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Sommaire des circulaires fiscales de la loi de finances 2023

Article Article
Références Objet Page
de LF du code

26, 27 267, 271, Exercice de l’activité de collecte, de traitement et de


CIRCULAIRE N °01
et 28 289, 290, distribution de tabacs en feuilles par les entreprises de
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 04
LF 2023 292, 294 et droit commercial.
du 23 /03/ 2023
295 du CII
CIRCULAIRE N °02
138 du Exonération des coopératives de pêches et d’aquaculture
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 7 LF 2023 18
CIDTA de l'IBS.
du 29 /03/ 2023
CIRCULAIRE N °03 104 IRG/Revenus de location des propriétés bâties et non
5 LF 2023
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 du CIDTA bâties. 20
du 29 /03/ 2023
47 LF
CIRCULAIRE N °04
2023 DFD Extension de l'exonération de la taxe sur la
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 22
81 LF consommation des carburants.
du 03 /04/ 2023
2021
48
CIRCULAIRE N °05
LF2023
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 DFD Taxe annuelle sur les véhicules des sociétés 24
26 LF
du 03 /04/ 2023
2010
CIRCULAIRE N °06 16 et 51 282 sexies du
Régime fiscal préférentiel de l’auto-entrepreneur.
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 LF 2023 CIDTA 26
du 04 /04/ 2023
CIRCULAIRE N °07 37, 38 et Nouveaux seuils de compétence pour le traitement des
77, 79 et 172
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 44 LF affaires contentieuses 29
du CPF
du 04 /04/ 2023 2023 2033
Exclusion du bénéfice de l'exemption du droit de mutation
à titre onéreux de 5%, des actes de vente de locaux à
CIRCULAIRE N °08
17 258 -V usage commercial et professionnel, se rattachant aux
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 32
LF 2023 du CE immeubles ou fractions d'immeubles à usage principal
du 09/04/ 2023
d'habitation, réalisés dans le cadre des opérations de
promotion immobilière
CIRCULAIRE N °09 18
100-I Rehaussement du seuil applicable au droit de timbre de
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 LF 2023 34
du CT quittance.
du 09/04/ 2023
25 et 50 - Relèvement du tarif du droit de circulation sur les alcools
CIRCULAIRE N °10
LF 2023 47 et 176 du et les vins ;
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 36
48 CII - Suppression de la taxe additionnelle du droit de
du 09/04/ 2023
LF 2012 circulation sur les alcools et les vins.
523, 524,
CIRCULAIRE N °11 30, 31
526, 527, 537 Révision des amendes fixes, proportionnelles et
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 et 32 39
et 538 particulières applicables en matière d'impôts indirects.
du 09/04/ 2023 LF 2023
du CII
CIRCULAIRE N °12 Réaménagement du dispositif d'acquisition des véhicules
20 9 alinéa 6 touristiques tout terrain (4x4), en exonération de la TVA,
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 43
LF 2023 du CTCA par les moudjahidine et les invalides de la guerre de
du 10/04/ 2023
libération nationale.
CIRCULAIRE N °13
23 Déduction de la TVA / factures d'achats réglées en
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 30 du CTCA 46
LF 2023 espèces. Relèvement de seuil.
du 10/04/ 2023
CIRCULAIRE N °14 TVA - Activités de promotion immobilière et des travaux
19 et 21 2 et 14 du
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 48
LF 2023 CTCA immobiliers-Champ d'application et fait générateur.
du 18/04/ 2023
CIRCULAIRE N °15
22 Soumission de la cigarette électronique à la Taxe
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 25 du CTCA 51
LF 2023 Intérieure de Consommation (TIC).
du 14/05/ 2023
-Recours juridictionnel :
-Adaptation et harmonisation des voies de recours
82, 89 bis, 90, juridictionnels, en matière de contentieux fiscal, avec les
CIRCULAIRE N °16 39, 40, 41
91, 153 ter et dispositions du Code de Procédure Civile et Administrative
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 et 43 53
154 (CPCA).
du 23/05/ 2023 LF 2023
du CPF -Insertion des procédures suivie devant les nouveaux
Tribunaux Administratifs d'Appel (TAA) au sein du Code
des Procédures Fiscales (CPF).

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CIRCULAIRE N °17
46 LF 81 bis Contentieux - Mesures relatives aux commissions de
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 58
2023 du CPF recours
du 29/05/ 2023
CIRCULAIRE N °18
45 LF Révision à la baisse de la quote-part exigée pour le
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 74 du CPF 62
2023 bénéfice du Sursis Légal de Paiement (SLP).
du 29/05/ 2023
252, 256,
257, 261-b,
13 et 62 261-d, 26I-f ,
Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et Non Bâties
CIRCULAIRE N °19 LF 2023 261-f bis,
(TFPB et TFPNB)
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 60 à 66 261,-f ter, 65
du 31/05/ 2023 LF 2022 26 261-p ter
261-r, 261-s,
261-t et 262
ter du CIDTA
13 et 62 263, 263 bis
CIRCULAIRE N °20
LF 2023 263 ter et Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM).
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 87
67 et 68 263 quater
du 31/05/ 2023
LF 2022 du CIDTA
CIRCULAIRE N °21 Exonération de I'IBS, des dépôts en compte
7 LF 138-II du
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 d'investissement, effectués dans le cadre des opérations 100
2023 CIDTA
du 13 /06/ 2023 de banque relevant de la finance islamique.
CIRCULAIRE N °22 Imposition à la marge au titre de l'IFU/commercialisation
282 quater du
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 15 des produits de large consommation aux prix ou marges 102
CIDTA
du 13/06/ 2023 plafonnés prévus par voie réglementaire.
CIRCULAIRE N °23 266 septies et
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 14 266 octies Taxe de séjour 105
du 27/06/ 2023 du CIDTA
CIRCULAIRE N °24 Taux de la marge commerciale servant pour la
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 détermination du résultat fiscal des pharmaciens 108
du 10/08/ 2023 49 détaillants
DFD
‫ منشور رقم‬24 LF 2023
‫معدل الهامش التجاري الذي على أساسه تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‬
‫ ق ت ت ج‬/‫م ع ض‬/‫ ق م و ز‬/‫ ش ق‬2023 116
2023/08/10
Elargissement de l'application de la procédure de
CIRCULAIRE N °25 42 et 44 95 et 172
délégation de signature pour les cas de dégrèvement
MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23 LF2023 du CPF 122
d'office issus des doubles emplois
du 07/09 2023

Instruction et circulaires fiscales importantes

Article Article
Références Objet Page
de LF du code
09 ‫تعلٌمة رقم‬
2023/‫م ع ض‬/‫و ز‬ .‫إدراج رقمً التعرٌف الوطنً والتعرٌف الجبائً فً العقود التوثٌقٌة‬ 126
2023 /06/ 18
Note n°62 Modalités pratiques de mise en œuvre des mesures
MF/DGI/DGRFMPM / / d'accompagnement en faveur des entreprises réalisant 127
du 30 /01/2023 des opérations d'exportation.
62 ‫مذكرة رقم‬
‫ق ت ت ج ع م م‬/‫م ع ض‬/‫وم‬ / / ‫الكٌفٌات العملٌة لتطبٌق التدابٌر المرافقة لفائدة المؤسسات المنجزة لعملٌات التصدٌر‬ 133
2023 /01/ 26

3
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 23 mars 2023

CIRCULAIRE N° 01/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Exercice de l’activité de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles par


les entreprises de droit commercial.
Références : -Articles 26, 27 et 28 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444
correspondant au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Articles 267, 271, 289, 290, 292, 294 et 295 du Code des Impôts Indirects (CII).

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les dispositions des articles
26, 27 et 28 de la loi de finances pour 2023, modifiant et complétant, respectivement, les articles
267, 271, 289, 290, 292, 294 et 295 du Code des Impôts Indirects(CII), prévoyant la faculté
accordée aux entreprises régulièrement inscrites au Registre du Commerce, pour l'exercice de
l'activité de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles destinés à la
fabrication de tabac à fumer et à priser et/ou à mâcher, après autorisation délivrée par les
services habilités de l'administration fiscale.

À ce titre, il sera traité dans la présente circulaire les conditions d’exercice de cette activité, les
modalités de délivrance de l'autorisation, ainsi que les règles qui lui sont applicables, suivant le
plan repris ci-après :

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EXERCICE DE L'ACTIVITÉ DE COLLECTE, DE TRAITEMENT ET DE DISTRIBUTION DE
TABACS EN FEUILLES PAR LES ENTREPRISES DE DROIT COMMERCIAL

I. ECONOMIE DE LA MESURE

II ACTIVITE DE COLLECTE, DE TRAITEMENT ET DE DISTRIBUTION DE TABACS EN


FEUILLES - MODALITÉS D'AUTORISATION ET RÈGLES APPLICABLES

II.1. Personnes autorisées

II .2. Conditions d'octroi de l'autorisation

II.3. Modalités d'octroi de l'autorisation

III. REGLES APPLICABLES A L'EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COLLECTE DE TRAITEMENT


ET DE DISTRIBUTION DE TABACS EN FEUILLES

III.1. Autorisation de détention de tabacs en feuilles

IIL2. Circulation de tabacs en feuilles

III.3. Emballage de tabacs en feuilles

III.4. Commercialisation de tabacs en feuilles

III.5. Intervention des agents de l'administration fiscale

III.6. Tenue d’une comptabilité matières

III.7. Déduction des charges accordée sur les déchets de magasins des tabacs

III.8. Régime fiscal applicable à l'activité

IV. RETRAIT DE L'AUTORISATION

IV.1. Retrait de l'autorisation à l'initiative de l'administration fiscale

IV2. Retrait de l'autorisation suite à une décision émanant d’une autre administration

IV.3. Retrait de l'autorisation suite à une décision de justice

V. DATE D'EFFET

I. ECONOMIE DE LA MESURE :

Au préalable, il convient de souligner que sous l'empire de la législation des impôts indirects en
vigueur au 31 décembre 2022, seules les coopératives de planteurs légalement constituées et
agréées, étaient autorisées à exercer l’activité de collecte, de traitement et de distribution (vente)
des feuilles de tabacs, ainsi que les fabricants des produits tabagiques qui avaient la faculté de
s’approvisionner directement auprès des planteurs de tabacs, pour les besoins exclusifs de leur
production.

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Cependant, le développement du marché du tabac manufacturé et l'augmentation des besoins en
matières premières, sans cesse croissants des sociétés de fabrication des produits tabagiques,
nécessitent l'intervention d'entreprises commerciales plus outillées, spécialisées dans la
collecte, le traitement et la distribution des feuilles de tabacs, à l'effet d'assurer un
approvisionnement fluide et régulier, en ces matières, de ces manufactures.
A cet égard, l'extension de cette activité au profit de ces entreprises, permettra la mise en place
d'un réseau national de distribution, couvrant l’ensemble des périmètres territoriaux de culture de
feuilles de tabacs, à même de satisfaire la demande locale des fabricants de tabacs et par
extension, encourager la production nationale de cette matière première, source de création de
richesses et de limitation de recours à l'importation de tabacs bruts.
Dans cette optique, des aménagements législatifs requis, au sein du CII, ont été introduits, dans le
cadre de la loi de finances pour 2023, à l'effet :
- d'autoriser, d’une part, les entreprises commerciales à exercer l’activité de collecte, de traitement
et de distribution de tabacs en feuilles ;
- et d'étendre, d'autre part, à ces entreprises les règles de comptabilité matières, de détention et
de circulation applicables aux coopératives des planteurs.
II. ACTIVITE DE COLLECTE, DE TRAITEMENT ET DE DISTRIBUTION DE TABACS EN
FEUILLES - MODALITÉS D'AUTORISATION ET RÈGLES APPLICABLES :
II.1. Personnes autorisées :
L'activité de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles, peut être exercée par
toute personne physique ou morale préalablement inscrite, ès-qualités, au registre du commerce
et autorisée par l'administration fiscale.
II.2. Conditions d'octroi de l’autorisation :
Conformément aux dispositions de l’article 26 de la loi de finances pour 2023, modifiant et
complétant celles de l’article 290 du CII, l'exercice de l’activité de collecte, de traitement et de
distribution de tabacs en feuilles, par toute entreprise commerciale, est subordonné après son
inscription au registre du commerce, à l'obtention d’une autorisation établie par les services fiscaux
territorialement compétents, suivant le modèle joint en ANNEXE III.
Toutefois, l'octroi de cette autorisation est soumis à la satisfaction préalable des conditions
suivantes :

A. Inscription au registre du commerce :

L'entreprise doit être inscrite au registre du commerce pour l'exercice de l’activité de collecte, de
traitement et de distribution de tabacs en feuilles.

B. Détention d’un ou plusieurs dépôts de stockage de tabacs en feuilles :

L'entreprise doit détenir en propriété ou en location, dûment justifié par un acte, un ou plusieurs
hangars aménagés pour stockage de tabacs en feuilles, lesquels doivent répondre aux conditions
suivantes :

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- Toute communication intérieure entre les entrepôts et les autres locaux non destinés à
l'entreposage des autres produits ou à l'exercice d’une autre activité, est interdite ;
- Les jours et fenêtres donnant directement sur la voie publique ou sur les propriétés voisines,
doivent être pourvus de fermetures appropriées, de manière à éviter toutes formes de
soustraction;
- Le site du lieu d'implantation des hangars doit avoir une seule entrée ;
- L'entreprise ne peut détenir, dans les entrepôts, que les feuilles de tabacs et éventuellement les
produits nécessaires à leur traitement et conditionnement ;
- La facilitation aux agents de l'administration fiscale, l'accès aux entrepôts de stockage des
feuilles de tabacs ;
- La mise à la disposition des agents de l'administration fiscale, les moyens humains et matériels
nécessaires pour faciliter la reconnaissance et les pesages et mesurages des tabacs bruts ;
- L'aménagement des locaux professionnels, selon les règles sécuritaires et environnementales
réglementairement requises.

Observation :

Étant donné que les entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles,
commercialisent un produit (tabacs en feuilles) non assujetti à l'impôt indirect, ces dernières ne
sont pas soumises au régime suspensif de droits et sont, par voie de conséquence, dispensées
de l'obligation de souscription de la caution prévue à l’article 10.1-a du CII.

II.3. Modalités d'octroi de l'autorisation :


La délivrance de l'autorisation est subordonnée à la fourniture d’un dossier soumis pour examen
des services fiscaux compétents, avant l'établissement de l’autorisation sollicités ou la
prononciation d’une décision de rejet, à l’égard du dossier de demande déposé.
A. Pièces constitutives du dossier de demande :
Le dossier de demande est composé des pièces suivantes :
- Une demande d'octroi de l'autorisation d'exercice de l’activité de collecte, de traitement et de
distribution de tabacs en feuilles, établie suivant le modèle joint en ANNEXE I;
- Une copie d'extrait du registre du commerce ;
- Une copie des statuts, si l'opérateur postulant est une société commerciale ;
- Une copie de la carte du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) ;
- Un certificat délivré par le Chef d'inspection ou le Chef de Centre Des Impôts (CDI), attestant
de l'ouverture d’un dossier fiscal, par l’entreprise postulante, lorsque le siège de l'entreprise et
l’entrepôt dépendent de deux services d’assiette où de deux (02) DIW différents ;
- Une copie de l’acte de propriété de/des entrepôts ou du bail (ou de baux) de location ;
- Une copie du document justifiant la représentation légale de l'entreprise ;

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- Une copie de la pièce d'identité du gérant de la société ;
- Une copie de la pièce d'identité du propriétaire de l'entreprise individuelle.
- Lieu de dépôt du dossier de demande :
Celui-ci est déposé auprès de l'inspection des impôts ou du CDI du lieu d'implantation de/des
dépôts de l'entreprise. Un accusé de réception est remis à l’intéressée, par l’apposition du cachet
de service et de la date à laquelle le dossier a été reçu, sur la copie de la demande d'autorisation
de l’entreprise demanderesse.
B. Délai de traitement de dossier de demande d'autorisation :
Les services de l'inspection ou du CDI sont tenus de traiter le dossier de demande d'autorisation et
de le transmettre à la DIW, dans un délai de sept (07) jours, à compter de sa date de dépôt.
C. Prise en charge de la demande d'autorisation :
Après réception du dossier de demande, le chef d'inspection ou du CDI, diligente une enquête sur
place, sanctionnée par l'établissement d’un Procès-Verbal de constat d’habilitation, établi selon le
modèle joint en ANNEXE II.
Dans le cas où des réserves ont été consignées sur ce PV, au regard des conditions d'octroi
d'autorisation ci-avant reprises (Cf. Titre II.2. Conditions d'octroi de l'autorisation / Point B.
Détention d'un ou plusieurs dépôts de stockage de tabacs en feuilles, page 4), il est accordé un
délai de trente (30) jours à l’intéressée, pour régulariser sa situation, qui doit donner lieu à
l'établissement d’un deuxième PV dressé sur les lieux.
Ensuite, le dossier accompagné du PV de constat d'habilitation est transmis à la Di rection des
Impôts de Wilaya (DIW) - Sous-Direction des Opérations Fiscales-, pour vérification de sa
complétude, ponctuée par son inscription sur un registre ad hoc, intitulé «Registre des
autorisations », coté et paraphé par le Directeur des Impôts de Wilaya (DIW), à l'effet d'assurer
un meilleur suivi de ces dossiers.
Ce registre retraçant les différentes étapes de la procédure de délivrance et de retrait de ces
autorisations, doit comporter les renseignements énumérés ci-dessous :
Dans sa partie relative à l'octroi des autorisations, ce registre est constitué des rubriques
suivantes:
- N° d'ordre interne de la demande d'autorisation ;
- Date de dépôt du dossier de demande d'autorisation ;
- Dénomination de l’entreprise ;
- NIF de l’entreprise ;
-Date et référence de l'autorisation délivrée par le DIW;
- Date de remise de l'autorisation ;
-Emargement (signature et apposition du cachet humide) du représentant légal de la société
ayant retiré l'autorisation.

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Pour la partie afférente aux décisions de retrait des autorisations, celle-ci est composée des
rubriques suivantes :
- Date et référence de la décision de retrait de l'autorisation ;
- Motif de retrait ;
- Date de remise de la décision de retrait à l’entreprise concernée ;
- Emargement (signature et apposition du cachet humide) du représentant légal de l'entreprise
ayant retiré la décision de retrait.
- Examen du dossier de demande de l'autorisation par la SDOF :
À la réception du dossier émanant du service d’assiette, il est procédé à son examen par
l'exploitation des résultats de l'intervention opérée sur les lieux, qui donnera lieu soit à
l'établissement d’un projet de décision de délivrance de l'autorisation d'exercice de l’activité
sollicitée, soit d'un projet de décision de rejet dûment motivé, qui sera soumis pour signature du
Directeur des Impôts de Wilaya.
- Décision du Directeur des Impôts de Wilaya :
À l'issue de l'examen du dossier de demande, le DIW procède, dans le cas de la recevabilité de ce
dernier, à la signature de l'autorisation d'exercice de l'activité sollicitée, établie selon le modèle
joint en ANNEXE III. A défaut, il est notifié une décision de rejet (Cf. Modèle d’imprimé joint en
ANNEXE IV).
- Remise de la décision :
Dès la signature de la décision par le DIW, il est adressé à l’entreprise concernée, par les services
de la SDOF, une convocation l'invitant à retirer la décision établie. Dès sa remise, il est procédé
au renseignement et à l’émargement en conséquence du registre des autorisations.
Une copie de l'autorisation ou de la décision de rejet est transmise aux services d’assiette de
rattachement de l’entreprise, ainsi qu'à la DIW dont relève l'établissement principal de l'entreprise
ou du siège social de l’entreprise, si celui-ci est différent du lieu de situation de l'entrepôt.
- Délai de traitement du dossier par la DIW:
Les services de la Direction disposent d’un délai maximal de sept (07) jours, décompté à partir de
la date de retour du dossier du service d’assiette, pour l'examen du dossier et la délivrance de la
décision appropriée.
D. Cas d'exploitation de plusieurs entrepôts :
Certaines entreprises peuvent disposer de plusieurs entrepôts, situés dans des localités
différentes. Dans cette situation, deux cas de figure peuvent se présenter :
- Premier cas de figure : entrepôts situés dans le périmètre de compétence territoriale d'une
même DIW, mais dépendant de plusieurs inspections des impôts ou CDI :
Dans ce cas, l’entreprise concernée doit déposer un dossier de demande, constitué des pièces ci-
avant citées, auprès de chaque inspection des impôts où CDI (pour les DIW ayant deux CDI) de
rattachement de chaque entrepôt.

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Cette demande sera instruite, selon la procédure décrite ci-dessus.
Cependant, il n’est délivré par le DIW à l'entreprise qu'une seule autorisation, dans laquelle il sera
repris l'ensemble des entrepôts de tabacs bruts exploités par cette dernière.
- Deuxième cas de figure : entrepôts situés dans le périmètre de compétence territoriale de
DIW différentes :
Dans ce cas, l’entreprise concernée est tenue de déposer un dossier de demande d'autorisation,
auprès de chaque service d’assiette du lieu de situation de l’entrepôt, examiné selon la procédure
décrite ci-dessus. Chaque DIW délivrera une autorisation d'exercice de l'activité en question, au
titre des entrepôts situés dans le périmètre de sa compétence territoriale.
E. Recours contre la décision de rejet :
Aux termes de l’article 829 du code de procédure civile et administrative, le contribuable dispose,
dans le cas de rejet de son dossier de demande, de la faculté de saisir le tribunal administratif
dans un délai de quatre (04) mois, à compter de la date de notification de la décision
susmentionnée.
Toutefois, le contribuable peut, au cours du délai de quatre (04) mois suscité, adresser une
réclamation à l'autorité administrative qui a prononcé la décision à savoir la Direction des Impôts
de Wilaya, conformément aux dispositions de l’article 830 du même code.
L'absence de réponse de l'administration dans un délai de deux (02) mois, décompté à partir de la
date de notification de la réclamation, vaut rejet de celle-ci. Dans ce cas, l'intéressé dispose d’un
délai de deux (02) mois à compter du jour de l'expiration du délai de deux (02) mois susmentionné,
pour saisir l'instance juridictionnelle compétente.
Si, par contre, l'administration a répondu au recours de l'intéressé, par une décision de rejet, dans
le délai de deux (02) mois qui lui est imparti, ce dernier dispose d'un délai de deux (02) mois, pour
saisir le tribunal administratif, décompté à partir de la date de notification de la décision suscitée.
En tout état de cause, le contribuable concerné dispose d’un délai de quatre (04) mois, à compter
de la date de notification par la DIW de la première décision de rejet, pour saisir la juridiction
administrative compétente et il lui appartient au cours de ce délai de saisir l'administration en
contestation de la décision de rejet notifiée.
Une fois l'échéance de quatre (04) mois est dépassée, le requérant ne peut saisir le tribunal
administratif, pour forclusion de délai.
III. REGLES APPLICABLES À L’EXERCICE DE L'ACTIVITE DE COLLECTE DE TRAITEMENT
ET DE DISTRIBUTION DE TABACS EN FEUILLES :
Les articles 26 et 28 de la loi de finances pour 2023 ont complété les dispositions des articles 267,
271, 289, 290, 292, 294 et 295 du CII, à l'effet d'étendre aux entreprises de collecte, de traitement
et de distribution de tabacs en feuilles, les règles d'exercice de cette activité, prévues par ce code,
applicables aux coopératives des planteurs.
Ces règles se rapportent notamment à l'autorisation de détention de tabacs en feuilles, à leur
conditionnement, circulation, commercialisation et contrôle, ainsi qu'à la tenue d’une comptabilité
matières relatives aux produits ci-avant cités.

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III. 1. Autorisation de détention de tabacs en feuilles :
Conformément aux dispositions de l’article 267 du CII modifiées et complétées par l’article 26 de la
loi de finances pour 2023, les entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en
feuilles sont autorisées, à l'instar des planteurs et des fabricants de tabacs, de détenir du tabac en
feuilles.
III. 2.Circulation de tabacs en feuilles :
A- Transfert des matières du séchoir aux entrepôts des entreprises :
Aux termes de l’article 271 du CII, les tabacs en feuilles ne peuvent circuler qu’accompagnés
d’acquit-à-caution.
À cet égard, et nonobstant les dispositions de l’article cité supra, le transfert de tabacs en feuilles
de la plantation vers les magasins des entreprises chargées de leur collecte, traitement et
distribution, doit s’effectuer sous couvert d’un acquit-à-caution à l’effet d’assurer la traçabilité de
ces matières et d'éviter toute tentative de leur détournement pour un usage frauduleux.
B-Circulation de tabacs en feuilles entre les entrepôts d’une même entreprise ou à
l’occasion de leur livraison aux fabricants de tabacs :
En application des dispositions de l'article 272 du CII, le déplacement du tabac en feuilles d'un
entrepôt à un autre, appartenant à la même entreprise ou lors de leur livraison en vente à une
manufacture de tabacs ou à un autre distributeur, est obligatoirement soumis à l'obtention
préalable d'un acquit-à-caution délivré par le service d’assiette territorialement compétent, selon la
procédure en vigueur. Cette procédure est également requise pour les produits d'espèces destinés
à l'exportation, à l’occasion de leur transfert des lieux de stockage vers le port d'embarquement.
III. 3. Emballage de tabacs en feuilles :
En vertu des dispositions de l’article 26 de la loi de finances 2023, ayant modifié l’article 289 du
CII, les entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles sont tenues,
sauf autorisation spéciale de l'administration fiscale, d’emballer les tabacs existants dans leurs
magasins au plus tard le 1er avril de l’année.
En outre, ces entreprises sont astreintes au respect des règles d'emballage, d'indication, de
numération, de la désignation du poids brut de la tare et du poids net du tabac en feuilles
conditionné, édictées par les dispositions de l’article cité ci-dessus.
III. 4. Commercialisation de tabacs en feuilles :
Les planteurs étaient tenus, sous l'égide des anciennes dispositions de l’article 290 du CII, à
vendre leurs produits (feuilles de tabacs à fumer, à priser et/ou à mâcher) aux seules sociétés,
coopératives de planteurs légalement constituées et agréées, ainsi qu'aux sociétés de fabrication
de produits tabagiques.
Désormais, l’article 26 de la loi de finances pour 2023 a apporté un aménagement à l’article 290
suscité, en prévoyant l'autorisation accordée aux planteurs, de vendre leurs récoltes, au profit des
entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles.

11
III. 5. Intervention des agents de l’administration fiscale :
Aux termes de la modification apportée à l’article 292 du CII, par les dispositions de l’article 26 de
la loi de finances pour 2023, il est désormais permis aux agents des impôts de requérir le concours
des agents communaux, pour opérer des contrôles dans les entrepôts et/ou les magasins des
entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles.
III. .6. Tenue d'une comptabilité matières :
Conformément aux dispositions de l’article 294 du CII, modifiées et complétées par l’article 28 de
la loi de finances pour 2023, les entreprises de collecte, de traitement et de distribution de tabacs
en feuilles sont comptables envers l'administration fiscale des tabacs qu’elles détiennent, au
même titre que les sociétés coopératives des planteurs. Elles doivent tenir un compte de
mouvements d'entrée et de sortie de tabacs qu’elles détiennent en stocks, de manière distincte
entre le tabac à fumer et le tabac à priser et/ou à mâcher, porté sur un registre coté et paraphé par
le chef d'inspection des impôts ou du CDI.
Ce compte est chargé :
1) Des quantités reconnues lors du premier inventaire ou restant à la précédente clôture et
formant la reprise ;
2) De celles reçues ;
3) Des excédents constatés lors des inventaires.
Il est déchargé :
1) Des quantités expédiées ;
2) De celles admises en décharge dans les conditions prévues à l'article 31 du présent code ;
3) Des manquants constatés lors des inventaires.
- Ce compte est définitivement clos, balancé et réglé tous les ans du 1er au 31 juillet.
- En ce qui concerne les quantités présentées à la destruction, elles doivent avoir été
débarrassées des poussières, par un tamisage au tamis à mailles carrées d’un millimètre au moins
de côté et leur poids est ramené à l'humidité normale de 17%.
III. 7. Déduction des charges accordées sur les déchets de magasins des tabacs :
En sus des sociétés coopératives des planteurs, il est accordé aux entreprises de collecte, de
traitement et de distribution de tabacs en feuilles, en vertu des dispositions de l’article 295 du CII,
modifiées et complétées par celles de l’article 28 de la loi de finances pour 2023, le bénéfice de
deux (02) taux de déduction des déchets des magasins des tabacs, fixé chacun à 5% comme suit :
* Pour les tabacs en feuilles: 5% par an. Cette déduction est calculée proportionnellement à la
durée de séjour des tabacs dans les magasins ;
* Une déduction complémentaire forfaitaire de 5%, sur les tabacs en feuilles provenant de la
dernière récolte.

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Les manquants de tabacs en feuilles constatés après défalcation des déductions citées ci-dessus,
feront l’objet d'une sanction par l'application d’une pénalité égale à leur valeur, conformément aux
dispositions de l’article 296 du CII.
Lorsque les excédents constatés au même compte dépassent 5 % des quantités ayant séjourné
en magasin, depuis le précédent inventaire, seul le surplus est saisissable, la totalité étant ajoutée
aux entrées.
III. 8. Régime fiscal applicable à l’activité :
En leur qualité de marchands en gros de tabacs en feuilles, ces entreprises sont soumises au
régime fiscal du bénéfice réel et sont, par voie de conséquence, assujetties à la TAP et à la TVA,
au titre de leurs chiffres d’affaires, ainsi qu'à l’IBS ou à l'IRG/BIC sur les bénéfices réalisés.
Il demeure entendu que les ventes de feuilles de tabacs réalisées par les planteurs (cultivateurs) et
les coopératives des planteurs, avec les entreprises de collecte, de traitement et de distribution et
de distribution de tabacs en feuilles sont exclues de toute imposition à la TAP, TVA ou aux droits
indirects.
IV.RETRAIT DE L’AUTORISATION :
Le retrait de l'autorisation d'exercice de l’activité susvisée, peut s'effectuer à l'initiative de
l'administration fiscale (IV.1), suite à une décision émanant d’une autre administration (IV2) ou
conséquemment à une décision de justice (IV.3).
IV. 1. Retrait de l'autorisation à l'initiative de l’administration fiscale :
Les services de l'administration fiscale peuvent procéder au retrait de l'autorisation de l'exercice de
l’activité de collecte, de traitement et de distribution de tabacs en feuilles, s’il est dûment relevé
que l’entreprise a commis des infractions graves, telles que l'usage de
manœuvres frauduleuses tendant à la commercialisation de ces produits, en soustraction de
paiement des droits et taxes dus.
Le PV d'infraction établi par les services fiscaux habilités, accompagné des pièces justificatives
correspondantes, est transmis aux services de la DIW- Sous-Direction des Opérations Fiscales,
pour l'établissement du projet de décision de retrait selon le modèle joint en ANNEXE V.
Une fois la décision signée par le DIW, celle-ci est remise à l'intéressée ou transmise par voie
recommandée contre accusé de réception. La partie du registre des autorisations dédiée au retrait
de ces dernières est renseignée en conséquence.
Une copie de cette décision est transmise aux services d’assiette de rattachement de l'entreprise
concernée, ainsi qu'à la Direction des Impôts du lieu de situation de l'établissement principal de
l’entreprise où du siège social de la société, si celui-ci est différent du lieu d'implantation.
IV. 2.Retrait de l'autorisation suite à une décision émanant d’une autre administration :
Les entreprises exerçant dans ce segment d'activité peuvent faire l'objet de décisions de fermeture
définitive de leurs établissements, rendues par d'autres administrations pour constatation
d’infractions graves aux règles de commercialisation de ces produits, à leur conservation (risque
sanitaire)….etc.

13
À la réception de cette décision par la DIW, celle-ci est prise en charge, selon les modalités de
retrait reprises dans le sous-titre, ci-dessus «IV.1.Retrait de l'autorisation à l'initiative de
l'administration fiscale » par l'établissement d’un projet de décision par la SDOF, pour être soumis
après pour signature du DIW, suivie de sa notification à l’entreprise concernée.
IV. 3.Retrait de l'autorisation suite à une décision de justice :
La prononciation d'une décision de justice interdisant à l’entreprise d'exercer l’activité de collecte,
de traitement et de distribution de tabacs en feuilles, entraine le retrait d'autorisation d'exercice de
cette activité.
Dès réception de cette décision, cette dernière est traitée par les services de la DIW (SDOF) et la
décision de retrait de l'autorisation est prononcée et notifiée, selon la procédure décrit dans le
sous-titre «IV.1.Retrait de l'autorisation à l'initiative de l'administration fiscale ».
Observation : Dans les trois cas traités ci-dessus, une copie de la décision de retrait doit être
communiquée aux services de l'assiette de rattachement de l'entrepôt, ainsi qu’à la Direction des
Impôts du lieu de situation de l'établissement principal de l'entreprise ou du siège social de la
société, si celui-ci est différent du lieu d'implantation de l’entrepôt de stockage.
IV. 4. Recours contre la décision de retrait de l'autorisation :
La décision de retrait prononcée par l'administration fiscale, peut faire l'objet de recours tant
auprès de la Direction des Impôts l'ayant rendue, qu'auprès des instances judiciaires
administratives compétentes. La procédure de recours hiérarchique ou d'appel, doit s'effectuer
dans les conditions et les délais édictés par le code de procédure civile et administrative, tels
qu’explicités dans le point « E. Recours contre la décision de rejet, pages 7 et 8».
Par ailleurs, est-il important de souligner qu’une décision de retrait prononcée par une
administration tierce, doit faire l'objet de recours hiérarchique, auprès des services administratifs à
l’origine de cette décision. La décision de retrait de l'autorisation notifiée dans ce cas, par
l'administration fiscale, en application de la décision initiale de retrait, ne peut être contestée par
l'entreprise concernée auprès des services de la DIW.
Il va sans dire que l'interdiction d'exercice de l’activité en question, prononcée par les instances
judiciaires, sont susceptibles d'appel dans les conditions et délais applicables aux décisions de
justice.
V. DATE D’EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


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N.MOUSSA

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IMPRIMES ANNEXES

Désignation Intitulé de l’imprimé

Annexe I Demande d'autorisation d'exercice de l’activité de collecte, de traitement et de


distribution de tabacs en feuilles

Annexe II Procès-Verbal (PV) de constat d’habilitation

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17
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 29 mars 2023
CIRCULAIRE N° 02/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Exonération des coopératives de pêches et d’aquaculture de l'IBS.

Références : - Article 7 de loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25


décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 138 du code des impôts directs et taxes assimilées.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions
introduites par l’article 07 de loi de finances pour 2023 au niveau des dispositions de l’article 138-I
du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), relatives aux exonérations permanentes
en matière de l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS).

I. ECONOMIE DE LA MESURE :

L'article 7 de la loi de finances pour 2023 a modifié et complété les dispositions de l’article 138-I du
CIDTA, par un alinéa 8, à l'effet d'accorder une exonération permanente en matière d'IBS, au profit
des coopératives de la pêche et de l'aquaculture ainsi que leurs unions, agréées par habilités du
ministère chargé de la pêche et de l'aquaculture.

II. DEFINITIONDE LA COOPERATIVE DE LA PECHE ET/OU DE L'AQUACULTURE :

La coopérative de la pêche et/ou de l'aquaculture est régie par les dispositions de la loi n°01-11
du 3 juillet 2001, modifiée et complétée, relative à la pêche et à l'aquaculture.

Aussi, la coopérative est un groupement doté de la personnalité morale et de l'autonomie


financière, à but non lucratif, créée par des personnes physiques ou morales, exerçant une activité
professionnelle dans le domaine de la pêche et/ou de l'aquaculture.
18
III. PORTEE DE L’EXONERATION ACCORDEE AUX COOPERATIVES DE LA PECHE ET/OU
DE L'AQUACULTURE

L'exonération prévue en vertu des nouvelles dispositions de l’article 138-1-8 du CIDTA, s'applique
aux coopératives de la pêche et/ou de l’aquaculture citées supra, ainsi que leurs unions, dont les
modalités de création et de gestion sont définies par voie réglementaire.

L'exonération IBS est accordée, au titre des opérations réalisées exclusivement avec les
sociétaires de ces coopératives.

Par contre, cette exonération ne trouve pas à s'appliquer aux opérations réalisées avec des
personnes physiques ou morales non sociétaires, lesquelles sont, par voie de conséquence,
soumises à l’IBS.

III. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 29 mars 2023
CIRCULAIRE N° 03/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
AA
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : IRG/Revenus de location des propriétés bâties et non bâties.

Références : - Article 5 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25


décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 104 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les modifications
introduites par l’article 5 de la loi de finances pour 2023 aux dispositions de l’article 104-II-2 du
Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), ayant trait à l'imposition des revenus de
location des propriétés bâties et non bâties.

I.ECONOMIE DE LA MESURE :

Aux termes de la législation fiscale en vigueur avant le 31 décembre 2022, les revenus issus de la
location, à titre civil, de biens immeubles bâtis à usage d'habitation ou professionnel ou de biens
immeubles non bâtis, étaient soumis à imposition, au titre de l'IRG, suivant deux (02) modes
d'imposition, à savoir :

— L'imposition libératoire, lorsque le montant des loyers bruts annuels est inférieur ou égal à
600.000 DA ;

— L'imposition provisoire, lorsque le montant des loyers bruts annuels dépasse le seuil de 600.000
DA, suivie d’une imposition définitive au niveau du domicile fiscal.

20
II. RELEVEMENT DU SEUIL D’IMPOSITIO PROVISOIRE :

L'article 5 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l’article 104-II-2 du CIDTA,
à l'effet de relever le seuil de l'imposition provisoire des revenus tirés de la location des propriétés
bâties et non bâties, de 600.000 DA à 1.800.000 DA.

Ces revenus, sont ainsi soumis à imposition :

a- Soit, libératoire lorsque le montant des loyers bruts annuels est inférieur ou égal à 1.800.000DA.

b- Soit, provisoire lorsque le montant des loyers bruts annuels dépasse le seuil de 1.800.000DA,
suivie d’une imposition définitive au niveau du domicile fiscal.

Il est à préciser, que ce nouveau seuil d'imposition provisoire, s'applique aux revenus des loyers
annuels bruts disponibles, au titre de l’année 2023 et suivants.

L’IRG dû dans les deux cas (a et b) ci-avant cités, est payable auprès de la recette des impôts du
lieu de situation du bien loué.

III. MODE DE DETERMINATION DU REVENU IMPOSABLE :

Pour les besoins de la détermination du revenu soumis à imposition au titre de l'IRG/revenus de


location des propriétés bâties et non bâties, il convient de se référer à la circulaire
N°08/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 du 30 mars 2022 et l'instruction n° 03 MF/DGI 2023 du 19
février 2023. :

IV. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la


Règlementation Fiscales et des Affaires Juridiques
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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 03 avril 2023
CIRCULAIRE N° 04/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Extension de l'exonération de la taxe sur la consommation des carburants.

Référence : Article 47 de la Loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25


décembre 2022 , portant loi de finances pour 2023, modifiant l'article 81 de la loi
n°20-16 du 16 Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020, portant
loi de finances pour 2021.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par l'article 47 de la loi de finances pour 2023, aux dispositions de l'article
81 de la loi de finances pour 2021, relatives à la taxe sur la consommation des carburants.

I. RAPPEL DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 81 DE LA LOI DE FINANCES POUR 2021


AYANT INSTITUE SUR LA CONSOMMATION DES CARBURANTS :

Les dispositions de l'article 81 de la loi de finances pour 2021, ont institué au profit du budget de
l'Etat, une taxe sur la consommation des carburants des véhicules de tourisme/utilitaires et des
camions ainsi que des bus, à chaque sortie des frontières du pays, pour la compensation entre le
prix administré et le prix international des carburants (essence, gasoil). :

Les tarifs de cette taxe sont fixés comme suit :

- 500 DA, pour les véhicules de tourisme ;

- 8.500 DA, pour les véhicules utilitaires et camions moins de dix (10) tonnes ;

- 12.000 DA, pour les camions plus de dix (10) tonnes et bus.

22
Les dispositions de l'article 81 cité ci-haut, ont exonéré de cette taxe les véhicules appartenant aux
administrations et établissements publics.

II. EXTENTION DE L’EXONERATION DE LA TAXE SUR LA CONSOMMATION DES


CARBURANTS :

En vertu de l'article 47 de la loi de finances pour 2023, l'exonération de la taxe sur la


consommation des carburants accordée aux véhicules appartenant aux administrations et
établissements publics, prévue par les dispositions de l'article 81 de la loi de finances pour 2021, a
été étendue aux véhicules et camions appartenant à une société, à un organisme ou à un
établissement établi en Algérie, lorsqu'ils se rendent, par voie terrestre, aux chantiers de
réalisation de ses projets implantés dans les pays limitrophes.

III. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 03 avril 2023
CIRCULAIRE N° 05/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Taxe annuelle sur les véhicules des sociétés.


Références : - Article 48 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022 portant loi de finances pour 2023;
-Article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, modifié et complété.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par l'article 48 de la loi de finances pour 2023, aux dispositions de l'article
26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, modifiées et complétées, ayant institué la taxe
annuelle applicable sur les véhicules, figurant dans les bilans des sociétés établies en Algérie.
I.ECONOMIE DE LA MESURE :
Les dispositions de l'article 48 précité ont réaménagé les dispositions de l'article 26 de la loi de
finances complémentaire pour 2010, modifiées et complétées, relative à la taxe sur les véhicules
des sociétés, à l'effet d'exclure de son champ d'application, les véhicules de neuf (09) places,
immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP).
II. CHAMP D’APPLICATION DE LA TAXE ANNUELLE SUR LES VEHICULES DES SOCIETES :
Aux termes des dispositions de l'article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010,
modifiées et complétées, en vigueur au 31 décembre 2022, la taxe annuelle sur les
véhicules des sociétés était applicable à tous les véhicules immatriculés dans la
catégorie des voitures particulières (VP), ne dépassant pas cinq (05) années d'âge et
figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, ainsi qu’à ceux loués par ces dernières,
quel que soit leur régime d'imposition.

24
En effet, il est rappelé qu’antérieurement au 1er janvier 2023, n'étaient pas concernés par la taxe
en question:
- Les véhicules destinés exclusivement à la vente;
- Les véhicules destinés exclusivement à la location;
- Les véhicules destinés exclusivement à l'exécution d'un service de transport à la disposition du
public, lorsque ces opérations correspondent à l'activité normale de la société propriétaire;
-Les véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP), dont l’âge est égal
ou supérieur à cinq (05) années, figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, et ce, quel
que soit le nombre de leurs places.
I. REDEFINITION DU CHAMP D’APPLICATION DE LA TAXE ANNUELLE SUR LES
VEHICULES DES SOCIETES :
La nouveauté apportée par les dispositions de l'article 48 de la loi de finances pour 2023, ayant
modifié les dispositions de l'article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, modifiées et
complétées, a eu pour effet de réaménager le champ d'application de la taxe annuelle sur les
véhicules des sociétés, afin de l'appliquer uniquement aux voitures particulières de moins de cinq
)05) années d'âge, dont le nombre de places est inférieur à neuf (09) places.
Ainsi, sont désormais exclus du champ d'application de la taxe annuelle sur les véhicules de
sociétés, les véhicules de neuf (09) places, immatriculés dans la catégorie des voitures
particulières (VP).
Il va sans dire que, la société établie en Algérie demeure redevable de ladite taxe, pour les
voitures particulières (VP), de moins de cinq (05) années d'âge, dont le nombre de places est
inférieur à neuf )09( places, et figurant dans son bilan, à titre d'acquisition ou de location.

NB : Il importe de signaler que les modalités de liquidation et de déclaration de la taxe annuelle


sur les véhicules de sociétés, ainsi que de son paiement, sont celles précisées par les
prescriptions de la circulaire n° 06/MF/DGI/DLRF/LF18 du 08 février 2018.

II. DATE D’EFFET :


Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre compte, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

25
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 04 avril 2023
CIRCULAIRE N° 06/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Régime fiscal préférentiel de l’auto-entrepreneur.


Références : - Articles 16 et 51 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023;
- Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022
portant statut de l’auto-entrepreneur;
- Article 282sexies du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les
dispositions des articles 16 et 51 de la loi de finances pour 2023, traitant du régime fiscal
applicable aux activités exercées sous le statut de l’auto-entrepreneur.
I.ECONOMIE DES MESURES :
Les dispositions des articles 16 et 51 de la loi de finances pour 2023, ont respectivement:
- Modifié les dispositions de l’article 282sexies du CIDTA, à l'effet de soumettre à l'Impôt
Forfaitaire Unique (IFU), les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur;
- Fixé à 5.000.000 DA, le seuil d'éligibilité au statut de l’auto-entrepreneur.
En effet, ces dispositions ont pour objet de mettre en œuvre le régime préférentiel prévu par la loi
n°22-23 du 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur.

II. INSTITUTION D’UN REGIME FISCAL PREFERENTIEL AU PROFIT DE L’AUTO-


ENTREPRENEUR :
Consécutivement à la promulgation de la loi n° 22-23 du 18 décembre 2022 portant statut de
l'auto-entrepreneur, ayant prévu un régime fiscal préférentiel pour cette catégorie de

26
contribuables, l’article 16 de la loi de finances pour 2023 a modifié et complété les dispositions de
l'article 282sexies sus cité, à l'effet de soumettre les activités exercées sous le statut de l’auto-
entrepreneur à l'IFU, au taux de 5%.
Il est entendu par auto-entrepreneur, au sens des dispositions de la loi n° 22-23 sus visée, toute
personne physique exerçant, à titre individuel, une activité lucrative figurant dans la liste des
activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur.
III.. CHAMP D'APPLICATION :
En vertu des dispositions combinées de l’article 2 de la loi n° 22-23 sus visée et de l'article 51 de la
loi de finances pour 2023, sont éligibles au statut de l’auto-entrepreneur, les personnes citées
supra, réalisant un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas cinq millions de dinars algériens
(5.000.000 DA).
Une liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur sera fixée par voie réglementaire.
Sont toutefois exclues de ce statut, les fonctions libérales, les professions et les activités
réglementées et artisanales, conformément aux dispositions du dernier paragraphe de l'article 2
cité ci-dessus.
IV. CONDITIONS D4ELIGIBILITE AU STATUT DE L’AUTO-ENTREPRENEUR :
En vertu des dispositions des articles 2 et 3 de la loi 22-23 sus visée, est éligible au statut de
l’auto- entrepreneur, toute personne physique remplissant les conditions suivantes :
- Atteindre l’âge légal de travail ;
- Être de nationalité algérienne et résidant en Algérie ou étranger résidant, conformément à la
législation et à la réglementation en vigueur ;
- Exercer une activité figurant dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur ;
- Réaliser un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas le seuil d'éligibilité, fixé à cinq millions de
dinars algériens (5.000.000 DA).
V. TAUX D’IMPOSITION A L’IFU :
Les personnes physiques exerçant sous le statut de l’auto-entrepreneur, sont soumis à l'IFU au
taux de 5%. Ce taux s'applique quelle que soit la nature de l'activité exercée, de production ou de
prestation de services … etc, dès lors qu'elles remplissent les conditions sus évoquées.
Le chiffre d’affaires imposable est déterminé en Toutes Taxes Comprises (TTC).

VI. OBLIGATIONS FISCALES DE L’AUTO-ENTREPRENEUR :

En application de la législation fiscale en vigueur, l’auto-entrepreneur est tenu au respect des


obligations de déclaration et de paiement prévues en matière d'IFU, à savoir :

- L'ouverture d’un dossier fiscal, contenant une copie de la carte de l’auto-entrepreneur, prévue à
l’article 6 la loi 22-23 sus visée ;

- L’obtention d’un numéro d'identification fiscale (NIF) ;

- La souscription de la déclaration d'existence édictée par les dispositions de l’article 183 du


CIDTA,

27
- La souscription de la déclaration définitive G n°12 bis prévue à l’article 3 bis du CPF au plus tard,
le 20 janvier de l’année qui suit celle du début de leur activité, dans la mesure où il s’agit de
nouveaux contribuables dispensés de la souscription de la déclaration prévisionnelle. Le dépôt
de la déclaration définitive est assorti de l’acquittement de la totalité du montant IFU dû sur le
chiffre d’affaires réalisé, au titre du premier exercice clos d'activité.

Pour les autres années d'activité, ces contribuables sont soumis à la souscription de la déclaration
prévisionnelle prévue à l’article 1er du CPF, suivie du paiement, selon leur volonté du montant total
de l'IFU correspondant au chiffre d'affaires prévisionnel déclaré, conformément aux dispositions de
l’article 365 du CIDTA ;

Toutefois, l’auto-entrepreneur peut recourir au paiement fractionné de l'impôt. Dans ce cas, il doit
s'acquitter, lors du dépôt de ladite déclaration prévisionnelle, de 50% du montant de l'IFU.

Pour les 50% restant, leur paiement s'effectue en deux versements égaux, du 1er au 15 septembre
et du 1er au 15 décembre, et ce, tel que prévu par l’article 365 sus cité du CIDTA.

Enfin, est-il important de souligner que le montant de l'impôt dû par l'auto-entrepreneur, au titre de
l'IFU, ne peut être inférieur au minimum d'imposition de 10.000 DA, pour l'exercice, au titre duquel
le chiffre d’affaires réalisé donne lieu à l’acquittement d’un montant IFU inférieur à ce montant
(10.000 DA) (Cf. Article 365 bis du CIDTA).

VII. CAS DE DEPASSEMENT DU SEUIL DE 5.000.000 DA :

Concernant cette question, il convient de préciser que les dispositions de l’article 13 de la loi n° 22-
23 sus visée, fait obligation à l’auto-entrepreneur ayant réalisé un chiffre d’affaires annuel
dépassant le seuil de 5.000.000 DA, durant trois (03) années de suite, de s'inscrire au registre du
commerce, s'il souhaite poursuivre l'exercice de son activité. Dans ce cas, il sera soumis au
régime fiscal approprié conformément à la législation fiscale en vigueur.

VIII. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023. Elles seront mises en
œuvre dès la publication du texte réglementaire, définissant la liste des activités éligibles au statut
de l’auto- entrepreneur.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 04 avril 2023
CIRCULAIRE N° 07/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Nouveaux seuils de compétence pour le traitement des affaires contentieuses.


Références : - Articles 37, 38 et 44 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444
correspondant au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2033 ;
- Articles 77, 79 et 172 du Code des Procédures Fiscales (CPF).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par les dispositions des articles 37, 38 et 44 de la loi de finances pour
2023, respectivement aux articles 77, 79 et 172 du CPF, portant relèvement des seuils de
compétence, en matière contentieuse des Centre de Proximité des Impôts (CPI), des Centre Des
Impôts (CDI), des Directions des Impôts de Wilayas (DIW), de la Direction des Grandes
Entreprises (DGE), ainsi que celui conféré à l'Administration Centrale.

I.ECONOMIE DES MESURES :

Antérieurement à l'avènement de la loi de finances pour 2023, les seuils de compétence en


matière contentieuse, prévus par les dispositions des articles 77-2 et 3, 79 et 172-5 du CPF,
étaient établis comme suit :

- Les Chefs des CPI et CDI, étaient habilités à se Prononcer sur les réclamations contentieuses
portant sur des montants de droits et pénalités inférieurs ou égaux, respectivement à 20.000.000
DA et à 50.000.000 DA.

- Le directeur des impôts de wilaya était compétent pour le traitement des contentieux portant sur
des montants de droits et pénalités inférieurs ou égaux à 200.000.000 DA.
29
- Le directeur des grandes entreprises était compétent pour le traitement des recours contentieux
portant sur des montants de droits et pénalités inférieurs ou égaux à 400.000.000 DA.
La loi de finances pour 2023 en ses articles 38 et 44, a modifié et complété les articles 79 et 172
du CPF, à l'effet de relever le seuil de compétence, à partir duquel l'Administration Centrale se
prononce, par avis conforme, sur les recours contentieux.
Aussi, consécutivement au relèvement du seuil de compétence de la direction des impôts de
Wilaya, il a été procédé également au relèvement du seuil de compétence des CDI et CPI.
Conformément aux dispositions des articles 77-2 et 3, 79 et 172-5 du CPF, modifiés et complétés
respectivement par les articles 37, 38 et 44 de la loi de finances pour 2023, les nouveaux seuils de
compétence, en matière contentieuse, sont fixés comme suit:

II. NOUVEAUX SEUILS DE COMPETENCE INTRODUITS PAR LA LOI DE FINANCES POUR


2023 :
II.1. Affaires relevant des Directions des Impôts de Wilayas:

Seuils de Compétence
Autorité compétente
(Droits, amendes et pénalités d’assiette comprises)
Le Chef du Centre de Proximité des < 30.000.000 DA
Impôts (CPI)
Le Chef du Centre des Impôts (CDI) < 70.000.000 DA
- Affaires CPI.
-Supérieure à 30.000.000 DA et inférieure ou égale à 300.000.000DA
-Réclamations portant sur des VASFE < 300.000.000DA)*(
-Affaires CDI:
Le Directeur des Impôts de Wilaya -Supérieure à 70.000.000DA et inférieure ou égale à 300.000.000DA.
(DIW) - Affaires inspection:
Inférieure ou égale à 300.000.000 DA
- Affaires SDCF, SRV:
Inférieure ou égale à 300.000.000 DA

Les VASFE étant opérées par les services de la DIW ou par le Service de Recherches et
Vérifications (SRV), le traitement du contentieux qui en découle relève de la compétence exclusive
de la DIW, et ce, quel que soit le montant des droits rappelés.
II.2. Affaires relevant des Directions des grandes entreprises :
Le directeur des grandes entreprises est désormais compétent pour se prononcer sur les affaires
contentieuses dont le montant des droits et pénalités est inférieur ou égal à 600.000.000DA.
II.3. Avis conforme de l'Administration Centrale requis:
Aux termes des dispositions des articles 79 et 172-5 du CPF, modifiés respectivement par les
articles 38 et 44 de la loi finances pour 2023, l'avis conforme de l'Administration Centrale est
requis lorsque les montants des affaires contentieuses excédent:
- 600.000.000,00DA pour les recours préalables formulés par les contribuables relevant de la
direction des grandes entreprises.
- 300.000.000,00 DA Pour les contentieux issus des vérifications opérées par les services de
recherches et vérifications.

30
- 300.000.000,00 DA pour les réclamations portant contestation d'une décision prononcée sur
une demande de remboursement de crédits de TVA.
- 300.000.000,00 DA pour les affaires dont les impositions contestées découlent de
régularisations, opérées par les services d’assiette et de contrôle, relevant des Directions des
impôts de wilayas, à savoir : le CDI le CPI, les inspections des impôts et la sous-direction du
contrôle fiscal.
III. MODALITES DE PRISE EN CHARGE DES DOSSIERS CONTENTIEUX EN INSTANCE DE
TRAITEMENT AU 31/12/2022 :
III.1. Cas des dossiers contentieux pendants au niveau de la DGE ou des DIW :
Les affaires contentieuses en instance de traitement au 31 décembre 2022, dont les montants
contestés n’atteignent pas les nouveaux seuils de compétence de l'Administration Centrale,
énoncés par la présente circulaire, dont la date d’effet est le 01 janvier 2023, seront, désormais,
traitées par les structures concernées.
III.2. Cas des dossiers contentieux en cours de traitement au niveau des CDI ou des CPI:
- Les recours en instance de traitement au niveau des CDI, au 31 décembre 2022, dont le montant
global contesté est égal ou inférieur à 70 millions de DA relèveront, dorénavant, des attributions
desdits centres des impôts.
- Les réclamations en cours de traitement au niveau des CPI, au 31 décembre 2022, dont le
montant global contesté est égal ou inférieur à 30 millions de DA, relèveront des prérogatives
desdits centres de proximité.
IV.3. Cas des dossiers contentieux en instance de traitement au niveau de l'Administration
Centrale (Direction du Contentieux Fiscal) :
Suite au réaménagement des seuils de compétence, les dossiers contentieux transmis à la
Direction du Contentieux Fiscal et qui, désormais, ne requièrent plus l'avis conforme de
l'Administration Centrale, seront retransférés, selon le cas, à la DGE ou aux différentes Directions
des Impôts de Wilayas habilitées, pour examen et prise en charge.
IV. DATE D’EFFET :
Les dispositions des articles 37, 38 et 44 de la loi de finances pour 2023, objet de la présente
circulaire prennent effet, à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 09 avril 2023
CIRCULAIRE N° 08/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Exclusion du bénéfice de l'exemption du droit de mutation à titre onéreux de 5%, des actes
de vente de locaux à usage commercial et professionnel, se rattachant aux immeubles ou
fractions d'immeubles à usage principal d'habitation, réalisés dans le cadre des opérations
de promotion immobilière
Références :- Article 17 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
Décembre 2022 portant loi de finances pour 2023.
- Article 258 -V du Code de l'Enregistrement (CE).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées, par l'article 17 de la loi de finances pour 2023, au niveau des dispositions
de l'article 258-V du Code de l’Enregistrement.

I. ECONMIE DE LA MESURE :

Afin de cerner l'assiette des droits de mutation dus, à l’occasion de l'enregistrement des actes
portant vente de locaux à usage commercial ou professionnel cédés, par des promoteurs
immobiliers dans le cadre de projets portant réalisation de constructions à usage principal
d'habitation, les dispositions de l’article 258-V précitées, ont été aménagées par l'article 17 de la loi
de finances pour 2023 à l’effet de prévoir leur exclusion du bénéfice de l'exonération des droits de
mutation.

32
II. EXCLUSION DU BENEFICE DE L’EXONERATION LES LOCAUX A USAGE
PROFESSIONNEL OU COMMERCIAL

1. Rappel des anciennes dispositions :

Antérieurement au 1er janvier 2023, les dispositions de l’article 258-V du Code de l'Enregistrement,
prévoyaient l'exonération des actes portant vente d'immeubles ou de fractions d'immeubles à
usage principal d'habitation, réalisés par des promoteurs immobiliers, sans en exclure de manière
expresse, les locaux à usage commercial ou professionnel.

2. Nouveaux aménagements apportés par la loi de finances pour 2023 :

Aux termes de l'article 17 de la loi de finances pour 2023, il a été procédé à la modification des
Dispositions de l'article 258-V du CE, à l'effet d'éviter tout équivoque et d'exclure, expressément,
du bénéfice de l’exemption du droit de mutation, les actes de vente de locaux à usage commercial
et professionnel, réalisés dans le cadre des opérations de promotion immobilière.

Par conséquent, les actes portant sur des ventes de locaux commerciaux et professionnels,
réalisés par des promoteurs immobiliers, dans le cadre de la construction des immeubles à usage
d'habitation, demeurent soumis au droit de mutation prévu par les dispositions de l’article 252 du
CE, déterminé sur la base du prix de vente fixé dans l'acte.

De ce qui précède, il convient de préciser que l'exonération en question, ne s'applique qu'aux


actes se rapportant à la vente d'immeubles ou fractions d'immeubles à usage principal
d'habitation, réalisés dans le cadre de la promotion immobilière.

III. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre compte, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬

Alger, le 09 avril 2023


CIRCULAIRE N° 09/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Rehaussement du seuil applicable au droit de timbre de quittance.


Références: -Article 18 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022 portant loi de finances pour 2023.
- Article 100-I du Code du Timbre (CT).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par l’article 18 de la loi de finances pour 2023, aux dispositions de l'article
100-I du code du timbre, relatives à la perception du droit de timbre de quittance dû sur les titres.

I. ECONOMIE DE LA MESURE :

Les dispositions de l'article 100-I du code du timbre, en vigueur au 31 décembre 2022, relatives au
droit de timbre de quittance, prévoyaient, en ce qui concerne l’établissement des titres, de quelle
que nature qu'ils soient, signés ou non signés, faits sous signature privées, qui comportent
libération ou qui constatent des paiements ou des versements de sommes, le paiement d'un droit
de timbre, sans que celui-ci n’excède le plafond de 2.500 DA.

Les dispositions de l'article 18 de la loi de finances pour 2023 ont modifié l'article 100-I,
susmentionné, à l'effet de relever le seuil du montant du droit de timbre de quittance devant être
acquitté, à l’occasion de l'établissement des titres précités.

34
II. APPLICATION DU DROIT DE TIMBRE DE QUITTANCE SUR LES TITRES COMPORTANT
LIBERATION OU CONSTATANT LE PAIEMENT DE SOMMES :

1. Tarif du droit de timbre de quittance :

Les titres, de quelle que nature qu'ils soient, signés ou non signés, faits sous signature privées,
comportant libération ou constatant un paiement ou un versement de sommes ( en espèces) , sont
assujettis à un droit de timbre fixé à raison d’un (01) Dinar par tranche de cent (100) dinars ou
fraction de tranches de 100 Dinars.

2. Champ d'application du droit de timbre de quittance :

Ce droit est dû à l’occasion de l'émission des titres comportant la libération ou constatant le


paiement ou le versement d'une somme (en espèces), dont le montant excède les 20 DA, et ce,
quelle que soit la nature du titre concerné.

III.RELEVEMENT DU SEUIL DU MONTANT DU DROIT DE TIMBRE DE QUITTANCE DU SUR


LES TITRES COMPORTANT LIBERATION OU CONSTATANT LE PAIEMENT OU UN
VERSEMENT DE SOMMES :

L'article 18 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l'article 100 -I du Code du
Timbre, à l'effet de réviser à la hausse, le seuil limite du droit de timbre de quittance sus indiqué,
pour relever le montant maximal de sa perception, de 2.500 DA à 10.000 DA.

Cependant, le montant y résultant ne peut pas être inférieur à 05 DA ou supérieur à 10.000DA.

Exemple pratique :

Soit une quittance de 2.500.000 DA, réglée en espèces.

Détermination du montant du droit de timbre:

Conformément à la nouvelle disposition instituée par l'article 18 de la loi de finances pour 2023, le
montant du droit de timbre à acquitter est déterminé comme suit :

- 2.500. 000 DA + 100 = 25 000 tranches de 100 DA.

- Le nombre des tranches x 01 DA :

- 25 000 tranches de 100 DA x 01 DA = 25 000 DA.

Le montant maximal de perception étant fixé à 10 000 DA, le contribuable n’est redevable que de
la somme de 10.000 DA.

IV.DATE D’EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

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Objet : - Relèvement du tarif du droit de circulation sur les alcools et les vins ;
- Suppression de la taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools et les vins.
Références: - Articles 25 et 50 de la loi n° 22-24 du Aoucl Joumada Ethania 1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Articles 47 et 176 du Code des Impôts Indirects (CII) ;
- Article 48 de la loi de finances pour 2012, modifié et complété.

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les modifications introduites
par les dispositions de l’article 25 de la loi de finances pour 2023 modifiant et complétant les
articles 47 et 176 du Code des Impôts Indirects (CII), ainsi que les dispositions de l’article 50 de la
loi de finances pour 2023, dont la teneur a porté sur l'abrogation de l’article 48 de la loi de finances
pour 2012.
A ce titre, il sera traité dans la présente circulaire les points suivants :
I. ECONOMIE DES MESURES
II. AUGMENTATION DES TARIFS DU DROIT DE CIRCULATION SUR LES ALCOOLS
III. AUGMENTATION DU TARIF DE DROIT DE CIRCULATION SUR LES VINS
IV. SUPPRESSION DE LA TAXE ADDITIONNELLE DU DROIT DE CIRCULATION SUR LES
ALCOOLS ET LES VINS
V. DATE D'EFFET.

I. ECONOMIE DES MESURES


Les dispositions de l’article 25 de la loi de finances pour l’année 2023 ont modifié celles des
articles 47 et 176 du CII, à l'effet de revoir à la hausse :
- Les tarifs du droit de circulation sur les alcools prévu à l’article 47 du CII ;

36
- Et le tarif du droit de circulation sur les vins prévu à l’article 176 du même code.

Cette augmentation a été opérée, suite à la suppression de la taxe additionnelle du droit de


circulation sur les alcools et les vins, prévue par les dispositions de l’article 48 de la loi de finances
pour 2012, modifiées et complétées par l’article 69 de la loi de finances pour 2018. Elle a pour
objet de compenser la baisse des recettes découlant de la suppression de cette taxe.

En effet, la suppression de la taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools et les vins,
prévue par les dispositions de l’article 50 de la loi de finances pour 2023, ayant abrogé l'article 48
de la loi de finances pour 2012, modifié et complété, a été motivée par ce qui suit :

- La taxe additionnelle est assise sur les droits de circulation sur les alcools et les vins, ce qui va à
l'encontre des principes juridiques régissant l'assiette de l'impôt. En effet, le montant d’une taxe
due ne peut servir d’assiette pour le calcul d’une autre taxe ;

- La multiplicité des taxes applicables à un même produit pèche par sa lourdeur dans sa gestion
par les services fiscaux, tout en pénalisant les redevables concernés, dans la mesure où ils
seront appelé à gérer plusieurs taxes à la fois ;

- La compensation de la moins-value fiscale, induite par la suppression de la taxe additionnelle


suscitée.

II. AUGMENTATION DES:TARIFS DU DROIT DE CI \ALCOOLS (DCA)

Les dispositions de l’article 25 de la loi de finances pour 2023 ont modifié celles de l’article 47 du
CII, à l'effet de revoir à la hausse les tarifs du droit de circulation applicable aux alcools.

Ainsi, les nouveaux tarifs applicables en matière de droit de circulation sur les alcools sont repris
dans le tableau ci-après. Ce tableau comprend, également, à titre indicatif, les anciens tarifs
applicables au 31 décembre 2022, ainsi que le montant de l'augmentation et sa variation pour
chaque produit concerné.

Le tarif
Le nouveau tarif
DA/Hectolitre
DESIGNATION DES PRODUITS DA/Hectolitre Variation
applicable au
(art.25 LF 2023)
31/12/2022

1) Produits à base d'alcool ayant un caractère exclusivement


médicamenteux et impropres à la consommation de bouche, 60 DA 50 DA +10 DA
figurant sur liste établie par voie règlementaire.
2) produits de parfumerie et de toilette. 1.200 DA . 1.000 DA +200 DA
3) Alcools utilisés à la préparation de vins mousseux et de
5.000 DA 1.760 DA + 3.240 DA
vins doux naturels bénéficiant du régime fiscal des vins.
4) Apéritifs à base de vins, vermouths, vins de liqueur et
assimilés, vins doux naturels soumis au régime fiscal de
l'alcool, des vins de liqueur d'origine étrangère bénéficiant 150.000 DA 77.000 DA | + 73.000 DA
d'une appellation d’origine ou contrôlée ou règlementée et
crème de cassis.
5) Whiskies et apéritifs à base d’alcools tels que bitters,
300.000 DA 110.000 DA +190.000 DA
amers, goudrons, anis
6) Rhumes et produits autres que ceux visés aux numéros
150.000 DA 77.000 DA +73.000 DA
1) à 5) ci-dessus.

37
III. AUGMENTATION DU TARIF DE DROIT DE CIRCULATION SUR LES VINS :

Les dispositions de l’article 25 de la loi de finances pour 2023 ont modifié également celles de
l'article 176 du CII, à l'effet de revoir à la hausse le tarif du droit de circulation applicable aux vins.

Conformément aux dispositions de cet article, les vins sont soumis à un droit de circulation fixé à
cinquante mille dinars (50.000 DA) l’hectolitre.

A titre de rappel, le tarif du droit de circulation sur les vins était fixé, au 31 décembre 2022, à huit
mille huit cents dinars (8.800 DA) l’hectolitre. Ces tarifs ainsi que la variation enregistrée, sont
repris dans le tableau ci-après :

Le nouveau tarif Le tarif applicable au


Libellé DA/Hectolitre 31/12/2022 Variation
(art.25 LF 2023) DA/Hectolitre

Les vins 50.000 DA 8.800 DA + 41.200 DA

IV. SUPPRESSION DE LA TAXE ADDITIONNELLE DU DROIT DE CIRCULATION SUR LES


ALCOOLS ET LES VINS

Les dispositions de l’article 50 de la loi de finances pour 2023 ont abrogé l’article 48 de la loi de
finances pour 2012, modifié et complété par l'article 69 de la loi de finances pour 2018, à l'effet de
supprimer la taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools et les vins.

Rappel :

La taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools, fixée au taux-de 5%, a été instituée par
les dispositions de l’article 48 de la loi de finances pour 2012. Elle était applicable aux produits
désignés aux points 3, 4, 5 et 6 du tableau prévu à l'article 47 du CII (Cf.P3 de la présente
circulaire) et calculée sur la base du montant du droit de circulation sur les alcools.

En 2018, le champ d'application de cette taxe a été étendu aux droits de circulation: sur les vins,
par les dispositions de l'article 69 de la loi-de finances pour 2018, ayant modifié et complété celles
de l’article 48 ci-avant cité.

IV. DATE D'EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

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‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 09 avril 2023
CIRCULAIRE N° 11/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Révision des amendes fixes, proportionnelles et particulières applicables en matière


d'impôts indirects.
Références: - Articles 30, 31 et 32 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444
correspondant au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Articles 523, 524, 526, 527, 537 et 538 du Code des Impôts Indirects (CII).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
aménagements apportés par les articles 30, 31 et 32 de la loi de finances pour 2023 modifiant,
respectivement, les dispositions des articles 523, 524, 526, 527, 537 et 538 du Code des Impôts
Indirects (CII), fixant les seuils inférieurs et supérieurs des amendes prévus par les articles
précités.
À cet égard, il sera traité dans la présente circulaire les points suivants :
I. ECONOMIE DES MESURES .
II. REVISION DES SEUILS DES AMENDES FISCALES.
1. Amende fixe applicable pour inobservation de dispositions légales ou règlementaires.
2. Amendes proportionnelles applicables pour droits éludés et manœuvres frauduleuses.
III REVISION DES SEUILS DES AMENDES PARTICULIERES.
1. Amende applicable en cas de détention illégale d’un appareil ou d’une partie d'appareil distillatoire.
2. Amende applicable en cas de culture irrégulière de tabac.
IV. REHAUSSEMENT DU MONTANT DES AMENDES APPLICABLES POUR EMPECHEMENT
AU CONTROLE FISCAL ET AU REFUS DE COMMUNICATION.
1. Amende applicable en cas d’empêchement au contrôle fiscal.
2. Amende et astreinte applicables en cas de refus de communication.
V. DATE D'EFFET.
39
I. ÉCONOMIE DES MESURES :

Les dispositions des articles 30, 31 et 32 de la loi de finances pour 2023 ont modifié,
respectivement, les dispositions des articles 523, 524, 526, 527, 537 et 538 du Code des Impôts
Indirects (CII), à l'effet de revoir à la hausse les seuils inférieurs et supérieurs des amendes fixes,
proportionnelles et particulières, applicables en matière d'impôts indirects, prévus par les articles
ci-avant cités.

L'objectif de cette révision est :

- D'une part, de relever les montants des amendes prévues, en matière d'impôts indirects, ainsi
que le renforcement de leur caractère dissuasif ;

- Et d’autre part, de tenir compte des effets de l'inflation de la monnaie, étant rappelé que la
dernière révision des montants des amendes fixes et proportionnelles remonte à la loi de finances
pour 2003.

II. REVISION DES SEUILS DES AMENDES FISCALES

1.Amende fixe applicable pour inobservation de dispositions légales ou réglementaires :

Aux termes des dispositions de l’article 30 de la loi de finances pour 2023, modifiant l’article 523
du CII, les nouveaux seuils de l’amende applicable en toutes infractions aux dispositions
légales ou réglementaires relatives aux impôts indirects, sont portés de 10.000 à 30.000 DA
en lieu et place de 5.000 à 25.000 DA.

En cas d’infractions commises en matière d’alcools dénaturés, énoncées à l’article 530-2° du CII,
cette amende est portée au seuil maximum de 30.000 DA.

2. Amendes proportionnelles applicables pour droits éludés et manœuvres frauduleuses :

En vertu des dispositions de l’article 30 de la loi de finances pour 2023, modifiant l’article 524 A-1
et A-2 du CII, il a été procédé à la révision des montants des amendes proportionnelles, pour être
fixés comme suit :

- 30.000 DA au minimum en lieu et place du seuil minimum de 25.000 DA, pour les cas de droits
éludés ;

A ce titre, est-il important de souligner que la commission de toutes infractions aux dispositions
légales ou réglementaires prévues en matière d'impôts indirects, prévues à l’article 523 du CII,
assortie de la dissimulation de droits, entraine l'application d’une amende égale au montant de
l'impôt non acquitté ou de la taxe dont la perception a été compromise, sans que ce
montant ne puisse être inférieur à 30.000 DA.

- 70.000 DA au minimum en lieu et place de 50.000 DA, pour le cas de manœuvres frauduleuses.

Par ailleurs, est-il utile de rappeler que la constatation de manœuvres frauduleuses ou de


l'infraction prévue à l'article 530-2° du CII ( alcools dénaturés ), l'amende édictée par les
dispositions de l'alinéa A-1° de l’article 524 du même code, pour inobservation des règles
juridiques (loi et règlement) régissant les impôts indirects, est fixée au double des droits, sans
pour autant qu’elle soit inférieure au montant minimal de 70.000 DA.

40
III. REVISION DES SEUILS DES AMENDES PARTICULIERES :

Les dispositions de l’article 31 de la loi de finances pour 2023 ont modifié respectivement les
articles 526-1 et 527-1 du CII, fixant les amendes applicables aux cas repris ci-après :

- La détention illégale d’un appareil ou d’une partie d'appareil distillatoire ;

- La culture de tabac non conforme aux dispositions du code des impôts indirects.

1. Amende applicable en cas de détention illégale d’un appareil ou d’une partie d'appareil
distillatoire :

Le montant de l'amende fiscale applicable en cas de détention d’un appareil ou d’une partie
d'appareil distillatoire en contravention avec les dispositions du CII, est porté à 500.000 DA, en lieu
et place de 10.000 DA.

2. Amende applicable en cas de culture irrégulière de tabac :

Le montant de l'amende applicable, en cas de plantation de tabac non conforme aux dispositions
du CII, est porté à 10 DA en lieu et place de 0,5 DA, par pied planté irrégulièrement, sans que
cette amende ne puisse être inférieure au seuil minimum de 10.000 DA, en lieu et place de
5.000 DA.

IV. REHAUSSEMENT DU MONTANT DES AMENDES APPLICABLES POUR EMPECHEMENT


AU CONTROLE FISCAL ET AU REFUS DE COMMUNICATION :

Dans le cadre de la répression de la fraude, les dispositions de l’article 32 de la loi de finances


pour 2023, prévoient le rehaussement des seuils, inférieurs et supérieurs, des amendes fiscales
mentionnées aux articles 537 et 538 du CII infligées, respectivement :

- pour empêchement au contrôle fiscal ;

- pour refus de communication de documents, ainsi que le rehaussement du montant minimum de


l’astreinte prévue en cas de retard dans la remise des pièces demandées.

1. Amende applicable en cas d’empêchement au contrôle fiscal :

En cas de constatation par les agents de l'administration fiscale, d’infractions empêchant par
quiconque, l’accomplissement de leurs fonctions, dans le cadre du contrôle fiscal, le montant de
l'amende fiscale applicable, est porté de 50.000 à 200.000 DA, en lieu et place de 10.000 à
100.000 DA.

2. Amende et astreinte applicables en cas de refus de communication :

Le montant de l'amende fiscale applicable à l’encontre de toute personne ou société, en cas de


refus de communication des documents, auxquelles elle est tenue par la législation ou qui procède
à la destruction de ces documents, avant l'expiration des délais fixés pour leur conservation, est
porté de 10.000 à 100.000 DA, en lieu et place de 1.000 à 10.000 DA.

41
En outre, il importe de signaler que cette infraction donnait lieu à l'application d’une astreinte de 50
DA, au minimum, par jour de retard qui commence à courir de la date d'établissement du PV de
constat de refus de communication.
Désormais, le montant minimum de cette astreinte journalière est relevé à 500 DA.
En résumé, les nouveaux seuils des amendes applicables en matière d'impôts indirects prévus par
les dispositions des articles 30, 31 et 32 de la loi de finances pour 2023, sont illustrés dans le
tableau ci-après :
Types de l’amende Anciens montants Nouveaux montants
Amende fixe (Art. 523 du CII) 5.000 à 25.000DA 10.000 à 30.000DA
Amendes proportionnelles
(art 524 du CII) : 25.000 DA au minimum 30.000 DA au minimum
- En cas de droit éludés
- En cas de manœuvres
50.000 DA au minimum 70.000 DA au minimum
frauduleuses
Amendes particulières :
- En cas de détention illégale d’un 10.000 DA 500.000 DA
appareil ou partie d'appareil
distillatoire (Art. 526 du CII)
10 DA par pied planté
0.5 DA par pied planté irrégulièrement, sans que
-En cas de plantation de tabac irrégulièrement, sans que cette cette amende ne puisse
(Art. 527 du CII) amende ne puisse être inférieure être inférieure au
au montant de 5.000 DA montant minimum de
10.000 DA
Amende en cas d’empêchement
10.000 à 100.000 DA 50.000 à 200.000 DA
au contrôle fiscal (Art. 537 du CII)
Amende en cas de-refus de
1.000 à 10.000 DA 10.000 à 100.000 DA
communication (Art. 538 du CII)
- Astreinte en cas de retard 50 DA au minimum 500 DA au minimum

V. DATE D'EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
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‫وزارة املالية‬
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‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 10 avril 2023
CIRCULAIRE N° 12/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Réaménagement du dispositif d'acquisition des véhicules touristiques tout terrain (4x4), en
exonération de la TVA, par les moudjahidine et les invalides de la guerre de libération
nationale.
Références: - Article 20 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 9 alinéa 6 du Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA).

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les dispositions de l’article 20
de la loi de finances pour 2023, ayant apporté des réaménagements au dispositif d'exonération de
la TVA, des véhicules touristiques tout terrain (4x4), acquis par les moudjahidine et les invalides de
la guerre de libération nationale, résidant dans les Wilayas du grand sud, dont le taux d'invalidité
est égal ou supérieur à soixante pour cent (60%), prévu par les dispositions de l’article 9 alinéa 6
du Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA).

I. ECONOMIE DE LA MESURE :

Aux termes de l'alinéa 6 de l’article 9 du CTCA, en vigueur au 31 décembre 2022, l'acquisition en


exemption de la TVA, des véhicules touristiques tout terrain (4X4), par les moudjahidine et les
invalides de la guerre de libération nationale, résidant dans les Wilayas du grand sud dont le taux
d'invalidité est égal ou supérieur à soixante pour cent (60%), était accordée aux véhicules dont la
cylindrée n'excède pas 2000 cm3, que ce soit pour les véhicules essence ou diesel.

Cependant, les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, prévoient l'octroi de
l'exonération des droits et taxes, au profit, entre autres, des moudjahidine et des invalides de la
43
guerre de libération nationale, pour l'importation de véhicules touristiques tous types confondus,
dont la cylindrée est fixée comme suit :

- inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par étincelles (essence) ;

- Inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par compression (diesel).

A cet égard, il convient de conclure qu'aux termes de l'article cité ci-dessus, l'importation des
véhicules touristiques tout terrain (4X4), en exonération des droits et taxes, par la frange de
personnes bénéficiaires citées ci-dessus, doit obéir à l’une des cylindrées, ci-avant, mentionnées,
étant précisé que cette disposition ne fait pas de distinction entre les véhicules touristiques tout
terrain (4X4) et les autres véhicules légers ( touristiques) importés.

Par contre, les dispositions de l’article 9 alinéa 6 du CTCA fixaient la cylindrée des véhicules
touristiques tout terrain (4X4), autorisés à l'acquisition en exonération de la TVA, par les
moudijahidine et les invalides de la guerre de libération nationale, résidant dans les Wilayas du
grand sud et dont le taux d'invalidité est égal ou supérieur à soixante pour cent (60%), au seuil
plafond de 2000 cm 3, sans faire la distinction entre les véhicules d'espèces à motorisation
essence de ceux à motorisation diesel.

De ce qui précède, une harmonisation, en matière de cylindrée, de ces deux mesures s'impose.

II.NOUVEAUX AMENAGEMENTS APPORTES PAR LES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 20 DE


LA LOI DE FINANCES POUR 2023 :

Dans le cadre de l'harmonisation des dispositions de l’article 9-6 du CTCA avec celles de l’article
112 de la loi de finances pour 2020, modifié et complété, il a été procédé à la faveur de l’article 20
de la loi de finances pour 2023, à la modification de l’article 9-6 suscité, en alignant les seuils
plafonds de la cylindrée des véhicules touristiques tout terrain (4X4), acquis par les moudjahidine
et les invalides de la guerre de libération nationale, résidant dans les Wilayas du grand sud et dont
le taux d'invalidité est égal ou supérieur à soixante pour cent (60%), sur celles fixées par l’article
112 de la loi de finances pour 2020 précité.

Par ailleurs, cette harmonisation a été étendue aux véhicules hybrides relevant de la même
catégorie de véhicules touristiques (tout terrain 4X4).

Désormais, la cylindrée des véhicules autorisés à l'acquisition, en exonération de TVA, par les
moudjahidine et les invalides de la guerre de libération nationale résidant dans les Wilayas du
grand sud, ayant un taux d'invalidité égal ou supérieur à soixante pour cent (60%), est fixée
comme suit :

- inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par étincelles (essence) ou hybrides (essence, électrique);

44
- inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par compression (diesel) ou hybrides (diesel, électrique).

Il va sans dire que les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, ont été
également modifiées et complétées par celles de l’article 59 de la loi de finances pour 2023, à
l'effet d’autoriser l'importation, en exonération des droits et taxes, des véhicules à motorisation
hybrides (essence ou diesel, électrique) répondant aux seuils des cylindrées mentionnés supra.

III. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

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- Messieurs les Chefs de Divisions
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- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Déduction de la TVA / factures d'achats réglées en espèces. Relèvement de seuil.


Références: - Article 23 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada El Ethania 1444 correspondant au
25 décembre 2022 portant la loi de finances pour 2023 ;
- Article 30 du Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites au niveau des dispositions de l’article 30 du Code des Taxes sur le Chiffre
d'Affaires (CTCA) par celles de l’article 23 de la loi de finances pour 2023, traitant du droit à
déduction de la TVA ayant grevé les factures d'achats réglées en espèces.

I.ECONOMIE DE LA MESURE :

L'article 23 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l’article 30 du CTCA, à
l'effet de :

- Revoir à la hausse le seuil du montant de la facture d'acquisition de biens, matières et services


réglée en espèces, pour laquelle la TVA correspondante acquittée est admise en déduction ;

- Admettre en déduction la TVA ayant grevé la facture d'achat, de matières, biens et celle
afférente au paiement de service, abstraction faite de son montant (quel que soit son montant)
dont le règlement est effectué par versement en espèces, dans le compte bancaire ou postal du
fournisseur ou prestataire.

En effet, la modification de cette mesure a pour objectifs :

- D'une part, d’harmoniser le seuil de déductibilité des charges payées en espèces, prévu par les
dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et taxes assimilées, avec celles de
l’article 30 du CTCA, modifiées et complétées ;

46
- Et d'autre part, d'admettre la déduction des factures d'achats, dont le paiement est effectué par
versement en espèces, dans un compte bancaire ou postal du fournisseur ou du prestataire, ce
qui encouragera l'inclusion financière, la prévention des risques d'utilisation de faux billets, la
traçabilité des flux financiers et la lutte contre le blanchiment d'argent.

II. NOUVEAUX AMENAGEMENTS DU SEUIL D’EDUCTIBILITE DE LATVA :

1. Ancien seuil de la facture réglée en espèces dont la TVA est admise en déduction-rappel:

Il importe de rappeler que le seuil de déductibilité de la TVA, acquittée en amont sur chaque
opération d'achat de biens, matières et services, dont la facture y relative a été réglée en espèces,
était anciennement fixé à un montant ne devant pas excéder cent mille dinars en Toutes Taxes
Comprises (100.000 DA/TTC) par facture.

2. Nouveau seuil de la facture réglée en espèces dont la TVA est admise en déduction:

L'article 23 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l’article 30 du CTCA, en
prévoyant un nouveau seuil d'admission en déduction de la TVA payée sur chaque opération
d'acquisition de biens, matières ou services, pour laquelle la facture correspondante a été réglée
en espèces.

Désormais, la TVA acquittée sur chaque facture payée en espèces, dont le montant n'excède pas
un million de dinars en Toutes Taxes Comprises (1.000.000 DA/TTC), est admise en déduction sur
la TVA due sur ventes réalisées.

3. Admission en déduction de la TVA ayant grevé les factures d'achats payées par
Versement d'espèces dans un compte bancaire ou postal :

Lorsque la facture d'acquisition d’un bien, matière ou service est réglée, au moyen d’un versement
en espèces, dans le compte bancaire ou postal du fournisseur ou du prestataire, la TVA
correspondante acquittée est admise en déduction, quel que soit le montant de cette facture.

Observation :
Il est important de rappeler que l'éligibilité à la déduction de la TVA sur achats, est subordonnée au
respect des autres règles édictées par les dispositions des articles 29, 31 à 41 du CTCA.

III.DATE D4EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


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Objet: TVA - Activités de promotion immobilière et des travaux immobiliers. Champ d'application et
fait générateur.
Références : - Articles 19 et 21 de la Loi n° 22-24 du Aouel Joumada El Ethania 1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant la loi de finances pour 2023 ;
- Articles 2 et 14 du Code des Taxes sur le Chiffre d’Affaires (CTCA).

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services fiscaux, les modifications
apportées par les articles 19 et 21 de la loi de finances pour 2023, aux dispositions respectives
des articles 2 et 14 du Code des Taxes sur le Chiffre d’Affaires (CTCA).

I.ECONOMIE DE LA MESURE :

Les dispositions des articles 19 et 21 de la loi de finances pour 2023 ont modifié, respectivement,
les dispositions des articles 2 et 14 du Code des Taxes sur le Chiffre d’Affaires, à l’effet de prévoir :

- La distinction, en matière de champ d’application de la TVA, entre les opérations de


construction de celles relatives à l’activité de promotion immobilière, régies par les dispositions de
l’article 2 du CTCA, pour se conformer à la loi n°11-04 du 17 février 2011, fixant les règles
régissant l’activité de promotion immobilière.

- Le fait générateur, au titre de la TVA, des opérations de promotion immobilière, d’une manière
distincte de celui applicable aux travaux immobiliers, par la modification en conséquence de
l’article 14-a et b du CTCA.

48
III. REAMENAGEMENT APPORTE AU CHAMP D’APPLICATION AU FAIT GENERATEUR DE
LA TVA POUR L’ACTIVITE DE PROMOTION IMMOBILIERE

Aux termes des dispositions de l’article 16 de la loi n°11-04 du 17 février 2011 sus citée, il est
prévu que toute personne physique ou morale initiant un projet immobilier, conçu pour la vente ou
la location, est tenue de recourir aux services d’un entrepreneur dûment qualifié, selon
l’importance du projet immobilier.

A la suite de cette obligation, il a été procédé, d’une part, à la révision du champ d’application de la
TVA, en faisant la distinction entre les opérations de promotion immobilière de celles afférentes
aux travaux immobiliers et, d’autre part, à la détermination de manière séparée, du fait générateur
applicable à chacune de ces deux activités.

1. Champ d’application :

En premier lieu, il convient de rappeler que les anciennes dispositions de l’article 2-7 alinéa « d »
du CTCA, en vigueur au 31 décembre 2022, ne faisaient pas de distinction, en matière du
champ d’application de la TVA, entre les opérations de construction immobilière (travaux de
bâtiment) et celles relatives à la vente d’immeubles à usage d’habitation ou professionnel,
réalisés dans le cadre de la promotion immobilière.

Aussi, l’article 19 de la loi de finances pour 2023, est intervenu pour modifier les dispositions de
l’article 2-7 alinéa « d » du CTCA, en vue de se conformer à la loi n°11-04 du 17 février 2011,
fixant les règles régissant l’activité de promotion immobilière, notamment son article 16, laquelle
faut-il le préciser, fait la distinction entre les opérations de construction (travaux immobiliers) de celles
relatives à l’activité de promotion immobilière.

En effet, les nouvelles dispositions de l’article 2-7- « d » du CTCA, ne reprennent, plus en leur
sein, les travaux immobiliers.

Désormais, l’alinéa « d » ne traitera, au titre du champ d’application de la TVA, que des opérations
suivantes :

- Les opérations de vente d’immeubles à usage d'habitation ou destinés à abriter une activité
professionnelle ou commerciale, réalisées dans le cadre de l'activité de promotion immobilière,
telle que définie par la législation en vigueur (Cf. loi n°11-04 du 17 février 2011 citée ci-dessus);

- Les opérations relatives à la vente de locaux à usage industriel.

S’agissant des travaux immobiliers, ces derniers sont régis par les dispositions de l’alinéa 2 de
l’article 2 du CTCA, lequel faut-il le souligner, n’a pas connu de modification, dans le cadre de la
loi de finances pour 2023.

2. Fait générateur :

L'article 21 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l’article 14 du CTCA, par le
rajout dans son alinéa « a », d’un paragraphe traitant exclusivement du fait générateur de la TVA,
49
applicable aux opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou matérielle
réalisés par les promoteurs immobiliers, dans le cadre de leur activité ou celles relatives à la vente
de locaux à usage industriel, lequel fait générateur, est constitué par la livraison juridique ou
matérielle du bien au bénéficiaire.

Pour ce qui est des travaux immobiliers, ces opérations continueront à être régies, en matière
été rait générateur de la TVA, par les dispositions de l’alinéa «b» de l’article 14 cité supra, qui au
demeurant n’a subi aucune modification.

III. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application me
rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
Ile son application.

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‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 15 mai 2023
CIRCULAIRE N° 15/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Soumission de la cigarette électronique à la Taxe Intérieure de Consommation (TIC).


Références : - Article 22 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 25 du Code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA).

La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les dispositions de l’article 22
de la loi de finances pour 2023, ayant modifié et complété les dispositions de l’article 25 du Code
des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA), à l'effet d'étendre le champ d'application de la Taxe
Intérieure de Consommation (TIC), à un produit tabagique émergent, à savoir la cigarette
électronique.

I. ECONOMIE DE LA MESURE

Aux termes de l'article 25 du CTCA, en vigueur au 31 décembre 2022, la Taxe Intérieure de

Consommation était applicable aux seuls produits tabagiques repris ci-après :

 Cigarette (tabacs bruns et tabacs blonds) ;

 Cigares ;

 Tabacs à fumer (y compris le narguilé) ;

 Tabacs à priser et à mâcher.

Cependant, il a été constaté le non assujettissement à la TIC de la cigarette électronique ; alors


qu'il s'agit d’un produit tabagique, au même titre que les autres tabacs manufacturés dont la

51
consommation nationale prend de l’ampleur au fil des années. D'où la nécessité de la soumission
à la TIC, laquelle est intervenue dans le cadre de la loi de finances pour l’année 2023.

II. AMENAGEMENT APPORTE PAR LA LOI DE FINANCES POUR L'ANNEE 2023

Les dispositions de l'article 22 de la loi de finances pour l'année 2023 ont modifié et complété
l'article 25 suscité, à l'effet d'élargir la liste des produits tabagiques assujettis à la Taxe Intérieure
de Consommation.

Il.1. Nouveaux produits tabagiques assujettis à la TIC:

Sont assujettis à la TIC, les produits ci-après :

- les liquides pour charger ou recharger des appareils électroniques dits «cigarettes
électroniques»;

- les appareils similaires.

11.2. Taux de la TIC applicable à la cigarette électronique :

Les produits ci-avant cités, sont soumis à la TIC aux taux de 40%,

113. Assiette et fait générateur de la TIC applicables à la cigarette électronique :

En vertu des dispositions des articles 25 et 26 du CTCA, la TIC due sur les recharges liquides
d'appareils électroniques dits « cigarettes électroniques et appareils similaires », est assise sur :

- le prix de vente hors taxes sortie usine ;

- la valeur en douane à l'importation, augmentée des droits et taxes applicables en douane, à


l'exception de la TVA.

Par ailleurs, convient-il de rappeler que la Taxe Intérieure de Consommation constitue, en vertu
des dispositions de l'article 27 du CTCA, un élément de l'assiette taxable à la Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA).

II.4. Redevables légaux de la TIC due sur la cigarette électronique :

La déclaration et le paiement de la TIC sur les produits repris supra, sont mis à la charge, selon le
cas, du fabricant ou de l'importateur.

III. DECLARATION DE STOCKS :

Les importateurs et distributeurs détenant les produits imposables susvisés, sont tenus de
souscrire une déclaration de leurs stocks détenus au 31 décembre 2022 à zéro (00) heure.

IV. DATE D'EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

52
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
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Alger, le 23 mai 2023
CIRCULAIRE N° 16/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Recours juridictionnel :


- Adaptation et harmonisation des voies de recours juridictionnels, en matière de
contentieux fiscal, avec les dispositions du Code de Procédure Civile et Administrative
(CPCA).
-Insertion des procédures suivie devant les nouveaux Tribunaux Administratifs d'Appel
(TAA) au sein du Code des Procédures Fiscales (CPF).
Références : -Articles 39, 40, 41 et 43 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444
correspondant au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023.
- Articles 82, 89 bis, 90, 91, 153 ter et 154 du Code des Procédures Fiscales (CPF).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites dans les articles 82, 90, 91, 153 ter et 154 du CPF, par les dispositions
des articles 39, 41 et 43 de la loi de finances pour 2023, et l'institution de l’article 89 bis au sein du
CPF, par les dispositions de l'article 40 de la loi de finances pour 2023.
Ainsi la présente circulaire sera traitée suivant le plan ci-après :
I. ECONOMIE DES MESURES
II. CONTENU DES MESURES
II.1. en matière de contentieux de l’assiette
A. les mesures introduites par l'article 39 de la loi de finances pour 2023
B. les mesures introduites par l'article 40 de la loi de finances pour 2023
C. les mesures introduites par l'article 41 de la loi de finances pour 2023
C.1.Concernant l'article 90 du code des procédures fiscales
C.2.Concernant l'article 91 du code des procédures fiscales
II.2 En matière de contentieux de recouvrement
III. DATE D’EFFET

53
I. ECONOMIE DES MESURES :
Les mesures introduites au sein du Code des Procédures Fiscales (CPF) par la loi de finances
pour 2023, en matière de recours juridictionnel, s'inscrivent dans le cadre de l’application des
dispositions de l’article 179 de la Constitution, relatives aux Tribunaux Administratifs d'Appel et des
dispositions de l’article 08 de la loi n° 22-07 du 5 mai 2022, portant découpage judiciaire, qui
prévoient l’institution de six (06) Tribunaux Administratifs d'Appel ayant leur siège à Alger, Oran,
Constantine, Ouargla, Tamenghest et Béchar, ainsi que les dispositions du décret exécutif n°22-
435 du 11 décembre 2022, fixant la compétence territoriale des Tribunaux Administratifs d’Appel et
des Tribunaux Administratifs.

Ces mesures ont pour objet d’harmoniser et d'adapter les dispositions des articles du Code
des Procédures Fiscales à celles prévues par la loi n° 22-13 du 12 juillet 2022, modifiant et
complétant la loi n° 08-09 du 25 février 2008, portant Code de Procédure Civile et Administrative
(CPCA), et ce, en vertu de l’application de la loi organique n°22-10 du 9 juin 2022, relative à
l'organisation judiciaire, instituant un nouveau système judiciaire administratif, par la création
des Tribunaux Administratifs d'Appel, afin de garantir le principe du double degré de juridiction
et d'assurer la sécurité judiciaire des justiciables, leurs permettant, ainsi, de contester le
jugement rendu en première instance devant ces nouvelles juridictions administratives, pour
reconsidérer l'ensemble du litige et vérifier le fondement du jugement attaqué.

La loi n° 22-13 du 12 juillet 2022 a réaménagé la compétence des juridictions


administratives, en matière d’appel et de cassation, en définissant la compétence des
Tribunaux Administratifs d'Appel, en vertu de l'article 900 bis, introduit an sein du CPCA,
d’une part, et en modifiant la compétence du Conseil d'Etat, conformément â l'article 901 du
CPCA modifié, d'autre part, et ce, afin de statuer en matière de pourvois en cassation,
contre les jugements et arrêts définitifs rendus par les juridictions administratives, en tant
que juridiction de cassation, afin d’examiner et d’évaluer le fondement de la décision
attaquée, quant à la borne application de la loi et au respect des formes et des règles de
procédures sans apprécier les faits, à l’instar de la Cour Suprême dans l’ordre judiciaire
ordinaire.

III. CONTENU DES MESURES :

Dans le cadre des anciennes dispositions fixant les voies de recours juridictionnels, au
sein du CPF. les juridictions administratives compétentes pour statuer sur le
contentieux fiscal étaient limitées aux Tribunaux Administratifs en première instance et
au Conseil d'Etat comme instance d’appel.

Toutefois, la réorganisation des voies et des instances juridictionnelles, en matière de


contentieux administratif, par la loi n° 22-13 du 12 juillet 2022, citée supra, a requis la
modification des dispositions des articles du CPF, régissant les procédures de recours
juridictionnels, afin de s’aligner avec les modifications apportées au Code de Procédure
Civile et Administrative.

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Ainsi, les modifications apportées par les articles 39, 40, 41 et 43 de la loi de finances
pour l'année 2023, aux dispositions du Code des Procédures Fiscales, portent sur :

II. 1. En matière de contentieux de l’assiette :

A. Les mesures introduites par l'article 39 de la loi de finances pour 2023 :

L'article 39 de la loi de finances 2023 a modifié les dispositions de l’article 82 du CPF, à travers :

 La suppression du renvoi à l’article 836 du CPCA, repris dans l'avant-dernier alinéa de


l’article 82 du CPF, dans la mesure où cet article a été abrogé par l'article 14 de la loi n°
22- 13 du 12 juillet 2022, citée supra.

 Le remplacement de l’expression « Conseil d'Etat » contenue dans le dernier alinéa de


l’article 82 du CPF, par l’expression «Tribunal Administratif d’Appel», dans la mesure où ce
dernier s’approprie, désormais, la compétence en matière d’appel, en lieu et place du
Conseil d'Etat, érigé en instance de pourvoi en cassation.

B. Les mesures introduites par l’article 40 de la loi de finances pour 2023 :

L’article 40 de la loi de finances 2023, a créé l’article 89 bis au sein du CPF, dont les
dispositions portent principalement sur les points suivants :

 Possibilité d’interjeter appel contre les ordonnances et jugements rendus en premier


ressort, par les Tribunaux Administratifs, devant les Tribunaux Administratifs d'Appel,
considérés comme une juridiction de second degré, compétente pour statuer sur les
actions en appel, conformément à l’article 900 bis du CPCA.

 Soumission du recours en appel formé devant les Tribunaux Administratifs d'Appel aux
conditions et modalités prévues par les dispositions du Code de Procédure Civile et
administrative, notamment les dispositions des articles de 900 bis 1 à 900 bis 9,
relatives aux procédures suivies devant les Tribunaux Administratifs d'Appel et des
articles de 949 à 952 du même code, concernant les dispositions fixant les formalités et le
délai de recours en appel.

 Introduction d’une précision aux termes de laquelle il est souligné que l’appel produit un
effet dévolutif et suspensif de l’exécution de la décision attaquée, étant donné que, d’une
part, le Tribunal Administratif d'Appel réexamine le litige en faits et en droit et, d’autre part,
l’exécution de la décision attaquée est suspendue pendant le déroulement de l’appel.

 Indication du délai d’appel imparti pour saisir le Tribunal Administratif d'Appel qui court,
pour l’administration fiscale, à compter du jour de la signification faite au service concerné,
selon le cas, le directeur des grandes entreprises ou le directeur des impôts de wilaya.

L'article 950 du CPCA modifié, a fixé le délai d’appel devant les tribunaux Administratifs
d'Appel à un (1) mois, après qu'il était auparavant fixé à deux (2) mois devant le Conseil d'Etat.

55
C.Les mesures introduites par l'article 41 de la loi de finances 2023 :

L'article 41 de la loi de finances 2023, a modifié les dispositions des articles 90 et 91 du CPF, dans
le but d'insérer les règles de pourvoi en cassation devant le Conseil d'État. Les amendements
apportés portent principalement sur les points suivants :

C.1. Concernant l’article 90 du code des procédures fiscales :

 Précisant que les arrêts définitifs rendus par les Tribunaux Administratifs d'Appel, sont
susceptibles de cassation devant le Conseil d'Etat, conformément aux dispositions de l'article 2
de la loi organique n°22-11, du 9 juin 2022, modifiant et complétant la loi organique n° 98-01 du
30 mai 1998 relative à l'organisation, au fonctionnement et aux attributions du Conseil d'Etat, et
conformément aux dispositions de l'article 901 du CPF.

 Soumettre le pourvoi en cassation, en matière de contentieux fiscal, aux conditions et


modalités prévues par le dispositif légal prévu par le CPCA, relatives au pourvoi en cassation,
notamment:

* l'article 956 du même code fixant le délai du pourvoi en cassation et la date à partir de laquelle
celui-ci commence à courir;

* l'article 959 de ce code qui renvoie aux articles organisant le pourvoi en cassation, au sein de
l'ordre judiciaire ordinaire, pour appliquer ses dispositions au pourvoi en cassation devant le
Conseil d'Etat.

 Précisant que le pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat n'est pas suspensif,
conformément à l'article 909 du CPCA, étant donné que l'arrêt rendu par les tribunaux
administratifs d'appel en dernier ressort objet du pourvoi en cassation, est définitif.

C.2. Concernant l'article 91 du code des procédures fiscales :

 Accorder aux services fiscaux compétents, directeur des grandes entreprises ou les directeurs
des impôts de wilayas, dans leur domaine de compétence respectif, la faculté d'introduire un
pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat contre les arrêts définitifs rendus par le Tribunal
Administratif d'Appel en matière fiscale.

Précisant que le délai d'appel imparti pour saisir le Conseil d'Etat court, pour l'administration
fiscale, à compter du jour de la signification faite au service concerné (DGE ou DIW, selon le
cas). L'article 956 du CPCA, fixe le délai du pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat à
deux (2) mois.

II.2 En matière de contentieux de recouvrement :

Les mesures introduites par l'article 43 de la loi de finances 2023 :

L'article 43 de la loi de finances pour l'année 2023, a prévu la modification des articles 153 ter et
154 du CPF, en y incluant les mêmes mesures, représentées comme suit :

56
 Le remplacement de l'expression « Conseil d'Etat » par l'expression « Tribunal Administratif
d'Appel ».

 Le remplacement de l'expression « prévues par la loi n°08-09 du 25 février, portant code de


procédure civile et administrative », par l'expression «prévues par le code de procédures civile
et administrative ».

 Soumettre le recours en appel introduit devant les Tribunaux Administratifs d'Appel aux
conditions et procédures prévues par les articles du CPCA, relatives aux dispositions fixant les
formalités, au délai d'appel et aux procédures suivies devant les tribunaux administratifs
d'appel.

 L'insertion d'un nouveau paragraphe, stipulant que les décisions rendues en dernier ressort
par les Tribunaux Administratifs d'Appel, sont susceptibles de cassation devant le Conseil
d'Etat, conformément aux dispositions de l'article 901 du CPCA.

 Soumettre le pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat, en matière fiscale, au même délai,
règles et formalités prévues par les dispositions du code de procédure civile et administrative,
pour le pourvoi en cassation.

III. DATE D’EFFET :

Les mesures introduites par la loi de finances pour 2023, mentionnées dans la présente circulaire,
prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Toutefois, il convient de prendre en considération les dispositions de l'article 13 de la loi n°22-13


du 12 juillet 2022, modifiant et complétant la loi n° 08-09 du 25 février 2008, portant code de
procédure civile et administrative, qui énonce que les règles de compétence matérielle et
territoriale relatives aux juridictions administratives, entrent en vigueur, à compter de la date
d'installation des nouvelles juridictions.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

57
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Alger, le 29 mai 2023
CIRCULAIRE N°17/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Contentieux - Mesures relatives aux commissions de recours.


Références: - Article 46 de la loi n°22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
Décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 81 bis du Code des Procédures Fiscales.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par l’article 46 de la loi de finances pour 2023, aux dispositions de l’article
81 bis du Code des Procédures Fiscales (CPF), traitant de la composition et du fonctionnement
des différentes commissions de recours des impôts directs, des taxes assimilées et des taxes sur
le chiffre d’affaires.

I. ECONOMIE DES MESURES :

Dans le cadre de sa stratégie d'amélioration de sa performance dans la gestion de la fonction


contentieuse, la Direction Générale des Impôts (DGI) avait procédé, à la faveur des dispositions
des articles 26 et 27 de la loi de finances pour 2016, modifiant, respectivement, les articles 81 et
81 bis du CPF, à la refonte du dispositif des commissions de recours.

Les changements apportés par ces dispositions s’articulaient, principalement, autour de l'institution
de nouvelles commissions de recours et de la redéfinition de leur domaine de compétence.

Ces changements portaient, également, sur la modification de la composition de ces commissions,


en introduisant le critère de professionnalisation, par la désignation de membres présentant des
qualifications dans les différents domaines, notamment comptable, commercial et fiscal.

58
Ainsi, l’article 81 bis du CPF, prévoit, en son alinéa 1, la désignation d’un commissaire aux
comptes, proposé par le Président de la Chambre Nationale des Commissaires aux Comptes, en
qualité de Président de la Commission de Recours de Wilaya (CRW).
Cet alinéa prévoit également un représentant de cette chambre, en tant que membre de la CRW.
Par ailleurs, est-il noté qu’en vertu des dispositions de l'alinéa 2 du même article, la Commission
de Recours Régionale (CRR) est présidée par un expert-comptable, désigné par le Président de
l'Ordre National des Experts Comptables.
La composition de cette commission comprend également un représentant de cet ordre, en qualité
de membre.
Cependant, les dispositions de l’article 81 bis du CPF, en vigueur au 31-12-2022, ne prévoyaient
pas la démarche à suivre, en cas de conflit d'intérêts, résultant de l'examen, par les CRW ou les
CRR, de dossiers de recours introduits par des contribuables clients des commissaires aux
comptes ou des experts-comptables, siégeant au sein de ces commissions.
En ce qui concerne la Commission Centrale de Recours (CCR), celle-ci est confrontée, dans le
cadre du traitement des dossiers contentieux qui lui sont soumis, notamment ceux issus de
procédures de vérifications de comptabilité, à l'examen de chefs de contestation soulevant
d'importantes interrogations au plan comptable.
Toutefois, l’ancienne rédaction de l'alinéa 3 de l’article 81 bis du CPF, régissant la composition de
cette commission, ne prévoyait pas de membres de la CCR, présentant des qualifications d'ordre
pratique en matière de comptabilité.
En outre, l'obligation d’observance du secret professionnel, à laquelle sont tenus les membres des
commissions locales de recours (CRW et CRR), prévue en vertu des dispositions des alinéas 1 et
2 de l’article 81 bis du CPF, n’était pas prévue en ce qui concerne les membres de la CCR.
Aussi, afin de pallier les insuffisances reprises supra, l’article 46 de la loi de finances pour 2023, a
modifié et complété l’article 81 bis du CPF, à travers les mesures développées ci-après.
II. CONTENU DES MESURES :
1. Retrait des commissaires aux comptes ou des experts comptables, ayant la qualité de
membre ou de président des CRW, CRR, ou de la CCR :
L'article 46 de la loi de finances pour 2023, a modifié les alinéas 1 et 2 de l’article 81 bis du CPF, à
l'effet d’instituer l'obligation de retrait des débats et délibérations, des commissaires aux comptes
ou des experts comptables siégeant-au sein des CRW ou des CRR, lorsqu'il est constaté un conflit
d'intérêts, constitué de l’un des deux cas de figure repris ci-après :
 Cas de dossiers de recours dont les exercices objet de contentieux étaient suivis, au plan
comptable, par les experts comptables ou les commissaires aux comptes, siégeant au sein de
ces commissions de recours ;
 Cas de dossiers de recours dont les contribuables requérants sont clients, à la date de
l'examen de ces dossiers, de l’un des experts comptables ou des commissaires aux comptes
siégeant au sein de ces commissions de recours.

59
A ce titre, le secrétaire-rapporteur de la CRW ou de la CRR procédera, au début de chaque
réunion à l'énonciation des dossiers de recours programmés à l'examen.

Aussi, le président de la commission doit déclarer sur l'honneur, à haute voix et à main levée, ne
pas suivre, présentement, la comptabilité des contribuables réclamants, ni l'avoir suivie au titre des
exercices objet de contentieux.

Par la suite, le président est appelé à poser, aux commissaires aux comptes ou aux experts
comptables, la question reprenant les deux cas de figure ci-avant cités, en les invitant à déclarer
sur l'honneur également, à leur tour, à haute voix et à main levée, que les contribuables
requérants ne sont pas et n’ont pas été leurs clients.

Par contre, s’il est constaté un conflit d'intérêts, le président ou le membre concerné de la
commission, devra se récuser et se retirer des débats et délibérations, lors de l’examen du dossier
de recours de son client ou ex-client, afin de garantir l’impartialité de cette dernière.

Les deux questions relatives aux cas de figure repris ci-dessus, ainsi que les réponses des
membres concernés (commissaires aux comptes ou experts comptables), doivent être
obligatoirement portées au début de chaque Procès-Verbal (PV) de réunion dressé, en
mentionnant particulièrement les dossiers de recours, pour lesquels il y a retrait de ces membres.

En cas de retrait de l’un des membres, mention est également faite sur l’extrait du PV relatif au
recours concerné par ce retrait,

En outre, l'obligation de retrait des débats et délibérations, prévue en cas de conflit d'intérêts,
résultant de l'examen de dossiers de recours de clients des commissaires aux comptes ou des
experts comptables, membres des CRW ou des CRR, est également applicable à la CCR.

Ainsi, le secrétaire de la CCR devra, au début de chaque réunion, énoncer la liste des dossiers de
recours inscrits à l’ordre du jour.

Le président de la commission adoptera ensuite la même démarche, décrite ci-dessus, à l'égard


de l'expert-comptable membre de la CCR.

Mention est faite, sur le PV sanctionnant chaque réunion de la CCR, en soulignant que l’expert-
comptable membre de la commission a affirmé que les contribuables requérants ne font pas et
n'ont pas fait partie de sa clientèle, au titre des services objet de contentieux.

Dans le cas contraire (en cas de conflit d'intérêts), l’expert-comptable membre de la CCR devra se
récuser et se retirer des débats et délibérations, lors de l'examen du dossier de recours de son
client.

Dans cette situation, mention est faite également de ce retrait, sur le PV de réunion rédigé et sur
l'extrait du PV afférent au recours en question.

60
2. Désignation, par vote à la majorité des voix, du membre devant assurer la présidence de
la commission (CRW ou CRR), dans le cas où le retrait des débats et des délibérations
concerne le président :
Lorsque le président de la CRW ou de la CRR, constate que le contribuable requérant est l'un de
ses clients ou l’a été au titre des exercices, objet de contentieux, il est tenu de quitter la salle et de
se retirer des débats et délibérations relatifs au dossier de recours dudit contribuable.
Dans ce cas, la présidence de la commission est conférée, pour l'examen du dossier de recours
concerné, à l’un de ses membres choisi par vote à la majorité des membres présents,
conformément aux dispositions de l'article 46 de la loi de finances pour 2023.
Par ailleurs, est-t-il important de souligner que le retrait et la désignation d’un président, doivent
être consignés sur le PV de réunion, en mentionnant le ou les dossiers de recours concernés par
le retrait.
Le PV de réunion sera signé par le président de la commission.
L'avis de la commission (extrait de PV), inhérent à chaque affaire, sera, quant à lui, signé par le
membre de la CRW ou de la CRR ayant assuré la présidence, lors du traitement du recours en
question.
Sur cet avis, sera apposé le cachet de la commission concernée, accompagné du nom et de la
qualité du membre signataire.
3. Renforcement de la composition de la Commission Centrale de Recours par un
représentant de l'ordre national des experts- comptables :
Dans un souci d'amélioration de la qualité des avis émis par la CCR, la composition de cette
dernière, régie par l’article 81 bis alinéa 3 du CPF, a été renforcée, à la faveur de l’article 46 de la
loi de finances pour 2023, par l'institution d’un nouveau membre, représentant l'Ordre National des
Experts Comptables.
4. Extension de l'obligation du secret professionnel aux membres de la de la Commission
Centrale de Recours :
L'article 81 bis alinéa 3 du CPF a également été modifié, à l'effet d'étendre l'obligation du secret
professionnel, prévue à l’article 65 du même code et à laquelle sont tenus les membres des
commissions locales de recours (CRW et CRR), aux membres de la CCR.
IV.DATE D’EFFET :
Les dispositions de l’article 46 de loi de finances pour 2023 sont applicables à compter du 1er
Janvier 2023.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

61
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Alger, le 29 mai 2023
CIRCULAIRE N°18/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
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- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Révision à la baisse de la quote-part exigée pour le bénéfice du Sursis Légal de Paiement
(SLP).
Références : - Article 45 de la loin"22-44 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022, portant loi de Finances pour 2023 ;
- Article 74 du Code des Procédures Fiscales (CPF)

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par les dispositions de l'article 45 de la loi de finances pour 2023, aux
dispositions de l'article 74 du CPF traitant des modalités d'octroi du sursis légal de paiement.
I. ECONOMIE DE LA MESURE
Antérieurement à l'avènement de la loi de finances pour 2023,le bénéfice du sursis légal de
paiement prévu à l'article 74 du CPF, au titre du contentieux préalable, était subordonné au
paiement de 30 % du montant des impositions contestées ou à la présentation, au receveur des
impôts de rattachement, des garanties propres à assurer le recouvrement des impôts en litige.
II. RÉDUCTTON DE 20 % DE LA QUOTE-PART EXIGÉE POUR LE BÉNÉFICE DU SLP :
L'article 45 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l'article 74 du CPF, à l'effet
de ramener de 30% à 20%, la proportion du montant devant être acquitté sur les impositions
contestées, en phase de recours préalable, pour bénéficier du sursis légal de paiement.
Il demeure entendu que le SLP peut également être accordé, dans la mesure où le contribuable
concerné présente des garanties de nature à couvrir le montant global de la dette fiscale, objet de
contestation.

62
Cas particuliers:

Les situations particulières, ci-dessous, sont susceptibles d'être rencontrées par les services du
contentieux traitant des demandes de sursis légal de paiement SLP.

Cas de figure Attitude à adopter


Cas n° 1 : - Dans la mesure où le contribuable peut
introduire sa demande de SLP distinctement
Contribuable ayant introduit une réclamation
de sa réclamation préalable (Cf. Instruction
préalable en 2022, sans solliciter le bénéfice
générale sur les procédures contentieuses
du SLP.
2022), la demande de sursis légal est
En 2023, il introduit une demande de SLP. recevable, tant que les délais de recours
1. Quelle est l'attitude à adopter ? préalable sont toujours ouverts.

2. Quel est le taux à appliquer ? - La demande pour le bénéfice du SLP ayant


été introduite en 2023, il convient d'appliquer
le taux prévu par la LF 2023, soit 20%,
abstraction faite de la date d'introduction de
sa réclamation préalable.
Cas n°2: - La demande du SLP est recevable, dans la
mesure où les délais d'introduction de la
Contribuable ayant introduit une réclamation
réclamation sont toujours ouverts.
préalable en 2022, après avoir payé 30% du
montant des impositions contestées, il - Cette demande ne peut donner lieu,
introduit sa demande de SLP en2023, en toutefois, à la restitution de la différence
annexant la quittance de paiement des 30%. entre les 30% payés en 2022 et les 20 %
dus à compter de 2023.

Remarque:
Le sursis légal de paiement suspend les mesures de recouvrement forcé, mais n’interrompt
pas les pénalités de retard qui continuent à courir, jusqu'à atteindre le taux plein de 25%.

Exemple pratique:

Une société introduit une réclamation contentieuse, par laquelle elle conteste les impositions,
mises à sa charge, suite à un contrôle sur pièces, détaillées comme suit :

Droits simples Pénalités d’assiette

Impositions contestées 8.000,000 DA 2,000.000 DA

Total 10.000.000 DA

Pour le bénéfice du SLP, au titre de la phase de recours préalable, la société requérante doit
s'acquitter, auprès de la recette des impôts compétente de la quote-part de 20% des droits en
principal contestés (droits simples et pénalités d'assiette), assortie, le cas échéant, des pénalités
de recouvrement encourue.

63
Ainsi, le décompte du montant total à acquitter est déterminé comme suit :

 Calcul de la quote-part des droits contestés : 10.000.000 x 20% = 2.000.000 DA.

 Pénalité de recouvrement encourue pour un retard de paiement d'un mois :

2.000.000 x 10 % = 200.000 DA.

 Montant total à payer : 2.000.000 + 200.000 = 2.200.000 DA.

V.DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

64
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 31 mai 2023
CIRCULAIRE N°19/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et Non Bâties (TFPB et TFPNB)

Références. :- Articles 13 et 62 de la loi de finances pour 2023 ;


- Articles 60 à 66 de la loi de finances pour 2022 ;
- Articles 252, 256, 257, 261-b, 261-d, 26If , 261-f bis, 261,-f ter, 26 261-p ter 261-r,
261-s, 261-t et 262 ter du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA);
-Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10 novembre
2022, fixant les coefficients, les zones et sous zones servant pour le calcul de
l'assiette de la taxe foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties et de
l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
-Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10 novembre
2022 fixant les modalités d'application du taux majoré de la taxe foncière sur les
propriétés secondaires bâties à usage d'habitation, non occupées.
Documents annexes ; Deux (02) copies des arrêtés interministériels sus référencés.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, d'une part, les
modifications apportées aux articles 252, 256, 257, 261-b, 261-d, 261-f, 261-f bis, 261-f ter, 261-p
ter, 261-r, 261-s, 261-t et 262 ter du code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), par les
dispositions des articles 60 à 66 de la loi de finances pour 2022, ainsi que les modifications
apportées aux articles 261-f bis, 261-1, 261-s et 263 du même code, par les dispositions de
l’article 13 de la loi de finances pour 2023, portant sur la taxe foncière sur tes propriétés bâties non
bâties.
Et d'autre part, de commenter les dispositions introduites par l’article 62 de la loi de finances pour
2023.

65
Aussi, le traitement de la taxe foncière s'effectuera dans le cadre de la présente circulaire suivant
le plan repris ci-après :
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRÉTÉS BÂTIES ET NON BÂTIES (TFPB)
I. ECONOMIE DES MESURES
II. AMÉNAGEMENTS OPÉRÉS EN MATIÈTTE DE TAXE SUR LES PROPRÉTÉS BÂTIES
(TFPB)
1. Exonération au profit des jeunes promoteurs d'investissement
2. Modalités de détermination du montant de la TFPB
2.1. Institution des coefficients multiplicateurs par zones et sous zones
2.2. Réaménagement des montants de la valeur locative fiscale
2.3. Révision du taux majoré applicable aux propriétés secondaire à usage d’habitation non
occupées
3. Le réaménagement du mode de calcul de la TFPB
4. Exemples d'application
III. AMÉNAGEMENTS OPÉRÉS EN MATIÈRE DE TAXE FONCIERE SUR LES PROPRÉTÉS
NON BÂTIES (TFINB)
1. Modalités de détermination du montant de la TFPNB
1.1. Institution des coefficients multiplicateurs par zones et sous
1.2. Réaménagement des montants de la valeur locative fiscale
2. Exemples d'application
IV. DISPOSITIONS COMMUNES RÉGISSANT LA TAXE FONCIERE SUR LES PROPRÉTÉS
BÂTIES ET NON BÂTIES
1. Dispositions relatives à la déclaration
2. Dispositions relatives à l’exigibilité
3. Dispositions relatives au recouvrement
4. Lieu de paiement
5. Sanctions fiscales applicables
5.1. En matière d'assiette
5.2. En matière de recouvrement
6. Affectation du produit de la TFPB et de la TFPNB
V. DATE D'EFFET
Documents Annexes:
- une (01) copie de l'arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10
novembre 2022,fixant les coefficients, les zones et sous zones servant pour le calcul de l’assiette
de la taxe foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties et de l'assiette de la taxe
d’enlèvement des ordures ménagères.
- Une (01) copie de l'arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10
novembre 2022 fixant les modalités d'application du taux majoré de la taxe foncière sur
propriétés secondaires bâties à usage d’habitation non occupées.

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II. ECONOMIE DES MESURES :

Dans le cadre de la révision du dispositif législatif relatif à la taxe sur les propriétés bâties et non
bâties, il a été procédé au titre des lois de finances pour 2022 et 2023, à une série
d'aménagements ayant porté principalement sur :

- la révision de son mode de calcul;

- l'introduction d'un système de coefficients applicable sur la valeur locative fiscale et ce, en
fonction des zones et sous-zones, fixés par un arrêté interministériel ;

- le réaménagement des montants de la valeur locative fiscale;

- la révision à la baisse du taux majoré applicable aux propriétés secondaires bâties à usage
d'habitation non données en location ;

- le transfert des prérogatives de recouvrement des trésoriers vers les receveurs des impôts;

- l'aménagement des amendes applicables, en cas de non déclaration des propriétés imposables.

II. AMÉNAGEMENTS OPÉRÉS EN MATIÈRE DE TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS


BÂTIES (TFPB)

1. Exonération au profit des jeunes promoteurs d'investissement:

Les dispositions de l’article 60 de la loi de finances pour 2022, ayant modifié celles de l'article 252
du CIDTA, ont prévu la limitation des exonérations accordées au titre de la TFPB concernant les
constructions et additions de constructions servant aux activités exercées par les jeunes
promoteurs d'investissements agréés dans le cadre de l'Agence Nationale d'Appui et de
Développement de l'Entreprenariat (ANADE), du Fonds National de Gestion du Micro-Crédit et de
la Caisse Nationale d'Assurance Chômage (CNAC), à :

- trois (03) ans, à compter de la date de réalisation ;


- six (06) ans, à compter de la date de réalisation, lorsque celles-ci sont installées dans des zones
à promouvoir.
Il est à noter que ces nouvelles limitations sont applicables pour les décisions d'avantages
accordées dans le cadre des dispositifs sus visés, à compter du 1er janvier 2022 et suivant.
2. Modalités de détermination du montant de la TFPB :
Conformément aux dispositions de l'article 254 du CIDTA, la base imposable à la TFPB est le
résultat du produit de la valeur locative fiscale, au mètre carré, de la propriété bâtie, multiplié par la
superficie imposable.
Aussi, il est rappelé que la base d'imposition est déterminée après, application d'un taux
d'abattement égal à 2 % l'an, pour tenir compte de la vétusté des immeubles à usage d'habitation,
et ce, dans la limite de 25%.
Les lois de finances pour 2022 et 2023 ont apporté des réaménagements au mode de calcul de la
TFPB lesquels ont consisté en ce qui suit :

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2.1 Institution des coefficients multiplicateurs par zones et sous-zones :

Les dispositions de l’article 60 de la loi de finances pour 2022, ont modifié l'article 256 du CIDTA,
en instituant des coefficients multiplicateurs par zones et sous-zones, servant au calcul de la taxe
foncière sur les propriétés bâties.

A cet effet, les communes du territoire national sont réparties en trois (3) zones, comme suit :

 Zone du Nord;

 Zone des Haut-Plateau et steppes ;

 Zone du Sud;

lesquelles sont reprises à l'annexe 1 de l'arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444,


correspondant au 10 novembre 2022, fixant les coefficients, les zones et sous zones servant pour
le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties et de
l'assiette de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, annexé à la présente.

Aussi, il est à noter que chaque zone est subdivisée en trois (3) sous-zones, et ce conformément
aux dispositions de l'article 2 de l'arrêté interministériel cité ci-dessus, comme suit :

— sous-zone 1 : la commune chef-lieu de wilaya ;

— sous-zone 2 : la commune chef-lieu de daïra ;

— sous-zone 3 : les autres communes,

Les coefficients applicables pour la détermination de l'assiette de calcul de la taxe foncière sont
fixés à l'annexe 2 du même arrêté.

2.2. Réaménagement des montants de la valeur locative fiscale :

Les dispositions de l'article 61 de la loi de finances pour 2022, ont modifié celles de l’article 257 du
CIDTA, à l'effet de fixer la valeur locative fiscale, comme suit :

Désignation Valeur
Immeubles ou parties d'immeubles à usage d'habitation 520 DA
Locaux commerciaux et industriels 1038 DA
Terrains constituant la dépendance des propriétés bâties situées dans
14 DA
des secteurs urbanisés
Terrains constituant la dépendance des propriétés bâties situées dans
12 DA
des secteurs urbanisables
2.3. Révision du taux majoré applicable aux propriétés secondaires bâties à usage
d'habitation, non occupées :
Les aménagements apportés par les dispositions de l'article 63 de la loi de finances pour 2022,
aux dispositions de l'article 261-b du CIDTA, ont consisté en la révision à la baisse du taux
majoré applicable aux propriétés secondaires bâties à usage d'habitation non données en location,
en le fixant à 7 % au lieu de 10 % retenu auparavant.

68
En effet, en vertu des dispositions de l'article 2 de l'arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444,
correspondant au 10 novembre 2022, fixant les modalités d'application du taux majoré de la taxe
foncière sur les propriétés secondaires bâties à usage d'habitation non occupées, il est entendu
par propriété secondaire bâtie : la propriété à usage d'habitation dont est propriétaire une
personne physique en dehors de la propriété principale.

 Modalités d'application du taux majoré :

Conformément aux dispositions de l'article 3 de l'arrêté interministériel précédemment cité, le taux


majoré de la taxe foncière de sept pourcent 7% est applicable sur toutes les propriétés
secondaires bâties à usage d'habitation, dont est propriétaire une personne physique, non
occupées par une location.

Ce taux majoré est applicable sur les propriétés dont la location s'étend sur une période continue,
d'une durée inférieure à douze (12) mois, couverte par un contrat unique ou par des contrats
successifs.

Pour la location ayant fait l'objet de contrats de location successifs, si la durée entre les contrats
locatifs est inférieure ou égale à quinze (15) jours, la fraction restante du mois est considérée
comme étant un mois entier.

La période de location est évaluée par rapport à l'année civile, où toute location s'étendant sur une
période de douze (12) mois, qui s'étale sur deux (2) années, est considérée comme n'ayant pas
satisfait à la condition de durée de location de douze (12) mois et entraîne l'application du taux
majoré.
3. Réaménagement du mode de calcul de la TFPB :
A titre de rappel, la TFPB est calculée en appliquant à la base imposable, les taux ci-dessous :
- Concernant les propriétés bâties proprement dites : 3 %
- Concernant les terrains constituant une dépendance des propriétés bâties :
 5 %, lorsque leur surface est inférieure ou égale à 500 m°;
 7%, lorsque leur surface est supérieure à 500 m2 et inférieure ou égale à 1.000 m2;
 10%, lorsque leur surface est supérieure à 1.000 m2.
Conséquemment à ces aménagements, le calcul du montant de la taxe foncière est opéré selon la
formule suivante :
Montant de la TEPB = superficie du bien x valeur locative fiscale x coefficient multiplicateur
x (100% - Taux d'abattement) x taux d'imposition applicable
4. Exemples d'application :
4.1. Local à usage d’habitation :
Soit une propriété bâtie à usage d'habitation, d’une superficie de 100 m2, située dans la zone Nord,
sous-zone 3 et bénéficiant d’un taux d’abattement de 10 % (soit 05 années de vétusté).
La taxe foncière est calculée comme suit :

69
Valeur locative fiscale : 520 DA
Valeur locative fiscale totale = 520 x 100 m2 = 52 000 DA
Valeur locative fiscale totale pondérée = 52 000 x 1,71 = 88 920 DA
Taux d'abattement = 10 % (2 % x 5 ans de vétusté) est appliqué en totalité et ce, compte tenu du
non franchissement de la limite maximale d’abattement (25 %).
Base imposable = 88 920 x 90 % = 80 028 DA
Taux d'imposition = 3 %
Montant de la taxe à payer = 80 028x3% = 2 400,84 DA.
4.2. Local à usage commercial :
Soit une propriété bâtie à usage commercial, d'une superficie de 90 m2 située dans la zone Sud,
sous-zone 2.
La taxe foncière est calculée comme suit :
Valeur locative fiscale : 1038 DA
Valeur locative fiscale totale = 1038x90 m2 = 93 420 DA
Valeur locative fiscale totale pondérée = 93 420x 1,14 = 106 498,8 DA
Base imposable = 106 498,8
Taux d'imposition = 3%
Montant de la taxe à payer = 106 498,8 x 3% = 3 194,964 DA.
III. AMÉNAGEMENTS OPÉRÉS EN MATIÈRE DE TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS
NON BÂTIES (TFPNB)
1. Modalités de détermination du montant de la TFPNB :
Au sens des dispositions de l'article 261-f du CIDTA, la base imposable à la taxe foncière est le
résultat du produit de la valeur locative fiscale des propriétés non bâties au mètre carré ou à
l'hectare, selon le cas, multiplié par la superficie imposable.
Toutefois, les lois de finances pour 2022 et 2023 ont apporté des modifications quant aux
modalités de calcul du montant de cette taxe, les quelles modifications ont porté sur:
1.1.Institution de coefficients multiplicateurs par zone et sous-zone :
A la lumière des dispositions de l'article 65 de la loi de finances pour 2022, modifiées et
complétées par celles de l'article 13 de la loi de finances pour 2023, ayant respectivement créé et
modifié les dispositions de l'article 261-f bis du CIDTA, il a été institué des coefficients
multiplicateurs par zone et sous-zone, servant au calcul de la taxe foncière sur les propriétés non
bâties, lesquels sont prévus au niveau de l'annexe n° 2 de l'arrêté interministériel fixant les
coefficients, les zones et sous zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur les
propriétés bâties, et de l'assiette de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, joint à la
présente.

70
1.2. Réaménagement de la valeur locative fiscale :

Les dispositions de l’article 65 de la loi de finances pour 2022 ont institué les dispositions de
l’article 261-f ter du CIDTA, qui ont fixé les valeurs locatives fiscales comme suit :

Désignation Valeur locative

100 DA, pour les terrains à bâtir


Terrains situés dans des secteurs 18 DA, pour les autres terrains servant de parcs de
urbanisés loisir, jardins de jeux ne constituant pas des
dépendances des propriétés bâties

34 DA pour les terrains à bâtir


Terrains situés dans des secteurs à
14 DA, pour les autres terrains servant de parcs de
urbaniser à moyen terme et secteur
loisir, jardins de jeux ne constituant pas des
d'urbanisation future
dépendances des propriétés bâties
Carrières, sablières, mines à ciel ouvert,
34 DA
salines et marais salants
994 DA/Hectare pour les terrains en sec
Terres agricoles
5962 DA/ Hectare pour les terrains agricoles

2. Réaménagement du mode de calcul de la TFPNB:


La TFPNB est calculée en appliquant à la base imposable un taux de :

 5 %, pour les propriétés non bâties situées dans les secteurs non urbanisés.
En ce qui concerne les terrains urbanisés, le taux de la taxe est fixé comme suit :

 5%, lorsque la superficie des terrains est inférieure ou égale à 50 m2;

 7¨%, lorsque la superficie des terrains est supérieure à 500 m2 et inférieure ou égale à
1.000m2 ;

 10%, lorsque la superficie des terrains est supérieure à 1.000 m2 ;

 3%, pour les terres agricoles.


Toutefois, pour les terrains situés dans les secteurs urbanisés ou à urbaniser qui n'ont pas fait
l'objet d'un début de construction, depuis trois (03) ans, à compter de la date d'obtention du permis
de construire ou de l'établissement du certificat de morcellement, les droits dus au titre de la taxe
foncière sont quadruplés.
Eu égard aux réaménagements ci-dessus évoqués, le montant de cette taxe est calculé comme
suit :
Montant de la TFPNB = superficie du bien non Bâti X valeur locative fiscale x coefficient
multiplicateur x taux d'imposition applicable.
Il convient de préciser que pour le calcul de la taxe foncière pour les terrains situés dans les
communes, pour lesquelles est approuvé un Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme
(PDAU), il est fait application des valeurs fiscales locatives correspondantes aux types des
terrains.

71
Cependant, dans le cas contraire, il est procédé à la classification suivante :
- Pour les terrains sis dans les communes chefs-lieux de wilayas et chefs-lieux de daïra, ils sont
classés comme étant des terrains urbanisés ;
- Pour les terrains sis dans les autres communes, ils sont classés comme étant des terrains
situés dans des secteurs à urbaniser ou des terrains situés dans des secteurs à urbaniser à
moyen terme et secteur d'urbanisation future, et ce, conformément aux dispositions de l'article 4
de l'arrêté interministériel cité ci-dessus.
Pour les besoins de calcul de la taxe foncière relative aux terrains agricoles, il est fait application
des valeurs locatives fiscales, en tenant compte de leur classification par la commission de wilaya
instituée à cet effet, et ce, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Pour les wilayas ne disposant pas de décision de classification des terrains agricoles, il est fait
application du tarif appliqué sur les terrains irrigués.
3. Exemples d'application :
3.1. Terrain à bâtir situé dans un secteur urbanisé:
Soit un terrain à bâtir situé dans un secteur urbanisé, d'une superficie de 120 m2, situé dans la
zone des hauts plateaux, sous-zone 2.
La taxe foncière est calculée comme suit :
Valeur locative fiscale : 100 DA
Valeur locative fiscale totale = 100 x120= 12 000DA.
Valeur locative fiscale totale pondérée = 12 000 x 1,80 = 21 600 DA
Base imposable = 21 600
Taux d'imposition = 5 %
Montant de la taxe à payer = 1080 DA.
3.2. Terrain à bâtir situé dans un secteur à urbaniser à moyen terme et secteur
d'urbanisation future :
Soit un terrain à bâtir, situé dans un secteur à urbanisation future, d'une superficie de 600m2, situé
dans la zone Nord, sous zone 3 (terrain situé dans une commune dont le PDAU n'est pas encore
approuvé).
La taxe foncière est calculée comme suit :
Valeur locative fiscale : 34 DA
Valeur locative fiscale totale = 34 x600 = 20 400 DA
Valeur locative fiscale totale pondérée = 20 400 x1,59 = 32 436 DA
Base imposable = 32 436 DA
Taux d'imposition = 5%
Montant de la taxe à payer = 1 621,8 DA.
3.3 Terrain à usage agricole :
Soit un terrain en sec, situé dans un secteur agricole, d'une superficie de 20 hectares (soit 200.000
m2), situé dans la zone des Hauts plateaux, sous-zone 1.
La taxe foncière est calculée comme suit :

72
Valeur locative fiscale : 994 DA
Valeur locative fiscale totale = 994 x 20 = 19 880DA
Valeur locative fiscale totale pondérée = 19 880 x 1,89 = 37 573,2 DA
Base imposable = 37 573,2 DA
Taux d'imposition = 3%
Montant de la taxe à payer = 1 127,196 DA.
IV. DISPOSITIONS COMMUNES RÉGISSANT LA TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS
BÂTIES ET NON BÂTIES
1. Dispositions relatives à la déclaration :
Les dispositions de l'article 261-r du CIDTA ont été réaménagées par celles de l'article 66 de la loi
de finances pour 2022 à l'effet de clarifier davantage que quel que soit la qualité du propriétaire
(personne physique ou morale), celui-ci doit déclarer toutes les constructions et ce, quel que soit
leur usages (habitation, commercial ou industriel), au service des impôts territorialement
compétent dans les deux (2) mois de leur achèvement. S'il y a occupation partielle pendant la
construction, la déclaration doit être faite dans les deux (2) mois suivant l'occupation, sur la portion
occupée.
A ce titre, il convient de rappeler qu'au sens des dispositions de l’article 261-i du CIDTA, la taxe
foncière est établie pour l'année entière, sur la superficie imposable existante au
premier janvier de l'année, par le titulaire du droit de propriété, ou d'un droit équivalent, bâtie ou
non bâtie à cette date.
Toutefois, en l'absence d'un quelconque droit de propriété ou d’un droit équivalent, l'occupant des
lieux est recherché pour le paiement de la taxe foncière.
2. Dispositions relatives à l'exigibilité :
Au sens des dispositions de l’article 354 du CIDTA, la taxe est exigible le premier jour du
troisièmes mois suivant celui de la mise en recouvrement du rôle.
3. Dispositions relatives au recouvrement :
S'agissant du recouvrement de cette taxe, les dispositions de l'article 13 de la loi de finances pour
2023, ont modifié celles de l'article 261-1 du CIDTA, en vue de transférer les prérogatives de
recouvrement de la taxe foncière, des trésoriers communaux vers les receveurs des impôts du lieu
de situation du bien.
En outre, il est précisé que dans le cadre des dispositions de l’article 62 de la loi de finances pour
2023, le recouvrement de la taxe foncière constatée, au titre des quatre exercices antérieurs à
l’année 2023, incombe au receveur des impôts du lieu de situation du bien.
4. Lieu de paiement :
Conséquemment aux changements apportés par les dispositions de l'article 13 de la loi de
finances pour 2022, ci-dessus évoqués, il est rappelé aux contribuables recherchés en matière de

73
taxe foncière, que son paiement s'effectue désormais, selon le cas, auprès des recettes des
impôts ou des Centres de Proximité des Impôts (CPI) du lieu de situation du bien.
5. Sanctions fiscales applicables :
5.1. En matière d'assiette :
Les dispositions de l'article 261- du CIDTA ont été réaménagées par celles de l'article 66 de la loi
de finances pour 2022, à l'effet de réviser les montant des amendes appliquées à l'encontre des
contribuables, n'ayant pas souscrit les déclarations prévues aux articles 261-r et 261-s.
A ce titre, le défaut de souscription desdites déclarations est sanctionné par les amendes fixées ci-
après:
- Pour les locaux à usage d'habitation : il est fait application d’une amende de 10.000 DA pour les
locaux sis dans des immeubles collectifs et de 20.000 DA pour les maisons individuelles, y
compris leurs dépendances ;
- Pour les locaux à usage commercial et industriel : l'amende est égale au double de la valeur
locative fiscale calculée, par mètre carré, sans que le minimum ne soit inférieur à 20.000 DA, où
supérieur à 100.000 DA ;
- Pour les terrains : l'amende est égale au double de la valeur locative fiscale, calculée selon le
cas, par mètre carré ou à l'hectare.
5.2. En matière de recouvrement :
Au regard des dispositions de l'article 402-1 du CIDTA, le retard constaté dans le paiement des
impôts et taxes perçus par voie de rôles, entraine de plein droit l'application d'une pénalité de 10%,
lorsque le paiement intervient après la date d'exigibilité.
Aussi, il y a lieu de préciser que lors que le paiement n'est pas opéré dans les trente (30) jours
suivant la date d'exigibilité, il est fait application d'une astreinte de 3% par mois ou fraction de mois
de retard, sans que cette astreinte, cumulée avec la pénalité de 10%, n'excède 25%.
Est-il opportun de rappeler qu'au sens des dispositions de l'article 354 du CIDTA la taxe est
exigible le premier jour du troisième mois, suivant celui de la mise en recouvrement du rôle.
6. Affectation du produit de la TFPB et de la TFPNB :
Les dispositions de l'article 197-2 du CIDTA prévoient que le produit de la taxe foncière est
exclusivement affecté au budget de la commune du lieu de situation du bien.
V. DATE D'EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

74
ANNEXE I

Arrêté interministériel du 10 novembre 2022, fixant les coefficients, les


zones et sous zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe
foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties et de l’assiette de
la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
(JORADP n°03 du 17 janvier 2023 page 20)

75
Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10 novembre 2022, fixant les
coefficients, les zones et sous zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur
les propriétés bâties et celles non bâties et de l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères.

Le ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, et


Le ministre des finances,

Vu l’ordonnance n° 76-101 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des impôts
directs et taxes assimilées, notamment ses articles 256, 261-f-bis et 263 ter;

Vu la loi n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011, modifiée et complétée, relative à la
commune ;

Vu la loi n° 12-07 du 28 Rabie El Aouel 1433 correspondant au 21 février 2012 relative à la wilaya ;

Vu le décret n° 85-20 du 2 février 1985 instituant le répertoire des collectivités territoriales: wilayas -
communes ;

Vu le décret présidentiel n° 22-305 du 11 Safar 1444 correspondant au 8 septembre 2022 portant


nomination des membres du Gouvernement ;

Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995 fixant les
attributions du ministre des finances ;

Vu le décret exécutif n° 18-331 du 14 Rabie Ethani 1440 correspondant au 22 décembre 2018 fixant les
attributions du ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire ;

Arrêtent :

Article 1er. — En application des dispositions des articles 256, 261-f-bis et 263 ter de l’ordonnance
n°76-101 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des impôts directs et taxes
assimilées, le présent arrêté a pour objet de fixer les coefficients, les zones et sous-zones servant pour
le calcul de l’assiette de :
— la taxe foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties ;
— la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Art. 2. — Les communes du territoire national sont réparties en trois (3) zones : zone du Nord, zone
des Haut-Plateaux et steppes et zone du Sud, conformément à l’annexe 1 du présent arrêté. Chaque
zone est subdivisée en trois (3) sous-zones comme suit :
— sous-zone 1 : la commune chef-lieu de wilaya ;
— sous-zone 2 : la commune chef-lieu de daïra ;
— sous-zone 3 : les autres communes.

Art. 3. — Les coefficients servant à la détermination de l’assiette de la taxe foncière sont fixés à
l’annexe 2 du présent arrêté.

76
Art. 4. — Pour les besoins de calcul de la taxe foncière, les terrains situés dans les communes pour
lesquelles est approuvé un plan directeur d’aménagement et d’urbanisme, il est fait application des
valeurs fiscales locatives correspondantes aux types des terrains. Dans le cas contraire, il est procédé
à la classification suivante :

— les terrains situés dans les communes chefs-lieux de wilayas et chefs-lieux de daïras, sont classés
comme étant des terrains urbanisés ;

— les terrains situés dans les autres communes, sont classés comme étant des terrains situés dans
des secteurs à urbaniser ou des terrains situés dans des secteurs à urbaniser à moyen terme et
secteurs d’urbanisation future.

Pour les besoins de calcul de la taxe foncière relative aux terrains agricoles, il est fait application des
valeurs locatives fiscales, en tenant compte de leur classification par la commission de wilaya instituée
à cet effet, et ce, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

Pour les wilayas ne disposant pas de décision de classification des terrains agricoles, il est fait
application du tarif appliqué sur les terrains irrigués.

Art. 5. — Les coefficients servant à la détermination de l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères, sont fixés à l’annexe 3 du présent arrêté.

Art. 6. — Pour l’application du tarif fixé au quatrième tiret de l’article 263 ter de l’ordonnance n° 76-101
du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, susvisée, les locaux à usage industriel, commercial,
artisanal ou assimilé concernés, sont ceux dont la superficie est égale ou supérieure à 500 mètres
carrés.

Art 7. — Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. Fait à Alger, le 15 Rabie Ethani 1444 correspondant au 10 novembre 2022.

Le ministre de l’intérieur, des collectivités Le ministre des finances


locales et de l’aménagement du territoire

Brahim MERAD Brahim Djamel KASSALI

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83
ANNEXE II

Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10 novembre 2022


fixant les modalités d'application du taux majoré de la taxe foncière sur les
propriétés secondaires bâties à usage d'habitation, non occupées.
(JORADP n°02 du 15 janvier 2023 page 22)

84
Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444 correspondant au 10 novembre 2022 fixant les
modalités d’application du taux majoré de la taxe foncière sur les propriétés secondaires bâties à
usage d’habitation, non occupées.

Le ministre de l'intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, et


Le ministre des finances,

Vu l'ordonnance n° 76-101 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des impôts directs et
taxes assimilées, notamment son article 261-b ;
Vu la loi n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011, modifiée et complétée, relative à la
commune ;
Vu la loi n° 12-07 du 28 Rabie El Aouel 1433 correspondant au 21 février 2012 relative à la wilaya ;
Vu le décret n° 85-20 du 2 février 1985 instituant le répertoire des collectivités territoriales : wilayas-
communes ;
Vu le décret présidentiel n° 22-305 du 11 Safar 1444 correspondant au 8 septembre 2022 portant
nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995 fixant les
attributions du ministre des finances ;
Vu le décret exécutif n° 18-331 du 14 Rabie Ethani 1440 correspondant au 22 décembre 2018 fixant les
attributions du ministre de l'intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire ;

Arrêtent :

Article 1er. — En application des dispositions de l'article 261-b de l'ordonnance n° 76-101 du 9 décembre
1976, modifiée et complétée, portant code des impôts directs et taxes assimilées, le présent arrêté a pour
objet de déterminer les modalités d'application du taux majoré de la taxe foncière sur les propriétés
secondaires bâties à usage d'habitation non occupées.
Art. 2. — Au sens du présent arrêté, il est entendu par :
— propriété principale bâtie : la propriété à usage d'habitation déclarée par le propriétaire et qui constitue son
lieu principal de résidence. Tout propriétaire ne peut déclarer qu'une seule propriété principale ;
— propriété secondaire bâtie : la propriété à usage d'habitation dont est propriétaire une personne physique
en dehors de la propriété principale.
Art. 3. — Le taux majoré de la taxe foncière de sept pour cent 7% est applicable sur toutes les propriétés
secondaires bâties à usage d'habitation, dont est propriétaire une personne physique, non occupées par une
location.
Ce taux majoré est applicable sur les propriétés dont la location s'étend sur une période continue, d'une durée
inférieure à douze (12) mois couverte par un contrat unique ou par des contrats successifs.
Pour la location ayant fait l'objet de contrats de location successifs, si la durée entre les contrats locatifs est
inférieure ou égale à quinze (15) jours, la fraction restante du mois est considérée comme étant un mois
entier.
La période de location est évaluée par rapport à l'année civile, où toute location s'étendant sur une période de
douze (12) mois, qui s'étale sur deux (2) années, est considérée
comme n'ayant pas satisfait à la condition de durée de location de douze (12) mois et entraîne l'application du
taux majoré.

85
Art. 4. — Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 15 Rabie Ethani 1444 correspondant au 10 novembre 2022.

Le ministre de l'intérieur, des collectivités Le ministre des finances


locales et de l'aménagement du territoire

Brahim MERAD Brahim Djamel KASSALI

86
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 31 mai 2023
CIRCULAIRE N°20/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM).

Références : - Articles 13 et 62 de la loi de finances pour 2023;


- Articles 67 et 68 de la loi de finances pour 2022 ;
- Articles 263, 263 bis, 263 ter et 263 quater du Code des Impôts Directs et Taxes
Assimilées (CIDTA).
- Arrêté interministériel du 10 novembre 2022, fixant les coefficients, les zones et
sous zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur les propriétés
bâties et celles non bâties et de l'assiette de la taxe d'enlèvement des ordures
ménagères.
P.J : Une (01) copie de l'arrêté interministériel du 10 novembre 2022, cité supra.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
réaménagements apportées, en matière de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM),
par les dispositions de l'article 67 de la loi de finances pour 2022, au niveau des articles 263 bis,
263 ter du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), et l'abrogation de l'article 263
quater du même code par l'article 68 de cette loi de finances, ainsi que les réaménagements
apportées par les dispositions de l'article 13 de la loi de finances pour 2023, au niveau de l'article
263 du même code.

I. ECONOMIE DES MESURES :

Dans de le cadre de la révision du dispositif régissant la TEOM, il a été procédé à la faveur des
dispositions des articles 67 et 68 de la loi de finances pour 2022, à la modification respective des
articles 263 bis et 263 ter du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), et l'abrogation
des dispositions de l’article 263 quater du même code, à l'effet :

87
- d'étendre les exceptions en matière de paiement de la taxe foncière, prévues par les dispositions
de l'article 261-i du CIDTA, à la TEOM ;

- de réviser les tarifs applicables à la TEOM ;

- d'instituer des coefficients de pondération par zones et sous-zones, applicables à ces tarifs.

Par ailleurs, les dispositions de l’article 13 de la loi de finances pour 2023 ont modifié les
dispositions de l’article 263 du CIDTA, à l'effet de transférer les prérogatives de recouvrement de
la TEOM, aux receveurs des impôts du lieu de situation du bien, et ce, en lieu et place des
trésoriers communaux.

II. EXTENSION DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 261-i DU CIDTA TRAITANT DE LA TAXE


FONCIÈRE, À LA TAXE D'ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES

Aux termes des dispositions des articles 263 et 263 bis du CIDTA, la TEOM est établie
annuellement au nom des propriétaires ou usufruitiers, au profit des communes où fonctionne un
service d'enlèvement des ordures ménagères sur toutes les propriétés bâties.

Toutefois, les dispositions de l'article 263 bis ont été modifiées par celles de l'article 67 de la loi de
finances pour 2022, à l'effet d'étendre les exceptions en matière de paiement de la taxe foncière,
prévues par les dispositions de l'article 261-i du CIDTA, à la TEOM.

Par conséquent, la TEOM est due, selon le cas, par :

- le bénéficiaire de l'autorisation d'occuper le domaine public de l'Etat ou de concession dudit


domaine ;

- le bénéficiaire d'un logement acquis suivant la formule de la location-vente ;

- le locataire d’un logement public locatif appartenant au secteur public;

- le crédit-preneur, lorsqu'il s’agit d'un contrat de leasing financier.

Par ailleurs, est-il opportun de préciser que lorsqu'il s’agit d’un cas autre que ceux ci-dessus
prévus, la taxe est à la charge du locataire, qui peut être recherché conjointement et solidairement
avec le propriétaire pour son paiement.

III. RÉVISION DES TARIFS APPLICABLES À LA TEOM ET INSTITUTION DES COEFFICIENTS


DE PONDÉRATION :

L'article 67 de la loi de finances pour 2022, a également modifié les dispositions de l'article 263 ter
du CIDTA.

1.Réaménagement des tarifs de la TEOM:

- 2.000 DA par local à usage d'habitation (au lieu de 1.500 DA à 2.000 DA) ;

- 10.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou assimilé (au lieu de 4.000
DA à 14.000 DA) ;

88
- 18.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes (au lieu de 10.000 DA à 25.000DA;

- 80.000 DA par local, à usage industriel, commercial, artisanal ou assimilé produisant des
quantités de déchets supérieures à celles des catégories ci-dessus (au lieu de 22.000 DA à
132.000 DA).
2. Institution des coefficients de pondération, par zone et sous-zone, applicables à ces
tarifs :
Les dispositions de l’article 67 de la loi de finances pour 2022, ont également institué des
coefficients multiplicateurs par zone et sous-zone, servant au calcul de la taxe d'enlèvement des
ordures ménagères, lesquels sont prévus au niveau de l'annexe n° 3 de l'arrêté visé en objet,
annexé à la présente.
Aussi, convient-il de préciser qu'il est prévu dans le cadre des dispositions de l'article 6 dudit arrêté
interministériel, l'application du tarif de la taxe fixé au niveau l'alinéa 4 de l'article 263 ter, relatif
aux locaux à usage industriel, commercial, artisanal ou assimilé, produisant des quantités de
déchets supérieures à celles des autres catégories prévues par le même article, aux locaux dont la
superficie est égale ou supérieure à 500 m2.
Eu égard à ce qui précède, le montant de cette TEOM est déterminé comme suit :

Montant de la TEOM = Tarif applicable x coefficient de pondération

IV. EXEMPLES D'APPLICATION


1. Local à usage d'habitation :
Soit un local à usage d'habitation, situé dans la zone Sud, sous-zone 2.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est calculée comme suit :
Montant de la taxe à payer = 2000 x 0,75 = 1500 DA.
2. Local à usage professionnel d’une superficie égale à 400 m2 :
Soit un local à usage professionnel, situé dans la zone Nord, sous-zone 3.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est calculée comme suit :
Montant de la taxe à payer = 10.000 DA x 0,80 = 8000 DA.
3. Local à usage professionnel d'une superficie égale à 1500 m2 :
Soit un local à usage professionnel, situé dans la zone Nord, sous-zone 1.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est calculée comme suit :
Montant de la taxe à payer = 80 000 DA x 1,65 = 132 000 DA.

Remarque :
Dans ce dernier cas, il est fait application du tarif de 80 000 DA, réservé aux locaux
professionnels à déchets importants, et ce, en raison de la superficie du local
dépassant les 500 m2 prévus dans le cadre de l’article 6 dudit arrêté.

89
V. TRANSFERT DES PRÉROGATIVES DE RECOUVREMENT DE LA TEOM, DES
RECEVEURS COMMUNAUX AUX RECEVEURS DES IMPÔTS :

Les réaménagements apportés par les dispositions de l'article 13 de la loi de finances pour 2023 à
l'article 263 du CIDTA, ont pour objet de transférer les prérogatives de recouvrement de la TEOM,
aux receveurs des impôts du lieu de situation du bien, et ce, en lieu et place des trésoriers
communaux.

Aussi, est-il rappelé que dans le cadre des dispositions de l'article 62 de la loi de finances pour
2023, il est prévu la prise en charge du recouvrement de la TEOM, constatée au titre des quatre
(04) années antérieures à l'année 2023, par les receveurs des impôts du lieu de situation du bien.

VI. DATE D'EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées lors de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

90
ANNEXE

Arrêté interministériel du 10 novembre 2022, fixant les coefficients, les zones et sous
zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur les propriétés bâties
et celles non bâties et de l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
(JORADP n°03 du 17 janvier 2023, page 20)

91
Arrêté interministériel du 15 Rabie Ethani 1444, correspondant au 10 novembre 2022, fixant les
coefficients, les zones et sous zones servant pour le calcul de l'assiette de la taxe foncière sur
les propriétés bâties et celles non bâties et de l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères.

Le ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, et


Le ministre des finances,

Vu l’ordonnance n° 76-101 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des impôts
directs et taxes assimilées, notamment ses articles 256, 261-f-bis et 263 ter;

Vu la loi n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011, modifiée et complétée, relative à la
commune ;

Vu la loi n° 12-07 du 28 Rabie El Aouel 1433 correspondant au 21 février 2012 relative à la wilaya ;

Vu le décret n° 85-20 du 2 février 1985 instituant le répertoire des collectivités territoriales: wilayas -
communes ;

Vu le décret présidentiel n° 22-305 du 11 Safar 1444 correspondant au 8 septembre 2022 portant


nomination des membres du Gouvernement ;

Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995 fixant les
attributions du ministre des finances ;

Vu le décret exécutif n° 18-331 du 14 Rabie Ethani 1440 correspondant au 22 décembre 2018 fixant les
attributions du ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire ;

Arrêtent :

Article 1er. — En application des dispositions des articles 256, 261-f-bis et 263 ter de l’ordonnance
n°76-101 du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, portant code des impôts directs et taxes
assimilées, le présent arrêté a pour objet de fixer les coefficients, les zones et sous-zones servant pour
le calcul de l’assiette de :
— la taxe foncière sur les propriétés bâties et celles non bâties ;
— la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Art. 2. — Les communes du territoire national sont réparties en trois (3) zones : zone du Nord, zone
des Haut-Plateaux et steppes et zone du Sud, conformément à l’annexe 1 du présent arrêté. Chaque
zone est subdivisée en trois (3) sous-zones comme suit :
— sous-zone 1 : la commune chef-lieu de wilaya ;
— sous-zone 2 : la commune chef-lieu de daïra ;
— sous-zone 3 : les autres communes.

Art. 3. — Les coefficients servant à la détermination de l’assiette de la taxe foncière sont fixés à
l’annexe 2 du présent arrêté.

92
Art. 4. — Pour les besoins de calcul de la taxe foncière, les terrains situés dans les communes pour
lesquelles est approuvé un plan directeur d’aménagement et d’urbanisme, il est fait application des
valeurs fiscales locatives correspondantes aux types des terrains. Dans le cas contraire, il est procédé
à la classification suivante :

— les terrains situés dans les communes chefs-lieux de wilayas et chefs-lieux de daïras, sont classés
comme étant des terrains urbanisés ;

— les terrains situés dans les autres communes, sont classés comme étant des terrains situés dans
des secteurs à urbaniser ou des terrains situés dans des secteurs à urbaniser à moyen terme et
secteurs d’urbanisation future.

Pour les besoins de calcul de la taxe foncière relative aux terrains agricoles, il est fait application des
valeurs locatives fiscales, en tenant compte de leur classification par la commission de wilaya instituée
à cet effet, et ce, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

Pour les wilayas ne disposant pas de décision de classification des terrains agricoles, il est fait
application du tarif appliqué sur les terrains irrigués.

Art. 5. — Les coefficients servant à la détermination de l’assiette de la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères, sont fixés à l’annexe 3 du présent arrêté.

Art. 6. — Pour l’application du tarif fixé au quatrième tiret de l’article 263 ter de l’ordonnance n° 76-101
du 9 décembre 1976, modifiée et complétée, susvisée, les locaux à usage industriel, commercial,
artisanal ou assimilé concernés, sont ceux dont la superficie est égale ou supérieure à 500 mètres
carrés.

Art 7. — Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. Fait à Alger, le 15 Rabie Ethani 1444 correspondant au 10 novembre 2022.

Le ministre de l’intérieur, des collectivités Le ministre des finances


locales et de l’aménagement du territoire

Brahim MERAD Brahim Djamel KASSALI

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94
95
96
97
98
99
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 13 juin 2023
CIRCULAIRE N°21/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Exonération de I'IBS, des dépôts en compte d'investissement, effectués dans le cadre des
opérations de banque relevant de la finance islamique.
Références:- Article 7 de la loi no 22-24 du Aouel ]oumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 138-II du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les
dispositions de l'article 7 de la loi de finances pour 2023, ayant modifié et complété celles de
l'article 138-II du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), relatives aux
exonérations temporaires en matière d'Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS).

I. ÉCONOMIE DE LA MESURES :

Consécutivement à l'intégration par la loi de finances pour 2022, des revenus dépôts en comptes
d'investissement effectués dans le cadre des opérations de banque relevant de la finance
islamique, dans la catégorie des revenus des créances, dépôts et cautionnements, l'article 7 de la
loi de finances pour 2023 a modifié l'article 138 du CIDTA, par la création d’un alinéa 4 traitant de
l’exonération à titre temporaire en matière d'IBS, des bénéfices issus desdits dépôts, pour une
période de de cinq (05) années.

II. DEFINITION DES DEPOTS EN COMPTES D'INVESTISSEMENT :

Par dépôts en comptes d'investissement, effectués dans le cadre de la finance islamique, il est
entendu les opérations de placement à terme laissés à la disposition de la banque, par le déposant
100
dans le but d’être investis dans des financements islamiques et d'en générer des profits, tels que
prévus par le règlement n°2020-02 du 15 mars 2020 définissant les opérations de banque relevant
de la finance islamique et les conditions de leur exercice par les banques et établissements
financiers.

III. EXONERATION DE L'IBS DES DÉPOTS EN COMPTES D'INVESTISSEMENT :

L’exonération temporaire en matière d’IBS, d’une durée de cinq (05) années, objet de la présente,
s'applique aux revenus générés par les dépôts en comptes d'investissement, distribués et/ou
versés par la banque, au profit du déposant (la personne morale) à compter du 1er janvier 2023,
même si les contrats relatifs à ces dépôts ont été conclus avant cette date.

IV. CAS DES DEPOTS EN COMPTES ANONYMES :

L'exonération accordée au profit des dépôts en comptes d’investissement sus visés, ne trouve pas
à s'appliquer aux dépôts en comptes anonymes (au porteur) et sont, par voie de conséquence,
assujettis à l'IBS.

V. DATE D'EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me faire part des difficultés éventuellement rencontrées lors de son application.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


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Alger, le 13 juin 2023
CIRCULAIRE N°22/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Imposition à la marge au titre de l'IFU/commercialisation des produits de large


consommation aux prix ou marges plafonnés prévus par voie réglementaire.
Références : - Article 15 de la loi n° 22-24 du Aouel Djoumada Ethania 1444 correspondant au 25
décembre 2022, portant loi de finances pour 2023 ;
- Article 282 quater du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA).

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par l’article 15 de la loi de finances pour 2023, au niveau des dispositions
de l’article 282 quater du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), relative à
l'imposition à la marge en matière d'IFU.

I. ÉCONOMIE DE LA MESURE :

Les dispositions de l’article 15 de la loi de finances pour 2023, ont modifié celles de l’article 282
quater du CIDTA, à l'effet d'appliquer l'imposition à la marge au titre de l'IFU, à l’ensemble des
contribuables commercialisant des produits de large consommation, dont les prix ou les marges
sont plafonnés par voie réglementaire.

II. CHAMP D'APPLICATION DE L'IMPOSITION A LA MARGE EN MATIERE D'IFU :

Aux termes des dispositions de l'article 282 quater du CIDTA en vigueur au 31/12/2022 les
contribuables relevant de l'IFU commercialisant des produits, dont la marge bénéficiaire
réglementée est inférieure au taux de cet impôt, à savoir le taux de 5%, étaient soumis à
l'imposition à la marge en matière d'IFU, en retenant comme base d'imposition ladite marge.
102
Néanmoins, l'article 15 de la loi de finances pour 2023, a apporté des modifications aux
dispositions de l'article 282 quater sus cité, aux termes desquelles le mode d'imposition à la marge
en matière d'IFU, a été étendu à l'ensemble des contribuables commercialisant des produits de
large consommation, dont les prix ou les marges sont plafonnés par voie réglementaire.

Il ressort de ces nouvelles dispositions que le mode d'imposition à la marge s'applique pour ces
contribuables, quel que soit le niveau de la marge commerciale règlementaire appliquée.

En vertu des nouvelles dispositions de l'article 282 quater du CIDTA, l'imposition à la marge n'est
applicable qu'aux personnes physiques soumises à l'IFU, réalisant à titre exclusif ou non, des
opérations de ventes de produits de large consommation, dont le prix ou la marge sont plafonnés
par voie réglementaire.

IV. PRODUITS CONCERNES PAR L'IMPOSITION A LA MARGE :

Les produits cités supra, s'entendent des biens de large consommation, dont les prix ou les
marges sont plafonnés par voie réglementaire, à titre permanent ou temporaire, en vue de
stabiliser les niveaux de prix de ces biens et de préserver le pouvoir d'achat du consommateur.

La liste desdits produits, lorsqu'ils sont commercialisés par un contribuable relevant de l'IFU,
concernent, notamment :

 L'huile alimentaire raffinée ordinaire et le sucre blanc (Décret exécutif n° 11-108 du 6 mars
2011 modifié et complété, fixant le prix plafond à consommateur ainsi que les marges plafonds
à la production, à l'importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail de l'huile
alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc) ;

 La semoule de blé dur (Décret exécutif n° 07-402 du 25 décembre 2007, modifié et complété,
fixant les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé
dur);

 Le lait pasteurisé conditionné en sachet (Décret exécutif n° 01-50 du 12 février 2001, modifié
et complété, portant fixation des prix à la production et aux différents stades de la distribution du
lait pasteurisé conditionné en sachet) ;

 La farine de panification et pains (Décret exécutif n° 96-132 du 13 avril 1996, modifié et


complété, portant fixation des prix aux différents stades de la distribution des farines et des
pains);

 Butane conditionné destiné au consommateur (Décret exécutif n° 07-60 du 11 février 2007


portant fixation du prix de cession du pétrole brut entrée-raffinerie, des prix sortie-raffinerie, des
marges de distribution et des prix de vente des produits pétroliers destinés à la consommation
sur le marché national).

V. MODALITES DE DÉCLARATION :

Les contribuables commercialisant concomitamment des produits de large consommation, dont les
prix ou les marges sont plafonnés par voie réglementaire, ainsi que les autres produits dont les
prix sont libres, doivent procéder à la souscription de leurs déclarations prévisionnelles (série
Gn°12 ) et définitives (série G n° 12 bis), tout en distinguant entre le chiffre d'affaires afférent aux
103
produits dont le prix ou la mare sont plafonnés par voie réglementaire, de celui afférent aux autres
produits commercialisés à prix libres.

Exemple illustratif :

Soit un contribuable soumis à l'IFU, exerçant l'activité d'épicerie (commerce de détail en


alimentation générale), dont le chiffre d'affaires global prévisionnel déclaré, au titre de l'exercice
2023, est de l'ordre de 6.500.000 DA, réparti comme suit :

- Vente de l'huile alimentaire raffinée ordinaire (bidons de 5 litres et bouteilles de 1 et 2 litres):


2.000.000 DA (avec une marge réglementée de 10%) ;

- Vente de sucre blanc de 1 KG : 1.500.000 DA (avec une marge réglementée de 10%) ;

- Divers produits : 3.000.000 DA

Calcul de V'IFU dû :

1. Imposition à la marge du chiffre d'affaires issu de la vente de l'huile alimentaire raffinée


ordinaire et du sucre blanc :

Détermination de la marge imposable : (2.000.000 + 1.500.000) x 10% = 350.000 DA

IFU dû sur la marge commerciale appliquée : 350.000 x 5% = 17.500 DA.

2. Imposition à l'IFU du chiffre d'affaires issu de la vente des autres produits :

Chiffre d’affaires soumis à l'IFU : 3.000.000 x 5% = 150.000 DA.

3. Montant de l'IFU dû : 17.500 + 150.000 = 167.000 DA

VI. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement
rencontrées.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


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Alger, le 27 juin 2023

CIRCULAIRE N°23/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Taxe de séjour.


Références: - Article 14 de la loi de finances pour 2023 ;
- Articles 266 septies et 266 octies du Code des Impôts Directs et Taxes
Assimilées (CIDTA) ;
- Circulaire n° 05 MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 du 10 mars 2022.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées, en matière de taxe de séjour, par les dispositions de l’article 14 de la loi
de finances pour 2023, au niveau des articles 266 septies et 266 octies du CIDTA, institués par les
dispositions de l'article 69 de la loi de finances pour 2022.

Dans le cadre de la simplification des obligations déclaratives, en matière de taxe de séjour, les
dispositions des articles 266septies et 266 octies du CIDTA, ont été réaménagées, à l'effet :

- de préciser que la taxe de séjour collectée, est reversée mensuellement au moyen d’un
bordereau-avis de versement ;

- de supprimer l'obligation faite aux établissements disposant de plusieurs hôtels, de souscrire


une déclaration spéciale du montant de la taxe collectée, au niveau de chaque commune, ainsi
que l’abrogation du deuxième paragraphe de l’article 266 octies susmentionné, édictant
l’application des sanctions prévues à l’article 192 du CIDTA, à l'encontre de ces établissements,
pour dépôt tardif ou absence de souscription de ladite déclaration ;

105
- d’étendre l’application des sanctions prévues par les dispositions de l’article 193-2 du CIDTA
aux cas de manœuvres frauduleuses, constatées au titre de la taxe de séjour.

Il. MODALITÉS ET DÉLAI DE PAIEMENT :

Les dispositions de l'article 266septies du CIDTA, antérieures à la loi de finances pour 2023,
prévoyaient l'obligation faite aux établissements hôteliers de déclarer et de reverser
mensuellement la taxe de séjour collectée, auprès de la recette des impôts dont ils relèvent, sans
préciser les modalités de paiement de cette taxe.

L'article 14 de la loi de finances pour 2023 a modifié les dispositions de l’article 266septies sus
cité, à l'effet de prévoir que la taxe de séjour collectée, est reversée mensuellement par les
établissements hôteliers, au moyen d'un bordereau-avis de versement (déclaration série G n° 50),
auprès de la recette des impôts dont ils relèvent, au plus tard le vingt (20) du mois qui suit celui de
sa collecte.

III. REAMENAGEMENT DU DISPOSITIF DE SOUSCRIPTION DE LA DECLARATION


SPECIALE POUR LES ETABLISSEMENTS DISPOSANT DE PLUSIEURS HOTELS :

Avant la modification introduite par la loi de finances pour 2023, au niveau des dispositions de
l'article 266septies du CIDTA, les établissements qui disposaient de plusieurs hôtels étaient tenus
de souscrire une déclaration spéciale du montant de la taxe de séjour collectée, au niveau de la
commune du lieu de situation de chaque hôtel, établie selon le modèle d’imprimé fourni par les
services de l'administration fiscale.

Les dispositions de l’article 14 de la loi de finances pour 2023 ont modifié celles de l’article
266septies sus cité, à l'effet :

- d’une part, de supprimer l'obligation faite aux établissements disposant de plusieurs hôtels de
souscrire la déclaration spéciale sus citée, auprès des services fiscaux de rattachement de chaque
hôtel ;

- et d’autre part, de prévoir l'obligation assignée aux sociétés ou entreprises individuelles,


exploitant un ou plusieurs établissements hôteliers de souscrire, au plus tard le 30 avril de chaque
année, au même temps que la déclaration annuelle de résultats prévue, selon le cas, aux articles
18 et 151 du CIDTA, une seule déclaration spéciale établie selon le modèle fourni par
l'administration fiscale, qu’il convient de déposer auprès des services fiscaux du lieu de situation
du siège social de la société ou du principal établissement.

Désormais, ces établissements ne sont tenus qu’au dépôt, au titre de cette taxe, qu’une seule et
unique déclaration annuelle. Toutefois, la non souscription de cette déclaration ou son dépôt tardif
ne peut donner lieu à l’application des majorations prévues à l’article 192 du CIDTA, suite à
l’abrogation du paragraphe deuxième de l'article 266 octies du même code (Cf. Article 14 de la loi
de finances pour 2023).

106
IV. EXTENTION A LA TAXE DE SÉJOUR DE L'APPLICATION DES PÉNALITÉS D’ASSIETTE
POUR FRAUDE FISCALE :

Les dispositions de l’article 266 octies du CIDTA ont été modifiées par celles de l’article 14 de la loi
de finances pour 2023, en vue de prévoir, en matière de taxe de séjour, l'application des sanctions
prévues par les dispositions de l’article 193-2 de ce code, dans le cas de constatation de
manœuvres frauduleuses.

V. DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
N.MOUSSA

107
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Alger, le 10 août 2023

CIRCULAIRE N°24/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
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En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet: Taux de la marge commerciale servant pour la détermination du résultat fiscal des
pharmaciens détaillants.

Références : - Article 49 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25


décembre 2022 portant loi de finances pour 2023 ;
- Arrêté interministériel du 31 mai 2023, fixant le taux de la marge commerciale,
servant pour la détermination du résultat fiscal des pharmaciens détaillants ;
- Envoi n° 15 MF/CNC/22 du 09 janvier 2023, portant avis de la commission de
normalisation des pratiques comptables et des diligences professionnelles relevant
du Conseil National de Comptabilité.
P. Jointe : Une copie de l'arrêté interministériel du 31 mai 2023.

La présente circulaire a pour objet d'apporter des éclaircissements se rapportant aux dispositions
de l'article 49 de la loi de finances pour 2023 et à celles de l'arrêté interministériel du 31 mai 2023,
cité en références, traitant du taux de la marge commerciale
servant pour la détermination du résultat fiscal des pharmaciens détaillants, ainsi que les modalités
de son application.
Le contenu de la présente note est structuré comme suit :
I. Cadre législatif et réglementaire régissant la détermination du résultat fiscal des pharmaciens
détaillants ;
II. Taux de la marge commerciale retenu pour la détermination du résultat fiscal des pharmaciens
détaillants ;
III. Chiffre d’affaires servant pour la détermination du résultat de l'exercice ;

108
IV. Modalités de détermination de l'assiette servant de base pour l'application du taux
de la marge commerciale de 10% ;
V. Détermination du résultat fiscal ;
VI. Exemple de calcul.

I. CADRE LÉGISLATIF ET RÉGLEMENTAIRE RÉGISSANT LA DÉTERMINATION DU


RÉSULTAT FISCAL DES PHARMACIENS DÉTAILLANTS

1.1. Avant la promulgation de la loi de finances pour 2023 :

Le résultat fiscal des pharmaciens détaillants était déterminé, conformément aux prescriptions de
la circulaire interministérielle du 24 juin 1998 relative aux conditions de la déclaration fiscale des
revenus des pharmaciens détaillants, laquelle avait pour objet de consacrer des mesures
d'accompagnement au décret exécutif n°98-44 du 1er février 1998 qui consiste à appliquer un taux
de marge moyen de 20%, sur les achats effectués par les pharmaciens détaillants.

Ce taux de marge forfaitaire était retenu pour déterminer le résultat fiscal imposable, devant être
déclaré par les pharmaciens d'officines, au lieu d'appliquer les taux de marge de distribution au
détail, correspondant à chacune des quatre (04) fourchettes de prix des médicaments, fixées par
les dispositions du décret exécutif n° 98-44 du 1er février 1998.

1.2. Apport de la loi de finances pour 2023 :

L'article 49 de la loi de finances pour 2023, prévoit que «le résultat fiscal des pharmaciens
d'officine est déterminé au titre des opérations de vente de médicaments à usage humain sur la
base d'un taux de marge commerciale fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du
ministre chargé du commerce et du ministre chargé de l'industrie pharmaceutique. »

Aux termes des dispositions de cet article, le taux de la marge en question, ainsi que les modalités
de son application sont fixés par un arrêté interministériel, des Ministres des Finances, de
l'Industrie et de la Production Pharmaceutique et du Commerce et de la Promotion des
Exportations.

Les dispositions de l'article 49 de la loi de finances pour 2023 et l'arrêté interministériel du 31 mai
2023, pris pour sa mise en application, s'appliquent pour la détermination du résultat fiscal des
pharmaciens détaillants, suivis au régime des bénéfices réels.

II. TAUX DE LA MARGE COMMERCIALE RETENU POUR LA DETERMINATION DU


RESULTAT FISCAL DES PHARMACIENS DETAILLANTS

Aux termes des dispositions de l’article 3 de l'arrêté interministériel susvisé, le taux de la marge
commerciale servant pour la détermination du résultat fiscal, au titre des ventes de médicaments à
usage de la médecine humaine est fixé à 10 %, au lieu de 20%.

Aux termes de l'arrêté interministériel précité, par taux de marge commerciale de 10%, il y a lieu
d'entendre la marge brute, et ce, nonobstant les taux de marges réglementées prévues par les
dispositions de l’article 4 du décret exécutif n° 98-44 du 1er février 1998, relatif aux marges
plafonds applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à
usage de la médecine humaine.

109
III. CHIFFRE D’AFFAIRES SERVANT POUR LA DETERMINATION DU RESULTAT DE
L'EXERCICE ;
Le chiffre d’affaires des pharmaciens détaillants est constitué, d’une part, par la vente des
médicaments à usage de la médecine humaine et, d'autre part, par la vente des marchandises
autorisées à la vente dans les officines (produits parapharmaceutiques, y compris la vente des
médicaments à usage de la médecine alternative dite médecine non conventionnelle.

Il est précisé que les pharmaciens détaillants perçoivent des majorations (incitations financières),
versées par les organismes de la sécurité sociale, en application des dispositions du décret
exécutif n° 09-396 du 24 novembre 2009 fixant la convention type conclue entre les organismes
sociaux et les officines pharmaceutiques.

Suivant l'avis de la commission de normalisation des pratiques comptables et des diligences


professionnelles relevant du Conseil National de la Comptabilité, cité en référence, le chiffre
d'affaires des pharmaciens détaillants est constitué également desdites incitations financières, qui
se présente comme suit :

a. Ventes de marchandises- Incitations (majorations): prévues par les dispositions des articles
25 et 26 du décret exécutif n°09-396 du 24 novembre 2009, susvisé, les majorations concernées
sont les suivantes :

_ Le montant forfaitaire de 15 DA versé à l'officine pharmaceutique par les organismes de sécurité


sociale, pour chaque médicament princeps prescrit, auquel le pharmacien substitue un générique ;

- La majoration de 10% du montant de l'ordonnance versée, par les organismes de sécurité


sociale, aux pharmaciens qui dispensent pour l'intégralité des médicaments prescrits, des produits
dont les prix sont inférieurs ou égaux aux tarifs de référence. Ce pourcentage s'élève à 20%, dans
le cas où les pharmaciens dispensent pour l'intégralité des médicaments prescrits, des produits
fabriqués au niveau national.

b. Autres prestations de services: concernant le montant égal à 5 DA par ordonnance honorée


versé à l’officine pharmaceutique, au titre des formalités administratives et électroniques par
l'organisme de sécurité sociale.

NB : Afin de déterminer l'assiette servant de base pour l'application du taux de marge


commerciale de 10%, et conformément aux dispositions de l’article 7 de l'arrêté
interministériel susvisé, le pharmacien est tenu de joindre, à sa déclaration annuelle des
résultats, un état détaillant de son chiffre d’affaires, comme suit :
- Chiffre d’affaires - ventes de médicaments à usage de la médecine humaine : le pharmacien
est tenu de mentionner distinctement, le montant du chiffre d’affaires issu des ventes de
médicaments et celui se rapportant aux incitations (majorations), versées par les organismes
de sécurité sociale;
-Chiffre d’affaires - vente de produits parapharmaceutiques ;
- Autres prestations de services (formalités administratives et électroniques) ;
- Autres opérations.

110
IV. Modalités de détermination de l'assiette servant de base pour l'application du taux de la
marge commerciale de 10% ;

Conformément aux dispositions de l’article 4 de l'arrêté interministériel en question, l'assiette


servant de base pour l'application du taux de marge commerciale de 10%, est constituée du
montant du chiffre d’affaires réalisé et comptabilisé au titre de l'exercice, qui correspond aux:

- Ventes des médicaments à usage de la médecine humaine ;

- Ventes de marchandises- Incitations (15DA - 10% et 20%).

Toutefois, est-il important de souligner que conformément aux dispositions de l’article 6 du même
arrêté interministériel, le taux de la marge commerciale de 10% ne s'applique pas au :

- Montant du chiffre d’affaires relatif aux ventes de marchandises autorisées à la vente dans les
officines, autres que les médicaments destinés à la médecine humaine (produits

parapharmaceutiques) ;

- Montant versé aux pharmaciens, par les organismes de sécurité sociale, pour chaque
ordonnance honorée, au titre des formalités administratives et électroniques, comptabilisée dans le
compte «autres prestations de services », suivant l'avis du CNC, cité supra.

Le taux de marge en question est retenu pour la détermination du résultat fiscal des pharmaciens
détaillants, en tenant compte de la différence entre le montant théorique des achats consommés
de l'exercice et les achats consommés comptabilisés.

A ce titre, ce taux de marge brute sert à déterminer le montant théorique des achats consommés
de l'exercice. Ainsi, le calcul s'effectue selon la formule suivante :

Chiffre d’affaires de l’exercice


Montant théorique des achats consommés de l’exercice =
1.10
V. Détermination du résultat fiscal :

Le résultat fiscal des pharmaciens détaillants est déterminé, en extra comptable, à partir du
résultat comptable, déduction faite du montant résultant de la différence entre les achats
consommés comptabilisés, au titre de l'exercice et le montant théorique des achats consommés
de l'exercice.

Il importe de signaler que le montant des achats consommés comptabilisés, doit correspondre au
montant des achats réels, pris en considération pour la détermination du résultat comptable de
l'exercice, lequel est calculé conformément aux règles et aux principes comptables édictés par les
dispositions de la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier et les
textes pris pour son application.

111
Ainsi, le résultat comptable de l'exercice, déclaré par les pharmaciens détaillants, tient compte du
chiffre d’affaires réel, déterminé sur la base des taux de marge prévues par les dispositions de
l’article 04 du décret exécutif n°98-44 du 1er février 1998, susmentionné.

VI.EXEMPLE DE CALCUL :

Soit un pharmacien détaillant soumis à l’IRG dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux (IRG-BIC), qui a réalisé, au titre de l'exercice 2022, un chiffre d'affaires détaillé
comme suit :

-Ventes de marchandises- médicaments (1) : …………………………..….21 463 860,00 DA

-Ventes de marchandises - Incitations (majorations)..……………………..…1 502 470,00 DA

-Autres prestations de services-formalités administratives et électroniques ….50.000,00 DA

-Ventes de marchandises-Ventes produits parapharmaceutiques :..……….2 051 000,00 DA

Le total du Chiffre d'affaires réalisé par ce contribuable est de …………...25 067 330,00 DA

Le compte de résultats fait ressortir le montant des achats consommés, comptabilisés, ci-après :

- Achats consommés- Médicaments(3) ………………………………….…: 19 138 608,00 DA

- Achats consommés- Produits parapharmaceutiques………………….…… 1 589 922,00 DA

Le contribuable en question, après déduction des charges liées à l'activité, a dégagé un résultat
comptable d'un montant de 2 795 912,00 DA.

1. Détermination de l'assiette servant de base pour l'application du taux de la marge


commerciale de 10% :

 ce titre, il y a lieu de déterminer le chiffre d'affaires issu des ventes de médicaments à usage de
la médecine humaine, pour calculer le montant théorique des achats consommés comme suit :

Chiffre d'affaires - médicaments = (1) + (2) = 22 966 330,00 DA.

2.Calcul du montant théorique des achats consommés (application du taux de 10%)

22.966.330,00
Montant théorique des achats consommés de l’exercice = = 20.878.481.82 DA
1.10
3. Détermination du résultat fiscal

Dans ce cas, pour déterminer le résultat fiscal à partir du résultat comptable, le contribuable
concerné doit effectuer au niveau du tableau 9 de la liasse fiscale, le retraitement repris ci-
après :

Déduction = Montant théorique des achats consommés - Achats consommés comptabilisés (3)

= 20 878 481,82 - 19 138 608


= 1739 873,49 DA

112
Le contribuable n'a aucun autre retraitement à effectuer en extracomptable, pour la détermination
du résultat fiscal.

Ainsi le résultat fiscal de ce contribuable est déterminé comme suit :

Résultat fiscal = résultat comptable - déductions:

= 2795 912 - 1 739 873,49

= 1056 038,51 DA

VII. DATE D'EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Le taux de marge de 10%, fixé par l'arrêté interministériel du 31 mai 2023 cité ci-dessus,
s'applique pour la détermination du résultat fiscal des pharmaciens détaillants de l'exercice

2022, à déclarer en 2023.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre destinataire, en temps opportun, des éventuelles difficultés rencontrées, lors de
sa mise en œuvre.

Chef de la Division de la Législation et de la Règlementation


Fiscales et des Affaires Juridiques
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114
115
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
‫اجلسائر يف‪ 10 :‬أغسطس ‪2023‬‬ ‫رقم ‪ 42‬و ز‪/‬م ع ض‪/‬ق ت ت ج ش ق‪/‬م ت ت ج‪ /‬ق م ‪43‬‬

‫منشور‬
‫السٌدات والسادة المدراء الوالئٌٌن للضرائب‬
‫لإلبالغ‬
‫السٌد المفتش العام للمصالح الجبائٌة‬
‫السادة رؤساء األقسام‬
‫السٌدات والسادة المدراء المركزٌٌن‬
‫السادة المفتشٌن الجهوٌٌن للمصالح الجبائٌة‬
‫السادة رؤساء المصالح الجهوٌة لألبحاث والتحقٌقات‬

‫الموضوع ‪ :‬معدل الهامش التجاري الذي على أساسه تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪.‬‬
‫المراجع‪ - :‬المادة ‪ 49‬من قانون المالٌة لسنة ‪.2023‬‬
‫‪ -‬القرار الوزاري المشترك المؤرخ فً ‪ 31‬ماٌو سنة ‪ 2023‬المحدد لمعدل الهامش التجاري‪ ،‬الذي على أساسه تحدد النتٌجة‬
‫الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪.‬‬
‫‪ -‬اإلرسال رقم ‪/15‬وم‪/‬م وم‪ 22/‬المؤرخ فً ‪ٌ 09‬ناٌر ‪ ،2023‬المتعلق برأي لجنة تقٌٌس الممارسات المحاسبٌة والواجبات المهنٌة‬
‫التابعة للمجلس الوطنً للمحاسبة‪.‬‬
‫وثائق‪ .‬مرفقة‪ :‬نسخة من القرار الوزاري المشترك المؤرخ فً ‪ 31‬ماٌو سنة ‪.2023‬‬

‫تهدف هذه المذكرة إلى إضفاء توضٌحات تتعلق بأحكام المادة ‪ 49‬من قانون المالٌة لسنة ‪ 2023‬وكذا القرار الوزاري المشترك المؤرخ فً‬
‫‪ 31‬ماٌو سنة ‪ ،2023‬المشار إلٌه فً المرجع أعاله‪ ،‬والذي ٌتناول معدل الهامش التجاري الذي على أساسه تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة‬
‫التجزئة وكذا كٌفٌات تطبٌقه‪.‬‬
‫محتوى هذا المنشور مهٌكل على النحو التالً‪:‬‬
‫‪ .I‬اإلطار التشرٌعً والتنظٌمً الذي ٌحكم تحدٌد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة؛‬
‫‪ .II‬معدل الهامش التجاري‪ ،‬الذي على أساسه تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة؛‬
‫‪ .III‬رقم األعمال الذي ٌؤخذ بعٌن االعتبار لتحدٌد نتٌجة السنة المالٌة؛‬
‫‪ .IV‬كٌفٌات تحدٌد الوعاء الذي ٌعتمد كأساس لتطبٌق معدل الهامش التجاري ‪%10‬؛‬
‫‪ .V‬تحدٌد النتٌجة الجبائٌة؛‬
‫‪ .VI‬مثال تطبٌقً‪.‬‬

‫‪116‬‬
‫‪ .I‬اإلطار التشرٌعً والتنظٌمً الذي ٌحكم تحدٌد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪:‬‬

‫‪.1.1‬قبل صدور قانون المالٌة لسنة ‪:4243‬‬

‫كانت تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة وفقا ألحكام المنشور الوزاري المشترك المؤرخ فً ‪ٌ 24‬ونٌو ‪ 1998‬المتعلق بشروط التصرٌح‬
‫الجبائً لمداخٌل صٌادلة التجزئة‪ ،‬الذي كان الهدف منه تكرٌس إجراءات تحفٌزٌة مرافقة للمرسوم التنفٌذي رقم ‪ 44-98‬المؤرخ فً ‪1‬‬
‫فبراٌر سنة ‪ 1998‬والتً تتمثل فً تطبٌق معدل هامش متوسط محدد بـ ‪% 20‬على مشترٌات صٌادلة التجزئة‪.‬‬

‫تم اعتماد معدل الهامش الجزافً لتحدٌد النتٌجة الجبائٌة الخاضعة للضرٌبة التً ٌجب التصرٌح بها من طرف الصٌادلة‪ ،‬بدال من تطبٌق‬
‫معدالت هوامش التوزٌع بالتجزئة الموافقة لكل من النطاقات األربعة ألسعار األدوٌة المحددة بموجب أحكام المرسوم التنفٌذي رقم ‪44-98‬‬
‫المؤرخ فً ‪ 1‬فبراٌر سنة ‪.1998‬‬

‫‪ .4.2‬ما جاء به قانون المالٌة لسنة ‪:4243‬‬

‫تنص المادة ‪ 49‬من قانون المالٌة لعام ‪ 2023‬على ما ٌلً « تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪ ،‬فٌما ٌتعلق ببٌع األدوٌة المستعملة فً‬
‫الطب البشري‪ ،‬على أساس معدل هامش تجاري‪ٌ ،‬تم تحدٌده عن طرٌق قرار وزاري مشترك بٌن الوزٌر‪ ،‬المكلف بالمالٌة والوزٌر المكلف‬
‫بالتجارة والوزٌر المكلف بالصناعة الصٌدالنٌة‪» .‬‬
‫بموجب أحكام هذه المادة‪ٌ ،‬تم تحدٌد معدل الهامش المذكور‪ ،‬وكذلك طرق تطبٌقه بموجب مرسوم وزاري مشترك‪ ،‬لوزراء المالٌة والصناعة‬
‫واإلنتاج الصٌدالنً والتجارة وترقٌة الصادرات‪.‬‬

‫تطبق أحكام المادة ‪ 49‬من قانون المالٌة لسنة ‪ 2023‬والقرار الوزاري المشترك المؤرخ فً ‪ 31‬ماٌو سنة ‪ ،2023‬لتحدٌد النتٌجة الجبائٌة‬
‫لصٌادلة التجزئة الخاضعٌن لنظام الربح الحقٌقً‪.‬‬

‫‪ . II‬معدل الهامش التجاري‪ ،‬الذي على أساسه تحدد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪:‬‬

‫بموجب أحكام المادة ‪ 3‬من القرار الوزاري المشترك المذكور أعاله‪ٌ ،‬حدد معدل الهامش التجاري المستخدم لتحدٌد النتٌجة الجبائٌة‪ ،‬فٌما‬
‫ٌتعلق بمبٌعات األدوٌة المستخدمة فً الطب البشري‪ ،‬بمعدل ‪ ،% 10‬بدال من ‪. %20‬‬

‫وفقا ألحكام القرار الوزاري المشترك المشار إلٌه أعاله‪ٌ ،‬قصد بمعدل الهامش التجاري المحدد بـ ‪ % 10‬الهامش الخام‪ ،‬وذلك بغض النظر‬
‫عن معدالت هوامش التوزٌع بالجملة والتجزئة المطبقة على األدوٌة المنصوص علها فً أحكام المادة ‪ 04‬من المرسوم التنفٌذي رقم ‪-98‬‬
‫الصادر فً ‪ 4‬شوال عام ‪ 44 1418‬الموافق أول فبراٌر سنة ‪ 1998‬المتعلق بحدود الربح القصوى عند اإلنتاج والتوضٌب والتوزٌع التً‬
‫تطبق على األدوٌة المستعملة فً الطب البشري‪.‬‬

‫‪ .III‬رقم األعمال الذي ٌؤخذ بعٌن االعتبار لتحدٌد نتٌجة السنة المالٌة‪:‬‬

‫ٌتكون رقم أعمال صٌادلة التجزئة‪ ،‬من جهة‪ ،‬من مبٌعات األدوٌة المستعملة فً الطب البشري‪ ،‬ومن جهة أخرى‪ ،‬من مبٌعات البضائع‬
‫المرخص ببٌعها فً الصٌدلٌات (المنتجات شبه الصٌدالنٌة)‪ ،‬بما فً ذلك مبٌعات األدوٌة المستخدمة فً الطب البدٌل‪،‬‬

‫تجدر اإلشارة إلى أن صٌادلة التجزئة ٌتلقون تحفٌزات( تعوٌضات مالٌة) تدفع من قبل هٌئات الضمان االجتماعً بموجب أحكام المرسوم‬
‫التنفٌذي رقم ‪ 396-09‬المؤرخ فً ‪ 7‬ذو الحجة عام ‪ 1430‬الموافق ‪ 24‬نوفمبر سنة ‪ 2009‬المحدد لالتفاقٌة النموذجٌة المبرمة بٌن هٌئات‬
‫الضمان االجتماعً والصٌدلٌات‪.‬‬

‫لذا‪ ،‬تبعا لرأي لجنة تقٌٌس الممارسات المحاسبٌة والواجبات المهنٌة التابعة للمجلس الوطنً للمحاسبة المذكورة فً المراجع أعاله‪ٌ ،‬تكون رقم‬
‫أعمال صٌادلة التجزئة أٌضا من هذه التحفٌزات المالٌة المذكورة أدناه‪:‬‬

‫أ‪ -‬مبٌعات البضائع ‪ -‬التحفٌزات( التعوٌضات)‪:‬المنصوص علٌها فً أحكام المادتٌن ‪ 26 25‬من المرسوم التنفٌذي رقم ‪ 396-09‬المؤرخ‬
‫فً ‪ 24‬نوفمبر سنة ‪ 2009‬المؤرخ فً ‪ 24‬نوفمبر سنة ‪ 2009‬المشار إلٌه أعاله‪ ،‬والتً تتلخص فٌما ٌلً‪:‬‬

‫‪ -‬مبلغ خمسة عشر (‪ )15‬دٌنارا المدفوع للصٌدلٌات من طرف هٌئات الضمان االجتماعً عن كل دواء أصلً موصوف طبٌا ٌستبدله‬
‫الصٌدلً بدواء جنٌس؛‬

‫‪117‬‬
‫‪ -‬تعوٌض ‪ %10‬من مبلغ الوصفة الطبٌة من طرف هٌئات الضمان االجتماعً‪ ،‬كإٌراد ٌمثل مكافأة مرتبطة مباشرة بمبٌعات األدوٌة‪ ،‬عندما‬
‫ٌقدم الصٌدلً‪ ،‬بالنسبة لمجمل األدوٌة الموصوفة‪ ،‬منتجات تقل أسعارها أو تساوي التسعٌرات المرجعٌة‪ ،‬وترتفع هذه النسبة إلى ‪ % 20‬من‬
‫مبلغ الوصفة الطبٌة فً حالة تقدٌم منتجات مصنعة كلٌا فً الجزائر؛‬

‫ب‪ -‬خدمات أخرى فٌما ٌتعلق بمبلغ خمسة (‪ )05‬دنانٌر المدفوع عن كل وصفة طبٌة مستوفاة‪ ،‬بعنوان اإلجراءات اإلدارٌة واإللكترونٌة‪،‬‬
‫كإٌراد ٌمثل مكافأة عن الخدمات المرتبطة بنشاط الصٌدلً‪.‬‬

‫ملحوظة‪ :‬من أجل تحدٌد الوعاء الذي ٌعتمد كأساس لتطبٌق معدل الهامش التجاري ‪ %10‬وطبقا ألحكام المادة ‪ 7‬من المنشور‬
‫الوزاري المشترك المشار إلٌه أعاله‪ٌ ،‬تعٌن على الصٌدلً إرفاق تصرٌحه السنوي للنتائج بكشف مفصل لرقم األعمال‪ ،‬على النحو‬
‫التالً‪:‬‬
‫‪ -‬رقم األعمال‪ -‬بٌع األدوٌة المستعملة فً الطب البشري‪ٌ :‬تعٌن على الصٌدلً اإلشارة بشكل منفصل‪ ،‬لمبلغ رقم األعمال المتأتً من‬
‫بٌع األدوٌة و كذا المتعلق بالتحفٌزات (التعوٌضات) المدفوعة من قبل هٌئات الضمان االجتماعً؛‬
‫‪ -‬رقم األعمال‪ -‬بٌع المنتجات شبه الصٌدالنٌة؛‬
‫‪ -‬خدمات أخري (اإلجراءات اإلدارٌة واإللكترونٌة)؛‬
‫‪ -‬عملٌات أخرى‪.‬‬

‫‪ .VII‬كٌفٌات تحدٌد الوعاء الذي ٌعتمد كأساس لتطبٌق معدل الهامش التجاري ‪:%22‬‬
‫وفقا ألحكام المادة ‪ 4‬من هذا القرار الوزاري المشترك‪ ،‬فإن الوعاء الذي ٌستخدم كأساس لتطبٌق معدل الهامش التجاري المحدد بـ‪%10‬‬
‫ٌتكون من مبلغ رقم األعمال المحقق والمقٌد محاسبٌا بعنوان السنة المالٌة‪ ،‬والمتمثل فً‪:‬‬
‫‪ -‬مبٌعات األدوٌة المستعملة فً الطب البشري؛‬
‫‪ -‬ومبٌعات البضائع‪ -‬التحفٌزات ( ‪ 15‬دج‪ %10 -‬و ‪.)%20‬‬
‫غٌر أنه‪ ،‬ووفقا ألحكام المادة ‪ 6‬من هذا القرار الوزاري المشترك‪ ،‬فإن معدل الهامش التجاري ‪ %10‬ال ٌطبق على‪:‬‬
‫‪ -‬مبلغ رقم األعمال المتأتً من بٌع البضائع المرخص ببٌعها فً الصٌدلٌات غٌر األدوٌة المخصصة للطب البشري (المنتجات شبه‬
‫الصٌدالنٌة)؛‬
‫‪ -‬المبلغ المدفوع للصٌادلة‪ ،‬من قبل هٌئات الضمان االجتماعً عن كل وصفة طبٌة مستوفاة‪ ،‬بعنوان اإلجراءات اإلدارٌة واإللكترونٌة التً‬
‫ٌتم تقٌٌدها فً حساب "الخدمات األخرى"‪ ،‬حسب رأي المجلس الوطنً للمحاسبة المذكور أعاله‪.‬‬
‫ٌعتمد معدل الهامش المشار إلٌه أعاله فً تحدٌد النتٌجة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪ ،‬مع مراعاة الفرق بٌن المبلغ النظري للمشترٌات المستهلكة‬
‫خالل السنة المالٌة والمشترٌات المستهلكة المقٌدة محاسبٌا‪.‬‬
‫على هذ ا النحو‪ٌ ،‬تم استخدام هذا المعدل لتحدٌد المبلغ النظري للمشترٌات المستهلكة خالل السنة المالٌة‪ ،‬وبالتالً ٌتم الحساب وفما للصٌغة‪-‬‬
‫التالٌة‪:‬‬
‫رقم أعمال السنة المالٌة‬
‫المبلغ النظري للمشترٌات المستهلكة =‬
‫‪1.10‬‬
‫‪ .V‬تحدٌد النتٌجة الجبائٌة‪:‬‬
‫ٌتم تحدٌد النتٌ جة الجبائٌة لصٌادلة التجزئة‪ ،‬خارج المحاسبة‪ ،‬انطالقا من النتٌجة المحاسبٌة‪ ،‬بعد خصم المبلغ الناتج عن الفرق بٌن المشترٌات‬
‫المستهلكة المقٌدة محاسبٌا للسنة المالٌة والمبلع النظري للمشترٌات المستهلكة لنفس السنة المالٌة‪.‬‬
‫سن المهم اإلشارة إلى أن مبلغ المشترٌات المستهلكة المقٌدة محاسبٌا‪ٌ ،‬جب أن تتوافق مع مبلغ المشترٌات الفعلٌة‪ ،‬التً تؤخذ بعٌن االعتبار‬
‫لتحدٌد النتٌجة المحاسبٌة للسنة المالٌة‪ ،‬والتً ٌتم حسابها وفقا لقواعد ومبادئ المحاسبة المنصوص علٌها‬
‫بموجب أحكام القانون رقم ‪ 11-07‬المؤرخ فً ‪ 25‬نوفمبر سنة ‪ 2007‬المتعلق بالنظام المحاسبً المالً ونصوصه التطبٌقٌة‪.‬‬
‫وبالتالً‪ ،‬فإن النتٌجة المحاسبٌة للسنة المالٌة‪ ،‬المصرح بها من طرف صٌادلة التجزئة‪ ،‬تأخذ باالعتبار رقم األعمال الفعلً‪ ،‬المحدد على‬
‫أساس معدالت الهامش المنصوص علها فً أحكام المادة ‪ 04‬من المرسوم التنفٌذي رقم ‪ 44-98‬الصادر فً أول فبراٌر سنة ‪1998‬‬
‫المذكورة أعاله‪.‬‬

‫‪118‬‬
‫‪ .VI‬مثال تطبٌقً‬
‫لنأخذ صٌدلً تجزئة خاضع للضرٌبة على الدخل اإلجمالً‪ ،‬فئة األرباح الصناعٌة والتجارٌة (‪ )IRG-BIC‬حقق رقم أعمال للسنة المالٌة‬
‫‪ 2022‬مفصل على النحو التالً‪:‬‬
‫‪ -‬مبٌعات بضائع‪-‬أدوٌة‪ 21.463.860.00 ................................................................. ..‬دج‬
‫‪ -‬مبٌعات بضائع ‪ -‬تحفٌزات( تعوٌضات مالٌة‪ 1.502.470.00 .....................................)2(...‬دج‬
‫‪ -‬خدمات أخرى ‪ -‬شكلٌات إدارٌة وإلكترونٌة ‪ 50.000.00 ...........................................‬دج‬
‫‪- -‬مبٌعات البضائع ‪-‬مبٌعات المنتجات شبه الصٌدالنٌة ‪ 2.051.000.00 ...................................‬دج‬
‫إجمالً رقم األعمال المحقق من طرف المكلف بالضرٌبة هو‪ 25.067.330.00 .............................‬دج‬
‫ٌوضح حساب النتائج مبلغ المشترٌات المستهلكة والمقٌدة محاسبٌا على النحو التالً‪:‬‬
‫‪ -‬مشترٌات مستهلكة –أدوٌة‪ 19.138.608.00 ...................................................... )3( ...‬دج‬
‫‪ -‬مشترٌات مستهلكة‪-‬منتجات شبه صٌدالنٌة ‪ 1.589،922.00 ..............................................‬دج‬
‫‪ .2‬تحدٌد الوعاء الذي ٌعتمد كأساس لتطبٌق معدل الهامش التجاري ‪:%22‬‬
‫وفً هذا الصدد‪ٌ ،‬جب تحدٌد رقم األعمال الناتج عن مبٌعات األدوٌة المستخدمة فً الطب البشري‪ ،‬لحساب المبلغ النظري المشترٌات‬
‫المستهلكة على النحو التالً‪:‬‬
‫رقم أعمال األدوٌة (‪ 22.966.330..00 = )2( +)1‬دج‬
‫‪ .1‬حساب المٌلػ النظري للمشترٌات المستهلكة (تطبٌق معدل‪:)%22‬‬
‫‪22.966.330‬‬
‫= ‪ 20.878.481.82‬دج‬ ‫المبلغ النظري للمشترٌات المستهلكة خالل السنة المالٌة =‬
‫‪1.10‬‬
‫‪ .3‬حساب النتٌجة الجبائٌة‪:‬‬
‫فً هذه الحالة‪ ،‬لتحدٌد النتٌجة الجبائٌة انطالقا من النتٌجة المحاسبٌة‪ٌ ،‬جب على المكلف بالضرٌبة المعنً إجراء معالجة على مستوى الجدول‬
‫رقم ‪ 9‬من الحزمة الجبائٌة موضحة على النحو التالً‪:‬‬
‫الخصم = المبلغ النظري للمشترٌات المستهلكة ‪ -‬المشترٌات الفعلٌة المستهلكة (‪.)3‬‬
‫= ‪19.138.608 – 20.878.481.82‬‬
‫= ‪ 1.739.873.49‬دج‬
‫لٌس لدى المكلف بالضرٌبة أي معالجة أخرى ٌقوم بها لتحدٌد النتٌجة الجبائٌة‪.‬‬
‫وبالتالً ٌتم تحدٌد النتٌجة الجبائٌة للمكلفة بالضرٌبة على النحو التالً‪:‬‬
‫النتٌجة الجبائٌة = النتٌجة المحاسبٌة ‪ -‬الخصومات‬
‫= ‪1.739.873.49 -2.795.912‬‬
‫= ‪ 1056.038.51‬دج‬

‫‪ .VII‬تارٌخ الدخول حٌز التنفٌذ‪:‬‬


‫تدخل هذه األحكام حٌز التنفٌذ ابتداء من أول جانفً ‪.2023‬‬
‫ٌطبق معدل الهامش بنسبة ‪ % 10‬الذي حدده القرار الوزاري المشترك المؤرخ فً ‪ 31‬ماٌو سنة ‪ 2023‬المذكور أعاله‪ ،‬لتحدٌد النتٌجة‬
‫الجبائٌة لصٌادلة التجزئة للسنة المالٌة ‪ ،2022‬والمصرح بها فً سنة ‪.2023‬‬
‫ٌرجى منكم ضمان نشر وتوزٌع هذا المنشور والحرص على تطبٌقه وموافاتً بالصعوبات التً قد تواجهكم أثناء تطبٌقه‪.‬‬

‫مكلف بتسٌٌر مدٌرٌة التشرٌع والتنظٌم الجبائٌٌن‬


‫نائب مدٌر للجباٌة المباشرة‬
‫م‪ .‬عامر‬

‫‪119‬‬
120
121
‫أجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتهظيم اجلبائيني والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع والتهظيم اجلبائيني‬
Alger, le 20 septembre 2023

CIRCULAIRE N°25/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF23
A
- Madame la Directrice des Grandes Entreprises
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas
En communication à :
- Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
- Messieurs les Chefs de Divisions
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux
- Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Elargissement de l'application de la procédure de délégation de signature pour les cas de


dégrèvement d'office issus des doubles emplois.
Références : - Articles 42 et 44 de la loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444, correspondant
au 25 décembre 2022, portant loi de finances pour 2023.
-Articles 95 et 172 du code des procédures fiscales (CPF).
P. Jointes : Dix (10) annexes.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications apportées par les dispositions des articles 42 et 44 de la loi de finances pour 2023,
respectivement aux articles 95 et 172-7 du code des procédures fiscales (CPF), à l'effet d'étendre
l'application du dispositif de dégrèvement d'office au traitement des contentieux portant sur des
doubles emplois.

I. ECONOMIE DS MESURES :

Les dispositions des articles 95-1 et 172-7 du CPF, telles que rédigées avant l'intervention de la loi
de finances pour 2023, ne conféraient pas aux autorités habilitées à déléguer leur signature en
matière contentieuse, la possibilité d'exercer ce dispositif pour les cas éligibles à la procédure de
dégrèvement d'office, mise en œuvre par l'administration fiscale, pour la restitution d’un trop versé
ou pour la décharge d’impositions formant surtaxe due à des erreurs manifestes .

Dans un souci de déconcentration du traitement de ces réclamations, par la prise de décision au


plus près du contribuable et de faciliter, ainsi, le règlement rapide de ces recours, la loi de finances

122
pour 2023, prévoit en ses articles 42 et 44, l'élargissement du champs d'application de la
délégation de signature à ce type de contentieux, afin de permettre, selon le cas, au Directeur des
Grandes Entreprises, au Directeur des Impôts de Wilaya et aux Chefs du CDI ou CPI, de déléguer
leur signature à des agents placés sous son autorité, pour le traitement des réclamations éligibles
à la procédure de dégrèvement d'office se rapportant exclusivement à des situations de
doubles emplois.

Par ailleurs, l’ancienne rédaction de l’article 172-7 du code des procédures fiscales (CPF), a limité
la mise en œuvre de la procédure de dégrèvement d'office, aux cas d’erreurs matérielles ou de
doubles emplois; alors que l’article 95-1 du même code, auquel l’article 172 fait référence, prévoit
l’application de ce dispositif dans le cas d’impositions entachées d'erreurs manifestes commises
lors de leur établissement.

À ce titre, et dans le but d’harmoniser le contenu des deux articles, l'alinéa 7 de l’article 172 du
CPF, a été modifié, en précisant que ce dispositif peut être appliqué par le Directeur des Grandes
Entreprises, dans le cas d’impositions entachées d'erreurs manifestes commises, lors de leur
établissement, tel que prévu à l’article 95 -1 du code suscité.

II. CONTENU DES MESURES :

Conformément aux dispositions des articles 42 et 44 de loi de finances pour 2023, modifiant et
complétant respectivement les articles 95 et 172-7 du CPF, le Directeur des Impôts de Wilaya, les
Chefs du CDI ou CPI le et le Directeur des Grandes Entreprises, disposent de la faculté de
déléguer leur signature, à des agents placés sous leur autorité, à l'effet de se prononcer sur des
dégrèvements d'office, relatifs à des impôts et taxes formant surtaxe, issus de doubles emplois.

En outre, est-il précisé qu’en sus de la modification mentionnée, ci-dessus, apportée à l’article
172- 7 du CPF, ce dernier a été rectifié, en remplaçant la phrase « prononcer d'office le
dégrèvement ou la restitution d'impositions résultant erreurs matérielles ou de doubles
emplois » par « prononcer d'office le dégrèvement des cotes ou portion de cotes à l'égard
desquelles les services ont dûment relevé des erreurs manifestes commises lors de leur
établissement ».

III. MODALITES D’EXERCICE DE LA DELEGATION DE SIGNATURE EN MATIERE DE


DEGREVEMENT D’OFFICE :

Le Directeur des Grandes Entreprises, le Directeur des Impôts de Wilaya et les Chefs du CDI ou
CPI ont la faculté de déterminer le montant de la délégation qu'ils entendent accorder à chaque
délégataire, sans dépasser le plafond fixé par décision du Directeur Général des Impôts.

À ce titre, à l'effet de prendre en considération, entre autres, les changements introduits par la loi
de finances pour 2023, développés ci-dessous, il a été procédé à ce qui suit:

- Annulation et remplacement de la décision n° 08 du 10 février 2015, du Directeur Général des


Impôts, fixant les conditions, les seuils et les modalités d'octroi et de retrait de la délégation de
signature, prévue en matière contentieuse, par la décision n° 381 du 14 août 2023 (Cf. Annexe A).

- Modification des imprimés se rapportant aux décisions portant:

123
 octroi de délégation de signature en matière contentieuse (Cf. Annexes B-1/B-2/B-3/B-4)

 retrait de délégation de signature en matière contentieuse (Cf. Annexes C-1/C -2/C-3/C-4)

Par ailleurs, pour permettre au délégant de suivre les affaires contentieuses traitées par voie de
délégation de signature, un état doit être mensuellement renseigné par agent délégataire, suivant
modèle joint en annexe D, reprenant les réclamations sur lesquelles il s'est prononcé.

IV.DATE D’EFFET :

Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2023.

Les délégations de signature qui seront accordées conformément à la décision du Directeur


Général des Impôts sus visée, s’exerceront pour statuer sur les recours introduits à compter du 1er
janvier 2023 et ceux en instance de traitement à cette date.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et
me rendre compte, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de
sa mise en œuvre.

Charge de la Gestion de la Direction de la Législation et de la Réglementation Fiscales


Sous-Directeur de la Fiscalité Directe
M. AMEUR

124
Instructions, Notes et Circulaires fiscales importantes

125
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫املديرة العامة‬
‫اجلسائر يف‪ 18 :‬جوان ‪2023‬‬ ‫رقم ‪ 20‬و ز‪/‬م ع ض‪43 /‬‬

‫السادة المدراء الجهوٌٌن للمصالح الجبائٌة‬


‫للتبلٌػ إلى‬
‫السٌدات والسادة المدراء الوالئٌٌن للضرائب‬

‫الموضوع‪ :‬إدراج رقمً التعرٌف الوطنً والتعرٌف الجبائً فً العقود التوثٌقٌة‪.‬‬

‫ٌشرفنً أن أعلمكم أنه قد تم إخطار السادة الموثقٌن ومحرري العقود بضرورة إدراج‪ .‬فً العقود التً ٌحررونها‪ ،‬رقم التعرٌف‬
‫الوطنً "‪ "NIN‬بالنسبة للمعامالت المبرمة بٌن الخواص ورقم التعرٌف الجبائً"‪ "NIF‬بالنسبة للمعامالت التً ٌكون أحد‬
‫أطرافها أو كالهما أشخاص معنوٌة‪ .‬وهذا تجسٌدا للمسعى الشامل للدولة الرامً إلى رقمنة كل القطاعات فً أحسن اآلجال من‬
‫أجل ضمان أكثر شفافٌة للمعامالت وتسهٌل إجراءات التعرف على هوٌة األطراف المتعاقدة من جهة‪ ،‬وتمكٌن المصالح الجبائٌة‬
‫والمصالح األخرى للدولة من أداء مهامها فً أحسن الظروف من جهة أخرى‪.‬‬

‫إن هذا اإلجراء ٌتماشى مع أحكام المادة ‪ 15‬مكرر من قانون التسجٌل التً تنص على ما ٌلً ‪:‬‬

‫" ٌجب أن تكون العقود الموثقة وغٌر القضائٌة مفصلة وتشتمل على المعلومات الضرورٌة لكً تتمكن اإلدارة من التدقٌق فً‬
‫مدى صحتها و التأكد من أن كل الحقوق المستحقة للخزٌنة قد تم سدادها من المكلفٌن بأدائها‪.‬‬

‫ٌجب أن تبٌن‪ ،‬زٌادة على الحالة المدنٌة‪ ،‬رقم التعرٌف الوطنً الموحد المسجل فً الوثائق الرسمٌة إلثبات الهوٌة و التنقل‬
‫والسفر أو رقم شهادة المٌالد المسجل فً السجل الخاص لبلدٌة مٌالد األطراف المعنٌٌن أو رقم التعرٌف الجبائً لكل شخص‬
‫مسجل فً الفهرس الوطنً للمكلفٌن بالضرٌبة ‪.‬‬

‫باإلضافة إلى إجبارٌة تحقق الموثق من الهوٌة والحالة المدنٌة لألطراف المتعاقدة‪ .‬وفً حالة عدم توفر ذلك ٌرفض اإلجراء‪" .‬‬

‫مما سبق ذكره‪ ،‬فإنه ال ٌمكن فً أي حال من األحوال إتمام إجراءات التسجٌل إال بعد التأكد من إدراج هذه البٌانات فً العقد‬
‫المقدم للتسجٌل‪.‬‬

‫وفً حالة عدم التقٌد بهذا االلتزام فٌتوجب على المصالح رفض تسجٌل العقد‪.‬‬

‫ٌرجً منكم ضمان النشر الواسع لهذه التعلٌمة والسهر على تطبٌقها وموافاتً فً الوقت المطلوب بالصعوبات التً تعترضكم‬
‫عند تطبٌقها‪.‬‬

‫المدٌرة العامة للضرائب‬


‫أ‪ .‬عبد اللطٌف‬

‫‪126‬‬
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫املديرة العامة‬
‫قسم التسيري والتحصيل اجلبائي وعصرنة املهظومات اجلبائية‬
‫مديرية التسيري اجلبائي‬
2222 ‫ جانفي‬30 ‫اجلسائر يف‬ 2222/‫ق ت ت ج ع م م‬/‫م ع ض‬/‫ وم‬..62..‫رقم‬

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises


Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Madame et Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Modalités pratiques de mise en œuvre des mesures d'accompagnement en faveur des
entreprises réalisant des opérations d'exportation.
Référence: Note n° 24 /DGI/DGRMPM/DGF du 11 janvier 2023, relative aux mesures
d'accompagnement en faveur des entreprises réalisant des opérations d'exportation de
biens et de services.
P.J : Trois (03).

Additivement à la note citée en référence, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance les
procédures simplifiées devant être observées, pour le traitement des demandes formulées par les
entreprises réalisant des opérations d'exportation, dans le cadre du régime des achats en
franchise de TVA.
A ce titre, une attention particulière devra être réservée à cette catégorie de contribuables, à l'effet
de réduire les délais de traitement des demandes d'agrément au régime des achats en franchise
de TVA, des demandes d'autorisation annuelles d’achat en franchise de TVA et, le délai de
délivrance des attestations d'achat en franchise de TVA, et ce, suivant les modalités détaillées ci-
après.
I- AGREMENT AU REGIME DES ACHATS EN FRANCHISE DE TVA:
Il est à rappeler que l'agrément au régime des achats en franchise de TVA doit être délivré, tel que
fixé par la note visée en référence, dans un délai n’excédant pas cinq (05) jours, à compter de la
date de la réception de la demande de l’exportateur, par le Directeur des Grandes Entreprises
(DGE) ou le Directeur des Impôts de Wilaya (DIW).
Introduction de la demande d'agrément:
La demande d'agrément doit être adressée, selon le cas, au DGE ou au DIW Elle doit être
accompagnée des documents suivants:

127
- Livres comptables obligatoires, tenus conformément aux articles 9 à 11 du code de commerce ;

- Extrait de rôle apuré ou calendrier de paiement ou sursis légal de paiement, à la date du dépôt
de la demande;

- Copie du registre de commerce ;

- Document justifiant la réalisation d'opérations d'exportation.

Traitement de la demande:

La demande d'agrément, accompagnée de l'ensemble des documents requis, doit être traitée, dès
réception, par la sous-direction chargée des opérations fiscales/DIW ou la sous-direction
gestionnaire du dossier fiscal de la société demanderesse/DGE.

A ce titre, il est procédé à un examen de conformité des documents reçus. De même qu'il est
procédé à une enquête d'usage par le service gestionnaire.

Les conclusions résultant de l'examen de conformité des documents reçus et de l'enquête


d'usage, doivent être portées sur une fiche signalétique, dont le modèle est joint à la présente
(Annexe I).

Octroi de l'agrément:

Dans le cas où les conclusions résultant de l'examen de conformité des documents reçus et de
l'enquête d'usage, sont favorables, il est procédé à la délivrance de l'agrément au régime des
achats en franchise de TVA.

L'agrément constituant le document par lequel l’entreprise peut exercer son droit au régime des
achats en franchise de TVA. Il est signé, selon le cas, par le DGE ou le DIW et, doit être remis au
représentant de l’entreprise, contre accusé de réception.

Une fois délivré, il permet à l’entreprise bénéficiaire de formuler des demandes d'autorisation
annuelle d'achat en franchise de TVA.

Il est à rappeler que l'agrément a une validité permanente. Cependant, il peut faire l'objet de retrait
sur décision du Directeur des Grandes Entreprises ou du Directeur des Impôts de Wilaya et ce,
conformément à l’article 49 du CTCA.

II- AUTORISATION ANNUELLE D'ACHAT EN FRANCHISE DE TVA:

Les autorisations d'achat en franchise de TVA sont accordées annuellement, par le Directeur des

Grandes Entreprises (DGE), le Directeur des Impôts de Wilaya (DIW) ou par le Chef de Centre des

Impôts (CDI).

Le traitement de la demande d'autorisation annuelle d'achat en franchise de TVA, à l'effet


d'octroyer un contingent, diffère selon qu'il s'agisse d’une première demande ou d'un
renouvellement d'une autorisation annuelle.

En ce qui concerne les entreprises exportatrices formulant une première demande
d'autorisation annuelle, il y a lieu de leur accorder, dans un premier temps un contingent

provisoire, d'échéance trimestrielle, conformément à l’article 45 .du CTCA sur la base d’un
document justifiant le moment à accorder , à savoir un contrat , une convention, une facture pro-
forma, etc. vingt

128
L'octroi du contingent provisoire, d'échéance trimestrielle, doit intervenir dans un délai n’excédant
pas trois (03) jours à compter de la date de dépôt de la demande.

 Pour ce qui est des entreprises exportatrices introduisant une demande de renouvellement
de l'autorisation annuelle, un contingent provisoire, fixé au quart du quantum de l’année
antérieure, peut être accordé , dans un délai n’excédant pas trois (03) jours à compter de la
date de dépôt de la demande.

Quant au contingent annuel, celui-ci devra être octroyé dans un délai n’excédant pas cinq (05)
jours à compter de la date de dépôt de la demande, étant entendu qu'il est fait déduction du
contingent provisoire précédemment accordé.

Pour ce qui est du contingent complémentaire, celui-ci doit être accordé dans un délai n’excédant
pas 48h à partir de la date de dépôt de la demande.

Dans ce cadre, il est procédé aux renseignements des informations reprises au niveau de la fiche
signalétique, dont le modèle est joint à la présente (Annexe Il).

Remarque: le contingent annuel, demandé au titre d’une année «n», par une entreprise
exportatrice déjà agréée, peut être accordé directement. Il est déterminé conformément à l'article

44 du CTCA, en' tenant compte des déclarations série G n° 50 afférentes à l'année (n-1).

III- ATTESTATIONS DE FRANCHISE DE TVA (SERIE F N° 22) :

Les attestations de franchise de TVA (série F n° 22) établies par le service gestionnaire du dossier
fiscal des entreprises exportatrices, conformément à l’article 47 du CTCA, devront être délivrées
dans un délai n’excédant pas quarante-huit (48) heures, à compter de la date de la présentation de
la facture pro forma, du bon de commande, etc.

Il est entendu que la facture définitive devra être remise au service gestionnaire du dossier fiscal
de l’entreprise exportatrice, pour les besoins de suivi et de contrôle.

IV- SITUATIONS PERIODIQUES POUR LES BESOINS DE SUIVI :

Aux fins de suivi de l'application des termes de la présente, une situation détaillée, suivant le
modèle ci-joint (Annexe III), devra être établie par la Direction des Grandes Entreprises (DGE) et
par chaque Direction des Impôts de Wilaya (DIW).

Aussi, la situation établie par la DGE ainsi que celle consolidée par chaque DRI au titre des DIW
relevant de sa compétence territoriale, devront être transmises à la Direction de la Gestion Fiscale,
dans le mois qui suit chaque trimestre civil.

Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente, veiller à son application et me
faire part des difficultés, éventuellement rencontrées lors de son application.

Directrice de la Gestion Fiscale


S TOUMI

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132
133
‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬

‫وزارة املالية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫املديرة العامة‬
‫قسم التسيري والتحصيل اجلبائي وعصرنة املهظومات اجلبائية‬
‫مديرية التسيري اجلبائي‬
‫اجلسائر يف ‪ 26‬جانفي ‪2222‬‬ ‫رقم‪ ..62..‬وم‪/‬م ع ض‪/‬ق ت ت ج ع م م‪2222/‬‬

‫الموضوع‪ :‬الكٌفٌات العملٌة لتطبٌق التدابٌر المرافقة لفائدة المؤسسات المنجزة لعملٌات التصدٌر‬
‫المرجع‪ :‬المذكرة رقم ‪ / 24‬م‪ .‬ع ‪.‬ض‪ /‬ق‪.٠‬ت‪.‬ت‪.‬ج‪.‬ع‪.‬م‪.‬م‪ /‬م ت ج‪ 2023 /‬المؤرخة فً ‪ 11‬جانفً ‪ ،2023‬المتعلقة بالتدابٌر‬
‫المرافقة لفائدة المؤسسات المنجزة لعملٌات تصدٌر السلع والخدمات‪.‬‬
‫الوثائق المرفقة‪ :‬ثالثة (‪)03‬‬

‫إضافة إلى المذكرة المشار إلٌها أعاله‪ٌ ،‬شرفنً أن أعلمكم باإلجراءات المبسطة التً ٌتعٌن مراعاتها عند معالجة الطلبات المقدمة‬
‫من طرف المؤسسات المنجزة لعملٌات التصدٌر‪ ،‬فً إطار نظام الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪.‬‬

‫فً هذا الصدد‪ٌ ،‬نبغً رصد اهتمام خاص لهذه الفئة من المكلفٌن بالضرٌبة‪ ،‬لغرض تقلٌص آجال معالجة طلبات االستفادة من‬
‫اعتماد نظام الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة وطلبات الرخص السنوٌة للشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة‬
‫المضافة‪ ،‬ذلك إلى جانب تقلٌص أجل منح شهادات الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪ ،‬وفقا للكٌفٌات اآلتً ذكرها‪:‬‬

‫‪ .I‬اعتماد الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪:‬‬

‫للتذكٌر‪ ،‬حسب ما تم تحدٌده فً المذكرة المشار إلٌها فً المرجع‪ٌ ،‬جب أن ٌمنح اعتماد الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة‬
‫المضافة‪ ،‬من طرف مدٌر كبرٌات المؤسسات أو المدٌر الوالئً للضرائب‪ ،‬فً أجل ال ٌتعدى الخمسة (‪ )5‬أٌام تحتسب بداٌة من‬
‫تارٌخ استالم طلب المصدر‪،‬‬

‫‪ ‬إدراج طلب االعتماد‪:‬‬

‫ٌجب أن ٌوجه طلب االعتماد لمدٌر كبرٌات المؤسسات أو المدٌر الوالئً للضرائب وذلك حسب الحالة‪ ،‬مع إرفاقه بالوثائق‬
‫التالٌة‪:‬‬

‫‪ -‬الدفاتر المحاسبٌة اإلجبارٌة‪ ،‬التً ٌتم مسكها وفقا لنصوص المواد من ‪ 9‬إلى ‪ 11‬من القانون التجاري؛‬

‫‪ -‬نسخة من سجل الضرائب تثبت الوفاء بكل الضرائب و الرسوم المستحقة أو آجال الدفع التً منحتها اإلدارة الجبائٌة أو التأجٌل‬
‫القانونً للدفع ‪ ،‬عند تارٌخ إٌداع الطلب ؛‬

‫‪ -‬نسخة من السجل التجاري؛‬

‫‪ -‬وثٌقة ثبوتٌة إلنجاز عملٌة التصدٌر‪.‬‬

‫‪134‬‬
‫‪ ‬معالجة الطلب‪:‬‬

‫بمجرد استالم طلب االعتماد‪ ،‬مرفق بمجمل الوثائق المطلوبة‪ٌ ،‬تعٌن على المدٌرٌة الفرعٌة المكلفة بالعملٌات الجبائٌة‪/‬م‪.‬و‪.‬ض‪ .‬أو‬
‫المدٌرٌة الفرعٌة لتسٌٌر الملف الجبائً للمؤسسة المتقدمة بالطلب ‪/‬م‪.‬ك‪.‬م‪.‬‬

‫فً هذا الصدد‪ٌ ،‬تم فحص مطابقة الوثائق المستلمة‪ ،‬كما ٌتم المباشرة فً التحقٌق المعتاد من طرف المصلحة المسٌرة‪.‬‬

‫ٌجب أن ٌتم تسجٌل النتائج المتأتٌة من فحص المطابقة و التحقٌق المعتاد على ورقة البٌانات المرفقة لهذه المذكرة )ملحق‪.)1‬‬

‫‪ ‬منح االعتماد‬

‫فً حال مالئمة نتائج فحص المطابقة للوثائق المستلمة و التحقٌق المعتاد‪ٌ ،‬تم منح اعتماد الشراء باإلعفاء من الرسم‬

‫علن القٌمة المضافة‪.‬‬

‫ٌشكل االعتماد الوثٌقة التً ٌمكن من خاللها للمؤسسة ممارسة حق الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪.‬‬

‫ٌمضى االعتماد من طرف مدٌر كبرٌات المؤسسات أو المدٌر الوالئً للضرائب وذلك حسب الحالة‪ .‬و ٌسلم لممثل‬

‫المؤسسة مقابل إقرار باالستالم‪.‬‬

‫بمجرد إصداره ‪ٌ ،‬سمح االعتماد للمؤسسة المستفٌدة بالتقدم بطلبات الحصول على الرخصة السنوٌة للشراء باإلعفاء من الرسم‬
‫على القٌمة المضافة‪.‬‬

‫للتذكٌر‪ ،‬لالعتماد صالحٌة دائمة‪ ،‬غٌر أنه ٌمكن أن ٌكون محل سحب بقرار من مدٌر كبرٌات المؤسسات أو المدٌر‬

‫الوالئً للضرائب وفقا للمادة ‪ 49‬من قانون الرسوم على رقم األعمال‪.‬‬

‫‪ .II‬الرخصة السنوٌة للشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪:‬‬

‫تمنح رخص الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة سنوٌا من طرف مدٌر كبرٌات المؤسسات‪ ،‬المدٌر الوالئً‬

‫للضرائب أو رئٌس مركز الضرائب‪.‬‬

‫تختلف معالجة طلب رخصة الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة‪ ،‬لغرض منح حصة الشراء‪ ،‬بحسب ما‬

‫إذا تعلق األمر بأول طلب أو بتجدٌد رخصة الشراء السنوٌة‪.‬‬

‫‪‬فٌما ٌخص المؤسسات المصغرة التً تتقدم تطلب من رخصة الشراء السنوٌة ألول مرة‪ ،‬من الضروري أن تمنح فً المقام‬
‫األول‪ ،‬حصة مؤقتة ألجل ثالثة أشهر‪ ،‬وفقا للمادة ‪ 45‬من قانون الرسوم على رقم األعمال‪ ،‬تحتسب على أساس وثٌقة‬
‫تبرر المبلغ الممنوح بمعنى عقد‪ ،‬اتفاقٌة‪ ،‬فاتورة مبدئٌة و غٌرها‪.‬‬

‫ٌجب منح الحصة المؤقتة ألجل ثالثة أشهر‪ ،‬فً أجل ال ٌتعدى ثالثة (‪ )03‬أٌام بداٌة من تارٌخ إٌداع الطلب‪.‬‬

‫‪‬بالنسبة للمؤسسات المصغرة التً تتقدم بطلب تجدٌد رخصة الشراء السنوٌة‪ٌ ،‬مكن منحها حصة شراء مؤقتة محددة بربع‬
‫مقدار السنة السابقة‪ ،‬فً أجل ال ٌتعدى ثالثة (‪ )03‬أٌام بداٌة من تارٌخ إٌداع الطلب‪.‬‬

‫بالنسبة للحصة السنوٌة‪ٌ ،‬جب أن تمنح فً أجل ال ٌتعدى الخمسة (‪ )5‬أٌام‪ ،‬تحتسب بداٌة من تارٌخ اٌداع الطلب مع مراعاة خصم‬
‫الحصة المؤقتة التً تم منحها سابقا‪.‬‬

‫فٌما ٌخص الحصة التكمٌلٌة‪ٌ ،‬جب ان تمنح فً أجل ال ٌتعدى ‪ 48‬ساعة بداٌة من تارٌخ إٌداع الطلب‪.‬‬
‫‪135‬‬
‫فً هذا اإلطار‪ٌ ،‬تم تسجٌل المعلومات على ورقة البٌانات المرفقة لهذه المذكرة (ملحق ‪.)II‬‬

‫مالحظة‪ٌ :‬مكن منح الحصة السنوٌة بعنوان سنة "ن "مباشرة لمؤسسة معتمدة ‪ :‬تحد هذه الحصة وفقا للمادة ‪ 44‬من قانون‬
‫الرسوم على رقم األعمال‪ ،‬مع مراعاة التصارٌح سلسلة "‪ "G 50‬المتعلقة بالسنة "ن‪."1-‬‬

‫‪ .III‬شهادات الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة (سلسلة ف رقم ‪:)44‬‬

‫ٌجب منح شهادات الشراء باإلعفاء من الرسم على القٌمة المضافة (سلسلة ف رقم ‪ )22‬المعدة من طرف المصلحة المسٌرة للملف‬
‫الجبائً للمؤسسات المصدرة‪ ،‬وفقا للمادة ‪ 47‬من قانون الرسوم على رقم األعمال‪ ،‬فً أجل ال ٌتعدى ‪ 48‬ساعة ‪،‬تحتسب بداٌة‬
‫من تارٌخ تقدٌم الفاتورة المبدئٌة ‪ ،‬وصل طلب الشراء ‪... ،‬الى غٌره‪.‬‬

‫ٌتعٌن على المصلحة المسٌرة للملف الجبائً‪ ،‬للمؤسسة المصدرة المطالبة بالفاتورة النهائٌة ‪ ،‬لغرض المتابعة و الرقابة‪.‬‬

‫‪ .IV‬وضعٌات مرحلٌة دورٌة لغرض المتابعة‬

‫لغرض متابعة تطبٌق أحكام هذه المذكرة‪ٌ ،‬جب إعداد وضعٌة مرحلٌة دورٌة من طرف مدٌرٌة كبرٌات المؤسسات ومن طرف‬
‫كل مدٌرٌة والئٌة للضرائب وذلك وفقا للنموذج المرفق لهذه المذكرة (ملحق ‪.)III‬‬

‫ترسل الوضعٌة المعدة‪ ،‬من طرف مدٌرٌة كبرٌات المؤسسات و كذلك تلك النً بتم توحٌدها من طرف كل مدٌرٌة جهوٌة‬
‫للضرائب بالنسبة للمدٌرٌات الوالئٌة التابعة الختصاصها اإلقلٌمً‪ ،‬خالل الشهر الذي ٌلً كل ثالثً مدنً‪.‬‬

‫ٌرجى منكم ضمان النشر الواسع لهذه المذكرة‪ ،‬السهر على تطبٌقها وموافاتً بالصعوبات التً قد تعترضكم عند تطبٌقها‪.‬‬

‫مدٌرة التسٌٌر الجبائً‬


‫س‪ .‬تومً‬

‫‪136‬‬
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