Vous êtes sur la page 1sur 55

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION

DES STRUCTURES D’ACCUEIL


CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’UNIVERSITE AUBE
NOUVELLE

I. HISTORIQUE

Autrefois, Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG), de nos jours


Université AUBE NOUVELLE (U-AUBEN). U-AUBEN est un grand établissement privé
d’enseignement supérieur à caractère professionnel. Crées en octobre 1992 par M. Gnantan
Isidore KINI, agrée par l’Etat Burkinabé par arrêté n°92-
125/ESSRS du 21 octobre 1992 ensemble de ces modificatifs arrêté 2010-
335/MESSRS/ETFP/CAB du 11 octobre 2010 portant modification des statuts de l’ISIG
INTERNATIONAL et arrêté 2010-356/MESSERS/ETPF/CAB du 11 octobre 2010 portant
autorisation d’ouverture de cycles de filières d’études et de délivrance de diplômes à l’ISIG
INTERNATIONAL devenu université AUBE NOUVELLE par autorisation n°2012-
0000344/MESS/SG/DGESR/DIEPR du 17 février 2012.

En 2004, l’institut entre dans une nouvelle ère en devenant membre titulaire du
CAMES et compte aujourd’hui 39 diplômes homologués par le CAMES. Il compte donc deux
campus à savoir :

 celui de Ouagadougou
 et de Bobo-Dioulasso

L’université Aube Nouvelle entretient une collaboration avec de nombreux partenaires


africain et occidentaux parmi lesquels :

 l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ;


 l’Université de la méditerrané (AIX-Marseille 2)
 l’Université Supérieurs des Ingénieurs de Luminy (ESIL, Université de Marseille) ;
 l’école d’ingénieurs de limoges (3il) ;
 l’Université de Lagon Cap Coast au Ghana ;
 la Conférence des Recteurs des Universités Francophones de l’Afrique et de l’Océan
Indien (CRUFAOCI) ;
 l’Université de Ouagadougou (UO) ;
 l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) ;
 l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables Agrées du Burkina Faso
(ONECCA) ;
 etc.
Le siège de L’U-AUBEN est situé au cœur du quartier 1200 logements, de la ville de
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le pays des Hommes intègres. L’Université répond
aux adresses suivantes :

Mail : info@u-auben.com

Adresse postale : 06 BF 283 Ouagadougou 06

Téléphone : siège (+226) 25 36 24 99 | 25 36 39 75

Bobo Dioulasso : (+226) 20 98 04 42

Site Web : www.u-auben.com

I.1. Formation

La spécification de l’université aube nouvelle au niveau de la formation se repose sur :

 la qualité et la rigueur de l’encadrement pédagogique ;


 un partenariat diversifie et actif au niveau académique, avec des entreprises et des
institutions ;
 la qualité et le volume matériel didactique.

L’U-AUBEN se fixe pour objectif de développer l’enseignement supérieur au Burkina


Faso ainsi dans la sous-région. Aussi, la recherche scientifique et les prestations de
l’employabilité y sont de son ressort.

Elle offre les formations suivantes :

I.1.1. Instituts

 Institut Supérieur d’Information et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL) ;


 Institut de Technologie et de Recherche Industrielle et Génie Civil (ITRI-GEC) ;
 Institut des Métiers ;

I.1.2. Unités de Formation et de Recherche (UFR)

 UFR Sciences et Technique ;


 UFR sciences Economique et de Gestion ;
 UFR Sciences Juridique et Politique ;
 UFR des Langues, Lettres, Sciences Humaine et de Sociale ;
I.1.3. Écoles doctorales

Science de Gestion ;
Science Economique ;
Science Juridique ;
Science et technologies.

I.1.4. Centres

 American Language Center (ALC) ;


 Laboratoire de Langue (TOEIC) ;
 Une Académie CISCO ;
 Centre de carrière et de l’innovation ;
 Un Centre C2i.

Les diplômes délivrés sont de grade DTS, Licence, Master et Doctorat. Pour assurer
une meilleure qualité de formation, U-AUBEN a signé de nombreux partenaires avec des
universités et institutions d’enseignement supérieur, scientifique et de recherche, aussi bien en
Amérique, en Europe, en Asie qu’en Afrique. Ainsi, chaque année, plus de vingt (20)
missions d’enseignement sont programmées à U-AUBEN.
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE TELIA INFORMATIQUE

I. HISTORIQUE

TELIA Informatique est une société à responsabilité limitée (SARL), créée en 2002
par deux actionnaires avec un capital de 1 000 000 francs CFA. C’est une société de droit
privé enregistrée au registre de commerce du Burkina Faso sous le numéro BF OUA 2002 B
2440, son numéro d’identification fiscale unique (IFU) est le 00007296 J, et son numéro
sécurité sociale est le N°33128J. Son siège social est situé au secteur 44 (ex 28) de
Ouagadougou.

I.1. MISSIONS ET DOMAINE D’ACTIVITES

I.1.1. Les missions


La société TELIA s’est fixé huit principales missions qui sont :

 développer des applications informatiques pour l’accompagnement des établissements


publics et privés dans la bonne gestion des données ;
 aider à la définition de plan d’amélioration globale des parcs informatiques et de leur
bon fonctionnement ;
 guider dans le choix des produits et équipements informatiques ;
 assurer au personnel des établissements publics et privés la formation indispensable
pour la maîtrise de l’évolution technologique ;
 encourager et orienter la recherche d’information via l’Internet ;
 mettre sur le marché une revue informatique à la portée des lecteurs fascinés de
comprendre l’informatique et ses astuces
 mettre à la disposition du public des outils de reproduction de documents de qualité ;
 vulgariser l’enseignement à distance.

I.1.2. Les domaines d’activités


Les domaines d’activités de TELIA concernent :

 l’audit et le conseil en Système d’Information (SI) ;


 la conception et la réalisation d’applications ;
 la conception et la réalisation de site web ;
 la gestion de projets ;
 les appuis et conseils ;
 la conception et la mise en place d’un réseau local ;
 le câblage réseau ;
 la conception et la réalisation d’un réseau sans fil (WI-FI, BLR) ;
 la conception et la mise en place des stratégies de sécurité.

La formation constitue une clé permanente et efficace pour atteindre des objectifs et
individuels. Conscient de cette importance, TELIA Informatique propose des séminaires de
formation qui couvrent plusieurs domaines d’activités allant de l’initiation au
perfectionnement :

initiation à la bureautique ;
bureautique avancée ;
internet ;
maintenance réseau et système ;
systèmes d’exploitation (Windows, Unix) ;
bases de données (Oracles, Access, Dbase, FoxPro) ;
programmation algorithme et les langages ;
entretien des équipements informatiques ;
outils de conception et de Publication assistée par ordinateur (CAO et PAO).

TELIA informatique entretient des relations très étroites avec d’importants grossistes
en informatique. Elle met à la disposition de ses clients une gamme variée de matériels et
logiciels de qualité dont :

 des micro-ordinateurs ;
 du matériel d’imagerie ;
 des produits réseaux ;
 des unités de sauvegardes ;
 des logiciels et progiciels ;
 des consommables.

TELIA propose également des contrats de maintenance hard et soft sur site ou à son
atelier pour un entretien préventif et le dépannage de tout matériel et logiciel.

L’objectif principal du directeur général est de développer l’ingénierie informatique de


TELIA Informatique pour atteindre un niveau de conquête de marchés sous régionaux.
DEUXIEME PARTIE : ETUDE
THEORIQUE
Chapitre 1 : généralité sur le cloud computing et sur les sauvegardes

INTRODUCTION

I. Le cloud computing

I.1-Définition

Le Cloud computing est un système de stockage des données ou des ressources sur des
ordinateurs distants appelés serveurs et qui ne sont accessible que par internet. Le cloud
signifie « NUAGE » et computing signifie « INFORMATIQUE ». Le Cloud Computing
signifie littéralement, l’informatique dans les nuages et permet l’accès à des services
informatique (serveur, application, logiciel, stockage etc..) via internet à partir d’un
fournisseur de service cloud.

Le cloud computing est un terme qui désigne les services hébergés fournis par un prestataire,
accessible par internet sans que le client ne sache exactement ou se trouve physiquement les
matériels et les logiciels qu’il utilise.

Le Nom Cloud Computing ou Informatique en Nuage, a été inspire le symbole du Nuage qui
est souvent repris pour représenter des réseaux Internet reliant des machines disséminées
physiquement.

Selon le NIST (National Standard Institute), le cloud computing est un modèle informatique
qui permet un accès facile et a la demande par le réseau a un ensemble partage de ressources
informatiques configurables (serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent être
rapidement provisionnées et libérées par un minimum d’effort de gestion ou d’interaction
avec le fournisseur du service.

Le modèle du cloud computing privilégie la haute disponibilite.il se compose de cinq


caractéristiques essentielles, de trois modèles de service et de quatre types de déploiement.
I.2-. Les caractéristiques du cloud computing

Le modèle Cloud Computing est composé de cinq caractéristiques qui sont les
suivants :
I.2.1- L’accès aux services par l’utilisateur à la demande

La mise en œuvre des systèmes est entièrement automatisée et c’est l’utilisateur, au


moyen d’une console de commande, qui met en place et gère la configuration a distance. Un
client peut demander a tout instant n’importe quelle ressource informatique et celle-ci lui est
fournie automatiquement sans qu’aucune interaction avec le fournisseur de service ne soit
nécessaire.

I.2.2- L’accès réseau large bande

Ces centres de traitement sont généralement raccordés directement sur les backbones internet
pour bénéficier d’une excellente connectivite. Les grands fournisseurs repartissent les centres
de traitement sur les la planète pour fournir un accès aux systèmes en moins de 50 ms de
n’importe quel endroit.

I.2.3- Réservoir de ressource

La plupart des centres comportent des dizaines de milliers voir de millions de serveurs et de
moyens de stockage pour permettre des montées en charge rapides. Il est souvent possible de
choisir une géographie pour mettre les données près des utilisateurs.

I.2.4- Redimensionnement rapide ou Elasticité

La mise en ligne dune nouvelle instance d’un serveur est réalisée en quelques minutes, l’arrêt
et le redémarrage en quelques secondes. Toutes ces opérations peuvent s’effectuer
automatiquement par des scripts. Ces mécanismes de gestion permettent de bénéficier
pleinement de la facturation a l’usage en adaptant la puissance de calcul au trafic instantané.

I.2.5- Facturation à l’usage


Il n’y a généralement pas de cout de mise en service (c’est l’utilisateur qui réalise les
opérations). La facturation est calculée en fonction de la durée et la quantité de ressource
utilisées. Une unité de traitement stoppé n’est pas facturée.

I.3-Les différents services du cloud computing

Le cloud computing propose trois types de services qui offrent ainsi diffèrent choix aux
clients en fonction de leurs besoins. Ce sont :

 L’application en tant que service (SaaS) ;

 La plateforme en tant que service (PaaS) ;

 L’infrastructure en tant que service (IaaS) ;

La figure suivante illustre les trois niveaux de service offert par le cloud.
Figure : les différents niveaux de service du clou computing.

I.3.1- L’application en tant que service (SaaS)

Dans ce type de service, des applications sont mises à la disposition des consommateurs. Les
applications peuvent être manipulées à l'aide d'un navigateur web, et le consommateur n'a pas
à se soucier d'effectuer des mises à jour, d'ajouter des patches de sécurité et d'assurer la
disponibilité du service. Gmail est un exemple de tel service. Il offre aux consommateurs un
service de courrier électronique et le consommateur n'a pas à se soucier de la manière dont le
service est fourni. D'autre-s exemples de logiciels mis à disposition en SaaS sont Google
Apps, Office Web Apps, Adobe Creative Cloud ou LotusLive (IBM).

I.3.2- La plateforme en tant service (PaaS)

Dans ce type de service, le système d’exploitation et les outils d’infrastructure sont sous la
responsabilité du fournisseur. Le consommateur a le contrôle des applications et peut ajouter
ses propres outils mais n’a aucun contrôle sur l’infrastructure cloud (réseaux, serveurs,
stockage). Comme fournisseur de ce type de service, nous avons Google Apps Engine (GAE).

I.3.3- Infrastructure en tant que service (IaaS)

L’infrastructure en tant que service : c'est le service de plus bas niveau. Il consiste à offrir un
accès à un parc informatique virtualisé. Des machines virtuelles sur lesquelles le
consommateur peut installer un système d'exploitation et des applications. Le consommateur
est ainsi dispensé de l'achat de matériel informatique. Ce service s’apparente aux services
d’hébergement classiques des centres de traitement de données (datacenter), et la tendance est
en faveur de services de plus haut niveau, qui font davantage abstraction de détails technique.
Parmi les grands fournisseurs de IaaS, nous pouvons citer Amazon Web Service (AWS).

Sur la figure suivante, nous avons une illustration de la répartition des tâches en fonction du
type de service.

Figure : répartition des tâches en fonction du type de service cloud.


I.4-Les différents types de cloud

On distingue essentiellement quatre (4) modèles de déploiement du cloud computing qui


sont :

 Le cloud prive ;
 Le cloud communautaire ;
 Le cloud public ;
 Le cloud hybride ;
Les modèles de déploiement du cloud sont illustres par la figure suivante

Figure 1: Illustration des modèles de déploiement du Cloud Computing.


I.4.1- Le cloud privé

L’infrastructure Cloud est utilisée par une seule organisation. Elle peut être gérée par
l’organisation ou par une tierce partie. L’infrastructure peut être placée dans les locaux de
l’organisation ou à l’extérieur.

I.4.2- Le cloud communautaire

L’infrastructure Cloud est partagée par plusieurs organisations pour les besoins d’une
communauté qui souhaite mettre en commun des moyens (sécurité, conformité, etc..). Elle
peut être gérée par les organisations ou par une tierce partie et peut être placée dans les locaux
ou à l’extérieur.

I.4.3- Le cloud public

L’infrastructure cloud est ouverte au public ou à de grands groupes industriels. Cette


infrastructure est possédée par une organisation qui vend des services Cloud. C’est le cas le
plus courant. C’est celui de la plate-forme Amazon Web Services déjà citée.

I.4.4- Le cloud hybride

L’infrastructure Cloud est composée d’un ou plusieurs modèles ci-dessus qui restent des
entités séparées. Ces infrastructures sont liées entre elles par la même technologie qui autorise
la portabilité des applications et des données. C’est une excellente solution pour répartir ses
moyens en fonction des avantages recherchés.

I.4.5- Les avantages et inconvénients des différents types


de cloud.
Dans le tableau ci-dessous, nous quelques avantages et inconvénients des différents types de
cloud.

Avantages Inconvénients

Sécurité ; Le coût de son déploiement ;


Cloud privé Performance ; Le coût de la maintenance en cas de
Personnalisation. panne.

Pas d’investissement dans les Moins sécurisé ;


Cloud public infrastructures ; L’usage peut devenir onéreux ;
Paiement à l’utilisation ; Perte de contrôle total sur ses
Pas de frais de maintenance. données.

Stockage illimité ; Coût de sa mise en place ;


Cloud hybride Sécurisé ; Difficile à mettre en place ;
Flexible ; Le coût de la maintenance.
Rentable.

Cloud Réduction des dépenses ; Coût de sa mise en place ;


communautaire Permet un accès rapide aux données ;
Flexibilité. Conception et gestion difficile

Tableau 1 : Quelques avantages et inconvénients des différents types de cloud.

I.5-Les éléments constitutifs du cloud

Plusieurs éléments sont nécessaires pour le bon fonctionnement d’un cloud. Parmi ces
éléments, les principaux sont les suivants :
I.5.1- La virtualisation

La virtualisation se définit comme l’ensemble des techniques matérielles et/ou logiciels qui
permettent de faire fonctionner sur une seule machine, plusieurs systèmes d’exploitation
(appelées machine virtuelle).

La virtualisation des serveurs permet une plus grande modularité dans la répartition des
charges et la reconfiguration des serveurs en cas d’évolution ou de défaillance momentanée.
Les intérêts de la virtualisation sont multiples. On peut citer :

- L’utilisation optimale des ressources (répartition des machines virtuelles sur les
machines physiques en fonction des charges respectives) ;

- L’économie sur le matériel (consommation électrique, entretien physique, surveillance)

- L’installation, tests, développement sans endommager le système hôte.


Figure : Illustration d’une machine physique virtualisé

I.5.2- Le Datacenter

Un Data center ou centre de données, est une infrastructure composée d’un réseau
d’ordinateur et d’espaces de stockage. Cette infrastructure peut être utilisée par les entreprises
pour organiser, traiter, stocker et entreposer de grandes quantités de données.

Un data center est ensemble d’éléments. Un centre de données basique regroupe des serveurs,
de sous-système de stockage, des commutateurs de réseau, des routeurs, des firewalls, et bien
entendu des câbles et des racks physiques permettant d’organiser et d’interconnecter tout cet
équipement informatique.

Pour fonctionner correctement, un Data center doit aussi abriter l’infrastructure adéquate : un
système de distribution d’énergie, un commutateur électrique, des réserves d’énergie, un
système de ventilation et de refroidissement, et une puissante connexion internet. Une telle
infrastructure nécessite un espace physique suffisamment vaste et sécurisé pour contenir tout
cet équipement.
Figure 2: Illustration des éléments constitutifs d’un DataCenter

I.6-Avantage et inconvénients du cloud computing

Le cloud computing est une technologie qui a révolutionnée le monde informatique avec ses
multiples avantages, mais cependant, il comporte aussi des inconvénients.

Le tableau nous donne quelques avantages et inconvénients du cloud computing.

Avantages Inconvénients

 Facilité d’accès : A travers un  Nécessite une bonne connexion


terminal, on peut accéder à ses internet : Une bonne connexion
données n’importe où et n’importe internet est nécessaire pour pouvoir
quand. accéder à ses ressources.

 Economique pour les entreprises : Le  Le respect de la confidentialité des


Cloud évite d’investir dans des données : la confidentialité des
infrastructures informatiques très données de l’entreprise n’est pas sûre
coûteux. à 100%.

 Elasticité : Le Cloud permet d’allouer  La fiabilité du Cloud : Face aux


simplement et rapidement d’avantages cyberattaques de nos jours le Cloud
de ressources à des applications en Computing n’est pas totalement fiable.
production afin de répondre à des
montées en charge ponctuelles.  Pas sécurisé à 100% : Le Cloud
n’offre pas une sécurité garantie de
 Sécurisé : les données sont sécurisées. vos données.

Tableau : Quelques avantages et inconvénients du cloud computing


II. La sécurité dans le cloud

La sécurité du cloud est un sous domaine du cloud computing en relation avec la sécurité
informatique. Elle implique des concepts tels que la sécurité des réseaux, du matériel et les
stratégies de contrôles déployées afin de protéger les données, les applications et
l’infrastructure associée au cloud computing.

II.1- La sécurité des données


 Le chiffrement des données : le client peut utiliser le chiffrement des données pour le
stockage dans le cloud
 L’intégrité : Dans le cloud, il est nécessaire d’assurer l’intégrité des données pendant
un transfert ou un stockage.il faut donc que les opérations sur les données soient
contrôlées afin de n effectuer que les opérations qui sont autorisées.
 Le stockage : les données peuvent être transférées entre plusieurs datacenters
géographiquement éloignés.
 La confidentialité : Le propriétaire des données doit savoir quelles informations sont
gardées et dans certains cas être capable de les supprimer.

II.2- La sécurité des infrastructures


 La sécurité physique

Lors du passage au cloud, les clients perdent le contrôle sur la sécurité physique étant donné
que les serveurs peuvent êtres localise partout dans le monde. La sécurité physique est aussi
importante que tout autre contrôle de sécurité visant a protéger et a sécuriser le
fonctionnement du cloud. Les installations physiques sont soumises a diverses menaces,
notamment les risques naturels et les actions humaines. Tout serveur dans le cloud est
vulnérable a un attaquant qui dispose d’un accès physique et d’un temps illimite au serveur.

Pour assurer la disponibilité des serveurs, les éléments suivants sont nécessaires :
 Les contrôles et les surveillances des accès physique ;
 Les contrôles environnementaux et alimentations de secours ;
 Mise en place de processus, procédures et politique de sécurité adapte a centre de
données (Data center).
 Sécurité au niveau du Réseau

II.3- Les contrôles de sécurité


II.4- La virtualisation et la sécurité dans le cloud

Conclusion

Chpaitre2 : présentation, étude comparative et choix des service cloud

Introduction
I. Présentation des solutions cloud
I.1-Les différents acteurs du cloud computing

Plusieurs acteurs ont contribué au développement du cloud computing. Parmi ces ces acteurs
nous avons des éditeurs et les fournisseurs. Les éditeurs sont des sociétés qui proposent des
solutions cloudet fournissent une technologie capable d’héberger une solution cloud. Les
fournisseurs sont des hébergeurs qui mettent à disposition des infrastructures physiques
proposant ainsi des services cloud.

Parmi ces acteurs du cloud, les plus importants sont les suivants :

I.1.1- Les Salesforce

Salesforce est un éditeur de logiciels, basé à San Francisco aux Etats-Unis. Il distribue des
logiciels de gestion bases sue Internet et héberge des applications d’entreprise. Il a été créé en
1999 par Marc Bentoff, Parcker Harris, Dave Moellenhoff et Frank Dominguez et fait ses
débuts en tant que société spécialisée dans les logiciels SaaS. En juin 2004, la société a été
introduite au NASDAQ sous le symbole boursier CRM, apportant ainsi 110 millions de
dollars.
I.1.2- Amazon Web Site

Amazon Web Service (AWS), lance depuis 2006, met à disposition un cloud public et
propose des services de type IaaS avec El astic Compute Cloud (EC2). Amazon propose
également des services de type PaaS avec El astic MapReduce et Simple Queue Service
(SQS).

I.1.3- Google

En 2008, Google a lance son cloud public oriente pour les services Web offrant une
plateforme PaaS nommée « Google App Engine » permettant l’hébergement des applications
python ou java. Et également des applications SaaS regroupées dans la gamme « Google
App ».

I.1.4- Microsoft

En octobre 2008, Microsoft annonce le lancement de sa plateforme cloud « Microsoft


Azure » mais elle sera commercialisée a partir de la fin du mois janvier 2010. Cette
plateforme propose des services de type PaaS et SaaS.

I.2-Les solutions de cloud computing

I.3-Les solutions propriétaires

-google cloud plateforme :


Logo de Google cloud platform

Google cloud platform est une plateforme de cloud computing fournie par google, proposant
des Infrastructures en tant que service (Iaas), des Plateformes en temps que services (Paas), un
hébergement sur la même infrastructure que celle que google utilise en interne pour des
produits son moteur de recherche. Google Cloud platform fait parti d’un ensemble de
solutions pour les entreprises appelé Google cloud, fournit des services modulaire bases sur le
cloud tels que le stockage d’information, le calcul et des applications.

Google Cloud Platform est composée dune famille de produits, chacun comportant une
interface web, un outil de lignes de commande, une interface de programmation applicative
REST. On y trouve :

- Google App Engine : une PaaS pour tester les applications.


- Google compute Engine : une Iaas de la Google cloud platform, permettant aux
utilisateurs de lancer des machines virtuelles (VMs) à la demande ;
- Google cloud Storage : un système de stockage en ligne de fichier ;
- Etc.

VMware vCloud Suite 6.0


VMware vCloud Suite est une plateforme de création et de gestion d’un Cloud
privé VMware vSphere® basé sur l’architecture du Software-Defined Data Center, qui permet
d’améliorer considérablement l’efficacité, la flexibilité et le contrôle des départements
informatiques. vCloud Suite fournit les avantages de la virtualisation sur l’ensemble du data
center et provisionne les applications au rythme de l’entreprise, avec des niveaux de sécurité
et de disponibilité appropriés. vCloud Suite 6.0 intègre les produits suivants :

• VMware vSphere : la plate-forme de virtualisation des serveurs leader sur le marché

• VMware vCenter™ Site Recovery Manager™ : orchestration de la reprise d’activité et des


tests de basculement basés sur des règles pour l’ensemble des applications virtualisées

• VMware vRealize Business™ : calcul des coûts et mesure de l’utilisation de l’infrastructure


automatisés, et tarification intégrée avec provisionnement en libre-service

• VMware vRealize Automation™ : provisionnement de l’infrastructure et des applications


en libre-service basé sur des règles pour les environnements vSphere

• VMware vRealize Operations™ : gestion intelligente des performances, de la capacité et


des configurations dans les environnements vSphere
Logo de VMware vCloud suite

Microsoft azure

Microsoft Azure est la plateforme applicative en nuage de Microsoft.

Il s’agit d’une offre d’hébergement (application et données) et de services (stockage et


synchronisation des données etc.). La plateforme Azure correspond aux offres de service
informatique en nuage publiques de types IaaS et PaaS de Microsoft. Elle est composée des
éléments suivants :

- Les WebApps (PaaS) : on peut y déployer des application web ;


- Windows Azure SQL Database ;
- MySQL ;
- Les rôles applicatives (service web de types PaaS) : Web role (pour exécuter des
applications web dans internet information service iis), worker role pour faire tourner
l’équivalent de services Windows.
- Des machines virtuelles dont l’Etat est persistant (IaaS) qui peuvent être sous diffèrent
système d’exploitation tels que Windows server et linux.
- Etc.
Logo de Microsoft Azure.

I.4-Les solutions open sources

Eucalyptus

Eucalyptus est un produit issu d’un projet de recherche de l’université de Californie, cette
plateforme Cloud open source est intégrée dans Ubuntu server et Debian. Ecrite C, Java et
python. C’est un logiciel open source qui permet de créer des Infrastructures en tant que
service (IaaS) de type privée ou hybride et supporte des machines virtuelles Linux ainsi des
hyperviseur Xen et KVM.

L’architecture d’Eucalyptus est composée de cinq éléments suivants :

- Cloud Controller (CLC, contrôleur de nuage) ;


- Cluster Controller (CC, contrôleur de grappe) ;
- Walrus (il implémente la scalabilité du stockage et comporte une interface pour
ajouter ou récupérer des paquets ou objets). Il fournit un mécanisme de persistance du
stockage et de contrôle d’accès aux images de machines de la machine virtuelle et aux
données de l’utilisateurs ;
- Storage Controller (SC, contrôleur de stockage) ;
- Node Controller (NC, contrôleur de nœud)
Logiciel Eucalyptus

OpenNebula

OpenNebula est un projet Open Source de Cloud Computing de type IaaS. Le projet a
été lancé en 2005, la première version stable est sortie en 2008. Le projet est sous licence
Apache 2. Il a pour but la gestion de machines virtuelles à grande échelle sur des
infrastructures distribuées ou de cluster, et supporte plusieurs technologies d’hyperviseur :
Xen, KVM et VMware. OpenNebula permet aussi de combiner les infrastructures locales et
publiques, ce qui offre une grande modularité aux environnements hébergés [8].

OpenNebula adopte une architecture classique de type cluster-like avec un frontend et


un ou plusieurs nœuds qui exécutent et hébergent les machines virtuelles, avec un réseau
physique reliant le frontend aux nœuds. Le frontend est la machine qui gère tous les autres
nœuds ou les VM. Toute la gestion du Cloud se fait sur cette machine. Les nœuds sont les
machines qui hébergent les machines virtuelles, c’est-à-dire des serveurs hôtes de
virtualisation.
La Figure 12 illustre l’architecture de OpenNebula

Openstack

Openstack est une plateforme logiciel open source permettant de déployer des infrastructures
de cloud computing (infrastructure en tant que service).

La technologie possède une architecture modulaire composée de plusieurs projet corrélés


(Nova, Swift, Glance) qui permettent de contrôler les différentes ressources des machines
virtuelles telles que la puissance de stockage ou encore le réseau inhérent au centre de
données sollicité.

Openstack supporte de nombreux hyperviseur dont VMware, vSphere, Hyper-V Citrix Xen ou
encore KVM et des systèmes d’exploitation tels que Linux et Windows.
I.5-Etude comparative des solutions

Eucalyptus OpenNebula OpenStack

Type de service
IaaS IaaS IaaS

Langage C, C, C++, Ruby, Shell Python


Java, Python
Modèle de Privé Public Public
Hybride Privé Privé
déploiement
Hybride
OS supporté Linux (Distribuant) Linux (Distribuant) Linux (Distribuant)
Windows
Hyperviseurs Xen et KVM xen, KVM et VMware KVM, Xen, ESX, Hyper-V, et
LXD de Canonical.
Installation Difficile à installer Manuelle, facile sur les Facile, installation automatisée
Distributions et documentée.
Linux supportées
Communauté Equipe de chercheurs Peux nombreux Plus de 150 sociétés participant
au projet
Documentation Complète, mais pas Assez fournie et référencé, Excellente, site bien fournit et
toujours à jour. disponible sur le site facile d’accès
officiel
Niveau de Elevé Neutre, prévu pour des Très bien, authentification
utilisateurs de confiance utilisateur par clé
sécurité
Extensibilité Difficile, le code est Facile Facile
peu accessible

I.6-Choix de la solution cloud

Après avoir fait une comparaison dans le point précédent, nous sommes en mesure, en
fonction de nos critères, de faire un choix parmi toutes ces solutions pour notre Cloud. La
mise en place d’un environnement Cloud privé à travers l’une de ces solutions pour une
entreprise doit être notamment motivée par plusieurs critères. Les critères de choix pour notre
cas sont les suivants :
 Open source (sous licence libre)
 Sécurisée
 Extensible
 Adaptable à toutes les tailles d’entreprise
 Répondant aux besoins de l’entreprise
 S’adaptant à tous types d’infrastructures existantes
 Supportant plusieurs systèmes d’exploitation
 Supportant plusieurs types d’hyperviseurs
 Très bien documenté

Dans notre cas, nous désirons mettre en place une Infrastructure en tant que Service
(IaaS). Et la solution qui répond au mieux à nos critères est la solution openstack.

I.7-Etude de la solution openstack


I.7.1 Présentation de openstack

Openstack est un système d’exploitation en nuage qui contrôle de vastes pools de


ressources de calcul, de stockage et de mise en réseau dans un centre de données. Tous les
composants ci-dessus sont gérés via un Tableau de bord qui permet aux administrateurs de
contrôler tout en permettant à leurs utilisateurs de provisionner des ressources via une
interface Web.

Plus précisément, il s’agit d’une collection de logiciels Open Source qui nous permet
d’effectuer certaines fonctions sur le Cloud. Openstack était un projet pilote lancé par
Rackspace et la NASA, fondée en juillet 2010. L’objectif du projet était de fournir un logiciel
Open Source permettant à toute organisation de crée et d’offrir des services de Cloud
Computing fonctionnant sur du matériel standardisé.

Openstack est l'une des options d'exploitation Cloud les plus populaires aujourd'hui.
C’est un projet open source permettant de déployer une infrastructure IaaS (Infrastructure en
tant que service). Il est d’ailleurs considéré par certains, comme l'un des plus grands projets
open-source. De nombreuses entreprises (VMware, IBM, Amazon, OVH, …) ont rejoint la
fondation, pour faire évoluer davantage le projet et d'autres l'utilisent même pour la gestion de
leur Cloud, qu'il soit public ou privé. Etant un projet Open Source, des milliers de
développeurs contribuent du code, écrit principalement en Python et sont disponibles
gratuitement.
I.7.2 Versions d’OpenStack

Le cycle de développement d’OpenStack est de six (06) mois avec la parution d’une
nouvelle version qui peut être améliorée par des points de révision stables. Le nom de la
version correspond au nom de la ville qui accueille les rencontres officielles OpenStack.
Chaque nouvelle version d’OpenStack sort avec nouveaux composants [10].

Les versions de Openstack sont citées dans le Tableau 5 ci-dessous.

Tableau: Tableau présentant les versions les plus recentes de OpenStack

Nom Date Composants inclus

Adjutant, Aodh, Barbican, Blazar, Ceilometer, Cinder, Cloudkitty, Cyborg,


14 Designate, Ec2-api, Freezer, Glance, Heat, Horizon, Ironic, Karbor, Keystone,
Victoria octobre Magnum, Manila, Masakari, Mistral, Monasca-api, Monasca-events-api, Murano,
2020 Neutron, Nova, Octavia, Panko, Placement, Qinling, Sahara, Searchlight, Senlin,
Solum, Storlets, Swift, Tacker, Trove, Vitrage, Watcher, Zaqar, Zun

Adjutant, Aodh, Barbican, Blazar, Ceilometer, Cinder, Cloudkitty, Cyborg,


Designate, Ec2-api, Freezer, Glance, Heat, Horizon, Ironic, Keystone, Magnum,
Wallab 14 avril
Manila, Masakari, Mistral, Monasca-api, Monasca-events-api, Murano, Neutron,
y 2021
Nova, Octavia, Panko, Placement, Sahara, Senlin, Solum, Storlets, Swift, Tacker,
Trove, Vitrage, Watcher, Zaqar, Zun

Adjutant, Aodh, Barbican, Blazar, Ceilometer, Cinder, Cloudkitty, Cyborg,


6 Designate, Ec2-api, Freezer, Glance, Heat, Horizon, Ironic, Keystone, Magnum,
Xena octobre Manila, Masakari, Mistral, Monasca-api, Monasca-events-api, Murano, Neutron,
2021 Nova, Octavia, Placement, Sahara, Senlin, Solum, Storlets, Swift, Tacker, Trove,
Vitrage, Watcher, Zaqar, Zun

Adjutant, Aodh, Barbican, Blazar, Ceilometer, Cinder, Cloudkitty, Cyborg,


Designate, Ec2-api, Freezer, Glance, Heat, Horizon, Ironic, Keystone, Magnum,
30 mars
Yoga Manila, Masakari, Mistral, Monasca-api, Monasca-events-api, Murano, Neutron,
2022
Nova, Octavia, Placement, Sahara, Senlin, Solum, Storlets, Swift, Tacker, Trove,
Vitrage, Watcher, Zaqar, Zun

I.7.1 Les composant de Openstack


Openstack est constitué de plusieurs composant. Chaque nouvelle version inclus de
nouvelles composant. Mais les principaux composants de openstack sont les suivants :

I.7.2.1- Horizon – Tableau de bord

Il fournit une interface utilisateur modulaire basée sur le Web pour tous les services
Openstack. Avec cette graphique Web, vous pouvez effectuer la plupart des opérations sur
votre Cloud, telles que le lancement d’une instance, l’attribution d’adresses IP et la définition
de contrôles d’accès [26].

La Figure 16 ci-joint nous montre le logo du composant Horizon.

Figure 3: Logo de Horizon

I.7.2.2- Keystone – Identité

C’est le service d’identification d’OpenStack, c’est lui qui gère toute l’authentification
au système, l’accès, les droits. Keystone gère l’accès aux différentes API du système.

Il offre la possibilité d’ajouter des utilisateurs à des groupes et de gérer les


autorisations entre utilisateurs et groupes.

Logo du composant Keystone illustré par la Figure 17.

Figure 4: Logo de Keystone


I.7.2.3- Nova – Calcule

Nova est une des briques principales d’OpenStack. Son but est de gérer les ressources
de Calcul des infrastructures. Pour cela, nova contrôle les hyperviseurs par l’intermédiaire de
la libvirt ou directement par les API de certaines hyperviseurs. Aujourd’hui l’hyperviseur le
mieux supporté reste KVM, mais nova fonctionne aussi avec Xen, ESXI, et Hyper-V voire
avec des gestionnaires de conteneur comme Docker

Illustration du logo de Nova par la Figure 18.

Figure 5: Logo de Nova

I.7.2.4- Glance – Image

Le service d’image d’OpenStack s’appelle Glance. Il permet la découverte, l’envoi et


la distribution d’image disque vers les instances. Les images stockées font office de modèle
de disque. Le service glance permet aussi de stocker des sauvegardes de ces disques. Glance
peut stocker ces images disques de plusieurs façons : dans un dossier sur serveur, mais aussi à
travers le service de stockage objet d’OpenStack ou dans des stockages décentralisés comme
Ceph. Glance ne stocke pas seulement des images, mais aussi des informations sur celles-ci
les métadonnées. Ces métadonnées sont par exemple le format du disque (comme QCOW2 ou
RAW) ou les conteneurs de celle-ci (OVF par exemple).

La Figure 19 montre le logo de Glance.


Figure 6: Logo de Glance

I.7.2.5- Neutron – Réseau

Le service Neutron d’OpenStack permet de gérer et manipuler les réseaux et


l’adressage IP au sein d’OpenStack. Avec Neutron, les utilisateurs peuvent créer leurs propres
réseaux, contrôler le trafic à travers des groupes de sécurité (security groups) et connecter
leurs instances à un ou plusieurs réseaux. Neutron gère aussi l’adressage IP des instances en
leur assignant des adresses IP statiques ou par l’intermédiaire du service DHCP. Il fournit
aussi un service d’adresse IP flottante que l’on peut assigner aux instances afin d’assurer une
connectivité depuis Internet. Ces adresses IP flottantes peuvent être réassignées à d’autres
instances en cas de maintenance ou de défaillance de l’instance originelle.

Neutron fournit différents types de déploiement réseau en fonction de l’infrastructure


cible. Les types de réseaux les plus déployés sont les réseaux plats (flat network), les réseaux
à VLAN, VXLAN ou à tunnel GRE.

La Figure 20 nous présente le logo de Neutron.

Figure 7: Logo de Neutron

I.7.2.6- Cinder – bloc de stockage

Le service de stockage en mode bloc d’OpenStack s’appelle Cinder. Il fournit des


périphériques persistants de type bloc aux instances de calcul OpenStack. Il gère les
opérations de création, d’attachement et de détachement de ces périphériques sur les serveurs.
En plus du stockage local sur le serveur, Cinder peut utiliser de multiple plateforme de
stockage tel que Ceph, EMC (ScalelO, VMAX et VNX), GluterFS, Hitachi Data Systems,
IBM Storage et bien d’autres.

Le stockage en mode bloc est utilisé pour des scénarios performants comme celui du
stockage de base de données, mais aussi pour fournir au serveur un accès bas niveau au
périphérique de stockage. Cinder gère aussi la création d’instantanés (snapshot), très utile
pour sauvegarder des données contenues dans les périphériques de type bloc. Les instantanés
peuvent être restaurées ou utilisées pour créer de nouveaux volumes.

Logo du composant Keystone illustré par la Figure 21.

Figure 8: Logo de Cinder

I.7.2.7- Swift – Stockage d’objet

Le stockage d’objet d’OpenStack s’appelle Swift. C’est un système de stockage de


données redondant et évolutif. Les fichiers sont écrits sur de multiples disques durs répartis
sur plusieurs serveurs dans un Datacenter. Il s’assure de la réplication et de l’intégrité des
données au sein du cluster. Le cluster Swift évolue horizontalement en rajoutant simplement
de nouveau serveur. Si un serveur ou un disque dur tombe en panne, Swift réplique son
contenu depuis des nœuds actifs du cluster dans des emplacements nouveaux. Puisque toute la
logique de Swift est applicative, elle permet l’utilisation de matériel peu couteux et non
spécialisé.

En 2009, c’est Rackspace qui a commencé le développement de Swift, en


remplacement de leur ancien produit nommé Cloud Files. Aujourd’hui c’est la société
SwiftStack qui mène le développement de Swift avec la communauté.

La Figure 22 illustre le logo de Swift.


Figure 9: Logo de Swift

I.7.2.8- Ceilometer – Télémétrie

Le service de télémétrie d’OpenStack s’appelle Ceilometer. Il permet de collecter


différentes métriques sur l’utilisation du Cloud. Par exemple il permet de récolter le nombre
d’instances lancées dans un projet et depuis combien de temps. Ces métriques peuvent être
utilisées pour fournir des informations nécessaires à un système de facturation par exemple.
Ces métriques sont aussi utilisées dans les applications ou par d’autres composants
d’OpenStack pour définir des actions en fonction de certains seuils comme avec le composant
d’orchestration.

Logo de Ceilometer présenté par la Figure 23.

Figure 10: Logo de Ceilometer

I.7.2.9- Heat

Le service d'orchestration d'Openstack (Heat) permet d'orchestrer des tâches dans le


Cloud Computing. Il permet de planifier et d'automatiser certaines tâches en gérant les
ressources du Cloud telles que les instances virtuelles, les adresses IP flottantes, les volumes,
les images, les groupes de sécurité, les utilisateurs. Il fournit également des fonctionnalités
telles que la haute disponibilité des instances, l'auto-scaling (extensibilité) des instances, en
décrivant via un template Heat (HOT) qui est une sorte de langage, comment on souhaite
gérer les ressources du Cloud.

La Figure 24 montre le logo de Heat.


Figure 11: Logo de Heat

Tous ces composants présentés ci-dessus communiquent ensembles pour une bonne
gestion et fonctionnement de la plate-forme Cloud OpenStack.

L’image ci-joint présente la relation entre les différents composants d’OpenStack à


travers son architecture conceptuelle.
Figure 12: Relation entre les différents composants d’OpenStack

Nous avons présenté dans ce chapitre les solutions propriétaire et open source
permettant de créer un Cloud Computing privé. Pour notre déploiement, notre choix s’est
arrêté sur Openstack, pour tous ses avantages et surtout, car il correspond au modèle de Cloud
que nous voulons déployer.

Dans la partie suivante, nous étudierons les architectures d’installation de la solution


choisie, puis nous passerons à sa mise en place.
TROISIEME PARTIE : ETUDE
FONCTIONNELLE ET MISE EN
PLACE

CHAPITRE I : Fonctionnement de openstack

INTRODUCTION
Openstack est un logiciel offrant plusieurs architectures d’installation. Dans ce chapitre, nous
étudierons les différentes architectures d’installation possible, et les cas d’utilisations à l’aide
des diagrammes.

I.1- ARCHITECTURE D’INSTALLATION OPENSTACK


Pour la mise en place de la solution openstack, plusieurs cas d’architecture
d’utilisation sont possibles. Selon sa documentation, il y a plusieurs architectures possibles, à
savoir : l’architecture à un seul nœud, l’architecture à deux nœuds et l’architecture à plusieurs
nœuds.

 Architecture à nœud unique : Un seul serveur exécute tous les services nova et
également conduit toutes les instances virtuelles.

La Figure 26 montre une architecture d’installation sur un nœud de openstack.

Figure 13: Architecture d’installation sur un nœud [28]

 Architecture à deux nœuds : un nœud de contrôleur nuage exécute les services Nova
à l’exception de Nova-compute, et un nœud de calcul fonctionne avec nova-compute.

La Figure 27 illustre une architecture d’installation sur deux nœuds de openstack.


Figure 14: Architecture d’installation sur deux nœuds [28]

 Architecture à plusieurs nœuds : chaque service est localisé sur un nœud ou machine
à part entière qui le gère. Cette architecture est destinée à la production.

La Figure 28 présente une architecture d’installation sur plusieurs nœuds de openstack.

Figure 15: Architecture d’installation openstack sur plusieurs nœuds [28]

I.2- Les utilisateurs de openstack

Pour notre solution openstack, nous avons deux types d’utilisateurs : l’administrateur
du système et les utilisateurs.

Pour l’illustration des fonctionnalités et utilisations possibles du système par nos deux
types d’utilisateurs notamment l’administrateur et les utilisateurs simples, nous utiliserons des
diagrammes des cas d’utilisations et des diagrammes de séquence.
 L’administrateur
L’administrateur est toute personne physique ayant reçu les droits d’administration d’un
système. Lors de l’installation du système, on configure les droits du premier administrateur.

Un administrateur du système peut :

 Ajouter de nouveaux administrateurs ;


 Supprimer des administrateurs ;
 Ajouter de nouveaux utilisateurs ;
 Supprimer des utilisateurs ;
 Créer un projet ;
 Créer de nouvelles machines virtuelles ;
 Gérer et créer un réseau.

Chaque utilisateur possède un login (nom d’utilisateur) et un mot de passe unique,


modifiable à sa volonté.

L’utilisateur

L’utilisateur est toute personne physique de l’entreprise ayant reçu un compte


d’utilisateur par l’administrateur du système.

A ce titre, il peut :

 Modifier ses informations personnelles ;


 Stocker des données dans l’espace mémoire qui lui est alloué ;
 Instancier des machines virtuelles.

I.3- Les diagrammes

Diagramme de cas d’utilisation

Ci-dessous, la Figure 29 montre le diagramme de cas d’utilisation de nos deux types


d’utilisateurs.
Figure 16: Diagramme de cas d’utilisation des deux types d’utilisateurs

Les droits d’utilisation de l’administrateurs et des utilisateurs représentés sur le


diagramme de cas d’utilisation ne sont effectifs qu’après authentification de ces différents
acteurs du système.

Diagramme de séquence

 Le diagramme de séquence à travers la Figure 30 ci-joint présente le cas d’utilisation


de la « Connexion » au système.
Figure 17: Diagramme de séquence « connexion » au système

 Le diagramme de séquence de la Figure 31 illustre le cas d’utilisation de la « Création


d’une machine virtuelle » dans le système.

Figure 18: Diagramme de séquence de la « Création d’une machine virtuelle »

 Le diagramme de séquence de la Figure 32, nous présente le cas d’utilisation de


« Stockage de données » dans le système.
Figure 19: Diagramme de séquence de « Stockage des données » dans le système

Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté les architectures d’installation possible de


Openstack à savoir l’architecture à un nœud unique qui est utilisé pour effectuer des tests,
l’architecture à deux nœuds pour un environnement de développement et celle à plusieurs
nœuds pour des fins de production. Aussi nous avons fait cas des acteurs qui utiliserons le
système avec des illustrations de diagramme des cas d’utilisations et de séquences.

CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION OPENSTACK

INTRODUCTION

Après avoir étudié le fonctionnement de notre solution cloud, nous allons maintenant passer a
la mise en place de cette solution qui est Openstack. Afin de réussir notre mise en place,
plusieurs étapes et installations sont nécessaires. Dans ce chapitre, nous expliquerons les
différents étapes et installations de la mise en place de notre projet.

I- Installation et Configuration de l’hyperviseur VMware


Pour la mise en place de notre solution openstack, Nous installerons l’hyperviseur VMware
qui nous permettra d’installer une machine virtuelle avec le système d’exploitation server tel
que CentOS 8 Stream.

Notre machine virtuelle CentOS 8 Stream sera paramétré dans l’hyperviseur comme suit :

 Disque Dur (DD) : 80 Go ;

 Mémoire vive (RAM) : 6 Go ;

 Nombre de processeur : 4 CPUs ;

 Accès réseau (ETHERNET) : Accès par pont (bridge) ;

Après avoir effectué le paramétrage de notre machine virtuelle, nous allons lui attribuer une
adresse IP fixe.

 Adresse IP fixe : 192.168.1.92 ;

 Masque du réseau : 255.255.255.0 ;

 Passerelle du réseau : 192.168.1.254.

II- Installation de openstack


Après la configuration des paramètres réseau de la machine virtuelle, nous passons à présent à
l’installation de openstack. Il existe plusieurs méthodes de déploiement de openstack tels
que :

 DEVSTAK déploiement ;

 PACKASTACK – RDO Project.

Dans notre projet, nous utiliserons la méthode de déploiement Packstack – RDO Project, car
elle est la méthode la plus complète et utiliser dans le domaine professionnel.

II.1- Les Etapes de l’installation de Openstack

L’installation de openstack avec la méthode packstack nécessite plusieurs étapes qui sont les
suivantes :

II.1.1- l’installation des mises à jour du système.

Avant de lancer toute autre installation, il est nécessaire de faire la mise a jour de notre
serveur CentOs 8 Stream avec la commande suivante :

sudo dnf update ou sudo yum update

Le résultat suivant est obtenu lorsque nous lançons la mise a jour du système.
Figure : Illustration du téléchargement des mises à jour du système.

II.1.2- installation des softwares repositories (dépôt logiciels)

Nous allons lancer les commandes suivantes pour activer le powertools repository et lancer
l’installation du package de la version de openstack que voulons installer. Dans notre cas,
nous installerons Openstack yoga qui est la dernière version.

sudo dnf config-manager --enable powertools

sudo dnf install -y centos-release-openstack-yoga

II.1.3- Installation des dépôts packstack


Pour l’installation de notre solution openstack avec la méthode packstack, nous utiliserons la
commande suivante :

sudo dnf install -y openstack-packstack

Nous obtenons le résultat de la figure suivante après lancement de la commande.

Figure : illustration de l’installation des dépôts packstack.

II.1.3- l’architecture d’installation

Pour terminer, nous lancerons la commande suivante pour le déploiement de notre solution
sur une architecture a Nœud Unique (Allinone). Dans cette architecture, un seul serveur
exécute tous les services Nova et conduit les instances virtuelles.

sudo packstack --allinone


Notre installation est terminée avec succès. Pour accéder au tableau de bord de openstack,
nous tapons http://192.168.1.92/dashboard dans notre navigateur. L’installation génère un
fichier /root/packstack-answers-20220719-102402.txt appelé Answerfile nous permettant
d’avoir toutes les informations nécessaires concernant l’installation. Dans ce fichier
Answerfile, nous avons également le nom d’utilisateur et le mot de passe par défaut qui nous
permettra de nous connecter à notre plateforme cloud Openstack.
III- Cas d’utilisation

Apres avoir mise en place notre solution openstack, l’étape suivante est la création d’instance de
machine virtuelle en créant un projet et un utilisateur afin d’effectuer un test.

Création de projet

Pour créer un projet, nous connectons avec le compte administrateur créé par défaut lors de
l’installation de openstack. Ensuite, nous sélectionnons la partie Identifiant ; dans ce champ on
sélectionne la partie Projet et créer un nouveau projet.

Le projet que nous allons créer sera nommé <<telia-info>>.

Création d’utilisateur

Apres avoir créer notre projet telia-info, nous allons créer un utilisateur du projet.

Pour la création d’utilisateur, on accède au champ identifiant, puis utilisateur puis nouveau utilisateur.
L’utilisateur que nous allons créer pour notre projet sera nommé : << telia >>, et son mot de passe est :

<< temo>>.

Apres la création du projet et de son utilisateur, nous allons nous connecter à la plateforme openstack
avec le compte utilisateur du projet et ensuite faire les configurations suivantes :

Création de réseau

La création d’infrastructure de réseaux virtuelle est nécessaire pour prendre en charge le lancement des
instances. Ce réseau inclut un serveur DHCP qui fournit les adresse IP aux instances. Nous allons
créer un réseau fournisseur << Telia-réseau-interne>>qui devra nous permettre de se connecter à
l’infrastructure réseau physique et un réseau externe <<Telia-réseau-externe>>qui permettra a notre
instance de se connecter à internet et d’être également accessible depuis internet a partir d’une adresse
IP.

Les deux réseaux sont interconnectés par routeur. Et ce routeur a une au moins une passerelle sur le
réseau fournisseur << Telia-réseau-interne>> et une interface sur le réseau externe <<Telia-réseau-
externe>> qui nous permettra de d’accéder à l’internet.
Lancement de l’instance de la machine virtuelle

Création de machine machine virtuelle

Nous avons créé notre projet et un utilisateur du projet. Nous allons maintenant crée
notre machine virtuelle qui sera basée sur le projet précédemment crée. Notre machine
virtuelle fonctionnera avec « cirros » une image de machine virtuelle gérer par le composant
Glance de Openstack.

Pour ce faire nous allons nous rendre dans le sous-menu Instances du menu Compute
pour la création de la machine virtuelle « telia-test » en remplissant le formulaire qui nous
sera soumis. « telia-test » sera géré par le composant Nova. Les images, ci-dessous illustrent
les étapes de la création de la machine virtuelle.

Etape1 :la nomination de l’instance

Notre instance sera nommée « telia-test »

Etape2 : choix de la source de l’instance

La source de l’instance est le modèle qui a servi à créer l’instance. Elle peut une image
ou instantanée d’image.
Etape3 : choix du gabarit

Le Gabarit définit les caractéristiques de notre machine virtuelle (mémoire RAM,


nombre de processeur, le disque dur etc.)

Etape4 : Choix du réseau de la machine virtuelle


Etape5 : lancement de la machine virtuelle

Notre machine virtuelle « telia-test » créer avec l’image Cirros est lance avec succes.
Nous pouvons alors nous connecter avec les parametre d’authentifications suivant :

Login : cirros

Password : gocubsgo.
Une connexion a distance est egalement possible a partir d’une paire de cle ssh avec la
commade suivante :

Conclusion

Vous aimerez peut-être aussi