Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/302974544
CITATIONS READS
2 5,491
7 authors, including:
All content following this page was uploaded by Andrianantenaina Tsiory Patrick on 12 May 2016.
Résumé
I. INTRODUCTION
Dans le cas présent, on considère un système délivrant une tension de sortie continue. Ce système de
conversion photovoltaïque est basé sur des blocs modulaires, comme représentés dans la figure 1 [6] :
FIG.1. Système de conversion photovoltaïque
A partir de la figure1 la loi des nœuds nous permet d’écrire la relation suivante :
IL = ID + IR + I (1)
I = IL − ID − IR (4)
Remplaçons dans (4) les équations (2) et (3) l’équation caractéristique deviendra :
V + R SI V + R SI (5)
I = IL − I0 e xp q − 1 − R
n K T P
V : La tension de cellule
RS: La résistance série de la cellule [Ω]
T : La température de la cellule [°K]
q : La charge d’électron e = 1.6 *10-19C
I0 : Le courant de saturation [A]
K: La constante de Boltzmann (1.3854*10-23 J°K -1)
n : Le facteur de qualité de diode
Si l'on suppose que la résistance parallèle est infinie, l'équation (5) devient :
V + R SI (6)
I = IL − I 0 e x p q nK T − 1
C’est le courant pour lequel la tension aux bornes de la cellule ou du générateur PV est nulle.
Dans le cas idéal (RS nulle et RP infinie), ce courant se confond avec le photo-courant IL dans le cas
contraire, en annulant la tension V dans l’équation (2.2), on obtient :
R I R S IC C (7)
I = IL − I 0 e x p q S C C − 1 −
nK T RP
Pour la plupart des photopiles (dont la résistance série est faible), on peut négliger devant IL le terme :
V + R SI (8)
I0 e x p q − 1
nKT
IL (9)
IC C =
RS
1+
RP
C’est la tension VCO pour laquelle le courant débité par le générateur photovoltaïque est nul (c’est la
tension maximale d’une photopile ou d’un générateur photovoltaïque).
V V (10)
0 = IL − I 0 e x p q C O − 1 − C O
nKT RP
On appelle facteur de forme FF, le rapport entre la valeur maximale de la puissance pouvant être
extraite (Pm=VPM * IPM) de la photopile sous les conditions de mesures standardisées, et le produit
ICC *VCO.
Où : ICC intensité de court-circuit et VCO tension de circuit ouvert
V p m Ip m
FF = (12)
V C O IC C
A.4. Le rendement
Le rendement (η) des cellules PV désigne le rendement de conversion en puissance. Il est défini
comme étant le rapport entre la puissance maximale délivrée par la cellule et la puissance
lumineuse incidente Pin.
Pm F F . V C O .I C C
η = = (13)
P in P in
Ce rendement peut être amélioré en augmentant le facteur de forme, le courant de court-
circuit et la tension à circuit ouvert.
B. Influence de l’éclairement et de la température sur la caractéristique P (V)
Le GPV est fortement influencé par la variation de l’éclairement et la température [2]. En effet, à la
fig.3 le GPV est soumis à des variations de luminosité où il apparait clairement la diminution de la
puissance et le changement du point maximum de puissance MPP.
P = f(V) à T=25°C
70
G = 1000 W/m²
G = 800 W/m²
60
G = 600 W/m²
G = 400 W/m²
50 G = 200 W/m²
Puissance en Watt
40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension en Volt
Dans la figure 4 le générateur photovoltaïque GPV est soumis à des variations de température sous une
luminosité constante ; là aussi le point de puissance maximum MPP change.
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension en Volt
3.5
Courant en Ampère
2.5
1.5
G = 1000 W/m²
1
G = 800 W/m²
G = 600 W/m²
0.5 G = 400 W/m²
G = 200 W/m²
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Tension en Volt
3.5
3
Courant en Ampère
2.5
1.5
T= 0°C
1
T= 25°C
T= 30°C
0.5 T= 35°C
T= 40°C
0
0 5 10 15 20 25
Tension en Volt
I dc1 = (1 − D ) .I l (15)
Courant en [ampere]
5
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
Temps en [seconde]
16
14
12
Tension en [volt]
10
2 Ve
Vs
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
Temps en [seconde]
La figure 9 présente un saut important de courant du fait que la source de tension utilisée dans la
simulation peut délivrer un courant sans limite ce qui n’est pas le cas où l’on aurait un générateur
photovoltaïque comme source de puissance.
La valeur tension de sortie (figure 10) du convertisseur est plus grande que celle d’entrée et
inversement pour les courants.
Récemment, la commande par logique floue a été utilisée dans les systèmes de poursuite du point
maximum de puissance MPPT, L’avantage de ces techniques est qu’elles peuvent fonctionner avec des
valeurs d’entrées peu précises et qu’elle ne nécessite pas la connaissance exacte du modèle à réguler
[5].
La structure interne de ce régulateur ou bien contrôleur flou est représentée dans le
diagramme fonctionnel suivant donné par la figure 11 [8] , [9]:
Figure 11 : Schéma de principe d’un régulateur flou
A .1 Fuzzification
PPh (k ) − PPh (k − 1 )
E (k ) =
V Ph (k ) − V Ph (k − 1 )
(23)
CE (k ) = E (k ) − E (k − 1)
Les fonctions d’appartenance des variables d’entrée sont du type triangulaire et trapézoïdal. Leur
disposition est symétrique et équidistante. La fonction d’appartenance de la sortie est formée par des
singletons car la méthode de Sugeno est adoptée. La figure 12 présente les différentes fonctions
d’appartenance.
µE µCE
NG NP ZR PP PG NG NP ZR PP PG
1 1
-b -a 0 a b E 0
0 -d -c 0 c d CE
µdD
NG NP ZR PP PG
1
0
-b -a 0 a b dD
La valeur de la variable de sortie dD (le rapport cyclique), qui pilote le convertisseur statique pour
rechercher le PPM (point de puissance maximale) est déterminée à l’aide d’une table de vérité et de
l’évolution des paramètres d’entrée.
La variable linguistique assignée à dD, dépend des différentes combinaisons entre E et CE. Par
exemple, si les variables d’entrée (E et CE), ont comme valeur PG et ZR correspondant à un point de
fonctionnement très éloigné du PPM, d’après la table de vérité la valeur donnée à la variable de sortie
dD est NG, ce qui implique diminuer le rapport cyclique (dD) largement.
On a choisi la méthode Sugeno comme une méthode d'inférence floue avec opération SOMME -
PRODUIT. Elle consiste à utiliser l’opérateur PRODUIT pour le ET et l’opérateur SOMME pour le
OU. La sortie est directement donnée par des nombres réels.
A.3 Défuzzification
Elle consiste à convertir cette fois, une variable linguistique en variable numérique. Cette étape ne
s’applique qu’à la variable de sortie dD, afin de pouvoir piloter le convertisseur de puissance pour
atteindre le PPM.
La valeur dD0 de la sortie singleton Sugeno est calculée par la formule :
4
dD 0 = ∑ x i .µ i ( d D i ) (24)
1
Une configuration de la table est présentée pour la localisation des règles activées dans le programme :
Un organigramme est alors établi pour mettre en œuvre le contrôleur flou. La figure13 donne cet
organigramme général.
Début
a, b, c, d, R
E, CE
E<0
E<a E < −a
k←4 k ← 3 k ←2 k ←1
E−a E E+a E+b
ue1 ← − +1 u e1 ← − +1 ue1 ←− +1 ue1 ← − +1
b−a a a b−a
E−a E E+a E +b
ue 2 ← − ue 2 ← ue2 ← ue 2 ←
b−a a a b−a
CE < 0
CE < c CE < −c
l ←4 l←3 l ←1
l ←2
CE − c CE + d
ude1 ← − +1 E
ude1 ← − + 1 ude1 ← − CE + c + 1 ude1 ← − d − c + 1
d −c c c
CE − c CE + d
CE + d ude 2 ←
ude2 ← − ude 2 ←
E ude2 ← d −c
d −c c c
a1 ← u e1 * u d e1; b1 ← R ( k , l )
a 2 ← u e1 * u d e 2; b 2 ← R ( k , l + 1)
a 3 ← u e 2 * u d e1; b3 ← R ( k + 1, l )
a 4 ← u e 2 * u d e 2; b 4 ← R ( k + 1, l + 1)
dD0 ← a1 * b2 + a 2 * b2 + a3 * b3 + a 4 * b4
FIN
[I] [V]
[V] V Goto1 Goto
Ipv ipv
G G MSX-60 I I_pv
DC Boost
T Top
V+ i ppv
+
-
Température ipv*vpv
g
GPV
V-
pch
ich*vch
DC Boost
ich
Repeating Relay
Sequence
Terminator +
[I] Ipv E E +
v vch
dD d m -
Mesures Batterie t
Contrôleur MPPT flou
Clock Temps
Eclairement= 1000W/m
Température= 25 °C
Puissances Tensions
45
60
40
50 35
30
Puissances en Watt
40
Tensions en Volt
25
30
20
20 15
10
10
Ppv 5 Vpv
Pch
0 Vch
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
temps en seconde
temps en seconde
3.5
3
Courants en Ampère
2.5
1.5
0.5
Ipv
Ich
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
temps en seconde
Afin de tester la faculté de poursuite du système, on a fait varier l’éclairement en trois étapes
successives sous une température de 25°C.
Variation éclairement
1000
70
Ppv
Pch
900 60
800 50
Puissance en Watt
Eclairement
700 40
600 30
500 20
400 10
300
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2 0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps en seconde
Temps en seconde
FIG. 19. Consigne pour la variation de l’éclairement FIG. 20. Allures des puissances mises en jeu
35 4
Vpv Ipv
30 Vch Ich
3.5
25 3
Courant en Ampère
20
Tension en Volt
2.5
15 2
10
1.5
5
1
0
0.5
-5
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2 0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
Temps en seconde
Temps en seconde
FIG. 21. Allures des tensions FIG. 22. Allures des courants
La figure 20 met en évidence une bonne faculté de poursuite du système piloté par le MPPT flou. On
constate aussi que l’ensemble peut être modélisé par un système du premier ordre. Les figures 21 et 22
permettent de constater que les tensions et les courants varient inversement mais que leur produit
donne toujours la puissance maximale désirée.
En résumé, le contrôleur flou réagit en fonction de l’éclairement en essayant toujours d’amener le
système de captage photovoltaïque sur le meilleur point de fonctionnement (point de puissance
maximale).
V. CONCLUSION
Dans cet article, nous avons présenté la modélisation et simulation du fonctionnement
électrique d’un système de captage photovoltaïque adapté par une commande numérique
intelligente (commande MPPT floue) assurant la poursuite de la puissance maximale fournie par
le générateur photovoltaïque et permettant ainsi d’obtenir un bon rendement.
Les différentes règles que doivent suivre le système et un organigramme ont été développés pour la
mettre en œuvre de la simulation. Cet organigramme permettra aussi d’implanter cet algorithme MPPT
flou sous LabView avec le périphérique NI 6009.
Les différentes simulations montrent que le contrôleur MPPT flou permet au système de bien
réagir afin de ne pas perdre le point de fonctionnement optimal où la puissance transitée vers la
charge est maximale. L’asservissement présente une bonne performance : précision, rapidité et
stabilité ainsi qu’une bonne faculté de poursuite..
VI. REFERENCE
[1] M. Diallo, MPPT d’un panneau, projet BSc en Électricité et systèmes de communication
[3] Yassine LASMI, Optimisation de la poursuite du point de puissance maximale (MPPT) d’un
système photovoltaïque par les techniques intelligentes, Magister, Université Sétif -1, Algérie, (2013).
[4] BELAKEHAL S., Conception et commandes des machines à aimants permanents dédiées
aux énergies renouvelables», thèse de doctorat, université de Constantine, (2010).
[6] BENSACI Wafas. Modélisation et simulation d’un système photovoltaïque adapté par une
commande MPPT, Tthèse de doctorat, Université Kasdi Merbah–Ouargla,( 2012).
[7] N. Aouchiche, M.S. Aït Cheikh et A. Malek, Poursuite du point de puissance maximale d’un
système photovoltaïque par les méthodes de l’incrémentation de conductance et de la perturbation &
observation, Ecole Nationale Polytechnique, Avenue Hassen Badi, El Harrach, Algers, Algeria.