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Fiche de lecture
Honoré de Balzac
1844
Le Colonel Chabert
Genre
Roman
Contexte
Personnages
Delbecq : Cet « ancien avoué ruiné » doué dans les affaires est considéré
comme un anti-Derville. Dissimulateur, il est complice de la comtesse
dans toutes ses intrigues malhonnêtes et il complète sa noirceur. Avec la
comtesse, il représente une société cupide et corrompue où
« l’intelligence peut se mettre au service du mal ».
Thèmes
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L’argent : Il devient un élément négatif de la société du XIXe siècle.
Balzac le décrit comme un poison qui détruit les rapports humains et
familiaux et corrompt les valeurs humanistes auxquelles Chabert reste
attaché : l’honneur, la générosité, la fidélité, la droiture.
Résumé
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Résumé
1 Introduction
2 Les péripéties
Trois mois plus tard Derville reçoit les papiers qui attestent de l’identité
du Colonel. En allant lui rendre visite, Derville rencontre son logeur et
ami, Vergniaud. Le portrait de Chabert se perfectionne.
3 L’épilogue
Citation
« Ils ont des robes noires, peut-être parce qu’ils portent le deuil de toutes les
vertus, de toutes les illusions »
« Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l’être une
figure en cire de ce cabinet de Curtius où Godeschal avait voulu mener ses
camarades. Cette immobilité n’aurait peut-être pas été un sujet
d’étonnement, si elle n’eût complété le spectacle surnaturel que présentait
l’ensemble du personnage. Le vieux soldat était sec et maigre. Son front,
volontairement caché sous les cheveux de sa perruque lisse, lui donnait
quelque chose de mystérieux. Ses yeux paraissaient couverts d’une taie
transparente : vous eussiez dit de la nacre sale dont les reflets bleuâtres
chatoyaient à la lueur des bougies. Le visage pâle, livide, et en lame de
couteau, s’il est permis d’emprunter cette expression vulgaire, semblait
mort. ».
« J’ai été enterré sous les morts ; mais, maintenant je suis enterré sous des
vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut
me faire rentrer sous terre ! »
« Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours
au-dessous de la vérité ».