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La cour d'assises juge les personnes accusées de crime punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en
appel [1]. Elle est composée de juges et de citoyens tirés au sort, qu'on appelle les jurés. Les personnes
majeures accusées de crime punis entre 15 à 20 ans de prison sont jugées par la cour criminelle. Elle est
composée uniquement de juges professionnels. Les décisions doivent être motivées et peuvent faire l'objet
d'un appel [1].
Attention
Depuis le 1er janvier 2023, la cour criminelle se généralise sur l'ensemble du territoire français pour le
jugement [2] des crimes punis de 15 à 20 ans de réclusion (à l'exception du département de Mayotte). La
cour d'assises [3] reste compétente pour juger les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en
appel [1].
Cour d'assises
Elle est la seule compétente pour juger les crimes (viol, meurtre, vol à main armée,...) commis par les
majeurs et les mineurs de plus de 16 ans [5] et pour les procès en appel [1].
La cour d'assises [3] est saisie par une décision de mise en accusation.
Cette décision est prise par un juge d'instruction [6] à la fin d'une information judiciaire [7].
Elle est prise par la chambre de l'instruction [6] si un appel [1] a été formé contre la décision du juge d'
instruction [6].
Accusé
S'il n'en choisit pas, le président de la cour d'assises [3] lui en désigne un d'office.
Cet avocat commis d'office n'est pas gratuit et ses honoraires [8] doivent être payés par l'accusé.
Si l'accusé n'a pas suffisamment de revenus, il peut demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle [9].
La victime [10] ou la partie civile [11] n'a pas l'obligation d'avoir un avocat.
Si elle en souhaite un et qu'elle n'a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de
l'aide juridictionnelle [9].
La cour d'assises [3] est composée de 3 juges (1 président et 2 assesseurs) et de 6 jurés [12].
Les jurés sont de simples citoyens tirés au sort sur les listes électorales.
L'accusé peut récuser, c'est-à-dire refuser, jusqu'à 4 personnes sur la liste des personnes qui ont été tirées au
sort pour être jurés.
Chaque juré refusé est remplacé par un autre qui est également tiré au sort.
Ces jurés supplémentaires assistent aux débats comme les autres jurés tirés au sort. Ils peuvent remplacer un
juré titulaire en cas d'empêchement (maladie, chute de neige importante et soudaine,...) lors des débats ou du
délibéré [13]. Pour avoir la même connaissance du dossier que les jurés titulaires, ces jurés complémentaires
doivent avoir entendu et vu (scellés ou documents) de la même façon que les autres jurés.
Quelques semaines avant l'audience [15], le président organise une réunion préparatoire criminelle.
Cette réunion permet d'établir la liste des témoins et experts qui sont cités à l'audience [15], leur ordre de
déposition et la durée de l'audience [15].
Le président, le ministère public et les avocats de l'ensemble des parties participent à cette réunion.
Quelques jours avant l'audience [15], le président de la cour interroge l'accusé sur son identité et le fait qu'il
est bien assisté par un avocat. Il l'informe, si nécessaire, de son droit à bénéficier d'un interprète.
L'audience [15] devant la cour d'assises [3] est en principe publique. Mais le procès peut se dérouler à huis
clos.
Audience publique
Tout le monde peut y assister même sans avoir de lien avec l'affaire jugée.
Les témoins et les experts convoqués pour le procès ne peuvent y assister qu'après leur déposition
(déclaration à l'audience [15]).
Le président de la cour peut cependant décider que les mineurs n'assistent pas aux débats s'il estime que la
teneur des débats risque de heurter leur sensibilité.
Dès règles spécifiques s'appliquent devant la cour d'assises des mineurs [5].
Huis clos
La cour d'assises [3] peut décider d'interdire l'accès au procès à tout le public, si elle considère que le
contenu des débats peut être dangereux pour l'ordre public ou les mœurs. Dans ce cas, seuls l'accusé, la
victime [10] partie civile [11] et leurs avocats seront autorisés à y assister. Cette décision doit être prise
uniquement par les magistrats, sans les jurés.
Pour certains crimes (viol, actes de torture, proxénétisme aggravé,...), le huis clos est accordé sans condition
à la victime [10] partie civile [11] qui le demande. L'accusé ne peut pas demander le huis clos.
Dans les autres cas, le huis clos ne peut être ordonné que si l'une des victimes parties civiles ne s'y oppose
pas.
Dès règles spécifiques s'appliquent devant la cour d'assises des mineurs [5].
A Savoir
même si le huis clos a été ordonné, la décision de la cour d'assises [3] doit être prononcée en audience [15]
publique.
Les débats sont oraux. Le président les dirige. Il prend toutes les mesures utiles à la découverte de la vérité et
au bon déroulement de l'audience [15]. C'est lui qui donne la parole aux différentes personnes du procès dans
un ordre précis.
Au début de l'audience [15], le président présente oralement les faits reprochés à l'accusé et les éléments qui
lui sont favorables. Il l'informe de ses droits de garder le silence au cours des débats et de bénéficier d'un
interprète, si nécessaire.
Le président interroge ensuite l'accusé avant de procéder à l'auditions des témoins [16], des experts et des
victimes.
La liste des témoins et des experts a été établie précédemment pendant la réunion préparatoire criminelle ou
à la demande du ministère public, de l'accusé et de la victime [10] partie civile [11] ou de leurs avocats.
Les assesseurs et les jurés peuvent poser des questions à l'accusé, aux témoins, aux experts et à la victime
[10] partie civile [11], seulement si le président leur en donne l'autorisation. L'accusé et la victime [10] partie
civile [11] peuvent également poser des questions par l'intermédiaire du président.
Aucun enregistrement sonore ou audiovisuel n'est autorisé. Il peut toutefois être autorisé si cela a une portée
pour la suite du procès (un accusé qui avoue finalement avoir commis le crime).
A Noter
pour un motif d'intérêt public, d'ordre pédagogique, informatif, culturel ou scientifique, les débats peuvent
exceptionnellement faire l'objet d'un enregistrement sonore ou audiovisuel. L'autorisation est donnée par le
premier président de la cour d'appel [17].
Pour clore les débats, le président demande à l'accusé s'il a une dernière déclaration à faire.
Immédiatement après les débats, la cour d'assises [3] et les jurés délibèrent. Le président, les assesseurs et les
jurés se retirent dans une salle appelée chambre des délibérés pour décider par des votes à bulletin secret si
l'accusé est coupable.
Si l'accusé est reconnu coupable, ils votent ensuite sur la peine [18].
Délibération sur la culpabilité : une majorité de 7 voix est nécessaire pour toute décision défavorable à
l'accusé. Les bulletins blancs ou nuls sont favorables à l'accusé. Si l'accusé est déclaré non coupable, il
est acquitté. S'il est déclaré coupable, la cour décide de la peine [18].
Délibération sur la peine [18] : la décision est prise à la majorité absolue des votants, mais la peine [18]
maximale ne peut être prononcée qu'à la majorité de 7 voix au moins.
La cour quitte la salle des délibérés seulement lorsque la décision finale (verdict) est prise. La décision (le
délibéré [13]) peut prendre plusieurs heures.
La décision de la cour est prononcée en audience [15] publique. Elle doit être motivée.
Si l'accusé est acquitté, il est remis en liberté, sauf s'il est incarcéré pour d'autres faits.
S'il est condamné, le président l'informe de sa possibilité de faire appel [1] de la décision et lui indique qu'il
a 10 jours calendaires pour faire appel [1] à compter du prononcé de la décision.
A Noter
si l'accusé a été acquitté, il pourra faire une demande d'indemnisation pour détention injustifiée [20] dans les
6 mois à compter du prononcé de l'acquittement [19].
L'audience [15] pénale achevée, une audience [15] civile peut suivre. Elle est destinée à examiner la
demande d'indemnisation [21] formulée par la partie civile [11].
La cour peut aussi renvoyer le dossier à une audience [15] sur intérêts civils à une date ultérieure.
Si l'accusé a été reconnu coupable, les juges statuent sur les dommages-intérêts [22] réclamés par la victime
[10] à l'accusé, sans participation des jurés.
Il est possible de faire appel [1] d'un arrêt de la cour d'assises [3] qui juge pour la première fois une affaire. L'
appel [1] se fait par déclaration au greffe [23] de la cour d'assises [3] qui a rendu la décision, dans les 10
jours calendaires qui suivent le prononcé de l'arrêt.
L'appel [1] peut être fait par l'une des personnes suivantes :
Accusé
Procureur général
Partie civile [11], mais uniquement pour ses intérêts civils. Cela veut dire qu'elle peut contester le
montant des indemnités obtenues, mais pas la condamnation pénale de l'accusé.
Lorsque l'appel [1] est fait par l'accusé ou le ministère public, il peut être limité à la durée de la peine [18],
sans que la culpabilité ne soit contestée.
L'affaire est alors rejugée par une autre cour d'assises [3] d'appel [1] dont le fonctionnement est identique à
la cour d'assises [3] qui a jugé l'affaire.
Au début des débats, le président rappelle les éléments figurant dans la feuille de motivation rédigée
au terme du jugement [2] en premier ressort.
Les jurés sont 9.
L'accusé et l'avocat général peuvent chacun refuser 1 juré de plus.
Le nombre de voix minimum nécessaire lors des délibérations pour prendre une décision défavorable à
l'accusé concernant sa culpabilité est porté à 8.
Le nombre de voix minimum nécessaire lors des délibérations pour décider d'une peine [18] est porté à
8, y compris en cas de prononcé de peine [18] maximale.
Dans l'attente de jugement [2] en appel [1], l'accusé condamné est conduit ou reste détenu en prison.
A Savoir
après l'appel [1], il est possible de faire un pourvoi en cassation [24]. Le pourvoi doit être fait dans les 5
jours francs après la décision rendue auprès du greffe [23] de la cour d'appel [17] concernée.
Cour criminelle
Les personnes majeures accusées de crimes punis de 15 à 20 ans de réclusion (viol, vol avec arme..) sont
jugées par la cour criminelle.
La cour d'assises [3] reste compétente pour juger les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion.
Personne majeure mise en accusation pour un crime puni de 15 à 20 ans de réclusion non commis en
état de récidive [25] légale
Personne déjà mise en accusation devant la cour d'assises [3] pour ce type de crime (avant le 1er
janvier 2023). Dans ce cas, la personne doit donner son accord pour le renvoi [26] devant la cour
criminelle en présence de son avocat.
Attention
l'affaire ne sera pas renvoyée devant la cour criminelle s'il y a des co-auteurs qui ne peuvent pas être jugés
par cette juridiction [4]. C'est par exemple le cas des co-auteurs mineurs ou co-auteurs majeurs en état de
récidive [25] légale.
Si la personne est renvoyée devant la cour criminelle, cette juridiction [4] est également compétente pour
juger les autres délits pour lesquels elle est poursuivie.
La cour criminelle est saisie par une décision de mise en accusation et de renvoi [26] devant cette juridiction
[4].
Cette décision est prise par un juge d'instruction [6] à la fin d'une information judiciaire [7]. La décision est
prise par la chambre de l'instruction [6] si un appel [1] a été formé contre la décision du juge d'instruction [6].
La personne déjà mise en accusation devant la cour d'assises [3] peut être renvoyée devant la cour criminelle
sur décision du premier président de la cour d'appel [17] ou le président de la cour d'assises [3]. Son accord
est recueilli en présence de son avocat.
A Savoir
la cour criminelle doit renvoyer l'affaire devant la cour d'assises [27] en cas de crime puni de 30 ans de
réclusion criminelle [28] (viol suivi de mort) ou de réclusion criminelle [28] à perpétuité (assassinat, trafic
de stupéfiants,...).
Pour l'accusé
S'il n'en choisit pas, le président de la cour criminelle lui en désigne un d'office.
Cet avocat commis d'office n'est pas gratuit et doit être payé en fonction des revenus et de la complexité du
dossier.
Si l'accusé n'a pas suffisamment de revenus, il peut demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle [9].
La victime [10] ou la partie civile [11] n'a pas l'obligation d'avoir un avocat.
Si elle en souhaite un et qu'elle n'a pas suffisamment de revenus, elle peut demander à bénéficier de
l'aide juridictionnelle [9].
Quelles sont les parties présentes au procès ?
Les personnes présentes aux procès sont les suivantes :
Avant l'audience
Quelques semaines avant l'audience [15], le président organise une réunion préparatoire criminelle.
Cette réunion permet d'établir la liste des témoins et experts qui sont cités à l'audience [15], leur ordre de
déposition et la durée de l'audience [15].
Le président, le ministère public et les avocats de l'ensemble des parties participent à cette réunion.
Quelques jours avant l'audience [15], le président de la cour interroge l'accusé sur son identité et sur le fait
qu'il est bien assisté par un avocat. Il l'informe, si nécessaire, de son droit à bénéficier d'un interprète.
L'audience [15] devant la cour criminelle est en principe publique. Mais le procès peut se dérouler à huis
clos.
Audience publique
Tout le monde peut y assister même sans avoir de lien avec l'affaire jugée.
Les témoins et les experts convoqués pour le procès ne peuvent y assister qu'après leur déposition
(déclaration à l'audience [15]).
Le président de la cour peut cependant décider que les mineurs n'assistent pas aux débats s'il estime que leur
teneur risque de heurter leur sensibilité.
Huis clos
La cour criminelle peut décider d'interdire l'accès au procès à tout le public, si elle considère que le contenu
des débats peut être dangereux pour l'ordre public ou les mœurs. Dans ce cas, seuls l'accusé, la victime [10]
partie civile [11] et leurs avocats seront autorisés à y assister.
Pour certains crimes (viol, actes de torture, proxénétisme aggravé,...), le huis clos est accordé sans condition
à la victime [10] partie civile [11] qui le demande. L'accusé ne peut pas demander le huis-clos.
Dans les autres cas, le huis clos ne peut être ordonné que si l'une des victimes parties civiles ne s'y oppose
pas.
A Savoir
même si le huis clos a été ordonné, la décision de la cour d'assises [3] doit être prononcée en audience [15]
publique.
Au début de l'audience [15], le président de la cour vérifie l'identité de l'accusé, qu'il est bien assisté par un
avocat et l'informe, si nécessaire, de son droit à bénéficier d'un interprète.
Ensuite, le président présente oralement les faits reprochés à l'accusé et les éléments qui lui sont favorables.
Il l'informe de ses droits de garder le silence au cours des débats et de bénéficier d'un interprète, si nécessaire.
Les débats sont oraux. Le président les dirige. Il prend toutes les mesures utiles à la découverte de la vérité et
au bon déroulement de l'audience [15]. C'est lui qui donne la parole aux différentes personnes du procès dans
un ordre précis.
Le président interroge ensuite l'accusé avant de procéder à l'auditions des témoins [16], des experts et des
victimes.
La liste des témoins et des experts a été établie précédemment à la demande de l'accusé, du ministère public
et de la victime [10] partie civile [11].
Les assesseurs peuvent poser des questions à l'accusé, aux témoins, aux experts et à la victime [10] partie
civile [11], seulement si le président leur en donne l'autorisation. L'accusé et la victime [10] partie civile [11]
peuvent également poser des questions par l'intermédiaire du président.
Aucun enregistrement sonore ou audiovisuel n'est autorisé. Il peut toutefois être autorisé si cela a une portée
pour la suite du procès (un accusé qui avoue finalement avoir commis le crime).
A Noter
pour un motif d'intérêt public, d'ordre pédagogique, informatif, culturel ou scientifique, les débats peuvent
exceptionnellement faire l'objet d'un enregistrement sonore ou audiovisuel. L'autorisation est donnée par le
premier président de la cour d'appel [17].
Fin des débats
Pour clore les débats, le président demande à l'accusé s'il a une dernière déclaration à faire.
Immédiatement après les débats, la cour criminelle se retire dans une salle appelée chambre des délibérés.
Elle statue sur la culpabilité de l'accusé et prononce son éventuelle condamnation.
Les décisions portant sur la culpabilité et sur la peine [18] sont prises à la majorité des voix.
La cour quitte la salle de délibéré [13] seulement lorsque la décision finale (verdict) est prise. Le délibéré
[13] peut prendre plusieurs heures.
La décision de la cour est prononcée en audience [15] publique. Elle doit être motivée.
Si l'accusé est acquitté, il est remis en liberté, sauf s'il est incarcéré pour d'autres faits.
S'il est condamné, le président l'informe qu'il peut faire appel [29] de la décision dans un délai de 10 jours
calendaires à compter du prononcé de la décision.
L'audience [15] pénale achevée, une audience [15] civile peut suivre. Elle est destinée à examiner la
demande d'indemnisation [21] formulée par la partie civile [11].
Elle peut aussi renvoyer le dossier à une audience [15] sur intérêts civils, à une date ultérieure qu'elle fixe.
Si l'accusé a été reconnu coupable, les juges statuent sur les dommages-intérêts [22] réclamés par la partie
civile [11].
A Noter
si l'accusé a été acquitté, il pourra faire une demande d'indemnisation [21] pour détention injustifiée dans les
6 mois après le prononcé de l'acquittement [19].
Il est possible de faire appel [1] d'un arrêt de la cour criminelle qui juge pour la première fois une affaire. L'
appel [1] se fait par déclaration au greffe [23] de la cour criminelle qui a rendu la décision, dans les 10 jours
calendaires qui suivent le prononcé de l'arrêt.
L'appel [1] peut être fait par l'une des personnes suivantes :
Accusé
Ministère public (avocat général)
Partie civile [11], mais uniquement pour ses intérêts civils. Cela veut dire qu'elle peut contester le
montant des indemnités versées, mais pas la condamnation pénale de l'accusé.
Lorsque l'appel [1] est fait par l'accusé ou le ministère public, Il peut être limité à la durée de la peine [18],
sans que la culpabilité ne soit contestée.
L'affaire est alors rejugée par une cour d'assises [3] d'appel [1] avec les différences suivantes :
Dans l'attente de jugement [2] en appel [1], l'accusé condamné reste détenu en prison.
A Savoir
après l'appel [1], il est possible de faire un pourvoi en cassation [24]. Le pourvoi doit être fait dans les 5
jours francs après la décision rendue auprès du greffe [23] de la cour d'assises [3] d'appel [1] concernée.
Voir aussi
Audition des témoins au cours d'une enquête pénale [30]
Juré d'assises [12]
Faire appel d'un jugement civil ou pénal [29]
Contester un jugement : recours en cassation [24]
Références
Code de procédure pénale : articles 269 à 282 [31]
Code de procédure pénale : articles 306 à 316-1 [32]
Code de procédure pénale : articles 317 à 322 [33]
Code de procédure pénale : articles 347 à 354 [34]
Code de procédure pénale : articles 355 à 365-1 [35]
Code de procédure pénale : articles 366 à 370 [36]
Code de procédure pénale : articles 371 à 375-2 [37]
Code de procédure pénale : articles 376 à 379-1 [38]
Circulaire du 15 décembre 2011 relative au fonctionnement de la cour d'assises [39]
Arrêté du 25 avril 2019 relatif à l'expérimentation de la cour criminelle [40]
Arrêté du 2 mars 2020 portant extension de l'expérimentation de la cour criminelle [41]
Arrêté du 2 juillet 2020 portant extension de l'expérimentation de la cour criminelle dans 6
départements [42]
Circulaire du 7 décembre 2022 relative aux dispositions procédurales applicables à la cour criminelle
départementale [43]
Questions/Réponses
Peut-on retirer une plainte et quelles en sont les conséquences ? [44]
Qu'est-ce qu'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) ? [45]
Quelles sont les indemnités dues aux jurés d'assises ? [46]
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Liens
[1] https://www.justice.fr/lexique/letter_a#Appel
[2] https://www.justice.fr/lexique/letter_j#Jugement
[3] https://www.justice.fr/lexique/letter_c#Cour_d-assises
[4] https://www.justice.fr/lexique/letter_j#Juridiction
[5] https://www.justice.fr/fiche/cour-assises-mineurs
[6] https://www.justice.fr/lexique/letter_i#Instruction
[7] https://www.justice.fr/fiche/information-judiciaire
[8] https://www.justice.fr/lexique/letter_h#Honoraires
[9] https://www.justice.fr/fiche/aide-juridictionnelle
[10] https://www.justice.fr/lexique/letter_v#Victime
[11] https://www.justice.fr/lexique/letter_p#Partie_civile
[12] https://www.justice.fr/fiche/jure-assises
[13] https://www.justice.fr/lexique/letter_d#Dlibr
[14] https://www.justice.fr/lexique/letter_h#Huissier_de_justice
[15] https://www.justice.fr/lexique/letter_a#Audience
[16] https://www.justice.fr/fiche/audition-temoins-proces-penal
[17] https://www.justice.fr/lexique/letter_c#Cour_d-appel
[18] https://www.justice.fr/lexique/letter_p#Peine
[19] https://www.justice.fr/lexique/letter_a#Acquittement
[20] https://www.justice.fr/fiche/on-indemnise-detention-assignation-residence-injustifiee
[21] https://www.justice.fr/lexique/letter_i#Indemnisation
[22] https://www.justice.fr/fiche/demande-dommages-interets-justice
[23] https://www.justice.fr/lexique/letter_g#Greffe
[24] https://www.justice.fr/fiche/contester-jugement-recours-cassation
[25] https://www.justice.fr/lexique/letter_r#Rcidive
[26] https://www.justice.fr/lexique/letter_r#Renvoi
[27] https://www.justice.fr/fiche/proces-devant-cour-assises-cour-criminelle
[28] https://www.justice.fr/lexique/letter_r#Rclusion_criminelle
[29] https://www.justice.fr/fiche/faire-appel-jugement-civil-penal
[30] https://www.justice.fr/fiche/audition-temoins-cours-enquete-penale
[31]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167461/#LE
GISCTA000006167461
[32]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167465/2023
-01-04/
[33]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167466/#LE
GISCTA000044569049
[34]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167468?idSe
cParent=LEGISCTA000044569053&anchor=LEGISCTA000044569045#LEGISCTA000044569045
[35]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167469/#LE
GISCTA000044568696
[36]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167470/#LE
GISCTA000044568694
[37]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167471/#LE
GISCTA000044568692
[38]
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006167473/#LE
GISCTA000044568690
[39] https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=34350
[40] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000038418327
[41] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041679843
[42] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042134355
[43] http://www.justice.gouv.fr/bo/2022/20221230/JUSD2235177C.pdf
[44] https://www.justice.fr/fiche/on-retirer-plainte-consequences
[45] https://www.justice.fr/fiche/question-prioritaire-constitutionnalite-qpc
[46] https://www.justice.fr/fiche/indemnites-dues-jures-assises