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et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Secteur : Santé
Manuel de cours
1ère Année
Filière :
Techniques de
laboratoires
médicales
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Version : 01/12/2021
Concevoir un réseau informatique
1
SOMMAIRE
1
CHAPITRE III : APPLICATION DE L’ANATOMIE PHYSIOLOGIE DANS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT76
3.1. La surveillance et l’observation continue du patient..........................................................77
3.1.1. La conscience ......................................................................................................................................... 77
3.1.2. La température ...................................................................................................................................... 77
3.1.3. La fréquence respiratoire ...................................................................................................................... 77
3.1.4. La fréquence cardiaque ......................................................................................................................... 77
3.2. L’évaluation du patient en risque vital ..............................................................................78
3.2.1. A : Airway ............................................................................................................................................... 78
3.2.2. B : Breathing (Ventilation) ..................................................................................................................... 79
3.2.3. C : «Circulation and Bleeding» (Circulation et saignement) ................................................................. 79
3.2.4. D : « Disability» (Déficit neurologique) .................................................................................................. 79
CONCLUSION ..............................................................................................................................80
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COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS
ENONCE DE LA COMPETENCE
CONTEXTE DE REALISATION
• Individuellement
• A l’aide :
3
OBJECTIF OPÉRATIONNEL
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Chapitre I :
Connaissance
en Anatomie Physiologie
humaine
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1.1 Introduction à l’anatomie physiologie
Définition.
L'anatomie est une science destinée à l'étude des différentes parties composant
des organismes vivants, de types animal ou végétal. Par la dissection ou d'autres
moyens, elle étudie la dimension, la structure et les rapports des éléments
structurant un corps, une plante, etc.
La physiologie est une partie de la biologie qui étudie les fonctions et les propriétés
des organes et des tissus des êtres vivants. Elle s’applique aussi bien au règne animal
(physiologie animale) qu’au règne végétal (physiologie végétale ou phytobiologie).
L’ anatomie humaine est la science qui a pour objet l’étude de la forme, de la structure
et des rapports des différents éléments qui constituent un être humain.
La physiologie humaine est étude du fonctionnement et de l'organisation des organes
de lêtre humain. La physiologie étudie également les interactions entre un organisme
vivant et son environnement.
L’ostéologie est une science qui s’interesse à étudier le squelette osseux des êtres
vivants. L’ostéologie humaine est l’étude des composants du suquelette humain.
L’arthrologie est la science qui étudie les articulations, ces derniers désignent le
chevauchement et l’union de deux pièces osseuses ou plus.
La myologie est la science qui étudie les muscles d’un être vivant.
Pathologie : science ayant pour objet l'étude des maladies
Agent pathogène : détermination d'un agent responsable d'une maladie.
Symptôme : phénomène particulier que provoque l'état de maladie dans
l'organisme.
Syndrome : réunion d'un certain nombre de symptômes qui se
reproduisent en même temps dans une maladie donnée.
Signe pathognomonique : signe qui ne se rencontre que dans une
maladie particulière et qui est suffisant à lui seul pour caractériser cette
maladie et en poser le diagnostic
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1.2 Introduction au corps humain
Le corps humain constitue un organisme vivant. Comme pour tous les organismes
vivants, les besoins physiques de base du corps humain sont :
• L'eau, pour assurer l'ensemble des processus métabolismes ;
• La nourriture, pour fournir de l'énergie ;
• Les matériaux de base pour construire la matière vivante, et des composés
chimiques nécessaires aux réactions vitales ;
• L'oxygène pour produire de l'énergie à partir des nutriments ;
• La chaleur pour favoriser les réactions chimiques ;
• La pression pour permettre la respiration.
Les niveaux d'organisation du corps humain sont, du plus simple au plus complexe :
chimique, cellulaire, tissulaire, organique, systémique et enfin le niveau de l'organisme.
Chaque niveau représente l'association d'unités du niveau inférieur.
Les niveaux chimique et cellulaire sont les niveaux de base. Un tissu est un groupe de
cellules semblables qui assurent la même fonction spécialisée. Un organe est composé
de plusieurs types de tissus qui assurent, de façon coordonnée, une fonction
déterminée. Un système est composé de 2 organes ou plus et de tissus, qui constituent
une unité assurant la même fonction ou un ensemble de fonctions.
1.2.2 L'homéostasie
L'homéostasie est le processus par lequel une stabilité relative du milieu intérieur du
corps est maintenue, de façon à ce que les fonctions métaboliques cellulaires se
déroulent avec le maximum d'efficacité. L'homéostasie est assurée par les muscles et
les glandes, dont le fonctionnement est régulé par les informations sensorielles
provenant du milieu intérieur.
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Tableau 1 : les termes anatomique et d’orientations
Treme Définition
Supérieur (crânien) Vers la tête (en haut)
Inférieur (caudal) Vers les pied (en bas)
Ventral Vers l’avant (devant)
Dorsal Vers l’arrièere (derrière)
Médial Interne
Latéral Externe
Médian Milieu
Proximal Plus prés d’une référence
Distal Plus loin d’une référence
Frontal (ou coronal) Divise le corps ou l'organe étudié en une partie avant
(antérieure) et une partie arrière (postérieure).
Horizontal Divise le corps ou l'organe étudié en une partie inférieure et
une partie supérieure.
Sagittal Divise le corps ou l'organe étudié en une partie droite
et une partie gauche.
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1.2.4 Les régions du corps humains et cavités
Les cavités du corps sont des espaces confinés dans lesquels les organes sont protégés,
séparés et maintenus par des membranes. Les principales cavités sont :
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Chapitre II :
Description
de l’anatomie physiologie
10
2.1. L’organisation anatomique du corps humain
2.1.1. Tissu
Définition :
Le tissu humain est Un tissu est un groupe de cellules semblables qui assurent la même
fonction spécialisée.
Types :
Les différents types de tissus sont :
• Le tissu épithélial : couvre le corps et la surface des organes, tapisse les cavités
du corps et participe à la formation des glandes. Rôle de protection,
d'absorption, d'excrétion, de sécrétion de diffusion et de filtration.
• Le tissu conjonctif : relie, soutient et protège les différentes parties du corps,
stocke l'énergie et les sels minéraux.
• Le tissu musculaire : contractile, pour produire le mouvement.
• Le tissu nerveux : produit et transmet les influx nerveux qui coordonnent les
activités du corps.
2.1.2. Organe
Un organe est composé de plusieurs types de tissus qui assurent, de façon ordonnée,
une fonction déterminée.
2.1.3. Système
Définition :
Un système est composé de 2 organes ou plus et de tissus, qui constituent une unité
assurant la même fonction ou un ensemble de fonctions.
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• Le système lymphatique transporte la lymphe en provenance des tissus jusqu'au
courant sanguin, participe à la défense contre les infections et à l'absorption des
graisses.
• Le système urinaire élimine les déchets transportés par le sang : régule la
composition chimique, le volume, et la balance électrolytique du sang, et
participe au maintien de l'équilibre acido-basique de l'organisme.
• Le système tégumentaire à un rôle de protection du corps , de régulation de la
température corporelle, d'élimination des déchets , de réception des stimuli
sensoriels.
• Le système reproducteur ou génital assure la production des hormones sexuelles
et des gamètes, pour la reproduction.
2.2.2. Fonctions
• Soutien : Le squelette est une structure rigide qui permet l'ancrage des tissus mous
et des organes.
• Protection : Le crâne, la colonne vertébrale, la cage thoracique et la ceinture
pelvienne renferment et protègent les organes vitaux ; les sites de production des
cellules du sang sont protégés à l'intérieur de la cavité médullaire de certains os.
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• Mouvement : Les os agissent comme des leviers lorsque les muscles auxquels ils
sont attachés se contractent, provoquant un mouvement de l'articulation.
• Hématopoïèse : Chez l'adulte, la moelle osseuse rouge produit les globules
rouges, les cellules blanches du sang et les plaquettes.
TYPES D’OS
On distingue plusieurs variétés de pièces squelettiques qui différent entre elles par la
forme extérieure et l’architecture interne :
Les os longs: ont un corps long et 2 épiphyses ;
Les os courtes: formés de tissus compacts qui recouvre les tissus spongieux ;
Les os plats: couche mince de tissus spongieux entre deux lames de tissus
compact ;
Les os pneumatiques: contiennent des cavités aériennes sans moelle et
entourées de tissus compact.
On distingue :
Les surfaces articulaires;
Les surfaces non articulaires.
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STRUCTURE D’UN OS
LA VASCULARISATION DES OS
LA TETE OSSEUSE :
A. Crâne :
Le crâne est une boite osseuse qui contient l’encéphale et lui sert d’étui protecteur. Il
a une partie supérieur bombée : la voûte, et une partie inférieur aplatie : la base. Il est
constitué par la réunion de huit os : le frontal, l’éthmoïde, le sphénoïde, l’occipital, les
deux temporaux et les deux pariétaux.
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FRONTAL :
Il est situé à la partie antérieure du crâne au dessus de la face, il présente deux faces,
la face exocrânienne et la face endocrânienne . Chacune de ces faces présente une
partie supérieure verticale et bombée qui fait partie de la voûte et une partie
horizontale en rapport avec l’orbite et les fosses nasales.
• La face exocrânienne: ses deux parties sont séparées par la crête orbito nasale,
constituée à la partie médiane par l’échancrure nasale et latéralement par les
arcades orbitaires. La partie supérieure ou frontale est convexe et correspond au
front. Elle présente sur la ligne médiane la bosse frontale moyenne ou glabelle et
latéralement la bosse frontale latérale surplombant l’arcade sourcilière et en
dehors la crête latérale et la facette latérale. La partie inférieur ou orbito-nasale
présente sur la ligne médiane l’échancrure éthmoïdale, avec, en avant l’épine
nasale, et latéralement sur les surfaces éthmoïdales creusées de demi cellules
complétées par celles de l’éthmoïde, en dehors se trouvent des surfaces
concaves, les fosses orbitaires.
• La face endocrânienne: elle est concave et présente une crête médiane, la
crête frontale, qui se prolonge vers le haut par la gouttière du sinus longitudinal.
Latéralement , se situent les fosses frontales qui correspondent aux bosses
latérales et plus bas dans la partie horizontale les bosses orbitaires.
• Bord: le bord du frontale présente une partie supérieur en demi cercle qui est
dentelée et biseautée et s’articule avec les pariétaux et les grandes ailes du
sphénoïdes, et une partie inférieur horizontale qui s’articule de part et d’autre de
l’échancrure éthmoïdale, avec les petites ailes du sphénoïde. Le frontal est
creusé de deux cavités les sinus frontaux séparées l’une de l’autre par une cloison
médiane.
ETHMOIDE :
Situé dans l’échancrure éthmoïdale du frontal auquel il s’unit, l’éthmoïde comprend
une lame verticale médiane, une lame horizontale qui coupe la lame verticale vers son
sommet en deux masses latérales en forme cube suspendues aux extrémités de la lame
horizontale.
La partie de la lame verticale au dessus de la lame horizontale est l’apophyse crista galli
où s’attache la faux du cerveau, et la partie située en dessous est la lame
perpendiculaire qui sépare les fosses nasales.
La lame horizontale est percée de nombreux orifices, d’où son nom de lame criblée.
Sa face supérieur endocrânienne est creusée par les gouttières olfactives et sa face
inférieur contribue à former la voûte des fosses nasales.
Les masses latérales sont situées entre les orbites et les fosses nasales.
SPHÉNIODE
Il est situé à la partie moyenne de la base du crâne, présente un corps médian d’où
divergent de part et d’autre trois apophyses: les petites ailes, les grandes ailes et les
apophyses ptérygoïdes.
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Le corps est cubique et la face supérieure présente, d’avant en arrière : une surface
lisse, le jugum sphénoïdale; une gouttière transversale (la gouttière optique qui se
continue par le canal optique qui traverse les petites ailes); une crête transversale (le
tubercule pituitaire ou hypophyse); une lame verticale (la lame quadrilatère qui
constitue le versant postérieur de la selle turcique). La selle turcique est surplombée à
ses quatres angles par quatre saillies, les apophyses clinoïdes antérieures qui
proviennent de la lame quadrilatère.
La face antérieure correspond à la voûte des fosses nasales et présente des demi
cellules sphénoïdales.
La face postérieure est soudée à l’occipital.
La face inférieure présente une crête sphénoïdales antéropostérieure et des
sillons.
Les faces latérales donnent naissances en haut et en avant aux petites ailes, en
bas et en arrière aux grandes ailes.
les petites ailes sont des lames horizontales triangulaires qui s’attachent au corps
de l’os par deux racines, en circonscrivant le canal optique.
Les grandes ailes ont une face endocrânienne concave percée de trois
orifices, le trou grand rond, le trou ovale et le trou petit rond. La face
exocrânienne est divisée par une crête verticale, la crête malaire, en une face
antérieure orbitaire qui fait partie de la face externe de l’orbite et en une face
postérieure ou temporo zygomatique.
Les apophyses ptérygoïdes naissent par deux racines du corps du sphénoïde et
de la grande aile. Chaque racine se prolonge verticalement vers le bas par une
aile, l’aile interne qui est étroite, l’aile externe qui est large, elles s’unissent à leurs
partie supérieures et limitent la fosse ptérygoïde, alors qu’à leur partie inférieure
elles limitent l’échancrure ptérygoïde.
Sinus sphénoïdaux: le corps de sphénoïde est creusé de deux cavités
pneumatiques, séparées l’une de l’autre par une mince cloison médiane
antéropostérieure, les sinus sphénoïdaux qui communiquent avec les fosses
nasales.
L’OCCIPITAL
Il est situé à la partie postéro-inférieure du crâne. Il a la forme d’un losange avec une
face endocrânienne concave et une face exocrânienne convexe. Il présente un large
orifice ovalaire, le trou occipital qui fait communiquer la cavité crânienne avec le canal
rachidien.
On distingue quatre partie: le corps situé en avant du trou occipital, les masses latérales
situées de chaque côté de l’écaille située en arrière :
Le corps ou apophyse basilaire est quadrilatère avec une face endocrânienne,
la gouttière basilaire, et une face exocrânienne où fait saillie le tubercule
pharyngien.
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Les masses latérales présentent sur leur face endocrânienne le tubercule
occipital, des gouttière de l’orifice interne du canal condylien antérieur, et sur
leur face exocrânienne la saillie elliptique du condyle de l’occipital qui s’articule
avec l’atlas. Le bord externe est hérissé par l’apophyse ou épine jugulaire, en
avant de laquelle il délimite en dedans le trou déchiré postérieur.
L’écaille est large et plate, sa face endocrânienne présente une saillie centrale,
la protubérance occipitale interne d’ où se détachent: en avant, la crête
occipitale, latéralement les gouttières des sinus latéraux et, arrière la gouttière du
sinus longitudinal supérieur. L’écaille se trouve ainsi divisée en quatre segments
correspondant aux quatre fosses occipital. La face exocrânienne présente la
protubérance occipitale externe, en regard de la protubérance occipitale
interne et la crête occipitale externe, en regard de la crête interne, des lignes
courbes occipitales supérieure et inférieure émanent de part et d’autre de la
protubérance. Les bords supérieurs de l’écaille s’articulent avec les pariétaux et
les bords inférieurs avec les mastoïdes.
LE PARIÉTAL :
Le pariétal est un os pair quadrangulaire situé à la partie latérale du crâne entre
le frontal et l’occipital et au dessus du temporal.
Sa face endocrânienne, concave, constitue la fosse pariétale.
Sa face exocrânienne présente de haut en bas la bosse pariétale et les lignes
courbes temporales supérieure et inférieure.
Les bords s’articulent en avant avec le frontal (suture fronto-pariétale ou
coronale) , en haut avec le pariétal opposé (suture sagittale), en arrière avec
l’écaille de l’occipital( suture pariéto-occipitale), en bas avec l’écaille du
temporal.
LE TEMPORAL :
Le temporal est un os pair situé à la partie inférieure et latérale du crâne, au dessous du
pariétal, entre le sphénoïde et l’occipital. On lui décrit trois segments: l’écaille, la
mastoïde et le segment pétro tympanique ou rocher.
B. Face :
La face est constituée par quatorze os dont treize forment la mâchoire supérieure et un
seul la mâchoire inférieure: le maxillaire inférieure ou mandibule. Les treize os de la
mâchoire supérieure sont le vomer qui impair et médian, les maxillaires supérieurs, les
malaires, les unguis, les cornets inférieurs, les os propre du nez et les palatins qui sont pairs
et symétriques. L’essentiel du squelette de la mâchoire est constitué par le maxillaire
supérieur autour duquel se situent les autres os qui sont de petites taille.
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LE MAXILLAIRE SUPÉRIEUR
Situé entre l’orbite et la cavité buccale, en dehors des fosses nasales et évidé
intérieurement par la cavité du sinus maxillaire, le maxillaire supérieur évoque un
quadrilatère aplati latéralement et présente trois faces et quatre bords.
La face externe présente à sa partie inférieure des saillies correspondant aux racines
dentaires dont la plus accusée est la bosse canine. Au dessus, elle est constituée par
une apophyse triangulaire, l’apophyse pyramidale dont la base s’implante sur l’os et
dont le sommet s’articule avec le malaire. La face supérieure est plane, forme le
plancher de l’orbite et présente la gouttière et le canal sous orbitaire, la face antérieure
répond à la joue et présente le trou sous orbitaire et la fosse canine.
La face postérieure ou zygomatique constitue la paroi antérieure de la fosse ptérygo
maxillaire. Le bord antérieur fait partie du rebord orbitaire. Le bord postérieur forme
avec la grande aile du sphénoïde, la fente sphéno maxillaire. L’apophyse pyramidale
est creusée par la cavité du sinus maxillaire.
La face interne du maxillaire supérieur présente vers sa partie inférieure une saillie
transversale aplatie, l’apophyse palatine qui s’articule avec l’apophyse du côté
opposé pour constituer la plus grande partie de la cloison entre les fosses nasales et la
cavité buccale, l’articulation interpalatine est soulignée par la crête nasale, formée par
la réunion de deux arêtes. Au dessous de l’apophyse, la face interne fait partie de la
voûte palatine, en dessus elle fait partie des fosses nasales et présente l’orifice du sinus
maxillaire.
Le bord antérieur du maxillaire supérieur présente à sa partie moyenne l’échancrure
nasale qui limite avec l’échancrure du côté opposé l’orifice antérieur des fosses
nasales.
Le bord postérieur est épais et constitue la tubérosité du maxillaire qui s’articule avec
l’apophyse ptérygoïde du sphénoïde et avec la portion verticale du palatin.
Le bord supérieur est mince, il s’articule avec l’unguis et l’éthmoïde et présente à sa
partie antérieure l’apophyse montante du maxillaires supérieur qui s’articule avec le
frontal, l’os propre du nez et l’unguis.
Le bord inférieur ou bord alvéolaire est creusé par les alvéoles des racines dentaires.
LE MALAIRE
Os quadrangulaire aplatie latéralement, le malaire occupe la partie la plus externe de
la face et présente deux faces, quatre bords et quatre angles.
La face externe ou face cutanée est convexe.
La face interne présente un segment antérieur articulaire avec le sommet de
l’apophyse pyramidale et un segment postérieur temporal.
Le bord antéro supérieur fait partie du rebord de l’orbite et donne naissance à
l’apophyse orbitaire qui s’articule avec le frontal, la grande aile du sphénoïde et le
maxillaire supérieur.
Le bord postéro supérieur ou temporal est libre ainsi que le bord postéro inférieur tandis
que le bord antéro inférieur ou maxillaire répond à la pyramide.
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LES OS PROPRE DU NEZ :
Les os propres du nez ou os nasaux sont de minces lames quadrilatères qui s’articulent
entre eux par leur bord interne et avec le maxillaire supérieur par leur bord externe, le
bord supérieur s’articule avec l’échancrure nasale du frontal
L’UNIGUIS :
L’unguis ou lacrymal est une très petite lame quadrilatère située à la face interne de
l’orbite, en arrière de la branche montante du maxillaire avec laquelle il forme la
gouttière lacrymo-nasale.
LE PALATIN :
Il se trouve en arrière du maxillaire supérieur et est constitué par une lame horizontale et
une lame verticale qui s’unissent à angle droit.
La lame horizontale a une face supérieure qui fait partie du plancher des fosses nasales
et une face inférieure qui forme la partie postérieure de la voûte palatine.
La lame verticale a une face externe qui fait le font de la fosse ptérygo-maxillaire et une
face interne qui fait partie de la paroi externe des fosses nasales.
Le bord supérieur présente l’échancrure palatine limitée en avant par l’apophyse
orbitaire qui s’articule avec le maxillaire supérieur, l’éthmoïde et le sphénoïde et en
arrière par l’apophyse sphénoïdale qui vient s’appliquer sur la base de l’apophyse
ptérygoïde.
Le bord inférieur qui correspond à l’arête de jonction des lames verticale et horizontale
présente l’apophyse pyramidale qui comble l’espace entre les deux ailes de
l’apophyse ptérygoïde.
LE VOMER :
Seul os impair et médian de la face, il est une mince lame osseuse qui constitue la partie
postérieure de la cloison des fosses nasales.
LE MAXILLAIRE INFÉRIEUR :
Il constitue la mâchoire inférieure et présente une partie moyenne, le corps et deux
parties latérales les branches.
Le corps a la forme d’un fer à cheval à concavité postérieure. La face antérieure,
convexe, présente sur la ligne médiane une crête verticale, la symphyse mentonnière,
terminée en bas par l’éminence mentonnière, de l’éminence mentonnière part une
ligne ascendante, la ligne oblique externe, au dessus de laquelle se trouve le trou
mentonnier, à la hauteur des prémolaires. La face postérieure, concave, présente sur la
ligne médiane quatre saillies disposées deux par deux, les apophyses géni, puis la ligne
oblique interne. Le bord supérieur est creusé par les alvéoles dentaires, le bord inférieur
est arrondi et mousse.
Les branches montantes sont quadrilatères, allongées de haut en bas et présentent
deux faces et quatre bords.
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La face externe et interne présentent des rugosités et cette dernière est percée par
l’orifice supérieur du canal dentaire, souligné en avant par la saillie de l’épine de Spix.
Le bord antérieur est creusé en gouttière, le bord postérieur est sinueux, le bord inférieur
se continue avec le bord inférieur du corps, son angle de réflexion avec le bord
postérieur constitue l’angle de la mâchoire ou gonion. Le bord supérieur présente
l’échancrure sigmoïde entre deux saillies, en avant l’apophyse coronoïde qui est
triangulaire et en arrière le condyle glénoïde du temporal et est relié à ;la branche
montante par un col.
C. Articulation de la tête :
L’ARTICULATION TEMPORO-MAXILLAIRE:
C’est une double articulation condylienne dont les surfaces articulaires sont
constituées par la cavité glénoïde et le condyle des temporaux et par les condyles du
maxillaire. La surface maxillaire est convexe et la surface temporale est à la fois
convexe et concave, la concordance étant rétablie par un ménisque interarticulaire
discoïde.
Les mouvements sont des mouvements d’abaissement et d’élévation du maxillaire
inférieur, des mouvements de propulsion et rétro pulsion et des mouvements de
latéralité.
Dans le mouvement d’abaissement c’est-à-dire dans le mouvement d’ouverture de la
bouche, le condyle du maxillaire se porte en avant, en entraînant le ménisque et se
dégageant de la cavité glénoïde.
D. L’os hyoide :
LE TRONC :
Le tronc comprend:
les côtes ;
le rachis ou colonne vertébrale;
le sternum.
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A. Les côtes :
1ÈRE CÔTE :
Définition
1er os du grill costal. C’est la plus petite et la plus courte des côtes. Os pair, plat,
asymétrique, arquée.
Situation
Elle se situe à la partie supérieure du grill costal, elle s’articule avec:
la clavicule par le ligament costo-claviculaire.
en avant et en dedans, le sternum par l'intermédiaire du 1er cartilage costal.
en arrière, le corps vertébral par sa tête.
en arrière, le processus transverse par son tubercule costal.
Orientation
Concavité en dedans, emprunte en haut et partie la plus massive en avant
Forme anatomique générale
Elle est aplatie de haut en bas (face inférieure et supérieure), ovale à la coupe
Corps court et plus large à l’avant
Ne présente pas de gouttière costale à sa face inférieure.
Angle entre le corps et la tête de 90°
Gouttières de part et d'autre du tubercule du scalène antérieur
Sillon de C8 au niveau de la face supérieure du col
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COTE TYPE :
Définition
Os appartenant à la cage thoracique. L’homme possède 12 paire de côtes, c’est un os
pair, asymétrique, allongé et arqué.
Situation
S’articule :
en avant et en dedans avec le sternum par l’intermédiaire du cartilage costal
(articulation chondro-sternale).
en arrière avec la vertèbre thoracique correspondante
par la tête sur le corps des vertèbres N et N-1
par le tubercule costal sur le processus transverse de la vertèbre N.
Les 6 premières sont "vraies". Par opposition, les côtes 7 à 10 sont dites fausses :
s’articulent par le même cartilage costal au sternum. Les côtes flottantes sont les côtes
11 et 12 : pas d’articulation avec le sternum.
Orientation
Grande concavité en dedans, tubercule en arrière, gouttière en bas.
Forme anatomique générale
Concave vers le dedans, oblique vers le bas et l’avant, elle est vrillée.
Elle présente 3 arcs : antérieur, postérieur et moyen.
Elle est marquée par une gouttière à sa face inférieure.
2 extrémités : tête et fossette.
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B. Les vertèbres :
Définition
Ce sont des os impairs, symétriques et rayonnés. Elles forment le squelette du rachis. On
compte 32 vertèbres environ :
7 vertèbres cervicales à lordose cervicale
12 vertèbres thoraciques à cyphose thoracique
5 vertèbres lombaires à lordose lombaire
5 vertèbres sacrées à sacrum
3 à 4 vertèbres coccygiennes à coccyx
Situation
Elles s’articulent entre elles (des cervicales aux lombaires) par l’intermédiaire d’un
disque articulaire. Elles s’articulent également entre elles par l’intermédiaire des
processus articulaires inférieurs et supérieurs. Les vertèbres thoraciques s’articulent avec
les côtes par les facettes costales. Les vertèbres sacrées et coccygiennes sont soudées.
Orientation
Partie massive en avant, pointe en regard de la partie massive en bas.
Repères palpables
Processus épineux
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VERTEBRE CERVICALE :
Il est composé de sept vertèbres et se tient entre, en haut, la base du crâne, soit
l’occipital, et en bas, la portion dorsale. Classiquement on divise cette courbure en deux
parties :
• Un rachis cervical inférieur : se compose de cinq vertèbres allant de C3 à C7.
Chaque corps vertébral présente un petit rebord qui oblige les vertèbres à se
mobiliser en inclinaison et en rotation du même côté. Les apophyses transverses
sont différentes qu’au niveau lombaire et dorsal. Elles sont plus larges et
présentent un trou dans lequel s’engage l’artère vertébrale.
• Un rachis cervical supérieur : est formé de deux vertèbres :
▪ Atlas: Première vertèbre cervicale. En forme d'anneau, plus étendu
transversalement que les autres vertèbres, il supporte la tête en s'articulant
avec l'os occipital par des facettes articulaires supérieures: cavités
glénoïdes. Il ne présente pas de corps, il est constitué par: Deux masses
latérales, Cavités glénoïdes, Face inférieure, Arcs, Trou vertébral;
▪ Axis: C'est la deuxième vertèbre cervicale. S'articule en haut avec l'atlas
et en bas avec C3. Elle comprend tous les éléments constitutifs d'une
vertèbre cervicale mais ils sont très modifiés, dont l'apophyse odontoïde
qui présente une potion
VERTEBRE DORSALE :
Les vertèbres présentent les mêmes caractéristiques que celles lombaires, soit un corps,
deux pédicules et sept apophyses ou processus.
La différence notable est que les vertèbres s’articulent avec les côtes. A l’arrière des
corps vertébraux, chaque plateau se déprime de part et d’autre en deux petites
fossettes recevant la tête de la côte. Les apophyses transverses présentent aussi une
articulation avec la côte. Leur face antérieure présente une fossette recevant la partie
interne du col de la côte.
VERTEBRE LOMBAIRE :
Le rachis lombaire comporte 5 vertèbres qui contient un corps, pédicules, processus (
épineux, transverse et articulaire),
SACRUM :
C’est l’os postérieur de la ceinture pelvienne (formé également par les os coxaux). C’est
un os rayonné, médian, impair et symétrique. Il est formé par la soudure des 5 vertèbres
sacrées.
Situation
Il s’articule :
en haut avec L5 :
▪ par sa base et l’intermédiaire d’un disque intervertébral
▪ par les processus articulaires supérieures de la première vertèbre sacrée
24
en dehors avec les os coxaux droit et gauche par les faces auriculaires coxales
en bas avec le coccyx.
Orientation
Pointe en bas
Concavité en avant
Forme anatomique générale
Forme pyramidale quadrangulaire aplatie
4 faces : antérieure, postérieure, latérales.
1 base supérieure
1 sommet inférieur
Concavité antérieure : plus accentuée chez la femme
Repères palpables
Crête sacrée médiane
Processus articulaire supérieur
C. Sternum :
Définition
Os antérieur de la cage thoracique, médian, plat, impair et symétrique
Situation
Sous-cutané, il réunit les 2 ceintures scapulaires en avant à la partie médiane.
Il s’articule :
en dehors avec les côtes par l’intermédiaire des cartilages costaux (cf. côtes)
en haut et en dehors avec les 2 clavicules par les incisures claviculaires droite et
gauche
Orientation
Pointe en bas, concavité en arrière
Forme anatomique générale
Composé embryologiquement de la fusion de 6 sternèbres
Os en 3 parties :
manubrium
corps du sternum (Th4àTh7)
appendice xiphoïde (Th7àTh10)
Angle de Louis (Entre le manubrium et le corps du sternum) : 15°
Possède 2 facettes articulaires pour les 2 clavicules et 14 facettes pour les 14
cartilages costaux.
Repères palpables
Face antérieure
Incisure jugulaire
Appendice xiphoïde
25
MEMBRE SUPERIEUR :
A. L’omoplate (Scapula) :
Définition
Os pair, plat et asymétrique. Elle forme avec la clavicule la ceinture scapulaire.
Situation
Elle est située à la face postérieure du gril costal, plaquée au regard des 7 et 2 côtes.
Elle s’articule :
• avec la clavicule en haut et en dedans par la surface articulaire de l’acromion.
• en haut en dehors en avant par la cavité glénoïde avec la tête humérale.
• Il existe une syssarcose entre la face antérieure de la scapula et postérieure du
gril costal.
Orientation
Pointe en bas, concavité vers l’avant, surface lisse en forme de poire vers le dehors.
Forme anatomique générale
Os mince, triangulaire, il présente 3 bords, 2 faces, 3 fosses et 3 angles:
Bords : supérieur, latéral ou axillaire, médial ou spinal.
Faces : antérieure ou costale, postérieure ou dorsale.
Fosses : supra et infra épineuses à la face postérieure, sous scapulaire à la face
antérieure.
Angles : supérieur (2ième côte), moyen (4ième côte), inférieure (7ième côte).
La cavité glénoide est piriforme et présente un angle d'antéversion par rapport
au corps.
Présence d’un fibro-cartilage à la périphérie de la cavité glénoïde, le labrum.
Triangulaire à la coupe, il augmente la concavité de la cavité.
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Repères palpables
L’épine ;
L’acromion ;
La pointe inférieure ;
Le bord médial ;
Le processus
coracoïde.
B. La clavicule :
Définition
Elle forme avec la scapula la ceinture scapulaire (os antérieur de cette ceinture).
Elle est située à la partie supérieure du gril costal. Os allongé (1 seul point
d’ossification secondaire), pair et asymétrique. C’est le point fixe de l’articulation
de l’épaule. Elle relie le tronc au membre supérieur.
Situation
Os sous cutané tendu transversalement entre le sternum et l’acromion de la
scapula, elle s’articule :
en dedans avec le sternum par la surface articulaire sternale
en dedans et en bas avec le 1er cartilage costal par la surface articulaire costale
en dehors avec l’acromion par la surface articulaire acromiale.
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Orientation
La face la plus rugueuse en bas, extrémité la plus massive en dedans et la petite
courbure vers l’extérieur (grande convexité vers l’avant)
Forme anatomique générale
Os incurvé en S italique qui possède:
2 faces : inférieure et supérieure
2 bords : antérieur et postérieur
2 extrémités : sternale et acromiale. L’extrémité sternale est la plus massive.
Elle possède une convexité antérieure au 2/3 médiaux.
Repères palpables
Os sous cutané, entièrement palpable sauf face inférieure.
C. Humérus
Définition
Os pair, asymétrique qui constitue le squelette du bras. Os long, 1 diaphyse, 2
épiphyses.
Situation
Il s’articule :
en haut, en dedans et en arrière avec la cavité glénoïde de la scapula par sa
tête.
en bas avec l'avant-bras par l’intermédiaire de la palette humérale :
en bas et en dehors avec le radius par le capitulum huméral.
en bas et en dedans avec l’ulna (cubitus) par la trochlée humérale.
Orientation
La surface sphérique en haut et en dedans, le bord le plus saillant en avant.
Forme anatomique générale
Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse, on lui décrit 3 faces et
3 bords :
▪ face postérieure, face antéro-latérale, face antéro-médiale.
▪ bord antérieur, bord médial, bord latéral.
Tête de 30 mm de rayon représentant 1/3 de sphère.
Angle cervico-diaphysaire de 130°.
Palette humérale déjetée de 30 à 45° vers l’avant.
Angle de rétroversion de la tête humérale de 20° par rapport à la palette
humérale.
Angle de la tête par rapport à l'horizontale: 45°.
Repères palpables
tubercule majeur (trochiter)
tubercule mineur (trochin)
épicondyle latéral et médial
sillon inter tubérositaire.
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D. Radius :
Définition
C’est l’os de la prono-supination. C’est l’os antéro-latéral de l’avant-bras. Os long
(1diaphyse 2 épiphyses), pair et asymétrique, il forme avec l’ulna le squelette de l’avant-
bras.
Il s’articule :
en haut avec le capitulum de l’humérus par la fossette articulaire radiale.
en haut et en dedans avec l’ulna par la circonférence articulaire radiale.
en bas et en dedans avec l’ulna par l'incisure ulnaire.
en dedans avec l'ulna par la membrane interosseuse
en bas avec le scaphoïde et le lunatum par la surface articulaire carpienne..
La circonférence articulaire radiale est aussi articulée avec le ligament annulaire.
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Orientation
La plus grosse extrémité vers le bas, pointe en dehors et gouttières en arrière.
Forme anatomique générale
Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse. Il possède donc 3 bords
et 3 faces :
face latérale, face postérieure, face antérieure.
bords interosseux, bord antérieur, bord postérieur.
La styloïde radiale descend 1cm plus bas que la styloïde ulnaire.
Repères palpables
Processus styloïde
Tête
Bord postérieur à partir du 1/3 moyen
Tubercule postérieur
E. Cubitus (Ulna) :
Définition
C'est l'os postéro-médial de l'avant-bras. Os long (1 diaphyse, 2 épiphyses), pair
et asymétrique, il forme avec le radius le squelette de l’avant-bras.
Situation
Il s’articule:
en haut avec la trochlée de l’humérus par l'incisure trochléaire.
en haut et en dehors avec le radius par l'incisure radiale
en bas et en dehors avec le radius par la circonférence articulaire ulnaire
en bas avec un ligament intra-articulaire (ligament triangulaire: fibrocartilage)
qui s’articule lui-même avec le carpe.
Orientation
Grosse extrémité en haut, la concavité de cette extrémité en avant, la pointe de
la petite extrémité en dedans.
Forme anatomique générale
Os qui a la tête en bas.
Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse. On lui décrit donc 3
bords et 3 faces :
face antérieure, face postérieure, face médiale
bord interosseux, bord postérieur, bord antérieur
Repères palpables
L’olécrane
Le processus styloïde
Le bord postérieur de haut en bas
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F. La main :
Définition
Organe terminal du membre supérieur, elle a un rôle sensitif et de préhension. Elle est
paire et asymétrique. Elle est formée de 27 os constants répartis en 3 groupes :
le carpe (8 os)
le métacarpe (5 os)
les phalanges (14 os)
Elle peut posséder également de nombreux osselets inconstants (les plus
fréquents étant les sésamoïdes du pouce). Elle est mésaxonienne (centrée sur le
3ème doigt)
Situation
Scaphoïde et lunatum s’articulent en haut avec le radius. Le carpe s’articule en
haut avec l’ulna par l’intermédiaire du ligament triangulaire.
Orientation
Le pouce à l’extérieur, la concavité en avant.
Forme anatomique générale
Creuse a tous les niveaux, concave vers l’avant
Carpe : 8 os pairs et asymétriques placés sur 2 rangées. Les os de la deuxième
rangée sont articulés avec les métacarpiens. Tous les os du carpe sont articulés
entre eux.
Les métacarpiens 2 à 5 sont triangulaires à la coupe. Les phalanges sont elles
réniformes à la coupe.
Les métacarpiens sont articulés aux phalanges par une articulation condylienne.
Les phalanges s’articulent entre elles par des articulations trochléennes.
L’articulation du 1er métacarpien est en selle.
Repères palpables
Le scaphoïde dans le fond de la tabatière anatomique.
Le pisiforme
Les métacarpiens
Les phalanges.
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MEMBRE INFERIEUR :
Le bassin osseux avec ses articulations ou ceinture pelvienne est la jonction entre
colonne vertébrale mobile, axe du tronc et membres inférieurs ou pelviens. Constitué
d’un élément central impair médian= colonne vertébrale fixe (sacrum + coccyx)
entouré d’os coxaux droit et gauche. Ces os coxaux sont divisés à l’origine en trois
parties qui se soudent pendant la maturation fœtale.
A. Os coxal :
Définition
Os formant avec le sacrum la ceinture pelvienne. Os antéro-latéral de la ceinture
pelvienne, il unit le membre inférieur au tronc. C’est un os plat, hélicoïdal, pair et
asymétrique. Il est constitué embryologiquement de 3 parties différentes (ischion, ilion,
pubis) soudées en Y. La soudure est centrée sur l'acétabulum.
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Situation
Il s’articule :
• en dehors avec la tête fémorale par l’acetabulum
• en dedans, en haut et en arrière avec le sacrum par la fossette auriculaire
• avec le pubis contro-latéral par la surface articulaire du pubis pour former la
symphyse pubienne.
Orientation
Trou en bas, surface hémisphérique en dehors, grande incisure en arrière.
Forme anatomique générale
• Os hélicoïdal
• Formé de 3 parties : ilion, ischion et pubis
• Os qui a un trou
• 4 bords (supérieur, antérieur, postérieur, inférieur) et 2 faces (endopelvienne et
exopelvienne)
• Os présentant des variations sexuelles.
Repères palpables
Les épines iliaques antéro et postéro supérieures, la crête iliaque, tubérosité ischiatique
(position assis), symphyse pubienne.
B. Fémur :
Définition
C’est l’os de la cuisse. Os long (1 diaphyse, 2 épiphyses), pair et asymétrique. C’est l’os
le plus long du corps humain.
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Situation
Il s’articule :
• en haut en dedans et en avant avec l’acetabulum de l’os coxal par sa tête
• en bas et en avant avec la face postérieure de la patella (rotule) par la trochlée
fémorale.
• en bas avec le plateau tibial par ses condyles et l’intermédiaire des ménisques.
Il n’y a pas d’articulation fémur - fibula.
Orientation
Extrémité sphérique en haut et en dedans, bord saillant en arrière.
Forme anatomique générale
• Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse. On lui décrit 3 bords et
3 faces :
• face antérieure, face postéro-latérale, face postéro-médiale
• bord postérieur ou ligne âpre, bord latéral, bord médial
• Tête 2/3 de sphère de 25 mm de rayon.
• Angle cervico-diaphysaire 135°.
• Angle d’anteversion de la tête fémorale / condyles : 10° environ, diminue avec
l'âge.
• Angle diaphyse / verticale : 7° chez l'homme, 9° chez la femme.
• Condyle médial est moins large, plus long et plus oblique que le condyle latéral.
Trochlée : joue latérale plus haute, plus large et plus proéminente que la joue
médiale (évite à la patella de partir en dehors).
Repères palpables
Epicondyles, grand trochanter, trochlée pendant la flexion.
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C. Tibia
Définition
Il forme avec le Péroné (Fibula) le squelette de la jambe. C'est l'os antéro-médial de la
jambe. Os long (2 épiphyses, 1 diaphyse), pair et asymétrique. C’est un os massif.
Situation
Il est situé à la face antéro-interne de la jambe. Il s’articule :
• en haut avec les condyles du fémur par les surfaces articulaires tibiales
supérieures médiales et latérale et l’intermédiaire des ménisques.
• en dehors en haut avec le Péroné par la facette articulaire fibulaire
• en dehors en bas avec le Péroné par l'échancrure fibulaire (syndesmose)
• en dehors avec le Péroné par la membrane interosseuse
• en bas avec le talus par la surface articulaires tibiale inférieure et la surface
articulaire de la malléole médiale.
Orientation
Pointe en bas et en dedans, bord saillant en avant.
Forme anatomique générale
• Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse. On lui décrit 3 bords et
3 faces :
• face antéro médiale, face antérolatérale, face postérieure.
• bord antérieur, bord médial, bord interosseux.
• Malléole à 90° par rapport à l'épiphyse distale du tibia.
• Plateau tibial déjeté vers l’arrière : fléchissement plus important. (angle de
déclinaison de 5°)
• Surfaces articulaires tibiales supérieures
• Médiale: concave d'avant en arrière et transversalement, ovalaire.
• Latérale: convexe d'avant en arrière et concave transversalement, ronde.
Repères palpables
Condyles, tubercule antérieur, malléole tibial, face médiale, bord antérieur.
D. Péroné (Fibula)
Définition
Il forme avec le tibia le squelette de la jambe. Os long (2 épiphyses, 1 diaphyse), pair et
asymétrique, il est grêle.
Situation
Il est situé à la face postéro-externe de la jambe. Il s’articule :
• en haut et en dedans par la surface articulaire de la tête avec le tibia
(articulation synoviale) .
• en bas et en dedans par l'échancrure tibiale avec le tibia (syndesmose).
• avec le tibia par la membrane interosseuse.
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• en bas avec le talus par la surface articulaire de la malléole.
Il ne participe pas à l'articulation du genou.
Orientation
Extrémité aplatie en bas, pointe en dehors, face présentant la petite gouttière en
arrière.
Forme anatomique générale
• Os triangulaire à la coupe au 1/3 moyen de sa diaphyse. On lui décrit 3 bords et
3 faces :
• face médiale, face latérale, face postérieure subdivisée par une crête médiale
• bord antérieur, bord postérieur, bord interosseux
• Angle de la malléole / verticale : 30°
• Os vrillé sur lui-même de dedans en dehors suivant la crête médiale
Repères palpables
• tête
• malléole
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37
E. Les os du pied :
LE TARSE :
Composé de sept os disposés en deux rangées :
- tarse postérieure : calcanéum (calcaneus) et l’astragale (talus) ;
- tarse ventral : latéralement le cuboïde, médialement l'os naviculaire, coiffé des
cunéiformes : latéral, intermédiaire, médial
¤ L’astragale (talus):
Os charnière de l'arrière pied, postéro-supérieur, il s'articule avec le tibia, la fibula, l'os
naviculaire et le calcaneus. Il est en forme d'escargot, la tête est antérieure, le col et le
corps postérieurs.
- la tête : elle porte une surface articulaire sphéroïde étendue en caudal, qui répond à
l'os naviculaire
- le col : il est marqué en caudal par le sillon talaire
- le corps : 3/4 de l'os porte une saillie dorsale (la trochlée articulaire) et qui s'articule
avec le tibia, la malléole externe et la malléole interne
¤ Le calcanéum (calcaneus) :
C'est l'os le plus volumineux du pied, il s'articule avec le talus en cranial et avec le
cuboïde en ventral. Il présente à décrire six faces :
- face supérieure : sa moitié antérieure s'articule avec le talus par la surface articulaire
talaire ventrale et moyenne, puis on observe le sillon calcanéen. En postérieur on
observe la surface articulaire talaire postérieure. La moitié postérieure de la face est non
articulaire
- face postérieure : elle donne insertion au tendon calcanéen en caudal
- face extérieure : elle présente la trochlée fibulaire
- face intérieure : elle présente en surplomb le sustentaculum tali (apophyse)
- face inférieure : elle est traversée par une surélévation transversale, la tubérosité
calcanéenne
- face antérieure.
¤ Cuboïde :
Prismatique et triangulaire, il s'articule en postérieur avec le calcaneus, en antérieur
avec les bases des 4èmes et 5èmes métatarsiens, en intérieur avec le cunéiforme
extérieur et l'os naviculaire. Son bord extérieur forme une partie du bord extérieur du
pied.
¤ Le scaphoïde tarsien (os naviculaire) :
Os médial du tarse antérieur, aplati d'antérieur en postérieur, il s'articule avec le talus en
dorsal et avec les cunéiformes en ventral. Il présente deux épiphyses :
- intérieure : tubérosité de l'os naviculaire
- extérieure : surface articulaire avec le cuboïde
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¤ L'os cunéïformes :
Situés en ventral de l'os naviculaire, au nombre de trois : un médial, un intermédiaire (le
plus petit) et un latéral
LES METATARSES :
Os long, situés entre le tarse et la phalange proximale, ils sont au nombre de cinq
métatarsiens, numérotés de un à cinq d'intérieur en extérieur, de l'hallux au petit orteil.
Corps : triangulaire, présente une face dorsale et deux faces (intérieure et extérieure)
qui délimitent avec le métatarsien adjacent l'espace interosseux
Base : proximale, munie de trois facettes articulaires
Tête : distale, dont la surface articulaire déborde en plantaire
Le deuxième métacarpien est le plus long et le cinquième présente une tubérosité
LES PHALANGES :
Ce sont des os long, description comparable aux phalanges des doigts.
Squelette des orteils, du deuxième à la cinquième comporte trois phalanges : une
proximale (1), une intermédiaire (2) et une distale (3). L'hallux n'a que deux
phalanges.
39
40
41
2.2.5. L’arthrologie
2.2.6. La myologie
On distingue deux grandes catégories de muscles : les muscles striés et les muscles lisses.
Ils sont ainsi nommé parce qu’ils sont sous le contrôle de la volonté. On les appelle aussi
muscles striés parce que ses cellules semblent striées sous le microscope, et beaucoup
d’anatomiste les nomment muscles du squelette parce qu’ils se fixent surtout sur le
squelette. D’une façon générale, chaque muscle strié comporte : une partie moyenne
(le corps charnu), et deux extrémités par lesquelles ils s’insèrent. Selon la forme du corps
charnu, on distingue :
Les muscles longs : le corps charnu est fusiforme et se termine à chaque extrémité
par un tendon. Quelque fois, le corps charnu donne naissance à une de ses
extrémités à plusieurs tendons ; il est appelé, selon le nombre de ces tendons,
muscle biceps, triceps, quadriceps ;
Les muscles plats : le corps charnu est étalé en éventail et le muscle ne présente
pas de tendon à une ou à ses deux extrémités, les fibres musculaires s’insérant
directement sur une grande surface ;
Les muscles courts : le corps charnu est très court, les tendons font défaut, les
fibres charnus s’insèrent directement ;
Les muscles annulaires : le corps charnu est circulaire et entoure soit un orifice
naturel (paupières, bouche), on l’appelle alors muscle orbiculaire, soit un viscère
creux (utérus, anus), on l’appelle alors sphincter.
Ils se trouve partout où un mouvement se produit sans la volonté ; Leur commande est
entièrement sous la dépendance du système nerveux végétatif qui règle tout le
fonctionnement des viscères. Ce type de muscles borde principalement les organes
creux qui doivent se contracter automatiquement tel que les viscères creux du tube
digestif, les voies biliaires, les voies urinaires, les voies respiratoires, l’appareil génital et
même dans les vaisseaux sanguins. Comme il n’y a pas de bandes dans les fibres
comme il en existe dans les muscles striés, on les appelle aussi les muscles lisses ou non
striés.
43
LA PHYSIOLOGIE DES MUSCLES :
Bien que l’unité de structure du muscle strié soit la fibre musculaire, l’unité fonctionnelle
est l’unité motrice. Une unité motrice commence avec une cellule nerveuse ou neurone
dont le corps est dans le système nerveux central. La cellule nerveuse a un long
prolongement ou fibre nerveuse qui chemine avec des centaines d’autres dans un nerf
moteur, pénètre dans le muscle, chaque rameau terminal d’une fibre nerveuse finit sur
une fibre musculaire (voir schéma). Les propriétés essentielles du muscle sont :
l’excitabilité, la contractilité, l’élasticité, la tonicité.
Les deux grandes divisions structurales du système nerveux sont le système nerveux
central (SNC) et le système nerveux périphérique (SNP). Le SNC comprend l'encéphale
et la moelle épinière. Le SNP comprend les nerfs crâniens qui partent de l'encéphale et
la moelle épinière. Le SNP comprend les nerfs crâniens qui partent de l'encéphale et les
nerfs rachidiens qui partent de la moelle épinière. On trouve en plus dans le SNP des
ganglions qui sont des amas de corps cellulaires de neurones et des plexus qui sont des
réseaux de nerfs. Le Système nerveux autonome (SNA) est une division fonctionnelle du
système nerveux.
Le SNA comporte des centres de contrôle dans l'encéphale et des nerfs périphériques
qui sont les voies de conduction des influx nerveux autonomes. Les activités du corps
sont accélérées ou ralenties par le fonctionnement automatique du SNA.
44
Les fonctions du système nerveux.
• Répondre aux stimuli externes et internes.
• Conduire les influx nerveux qui arrivent au SNC et ceux qui en partent.
• Assurer l'interprétation des messages nerveux au niveau du cortex cérébral.
• Intégrer les expériences par les fonctions de mémoire et d'apprentissage.
• Provoquer la sécrétion des glandes et la contraction musculaire.
• Programmer les comportements instinctifs.
45
Il est constitué:
du cerveau,
du tronc cérébral,
du cervelet,
de la moelle épinière.
A. L’encéphale
46
B. Le tronc cérébral :
C. La moelle épinière:
Le système nerveux périphérique (SNP) est constitué des nerfs crâniens qui partent de
l'encéphale, et des nerfs rachidiens qui partent de la moelle osseuse. Le SNP comprend
deux subdivisions fonctionnelles. Le système nerveux somatique et le système nerveux
autonome (SNA).
Les nerfs crâniens s'innervent la tête, le cou et le tronc. La plupart sont des nerfs mixtes,
certains contiennent uniquement des fibres sensitives et d'autre uniquement des fibres
motrices (tableau 11.2). La nomenclature des nerfs crâniens est basée sur leurs fonctions
principales ou les structures qu'ils desservent. Les nerfs crâniens sont également
numérotés par un chiffre romain de l'avant vers l'arrière.
47
A la sortie de la moelle épinière, les nerfs rachidiens se ramifient en branches ventrales
et dorsales. Les branches ventrales de différents nerfs rachidiens se combinent puis se
ramifient à nouveau pour former des réseaux appelés plexus. Il existe quatre plexus
formés par des nerfs rachidiens : le plexus cervical, le plexus brachial, le plexus lombaire
et le plexus sacré (parfois appelé plexus lombo-sacré).
L’influx nerveux :
C’est le potentiel électrique se déplaçant sur l’axone après que le neurone ait été
stimulé. La transmission de l’influx nerveux se fait des dendrites jusqu’à l’axone.
La synapse:
Elle correspond au point de connexion fonctionnel existant entre deux neurones. Les
synapses peuvent être électriques ou chimiques.
Le réflexe:
On distingue deux types de réflexe :
▪ Le réflexe inné est une réponse motrice à un stimulus. La conscience n’intervient
pas (moelle épinière).
▪ Le réflexe acquis résulte de l’exercice de la répétition.
Le système ou appareil digestif est l'ensemble des organes qui assurent la transformation
et l'assimilation des aliments, source unique d'énergie et de matière indispensables au
fonctionnement du corps. L'appareil digestif comprend :
• une série d'organes creux formant le tube digestif ;
• un ensemble de glandes annexes.
L'appareil digestif se compose d'un conduit « le tube digestif », et de deux extrémités :
la cavité buccale par laquelle les aliments sont ingérés, et le canal anal, par lequel les
résidus alimentaires sont évacués.
Le tube digestif comprend l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin ou
côlon et le rectum qui se termine par l'anus.
48
L'appareil digestif comprend également des organes annexes qui interviennent à
différents niveaux du processus de digestion ou d'absorption des aliments : le foie et la
vésicule biliaire, le pancréas et les glandes salivaires.
LA CAVITE BUCCALE :
L’ŒSOPHAGE :
49
L’ESTOMAC :
L'estomac (aussi appelé poche stomacale) est la portion du tube digestif en forme de
poche, située entre l’œsophage et le duodénum.
L’estomac permet d’assurer la digestion par ses fonctions mécaniques (brassage) et
chimiques en mélangeant les aliments aux sucs gastriques (eau, acide chlorhydrique,
enzymes). Pour une digestion idéale, le pH de l’estomac est compris entre 1,5 (pendant
la nuit) et 5 (en début de digestion) : les enzymes gastriques fonctionnent à pH acide
(un pH < 7 est dit acide).
L’INTESTIN GRELE :
L'intestin grêle est la partie de l'appareil digestif qui débute à l'estomac et se termine au
côlon. Encore appelé gros intestin, c'est une sorte de tube torsadé serpentant à
l'intérieur de l'abdomen sur plusieurs mètres
LE GROS INTESTIN :
Le côlon, qui forme avec le caecum le gros intestin, est une partie du système digestif
qui mesure en moyenne 1,5 mètre. Il est situé après l'intestin grêle, fait suite au caecum
et se prolonge par le rectum. Il est subdivisé en 4 parties, le côlon ascendant ou côlon
droit, le côlon transverse, le côlon descendant ou côlon gauche, puis le côlon sigmoïde.
Le côlon achève la transformation des déchets issus des intestins en matières fécales,
qui sont ensuite expulsées par le rectum situé à son extrémité.
LE RECTUM :
50
LES GLANDES ANNEXES :
Le Foie :
Le foie est un organe rouge brun et ferme. Il s'agit de la plus volumineuse glande de
l'organisme et assure de très nombreuses fonctions biologiques. Le foie mesure en
moyenne 28 cm en transversal et pèse près de 1,5 kg en moyenne. Il est rempli de sang
(800 à 900 grammes en moyenne). Cela fait du foie, l'organe le plus volumineux du corps
humain. Le foie est constitué de deux lobes, dont le droit est le plus gros.
La vésicule biliaire :
La vésicule biliaire est un organe de système digestif. Contenu dans la cavité
abdominale, il sert de réservoir à la bile sécrétée par le foie, qui la déverse via le canal
cholédoque dans le duodénum (partie initiale de l'intestin grêle). La bile participe à la
digestion.
Le pancréas :
Le pancréas est une glande d'environ 15 cm de long appartenant au système digestif.
Le pancréas est situé dans la partie supérieure de l'abdomen, est directement relié au
duodénum, partie initiale de l'intestin grêle. Il est localisé entre ce dernier et la rate,
derrière l'estomac.
La rate :
La rate est un organe abdominal situé sous le diaphragme et à la gauche de l'estomac.
Elle pèse environ 200 grammes, pour 12 centimètres de long, 7 de large et 4 d'épaisseur
en moyenne. Elle peut se palper parfois lorsqu'elle est augmentée de volume, auquel
cas on parle de splénomégalie, au niveau de l'hypochondre gauche, partie supérieure
gauche de l'abdomen.
La nourriture que nous ingérons est destinée à être utilisée dans les cellules, au cours des
réactions chimiques de synthèse des protéines, des glucides, des hormones et des
enzymes.
Elle est utilisée pour la division, la croissance et la réparation cellulaires ainsi que pour
produire de la chaleur. Pour être utilisée par les cellules, la plupart des aliments doivent
d'abord subir une transformation mécanique et chimique pour pouvoir traverser la paroi
intestinales et être transportés par le sang jusqu'aux cellules.
Les processus digestifs comprennent :
• L'ingestion : prise de nourriture dans la bouche (processus mécanique) :
• La mastication :
- Ecrasement des aliments (processus mécanique).
- Action de la salive (processus mécanique).
• La déglutition : la nourriture est avalée (processus mécanique).
• Le péristaltisme : vague de contractions qui déplacent la nourriture tout le long
du tractus (processus mécanique).
51
• L'absorption : passage des molécules issues de la dégradation des aliments, dans
le système circulatoire ou lymphatique (processus mécanique et chimique).
• La défécation : élimination des déchets non comestibles (processus mécanique).
LE NEZ :
Le nez chez l'être humain est la saillie médiane du visage située au-dessus de la lèvre
supérieure et qui, en le surplombant, recouvre l'orifice des fosses nasales, qui constituent
le segment supérieur des voies respiratoires et renferment l'organe de l'olfaction.
Ce sont deux cavités osseuses qui s’ouvrent en dehors par les narines , en de dans sur le
pharynx .
Les parois des fosses nasales sont tapissées de la muqueuse nasale ou pituitaire qui
contient:
• Des poils pour filtrer l’air
• Des cellules olfactives qui servent à l’odorat
• Des cellules à mucus pour humidifier la muqueuse nasale.
52
LE PHARYNX :
Le pharynx est un carrefour aéro-digestif entre les voies aériennes (de la cavité nasale
au larynx) et les voies digestives (de la cavité buccale ou bouche à l'œsophage). On
rencontre également à son niveau l'ouverture de la trompe d'Eustache ou tube auditif,
qui le met en communication avec l'oreille moyenne au niveau de la caisse du tympan.
Le pharynx intervient dans :
• La déglutition
• La respiration
• La phonation
• L'audition.
LE LARYNX :
LA TRACHEE :
LES BRONCHES :
On appelle bronche un conduit qui apporte l'air riche en dioxygène depuis l'extérieur
du corps dans les poumons. Cet organe est typique des vertébrés. Chez les mammifères,
il y a deux ou trois bronches souches qui partent de la base de la trachée (au niveau
de la carène, dans le médiastin), chacune d'entre elles plongeant dans le poumon droit
ou gauche. Elles se prolongent dans les poumons par de nombreuses ramifications
appelées d'abord aussi bronches, puis bronchioles après un certain nombre de divisions.
LES POUMONS :
Le poumon est un organe invaginé permettant d'échanger des gaz vitaux, notamment
l'oxygène et le dioxyde de carbone. L'oxygène est nécessaire au métabolisme de
l'organisme, et le dioxyde de carbone doit être évacué.
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L'homme possède deux poumons, gauche et droit, deux organes thoraciques, séparés
l'un de l'autre, au centre, par le médiastin. Ils sont posés sur le diaphragme et protégés
par la cage thoracique en avant, en dehors et en arrière, sauf au niveau de leur
sommet, car ils dépassent ventralement le bord supérieur de la première côte, et
montent même jusqu'au-dessus de la clavicule, à la base du cou.
La segmentation pulmonaire:
Le poumon droit est divisé en trois lobes (supérieur, moyen et inférieur), le gauche divisé
en deux (supérieur et inférieur). À gauche, la partie lingulaire du lobe supérieur
correspond au lobe moyen droit, tandis que la partie culminale correspond au lobe
supérieur droit. Les lobes sont séparés par des scissures, deux à droite (la grande ou
« oblique », et la petite ou « horizontale ») et une à gauche (l'oblique).
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Physiologie des poumons
Fonction d’oxygénation et d’élimination du CO2 :
• Dans les poumons, les échanges gazeux ont lieux entre l’air alvéolaire et le
sang des capillaires. Ces échanges gazeux se font par diffusion
• Rôle du poumon dans l’équilibre acido- basique
• Le poumon est chargé de rejeter le co2 formé lors du métabolisme cellulaire.
En éliminant ce gaz le poumon diminue l’acidité de l’organisme
• -Le gaz carbonique se transformé au niveau du sang en acide carbonique et
en bicarbonate constituant le système tampon fondamentale de
l’organisme.
Mécanisme régulateur des mouvement respiratoires
• Les centres de commande se trouve dans la région bulbaire , ils sont
automatiques mais non autonomes , ils sont influencés par:
▪ la volonté
▪ les centres digestifs
▪ la composition chimique du sang
• Ils sont également sous la dépendance de renseignements sensitifs venus du
poumon lui-même.
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Le système circulatoire comprend:
• Une pompe : le coeur.
• Des conduits : les vaisseaux :
▪ artères.
▪ veines.
▪ capillaires .
▪ vaisseaux lymphatiques.
LE SANG :
Le sang est un tissu conjonctif liquide qui est pompé par le coeur et propulsé dans les
vaisseaux du système cardiovasculaire (artères, artérioles, capillaires, veinules, veines).
Le sang est composé d'une matrice liquide (le plasma sanguin) et de différents éléments
figurés (globules rouges, cellules blanches et plaquettes). Le plasma contient des
protéines variées, un grand nombre de petites molécules et des ions. Lorsque les
éléments figurés et les protéines de la coagulation sont séparés du sang, la fraction
obtenue est le sérum.
Fonctions du sang
Transport : Il amène l'oxygène, les nutriments et les hormones, jusqu'aux tissus. Il
transporte le dioxyde de carbone et permet l'excrétion hors de l'organisme des déchets
produits par les tissus.
Régulation acido-basique: Par le système tampon bicarbonate, il contrôle l'acidose (pH
bas) et l'alcalose (pH élevé) respiratoires. Les protons se combinent aux ions
bicarbonate pour former de l'acide carbonique qui se dissocie en CO2 et H2O. le CO2
est expiré ce qui diminue l'acidité du sang.
Thermorégulation : Dans le cas d'une hyperthermie, l'excès de chaleur est transporté
jusqu'à la surface du corps.
Immunité : Les leucocytes (cellules blanches du sang) sont transportés jusqu'ax sites de
blessures ou d'infection.
Hémostase : Les thrombocytes (plaquettes) et les protéines de la coagulation
contribuent à réduire les pertes de sang lorsqu'un vaisseau sanguin est endommagé.
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LE CŒUR :
Le cœur est situé dans le thorax entre les 2 poumons, dans le médiastin antérieur
• Forme conique et sa pointe repose sur le diaphragme ;
• Cœur = muscle strié, ses contractions sont indépendantes de la volonté.
Le Cœur est divisé horizontalement et verticalement.
Verticalement
Divisé en 2 parties le cœur droit et le cœur gauche
qui ne communiquent pas entre elles :
- cœur droit chargé en CO2
- cœur gauche chargé en oxygène (O2)
Horizontalement
• chaque moitié du cœur comprend 2 parties
• une oreillette en haut
• un ventricule en bas
• chaque oreillette et ventricule
communiquent au moyen de valvules qui
empêchent le reflux du sang.
• Le sang va toujours de l’oreillette au
ventricule.
• A gauche, valvule mitrale composée par 2
valves
• A droite, valvule tricuspide composée par 3 valves
Le cœur formé par un tissu musculaire spécial appelé le myocarde. Il est tapissé à
l’intérieur par un endothélium: l’endocarde et à l’extérieur par une séreuse : le
péricarde.
Structure
La paroi cardiaque présente 3
couches, de la superficie à la
profondeur :
• Péricarde ;
• Myocarde ;
• Endocarde.
Le cycle cardiaque.
Le cycle cardiaque est une répétition
de phases successives de relâchement,
la diastole, et de contraction, la systole.
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Les principaux événements d'un cycle qui commence à la mésodiastole (milieu de la
diastole), sont les suivants :
• La télédiastole (fin de la diastole). Les atria et les ventricules sont relâchés, les
valves AV sont ouvertes et les valves sigmoïdes sont fermées. Le sang des atria
s'écoule passivement dans les ventricules.
• Systole auriculaire. Les atria se contractent et propulsent le reste de sang qu'elles
contiennent dans les ventricules.
• Systole ventriculaire. Au début de la contraction ventriculaire, les valves AV se
ferment, ce qui provoque le premier bruit du coeur. Lorsque la pression dans le
ventricule droit est supérieure à la pression diastolique dans l'artère pulmonaire
(10mm Hg) et que la pression dans le ventricule gauche est supérieure à la
pression dans l'aorte (80mmHg), les valves sigmoïdes s'ouvrent et l'éjection
ventriculaire commence. Dans des conditions normales, au repos, la pression
atteint 25 mm Hg dans la partie droite et 120 mm Hg dans la partie gauche. Le
volume d'éjection systolique, qui correspond au volume éjecté par chaque
ventricule, est de 70 à 90 ml.
• La protodiastole (début de la diastole). Dès le début du relâchement des
ventricules, la pression chute rapidement. Les valves sigmoïdes se ferment,
empêchant le reflux du sang des artères vers les ventricules, ce qui provoque le
deuxième bruit du coeur. Les valves AV s'ouvrent et le sang contenu dans les atria
commence à s'écouler dans les ventricules.
VAISSEAUX SANGUINS :
A. Les artères
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B. Les veines
• Ce sont des conduits qui ramènent le sang des organes et des tissus vers le coeur
• Même structure que l’artère sauf que la média est uniqueme musculaire
• Les veines sont moins résistantes certaines veines possèdent des valves.
C. Circulation sanguine
Petite Circulation
• Elle est destinée à oxygéner le sang..
• Elle conduit le sang du VD au poumon par l’artère pulmonaire et le ramène à
l’oreillette gauche par les veines pulmonaires
Grande circulation
• Elle est destinée à transporter de l’oxygène et les nutriments aux tissus et
d’éliminer le dioxyde de carbone et d’autres déchets.
• Toutes les artères de cette voie partent de l’aorte qui émerge du VG et ramène
le sang au VD par les veines caves
D. Système lymphatiques
La lymphe
• La lymphe ou liquide interstitiel est un liquide en provenance du sang circulant
qui traverse les capillaires sanguins pour baigner les cellules de notre organisme .
• La lymphe est chargé de globules blancs de type lymphocytaire
Vaisseaux lymphatiques
Ce sont des conduits qui conduisent la lymphe et la déverse dans le système veineux (
ces vaisseaux lymphatiques constituent deux collecteurs volumineux: le canal
thoracique et la grande veine lymphatique
Drainage lymphatique
• Le canal thoracique : collecte la lymphe des membres inférieurs, de l’abdomen,
de l’hemithorax gauche, de la moitié G de la tête et du membre supérieur G et
se jette dans la veine sous Clavière G .
• La grande veine lymphatique : draine la lymphe la moitié droite de la tête, du
cou , l’hemithorax droit et le membre sup droit.
59
2.2.11. Le système urinaire
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LES REINS :
Le corps humain possède deux reins. Toutefois, un seul rein peut suffire à
l'accomplissement des fonctions d'épuration et d'élimination.
Ils ont la taille d'un poing, la forme d'un haricot et sont de couleur bordeaux. Les reins
sont fixés sous les côtes de part et d'autre de la colonne vertébrale, ils sont en liaison
avec l'artère rénale, par laquelle arrive le sang à filtrer.
Le rein possède une fonction sécrétoire (filtration du sang au niveau des glomérules)
puis excrétoire à partir du pyelon (triangle à base issue du hile rénal) origine de l'uretère.
On parle de jonction pyelo-urétérale. Chaque rein contient environ 1 million de
néphron. Sur chaque rein, on retrouve des Glandes surrénale. Ils sécrètent des hormones
qui modifient la quantité des urines produits. Le sang est épuré au niveau du néphron,
dans lequel certains éléments sont réabsorbés (ions minéraux, glucose, eau, acides
aminés) et retourneront à la circulation sanguine par la veine rénale.
Les déchets récupérés constituent une urine primitive qui sera déversée dans le bassinet,
puis dans l'uretère attenant au rein dont elle est issue.
LES NÉPHRONS
Au nombre d’environ un million par rein, les néphrons filtrent le sang et élaborent l’urine.
Chaque néphron comprend plusieurs éléments, dont chacun a un rôle précis :
• La capsule de Bowman qui entoure le glomérule: elle filtre le sang ;
• Le tube contourné proximal : il réabsorbe les éléments nécessaires à l’organisme ;
• L’anse de Henlé: réabsorbe l’eau et la retient ;
• Le tube contourné distal : il sécrète les éléments nocifs qui n’ont pas pu être filtrés
afin de les éliminer dans l’urine finale.
L’URETERE :
Ils sont le prolongement des reins. Leur rôle est de collecter l'urine au niveau du bassinet.
Ils se présentent comme des tubes dont l'extrémité supérieure prend une forme
d'entonnoir, composée de fibres musculaires lisses évitant les reflux d'urine. L'uretère se
dirige vers le bas, en avant et en dedans pour rejoindre la partie postéro-supérieure de
la vessie.
61
On distingue ainsi à l'uretère quatre parties :
• l'uretère lombaire (12 cm)
• l'uretère iliaque (3 cm)
• l'uretère pelvien (12 cm)
• l’uretère mural ou vésical.
LA VESSIE :
La vessie se présente sous la forme d'une poche dont les parois sont faites de muscles
lisses (le détrusor) et de tissu épithélial et voit s'aboucher à sa partie inférieure l'urètre :
on parle de col vésico-urétral.
Elle recueille l'urine qui lui parvient par les uretères. Sa capacité est d'environ 200 à
500 ml. L'urine est évacuée au niveau de l'urètre lors de la miction.
Le contrôle de la miction est réalisé par un sphincter lisse à commande involontaire et
par un sphincter strié volontaire utilisé en cas de retenue forcée (ou en période post-
opératoire).
L’URETRE :
L’urètre (orthographié parfois urèthre) est le canal de sortie de la vessie. Il a une fonction
excrétrice dans les deux sexes (sortie de l’urine) et de plus chez l’homme une fonction
reproductrice (passage du sperme).
Le sphincter de l'urètre est le muscle qui permet le contrôle volontaire sur la miction.
L’urètre possède deux sphincters :
• Le sphincter lisse, indépendant de la volonté (sphincter interne)
• Le sphincter strié, volontaire, qui permet de conserver les urines entre deux
mictions (sphincter externe).
L’urètre masculin mesure environ 20 cm et l’urètre féminin de 3 à 4 cm. Il s’ouvre à leur
extrémité par le méat urinaire.
LA MICTION.
62
2.2.12. Le système reproducteur ou génital
Chez l'homme, les organes génitaux sont formés avant la naissance, sous l'action de la
testostérone sécrétée par les gonades (testicules). Au cours de la puberté, les organes
sexuels secondaires subissent une maturation et deviennent fonctionnels. Les organes
génitaux et leurs fonctions sont listés ci-dessus.
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• Le cordon spermatique est un cordon suspendant le testicule à l'anneau inguinal,
et contenant les vaisseaux et nerfs du testicule, ainsi qu'une partie du canal
déférent.
• Le scrotum est un sac cutané et fibromusculaire suspendu sous la symphyse
pubienne et contenant les testicules et la partie inférieure du cordon
spermatique.
• Le testicule est un organe situé dans le scrotum et suspendu par le cordon
spermatique. C'est la gonade masculine, responsable de la production de
spermatozoïdes et de testostérone.
• L'épididyme est un petit organe accolé postérieurement au testicule. Il est
composé de plusieurs conduits issus du testicule et qui fusionnent entre eux. Leur
trajet est tortueux, et le conduit s'ouvre sur le canal déférent.
• Le canal déférent est un conduit reliant l'épididyme au canal éjaculateur. Depuis
le scrotum, au sein duquel sa partie inférieure a un trajet tortueux, il se dirige dans
le cordon spermatique vers le canal inguinal, puis chemine vers la partie
rétropéritonéale du petit bassin où son extrémité postérieure a un trajet tortueux.
• Le canal éjaculateur est formé de l'union du canal déférent et de la vésicule
séminale. Il chemine au sein de la prostate entre le lobe médian et le lobe
gauche ou droit et rejoint l'urètre prostatique.
• La vésicule séminale est un organe glandulaire situé entre la vessie et le rectum.
Elle est constituée d'un conduit tortueux qui rejoint le canal déférent pour fomer
le canal éjaculateur. Sauf chez les mammifères carnivores qui ne possèdent pas
ce type de glande, ces vésicules (il y en a deux) sécrètent une grande partie du
sperme
• La prostate est un organe glandulaire et fibromusculaire contenant une portion
de l'urètre. Elle est située dans le petit bassin, entre la symphyse pubienne en
avant, le rectum en arrière, la vessie en haut et le périnée en bas. Elle sécrète
une partie du sperme dans l'urètre.
• Le pénis est un organe composé d'une racine située dans le périnée et d'un corps
appendu à celui-ci. La racine est constituée de trois parties érectiles, les deux
piliers et le bulbe. Ces parties se continuent dans le corps du pénis par les deux
corps caverneux et le corps spongieux, respectivement. Les corps caverneux
contiennent des espaces caverneux, et le corps spongieux contient une portion
de l'urètre.
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PHYSIOLOGIE
Fonction exocrine du testicule :LA SPERMATOGENESE:
• La spermatogenèse est un processus qui commence à la puberté et qui va se
poursuivre sans interruption jusqu'à la mort sous le contrôle de la FSH.
• Chez l’homme il n’ ya pas d’andropause.
• Les testicules sont le siège de la spermatogenèse.
• les tubes séminifères c’est le lieu où les spermatozoïdes sont fabriqués par méiose
à partir des cellules-souches germinales (spermatogonies). Ces cellules se
différencient pour devenir des spermatozoïdes .
ERECTION ET EJACULATION
• L’érection est due à l’augmentation du volume des organes érectiles ( ce qui
entraine des modification au niveau de la verge)
• C’est un phénomène vasculo-nerveux à relais médullaire et à direction cérébrale
sous l’effet de stimulation psychique et sensorielle
• L’absence d’érection à cause de lésion médullaire donne l’impuissance
• L’ éjaculation est la chasse brutale et par saccade du sperme dans le conduit
urétral
• Le sperme est constitué de deux éléments :
• Les spermatozoïdes
• Le plasma séminal qui représente plus de 90% du volume de l’ éjaculation
65
• La vulve est une région située dans le périnée. Elle inclut plusieurs structures : le
mont du pubis, les grandes lèvres, les petites lèvres, le clitoris, le vestibule, les
bulbes du vestibule et les glandes vestibulaires.
• Le vagin est un tube fibromusculaire étendu du vestibule à l'utérus et situé entre
la vessie et l'urètre en avant, et le rectum et le canal anal en arrière.
• L'utérus est un organe musculaire situé dans le petit bassin entre la vessie en avant
et le rectum en arrière. Il est divisé en deux régions continues, le corps en haut et
le col en bas. Le col s'ouvre en bas sur le vagin, tandis que le corps communique
en haut de chaque côté avec les trompes. Au cours de la grossesse, l'utérus
s'accroît en taille et empiète dans l'abdomen.
• Les trompes sont des conduits situés de chaque côté de l'utérus. Chacune se
dirige latéralement et en haut pour s'ouvrir dans la cavité abdominale à proximité
de l'ovaire du même côté.
• Les ovaires sont les gonades de la femme. Ils sont situés de chaque côté de
l'utérus à proximité de la paroi du petit bassin. Ils sont responsables de la
production des ovules, et des hormones telles que l'estradiol et la progestérone.
• Les glandes mammaires : Organes destinés à la lactation, situées en avant des
muscles pectoraux entre la 3ème et la 7 ème côte. -La glande mammaire
présente une saillie: le mamelon qui est entourée d’une zone pigmentée :
l’aréole. composée de 10 à 20 lobes , chaque lobe se divise en lobules puis en
acini, Chaque lobe draine sa sécrétion lactée par un canal galactophore, l’acini
est l’élèment glandulaire sécréteur primordial.
66
PHYSIOLOGIE DU SYSTEME GENITAL FEMININ :
Le cycle menstruel
• De la puberté à la ménopause l’appareil génital de la femme fonctionne sur un
mode cyclique d ’environ 28 J:
28 jours
• J0 : début des règles (desquamation de la muqueuse utérine inutile), env. 5 jours
• J14 : ponte ovulaire (émission d’un ovule par un des deux ovaires) vers la trompe
correspondante
• De J14 à J28, préparation de la muqueuse utérine, dans l’attente d’une
éventuelle nidation
• J28 : fin de cycle
la phase folliculaire
• sous l’influence de la FSH ( hormone hypophysaire) un follicule primordiale se
développe dans l'un des deux ovaires. Il devient alors un follicule mûr ou follicule
de De Graaf.
L’ovulation
• C’est est l'émission d'un ovocyte, par rupture de la paroi du follicule. L'ovocyte
est récupéré par les trompes où il peut être fécondé par un spermatozoïde.
Phase lutéinique
• C’est est la phase de croissance puis de régression du corps jaune qui se forme
à partir du follicule
• +La muqueuse utérine:
• -L’endomètre va s ’épaissir progressivement sous l ’effet de l ’oestrogène, s
’enrichir en VS et en glandes.
• -Au 14e jour la muqueuse est apte à accueillir l ’oeuf .
• -En l ’absence de fécondation le corps jaune dégénère ce qui entraîne une
chute hormonale et une desquamation de la muqueuse utérine : c’est la
menstruation 72.
Contrôle hormonal
• Après l'ovulation, oestrogènes et progestérone sont secrétés par le corps jaune
• S’il n’a pas fécondation le corps jaune dégénère et le niveau des hormones
chute brutalement, ce qui provoque l'élimination de l'endomètre lors de la
menstruation.
• S'il y a grossesse, le placenta produit les hormones pour interrompre le cycle
menstruel :
67
• Actions métaboliques : favorisent la fixation du calcium sur l’os et la rétention
hydrique
Actions de la progestérone
• Son action principale est la préparation et le maintien de la grossesse
• Au niveau de l’utérus : elle ramollie le muscle utérin dont elle inhibe les
contractions et complète l’action des oestrogènes sur l’endomètre ( dentelle
utérine)
• Au niveau des seins : hypertrophie des la glande mammaire
• Action d’élévation de la température
La ménopause
• C ’est l ’arrêt définitif des règles(environ 50 ans).Précédé d ’une période pré
ménopausique ou les règles deviennent + courtes ou + longues affectant souvent
le psychisme
• Les troubles de la ménopause sont la conséquence de la disparition des
oestrogènes :
-les bouffés de chaleur ( sueurs abondantes et palpitation)
-atrophie des seins et des organes génitaux
- sécheresse des muqueuses ( dyspareunie)
- ostéoporose avec fractures spontanées
- irritabilité et changement d’humeur
Le système endocrinien est composé des glandes endocrines qui sécrètent, dans le
sang ou dans le liquide interstitiel, des messagers chimiques spécifiques, les hormones.
Le système endocrinien fonctionne en relation étroite avec le système nerveux pour
assurer la régulation et l'intégration des processus de l'organisme. Chaque système a un
mode d'action spécifique. Les hormones provoquent des changements dans les
activités métaboliques des cellules cibles spécifiques et les influx nerveux provoquant la
contraction des muscles ou déclenchent les sécrétions glandulaires. En général, les
hormones agissent relativement lentement et leurs effets sont prolongés, alors que les
influx neveux agissent rapidement et que leurs effets sont de courte durée.
LES HORMONES :
Une hormone est un messager chimique sécrété par une glande endocrine. En fonction
de sa nature chimique, elle agit sur les récepteurs spécifiques de la cellule cible,
provoquant une séquence d'événements biochimiques conduisant à une réponse
spécifique . On classe les hormones en fonction de leur structure chimique et de la
localisation des récepteurs au niveau de la cellule cible.
68
LES GLANDES ENDOCRINES ET LEURS SECRETIONS.
Les glandes endocriniennes et leurs sécrétions sont distribuées dans tout l'organisme sans
continuité anatomique. En plus des organes exclusivement endocriniens, il existe des
organes mixtes qui présentent, en plus d'autres fonctions, une fonction endocrine. Les
thymus, l'estomac, le duodénum, le placenta et le coeur des organes mixtes.
A. L'hypophyse :
Localisation et structure :
Située à la base du cerveau, dans la selle turcique de l'os sphénoïde. La tige pituitaire
relie cette glande à l'hypothalamus. L'hypophyse est divisée en deux lobes, le lobe
antérieur, l'adénohypophyse (antéhypophyse), et le lobe postérieur, la
neurohypophyse.
Sécrétions et actions :
1) Sécrétion de l'adénohypophyse.
• L'hormone de croissance humaine (HGH). Agit sur les os et les tissus mous.
Accélère la croissance du corps :
a) en stimulant la captation des acides aminés par les cellules ;
b) en augmentant la synthèse des ARNt ;
c) en augmentant le nombre des ribosomes, ce qui active la synthèse des protéines.
• La thyréotrophine (TSH). Agit sur la thyroïde.
Stimule la synthèse et la sécrétion des hormones thyroïdiennes.
• La corticotrophine (ACTH). Agit sur le cortex surrénalien. Stimule la sécrétion des
glucocorticoïdes.
• La prolactine (PRL). Agit sur les glandes mammaires. Favorise le développement des
glandes mammaires. Stimule la production de lait. Régulée par la production des
hormones placentaires durant la grossesse et la stimulation du mamelon pendant la
lactation.
• L'hormone folliculostimulante (FSH). Agit sur les ovaires et les testicules. Stimule la
croissance des follicules ovariens et la spermatogenèse.
• L'hormone lutéinisante (LH). Agit sur les ovaires et les testicules. Stimule la maturation
des follicules ; déclenche l'ovulation et stimule la sécrétion d'oestrogènes et de
progestérone par le corps jaune. Chez l'homme, elle stimule la sécrétion de testostérone
par les cellules interstitielles.
2) Sécrétions de la neurohypophyse.
• L'hormone antidiurétique (ADH). Agit sur les tubules rénaux. Favorise la réabsorption
de l'eau sur les tubules contournés distaux et les tubes collecteurs. Stimule la contraction
des muscles utérins et la sécrétion de lait. Sécrétion stimulée par la déshydratation et
l'augmentation de l'osmolarité plasmatique. Régulée par feedback négatif.
• L'ocytocine. Agit sur l'utérus et les glandes mammaires. Sécrétion stimulée par
l'étirement de l'utérus à la fin de la grossesse et par la stimulation mécanique du
mamelon pendant l'allaitement. Régulée par feedback positif.
69
B. La glande thyroïde.
Localisation et structure :
situé dans le cou, de chaque côté du cartilage thyroïdien, au sommet de la trachée.
Sécrétions et actions :
La sécrétion de la triiodothyronine (T3) et de la tétraiodothyronine (T4 ou thyroxine), est
stimulée par la TSH produite par l'adénohypophyse. Ces hormones augmentent la
vitesse du métabolisme, la consommation d'oxygène et l'absorption du glucose ; elles
augmentent la température corporelle ; elles agissent sur la croissance et le
développement ; et elles renforcent les effets du système nerveux sympathique.
Localisation et structure :
Petites glandes incrustées sur la face postérieure de la glande thyroïde.
Sécrétions et actions :
la parathormone (PTH) augmente le taux de calcium plasmatique :
1) en stimulant la formation et l'activité des ostéoclastes qui dégradent le tissu osseux et
libèrent du calcium dans le sang ;
2) en agissant sur les tubules rénaux pour augmenter la réabsorption du calcium ;
3) en augmentant la synthèse du 1,25 dihydoxycholécalciférol, qui augmente
l'absorption du calcium dans le tractus gastro-intestinal. Sécrétion stimulée par une
diminution de la concentration en en calcium plasmatique.
Localisation et structure :
Glandes de forme triangulaire enveloppées dans du tissu adipeux au sommet des reins.
Formés d'une région externe, la corticosurrénale, et d'une région interne, la
médullosurrénale.
Sécrétions et actions :
1) Les sécrétions de la corticosurrénale :
• Les glucocorticoïdes (corticostérone, cortisol)) :
1) régulent le métabolisme glucidique et le métabolisme lipidique, activent la
dégradation des
protéines ;
2) à fortes concentrations, inhibent la réponse inflammatoire ;
3) favorisent la vasoconstriction ;
4) favorisent la résistance de l'organisme au stress.
La sécrétion contrôlée par l'ACTH produite par l'adénohypophyse et par les mécanismes
de feedback négatif.
• Les minéralcorticoïdes (désoxycorticostérone, aldostérone) :
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Régulent les concentrations extracellulaires en électrolytes, notamment celles du
sodium et du potassium. La sécrétion d'aldostérone est contrôlée par le système rénine-
angiotensine, la concentration plasmatique en K+et l'ACTH.
2) Les sécrétions de la médullosurrénale.
• Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline).
Eléments de réponse du système sympathique. Stimulent la sécrétion de l'ACTH et de
la TSH par l'adénohypophyse. Sécrétion activée par la stimulation du système
sympathique.
E. Le pancréas.
Localisation et structure.
Situé dans l'abdomen, sous l'estomac. La région endocrine est constituée d'amas
cellulaires disséminés, les îlots pancréatiques (îlots de Langerhans).
Sécrétion et effets :
Le glucagon, sécrété par les cellules alpha, innervés par des fibres cholinergiques. Il
stimule la glycogénolyse et maintient les taux de glucose sanguin pendant le jeûne et
la privation.
L'insuline, sécrétée par les cellules bêta, innervés par des fibres adrénergiques. Elle
stimule le transport du glucose sanguin dans les cellules, elle stimule la glycolyse et
abaisse le taux de glucose sanguin.
La somatostatine, sécrétée par les cellules delta, stimule l'incorporation de souffre dans
les cartilages et la production de collagène.
Les sécrétions endocrines des glandes mixtes.
Le thymus : Sécrète la thymosine ; stimule l'activité des lymphocytes T.
La glande pinéale : Sécrète la mélatonine ; agit sur la sécrétion des gonadotrophines et
de l'ACTH par l'adénohypophyse.
La muqueuse gastrique : Les cellules G secrètent la gastrine ; stimule la sécrétion du suc
gastrique et la mobilité gastrique.
La muqueuse duodénale : Sécrète la sécrétine ; stimule la sécrétion du suc
pancréatique.
Le placenta : Sécrète la gonadotrophine choronique humaine (HCG), la
somatomammotrophine (HCS), des oestrogènes et de la progestérone.
71
STRUCTURE DE LA PEAU
L'épiderme, externe est composé d'un épithélium pavimenteux stratifié qui comprend
30à 50 strates de cellules. Cette couche de cellules est avasculaire et sur sa partie la
plus externe est constituée de cellules mortes, kératinisés qui forment de la corne.
L'épiderme comprend cinq couches, structurales et fonctionnelles, ou strates, de la plus
superficielle à la plus profonde, la couche cornée (stratum corneum), la couche claire
(stratum lucidum) , la couche granuleuse (stratum granulosum), la couche de cellules à
épines (stratum spinosum), et la couche basale (stratum basale).
La couche basale s'étend sur la membrane basale du tissu épithélial, à proximité du flux
sanguin sous jacent. Des mitoses se produisent principalement dans la couche basale
profonde et à un degré moindre dans la couche de cellules à épines. Au fur et à mesure
des divisions, seule la moitié des cellules formées reste au contact du derme. L'autre
moitié qui s'éloigne des zones vascularisées sous jacentes, n'est plus alimentée et meurt.
Au court de leur trajet vers la surface, certaines cellules spécialisées, les kératinocytes se
remplissent de kératine (c'est la kératinisation), une protéine qui renforce la peau et la
rend imperméable à l'eau, et toutes les cellules deviennent aplaties et squameuses. La
couche des cellules mortes de l'épiderme à un rôle tampon entre le corps et
l'environnement extérieur.
A l'intérieur de la couche basale et de la couche de cellules épineuses, se trouvent des
cellules, les mélanocytes qui produisent un pigment brun foncé, la mélanine. La quantité
de mélanine produite varie selon les groupes ethniques. Les autres pigments qui
participent à la coloration de la peau sont le carotène, un pigment jaune de cellules
épidermiques, et l'hémoglobine, un pigment des globules rouges, qui fixe l'oxygène.
Le derme, épais, situé plus en profondeur, est composé de tissu conjonctif richement
vascularisé, de cellules vivantes et de nombreuses fibres élastiques, de réticuline et de
collagène. Le derme comprend également de nombreuses glandes sudoripares,
sébacées, et de follicules pileux, ainsi que des récepteurs sensoriels à la chaleur, au froid
et au toucher, à la pression et à la douleur. Le derme est composé de deux couches, la
zone papillaire au contact de l'épiderme et plus en profondeur, au contact de
l'hypoderme, une couche épaisse, la zone réticulaire.
L'hypoderme (tissu sous cutané) qui n'est pas considéré comme une couche séparée,
est constituée de tissu lâche (aréolaire), de tissu adipeux, et de vaisseaux sanguins et
lymphatiques. L'hypoderme est renforcé par des fibres de collagène et d'élastine.
L'hypoderme relie le derme aux organes sous jacents, stocke des lipides, à un rôle
d'isolation et constitue une sorte de rembourrage pour le corps. Il régule également la
température du corps par des mécanismes autonomes de vasoconstriction et de
vasodilatation.
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Les poils, les ongles, et les trois sortes de glandes exocrines sont formés à partir de
l'épiderme. Ces structures dérivent de cellules germinales de l'épithélium embryonnaire
qui se développent dans le derme vascularisé ou elles reçoivent un support mécanique
et ou elles sont alimentées.
Le follicule pileux est une couche d'épithélium germinal qui s'est développé à l'intérieur
du derme. L'activité mitotique du follicule pileux est responsable de la croissance du
poil. La tige du poil est la partie morte que l'on voit, qui émerge du follicule ; la racine
du poil du poil est la partie vivante du poil à l'intérieur du follicule pileux ; et le bulbe du
poil est la base élargie de la racine du poil qui reçoit les nutriments et qui est entourée
de récepteurs sensoriels. Au microscope, la couche de cuticule externe kératinisée
apparait écailleuse. La coloration différente des poils est due à leur contenu variable
en mélanine. Au niveau de chaque follicule pileux un muscle arrecteur (muscle lisse)
dont la réponse involontaire à des stimuli thermiques ou psychologiques provoque le
redressement du poil. Les cheveux et les sourcils sont une protection contre la lumière,
les poils des narines et les cils protègent des particules de l'air. Les poils jouent un rôle
secondaire pour différencier les sexes dans l'attraction sexuelle.
Les ongles sont formés par le durcissement de la couche cornée transparente de
l'épiderme. Les ongles protègent les doigts et permettent la pression de petits objets.
Tous les reptiles, les oiseaux et les mammifères possèdent des sortes de manchons solides
(griffe, serre, sabot ou ongle) qui protègent les phalanges terminales.
Les organes sensoriels sont des extensions spécialisés du système nerveux qui
contiennent des neurones sensoriels adaptés à des stimuli spécifiques, qui conduisent
les influx nerveux jusqu'à l'encéphale. Les organes sensoriels sont spécifiques des stimuli
auxquels ils répondent. On distingue les sensations générales et les sensations
spécifiques perçues par le corps . Les sensations générales sont perçues par les
récepteurs cutanés du toucher situés au niveau de la peau (toucher, pression, chaud,
froid et douleur). Les sensations spécifiques sont captées par des organes récepteurs
complexes et transitent par les voies nerveuses associées à ces récepteurs. Les sens
spécifiques sont : le gout, l'odorat, la vue, l'ouïe et l'équilibre.
LE GOUT :
Les récepteurs du goût sont situés dans les bourgeons du gout à la surface de la langue.
Ils sont localisés dans des saillies qu'on appelle les papilles linguales.
On trouve également quelques bourgeons dans les membranes muqueuses du palais
et du pharynx. Un bourgeon du goût contient un amas de 40 à 60 cellules gustatives,
chacune innervée par un neurone sensitif, et un grand nombre de cellules de soutien.
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Les quatre saveurs fondamentales sont : le sucré, l'acide, l'amer et le salé. Les fibres
sensorielles qui partent de la langue et du pharynx se trouvent dans les nerfs suivants : le
nerf facial (7) innerve les 2/3 antérieurs de la langue ; le nerf glosso-pharyngien (9)
innerve le 1/3 postérieur et le nerf vague (10) innerve la région pharyngienne. Les
sensations du gout sont transmises au tronc cérébral, transitent par le thalamus et
arrivent au cortex cérébral ou à lieu le lieu de la perception du gout.
L’ODORAT :
Les récepteurs de l'odorat dont situés dans la muqueuse du cornet nasal supérieur.
Comme les récepteurs du gout, les récepteurs de l'odorat sont des chémorécepteurs
c'est-à-dire des neurones spécialisés qui répondent à des stimuli chimiques. Leur
fonctionnement nécessite un certain degré d'hydratation et, pour stimuler les
chémorécepteurs, les composés chimiques de l'air sont hydratés dans le mucus qui
tapisse la partie supéro-latérale de la cavité nasale. Le nerf olfactif (1) conduit la plupart
des influx sensoriels de l'odorat. Les sensations olfactives sont conduites par les fibres du
nerf olfactif jusqu'aux régions olfactives du cortex cérébral ou ces sensations sont
perçues.
LA VISION :
La structure de l'oeil est d'environ 25mm. Il est composé de trois tuniques (couches), du
cristallin et de deux cavités principales. Les structures annexes de l'oeil interviennent
dans la protection ou les mouvements de l'oeil. Ces structures sont ; l'orbite, les sourcils,
les cils, l'appareil lacrymal et les muscles oculaires (responsables des mouvements de
l'oeil). Les sécrétions lacrymales et les larmes sont produites par les glandes lacrymales,
s'écoulent dans le sac lacrymal par les canalicules lacrymaux, puis dans la cavité nasale
par le conduit lacrymo-nasal. Le champ visuel est la région perçue visuellement. Il existe
trois champs visuels : le champ maculaire, ou l'acuité visuelle est maximale, le champ
binoculaire, la région vue par les deux yeux, mais aussi avec une précision moindre et
le champ monoculaire, la région visualisée par un oeil mais pas par un autre.
L’AUDITION :
L'oreille est l'organe de l'ouïe et de l'équilibre. Elle comprend trois structures principales :
l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne.
L'oreille externe est ouverte sur l'extérieur et conduit les ondes sonores jusqu'à l'oreille
moyenne. L'oreille moyenne, ou cavum tympanique, est une petite cavité remplie d'air,
dont la limite externe est le tympan. L'oreille interne contient des organes de l'ouïe
(cochlée) et de l'équilibre (vestibule).
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Mécanisme de l’audition :
• Les sons qui arrivent au niveau de l'oreille externe sont canalisés vers le conduit
auditif externe.
• Les sons frappent la membrane tympanique et provoquent sa vibration.
• Les vibrations de la membrane tympanique sont amplifiées par le malleus, l'incus
et la base du stapes.
• La base du stapes fait bouger d'avant en arrière la fenêtre vestibulaire qui génère
des ondes de pression dans la périlymphe de la cochlée.
• Les ondes de pression se propagent jusqu'à l'endolymphe du canal cochléaire.
• La stimulation des cellules liées de l'organisme spiral de la cochlée génère des
influx nerveux qui se propagent le long du nerf vestibulo-cochléaire(8) et
atteignent l'encéphale, au niveau du pont.
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Chapitre III :
Application
de l’Anatomie Physiologie
dans la prise en charge
du patient
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3.1. La surveillance et l’observation continue du patient
La surveillance et l’observation du patient est une activité indispensable dans la prise
en charge adéquate de tout patient. Cette activité relève des compétences des
soignants (infirmiers) quelque soit leurs profils et leurs spécialités.
La surveillance continue du patient se base sur les différentes connaissances théoriques
en matière d’anatomie physiologie qui permettent aux soignants d’apprécier
l’avancement et le développement de l’état du patient soit positivement vers
l’amélioration de son état de santé ou bien négativement vers l’aggravation de son
état de santé.
Les principaux signes vitaux que le soignant doit surveiller et observer sont :
3.1.1. La conscience
3.1.2. La température
La fréquence cardiaque et/ou le pouls est un signe vital humain indiquant l’état de
l’appareil cardiovasculaire du patient en plus de la mesure de la tension artérielle.
La prise du pouls va permettre au soignant de s’assurer du bon fonctionnement et de
la physiologie du cœur du patient tout au long de sa prise en charge.
La prise de tension artérielle va illustrer la pression du sang pompé par le cœur dans les
vaisseaux et par conséquence l’état physiologique de l’appareil cardiovasculaire.
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3.2. L’évaluation du patient en risque vital
L’évaluation d’un patient en risque vital peut être réalisée suivant plusieurs méthodes
qui s’appuient sur des connaissances en anatomies physiologie, doit être pratiquée par
tout professionnel de santé mais peut être pratiquée par toute autre personne au vu de
l’importance de cette évaluation dans la conservation de la vie humaine. Nous allons
décortiquer la méthode d’évaluation ABCDEF face à un patient présentant un risque
vital.
La méthode ABCDEF est un concept créé en 1979 par un groupe de travail de
l’American College of Surgeon qui cherchait un moyen simple et efficace d’évaluation
d’une victime traumatisée par des personnes non habituées à la prise en charge des
blessés graves.
Toute l’approche ABCDEF est centrée autour des besoins physiologiques de la victime
et sur le principe du «traiter en premier ce qui tue en premier». A la différence de
l’approche médicale classique (historique, examen de la victime, tests, établissement
d’un diagnostique, traitement), l’ABCDEF est un processus dynamique mieux adapté à
la médecine d’urgence. Toutes les interventions thérapeutiques sont réalisées « en vol »,
dès qu’un problème est détecté, et avant même que l’évaluation complète du patient
ne soit réalisée.
L’intervenant examine la victime, réalise une action sur la base d’une constatation
objective, puis fait un «looping » vers l’arrière pour venir examiner l’effet de l’action.
3.2.1. A : Airway
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3.2.2. B : Breathing (Ventilation)
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CONCLUSION
L’anatomie physiologie est la base angulaire des sciences infirmières, du fait qu’elle
constitue le point de départ de toute prise en charge de tout patient et de toute
prestation de soins prodiguée pour tout patient.
Les connaissances théoriques en anatomie physiologie vont permettre aux stagiaires de
différencier l’état normal du patient de l’état anormal, de détecter l’emplacement du
problème de santé corporel du patient et d’assurer la surveillance continue du patient
tout au long de sa prise en charge.
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