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sont accomplis, le Royaume est venu, il est là, » II donne comme objet propre de sa prédication
1'Evangile : l'instauration du Royaume, ses conditions, ses conséquences. Telle est « la Bonne Nouvelle
>. (Saint Mare et saint Luc disent : «
le Royaume de Dieu » : saint Matthieu dit : « le Royaume des cieux >; cela re vient au mme : le mot
ehoisi par Matthieu vient sans doute du désir, habituel alors aux Juifs, de ne pas pro
noncer le Nom de Dieu ; il n'est pas par lui-mnême une indieation sur l'origine du Royaume.) JJ Autemps
de Jésus, le Royaume était quelque chose
d'attenduchez les Juifs. Notre-Seigneur ne vient pas leur apprendre qu'il existe un Royaume :il vient leur
direque ce Royaume est proche, qu'il vient, qu'il est là. Cependant, l'idée qu'il a lui-même du Royaume
n'est pas eelle qu'en avaient ses auditeurs. Il y a donc une
équivoque : de cette équivoque, tout 1'Evangile est rem pli. Nous aurons à voir quelles étaient les
différences d'une idée à l'autre.
Mais à côté des déformations anciennes de l'idée d'alors, du Royaume, il y adéformations qui étaient
celles des Juifs lesdéformations modernes. lacunes dans Il ya diverses les conceptions nous trouvons du
Royaume de Dieu que dans notre siècle, On peut les ramener å trois principales :1
tion du Royaume, même si, à la différence de la conception précédente, son idée du Royaume, prise en
elle même, est juste; Conception trop extérieure : e'est, en résumé, la confusion entre le Royaume et
ses répercussions temporelles.
Ifaut donc nous mettre à l'école de Notre-Seigneur, afin d'éviter de telles déformations. Il ne nous faut ni
séparer le Royaume du monde, ni le faire consister tout
s'agirait d'un peuple,le « peuple de Dien », organisé en royaume. Mais tel n'est pas le sens propre de
l'expres
Le sens propre, celui qui ressort de lPemploi du mot dans1'Aneien Testament, est plutôt eelui de «
domina
tionde Dieu>. L'accent est mis sur cette domination, sur le gouvernement divin, non sur l'organisation du
est arrivé.
le monde
en un sens, à
la domination de Dieu :
ils n'échappent
n'échappe,- ct d
'autre part cette domination qui doit être établie, et qui ne pent l'étre que par l'adhésion
Iibre de l'homme :
tion en quoi consiste proprement le Royaume, dans lequel 1'hommen'entrern pour sa joie que par le
pardon et par la destruetion du péché. ('Ancien Testarnent
montre bien la domination de Dieu sur l'injuste, et de même le Nouveau Testament montre que
1'injuste est
ainsi
surnaturelle :
le roi est le représentant de la divinité;
domination de Yahvé Roi s'étendrajusqu'aux extrémi tés dumonde (cf. le Liyre d'Isaie). Retenons de là
l'idée
Afirmation de la domination de Dieu, mais comptetenude tout ce que 1Phomme doit ytrouver: sa
tranquillitéet sa joie.9
(Marc, I, 15), «
il est là »
de voUs >
continue :
voir le salut.
Cela nous explique la manière de parler des Pères de 1'Eglise sur les rapports de la «
figure > et de la
y avait déve
est le Testament
cette réalité, au-delà de laquelle il n'y en a point, n'était que préfigurée dans 1'Ancien Testament. A
partir de 1'Evangile, on a la réalité du Rgne de Dieu sur les hommes :seulement, c'est une réalitéencore
inchoative et cachée, même aux yeux de ceux pour qui elle existe effectivement.14
son
espérance.
à ce
Dieu sait mieux que nous ce qui nous est bon. Dans
un
supérieur.
tionromaine ;
pour le faire roi; alors il s'enfuit à nouveau dans la montagne, tout seul. > (v, 14-15.) Puis, le lendemain,
venez me chercher parce que vous avez mangé du pain tout votre soûl. Travaillez, non pour la nourriture
péris sable, mais pour la nourriture qui demeure en vie éter-nelle, cclle que vous donnole Tils de
1'homme, car c'est
motion à
les Juifs
tout l'uni
fils de Zébédée: « Voous ne savez pas ce que vous demandez », réplique Jésus. Mais ce qui est ici le plus
signifip9tif. c'est la colère et 1'indignation des dix autres :
ile
monte à
comprennent pas et, dans leur foi même, ils sont décus
redire et de réexpliquer, à
César?
>
se hausser à
Royaume de Dicu.,38