 3g
vitesse angulaire l’expression suivante : θ(t ) = =− ( sin θ0 − sin θ (t ) ) , qui
dt L
dθ 3g
donne par séparation des variables : =− dt .
3g L
( sin θ 0 − sin θ (t ) )
L
L’intégration de cette équation entre les instants t = 0 et Tp permet d’écrire :
L θ0 dθ
3g ³0
Tp =
( sin θ0 − sin θ )
AN : Pour les valeurs fournies par l’énoncé, on trouve :
π
2L 6 dθ
Tp =
3g ³0
(1 − 2 sin θ )
= 0, 26 s , hmax = 17 cm et d 0 = 13, 4 cm .
JJJG
d σ JJJJG JJG JJJJJG JJG G JJJG z JG
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
= OM 1 ∧ F1 + OM 2 ∧ F2 = C u x
dt dσ σ
JG
Le moment cinétique σ , initialement parallèle à l’axe JG
JJJG G JG C
de rotation Oz , varie alors de dσ = C ux dt = C dt x
pendant dt , ce qui provoque une rotation de l’axe du O
hand spinner autour de Oy (suivre la règle du tire-
y
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
JG JG JJJG
bouchon sur l’angle indiqué entre σ et σ + dσ ), ce qui est l’effet constaté mais pas
l’effet attendu !
22. (**) Freinage d’un cylindre en rotation (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Traduire les lois du frottement solide de glissement et calculer la
vitesse angulaire ω (t ) du cylindre.
car les forces qui passent par l’axe de rotation ont un moment nul, les moments des
forces de frottement sont négatifs et leur bras de levier est R .
Les lois de Coulomb avec glissement en A et B assurent, avec les normes des
forces :
TA = f N A > 0 (2) et TB = f N B > 0 (3)
(3) et (4) N A + f N B = mg ½ mg mg
¾ NA = et N B = f
(2) et (5) − f N A + N B = 0 ¿ 1+ f 2 1+ f 2
&KDSLWUH
dθ f (1 + f ) g 2
Avec ω (t ) = , l’angle parcouru est θ (t ) = ³ ω (t )dt = ω 0 t − t
dt 1+ f 2 R
Le nombre de tours jusqu’à l’arrêt est alors :
θ (τ ) (1 + f ) Rω 0
2 2
N= =
2π 8π f (1 + f ) g
1§1 ·
soit 0 − ¨ mR 2 ¸ ω 20 = − (TA − TB )d avec d = N × 2π R ...
2©2 ¹
23. (**) Changement de nature d’un mouvement (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Examiner la nature du mouvement de la tige dans la phase avant
JJG JG
glissement et trouver N (θ ) et T (θ ) , composantes de la réaction du
clou sur la tige par les théorèmes de la mécanique.
de G circulaire.
Le théorème du moment cinétique scalaire par rapport à l’axe de rotation Δ s’écrit,
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
le moment de la réaction passant par Δ étant nul, le moment du poids par rapport à
l’axe étant positif avec un bras de levier a cos θ :
J Δθ = mga cos θ + 0 (3)
Par intégration après multiplication par θ , (3) donne
J Δ (θ 2 / 2 − 0) = mga (sin θ − 0) (3’)
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
qui n’est autre que le théorème de l’énergie cinétique avec à t = 0, θ = 0 et θ = 0 .
§ ma 2 ·
(2) et (3) donnent N (θ ) = mg ¨ 1 − ¸ cos θ
© JΔ ¹
§ l2 ·
Et comme J Δ = m ¨ + a 2 ¸ , on a bien N > 0 .
©3 ¹
§ 2ma 2 ·
(1) et (3’) donnent T (θ ) = mg ¨ 1 + ¸ sin θ
© JΔ ¹
f
tan θl =
1 + 9a 2 l 2
24. (**) Stabilité d’une arche romaine (MP, PC, PSI, PT)
JG
Indication : Se placer dans une description continue, définir la réaction R (θ ) et
JG
établir une équation différentielle donnant R(θ ) sans oublier de
déterminer les composantes de la constante (vectorielle) d’intégration.
&KDSLWUH
JG
– la résultante R (θ ) des actions de contact exercées par la partie située en dessous
de la frontière en θ ,
JG
– la résultante − R (θ + dθ ) des actions de contact exercées par la partie située au-
dessus de la frontière en θ + dθ .
dθ JG JG JG G
La portion d’arche étant à l’équilibre on a m g + R (θ ) − R (θ + dθ ) = 0 .
π JG
dθ JG d R G
Après un développement limité au premier ordre il vient m g− dθ = 0 ,
π dθ
JG
dR m J
G
soit encore = g
dθ π
JG m θ JG JG JJG
Cette équation différentielle s’intègre en R= g + K , où K est un vecteur
π
JG JJG G G
constant à déterminer. Remarquer que R (θ =0) = K = K x u x + K y u y .
mg
M Sz , JRG (0) = a + a K x et M Sz , − JRG (π 2)
= 0.
2
§ 1 1·
On en déduit facilement K x = mg ¨ − ¸ et in fine l’expression
©π 2¹
■ Réponses aux questions
JG
D’où l’expression de R (θ ) :
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
JG mθ G mg G § 1 1·G ª§ 1 1 · G § 1 θ ·G º
R=− g uy + u y + mg ¨ − ¸ u x = mg «¨ − ¸ u x + ¨ − ¸u y » .
π 2 ©π 2¹ ¬© π 2 ¹ ©2 π ¹ ¼
Afin d’exploiter les lois de Coulomb du frottement solide il est nécessaire
JG
d’exprimer la composante normale et la composante tangentielle de R .
JG G G
En notant R = T u r + N uθ il vient finalement
0pFDQLTXHGXSRLQWHWGXVROLGH
ª§ 1 1 · §1 θ · º
T = mg «¨ − ¸ cos θ + ¨ − ¸ sin θ »
¬© π 2 ¹ ©2 π ¹ ¼
ª§ 1 1 · §1 θ · º
N = mg «¨ − ¸ sin θ + ¨ − ¸ cos θ »
¬© 2 π ¹ ©2 π ¹ ¼
L’arche est en équilibre si la condition | T | < f | N | est vérifiée sur l’intervalle
[ 0, π ] . La figure ci-dessous représente les variations de | T / N | en fonction de θ .
&KDSLWUH
&KDSLWUH
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
Ce chapitre de 2de année concerne essentiellement les élèves des filières MP et PC.
Seules quelques questions relatives au programme de 1re année s’adressent également
aux élèves des filières PSI et PT.
5pIpUHQWLHOV
1. (*) Jour sidéral, jour solaire moyen et année (MP, PC, PSI, PT)
Quelle est la période de rotation de la Terre autour de l’axe des pôles dans le
référentiel géocentrique, appelée jour sidéral Tsid ? Faire une figure. Pourquoi est-
elle différente du jour solaire moyen Tsm = 24 h ?
Établir l’expression littérale donnant le jour sidéral Tsid en fonction du jour solaire
moyen Tsm et de l’année A . Pour cela, considérer outre le référentiel de Copernic
(C ) , le référentiel ( R′) d’origine S et tournant par rapport à (C ) de telle manière
que ST soit l’un de ses axes. Établir le résultat demandé sur la base d’une
composition (admise) des vitesses de rotation ; commenter.
&KDQJHPHQWGHUpIpUHQWLHO
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
trajectoire circulaire de 40 cm de rayon ; elle repasse par le zéro 9 fois et finit par
tomber sur le numéro 12, 12,5 s plus tard.
Préalablement le croupier a lancé la roulette dans le sens horaire. Un sorcier attentif
constate que la vitesse de la roulette est presque uniforme durant le temps de jeu et
que le numéro 0 repasse devant le croupier toutes les 1, 6 s .
Déterminer la vitesse moyenne de la bille selon le sorcier joueur. Qui est-il ?
5. (*) Des phases de la Lune à la masse de la Terre (MP, PC, PSI, PT)
Se munir d’un petit calendrier sur lequel figurent les phases de la Lune et déterminer
la durée moyenne L d’une lunaison (définir ce terme), exprimée au dixième de jour
près.
En déduire, en s’appuyant sur un schéma et un raisonnement clairs (penser à une
composition des vitesses de rotation), la période T (formule littérale, puis valeur
numérique au dixième de jour près) de révolution propre de la Lune autour de la
Terre.
Déterminer la masse de la Terre (grande devant celle de la Lune) à partir de ces
considérations lunaires sachant que la distance Terre-Lune est a = 384 000 km .
5pIpUHQWLHOWHUUHVWUHHWFKDPSGHSHVDQWHXU
Données :
• Paris : Altitude moyenne : 42 m
Latitude : 48° 51’ 12’’ Nord - Longitude : 2° 20’ 55’’ Est
&KDSLWUH
Superficie : 105 km2 ; Population : 2,24 millions
Champ de pesanteur : 9,81 m.s −2
• Singapour : Altitude moyenne : 23 m
Latitude : 1° 17’ 22’’ Nord - Longitude : 103° 51’ 00’’ Est
Superficie : 719 km2 ; Population : 5,61 millions
Champ de pesanteur : 9, 78 m.s −2
(IIHWGHODIRUFHG·LQHUWLHG·HQWUDvQHPHQW
LJ LJ͛
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K͛
>
Ś
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K
Ě
Pour servir ses clients en terrasse, un serveur équipé d’un Hoverboard électrique, est
contraint à passer sur une piste imparfaitement plane constituée d’une succession de
bosses qu’on modélise par une sinusoïde d’amplitude h = 4 cm et de période
d = 80 cm . Animée d’une vitesse de composante suivant Ox maintenue constante
tout le long de son parcours ( vx = v0 ) , le serveur arrive à l’origine du temps et des
abscisses sur le champ de bosses.
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
Dans cette étude, on néglige le rayon des roues qui suivent le profil du sol.
Quelle est la vitesse maximale à laquelle le serveur peut parcourir cette piste sans
que le plat ne décolle du plateau sur lequel il est posé ?
Le 6 août 2014 la sonde spatiale Rosetta (image de droite, dans le ciel) s’est placée
en orbite autour de la comète puis, après une période d’observation, a largué le 12
novembre 2014 Philae, un petit atterrisseur qui s’est posé sur la surface de la comète
&KDSLWUH
Tchouri pour analyser la composition de son sol et sa structure (image de droite, au
sol).
La comète est modélisée par une boule homogène de masse mc et de masse
volumique μc .
On s’intéresse au module Philae, le robot, une fois celui-ci posé sur la surface de la
comète, dans le plan équatorial.
À l’époque des journalistes commentent l’événement : « Philae pèse 1, 7 g sur la
comète ». Que penser de cette affirmation ?
Données : * masse de la comète : mc = 1,0.1013 kg
* masse volumique de la comète : μc = 400 kg.m −3
* période de rotation propre de la comète : Tc = 12, 4 h
* masse de l’atterrisseur Philae : m p = 98 kg
13. (*) Mouvement d’une balle sur une porte qui s’ouvre (MP, PC)
Une porte s’ouvre à la vitesse angulaire ω constante z
autour de l’axe vertical Oz ; le repère Oxyz est tel que ω
l’axe Ox reste dans le plan de la porte.
Une balle, assimilée à un point matériel de masse m ,
mobile sans frottement sur la porte, se situe à l’instant h
t = 0 à une distance x = x0 de l’axe et une distance
M
• G
g
z = h du sol ; elle est lâchée avec une vitesse initiale
nulle par rapport à la porte (le contact avec la porte O
n’est pas rompu au cours du mouvement). y
x x0
Quelle est l’équation de la trajectoire de la balle dans le
référentiel ( R ) lié à la porte ?
14. (*) Équilibre d’un liquide dans un appareil à trois branches en rotation (PC)
Un appareil est constitué de trois branches fines, z
verticales, la centrale d’axe Oz et deux latérales de
part et d’autre à une distance r0 = 0,1 m ; ces trois ω
cheminées sont reliées sur leur base par une conduite z0
horizontale. Il contient de l’eau et tourne autour de
l’axe Oz à la vitesse n 1 = 120 tr.min −1 .
Donner, par rapport à la situation de repos, les
variations d’altitudes centrale Δ zc et latérales Δ zl ,
d’abord en formule littérale, puis numériquement.
0 r0 r
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
16. (**) Pendule à extrémité supérieure oscillante (MP, PC)
Un pendule simple de masse m est suspendu à l’aide
d’un fil de longueur l en un point A ; ce dernier O A x = x0
:• •
:
effectue dans le référentiel terrestre galiléen Oy Ay
0
( R 0 ) = (O , x0 , y0 , z0 ) des oscillations sur un axe
horizontal, autour du point fixe O , telles que :
JJJG G
OA = a sin(ω t ) u x θ
Le pendule oscille dans un plan vertical ; θ est l’angle
formé par le fil avec la verticale Az passant par A . •
Quelle est, en se plaçant dans le référentiel mobile
( R ) = ( A, x, y , z ) la loi de variation θ (t ) sachant que θ z0 z
reste petit et que θ (0) = 0 et θ(0) = 0 ? Commenter.
17. (**) Pendule simple dans une voiture accélérée (MP, PC)
Un pendule simple de longueur A
et de masse m en G est accroché A
y
en un point A immobile dans le A
référentiel ( R ) lié à une voiture. θ
G
( R ) est en translation rectiligne a O •G
m
G G
d’accélération a (O )( R 0 ) = − a u x
(R0 ) ( R) x
(avec a > 0 ) par rapport au
référentiel terrestre ( R 0 ) supposé z
galiléen.
Après avoir exprimé l’angle d’équilibre θ e du pendule dans ( R ) , déterminer la
période T des petites oscillations du pendule autour de la position d’équilibre en
fonction de A , g et a ; commentaire.
&KDSLWUH
18. (**) Point de Lagrange (MP, PC)
Dans le référentiel ( R 0 ) de Copernic, la Terre (point T , masse M T ) décrit une
trajectoire circulaire autour du Soleil (point S , masse M S M T ) ; on note
D = ST . Soit ( R ) le référentiel d’origine S dans lequel Sx est dirigé selon la
droite ST et Sz suivant une étoile lointaine.
On considère un point M de masse m entre le Soleil et la Terre ( S , M et T
alignés dans cet ordre) et situé à une distance d de la Terre.
Exprimer d en fonction de M S , M T et D pour que M soit en équilibre dans ( R )
en supposant d D . Que peut-on dire, qualitativement, de la stabilité de cet
équilibre ?
(IIHWGHODIRUFHG·LQHUWLHGH&RULROLV
20. (*) Évaluation de la déviation vers l’Est des corps en chute libre (MP, PC)
P est un point de la surface du globe à la latitude λ .
Le repère local ( Pxyz ) est tel que : y
Px est tangent au parallèle et dirigé vers l’Est, JG
Py est tangent au méridien et dirigé vers le Nord, Ω z
x
Pz est la verticale ascendante.
Lors de la chute libre sur une grande hauteur, on O λ P
observe une légère déviation vers l’Est : 2, 8 cm pour
158 m de chute dans un puits de mine, expérience
historique, menée en 1833, à la latitude de 51°.
En supposant une chute pratiquement libre suivant
Oz d’un corps de masse m (les frottements dans
l’air sont négligés), déterminer la faible déviation Δx suivant Ox en fonction de h ,
la hauteur de chute, et de Ω , g et λ . Retrouve-t-on le résultat expérimental ?
21. (*) Effets de la rotation de la Terre sur les vents et courants (MP, PC)
Justifier, sans pratiquement faire de calculs, la déviation des vents ou courants
marins dues à la rotation de la Terre autour de l’axe des pôles.
* Dans quel sens sont déviés les alizés soufflant des tropiques vers l’équateur ?
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
* Expliquer le sens de rotation des cyclones (observés lors d’une dépression
atmosphérique) dans l’hémisphère Nord, puis dans l’hémisphère Sud.
ω
z
Sur l’image ci-dessus l’un des astronautes fait un jogging dans le vaisseau. (On
reconnaît l’aspect courbé du tore sans doute à une échelle différente…).
Définir le poids apparent de l’astronaute, puis montrer que si l’astronaute court vite
(dans quel sens ?) le long du cercle représenté sur la photo, il peut finir par décoller.
&KDSLWUH
Données : * la masse de l’astronaute est m = 75 kg ,
* le rayon du vaisseau est R = 25 m ,
* la vitesse angulaire de rotation ω du vaisseau est choisie pour que
l’astronaute, lorsqu’il est immobile dans le vaisseau, se sente comme
sur Terre où gT = 9,81 m.s −2 .
/HVPDUpHV
25. (*) Durée entre deux marées successives en un même lieu (MP, PC)
Donner une estimation de la période T0 séparant deux marées successives en un
même lieu (la lunaison est L ≈ 29,5 jours ).
26. (**) Marées Terre / Lune à grande échelle temporelle (MP, PC)
Il n’y a aucun calcul dans cette question.
Au terme des effets de marée de la Terre sur la Lune (cette dernière a été visqueuse
dans le passé) et ce sur une longue période dans le passé, ayant conduit à la
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
synchronisation de la période propre et de la période orbitale de la Lune, cette
dernière présente toujours la même face à la Terre.
Mais le phénomène se poursuit : la Lune continue de s’éloigner de la Terre à raison
d’environ 4 cm par an (observation par tirs Laser) et la rotation propre de la Terre
continue de ralentir (l’étude des anneaux de croissance des coraux fossiles montre
que la durée du jour n’était que de 21 h actuelles il y a 500 millions d’années).
Dans un futur très lointain (dans environ 10 milliards d’années), la Terre elle-même
présentera toujours la même face à la Lune (c’est déjà le cas actuellement entre
Pluton et son plus gros satellite Charon) : on estime alors l’éloignement de la Lune à
environ 550 000 km (au lieu des 380 000 km actuels) et la durée du jour terrestre à
environ 47 jours actuels.
Monter à l’aide d’une figure, avec deux situations séparées d’un quart de tour par
exemple, qu’une nouvelle synchronisation sera alors atteinte. En déduire que les
phénomènes de marées engendrés par la Lune sur la Terre auront alors disparu. Et
combien un observateur terrestre verra-t-il alors de phases de la Lune en 1 jour ?
&KDSLWUH
5pSRQVHV
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
5pIpUHQWLHOV
1. (*) Jour sidéral, jour solaire moyen et année (MP, PC, PSI, PT)
La Terre décrit un tour complet sur t = Tsm
elle-même lorsque A passe en A′ : B
ceci définit le jour sidéral de durée t = Tsid
A′
Tsid = 23 h 56 min 04 s = 86 164 s
et qui donne la vitesse de rotation
JG JG
ω ( R )/( C ) notée ici Ω avec A
2π S• t=0
−5 −1
Ω= = 7, 3.10 rad.s . Soleil Terre
Tsid
Et donc, à cause de la translation circulaire, il n’est pas encore tout à fait midi dans
la situation A′ . Le jour solaire moyen de durée Tsm = 24 h = 86 400 s s’écoule
lorsque A passe en B , c’est-à-dire entre deux passages successifs du Soleil au
méridien. La différence de 3 min 56 s par jour cumulée sur une année redonne…un
jour entier ; c’est ce décalage du ciel qu’observe l’astronome d’une nuit au
lendemain (points opposés à A et B ).
( R ) est le référentiel terrestre et (C )
le référentiel de Copernic. Soit ( R′) le
( R′) (C ) ( R)
référentiel d’origine S et tournant par
rapport à (C ) de telle manière que ST T
Terre
soit l’un de ses axes ; sa période de
rotation est l’année A = 365, 25 Tsm .
Alors, par addition des vitesses S•
angulaires : Soleil
JG JG JG
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
2. (**)Une question surprenante (MP, PC)
Il faut d’abord se poser la question de
savoir quel « jour » est évoqué dans 6h
l’énoncé... •
La figure ci-contre sur laquelle la
Terre a volontairement été représentée midi
• S •
sous forme rectangulaire (afin de bien
minuit
voir qu’elle ne tourne pas sur elle-
même) montre clairement que pour un •
observateur (le point sur la Terre), en 18 h
un an (c’est-à-dire une révolution
complète autour du Soleil), il s’est écoulé… −1 jour !
On en déduit donc que 365,25 jours (solaires moyens) dans une année correspondent
en réalité à 366,25 rotations propres (jours sidéraux) : 365, 25 Tsm = 366, 25 Tsid , ce
qui redonne exactement les résultats de la question précédente !
&KDQJHPHQWGHUpIpUHQWLHO
&KDSLWUH
inverse, et donc dans le référentiel du casino, la bille n’a effectué en réalité que
12,5
9, 75 − 7,81 = 1, 94 tours , correspondant à une période T ′ = = 6, 44 s , d’où sa
1,94
2π R
vitesse v′ = soit v′ ≈ 0,39 m.s −1 .
T′
* (Pour MP et PC) La vitesse de la bille dans le référentiel relatif de la roulette est
9, 75 × 2π × 0, 4
vr = = 1, 96 m.s −1 .
12,5
G G G
La composition des vitesses va = vr + v donne
G
en projection sachant que vr (celle de la bille) et
G G
v = ve (celle de la roulette) sont de sens opposé,
v′ = va = vr − v = 1,96 − 1,57 = 0,39 m.s −1 , soit
v′ = 0,39 m.s , ce qui redonne le même
−1
résultat.
5. (*) Des phases de la Lune à la masse de la Terre (MP, PC, PSI, PT)
La lunaison L est la période s’écoulant entre deux phases identiques successives de
la Lune (par exemple entre deux pleines lunes ou, ce qui est plus précis à
l’observation, entre deux nouvelles lunes).
Il s’agit donc d’une période apparente pour un Terrien, différente de la période de
révolution propre T en raison de la révolution de la Terre autour du Soleil.
Le calendrier de l’année 2021 indique 11 lunaisons entre les pleines lunes du 13
janvier et du 4 décembre (attention à la règle des piquets et des intervalles !) ; entre
ces deux dates se sont écoulés 325 jours, d’où
L = 29,5 jours
Noter que les phases de la Lune constituent le point commun de la détermination des
dates de la Pâque chrétienne, du nouvel an chinois et du début du Ramadan.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
Soit (C ) le repère de Copernic (fixe) et ( R) le repère tournant, d’origine S et dont
l’un des axes pointe vers la Terre ; la composition des vitesses de rotation donne :
JG JG JG 1 1 1 L
ω L /(C ) = ω L /( R ) + ω ( R ) /(C ) soit = + T=
T L A 1+ L / A
AN : T = 27,3 jours
Dans cette formule, A est la durée de l’année. Si la Lune ne tournait pas autour de
la Terre, il s’écoulerait en une année une lunaison, et c’est cet excédent L / A qui
explique la différence entre L et T .
En supposant le référentiel géocentrique galiléen, on écrit la 3e loi de Kepler pour la
Lune autour de la Terre (avec M T M L ) :
T2 4π 2 4π 2 a 3
= M T =
a 3 GM T GT 2
T est bien la période propre ci-dessus soit T = 27, 3 jours , d’où :
M T = 6, 0.1024 kg
orbite de
6. (**) Assistance gravitationnelle (MP, PC) •5
Jupiter
Noter d’abord sur la figure de l’énoncé qu’à
cause de la loi des aires, les tronçons 2-3 et
3-4 sont plus longs que les tronçons 1-2 et trajectoire
4-5 (les intervalles de temps sont égaux et
sonde
la vitesse au périhélie est maximale).
Pendant l’interaction Jupiter-sonde, on
•4
considère que le point de la trajectoire de la
sonde le plus proche de Jupiter (le périhélie,
position 3) se trouve sur l’orbite de Jupiter,
et derrière la planète.
Dessiner ensuite les 5 positions de Jupiter
sur sa trajectoire quasi rectiligne uniforme référentiel
•3
dans le référentiel héliocentrique (ou de héliocentrique
Copernic) et replacer la sonde en respectant 2
les distances et orientations de la sonde par •
rapport à Jupiter données sur la figure de 1
•
l’énoncé, ce qui revient à faire une
composition (au sens vectoriel) des
vitesses. La vitesse constante de Jupiter est
l’équivalent de la vitesse d’entraînement
qui, additionnée à la vitesse relative de la
sonde (dans le référentiel jupitérocentrique) donne sa vitesse absolue (dans le
référentiel héliocentrique). Les tronçons parcourus dans ce référentiel sont alors de
plus en plus longs 1 → 2 < 2 → 3 < 3 → 4 < 4 → 5 alors que les intervalles de temps
entre les différentes positions restent égaux, il est alors clair que l’interaction
gravitationnelle de Jupiter sur la sonde a eu pour effet de l’accélérer, ce qui permet
de substantielles économies de carburant réduisant le coût du lancement.
&KDSLWUH
5pIpUHQWLHOWHUUHVWUHHWFKDPSGHSHVDQWHXU
Ω2
■ Réponses aux questions
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
(IIHWGHODIRUFHG·LQHUWLHG·HQWUDvQHPHQW
k
ω<
m
La vitesse angulaire de rotation de l’axe tournant doit être inférieure à la pulsation
des oscillations libres de la masse sur un axe fixe dans ( R ) .
&KDSLWUH
Dans le référentiel non galiléen ( R′) , la condition d’équilibre relatif d’un plat de
JG G JJG G G
masse m s’écrit : mg − ma e + N = 0 , où a e est l’accélération d’entraînement qui se
JJG
réduit dans ce cas à l’accélération de l’origine O′ dans ( R ) et N est réaction
normale du plateau sur lequel est déposé le plat. En projetant cette équation sur Oy ,
on peut avoir l’expression de la réaction :
ª § v ·
2
§ v t ·º
N = m « g − h ¨ 2π 0 ¸ sin ¨ 2π 0 ¸ »
¬« © d¹ © d ¹ ¼»
ª § v · º
2
d g
Le plat ne décolle pas tant que N min = m « g − h ¨ 2π 0 ¸ » > 0 , soit v0 < .
«¬ © d ¹ »¼ 2π h
AN : v0 < 2,0 m.s −1 , correspondant à une vitesse proche de 7, 2 km.h −1 .
Puisque vmax = 20 km.h −1 , le risque de décollage du plat est réel, le serveur doit
modérer sa vitesse...
HM
■ Réponses aux questions
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
La taille d’un individu assis est de l’ordre de 1, 30 m ; sur la photographie, on
mesure un rapport 30 entre la « distance entre deux personnes diamétralement
opposées », soit 2HM , et la « taille » des personnes (des pieds à la tête). La
distance HM réelle s’estime par proportionnalité à HM ≈ 20 m . L’angle est
mesuré au rapporteur (ou à défaut au sinus ou au cosinus) et s’estime à θ0 = 45 ° .
L’assimilation à un pendule simple conique conduit alors à :
g tan θ0
Ω= = 0,7 rad.s −1 ( = 0,1 tour.s −1 ) soit une période T ≈ 9 s .
HM
&KDSLWUH
Rq : Malgré la faible vitesse de rotation de la comète, la correction de la force
centrifuge à la force gravitationnelle est importante (bien plus que sur la Terre)
P − f grav − f ie
car le champ gravitationnel est faible : = = −17 % .
f grav f grav
13. (*) Mouvement d’une balle sur une porte qui s’ouvre (MP, PC)
Indications : Il faut se poser deux questions :
– Pourquoi vaut-il mieux se placer dans le référentiel tournant ( R )
que dans le référentiel ( R 0 ) fixe ?
G
– Quelles sont les composantes de la vitesse v ( M )( R ) et de
G
l’accélération a ( M )( R ) du point M dans le référentiel ( R ) ?
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
0 x 0
G JG G
• la force de Coriolis : f ic = − m (2ω ∧ v ( M )( R ) ) = −2m 0 ∧ 0 = − 2mω x ,
ω z (R)
0
la base de projection est toujours celle attachée à la porte
La relation fondamentale de la dynamique s’écrit dans ( R ) :
G G JG G G
m a ( M )( R ) = mg + R + f ie + f ic
et c’est tout naturellement ici (mais ceci n’est pas obligatoire) que la base de
projection est celle liée au repère ( R ) :
x 0 0 m ω2 x 0
m 0= 0 + R+ 0 + − 2mω x
(R)
z − mg 0 0 0
x = ω x s’intègre en x (t ) = A ch ω t + B sh ω t ; les conditions initiales
sur Ox : 2
x (t = 0) = x0 et x (t = 0) = 0 donnent x (t ) = x0 ch ω t (1)
la force d’inertie éloigne la balle de l’axe de la porte (pas d’oscillations !)
sur Oy : R − 2mω x = 0 soit R = 2mω 2 x0 sh ω t
la réaction de la porte compense intégralement la force de Coriolis qui n’a
ici aucun effet sur la trajectoire.
z
z = − g soit z (t ) = h − gt 2 / 2 (2) avec z ( t = 0) = h
sur Oz :
et z (t = 0) = 0 ; c’est la loi de la chute libre.
Les équations horaires (1) et (2) conduisent, après élimination
du temps (le paramètre t ), à l’équation x ( z ) de la trajectoire : •
§ 2( h − z ) ·
x ( z ) = x0 ch ¨ ω ¸
© g ¹ x
O
14. (*) Équilibre d’un liquide dans un appareil à trois branches en rotation (PC)
G G
L’axe de rotation Oz est vertical ascendant et on note r = r ur . Dans le référentiel
tournant ( R) , non galiléen, on traduit l’équilibre d’une particule fluide de masse
G
dm = ρ dV ; outre les forces de pesanteur dmg et les forces de pression
JJJJG
− grad P( M ) dV , il faut tenir compte de la force d’inertie d’entraînement limitée à
G
− dm(−ω 2 r ) (la force de Coriolis est nulle à l’équilibre relatif) :
G JJJJG G G
dmg − grad P( M ) dV + dmω 2 r = 0 , et par unité de volume :
G JJJJG G G
ρ g − grad P( M ) + ρω 2 r = 0
Le poids et la force d’inertie d’entraînement dérive d’une énergie potentielle et
G G
l’équation précédente s’écrit, avec g = − g uz :
JJJJG § r2 · G
grad ¨ − ρ gz − P(r , z ) + ρω 2 ¸ = 0
© 2¹
&KDSLWUH
indiquant que la fonction entre parenthèses est uniforme dans tout l’espace (c’est-à-
dire indépendante de r et z ) d’où la pression :
r2
P ( r , z ) = ρω 2 − ρ gz + K (1)
2
ω 2 r02 ω 2 r02
Δ zl = et Δ zc = −
6g 3g
G G
O l’origine d’un repère cartésien ( O, ex , ez )
lié au tube qui constitue un référentiel non
galiléen (car en rotation uniforme par rapport
au référentiel du laboratoire supposé
galiléen).
Comme l’air est au repos dans le tube,
l’expression de la pression dans la partie
horizontale se détermine elle aussi à partir de
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
la relation de la statique des fluide. Il faut bien évidemment prendre en compte la
force d’inertie d’entraînement en plus du poids, il vient alors :
G G JJJJG JJJJG
0 = μair g − grad( p ( M )) + μairω 2 OM
G
Une projection sur ez est inutile ici car il est précisé que la section S du tube est
faible et cela revient à considérer qu’il n’y a pas de variation notable de la pression
de l’air en fonction de z , soit p( x, z ) = p( x) .
G dp ( x)
Une projection sur ex mène donc à = μairω 2 x . Avant d’intégrer, il faut faire
dx
attention au caractère compressible de l’air ; sa masse volumique dans le modèle du
M p( x)
gaz parfait est μair = air .
RT0
dp ( x) p ( x) M air 2 dp M air 2
L’équation à intégrer est maintenant = ω x = ω xdx .
dx RT0 p RT0
Avec les conditions aux limites imposées dans le problème ( p ( x = 0) = p0 − μ gH et
p ( x = A) = p0 ), un calcul rapide donne la vitesse angulaire ω permettant de
commencer à vidanger le récipient :
§ p0 · 1 M air 2 2
ln ¨ ¸= ωA
© p0 − μ gH ¹ 2 RT0
&KDSLWUH
G
observer qu’il est négatif sur u y ),
G G
• le moment de f ie est + maω 2 sin(ω t ) l cos θ u y (passer par le bras de levier
G
l cos θ et observer qu’il est positif sur u y ).
Le théorème du moment cinétique scalaire par rapport à l’axe Ay donne :
g aω 2
ml 2θ = −mgl sin θ + maω 2l sin(ω t ) cos θ et avec θ petit : θ + θ = sin(ω t )
l l
* solution de l’équation homogène : θ H = A sin (ω 0 t + ϕ ) , c’est celle du pendule
libre (avec le point A fixe) avec la pulsation classique ω 0 = g / l ,
a (ω / ω0 )2 ª ω º
d’où θ (t ) = 2 «
sin(ω t ) − sin(ω 0 t ) »
l 1 − (ω / ω0 ) ¬« ω0 ¼»
L’amplitude des oscillations du pendule est proportionnelle à celle a du point A (si
a = 0 , le pendule reste évidemment immobile). Le phénomène de résonance
apparaît clairement lorsque la pulsation extérieure ω (en RSF) est égale à la
pulsation propre ω 0 du système.
17. (**) Pendule simple dans une voiture accélérée (MP, PC)
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
a
tan θ e =
g
a
On garde la relation sin θ e = cos θ e (1) et on vérifie que θ e = 0 pour a = 0 .
g
A A A
d’où T = 2π = 2π avec T = 2π pour a = 0 .
g 1+ a / g2 2
g +a
2 2
g
G G G G G
Il apparaît une pesanteur effective g e = g + a , et avec g vertical et a horizontal, sa
A
norme est g e = g 2 + a 2 , ce qui explique le résultat T = 2π .
ge
&KDSLWUH
Inventaire des forces s’exerçant sur M dans le référentiel ( R ) non galiléen :
G GmM S G
– la force gravitationnelle exercée par S : f S / M = − ux ,
( D − d )2
G GmM T G
– la force gravitationnelle exercée par T : f T / M = + ux ,
d2
G JJJG G
– la force d’inertie d’entraînement : f ie = −m ( − Ω 2 SM ) = + m Ω 2 ( D − d ) u x ,
G JG G G
– la force d’inertie de Coriolis : f ic = − 2m Ω ∧ v ( M )( R ) = 0 car M est immobile
dans ( R ) .
G G
L’équilibre dans ( R ) conduit, en traduisant a ( M )( R ) = 0 en projection sur Sx :
GmM S GmM T
− + + m Ω 2 ( D − d ) + 0 = 0 (2)
(D − d ) 2
d2
1 1 1 § 2d ·
Avec d D , on écrit = 2 ≈ 2 ¨1 + ¸
(D − d ) 2
D (1 − d / D ) 2
D © D¹
Alors (2) donne, après simplification par m et en remplaçant Ω à l’aide de (1) :
GM S 2GM S d GM T GM S
− − + 2 + 3 ( D − d) = 0
D2 D3 d D
1/3
§ M ·
Et finalement : d = D¨ T ¸
© 3M S ¹
Il s’agit d’un des points de Lagrange (un autre est dans la configuration où S , T et
M sont alignés dans cet ordre), à ne pas confondre avec la distance maximale à
laquelle la Terre peut garder un satellite sans qu’il ne s’échappe vers le Soleil, car
dans ce dernier cas M est mobile dans ( R ) et la force d’inertie de Coriolis est non
nulle...
Stabilité : Si le point M est légèrement rapproché de la Terre, alors l’attraction
G
solaire (sur − u x ) diminue et l’attraction terrestre et la force d’inertie
G
d’entraînement (toutes les deux sur + u x ) augmentent : la résultante est
G
orientée selon + u x et rapproche davantage encore le point M de T :
l’équilibre selon Sx est instable.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
(IIHWGHODIRUFHGH&RULROLV
■ Réponses aux questions
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
Même si la balle tombe vers le sol sous l’action de son poids, la force de Coriolis
perdure, à cause de la composante horizontale de la vitesse.
Elle reste toujours perpendiculaire à la vitesse relative, et dans le plan horizontal.
La déformation de la trajectoire s’accentue et c’est D qui finit par recevoir la balle.
B B
x x
C D C JG D
x x x JJG v0 x
JJG fi c
JG fi c
Ω • x Ω x
JG
v0 JJG
fi c x
D’
x x
A A
Si le lanceur est B, avec la même norme de vitesse initiale vers A, la balle arrive en
JG
D’ (la force de Coriolis change de sens si v0 change de sens), symétrique de D par
rapport au centre du manège.
20. (*) Évaluation de la déviation vers l’Est des corps en chute libre (MP, PC)
Cette déviation s’interprète avec la force d’inertie
de Coriolis dans le référentiel terrestre, due au y JG
mouvement de rotation de la Terre : le mouvement Ω
est sensiblement vertical (d’après l’expérience) et λ G z
G JJG G vr G
f ic = −2m Ω ∧ v r est dirigée vers l’Est (direction ⊗ f ic
Ox du dessin). L’effet est le même dans les JG ⊗ Ox
hémisphères Nord et Sud, il est donc maximal sur
Ω
λ
l’équateur.
G JG G G
f ic = −2m Ω ∧ vr = 2m Ωvr cos λ u x
Terre
Suivant Oz on a pratiquement une chute libre :
vr = gt , d’où suivant Ox :
dv
f ic = 2m Ω gt cos λ = m x v x (t ) = Ω gt 2 cos λ + 0 car v x (t = 0) = 0
dt
1
Δx = x − 0 = Ω gt 3 cos λ
3
1 2 2h 2 2 h3
temps de chute : h = gt t = soit Δx = Ω cos λ
2 g 3 g
&KDSLWUH
21. (*) Effets de la rotation de la Terre sur les vents et courants (MP, PC)
Le repère local (Oxyz ) est le même qu’à la question
y
précédente : Ox est tangent au parallèle et dirigé vers
l’Est, Oy est tangent au méridien et dirigé vers le JG
Ω z
Nord, Oz est suivant la verticale ascendante. x
Pour un mouvement sensiblement horizontal et à O λ P
grande échelle (vents ou courants marins), la force
d’inertie de Coriolis :
G JG G
f ic = − 2m Ω ∧ v r
JG
s’écrit après projection de Ω sur les axes :
G G G G G y
f ic = − 2m (Ω cos λ u y ∧ v r + Ω sin λ u z ∧ v r ) λ>0
G G G G G
avec v r dans le plan ( u x , u y ) , le premier terme de f ic est
G vr
uz
donc vertical (modifie très légèrement le poids) et le second : x
horizontal modifie le mouvement horizontal. Cette
composante horizontale de la force d’inertie de Coriolis est en G
f ic h
sin λ , elle change donc de sens quand on change
d’hémisphère. La figure ci-contre, dans l’hémisphère Nord, montre une déviation
vers la droite par rapport au mouvement.
N
Le vaisseau est un système isolé dans ( R ) , l’astronaute ne subit donc aucune force
■ Réponses aux questions
(il n’y a pas de gravité puisqu’il est loin de toute planète), il flotte donc en
apesanteur comme les astronautes dans l’ISS (où la gravité terrestre est compensée
par la force d’inertie liée à la révolution de la station autour de la Terre). Le but de
la mise en rotation du vaisseau est de créer dans le tore (la partie circulaire) une
gravité artificielle afin d’améliorer le bien-être des astronautes. Comme dans une
centrifugeuse, ils sont alors « plaqués » au sol comme s’il y avait une gravité
radiale.
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
JG
On définit le poids apparent comme l’opposé de la réaction R sol du sol sur
G G G
l’astronaute ; si la masse de l’astronaute est m , il est noté P = mg a où g a est
l’accélération de la pesanteur artificielle.
Il est clair que dans un vaisseau immobile dans ( R ) galiléen (donc sans rotation soit
JG G G G
ω = 0 ), en l’absence de toute force, R sol = 0 et donc g a = 0 .
gT
ω= valeur indépendante de m .
R
Rsol v2 1
ga = = ω 2 R + 2ω v + = (ω R + v ) 2
m R R
mg a = Rsol =m ou encore g a = gT ¨ 1 + ¸
R ¨ gT R ¹¸
©
&KDSLWUH
– si v > 0 , c’est-à-dire si l’astronaute court dans ( R’) dans le même sens que la
rotation du vaisseau dans ( R ) , alors l’effet de gravité est accentué ; pour
v = 10 km.h −1 soit v = 2,8 m.s −1 (un footing moyen), le supplément relatif est de
g a − gT
≈ 0,38 ; l’astronaute se sentira 38 % plus lourd, un peu comme si sur Terre
gT
sa masse passait de 75 kg à une masse apparente de 103 kg , ce qui rend le footing
plus fatigant ! Et si v = ω R = gT R (numériquement impossible, voir ci-dessous),
le poids apparent est quadruplé, car la vitesse absolue est doublée.
– en revanche, si v < 0 , c’est-à-dire si l’astronaute court dans ( R’) dans le sens
opposé de la rotation du vaisseau dans ( R ) , alors l’effet de gravité est diminué et,
toujours avec v = 10 km.h −1 , l’astronaute se sentira 32 % plus léger, un peu comme
si sur Terre sa masse passait de 75 kg à une masse apparente de 51 kg !
Toujours dans le cas v < 0 , l’astronaute peut éventuellement décoller du sol pour
JG G
R sol = 0 soit g a = 0 , ce qui se produit pour une vitesse de course :
vdéc = − gT R
AN : | vdéc | ≈ 15, 7 m.s −1 ≈ 56 km.h −1 ; cette vitesse, qui n’est plus celle d’un
footing, est 50 % au-dessus de celle de Usain Bolt lorsqu’il bat le record du
monde au 100 m (en 9,58 s ) en 2009...
Rq : On retrouve vdéc = − ω R , ce qui conduit à un coureur immobile dans le
référentiel galiléen (d’où le retour à l’apesanteur...). En effet, dans ce cas la
vitesse absolue est nulle ( vdéc + ω R = 0 ), donc l’accélération aussi, ce qui
annule la réaction du sol.
/HVPDUpHV
fait galiléen !
Cette translation est curviligne comme conséquence de l’attraction du Soleil sur la
Terre (si le Soleil n’attirait pas la Terre, celle-ci aurait dans (C ) , d’après le principe
d’inertie, un mouvement rectiligne uniforme !). Et si dans l’étude du point M on
tient compte de l’action du Soleil sur la Terre, alors il faut également tenir compte
de l’action du Soleil sur M . Ces deux actions conduisent à un effet différentiel
appelé terme de marée.
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
G G
( )
Dans l’expression du terme de marée m A( M ) − A(G ) , G le centre de masse de
G
la Terre, M est un point de masse m sur Terre ou dans son voisinage, et A est le
champ gravitationnel de l’astre (autre que la Terre) responsable du phénomène de
marée sur Terre.
Le terme de marée est lié au caractère non galiléen du référentiel géocentrique, le
G G
signe + devant A( M ) traduit une force vraie et le signe – devant A(G ) traduit une
force d’inertie.
En prenant deux points M 1 et M 2 de part et d’autre de (Σ) , alignés avec l’astre
G
( S ) source du champ A : A( M 2 ) < A(G ) < A( M 1 ) , car les distances à (S ) sont
différentes et que le champ est en 1 / r 2 .
(Σ )
On en déduit le terme de marée en D
G G
chaque point A( M i ) − A(G ) , la M1 M2
G
figure n’est évidemment pas à •
l’échelle !). Pour M2
(S ) G
l’explication est la suivante : M 2 A( M )
G
est moins attiré par ( S ) que ne A(G )
l’est G , tout se passe donc, par G G
A( M ) − A(G )
rapport à G , comme s’il était
repoussé ! (et inversement pour M 1 )
Conclusion : le champ de marée exercé par ( S ) sur (Σ) de centre G tend à
disloquer (Σ) en l’étirant de part et d’autre du plan orthogonal en G à GS.
&KDSLWUH
24. (*) Importance relative de la Lune et du Soleil (MP, PC)
Le terme de marée est lié à un effet différentiel entre l’attraction qu’exerce un astre
de masse M à la surface de la Terre (de rayon RT ) et celle qu’il exerce au centre de
la Terre (à la distance D de l’astre). En supposant les trois points alignés comme
sur la figure de la question précédente pour que les deux forces soient colinéaires :
JG JG JG GM G GM G
Amarée = A( M ) − A(G ) = − u + 2 ur
2 r
( D ± RT ) D
RT JG GM § R · G GM G 2GMRT G
soit puisque 1 , Amarée ≈ − 2 ¨1 B 2 T ¸ ur + 2 ur = ± ur
D D © D¹ D D3
Le rapport du terme lunaire au terme solaire est :
3
L
Amarée M §D ·
S
= L ¨ TS ¸ ≈ 2,3
Amarée M S © DTL ¹
soit largement en faveur de la Lune (près de 70 % ).
Alors que le rapport des simples termes de gravitation est :
2
AS (G ) M S § DTL ·
= ¨ ¸ ≈ 170
AL (G ) M L © DTS ¹
le Soleil attire la Terre 170 fois plus fort que ne le fait la Lune.
Lune et Soleil ajoutent leurs effets
S T L
lorsqu’ils sont alignés avec la • • •
Terre, peu importe que la Lune soit marées
entre la Terre et le Soleil ou de S• L T
• • de vive-eau
l’autre côté. Il s’agit donc de la
Pleine Lune et de la Nouvelle
Lune. S •L
Les effets se contrarient quand la • •T
direction de la Lune et du Soleil marées
sont perpendiculaires, il s’agit du • •T de morte-eau
premier et du dernier quartier. S •L
25. (*) Durée entre deux marées successives en un même lieu (MP, PC)
Dans la situation 1 les trois astres Soleil,
Terre et Lune sont alignés dans cet ordre L 2
(pleine Lune). Pour l’observateur terrestre α
(au point 1), il est minuit et la marée est S T • L 1
•
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
1
haute. La prochaine marée n’est pourtant 2
■ Réponses aux questions
0pFDQLTXHHQUpIpUHQWLHOQRQJDOLOpHQ
T 1
d’où T0 = ≈ 12 h 25 min
2 1 − T /L
26. (**) Marées Terre / Lune à grande échelle temporelle (MP, PC)
La figure représente deux situations à un quart de tour d’intervalle lorsque les 3
périodes sont synchronisées.
• L’observation de la Lune montre la situation
actuelle et future où, en présentant toujours la
même face (hachurée sur la figure) à la Terre,
il apparaît clairement que la Lune effectue un Ωf
quart de tour sur son orbite autour de la Terre
en même temps qu’elle effectue un quart de
tour sur elle-même : cette synchronisation de
A
sa période orbitale et de sa période propre est
•
le résultat des effets de marée de la Terre sur
Ωf Ωf
la Lune dans le passé. Cette période est A
actuellement de 27, 3 jours (à ne pas
× •
confondre avec la lunaison de 29,5 jours qui
tient compte en plus du mouvement de la Lune
Terre autour du Soleil). C’est parce que ce Terre
phénomène de synchronisation entre périodes
propre et orbitale s’est produit il y a bien longtemps pour la Lune que l’on pense
qu’elle n’a pas toujours été solide (viscosité = dissipation) à l’époque où la Terre
créait des marées sur la Lune.
• Pour la Terre, avec un saut spectaculaire dans le futur, la figure représente la
situation où la Terre présente à son tour toujours la même face à la Lune.
L’observation montre alors que lorsque la Terre tourne d’un quart de tour sur elle-
même (le point A ), la Lune effectue un quart de révolution autour de la Terre et
tourne d’un quart de tour sur elle-même ; elle continue de présenter la même face
(hachurée) à la Terre, mais fait nouveau, la Terre présente alors également
toujours la même face à la Lune ! La marée est toujours haute en A , il n’y a donc
plus d’alternance entre marées hautes et marées basses en A (les marées ne se
déplacent plus d’un endroit à l’autre), il n’y a donc plus de frottement des océans
sur la Terre, le phénomène de marées de la Lune sur la Terre est arrivé à son
terme. La triple synchronisation est atteinte puisque le jour terrestre s’est
synchronisé sur les périodes de la Lune… La vitesse de rotation finale est notée
Ω f , elle apparaît à trois reprises sur la figure pour les trois mouvements.
Un observateur terrestre voit alors les 4 phases de la Lune en 1 jour (penser à
placer le Soleil, par exemple à gauche sur figure) ; le matin (pour le point A en
haut de la figure) le Lune est dans son dernier quartier, à midi la Lune est
nouvelle, le soir elle est dans son premier quartier et à minuit il y a pleine Lune !
Mais attention, d’ici là le jour sera bien plus long (47 jours actuels).
&KDSLWUH
&KDSLWUH
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
Ce chapitre de 2de année concerne l’ensemble des filières MP, PC, PSI et PT.
7RSRJUDSKLH
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
3RWHQWLHOHWFKDPSFUppVSDUGHVGLVWULEXWLRQVVLPSOHV
6. (*) Le disque uniformément chargé sur son axe (MP, PC, PSI, PT)
Calculer le potentiel puis le champ électrostatique créé par un disque de rayon R
uniformément chargé en surface avec une densité surfacique de charge σ , en tout
point de son axe.
Traiter le cas R → ∞ . Expliquer qualitativement comment ce champ peut être
uniforme dans un demi-espace donné alors qu’il devrait diminuer lorsque l’on
s’éloigne des charges.
&KDSLWUH
/HFRQGHQVDWHXU
/HGLS{OHpOHFWURVWDWLTXH
10. Position d’équilibre d’un dipôle dans un champ non uniforme (MP, PC)
Un cercle de centre O , d’axe Ox et de rayon R , possède une charge Q uniformé-
ment répartie (densité linéique de charge uniforme).
G
Un dipôle électrostatique de moment p est placé en un point M d’abscisse x de
l’axe. Étudier ses positions d’équilibre et leur stabilité (la pesanteur est négligée).
11. Potentiels créé par 4 charges au sommet d’un carré (MP, PC)
Dans les situations suivantes, quatre charges se trouvent au sommet d’un carré. Sans
calcul, prévoir dans chaque cas la dépendance en r du potentiel à grande distance :
q −q q −q q −q
• • • • • •
q• • −q q• • q −q • • q
a) b) c)
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
13. (*) Force de van der Waals (MP, PC)
Un atome (ou une molécule) ne possédant pas de moment dipolaire permanent,
JG
placé dans un champ E , se polarise et il apparaît un dipôle induit de moment
G JG
pi = ε 0α E où α est la polarisabilité. On place cet atome au point M et on
considère que le champ extérieur envisagé est celui créé par un dipôle permanent de
G
moment p placé en O . On admet alors que leur interaction dérive d’une énergie
1
potentielle U p = − ε 0α E 2 . Caractériser la force entre O et M , et donner sa valeur
2
G
moyenne lorsque l’orientation de p varie.
/HFKDPSJUDYLWDWLRQQHO
&KDSLWUH
l’intérieur de la cavité en fonction de ρ , de la constante de gravitation universelle
JJJJJG
G , et du vecteur O2O1 . Quelle particularité possède ce champ ?
6\VWqPHVpOHFWURVWDWLTXHV
18. Champ nul dans une sphère (MP, PC, PSI, PT)
On considère la superposition de trois distributions volumiques de charge :
– une charge volumique ρ1 à l’intérieur d’une sphère de centre O et de rayon R ,
– une charge volumique ρ 2 à l’intérieur d’un cylindre infini d’axe Oz et de rayon
R,
nj
– une charge volumique ρ3 entre deux plans
infinis situés entre z = R et z = − R .
Les charges sont superposées les unes sur les
autres et les densités s’ajoutent là où elles se Z
K ϮZ
chevauchent.
Comment doivent être reliées les trois
densités pour que le champ électrique soit nul
partout à l’intérieur de la sphère ?
19. (*) Champ électrostatique au voisinage du centre d’un carré (MP, PC, PSI, PT)
Quatre charges q sont placées dans le plan xOy au
y
sommet d’un carré de diamètre 2a comme sur la
figure ci-contre. On s’intéresse aux propriétés a •
électrostatiques en un point M au voisinage de
l’origine O (avec z ≠ 0 , donc M n’est pas forcément
dans le plan de la figure). • •
−a O a x
Justifier la recherche du développement limité du
potentiel V ( M ) près de l’origine sous la forme ci-
dessous et déterminer les 10 constantes de cette −a •
expression en traduisant les propriétés de symétrie de
V puis l’équation à laquelle satisfait V :
V ( x, y , z ) = V0 + α x + β y + γ z + a ′x 2 + by 2 + cz 2 + dxy + eyz + f zx
JG
En déduire l’expression du champ électrique E ( M ) ; commentaire.
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
20. (*) Tension de pas (MP, PC, PSI, PT)
Par temps orageux, il peut être dangereux de chercher à s’abriter sous un arbre.
L’éclair traversant l’arbre est modélisé par un fil rectiligne vertical semi-infini,
parcouru par un courant électrique ascendant d’intensité I = 15 kA . Cette demi-
droite prend fin au niveau du sol, dont la conductivité électrique est σ = 1 S.m −1 .
Une vache se trouve à la distance moyenne
d de l’arbre et la distance entre ses deux
pattes avant et arrière est p . On suppose
que d 2 ( p / 2) 2 .
Sachant que R ≈ 2,5 kΩ est la résistance
entre les pattes avant et arrière de la vache,
distantes de p ≈ 1,5 m , quelle la distance
minimale d min du point d’impact à laquelle
doit se trouver l’animal pour que son corps
soit traversé par un courant électrique
d’intensité inférieure à la limite
physiologique I max = 25 mA évitant l’élec-
trocution par le sol ?
21. (*) Champ et potentiel au voisinage d’un plan chargé (MP, PC, PSI, PT)
Un conducteur occupant le demi-espace infini x > 0 est caractérisé par une
distribution de charge de densité volumique ρ ( x) = ρ 0 e − x / a , alors que le demi-
espace x < 0 est vide ( ρ = 0 ). La surface de séparation est le plan yOz ; a est une
distance très petite de l’ordre de la dizaine de nm.
JG
Déterminer le champ E pour x > 0 et x < 0 en admettant que le milieu lui impose
d’être nul lorsque x > 0 tend vers l’infini. En déduire l’expression du potentiel
V ( x) en tout point M de l’espace en fixant V ( x = 0) = 0 et tracer avec soin sur des
JG G
graphes séparés les courbes de variation de Ex = E. u x et de V ( x) .
À présent a → 0 en supposant que le produit ρ 0 a reste constant (refaire les
graphes). Qu’arrive-t-il au champ en x = 0 dans ce modèle de répartition surfacique
dans le plan x = 0 (avec une densité surfacique σ à déterminer) ?
22. (**) Champ électrostatique au-dessus de deux demi-plans (MP, PC, PSI, PT)
La région du plan (Oxz ) où x > a (respectivement x < − a ) est maintenue au
potentiel + V0 (respectivement − V0 ). La bande restante de largeur 2a est
maintenue au potentiel nul. Au delà de quelle distance critique yC > 0 , dans le plan
(Oyz ) , le champ électrostatique est-il le même que celui obtenu dans le cas de deux
demi-plans accolés ( a = 0 ) à 1 % près ?
&KDSLWUH
1 ∂ § ∂V · 1 ∂V ∂V
2 2
Donnée : ΔV = ¨r +
¸ 2 + en coordonnées cylindriques d’axe Oz .
r ∂r © ∂r ¹ r ∂θ ∂z 2
2
23. (**) Effet d’une charge d’espace (MP, PC, PSI, PT)
Un faisceau d’ions or Au + (de charge e et de
masse mAu chacun) créé dans la zone z < 0
z
pénètre à vitesse négligeable dans la zone z > 0 I
vide, à travers une plaque P percée en O et P′
portée au potentiel nul dans le plan xOy . Une l | V0 |
autre plaque P′ , parallèle à P , placée en x O
z = l > 0 et percée au point I (0, 0, l ) , est portée :
• P
y
au potentiel V0 < 0 .
Toutes les propriétés du système sont invariantes par translation dans le plan xOy et
on considère uniquement les mouvements de charges dans la direction Oz en
régime permanent (indépendant du temps).
Pour des jets intenses il n’est pas possible de négliger les effets d’influence
électrostatique entre les différents ions présents entre les plaques, où réside une
charge d’espace. On appelle respectivement ρ ( z ) , V ( z ) et v( z ) la densité
volumique de charge, le potentiel électrostatique et la valeur du champ des vitesses
des ions à la distance z du plan xOy .
Obtenir trois relations devant être vérifiées par ρ ( z ) , V ( z ) et v( z ) , et en déduire
l’équation différentielle satisfaite par V ( z ) .
En cherchant pour V ( z ) une solution variant en ( z / l )γ , où γ est une constante
numérique à déterminer, en déduire la relation de Child-Langmuir donnant la
densité de courant jz :
4 2e (−V0 )3/ 2
jz = ε 0
9 mAu l2
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
24. (**) Force d’un milieu diélectrique sur une molécule (MP, PC, PSI, PT)
Un milieu diélectrique, d’extension infinie
suivant x et y et semi-infini pour z > D , est
B
composé de molécules B avec la densité •
volumique égale à n (nombre de molécules par A
unité de volume). Une molécule (ou un atome) •
A est située en z = 0 , donc à une distance D du 0 D z
milieu.
Sachant que A subit une interaction de type Van
der Waals, attractive en 1 / r 7 , de la part de chaque molécule B du milieu, établir,
en fonction de D entre autre, l’expression de la force d’interaction qu’exerce le
milieu entier sur A .
∞ ρd ρ 1
Donnée : ³ 0 (ρ + z )
2 2 3
=
4z4
&KDSLWUH
5pSRQVHV
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
7RSRJUDSKLH
(b) : à distance finie à droite de 3q , non, car bien que les champs soient de sens
■ Réponses aux questions
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
3RWHQWLHOHWFKDPSpOHFWURVWDWLTXHVFUppVSDUTXHOTXHVGLVWULEXWLRQV
JG JG
résultat valable pour z ≥ 0 et z ≤ 0 puisque E (− z ) = − E ( z ) .
* Les charges étant à égale distance du point M y créent toutes le même potentiel
4q
d’où le potentiel total en M : V ( M ) = 4 × VA = ; on en déduit la
4πε 0 z 2 + a 2
dV 4qz
composante du champ sur l’axe par : E = − = , car par
dz 4πε 0 ( z 2 + a 2 )3/ 2
JG JG G
symétrie E ( M ) est porté par Oz, d’où E ( M ) = E u z .
&KDSLWUH
Il n’existe donc qu’une seule manière d’écrire E p , ce qui prouve la pertinence de la
démarche, avec néanmoins un préfacteur numérique k sans unité et qui ne modifie
Q2
pas l’ordre de grandeur : E p = k
4πε 0 R
Le calcul pour une charge Q uniformément répartie dans une boule de rayon R en
sommant l’énergie électrostatique conduit à k = 3 / 5 .
6. (*) Le disque uniformément chargé sur son axe (MP, PC, PSI, PT)
JG
Tout plan contenant l’axe OM 0 étant plan de symétrie, le champ E ( M 0 ) est porté
par l’axe Oz .
Passons ici par une détermination préalable du
potentiel en M 0 ; l’ensemble des points source P r+dr P
du plan à égale distance de M 0 constitue une
r M0
couronne élémentaire de centre O ; gardons r × •
O z
comme variable d’intégration.
Le potentiel élémentaire créé par la couronne de
surface 2π rdr est : σ
dq σ 2π rdr
dV ( M 0 ) = =
4πε 0 PM 0 4πε 0 r 2 + z 2
z > 0 : V (M0) =
σ
2ε 0
( R2 + z2 − z ) et z < 0 : V ( M 0 ) =
σ
2ε 0
( R2 + z2 + z )
σR
Pour z = 0 , V (O ) = , le potentiel est continu à la traversée de la surface
2 ε0
chargée.
JG dV ( M 0 ) G
Les symétries montrent que le champ est suivant Oz, soit E ( M 0 ) = − uz .
dz
JG σ § z ·G JG σ § z ·G
z > 0 , E(M 0 ) = ¨1 − ¸ uz ; z < 0 , E (M 0 ) = ¨ −1 − ¸ uz
2ε 0 © R2 + z 2 ¹ 2ε 0 © R2 + z2 ¹
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
JG JG σ G JG JG σ G
Pour z → 0 + , on a E → E + = u z , et pour z → 0 − , on a E → E − = −
■ Réponses aux questions
u z . Le
2ε 0 2ε 0
champ est discontinu à la traversée du disque chargé en surface, la discontinuité est :
JG JG σ G
E + − E − = uz
ε0
Si R → ∞ , le disque se comporte comme un plan infini uniformément chargé, le
champ est uniforme de part et d’autre :
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
JG σ G JG σ G
si z > 0 , E = u z ; si z < 0 , E = − uz .
2ε 0 2ε 0
Résultat cohérent avec le fait que le plan du disque est plan de symétrie.
JG G
Les études de symétrie et d’invariance donnent E ( M ) = E ( z ) u z , structure non
JG
compatible avec div E = 0 , sauf si E ( z ) indépendant de z , ce qui est le cas ici.
La figure ci-contre montre qualitativement
comment il est possible que le champ soit P+
indépendant de la distance au plan. On
considère deux points d’observation M 1 et
M1 M2
M 2 sur la même normale au plan chargé et, • •
pour simplifier, deux points source P+ et P−
symétriques par rapport à cette normale. En
M 1 , plus proche, les champs de P+ et P− P−
sont plus importants en norme, mais leur
inclinaison plus forte sur l’axe réduit le champ résultant. En M 2 , plus éloigné, les
champs de P+ et P− sont moins importants en norme, mais leur inclinaison réduite
sur l’axe renforce le champ résultant.
Le noyau d’or (de nombre de masse est A = 197 ) est beaucoup plus lourd que la
particule α , on peut donc le supposer immobile.
Le noyau d’or (de charge Ze ) et la particule α (de charge 2e ) portent tous les deux
une charge positive ; il s’exerce donc entre eux une force de répulsion électro-
statique (force coulombienne) correspondant à E p > 0 :
G Ze.2e G 2 Ze2
f = ur dérivant de l’énergie potentielle Ep =
4πε 0r 2 4πε 0 r
en convenant de prendre E p ( r → ∞) = 0 .
G
Très loin la particule α possède la vitesse v0 . Elle est projetée sur le noyau d’or et
sa vitesse diminue puisqu’elle subit une force répulsive. Elle va donc finir par
s’arrêter à une distance minimale d’approche d puis rebrousser chemin.
La force étant conservative, l’énergie mécanique Em = Ec + E p du système se
conserve ; entre r → ∞ et r = d cela s’écrit :
1 2 Ze 2 Ze2
Em = mα v02 + 0 = 0 + , ce qui conduit à : d=
2 4πε 0d 4πε 0m p v02
&KDSLWUH
8. (**) Répulsion de deux personnes chargées (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Prendre pour le corps humain une composition en masse d’environ
65 % d’eau et 35 % de carbone (suffisant pour un ordre de grandeur).
© 9.10 ¹
ce qui correspond à un nombre d’électrons supplémentaires par rapport aux protons :
q
ΔN e = soit ΔN e ≈ 4.1026
−e
Le nombre d’électrons est donc, en notant N p le nombre de protons :
N e = N p + ΔN e
/HFRQGHQVDWHXU
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
1 2We
We = CU 2 U= = 50 V . C0 C0
2 C
Les condensateurs disponibles ne supportant que
25 V , il faut envisager une association série pour 25V 25V
diviser la tension par 2 , et alors l’énergie de chaque
50 V
condensateur ne sera que le quart des 125 mJ désirés
a minima, donc pour l’ensemble des deux condensateurs l’énergie ne sera que la
moitié.
De plus, cette association série donne une capacité équivalente correspondant à la
moitié de la capacité de chaque condensateur qui doit ainsi valoir C0 = 200 μF .
C C
Pour obtenir chaque capacité C0 , il faut
donc associer en parallèle deux conden-
sateurs du labo de capacité C = 100 μF .
C C
Il en résulte l’association, demandée, qui
nécessite 4 composants ayant chacun
l’énergie 125 mJ / 4 .
C C
/HGLS{OHpOHFWURVWDWLTXH
10. Position d’équilibre d’un dipôle dans un champ non uniforme (MP, PC)
Indication : Il faut d’abord déterminer le champ créé par les charges du cercle au
point M d’abscisse x .
&KDSLWUH
JG G
d’où le champ créé sur l’axe Ox , car par symétrie E ( M ) & u x :
JG dV G Qx G
E ( x) = − ux = ux
( )
3/ 2
dx 4πε 0 R + x
2 2
11. Potentiels créé par 4 charges au sommet d’un carré (MP, PC)
Situation a) : la somme des charges est nulle et le barycentre des charges positives
est distinct du barycentre des charges négatives ; le système est un dipôle et le
potentiel au loin est en 1/ r 2 .
Situation b) : la somme des charges est non nulle ; le système est un monopôle et le
potentiel au loin est en 1/ r .
Situation c) : la somme des charges est nulle et le barycentre des charges positives
est confondu au centre du carré avec le barycentre des charges négatives ; le système
est un quadripôle et le potentiel au loin est en 1/ r 3 .
Cette simple analyse permet, avant de démarrer un calcul de potentiel, de prévoir à
quel ordre il faut effectuer le développement limité.
p cos θ
V ( M ) = V1 + V2 V ( M ) = V0 − E0 r cos θ +
4πε 0r 2
G JJJJG
Les composantes du champ, qui appartient au plan ( p, OM ) sont :
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
∂V 2 p cos θ 1 ∂V p sin θ
Er = − = E0 cos θ + et Eθ = − = − E0 sin θ +
∂r 4πε 0r 3 r ∂θ 4πε 0 r 3
p cos θ
L’équipotentielle V = V0 suppose E0 r cos θ = qui admet comme solutions :
4πε 0 r 2
JG
– soit cos θ = 0 θ = ±π / 2 ; c’est le plan passant par O et perpendiculaire à E 0
1/ 3
§ p ·
– soit cos θ ≠ 0 r = r0 = ¨ ¸ ; c’est la sphère de centre O et de rayon r0
© 4πε 0 E0 ¹
La sphère et le plan se coupent orthogonalement selon un cercle de centre O et de
JG
rayon r0 . Le champ électrique E devant être simultanément normal à chacune de
ces deux nappes équipotentielles est forcément nul sur leur intersection.
JG G
On vérifie aisément Er (cos θ = 0) = 0 et Eθ (r = r0 ) = 0 , d’où E ( r0 , ± π /2) = 0
JG JJJJG
La force sur l’atome au point M est alors donnée par F = − grad U p soit :
∂U p 3α p 2 1 ∂U p 3α p 2
Fr = −
∂r
=−
16π ε 0 r
2 7 (
3cos 2 θ + 1 et Fθ = − )
r ∂θ
=−
32π 2ε 0 r 7
sin 2θ
1
En moyennant sur l’angle θ avec < cos 2 θ > = et < sin 2θ > = 0 , il vient :
2
JG 15α p 2 G
< F >= − ur une force centrale, attractive, en 1/ r 7 .
32π 2ε 0r 7
Cette interaction dipôle permanent – dipôle induit est appelée de Debye : une
molécule polaire (créant un champ électrique) induit un dipôle dans une molécule
polarisable voisine à cause de la déformation du nuage électronique. Le dipôle
induit interagit alors avec la molécule polaire et les deux molécules s’attirent.
&KDSLWUH
14. (**) Le dipôle cylindrique (MP, PC)
Indication : Se placer en coordonnées polaires dans l’approximation dipolaire, et
déterminer d’abord l’expression approchée de V ( r , θ ) .
JG λ G
On considère d’abord un fil infini unique de champ E ( M ) = ur (donné par le
2πε 0 r
théorème de Gauss).
dV
Le potentiel correspondant donné par Er = − est
dr
λ
V (r ) = − ³ E (r )dr = − ln r + V0
2πε 0
Pour l’ensemble des deux fils, par somme :
λ λ
V (M ) = − ln r1 + ln r2 + V0′
2πε 0 2πε 0
E
charge (champ en 1/ r 2 ) au dipôle (champ en
■ Réponses aux questions
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
15. (**) Paille chargée (MP, PC)
En raison des frottements avec un chiffon par exemple, des électrons sont arrachées
et la paille porte une charge Q (cette charge est positive si la paille perd des
électrons et négative dans le cas contraire). Dans la suite le signe de Q est pris
arbitrairement positif mais le raisonnement reste identique pour Q < 0 .
G
La molécule d’eau possède un moment dipolaire permanent p et au voisinage de la
JG
paille chargée (présence d’un champ électrique extérieur E lentement variable à
l’échelle de la molécule), celle-ci subit des actions caractérisées par :
JG G JG
– un couple Γ = p ∧ E ,
JJG G JJJJG JG
– une force Fe = ( p.grad).E .
Pour une molécule de taille d ≈ 10−10 m , il vient en ordre de grandeur,
p ≈ e × d = 10−19.10−10 = 10 −29 C.m .
De plus, vu la trajectoire du filet d’eau, cette force électrique est du même ordre de
G
grandeur que le poids mg (angle d’environ 45° sur la photo et le schéma) avec
M H 2O Q
m= , soit mg ≈ p
NA 2πε 0 Ar 2
Quantitativement, avec A ≈ 10 cm et r ≈ 1 cm , l’application numérique donne
Q ≈ 2.10−11 C , soit environ 108 e .
&KDSLWUH
/HFKDPSJUDYLWDWLRQQHO
3
■ Réponses aux questions
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
4 G
point matériel en C et dont la masse M r = ρ π r 3 est ur
3
M
celle contenue dans la sphère de centre C et de rayon r • x
(sa surface passe par M ), soit O θ
JG M mG 4 G
F = − G r2 ur = − πρ Gmrur . C
r 3
Projetée sur Ox , la RFD appliquée au wagonnet de
masse m donne (en l’absence de frottement) :
4 4
mx = − πρ Gm r cos θ = − πρ Gm x puisque x = r cos θ ;
3 3
x = − ω 2 x , avec solution sinusoïdale de période :
équation différentielle du type
2π 3π
T= =
ω ρG
6\VWqPHVpOHFWURVWDWLTXHV
18. Champ nul dans une sphère (MP, PC, PSI, PT)
Après avoir vu les propriétés de symétrie et d’invariance, les champs électriques
créés par les différentes distributions en un point M à l’intérieur de la sphère
(r < R) se calculent en utilisant le théorème de Gauss.
nj
nj
Z Z
D
K ƌ ρ
D
Ś D K
K
ͲZ
&KDSLWUH
* Champ créé par la sphère :
JG G
En coordonnées sphériques, E 1 ( M ) = E1 ( r ) u r conduit avec comme surface de
JG ρ JJJJG
Gauss la sphère de centre O et de rayon r à : E1 = 1 OM .
3ε 0
* Champ créé par le cylindre :
JG G
En coordonnées cylindriques, E 2 ( M ) = E2 ( ρ ) u ρ conduit avec comme surface de
JG ρ G
Gauss le cylindre de hauteur h et de rayon ρ à : E 2 = 2 ρ u ρ .
2ε 0
* Champ créé par la charge entre les deux plans :
JG G
En coordonnées cartésiennes, E 3 ( M ) = E3 ( z ) u z et E3 (− z ) = − E3 ( z ) conduit avec
comme surface de Gauss le cylindre dont l’une des bases (d’aire S) contient M et de
JG ρ G
hauteur 2 z à : E 3 = 3 z u z .
ε0
En un point à l’intérieur de la sphère le champ électrique total s’écrit :
JG ρ G ρ G ρ G G JJJJG G G
E ( M ) = 1 r u r + 2 ρ u ρ + 3 z u z , et avec r u r = OM = ρ u ρ + z u z :
3ε 0 2ε 0 ε0
JG ρ §ρ ρ · G z §ρ ·G
E ( M ) = ¨ 1 + 2 ¸ u ρ + ¨ 1 + ρ3 ¸ u z
ε0 © 3 2 ¹ ε0 © 3 ¹
3
Ce champ n’est nul à l’intérieur de la sphère que si ρ1 = −3ρ 3 et ρ1 = − ρ 2 .
2
19. (*) Champ électrostatique au voisinage du centre d’un carré (MP, PC, PSI, PT)
JG
Par symétrie, le champ E au centre O est nul. Comme il est obtenu par dérivée du
potentiel V , le développement limité de ce dernier en un point M voisin de O doit
contenir les termes du second ordre :
V ( x, y , z ) = V0 + α x + β y + γ z + a ′x 2 + by 2 + cz 2 + dxy + eyz + f zx (1)
* le changement de x en − x , ou de y en − y ou encore de z en − z laisse le
potentiel invariant, par symétrie par rapport aux plans passant par O et contenant
les axes, d’où α = β = γ = 0 et d = e = f = 0 .
* le changement de x en y (ou de y en x ) laisse le potentiel invariant par
symétrie de la distribution de charge par rapport à la première bissectrice, d’où
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
a′ = b
■ Réponses aux questions
Il reste de (1) : V ( x, y, z ) = V0 + b( x 2 + y 2 ) + cz 2
Pour trouver b (car V0 , potentiel en O des quatre charges est immédiat), on place le
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
point M sur l’axe Oz (soit x = y = 0 ) ; alors M est à égale distance des quatre
charges dont le potentiel en M vaut d’après Pythagore :
−1/ 2
q 4q § z2 · 4q § z2 ·
V (0, 0, z ) = 4 × = ¨ 1 + ¸ ≈ ¨ 1 − ¸ (3)
4πε 0 (a 2 + z 2 )1/ 2 4πε 0 a © a 2 ¹ 4πε 0 a © 2a 2 ¹
puisque z / a 1 .
4q q
La comparaison entre (2) et (3) conduit à V0 = et b =
4πε 0 a 4πε 0 a 3
4q q
d’où finalement : V ( x, y , z ) = + ( x2 + y2 − 2z2 )
4πε 0a 4πε 0a 3
x
JG JJJJG q
Le champ en M est donné par E ( M ) = − grad V ( M ) = − y
2πε 0 a 3
− 2z
Soit O l’origine des coordonnées sphériques dans le sol, prise au pied de l’arbre.
G G
Le flux de j = j ( r ) ur avec j ( r ) < 0 à travers une demi-sphère de centre O et de
rayon r est, par définition, l’intensité du courant à travers cette surface, à savoir − I
avec I > 0 car le courant est entrant pour remonter ensuite dans l’arbre, puis dans
G JJG
l’éclair : − I = ³³ j ( r ).dS = ³³ j ( r ) dS = j ( r ).2π r 2
1/2 sphère 1/2 sphère
JJG G
car dS = dS ur (vers l’extérieur) et j ( r ) uniforme sur la demi-sphère de rayon
r = cste .
G I G
On en déduit j = − ur , une densité de courant dans le sol partout radiale
2π r 2
dirigée vers O .
La loi d’Ohm appliquée au sol conducteur de conductivité électrique σ s’écrit :
G JG JG I G
j =σE E = − ur
2πσ r 2
JG JG JJJJG dV G
Le potentiel électrique V ( r ) est relié au champ E par E = − grad V = − ur ici :
dr
I
d’où par intégration V (r) = − avec le choix V ( r → ∞) = 0 .
2πσ r
&KDSLWUH
Le potentiel augmente avec la distance à l’arbre ; pour les pattes avant et les pattes
arrière, on a respectivement :
I I
Vav . = V ( d − p / 2) = − et Var . = V (d + p / 2) = −
2πσ (d − p / 2) 2πσ (d + p / 2)
La différence de potentiel entre les pattes (ou tension de pas) est :
I § 1 1 · I p
U p = Var . − Vav. = ¨ − ¸ =
2πσ © d − p / 2 d + p / 2 ¹ 2πσ d − ( p / 2)2
2
Ip
Up ≈
2πσ d 2
On a U p max = R I max la tension maximale acceptable, or U p diminue lorsque d
augmente, il faut donc d ≥ d min donné par :
Ip
d min =
2πσ R I max
AN : d min = 7,6 m
p2 / 4
Dans ces conditions on vérifie l’approximation 2
≈ 10−2 1 .
d min
Rq : Pour l’homme p ≈ 30 cm est plus petit que pour la vache, la tension de pas et
le courant qui en résulte et qui circule dans le corps humain sont donc
moindres. À même distance de l’arbre, l’effet de l’éclair est donc plus
dangereux pour une vache que pour un homme.
21. (*) Champ et potentiel au voisinage d’un plan chargé (MP, PC, PSI, PT)
Par symétrie axiale autour de Mx (tout plan contenant Mx est plan de symétrie), le
champ en M est porté par Ox ; par invariance par translation suivant yOz , il ne
JG G
dépend que de x , d’où E = E ( x) u x , ce qui en fait un champ divergent.
JG ρ dE ρ 0 e − x / a JG ρa G
Pour x ≥ 0 , div E = = E = − 0 e − x /a ux
ε0
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
ε0 dx ε0
■ Réponses aux questions
vérifiant E ( x → ∞) → 0
JG dE JG JJJJG
Pour x ≤ 0 , div E = = 0 E = cste ; or le champ est continu en x = 0 , d’où
dx
JG ρaG
E = − 0 ux
ε0
dV
Le potentiel est alors donné par E = − , et en imposant V ( x = 0) = 0 :
dx
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
ρ 0a 2 ρ 0a
x ≥ 0 , V ( x) =
ε0
(1 − e− x/a ) et x ≤ 0 , V ( x ) =
ε0
x
Ex V
a ρ0 a /ε 0
2
x
− ρ0 a /ε 0
a x
Ex V
x
− ρ0 a /ε 0 x
22. (**) Champ électrostatique au-dessus de deux demi-plans (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Étudier tout d’abord le cas a = 0 puis utiliser la linéarité des
équations de Maxwell.
* Étude du cas a = 0 :
Pour étudier le cas où les deux
demi-plans sont accolés il est
souhaitable d’utiliser les
coordonnées cylindriques (r ,θ , z )
d’axe Oz et de commencer par
déterminer l’expression du
potentiel électrostatique V (r ,θ ) ,
grandeur indépendante de z car le problème est invariant par translation selon l’axe
Oz
&KDSLWUH
Échanger les valeurs + V0 et − V0 entre elles entraîne un changement de signe du
potentiel en tout point de l’espace mais laisse inchangée la valeur du potentiel en
tout point du plan (Oyz ) . Le plan
(Oyz ) est donc une surface
équipotentielle nulle.
Il existe ainsi trois surfaces équi-
potentielles ( θ = 0 , θ = π 2 et θ = π )
pour lesquelles le potentiel est indépen-
dant de la variable r . Ceci suggère de
chercher pour le potentiel V (r ,θ ) une
expression ne dépendant que de la
variable angulaire θ et notée V (θ ) .
d 2V 2V
L’équation de Laplace ΔV = = 0 conduit à la solution V (θ ) = V0 − 0 θ .
dθ 2
π
JG JJJJG 1 ∂V G JG 2V G
La relation E = − grad V = − uθ permet alors d’écrire E = 0 uθ .
r ∂θ πr
Dans le plan z = 0 , les équipotentielles sont les droites issues du point O et les
JG
lignes de champ E sont des demi-cercles centrés en O .
En un point de l’axe Oy , à la verticale des deux demi-plans, l’expression du champ
JG 2V G G
électrique est E ( a =0) = − 0 u x = − E0 ( y ) u x .
πy
* Étude du cas a ≠ 0 :
Cette configuration peut être décrite comme la superposition de deux problèmes
plus simples générant les mêmes conditions aux limites pour le potentiel
électrostatique.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
JG V § −y JG x−a JG ·
E= 0¨ u + u
π © ( x − a ) 2 + y 2 x ( x − a ) 2 + y 2 y ¸¹
On en déduit alors, par superposition, l’expression du champ électrique dans la
situation étudiée ici :
JG −V y § 1 1 · JG V0 § x−a x+a · JG
E= 0 ¨ + u + + u
π © ( x − a) 2 + y 2 ( x + a) 2 + y 2 ¸¹ x 𠨩 ( x − a) 2 + y 2 ( x + a )2 + y 2 ¸¹ y
JG −2V0 y JG JG
En un point de l’axe Oy , il vient E = u x = −E ( y ) u x .
π (a + y )
2 2
23. (**) Effet d’une charge d’espace (MP, PC, PSI, PT)
Indications : À part la conservation de la charge, il faut penser à écrire le théorème
de l’énergie cinétique et l’équation de Poisson.
G d jz
En régime stationnaire div j = 0 soit = 0 et donc
dz
jz = ρ ( z )v( z ) (1) est indépendant de z
La conservation de l’énergie mécanique d’un ion s’écrit entre z et z = 0 :
&KDSLWUH
1 2e
mAu v 2 ( z ) + eV ( z ) = 0 + 0 v 2 ( z ) = − V ( z ) (2)
2 mAu
avec V ( z ) < 0 (les ions positifs sont attirés par les potentiels négatifs).
d 2V ( z ) ρ ( z )
Enfin l’équation de Poisson donne : + = 0 (3)
dz 2 ε0
d 2V ( z ) jz (2) d 2V ( z ) jz m Au
(3) et (1) + = 0 + =0 (3’)
dz 2 ε 0v( z ) dz 2 ε0 −2eV ( z )
4 2e ( −V0 )3/2
d’où la formule demandée : jz = ε 0 (4)
9 m Au l2
24. (**) Force d’un milieu diélectrique sur une molécule (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Passer par l’énergie potentielle ! Entre A et chaque molécule B ,
α
prendre evdw = − , où α est une constante positive et r est la
r6
distance séparant les deux molécules. Puis déterminer l’énergie
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
Il est bien sûr déconseillé de calculer l’intégrale vectorielle sur l’ensemble des
forces élémentaires ; en revanche, passer par l’énergie potentielle d’interaction
conduit à une intégrale scalaire bien « moins compliquée ».
&KDPSpOHFWURVWDWLTXH
α
Entre A et chaque molécule B , on prend evdw = − , où α est une constante
r6
positive (qui dépend du type des molécules) pour
G JG A/ B G
décrire une force de Van der Waals f attractive en f vdw B ur
•
1 / r 7 et r la distance séparant les deux molécules ; A r
en effet, si A est l’origine, et si B est repérée par •
G G z
r = r ur , alors A exerce sur B la force :
JG A/ B JJJJG 6α G
f vdw = − grad evdw = − 7 ur
r
correspondant bien à une force attractive de A
sur B et inversement. G B
Par symétrie autour de l’axe Az , la résultante de f B/ A •
toutes les forces élémentaires sur A (comme B
A JG A
•
et B′ ) est portée par cet axe, dirigée de A vers le G F vdw z
dioptre, puisqu’attractive : f B′/ A •
JG A G
F vdw = + Fvdw u z où Fvdw > 0 B′
On se place en coordonnées cylindriques d’axe Oz dz
et on découpe le milieu semi-infini en anneaux de
forme torique à section rectangulaire situés entre z
et z + dz , et de rayons entre ρ et ρ + dρ .
dρ
Il y a d 2 N = n × 2πρ dρ dz molécules B dans cet A
anneau, toutes à la même distance r = z 2 + ρ 2 de •
0 D z
la molécule A (ce qui justifie le choix d’un
anneau !).
Leur contribution à l’énergie potentielle
d’interaction est :
α n 2πρ dρ dz
d 2 Evdw ( ρ , z ) = d 2 N × evdw = −
( ρ 2 + z 2 )3
Au total, par intégration sur tout le diélectrique :
∞ § ∞ ρ dρ · ∞ dz πα n
Evdw = − 2π α n ³ ¨ ³ dz = − 2π α n ³ =−
z=D ρ =0 ( ρ 2 + z 2 ) 3 ¸ z=D 4 z 4 6D3
© ¹
πα n JG JJJJG πα n G
De Evdw ( D ) = − 3
, on déduit alors F vdw = − grad Evdw = − uz
6D 2D4
Attention, A est en z = 0 , et D donne la position du milieu par rapport à A . Le
JG JJJJG
calcul précédent par F vdw = − grad Evdw donne donc la force exercée par A sur le
milieu, celle exercée par le milieu sur A est donc l’opposée :
JG A πα n G
F vdw = + uz
2D4
L’effet de cette force attractive en 1 / D 4 se fait sentir à plus longue distance que les
forces élémentaires en 1 / r 7 .
&KDSLWUH
&KDSLWUH
&KDPSPDJQpWLTXH
Ce chapitre commencé en 1re année mais surtout étudié en 2de année s’adresse à des
nuances près aux élèves des quatre filières MP, PC, PSI et PT.
&KDPSPDJQpWLTXHFUppSDUGHVGLVWULEXWLRQVVLPSOHV
&KDPSPDJQpWLTXH
,QGXFWDQFHSURSUHHWPXWXHOOH
/HGLS{OHPDJQpWLTXH 033&36,
7. (*) Oscillations d’un dipôle dans le champ d’une spire (MP, PC, PSI)
Une spire circulaire de rayon R , de centre O et d’axe Ox , est parcourue par un
courant d’intensité constante I . Sur son axe, à l’abscisse x , est placé un dipôle
JJG
magnétique de moment - de direction quelconque, et libre de se déplacer sans
frottement en rotation comme en translation selon Ox .
Le champ créé par la spire sur son axe est B ( x ) = B0 sin 3 α (voir la question 1.).
Après avoir trouvé la position d’équilibre stable du dipôle (en orientation et
position), examiner les deux situations suivantes :
* Le dipôle garde son orientation stable θ = 0 , mais est légèrement écarté de x sur
l’axe Ox de sa position d’équilibre ; sachant que sa masse est m et que suivant
cet axe il n’est soumis qu’à la seule force magnétique, donner la période T de ses
petites oscillations.
* Le dipôle garde sa position stable x = 0 , mais est légèrement écarté en orientation
d’un angle θ autour de Oz sur sa position d’équilibre ; sachant que son moment
d’inertie par rapport à l’axe Oz est J et que suivant cet axe il n’est soumis qu’au
seul moment de la force magnétique, donner la période T ′ de ses petites
oscillations.
&KDSLWUH
8. (*) Interaction entre deux dipôles (MP, PC, PSI)
G
Deux dipôles magnétiques de moment m identiques sont parallèles et de même sens
G
(celui de uz ) ; le dipôle (1) est placé à l’origine O et le dipôle (2) au point de
coordonnées sphériques ( r, θ , ϕ ) .
Donner l’expression de leur énergie potentielle d’interaction E p et en déduire les
composantes radiale Fr et orthoradiale Fθ de la force exercée par (1) sur (2).
À distance relative r fixée, pour quelle direction θ le système est-il le plus stable ?
Caractériser alors la force d’interaction.
eOpPHQWVGHPDJQpWLVPHGDQVODPDWLqUH 3&
&KDPSPDJQpWLTXH
11. (*) Champ magnétique produit à l’extrémité d’un aimant (PC)
On propose une évaluation de la norme B du champ magnétique produit à
l’extrémité d’un aimant à partir de la force F nécessaire pour décoller cet aimant
d’une surface en fer.
Quel est le travail fourni par la force F ayant permis de décoller l’aimant d’une
distance ε de la surface en fer suffisamment petite pour que F puisse être
considérée comme constante dans l’opération ?
La petitesse de la distance ε permet également de considérer que dans tout le
volume situé entre l’aimant et le fer (surface de contact S ), le champ magnétique
est uniforme et égal à B , valeur du champ à la surface de l’aimant. Quelle est
l’énergie magnétique U m présente dans ce volume ? D’où provient-elle ? En déduire
l’expression de la force F en fonction du champ B .
AN : Un aimant permanent en forme de barreau cylindrique de 2 cm de diamètre a
une « force d’adhérence de 2 kg » ; expliquer cette notion puis estimer le
champ magnétique à proximité de son extrémité.
6\VWqPHVjFKDPSPDJQpWLTXH
&KDSLWUH
La plasma solaire, uniquement composé de protons et d’électrons libres, est assimilé
à un gaz parfait dont la masse volumique est uniforme sur toute la surface de
l’étoile.
JJG JG
Montrer que la force électromagnétique dF exercée par le champ B sur les
G
courants de densité volumique j d’un élément de volume dτ d’une boucle
magnétique dérive d’une énergie potentielle, et en déduire que la condition
d’équilibre du fluide que constitue le plasma solaire au voisinage de la surface se
traduit par P + B 2 / 2 μ 0 = cste (ici au sens uniforme sur toute la surface), où P est
la pression. Qu’en déduit-on qualitativement sur le champ magnétique au niveau
d’une tache solaire ?
L’observation des spectres d’émission montre que la température d’une tache solaire
est d’environ 1 500 K plus basse que celle du reste du Soleil ; estimer la valeur du
champ magnétique au niveau d’une tache.
Données :
* la puissance surfacique du rayonnement émis par la photosphère est proportion-
nelle à T 4 (loi de Stefan) où T est la température (en K) de la surface émettrice.
* à l’extérieur des taches solaires (indice ext), la température et la pression à la
surface du Soleil sont Text = 5 700 K et Pext = 1, 3 bar (on note avec un indice int
les grandeurs à l’intérieur d’une tache solaire).
14. (*) Caractéristiques d’un câble coaxial (MP, PC, PSI, PT)
Un câble coaxial est constitué de deux cylindres conducteurs de rayons R 1 et R 2
sur lesquels circulent, en surface, des courants d’intensité I et de sens opposés.
JG
* Déterminer le champ B , l’énergie magnétique U m sur une
longueur h et en déduire l’inductance Lh par unité de
longueur.
* Les deux cylindres portent également des charges
JG
opposées. Reprendre les calculs pour le champ E , l’énergie
électrique U e sur une longueur h et en déduire la capacité
Ch par unité de longueur.
* Quelle relation simple retrouve-t-on entre Lh et Ch ?
&KDPSPDJQpWLTXH
15. (*) Un petit Maglev (MP, PC, PSI)
Ͳ
extrémité d’une pile qui sert
?
de locomotive alors qu’un ϮZ
fil de cuivre enroulé sert de
K
JJG
P
н JJG
P2
nj
&KDSLWUH
On note - le moment magnétique de l’aimant terrestre ; quel est en ordre de
grandeur l’expression du champ magnétique B T créé par ce dipôle à la surface de la
Terre de rayon R T ?
AN : Estimer - sachant que R T ≈ 6 400 km et B T ≈ 4.10−5 T (composante totale
du champ).
En déduire le nombre N d’atomes de la matière « aimantée » constituant le noyau
terrestre sachant que chaque atome concerné porte un moment magnétique de
e=
l’ordre du magnéton de Bohr : μB = ≈ 10−23 A.m 2
2m
En prenant des valeurs « moyennes » pour la masse molaire (mélange de fer et de
nickel) M ≈ 57 g.mol −1 et la masse volumique ρ ≈ 8 kg.L−1 , estimer le volume V
concerné par la matière aimantée, et en déduire le rayon R du noyau terrestre
interne supposé sphérique ; commenter le résultat et discuter le modèle.
17. (*) Première vraie approche du pôle magnétique boréal (MP, PC, PSI)
L’explorateur polaire James Clark Ross fut le premier à atteindre quasiment le pôle
magnétique boréal, au cours d’une expédition arctique dans le nord-est du Canada
avec un navire bloqué pour un hivernage et une approche difficile en traîneau en
juin 1831. Muni de sa boussole d’inclinaison, il estima être arrivé quand sa boussole
d’inclinaison indiquait 89° 59′.
À quelle distance du pôle magnétique était-il ? Était-ce le pôle magnétique nord ou
sud ?
Données : Le champ magnétique, à la surface de la Terre, est approché par celui
d’un dipôle placé au centre de la Terre.
1 mille marin vaut environ 1852 m, c’est la longueur d’un arc terrestre
d’angle au centre 1′.
18. (*) Mesure du champ terrestre à l’aide d’un courant (MP, PC, PSI, PT)
Cette question décrit et met en œuvre une méthode expérimentale utilisée pour
mesurer la composante horizontale du champ magnétique à Marseille (composante
du vecteur dans le plan horizontal, perpendiculaire à la verticale locale).
Sur une table plane horizontale, est disposée au point O , au centre, une petite
aiguille aimantée équilibrée pouvant osciller sans frottement autour de l’axe vertical
G
Oz fixe, porté par uz . La table trouée est traversée par deux fils verticaux disposés à
la même distance a = 4, 25 cm du point O . Ces fils ont une longueur de l’ordre du
mètre, très grande devant a . Le premier, situé au Nord de O , est parcouru par un
courant descendant d’intensité I ; le second, situé au Sud de O est parcouru par un
courant ascendant de même intensité I .
Sans courant ( I = 0 ), on constate que la partie rouge de l’aiguille aimantée pointe
vers le Nord magnétique et joue ainsi son rôle de boussole. Elle définit alors les
directions Nord et Sud utilisées précédemment. Si elle est tournée très légèrement
avec le doigt puis lâchée, on mesure dix périodes d’oscillation en rotation autour de
la position d’équilibre : 10 T 0 = 4,8 s .
&KDPSPDJQpWLTXH
I I
Ouest
Sud Nord
O
Table a
Est
19. (**) Une densité de courant sans force magnétique propre (MP, PC, PSI, PT)
Un cylindre infini d’axe Oz et de rayon a contient des charges en mouvement
créant un courant permanent dont la densité volumique est de la forme :
G G G
j = jθ ( r ) uθ + jz ( r ) uz
Déterminer la répartition de courant permettant de produire un champ magnétique
tel que :
&KDSLWUH
• la composante axiale à l’intérieur du cylindre est de la forme :
§ r2 ·
Bz ( r ) = B0 ¨ 1 − 2 ¸ (0)
© a ¹
G JG
• la densité volumique des forces magnétiques de Lorentz ( j ∧ B ) est nulle à
l’intérieur du cylindre.
20. (**) Inductance d’un condensateur en charge (MP, PC, PSI, PT)
(Cette question reprend le dispositif de la question 14. du chapitre 5 qu’il est donc
conseillé de revoir préalablement.)
Les armatures circulaires d’un condensateur plan de rayon a , d’épaisseur e 2a
(effets de bord négligés) sont soumises à une tension variable U (t ) . Un point M
intérieur au condensateur est repéré par ses coordonnées cylindriques ( r , θ , z ) .
z G
z uz
G
a r uθ
× G
e U (t ) O M ur
× z
axe
θ
polaire
Voici un extrait de la réponse 14. du chapitre 5.
JG
JJG JG G ∂E
L’équation de Maxwell-Ampère, rot B = 0 + μ0ε 0 (il n’y a pas de courants
∂t
volumiques de conduction dans le vide inter-armatures), montre qu’à un champ
électrique variable est associé un champ magnétique.
G
Il ne s’agit pas ici de courant de conduction jC (lié à une circulation de charges
G JG
libres), mais du courant de déplacement jD = ε 0 ∂ E / ∂t (lié à la variation temporelle
JG
JG JJG JG G G §G ∂E ·
de E ) : rot B = μ0 ( jC + jD ) = μ0 ¨ 0 + ε 0 ¸.
© ∂t ¹
&KDPSPDJQpWLTXH
21. (**) Le pendule de Foucault magnétique (MP, PC, PSI, PT)
Un pendule est constitué d’un fil inextensible et sans
masse de longueur A = SO = SM , à l’extrémité z
duquel est accroché une petite boule assimilée à un S ×
point matériel de masse m et de charge électrique q .
JG
Ce pendule est plongé dans un champ magnétique B
JG G
uniforme et permanent B = B uz . On se limite à
l’étude des petites oscillations au voisinage du point y G
JJJJG G G g
O , ce qui permet d’écrire : OM ≈ x u x + y u y .
Le pendule est légèrement écarté selon l’axe Ox
JJJJG G
•M
( OM (t = 0) = a ux ) et lâché avec une vitesse initiale O x
nulle. Quelle devrait être la valeur de B pour que la
masse repasse au point de départ au bout de N = 10 oscillations ?
22. (**) Champ magnétique tournant d’un stator (MP, PC, PSI, PT)
Dans les moteurs « alternatifs » il est
nécessaire de disposer d’un champ y
A i
magnétique tournant (c’est le rôle du
stator) dans une région de l’espace
pour entraîner le rotor (la pièce i′
mobile).
question qualitative : O
Expliquer d’abord, sans calcul,
x
comment le circuit ci-contre réalise ( S ′)
un tel champ au voisinage de O i′
sachant que la tension appliquée par u C
la source idéale est une tension (S )
alternative sinusoïdale de pulsation B
ω . Quelles sont qualitativement les i
deux conditions à satisfaire ?
question quantitative :
La fém de la source idéale de tension est u (t ) = 2U cos(ω t ) , et L et R sont
l’inductance et la résistance de chaque paire de solénoïdes dont les intensités sont
écrites i (t ) = 2 I cos(ω t − ϕ ) et i′(t ) = 2 I ′ cos(ω t − ϕ ′) . Établir sans trop de calcul
que les deux conditions énoncées ci-dessus conduisent à exprimer L et C en
fonction de R et ω imposées.
AN : Calculer L et C sachant que R = 25 Ω et f = 50 Hz et commenter ; que
valent ϕ et ϕ ′ , puis I et I ′ sachant qu’en plus U = 230 V ?
&KDSLWUH
5pSRQVHV
&KDPSPDJQpWLTXH
&KDPSPDJQpWLTXHFUppSDUGHVGLVWULEXWLRQVVLPSOHV
B0 ( z )
B(O)
O
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
O a /2 z
&KDPSPDJQpWLTXH
Pour un solénoïde infiniment long, α c = 0 , on retrouve en norme B∞ = μ0nI .
Au centre d’un solénoïde de rayon a et de longueur l , le champ magnétique est en
norme Bc = μ0 nI cos α c ; il est égal à moins de 1% près à celui du solénoïde
l/2 l
infiniment long si : cos α c = ≥ 0,99 ≥7
l /4+a
2 2 2a
c’est-à-dire si sa longueur est au moins égale à sept fois son diamètre.
,QGXFWDQFHSURSUHHWPXWXHOOH
&KDSLWUH
JG G N G
B int = μ0 n i u z = μ0 i uz uniforme.
l
Le flux à travers le bobinage des N spires jointives est N fois le flux à travers une
JG JJG § N · N2
spire : Φ = ³³ B. dS = N ¨ μ0 i ¸ . S = μ0 S . i du type Φ = Li
© l ¹ l
N 2S
on en déduit : L = μ0
l
Cette expression est bien homogène à μ0 × longueur .
En doublant le nombre de spires N (sans modifier S et l ), L n’est pas multipliée
par 2, mais par 4 !
AN : L ≈ 11 mH ce qui est tout à fait le bon ordre de grandeur.
La méthode énergétique est développée à la question 14..
Pour des bobines identiques L1 = L2 = L et en influence totale (ce qui suppose que
■ Réponses aux questions
&KDPSPDJQpWLTXH
/HGLS{OHPDJQpWLTXH 033&36,
7. (*) Oscillations d’un dipôle dans le champ d’une spire (MP, PC, PSI)
JJG JG
L’énergie potentielle E p = − -.B est minimale lorsque le dipôle s’aligne sur le
JJG JG
champ - // B et de même sens, donc θ = 0 et lorsque le champ de la spire est
maximal, soit en x = 0 (correspondant à α = π / 2 ).
μ0I R3
* En notant B0 = le champ au centre, on a B( x ) = B0 sin 3 α = B0 .
2R ( R 2 + x 2 )3/2
Le dipôle est soumis de la part du champ inhomogène de la spire à une force dont
la projection sur l’axe Ox est :
JG
JJG ∂ B dB ( x ) −3 x −3 x
Fx = -. =- = - B0 R 3 2 ≈ - B0 R 3 5
∂x dx (R + x )
2 5/2
R
2
en négligeant le terme en x du second ordre.
Cette force est de rappel (ce qui n’est pas étonnant puisque la position d’équilibre
x = 0 est stable), de type − kx pour | x | R .
La RFD appliquée au dipôle donne en projection sur Ox :
3 - B0 3 - B0
m
x=− x , mouvement oscillatoire de pulsation ω =
R2 mR 2
d’où la période T = 2π / ω en remplaçant B0 par son expression :
2mR 3
T = 2π
3μ 0- I
&KDSLWUH
JJG JJG JG
* Le dipôle est soumis de la part du champ de la spire à un couple M = - ∧ B dont
le moment par rapport à l’axe Oz est :
Fx = − - B0 sin θ ≈ − - B0θ
Ce moment est de rappel (ce qui n’est pas étonnant puisque la position d’équilibre
θ = 0 est stable), de type − Cθ pour | θ | 1 .
La loi du moment cinétique appliquée au dipôle par rapport à l’axe Oz donne :
J θ = − - B0θ
- B0
mouvement oscillatoire de pulsation ω ′ =
J
d’où la période T ′ = 2π / ω′ en remplaçant B0 par son expression :
2 JR
T ′ = 2π
μ 0- I
À distance r fixée, la stabilité est obtenue lorsque l’énergie W est minimale ce qui
∂2E p
est le cas pour 3cos 2 θ − 1 maximal, c’est-à-dire θ = 0 [π ] et en cos 2θ > 0 ,
∂θ 2
auquel cas :
3μ m 2 2
Fr = − 0 . 4 et Fθ = 0
4π r
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
Les moments s’alignent sur le même axe Oz , situation dans laquelle la force est
radiale attractive en 1 / r 4 . C’est la description observée dans un matériau
ferromagnétique.
JJG G JG G G JG
Rq : Alors le moment M = m 2 ∧ B1 ( P ) = 0 et l’énergie potentielle E p = − m 2 . B1 ( P )
G JG
est bien minimale (à r fixée) puisque m 2 et B1 ( P) sont de même sens.
&KDPSPDJQpWLTXH
eOpPHQWVGHPDJQpWLVPHGDQVODPDWLqUH 3&
AN : J = 3, 4.10−5 kg.m 2
Par la formule indiquée : J th = 3,3.10−5 kg.m 2 , ce qui est cohérent avec la mesure.
JJG
* La position d’équilibre stable de l’aimant de moment magnétique - dans le
JG JG JJG JG
champ magnétique B des bobines correspond à un moment de force Γ = - ∧ B nul
JJG JG
et une énergie potentielle E p = − -.B minimale, ce qui signifie que le dipôle s’aligne
JJG JG
sur le champ extérieur dans la situation où - et B sont de même sens.
&KDSLWUH
L’aimant est ensuite soumis de la part du champ à un couple de rappel
JG JJG JG G
Γ = - ∧ B = − - B sin θ u z . Le théorème du moment cinétique se réécrit alors :
d 2θ
J = − - B sin θ ≈ − - B θ pour de faibles angles
dt2
C’est encore une équation de type θ = − ω′2θ caractéristique d’un mouvement
oscillatoire de période :
2
2π J 4π 2 J C § T ·
T′ = = 2π -= = ¨ ¸
ω′ -B BT ′2 B © T ′ ¹
AN : - = 0,52 A.m 2
Par la formule indiquée : - th. = M Lle = 0,50 A.m 2 , la mesure est donc cohérente.
6\VWqPHVjFKDPSPDJQpWLTXH
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
I
En supposant j uniforme sur la section du conduit, j = , et en prenant le
π a2
champ magnétique sur le bord du conduit (là où il est le plus important), donc
μ I
assimilable à celui d’un fil infini, B = 0 , il vient la force magnétique par unité de
2π a
G
| df m | μ 0 I
2
volume : = 2 3
dτ 2π a
À noter qu’elle est quadratique en I , puisque à la fois la densité volumique de
courant et le champ magnétique sont proportionnels à l’intensité I .
μ 0I
Rq : Numériquement B = = 0, 2 T est bien supérieur au champ magnétique
2π a
terrestre qui a été négligé pour cette raison.
G
| df m | μ0 I 2
AN : = ≈ 6.105 N.m −3
dτ 2π 2 a 3
Pour se rendre compte de l’énormité de ce résultat, on peut le comparer au poids
volumique de l’air : ρ g ≈ 12 N.m −3 (en prenant ρ = 1, 2 kg.m −3 ), pour constater
qu’il lui est en gros 50 000 fois supérieur.
La violence du phénomène et la forte contraction du conduit qui s’ensuit provoque
l’émission d’un bruit appelé tonnerre, de la même manière que le déplacement de la
membrane d’un haut-parleur engendre un son. D’autres phénomènes, comme
l’échauffement du conduit entraînant une dilatation de l’air, participent au tonnerre.
&KDSLWUH
On retrouve la densité volumique d’énergie magnétique habituelle.
Alors la condition d’équilibre du fluide que constitue le plasma solaire s’écrit :
G JJJJG JJJJG JJJJG
0 = − grad P dτ − grad u dτ − grad ( ρ gz ) dτ
En restant au voisinage de la surface, le dernier terme est négligeable d’où :
B2
P+ = cste
2μ 0
14. (*) Caractéristiques d’un câble coaxial (MP, PC, PSI, PT)
JG
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
&KDPSPDJQpWLTXH
μ0 h R 2 2 1 2 μ0 R 2
Um = ln I ≡ LI , d’où par unité de longueur : Lh = ln
4π R1 2 2π R1
2πε 0
d’où par unité de longueur : Ch =
ln R 2 /R1
JG G §1 R2 ·
F = k I uz avec k = μ 0nm ¨ − ¸
¨ R ( L2 + R 2 )3/2 ¸
© ¹
&KDSLWUH
En raison du mouvement des aimants, une fém induite et des courants induits
apparaissent dans la partie de la bobine située entre les aimants. L’équation
électrique, couplée avec l’équation mécanique doivent montrer que le courant n’est
pas constant et que le train est freiné ce qui donne une vitesse limite finie. Cette
limitation de la vitesse illustre la loi de Lenz : la fém induite s’oppose à la cause, ici
le mouvement du train.
3 © 4π ¹
Ce rayon est sous-estimé pour la raison suivante : à cause de la température élevée
dans le noyau terrestre, l’agitation thermique contrarie l’ordre magnétique et on ne
peut donc pas affirmer que tous les moments magnétiques élémentaires sont
alignés ; pour obtenir la même aimantation, il faut en réalité considérer un volume
plus grand. Les géologues admettent que le rayon du noyau interne de la Terre est de
l’ordre de 1 200 km, l’ordre de grandeur calculé est donc néanmoins satisfaisant.
Problème : Le noyau interne, constitué de fer et de nickel, est solide et ne constitue
pas l’origine du champ terrestre. Ce noyau interne est entouré d’un noyau externe,
qui s’étend de 1 200 km à 3 500 km de rayon, liquide, dans lequel des mécanismes
liés à des courants induits macroscopiques existent… L’exercice concerne donc une
planète imaginaire dont le magnétisme serait dû à son seul noyau interne.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
17. (*) Première vraie approche du pôle magnétique boréal (MP, PC, PSI)
JJG JG
■ Réponses aux questions
&KDPSPDJQpWLTXH
James Clark Ross a atteint un
point tel que | α − π | ≡ ε avec N équateur
S′ JG
ε = 1 ≈ 3.10 rad ( α et θ
′ −4
B
sont proches de π parce que magnétique
Ross était proche du pôle équateur
O JJG
magnétique sud S ′ !), et vu la
petitesse de ε , on a terrestre -
| θ − π | ≈ 2ε = 2′ .
Donc, si on se fie à ′
l’approximation du dipôle S N
centré, on conclut que Ross était environ à 2 milles marins (3,71 km) du pôle
magnétique boréal (donc sud S ′ ), à l’époque près du golfe de Boothia au nord-est
du Canada, et non pas au pôle nord géographique N .
&KDSLWUH
18. (*) Mesure du champ terrestre à l’aide d’un courant (MP, PC, PSI, PT)
Les fils sont supposés infinis pour le calcul du champ qu’ils créent en O .
L’aiguille aimantée, de dimension supposée négligeable devant a , est assimilée à un
dipôle magnétique dirigé suivant la longueur de l’aiguille par le vecteur unitaire noté
G
u 0 . Elle a donc tendance à s’orienter suivant la direction de la composante
horizontale du champ magnétique extérieur, uniforme sur l’aiguille et dans lequel
elle est plongée.
JJG JJG μ I G G
Le champ Bd créé par le fil de droite au point O est connu : Bd = 0 u où u est
2π a
le vecteur unitaire orthoradial en O dont le sens est lié au sens d’orientation. Pour
I > 0 le champ est dirigé de l’Est vers l’Ouest.
Il en est de même pour le fil de gauche avec cette fois O à droite du fil, mais
JJG
compte tenu du sens du courant (pour I > 0 ), le champ créé Bg est dans le même
JJG JJG μ I G
sens que Bd : Bg = 0 u .
2π a
JG JJG JJG μ I G
Le champ créé par les deux fils est donc au total : B = Bd + Bg = 0 u .
πa
À ce champ, s’ajoute la composante Ouest
JJG
horizontale du champ terrestre Bh , et JG JG
l’aiguille prend finalement la direction du B B1
JJG JG JJG μ 0 I G JJG G
champ résultant : B 1 = B + Bh = u + Bh , G u1
πa u α
qui se traduit par le schéma ci-contre dans le JJG Nord
plan horizontal : Bh
JJG
Le champ Bh est donc lié à α par la relation géométrique :
B B μ 0I
tan α = Bh = = soit Bh = 24 μT
Bh tan α π a tan α
Ce résultat est bien cohérent avec la valeur du champ horizontal de 23 902 nT
prédite par le modèle compte tenu de la précision de la mesure : en effet, les deux
chiffres significatifs de la valeur numérique de α donnent deux chiffres significatifs
sur la valeur de Bh .
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
JJG G
M = M u 0 le moment magnétique de cette même
JJG
aiguille. M
JJG
Elle subit de la part du champ extérieur total B1 (dirigé θ
G JJG
suivant u 1 ) un couple de rappel de moment G B1
JJG JJG u
G G G 0
M ∧ B1 = M B1 u 0 ∧ u 1 = − M B1 sin θ uz où θ est l’angle G
G JJG JJG G u1
orienté (par uz ) entre B 1 et M (voir schéma ci-contre uz
&KDPSPDJQpWLTXH
dans le plan horizontal) :
La projection du théorème du moment cinétique appliqué à l’aiguille aimantée sur
G <<
l’axe fixe de rotation uz donne : J θ = − M B1 sin θ ≈ − M B 1 θ pour des petites
oscillations.
J
La solution est sinusoïdale, de période : T = 2π
M B1
JJG JJG
Premier cas : en l’absence de courant ( I = 0 ), B 1 = Bh , l’aiguille oscille autour de sa
J
direction d’équilibre Nord-Sud et la période vaut : T0 = 2π
M Bh
Deuxième cas : avec un courant d’intensité I non nulle, l’aiguille oscille autour de
JJG JG JJG
sa nouvelle direction d’équilibre portée par B 1 = B + Bh , et la nouvelle période
vaut :
J J
T1 = 2π = 2π
M B1 M Bh 2 + B 2
Il vient de l’expression des deux périodes :
4
§ T0 · Bh 2 + B 2 B μ0I
¨ ¸ = Bh = =
© T1 ¹ Bh 2 § T0 ·
4
§ T0 ·
4
¨ T ¸ −1 π a ¨ T ¸ −1
© 1¹ © 1¹
AN : Bh = 23 μT , valeur également compatible avec les données du modèle.
Les hypothèses choisies sont donc a priori validées (sous réserve de l’estimation des
incertitudes de mesure), les résultats expérimentaux concordent entre eux, et sont en
adéquation avec le modèle de Kyoto.
19. (**) Une densité de courant sans force magnétique propre (MP, PC, PSI, PT)
G
Par symétrie et invariance, il correspond au courant orthoradial jθ ( r ) uθ un champ
G G
axial Bz ( r ) u z (penser au champ crée par un solénoïde), et au courant axial jz ( r ) uz
G
un champ orthoradial Bθ ( r ) uθ (penser au champ créé par un fil infini).
Par superposition, le champ magnétique est cherché sous la forme :
JG G G
B = Bθ ( r ) uθ + Bz ( r ) uz
G G G
Rq : Une densité volumique de courant de la forme j = jθ ( r ) uθ + jz ( r ) uz vérifie
G
automatiquement div j = 0 (voir l’expression dans l’énoncé) conformément à
l’équation de conservation de la charge en régime stationnaire. Et de même un
JG G G
champ magnétique de la forme B = Bθ ( r ) uθ + Bz ( r ) uz vérifie automatique-
JG
ment div B = 0 conformément à l’équation de Maxwell-flux.
JJG JG G dB G 1 d ( rB ) G
Calculons rot B = 0 − z uθ + θ
uz .
dr r dr
&KDSLWUH
Densité de courant et champ sont liés par l’équation de Maxwell-Ampère :
JJG JG G G 1 dBz (0) 2 B0 r
rot B = μ0 j , en projection sur uθ : jθ = − = (1)
μ 0 dr μ 0a 2
2B0 r
résultat que l’on écrit en posant j0 = : jθ ( r ) = j0 (1’)
μ 0a a
r 2r 2
ce qui conduit à : Bθ ( r ) = B0 1− 2 (3)
a 3a
jθ Bz
Alors il vient d’après (2) : jz = , soit avec (1’), (0) et (3) :
Bθ
1 − r2 / a2
jz ( r ) = j0
1 − 2 r 2 / 3a 2
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
&KDPSPDJQpWLTXH
20. (**) Inductance d’un condensateur en charge (MP, PC, PSI, PT)
Indication : L’objet de cette question est l’étude « courant de déplacement »
G JG
jD = ε 0 ∂ E / ∂t de l’équation de Maxwell-Ampère (donc en dehors de
l’ARQS). Appliquer au courant de déplacement I D associé entre les
armatures du condensateur l’équivalent du théorème d’Ampère.
Rq : Le plan passant par le point et l’axe Oz est un plan de symétrie pour la
G JG
distribution de courant jD ; B lui est donc perpendiculaire, c’est-à-dire
orthoradial. Sur l’axe Oz , il est perpendiculaire à tous ces plans, donc il est
JG G
nul : B = 0 sur l’axe.
JG G JG G
Comme E , le courant de déplacement jD = ε 0 ∂ E / ∂t est parallèle à u z . Et donc
JJG JG JG
d’après l’équation de Maxwell-Ampère, si rot B est axial, alors B est orthoradial
G JG
suivant − uθ (règle du tire-bouchon). Précisons le sens de B sur la séquence
suivante (en rappelant que le condensateur est en charge) :
JG
JG JG G ∂E JJG JG JG
E (t ) E (t ′ > t ) jD = ε 0 rot B B
∂t
Le cours d’électrostatique donne dans l’hypothèse quasi
stationnaire et en négligeant les effets de bord, un z
champ électrique uniforme dans le condensateur
JG JJJJG +q i
(penser à E = − grad V ) ; il est dirigé dans le sens des JG
potentiels décroissants, de la charge + q(t ) vers la E U (t )
charge − q(t ) , et avec q (t ) = CU (t ) :
−q
JG U (t ) G JG q( t ) G
E (t ) = − uz E (t ) = − uz
e Ce
ε 0S ε 0π a 2
La capacité de ce condensateur plan est C = = .
e e
JG G
Pour déterminer B( r, t ) = B( r, t ) uθ entre les armatures, il suffit de généraliser le
JG
G ∂E i (t ) G i(t ) G
théorème d’Ampère : à la densité de courant jD = ε 0 = − ε0 uz = − 2 uz
∂t Ce πa
uniforme correspond à travers une surface ( S ) de rayon r ≤ a le courant de
G JG r2 JG G
déplacement I D = jD . S = − i (t ) 2 avec S = π r 2u z . Alors, le long de (C ) , un
a
G
contour circulaire de rayon r , centré sur Oz , et orienté suivant uθ :
&KDSLWUH
JG JJG r2 JG μ i (t ) r G
v³ (C ) B . dl = μ 0 I D B ( r , t ).2π r = − μ 0 i (t )
a2
soit : B ( r , t ) = − 0 2 uθ
2π a
G
champ suivant − uθ et nul sur Oz comme prévu.
volume du condensateur :
2
1 § μ0 i · a μ0ei 2 (t )
Wm =
2μ0 ¨© 2π a 2 ¸¹ ³ 0
r 2 2π rdr e Wm =
16π
1 2 μ0 e
En identifiant à Li (t ) , il vient L= , bien homogène à μ0 × longueur .
2 8π
AN : Pour e = 0,5 cm , L = 0, 25 nH (valeur très faible mais suffisante pour
interdire la discontinuité de courant dans le circuit de charge du condensateur
au moment de la fermeture de l’interrupteur, voir la question 14. du chapitre
5) et avec a = 3 cm , C = 5 pF .
JJG JG JG JG
Rq : L’équation de Maxwell-Faraday rot E = − ∂ B / ∂t où B inhomogène comme
JG JJG JG G
ici est incompatible avec le champ E uniforme (soit rot E = 0 ). La solution
retenue pour le champ entre les armatures ne peut correspondre à la solution
exacte pour laquelle les 4 équations de Maxwell devraient être vérifiées. En
JG
effet, B variable dans le temps crée un faible champ électrique non uniforme
qui s’ajoute au précédent, et qui, à son tour, crée un champ magnétique encore
plus faible etc… La solution obtenue convient en régime lentement variable
(tant que a λ ), ce qui est toujours réalisé en TP où la fréquence maximale
ne dépasse jamais 1 MHz (soit λ > 300 m ).
Tx
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
JG
Sur la base cartésienne, la tension du fil s’écrit : T = Ty .
■ Réponses aux questions
Tz
La RFD appliquée à la masse dans le référentiel galiléen du laboratoire est :
G G JG G JG
ma ( M ) = mg + T + qv ∧ B
Rq : Cette équation est du même type que celle donnée par la RFD appliquée à la
masse d’un pendule de Foucault dans le référentiel terrestre non galiléen où la
JG G
force magnétique de Lorentz est remplacée par le force de Coriolis −2 m Ω ∧ v .
&KDPSPDJQpWLTXH
D’où pour un mouvement quasi plan ( z ≈ cste ≈ 0 ) :
x 0 Tx x 0 mx = Tx + qyB
°
y = m 0 + Ty + q y ∧ 0 ®my = Ty − qxB
m m
0 − g Tz 0 B °
¯0 = − mg + Tz
Tx x
JG JJJG
La tension du fil T = Ty est colinéaire au fil, donc à SM = y ; cela se traduit par
Tz −A
JG JJJG G x mg y mg
T ∧ SM = 0 , d’où, avec Tz = mg , Tx = − Tz = − x et Ty = − Tz = − y.
A A A A
g qB
Le système se réécrit en introduisant ω 0 = et Ω c = :
A m
x = − ω 20 x + Ω c y (1)
°
®
y = − ω 20 y − Ω c x (2)
°̄
Avec la nouvelle variable Z = x + iy , il suffit de sommer (1) + i (2) et il vient :
Z + i Ω c Z + ω 20 Z = 0
Ceci est l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω 0 , mais dont
le terme en Z ne doit pas être interpréter comme un terme d’amortissement fluide
puisque son coefficient est complexe !
L’équation caractéristique r 2 + i Ω c r + ω 20 = 0 admet comme discriminant
Δ = − Ω 2c − 4ω 20 ≈ − 4ω 20 avec la condition Ω 2c ω 20 , d’où les racines :
Ωc Ω
r1 ≈ −i + iω 0 et r2 ≈ −i c − iω 0
2 2
La solution de l’équation différentielle est :
Z (t ) = A e 1 + B e 2 et Z (t ) = r1 A e 1 + r2 B e 2 , et les conditions initiales Z (0) = a
r t r t r t r t
et Z (0) = 0 conduisent à :
A+ B = a r2 §1 Ω · r1 §1 Ω ·
®r A + r B = 0 A= a = ¨ + c ¸ a et B = a = ¨ − c ¸a
¨ ¸ ¨ 2 4ω 0 ¸
¯1 2 r2 − r1 © 2 4ω 0 ¹ r1 − r2 © ¹
§ 1 Ω · §¨ − i Ωc +iω 0 ·¹¸ t § 1 Ω c · ¨§© − i Ω2c −iω 0 ¸·¹ t
d’où Z (t ) = ¨ + c ¸ a e© 2 +¨ −
¨ 2 4ω 0 ¸¸
ae
¨ 2 4ω 0 ¸
© ¹ © ¹
§ Ωc · Ωc § Ωc ·
° x(t ) = Re( Z (t )) = a cos ¨ 2 t ¸ cos(ω 0t ) + 2ω a sin ¨ 2 t ¸ sin(ω 0t )
° © ¹ 0 © ¹
puis ®
° y (t ) = Im( Z (t )) = − a sin § Ω c t · cos(ω t ) + Ω c a cos § Ω c t · sin(ω t )
°¯ ¨ ¸ ¨ ¸
2ω 0
0 0
© 2 ¹ © 2 ¹
&KDSLWUH
La condition de l’énoncé se traduit alors par
Ωc ω 0
= avec N = 10 , et en variable réduites,
2 N
il suffit alors de tracer la courbe paramétrique
( u = ω 0t ) en coordonnées cartésiennes, où le
paramètre u varie de 0 à 20π (soit 10
oscillations) :
§u· 1 §u·
x (u ) = cos ¨ ¸ cos(u ) + sin ¨ ¸ sin(u )
© 10 ¹ 10 © 10 ¹
§u · 1 §u·
y (u ) = − sin ¨ ¸ cos(u ) + cos ¨ ¸ sin(u )
© 10 ¹ 10 © 10 ¹
2ω 0 qB 2 g 2m g
La condition Ω c = s’écrit = B=
N m N A Nq A
Numériquement, une boule de masse m = 10 g est accroché à un fil de longueur
A = 1 m ; si son rayon est R = 5 cm et qu’elle est chargée initialement sous une
tension V = 10 000 V , alors sa charge est donnée par q = 4πε 0 RV ≈ 6.10−8 C (voir
la question 2. du chapitre 17), et pour une rotation complète du plan d’oscillation en
2 × 10.10−3 10
N = 10 oscillations : B = ≈ 105 T , une valeur extravagante !
10 × 6.10−8 1
L’expérience n’est pas réalisable et sa description reste théorique...
22. (**) Champ magnétique tournant d’un stator (MP, PC, PSI, PT)
Indications : * Penser à une analogie : les projections sur des diamètres
perpendiculaires d’un mouvement circulaire uniforme sont en sinus et
cosinus donc en quadrature de phase, ou encore celle d’une onde
électromagnétique polarisée circulairement.
* En régime sinusoïdal forcé, on évite de travailler en notation réelle.
On met en place deux systèmes de bobines ( S ) et ( S′) dont les axes sont
orthogonaux et qui sont alimentés en parallèle par une source de tension sinusoïdale
de pulsation ω , l’une des dérivations comportant en série un condensateur afin que
les deux intensités i (t ) et i′(t ) soient déphasées ; à l’intersection des axes, dans le
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
&KDPSPDJQpWLTXH
ou en électromagnétisme, où une onde plane progressive polarisée circulairement
peut être décomposée en deux ondes polarisées rectilignement, dont les champs,
égaux en norme, sont orthogonaux dans l’espace et déphasés de π / 2 dans le temps.
1 2
– l’égalité des modules I = I ′ s’écrit : R 2 + L2ω 2 = R 2 + ( Lω − ) , et au
Cω
1 2
carré, R 2 + L2ω 2 = R 2 + L2ω 2 (1 − ) de seule solution physique :
LCω 2
1 1
(1 − ) = −1 = 2ω 2 (1)
LCω 2 LC
Lω Lω − 1 / Cω
– pour les retards de i et i′ sur u , on a tan ϕ = > tan ϕ ′ = , le
R R
1
déphasage de π / 2 se traduit donc par ϕ = ϕ ′ + π / 2 , soit tan ϕ = − ; cette
tan ϕ ′
Lω R 1 R2
condition s’écrit =− soit = ω2 + 2 (2)
R Lω − 1 / Cω LC L
Les conditions (1) et (2) conduisent à fixer les valeurs L et C lorsque celles de R
et ω sont connues ; on a facilement
R 1
L= et C=
ω 2 Rω
U
D’où les valeurs particulières des intensités efficaces I = I ′ = et retards de
2R
π π
phase de i et i′ sur u , ϕ = et ϕ ′ = − .
4 4
AN : L ≈ 80 mH tout à fait courant ; C ≈ 64 ȝF une valeur élevée mais pas
prohibitive ; I = I ′ = 6,5 A , pas étonnant pour une installation industrielle.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
Ce chapitre est à cheval sur les deux années même si l’essentiel a été vu en 1re année ; il
s’adresse aux élèves des quatre filières MP, PC, PSI et PT.
$FWLRQVGH/DSODFH
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
courant Gcirculant dans les spires, le plan du cadre est parallèle au
champ B . Δ
En faisant circuler un courant d’intensité I = 10 A dans les
I G
B
spires, le plan du cadre tourne d’un angle θ = 30 ° ; quelle est
l’intensité B du champ magnétique ?
5. (*) Décharge rapide suivie du mouvement de deux tiges (MP, PC, PSI, PT)
Deux longues tiges conductrices de même
masse linéique λ sont suspendues (par des
fils de masse négligeable) de sorte qu’elles
soient horizontales, parallèles et espacées de
d . Les extrémités A1′ et A2′ des deux tiges
sont reliées par un fil conducteur souple.
Un condensateur initialement chargé et de d A͛2
capacité C est connecté aux deux autres
extrémités A1 et A2 . Ces deux connexions A2
sont également effectuées par des fils souples. A͛1
Lorsque la connexion est établie, on constate
que les tiges s’écartent l’une de l’autre avec
− Q0 A1
des vitesses initiales horizontales de même
norme v0 .
C Q0
On note R la résistance totale du circuit et Q0
la charge initiale du condensateur.
À quelle hauteur h chaque tige montera-t-elle ?
&KDSLWUH
Donnée : On admet que le temps τ = RC décrivant la décharge du condensateur
est négligeable devant celui nécessaire à l’apparition d’un déplacement
appréciable de la position des tiges.
&LUFXLWIL[HGDQVXQFKDPSPDJQpWLTXHYDULDEOH
6. Spire dans un champ magnétique extérieur variable (MP, PC, PSI, PT)
Une spire rectangulaire de côtés a = 12,5 cm et b = 8, 0 cm , de résistance
R = 0,10 Ω , est placée dans un champ magnétique uniforme orthogonal à son plan
comme indiqué sur la figure et dont la norme est fonction du temps comme
l’indique le graphe ci-dessous, avec B 0 = 0,50 T et τ = 1, 0 s .
B C B
JG
B B0
⊗
A D 0 τ t
Pour t tel que 0 ≤ t ≤ τ , on néglige l’inductance propre de la spire ; la charge q
transportée par le courant induit pendant cet intervalle de temps dépend-elle de τ ?
Que se passe-t-il pour t ≥ τ sachant que l’inductance propre de la spire (unique) est
L ≈ 1 ȝH .
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
Au départ, le circuit primaire (indice 1) est fermé par une source de tension continue
e 0 ; lors d’une rupture de ce circuit à t = 0 (par ouverture d’un interrupteur),
l’intensité y décroît rapidement suivant une loi du type i 1 (t ) = i 1∞ exp( −t / τ 1 ) pour
t ≥ 0.
Dans le circuit secondaire (indice 2), les deux extrémités du fil formant
l’enroulement d’une bobine de caractéristiques exceptionnelles sont reliées à deux
électrodes proches (en forme de pointes métalliques), ce circuit est donc ouvert (en
l’absence d’étincelle).
Expliquer pourquoi lorsque la tension u 2 atteint une valeur très élevée, une étincelle
apparaît entre les deux électrodes. Est-ce le cas dans le dispositif étudié ?
Données : * e 0 = 12 V ; L1 = 0,83 mH ; R 1 = 0,91 Ω ; L 2 = 210 H ; R 2 = 9, 6 kΩ .
* Le couplage entre les deux bobines est parfait.
* Pour des électrodes distantes de 1 mm , la tension de claquage dans
l’air sec est de 3, 6 kV .
nj
I(t)
ŝ;ƚͿ
ŝ;ƚͿ
P Đ
Ă
ď
&KDSLWUH
La variation du champ magnétique créé par le solénoïde engendre un champ
JG
électrique (appelé champ électromoteur et noté E m ).
JG JG G
Il faut travailler ici avec des grandeurs locales, les champs B ( r ) , E m ( r ) et j ( r )
(densité volumique des courants induits dans le conducteur) sont fonction de r .
Quelle est la puissance moyenne totale dissipée dans le conducteur ? S’agit-il d’une
perte Joule provoquée ou subie ? Application et commentaires.
&LUFXLWPRELOHGDQVXQFKDPSPDJQpWLTXHVWDWLRQQDLUH
12. (*) Étude expérimentale d’un freinage par courant de Foucault (MP, PC, PSI, PT)
z
i
e
O
JJG
ω B0
i
Électroaimant
Un disque conducteur en aluminium de faible épaisseur e devant son rayon est mis
en rotation autour d’un axe Oz à la vitesse angulaire ω 0 .
Un dispositif à base de bobines parcourues par un courant continu crée un champ
magnétique permanent intense dans une région limitée de l’espace où le disque est
présent.
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
À partir du moment où le champ est établi, on constate que le disque qui tournait
librement, est fortement freiné avant de s’arrêter assez rapidement.
Une série de mesures non détaillées prouve que, le freinage étant présent, sa vitesse
de rotation est divisée par deux toutes les 7 s , et qu’il s’arrête définitivement au
bout de 41 s .
Modélisation : * la petite région où existe le champ permanent, dans toute
l’épaisseur du disque, est limitée à l’entrefer de l’électroaimant.
Dans cette région, le champ est uniforme de norme B0 , sa direction
est normale au plan du disque, et son sens est suivant l’axe Oz . En
dehors de cette région, le champ magnétique est nul.
* la rotation du disque autour de l’axe Oz se fait pratiquement sans
frottement (liaison parfaite). Néanmoins, pour interpréter l’arrêt
total, il existe un petit couple de frottement constant de moment β
par rapport à l’axe Oz , en valeur absolue.
Expliquer qualitativement, et de façon détaillée (en s’appuyant sur une loi
physique), les phénomènes physiques conduisant au freinage, et à l’arrêt de disque.
Qualitativement, comment le freinage dépend-il de l’épaisseur e ?
Estimer enfin les caractéristiques du couple de freinage, puis trouver la valeur
numérique de β .
14. (**) Les rails de Laplace avec condensateur chargé (MP, PC, PSI, PT)
Un circuit est constitué de deux rails rectilignes, parallèles, horizontaux, de
résistance négligeable et dont l’écartement est l . Il comprend une résistance R et
une capacité C placée en série, et est fermé par une tige, parfaitement conductrice,
de masse m , qui peut glisser sans frottement sur les deux rails. L’ensemble est
JG
plongé dans un champ magnétique uniforme B vertical.
&KDSLWUH
À l’instant initial t = 0 , le condensateur est JG
chargé (q = q0 ) et la tige est immobile B
(v0 = 0) .
Écrire les équations du système et faire un
R l
bilan instantané de puissance ; de quel type x
de conversion s’agit-il ? C
2 2
1 1 Bl
On pose = + . Donner les
τ RC mR
solutions q (t ) , i (t ) et v(t ) . Que constate-t-on lorsque t → ∞ ? Expliquer.
16. (**) Freinage électromagnétique d’un manège (MP, PC, PSI, PT)
Certains parcs d’attraction disposent d’une tour à sensations fortes consistant à faire
tomber en chute libre une nacelle pouvant accueillir une trentaine de personnes du
haut d’une structure métallique (la tour).
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
La tour est modélisée par un cylindre de hauteur h et
d’axe Oz , et la nacelle par un tore de section
rectangulaire. Lorsque la nacelle a chuté de 2h / 3 , elle
pénètre dans une région où existe un champ
JG
nacelle
G
magnétostatique radial B = B0 ur (au niveau de la
nacelle) et créé par un dispositif attaché à la tour. La G
g
nacelle renferme une bobine fermée sur elle-même et
constituée d’un câble en cuivre de section s , enroulé en
N spires circulaires d’axe Oz , toutes de rayon a . tour
Déterminer le nombre N de spires nécessaire pour
obtenir une décélération de 5g (limite physiologique z
pour les passagers).
Données :
* hauteur de la tour : h = 58 m
* masse totale de la nacelle + passagers : m = 4, 2.103 kg
* accélération de la pesanteur : g = 9,8 m.s −2
* champ magnétique : B0 = 0, 060 T
* rayon des spires : a = 2,5 m
* section des spires : s = 7,1.10−6 m 2 (soit 1,5 mm de rayon)
* conductivité électrique du cuivre : σ = 0, 60.108 Ω −1.m −1
&KDSLWUH
5pSRQVHV
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
$FWLRQVGH/DSODFH
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
l’orientation du contour) ; la résultante des forces sur le côté 2 et qui s’applique au
G G G G G
centre du côté est f L 2 = − IbB n , d’où f L1 + f L 2 = 0 .
L’ensemble des forces n’ayant pas le même support mais dont la somme est nulle
constitue un couple. Le moment de ce couple par rapport à l’axe Δ orienté est :
a a
M LΔ = M ΔfG + M ΔfG = IbB. + IbB. = IabB
L1 L2
2 2
car dans les deux cas les bras de levier valent a / 2 .
En notant S = ab la surface du cadre, il vient :
Si le cadre tourne avec une vitesse angulaire ω autour de Δ , alors la vitesse linéaire
G G
du côté 1 est v1 = (a / 2)ω n . Les puissances des deux forces étant égales, on a :
G G a
PL = PL1 + PL 2 = 2 PL1 = 2 f L1.v1 = 2 IbB ω PL = ISBω
2
2Cθ
d’où B=
NIS cos θ
&KDSLWUH
AN : Attention θ en radian, B ≈ 1,0.10−2 T important par l’enroulement de 100
spires rectangulaires et l’intensité très grande. La valeur 500 fois plus élevée
que le champ magnétique terrestre justifie d’avoir négligé ce dernier.
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
Suite à la fermeture du circuit, le condensateur se décharge et un courant électrique
I (t ) circule dans les tiges. On suppose d’une part que le temps τ = RC caractérisant
d
les variations dans le temps du courant est grand devant τ = (caractérisant le
c
retard de l’onde électromagnétique) pour rester dans l’ARQS, et d’autre part qu’il
est très court devant celui nécessaire à l’apparition d’un déplacement appréciable de
l
la position des tiges qui est de l’ordre de ; c désigne la célérité de la lumière et
g
l est la longueur des fils de suspension.
Dans ces conditions, le champ G
magnétique créé par le courant JG uz G
circulant dans la tige de trace A1 dans g
d ux
le plan ( xOz ) en un point de la G
deuxième tige s’écrit : u y
JG μ I (t ) G
B1→2 = 0 uz A2 A1
2π d h
L’expression de la force de Laplace JJG
s’exerçant sur cette tige s’écrit : F L2
JG G μ0 I (t ) G º I(t)
( )
L0 ª
F L 2 = ³ « I (t ) − dzu y ∧ uz »
0
¬ 2π d ¼ Q(t)
où L0 désigne la longueur de la tige.
JG μ I 2 (t ) L0 G
Après intégration, on obtient : F L 2 = − 0 u x les deux tiges se repoussent.
2π d
Le théorème de la résultante cinétique, appliqué à la tige A2 de masse m = λ L0 ,
G
d v 2 JG JG JG JG JG
s’écrit : ( λ L0 ) = F L 2 + P + T , où T désigne la tension du fil et P est son poids.
dt
Puisque durant toute cette première phase le fil reste vertical, la projection de cette
dv μ I 2 (t )
équation sur (Ox) donne, après simplification par L0 : λ 2 = − 0 .
dt 2π d
Q
En négligeant le phénomène d’auto-induction, l’équation électrique s’écrit : RI =
C
dQ § t·
ce qui donne, avec I = − , la charge Q(t ) = Q0 exp ¨ − ¸ , avec τ = RC . On
dt © τ¹
Q § t·
aboutit finalement à la loi de variation du courant : I (t ) = 0 exp ¨ − ¸ .
τ © τ¹
Par intégration de l’équation différentielle (équation mécanique) entre l’instant
∝ ∝
μ Q2 § 2t ·
initial et l’instant final (quelques τ ) : ³ λ dv2 = − ³ 0 20 exp ¨ − ¸ dt , on obtient :
0 0
2πτ d © τ ¹
μ0Q02 μ Q2
v2 (∝) = − de norme v0 = 0 0 .
4πλτ d 4πλτ d
&KDSLWUH
Après cette phase rapide, les tiges étant encore en position basse, entamment une
seconde phase de montée et ceci en l’absence de la force de Laplace par annulation
du courant électrique. Le théorème de la variation de l’énergie cinétique donne :
2
1 2 1 § μ0Q02 ·
mv0 = mgh , soit h=
2 2 g ¨© 4πλτ d ¹¸
&LUFXLWIL[HGDQVXQFKDPSPDJQpWLTXHYDULDEOH
6. Spire dans un champ magnétique extérieur variable (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il faut commencer par déterminer successivement le sens et l’intensité
du courant induit pour t tel que 0 ≤ t ≤ τ .
La spire fixe est placée dans un champ magnétique variable, elle est donc le siège
d’un phénomène d’induction et un courant induit y prend naissance.
Il y a deux possibilités pour trouver le sens du courant
induit : B C
– orientons positivement le cadre dans le sens ABCD ;
JG JG
alors le vecteur surface est dans le même sens que B , le B
flux est donc positif et augmente puisque la norme de
JG
⊕ ⊗
B augmente ; alors, par la loi de Faraday e = − d Φ / dt ,
la fém est négative et il en est de même du courant
induit puisque e = Ri ; ce courant circule donc dans le A D
sens négatif ADCB
JG
– l’augmentation du champ magnétique B (en JG
pointillé sur la figure entre deux instants t et B (t ) JG
t ′ > t ) est dirigée vers l’arrière de la figure ; Bi
d’après la loi de Lenz le système réagit en créant
JG
un champ magnétique induit Bi opposé à cette JG
variation et donc dirigé vers l’avant ; seul un B(t′ > t )
courant induit dans le sens ADCB peut créer un
tel champ induit.
Bien sûr ce courant induit cesse au-delà de t = 1 s lorsque le champ devient
stationnaire.
JG JG
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
dΦ dB B0
Pendant la phase de croissance : e = − = − ab = − ab = − 5, 0 mV
dt dt τ
Ne pas tenir compte du flux propre c’est négliger l’inductance propre (très faible) de
e
la spire unique, alors i = = − 50 mA < 0 , soit un courant assez faible vu les autres
R
valeurs.
L’intensité est reliée à la charge transportée par :
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
dq
i= q = iτ = − 50.10−3 C puisque i est constant sur l’intervalle
dt
En réalité q n’est pas proportionnelle à τ car i est en 1 / τ , en effet :
e B B
i = = − ab 0 q = − ab 0
R Rτ R
dq e 1 dΦ ΔΦ
Plus généralement : i = = =− q=− indépendant de τ
dt R R dt R
JG
Dans la suite, pour t ≥ τ la norme de B est stationnaire et donc le phénomène
d’induction cesse : e = 0 et i = 0 , ce qui conduit à une discontinuité du courant à
JG
t = τ . Sauf que le flux du champ extérieur B devenant constant, on ne peut plus
JG
négliger les variations du flux propre lié à Bi et où intervient l’inductance de la
spire :
dΦ p di
e = eext + e p = 0 − = −L
dt dt
di
d’où l’équation de maille sur le contour fermé : 0 = Ri − e = Ri + L .
dt
ce que l’on pouvait écrire directement pour un circuit RL en régime libre.
Il apparaît alors que le courant n’est plus discontinu en t = τ , mais passe de
i = − 50 mA à i = 0 en un temps caractéristique τ ′ = L / R ≈ 10 ȝs : l’induction
s’oppose aux discontinuités de courant !
&KDSLWUH
En réalité le flux total à travers C2 est obtenu en rajoutant au flux précédent le flux
propre ; le courant induit d’intensité i2 s’obtient alors en tenant compte de
l’inductance propre du circuit C2 , négligeable lorsque celui-ci n’est constitué que
d’une seule spire...
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
classique qui donne le rapport des tensions dans un transformateur parfait.
La valeur anormalement élevée de L 2 s’explique ici par N 2 N 1 .
( )
Φ = N ³³ B. drdzuθ = N 0 ( I + Ni ) ³ ³ dz
2π
dr
r 0
a
ª μ § a + b ·º
Φ = « N 0 c ln ¨ ¸ » ( I + Ni )
¬ 2π © a ¹¼
En écrivant Φ = Li + MI , on obtient par identification les deux coefficients :
μ0 § b· μ0 § b·
L = N2 c ln ¨ 1 + ¸ et M =N c ln ¨ 1 + ¸
2π © a¹ 2π © a¹
dΦ
En calculant la fém induite e = − et en considérant le schéma électrique
dt
di dI
équivalent, on aboutit à l’équation électrique L + Ri = − M qui s’écrit en
dt dt
i jM ω
notation complexe ( R + jLω ) i = − jω M I donnant : H = = − .
I R + jLω
En pratique, on souhaite avoir un appareil qui sert à mesurer des courants
R
indépendamment de leurs fréquences, il faut avoir ω . Dans ce cas, le rapport
L
i M 1
entre les amplitudes des deux courants vaut : = =
I L N
&KDSLWUH
Dans ce domaine de fréquence ce dispositif joue le
rôle d’un transformateur de courant de rapport
constant N . Ainsi, en mesurant le courant dans la
bobine on a une mesure du courant dans le fil sans
être obliger d’ouvrir le circuit contrairement à
l’implantation d’un ampèremètre classique.
Les bobines de Rogowski sont alors utilisées dans
la conception des pinces ampèremétriques et
permettent de mesurer un courant d’intensité très
grande (dépassant 100 A ) en prenant un grand
rapport de transformation ( N ≈ 103 ) .
La situation est analogue à celle où l’approche d’un aimant (pour que le champ
magnétique soit variable) sur l’axe d’une spire engendre dans cette dernière un
courant induit ; il s’agit d’un phénomène d’induction décrit par l’équation de
JG
JJG JG ∂B
Maxwell-Faraday : rot E m = − .
∂t
Le schéma suivant illustre bien la situation : entre les deux instants, le champ
JG
∂B
magnétique a diminué en norme, sa variation temporelle (le vecteur ) est dirigée
∂t
JJG JG
vers la gauche, et donc rot E m vers la droite ; intuitivement (par la règle du tire-
JG
bouchon), on s’aperçoit que le champ E m induit est un champ « tournant » dans le
sens indiqué sur la figure.
JG JG JJG JG JG
B ∂B rot E m Em
∂t
t =0
t = 0+ (C )
JG G
Le théorème de Stokes appliqué à E m = Em uθ sur un contour circulaire (C )
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
G
intérieur au cylindre métallique, d’axe Oz , de rayon r et orienté suivant + uθ , soit
■ Réponses aux questions
JJG G
dS = dS uz donne :
JG
JG JJG JJG JG JJG ∂ B JJG
v³ (C ) E m . dl = 2π r. Em = ³³ ( S ) rot E m . dS = ³³ ( S ) − ∂t . dS = B0ω sin ω t.π r
2
JG 1 G
d’où E m = B0 rω sin ω t uθ
2
car le champ magnétique à l’intérieur du solénoïde est uniforme.
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
Ce champ électrique orthoradial crée dans le conducteur un courant induit tournant
dont la densité volumique est donnée par la loi d’Ohm :
G JG 1 G
j ( r , t ) = σ E m = σ B0rω sin ω t uθ
2
JG
On comprend la dénomination de « champ électromoteur » puisque ce champ E m
est capable de mettre des électrons de conduction en mouvement alors que le
conducteur n’est soumis à aucune différence de potentiel.
La puissance volumique cédée par le champ à la matière conductrice est :
G2
dP G JG JG 2 j < dP > 1
= j. E m = σ E m = d’où en moyenne temporelle = σ B02ω 2 r 2
dτ σ dτ 8
Cette puissance volumique est inhomogène et il apparaît que l’effet Joule est
beaucoup plus important près de la surface r = a du conducteur qu’au centre r = 0
où il est nul. Cet effet se retrouve en haute fréquence à la surface d’un conducteur
(et se nomme alors effet de peau).
Sur l’ensemble du conducteur :
a1 π
< dP > = ³ σ B02ω 2 r 2 .2π rdrL <P>= σ B02ω 2a 4 L
0 8 16
Dans certains dispositifs, l’échauffement est recherché comme dans une plaque de
cuisson à induction, ou encore lorsqu’il s’agit d’obtenir industriellement la fusion de
barres métalliques (d’où le nom de four à induction), ou encore dans les
ralentisseurs pour camions (appelés « TELMA »).
Dans d’autres dispositifs cet effet est subi comme dans les carcasses magnétiques
des transformateurs ; pour s’en affranchir il faut alors « feuilleter » le cylindre
métallique, c’est-à-dire le couper en lamelles parallèlement à Oz (et non en tranches
perpendiculairement à Oz ) et les recoller avec une colle isolante. De la sorte on
empêche la circulation des courants circulaires induits…
À noter que la puissance dissipée est en ω 2 . Lorsqu’on veut utiliser des courants
induits (dits de Foucault) pour chauffer un conducteur, on a donc a priori intérêt à
prendre une fréquence élevée, sauf qu’à trop haute fréquence, la puissance
volumique n’est plus uniforme et a tendance à se limiter en surface, empêchant ainsi
un chauffage uniforme. D’où un compromis comme très souvent en physique…
&LUFXLWPRELOHGDQVXQFKDPSPDJQpWLTXHVWDWLRQQDLUH
&KDSLWUH
JG
G B
Δ •
u Δ: JG
S
⊕
θ θ
L’équation de maille appliquée au cadre dont on néglige l’inductance (c’est-à-dire le
flux propre) donne :
dΦ
e=− = − Babθ cos θ = Ri (1)
dt
Le moment des forces de Laplace sur Δ en assimilant le cadre à un dipôle
magnétique est :
JJG JG G JG JG G
Γ L = (- ∧ B). uΔ = (iS ∧ B). uΔ = iabB sin(π 2 − θ ) = iabB cos θ
Le théorème du moment cinétique sur Δ orienté s’écrit avec le moment du poids :
a
J θ = iabB cos θ − mg sin θ
2
2
(abB ) 2 a
d’où avec (1) : J θ = − θ cos θ − mg sin θ (2)
R 2
Bilan de puissance :
(1) × i : Ri 2 = − Babθ cos θ × i = (fém
= iabB cos θ × θ − mg a θ sin θ soit d § 1 J θ 2 · = ( + d § mg a cos θ ·
(2) ×θ : J θθ
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
¨ ¸ L ¨ ¸
2 dt © 2 ¹ dt © 2 ¹
■ Réponses aux questions
§ ·
d ¨ 1 2 a ¸ d
¨ J θ − mg cos θ ¸ = − Ri 2 soit ( Eméca ) = − Ri 2
dt N2 2 dt
¨ E ¸
© C EP ¹
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
Comme
Comme on onpouvait
pouvaits’en
s’endouter,
douter,l’énergie
l’énergiemécanique
mécaniqueduducadre
cadrediminue
diminue auaucours dudu
cours
temps
temps (mouvement
(mouvement amorti)
amorti) auauprofit
profitd’une
d’unedéperdition
déperditionparpareffet
effetJoule
Jouledans
danssa sa
résistance.
résistance.
12.
12. ((**))Étude
Étudeexpérimentale
expérimentaled’un
d’unfreinage
freinagepar
parcourant
courantdedeFoucault
Foucault(MP, PC,
(MP, PSI,
PC, PT)
PSI, PT)
La
La loi
loi dede Lenz
Lenzs’applique
s’applique: :««LeLecourant
courantinduit
induits’oppose,
s’oppose,parparsesseseffets, aux
effets, auxcauses
causes
qui
quilui
luiont
ontdonné
donnénaissance
naissance».».
Ici,
Ici, lala cause
cause est
est lele mouvement
mouvement dududisque
disqueconducteur
conducteurdans dansle lechamp
champmagnétique
magnétique
JJJJ
GG
uniforme permanentBB0 0. .IlIlrésulte
uniformeetetpermanent résultedesdescourants
courantsinduits
induitscirculant
circulant dans le le
dans disque unun
disque
couple
couplede defreinage
freinages’opposant
s’opposantà àlalarotation.
rotation.
Les
Les courants
courantsinduits
induitscirculent
circulentenenvolume
volumedansdansl’épaisseur
l’épaisseurdududisque
disque: ce
: cesont
sontdonc
donc
des
des courants
courants de
deFoucault.
Foucault.Ils
Ilscirculent
circulentd’autant
d’autantplusplusfacilement
facilementque queleslesrésistances
résistances
électriques
électriques mises
mises en enjeu
jeusont
sontplus
plusfaibles,
faibles,cecequi
quiestestlelecas
caspour
pourdedeplus
plusgrandes
grandes
épaisseurs
épaisseurs ee dudu disque
disque(de
(delalamême
mêmefaçon
façonqu’un
qu’unfilfilcylindrique
cylindriquededesection
sectionplus
plus
importante
importanteprésente,
présente,pour
pourune
unemême
mêmelongueur,
longueur,une unerésistance
résistance plus basse).
plus basse). JJGJJG
Ces
Ces courants
courants volumiques
volumiquesengendrent
engendrentà àleur
leurtour,
tour,grâce
grâceauauchamp
champmagnétique
magnétiqueB0 B0
des
desactions
actionsde
deLaplace
Laplacepossédant
possédantununmoment
momentdedefreinage
freinageparparrapport à l’axe.
rapport à l’axe.
Plus
Plus lala rotation
rotationdududisque
disqueest
estrapide,
rapide,plus plusl’induction,
l’induction,etetdoncdoncle lefreinage
freinage résultant,
résultant,
sont
sont importants.
importants. On Ons’attend
s’attendalors
alorsà àununcouple
couplededefreinage
freinagequiquiaugmente
augmenteavec la la
avec
vitesse
vitessede rotationωω du
derotation dudisque.
disque.
La
La loi
loidedefreinage
freinageconfirme
confirmececerésultat
résultat: en: eneffet,
effet,lalavitesse,
vitesse,divisée
diviséeparpar
deuxdeuxtous lesles
tous
ττ ==77ss,,est
estcaractéristique
caractéristiqued’une
d’unedécroissance
décroissanceexponentielle
exponentielledede la la
forme
forme : :
ωω(t()t )==ωω0 exp(
0 exp(−α− α
t )t )
La
La décroissance
décroissanceest estdonc
doncdedeplus
plusenenpluspluslente,
lente,lelecouple
couplededefreinage
freinagediminuant
diminuant auau
cours du temps.
cours du temps.
Rq
Rq:: Cette
Cetteloi loicorrespond
correspondààun unmoment
momentduducouple
couplededefreinage
freinageparparrapport à l’axe
rapport dede
à l’axe
rotation proportionnel à à ωω dede lalaforme
rotation proportionnel forme −a−ω a ω. .OnOnpeutpeutle levérifier
vérifierenen
appliquant
appliquantau audisque
disquelalaprojection
projectionduduthéorème
théorèmedudumoment
momentcinétique
cinétiquesursur
l’axe
l’axe
pour
pourlelemouvement
mouvementdederotation
rotationautour l’axeOzOz
autourdedel’axe fixe
fixe: :
ddωω § § a a· ·
JJz z ==−−aaωω, ,qui s’intègreenenωω(t()t =
quis’intègre )=ωω0 exp ¨ −¨ − t ¸t ¸dedela laforme
0 exp formeproposée
proposée
dtdt © © J zJ z¹ ¹
avec αα==aa/ /JJz z. .
avec
En
Enécrivant
écrivantqu’après tempsτ τlalavitesse
qu’aprèsleletemps vitesseangulaire
angulairea aétéétédivisée
diviséeparpar
deux : :
deux
ωω0 0 lnln( 2()2=) 0,1 s−1 −1
exp( −( −
==ωω0 0exp ατατ) ), il, ilvient
vientαα= = = 0,1 s
22 ττ
Cette
Cettedescription
descriptionn’est
n’estcependant
cependantpaspassuffisante
suffisantepour
pourprévoir
prévoirl’arrêt
l’arrêttotal dudu
total disque ; ;
disque
en
eneffet,
effet,cette
cetteexponentielle
exponentiellenenes’annule
s’annulequ’au
qu’aubout
boutd’un
d’untemps
temps infini ! !
infini
IlIl faut
faut donc,
donc, dede façon
façonplus
plusfine,
fine,tenir
tenircompte
compteauaubout
boutd’und’untemps
tempsassez
assezlong, dudu
long,
couple
couple de de freinage
freinage constant
constant(appelé
(appeléfrottement
frottementsecsecparparleslesmécaniciens)
mécaniciens)et etdedela la
faible
faiblevaleur
valeurde de ββ qui
quidonne
donnel’équation
l’équationdifférentielle
différentielle: :
&KDSLWUH
&KDSLWUH
dω dω dt
Jz = −a ω − β = − . Elle s’intègre en :
dt aω + β Jz
§ β· β
ω (t ) = ¨ ω 0 +¸ exp ( −α t ) − (tant que le disque tourne, donc pour ω > 0 )
© a¹ a
L’arrêt se produit quand ω = 0 , ce qui correspond à un temps d’arrêt T1 de 41 s .
§ β· β exp ( −α T1 )
0 = ¨ ω 0 + ¸ exp ( −α T1 ) − β = α Jz ω0
© a¹ a 1 − exp ( −α T1 )
AN : ω 0 = 300 × 2π / 60 rad.s−1 et α = 0,1 s −1 , on obtient : β ≈ 1, 6.10−3 N.m
G
■ Réponses aux questions
Calculons le flux :
JG JJG z +a
Φ = ³³ B. dS = ³³ B dS = ³ ( B0 − bz ′) adz′ = a 2 ( B0 − b( z + a / 2) )
z
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
dΦ
d’où la fém : e = − = + a 2bv où v = z est la vitesse du cadre
dt
(négliger le flux propre du cadre revient à ne pas tenir compte de l’inductance L
dans la loi d’Ohm).
e a 2b
et l’intensité du courant induit i = soit i = v positive comme prévu.
R R
Les forces de Laplace sur les quatre côtés tendent globalement à faire éclater le
G
cadre (voir la figure ci-dessus où id l avec i > 0 est orienté dans le sens de parcours
direct).
JG
Les contributions sur les côtés verticaux DA et BC s’annulent car B ne dépend
que de z . En revanche, pour les côtés horizontaux, la contribution du côté supérieur
CD l’emporte sur celle du côté inférieur AB donnant une résultante vers le haut
conformément à la loi de Lenz : le courant induit est tel que la résultante de Laplace
s’oppose au mouvement de chute du cadre. Globalement sur toute la longueur des
côtés horizontaux :
G G G G G G
f L = f LCD + f LAB = −ia ( B0 − bz )uz + ia ( B0 − b( z + a ))uz = −ia 2b uz
G a 4b 2 G
Et avec l’expression de l’intensité i : fL = − v uz
R
G G
Sous la forme f L = − α v , la force de Laplace apparaît dans ce cas comme une force
de frottement fluide.
Avec l’hypothèse que le cadre reste dans le plan vertical, le théorème du centre de
G
masse appliqué au cadre et projeté sur u z donne :
dv a 4b 2 dv v mR
m = mg − v du type + = g en ayant posé τ = 4 2
dt R dt τ ab
AN : τ = 2,5 ms et vl = gτ = 2, 5 cm.s −1
Il résulte de cette application numérique que la vitesse limite vl est atteinte presque
instantanément, conduisant à un mouvement de chute rectiligne uniforme et lent,
loin du mouvement uniformément accéléré, traditionnel, de la chute libre.
14. (**) Les rails de Laplace avec condensateur chargé (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Choisir l’armature positive du condensateur de manière que la tige se
déplace vers les x croissants, puis écrire les équations du système.
Attention aux signes ! Comment s’applique la loi de Lenz ?
&KDSLWUH
en résulte la position des points A et B sur la tige. B
* La tige est soumise à une force de Laplace JG JJG G
G R
B dS v
motrice (suivant u x si i > 0 ), d’où l’équation x
−q • •
JJG
mécanique : i dl JJJG
C JG dF Lapl
dv +q ⊕ B
m = ilB (1)
dt i A
JG
* La tige mobile dans B est alors le siège d’une fém. On constate sur la figure que
JG JJG JG JJG
B et dS sont de même sens d’où un flux Φ = ³³ B. dS positif :
Φ = Φ 0 + Blx
JG JG
courant initial dans B : F Lapl déplacement de la tige
( phénomène électrique) ( phénomène mécanique)
fém contre le courant
( Lenz )
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
d §1 2· JG G
(1) × v : ¨ mv ¸ = ilBv avec ilBv = F Lapl . v = PLapl
dt © 2 ¹
d q2 ·
§
(2) × i : − Ri 2 − ¨ ¸ = Blvi avec Blvi = − eAB . i = − Pfém
dt © 2C ¹
Le bilan auxiliaire Pfém + PLapl . = 0 est toujours satisfait ; il permet d’accéder au bilan
global où tous les termes sont positifs :
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
d § q2 · d § 1 2 ·
− ¨ ¸ = ¨ mv ¸ + Ri > 0
2
dt © 2C ¹ dt © 2 ¹
Il confirme que le condensateur est la source d’énergie dans le circuit (il fonctionne
en générateur) ; son énergie électrique est transférée en énergie cinétique de la tige
et en chaleur par effet Joule dans la résistance. C’est un exemple élémentaire de
transducteur électromécanique dans une conversion de puissance électrique en
puissance mécanique.
dv dq
L’équation (1) s’écrit : m = − lB ; intégrée entre t = 0 et t , on en tire :
dt dt
Bl
v = (q0 − q) (1’)
m
1 1 B 2l 2
On reporte ce résultat dans l’équation (2) en posant = +
τ RC mR
dq q B l 2 2
B 2l 2τ
+ = q0 de solution générale q (t ) = K e − t /τ + q0
dt τ mR mR
La condition initiale q (t = 0) = q0 permet la détermination de la constante K :
§ B 2l 2τ · − t /τ B 2l 2τ dq q0 − t /τ
q(t ) = q0 ¨ 1 − ¸e + q0 et donc i = − donne i (t ) = e
© mR ¹ mR dt RC
Rq : Ce courant est plus faible que dans une décharge habituelle de dipôle RC (soit
q0 − t / RC
e ) car τ < RC ; en effet l’induction l’empêche d’être aussi important
RC
et retarde ainsi la décharge du condensateur.
q0 Bl 1 − e − t /τ
La vitesse s’obtient alors par (1’) : v(t ) =
m 1 + B 2 l 2C / m
&KDSLWUH
Après fermeture de l’interrupteur, le courant imposé par la source idéale de courant
continu et circulant dans le circuit est à l’origine d’un champ magnétique propre du
circuit. La tige AB subit essentiellement le champ magnétique créé par les deux
rails (le côté comportant le générateur est plus éloigné, son champ est négligé). Les
courants dans les deux rails étant de sens opposé, les deux champs magnétiques
créés au niveau de la tige sont parallèles et de même sens. Il s’agit de champs créés
par des demi-fils infinis. Le circuit est orienté positivement dans le sens AB .
I haut B
Gp
Bhaut
A Gp
Bbas x
I
I bas ⊕ A
Estimation simple : si les deux champs sont pris à une distance moyenne A / 2 des
rails (soit la distance du centre de masse de la tige à chacun des rails), alors ces deux
champs sont égaux (en norme et en sens) et l’expression de ce champ propre avec le
modèle demi-fil infini est :
μ 0I μ 0I
Bp ≈ 2 × =
4π (A / 2) π A
La force de Laplace qu’exerce le circuit sur la tige est alors :
JG B JJG JG G μ 0I G
2
f L = ³ I d A ∧ B p = I AB p u x = ux
A π
Elle est indépendante de la distance A des rails et quadratique (donc non linéaire) en
I qui intervient également dans le champ propre.
Comme elle est constante au cours du mouvement, son travail s’évalue facilement et
le théorème de l’énergie cinétique appliqué à la tige entre l’instant initial où la
vitesse est nulle et l’instant final au bout d’une distance d parcourue est, en
négligeant les frottements :
1 2 μ 0 I 2d 2μ 0 d
mv − 0 = f L × d = v=I
2 π πm
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
Estimation plus fine : à une distance r d’un rail, le champ magnétique créé par le
μ 0I
courant d’intensité I de ce demi-fil infini est B p (r ) = ; la force élémentaire de
4π r
Laplace sur le tronçon de tige de longueur dr à la distance r d’un seul rail est :
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
JG JJG JG G μ 0I
2
G
d f L = I dr ∧ B p = IdrB p u x = dr u x
4π r
et par intégration sur la tige de a à l − a (à l’extérieur des rails) :
JG μ 0 I 2 A − a dr G μ 0 I 2 A − a G
4 π ³a r
fL= ux = ln ux
4π a
Le résultat est identique pour l’autre rail, d’où par une nouvelle application du
théorème de l’énergie cinétique à la tige :
1 2 μ 0 I 2d A − a μ 0d A − a
mv − 0 = 2 f L × d = ln v=I ln
2 2π a πm a
16. (**) Freinage électromagnétique d’un manège (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Il faut mettre en place le processus de freinage par induction ;
attention, le champ magnétique est radial, pas axial, on peut passer par
le bilan auxiliaire pour trouver la fém, ce qui évite de parler de flux
(sinon, la surface à considérer n’est pas celle de la spire, mais celle
balayée par la spire). Ne pas oublier de traduire la loi de Lenz.
Les frottements de la nacelle dans son mouvement de chute libre étant négligés, et
sa vitesse initiale étant nulle, sa vitesse v0 après un parcours des 2 / 3 de la hauteur
h (au moment de rentrer dans la zone de champ magnétique) est donnée par le
théorème de l’énergie cinétique :
&KDSLWUH
1 2 2h
mv0 − 0 = mg v0 = 2 gh / 3 = 27,5 m.s−1 ≈ 99 km.h −1
2 3
Pour une spire de rayon a , la circonférence 2π a qui dans sa chute parcourt une
distance dz = vdt , balaie une surface annulaire 2π adz = 2π avdt ; le flux du champ
magnétique (radial) est 2π avdt × B0 (comme pour une tige sur des rails de
Laplace) ; on en déduit la force électromotrice (positive d’après l’étude qualitative)
par la loi de Faraday pour l’ensemble des N spires :
e(t ) = 2π NaB0v (t )
En négligeant la valeur de l’inductance propre de la bobine (lié au flux du champ
propre axial créé par la bobine), l’intensité i (t ) du courant induit dans la bobine de
résistance R est donné par :
e(t ) 2π NaB0
i (t ) = = v (t ) (1)
R R
A
La résistance totale du câble de longueur A = N (2π a ) est donnée par R = ,
σs
2π Na
soit R = (2)
σs JG
La force de Laplace sur une spire est, sachant que le champ B est partout
orthogonal à la spire :
JJG JG G G G
v³ idl ∧ B = i v³ dl uθ ∧GB0 ur = − 2π aB0i(t ) uz
G
et pour les N spires : f L = − 2π NaB0i (t ) uz (3)
G G
Rq : Notons que la puissance de la force de Laplace : PL = f L .v = − 2π NaB0i (t )v (t )
et la puissance de la force électromotrice : Pfém = e(t )i (t ) = 2π NaB0v (t )i (t ) sont
opposées et vérifient l’habituel bilan auxiliaire : Pfém + PL = 0 .
Partant de ce bilan, il était possible de déduire l’expression de la fém e(t ) à
partir de celle de la force de Laplace ce qui aurait évité son calcul direct un peu
inhabituel.
La force de Laplace (3) s’écrit à l’aide du courant induit (1) :
G (2π NaB0 )2 G
fL = − v (t )
R
ce qui, comme souvent en induction, s’apparente à une force de frottement fluide
(opposée à la vitesse).
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
G
dv G G
m = f L + mg
dt
donne en projection sur l’axe Oz :
dv (2π NaB0 )2 dv 2π Naσ sB02
m =− v (t ) + mg soit avec (2) : =− v (t ) + g (4)
dt R dt m
L’accélération diminue (en valeur absolue) lorsque la vitesse diminue, la
décélération est donc maximale à l’entrée dans la zone de champ magnétique
,QGXFWLRQpOHFWURPDJQpWLTXH
dv
lorsque v (t ) = v0 = 2 gh / 3 et on la fixe à = − 5g , valeur à ne pas dépasser
dt max
2π Naσ sB02 2
pour éviter l’inconfort des passagers, d’où : − 5 g = − gh + g
m 3
Le nombre de spires nécessaire est donc donné par :
3 3m g
N=
2π aσ sB02 h
&KDSLWUH
&KDSLWUH
7KHUPRG\QDPLTXH
Ce chapitre est à cheval sur les deux années même si l’essentiel a été vu en 1re année ; il
s’adresse aux élèves des quatre filières MP, PC, PSI et PT.
$VSHFWPLFURVFRSLTXH
1. À quelle condition sur la pression un gaz est-il parfait ? (MP, PC, PSI, PT)
À la température usuelle, quel est l’ordre de grandeur de la pression Plim en dessous
de laquelle un gaz réel peut être décrit par le modèle du gaz parfait ?
Données : On admet que les interactions moléculaires entre molécules d’un gaz réel
ont une portée de l’ordre de 3 nm ; on peut alors considérer un
comportement de gaz parfait si les distances moyennes entre molécules
sont supérieures à la portée de l’interaction.
3. (*) Température d’allumage d’une réaction thermonucléaire (MP, PC, PSI, PT)
Un ensemble de protons dans un plasma stellaire peut être considéré comme un gaz.
Dans un tel gaz stellaire en équilibre thermodynamique à la température T , un
3
proton a une énergie cinétique de translation moyenne Ec = k BT .
2
La réaction de fusion d’hydrogène en hélium ne démarre que lorsque la distance
d’approche de deux protons est inférieure ou égale à d = 1,3.10−12 m .
Évaluer la température d’allumage Ta de cette réaction ; commentaire.
7UDQVIRUPDWLRQVHWELODQVpQHUJpWLTXHV SUHPLHUSULQFLSH
7KHUPRG\QDPLTXH
5. Adhérence du couvercle d’un pot de confiture (MP, PC, PSI, PT)
La fabrication d’une confiture se fait à partir d’un mélange de fruits et de sucre,
échauffé à t0 = 120 °C sous la pression atmosphérique P0 = 1,00.105 Pa . Le pot est
rempli jusqu’à 1, 0 cm du bord puis immédiatement fermé avec un couvercle
étanche, à cette température et sous cette pression (l’air emprisonné dans le pot au
moment de la fermeture est aussi à P0 et T0 ). Le diamètre du couvercle du pot de
confiture est D = 8, 0 cm et la température ambiante de la cuisine t1 = 20 °C .
Quelle est, après le refroidissement dans la cuisine, la force de pression résultante
sur le couvercle ?
Quelle masse faudrait-il placer sur le couvercle pour obtenir la même force
pressante si le couvercle était simplement posé sur le pot ?
6. (*) « Paradoxe » d’une compression intermédiaire d’un GP (MP, PC, PSI, PT)
On fait passer de manière mécaniquement réversible (donc quasi statique et sans
frottement solide) n moles d’un gaz parfait ( γ = cste ) d’un volume initial Vi
(température Ti ) à un volume final V f < Vi .
• La compression est isotherme. Décrire le système (paroi du récipient, extérieur...),
et sans calcul, donner les signes du transfert thermique Qiso et du travail Wiso reçu
par le gaz.
• La compression est adiabatique. Décrire le système et sans calcul, donner les
signes de la variation de température ΔTadia subie par le gaz et du travail W adia
reçu par le gaz.
• On envisage une transformation telle que PV a = cste avec 1 < a < γ ( γ = cP / cV ),
donc intermédiaire entre isotherme et adiabatique, où le gaz est en contact avec un
thermostat de température Ti (la température initiale du gaz). En déduire
qualitativement, que pour cette transformation on a ΔTa > 0 et Qa < 0 . Le vérifier
par un calcul. Ce résultat est-il paradoxal ?
7. (*) À propos d’une transformation « supposée adiabatique » (MP, PC, PSI, PT)
De l’air à Ti = 20 °C sous Pi = 1, 0 atm est contenu dans un récipient ; on le
comprime à l’aide d’un piston de telle façon à réduire le volume d’un facteur 2. La
transformation est supposée adiabatique réversible et on prend pour l’air le modèle
du gaz parfait avec γ = 1, 4 .
Quelle surprise réserve le calcul de la température finale T f de l’air ? Commenter.
Prendre un récipient contenant Vi = 2, 0 L d’air initialement, et considérer que le
volume final V f = 1, 0 L correspond au volume intérieur d’un récipient cylindrique
de rayon de base r = 5, 7 cm et de hauteur h = 10 cm . La paroi en aluminium de
masse volumique ρ = 2, 7 g.cm −3 et de capacité thermique c = 0, 91 J.g −1.°C−1 est
d’épaisseur e = 1, 0 mm .
&KDSLWUH
8. (**) Frottement entre une roue et le sol (MP, PC, PSI, PT)
Une roue tourne autour d’un axe fixe horizontal Δ sans
frottement à une vitesse angulaire constante.
À l’instant initial, la roue est mise en contact avec le sol
ω
au niveau du point A , l’axe étant maintenu fixe. Il y a
Δ
alors glissement de la roue sur le sol avec frottement, et la
roue finit par s’arrêter complètement.
On néglige toute dilatation des solides, et tout effet des
forces de pression. A
Appliquer le premier principe de la thermodynamique à
trois systèmes différents, en précisant les signes de toutes les grandeurs mises en
jeu.
Quel lien peut-on faire avec le théorème de l’énergie cinétique ?
7KHUPRG\QDPLTXH
&DORULPpWULH DYHFRXFKDQJHPHQWG·pWDW
12. (*) Mesure de l’enthalpie de vaporisation de l’eau (MP, PC, PSI, PT)
On place sur le plateau d’une balance électronique un récipient calorifugé contenant
de l’eau maintenue en ébullition par une résistance électrique parcourue par un
courant d’intensité constante. La vapeur formée s’échappe par un orifice dans
l’atmosphère extérieure dont la pression est normale.
Après avoir taré la balance, on déclenche un chronomètre. Avec une intensité
I1 = 2,5 A et une tension aux bornes de la résistance U1 = 5,0 V , la masse a
diminué de m0 = 2, 0 g au bout d’une durée t1 = 400 s .
Avec une intensité I 2 = 3, 0 A correspondant à une tension U 2 = 6, 0 V , la même
diminution de masse est obtenue au bout d’une durée t2 = 269 s .
• Expliquer le principe de cette expérience et mesurer en kJ.kg −1 l’enthalpie
massique de vaporisation lV de l’eau à 100 °C dans chacune des deux
expériences, les pertes thermiques étant négligées.
• Ces valeurs ne sont pas satisfaisantes. Montrer qu’il est possible d’obtenir une
meilleure valeur de lV à partir des deux expériences précédentes en modélisant les
pertes par une puissance thermique Pf constante, à évaluer.
&KDSLWUH
* capacité thermique de la partie de la baignoire en contact avec l’eau du
bain : 210 kJ.K −1 .
* la dernière facture d’électricité du foyer (la famille est composée des
parents, de Lara et de son frère) indique que lors des deux derniers
mois, ils ont consommé 989 kWh pour un montant total (abonnement,
consommation, acheminement, TVA et diverses taxes et contributions)
de 159,15 € .
* leur dernière facture d’eau indique que lors des six derniers mois, ils
ont consommé 129 m3 pour un montant total (abonnement, consom-
mation, traitements, TVA et diverses taxes) de 459, 24 € .
15. (**) Mélange de glace et de vapeur d’eau (MP, PC, PSI, PT)
Dans un récipient calorifugé, de très faible capacité thermique, on met en contact
mg = 25 g de glace à t g = 0 °C et mv = 10 g de vapeur d’eau à tv = 100 °C ; quelle
est la composition et la température à l’équilibre ?
Données : Les enthalpies de changement d’état sont, pour la fusion l f = 334 J.g −1 ,
et pour la vaporisation lv = 2260 J.g −1 ; la capacité thermique de l’eau est
ce = 4, 2 J.g −1 .K −1 .
16. (*) Compression isotherme d’une vapeur d’eau (MP, PC, PSI, PT)
Un récipient de volume initial Vi = 3, 0 L contient seulement m = 1, 0 g d’eau à la
température t0 = 100 °C . On donne pour l’eau PV (100 °C) = 1, 0 bar ; l’enthalpie
massique de vaporisation, à 100 °C, lv = 2, 26.103 J.g −1 ; on considère la vapeur
d’eau sèche comme un gaz parfait.
Par déplacement réversible d’un piston, on réalise sur ce système une compression
isotherme réversible jusqu’au volume final V f = 1, 0 L .
0DFKLQHVWKHUPLTXHV OHVGHX[SULQFLSHV
7KHUPRG\QDPLTXH
18. (*) Cycle de Beau de Rochas et rejet de gaz carbonique (MP, PC, PSI, PT)
Le fluide du moteur d’une automobile décrit le
cycle ci-contre où les transformations AB et P C
CD sont adiabatiques réversibles. Le fluide est
assimilé à un gaz parfait de rapport γ et on note
V
a = max le rapport volumétrique. D
Vmin B
Exprimer le rendement η du moteur et faire
P0 A
l’AN pour a = 9 et γ = 1, 4 , à commenter.
&KDSLWUH
Estimer d’abord la masse de l’iceberg, dont la base est prise carrée, à partir de
l’illustration (la masse volumique de la glace n’est pas donnée), puis le travail
maximal récupérable avec ce dispositif.
Que penser de ce projet ?
Données :
* la baleine bleue (devant l’iceberg sur l’illustration), un mammifère marin,
est le plus gros animal vivant à notre époque ; elle peut atteindre 30 mètres
de longueur et 170 tonnes,
* l’enthalpie massique de fusion de la glace à 0 °C est A f = 334 kJ.kg −1 .
6\VWqPHVRXYHUWVHQpFRXOHPHQWVWDWLRQQDLUH
échangeur
• évaporateur •
4 1
7KHUPRG\QDPLTXH
LeLediagramme
diagramme ci-dessous
ci-dessous représente coordonnées (pression
représente en coordonnées (pression PP, , enthalpie
enthalpie
massiqueh h),),les
massique lestransformations
transformations subies
subies par ce
ce fluide
fluideauaucours
coursd’un
d’uncycle
cycle: :
1 →2 2: compression
* *1 → : compressionadiabatique
adiabatique réversible
réversible du
du fluide
fluidepar
parlelecompresseur
compresseur
* *2 2→→3 3: échange
: échangethermique
thermique isobare
isobare à haute pression
pression PPhh dans
danslelecondenseur
condenseur
* 3 → 4 : détente adiabatique dans le détendeur
* 3 → 4 : détente adiabatique dans le détendeur
* *4 4→→1 1: échange
: échangethermique
thermique isobare
isobare àà basse
basse pression
pression PPbb dans
dansl’évaporateur
l’évaporateur
Notations: :les
Notations lesgrandeurs
grandeurs associées
associées àà l’état
l’état ii du
du cycle
cycle sont
sont indicées
indicées« «i »i »etetlesles
grandeurs énergétiques échangées entre le
grandeurs énergétiques échangées entre le fluide
fluide et l’extérieur auaucours
et l’extérieur coursdedela la
transformation i → j sont indicées «
transformation i → j sont indicées « ij ». ij ».
&KDSLWUH
* la descente de l’eau étant rapide, son évolution est supposée adiabatique : il n’y a
donc aucun transfert thermique avec le sol ou avec l’air extérieur.
Estimer l’augmentation de température de l’eau au cours de la descente, et comparer
ce résultat avec la différence de température de l’air entre le haut et le bas de la
montagne. Conclure.
23. (**) La cuisson des œufs durs (MP, PC, PSI, PT)
L’appareil schématisé sur la figure ci-dessus cuit des œufs (au nombre de 1 à 7)
grâce à la vapeur d’eau qui se forme par ébullition de l’eau placée dans le fond du
cuiseur muni d’une résistance chauffante.
Les œufs à cuire (on les souhaite durs) sont placés
sur une grille percée de 7 trous circulaires (on n’en
voit que deux sur la figure) et de trous
périphériques permettant la circulation de la vapeur
d’eau dans l’enceinte de cuisson.
Des orifices sont percés au sommet de la cloche
métallique pour permettre à la vapeur de
s’échapper.
La quantité d’eau placée dans le cuiseur est
mesurée à l’aide d’un gobelet (photo de droite)
gradué selon le nombre d’œufs à cuire et le type de
cuisson désirée (dur, mollet, coque).
On voit sur les graduations du gobelet que la quantité d’eau nécessaire à la cuisson
est d’autant plus grande que le nombre d’œufs à cuire est faible ; expliquer ce
résultat a priori étonnant, et établir la relation affine m (n ) liant la masse m d’eau
nécessaire à la cuisson de n œufs durs.
AN : Calculer m pour n = 1 , puis n = 7 .
7KHUPRG\QDPLTXH
* le temps nécessaire à la cuisson des œufs durs est Δt = 10 min ,
* la puissance électrique consommée par la résistance chauffante de
l’appareil est (élec. = 540 W ,
* l’enthalpie massique (ou chaleur latente) de vaporisation de l’eau à
100 °C est AV = 2260 kJ.kg −1 .
24. (**) Consommation électrique d’un chauffe-eau (MP, PC, PSI, PT)
Pour faire de l’eau tiède à 38 °C , un mélangeur domestique utilise de l’eau froide de
l’alimentation générale à 12 °C et de l’eau chaude d’un chauffe-eau à 65 °C .
La consommation d’eau des foyers français est répartie comme suit (par personne et
par jour) :
– 49 L pour les bains et les douches (*),
– 25 L pour les W.C.,
– 25 L pour le linge,
– 12 L pour la vaisselle (6 L au lave-vaisselle et 6 L à la main (*)),
– 8 L pour le ménage (*),
– 8 L pour l’arrosage des plantes,
– 9 L pour la préparation de la nourriture,
– 1 L pour la boisson.
On considère que les consommations notées avec un astérisque (*) utilisent de l’eau
tiède (mélange d’eau chaude et froide).
Données : Le prix du kWh est d’environ 0,15 € et la capacité thermique massique
de l’eau est c = 4, 2 kJ.K −1.kg −1 .
Déduire de ces données le coût moyen de la consommation électrique par an et par
personne dans l’utilisation du chauffe-eau.
&KDSLWUH
5pSRQVHV
7KHUPRG\QDPLTXH
$VSHFWPLFURVFRSLTXH
1. À quelle condition sur la pression un gaz est-il parfait ? (MP, PC, PSI, PT)
Pour négliger les interactions, il faut que la distance moyenne d entre deux
molécules soit d > 3 nm , ce qui, en considérant autour de chaque molécule un cube
d’arrête d donc de volume d 3 , correspond à une densité particulaire :
1
n < nlim ≈ 3 = 3, 7.1025 m −3
d
à laquelle correspond la pression P < Plim = nlim k BT ≈ 1,5.105 Pa , en ayant pris
T = 293 K . La pression limite est de l’ordre de la pression atmosphérique avec le
critère choisi.
Ces vitesses sont du même ordre de grandeur. Il ne faut pas oublier que grâce à une
distribution des vitesses étendue, une proportion importante de molécules ont des
vitesses bien supérieures à u , et donc à vl . Ce sont ces molécules en lisière
d’atmosphère (car celles des basses couches sont « retenues » par chocs) qui, en
s’échappant de l’attraction lunaire, ont, au cours des âges, appauvrit la densité de
l’atmosphère lunaire.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
Bien que ce soit les molécules les plus énergétiques qui s’échappent, on peut
■ Réponses aux questions
3. (*) Température d’allumage d’une réaction thermonucléaire (MP, PC, PSI, PT)
En équilibre thermodynamique à la température T , un proton a une énergie
3
cinétique de translation moyenne (3 degrés de liberté) Ec = k BT . C’est l’énergie
2
7KHUPRG\QDPLTXH
cinétique attribuée à chacun des deux protons suffisamment espacés en situation
initiale pour que leur énergie potentielle électrostatique en 1 / r soit négligeable.
Le système mécanique est formé de deux protons dont les trajectoires se rencontrent.
Ce système étant considéré comme isolé, le
référentiel ( R*) dont l’origine est au centre
de masse G , est galiléen, et leur énergie
mécanique totale ET se conserve : ( R*)
ET = 2 Ec (r ) + E p (r )
Lorsque leur distance r diminue, l’énergie cinétique diminue au profit de l’énergie
potentielle (positive puisque la force électrostatique entre protons est répulsive). En
écrivant la conservation de l’énergie mécanique entre un point situé à l’infini (où
3
E p = 0 et Ec = 2 × k BT ) et un point situé à la distance minimale d à laquelle la
2
e2 1
réaction nucléaire se produit (où E p = et Ec = 2 × mv 2 ) et que la tempéra-
4πε 0d 2
ture minimale dite d’allumage Ta correspond à une vitesse nulle à d , il vient :
3 e2 e2
2 × k BTa + 0 = 0 + Ta =
2 4πε 0 d 12πε 0k B d
Ta et d sont des grandeurs inversement proportionnelles car plus l’énergie
cinétique avec laquelle les protons sont envoyés l’un contre l’autre est grande,
mieux la force de répulsion peut être vaincue et plus faible est la distance
d’approche.
AN : Avec k B = 1,38.10−23 J.K −1 et ε 0 = 8,85.10−12 F.m −1 , Ta = 4,3.106 K
L’énergie thermique associée à cette température élevée dépasse l’énergie
d’ionisation de l’atome d’hydrogène (13,6 eV ) ce qui explique que l’hydrogène
atomique soit ionisé. On estime qu’au centre du Soleil, la température est de l’ordre
de 15.106 K , donc suffisante pour amorcer ces réactions entre protons.
Rq : La vitesse quadratique moyenne des protons est alors donnée par :
1 3 3k BT
m p u 2 = k BT u = ( m p = 1, 67.10−27 kg ) soit u = 330 km.s −1
2 2 mp
La vitesse u est très grande, le proton n’est cependant pas relativiste ( u c ).
7UDQVIRUPDWLRQVHWELODQVpQHUJpWLTXHV SUHPLHUSULQFLSH
&KDSLWUH
5. Adhérence du couvercle d’un pot de confiture (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il s’agit de modéliser la transformation subie par l’air enfermé dans le
pot de confiture pendant le refroidissement dans la cuisine, puis évaluer
le différentiel de pression de part et d’autre du couvercle.
6. (*) « Paradoxe » d’une compression intermédiaire d’un GP (MP, PC, PSI, PT)
• Lorsqu’on comprime, sans précautions particulières, un gaz ( V f < Vi ), il a
tendance à s’échauffer. Pour lui permettre d’évoluer à température constante, il
faut prévoir un contact avec un thermostat extérieur et des parois « perméables à
la chaleur » ou diathermanes (avec une conductivité thermique très élevée). Pour
qu’il soit en équilibre thermique à tout instant avec le thermostat, l’évolution doit
être lente, la transformation est nécessairement quasi statique.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
ΔTiso. = 0 par définition. Dans la compression ( V f < Vi ), le travail Wiso. > 0 reçu
par le gaz de la part de l’opérateur qui enfonce le piston est entièrement cédé sous
forme de transfert thermique au thermostat Qiso. = − Wiso. < 0 .
• Cette fois, les parois doivent empêcher les transferts thermiques ( Qadia. = 0 par
définition), elles doivent être « imperméables à la chaleur » ou athermanes (avec
7KHUPRG\QDPLTXH
une très faible conductivité thermique) ; le thermostat est ici inutile, et le milieu
extérieur est indifférent.
Dans la compression ( V f < Vi ), le travail Wiso. > 0 reçu par le gaz de la part de
l’opérateur qui enfonce le piston est positif. On a donc ΔU = Qadia . + Wadia . > 0 , et
pour un gaz parfait U = U (T ) , cela conduit à ΔTadia. = T f − Ti > 0 , la compression
adiabatique conduit à une augmentation de la température du gaz. Cette fois le
travail apporté par l’opérateur sert à échauffer le gaz.
Le premier principe appliqué au gaz parfait entre les états initial et final donne :
nR
ΔU = Qa + Wa = nCVm ΔTa Qa = nCVm ΔTa − ΔTa ≡ nF (a )ΔTa
a −1
R R
On en déduit F (a ) = CVm − et en remplaçant CVm par , il vient
a −1 γ −1
(γ − a )
F (a ) = − R
(γ − 1)( a − 1)
Dans les cas 1 < a < γ intermédiaires entre la transformation isotherme et la
transformation adiabatique, on a clairement F (a ) < 0 ; lors d’une compression
(donc avec travail de l’opérateur), cela conduit à ΔTa > 0 et Qa < 0 , la
température du système augmente alors même qu’il fournit un transfert thermique
à l’extérieur (le thermostat de température Ti ). Dans le cas d’une détente, le
thermostat chauffe l’enceinte, mais le gaz à l’intérieur se refroidit...
&KDSLWUH
7. (*) À propos d’une transformation « supposée adiabatique » (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Après « l’échec » du premier calcul, il faut envisager une deuxième
transformation en changeant de système, et commencer par évaluer la
masse m0 d’air dans le récipient et la masse m de la paroi métallique
en contact avec le gaz chaud.
mcTi + m0 c0T f
ΔU ens = Q = O mc(Te − Ti ) + m0c0 (Te − T f ) = 0 Te = soit
mc + m0c0
Te = 21, 2 °C (en ayant calculé c0 = 0, 72 J.g −1.°C −1 )
Ce résultat notablement différent de T f et très voisin de Ti , est lié à la faible
capacité thermique de l’air vis-à-vis de celle du récipient :
m0 c0 mc
= 1,3.10−2 soit Te ≈ Ti + 0 0 T f ≈ Ti
mc mc
7KHUPRG\QDPLTXH
Pour des compressions plus importantes et répétées, avec évacuation de l’air
comprimé, comme dans le cas d’une pompe pour pneu de bicyclette, l’élévation de
température finit par être notable.
8. (**) Frottement entre une roue et le sol (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Le premier principe s’énonce, pour une transformation entre deux
instants correspondant à deux états du système, sous la forme :
ΔU + ΔEC = W + Q
Premier système, la roue seule, entre l’instant initial et l’instant où la roue s’arrête
de tourner.
La roue subit de la part du sol une force de frottement (tangentielle : dans le plan du
sol) qui travaille puisque le point A (appartenant au sol) est mobile par rapport à la
roue. Soit W ce travail. W < 0 puisque le travail est résistant ; en effet, le frottement
s’oppose au mouvement de rotation.
ΔEC = 0 − EC initiale = − EC initiale < 0 puisque la roue est à l’arrêt dans l’état final.
1
L’expression EC = J Δ ω 2 n’est pas utile.
2
ΔU roue > 0 puisque la roue s’échauffe par transfert thermique.
&KDSLWUH
U totale = U roue + U sol donc ΔU totale = ΔU roue + ΔU sol
Par unité de temps Δt , le Soleil subit une perte de masse (comptée positivement) :
Δm S ΔE (
= 2 = 2
Δt c Δt c
ΔmS 4.10 26
AN : = = 4,4.109 kg.s−1 soit 4,4 millions de tonnes par seconde !
Δt (3.108 )2
Rq : En un milliard d’années il perd 4,4.109×109×365×24×3600 = 1,4.1026 kg, ce
qui représente moins d’un millième de la fraction disponible (10 % de mS )
pour la fusion. La variation de masse du Soleil est donc négligeable.
→ 24 He + 2 10 e + + 2γ .
La réaction de fusion de l’hydrogène est : 4 11H ⎯⎯
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
7KHUPRG\QDPLTXH
La réserve d’hydrogène susceptible de se transformer en hélium étant de
α mS = 2.1029 kg , la durée de vie τ du Soleil, en supposant la perte constante au
cours du temps est :
Δm H α m S ( αβ mS c 2
= = τ =
Δt τ β c2 (
Positions d’équilibres :
8nRT sin α
Notons p = 2 le paramètre ; il faut
π mgR m
chercher graphiquement le ou les intersections 0
α e1 αe2 α
π /2
&KDSLWUH
sur [0, π / 2 ] des fonctions sin α de pente 1 à l’origine et p f (α ) de pente p à
l’origine.
Pour p > 1 , la seule solution est α e = 0 , et pour p < 1 , il existe deux solutions :
α e1 = 0 et α e 2 ≠ 0 .
8nRT π 2mgR m
p= > 1 permet de déterminer soit T > T = une température
π 2mgR m c
8nR
8nRT
critique soit m < m c = une masse critique, conformément aux prévisions
π 2 gR m
qualitatives.
Stabilité :
Si J est le moment d’inertie du piston par rapport à l’axe de rotation, alors en mvt :
dα
J = mgR sin α e + P1 AR m − P2 AR m = mgR m ( sin α − p f (α ) )
dt
Qualitativement, à partir des courbes :
• si α e = α e1 = 0 , ∀p , on écarte de la position d’équilibre avec α > α e1 , alors si
d α
p > 1 , p f (α ) > sin α et < 0 , position d’équilibre stable (forte température
dt
d α
ou faible masse) ; et si p < 1 , p f (α ) < sin α et > 0 , position d’équilibre
dt
instable (faible température ou masse élevée).
• si α e = α e 2 ≠ 0 , soit p < 1 , on écarte de la position d’équilibre avec α > α e 2 ,
d α
alors p f (α ) > sin α et < 0 , position d’équilibre stable (faible température
dt
ou masse élevée).
7KHUPRG\QDPLTXH
&DORULPpWULH DYHFRXVDQVFKDQJHPHQWG·pWDW
12. (*) Mesure de l’enthalpie de vaporisation de l’eau (MP, PC, PSI, PT)
• Sur la durée chronométrée, il s’est dégagé une masse de vapeur d’eau égale à la
diminution de masse mesurée m 0 . Cela correspond à la vaporisation d’une masse
m0 d’eau liquide. Ce changement d’état correspond à une variation d’enthalpie
égale, à pression constante, au transfert thermique reçu par l’eau. Celui-ci est dû à
l’apport de travail électrique converti en transfert thermique par effet Joule dans la
résistance trempant dans l’eau. Le conducteur ohmique étant extérieur au
système eau seule.
Le bilan enthalpique pour l’eau seule, en l’absence de pertes, s’écrit simplement :
UIt
ΔH = Q P = UIt UIt = m0lV lV =
m0
(U 2 I 2 − U1 I1 )t1t2
lV =
m0 (t1 − t2 )
&KDSLWUH
AN : lV = 2,3.103 kJ.kg −1 , la valeur donnée par les tables étant 2 260 kJ.kg −1 .
On peut alors calculer Pf = 1, 2 W , une puissance faible mais qui suffit
à perturber les mesures de lV .
7KHUPRG\QDPLTXH
nécessaire et le complément 200 − m (en kg) la masse d’eau froide à 18 °C , on a
d’après le 1er principe de la thermodynamique lors du mélange :
m c (41 − 68) + (200 − m )c (41 − 18) = 0
ce qui donne facilement m = 92 kg .
→ Pour échauffer à 68 °C cette masse d’eau initialement à 18 °C , le chauffe-eau
doit fournir un travail électrique :
Wél = m c (68 − 18) = 19,3.103 kJ
Reste à convertir ce travail sachant que 1 kWh = 3600 kJ d’où Wél = 5, 37 kWh .
159,15
Pour l’électricité le prix du kWh est de = 0,16 €.kWh −1 , soit 0,86 € pour
989
les 5, 37 kWh consommés.
15. (**) Mélange de glace et de vapeur d’eau (MP, PC, PSI, PT)
Il est tentant d’imaginer qu’à l’équilibre, il ne reste plus ni glace, ni vapeur d’eau,
mais uniquement de l’eau liquide, et donc que la température finale t f est comprise
(strictement) entre 0 °C et 100 °C (poser le problème à votre entourage et observer
les réponses…).
Cela signifierait, en l’absence de pertes, que la variation d’enthalpie correspondant à
la liquéfaction de toute la vapeur et le refroidissement de la masse mv d’eau
correspondante de 100 °C jusqu’à t f aurait été compensée par celle de la fonte de
toute la glace et l’élévation de température de la masse mg d’eau correspondante de
0 °C à t f . Soit en écrivant ΔH = 0 pour l’ensemble calorifugé, à pression
constante, et en négligeant la valeur en eau du calorimètre :
mg l f + mg c (t f − t g ) + mv (−lv ) + mv c (t f − tv ) = 0 t f = 125 °C !!
Cette hypothèse est donc fausse, et le résultat t f > 100 °C prouve que l’effet
thermique lié à la liquéfaction est prépondérant sur l’effet thermique lié à la fusion
(car lv = 2260 J.g −1 l f = 334 J.g −1 ), alors même que la masse de glace est plus
importante que la masse de vapeur…!
Il faut prendre le problème autrement :
– la liquéfaction de toute la vapeur correspond à une variation d’enthalpie
− mv lv = −22, 6 kJ
– la variation d’enthalpie pour la fusion de toute la glace et l’élévation à 100 °C de
l’eau produite est seulement
mg l f + mg c (tv − t g ) = 8, 4 + 10,5 = 18,9 kJ
L’état final est donc bien un équilibre d’eau liquide et de vapeur saturante à 100 °C .
L’inconnue est alors x , la masse de vapeur qui se liquéfie ; on a, toujours sans
pertes :
&KDSLWUH
mg l f + mg c(tv − t g ) + x (−lv ) = 0 x = 8,3 g , on a bien x < 10 g
d’où la composition et la température à l’équilibre :
33, 3 g d’eau liquide et 1, 7 g de vapeur à 100 °C
Il faut retenir de cette question que l’enthalpie massique de vaporisation de l’eau est
une des plus élevées parmi les liquides. Bien sûr, le résultat peut être autre avec des
masses initiales différentes.
16. (*) Compression isotherme d’une vapeur d’eau (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il faut commencer par préciser la composition du système dans les états
initial et final, et tracer la transformation en diagramme de Clapeyron.
C B
La figure ci-contre représente en 1 • •
A
diagramme de Clapeyron l’iso- 0,57 • 100 °C
therme t0 = 100 °C . Les états initial
et final de la compression isotherme
O 1 1,7 3 V (L)
sont représentés par les points A et
C , et le point B sur la courbe de rosée est celui pour lequel il se forme la première
goutte de liquide.
7KHUPRG\QDPLTXH
La transformation se décompose donc en :
– trajet AB : la compression isotherme à t0 = 100 °C de m = 1 g de vapeur sèche de
Vi = 3 L à Vlim. = 1, 7 L ,
– trajet BC : la liquéfaction de m − mv = 0, 42 g de vapeur à t0 = 100 °C sous
PV = 1 bar .
0DFKLQHVWKHUPLTXHV OHVGHX[SULQFLSHV
P0 P0 / α P0 / α P0
A V0 → B αV0
⎯⎯⎯⎯détente
isotherme
→ C βαV0
⎯⎯⎯⎯⎯
transformation
isobare
⎯⎯⎯⎯⎯
→
transformation
adiabatique
A V0
T0 T0 β T0 T0
&KDSLWUH
En effet, sans faire de calculs :
– lors d’une détente isotherme d’un gaz parfait, le produit PV est constant, donc si
le volume est multiplié par α , la pression est divisée par α ,
– lors d’une transformation isobare d’un gaz parfait, le volume est proportionnel à
la température, ils subissent donc tous les deux le même coefficient β .
Le tracé est possible car les transformations sont
P A
quasi statiques. Rappelons qu’en valeur absolue, la
pente de l’adiabatique qui passe en A est γ > 1 plus
forte que l’isotherme qui passe en A ; le point C se T1
situe donc « à gauche » de B dans le diagramme de
Clapeyron, ce qui, par le sens de parcours, confirme B
C T
que le cycle est moteur. 2
T1 = T0
T2 = β T0
soit r = 1 + 2
■ Réponses aux questions
Q1 W
Pour l’isotherme AB mécaniquement réversible :
VB
ΔU AB = 0 Q1 = QAB = −WAB = ³ PdV = nRT0 ln soit Q1 = nRT0 ln α > 0
VA
Pour le refroidissement isobare BC :
nγ R
Q2 = QBC = ΔH BC = nCPm (TC − TB ) soit Q2 = − (1 − β )T0 < 0
γ −1
7KHUPRG\QDPLTXH
d’où le rendement en fonction du rapport volumétrique α et de γ sachant que
1−γ
β =α γ
:
1−γ
γ 1− α γ
r = 1−
γ − 1 ln α
TA 1
Finalement η = 1− = 1 − γ −1
TB a
AN : η = 0,58
&KDSLWUH
M CO2
8 ρV
M oct
h h
Il vient directement : ρ glace = ρ eau , le rapport ≈ 0,9 se détermine par
H H
proportionnalité sur la figure : AN : ρ glace ≈ 103.0,9 = 0,9.103 kg.m −3 .
Cette valeur est un peu sous-estimée car la masse volumique de l’eau salée est un
peu plus grande que celle de l’eau douce, mais l’erreur la plus grande est liée à la
difficulté de lecture de h et H .
Par l’utilisation de l’échelle « baleine » de taille 30 m, le volume de l’iceberg,
assimilé à celui d’un parallélépipède de base carrée est estimé à :
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
7KHUPRG\QDPLTXH
TF
Le rendement maximum d’un moteur ditherme est ηmax = 1 − (Théorème de
TC
Carnot).
TF
AN : Avec TF = (273 + 0) = 273 K et TC = (273 + 80) = 353 K , ηmax = 1 − = 0, 23 .
TC
Le transfert thermique échangé par le moteur avec la source froide est celui lié au
changement d’état de l’iceberg :
QF = − mglace A f = −7.1012 kJ
Il reste à relier le travail récupérable − W (dans le meilleur des cas) à QF :
Premier principe : ΔU cycle = W + QF + QC = 0
−W
définition du rendement : η =
QC
L’élimination de QC entre ces deux relations conduit directement à :
1
− W = QF (1 + )
η −1
Ordre de grandeur du travail cédé par la machine : − W = 2.1012 kJ .
&KDSLWUH
En effet, le rendement du moteur est le rapport eau extérieur
du travail produit au transfert thermique reçu
t = 227 °C t1 = −23 °C
par la source chaude et l’efficacité de la pompe 3
à chaleur est le rapport du transfert thermique q 2q
apporté à la source chaude au travail reçu.
Globalement, avec ce dispositif, la serre reçoit 0, 4q pompe à
moteur
un transfert thermique total de 3q ; les besoins chaleur
journaliers étant inchangés, la même quantité de 0, 6q 2, 4q
combustible dure cette fois 3 jours au lieu de 1.
Il faut noter que c’est l’extérieur froid qui serre
constitue la plus grande source de chaleur. t2 = 27 °C
Bien sûr cette étude est idéalisée par le fait que
les pertes dans le chauffage de l’eau sont négligées et que les machines réelles sont
moins performantes que les machines idéales de Carnot.
6\VWqPHVRXYHUWVHQpFRXOHPHQWVWDWLRQQDLUH
Pour le fluide frigorigène d’un congélateur, la source froide est l’ensemble des
aliments contenus dans le congélateur ( T froide ≈ − 18 °C ) et la source chaude est l’air
de la pièce, la cuisine par exemple ( Tchaude ≈ 20 °C ).
Le principe d’une machine frigorifique ditherme est le suivant : un fluide frigorigène
circule entre les différents organes de la machine ; mis en mouvement par le
compresseur, ce fluide reçoit de la chaleur de la source froide (pour maintenir les
aliments froids) et cède de la chaleur à la
source chaude (l’air de la cuisine P
s’échauffe). q23 < 0
Attention, le système thermodynamique 3 source chaude
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2
■ Réponses aux questions
7KHUPRG\QDPLTXH
La transformation 2 → 3 est un échange thermique isobare avec changement d’état
vap → liq ; la liquéfaction (ici à 40 °C ) est exothermique, ce qui permet au fluide
d’évacuer un transfert thermique vers la source chaude (l’air de la cuisine), q23 < 0
(avec un refroidissement du fluide avant et après la liquéfaction de T2 = 60 °C à
T3 = 30 °C d’après le diagramme).
La transformation 4 → 1 est un échange thermique isobare avec changement d’état
liq → vap ; la vaporisation (ici à − 30 °C ) est endothermique, ce qui permet au
fluide de prélever un transfert thermique à la source froide (les aliments), q41 > 0
(avec à la fin un échauffement du fluide de T4 = − 30 °C à T1 = − 20 °C d’après le
diagramme).
La définition de l’efficacité de la machine frigorifique est :
transfert d ’énergie massique utile N
e= =
transfert d ’énergie massique coûteuse D
* N est le transfert thermique prélevé à la source froide (les aliments).
D’après le 1er principe pour les systèmes ouverts en écoulement stationnaire (en
négligeant les variations d’énergie cinétique et potentielle) :
N = q41 = Δh 41 − w41 avec w41 = 0 en l’absence de pièces mobiles dans un échangeur
et Δh 41 = 390 − 242 = 148 kJ.kg −1 estimée sur le diagramme ( P, h ) .
* D est le travail lors de la compression isentropique de la vapeur (et engendré par
un moteur électrique). Toujours d’après le 1er principe :
D = w12 = Δh12 − q12 avec q12 = 0 car la transformation est adiabatique et
Δh12 = 440 − 390 = 50 kJ.kg −1 estimée par lecture sur le diagramme ( P , h ) .
d’où e ≈ 3, 0
&KDSLWUH
En fait, l’énergie perdue par frottement interne conduit à une légère augmentation de
température.
g ( zhaut − zbas )
Δ ( h + e p ) = 0 cP ΔT + g ( zbas − zhaut ) = 0 d’où ΔT = = 2,5 °C
cP
Cette variation est assez faible, surtout si on la compare à l’augmentation de
température liée à la baisse d’altitude qui est ici de 6.10−3.1000 = 6 °C . S’il n’existe
aucun transfert thermique avec l’extérieur, l’eau arrive donc en bas plus froide que
l’air ambiant : c’est ce que montre l’expérience.
23. (**) La cuisson des œufs durs (MP, PC, PSI, PT)
Fixons le début de la cuisson à la fin du chauffage de l’eau liquide lorsque cette
dernière est à 100 °C et commence à se vaporiser.
Pendant la phase de cuisson, considérons comme système l’eau contenue dans le
cuiseur ; ce système ouvert est en écoulement permanent, admettant en entrée de
l’eau liquide à la température 100 °C et en sortie de la vapeur d’eau à 100 °C (et
donc, dans cette modélisation, les œufs font partie de l’extérieur du système).
La puissance associée aux pertes thermiques dans les différentes parties du cuiseur
(socle, cloche...) est négligée une fois le régime permanent atteint, et donc toute la
puissance électrique apportée est reçue sous forme thermique par le système.
Pour des systèmes ouverts, le premier principe s’écrit :
Δ (h + ec + e p ) = wu + q
et en notant m la masse d’eau nécessaire pendant le temps de cuisson Δt :
Δ h = hvap. − hliq. = AV ,
Δ( ec + e p ) négligeable comme très souvent,
wu = 0 en l’absence de pièces mobiles,
( Δt − nEd
q = élec. car le transfert thermique massique reçu par l’eau est composé de
m
celui (positif) apporté à l’eau par la résistance chauffante et de celui (négatif) fourni
par l’eau aux n œufs pour la cuisson,
( Δt − nEd ( Δt E
il reste AV = élec . m ( n ) = élec. − d n
m AV AV
Il apparaît effectivement que plus le nombre n d’œufs à faire cuire est grand, plus la
masse m d’eau à vaporiser est faible !
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
7KHUPRG\QDPLTXH
24. (**) Consommation électrique d’un chauffe-eau (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Il faut d’abord évaluer le titre (ou proportion) x du débit d’eau chaude
dans le mélange.
Rq : Utiliser une eau très chaude est coûteux, mais les normes sanitaires l’imposent
pour éviter les risques de prolifération de bactéries comme les légionelles.
Le débit total d’eau tiède vaut ( Dm c + Dm f ) = 49 + 6 + 8 = 63 kg.jour −1 (attention
l’eau chaude du lave-vaisselle ne vient pas du chauffe-eau...).
Lors d’un fonctionnement permanent du chauffe-eau, la puissance thermique servant
à échauffer l’eau circulant avec le débit Dm c , non connu, de T f = 12 °C à
Tc = 65 °C , est donnée par le 1er principe relatif à un écoulement stationnaire de
l’eau dans le chauffe-eau :
Dm c c(Tc − T f ) = (th (car (u = 0 )
(th = x ( Dm c + Dm f )c(Tc − T f )
&KDSLWUH
&KDSLWUH
'LIIXVLRQ
Ce chapitre de 2de année s’adresse, pour la partie « Diffusion thermique », aux élèves
des quatre filières MP, PC, PSI et PT. La partie « Diffusion de particules » ne concerne
que les élèves des filières PC et PSI.
'LIIXVLRQWKHUPLTXH
2. Chauffage d’une pièce avec pertes thermiques (MP, PC, PSI, PT)
Dans une pièce d’habitation on nomme « parois » l’ensemble des murs (avec
porte(s) et fenêtre(s)), sol et plafond qui la délimite. La température extérieure T0
est constante, et on admet que l’ensemble {air intérieur + parois} de capacité
thermique C , est à chaque instant à une température uniforme T .
La puissance thermique reçue par l’extérieur (à travers les parois) est donnée par la
δ Q T − T0
relation : Pth = = où R est la résistance thermique des parois.
dt R
La pièce est chauffée par un radiateur de puissance P mis en route à l’instant t = 0 ,
instant auquel la température intérieure T initiale vaut T0 .
'LIIXVLRQ
Deux cylindres, isolés latéralement, de même section S, de même axe Ox , de
conductivités thermiques λ1 et λ 2 , de longueurs identiques L1 = L2 = L , sont mis
bout à bout. Le contact s’établit en x = 0 . L’étude est faite en régime stationnaire ce
qui suppose un régime forcé où les extrémités x = − L1 et x = L2 sont maintenus aux
températures respectives T1 et T2 .
Déterminer la température Ti à l’interface (en x = 0 ).
Données : Pour l’air à 20 °C la célérité est ondes sonores est c = 340 m.s −1 , et le
coefficient de diffusion thermique vaut D = 2.10−5 m 2 .s −1 .
&KDSLWUH
Le plus petit mammifère terrestre vivant dans les zones tempérées est la musaraigne
étrusque. Pour survivre, il doit manger deux fois son poids en nourriture par jour, ce
qui en fait un des animaux les plus voraces au monde.
Quelle est la puissance produite par le métabolisme de l’animal pour survivre ?
Données : * masse de l’animal : environ 2 g ,
* sa masse volumique et sa température corporelle sont voisines de celles
de l’homme, : Ti = 37 °C ,
* fourrure de l’animal :
– épaisseur : e ≈ 1 mm ,
– conductivité thermique (faible) : λ ≈ 0, 01 W.m −1.K −1 ,
* les données manquantes sont à estimer.
8. (*) Transferts thermiques dans un fer à repasser (MP, PC, PSI, PT)
La base d’un fer à repasser domestique de
puissance P0 = 1000 W est une plaque d’épais- ZĠƐŝƐƚĂŶĐĞ
ĐŚĂƵĨĨĂŶƚĞ
seur e = 0, 6 cm , de surface S = 250 cm 2 et de ďĂƐĞ
conductivité thermique λ .
La surface interne de la plaque est soumise à dĂŝƌ сϮϬΣ
un flux thermique uniforme généré par la
ŝƐŽůĂŶƚƚŚĞƌŵŝƋƵĞ
'LIIXVLRQ
9. (*) Création d’entropie par diffusion thermique (MP, PC, PSI, PT)
Deux sources aux températures T1 et T2 sont en
R
contact par l’intermédiaire d’un solide de
géométrie non précisée, isolé thermiquement, et source solide Φ
source
de résistance thermique R en régime permanent. T1 T2
Φ est le flux thermique circulant algébriquement
de la source 1 vers la source 2.
Quelle est, dans le solide et en régime permanent, l’entropie créée par unité de
temps ? Commenter soigneusement le résultat.
10. (*) Diffusion thermique et effet Joule (MP, PC, PSI, PT)
Un barreau cylindrique, calorifugé latéralement, est maintenu à une différence de
température constante à ses deux extrémités. Il est parcouru de plus par un courant
électrique et l’énergie thermique dégagée par effet Joule s’évacue par conduction
dans le conducteur.
Trouver, en régime stationnaire, l’endroit où démarre la fusion du matériau
constituant le barreau.
11. (*) Le tunnel de Fréjus : évolution saisonnière de la température (MP, PC, PSI)
Le tunnel routier du Fréjus relie la France à l’Italie. Long d’environ 13 km, le tunnel
passe sous le col du Fréjus dans les Alpes. La pointe Fréjus culmine à une altitude
de 2 934 m .
&KDSLWUH
vérifiant la condition aux limites précédentes, puis donner l’expression
correspondante de la solution réelle T ( z , t ) .
Quelle est la profondeur ze à partir de laquelle les oscillations annuelles de
température autour de θ 0 sont réduites de 99 % ? Commentaires.
12. (*) Le tunnel de Fréjus : température d’origine géophysique (MP, PC, PSI, PT)
Le profil d’altitude est donné au début de la question précédente.
Au niveau des Alpes, l’épaisseur de la croûte terrestre continentale est Lc = 45 km .
Les roches granitiques qui constituent une partie des Alpes contiennent des éléments
radioactifs comme l’uranium, le thorium et le potassium. La chaleur produite par ces
éléments radioactifs est directement proportionnelle à leur concentration.
Du sommet de la pointe Fréjus ( z = 0 ) la
roche est assimilée à un milieu plan semi-
infini. Dans les modèles géophysiques
couramment utilisés cette concentration
décroît exponentiellement avec la
profondeur, de sorte que la puissance
volumique dégagée peut s’écrire
( = (0 e − z / H avec H = 10 km et
(0 = 2,5 ȝW.m −3 . La croûte terrestre
repose sur le manteau terrestre, à la fois plus dense et plus chaud que la croûte. On
admet enfin qu’au niveau de l’interface !c / m entre la croûte et le manteau, ce dernier
G G
génère un flux surfacique constant jm = − jm ez avec jm = 35 mW.m −2 . La
température moyenne en surface ( z = 0 ) est θ 0 = 0 °C .
'LIIXVLRQ
– cuillère en bois ( λbois = 0,15 W.m −1.K −1 ) ,
– cuillère en aluminium ( λ Al = 240 W.m −1.K −1 ) ?
14. (**) Durée de vie d’une goutte en caléfaction (MP, PC, PSI, PT)
Une goutte d’eau posée sur une
plaque chaude s’évapore en une
fraction de seconde, émettant
parfois un « pshitt » caractéris-
tique. Toutefois, si la température
de la plaque est très supérieure à la
température d’ébullition du liquide,
on observe que le temps de vie de
la goutte augmente fortement, pour
atteindre jusqu’à plusieurs minutes.
Quelle explication qualitative peut-on proposer pour justifier cette observation ?
Hypothèses de travail :
* la goutte aplatie a la forme ci-contre et l’expérience 2R
montre que e 0 h < R , et l’épaisseur du film de
vapeur est homogène, égale à e 0 ; h
* pour les transferts thermiques, on adopte un régime e0
stationnaire
* les températures de la plaque chaude ( Tp ) et de la goutte d’eau ( Te ) sont
uniformes, et en coordonnées cylindriques d’axe Oz celui de la goutte, on
considère que le profil de température dans le film de vapeur ne dépend que de la
coordonnée z .
Estimer le temps de vie τ d’une telle goutte de rayon R = 10 mm et de hauteur
h = 5 mm sur une plaque à température Tp = 300 °C avec e0 ≈ 80 ȝm .
15. (**) L’iceberg, source d’eau douce (MP, PC, PSI, PT)
&KDSLWUH
Données : * enthalpie de fusion de la glace : l f = 334 kJ.kg −1 ,
* masse volumique de la glace : ρ ≈ 0, 92.103 kg.m −3 ,
* coefficient de transfert thermique de la glace avec l’air :
h ≈ 5 W.m −2 .K −1 ,
* coefficient de transfert thermique de la glace avec l’eau :
h ≈ 100 W.m −2 .K −1 ,
* les données manquantes sont à estimer.
16. (**) Temps d’enflammement d’une feuille de papier (MP, PC, PSI, PT)
Estimer le temps nécessaire pour enflammer une feuille de papier à l’aide du Soleil
et en utilisant une loupe.
'LIIXVLRQGHSDUWLFXOHV
'LIIXVLRQ
Cette diffusion se fait dans une faible épaisseur d de liquide supposée au repos, de
la zone la plus concentrée, homogène, assez loin de l’électrode à la zone de
concentration nulle sur l’électrode.
On utilise un modèle à une dimension en régime permanent.
Quelle est l’épaisseur d de la couche limite où s’opère la diffusion ?
Données :
Coefficient de diffusion des ions cuivriques dans l’eau : D = 1, 2.10−9 m 2 .s −1
Concentration volumique en ions Cu 2 + de la solution : c0 = 1, 0.10−2 mol.L−1
Charge d’une mole d’électrons (le Faraday) : F = N A e = 96 500 C.mol −1
Surface de la cathode en contact avec la solution : S = 2, 0 cm 2
Intensité du courant de cathode au palier de diffusion, valeur absolue : i = 3, 4 mA
&KDSLWUH
À grande distance de la bactérie, la concentration molaire de dioxygène dissous est
constante : C0 = 0, 2 mol.m −3 . La consommation en O2 de la bactérie est proportion-
nelle à sa masse, et A = 0, 02 mol.kg −1.s −1 est le taux horaire de consommation de
O2 par unité de masse.
Quelle inégalité doit être vérifiée afin que la bactérie ne suffoque pas ? En déduire le
rayon critique d’une bactérie aérobie et comparer à la bactérie E. coli de rayon
R = 1 μm .
'LIIXVLRQ
Le temps τ au bout duquel Δn(τ ) = Δn 0 / 10 est τ ≈ 21h 20 min En déduire le
rayon r des pores.
&KDSLWUH
5pSRQVHV
'LIIXVLRQ
'LIIXVLRQWKHUPLTXH
2. Chauffage d’une pièce avec pertes thermiques (MP, PC, PSI, PT)
Considérons le système formé par l’air intérieur et les parois ; le 1er principe à
pression constante, appliqué à ce système pendant l’intervalle de temps dt où la
température intérieure T varie de dT , s’écrit : dH = δ Q
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
T − T0
effectivement reçu de la part du radiateur et δ Q2 = − dt < 0 correspondant
R
au transfert thermique cédé par le système à l’extérieur pour T > T0 (on parle de
perte thermique) et qui est l’opposé de celui reçu par l’extérieur
– par ailleurs dH = CdT
T − T0
d’où CdT = Pdt − dt
R
'LIIXVLRQ
d (T − T0 ) T − T0 P
Cette relation s’écrit en variable T − T0 : + =
dt RC C
équation différentielle tout à fait analogue à celle de la charge d’un condensateur,
avec apparition d’un temps caractéristique du régime transitoire :
τ = RC
La somme d’une solution générale de l’équation sans second membre et d’une
solution particulière constante est T (t ) − T0 = K e− t /τ + PR
La condition T (t = 0) = T0 donne K = − PR
et finalement : T (t ) = T0 + PR (1 − e − t /τ )
&KDSLWUH
même temps la diffusion thermique s’effectue sur une distance de l’ordre de
x = DT :
En effet, si L et τ sont une distance et un temps caractéristiques de la diffusion
thermique, alors en loi d’échelle, l’équation de diffusion :
∂ 2T ∂T T T
D = conduit à D 2 ≈ soit L ≈ Dτ
∂x 2
∂t L τ
qui s’interprète également comme la distance L atteinte par la diffusion pendant le
temps τ .
La condition d’adiabaticité suppose :
D 1
DT cT soit T 2 ≈ 0, 2 ns f = 6 GHz
c T
ce qui est bien le cas des sons audibles dont la fréquence maximale est 20 kHz .
RS
TSa = α 1/4 TS
2d
Dans les régions tempérées, on peut estimer que la température moyenne de l’air au
cours de l’année est d’environ Ta = 12 °C . La température corporelle intérieure de la
musaraigne étant de Ti = 37 °C (celle de l’homme), l’animal subit des pertes
'LIIXVLRQ
thermiques qu’il compense par son métabolisme, les réactions chimiques
exothermiques lors de la digestion des aliments fournissant la puissance nécessaire.
Sa fourrure constitue une « barrière » pour limiter ses pertes avec l’air environnant.
Sa résistance thermique est donnée par :
e
R th =
λS
où S est la surface extérieure totale de l’animal qu’il faut donc préalablement
estimer.
La musaraigne est modélisée par un cylindre droit de longueur A = 3 cm (sans le
museau et la queue), estimée à partir de la photo, en comparaison avec la taille de
l’ongle ou de la phalange et en tenant compte du fait que le bassin de l’animal est
légèrement tourné vers l’arrière sur la photo.
À partir de sa masse m = 2 g et en estimant sa masse volumique à celle de l’eau
ρ = 1 g.cm −3 , la surface de base s est donnée par :
ρ sA = m soit s = 0, 7 cm 2
correspondant à un rayon r obtenu par s = π r 2 , d’où r = 0,5 cm .
La surface extérieure totale de l’animal (surface latérale + celle des 2 bases) est
alors :
S = 2π rA + 2 s = 10 cm 2
L’application numérique sur la résistance thermique donne : R th = 100 K.W −1 .
La puissance thermique (ou flux thermique) dégagée par l’animal s’en déduit :
Ti − Ta
(= soit ( = 0, 25 W
R th
valeur à comparer à celle d’un homme de 70 kg qui, au repos, dégage une
puissance d’environ 90 W ; la puissance par unité de masse est de 1, 3 W.kg −1 pour
l’homme et de 125 W.kg −1 pour la musaraigne qui doit donc comparativement à sa
masse, manger davantage pour survivre.
On peut aussi ramener cette puissance à la surface extérieure : chez l’homme la
surface de la peau couvre environ 2 m 2 , soit 45 W.m −2 ; pour la musaraigne où la
surface est de 10 cm 2 , cela fait 250 W.m −2 , et ce malgré la fourrure...
&KDSLWUH
ΔT T1 − T0
Le flux thermique échangé avec l’air ambiant s’écrit : Φ = = .
Rth Rcond + Rconv
Les résistances thermiques à la conduction et à la convection s’écrivent :
§r ·
ln ¨ 2 ¸
r 1 Φ
Rcond = © 1 ¹ ; Rconv =
2πλ L 2π r2 hL ΦŵĂdž
La courbe donnant le flux en fonction du rayon
extérieur r2 montre que ce flux augmente avec
r2 tant que r2 reste inférieur à un rayon critique
λ
rC = et diminue dès que r2 dépasse rC .
h ƌϮ
Avant d’installer un isolant, il faut s’assurer
ƌϭ ƌ
que le rayon extérieur de l’isolant dépasse le
rayon critique.
AN : Compte tenu des valeurs de hmin et λmax , on trouve que le plus grand rayon
λmax
critique vaut : rC , max = = 1 cm . Ce rayon critique serait beaucoup moins
hmin
important en convection forcée, souvent inférieur à 1 mm . Par conséquent, il est
possible d’isoler librement les conduites d’eau chaude sans craindre d’augmenter les
transferts thermiques. Pour des fils électriques, l’isolation électrique en plastique
peut réellement améliorer l’évacuation thermique.
8. (*) Transferts thermiques dans un fer à repasser (MP, PC, PSI, PT)
On suppose que le régime est indépendant du temps et que la partie supérieure du fer
est bien isolée si bien que toute la chaleur dégagée par la résistance est transférée à
la plaque avant d’être évacuée dans l’atmosphère.
En l’absence de termes de source, le profil de température dans la plaque est affine :
T ( x) = α + β x . Écrivons les conditions aux limites qui exploitent la continuité des
flux thermiques en x = 0 et x = e (relations de continuité valables même en régime
variable).
§ dT · P
En x = 0 , on écrit : P0 = P(0− ) = P(0+ ) = − S λ ¨ ¸ = − S λβ β =− 0
© dx ¹ x =0 Sλ
En x = e , on écrit :
§ dT ·
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
© dx ¹ x = e
P §1 e·
permet d’avoir : α = Tair + 0 ¨ + ¸ . En substituant α et β dans l’expression
S ©h λ¹
P §e−x 1·
donnant T ( x) on obtient : T ( x) = Tair + 0 ¨ + ¸ . La température de la surface
S © λ h¹
P
extérieure de la plaque vaut alors : T ( x = e) = Tair + 0 soit T (e) = 420 °C .
Sh
'LIIXVLRQ
WϬ
H W Ϭ
Rq :
On peut utiliser la notion de H
K6 WϬ
Rq :
On peut utiliser la notion de ˨˨ 6
H
6 K6
résistance
Rq :
On peut utiliser
résistance
thermique
la notion
thermique
avec
avecde WWϬ ˨6 K6
Ϭ
sur la figure
résistance ci-contreavec
thermique le WϬ ZƌĂLJ dĂŝƌ
sur
schéma la figure
électrique ci-contreéquiva- le ZƌĂLJ dĂŝƌ
sur
schéma la figure
électrique ci-contreéquiva- le d;džсϬͿ ZƌĂLJ dĂŝƌ
lent. Les
schémaLesélectrique températures équiva- se d ;džсϬͿ d;džсĞͿ
lent.
déterminent températures
par application se d;džсϬͿ d;džсĞͿ
lent. Les
déterminent températures
par application se d;džсĞͿ
des lois de l’électrocinétique.
déterminent par application
des lois de l’électrocinétique.
des lois
Question pourdeles l’électrocinétique.
élèves de PC
Question
Pour des pour
écarts les élèves
de de PC
températures assez faibles, on peut linéariser les échanges
Question
Pour des pour
écarts les de
élèves de PC
températures assez faibles, on pour peut linéariser les échanges
thermiques
Pour par
des écarts rayonnement
de températures permettant
assez d’introduire
faibles, on pour peut ce mode une
linéariser les résistance
échanges
thermiques par rayonnement permettant d’introduire ce mode une résistance
thermique Rpar
thermiques ray .rayonnement
Elle est en permettant parallèle avec celle parpour
d’introduire convection
ce mode ceune quirésistance
diminue
thermique Rray . Elle est en parallèle avec celle par convection ce qui diminue
T ( x = e) . Dans
thermique Rray . notre
Elle cas,est en parallèle
l’écart grandavec entrecelle par convection
la température de l’airce etqui diminue
celle de la
T ( x = e) . Dans notre cas, l’écart grand entre la température de l’air et celle de la
plaque empêche cette approche.
T ( x = e) . Dans notre cas, l’écart grand entre la température de l’air et celle de la
plaque
En empêche
tenant comptecette des approche.
échanges par rayonnement entre la plaque et l’air, la relation
plaque
En tenant empêche
comptecette des approche.
échanges par rayonnement entre la plaque et l’air, la relation
traduisant
En la continuité
tenant compte du flux enparx =rayonnement
des échanges e devient :
traduisant la continuité du flux en x = e devient : entre la plaque et l’air, la relation
§ dT ·
traduisant laPcontinuité
= − S λ § dT du flux=en
·¸ − S xλβ= e= Sh (T (e):− Tair ) + σ S (T 44 (e) − Tair44 )
devient
P00 = − S λ ¨©¨§ dTdx ¹¸· x =e = − S λβ = Sh (T (e) − Tair ) + σ S (T 4 (e) − Tair4 )
P0 = − S λ ©¨ dx ¹¸ x =e = − S λβ = Sh (T (e) − Tair ) + σ S (T (e) − Tair )
Dans la loi de Stefan, © dxle ¹premier
x =e
terme correspond à la puissance rayonnée par la
Dans
plaque la loi
vers de Stefan,
l’air et le le premier
second par terme
l’air verscorrespond
la plaque. àà la puissance rayonnée par la
Dans lavers
plaque loi l’air
de Stefan, le premier
et le second par l’airterme verscorrespond
la plaque. la puissance rayonnée par la
plaque P
Ainsi, Tvers(e) l’air et le second
est solution par l’air vers
de l’équation la plaque.
suivante : σ T 4 (e) + hT (e) = σ T 44 + hTair + P00 .
Ainsi, T (e) est solution de l’équation suivante : σ T 44 (e) + hT (e) = σ Tair + hT + PS0 .
suivante : σ T (e) + hT (e) = σ Tair
air air
−10+ hT4 air + S .
4
Ainsi, T (e) est solution de−2 l’équation
Avec σ = 5, 67.10−8 W.m −2 .K − 4 et les données : T (e) = 697 − 5, 67.10−10 T 4 (e) . S
−8 −4
Avec σ = 5, 67.10−8 W.m −2 .K − 4 et les données : T (e) = 697 − 5, 67.10−10 T 4 (e) .
Avec σ = 5, 67.10
Une résolution numériqueW.m conduit .K et àles (e) = 343
: Tdonnées : T°(Ce)ou = 697
lieu−de 420 °C .T (e) .
5, 67.10
Une résolution numérique conduit à : T (e) = 343 °C ou lieu de 420 °C .
Une résolutionpar
Les échanges numérique
rayonnement conduit à : T (e) pas
ne peuvent = 343être°Cnégligés.
ou lieu de 420 °C .
Les échanges par rayonnement ne peuvent pas être négligés.
Les échanges par rayonnement ne peuvent pas être négligés.
9. (*) Création d’entropie par diffusion thermique (MP, PC, PSI, PT)
9. (*) Création d’entropie par diffusion thermique (MP, PC, PSI, PT)
9. Par
(*) Création T − T2
définitiond’entropie
de la résistance par diffusion
thermiquethermique: R = T11 − T(MP, 2 .
PC, PSI, PT)
Par définition de la résistance thermique : R = T1 Φ − T2 .
Par définition
On choisit comme de la résistance
système fermé thermique : R =et on
le solide Φ lui .
On choisit comme système fermé le solide et on Φ lui applique le second principe
applique le second principe
entre
On les instants t et t + dt : la variation d’entropie du système est la somme des
entrechoisit commet système
les instants et t + dt fermé le solide
: la variation et on luiduapplique
d’entropie systèmeleestsecond la sommeprincipe
des
entre + dt : la: variation δ Q δ Q2
termesles instants et
d’échange t etde tcréation dS = δ Q11 d’entropie
+ δ Q2 + δ Sdu système est la somme des
termes d’échange et de création : dS = δTQ1 1 + δTQ2 2 + δ SCC
termes d’échange et de création : dS = T1 + T2 + δ SC
où δ Q1 = Φ dt représente le transfert thermique T1 T2 reçu par le solide de la part de la
où δ Q1 = Φ dt représente le transfert thermique reçu par le solide de la part de la
où δ Q11=etΦδdtQ2représente
source = − Φ dt celui le transfert
de la part thermique
de la source reçu2par le solide
(attention designes).
aux la part de la
source 1 et δ Q2 = − Φ dt celui de la part de la source 2 (attention aux signes).
source 1 et δdS
Par ailleurs, Q == 0−,Φcar dt lecelui
systèmede la n’évolue
part de lapas, sourceen régime permanent,
2 (attention et l’entropie
aux signes).
Par ailleurs, dS2 = 0 , car le système n’évolue pas, en régime permanent, et l’entropie
est une
Par une fonction
ailleurs, d’état.
dS =d’état.
0 , carOnOnle en en déduit
système :
est fonction déduitn’évolue
: pas, en régime permanent, et l’entropie
− Φ dt Φ dt ( ) 1 1· (T − T ) 2
2
est une fonction d’état. On en T −
déduit
T §
:
δ SC = − Φ dt + Φ dt = (T11 − T22 ) §¨ 1 − 1 ·¸ dt = (T11 − T22 ) 2 dt , et finalement :
δ SC = − Φ T dt + ΦTdt = (T − R T ) §¨ T1 − T1 ·¸ dt = (TR T1TT22 ) dt , et finalement :
1 −
δ SC = T11 + T22 = 1 R 2 ©©¨ T22 − T11 ¹¹¸ dt = R T1T2 dt , et finalement :
T1 T2 R © T2 T1 ¹ 2 R T1T2
δ SC ( T1 − T2 )2
δ SC = ( T1 − T2 )2
S = ( TR
δdt T1TT22)
1 −
dtC = R T1T2
dt R T1T2
&KDSLWUH
&KDSLWUH
&KDSLWUH
Commentaires :
– quelles que soient les températures et le sens du transfert thermique, la création
d’entropie est positive, conformément au second principe ;
– δ SC / dt → 0 uniquement si T1 → T2 ; le transfert thermique, s’il existe (c’est-à-
dire si les températures T1 et T2 sont différentes) est toujours irréversible ;
– le taux de création d’entropie et donc l’irréversibilité sont d’autant plus importants
que les températures T1 et T2 sont éloignées ;
– on tient là un exemple de transformation non adiabatique, irréversible, et malgré
cela isentropique.
10. (*) Diffusion thermique et effet Joule (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Établir, en régime permanent, le profil de température T ( x)
lorsqu’aux extrémités T (0) et T ( L) sont imposées ; le flux thermique
est-il indépendant de x ?
La puissance volumique cédée par le champ électrique au conducteur est :
dP G JG j 2 G JG
= j. E = d’après la loi d’Ohm j = σ E
dτ σ
Cet apport local d’énergie thermique constitue pour le conducteur une source
volumique effective de puissance Joule (un apport, donc à ne pas assimiler ici à une
perte). En régime permanent, le bilan de puissance pour une tranche de section S et
d’épaisseur dx s’écrit :
j2 dj j2
j th ( x ) S − j th ( x + dx ) S + Sdx = 0 soit − th + =0
σ dx σ
dT
qui, associé à la loi de Fourier j th = −λ , conduit à l’équation de diffusion avec
dx
d 2T j 2
terme de source : λ 2 + =0
dx σ
ce qui compte tenu des conditions aux limites T (0) et T ( L) imposées, conduit à un
profil de température parabolique :
j2 T ( L) − T (0)
T ( x) = x (L − x) + x + T (0)
2λσ L
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
En présence d’un terme de source comme ici, le flux n’est pas uniforme le long du
■ Réponses aux questions
'LIIXVLRQ
11. (*) Le tunnel de Fréjus : évolution saisonnière de la température (MP, PC, PSI)
∂ 2T ∂T λ
L’équation de la diffusion thermique est D 2 − = 0 avec D = . En régime
∂z ∂t ρc
sinusoïdal forcé par les conditions aux limites, on cherche une solution en « onde
thermique » T ( z , t ) = θ 0 + T0 ei (ω t −k z ) ; reportée dans l’équation, elle conduit à
l’équation de dispersion :
ω
− Dk − iω = 0 (1 − i ) = k ′ + ik ′′
2
k=±
2D
où l’on choisit la solution avec le signe + afin que k ′ > 0 soit lié à la propagation de
l’onde thermique dans le sens des z croissants. k ′′ < 0 correspond à une atténuation
spatiale de l’amplitude de l’onde thermique.
En notation réelle et afin de satisfaire la condition aux limites en z = 0 :
§ ω · § ω ·
T ( z, t ) = θ 0 + T0 exp ¨ − z ¸ cos ¨ ω t − z¸
© 2D ¹ © 2D ¹
12. (*) Le tunnel de Fréjus : température d’origine géophysique (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Contrairement à la question 11., on envisage ici pour trouver T ( z ) dans
la croûte terrestre, un régime stationnaire avec terme de création lié à la
puissance volumique thermique due à la radioactivité naturelle.
&KDSLWUH
Par double intégration, on obtient :
(0 H 2
T ( z) = − e − z / H + Az + B
λ
Les conditions aux limitent se traduisent par :
dT j (H
jth ( z = Lc ) = −λ = − jm A = m − 0 e − Lc / H
dz z = Lc λ λ
(0 H 2
T ( z = 0) = θ0 B= + θ0
λ
d’où le profil de température :
(0 H 2 (0 H
T ( z ) = θ0 +
λ
(1 − e − Lc / H
) + §¨© λj
m
−
λ
·
e − Lc / H ¸ z
¹
1 228 + 1 298
AN : Avec au centre du tunnel, z = 2 934 − = 1 671 m ≈ 1,7 km
2
d’après le profil d’altitude donné dans l’énoncé de la question précédente, la
température est Ttunnel = 32,9 °C , valeur proche des données expérimentales.
À noter que jth ( z = 0) ≠ 0 aussi bien à cause du flux jm venant du manteau
que de la production radioactive dans la croûte : la Terre réchauffe
l’atmosphère et on calcule jS = j ( z = 0) ≈ − ( jm + (0 H ) = − 60 mW.m −2 .
dx 2 δ
■ Réponses aux questions
§x· § x·
La solution s’écrit : T ( x) = Ta + A exp ¨ ¸ + B exp ¨ − ¸ .
©δ ¹ © δ¹
En considérant que les échanges convectifs avec l’eau chaude se font avec un
coefficient de convection grand, la température de la cuillère en x = 0 vaut T0 et en
exploitant cette condition, on obtient :
§ x· §x·
T ( x ) = Ta + (T0 − Ta ) exp ¨ − ¸ + 2 A sh ¨ ¸
© δ ¹ ©δ ¹
'LIIXVLRQ
Rq : Avant d’écrire la condition de continuité du flux en x = L qui nous permet
d’achever la résolution, on peut se rendre compte des valeurs de δ et les
comparer à la longueur de la tige : δ bois = 0,86 cm ; δ Al = 34, 6 cm .
Avec une longueur L = 10 cm , la cuillère en bois peut être considérée comme
infinie (la constante A = 0 ), ce qui donne T ( L) ≈ Ta = 10 °C alors que celle en
aluminium est courte ce qui donne T ( L) ≈ T0 = 95 °C .
§ dT ·
La relation traduisant la continuité du flux en x = L , −λ ¨ ¸ = h(T ( L) − Ta )
© dx ¹ x = L
§λ · § L·
¨ − h ¸ (T0 − Ta ) exp ¨ − ¸
δ © δ¹.
donne : A = © ¹
§λ § L· § L ··
2 ¨ ch ¨ ¸ + h sh ¨ ¸ ¸
©δ ©δ ¹ © δ ¹¹
En tenant compte des données fournies, on trouve (avec T en ° C) :
§ x·
Tbois ( x) ≈ 10 + 85exp ¨ − ¸ , ce qui donne Tbois ( x = L) ≈ 10 °C ,
© δ¹
§ x· §x·
TAl ( x ) ≈ 10 + 85exp ¨ − ¸ + 61 sh ¨ ¸ , ce qui donne TAl ( x = L) ≈ 91 °C .
© δ ¹ ©δ ¹
Pour remuer sa soupe, on a donc plus de chance de se brûler en utilisant une cuillère
métallique…
14. (**) Durée de vie d’une goutte en caléfaction (MP, PC, PSI, PT)
Indications : Pour démarrer, déterminer le profil de température T ( z ) dans le film
de vapeur en fonction de Te , Tp , e 0 et z , et exprimer le flux
thermique Φ reçu par la goutte en fonction de λ , R , e 0 et
ΔT = Tp − Te . Exprimer ensuite la masse d’eau m (prise > 0 )
évaporée par unité de temps.
&KDSLWUH
En régime stationnaire, le flux thermique Φ dans la vapeur d’eau est uniforme
dT
(indépendant de z , par l’absurde), et il en est de même ici de jth = −λ (loi de
dz
Fourier), le profil de température est donc affine : T ( z ) = az + b .
Les conditions aux limites T (0) = Tp et T (e 0 ) = Te conduisent à :
Tp − Te
T ( z ) = Tp − z avec T p > Te
e0
La durée de vie d’une goutte en caléfaction est le temps nécessaire à son évaporation
complète. En supposant m constant, alors m = m τ :
m ρ he 0 L
τ= =
m λ (T p − Te )
15. (**) L’iceberg, source d’eau douce (MP, PC, PSI, PT)
Indication : La forme de l’iceberg n’est pas connue, on peut l’assimiler à un cube
(plutôt qu’à une sphère).
Comparer les échanges thermiques entre l’iceberg et l’eau de mer
d’une part et entre l’iceberg et l’air d’autre part.
'LIIXVLRQ
ρ a 3i = m
avec m = 1010 kg et ρ ≈ 0, 92.103 kg.m −3 (92 % de l’iceberg est immergé), il vient
a i ≈ 222 m .
Les échanges thermiques conducto-convectifs entre l’iceberg d’un côté et l’eau de
mer ou l’air de l’autre sont décrits par la loi de Newton donnant la puissance
thermique :
(th = h (T fl − T ) S
= 1 − ¨¨ ¸¸ = 1 − ¨ ¸ = 0, 33
a 3i a
© ¹i © 222 ¹
Pour en retirer de l’eau douce, il reste, à destination, environ les deux tiers
(67 %) de l’iceberg initial...
&KDSLWUH
16. (**) Temps d’enflammement d’une feuille de papier (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Choisir le modèle le plus simple pour la diffusion thermique dans le
papier en négligeant toutes les pertes quitte à le justifier a posteriori.
On choisit une loupe (lentille convergente) de faible distance focale (pour mieux
faire converger l’énergie solaire), f ′ = 10 cm , et de diamètre notable D = 10 cm
pour capter davantage d’énergie solaire.
La lentille reçoit une puissance rayonnée de la part du Soleil :
π D2
PSol = Φ S = 7,8 W
4 feuille
Le diamètre angulaire du Soleil est α / 2
α ≈ 0,5 ° = 9.10−3 rad (en fait 32′ ). La F′
taille d de la tache solaire dans le plan d /2
focal image est (le Soleil est à l’infini et la F
diffraction de la monture de la lentille est
négligeable) :
d = 2 f ′ tan(α / 2) ≈ f ′α = 0, 9 mm
La feuille de papier placée dans le plan focal image a les caractéristiques suivantes :
* une ramette de 500 feuilles a une épaisseur de 5 cm , d’où l’épaisseur d’une
feuille : e = 0,1 mm ,
σ
* du papier à σ = 80 g.m −2 a une masse volumique : ρ = = 800 kg.m −3 .
e
Le système considéré est le morceau de papier d’épaisseur e sur le diamètre d de
l’image du Soleil.
Hypothèses : L’absorption se fait sans perte latérale, ni avec l’air, ni par
rayonnement, et la température est uniforme à tout instant de t = 0 à
t = t f où la température d’inflammation T f est atteinte ; au départ,
la température ambiante est T0 = 20 °C .
πd2 π D2
1er principe : ΔU = W + Q ρ e c (T f − T0 ) = 0 + η Φ S (t f − 0)
4 4
σ f ′2α 2c(T f − T0 )
soit avec d = f ′α et ρ e = σ : tf =
η Φ S D2
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
Vérifications :
e2 ρ ce2
* temps de diffusion tD à travers la feuille : tD ≈ = = 80 ms ≈ 7t f
D λ
Vu la faible conduction, la température n’a pas le temps de s’uniformiser sur
l’épaisseur de la feuille et l’inflammation est d’abord surfacique. Pour la même
raison, les pertes latérales sont effectivement négligeables.
'LIIXVLRQ
* les pertes avec l’air sur la face avant du papier (transfert conducto-convectif) sont
données par la loi de Newton : Pcc = hS (T − T0 ) qui a pour valeur maximale
πd2
Pccmax = h (T f − T0 ) ≈ 1, 4 mW PSol = 7,8 W , donc négligeables.
4
* les pertes par rayonnement sont données par Pray ≈ 4σ T03 (T − T0 ) S , soit une loi de
Newton avec un coefficient de transfert de surface
h′ = 4σ T0 = 5,7 W.m .K < h , donc les pertes par rayonnement sont également
3 −2 −1
négligeables.
'LIIXVLRQGHSDUWLFXOHV
&KDSLWUH
En posant n( x, t ) = f ( x).g (t ) , on obtient :
d 2 f ( x) dg (t )
Dg (t ) − f ( x) = − α f ( x) g (t )
dx 2 dt
g f ′′
soit en divisant les deux membres par le produit f ( x ) g (t ) : = D +α
g f
où g est la dérivée de g par rapport à t et f ′′ la dérivée seconde de f par rapport
à x.
Le premier membre de cette égalité ne dépend que de t et le second ne dépend que
de x , ils sont donc tous les deux égaux à une constante notée λ .
α −λ
Alors g = λ g et f ′′ = − f
D
α −λ
L’hypothèse = −k 2 < 0 est à rejeter car elle conduirait pour f ( x ) à une
D
solution exponentielle du type f ( x) = A e k x + B e − k x incapable de satisfaire les
conditions aux limites f (0) = f ( L) = 0 issues de n( x = 0) = 0 et n( x = L) = 0 .
α −λ
L’hypothèse = k 2 > 0 conduit pour f ( x) à une solution sinusoïdale du type
D
f ( x) = A cos kx + B sin kx . Les mêmes conditions aux limites imposent cette fois
A = 0 et k L = π , traduisant que n ne peut s’annuler qu’aux extrémités du barreau.
π 2D
Cette dernière condition conduit à la relation λ = α − .
L2
Par ailleurs, l’équation différentielle g = λ g a pour solution une exponentielle
g (t ) = C eλ t .
Et donc si λ > 0 , g (t ) croît indéfiniment, et par conséquent la concentration en
D
neutrons n( x, t ) diverge si la longueur L du barreau est supérieure à L0 = π .
α
Dans ce cas, il y a augmentation exponentielle du nombre de neutrons dans le
barreau et donc du nombre de réactions de fission (qui libèrent de l’énergie) : il se
produit alors une explosion nucléaire.
G dn G
La loi de Fick s’écrit j ( r ) = − D ur .
dr
'LIIXVLRQ
Le flux Φ ( r ) de molécules de dioxygène franchissant par unité de temps une sphère
de rayon r > R est par définition :
G JJG G G dn
Φ = ³³ j . dS = ³³ ( j ( r ) ur ).(dSur ) = j ( r ) S = − D 4π r 2 (1)
(S) (S )
dr
Φ
n( r ) = + N AC0
4π Dr
En surface de la bactérie, en r = R , la densité particulaire en dioxygène est :
Φ
nS = n ( r = R ) = + N AC0 (2)
4π DR
La consommation centripète de dioxygène dissous diminue la densité particulaire à
la surface de la bactérie proportionnellement au flux.
4
La bactérie de rayon R et de masse volumique μ possède une masse m = π R 3 μ .
3
En régime permanent, la bactérie absorbe tout le dioxygène arrivant avec un taux A
exprimé en mol.kg −1.s −1 soit un taux N A A exprimé en (molécules). kg −1.s −1 , et donc
4
un nombre de molécules par unité de temps : m N A A = π R 3μ N A A ; il s’agit là du
3
flux de molécules arrivant sur la bactérie (attention au signe) :
4
Φ = − π R 3μ N A A (3)
3
Pour obtenir l’expression de nS par (2), il suffit d’y substituer l’expression (3) de
Φ :
§ R2μ A ·
nS = N A ¨ C0 −
© 3D ¹¸
&KDSLWUH
Si le rayon R de la bactérie croît, sa masse augmente et donc sa consommation en
dioxygène augmente, ce qui fait diminuer la densité particulaire de dioxygène à sa
surface, et c’est bien ce que montre l’expression ci-dessus. Bien sûr il faut garantir
nS > 0 , le processus s’arrête lorsque nS → 0 ; la limite nS lim = 0 conduit au rayon
limite de la bactérie :
3DC0
R < Rlim où R lim =
μA
'LIIXVLRQ
Dm0 ( n0 − n1 )
RdR = − dt
μ0
qui s’intègre pour donner la loi de variation du rayon :
2 Dm0 ( n0 − n1 ) t
R ( t ) = R02 − t qui peut se mettre sous la forme R (t ) = R0 1 −
μ0 τ0
μ0 R02
où τ 0 = est le temps nécessaire à la vaporisation complète de la
2 Dm0 ( n0 − n1 )
N A PS
goutte. En considérant la vapeur d’eau comme un gaz parfait, on a : n0 = et
RT
N A PS
n1 = H . Si M = N A m0 désigne la masse molaire de l’eau, le temps τ 0 s’écrit :
RT
μ0 R02 RT
τ0 =
2 DMPS (1 − H )
&KDSLWUH
Il y a N pores par unité de surface, sur une surface S , cela fait NS pores
cylindriques. Chacun ayant pour rayon r , cela fait une surface totale de diffusion
Stot = NSπ r 2 , d’où le flux total de molécules qui diffusent à travers les pores :
G JJG Δn ( t )
Φ p (t ) = ³³ j p . dS = j p (t ) Stot = D NSπ r 2
e
DNSπ r 2
effectivement de la forme Φ p (t ) = K Δn(t ) avec K=
e
Il s’agit de traduire la conservation du nombre total de molécules : si N1 (t ) = V1n 1 (t )
est le nombre de molécules dans V1 et N 2 ( t ) = V2n 2 ( t ) celui dans V2 , alors
dN1 dN 2
N1 (t ) + N 2 ( t ) = N 0 (le nombre initial) ou encore −
= ce qui signifie (en
dt dt
régime quasi stationnaire) que le nombre de molécules qui quittent V1 est égal à
celui des molécules qui rentrent dans V2 , lié au flux de particules :
dN1 dn dN 2 dn dn 1 Φ dn 2 Φ p
Φp = − = − V1 1 = = V2 2 soit = − p et =
dt dt dt dt dt V1 dt V2
La différence membre à membre de ces deux relations conduit à :
d Δn §1 1· §1 1· d Δn
= − ¨ + ¸ Φ p = − K ¨ + ¸ Δn ou encore = −α Δn
dt © V1 V2 ¹ © V1 V2 ¹ dt
§1 1·
en ayant posé α = K¨ + ¸ .
© V1 V2 ¹
Δn(t ) = Δn 0 e − α t
ln10
Δn(τ ) = Δn 0 e − α τ = Δn 0 / 10 τ=
α
'LIIXVLRQ
&KDSLWUH
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
Ce chapitre essentiellement de 2de année s’adresse aux élèves de PC, PSI et PT, avec
des différences d’une filière à l’autre. Les élèves de la filière MP sont néanmoins
concernés par les deux premières sections (Divers et Statique des fluides).
'LYHUV
1. (*) Distance moyenne entre les gouttes de pluie (MP, PC, PSI, PT)
Dans une pluie, pour simplifier, toutes les gouttes sont sphériques de même rayon
r0 , et à cause de la traînée dans l’air, elles acquièrent rapidement une vitesse de
chute limite u . La répartition en volume des gouttes dans l’atmosphère est supposée
uniforme (il y en a N 0 par unité de volume d’atmosphère).
L’intensité I caractérisant une précipitation est mesurée par la hauteur d’eau
recueillie au sol, par unité de temps.
Quelle est la distance moyenne d 0 entre les gouttes de pluie ?
2. (**) Force exercée par une pluie sur le pare-brise d’un avion (MP, PC)
Cette question fait suite à la précédente
et en reprend les notations et données
sur les caractéristiques des gouttes de
pluie.
Le pare-brise (en trait plein épais sur la
figure) est modélisé par une surface S
rectangulaire de hauteur h = 0,5 m et
de largeur A = 1 m , inclinée d’un angle
α = 45 ° sur la direction horizontale.
JJG G
La vitesse de l’avion est W = W e y .
G
Quelle est l’expression de la force F exercée par la pluie sur le pare-brise. Proposer
une application numérique.
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
Données : Lorsqu’une goutte heurte le pare-brise, sa quantité de mouvement,
relativement au référentiel lié à l’avion, s’annule (la goutte s’écrase).
* vitesse de chute des gouttes : u = 5, 2 m.s −1
* intensité de la précipitation : I = 300 mm.h −1 (forte pluie)
* W est à estimer pour un avion de ligne.
6WDWLTXHGHVIOXLGHV
6. (*) Période des oscillations d’un bouchon sur l’eau (MP, PC, PSI, PT)
Un bouchon cylindrique de bouteille de vin flotte sur l’eau ; on le tire légèrement
vers le haut et on le lâche. En supposant que l’axe du bouchon reste vertical,
déterminer la période de ses oscillations et proposer une application numérique.
&KDSLWUH
'\QDPLTXHGHVIOXLGHVSDUIDLWV
Un infirmier fait une piqûre. Il doit délivrer au patient un volume total V pendant la
durée de l’injection Δt . La seringue est horizontale.
Données : Le liquide injecté est assimilé à de l’eau de masse volumique ρ .
V = 5 mL , d s = 0,8 mm , d = 8 mm , Δt = 5 s .
On peut noter v la vitesse du piston et S sa section droite, vs la vitesse
débitante du fluide dans l’aiguille de section s .
JG
Calculer la norme de la force F que doit exercer l’infirmier sur le piston de la
seringue (il n’y a pas de frottements et le fluide est parfait), puis commenter.
10. (*) Oscillations d’un liquide dans un tube en U (MP, PC, PSI, PT)
Un tube en U de section S uniforme le long du tube
est rempli avec un volume d’eau sur une colonne z
d’eau de longueur L . À l’équilibre, la surface libre du η
liquide, repérée par la variable η , est à l’altitude
z=0
z = 0 , dans la partie gauche du tube. À l’instant t = 0 , G
on a porté par dépression cette surface à l’altitude g
z = η 0 et on lâche avec une vitesse initiale nulle. L
Déterminer la période d’oscillation sous l’effet de la
gravité du liquide supposé parfait et faire l’application
numérique pour L = 20 cm .
Donnée : Le volume de fluide est SL .
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
5pSRQVHV
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
'LYHUV
1. (*) Distance moyenne entre les gouttes de pluie (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Établir d’abord l’expression de N 0 en fonction des données et calculer
sa valeur numérique.
3I
N0 =
4π r03u
3 × 0,3 / 3600
AN : N 0 = = 3.104 gouttes.m −3
4π × (0,5.10−3 )3 × 5, 2
La répartition spatiale des gouttes de pluie dans l’atmosphère est aléatoire, mais en
moyenne spatiale, tout se passe comme si chaque molécule disposait autour d’elle
d’un cube d’arrête d 0 donc de volume d 30 :
1
N 0d 30 = 1 d0 = ≈ 3, 2 cm
N 01/3
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
2. (**) Force exercée par une pluie sur le pare-brise d’un avion (MP, PC)
■ Réponses aux questions
La vitesse de croisière d’un avion de ligne est d’environ 900 km.h −1 , mais à une
altitude où il ne pleut pas ! Prendre une vitesse plus faible, de l’ordre de
450 km.h −1 , soit W = 125 m.s −1 , pour un avion qui passe dans un orage...
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
G JJG
u et W sont les vitesses des gouttes et de l’avion dans le référentiel terrestre.
L’étude est faite dans le référentiel lié à l’avion.
La vitesse relative des gouttes par rapport à l’avion :
JJG
G G G G JJG −W
v r = va − ve = u − W ε G
G JJG u
mais comme || u || || W || , l’angle ε est pratiquement nul, si G
bien que le pilote voit arriver la pluie horizontalement. vr
Le volume (atmosphère et gouttes) intercepté par le pare-
brise, entre les instants t et t + dt , est indiqué sur la figure •
•
et vaut hl × Wdt sin α = S Wdt sin α . h •
Il contient dN = N 0 S Wdt sin α gouttes de pluie chacune de α •
quantité de mouvement (dans le référentiel de l’avion où la Wdt
JJG
vitesse des gouttes est −W ), en notant ρ e = 1, 0.103 kg.m −3 :
G 4 G
− mW e y = − ρ e π r03 W e y
3
Leur variation totale de quantité de mouvement pendant dt est, sachant qu’elle est
G G G
nulle sur le pare-brise : d p = 0 − dN ( − mW e y )
Par action et réaction, le pare-brise reçoit l’opposé d’où la force :
G G
dp 4 G
F =− = − N 0 S W sin α × ρ e π r03 W e y
dt 3
Cette force est dirigée horizontalement, vers le pare-brise, et son expression est :
G G
dp §4 · G
F =− = − ¨ π r03 N 0 ¸ S sin α ρ e W 2 e y
dt ©3 ¹
I
L’expression entre parenthèse vaut, d’après la question précédente, , d’où le
u
résultat :
G I G
F = − S sin α ρ e W 2 e y
u
0, 3 / 3600
AN : F = × 0,5 × 0, 707 × 103 × (125)2 ≈ 89 N , une force correspondant au
5, 2
poids d’une masse de 9 kg , il faut prévoir les pare-brise en conséquence.
Les épaisseurs des pare-brise des avions sont comprises entre 25 et 30 mm. Quatre
fois plus épais que celui des voitures, ils sont aussi beaucoup plus résistants.
&KDSLWUH
temps de celui de l’eau, plus dense. Il n’est pas non plus uniforme puisqu’à un
instant donné, la masse volumique diminue lorsque l’abscisse augmente et donc
G JJJJG ∂ρ
v .grad ρ = v <0.
∂x
dρ G
À noter que = 0 div v = 0 ; il y a conservation du débit volumique DV , le
dt
G
flux de v (normal, l’écoulement est incompressible).
∂ρ G
Mais comme l’écoulement n’est pas stationnaire ≠ 0 div ρ v ≠ 0 ; il n’y a
∂t
G G
pas conservation du débit massique Dm , le flux de j = ρ v (normal, les fluides ont
des masses volumiques différentes).
6WDWLTXHGHVIOXLGHV
l l′
Il vient pour les deux équilibres, avec l’égalité des moments, et en notant ρ m et ρ e
les masses volumiques du métal (est-ce de l’or ?) et le d’eau :
ρ mVgl = m1 gl ′ ρm m m1
® = 1 ρm = ρe
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
¯ ( ρ m − ρ e )Vgl = m 2 gl ′ ρm − ρe m 2 m1 − m 2
■ Réponses aux questions
m1
Pour de l’or pur, ρ m = ρ or ≈ 21 ρ e , on doit avoir m 1 − m 2 =
.
21
Or Archimède constate que la couronne dans l’eau perd plus du vingtième de son
poids : le roi a été trompé !
0pFDQLTXHGHVIOXLGHV
l’eau la surface libre doit correspondre à la graduation 1,00. L’équilibre du
G JJG G
densimètre s’écrit : mg + Π = 0 soit en projection sur la verticale ascendante et en
négligeant la poussée d’Archimède due à l’air par rapport à celle due au liquide :
− mg + ρ hS = 0 où h représente la partie immergée.
AN : ρ = 1,0.10 3 kg.m −3 pour l’eau (densité 1 par définition) donne h = 25,0 cm ,
soit une graduation 1,00 à 3,0 cm du bord supérieur.
Les alcoomètres fonctionnent sur le même principe, la quantité d’alcool présente se
traduisant par des différences de masse volumique.
6. (*) Période des oscillations d’un bouchon sur l’eau (MP, PC, PSI, PT)
Le bouchon cylindrique a une surface de base S ,
h
une hauteur H , une masse volumique ρ s ; son
équilibre dans l’eau de masse volumique ρl conduit H
à un volume immergé donné par la relation : S
ρ s SH = ρlVi éq (1)
en négligeant la poussée d’Archimède dans l’air.
Soit h l’écart en dynamique par rapport à la position d’équilibre, alors la relation
fondamentale de la dynamique projetée sur la verticale ascendante donne :
(1)
ρg
ρ s SHh = − ρ s SHg + ρl (Vi éq − hS ) g =− ρl hSg ou encore h = − l h
ρs H
ρs H
conduisant à des oscillations sinusoïdales de période T = 2π
ρl g
ρs
A.N. : T ≈ 0, 3s avec ≈ 0,5 et hauteur H ≈ 5 cm . La situation est fortement
ρl
modélisée et l’expérience est difficile à réaliser.
'\QDPLTXHGHVIOXLGHVSDUIDLWV
&KDSLWUH
&KDSLWUH
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Ce chapitre de 2de année ne concerne que les élèves des filières MP et PC.
&RPSRUWHPHQWTXDQWLTXH
3K\VLTXHTXDQWLTXH
)RQFWLRQG·RQGHHWpTXDWLRQGH6FKU|GLQJHU
3XLWVLQILQLV
6. (**) La barrière de corail quantique (MP, PC) (Réf : Science, 8 octobre 1993, et
IBM Almaden, USA 1993)
En 1993, des chercheurs réussissent à déposer 48 atomes de fer en forme de cercle
de rayon R = 7,13 nm sur une surface métallique de cuivre. Cette structure est
nommée « corail quantique » car pour les électrons libres du cuivre situés à
l’intérieur de cet enclos, les atomes de fer forment une barrière de potentiel
« infranchissable ».
Ci-dessous une distribution topographique de la densité électronique (obtenue par
microscopie à effet tunnel) transformée en image 3D montrant l’onde électronique
stationnaire à l’intérieur du cercle formé par les atomes de fer (les pics) sur le
support 2D de cuivre.
Pour établir des ordres de grandeur, on se limite à un problème à une dimension
selon Ox , en considérant un unique électron confiné sur un diamètre du cercle ;
l’électron se trouve ainsi dans un puits de potentiel, pris nul à l’intérieur du puits, et
l’on cherche des états stationnaires.
&KDSLWUH
Pour établir des ordres de grandeur, on se limite à un problème à une dimension
selon Ox , en considérant un unique électron confiné sur un diamètre du cercle ;
l’électron se trouve ainsi dans un puits de potentiel, pris nul à l’intérieur du puits, et
l’on cherche des états stationnaires.
Dans le cas d’une modélisation par un puits de potentiel de profondeur infinie, quel
est l’intervalle effectivement exploré par la particule ? Estimer l’énergie de
l’électron piégé dans le corail dans le mode représenté sur la figure.
Dans un modèle plus réaliste, le puits de potentiel n’est plus infini, mais a une
hauteur V0 = 0, 44 eV finie. Estimer l’énergie de l’état fondamental dans ce puits
fini.
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Un sachet apparaît de la couleur complémentaire de la longueur d’onde
absorbée ; la couleur complémentaire par absorption :
– du jaune est le violet,
– du vert est le rouge,
– du mauve est le jaune.
3RWHQWLHOVXQLIRUPHVSDUPRUFHDX[
&KDSLWUH
JG G
signifie que la projection du spin S suivant uz ne peut prendre que deux
valeurs S z = = / 2 (polarisation positive) ou S z = − = / 2 (polarisation
négative).
JG JJG
Ce spin S est relié à un moment magnétique de spin - par la relation
JJG JG
- = γ S , le coefficient γ étant différent pour chaque type de particule.
e
Ainsi pour les neutrons de masse m , on a γ = g avec g = − 3,83 .
2m
Dans un faisceau de neutrons, tous possèdent la même énergie E , mais 50 %
d’entre eux ont une polarisation positive et 50 % une polarisation négative. Ce
faisceau est émis par une source située dans le vide en x → − ∞ , il se dirige vers un
milieu (en x > 0 ) où règne un potentiel constant V0 > 0 (indépendant du couplage
JG G
magnétique) ainsi qu’un champ magnétique constant et uniforme B = B uz . Le
milieu semi-infini en x > 0 constitue donc une marche de potentiel.
On note ω L = | γ | B la pulsation de Larmor et E = V0 l’énergie des neutrons
incidents de masse m .
Quelle est la nature du faisceau transmis (en x > 0 ), en polarisation et en proportion ?
AN : E = V0 = 10−3 eV ; B = 1 T ; m = 1, 67.10−27 kg .
n o p
−a 0 a x
3K\VLTXHTXDQWLTXH
On suppose que le potentiel V ( x ) qui règne s’annule quand x → ± ∞ .
Après examen de la courbe ρ P ( x ) , donner toutes les précisions possibles sur le
potentiel V ( x ) et tracer l’allure de sa courbe.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
V ( x) V ( x)
V0′
V0
E E
n o
0 a x 0 a x
V ( x) V ( x)
V0′
V0
E E
p q
0 2a x 0 a /2 x
16. (**) Une barrière est-elle franchie pour E > V0 ? (MP, PC)
Rappel :
Dans l’effet tunnel, une particule de masse m et V ( x)
d’énergie E < V0 évolue dans la région (1) et
arrive, en x = 0 , sur une barrière de potentiel de V0
largeur a et de hauteur en énergie V0 .
Pour la région (3) la mécanique quantique prédit E
un coefficient de transmission non nul : n p
0 a x
3K\VLTXHTXDQWLTXH
1 2m (V0 − E )
T= 2
où α =
V =
1+ 0
sh 2 (α a )
4 E (V0 − E )
Pour une barrière inchangée, la nouvelle situation est telle que E > V0 . Que prédit la
mécanique classique ? Sans calcul, donner le nouveau coefficient de transmission,
puis commenter la fonction T ( E ) et tracer son graphe. Par analogie avec situation
rencontrée en cours d’optique, donner une interprétation de la condition T = 1 .
&KDSLWUH
5pSRQVHV
3K\VLTXHTXDQWLTXH
&RPSRUWHPHQWTXDQWLTXH
La longueur d’onde de de Broglie est du même ordre de grandeur que la taille d’un
atome. Ceci confirme que les aspects quantiques sont importants dans ce cas.
Une analyse purement classique de la chute libre de l’atome sur une hauteur de
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
1
■ Réponses aux questions
h
À partir de la relation de de Broglie p = , il est possible de déterminer l’ordre de
λ
grandeur de la masse de l’atome :
h h
p= = mv m =
λ λv
3K\VLTXHTXDQWLTXH
AN : m ≈ 2.10−26 kg
Ce résultat est à comparer aux données d’un tableau périodique sur le Néon :
M
m = Ne ≈ 3.10 −26 kg ; on est bien dans le même ordre de grandeur.
NA
&KDSLWUH
Or pour chaque photon efficace pendant Δt , soit au total η N Δt photons incidents, il
se crée une charge e (un atome de cuivre qui perd son électron), d’où :
qmax 4πε 0 RVmax
= = η N Δt = 1, 2.107
e e
soit Δt = 12 ȝs , une durée étonnamment courte !
)RQFWLRQG·RQGHHWpTXDWLRQGH6FKU|GLQJHU
La thèse soutenue à Paris en 1924 par de Louis de Broglie (alors âgé de 32 ans) est
arrivée rapidement par train à Vienne (via Strasbourg) où Erwin Schrödinger (alors
âgé de 27 ans) a repris cette idée associée à une onde plane... C’est la démarche
historique ci-dessus à 1D qui a permis à Schrödinger « d’intuiter » en 1925
l’équation qui porte son nom.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
compte tenu de la symétrie sphérique, il est pertinent de choisir, comme volume infi-
nitésimal, le volume dτ = 4 π r 2 dr compris entre les sphères de rayons r et r + dr .
3K\VLTXHTXDQWLTXH
− r/a 0
La condition de normalisation avec ϕ ( r ) = A e s’écrit alors :
+∞ +∞
³ ϕ 2 ( r )dτ = ³
− 2r/a 0
A2 e 4π r 2 dr = 1
0 0
3XLWVLQILQLV
&KDSLWUH
les dérivées secondes étant droites (même principe que pour la recherche d’une
solution en onde stationnaire).
ϕ ′′
Chacun des trois rapports i ne dépend que d’une seule variable et cette variable
ϕi
n’intervient pas dans le reste de l’équation ; ceci n’est possible que si chacun des
trois termes est une constante (on peut aussi procéder par récurrence, isoler d’abord
le terme en z de ceux en x et y , et ensuite séparer les termes en x et y ), donc
indépendant des trois variables, par homogénéité on pose :
ϕi′′ 2mEi
+ 2 = 0 avec E1 + E2 + E3 = E
ϕi =
2mE1
La solution pour ϕ1′′( x ) + ϕ1 ( x ) = 0 est ϕ1 ( x ) = A1 sin( k1 x + α1 ) avec
=2
2mE1
k12 =
=2
Le problème se réduit alors à celui d’une particule dans une boîte à 1D avec les
conditions aux limites classiques ϕ1 ( x = 0) = ϕ1 ( x = a ) = 0 , ce qui conduit à α 1 = 0
n 1π
et à la quantification de k1 noté alors kn 1 = , n 1 entier positif, et de E 1 notée
a
π 2= 2h2
En 1 = n 21 = n 21
.
2ma 2 8ma 2
Et de même sur les deux autres axes ; il n’est donc plus nécessaire de considérer 3
fonctions ϕi différentes, mais une seule ϕ n i avec un indice de quantification
différent par axe.
π 2= 2 § n 1
n 22 n 23 ·
2
E nG = En 1 + En 2 + En 3 donne E nG = ¨¨ 2 + 2 + 2 ¸¸
2m © a b c ¹
G
avec la notation n = (n 1 , n 2 , n 3 ) correspondant au vecteur directeur de l’onde
progressive oblique dans la cavité.
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Pour R = 7,13 nm et un électron de masse m = 0, 91.10−30 kg , avec
−34 −3
h = 6,63.10 J.s , le niveau d’énergie de l’état fondamental est E 1 = 1,9.10 eV .
2
La « densité électronique » représentée sur l’image est ρ P ( x ) = ψ ( x, t ) = ϕ 2 ( x ) ,
la densité de probabilité de présence de l’électron ; on parle d’états stationnaires car
elle n’évolue pas au cours du temps.
§ π x · − i =n t
E E
−i nt 1
Avec ψ n ( x, t ) = ϕ ( x ) e = = sin ¨ n ¸e déterminée en cours, il vient :
R © 2R ¹
2 1 § nπ ·
ρ P ( x ) = ψ ( x, t ) = ϕ 2 ( x ) = sin 2 ¨ x¸
R © 2R ¹
1 2R
Cette fonction oscille entre 0 et avec une période spatiale en raison du carré
R n
4R
(et non !). Sur la photo, on distingue 4 pics de part et d’autre du pic central, soit
n
9 pics en tout, d’où l’énergie de l’électron avec n = 9 :
81π 2 =2
E = E9 = 81E1 = = 0,15 eV
8mR 2
Dans le cas d’un puits de potentiel de hauteur V0 = 0, 44 eV finie, avec 0 < E < V0
pour un état lié, l’équation de Schrödinger en dehors de la largeur 2 R du puits
s’écrit :
d 2ϕ ( x ) 2m (V0 − E )
− ϕ ( x) = 0
dx 2 =2
2m (V0 − E ) 1
En posant = , la solution conduit à une onde évanescente, donc à
= δ
une densité de probabilité non nulle en dehors du puits, en e( x + R )/δ pour x < − R et
en e − ( x − R )/δ pour x > R si le puits est pris symétrique.
Pour estimer l’énergie E1′ de l’état fondamental dans ce puits fini, on peut évaluer
δ 1 (valeur de δ pour n = 1 ) en prenant pour valeur de E , la valeur
−3
E 1 = 1,9.10 eV du niveau d’énergie de l’état fondamental dans le puits de hauteur
infinie car les valeurs de ces deux énergies sont proches :
=
δ1 ≈ = 0, 30 nm
2m (V0 − E1 )
Tout se passe alors comme si l’électron pouvait explorer un puits similaire à un puits
infini, mais de largeur 2( R + δ1 ) et a donc de ce fait, dans le niveau fondamental,
une énergie E1′ < E1 donnée par :
π 2=2
E1′ ≈ = 1, 7.10−3 eV
8m ( R + δ1 )2
comme attendu, légèrement inférieure à E 1 = 1,9.10−3 eV .
&KDSLWUH
7. (*) Centres colorés de cristaux cubiques (MP, PC)
Indications : Après absorption de la lumière, les centres colorés se désexcitent mais
les raies d’émission correspondantes ne correspondent pas aux
longueurs d’onde absorbées, elles sont décalées vers les grandes
longueurs d’onde...
Les niveaux d’énergie d’un électron dans une boîte cubique de côté a sont donnés
π 2= 2 2 2
par la question 5. : E n 1 ,n 2 ,n 3 =
2ma 2
( n 1 + n 2 + n 23 )
Les deux premiers niveaux d’énergie sont donc d’énergies :
3π 2= 2 6π 2 = 2
E 1,1,1 = 2
et E 2,1,1 = E 1,2,1 = E 1,1,2 =
2ma 2ma 2
La différence d’énergie correspondant à l’énergie d’absorption d’un photon est :
3π 2 = 2 c 8mca 2
ΔE = E 2,1,1 − E 1,1,1 = =h λ=
2ma 2
λ 3h
La longueur d’onde absorbée varie en a 2 , donc λNaCl < λKCl < λKI .
Mais un sachet apparaît de la couleur complémentaire de la longueur d’onde
absorbée. Le sachet jaune absorbe dans le violet, le vert dans le rouge, le mauve
dans le jaune.
Avec λrouge > λ jaune > λmauve , et comme la longueur d’onde absorbée varie en a 2 , le
sachet jaune correspond à NaCl , le sachet mauve correspond à KCl et le sachet
vert correspond à KI .
Rq : Expérimentalement il apparaît que pour KI la longueur d’onde absorbée est
voisine de 700 nm , celle de KCl de 550 nm , et celle de NaCl de 450 nm ...
3K\VLTXHTXDQWLTXH
autour de 0. L’énergie cinétique minimale d’un neutron correspondant à son état
( Δp )2 =2
fondamental s’écrit ec ≈ ≈ . L’énergie cinétique de l’ensemble des
m mn a 2
1/3
§V · R M
neutrons de l’étoile vaut alors, en remplaçant a = ¨ ¸ par 1/3 , puis N = :
©N¹ N mn
N = 2 M 5/3= 2 1
Ec = Nec ≈ =
mn a 2 mn8/3 R 2
ϕ ( x) = A e−q x
&KDSLWUH
On considère un intervalle de largeur 2ε centré sur l’origine, on intègre l’équation ci-
dessus sur [ −ε , ε ] , puis on fait tendre ε vers 0 . Ceci s’écrit :
ε d 2ϕ ( x ) 2maV ε 2mE ε
³−ε dx 2 dx = − =2 0 ³ ε ϕ ( x )δ ( x ) dx −
− = 2 ³− ε
ϕ ( x )dx
ε +∞
En remarquant que ³ ε ϕ ( x )δ ( x) dx = ³
− −∞
ϕ ( x )δ ( x ) dx = ϕ (0) , il vient :
2maV0 2mE ε
ϕ ′(ε ) − ϕ ′( −ε ) = −
2
ϕ (0) − 2 ³ ϕ ( x )dx
= = −ε
2maV0 2maV0
ϕ ′(0+ ) − ϕ ′(0− ) = − ϕ (0) soit α=
=2 =2
−q x maV0
La relation ci-dessus avec ϕ ( x ) = A e conduit à q = . Puis, la relation
=2
−2mE
q2 = fournit l’expression du seul niveau d’énergie possible :
=2
ma 2V02
E=−
2= 2
3RWHQWLHOVXQLIRUPHVSDUPRUFHDX[
JJG JG JG JG
Pour x > 0 , l’énergie potentielle d’un neutron est V ( x ) = V0 − -. B = V0 − γ S .B
= 1
– pour une polarisation positive, V + ( x ) = V0 − γ B = V0 + = ω L car γ < 0 et
2 2
ωL > 0
= 1
– pour une polarisation négative, V − ( x ) = V0 + γ B = V0 − = ω L
2 2
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Et bien sûr pour x < 0 (absence de potentiel et de champ), V ( x ) = 0 .
V ( x) V ( x)
=ω L
V0 +
E 2 E =ω L
V0 −
2
0 x 0 x
polarisation positive polarisation négative
ϕ ′′ B q 2 ϕ = 0 (0)
&KDSLWUH
La continuité ∀t de la fonction d’onde et de sa dérivée lors du saut de potentiel fini
A+ B = C
conduit au système : ®
¯kA − kB = qC
C 2k
d’où le coefficient de transmission en amplitude t − = = réel.
A k+q
Les vecteurs densité de courant de probabilité associés aux ondes s’écrivent :
G 2 =k G G 2 =q G
Ji = A u x et J t = C ux
m m
Le coefficient de transmission des neutrons est :
G
− || J t || q − 2 4kq
T = G = (t ) =
|| J i || k (k + q)2
Contrairement au cas classique dans lequel la particule passe toujours à droite quand
1
E > V0 − = ω L , on observe en mécanique quantique une probabilité non nulle de
2
réflexion au niveau de la discontinuité ( R − = 1 − T − ≠ 0 ).
4kq
Finalement T− = soit T − ≈ 3,1.10−2
(k + q)2
Le faisceau transmis est entièrement polarisé mais n’est constitué que de 3 % des
neutrons de polarisation négative incidents.
En réalité, pour la polarisation négative, l’énergie E = V0 = 10−3 eV des neutrons est
1
à peine supérieure à la hauteur de l’échelon V0 − = ω L ; la différence de niveau est
2
1 1 e=
=ω L = = | γ | B = | g | B = 6, 0.10−8 eV , soit une différence relative de
2 2 4m
0,006 % !
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
1 3
l’énergie E = V0 = 10−3 eV des neutrons ; mais avec E = mu 2 = k BT , leur faible
2 2
énergie correspond déjà à une température très basse de 7, 7 K , donc à des neutrons
dits « ultra-froids », difficile de faire mieux...
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Il apparaît que dans la région p ( x ≥ a ), ρ P ( x ) = cste , et donc ϕ 3 ( x ) = F e 3
ik x
2mE 2m ( E + V0 ) k V λ
Avec k 1 = et k 2 = on a 2 = 1 + 0 = 1 ; un relevé sur la
= = k1 E λ2
λ1 57 E
courbe de l’énoncé donne ≈ soit ≈ 0,16 .
λ 2 21 V0
&KDSLWUH
Pour la particule de masse m qui évolue dans le potentiel V ( x ) donné, l’équation
de Schrödinger indépendante du temps
s’écrit :
=2 d ϕ 2 ( x)
2
− + 0 = Eϕ 2 ( x ) dans (2) et
2m dx 2
= 2 d 2ϕ1 ( x )
− + V0ϕ1 ( x ) = Eϕ1 ( x ) dans (1)
2m dx 2
ce qui conduit dans les régions (2) et (1)
aux équations différentielles :
2mE 2m (V0 − E )
Avec k = et α = , on obtient les expressions :
= =
ϕ 2 ( x ) = A2 eikx + B 2 e − ikx et ϕ1 ( x ) = A1 e −α x + B1 e +α x
§ dϕ ( x ) · § dϕ ( x ) ·
ϕ ( x = 0) = 0 ϕ (x = a− ) = ϕ ( x = a+ ) et ¨ ¸ − =¨ ¸
© dx ¹ x =a © dx ¹ x = a +
Il vient le système d’équations suivant :
A2 = − B 2
A2 + B 2 = 0 °°
°
® A2 ( e − e ) = A1 e
− ika −α a − ika −α a
® A2 e + B 2 e = A1 e
ika ika
soit encore
°ikA e − ikB e = −α A e
− − α °
°̄ikA2 ( e + e ) = −α A1 e
ika ika a
−α a
¯ 2 2 1 ika − ika
A2 = − B 2
°
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
−α a
puis ® 2iA2 sin ka − A1 e = 0
■ Réponses aux questions
° 2ikA cos ka + α A e −α a = 0
¯ 2 1
2i sin ka − e −α a
= 0 , ce qui s’écrit α sin ka + k cos ka = 0 d’où l’on tire la relation
2ik cos ka α e −α a
3K\VLTXHTXDQWLTXH
k § a 2mE · E
tan ka = − que l’on peut mettre sous la forme : tan ¨ ¸=−
α © = ¹ V0 − E
2mE 2m (V0 − E )
Avec X = ka = a et Y = α a = a , on a directement :
= =
2ma 2V0
X 2 +Y 2 = (1)
=2
2mV0
soit un quart de cercle en coordonnées ( X , Y ) de centre O et de rayon a.
=
X
Par ailleurs, la relation encadrée s’écrit tan X = − , soit :
Y
Y = − X cotan X (2)
La résolution graphique des relations (1) et (2) montre qu’à V0 fixé par exemple, si
a est trop petit, il n’y a plus d’état stationnaire (c’est quasiment le cas du noyau de
deutérium). L’interprétation physique semble intuitive : si a est trop petit, l’énergie
cinétique de confinement est supérieure à la profondeur du puits ! Mais alors,
pourquoi cela ne se produit-il pas pour le puits rectangulaire fini, qui garde toujours
au moins un état stationnaire (symétrique), aussi petite soit sa largeur ? Cela résulte
d’un théorème concernant les puits symétriques (donc pas comme le puits mixte), et
en fait c’est cela qui est contre-intuitif !
2mV0
Il existe un ou plusieurs états stationnaires possibles sauf si le rayon a du
=
π h
cercle est inférieur à , soit a< = alim , valeur d’autant plus faible que
2 4 2mV0
la particule est massive et que le puits est profond.
&KDSLWUH
(IIHWWXQQHO
§ 2L ·
Par dérivée logarithmique sur I = I 0 exp ¨ − ¸ , il vient :
© δ ¹
| ΔI | 2 ΔL δ | ΔI |
≈ soit ΔL = × AN : ΔL = 2,5 pm
I0 δ 2 I0
une résolution suffisante pour permettre d’apprécier la forme des nuages
électroniques des atomes.
14. (*) Effet tunnel comparé sur 4 barrières de potentiel différentes (MP, PC)
L’expression approchée du facteur de transmission tunnel T , à travers une barrière
de largeur a et de hauteur V0 , pour une particule d’énergie E , est :
16 E (V0 − E ) § 2a ·
T≈ 2
exp ¨ − 2m (V0 − E ) ¸
V0 © = ¹
• il est facile de classer T1 et T3 d’une part, et T2 et T4 d’autre part.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
16 E 2 2a
T1 = 2
exp− 2mE = 4 e − α et T3 = 4 e − 2α
E =
soit T3 < T1
16 E × 2 E § 2a · 32 − 2 α 32 § α · 32
T2 = exp ¨ − 2m × 2 E ¸ = e et T4 = exp ¨ − 2 ¸ = e− α / 2
9E 2 © = ¹ 9 9 © 2 ¹ 9
soit T2 < T4
3K\VLTXHTXDQWLTXH
Ces deux relations d’ordre se comprennent car, les autres paramètres étant
maintenus inchangés, la probabilité de traversée par effet tunnel est une fonction
décroissante de la largeur de la barrière (une barrière plus large transmet moins
bien).
• il est possible également de classer T1 et T2 sans la donnée de α
Entre les situations 1 et 2, c’est la hauteur relative de barrière qui double
V0′ − E = 2(V0 − E ) ce qui intervient à la fois dans le facteur devant l’exponentielle et
dans l’exponentielle :
T2 32 e − 2 α 8 − ( 2 −1) α
= = e < 1 car les deux facteurs sont inférieurs à 1.
T1 4 × 9 e − α 9
Cette relation d’ordre se comprend aussi car, les autres paramètres étant maintenus
inchangés, la probabilité de traversée par effet tunnel est une fonction décroissante
de la hauteur relative de la barrière (une barrière plus haute transmet moins bien).
• il est plus délicat de classer sans la donnée de α , T2 et T3 d’une part, et T1 et T4
d’autre part.
En procédant de la même manière :
1
T3 4 e − 2α 9 − 2 ( 2 −1) α T1 4 e− α 9 − 2 ( 2 −1)α
= = e et = = e
T2 32 e − 2 α 8 T4 32 e − α / 2 8
9 9
9
Dans les deux cas, le coefficient > 1 alors que les exponentielles sont < 1 !
8
On a de manière peu intuitive T3 < T2 et T1 < T4 en donnant priorité à l’exponentielle
sur le facteur qui la précède (car pour (V0 − E ) donné, la décroissance exponentielle
l’emporte sur la croissance linéaire), même si en toute rigueur, le résultat peut
dépendre de la valeur de α ; dans ces conditions, finalement, il vient :
&KDSLWUH
En l’absence de rayonnement extérieur, l’électron face à une marche de potentiel a
cependant une probabilité non nulle de présence à l’extérieur du métal ( x > 0 ).
Pour un échelon, la fonction d’onde évanescente pour x > 0 varie suivant :
§ 2m (V0 − E ) · § x ·
ϕ ( x ) = ϕ 0 exp ¨ − x ¸ ≡ ϕ 0 exp ¨ − ¸
¨ = ¸ © 2δ ¹
© ¹
La densité de probabilité varie comme ϕ 2 ( x ) , on peut donc construire une distance
=
caractéristique de sortie de l’électron : δ = .
2 2m (V0 − E )
AN : δ = 4,4.10−11 m = 44 pm
16. (**) Une barrière est-elle franchie pour E > V0 ? (MP, PC)
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
1 2m ( E − V0 )
T= 2 où β=
V =
1+ 0
sin 2 ( β a )
4 E ( E − V0 )
expression ayant des analogies avec la fonction d’Airy obtenue dans le calcul de
l’intensité transmise par un Fabry-Perot.
À a et V0 fixés (barrière inchangée), la fonction T ( E ) n’est pas uniformément
égale à 1 ! Autrement dit, en mécanique quantique, la particule ne franchit pas
automatiquement la barrière alors même que son énergie E > V0 serait suffisante. Le
§ 2m ( E − V0 ) ·
coefficient de transmission n’est égal à 1 que si sin ¨ a ¸ = 0 , et donc
¨ = ¸
© ¹
que pour certaines valeurs quantifiées En de l’énergie.
Interprétation en termes ondulatoires : à part l’onde incidente et en l’absence de
réflexion à l’infini, il y a des réflexions, région (1), et des transmissions, région (3),
sous forme d’ondes progressives aux deux interfaces x = 0 et x = a , qui peuvent
interférer entre elles de manière constructive ou destructive. On n’a T = 1 que si ces
ondes multiples interfèrent de manière constructive dans la région (3) (ou, ce qui est
équivalent, de manière destructive dans la région (1) pour avoir R = 0 ).
&KDSLWUH
On constate qu’elle est d’autant plus proche de 1 que ( E − V0 ) est élevée. Par
exemple, pour E = 1,1 V0 (énergie juste au-dessus de la barrière), T = 0, 31 alors que
pour E = 2V0 (hauteur double de la barrière), T = 0,89 (en fait Tmin passe de 0 à 1
lorsque E passe de V0 à l’ ∞ ).
2m
Le graphe est tracé pour V0 = 1 et a = 40 (incluant le changement des eV en J
=
pour E ), pour une abscisse de E = 1 à E = 4 , soit :
1
T (E) = .
1+
1
4 E ( E − 1)
(
sin 2 40 E − 1)
T
1
0 1 2 3 4 E / V0
En abscisse la courbe a une « pseudo-période » qui augmente et en ordonnée
l’amplitude entre Tmin et 1 diminue puisque Tmin augmente avec E : la particule
franchit d’autant plus facilement la barrière que son énergie est élevée.
la barrière. En termes d’ondes multiples, on peut dire qu’il n’y a que pour ces
■ Réponses aux questions
3K\VLTXHTXDQWLTXH
2mE
Avec k 2 = , la fonction d’onde stationnaire du faisceau se met sous la forme :
=2
E E
ψ g ( x, t ) = ( A eikx + B e − ikx ) e
−i t −i t
=
pour x < 0 et ψ d ( x, t ) = C eikx e =
pour x > 0
En notant ϕ g ( x ) = A e + B e ikx − ikx
et ϕ d ( x ) = C e , les relations ϕ g (0 ) = ϕ d (0+ ) et
ikx −
2maV0
ϕ d ′ (0+ ) − ϕ g ′ (0− ) = ϕ (0) permettent d’obtenir le système :
=2
A+ B = C
°
® 2maV0
°̄ik ( C − A + B ) = = 2 C
Les coefficients de réflexion et de transmission en amplitude sont respectivement
B C =2
r = et t = ; en introduisant la longueur caractéristique λ = , il vient :
A A maV0
1+ r = t
° 1 1
® § 2i · . On obtient facilement t= et r = .
i 1 − ik λ
° 1 − r = ¨© 1 + k λ ¹¸ t 1+
¯ kλ
1 1
Et finalement : T= et R =
ma 2V0 2 2= 2 E
1+ 1+
2= 2 E ma 2V0 2
&KDSLWUH
&KDSLWUH
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
d’après Eugen Kappler, Versuche zur Messung der Avogadro-Loschmidtschen Zahl aus der
Brownschen Bewegung einer Drehwaage, Annalen der Physik 11 (1931)
En raison de la très faible profondeur de champ du microscope, seul une fine tranche
(zone gris claire sur le schéma) apparaît nette à l’observateur, permettant ainsi de
comptabiliser les sphères présentes.
En considérant les deux tranches représentées ci-dessus ( h = 85 ȝm ), estimer la
constante d’Avogadro.
&KDSLWUH
Données : Volume pressurisé V = 930 m3 , température de l’air à bord T = 295 K .
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
9. (**) Fluctuations d’énergie et capacité thermique (MP)
Soit un système composé d’un grand nombre N de particules indépendantes en
équilibre avec un thermostat à la température T . Chacune de ces particules peut se
trouver dans l’un des n états non dégénérés de niveaux d’énergie Ei ( i variant de 1
à n ). Établir la relation entre la contribution cV d’une particule à la capacité
thermique du système et son écart quadratique moyen en énergie Δe .
&KDSLWUH
5pSRQVHV
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
L < i 2 > k BT
<W >= =
2 2
Dans ce circuit sans générateur < i ( t ) > = imoy = 0 et < i 2 > = < ( i − imoy ) > = ( Δi ) .
2 2
k BT
Δi =
L
§ E ·
k = A exp ¨ − a ¸
© RT ¹
où R est la constante des gaz parfaits, T la température du milieu réactionnel, A
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
§ ε ·
k = A exp ¨ − a ¸
© kB T ¹
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
Selon la statistique de Boltzmann et en l’absence de dégénérescence des niveaux
d’énergie, la probabilité dP qu’un système de température T se trouve dans l’état
§ ε ·
d’énergie ε à d ε près est dP = α exp ¨ − ¸ d ε = P (ε ) d ε .
© kB T ¹
Si ε ∈ [ 0, +∞[ , la normalisation de la loi de probabilité conduit à :
§ ε ·
P ( ε ) = k B T exp ¨ − ¸
© kB T ¹
+∞ § ε ·
∏ (ε a ) = ³ P ( ε ) d ε = k BT exp ¨ − a ¸
εa
© k BT ¹
§ ε ·
En comparant ce résultat à k = A exp ¨ − a ¸ , il apparaît clairement que la vitesse
© kB T ¹
d’une réaction chimique est liée à la probabilité que l’énergie des entités réactives
dépasse un seuil en énergie.
C’est de là que vient le concept d’énergie d’activation Ea = N A × ε a qui, comme
il est d’usage en chimie, est évaluée pour une mole de matière.
D’après les lois de la réflexion de Descartes, lorsqu’un miroir tourne d’un angle θ ,
le rayon réfléchi tourne d’un angle 2θ .
Notons θ l’angle de torsion du fil de quartz et d = d équilibre + x , où d équilibre
correspond à la position du spot lumineux en l’absence de torsion.
Compte tenu des ordres de grandeur du dispositif expérimental utilisé par Kappler,
on obtient la relation x = L × 2θ .
1 2
L’énergie potentielle de torsion est E p = Cθ . Elle dépend de la variable θ de
2
façon quadratique. Le théorème de l’équipartition de l’énergie permet d’écrire :
&KDSLWUH
1 k T k BT
< Ep > = C <θ2 > = B soit encore <θ2 > = .
2 2 C
La relation x = L × 2θ entraîne x 2 = 4 L2 × θ 2 et < x 2 > = 4 L2 < θ 2 > .
En utilisant < d 2 > = < x 2 > on obtient :
< d2 > C
kB =
4 L2 T
En faisant l’hypothèse que la probabilité pour une particule de se trouver entre les
altitudes z et z + dz suit une loi de Maxwell-Boltzmann, il vient :
§ Ep · § Ep ·
dP( z ) = A exp ¨ − ¸ dz = A exp ¨ − N A ¸ dz
© k BT ¹ © RT ¹
Comme le nombre de particule N ( z ) présente entre z et z + dz est proportionnel au
facteur de Boltzmann, le rapport entre N ( z1 ) et N ( z2 ) correspondant aux deux
tranches observées est alors :
N ( z1 ) § μ Vg (d − 1)( z2 − z1 ) · § μ Vg (d − 1)h ·
= exp ¨ N A 0 ¸ = exp ¨ N A 0 ¸,
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
N ( z2 ) © RT ¹ © RT ¹
■ Réponses aux questions
3RT § N ( z1 ) ·
soit NA = ln ¨
μ0 4π a g (d − 1)h © N ( z2 ) ¹¸
3
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
5. Fuite d’air dans l’ISS (MP)
Utilisons un modèle simple, pour évaluer un ordre de grandeur du temps
caractéristique de la dépressurisation de la station spatiale.
L’air contenu dans l’enceinte est assimilé à un gaz parfait constitué de particules
identiques de masse m se déplaçant toutes à la vitesse quadratique moyenne
3k BT
vq = de façon équiprobable selon ± Ox , ± Oy ou ± Oz .
m
G G
Soit S = S u z le vecteur surface de l’orifice orienté vers l’extérieur de la station
spatiale. Les particules quittant la station entre t et t + dt , sont celles qui ont un
vecteur vitesse orienté selon + Oz et sont contenues dans le cylindre de base S et
de hauteur vq dt .
En notant n(t ) le nombre de particules par unité de volume à l’instant t et dN S le
nombre de particules sortant de la station entre t et t + dt ,on a la relation :
n(t )
dN S = S vq dt
6
En introduisant le volume V de la zone pressurisée on obtient :
dn n(t ) 6V
dN S = − d (Vn(t ) ) = −V dn(t ) , puis + =0 avec τ =
dt τ S vq
Le temps t 0,4 au bout duquel la pression atteint la valeur de 0, 4 bar est donc :
t 0,4 = τ ln(2,5) = 0,92 τ soit numériquement t 0,4 = 3,23 × 106 s ≈ 37 jours , ce qui
laisse largement le temps de détecter et de colmater la fuite !
&KDSLWUH
L’atmosphère est assimilé à un gaz parfait de masse molaire M = 29 g.mol −1 dont
P RT dP Mg
l’équation d’état s’écrit = , d’où (1) sous la forme =− dz (2)
ρ M P RT
Mg ( z − z1 ) § M g ( z − z1 )·
ln ( P( z ) ) − ln ( P ( z1 ) ) = − puis P ( z ) = P( z1 )exp ¨ −
¨ ¸¸
RT2 © R T2 ¹
On retrouve le résultat classique du modèle de l’atmosphère isotherme.
§ P( z ) · Mg § T ( z ) ·
ln ¨ ¸= ln ¨ ¸
© P( zi ) ¹ α i R © T ( zi ) ¹
β
Mg § T ( z) · i
En introduisant βi = , il vient P( z ) = P ( zi ) ¨ ¸
αi R © T ( zi ) ¹
Avec les valeurs numériques de l’énoncé on calcule β1 = 5, 27 et β 2 = −11, 44 .
En conclusion :
β
° § α1 · 1
z < 11 km P ( z ) = P0 ¨ 1 − z ¸
° © T1 ¹
°
° § Mg ( z − z1 ) ·
®11 km < z < 25 km P ( z ) = P1 exp ¨ − ¸
° © RT2 ¹
° β
° § T3 α 3 · 3
° 25 km < z P ( z ) = P3 ¨ + z¸
© T2 T2 ¹
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
¯
■ Réponses aux questions
§ Mg z ·
Piso ( z ) = P0 exp ¨ − ¸
© RT1 ¹
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
P RT PM
À partir de l’équation d’état = , on exprime facilement ρ = , puis :
ρ M RT
À une altitude de 10 km , un avion long courrier vole au sein d’une atmosphère trois
fois moins dense qu’à basse altitude ce qui diminue considérablement la force de
traînée exercée par l’air.
&KDSLWUH
1 N gi 1 N di
dN gi = − S vqi dt + S vqi dt
6 V 6 V
En notant N 0 = 1 mol , la relation N gi + N di = N 0 permet d’écrire :
dN gi S vqi N gi N0 3V 3mi V
dt
=−
6V
(2N gi − N0 ) =
τi
−
2τ i
avec τ i =
S vqi
= ×
k BT S
.
N gi (t ) =
N0
2
(
−t τ
1+ e i ) N0
2
et
−t τ
N di (t ) =
1− e i ( )
τ m1
Soit a le rapport entre les deux temps caractéristiques a = 1 = .
τ2 m2
Dans le cas étudié ici a = 0, 447 .
En faisant le changement de variable u = t τ 1 on obtient les expressions :
N0 N
N g1 (u ) =
2
(1 + e−u ) , N d 1 (u ) = 0 (1 − e − u )
2
N0 N
N g 2 (u ) =
2
(1 + e− a u ) , N d 2 (u) = 20 (1 − e− a u )
Ces expressions permettent de réaliser
le tracé de l’évolution temporelle de la
population de chacun des gaz dans le
compartiment de gauche.
On remarque sur ce tracé que les
atomes d’Hélium, plus rapides, quittent
prioritairement le compartiment de
gauche. Dans un premier temps, la
fraction molaire en Néon dans le
compartiment de gauche augmente
puis diminue pour tendre vers la valeur
1 2 au bout d’un temps infini. En effet
l’état asymptotique d’équilibre du
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
1 + e− a u 1 − e− a u
xg = et xd =
2 + e−u + e− a u 2 − e−u − e− a u
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
Une résolution numérique conduit à umax = 1,85 soit tmax = umax × τ 1 = 4, 06 s .
3 1 ∂Z 3 ∂ ln ( Z )
<e>= k BT − = k BT −
2 Z ∂β 2 ∂β
La contribution d’un atome à la capacité thermique est ainsi :
∂<e> 3 ∂ 2 ln ( Z ) ∂β 3 1 ∂ 2 ln ( Z )
cV = = kB − × = k + × .
∂β 2 ∂β 2
B
∂T 2 ∂T 2 k BT 2
Le calcul de la dérivée seconde conduit au résultat :
∂ 2 ln ( Z ) ( E2 − E1 ) e ( 2
2 − β E − E1 )
= , et en notant ε = E2 − E1 , à l’expression :
∂β 2
( )
2
1+ e ( 2 1)
−β E −E
3 1 ε 2 e − βε
cV = kB + ×
(1 + e− βε )
2 2
2 k BT
&KDSLWUH
Il est normal que les niveaux d’énergie n’interviennent dans l’expression de cV que
§ ·
3 2ε 2 e− βε
par leur différence. La réécriture de cV = k B × ¨1 + 2 2 × ¸ et
2 ¨ 3k BT (1 + e − βε )2 ¸
© ¹
l’introduction de la variable sans dimension x = 1 βε permettent d’écrire :
§ ·
3 ¨ 2 e −1 x ¸ = 3 k × f ( x)
cV = k B × 1 + 2 ×
¨ 3 x (1 + e ) ¸ 2 2 B
2 − 1 x
© ¹
1
β= pour alléger les calculs.
k BT
7KHUPRG\QDPLTXHVWDWLVWLTXH
n n
À l’aide de Z = ¦ e − Ei k BT
= ¦ e− β Ei , la probabilité pour une particule de se trouver
i =1 i =1
i =1
n
L’énergie moyenne d’une particule s’exprime alors sous la forme < e > = ¦ pi Ei .
i =1
L’écart quadratique moyen en énergie est donné par :
n n
( Δe ) = ¦ pi ( Ei − < e > ) = ¦ pi Ei2 − < e > 2
2 2
i =1 i =1
1 n
1 ∂Z
En utilisant la fonction de partition il vient < e > =
Z
¦E e β
i =1
i
− Ei
=−
Z ∂β
.
n
1 n 1 ∂2Z
En remarquant que ¦ pi Ei2 = ¦ Ei2 e− β Ei = , l’écart quadratique moyen en
i =1 Z i =1 Z ∂β 2
2
1 ∂ 2 Z § 1 ∂Z ·
énergie s’écrit sous la forme ( Δe ) =
2
− , soit encore :
Z ∂β 2 ¨© Z ∂β ¹¸
∂ § 1 ∂Z ·
( Δe )
2
=
∂β ¨© Z ∂β ¹¸
1 ∂ § 1 ∂Z ·
cV =
k BT 2 ∂β ¨© Z ∂β ¹¸
( Δe )
2
( ΔU m )
2
CVm =
k BT 2
&KDSLWUH
&KDSLWUH
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
0LOLHXDPSOLILFDWHXUGHOXPLqUHRVFLOODWHXU
e k BT
−1
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
4. Optimum de coefficient de transmission (PC)
Dans une cavité optique contenant un milieu amplificateur, un des deux miroirs est
parfaitement réfléchissant, tandis que l’autre a un coefficient de transmission en
intensité T non nul à la longueur d’onde considérée.
On nomme I l’intensité lumineuse du faisceau en sortie du miroir.
Que vaudrait I si on avait choisi T = 0 ou si T était trop grand (on note T1 la
valeur limite) ?
En déduire qu’il existe un optimum dans le choix de T pour maximiser I .
Commenter.
5. (*) Temps de vie d’un photon dans une cavité laser (PC)
La cavité optique d’un laser est constituée de deux miroirs distants d’une longueur
L . Le miroir arrière est parfaitement réfléchissant alors que le miroir avant est
légèrement transparent, de transmission en intensité T très petite devant 1 et de
coefficient de réflexion en intensité R = 1 − T . À l’intérieur de la cavité s’établit un
courant de photons se propageant uniquement selon l’axe optique et dans les deux
sens. À chaque aller-retour entre les miroirs un photon donné dans la cavité a une
probabilité T de sortir par le miroir avant. Le flux de photons sortant est compensé
par la création de nouveaux photons par le milieu amplificateur et on peut
considérer qu’en régime permanent la puissance lumineuse intracavité (in frappant
le miroir avant est constante. La lumière de puissance ( émise par le laser fait
référence à la lumière transmise par le miroir avant.
milieu amplificateur
(in T (
faisceau
miroir miroir
arrière avant
L
Donner une expression approchée du temps de vie τ d’un photon dans la cavité
laser, c’est-à-dire le temps moyen entre sa création et le moment où il sort de la
cavité par le miroir avant.
AN : Valeur de τ et celle de la puissance intracavité (in pour un laser Hélium-
Néon de longueur L = 20 cm , émettant une puissance P = 10 mW à la
longueur d’onde λ = 633 nm et ayant une transmission T de 2 % .
1
Donnée : La somme S = 1 + 2 x + 3 x 2 + 4 x 3 + 5 x 4 + ... = pour 0 ≤ x < 1 .
(1 − x )2
&KDSLWUH
6. (**) Mesure du gain dans un tube à décharge (PC)
L = 20 cm
O z
ν
laser He-Ne tube He-Ne décharge photodétecteur
Hypothèses : Toutes les pertes sont négligées (y compris en entrée et sortie du tube).
Le faisceau est cylindrique (divergence angulaire négligée).
La décharge maintient dans le tube une inversion de population
constante, indépendante de l’intensité I du faisceau.
L’intensité I est faiblement variable comme le montrent les mesures.
3URSULpWpVRSWLTXHVG·XQIDLVFHDXODVHU
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
8. (*) Puissance d’un faisceau laser gaussien (PC)
Le faisceau lumineux de couleur rouge émis par un laser à gaz continu, se propage
suivant l’axe z ′z , et possède une symétrie de révolution par rapport à ce même axe.
Il est intercepté par un écran dans le plan Oxy sur lequel est placée une barrette
CCD étalonnée, destinée à enregistrer en chaque point de l’axe Ox l’intensité du
faisceau en fonction de l’abscisse x sur l’écran.
Si l’on excepte la granularité de la figure (due par exemple à la diffusion des
poussières), mise en évidence par des variations assez brutales de l’intensité, la
modélisation gaussienne est une bonne approximation, et correspond à la courbe en
pointillé sur la figure donnant l’intensité mesurée I en fonction de x .
Elle donne la forme mathématique de l’intensité lumineuse sous la forme :
§ x2 ·
I ( x) = I 0 exp ¨ − 2 ¸
© a ¹
Estimer la puissance totale du faisceau laser, ainsi que la distance du laser à l’écran.
barrette
CCD
abscisse x
Intensité I (W.m–2)
82
41
1,7 cm
abscisse x (cm)
&KDSLWUH
Données : Le col du faisceau lumineux (waist en anglais, correspondant à l’endroit
où le diamètre du faisceau est minimum) est situé tout près du laser, et le
diamètre de la tache y est approximativement de 0, 4 mm .
ϮǁϬ
nj
Ϯǁ;njͿ
K
? μm
;>Ϳ Ĩ͛
Le faisceau laser de waist initial w0 est élargi par l’optique d’un télescope ce qui lui
confère un waist plus important w1 , avant d’être envoyé sur la Lune (photo de
gauche : l’observatoire de Nice – Côte d’Azur).
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
Sur la surface de la Lune est disposé un catadioptre (le plus utilisé est celui de la
mission Apollo XV de 1971) ou réflecteur lunaire (photo de droite, un panneau de
0,6 m sur 1 m) comportant n coins de cube identiques, de petites surfaces
réfléchissantes renvoyant la lumière exactement dans la direction incidente avec un
pouvoir réflecteur égal à 1 (dispositif dit en « œil de chat »).
Si N 0 est le nombre de photons émis lors de chaque impulsion dans un tel tir laser,
N1 le nombre de photons par impulsion renvoyé par le réflecteur lunaire, et N 2 le
nombre de photons captés lors de chaque impulsion par un détecteur terrestre,
N
estimer le facteur de retour 2 dans cette expérience. Commentaires.
N0
Estimer la précision sur la distance D Terre-Lune.
Données :
* la distance moyenne Terre-Lune est D = 384 000 km ,
* le laser à impulsions émet une puissance-crête P0 = 1 MW constante
pendant un intervalle de temps Δt = 0, 3 ȝs ; sa longueur d’onde est
λ = 532 nm (laser YAG-Nd),
* le waist initial w0 = 0, 6 cm est élargi en un waist plus important w1 = 3 cm ,
* le réflecteur lunaire comporte n = 300 coins de cube identiques, la section
circulaire des alvéoles a pour rayon r1 = 1, 9 cm ,
* le détecteur terrestre (en fait de la taille du tube du télescope utilisé) a une
forme de disque de rayon r2 = 0, 77 m ,
* la précision atteinte sur le temps de vol τ est de l’ordre de Δτ = 0,1 ns .
&KDSLWUH
5pSRQVHV
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
0LOLHXDPSOLILFDWHXUGHOXPLqUHRVFLOODWHXU
dN1 dN 2
Le système fermé vérifie N1 + N 2 = N = cste soit + = 0.
dt dt
dN1 dN 2
• pour l’absorption : =− = − B12 N1u ν ( B12 > 0 ) ;
dt abs . dt abs .
dN1 dN 2
• pour l’émission spontanée : =− = AN 2 ( A > 0 ) ;
dt spont . dt spont .
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
dN1 dN 2
• pour l’émission stimulée : =− = B 21 N 2u ν ( B 21 > 0 ).
dt stim . dt stim .
En l’absence de (dés)excitations par collision, les transitions entre les deux états E1
et E2 sont toutes associées au rayonnement, on peut écrire :
§ dN ·
= − B12 N1uν + AN 2 + B 21 N 2uν ¨ = − 2 ¸
© dt ¹
dN1
En régime stationnaire, = 0 − B 12 N1u ν + AN 2 + B 21 N 2u ν = 0 , ce qui
dt
A
B 21
donne : uν =
B12 N1
−1
B 21 N 2
avec N i proportionnel à e k BT
= e k BT = e k BT .
, il vient
N2
(ce qui dans le domaine optique conduit à N1 / N 2 1 aux températures usuelles).
D’où l’expression de la densité spectrale du rayonnement à l’équilibre thermique :
A ν3
B 21 8π h 3
u ν (ν ) = hν
≡ hν c
B12 k BT
e − 1 e k BT − 1
B 21
A B
Comme les rapports et 12 viennent de propriétés internes aux entités, et sont
B 21 B 21
donc indépendants de la température, il vient par identification :
B c3
B12 = B 21 noté simplement B , et puis =
A 8π hν 3
Le même coefficient B régit l’absorption et l’émission stimulée, qui ont en commun
d’être engendrées toutes les deux par la présence du rayonnement (c’est un photon
incident qui provoque chacune des deux transitions).
B c3 λ3
Par ailleurs = = ≈ 1013 SI dans le domaine visible.
A 8π hν 3
8π h
&KDSLWUH
Rq : Le rapport entre la puissance de l’émission stimulée et celle de l’émission
spontanée peut s’évaluer comme suit, à l’équilibre thermodynamique où
l’expression de uν s’applique :
Bu ν 1
= hν
> 1 à 300 K pour λ > 69 ȝm , dans ces conditions l’émission
A
e −1k BT
c
Le laser étant supposé monomode, sa fréquence s’écrit : ν 0 = p où p est un
2 L0
nombre entier constant.
ν 0 2L0 2 L0
Rq : Le nombre p = =≈ 4, 7.105 a une valeur numérique élevée et
c λ
connue approximativement, mais fixée à une unité près pour le laser
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
monomode.
■ Réponses aux questions
c
En différentiant la relation précédente à p constant : ν 0 = p , il vient :
2 L0
d (ν 0 ) d ( L0 )
=−
ν0 L0
La variation demandée s’obtient en passant à la valeur absolue :
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
Δν 0 ΔL 0 ΔL 0
= Δν 0 = ν 0 AN : Δν 0 ≈ 3 GHz
ν0 L0 L0
Le résultat est une variation de fréquence supérieure à la largeur de la raie spectrale
Δν = 1 GHz , ce qui est impossible (le milieu ne peut être amplificateur que dans le
domaine Δν ).
Conclusion : Le fonctionnement monomode n’est pas réalisable dans ces
conditions, et le nombre p va passer d’une valeur entière à la suivante au gré des
fluctuations de L 0 , ce qui fait fluctuer la valeur de la fréquence émise.
Pour améliorer les performances du laser, afin de le rendre monomode et plus
monochromatique, on peut :
– limiter ΔL 0 grâce à un dispositif d’amortissement : le laser doit être placé sur un
dispositif isolé du sol et suspendu,
– asservir la longueur de la cavité en montant un des miroirs sur une céramique
piézoélectrique dont l’épaisseur est contrôlée par un asservissement (lui-même
commandé par un dispositif extérieur qui compare la fréquence émise par le laser
à une référence atomique).
&KDSLWUH
5. (*) Temps de vie d’un photon dans une cavité laser (PC)
La durée tar d’un aller-retour d’un photon dans la cavité est tar = 2 L / c (la vitesse
est assimilable à c car pour un gaz peu dense, n ≈ 1 ) ;
* au bout d’une durée tar après sa création, le photon a une probabilité p1 = T de
sortir de la cavité et une probabilité 1 − T = R d’être réfléchi sur le miroir avant et
donc de rester dans la cavité pour une nouvel aller-retour ;
* au bout d’une durée 2tar après sa création, le photon a une probabilité p2 = RT
de sortir de la cavité et une probabilité R 2 d’être réfléchi à deux reprises sur le
miroir avant et donc de rester dans la cavité pour une nouvel aller-retour ;
* au bout d’une durée 3tar après sa création, le photon a une probabilité p3 = R 2T
de sortir de la cavité et une probabilité R 3 d’être réfléchi à trois reprises sur le
miroir avant et donc de rester dans la cavité pour une nouvel aller-retour,
et ainsi de suite...
Le temps de vie moyen d’un photon dans la cavité est donc :
∞
τ = ¦ pi (i tar ) avec pi = Ri −1T
i =1
T
soit τ = T (1 + 2 R + 3R 2 + 4 R 3 + 5R 4 + ... ) tar = tar
(1 − R ) 2
1 2L
Et comme 1 − R = T , il vient τ=
T c
Ce résultat s’interprète simplement comme le produit de 1 / T , le nombre moyen
d’allers-retours sachant que la probabilité de transmission est T , par 2 L / c , la
durée d’un aller-retour...
dériver
1− x
■ Réponses aux questions
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
dI = α I dz
L’inversion de population est supposé indépendante de I , ce qui revient à négliger
la saturation du milieu (ceci est valable pour les faibles intensités), le coefficient
d’amplification α est donc une constante.
Il mesure le pourcentage d’augmentation d’intensité par mètre de milieu traversé.
En notant I 0 l’intensité lumineuse à l’entrée du tube, l’intégration de la relation
précédente donne :
I = I 0 exp (α z ) ≈ I 0 (1 + α z ) si α z 1 (faible amplification)
En l’absence de décharge, il n’y a pas d’amplification, donc α = 0 et on mesure I 0 .
En présence de décharge, α est une constante, et on mesure I1 = I 0 exp (α L ) .
Et de même, pour α L 1 , I1 ≈ I 0 (1 + α L ) , ce qui permet le calcul de α :
1 I1 − I 0 1 § U1 ·
α≈ = ¨ − 1¸
L I0 L © U0 ¹
ª §U · zº
Finalement, avec les expressions linéarisées : I ( z ) ≈ I 0 «1 + ¨ 1 − 1 ¸ »
¬ © U0 ¹ L¼
§U ·
Tlim = 2 ¨ 1 − 1¸ AN : Tlim = 0, 011
© U0 ¹
3URSULpWpVRSWLTXHVG·XQIDLVFHDXODVHU
&KDSLWUH
ª § L R ·2 º
L’expression du rayon de courbure au point de mesure : R( z ) = z «1 + ¨ ¸ »
«¬ © z ¹ »¼
ª § z ·2 º
permet d’obtenir, combinée avec la relation de cours : w ( z ) = w0 «1 + ¨
2 2
¸ »
« ¨© L R ¹¸ »
¬ ¼
ª §L · º 2
z «1 + ¨ R ¸ »
R( z ) «¬ © z ¹ »¼ z LR2 LR2 z LR w2 ( z )
= = = et donc : =
w2 ( z ) ª § z · 2 º w0 2 z 2 w0 2 z L R wo2 R( z )
«
w0 1 + ¨
2
¸ »
« ¨© L R ¸¹ »
¬ ¼
w2
En reportant dans w2 ( z ) , et en remplaçant avec le cours L R = π 0 , il vient :
λ
ª § w ·
2 2
º 2
w ( z)
w2 ( z ) = w0 2 «1 + ¨ π ¸ » w0 ( z ) = = 0,27 mm
«¬ © λ R ( z) ¹ »¼ § w2 ·
2
1 + ¨π ¸
© λ R( z ) ¹
w02 R( z )
LR = π = 36 cm et z = = 2,5 m : le waist est donc à 2,5 m en
λ § λ R( z ) ·
2
1+ ¨ ¸
© π w ( z) ¹
2
écran
Il est judicieux de découper cet écran en petites couronnes circulaires de rayon r , de
largeur dr , et de surface dS = 2π r dr . Et par sommation sur toutes les couronnes :
∞
( = ³ I ( r ) 2π r dr
0
Comme I ( r ) = I ( x ) à la même distance de O :
∞
∞ § r2 · ª a2 § r 2 ·º
³0
( =� I 0 exp ¨ − 2
© a ¹
¸ 2π r dr = I 0 2π « −
¬ 2
exp ¨ − 2 ¸» = I 0 π a 2
© a ¹¼ 0
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
I 0 = 82 W.m −2 se lit directement sur le graphe de mesure.
Pour calculer a , il faut utiliser l’intensité à mi-hauteur obtenue pour l’abscisse
x0 = 1, 7 / 2 = 0,85 cm par :
I0 § x2· x π
= I 0 exp ¨ − 02 ¸ a = 0 et finalement : (= x0 2 I 0
2 © a ¹ ln 2 ln 2
AN : ( = 27 mW
Le faisceau laser est limité par diffraction : ceci signifie que sa divergence angulaire
est due à sa petite taille au niveau du col, comme si le faisceau était diffracté par une
ouverture circulaire de diamètre D = 2w0 = 0, 4 mm de ce col.
Dans ces conditions, et en raisonnant en ordre de grandeur sur les largeurs de
faisceaux définies par les intensités à mi-hauteur, la tache sur l’écran possède une
λ
demi-largeur angulaire (donnée par le cours) θ ≈ où λ est la longueur d’onde
π w0
de la lumière supposée monochromatique pour un laser et w0 le rayon du waist.
θ O 2w z
D
tache
col écran
L
Le rayon w de la tache sur l’écran situé à grande distance est habituellement évalué
I
à l’intensité 02 = I ( w) , ce qui donne :
e
I0 § w2 · 2
2
= I 0 exp ¨− 2 ¸ w = 2 a = x0 = 1, 4 cm
e © a ¹ ln 2
λ
L s’en déduit : w ≈ θ L ≈ L.
π w0
La lumière étant rouge, la longueur d’onde est de l’ordre de 0,7 μm, et finalement,
l’écran se situe à la distance :
π w0 w
L≈ AN : L ≈ 13 m
λ
w02
Rq : La longueur de Rayleigh est L R = π ≈ 20 cm ; à la distance L L R , le
λ
faisceau est largement conique, hypothèse nécessaire pour les considérations
géométriques.
&KDSLWUH
9. (*) Laser femtoseconde (PC)
En chirurgie ophtalmique, la durée séparant deux impulsions successives est de
l’ordre de 10 −3 s , ce qui montre que la puissance moyenne est faible (proche de
1 W ) permettant de s’affranchir des effets thermiques. Cependant, la brièveté des
impulsions laser délivrées permet d’atteindre des puissances si élevées que des effets
thermiques instantanés en surface, causant l’ablation de la matière, peuvent se
produire.
Tous les processus étudiés ici se produisent pendant la durée T0 de l’impulsion.
Toute section du faisceau cylindrique de rayon w( z ) est traversée par la puissance
W
P0 = 0 = 2 1010 W .
T0
L’uniformité de l’intensité I sur tout le disque de rayon w( z ) permet de l’écrire
1 P0
sous la forme : I ( z ) = E02 ( z ) = . Au plan focal, cette intensité est
2μ0 c π w2 ( z )
2 P0 μ 0 c
maximale et l’amplitude du champ électrique est donnée par : E0 ( z = 0) = .
π w02
Loin du point de convergence O , le waist qui est relié à la longueur de Rayleigh LR
2
§ z · |z|
par w( z ) = w0 1 + ¨ ¸ , devient : w( z ) ≈ w0 .
© LR ¹ LR
D
En prenant w = pour z = − f ′ , le demi-angle au sommet du cône sous lequel est
2
D w
vue la lentille depuis le foyer peut être alors obtenu par tan α = = 0 . En
2 f ′ LR
π w02
utilisant la relation du cours LR = , on aboutit à l’expression suivante :
λ0
2λ f ′
w0 = 0
πD
Dans le plan focal image, l’amplitude du champ électrique devient :
D π P0 μ0 c
E0 =
λ0 f ′ 2
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
D’autre part, le diamètre de la tache quasi circulaire qui apparaît sur la figure est de
l’ordre de 5 barres d’échelle. Puisque la tache doit avoir un diamètre de
2w0 = 5 μm , la barre d’échelle doit correspondre alors à 1 μm .
Rq : Les lasers classiques chauffent les surfaces à traiter, ce qui limite la précision
de la découpe et les bords ne sont pas plus nets. Un laser femtoseconde
vaporise directement le matériau. La découpe est donc beaucoup plus
« propre », plus précise et sans effets thermiques. Cette découpe a un grand
intérêt, en particulier en chirurgie de l’œil ou du cerveau, où ce type de laser est
de plus en plus utilisé.
Avec un étalement considérable de son spectre et une gamme de puissance
couvrant 17 ordres de grandeur, le laser à impulsions reste la meilleure
solution à nombre de problèmes concrets.
hc
L’énergie d’un photon est E = hν = = 3, 7.10−19 J , d’où :
λ
P0 Δt
N0 = = 8.1017 photons émis par impulsion.
E
(à noter que l’énergie émise par impulsion est faible : P0 Δt = 0, 3 J ).
λ
Avec un faisceau de waist initial de w0 = 0, 6 cm , la divergence angulaire θ =
π w0
vaut θ ≈ 2,8.10 rad ≈ 5,8’’ . Élargi par l’optique du télescope pour donner au
−5
&KDSLWUH
Chaque coin de cube a un diamètre 2r1 et diffracte donc la lumière incidente dans
λ
un cône de demi-angle au sommet θ 2 = 1, 22 ≈ 1, 7.10−5 rad ≈ 3,5’’ bien
2r1
supérieur à θ 1 .
Rq : Les n coins de cube ne sont pas disposées assez régulièrement (à une petite
fraction de longueur d’onde près) pour produire un effet réseau.
Alors, de retour sur Terre, le rayon du faisceau est rT = θ 2 D ≈ 6,5 km r2 ; le
nombre de photons récupérés dans le télescope (proportionnel à sa surface) est :
π r2
N 2 = 22 N1 = 1, 4.10−8 N1 = 250 photons reçus par impulsion
π rT
N2
Ce nombre est ridiculement faible, le facteur de retour est = 3.10−16 .
N0
2 4
N 2 § 2π · 2§ r ·
Pour les amateurs de formule littérale : =¨ ¸ n ( r2 w1 ) ¨ 1 ¸
N 0 © 1, 22 ¹ © λD ¹
Et encore, cette évaluation est bien optimiste car la mesure est notablement
perturbée par la double traversée de l’atmosphère terrestre qui rend le faisceau
moins directif. On estime que le facteur de retour, compte tenue de la turbulence et
de l’absorption de l’atmosphère, ainsi que du filtrage avant détection, est plus
N
proche de 2 = 6.10−20 , ce qui signifie que la proportion moyenne des photons
N0
détectés après réflexion sur la Lune est de l’ordre de 1 sur 1019 !
Avec N 0 = 8.1017 photons émis par impulsion, cela conduit à N 2 = 0, 05 photons
détectés par impulsion à la réception : les mesures montrent qu’on ne détecte en
moyenne qu’un seul photon pour une centaine d’impulsions du laser émises en
10 s !
Néanmoins cela semble suffisant pour une mesure des temps de propagation entre
émission et réception (la lumière met environ un temps τ = 2,56 s pour faire l’aller-
retour 2D avec D = 384 000 km ), conduisant, avec les dernières techniques, à une
très grande précision (de l’ordre de 4 mm) de la mesure de la distance Terre-Lune.
La méthode permet par exemple de déterminer la mesure précise de l’éloignement
de la Lune de la Terre à cause des effets de marée, soit 3,8 cm par an.
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
Sachant que la précision atteinte sur le temps de vol τ est de l’ordre de Δτ = 0,1 ns ,
■ Réponses aux questions
,QWURGXFWLRQjODSK\VLTXHGX/DVHU
liée au réflecteur est inchangée, le télescope au retour aurait enregistré 25 fois
moins de photons par impulsions...
Élargir davantage le faisceau envoyé pour en réduire la divergence serait facile
à mettre en œuvre, mais constitue une fausse bonne idée car un faisceau
présentant une plus grande surface serait davantage perturbé par la turbulence
atmosphérique ce qui serait en définitive nuisible à l’expérience, d’où la
limitation à un faisceau de divergence de l’ordre de la seconde d’arc.
&KDSLWUH
&KDSLWUH
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
Ce chapitre de 2de année ne s’adresse qu’aux élèves de la filière PSI. Néanmoins, les
questions sur la puissance peuvent être traitées par les élèves des trois autres filières.
0LOLHXPDJQpWLTXH
s
e
l aimant
permanent
ferromagnétique
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
JJJG
donnant M a , valeur algébrique suivant z du vecteur aimantation M a en fonction
JJG
de H a , valeur algébrique suivant z du vecteur excitation magnétique H a .
3XLVVDQFHpOHFWULTXHHQUpJLPHVLQXVRwGDO
5. (*) Transfert de puissance électrique par induction (MP, PC, PSI, PT)
Le dispositif est constitué de deux bobines distantes (sans aucun contact matériel
entre elles), couplées par inductance mutuelle. Il peut s’agir par exemple d’un
système de recharge d’une batterie de téléphone sans contact.
On note R1 la résistance totale du circuit primaire. Les autres notations sont
précisées sur le schéma. La première bobine est attaquée par un générateur idéal de
tension sinusoïdal de fém : e = E cos (ω t ) .
&KDSLWUH
Au secondaire, on place aux bornes de la bobine supposée idéale, une charge
résistive R où sera récupérée la puissance transférée du primaire.
M
R1 i2
i1
L1 L2 R
e
7UDQVIRUPDWHXU
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
$FWLRQVpOHFWURPDJQpWLTXHVHWPDFKLQHVWRXUQDQWHV
G
g
N spires I0 cos ωt
&RQYHUVLRQpOHFWURQLTXHVWDWLTXH
&KDSLWUH
lissage L qui interdit au courant dans le moteur de s’annuler. Le moteur entraîne
une pompe
lissage L qui quiinterdit
exerceau uncourant
couple dans
résistant Γ = − βω
le moteur de .s’annuler. Le moteur entraîne
Calculer
une pompelaquivitesse
exerceangulaire
un couplemoyenne
résistant du − βω . si le rapport cyclique vaut α et
Γ =moteur
donner la valeur de l’ondulation en
Calculer la vitesse angulaire moyenne du moteur courant Δi dans
si le le moteur
rapport en supposant
cyclique vaut α que
et la
donner la valeur de l’ondulationL en courant Δi dans le moteur en supposant que la
constante de temps τ = est grande devant la période T du hacheur.
LR
constante de temps τ = est grande devant la période T du hacheur.
R
12. (*) Asservissement linéaire de vitesse d’un moteur à courant continu (PSI)
12. (On souhaite asservir
*) Asservissement la vitesse
linéaire de rotation
de vitesse d’un moteur
d’un moteur à courant à courant continu à une
continu (PSI)
On souhaite
tension asservirdelaconsigne
continue vitesse deVcrotation
imposée d’unparmoteur à courantLecontinu
l’utilisateur. à une
matériel mis à
tension continue de consigne
disposition est le suivant : V c imposée par l’utilisateur. Le matériel mis à
disposition est le suivant :
- Un moteur à courant continu noté ( MCC ) fonctionnant grâce à des aimants
- Un moteur à courant continu noté ( MCC ) fonctionnant grâce à des aimants
permanents. Son induit a une résistance R = 1,5 Ω , et sa constante de flux utile
permanents. Son induit−2 a une résistance R = 1,5 Ω , et sa constante de flux utile
vaut Φ 0 = 7, 7.10 −2
Wb . Toutes les pertes, hormis celles dues à R , sont négligées.
vaut Φ 0 = 7, 7.10 Wb . Toutes les pertes, hormis celles dues à R , sont négligées.
Ce moteur entraîne une charge mécanique lui appliquant un couple résistant de
Ce moteurconstant
moment entraîne une Γ r =charge
0,10 N.m mécanique lui appliquant
en valeur un couple résistant de
absolue. L’auto-inductance L du
moment constant Γ r = 0,10 N.m en valeur absolue. L’auto-inductance L du
bobinage d’induit est supposée suffisante pour que le courant dans l’induit ne
bobinage
s’annule d’induit
jamais enestrégimesupposée suffisante
périodique pour
établi que lecette
lorsque courant dansest
machine l’induit ne
commandée
s’annule jamais
par un hacheur. en régime périodique établi lorsque cette machine est commandée
par un hacheur.
- Un capteur optique ( CA ) de vitesse monté sur l’arbre du moteur, et capable de
- Un capteur optique ( CA ) de vitesse monté sur l’arbre du moteur, et capable de
produire une tension V = β ω proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation ω
produire une tension Vr =r β ω proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation ω
avec une constante valant 1,0 V pour 1000 tr/min .
avec une constante valant 1,0 V pour 1000 tr/min .
-- Un
Unsoustracteur
soustracteuridéal
( ( SO) )pouvant
idéal SO pouvant donner
donner à partir
à partir de de deux
deux tensions
tensions V1 Vet une
V1 et 2
V2 une
sortieKK(V(V−1 V
tensiondedesortie
tension − V)2 )avec
avecK K = 10
= 10 . .
1 2
-- Un
Un montage
montage électronique
électronique ( ME( ME) )destiné
destinéà àfabriquer
fabriquerv (tv)s ,(t )signal
s
, signal constitué
constitué
d’impulsionsdedetension
d’impulsions tensionT-T-périodiques
périodiques et et
dede rapport
rapport cyclique
cyclique α ajustable.
α ajustable.
Cemontage
Ce montageestestcommandé
commandépar parune
unetension
tension d’entrée
d’entrée continue
continue Ve V α α
e déterminant
déterminant
suivantlalaloi
suivant loireprésentée
représentéesur
surlele schéma
schéma avec
avec unun seuil
seuil =07,=07,V0. V .
V0 V
αα vs (vt s)(t )
11
1/1/22
00 Ve Ve t t
−−VV0 0 00 +V+0V0 0 0 αTαT T T
-- un
unhacheur
hacheursérie dévolteur( HSD
sériedévolteur ( HSD ) dont
) dontla la
base dudu
base transistor peut
transistor êtreêtre
peut commandée
commandée
par
par lele signal
signal vsv précédent,
précédent,et etalimenté
alimentéparparuneune
source continue
source continuede de
puissance
puissance
s
délivrant tensionE0E=
délivrantlalatension 30 V . Ce hacheur est capable de commander l’induit du
0 = 30 V . Ce hacheur est capable de commander l’induit du
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
moteur en fournissant à ses bornes la tension vH qui vaut E0 = 30 V entre t = 0
et t = α T et 0 V entre t = α T et t = T .
Proposer un schéma bloc utilisant le matériel décrit et calculer la vitesse de rotation
du moteur en fonction de la tension de consigne, avec application numérique pour
Vc = 2, 0 V ; dans quel domaine peut-on ajuster la vitesse ω ?
&KDSLWUH
5pSRQVHV
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
0LOLHXPDJQpWLTXH
1. Tore et entrefer
JJG JJG(PSI)
On note Bi et H i le champ magnétique et l’excitation magnétique qui règnent dans
JG JJG
le matériau, et B et H ceux qui règnent dans l’entrefer. Par raison de symétrie tous
Bi B
ces champs sont orthoradiaux et on a H i = et H = .
μ0 μ r μ0
La conservation du flux du champ magnétique impose BS = Bi S soit B = Bi .
Le théorème d’Ampère sur le contour de longueur A s’écrit :
G G
v³
H .d A = Ni = H i A + He
C
Bi B μ 0 Ni
et conduit à A + i e = Ni soit Bi =
μ0 μ r μ0 A
e+
μr
μ 0 μ r Ni
En l’absence d’entrefer on a e = 0 soit B0 =
A
On retrouve le champ dans un solénoïde infini comportant un noyau de perméabilité
relative μ r .
A
La condition pour avoir Bi ≈ B0 s’écrit donc : e .
μr
En prenant μ r ≈ 1000 , on obtient e 0,1 mm . La condition est donc très sévère.
Un entrefer de l’épaisseur d’une feuille de papier modifie beaucoup le champ !
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
Le ferromagnétique est idéal ; c’est donc un milieu linéaire homogène isotrope avec
JG JJG
μr = ∞ . Avec la relation locale B = μ0 μr H , on déduit en tout point du
JJG G
ferromagnétique H ≈ 0 .
Par ailleurs, il va canaliser les lignes de champ sans fuite, ces lignes sont ainsi des
courbes fermées passant dans l’aimant et se refermant à travers l’entrefer.
Le champ magnétique est à flux conservatif, donc son flux se conserve à travers un
tube de champ de section s passant par une section de l’aimant et une section de
l’entrefer :
Ba s = − Be s Ba = − Be (2)
Attention au signe dans le calcul du flux qui est une grandeur algébrique !
JJG JJG JJG
Ici, on fait intervenir la valeur algébrique de Be sur z : Be = Be uz
Enfin, il faut appliquer le théorème d’Ampère sur une ligne de champ orientée dans
le sens de z dans l’aimant :
JJG JG JJG JG JJG JG JJG JG
v³ ligne H .dl = ³aimant H a .dl + ³ ferro H .dl + ³entrefer H e .dl = H a l + 0 − H e e = I enlacé = 0
JJG G
car H ≈ 0 dans le ferromagnétique idéal et il n’y a aucun courant vrai.
On obtient : H a l = H e e (3)
JJG JJG
Et dans l’entrefer (aucune aimantation) : Be = μ0 H e Be = μ0 H e (4)
− μ0 M sat
Be = AN : Be = 0,5 T
e
1+
l
JJG JJG
Rq : Be < 0 ( Be suivant −uz , ce qui est naturel) et donc H e < 0 par (4) ; il en
résulte H a < 0 par (3), et Ba > 0 par (2).
JJG JJG
H a et Ba sont donc de sens opposé, ce qui n’est pas intuitif.
&KDSLWUH
Z // 1 1 1
H= = = =
Z // + R 1 + RY // § 1 · § 2e ·
1 + R ¨ jCω + ¸ 1 + jR ¨ Cω −
© jLω ¹ © μ 0 N s ω ¹¸
2
2e0 2e0
Pour e = e0 , H est réel donc Cω − 2
= 0 soit Cω = d’où :
μ0N s ω μ0 N 2s ω
1 1
H= =
§ 2e0 2e · 1 + j 2R
1 + jR ¨ 2
− 2 ¸ 2 ( e0 − e )
μ
© 0 N s ω μ 0 N s ω ¹ μ 0 N s ω
§ 2R
L’argument de cette fonction de transfert vaut φ ( e ) = arctan ¨ 2 ( e − e0 ) ·¸ .
© μ0N s ω ¹
dφ
En supposant ε petit, on peut écrire ϕ = φ ( e + ε ) − φ ( e ) ≈ ε soit :
de
2R
μ0N 2s ω
ϕ= 2
ε , ou, puisque l’écart a lieu à partir de e = e0 ,
§ 2R
1+ ¨ 2 ( e − e0 ) ·¸
© μ0 N s ω ¹
2R
ϕ= ε
μ0N 2s ω
3XLVVDQFHpOHFWULTXHHQUpJLPHVLQXVRwGDO
d’où : I ′ = I cos ϕ
■ Réponses aux questions
L’intensité I ′ est donc inférieure à l’intensité I , ce qui permet de réduire les pertes
en ligne par effet Joule (en passant de rI 2 à rI ′2 ).
5. (*) Transfert de puissance électrique par induction (MP, PC, PSI, PT)
Indication : Montrer que, au primaire, l’ensemble ( L , M , L , R)
1 2 est vu comme
une impédance complexe Z1 (il s’agit de l’impédance ramenée au
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
primaire
primaire à ààcalculer).
primaire calculer).
calculer).EnEn déduire
Endéduire les les
déduire expressions
expressions
les expressions complexes
complexes des des
complexes des
courants
courants i et i circulant
courantsi1 i11eteti2 icirculant au
2 circulant au primaire
primaire
au et
primaire et
au
et au secondaire.
secondaire.
au secondaire.
2
En
En passant
En passant
passant en en complexes
complexes: ::e =ee E
en complexes = E exp
E
= exp ( jω(( tjjω
exp ω) , tt ))l’équation
,, l’équation
l’équation électrique
électrique au
au primaire
au primaire
électrique primaire
s’écrit,
s’écrit, en
s’écrit, en tenant
en tenant compte
tenantcompte de l’auto-induction
comptededel’auto-induction
l’auto-induction dans dans
dans le circuit
le circuit 1 et de l’induction
1 et1deet l’induction
le circuit de l’induction
mutuelle
mutuelle
mutuelleduedue
dueauau circuit
circuit2 22: ::
aucircuit
=1 iR
e =ee R= R1 1+ii1jL
+ jLi11ω
+1ωjL +ω
ω+ ii1jM
+ jMi2ω
jM ω ii2
1 1 1 1 2
De
De même
De même au
mêmeau secondaire
secondaire: ::
ausecondaire 0 =00 R=
=i2R +
+2ω
R+ii22 jL jL ω+ii2jM
jLi222ω +ωjMi ω i1
2 + jM1 ω i1
−
− jM
− jMωω
jM ω i
La
La deuxième
La deuxième équation
deuxièmeéquation donne
équationdonne
donne: i::2 ii=22 =
= R + jL iω 1 i11
RR+ jL ω
+ 2jL22ω
M 2ω
2 2
M 2ω
M 2
ω2
En
En reportant
reportant dans
dans lala première
première : e: =
e =
R R
i 1+i1 +
jL ω
jLi1ω
En reportant dans la première : e =1 R11 i1 +1 jL11ω i1 + R + jLi1 ω= iiR11 1=
+i1 + +11Zii111 +
=i1 R
R i1 Z
+ Z11 ii11
R +RjL+2ωjL22ω
MMMω2ωω
2 2 2 22
R
Où : Z
Z == jL
jL ω ω++ impédance
Où :: Z111 = jL1 11ω + R + jL ω impédance
Où impédance ramenée
ramenée
ramenée au primaire. i1 ii11 R1 R11
au primaire.
au primaire.
RR+ +jLjL2ω22ω
Z1 Z
Z11
Le
Le circuit primaire est équivalent àà celui
du du schéma: e ee
Le circuit
circuitprimaire
primaireest
estéquivalent
équivalentà celui
celui schéma:
du schéma:
e ee e ee
La
La loi
La loi aux
loiaux mailles
auxmailles donne
maillesdonne alors
donnealors
alors le le courant
courant
le courant : i1::=ii11 =
= R + =Z = =
M ω
2 2 22 22
R1 +RZ11 1+ Z11 R + jL ω M + ωM ω
R1 +RjL1+ ω +
jL ω +
R 2+ jL22ω
1
1 1 1
R +R jL +
ω jL ω
Dont
Dont
Donton on peut
onpeut déduire
peutdéduire :
déduire: :
jMωω
−jM
−− jM ω − jM −ω
− jM ω
jM ω
i2ii22==
= R + jL ωi1 ii=11 =
= R R − L L 2ω 22 + 2M 222ω 22 + jω RL + R L e ee
2ω
RR++jLjL2ω R1R1−RL−1 LL21ωL2ω+ M+ M
2 1
ω ω+ jω+ (jRL
1 2 ω ((1 RL L2R)1L2 ))
+ R11+ 1 1 2
En
En utilisant
En utilisant l’expression
l’expressiondede
utilisant l’expression dela la puissance
lapuissance
puissancemoyenne moyenne
moyenne directement
directement
directement à partir àà partir des des
partir des
complexes
complexes
complexes : : :
§ §§ · ··
¨ ¨¨ ¸ ¸¸E 2 E 22 § § ω ··
RjL2+ +ω jL ·
(( ) )
1
11 Re i e * =11 Re ¨ 1 e
e ee*e * e * E § R +R jL22ω
(
( =
= =
(EEE = 2 Re 1i11 e * = 2 Re ¨
Re i e * Re ¨ ¸ =¸¸ = = Re ¨Re
Re ¨
¨ ¸ 2 2 ¸¸
22 22 ¨ ¨¨ R + jL ω + M M 2 222 22
ωω ω ¸ ¸¸ 2 22 © ( R©1 +(( R 1+
RjL 1ωjL)(11ω
jL R )(
ω )(
+R jL2+ +ω )jL M)) +
ω
jL+22ω
2
ωM2
M¹ 2ωω2 ¹
1+ +
R + jL ω + M © R ¹
¨ ¨¨© 1R1 + 1jL1ω +R +
1 1
+ ¸ω ¹¸¸
©© R
R jL + 2ω jL
jL22¹ω ¹
E E
E
2 22
¨
§
§ §( R( R+ +jLjLω2ω
¨ ( R + jL 2 2ω ) ( )R((1 RR11−RRL−−1LLL211ωLL22ω
)
2
+ 2M+
ω
2
+M ω ω
M − jω−
2 222 22
ω − (jjRL
ω
ω (1 RL
( + R111+
RL L2R
+ L¸22 )) )) ·¸
R) )11 L
· ·
=== Re Re ¨
Re ¸
222 ¨ ¨¨ ( R( R ) ) 2 ( RL ) ¸¸
2
2 ¸
( 1 12 ) ( )
2 222 2 22 2 2 2
RR R
−
R L−
− L
L ωL
L ω
2 22
ω+ M +
+ M
Mω ω
ω + ω +
+ ω
ω
2
RL ( +
RL R +
+L R
R
2
L
L )
© ©© 1 1 1 1
2 2 1 1
1 1 2 1
1 2
2
¹ ¹¹
2 22§ § R( R((1R
§RR −1 L12ω ω+22M
+M ω)
2 222 22
ωω + ))L+
+2ωL (
ω 2 ( RL
2
(1RL +L2R L2 ) ··
R)1·L
1¸ 2 ) ¸
EE RR1 RR
−L− L22ω
L + M L22ω RL + R11 1+
== E ¨ ¨
¨ 1 1 2 2
¸
= 2 ¨
22¨ ¨( R( R ) ) 2 ( RL
2 ¸ 22 ¸
)
2
De
De
De mêmemême
même: ::
111 Re R i i * =R R 2 22
RE M 2ωM 222
ω 22
(( ))
2 22 RE
( = R i = RE M ω
((RRR == 2Re Re RRi2i22i2i*22 *= = 2i2 i22 = = 2
2 2( R(1RR ω+ ))ω +
M 2)ω RL2 1(( +RL L2 ))
2
( R1−RRL−−1LLL2ω1LL22ωω+ M2 ++2ωM
2
+(ω +2 )R
2 2 2 22 2 2
22 22 2
ω 2
R11L+
RL
2
R1 L
2
1 1 2 1 1 2
&KDSLWUH
&KDSLWUH
&KDSLWUH
Le rendement est défini par le rapport de la puissance moyenne transmise à la
puissance moyenne fournie :
( M 2ω 2 ( 1
ρ= R = ρ= R =
(E R1R − L1L2ω + M ω + L2ω ( RL1 + R1L2 )
2 2 2 2
(E RR RL2
1 + 12 2 + 1 22
M ω RM
Commentaires : – Le rendement est naturellement inférieur à l’unité.
– Pour le maximiser, on a intérêt à se placer à haute fréquence
R1 R
(pour minimiser le terme en )
M 2ω 2
Attention : à trop haute fréquence, la résistance des circuits
augmente à cause de l’effet de peau, et le comportement de la
bobine devient capacitif : le modèle trouve donc ses limites.
– Pour maximiser le rendement, il faut aussi augmenter M (et
donc le couplage) et approcher au maximum les deux bobines en
les maintenant coaxiales.
Rq1 : Les rendements obtenus demeurent faibles, mais on peut les augmenter
notablement en disposant des condensateurs en série avec les bobines, et en
se plaçant à la fréquence de résonance des circuits.
Rq2 : Ces dispositifs permettent ainsi un transfert de puissance sans fil qui
présente de nombreux avantages (charge d’une batterie sans fil en déposant
simplement la partie mobile sur son socle, ou alimentation d’une prothèse
cardiaque à travers la peau du patient par exemple). Ils ont sans doute un
bon avenir commercial.
7UDQVIRUPDWHXU
r + Re 51 m
■ Réponses aux questions
Le courant dans le fil a été multiplié par 10 et la puissance qu’il dissipe par 100 !
Le transformateur adapte les impédances.
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
B N i + N 2i2
Le matériau étant linéaire de coefficient μ r fini on a = H = 11 ≠0
μ0 μ r 2π R
1 2π R N 1 2π R
qui s’écrit i1 − B = − 2 i2 ou i1 − im = − m i2 avec im = B.
N1 μ 0 μ r N1 N1 μ0 μ r
Tout se passe donc comme si un transformateur parfait était alimenté par un courant
d’intensité i1 − im , ce qui correspond bien au schéma proposé.
di di di
La tension au primaire s’écrit v1 = L1 1 + M 2 ou v1 = L m .
dt dt dt
Quand le secondaire est en circuit ouvert, on a i2 = 0 i1 − im = 0 soit im = i1 .
On en déduit que L = L1 et que le courant magnétisant im est le courant qui
circulerait dans le bobinage primaire L1 alimenté par la tension v1.
$FWLRQVpOHFWURPDJQpWLTXHVHWPDFKLQHVWRXUQDQWHV
³ ³ dL = I ( L2 − L1 )
2 2
Entre l’instant initial et l’instant final : ΔE = δ We = I soit :
1 1
( )
2
I 1
( L2 − L1 ) + 0 + k ( A 2 − A 0 )2 − ( A1 − A 0 )2 + mg ( A1 − A 2 ) = I 2 ( L2 − L1 ) ou
2 2
I μ N S μ0N 2S · 1 § 2 § mg · ·
2§ 2 2
§ mg ·
− ¨ 0 − ¸ + k ¨ (A2 − A0 ) − ¨ ¸ ¸ + mg ¨ A 0 + − A 2 ¸ = 0 ou
2 © A2 A1 ¹ 2 © © k ¹ ¹ © k ¹
2
μ0N 2S I 2 § 1 1 · 1 2 1 ( mg )
¨ − ¸ + k ( A 2 − A 0 ) + mg ( A 0 − A 2 ) + = 0 ou
2 mg A 2 2 2 k
A
¨ 0 + ¸
© k ¹
&KDSLWUH
2
μ0N 2S I 2 § 1 1 · k§ mg ·
¨ − ¸ = 2 ¨© A 2 − A 0 − k ¹¸
2 A mg
¨ 2 A0 + ¸
© k ¹
C’est l’équation permettant d’obtenir les positions d’équilibre. Le second membre
mg
de l’égalité étant positif, il faut que A 2 < A 0 + = A1 , comme on pouvait s’y
k
attendre.
Comme il s’agit d’une équation du troisième degré, il y a trois solutions, dont l’une
mg
A 0 = A1 = A 0 + est à écarter. Parmi les deux autres, l’une est stable et l’autre est
k
instable (étude non réalisée ici).
2
μ0N 2S I 2 § 1 1 · 1 ( mg )
On veut avoir A 2 = A 0 soit ¨ − ¸+ =0
2 mg A0 2 k
¨ A0 + ¸
© k ¹
Avec les valeurs numériques fournies, on obtient m = 5, 0 g , comme on peut le voir
2
μ N 2S I 2 § 1 1 · 1 ( mg )
sur la représentation graphique de f ( m ) = 0 ¨ − ¸+ .
2 mg A 0 2 k
A
¨ 0 + ¸
© k ¹
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
u2 RU
La puissance reçue par la charge vaut PU = = E 2 . Elle est
RU ( R + R )2
U
maximale pour R = RU . Le rendement s’écrit :
PU PU ui u u RU
η= ou η = = = = =
2 u + Ri E
PU + Ri 2
PU + Ri 2
ui + Ri R + RU
Dans le cas considéré, il vaut η = 50 % .
Si RU est infinie, on a u = E = φω . La tension aux bornes de la génératrice est
proportionnelle à la vitesse de rotation, ce qui permet de mesurer cette dernière. Par
ailleurs, l’intensité du courant est nulle et donc le moment du couple des forces de
Laplace aussi Γ = φ i = 0 . Une telle génératrice n’oppose pas de résistance à la
rotation du moteur sur l’axe duquel elle est placée.
θ
θm
N spires I0 cos ωt
&KDSLWUH
G
Soit e l’épaisseur des entrefers. On applique le théorème d’Ampère pour H au
contour C défini sur la figure ci-dessus. En supposant que le matériau magnétique
G G
est idéal (linéaire homogène isotrope et de perméabilité infinie), H ≈ 0 partout
dans le matériau magnétique :
JJG JJG B B 2e
v³ H .dl ≈ ³ H dl = ³
C entreferμ0
dl =
μ0
= I enlacé = Ni
entrefer
μ N
Le champ dans l’entrefer s’en déduit : B = 0 I 0 cos ω t .
2e
L’énergie magnétique est entièrement contenue dans les deux entrefers et vaut, par
intégration sur le volume des deux entrefers de la densité volumique d’énergie
B2
magnétique : Wm = 2 e h R (θ m − θ ) où h est la longueur du rotor, R la
2μ0
distance à l’axe de l’entrefer, et e h R (θ m − θ ) le volume d’un entrefer.
μ h R N 2 I 02
En remplaçant B par sa valeur, il vient : Wm = 0 (θ m − θ ) cos2 ω t .
4e
Le moment du couple électromagnétique agissant sur le rotor par rapport à l’axe Γ
s’en déduit :
§ ∂W · μ h R N 2 I 02
Γ=¨ m ¸ =− 0 cos 2 ω t
© ∂θ ¹i 4e
C’est un couple qui a tendance à ramener les pièces polaires en face les unes des
autres.
L’application du théorème du moment cinétique au rotor projeté sur l’axe Ox
conduit à :
d 2θ dθ μ 0 h R N 2 I 02
J 2
= − k (θ − θ 0 ) − mgb sin θ − C
− cos 2 ω t
dt d t 4 e
En supposant la période du mouvement faible devant celle du courant (grande
inertie mécanique), on peut remplacer cos2 ω t par sa valeur moyenne 1/ 2 , d’où
l’équation du mouvement :
d 2θ
dθ μ 0 h R N 2 I 02
J +C
+ k (θ − θ 0 ) + mgb sin θ = −
dt 2 dt 8e
Il s’agit d’une équation différentielle d’ordre deux dont les solutions peuvent être
apériodique, critique ou pseudo périodique selon la valeur du discriminant de
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
l’équation caractéristique.
■ Réponses aux questions
Lorsqu’on lance le courant, le rotor se déplace pour ramener les pièces polaires en
face les unes des autres, puis se stabilise dans sa position d’équilibre θ e donnée par
l’équation :
μ 0 h R N 2 I 02
k (θ e − θ 0 ) + mgb sin θ e = −
8e
θe peut être facilement ajusté en jouant sur I 0 .
À l’arrêt des courants, le rotor revient dans sa position initiale, après d’éventuelles
oscillations.
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
Ce dispositif pourrait trouver une utilité dans l’ajustement de la position angulaire
d’une pièce mobile (système à deux états suivant que le courant est présent ou pas,
par exemple).
&RQYHUVLRQpOHFWURQLTXHVWDWLTXH
di dω ° R i + φ ω = α E0 α E0
u = α E0 , = 0 et =0 ® et : ω =
Rβ
dt dt °̄φ i − β ω = 0 φ+
φ
L
Comme la constante de temps τ = est grande devant la période T, on peut
R
supposer que l’intensité i du courant varie linéairement, ce qui revient à confondre i
di
et ω avec leurs valeurs moyennes dans l’équation u = L + Ri + φω . Pendant la
dt
phase de conduction de K1, de durée α T , cette équation s’écrit alors :
Δi Δi α (1 − α ) T E0
E0 = L + R i +φ ω = L + α E0 . On en déduit : Δi =
αT αT L
12. (*) Asservissement linéaire de vitesse d’un moteur à courant continu (PSI)
L’asservissement du moteur nécessite classiquement une rétroaction de la grandeur
de sortie ω via le capteur de vitesse, et un comparateur faisant, grâce au
soustracteur, la différence entre la grandeur de consigne et la grandeur de retour.
( SO )
+− ω
Vc Ve vs vH Charge
( ME ) ( HSD ) ( MCC ) Γr
Vr = β ω ω
( CA)
&KDSLWUH
On se place en régime établi, et on cherche les équations liant les grandeurs du
schéma.
Le schéma équivalent de l’induit du moteur, en tenant i L
compte de la fcém E est le suivant : R
di
La loi aux mailles donne : vH = L + Ri + Φ 0ω vH
dt
En passant à la moyenne sur une période : E = Φ0ω
di
vH = L + Ri + Φ 0ω
dt
Le chronogramme de vH ci-contre
vH
donne : vH = α E0 E0
di
D’après le cours : L = 0.
dt
t
En posant : i = I , il vient 0 αT T
l’équation électrique :
α E0 = RI + Φ 0ω
L’équation mécanique du rotor s’écrit en tenant compte du couple moteur Φ 0 i (et
en notant J le moment d’inertie du rotor par rapport à l’axe de rotation) :
dω
J = Φ0 i − Γr .
dt
En régime établi, ω = Cte et on peut assimiler i à sa valeur moyenne I , donc :
Φ0 I = Γr
1 § R Γr ·
En reportant dans l’équation électrique : ω = ¨ α E0 − ¸ (équation 1)
Φ0 © Φ0 ¹
La loi donnée pour ( ME ) permet de lier, dans la zone linéaire, pour Ve compris
entre −V0 et +V0 :
1 Ve 1 ª§ Ve · E0 R Γ r º
α= + , et en reportant dans l’expression de ω : ω = «¨ 1 + ¸ − »
2 2V0 Φ 0 «¬© V0 ¹ 2 Φ 0 »¼
Avec le soustracteur : Ve = K (Vc − Vr )
Et le capteur optique : Vr = β ω
Les trois équations précédentes permettent d’éliminer Ve et Vr . Finalement :
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions
V0 2 R Γ r V0
Vc + −
K Φ 0 KE0 VC + 0, 61
ω= Numériquement : ω =
V0 Φ 0 1, 3.10−2
2 +β
KE0
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
Mais attention, Vc étant fixée, ω dépend aussi de la charge mécanique Γ r : si on
augmente le freinage, le moteur ralentit ; l’asservissement présente une erreur
statique.
Pour la supprimer, il faut augmenter le gain dans la chaîne directe. D’après le
V
résultat précédent, si K devient très grand : ω → c et la vitesse ne dépend plus de
β
la charge. L’asservissement compense alors un éventuel freinage en augmentant la
puissance fournie pour ramener exactement la vitesse à la valeur de consigne !
Rq : En pratique, trop augmenter le gain, surtout dans les hautes fréquences, peut
poser des problèmes de comportement dynamique de l’asservissement, voire de
stabilité. Il est donc judicieux d’augmenter le gain surtout dans le domaine des
basses fréquences, ce qui correspond à une correction de type intégratrice.
Φ0 © Φ0 ¹
La sortie du soustracteur permet de trouver Vc dans ces conditions :
V
V0 = Ve = K (Vc − Vr ) = K (Vc − β ω ) Vc = 0 + β ω = 4, 2 V . En conclusion :
K
ω ajustable de 0 à 3500 tr/min lorsque Vc varie de − 0,61 V à 4,2 V
&KDSLWUH
L’interrupteur K1 est un transistor dont la base doit être commandée par la tension
vs issue de ( ME ) . L’interrupteur K 2 est une diode de roue libre ; elle doit
commuter assez vite pour travailler à la fréquence de hachage.
vs
L R i
K1
vH
E0 K2 E
( HSD ) ( MCC )
bloc ( ME ) (*) :
Indication 1 : Pour fabriquer la tension cherchée vs , le plus simple est de comparer
une tension périodique de forme triangulaire et d’amplitude V0 à la
tension de commande Ve grâce à un comparateur simple à ALI.
Indication 2 : Il reste à concevoir l’oscillateur triangle : penser à un multivibrateur
astable à ALI.
Comparateur
va vb
Intégrateur
R2
Attention : cet intégrateur étant inverseur, il
faut le coupler à un comparateur à hystérésis R1
non inverseur. Ɣ +
Son schéma est reproduit ci-contre : ∞ Ɣ
–
R vb
Le seuil est donné par : V0 = 1 Vsat . va
R2
Pour avoir V0 = 7 V avec Vsat = 14 V , on peut
&RQYHUVLRQGHSXLVVDQFH
choisir : R1 = 10 kΩ et R2 = 20 kΩ vb +Vsat
−Vsat
R2 RC
Ɣ
R1 i Ɣ
Ɣ Ɣ + R C
∞ Ɣ
– Ɣ −
vb ∞ Ɣ
va +
va
Ɣ
R0
–
∞
+
vs
va
VE
&KDSLWUH
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
QUESTIONS OUVERTES
DE PHYSIQUE
Les questions ouvertes (QO) se multiplient depuis quelques années aux oraux de
nombreux concours. Elles placent les étudiants devant une situation nouvelle sans
donner le mode opératoire pour en venir à bout. À la difficulté liée à la nouveauté du
sujet se rajoute souvent celle d’une question qui ne propose pas de « guide de résolution ».
Le présent ouvrage s’adresse avant tout aux élèves de 2de année des quatre filières MP,
PC, PSI et PT. Il traite en 20 chapitres la totalité des programmes de 1re et 2de années.
Il s’agit d’un livre riche de quelque 400 QO que même les interrogateurs à l’oral des
concours pourraient bien s’arracher !
Trois niveaux de difficultés, une notion aussi relative que subjective, sont proposés :
– les QO sans étoiles, les plus abordables, plutôt destinées à des élèves qui visent avant
tout les CCINP ;
– les QO avec une étoile (*), pour la quasi-totalité des élèves qui visent avant tout les
concours communs des Mines ou de Centrale ;
– les QO avec deux étoiles (**), clairement plus difficiles, et destinées à des élèves qui
visent avant tout l’X ou les ENS.
Si la forme de cet ouvrage reste à l’heure actuelle originale et inédite, le fond bénéficie
de l’expérience de ses auteurs, à la fois enseignants en classes préparatoires et membres
de jurys de concours.
Illustration de couverture :
Tête de cheval avec plume de cérémonie, Iran (Safavides), carreau du XVIIe siècle.
Reproduction avec l’aimable autorisation de Simon RAY, Londres.
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