Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
this Jurisquare copy is licenced to Université Catholique de Louvain - Service central des bibliothèques
d0c101a50ba5b89a010c7d1fbbb0054e
par la loi » (§§ 57-60). Elle relève qu’il exis- du Code judiciaire avec le prescrit général de II. — La notion de « censure »
tait « des précédents judiciaires en matière l’article 1382 du Code civil pour conclure au et les rapports entre droits constitutionnels
de presse télévisée » et que les requérants respect de l’exigence de légalité. et droits conventionnellement protégés
pouvaient « prévoir, à un degré raisonnable, Cette démarche était critiquée par les requé-
les conséquences pouvant résulter de la pu- rants devant la Cour européenne des droits de En s’accordant avec les juridictions belges sur
blication de l’article litigieux », si nécessaire l’homme. Ils prétendaient que les conditions le caractère répressif de la mesure litigieuse,
en s’entourant de conseils éclairés (§ 59). La énoncées par la Cour européenne elle-même la Cour de Strasbourg a pu rejeter l’argument
restriction de la liberté d’expression avait n’étaient pas satisfaites en l’espèce. En effet, des requérants tiré du non-respect du principe
pour but de protéger la réputation et les selon une jurisprudence constante et bien éta- de subsidiarité (II.1). On peut néanmoins s’in-
droits d’autrui, soit l’un des motifs légitimes blie depuis l’arrêt Sunday Times c. Royaume- terroger sur l’éventualité d’une réponse diffé-
explicitement énumérés par l’article 10 Uni du 26 avril 1979, la condition de légalité rente des juridictions si elles s’étaient retrou-
(§ 61). Quant au caractère « nécessaire dans emporte également des exigences de « qualité vées face à une mesure proprement préventive
une société démocratique » de la mesure, elle de la loi » : la loi qui prévoit l’ingérence doit (II.2).
relève que celle-ci a été justifiée par les juri- être accessible, précise, et « prévisible dans
dictions nationales par deux motifs princi- II.1. — Sans surprise, la Cour européenne
ses conséquences », ce qui « suppose qu’elle des droits de l’homme rejoint le gouverne-
paux. D’une part, les documents dévoilés définisse avec une précision suffisante les
étaient couverts par le secret de l’enquête ment quant à la qualification des mesures cri-
conditions et modalités de la limitation du tiquées : celles-ci ne peuvent être qualifiées
parlementaire. De l’autre, l’article portait at- droit, afin de permettre au citoyen de régler sa
teinte aux droits de la défense de la magistra- de « censure ». Certes, le juge des référés a
conduite et de bénéficier d’une protection bel et bien exercé une forme de contrôle du
te, ainsi qu’au respect de sa vie privée dans adéquate contre l’arbitraire » (6). La Cour
la mesure où c’est sa personnalité qui faisait contenu de l’article de presse litigieux. Mais
européenne des droits de l’homme n’a cepen- cette appréciation du contenu de l’article ne
l’objet de commentaires bien plus que ses ac- dant aperçu « aucune raison de s’écarter en
tivités ou son aptitude professionnelles saurait suffire à elle seule pour répondre à la
l’espèce de la conclusion de la Cour de définition juridique de la notion de censure.
(§ 69). Au terme de son examen de la propor- cassation » (§ 57). Elle rappelle en effet que
tionnalité de la mesure, la Cour conclut à Manque en effet l’élément essentiel que
les juridictions nationales sont les mieux pla- constitue le moment de l’intervention de
l’absence de violation de l’article 10 de la cées pour interpréter leur droit interne. Or, la
Convention (§ 85). l’autorité (10). En l’espèce, il ne pouvait être
Cour de cassation avait tranché le débat : pour sérieusement contesté que l’intervention du
L’arrêt de la Cour européenne des droits de elle, l’article 144 de la Constitution et les dis- juge des référés avait eu lieu après que l’heb-
l’homme est de nature à susciter de nom- positions procédurales concernant le conten- domadaire en cause fut diffusé (11). La Cour
breux commentaires, tant sur les droits en tieux des référés, combinées avec le prescrit de cassation avait déjà eu l’occasion, dans
cause que sur le statut des commissions d’en- de l’article 1382 du Code civil, constituent son arrêt du 29 juin 2000, d’insister sur cet
quête parlementaires en Belgique. Nous en- une loi dont la qualité est conforme aux exi- élément (12).
gences européennes.
2 0 0 6 tendons ici nous limiter à deux observations.
D’une part, l’arrêt présente l’avantage de se Une telle conclusion n’allait pourtant pas de
prononcer sur une controverse déjà ancienne, soi. A l’instar de Paul Martens, ne faut-il pas (10) Comp. C.A., arrêt n o 136/2003, 22 octobre
this Jurisquare copy is licenced to Université Catholique de Louvain - Service central des bibliothèques
d0c101a50ba5b89a010c7d1fbbb0054e
La Cour de Strasbourg la rejoint explicitement préventif appelle néanmoins aux yeux de la préventives, les juridictions belges se se-
sur ce point et souligne qu’il « ne saurait donc Cour un examen « des plus scrupuleux » (17), raient trouvées, quant à elles, dans une situa-
êt re qu estion de mesure préalable à la puisque la liberté d’expression est « l’un des tion plus inconfortable. Les articles 19 et 25
publication » (§ 57). Cette observation permet fondements essentiels d’une société démocra- de la Constitution n’interdisent-ils pas toute
d’expliquer le refus de la Cour d’examiner sé- tique ». Au vu des circonstances de l’espèce, mesure préventive restreignant la liberté de
parément la violation alléguée de l’article 53 l’éventualité d’une décision différente est ce- la presse, et ce dans les termes les plus abso-
de la Convention (13) (§§ 86-87), lequel com- pendant peu crédible. lus? Le constituant n’a-t-il pas voulu expres-
mande l’application du principe de subsidiari- Dans son contrôle des restrictions préalables à sément faire de la liberté de la presse l’un des
té. Les requérants estimaient que leur con- la liberté de presse, la Cour européenne des fondement de notre société démocratiques?
damnation méconnaissait l’article 25 de la droits de l’homme veille en effet à ménager un Partant, le juge belge n’aurait-il pas dû privi-
Constitution belge, décrit comme organisant certain équilibre entre les différents droits en légier le régime le « plus protecteur » —
« un régime plus protecteur » que celui de présence. En l’espèce, la Cour se trouvait con- comme le requiert l’article 53 de la Conven-
l’article 10 de la Convention. A les suivre, son frontée à un conflit entre, d’une part, la liberté tion — en l’occurrence celui de l’article 25
application aurait par conséquent dû être ga- d’expression et, de l’autre, le droit à un procès de la Constitution? La réponse mérite d’être
rantie par l’article 53 de la Convention. L’ar- équitable et le respect de la vie privée. nuancée.
gument avait le mérite d’interpeller. Toute- Dans le cas de la liberté d’expression, on ne
fois, il ne tenait guère la route, s’agissant in Concernant le droit à un procès équitable, la
considération selon laquelle les droits de la saurait en effet se contenter d’une approche
casu d’une restriction a posteriori de la liberté binaire de la conciliation de ces textes, qui
d’expression. La prohibition de la « censure » défense de la juge Doutrèwe étaient en jeu
n’était, selon la Cour, ni déraisonnable ni ar- laisserait intact le prescrit constitutionnel —
formulée par l’article 25 de la Constitution ne considéré a priori comme « plus protecteur »
s’appliquait donc pas dans l’affaire en cause. bitraire. Certes, la juge Doutrèwe ne se trou-
vait pas, devant la commission d’enquête, que l’article 10 de la Convention — sur la
Dès lors, le problème du rapport de subsidia- base du respect d’une logique de subsidiari-
rité entre dispositions conventionnelles et sous le coup d’une « accusation » au sens de
l’article 6, § 1 er , de la Convention. La Cour té. Que le constituant ait jugé bon de ne pré-
constitutionnelles et de leur articulation ne se voir aucun des motifs légitimes de déroga-
posait pas. En effet, pour paraphraser la Cour relève néanmoins que « les pouvoirs d’une
commission d’enquête parlementaire sont en tion généralement retenus (sécurité nationa-
de cassation, la Constitution ne soumettait le, ordre public, protection de la morale...)
pas, en l’espèce, la restriction de l’exercice de Belgique extrêmement étendus, puisqu’ils
peuvent prendre toutes les mesures d’instruc- pour « censurer » la liberté d’expression ne
la liberté d’expression à des conditions plus saurait être remis en cause par la ratification
sévères que celles autorisées par la Conven- tion prévues par le Code d’instruction crimi-
nelle et peuvent entrer en concours avec des d’un instrument international « moins
tion (14). protecteur » sur ce point. Mais que l’« abso-
enquêtes judiciaires » (§ 71). Quant au droit
II.2. — En aurait-il été autrement si la Cour de au respect de la vie privée, la Cour constate luité » du prescrit constitutionnel ne protège
Strasbourg et les juridictions belges avaient que les critiques à l’égard de la magistrate vi- en aucune manière les « droits d’autrui » est
été confrontées à une ingérence a priori — saient moins son attitude lors de l’audition par en revanche plus problématique. Dans ce
telle qu’une interdiction de publication, préa- la commission d’enquête ou comme juge dernier cas, le mécanisme prévu à l’article 53 2 0 0 6
lablement à toute diffusion, de l’article incri- d’instruction que sa « personnalité propre ». de la Convention s’enraye, étant donné que,
791
miné (15) ? Le caractère personnel des informations four- à l’instar de vases communicants, le primat
nies (18) commandait une interprétation plus conféré au droit à la liberté d’expression des
II.2.1. — La Cour européenne aurait proba- large des restrictions à la liberté d’expression uns ne peut alors se traduire que par une
blement exercé un contrôle plus strict de la (§ 77). diminution de la protection des droits con-
proportionnalité de la mesure litigieuse. ventionnellement garantis à d’autres person-
Par conséquent, la Cour de Strasbourg con- nes (19).
L’article 10 de la Convention admet en effet le clut, à l’unanimité, à l’absence d’atteinte dis-
principe de restrictions préventives à l’exerci- proportionnée à la liberté d’expression, ju- La Cour d’arbitrage ne démentirait pas cette
ce de la liberté d’expression, pour autant geant que l’article incriminé et sa diffusion conclusion. En témoigne la manière dont elle
qu’elles répondent aux conditions posées par « ne peuvent être considérés comme ayant a, par exemple, « contourné » le caractère ab-
son second paragraphe (16). Leur caractère contribué à un quelconque débat d’intérêt gé- solu du secret des lettres — que l’article 29 de
néral pour la société » (§ 82). Les droits de la la Constitution qualifie d’« inviolable » —
défense de la juge Doutrèwe et le droit au res- dans son arrêt 202/2004 relatif à la législation
J. Englebert et B. Frydman, « Le contrôle judiciaire pect de sa vie privée ont davantage pesé dans concernant les méthodes particulières de re-
de la presse », A&M, 2002/6, p. 490 : « Dans le con- la balance. cherche (20). Par identité de motifs, ne con-
texte de l’Ancien régime », la conception de la Cour vient-il pas de considérer que, dans l’affaire
de cassation « reviendrait à considérer comme une II.2.2. — Confrontées à des faits identiques Ciné Revue, le prescrit de l’article 25 de la
censure le système du privilège préalable à l’impres- et interrogées sur l’admissibilité de mesures
sion, mais non la condamnation judiciaire des
nombreux ouvrages publiés à l’étranger ou sous le (19) Dans le même sens : S. van Drooghenbroeck,
manteau, ni les saisies et les autodafés opérés en de mesures préventives, pour autant qu’elles demeu- « L’horizontalisation des droits de l’homme », in
conséquence ». Adde : F. Jongen, « La censure rent exceptionnelles et répondent à des conditions H. Dumont, F. Ost et S. van Drooghenbroeck, La
administrative en Belgique », Censures/Censuur, ac- très strictes. Voy. G. Cohen-Jonathan, « Article 10 », responsabilité, face cachée des droits de l’homme,
tes du colloque du 16 mai 2003, Bruxelles, Larcier, in E. Decaux, P.-H. Imbert et L.-E. Pettiti, La Con- Bruxelles, Bruylant, 2005, pp. 379-388 ;
2003, pp. 52-53. S’il est vrai que cette distinction est vention européenne des droits de l’homme - Com- M. Verdussen, Contours et enjeux du droit constitu-
contestable sur le plan des principes, il faut toutefois mentaire article par article, Paris, Economica, 1999, tionnel pénal, Bruxelles, Bruylant, 1995, pp. 439-
relativiser son importance dans le cas d’espèce (voy. pp. 387-389. 442.
infra, II.2). (17) S. van Drooghenbroeck, La Convention euro- (20) C.A., arrêt n o 202/2004, 21 décembre 2004,
(13) « Aucune des dispositions de la présente Con- péenne des droits de l’homme - Trois années de ju- B.12.2 : « [s]i le secret des lettres a pu être conçu
vention ne sera interprétée comme limitant ou por- risprudence de la Cour européenne des droits de comme absolu, lors de l’adoption de la Constitution,
tant atteinte aux droits de l’homme et aux libertés l’homme (1999-2001), Bruxelles, Larcier, 2003, il ne peut être fait abstraction aujourd’hui, pour en
fondamentales qui pourraient être reconnus confor- p. 175, n o 239. Voy. aussi les arrêts Goodwin c. déterminer la portée, d’autres dispositions constitu-
mément aux lois de toute Partie contractante ou à Royaume-Uni, 27 mars 1996, §§ 39-40, Fressoz et tionnelles ainsi que de conventions internationales.
toute autre Convention à laquelle cette Partie con- Roire c. France, 21 janvier 1999, §§ 45 et 51 et Ekin Les articles 15 et 22 de la Constitution, qui garantis-
tractante est partie ». c. France, 17 juillet 2001, § 56. sent respectivement l’inviolabilité du domicile et le
(14) Cass., 9 novembre 2004, Rev. b. dr. const., (18) « [L’]utilisation du dossier remis à la commis- droit au respect de la vie privée et familiale, sont liés
2005/3-4, p. 546. sion d’enquête et les commentaires figurant dans à l’article 29 et participent de la même volonté du
(15) Ou encore la suspension de la diffusion d’une l’article pénètrent au cœur du “ système de défense ” constituant de protéger l’individu dans sa sphère pri-
émission télévisée : voy. Cass., 2 juin 2006, qu’aurait adopté, ou pu adopter la juge devant la vée afin de permettre son développement et son épa-
J.L.M.B., 2006, p. 1402 et la note de F. Jongen, commission. Or, l’adoption d’un “ système de nouissement. Si l’article 29 de la Constitution ne
« L’intervention du juge des référés dans le domaine défense ” entre dans le “ cercle intime ” de la vie pri- prévoit, explicitement, aucune restriction au droit
de la liberté d’expression, suite et fin? », p. 1414. vée d’une personne et la confidentialité de telles fondamental qu’il consacre, une telle restriction peut
(16) Les organes de Strasbourg considèrent que données personnelles doit être garantie et protégée néanmoins se justifier si elle est nécessaire pour as-
l’article 10 n’exclut pas en lui-même la possibilité contre toute immixtion » (§ 81). surer le respect d’autres droits fondamentaux ».
this Jurisquare copy is licenced to Université Catholique de Louvain - Service central des bibliothèques
d0c101a50ba5b89a010c7d1fbbb0054e
Constitution doit être concilié avec le droit à (Extraits) « A moins que cette mission ne lui ait été con-
un procès équitable et le respect de la vie pri- fiée par la décision d’admissibilité, le média-
vée de la juge Doutrèwe? . . . . . . . . . . . . teur de dettes chargé d’une procédure de rè-
On le voit, les réponses que la Cour européen- glement amiable ou judiciaire des dettes peut
ne des droits de l’homme et la Cour de cassa- s’adresser au juge, conformément à
II. — En droit. l’article 1675/14, § 2, alinéa 3, pour qu’il soit
tion auraient apportées si elles s’étaient trou-
vées confrontées à une restriction strictement fait injonction au débiteur ou à un tiers de lui
. . . . . . . . . . . . fournir tous renseignements utiles sur des
préventive à la liberté de la presse, n’auraient
sans doute pas été fondamentalement diffé- opérations accomplies par le débiteur et sur la
rentes. En effet, la Cour de Strasbourg, même Quant à la disposition attaquée. composition et la localisation du patrimoine
en effectuant un contrôle plus sévère de la res- de celui-ci.
B.1. — Les parties requérantes demandent » Lorsque le médiateur de dettes estime né-
triction au vu de son caractère préventif, l’annulation de l’article 1675/8, alinéas 2 et 3,
aurait tout de même procédé à une pondéra- cessaire de recueillir des informations com-
du Code judiciaire, tel qu’il a été remplacé par plémentaires sur la situation patrimoniale du
tion des intérêts et celle-ci aurait probable- l’article 8 de la loi du 13 décembre 2005 por-
ment penché du côté du respect des droits requérant, il peut solliciter du juge que les
tant des dispositions diverses relatives aux dé- tiers soumis au secret professionnel ou au de-
d’autrui. La Cour de cassation, bien conscien- lais, à la requête contradictoire et à la procé-
te des nuances à apporter dans l’application voir de discrétion en soient déliés et qu’il leur
dure en règlement collectif de dettes. soit ordonné de fournir les renseignements de-
du principe de subsidiarité, aurait également
été amenée, par un raisonnement analogique à mandés, sauf pour eux à faire valoir leurs ob-
celui qui fut le sien dans son arrêt du 29 juin B.2. — Dans sa version originaire, l’article servations au juge par écrit ou en chambre du
2000, à conclure que le régime le plus protec- 1675/8 du Code judiciaire disposait : conseil.
teur des droits de tous était bien celui de la « A moins que cette mission ne lui ait été con- » Le cas échéant, dès réception de la demande
Convention. fiée par la décision d’admissibilité, le média- du médiateur, le juge en informe par pli judi-
teur de dettes chargé d’une procédure de rè- ciaire l’autorité ordinale ou disciplinaire dont
Nicolas BONBLED glement amiable ou judiciaire des dettes peut dépend le tiers. Celle-ci dispose d’un délai de
s’adresser au juge, conformément à l’article trente jours pour adresser au juge un avis sur
Aspirant du F.N.R.S. 1675/14, § 2, alinéa 3, pour qu’il soit fait in-
au département de droit public de l’U.C.L. la demande du médiateur. A défaut d’avis, ce-
jonction au débiteur ou à un tiers de lui fournir lui-ci est présumé favorable. Si le juge s’écar-
Matthieu LYS tous renseignements utiles sur des opérations te de l’avis, il en précise les raisons dans sa
accomplies par le débiteur et sur la composi- décision ».
Assistant tion et la localisation du patrimoine de celui-
au département de droit public de l’U.C.L. ci.
Avocat au barreau de Bruxelles B.5. — Ce remplacement de l’alinéa 2 par les
2006 » En toute hypothèse, le tiers tenu au secret nouveaux alinéas 2 et 3 a été justifié comme
professionnel ou au devoir de réserve ne peut suit au cours des travaux préparatoires :
se prévaloir de celui-ci. Les articles 877 à 882
« L’article 1675/8, alinéa 2, du Code judiciai-
this Jurisquare copy is licenced to Université Catholique de Louvain - Service central des bibliothèques
d0c101a50ba5b89a010c7d1fbbb0054e