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Dans un premier temps, observons les séries des exportations de biens et services du Maroc sur une
longue période. La baisse des exportations marocaines observée en 2009, trouve son origine dans
ralentissement de l’activité économique mondiale, notamment en Europe, suite à la crise financière
internationale de l’an 2008. Suite à laquelle la demande étrangère adressée au Maroc avait ralenti
considérablement.
Approche méthodologique :
Les étapes préliminaires à la modélisation VAR (E.Clément & J.Germain, 1993) sont :
➢ Étude de la cointégration
Les théories du taux de change réel sont nombreuses. Très schématiquement, ces approches se
divisent en deux courants.
Le premier, à la fois le plus ancien, le plus connu et le plus testé empiriquement car le plus aisé à
manipuler, est la fameuse parité des pouvoirs d’achat qui depuis Cassel a fait l’objet de nombreuses
revues, avatars théoriques et tests économétriques (Froot et Rogoff, 1995 ; Sarno et Taylor, 2002).
Cette théorie stipule en effet que le taux de change réel est constant. Sa pertinence théorique ne fait
aucun doute lorsqu’il s’agit de constituer une référence nominale à long terme, mais cela semble
difficilement s’accorder avec les importantes déviations que l’on observe empiriquement.
Face aux limites tant théoriques qu’empiriques de cette théorie, autres approches
macroéconomiques alternatives du taux de change réel d’équilibre ont été développées.
Le second courant, plus récent, porte sur les taux de change réel d’équilibre en des termes plus
macroéconomiques. Originalement développées par le FMI (FMI 1984 ; Clark, Bartoloni, Bayoumi et
Symansky, 1994), ces approches ont été popularisées par les travaux certes normatifs du Taux de
Change d’Équilibre Fondamental (noté TCEF par la suite) de Williamson (1983, 1994).
Ces approches consistent ainsi à interpréter le taux de change réel non plus comme un prix relatif,
mais comme un indicateur de la compétitivité1 Dufrenot et al, 2000.
Le taux de change effectif réel permet de synthétiser la position concurrentielle du pays par rapport
aux pays partenaires. Il s’agit généralement de la moyenne pondérée d’un ensemble de taux de
change réels bilatéraux.
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Le taux de change effectif nominal, qui est une moyenne géométrique pondérée des taux de change
bilatéraux vis-à-vis de ces pays, permet d’apprécier l’évolution de cette monnaie par rapport à l’ensemble de
ces pays