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- La victime est un homme dans la fleur de l'âge.

Malheureusement inidentifiable
d'après l'état du corps, sa musculature laisse à penser que le travail physique lui
est *grattement de plume agacé* ét-ait familier. En outre, son visage est l'unique
partie blessée, sa main gauche et droite ne présentant aucune trace quelconque de
traumatisme et ne s'accordant pas à première vue avec les mains d'un homme habitué
à travailler
*D'un coup très sérieux*
- Pour avoir vu le corps de près, je dirais que quelque chose cloche mais quoi ?
*Zig reste plongé dans ses réflexions en suivant le nain. Les deux aventuriers ne
mettent que peu de temps à trouver un endroit où passer la nuit. L'établissement
est modeste et affiche une architecture typique de la région. Une façade et des
murs en rondins peints à la chaux habillés de gracieux colombages et surmonté d'un
toit en chaume.

Alors que sa question reste en suspens, un bruit attire l'attention du lycanthrope.


Le grondement d'un champ de bataille, le son meurtrier d'une charge se mêle à la
mélodie d'un cor de chasse qui se répercute telle une entêtante litanie dans la
conscience d'Adalis. Il chancelle et met genoux à terre, les yeux fous de terreur
cherchant avec fièvre l'origine de se familier désordre. Le plafond de la pièce
n'est plus là. A sa place, un ciel granit, assombri par des pluies successives de
flèches noires. Leurs sifflements sont à demi couverts par les râles des mourants
se trainant dans la fange. Le vétéran hagard se retourne vers son camarade
alchimiste...disparu
-Meurs traitre !!! rugit Adalis en se jetant au cou de Sirion qui se soustrait à
l'assaut avec une facilité déconcertante

La Racine, le Sacré, Le Plexus solaire, le Coeur, la Gorge, le Troisième oeil, et


la Couronne.

Dimetrius Lanistar

Diable ! *Les oreilles rabattues, le cheval

*A l'extérieur, l'air frais et humide permet à Adalis de reprendre ses esprits et


de souffler durant quelques courts instants bénis. Trop court… La douleur pulse de
nouveau à travers les plaies béantes du demi-elfe accentuant le rictus meurtri sur
son visage anguleux.*
*En appui contre la muraille, le sang mêlé pioche dans le carquois fixé à sa
cuisse. Dans l'étui en cuir 8 carreaux puis 7, l'un dans l'encoche de son arme.*
*Un faible souffle à proximité signe la sortie des deux jumeaux, Jasper tirant avec
force sa sœur hurlant à plein poumon derrière lui.*
*L'éclat de voix de la jeune fille réveille la vigilance du roublard qui scrute les
environs à la frêle lueur des quelques demeures à peine éveillées par le vacarme.
Quelques ombres cauchemardesques se dessinent en nuances grises à travers les
langues de brumes en provenance de la forêt vers le cœur du village. Vers eux.*
*Adalis avise d'un œil aguerri un muret de l'autre côté de la ruelle. Sur l'arrête
inachevée qui rejoint une vieille bâtisse, une échelle vers laquelle il se
~précipite~, boitille aussi vite qu'il peut saisissant au passage une torche dans
ses mains.*
*Une fois les doigts sur le cadre en bois qu'il déplace à un endroit plus sûr, le
sang mêlé hèle les gamins et les passants inquiets*
- **Laissez tomber les sentinelles ! Nous serons en sécurité là-haut !!** *lance-t-
il d'une voix éraillée en indiquant les toits éclairés au flambeau*

*Tout se fige.*
*Le temps lui-même semble retenir sa course tandis que le corps sans vie s'écroule
sur le pavé.*
*Tout, du panache craintif qui s'élève des bouches apeurées aux battements infimes
et réguliers d'une paupière ou d'un cœur. L'espace d'un instant, tout ceci s'arrête
et trouve une place au fond des pupilles embrumées d'Adalis pour défiler dans le
regard du métamorphe, à la lueur des flammes.*
*Le demi-elfe se hisse rapidement sur un barreau et bien qu'il tente de persister
dans l'ascension du mur, rien. *
*Son corps agit contre sa volonté tandis qu'un murmure plaintif s'impose et résonne
dans son crâne.*
- Ne nous laisse pas…
*Lorsque l'hybride reprend les commandes de ses faits et gestes, il est au cœur du
petit groupe l'arbalète pointée sur la bête qui festoie. L'hésitation, la peur et
la douleur ont disparu de ses traits au profit d'une colère glaciale et implacable
qui le pousse à fendre la foule et à presser la détente*

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