Rapport TP - Groupe Zone Forestière

HORT0014-2 : Ecologie urbaine
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Fascicule de rendu des Travaux Pratiques
Produit par :
Déborah LERFEL - Patricia IMBONIMIADANA - Emma RASOANIAINA - Micaela
NAVARRETE- Arnold WAFO - Mohammed M’HAND (Master PPRN)
Dans le cadre du cours du Pr. Jan Bogaert 11 mai 2022

M’Hand Mohammed
Wafo Arnold
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Rapport du TP Espaces Verts
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Introduction
La croissance démographique urbaine modifie la composition et la structure des paysages.

Ceci entraîne d’une part la perte de milieu naturel et la fragmentation des habitats naturels
(directement) et d’autre part modifie le climat, l'hydrologie, les cours d’eau et le sol
(indirectement). Dans ce cas, en général il y aura une perturbation du fonctionnement de la
ville. De plus, la manière dont la ville se développe influence définitivement la conservation
de la biodiversité et la répartition de bénéfices entre les différents groupes de la société.
(Bogaert, 2020)
Par rapport à cela, Mehdi L. affirme en 2012 que dans le cadre du développement durable de
la ville, les espaces végétalisés urbains sont considérés comme un support pour la
biodiversité. De plus, les espaces verts régulent la température ou bien améliorent le
microclimat de la ville (ilôt de la chaleur) en purifiant l’eau, l’air et les sols. (Bogaert, 2020).
Donc l’abondance des espaces verts favorise le développement durable des villes.
Selon Arnould et al. (2011), les recherches s’orientent de plus en plus sur les dynamiques de
communauté et sur les interactions entre la nature et la société, c’est-à-dire les études sur le
fonctionnement de l’écosystème urbain. Puisque, selon Selmi W. et al. en 2013, les bénéfices
attribués aux espaces végétalisés urbains (désignés communément par le terme “service
écosystémique”) sont très divers, allant d’endroit de loisirs ou bien de détente et d’agrément
à un dispositif de prévention de risque ou encore un refuge pour la biodiversité.
D’après Bruxelles Environnement, Bruxelles est classée parmi les capitales les plus vertes en
Europe car presque 50% de la surface de la ville est non bâtie, ce qui équivaut à une surface
d’environ 8000 ha. La présence de ces espaces verts avec une grande variété d’habitats pour
les espèces faunistiques et floristiques joue un rôle primordial dans la préservation de la
biodiversité Bruxelloise.
Ainsi, dans ce contexte, l'identification et la caractérisation des espaces verts semble

nécessaire pour réaliser l’importance de l’existence de ces derniers, et pour également mieux
comprendre leur fonctionnement et leurs interactions entre eux et avec la matrice urbaine.
Dans ce travail, nous allons identifier, décrire et caractériser 5 espaces verts dans la région
Bruxelloise pour pouvoir analyser et évaluer par la suite leurs fonctions, leurs valeurs et la
gestion de ces espaces verts.
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Matériels et méthode
Zone d’étude
La présente étude d’espace vert a été effectuée dans la ville de Bruxelles, capitale de la
Belgique. La ville de Bruxelles a une superficie de 161,4 km² et compte 1 218 255 habitants en
janvier 2020. Selon l’information de Bruxelles Environnement (Biodiversité Bruxelles), près de
la moitié de la surface de cette région est occupée par des espaces verts tels que : parcs, forêts,
domaine privé, zones agricoles, jardins, friches et cimetière. Ces espaces verts permettent à
la population de la ville de garder une relation forte et de se connecter avec la nature.
Pour ce travail, nous avons étudié les 5 espaces verts suivants : le Jardin du Roi, Abbaye du
Bois de la Cambre, Cimetière d'Ixelles, l’Avenue de Churchill et la Ferme du Chant des Cailles.
Matériels utilisés
Pour ce TP, les matériels utilisés sont :
● Un GPS avec lequel nous avons récolté les coordonnées géographiques de l’espace vert
« Jardin du Roi »
● Des téléphones GSM pour la localisation de l’endroit visité, la prise des photos des
espaces verts étudiés et l'identification des espèces floristiques.
● Et de fiches (Annexe) et carnets de note pour la collecte des informations
Méthodologie
➔ Choix des espaces verts
Pour le choix des espaces verts, nous avons tenu compte de la variété et de la diversité des
sites. Nous avons choisi les espaces verts étudiés en fonction de leur localisation (proximité),
de leur forme et de leurs fonctions. Sur le terrain la localisation des espaces a été réalisée à
l’aide de Google Maps, et pour l’un des espaces verts étudiés nous avons utilisé Google Earth
pour prendre les coordonnées GPS et calculer la surface.
➔ Descente sur terrain et collectes d’information
Nous avons préparé et élaboré une fiche pour chaque espace vert pour la collecte
d’informations avant de faire la descente sur terrain.
La localisation de l’endroit visité a été faite via l’application Google Maps. Une fois sur place,
nous avons réalisé l’observation et les collectes d’informations nécessaires pour le rapport
comme les coordonnées géographique (cas de l’espace vert Jardin du Roi). Nous avons pris
des photos et les informations concernant la description et les caractéristiques de chaque
espace vert en remplissant les fiches qui ont déjà été élaborées à l’avance.
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Pour la collecte d’information, nous tenons compte des points suivants :
● l’occupation du sol et paysage : végétation (pelouse, fleurs, prairie, espèces ligneuses)

● l’intervention paysagère : présence ou absence de chantier, route, bâtiment et autres
infrastructures existantes
● l’identification des espèces faunistiques et floristiques dominantes
● la mode de gestion de l’espace vert : activités existantes, fonctions principales,
fréquentation
● les valeurs possibles de l’espace vert : esthétique, social, écologique, architecturale,
paysagère
Ces informations sont utiles à la description, à la classification et à l’évaluation de chaque

espace vert étudié.
➔ Description, classification et évaluation des espaces verts
La description et la classification (suivant une typologie) de chaque espace vert ont été faites
via les informations collectées lors de la visite et quelques informations complémentaires sur
internet.
Chaque espace vert a été évalué suivant les caractéristiques citées précédemment et surtout
par rapport à ses valeurs (sociale, environnementale, paysagère et esthétique).
➔ Analyse des données collectées
Cas de l’espace vert “Jardin du Roi”: le calcul pour la détermination de la superficie de cet
espace vert a été fait manuellement en utilisant les coordonnées UTM collectées et fait par
la suite une comparaison avec les données sur Google Earth.
1. Descriptions de chaque zone verte et évaluation de ses valeurs

1.1 Le Jardin du Roi
● Situation géographique
Situant à la fois sur le territoire de la Ville de Bruxelles et sur la commune d’Ixelles , le Jardin
du Roi dispose de 5 rues d’ accès qui le ceinturent : l’avenue Louise, la rue de la Vallée, la rue
du Buisson, la rue de Belle-Vue et la rue du Monastère. Les coordonnées géographiques sont
31 U596626.17 mE, 5630860.37 mN.
● Contexte urbain et démographique
Entouré des bâtiments d’habitation dans ses périphéries et de l’avenue Louise dans une face,
ce jardin public subit une pression démographique moyenne. L’espace n’est pas clôturé et
donc accessible en permanence par 6 entrées facultatives et 2 entrées principales. La position
centrale de l’espace vert entouré des différentes rues, lui donne un usage de passage raccourci
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pour les riverains qui veulent passer d’une rue à une autre. L’absence de parking réservé à
l’espace vert est un facteur qui pourra expliquer aussi la faible fréquentation du lieu. N’ayant
pas de lampadaire d’éclairage, le site n’est pas très fréquenté la nuit. C’est un espace de
détente beaucoup plus fréquenté dans la journée par les habitants de proximité pour la
promenade de chien vu la présence de poubelles canines à chaque entrée du site. Nous avons
pu observer 14 bancs, ce qui indique que le site est aussi utilisé comme aire de détente pour
les travailleurs de proximité et balade des enfants le week-end grâce à la présence du bac à
sable. Il a été constaté que 20 personnes ont fréquenté le site entre 9h et 10h le jour du 11
Mars 2022 lors de notre visite. Les espaces verts proches du site sont : à l’est les Étangs
d’Ixelles, à l’ouest le Parc Tenbosch, au sud le square de la Croix-Rouge et les jardins de
l’Abbaye de la Cambre.
● Superficie, forme et reportage photographique
Le Jardin du Roi a une forme pentagonale, et une superficie d’1 hectare 49 ares d’après
Bruxelles Environnement. Sur un terrain en pente légère, dans le haut il a la forme d’un demi-
cercle accolé au rond-point de l’avenue Louise. En son centre, il dispose d’une allée de pelouse
rectangulaire. De part et d'autre de l'allée, les deux grandes pelouses latérales du jardin
s'organisent symétriquement autour de deux vastes cercles, ceints de haies de hêtre et
abritant un bac à sable.
Figure 1 : Schéma du Jardin du Roi (Source : Bruxelles Environnement)
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Figure 2 : hotographies du Jardin du Roi
Pour l’un des espaces verts visités, en l'occurrence le Jardin du Roi, les points GPS des
extrémités ont été mesurés manuellement, et nous allons ici les comparer :
Tableau 1 : Points GPS mesures dans le Jardin du Roi
Point Mesures GPS Coordonnées GPS Google Earth
A 31 U 31 U
0596569 596572,85 mE
UTM 5630818 5630824,24mN
B 31 U 31 U
0596536 596542,56 mE
UTM 5630886 5630889,88 mN
C 31 U 31 U
0596551 596558,00 mE
UTM 5630968 5630959,52 mN
D 31 U 31 U
0596695 596692,52 mE
UTM 5630921 5630915,49 mN
E 31 U 31 U
0596646 596641,21 mE
UTM 5630795 5630803,51 mN
Nous observons de faibles écarts entre les mesures GPS réalisées manuellement et les
mesures Google Earth. Ces écarts peuvent être expliqués par différents facteurs : la précision
de Google Earth est plus grande (au centième) alors que la précision du GPS est de l’ordre de
l’unité. De plus, la mesure manuelle des coordonnées requiert de se faire dans des endroits
accessibles, ce qui n’est pas le cas des mesures Google Earth. Ainsi, les repères Google Earth
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ont pu être placés à quelques mètres de là où les mesures ont été réalisées si les points ne
sont pas physiquement accessibles. Enfin, les points de repère ont été placés visuellement sur
Google Earth, mais la perspective a pu induire une légère erreur également.
Nous allons désormais calculer la superficie de cet espace vert, sur base des coordonnées UTM
récoltées avec le GPS.
L’aire est calculée à l’aide de la formule suivante :
Voici donc le calcul réalisé : A = 0.5 x ((xA x yB - xB x yA) + (xB

x yC - xC x yB) + (xC x yD - xD x yC) + (xD x yE - xE x yD) + (xE x yA - xA - yE))
A = 3015,5 m²
Calcul du périmètre :
La distance entre les points GPS est donnée par cette formule :
En appliquant cette formule, nous obtenons un périmètre total de 253,28 m.
Calcul de l’indice de forme SI :
Enfin, pour comparer la forme et le périmètre de l’espace vert étudié, nous avons calculé
l’indice de forme SI selon la formule suivante :
Nous obtenons un résultat de SI = 1,128.
Ainsi, nous constatons que l’indice de forme S.I. est proche de 1, ce qui indique un espace vert
fortement anthropisé.
Nous remarquons par ailleurs une erreur assez importante entre l’aire réelle indiquée par
Bruxelles Environnement (1,49 ha pour rappel), et l’aire que nous avons calculé.
● Fonctions principales
Fonction urbanistique : le site offre un embellissement du paysage à côté de l’avenue Louise

pour sauvegarder le point de vue vers les Étangs d’Ixelles. Avec ses entrées multiples, l’espace
assure une liaison des rues et un passage raccourci pour les piétons.
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Fonction environnementale : le Jardin étant situé près d’une grande avenue, la végétation du
site assure une régulation de la qualité de l’air et une diminution de la pollution émise par les
voitures passant l’avenue Louise. Elle assure également une connexion biologique avec les
arbres ligneux de l’avenue Louise et constitue un abri pour la biodiversité, notamment des
oiseaux et des insectes.
Fonction sociale : c’est un site de détente pour le voisinage surtout pour la promenade des
chiens.
● Végétation
A première vue, le site est caractérisé par une végétation à faible diversité. La couverture du
sol du site est dominée à 80 % par un terre-plein gazonné bien entretenu garnie de fleurs
spécifiques, avec des rangées d’érables Acer negondo sur l’allée principale et une bordure de
haies. Le site a très peu d’ombrage car il y a très peu d’arbres. Le site est embelli à 90 % par
une végétation anthropique composée par des espèces exotiques ligneuses. Les érables
dominants sur le site sont encore très jeunes et bien taillés. La végétation naturelle est
beaucoup plus rare sur le site, observée que sur les herbacées de strates inférieures et
considérée comme adventices vis-à-vis de l'esthétique du site. Les pieds des arbres sont
couverts par des feuilles mortes qui sont laissées sur place. Les grands arbres abritent
visiblement des pigeons ramier et corneille noire.
● Interventions paysagères
Il a été observé dans le Jardin du Roi des sentiers couverts par du sable et gravillon permettant
la filtration des eaux pluviales. Le fait de couvrir ces sentiers par du sable et des gravillons les
empêche également de devenir boueux lors d’épisodes pluvieux. Une grande sculpture du roi
en pierre blanche est visible, et des banquettes pour les visiteurs et des panneaux de carte à
chaque entrée sont disponibles sur le site.
● Gestion
Le site est géré par Bruxelles Environnement selon un principe de gestion différenciée. La
terre nue aux pieds des arbres est recouverte soit par du paillage de feuilles mortes et des
branches des arbres taillées ou des fleurs couvre-sol. Ce principe permet d’avoir une gestion
plus sobre et durable des espaces verts.
● Valeurs des espaces verts
Ce site présente une double valeur esthétique et sociale avec les éléments qu’il comporte et
son type d’aménagement (pelouse entretenue, haies, banquettes….) offrant une aire de
détente au public.
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1.2 Les jardins de l’Abbaye de la Cambre
Les jardins de l’Abbaye de la Cambre se trouvent dans L’Abbaye de la Cambre qui a été fondée
au 13e siècle par une bénédictine bruxelloise. Les jardins sont situés dans le territoire des
communes de Bruxelles et Ixelles, dans un emplacement résidentiel mais proche des centres
d'intérêt de la ville et aussi de la périphérie. Plus précisément, cet espace vert se trouve entre
l'avenue Emile Duray, l'avenue Emile de Mot et la rue du Monastère et l’allée du Cloître. Les
coordonnées géographiques sont 31U 596853.53mE, 5630448.08mN .
Figure 3 - Plan des jardins de l’Abbaye de la Cambre (Source : La terre est un jardin, 2018)
Les jardins de l'abbaye de la Cambre sont aménagés en deux différentes parties, un parc
arboré et une terrasse de style classique. La pression démographique est élevée car il abrite
l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre et l'Institut géographique national.
De ce fait pendant la semaine plus de 700 étudiants (La Cambre,sd) et travailleurs se rendent
quotidiennement dans les jardins. De plus, c’est un lieu de forte fréquentation de familles avec
enfants, personnes âgées et jeunes travailleurs. L'accès est facilité par les transports en
commun, notamment avec le bus Nº71 et les trams Nº 23, 24 et 94. Un parking intérieur est
aussi disponible. De plus, c’est un espace accessible pour les personnes à mobilité réduite. Les
espaces verts à proximité sont : au nord le square de la Croix-rouge et les étangs d’Ixelles, au
nord-ouest le parc Tenbosch, a l’est le parc Jadot (Jardin du Musée des enfants), et au sud le
bois de la Cambre.
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La superficie rapportée par Bruxelles Environnement est de 72 500 m². La superficie calculée
à travers google earth est de 75 109 m². La forme des jardins est un polygone irrégulier.
Figure 4 - Photographies de la visite aux jardins de l’Abbaye de la Cambre
La fonction urbanistique des jardins est remarquable grâce aux constructions et bâtiments de
l’époque médiévale de de style classique français qui constituent un patrimoine important
pour la ville. De plus, les bâtiments constituent le campus d’une institution éducative
supérieure. En ce qui concerne la fonction sociale, les jardins offrent un espace de détente et
de rencontre pour les étudiantes et les voisins. Par rapport à la fonction environnementale, la
végétation des jardins et en particulier la zone boisée sont un espace de conservation de la
biodiversité locale. Par ailleurs, les jardins participent à la diminution de l'îlot de chaleur dans
la ville et contribuent à réduire la pollution de l’air.
● Végétation
La végétation est diverse. D’une part une pelouse qui couvre l'entrée aux jardins et partie des
terrasses. D’autre part des espèces d’arbres comme des marronniers, ormes, châtaigniers,
conifères, cerisiers qui sont considérées comme un bois paysager. De plus, on trouve des
jardins fleuris et des haies vertes. La végétation anthropique est abondante, néanmoins la
zone des arbres qui entourent les jardins et constituent une barrière forestière, peuvent être
considérées comme végétation naturelle ce qui sert de habitat d’une grande diversité des
oiseaux qui sont communs dans ce parc.
Le paysage est marqué par les bâtiments de l’époque médiévale, des bâtiments de style
classique français et une église de style gothique. Les sentiers sont couverts de sable et
délimitent toutes les zones accessibles. Les jardins sont munis de bancs, poubelles, tables de
pique-nique et escaliers, néanmoins on a remarqué une grande présence de vélos attachés
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aux poteaux et le manque de parkings adaptés pour les vélos. Les jardins ont une grande
source de forme carré, la source du Maelbeek et aussi un bassin en forme de trèfle à quatre
feuilles. Il y a plusieurs sculptures comme celle de l’écrivain Camille Lamoniers, le médaillon
hommage au peintre Louis Cless, une plaque et médaillon du peintre Henri Logelain et le
mémorial du Lieutenant-Général Dossin de Saint Georges.
● Gestion
La gestion est assurée par Bruxelles Environnement-IBGE. Ceci inclut l’entretien des
plantations et des pelouses, l’irrigation, la restauration des zones plus fréquentées, le
remplacement des clôtures ou autres interventions nécessaires pour maintenir le bon état des
jardins.
Les jardins sont considérés comme un parc historique. Notamment grâce à ses bâtiments qui
sont considérés comme patrimoine donc ils ont une valeur architecturale très importante. De
plus, la valeur esthétique est remarquable car les jardins sont un lieu de détente pour les
personnes qui le visitent et la combinaison de la partie historique avec un parc est
remarquable. La valeur sociale est importante car cet espace est le campus d’une institution
éducative ou ses étudiants peuvent profiter d’un emplacement calme avec beaucoup de
verdure mais dans une zone très accessible depuis la ville. La valeur écologique est importante
grâce à leur localisation proche du bois de la Cambre, les jardins peuvent être considérés
comme une zone de corridor pour la faune et flore urbaine.
1.3. Avenue Winston Churchill
L'avenue Winston Churchill (Winston Churchilllaan en néerlandais), est une avenue de la
commune bruxelloise D'Uccle, à proximité de la Forêt de Soignes. Les coordonnées
géographiques sont : 50° 48′ 44″ nord, 4° 21′ 52″ est.

L'avenue Winston Churchill est caractérisée par une pression démographique moyenne.
Aux abords de cette avenue, nous pouvons y trouver deux grands parcs à savoir le Parc
Brugmann et le Parc Montjoie, mais également le Bois de la Cambre.
Il s’agit de parcs accueillant un grand nombre de visiteurs.
Le long de l’avenue, la circulation est plus dense étant donné la présence de transports en
commun plus importante.
Concernant les Bâtiments remarquables et monuments sur l'avenue Churchill on trouve :
● Villa Elisa, architecte Victor Taelemans, au n° 8
● Villa Pelseneer, architecte Edouard Pelseneer, au n° 51
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● Maison 't Bieken, architecte Ernest Delune, au n° 90
● Villa Elisa, architecte Jean-Baptiste Dewin, au n° 110
● Villa Puy Fleuri et conciergerie, Edouard Pelseneer, au n° 228
Au rond-point Churchill on trouve une statue de Winston Churchill qui fut inaugurée le 4
octobre 1967 par la princesse Margaret en présence du prince Albert, futur roi des belges.
Figure 5 - Localisation de l’avenue Winston Churchill

La forme de l’avenue Winston Churchill est rectiligne, la largeur de l’avenue est de 40 mètres
et la longueur est de 1500 mètres.
Figure 6 - Photographies de la visite à l'avenue Winston Churchill
● Fonctions principales :
L’avenue Winston Churchill est parmi les avenues qui forment une rocade autour de la petite
couronne de l'agglomération bruxelloise. Elle constitue une route périphérique intermédiaire
entre la Petite Ceinture et le Ring autoroutier.
L’avenue Winston Churchill est un système d'espace ouvert qui remplit plusieurs fonctions à
la fois : la circulation routière, la fourniture d'espaces verts dans la ville et d’habitat pour des
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espèces animales et végétales, la fourniture de services écosystémiques, l’hébergement des
piétons et des vélos.
● Végétation :
L’avenue Winston Churchill est connue par l'alignement d'arbres de marronniers Aesculus
hippocastanum, et concernant le sol, on remarque que les voies du tramway sont couvertes
par des graminées.
Concernant la palette végétale on remarque une série d’arbres qui composaient les deux rangs
de l’allée centrale qui y ont été abattus puis transplantés seulement d’un côté, provoquant
malheureusement un déséquilibre dans la composition végétale.
On remarque également différentes haies de 1 mètre de hauteur aux abords des maisons afin
de limiter l’espace entre celles-ci.
Il y a aussi certaines maisons disposant de pelouse d’une petite superficie.
On remarque un nombre limité d’arbres le long de l’avenue ne dépassant pas trois mètres de
hauteur.
L’avenue dispose d’une végétation diversifiée par la taille, la variété et l'utilisation.
Pour les types de bâtiments tout le long de l’avenue Winston Churchill, nous retrouvons une
série de bâtiments. Il y a des bâtiments modernes dont la construction est relativement neuve
et des anciens bâtiments dont certains appartiennent au patrimoine culturel. Les bâtiments
sont imposants, ils comprennent généralement sept étages et une série de fenêtres simples.
La couleur de ces bâtiments reste sobre, avec des façades de couleur blanche. Ils sont
uniformes. Le style est pratiquement identique pour tous les bâtiments de cette avenue, à
savoir un mélange entre un style moderne et traditionnel, leur donnant ainsi une certaine
originalité.
● Gestion :
L’avenue Winston Churchill est entretenue par Bruxelles Environnement qui gère les
différentes thématiques environnementales pour la Région bruxelloise, par exemple : l'air,
l'eau, les déchets, les sols, les espaces verts et la biodiversité, le bruit, l'énergie, la santé et
l'environnement, le bien-être animal, l'écomobilité…etc.

L'avenue Winston Churchill dispose d’un patrimoine végétal considérable grâce aux
aménagements réalisés par Victor Besme, sous l’autorité de Léopold II. L’enjeu actuel est donc
de renouveler ces alignements afin de conserver la scénographie végétale existante tout en
prenant en compte leur rôle dans la régulation climatique.
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1.4. Cimetière d'Ixelles
Le cimetière de la commune d'Ixelles, situé dans les quartiers du sud de Bruxelles, est l'un des
plus importants cimetières de Belgique par le patrimoine funéraire qu'il contient et le nombre
de personnalités artistiques, scientifiques, politiques ou militaires qui y sont inhumées.
Figure 7 - Plan du cimetière d’Ixelles Source: Inventaire du patrimoine architectural.

Le cimetière d'Ixelles est le reflet de l'histoire locale, il offre un livre ouvert sur 200 ans
d'architecture, de savoir-faire, d'artisanat et de symboles reflétant différents courants
artistiques, religieux et philosophiques. Le cimetière d'Ixelles attire la bourgeoisie laïque qui
préfère des tombes de style essentiellement éclectique et moderniste. Le site de 12 hectares
se parcourt comme une ville en miniature, avec ses allées arborées, ses ronds-points, ses îlots
et ses perspectives. De nombreuses personnalités y reposent, comme le violoniste Eugène
Ysaye, l'industriel Ernest Solvay ou encore le sculpteur Constantin Meunier. Le cimetière a été
classé en 2016.
Avec le temps, les abords du cimetière - remarquable lieu de repos bruxellois - se sont peuplés
de cafés, de brasseries et d'estaminets en tout genre qu'aiment fréquenter les étudiants.
Aujourd'hui, le tissu économique et social est particulièrement dense dans ce quartier où les
brasseries, restaurants et commerces qui l'animent ferment souvent plus tard qu'ailleurs.

Ce cimetière de plan plus ou moins trapézoïdal et d'une superficie de douze hectares, est situé
entre la ligne ferroviaire Bruxelles-Namur, la rue Volta, la chaussée de Boondael et les avenues
de la Couronne et Armand Fraiteur. Il est clôturé d'un mur en moellons sur soubassement de
pierre bleue, rythmé par des pilastres.
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Figure 8 - Photographies du cimetière d’Ixelles
Le cimetière communal d’Ixelles est en fonction depuis 1877 et est un des plus anciens
cimetières communaux de la région bruxelloise, c’est un espace communal clos dont la
fonction est de permettre à chacun l’obtention d’un emplacement pour sa sépulture. Propice
au recueillement, les cimetières jouent en général une fonction symbolique importante.
Considéré comme un lieu de repos éternel, il sacralise la mémoire de nos disparus.
● Végétation
Les plantations du cimetière étaient à l’origine constituées majoritairement de cyprès. Lors de
leur remplacement, c’est la diversité des essences végétales qui l’a emporté sur la spécificité.
Cela est essentiellement dû au fait que les nouvelles essences introduites possèdent un
feuillage persistant, ce qui limite l’entretien du site (ramassage des feuilles par exemple). Le
caractère végétal du cimetière prend diverses formes : on trouve aussi bien des espaces dont
la vue est très fermée et arborée à cause des écrans de végétaux tels que des lauriers du Japon
et une abondance d’essences, que des vues très dégagées, avec de grands parterres aérés et
fleuris.
L'entrée principale qui est de style néoclassique se situe en biais, à l'angle formé par la
chaussée de Boondael et l'avenue de la Couronne. Elle est constituée de deux pavillons d'angle
reliés par un mur percé d'une grille axiale en fer forgé scellée dans d'imposants pilastres.
L'allée principale mène à un rond-point central d'où partent plusieurs allées rayonnantes.
L'une d'elles débouche sur un second rond-point flanqué d'une pelouse d'honneur militaire.
Plus loin, chaussée de Boondael, l’entrée secondaire est flanquée d'imposants pilastres.
Le cimetière d'Ixelles possède des monuments funéraires pour la plupart d'une grande beauté,
représentatifs des tendances stylistiques du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. La
plupart des pierres tombales et mausolées ont été réalisées par les entreprises Antoine &
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Émile Beernaert, Gaudier-Rembaux et Destrebecq. Nombre d'éléments sculptés sont de la
main d'artistes de renom comme Eugène Simonis, Constantin Meunier, Jules Lagae, Josué
Dupon, Arthur Pierre, Ernest Salu, Léandre Grandmoulin, Georges Vandevoorde, Eugène De
Bremaecker, Géo Verbanck, Joseph Witterwugle, Armand Bonnetain, Marnix d'Haveloose,
Jean Canneel et John Cluysenaar. Les statues funéraires en pierre, marbre ou bronze sont
représentatives de la sculpture belge, du néoclassicisme à l'expressionnisme. (Source :
Inventaire du patrimoine architectural, Région de Bruxelles-Capitale)
● Gestion
La gestion du cimetière d’Ixelles se fait de manière régulière et rigoureuse afin de lui garder
son aspect esthétique et spirituel aux yeux des visiteurs.
Concernant l’entretien des adventices, de nouvelles méthodes biologiques sont utilisées tel
que le paillage, pour éviter toute utilisation de pesticides.

Au total, pas moins de huit arbres du cimetière sont relevés dans l’inventaire des arbres
remarquables de la Région de Bruxelles-Capitale
- 2 marronniers communs;
- 2 aulnes à feuilles cordées ;
- 2 frênes pleureurs ;
- 2 thuyas du pacifique.
1.5 Ferme du Chant des Cailles

La ferme du Chant des Cailles a été créée en 2012. La ferme se situe à l' Avenue des Cailles en
face du n°32, dans la commune de Watermael Boitsfort à Bruxelles avec des coordonnées
géographiques comme la latitude 50°80'68’’ N et longitude 4°41'80’’E.
Cette ferme a un atout important grâce à sa localisation au cœur d’une cité jardin et
coopérative de logements sociaux « Le Logis Floréal ». Cet espace vert se trouve à proximité
de transport public (arrêt bus) ainsi que proche des établissements tels que l’école du Colibri
et l'Institut Sainte Thérèse. Elle est caractérisée par une pression démographique et foncière
très importante par rapport à son emplacement et ses diverses activités.
Elle est ouverte à tous, surtout pour les enfants (écoliers) via l’activité pédagogique, plus
précisément tout le monde peut y accéder ou bien la visiter s’il le désire.
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● Superficie et forme
La ferme du Chant des Cailles a une superficie totale de 25332,67m2 (environ 2.5ha) d’après
la mesure sur Google Earth, cet espace vert a une forme de trapèze.
Figure 9 - Forme de la Ferme du Chant des Caille via Google Earth
● Reportage photographique
La ferme du Chant des Cailles est un projet d’agriculture durable et communautaire dans la
ville de Bruxelles. Ce projet d’agriculture urbaine rassemble plusieurs activités non seulement
à la production d’alimentation locale, bio, saine, fraîche mais aussi en termes de cohésion
sociale (convivialité) ainsi que des activités d’éducation relative à l’écologie et à
l’environnement via l’activité pédagogique auprès d’écoles, etc.
Figure 10 - Ferme du Chant des Cailles,

parcelles de culture/Banquettes pour l’activité pédagogique et pour les visiteurs
Fonction urbanistique: l’implantation de la Ferme au cœur de la cité jardin du Logis Floréal

permettra d'embellir la zone.
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Fonction environnementale: la Ferme de Chant des Cailles prône la vulgarisation de
l’agroécologie grâce à la production des légumes biologiques, la production de fleurs, la
valorisation de déchets par la fabrication de compost ainsi que l’éducation environnementale
des écoliers via l’activité récréative. Ceux-ci contribuent à la restauration et à la protection de
l’environnement de la ville. De plus, d’après l’observation sur terrain, peu de véhicules
circulaient aux alentours de ce site et on avait remarqué aussi la présence des arbres aux
alentours, on peut dire que l’air est moins pollué et l’environnement plus calme.
Fonction sociale : grâce aux projets de jardin collectif et quartier durable, cet endroit devient
un lieu de rencontre, de partage et d’échange de savoir faire de la population social (création
de lien de convivialité)
● Végétation
La visite a eu lieu en hiver, donc il n’y avait pas beaucoup de variété au sein du potager et sur
les parcelles de fleurs à couper, plantes aromatiques et médicinales mais on y observait
quelques types de légumes à feuilles en serres et dans quelques parcelles de culture. On avait
remarqué aussi la présence de quelques espèces ligneuses et avec une pelouses bien
entretenu (environ 70% de terrain sont couvert de gazon). A part cela, on a aussi vu la
présence d' arbres bien taillés aux alentours de la Ferme.
Toutes les allées sont recouvertes de copeaux de bois. Ceci permet d’enrichir le sol ainsi que
d'améliorer le paysage. On a vu des panneaux et des tableaux d’indications bien visibles et
bien clairs pour les visiteurs. Il existe aussi un hôtel à insectes dans la parcelle des plantes
aromatiques et médicinales. L’hôtel à insectes permet aux arachnides, aux insectes auxiliaires
et pollinisateurs d’héberger en hiver ou de pondre en printemps et/ été. Ceci permet de
restaurer et de protéger la biodiversité. On y trouve aussi des banquettes pour l’activité
pédagogique et pour les visiteurs. De plus, il y a aussi une tonnelle du jardin pour l’activité
récréative et qui donne au milieu une belle esthétique.
● Gestion
Depuis le début, ce projet est dirigé par des producteurs professionnels et des gens du
quartier. Cette Ferme possède une organisation interne et un organigramme bien établi ainsi
qu’un statut en tant qu’une association pour le bon fonctionnement de cet espace vert.
D’après l’information qu’on a eu, il y a quelque chose qui manque pour la gestion de
production des légumes car ils n’ont pas des données et des informations précises pour le
rendement, plus précisément, ils ne tiennent pas compte de la quantité et du rendement des
produits récoltés. Ceci aura un impact sur la pérennité de ce projet.
19
Cet espace vert est à la fois écologique et social. Ce projet améliore et protège la biodiversité
en plus de contribuer à l’éducation environnementale, à l’alimentation saine et locale. De plus,
c’est un espace de rencontre convivial en renforçant le lien social de la population locale. Du
côté esthétique, cet espace vert est bien aménagé et bien entretenu, ce qui le rend agréable
pour s’y détendre.
2. Typologie
Les 5 espaces verts sont classifiés dans le tableau 1 suivant selon 7 typologies proposées par
des auteurs différents. (Page suivante)
20
Tableau 2 : Classification des cinq espaces verts étudiés suivant les typologies
Espace vert Typologie 1 Typologie 2 Typologie 3 Typologie 4 Typologie 5 Typologie 6 Typologie 7
DUVIGNEAUD BRUESTE J.H. DUNNETT N. et al. THE SCOTTISH KONG F. & NEUENSCHWANDE GREEN SURGE PROJECT
, P. (1980) (2009) (2002) GOVERNMENT (2008) NAKAGOSHI N. R N. et al. ( 2014) (2017)
(2005)
Le jardin du Les parcs , Gardens/parks Amenity green Public parks and Public park /Plaza- Public green space Historical park/garden
Roi squares et space, recreation gardens green space Neighborhood green space
jardins green space
publics et
privés
Les jardins de Les parcs , Gardens/parks Recreational Public parks and Public park /Plaza- Public green space Historical park/garden
l’Abbaye de la squares et green space gardens green space Churchyard and Neighborhood green space
Cambre jardins Institutional graveyard Institutional green space
publics et grounds School ground
privés Cemetery and churchyard
Cimetière Les cimetières Decorative Functional green Burial grounds Plaza-green space Churchyard and Cemetery and churchyard
d'Ixelles green space graveyard
Av. Churchill Les avenues Accompanied Linear green Civic space - Infrastructural Tree alley and street tree
,places et green space green
rond points
plantés
d'arbres
Ferme du Espaces vert Allotments/Ur Functional green Allotments and Public park Allotments Allotments and community
Chant des éducatif ban lawns space: Productive community growing Agriculture gardens
Cailles green space spaces Arable land
Grassland
Horticulture
21
3. Evaluation des typologies
Typologie 1 :
Bien que très ancienne, la typologie décrite par Duvigneaud, P. (1980) fait une distinction
entre 8 types d’espaces verts rencontrés en milieu urbain. Cette typologie n’inclut pas encore
les infrastructures vertes hors-sol à vocation commerciale ou paysagère qui sont actuellement
rencontrées de plus en plus dans les villes démographiquement asphyxiées.
Typologie 2 :
Cette typologie a été mise en place par Brueste J.H. (2009). Par rapport aux autres typologies,
ce type ne contient que 6 éléments. Plusieurs éléments essentiels comme la zone agricole
(culture en terre, culture hors sol), le cimetière, le terrain de sports, l'avenue ne sont pas pris
en compte dans cette typologie. Ces 6 éléments ne suffiront pas pour faire la description et la
classification d’un espace vert urbain surtout par rapport à l’évolution de l’infrastructure
verte.
Typologie 3 :
La typologie réalisée par Dunnet N. et al. (2002) contient plus d’éléments par rapport aux deux
autres typologies précédentes. A titre d’exemple, la zone agricole et les cimetières font partie
de composantes de cette typologie mais ceci ne suffit pas encore à la classification par rapport
au développement de l’espace vert urbain.
Typologie 4 :
La typologie proposée dans The Scottish Government (2008) nous explique que les espaces
ouverts sont importants pour notre qualité de vie. Ils offrent un cadre d'interactions sociales
et d'activités qui soutiennent le bien-être de la communauté. Ils permettent aux individus
d'interagir avec l'environnement naturel et fournissent des habitats pour la faune. Ils peuvent
aussi être importants afin de définir le caractère et l'identité des établissements. Les
connecter dans un réseau vert peut offrir des avantages accrus pour les personnes,
l'environnement et la biodiversité. De nouveaux espaces ouverts de qualité et de valeur
durables ont, cependant, été l'exception plutôt que la règle et les espaces existants sont sous
pression non seulement pour le développement physique mais aussi pour la mauvaise gestion
et entretien.
Typologie 5 :
Pour la typologie de Kong F. & Nakagoshi N. (2005), les espaces verts urbains sont considérés
comme le dernier vestige de la nature dans les zones urbanisées. Ils jouent un rôle pivot dans
les changements environnementaux et écologiques, et peuvent en outre décider si nous
pouvons avoir un développement durable en zone urbaine. Avec la croissance urbaine, les
espaces verts ont varié dans la zone, le type et le modèle spatial.
22
Typologie 6 :
La typologie proposée par Neuenschwander et al., (2014) classifie les espaces verts en 13
groupes avec caractéristiques communes et permet de faire la liaison entre les espaces verts
des villes et services écosystémiques qu’ils offrent et a comme objectif de faciliter leur
compréhension pour les stakeholders et la communauté. On considère que la typologie est
complète car elle inclut des typologies générales et ajoute une nouvelle composante, les
industries vertes, qui considèrent les espaces industriels ne perturbant pas l'environnement,
et donc qui pourront être exploitées comme un nouvel espace vert.
Typologie 7 :
La typologie proposée par le Green Surge Project est très extensive et inclut 44 éléments
classifiés en 8 groupes qui ont une relation avec les services écosystémiques qu’ils rendent.
Cette typologie a été développée avec l’objectif d'inclure des espaces verts qui n’ont pas été
considérés dans la pratique de la planification urbaine comme les jardins privés ou les fermes
urbaines (Hansen et al., 2017).
On considère que cette typologie est une ressource utile pour l'inclusion des nouveaux
espaces verts et surtout la liaison avec les services écosystémiques qu’ils offrent en vue de
leur valorisation dans la planification urbaine.
Point critique commun aux typologies :
Le point commun manquant de ces typologies est l’imprécision sur une définition de superficie
minimum qui distingue un espace vert d’un autre, ainsi que les informations sur la répartition
d'occupation du sol (type de végétation).
23
Discussion
Evaluation des espaces verts
● Le Jardin du Roi
Étant encadré de bâtiments d’habitation, le site a plus de valeurs esthétique et sociale. Par
ailleurs, c’est un espace vert créé et aménagé spécifiquement pour l’embellissement de
l’avenue Louise à cette époque. De plus, la dominance de pelouse et le faible nombre d’arbres,
ainsi que l’entretien fréquent du site ne permettent pas d’obtenir une valeur
environnementale importante en termes de réduction de l'îlot de chaleur urbain ni en
conservation de la biodiversité. Par ailleurs, les arbres observés sur le site sont à feuilles
caduques ne permettant qu’une solution de protection thermique saisonnière. En effet, ce
sont les arbres qui apportent le plus de refroidissement par le surplus d’ombrage fourni.
Toutefois, la vaste superficie du site du Jardin du Roi et sa proximité avec les grands arbres de
l’avenue Louise et les autres espaces verts confèrent à ce site une contribution à l'amélioration
de l'environnement et du cadre de vie grâce à la purification d’air.
● Les jardins de l’Abbaye de la Cambre
Ces jardins offrent une combinaison de valeurs importantes, notamment pour sa composante
architecturale et historique, ce qui est fortement lié à la valeur sociale grâce à l’utilisation des
constructions pour les étudiants en art. De plus, la valeur esthétique de ce site est
remarquable grâce à la combinaison des bâtiments historiques et la zone des jardins et
terrasses. Finalement, la combinaison d'une zone boisée et de jardins permet aux utilisateurs
une reconnexion avec la nature et contribue à la réduction des îlots de chaleur urbains, à la
réduction des nuisances sonores et à l'amélioration de la qualité de l’air de la ville.
● Cimetière d'Ixelles
D'après les informations reçues auprès du personnel du cimetière, relayant les avis des
visiteurs ; le cimetière n’était pas assez bien aménagé. Il était principalement composé de
bétons, de pierres bleues etc.
Lors de notre visite, nous avons constaté un équilibre entre tout ce qui est végétal et minéral.
Tout cela a été confirmé et apprécié par le personnel du cimetière.
Ces aménagements récents ont changé la perception du cimetière en lui donnant une valeur
supplémentaire.
● Avenue Winston Churchill
L'avenue a été caractérisée par des alignements d’arbres qui représentent un patrimoine
naturel dans la ville de Bruxelles.
L’espérance de vie d’un arbre en milieu urbain est assez limitée. En effet, le sol est compacté
et donc plus sec, l’atmosphère est polluée, la chaleur plus importante, l’éclairage constant de
jour comme de nuit réduisent considérablement l’espérance de vie d’un arbre.
24
À cela, on peut ajouter la venue de Bruxelles Mobilité qui a installé son infrastructure en
modifiant les alignements existants, ceci a donc provoqué un déséquilibre au niveau des
arbres.
● Ferme du Chant des Cailles
Parmi les espaces verts étudiés, la Ferme du Chant des Cailles a une valeur sociale et
écologique plus élevée via ses diverses activités. Dans la ferme, on sent que l’environnement
est favorable grâce à la diversité. De plus, l’initiative des dirigeants, la motivation des
membres, leur complémentarité ainsi que l’esprit participatif et collectif sont des forces pour
la pérennité de ce projet. La Ferme du Chant des Cailles est aussi bien aménagée et bien
entretenue, ce qui lui confère une belle vue et accroît sa valeur esthétique.
Conclusion
L’espace vert urbain offre plusieurs services écosystémiques et plusieurs fonctions telles que
la production de la nourriture (contribution à l’approvisionnement de la ville), lieu de détente,
de loisir, de rencontre pour les citadins (connexion social) ainsi que la régulation et la
stabilisation de microclimat urbain (îlot de la chaleur, qualité de l’air).
Alors, l’abondance des espaces verts joue un rôle important non seulement à la restauration
et conservation de la biodiversité en milieu urbain mais aussi à l’amélioration du bien être
humain en favorisant la durabilité des villes.
Pour conclure, ce TP nous aide à comprendre et à prendre connaissance de l'importance de

l’aménagement des espaces verts en milieu urbain . A part cela, ce travail nous a permis aussi
de connaître et de faire la classification des espaces verts selon 7 typologies existantes ( 1980
au 2017)ainsi que de découvrir les caractéristiques, l’historique, les rôles et fonctions des 5
espaces verts de la ville de Bruxelles.
25
Bibliographie
● Arnould P., Y.Le Lay, C.Dodane et L. Méliani, 2011. La nature en ville : l’improbable
biodiversité, Cairn Géographie, économie, société. En ligne, url :
http//www.cairn.info/resume.php ?ID_ARTICLE=GES_131_0045
● Bruxelles Gardens, Le Jardin du Roi. En ligne, url : https://gardens.brussels/fr/espaces-
verts/jardin-du-roi
● Bruxelles Environment, sd. Infos fiches espaces verts. Les Jardins de l'abbaye de la
Cambre. IBGE Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement. En ligne, url :
https://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/IF%20EV%20JARDINS%
20ABBAYE%20CAMBRE%20DEF%20FR
● Bruxelles Environnement. Site web en ligne, url :
http://WWW.ENVIRONNEMENT.BRUSSELS
● Dunnett N., Swanwick C., Woolley H. 2002.Improving urban parks, play areas and
green spaces : May 2002. University of Sheffield. Department of Landscape.Dept. for
Transport, Local Government and the Regions.
● Duvigneaud P. 1980. La synthese ecologique. Doin. Paris. 380p.
● Inventaire du patrimoine architectural. Cimetière d’Ixelles. En ligne:
https://monument.heritage.brussels/fr/buildings/21354
● Ferme du Chant des Cailles. En ligne, url : http://www.chantdescailles.be/
● Hansen, R., Rall, E., Chapman, E., Rolf, W., Pauleit, S.eds. 2017. Urban Green
Infrastructure.Planning: A Guide for Practitioners. GREEN SURGE. En ligne, url :
https://www.e-pages.dk/ku/1340/html5/
● La Cambre, sd. École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre. En ligne, url
: https://www.lacambre.be/fr/informations/introduction
● La terre est un jardin, 2018. L’Abbaye de La Cambre et ses jardins. En ligne, url :
https://laterreestunjardin.com/abbaye-de-la-cambre-et-ses-jardins/
● Kong F., Nakagoshi N. 2005. Changes of Urban Green Spaces and Their Driving Forces:
a Case Study of Jinan City. Journal of International Development and Cooperation,
Vol.11, No.2, Special Issue, 2005, pp. 97–109
● Mehdi L., Ch. Weber, F. DiPietro et W. Selmi, 2012. Evolution de la place du végétal
dans la ville, de l’espace vert, à la trame verte,(Vertigo)-la revue électronique en
sciences de l’environnement,12. En ligne, url : http://vertigo.revues.org/12670
● Neuenschwander, N.; Hayek, U.W.; Grêt-Regamey, A. 2014. Integrating an urban green
space typology into procedural 3D visualization for collaborative planning. Comput.
Environ. Urban Syst. 48, 99–110. En ligne, url :
http://dx.doi.org/10.1016/j.compenvurbsys.2014.07.010
● Selmi W., Weber, C. & Mehdi, L. (2013). Multifonctionnalité des espaces végétalisés
urbains. VertigO, 13(2).
26
Rapport du TP Microclimat
27
Introduction
Dans le cadre du cours d’écologie urbaine dispensé par le Pr. Jan Bogaert et Harold
Strammer, nous avons réalisé un TP portant sur l’analyse des microclimats urbains.
Notre objectif était de comprendre et de mettre en évidence le gradient urbain-rural en
comparant différents paramètres climatiques.
Pour ce faire, notre promotion a été divisée en quatre groupes, chaque groupe ayant pour
mission de se concentrer sur un élément du gradient. Ce dernier comprend quatre éléments
lors de ce TP : espace forestier, espace périurbain, espace urbain et espace rural.
Notre groupe a réalisé les mesures de l’espace forestier dans la réserve de l’Escaille à
Gembloux.
Dans ce rapport, nous allons détailler la méthodologie appliquée et le matériel utilisé

lors des mesures dans l’espace forestier, puis nous allons présenter les résultats obtenus par
notre groupe, et mettre ces derniers en perspective grâce aux données des autres groupes.
Nous allons ensuite discuter de cette analyse des microclimats et du gradient urbain-rural,
avant de conclure ce rapport.
28
Matériel et méthode
Méthodologie
Pour l’étude des paramètres climatique des sites en différents gradient urbain-rural 4 zones
ont été établies; zone urbaine, zone rural, zone périurbaine et zone forestière. La ville d’étude
élue était Gembloux où chaque groupe a pris en charge une zone. Pour notre groupe, la zone
forestière a été assignée. Dans ce contexte de zone forestière de la ville de Gembloux, la
Réserve Naturelle de l’Escaille a été choisie vue sa composante forestière.
L'instrument Kestrel a été utilisé pour la mesure de la température de l’air et l'humidité

relative. L’instrument a été attaché à un bâton et placé dans la zone d’étude à un hauteur de
1m sur le sol.
Les mesures de de la température de l’air et l'humidité ont été prises chaque 15 minutes entre
8h à 18h et enregistrées dans un tableau de registre. Les données ont été numérisées, par
tous les groupes, dans un document collaboratif en excel pour le partage des informations.
Le logiciel XLSTAT a été utilisé pour le traitement des données et les analyses statistiques.
Description du site
Le site choisi a été la Réserve Naturelle de l’Escaille qui occupe la zone de confluence de
l'Orneau et le ruisseau Rabaudy dans les environs de Gembloux. Anciennement, ce territoire
était occupé par une sucrerie Le sol est constitué d'argiles et la végétation comprend des
friches sèches et humides avec un plan d’eau qui était un décanteur de la sucrerie. Cette zone
constitue une réserve importante de faune, surtout des oiseaux et amphibiens.
29
Photographies représentatives
Figure 1 - Photographie de la zone forestière et de l’installation du Kestrel
Figure 2 - Photographies de la zone

forestière
30
Localisation sur Google Earth Pro
Figure 3 - Localisation de la zone d'étude en zone forestière
Résultats
1. Evolution de la température au cours de la journée dans les différentes zones
Le tableau 1 suivant résume les valeurs représentatives de la moyenne, du minimum, de la

médiane et du maximum de température au cours de la journée pour chaque zone. Le 26
février 2022, la température minimale relevée est -1.4° C qui a été similairement observée en
zone péri-urbaine et zone forestière. La température maximale est 11.4 °C, observée en zone
péri-urbaine à 16h. La température médiane est variée d’une zone à une autre entre 5 et 6
°C.
Tableau 1 : Valeurs représentantes des températures relevées par zone d’étude
Zone Zone péri-Zone Zone

urbain urbaine rurale forestière
Minimum -0,8 -1,4 -0,9 -1,4
Maximum 9,0 11,4 10,5 9,0
Médiane 6,9 5,8 6,7 6,5
Moyenne 5,7 5,3 5,4 5,6
La figure 4 montre que la température moyenne de chaque zone varie autour de 5°C. La zone
urbaine affiche la température moyenne la plus élevée, suivie de la zone forestière, puis zone
rurale et en dernier lieu la zone péri-urbaine.
31
Figure 4 - Température moyenne journalière par zone
L’évolution des températures moyennes à chaque heure d’observation est présentée par la
figure 5 pour les 4 zones d’étude. Les 4 courbes ont une même tendance de trajectoire dont
une montée progressive de température durant la matinée, en étant plus chaud dans l’après-
midi et une chute de température en fin de journée. En effet, la première heure de 08h à 09h,
en début de journée, a été marquée par une température négative ou aux alentours de 0°C
pour les 4 zones. On remarque néanmoins que la température de la zone urbaine a tendance
à être plus élevée. Au cours de la journée, les températures de toutes les zones ont
progressivement augmenté mais l’heure d’atteinte de la température maximum est variée
d’une zone à une autre. Une température moyenne maximum de 8,3°C est atteinte en milieu
urbain et milieu forestier entre 14 h à 16 h, de 8,5 °C entre 13h et 14h et 16h à 17h en milieu
rural, de 9 °C entre 16h et 17h en milieu péri-urbain. Il est remarqué que la température en
milieu rural a rapidement atteint un pic maximum à 13h par rapport aux autres sites. En effet,
le relevé de température en milieu rural a été fait en plein champ agricole caractérisé par des
plantes de strates inférieures comme les céréales, ainsi, l’appareil de mesure était exposé en
plein soleil et sans ombrage. Enfin, les températures ont chuté pour toutes les zones à partir
de 17h pour redescendre vers 6°C à 18h. De l’évolution de ces courbes de température, nous
32
pouvons déduire que l’écart de variation de température journalière entre les 4 zones ne
dépasse pas 1.5°C pour le jour où les mesures ont été réalisées.
Figure 5 - Evolution des températures moyennes par heure pendant la journée
2. Evolution de l’humidité relative au cours de la journée dans les différentes zones
Présenté dans le tableau 2 ci-dessous, l’humidité relative minimum des 4 zones varie entre
46,1% et 56.9% et le maximum se situe entre 86.7 % et 97,9%. La valeur de l’humidité relative
la plus basse est enregistrée dans le milieu périurbain et la valeur maximum en zone rurale.
Tableau 2 : Valeurs de l’humidité relative par zone d’étude
Zone péri- Zone Zone

Zone urbain
urbaine rurale forestière
Minimum 50,1 46,1 56,9 50,6
Maximum 90,3 89,1 97,9 86,7
Médiane 66,1 70,4 76,7 63,7
Moyenne 68,9 70,6 77,7 68,7
33
La figure 6 montre que les valeurs moyennes d’humidité relative se situent entre 68,9% et
77,7% pour les 4 zones. La moyenne la plus élevée est rencontrée en zone rurale, s’ensuit la
zone péri-urbaine. Les valeurs d’humidité relative relevées en zone urbaine et forestière sont
très proches et sont les plus basses des 4 zones.
Figure 6 - Humidité relative moyenne journalière par zone
La tendance d’évolution des courbes de l’humidité relative présentée dans la figure 6

s’inverse avec les courbes de température du figure 4. Ayant des valeurs maximum d’humidité
relative en début de journée dans les 4 zones, les valeurs diminuent progressivement et
atteignent leur minimum entre 14h et 16h, avant de remonter un peu en fin de journée de
17h à 18h. Il est observé une tendance de superposition des courbes pour le milieu urbain,
34
périurbain et forestier, tandis que la courbe d’humidité relative du milieu rural s’écarte
nettement de ces 3 zones.
Figure 7-
Evolution des humidités relatives horaires pendant la journée
35
Discussion
L’étude porte sur la comparaison du microclimat des 4 zones suivant un gradient urbain / rural.
L’hypothèse attendue est que la température rencontrée en zone urbaine est la plus élevée
avec une association d’humidité relative plus basse par rapport aux zones moins urbanisées
comme le milieu rural, forestier et péri-urbain. Les données de température moyenne
journalière relevées pour la présente étude confirment la dite hypothèse pour le milieu
urbain. En effet, en zone urbaine, l’activité anthropique, les bâtiments et les revêtements de
sols induisent une augmentation des températures ; et une diminution de l’humidité relative
issue de la rareté de végétation qui rafraîchit l'air par l’évapotranspiration.
Il ressort également du résultat de l’étude que les courbes de température des 4 zones se
chevauchent au cours de la journée. Toutefois, un net écart des températures s’affiche entre
les 4 zones aux heures de début de matinée (8h à 10h), à midi (12h à 13h) et en fin de journée
(17h à 18h). A ces périodes, le milieu urbain maintient le premier rang en température élevée.
En effet, les hautes températures matinales et en fin de journée du milieu urbain sont
expliquées par la libération de la chaleur stockée par les matériaux (bâtiments et voiries, etc..).
En effet, il y a une concentration de l’activité anthropique, de la circulation et du rayonnement
solaire au cours de la journée.
Il a été remarqué qu’à Gembloux la différence de température du gradient urbain - rural ne

dépasse pas encore de 1,5°C au cours d’une journée et les courbes de températures des 4
zones étudiées se chevauchent beaucoup. On peut classifier le microclimat urbain de
Gembloux en situation très peu critique par rapport à d'autres villes très actives comme Paris
dont la différence de température avec le milieu rural avoisinant atteint les 10°C (Ademe,
2012) à l’échelle journalière. La densité assez élevée de couverture végétale en intra - urbain
est l’une des sources de rafraîchissement de l’air à Gembloux.
Les résultats de cette étude montrent aussi que l’humidité relative en zone rurale est plus
élevée qu’en milieu forestier. Cela est probablement lié à l'étendue de superficie des champs
agricoles par rapport au site forestier considéré où la mesure d’humidité relative a été
effectuée. De plus, en période d’hiver, les feuilles caduques des arbres tombent dans le milieu
forestier réduisant ainsi l’ombrage et l’évapotranspiration.
36
Conclusion
Ainsi, au cours de ce travail pratique, nous avons réalisé des mesures de température et
d’humidité relative dans un espace forestier. Nous avons eu l’occasion de comparer ces
données avec les données d’autres environnements, à savoir des milieux urbain, périurbain et
rural. Grâce à ces données, nous avons tout d’abord pu observer l’évolution des valeurs de
température et d’évapotranspiration au cours d’une journée, et constater que l’évolution de
ces deux valeurs était similaire dans les 4 environnement étudiés, et que les deux évolutions
de ces deux variables sont opposées. En effet, la température est basse le matin, et augmente
au cours de la journée pour atteindre son maximum en milieu d’après-midi, avant de diminuer
à nouveau. L’humidité relative suit l’évolution inverse.
Nous avons également pu constater des différences d’évolution entre les environnements. Le
plus gros écart de température observé entre les différents environnements le jour des
mesures est de 1.5°C. Ce n’est pas un écart énorme, mais nous voyons sur les courbes qu’un
écart entre tous les environnements est présent tout au long de la journée, et cela vaut
également pour l’humidité relative.
Nous pouvons donc en conclure que nous avons bien observé un gradient urbain - rural grâce
à ces mesures, et les variables température et humidité permettent de l’observer. Le gradient
observé est relativement faible car la ville dans laquelle les mesures ont été prises est de
densité modérée, et l’espace forestier dans lequel nous avons réalisé nos mesures se trouve
également à proximité d’une petite ville, et au bord d’une route nationale.
La compréhension de ce gradient est importante pour appréhender la gestion écologique dans

différents milieux, et l’adapter en fonction des spécificités de ces derniers.
37
Bibliographie
● Bogaert J, 2020. Cours d’écologie urbaine. Gembloux agrobiotech. Université de Liège.

● ADEME, 2012. Guide de recommandation pour lutter contre l’effet d’îlot de chaleur
urbain à destination des collectivités territoriales.
38
Annexes
Données récoltées : température et humidité relative
Heures Zone Température °C Humidité %
8h00-8h15 Zone urbaine -0,8 85,1
8h15-8h30 Zone urbaine 0,1 85,9
9h-9h15 Zone urbaine 1,6 90,3
9h15-9h30 Zone urbaine 2,1 90
10h00-10h15 Zone urbaine 3,2 83,4
10h15-10h30 Zone urbaine 3,3 83
10h30-10h45 Zone urbaine 3,6 81,3
10h45-11h00 Zone urbaine 4 78,2
11h00-11h15 Zone urbaine 3,9 77,3
11h15-11h30 Zone urbaine 4,8 81,5
39
11h30-11h45 Zone urbaine 5,2 81,7
11h45-12h00 Zone urbaine 5,8 80,5
12h00-12h15 Zone urbaine 6,3 76,7
12h15-12h30 Zone urbaine 6,1 73,7
12h30-12h45 Zone urbaine 7,7 67,8
12h45-13h00 Zone urbaine 7,9 64,5
13h00-13h15 Zone urbaine 6,9 65,8
13h15-13h30 Zone urbaine 6,9 66,4
13h30-13h45 Zone urbaine 8,3 57,4
13h45-14H00 Zone urbaine 7,7 57,8
14h15- 14h30 Zone urbaine 7,8 58,3
14h30-14h45 Zone urbaine 8,3 59,6
14h45-15h00 Zone urbaine 8,6 52,8
15h15-15h30 Zone urbaine 7,8 52,1
15h30-15h45 Zone urbaine 8,4 50,8
15h45-16h00 Zone urbaine 7,8 50,1
40
16h15-16h30 Zone urbaine 7,8 53,9
16h30-16h45 Zone urbaine 7,9 53,8
16h45-17h00 Zone urbaine 7,7 54,5
17h00-17h15 Zone urbaine 7,6 56,5
17h15-17h30 Zone urbaine 7,4 56,3
17h30-17h45 Zone urbaine 7,1 59,5
17h45-18h00 Zone urbaine 6,7 61,2
8h:00 Zone péri-urbaine -1,4 88,4
8h:45 Zone péri-urbaine 0,6 87,9
41
10h:45 Zone péri-urbaine 3 84,7
11h:30 Zone péri-urbaine 4 80
42
43
08:00 Zone rurale -0,9 94,2
08:15 Zone rurale -0,7 95,3
08:30 Zone rurale 0,2 95,1
08:45 Zone rurale 0,3 97,9
09:00 Zone rurale 0,6 96,9
09:15 Zone rurale 0,8 96,8
09:30 Zone rurale 1,1 96,9
09:45 Zone rurale 1,5 94,4
10:00 Zone rurale 1,7 95,5
10:15 Zone rurale 2,4 96,6
10:30 Zone rurale 3,8 91,1
10:45 Zone rurale 3,8 92,0
11:00 Zone rurale 3,2 94,5
11:15 Zone rurale 4,0 92,0
44
11:30 Zone rurale 5,0 87,7
11:45 Zone rurale 5,1 86,7
12:00 Zone rurale 5,5 85,8
12:15 Zone rurale 5,4 86,2
12:30 Zone rurale 6,7 83,4
12:45 Zone rurale 7,4 76,7
13:00 Zone rurale 10,5 67,1
13:15 Zone rurale 7,8 76,7
13:30 Zone rurale 8,5 72,7
13:45 Zone rurale 7,2 66,3
14:00 Zone rurale 8,1 67,8
14:15 Zone rurale 7,4 66,1
14:30 Zone rurale 6,9 65,3
14:45 Zone rurale 8,7 60,8
15:00 Zone rurale 7,5 63,4
15:15 Zone rurale 8,0 57,9
15:30 Zone rurale 8,3 58,1
15:45 Zone rurale 7,8 56,9
16:00 Zone rurale 8,9 57,0
45
16:15 Zone rurale 8,9 58,5
16:30 Zone rurale 8,8 58,1
16:45 Zone rurale 8,7 59,2
17:00 Zone rurale 7,8 61,3
17:15 Zone rurale 7,3 63,2
17:30 Zone rurale 7,0 65,5
17:45 Zone rurale 5,9 72,9
18:00 Zone rurale 5,0 75,4
08:00 Zone forestier -1,4 83,3
08:15 Zone forestier -0,9 82,1
08:30 Zone forestier 0,1 85,6
09:00 Zone forestier 1 86,6
46
11:00 Zone forestier 4,7 75
14:45 Zone forestier 9 55,4
47
48
49

Rapport TP - Groupe Zone Forestière

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HORT0014-2 : Ecologie urbaine

Dans le cadre du cours du Pr. Jan Bogaert 11 mai 2022

La croissance démographique urbaine modifie la composition et la structure des paysages.

Ainsi, dans ce contexte, l'identification et la caractérisation des espaces verts semble

Pour ce TP, les matériels utilisés sont :

➔ Choix des espaces verts

➔ Descente sur terrain et collectes d’information

● l’occupation du sol et paysage : végétation (pelouse, fleurs, prairie, espèces ligneuses)

Ces informations sont utiles à la description, à la classification et à l’évaluation de chaque

➔ Description, classification et évaluation des espaces verts

➔ Analyse des données collectées

1. Descriptions de chaque zone verte et évaluation de ses valeurs

● Contexte urbain et démographique

● Superficie, forme et reportage photographique

Figure 1 : Schéma du Jardin du Roi (Source : Bruxelles Environnement)

Tableau 1 : Points GPS mesures dans le Jardin du Roi

Point Mesures GPS Coordonnées GPS Google Earth

L’aire est calculée à l’aide de la formule suivante :

Voici donc le calcul réalisé : A = 0.5 x ((xA x yB - xB x yA) + (xB

En appliquant cette formule, nous obtenons un périmètre total de 253,28 m.

Calcul de l’indice de forme SI :

Nous obtenons un résultat de SI = 1,128.

Fonction urbanistique : le site offre un embellissement du paysage à côté de l’avenue Louise

● Valeurs des espaces verts

● Contexte urbain et démographique

Figure 4 - Photographies de la visite aux jardins de l’Abbaye de la Cambre

● Valeurs des espaces verts

1.3. Avenue Winston Churchill

● Contexte urbain et démographique

Figure 5 - Localisation de l’avenue Winston Churchill

● Superficie, forme et reportage photographique

Figure 6 - Photographies de la visite à l'avenue Winston Churchill

● Valeurs des espaces verts

Figure 7 - Plan du cimetière d’Ixelles Source: Inventaire du patrimoine architectural.

● Contexte urbain et démographique

● Superficie, forme et reportage photographique

● Valeurs des espaces verts

1.5 Ferme du Chant des Cailles

● Contexte urbain et démographique

Figure 9 - Forme de la Ferme du Chant des Caille via Google Earth

Figure 10 - Ferme du Chant des Cailles,

Fonction urbanistique: l’implantation de la Ferme au cœur de la cité jardin du Logis Floréal

Point critique commun aux typologies :

● Les jardins de l’Abbaye de la Cambre

● Avenue Winston Churchill

● Ferme du Chant des Cailles

Pour conclure, ce TP nous aide à comprendre et à prendre connaissance de l'importance de

Dans ce rapport, nous allons détailler la méthodologie appliquée et le matériel utilisé

L'instrument Kestrel a été utilisé pour la mesure de la température de l’air et l'humidité

Figure 1 - Photographie de la zone forestière et de l’installation du Kestrel

Figure 2 - Photographies de la zone

Figure 3 - Localisation de la zone d'étude en zone forestière

1. Evolution de la température au cours de la journée dans les différentes zones

Le tableau 1 suivant résume les valeurs représentatives de la moyenne, du minimum, de la

Zone Zone péri-Zone Zone

Figure 5 - Evolution des températures moyennes par heure pendant la journée

2. Evolution de l’humidité relative au cours de la journée dans les différentes zones

Tableau 2 : Valeurs de l’humidité relative par zone d’étude

Zone péri- Zone Zone

Figure 6 - Humidité relative moyenne journalière par zone

La tendance d’évolution des courbes de l’humidité relative présentée dans la figure 6

Evolution des humidités relatives horaires pendant la journée

Il a été remarqué qu’à Gembloux la différence de température du gradient urbain - rural ne