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Le génocide des Arméniens

(Documentation photographique 8127)

Les racines du génocide arménien remontent au contexte historique de l'Empire ottoman


au début du 20e siècle, marqué par des facteurs politiques religieux et ethniques, l’Empire
Ottoman est constitué d’une minorité chrétienne dont la situation se dégrade suite à la
défaite militaire de l’empire dans ses provinces européennes et le basculement dans la
tyrannie politique par Abulhamid 2 qui incite à la racialisation des ennemis de la «turcite»
La montée de l'intolérance s'est manifestée par des signes précurseurs tels que la montée
du nationalisme ethno-religieux, la propagande anti-arménienne et les discriminations
systématiques, créant un climat propice à l'extermination massive des Arméniens et ce
soutenu par l’esprit de vengeance contre les européens.

La première guerre mondiale a été un élément déclencheur du génocide arménien, en


créant une opportunité pour les autorités ottomanes de mettre en oeuvre leur
extermination. Des milices rassemblaient des arméniens sous prétexte de mesure de
sécurité et les raflaient puis les déportaient dans des convois jusqu’à des camps de
concentration dans lesquels la faim et les maladies rodaient. Le reste a été fusillé, noyé ou
torturé. Les réactions internationales face au génocide ont été marquées par un appel à la
justice, notamment des Etats-Unis suscitant des efforts pour condamner ces atrocités et
promouvoir la reconnaissance et la responsabilité des concernés.

Après la première guerre mondiale, l’Empire Ottoman et ses alliés sont battus, des pays
gagnent du territoire qui appartenait à l’Empire Ottoman, y compris celles où se trouvaient
des survivants arméniens. En 1882, avant le génocide, la population arménienne dans
l’Empire Ottoman était de 2 600 000 d’arméniens. Entre 1915 et 1917, la population
d’armeniens baisse progressivement jusqu’à atteindre 1 300 000. Mais le périgée du
nombre d’arméniens est atteint à la fin du génocide en 1923, car la population
d’arméniens n’est plus que de 40 000.

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