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I. CONTEXTE & ANALYSE
A. Localisation de la zone d’étude :
Pays : Belgique
Région : Wallonie
Province : Namur
Zone bioclimatique de Wallonie :
Sambre-et-Meuse et Condroz
Zone agro-géographique et Région agricole :
Condroz
Adresse : Rue de Montigny 10
5170 Profondeville (Figure 1) Figure 1 : Localisation de la zone d’étude
[Google Earth, 2022]
B. Présentation de la zone d’étude :
Terres agricoles précédemment gérées de manière conventionnelle. Le terrain exploitable se
divise en sept zones parcellaires et en un corps de ferme (deux éléments bâtis) (Figure 2) :
Figure 2 : Carte des limites de la zone d’étude et des répartitions des utilisations sylvicoles et agricoles [Loïc Monseur, 2021]
• La grande terre, terre de culture de 8,44 ha correspondant à la zone parcellaire n°3 (Z3);
• La terre du milieu de 15 ha comportant la zone parcellaire n°8 de 3,31 ha (Z8), qui
comprend une prairie permanente et qui jouxte les bâtiments de la ferme comprenant les
étables, le logis et un hangar, la zone parcellaire n°4, prairie permanente de 4,8 ha (Z4) et
la zone parcellaire n°5, terre de culture de 5,57 ha (Z5).
• La terre papillon correspondant à la zone parcellaire n°2 de 4,01 ha (Z2).
• la terre du Sud-Ouest comprenant les zones parcellaires n°1 et n°10, respectivement de
3,15 ha (Z1) et 3,55 ha (Z10).
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Il est important de notifier la présence de terre de culture BIO sur le côté Sud de la parcelle
papillon (Z2) ainsi que sur un petit tronçon du côté Sud de la terre du Sud-Ouest (Z1 & Z10).
Une grande partie des parcelles de cultures (Z3, Z5, Z2, Z1 & Z10) sont encerclées par des
tournières et/ou par la présence de haies assurant un espace tampon qui limite les
contaminations phytosanitaires par la gestion des terres et des cultures voisines. 8,11 ha sur
34,8 ha sont en prairies permanentes permettant d’assurer une certaine qualité édaphique (les
prairies - en situation de pâturage équilibré - étant souvent moins sujettes à lixiviation, à la
battance et à l’érosion). Seule la terre du Sud-Ouest (Z1 & Z10) semble en contact plus étroit
avec les cultures voisines.
Figure 3 : Carte des caractéristiques hydro-morphologiques de la zone d’étude [Loïc Monseur, 2021]
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Figure 4 : Carte des apports en eau dans la zone d’étude [Fichier Ecologique des Essences, 2022]
La Figure 4 fait suite à la Figure 3 et explicite mieux les disponibilités en eau pour les plantes
sur les différentes parcelles de cultures et de prairies. On remarque une disponibilité accrue
en eau dans le fond du vallon et le long du cours d’eau. Cette disponibilité en eau sera
déterminante dans le choix d’implantation de certaines essences pour les haies, vergers et
zones réservées à la cueillette.
Figure 4 : Carte des apports en eau dans la zone d’étude [Fichier Ecologique des Essences, 2022]
Figure 5 : Carte des niveaux hydriques dans la zone d’étude [Fichier Ecologique des Essences, 2022]
La Figure 5 complète la Figure 4. Elle permet, en fonction des caractères hydriques des
essences/espèces végétales, de déterminer où l’implantation sera la plus profitable pour la
plante, pour ses besoins en oxygène et en eau. La Figure 5 décrit donc les niveaux hydriques
présent sur le site d’étude (plus les valeurs sont négatives, plus le sol est humide (-4 équivalent
à un sol marécageux, saturé) et à l’inverse plus le sol est sec, plus les valeurs sont positives
(5 équivalent à un sol très sec). Les Régimes Hydriques Alternatifs (RHA) sont des niveaux
hydriques spécifiques se caractérisant par un sol très sec en été et un sol gorgé d’eau en
hiver. Cette disponibilité variable en eau et en nutriments et ces saturations (plus ou moins)
sporadiques sont caractéristiques des sols situés sur les plateaux et les crêtes.
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Figure 6 : Cartes, avec la zone d’étude représentée, de l’atlas du karst wallon, de la carte géologique de Wallonie, de la carte
LIDAXES sur les axes de concentration du ruissellement et du réseau hydrographique wallon (RHW) [Walonmap, 2022]
Figure 7 : Cartes avec la zone d’étude représentée, de la carte numérique des sols et de la carte des principaux types de sols
de Wallonie, de la carte LIDAXES sur les axes de concentration du ruissellement et du réseau hydrographique wallon (RHW)
[Walonmap, 2022]
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La Figure 7 illustre les caractéristiques pédologiques et hydrologiques du terrain.
En orange ce sont des sols de proportion majoritairement limoneuse, situés à l’extrémité Sud
et dans la partie Nord-Ouest de la Grande Terre (Z3) et de la Terre du Milieu dans sa partie
prairiale (Z4 et Z8), dans la majeure partie (Ouest) de la terre du Sud-Ouest (Z1 & Z10) et en
quelques taches à l’Est de la Terre Papillon (Z2). L’orange foncé se caractérise par un
drainage naturel modéré à imparfait. Quant à l’orange clair, son drainage naturel est favorable.
En vert clair, ce sont les sols de proportion majoritairement argileuse à drainage variable
(favorable à imparfait) qui occupent l’Est, de la terre du Sud-Ouest (Z1 & Z10).
En vert terne, ce sont des sols de proportion majoritairement limoneuse avec une importante
charge caillouteuse (ici schisteuse, cf. Figure 6) à drainage favorable caractérisant la très
grande majorité de la Terre Papillon (Z2) ainsi qu’une partie prépondérante de la Terre du
Milieu (Z4, Z8 & Z5) et la zone médiane Sud de la Grande Terre (Z3).
En gris foncé, nous retrouvons des sols caractérisés par un mélange de différentes textures
qui correspondent globalement aux colluvions et aux alluvions du fond de la vallée dessinée
par les différents axes de ruissellement. On retrouve ce type de sol dans la Grande Terre (Z3)
et la Terre du Milieu (Z4, Z8 & Z5) (et de manière infime dans la Terre Papillon (Z2)). On peut
observer dans ce fond de vallée des zones de saturation et un sol relativement plus humide
que sur les versants.
Figure 8 : Carte des niveaux trophiques dans la zone d’étude [Fichier Ecologique des Essences, 2022]
La Figure 8 décrit les différents niveaux trophiques du sol rencontrés sur les différentes
parcelles de la ferme des Arondes. Globalement, l’ensemble des terres est compris entre le
niveau trophique -1 et 1. Les zones en jaune (NT -1) se caractérisent par des sols à tendance
plutôt acide, dits méso-oligotrophes, portant une flore plutôt neutro-acidicline. Tandis que les
sols en vert (NT 0), correspondant plus ou moins aux zones concaves rencontrées sur le
terrain, possèdent un bon équilibre acido-basique, on les appelle mésotrophes, avec une
bonne réserve en éléments minéraux. Seule une petite partie de la terre du Sud-Ouest
possède un NT 1 en bleu, correspondant à un sol plus riche, eutrophe, avec une bonne
disponibilité des éléments minéraux. Pour plus d’informations quant aux propriétés du sol cf.
ANNEXE 1 qui regroupe les informations des Analyses des sols de chaque parcelle.
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Figure 9a : Carte de l’irradiation lumineuse le 1 mai sur la zone d’étude [Loïc Monseur, 2020]
Figure 9b : Carte des secteurs d’exposition de la zone d’étude [Fichier Ecologique des Essences, 2022]
La Figure 9a décrit une exposition solaire du terrain, le 1er mai 2020, assez variable avec une
zone teintée de couleurs froides (majoritairement bleu) recevant moins d’énergie lumineuse
au m³ (entre 6000-6900 kw/m²*j) que des zones en couleurs chaudes jaune, orange, rouge
(entre 7200-9000 kw/m²*j). On constate ici que la zone teintée en bleu représente une partie
significative du terrain (partie centrale de Z3, majeure partie de Z8 et partie Nord-Est de Z2)
et est orientée vers le Nord. On remarque aussi l’impact des zones et bandes arborées sur
l’incidence des rayons lumineux au sol. La Figure 9b, qui décrit l’exposition aux rayons
lumineux des sols sur la ferme, corrobore les observations réalisées ci-dessus, des zones plus
froides sont situées sur la partie du terrain incliné vers le Nord (en Z8 et Z2).
Figure 10a : Carte de l’index de vent du S-O sur la zone d’étude [Loïc Monseur, 2021]
Figure 10b : Carte de l’index de vent du N-E sur la zone d’étude [Loïc Monseur, 2021]
Quant à l’influence des vents, sur la Figure 10a, il apparaît que les vents dominants du S-O
soufflent fortement sur les crêtes surplombant le vallon (Z3, Z8, Z4) et le plateau situé en
amont, à l’extrême Ouest de la grande terre (Z3) ainsi que sur l’ensemble de la terre du Sud-
Ouest (Z1 & Z10) et plus faiblement sur “l’aile Ouest” de la terre papillon (Z2). Sur la Figure
10b, nous pouvons observer l’influence assez forte des vents du N-E sur l’ensemble de la terre
papillon (Z2) et l’ensemble de la crête et des pentes de la colline de la ferme dans les zones
parcellaires n°3 et n°8 (Z3 & Z8). Une influence plus faible des vents du N-E touche le côté
droit de la terre du Sud-Ouest (Z1 et Z10) et le côté droit de la zone parcellaire n°5 (Z5).
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Sur la Figure 11, on peut apprécier les directions
préférentielles des vents dans la région de
Florennes située à une vingtaine de kilomètres de
Profondeville. Celle-ci nous indique que les
fréquences des vents compris dans le quart Ouest
et Sud, représentent à elles seules 44,2% de la
fréquence totale des vents. Nous pouvons en
déduire que l’image n°6 des vents du S-O est plus
intéressante pour l’implantation d'éléments brise-
vent. Il est à noter que la vitesse moyenne de ces
vents est plus importante en saison froide qu’en
saison chaude.
Figure 12 : Températures de l'air et précipitations sur la période de référence de 1991-2020 [IRM, 2020]
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• Risques et facteurs limitants
Après l’observation du terrain, voici les principales limites à tenir en compte pour créer le
design par la suite :
• Accès à l’eau: malgré le climat tempéré belge, les besoins en eau de la ferme restent
conséquents car certaines activités de la ferme sont fort consommatrices d’eau
(maraîchage et élevage par exemple). Les points d’eau utilisables doivent être repérés
et des systèmes de récupération d’eau doivent être considérés.
• Zones inondables : la gestion de ces zones est primordiale pour éviter des dégâts
d’inondations. Des systèmes de drainage ou aménagement de la zone sont à
envisager.
• Vents dominants: principalement du Sud-Ouest et du Nord-Est, leurs impacts peuvent
être importants pour les cultures ou la santé des animaux. Les différentes parcelles
étant très ouvertes, des systèmes de protection éolienne semblent donc essentiels afin
d’assurer des microclimats favorables en période de sécheresse et de limiter les
contraintes liées à la verse.
• Topographie: plusieurs pentes fortes sur certaines parcelles peuvent engendrer des
complications ou des risques selon l’activité qui y sera effectuée (risque de ravinement)
et charges à transporter potentiellement très coûteux en énergie (remonter la pente).
• Sols: certaines parcelles demandent davantage d’attention pour remédier aux excès
ou carences de certains minéraux ou teneur en matière organique. Nous constatons
sur l’ensemble des parcelles un taux de magnésium relativement élevé. La terre du
Sud-Ouest et la terre papillon sont assez pauvres en phosphore et potassium. La
grande terre est trop riche en potassium mais pauvre en phosphore. Pour la terre du
milieu, la zone 4, en prairie, est très pauvre en phosphore et assez pauvre en
potassium, la zone 5 est assez pauvre en phosphore. La particularité de la zone
parcellaire n°8 proche du corps de ferme, très fréquentée par le bétail dû à la présence
d’un abreuvoir, est qu’elle affiche des taux en minéraux et en carbone organique 5 à
10 fois supérieurs à ce qui est recommandé.
• Faune sauvage: la proximité avec le bois au Nord engendre un risque de passage de
la faune sauvage sur les parcelles attenantes avec des possibilités de dégâts sur les
cultures et/ou sur les élevages. La mise en place de système de protection est donc
primordiale.
• MAEC: certaines parcelles de la ferme sont soumises à des mesures agro-
environnementales (des tournières) qui doivent rester en place encore deux ans. Cette
obligation peut délayer dans le temps certaines installations (ex: haies).
• Pollution: risque de pollution de la terre du Sud-Ouest par le Sud et de la grande terre
par l'Ouest par la présence de terres agricoles conduites de manière conventionnelle
aux abords qui représentent une source potentielle de pollution avec l’influence des
vents dominants dans les directions mentionnées.
• Ligne haute tension : présence d’une ligne haute tension assez basse (+-13m) sur le
côté gauche de la grande terre qui serait préjudiciable à l’implantation de brise vent
ainsi qu’une seconde ligne haute tension en diagonale de la terre du milieu.
• Forestière: la présence d’une zone forestière de 35 ha peut abriter une faune prédatrice
comme le renard ou le loup, préjudiciable à l’élevage ovin/caprin et de poules
pondeuses.
• Ressources
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• Haies, bosquets, zones humides et forêts : la proximité de plusieurs éléments du
paysage dans la zone d’étude ou à proximité favorise la pluralité d’écosystèmes
d'accueil et permet le développement et l’implantation d’une large gamme faunistique
et floristique attachée à ces milieux.
• Vent: la force éolienne pourrait être utilisée pour produire de l’énergie.
• Prairie: la zone 4 et 8 de la terre du milieu étant constituée de prairies permanentes, le
taux de carbone organique et d’azote se retrouve élevé voire très élevé en surface
mais en profondeur le profil s’appauvrit très vite.
• Ressources humaines : une équipe motivée et soudée.
• Ressources financières : personnelles à chaque agriculteur.
• Forestière: quelques espèces rencontrées: merisier, bouleau, chêne, peuplier, frêne,
aubépine, charme, orme, érable, genêt à ballet, prunellier. En tout, une zone forestière
de 35 ha à proximité représente déjà une source de biodiversité et de ressource
ligneuse et fruitière (bouture, parcours pour les caprins, substrats, mulch).
L’objectif du projet de la Ferme des Arondes est de créer une ferme collective et à taille
humaine portée par une équipe de plusieurs producteur·rices. Sur la ferme, iels mèneront des
activités de productions diversifiées, complémentaires, en agroécologie. Chaque
producteur·rice travaillera de manière autonome et en lien avec les mêmes valeurs (circuit
court, agroécologie, inclusion). Iels seront rassemblé·e·s dans un cadre collectif structuré
permettant de mettre en commun de nombreux aspects liés aux activités de production
(investissements, ventes, communication, comptabilité, entraide, partage d’outils et de
structures…). Le but de ce fonctionnement collectif permettra à ces producteur·rice·s d’être
plus résilient·e·s, plus efficaces, d’avoir plus d’impacts sur la région et de nourrir plus de
mangeur·euse·s avec une grande diversité et qualité des produits. Le projet a aussi pour
objectif d’éviter l’isolement, et plus généralement, d’améliorer les conditions de travail des
producteur·rice·s et la relation entre mangeurs.euses et producteur·rice·s. La ferme, étant
acquise grâce au mouvement Terre-en-vue, servira sur le très long terme des objectifs
nourriciers au service de la population locale, quels que soient les successeur·euse·s, menant
ainsi à bien la pérennité des activités agricoles durables sur cette zone. Un autre objectif de la
ferme est d’accueillir les personnes intéressées à se former et/ou à donner un coup de main
ainsi que le public lors de journées portes-ouvertes.
La ferme doit être • Diverses activités agricoles cohabiteront sur la même Fonction de
productive et propriété foncière. production
diversifiée • Production de 13 000 oeufs/an
• Environ 400 pains par semaine devront être produits sur la
Ferme des Arondes
• Environ 15 tonnes par an de champignon devront être
produits sur la ferme;
• Des fromages frais et affinés devront être produits toute la
saison de lactation;
• Une grande diversité d’essences et d’espèces végétales
présentes sur place serait utilisée dans la transformation
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artisanale afin d’obtenir des produits tels que des gelées,
sirops, vinaigres, pesto, vins et champagnes.
La ferme doit pouvoir • Environ 700 ménages pourront être approvisionnés en Fonction alimentaire
subvenir aux besoins fruits et légumes toute l’année;
alimentaires des • Toutes activités confondues, ce sont environ 300
habitants de la région ménages, soit l’équivalent de 7% de la population de
Profondeville, qui pourront se nourrir en fruits, légumes,
pains, champignons et produits laitiers.
La gestion collective • La ferme devra posséder un statut juridique distinct des Fonction
de la ferme doit activités de production afin d’y regrouper l’ensemble des économique
permettre la mise en charges et activités communes à l’ensemble de la ferme.
commun de moyens • Les charges communes devront concerner les
de production et ainsi investissements communs tels que les rénovations et
la diminution des aménagements des espaces publics et certains outils
charges financières et agricoles ainsi que les frais de gestion commune de la
du temps de travail par ferme comme les communications communes, les frais de
exploitant bureau (comptabilité générale), les assurances et aussi
les permanences liées à la commercialisation des produits
de la ferme.
• Une partie de la marge brute générée par chacune des
activités sera mise en commun afin d’assumer les charges
financières communes.
Sur la ferme les • Les producteurs devront générer leur propre revenu.
producteurs doivent • Chaque producteur déterminera individuellement les Fonction
gérer leur activité et canaux de ventes, fournisseurs et méthodes de culture d’autonomie
assumer les liés à son activité agricole. (financière et
risques/coûts de cette • Le financement de la rénovation des bâtiments agricoles logistique)
activité de manière et d’habitation sera pris en charge par les producteurs
autonome et concernés.
individuelle
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Le design de la ferme • Les activités requérant plus de suivi devront être Fonction de bien-
doit optimiser la disposées le plus proche possible du corps de ferme être
charge de travail de
chacune des activités
Ce qui est produit sur • Les produits de la ferme seront vendus en direct avec un Fonction
la ferme devra être approvisionnement hebdomadaire à la ferme ou sur les économique,
consommé localement marchés. environnementale et
• Un canal de vente indirecte sera proposé via un réseau de patrimoniale
partenaires comme Paysans-Artisans, Cocoricoop ou
encore Agricovert.
La ferme doit être le • Les pratiques culturales devront limiter Fonction d’économie
plus économe l’évapotranspiration de l’eau. en eau
possible en termes de • Des aménagements paysagers devront permettre la
consommation d’eau création de microclimats favorables à la conservation de
l’humidité des cultures.
• Les pratiques culturales devront limiter le ruissellement et
l’érosion des sols et ainsi favoriser l'infiltration de l’eau
dans les sols.
• Un système d’irrigation devra subvenir aux besoins
hydriques des cultures sans consommation excessive des
ressources en eau.
La ferme doit être la • Des zones de stockage de l’eau seront réparties sur Fonction d’économie
plus économe l’ensemble de la ferme et à des points stratégiques pour d’énergie
possible en termes de diminuer le recours aux pompes.
consommation • La disposition des différentes activités et zones du projet
d’énergie sera également réfléchie pour minimiser l’énergie
dépensée dans le transport du matériel, des récoltes, etc.
La ferme doit tirer • Les cultures céréalières et de légumes se feront en Fonction de services
profit des rotation afin d’équilibrer l'épuisement des minéraux du sol écosystémiques
fonctions/contraintes par les cultures et afin d’éviter le développement de
écologiques de son maladies liées à ces carences.
environnement pour la • La protection des sols, de leur structure et leur richesse en
production agricole humus assureront la présence d’un réseau mycorhizien
développé et d’une activité microbienne favorable au
stockage et à la circulation des nutriments assimilables
par les plantes.
• La protection des sols, de leur structure et leur richesse en
humus assureront l’optimalité de la capacité de rétention
en eau du sol, nécessaire aux besoins des cultures.
• La présence de zones naturelles dédiées au
développement de la biodiversité favorise la présence
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d'auxiliaires de cultures nécessaires à la lutte contre les
ravageurs des cultures.
• Les aménagements paysagers permettront de lutter
contre les évènements climatiques extrêmes
préjudiciables aux cultures
La ferme doit pouvoir • La ferme dédiera une partie de ses terres à Fonction structurelle
subvenir aux besoins l’aménagement de structures adaptées à chaque activité et d’autonomie
matériels de chacune (production de champignon, bergerie/fromagerie,
des activités agricoles boulangerie/meunerie, lavage et stockage des légumes,
point de vente et cuisine)
La ferme doit pouvoir • La ferme dédiera une partie de ses terres à la Fonction structurelle
offrir un lieu construction de 4 habitations. et de bien-être
d’habitation aux
producteurs
La ferme doit servir un • Une partie de la ferme sera dédiée à l’organisation Fonction sociale,
objectif de cohésion et d’événements festifs et conviviaux afin de créer du lien pédagogique, de
d’inclusion sociale en social. résilience et
lien avec les activités • Les évènements organisés sur la ferme seront ouverts à d'efficacité
agricoles présentes tous pour sensibiliser aux enjeux agricoles et aux activités
de la ferme
• La ferme sera aussi en mesure d’accueillir des bénévoles
ou ouvriers agricoles sur le plus long terme afin de faire
découvrir encore plus en profondeur les pratiques
agroécologiques d’une ferme collective et, en parallèle,
encourager la production agricole de la ferme.
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Une grande diversité des essences Afin de pouvoir produire la quantité
végétales présentes sur place devrait de pain prévue, cela nécessite la 52 (semaines)*400(pains)= 20 800
pouvoir être utilisée dans la production de céréales qui sera pains /an sachant que 1 pain
transformation artisanale afin transformée en farine. L’ensemble du nécessite environ 750g de farine et
d’obtenir des produits tels que des processus de fabrication du pain que pour produire cela il faut environ
gelées, sirops, vinaigres, pesto, vins nécessite aussi une pièce adaptée, 1kg de céréale, on peut en déduire
et champagnes. un four à pain et du bois qu’il faudrait une production d’environ
20 800kg de céréales/an. Sachant
La production de champignon que la moyenne de production pour
nécessite un substrat carboné ainsi un hectare de blé est de 73
qu'une pièce spécifique à quintaux/an (soit 7 300kg), il faut au
température et humidité constante moins 3 hectares pour assurer la
production de farine
Pour la fabrication des fromages,
l’élevage de chèvres et de brebis Pour produire 15T de champignons,
assurera la production de lait et une (sachant qu’1m³ de substrat paille =
fromagerie permettra la 10kg de champignons environ) il
transformation du lait en fromage. faudrait environ 1500m³ de substrat.
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alimentaires des brebis et des 800g MS/j + 150 g/j de céréales pour
chèvres grâce à la production de foin les bêtes < 1 an, 102kg de foin/jour
et de céréales et de leur pâturage, le et 20,25 kg de céréales/jour seront
tout sur la ferme. distribués. Si 9,2 T de foin et 1,9 T de
céréales sont nécessaires à
Pour récupérer, l’eau de l’ensemble l’alimentation du bétail en hiver, 2 ha
des gouttières des bâtiments et de prairie supplémentaires seront
autres surfaces planes doit être dédiés à la production de foin et 0,3
redirigée vers une ou plusieurs ha seront dédiés à la production de
cuves. Les points stratégiques pour céréales pour l’élevage.
les zones de stockage se situent aux
points les plus haut du terrain afin Poules pondeuses = 0.0087 et on
d’utiliser au plus la gravité pour compte 0,6 à 1,4 UGB/ha → 68 à
redistribuer l’eau. Ils doivent 160 poules pondeuses/ha. Avec un
également être situés au plus près cheptel de 50 (+25) = 0,5 ha min de
des activités nécessitant une forte prairie permanente
demande en eau.
Sachant qu’en Belgique, il est
possible de récupérer environ 0.80m³
d’eau par m² de toit, il faudrait
plusieurs cuves. → environ 622m² de
toit pour le corps de ferme = 498m³
soit 49 800 litres d’eau/an soit 4
150l/mois (varie selon les mois). Il
faudrait donc une cuve de minimum
10 000L. → hangar (300m² - 240m³ -
cuve de 50L) et bergerie/champignon
(2500m² - 2000m³ - cuve de 300L) et
serres (environ 300m² - 240m³ donc
20l/mois donc cuve de 50L
Afin d’accueillir les clients, un
Les produits de la ferme seront espace/magasin doit être aménagé
vendus en direct avec un pour présenter les produits. Un
Magasin attenant au corps de ferme.
approvisionnement hebdomadaire à parking doit également être pris en
Pour un parking de 7 places environ,
la ferme ou sur les marchés. compte pour permettre aux clients de
il faudrait un espace d’environ 10m
se garer.
de large et 17m de long.
Un canal de vente indirecte sera
proposé via un réseau de partenaires Pour assurer une vente la plus
Définition d’un jour de distribution par
comme Paysans-Artisans, complète, une distribution dans des
semaine
Cocoricoop ou encore Agricovert. réseaux devra être assurée. Un
planning de distribution devra être
mis en place
Pour limiter l’évapotranspiration, les
sols devront être recouverts au
maximum par une couverture vivante
Les pratiques culturales devront La plupart des parcelles étant
(couvert végétal) ou inerte (mulch).
limiter l’évapotranspiration de l’eau. exposées au vent, des haies ont été
prévues pour la majorité des
Des microclimats pourront être
Des aménagements paysagers bordures parfois en double ligne pour
favorisés grâce à l’installation de
devront permettre la création de davantage d’effet brise-vent.
haies brise-vent et comestibles.
microclimats favorables à la L’estimation serait d’environ 4km de
L’implantation de haies permettra
conservation de l’humidité des haies (3 780m de haies ou plus)
d’augmenter la rétention d’eau en
cultures.
bordure des champs, de limiter l’effet
de dessèchement du vent et
rafraichira l’air grâce à l’ombre créée
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Les pratiques culturales devront L’érosion du sol peut être limitée par
limiter le ruissellement et l’érosion la mise en place de rotations
des sols et ainsi favoriser l'infiltration longues, couverture du sol, travail
de l’eau dans les sols. minimal du sol, ainsi qu’un
aménagement des cultures
perpendiculairement au sens de la
pente
Des nichoirs et des mangeoires à
oiseaux seront dispersés afin de
favoriser les auxiliaires bénéfiques
aux cultures
La conservation de la biodiversité
permettra de maintenir une
La conservation de la biodiversité Au niveau des sols hydromorphes de
biodiversité associée bénéfique aux
devra être un des facteurs de la 8ème zone parcellaire, nous
cultures et à la résilience du lieu
résilience de la ferme. multiplierons les éléments de
La ferme devra compter avec la biodiversité tels que la plantation de
La mise en place de haies
création de zones naturelles saule, d’aulne... La végétation y
diversifiées, verger haute tige,
favorables au développement de la poussera sans intervention des
mares, bandes de prairies fleuries et
biodiversité exploitants et sera inaccessible aux
zones de fauchage tardif…permettra
brebis, chèvres et poules. et une
à différentes faune et flore de
mare sera aménagée.
s’établir
Cf haies, verger
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La culture de champignons
nécessitera un espace de culture
éclairé et chauffé entre 20 et 25°C,
ainsi que d’un espace de stockage
des substrats
Construction d’une bergerie avec les
parcs à animaux, la salle de traite et
de l’espace pour la fromagerie.
Espace bergerie intérieur : 1,5 m²/
ovin/caprin adulte = 135m² min.
Le corps de ferme existant pourra .
être réaménagé mais ne pouvant pas Construction d’une
La ferme dédiera une partie de ses boulangerie/meunerie
fournir l’espace nécessaire à toutes
terres à l’aménagement de structures Construction d’un hangar de 6,5 m
les activités, de nouvelles structures
adaptées à chaque activité) de large sur 8 m de long (52 m²) pour
devront être construites pour fournir
l’espace nécessaire à ces activités le stockage du foin et des céréales
d’un volume de 70 m³ (62m³ pour le
foin = 150 kg/m³, 8 m³ pour les
céréales et protéagineuse = 700
kg/m³)
Par rapport aux données climatiques, nous pouvons déduire que le projet se situe dans une
région possédant un climat tempéré avec des précipitations régulières. Les vents dominants
sont principalement du Sud-Ouest ce qui dans notre cas peut être dommageable pour les
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cultures. L’ensemble des données climatiques récoltées doivent être prises en compte pour la
création du design.
• Design
Éléments Description
Zones réservées à Position : Dans les zones trophiques et hydriques les plus
la cueillette et à adéquates pour les espèces
l’implantation de Interactions : environnement
cortège floraux Besoins : micro-climat, absence d’intervention humaine
particuliers Production : Ail des Ours, Reine des Prés, Aspérules Odorantes,
Primevère Officinale, Fraisiers des Bois
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Caractéristiques : Ces différentes plantes peuvent être utilisées
dans la fabrication de nombreux produits transformés à haute valeur
ajoutée.
Poulailler mobile Position : pas trop éloigné des pâtures pour limiter le déplacement
Interactions: avec stock de céréales
Besoins : paille, protection contre intempéries, reste alimentaire,
céréales/pois
Production : fumier, oeufs, poulets
Caractéristiques: 1 ha de prairie temporaire sera dédié à l’élevage
de poules. Le poulailler mobile doit être déplacé sur la parcelle afin
de ne pas dénuder le sol. Espace poulailler intérieur : 6 poules
pondeuses/1m² = 12,5 m² + 18 cm de perchoir/poule = 13,5 m² + 7
poules pondeuses/nid = 11 nids. Espace poulailler extérieur :
4m²/poule = 700m² min (pas dépasser 170 kg N/ha/an)
Logements/espaces Position : au centre des activités, près des bâtiments déjà existants
partagés Besoins : électricité, accès à l’eau, accès à la route
Production : chaleur, bruit
Caractéristiques : accueille de volontaires et ouvriers agricoles
pendant les pics d’activité
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Production : stockage eau
Caractéristiques : placées assez haut pour éviter de se baisser pour
prendre de l’eau et pour permettre l’écoulement de l’eau par gravité
jusqu’aux cultures
Les premiers éléments à mettre en place (sur la même période de temps) sont les éléments
de protection comme les haies et les clôtures. Parallèlement à ce chantier, une partie du
système de distribution de l’eau doit être mise en place au plus vite pour assurer les besoins
en eau des cultures notamment du maraîchage. Les structures essentielles aux activités de la
ferme doivent aussi être installées en priorité en commençant par les abris pour les outils, la
bergerie et les serres. Pour les activités de production maraîchère et céréalière, les sols et
planches prioritaires sont amendés pour être prêts au plus vite.
B. Maintenance
Afin que le projet soit viable et maintenu à travers le temps, il est nécessaire que la ferme des
Arondes adopte une gouvernance collective qui convient à l’ensemble des producteur.trices
présent.es sur le terrain. Le “vivre ensemble” est la dimension la plus importante du projet pour
gérer les décisions en rapport avec la gestion de la ferme.
La maintenance se fera en partie grâce aux pratiques de chacune des activités tout au long
de l’année mais certains éléments communs du lieu doivent aussi être entretenus comme les
chemins, les clôtures, les haies (taille), les cuves de récupération d’eau (nettoyage et entretien)
et la zone inondable.
La mise en place des MAEC demande également une certaine maintenance. Les bandes
aménagées nécessitent l’avis d’un expert pour les mettre en place, leur composition varie en
fonction de l’aménagement. Pour les haies, une taille régulière doit être effectuée mais pas
entre le 1er avril et le 31 août. Enfin pour la mare, il convient de prêter attention aux dépôts et
à la surface minimale d’eau (25m²) du 1er novembre au 31 mai. Si besoin en cas
d’envasement, il est nécessaire de curer la mare.
IV. AUTO-EVALUATION
Ce design de la Ferme des Arondes essaie d’agencer les différents éléments des différentes
activités pour remplir au mieux les exigences systémiques tout en respectant au maximum les
éthiques de la permaculture. Sur les 13 principes de la permaculture, nous avons surtout mis
l’accent sur: l’obtention d’un rendement pour correspondre aux objectifs des productreur.trices;
le recyclage des déchets en créant au maximum des échanges circulaires entre les activités
et ainsi valoriser les déchets et sous-produits de chaque activité ; le principe d’intégration
rejoint le précédent (comprendre au mieux comment les éléments fonctionnent entre eux) et
enfin le principe valorisation de la biodiversité en utilisant les microclimats déjà présents sur le
site (comme la lisière du bois ou la partie inondable).
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Nous avons au maximum essayé d’optimiser la praticité du design pour favoriser la facilité et
le bien-être au travail en économisant au maximum l’énergie humaine. Les activités les plus
énergivores humainement comme le maraîchage ont été placées au plus près des points
stratégiques (point de vente, point d’eau, point culminant).
Les menaces et incertitudes qui peuvent être rencontrées pour ce projet sont davantage
orientés sur les aspects de commercialisation et les risques liés au changement climatique.
La commercialisation est une incertitude contrôlable mais qui reste difficilement prévisible: la
clientèle n’est pas toujours garantie et fortement influencée par les saisons et les aléas
(économiques, sanitaires, climatiques…). La diversification des moyens de commercialisation
et la communication sur le projet sont essentielles pour pallier cette incertitude. Les menaces
liées au changement climatique sont encore moins prévisibles et beaucoup moins
contrôlables. Les aléas climatiques vont s’intensifier dans les prochaines années avec des
événements à risques de plus en plus réguliers, imprévisibles et conséquents pouvant
endommager dangereusement les activités de l’exploitation. La circularité des éléments entre
les activités renforce l’autonomie de la ferme, et lui offre une certaine distance des marchés
qui peuvent être fort impactés par ces aléas mais les risques sont aussi présents au sein de
la ferme peut-être plus fortement pour une activité ou l’autre. L’utilisation de la biodiversité sur
le lieu offre déjà une possibilité de régulation autonome entre les écosystèmes et donc
davantage de résilience.
Le projet de design proposé ici sera toujours à améliorer et ne propose que certaines pistes
possibles parmi une infinité d’autres, c’est pourquoi, il faut rester aux aguets et avoir une
grande souplesse pour s’adapter au mieux aux risques et incertitudes. Avec davantage de
temps, nous aurions pu aussi faire un travail plus approfondi par rapport aux flux et stockage
de l’eau sur le terrain.
Par rapport au design rendu, un bémol peut être ici relevé. Le présent design est un design
“final” qui développe peu l’implémentation et les différents processus pour arriver au stade du
design que nous proposons. Or les différentes étapes d’implémentation permettent parfois de
mettre en lumière des éléments ou des problèmes/solutions qui n’étaient pas visibles au point
de départ. Cette constatation renforce notre avis que notre design pourra toujours être
amélioré.
V. JOURNAL DE BORD
Pour commencer, le groupe étant passé de deux à trois personnes, nous avons dû nous
réorganiser, expliciter les idées déjà émises et nous répartir à nouveau les tâches. Sachant
que nous avons tous les trois un emploi du temps très différent, planifier des réunions a été
assez compliqué.
Pour ce projet, il nous a fallu au tout départ nous dissocier des idées déjà émises pour le projet
par les producteur.trices. Nous ne voulions pas nous soustraire de leurs objectifs mais
seulement reprendre la réflexion comme si rien n’avait encore été pensé. Nous avons ainsi pu
essayer plusieurs configurations avant de finalement rejoindre l’agencement présenté dans le
fascicule de la ferme des Arondes.
Les difficultés ont surtout tourné autour des tableaux de conversion des architectures
(fonctionnelles, logiques et physiques) car nous ne comprenions pas très bien comment les
remplir, à quel degré de précision il nous fallait nous diriger. Nous avons fait de notre mieux
une fois mieux saisi l’agencement dans les tableaux.
Les visites sur le lieu nous avaient également dirigé vers une réflexion sur des pratiques anti-
érosives au vue des fortes pentes. Nous n’avons pas poursuivi ces réflexions après analyse
des données mises à notre disposition démontrant que de telles pratiques ne seraient pas
forcément nécessaires.
Enfin, une dernière difficulté s’est révélée lors de la conception du master plan: l’agencement
précis de tous les éléments s’est avéré plus complexe que prévu. D’ailleurs, à la dernière
minute, nous avons finalement décidé de retirer l’implémentation d’un cheval de trait dans la
ferme pour remplacer la mécanisation car il n’y avait plus l’espace nécessaire pour son bien.
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VI. BIBLIOGRAPHIE
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