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Objectif et motivation :

L’analyse de la situation économique marocaine, nous a permis de constater que la balance


commerciale marocaine souffre d’un déficit permanent ses dernières années. En effet, l’incapacité de
compresser les importations et la faible diversification aussi bien structurelle que géographique de
nos exportations ont contribué au creusement de ce déficit. La progression nettement supérieure des
importations par rapport à celle des exportations a engendré

I. Economie ouverte et plateforme d’exportation :


La capacité de production et la compétitivité sont des éléments essentiels qui permettent à un pays
de générer les ressources économiques et financières dont il a besoin afin de relever des défis
sociaux tels que le chômage et la pauvreté.
Problématique :
Les exportations agissent-elles positivement ou négativement sur la croissance économique ? Est-ce
que l’évolution du taux de change réel effectif a un impact sur le volume des exportations
marocaines ? Comment agit le PIB des pays partenaire sur le volume des exportations marocaines ?

Comment évoluent les exportations des biens du Maroc ?

Dans un premier temps, observons les séries des exportations de biens et services du Maroc sur une
longue période. La baisse des exportations marocaines observée en 2009, trouve son origine dans
ralentissement de l’activité économique mondiale, notamment en Europe, suite à la crise financière
internationale de l’an 2008. Suite à laquelle la demande étrangère adressée au Maroc avait ralenti
considérablement.

II. Etude empirique des déterminants des exportations marocaines :

Approche méthodologique :

Les étapes préliminaires à la modélisation VAR (E.Clément & J.Germain, 1993) sont :

➢ Étude de la stationnarité des variables


➢ Détermination du nombre optimal de retard

➢ Étude de la cointégration

➢ Étude du modèle VAR

Spécification des données utilisées :

Choix des variables :

Les théories du taux de change réel sont nombreuses. Très schématiquement, ces approches se
divisent en deux courants.

Le premier, à la fois le plus ancien, le plus connu et le plus testé empiriquement car le plus aisé à
manipuler, est la fameuse parité des pouvoirs d’achat qui depuis Cassel a fait l’objet de nombreuses
revues, avatars théoriques et tests économétriques (Froot et Rogoff, 1995 ; Sarno et Taylor, 2002).
Cette théorie stipule en effet que le taux de change réel est constant. Sa pertinence théorique ne fait
aucun doute lorsqu’il s’agit de constituer une référence nominale à long terme, mais cela semble
difficilement s’accorder avec les importantes déviations que l’on observe empiriquement.

Face aux limites tant théoriques qu’empiriques de cette théorie, autres approches
macroéconomiques alternatives du taux de change réel d’équilibre ont été développées.

Le second courant, plus récent, porte sur les taux de change réel d’équilibre en des termes plus
macroéconomiques. Originalement développées par le FMI (FMI 1984 ; Clark, Bartoloni, Bayoumi et
Symansky, 1994), ces approches ont été popularisées par les travaux certes normatifs du Taux de
Change d’Équilibre Fondamental (noté TCEF par la suite) de Williamson (1983, 1994).

Ces approches consistent ainsi à interpréter le taux de change réel non plus comme un prix relatif,
mais comme un indicateur de la compétitivité1 Dufrenot et al, 2000.

Taux de change réel effectif 1:

L’analyse de la compétitivité-prix d’un pays s’appuie traditionnellement sur la mesure du taux de


change effectif réel (TCER) de sa monnaie. A cet égard, et compte tenu du contexte d’ouverture du
Maroc sur l’extérieur, le suivi de la compétitivité économique, particulièrement la compétitivité-prix,
devient primordial.

Le taux de change effectif réel permet de synthétiser la position concurrentielle du pays par rapport
aux pays partenaires. Il s’agit généralement de la moyenne pondérée d’un ensemble de taux de
change réels bilatéraux.

Le système de pondération utilisé tient compte des relations commerciales et concurrentielles du


Maroc avec les pays. Les exportations subissent une double pondération afin de prendre en
considération la part de chaque pays dans nos exportations et la concurrence subie par les
exportateurs marocains sur les marchés étrangers de la part des producteurs locaux et des
exportateurs des pays tiers.

1
Le taux de change effectif nominal, qui est une moyenne géométrique pondérée des taux de change
bilatéraux vis-à-vis de ces pays, permet d’apprécier l’évolution de cette monnaie par rapport à l’ensemble de
ces pays

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