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Réalisé par :

 FAREH ILYES
 FERNANDO
OLUSEGUM ADOLFO
 COSSA BETUEL
ROMAO

 DERRAR AYA GHANIA

Procédés
d’obtention des
pièces sans
enlèvement de
matière
Emboutissage
Technologie de base
Groupe 03
Procèdes de fabrication sans enlèvement de matière ; ils
peuvent, à leurs tour, être divises en:
o Procèdes par déformation : laminage, forgeage,
estampage, matriçage, fluotournage, travail des
métaux en feuille (emboutissage, pliage, découpage
etc.)
o Procèdes par coulée : moulage et fonderie.
o Procèdes par assemblage : soudage
(thermomécanique, électrique …etc.)
Les procédés de fabrication par déformation consistent à
déformer plastiquement le matériau jusqu’à obtention de
la forme désirée.
Alors dans cette expose on va détails Emboutissage que
se trouve en procèdes par déformation.

Ce procédé vise la production de pièces à partir de


la déformation d'un flan. Il met à profit la du métal
utilisé qui subit d'importantes Déformations
plastiques sans que les contraintes n'atteignent la
limite du matériau.
 L'équipement de base d'un tel procédé est
composé d’une et d'un montés sur une
(mécanique ou hydraulique). Ce dernier
s'enfonce dans la cavité de la matrice
entraînant avec lui le flan. La descente du
poinçon se poursuit jusqu'à l'ouverture prévue
pour l'évacuation de la pièce.
 L'emboutissage est la déformation plastique par
traction et compression d'une tôle plane prédécoupée
ou déjà préformée.
 Ce procèdé permet d’obtenir rapidement et à moindre
frais des tôles embouties.
 L'outil de l'emboutissage se compose d'un poinçon,
d'une matrice d'emboutissage, d'un dispositif de serrage
et d'un éjecteur.

 Carrosserie automobile.
 Emballages métalliques.
 Appareils électroménagers.
 Pièces mécaniques.
 Ustensiles divers etc.
Pièces de carrosserie automobile fabriquées par emboutissage

Procèdes d'emboutissage
Suivant la forme de la pièce emboutie, il existe deux procédés
d'emboutissage :
● Emboutissage en expansion : la tôle se déforme uniquement sur
le poinçon et s'allonge dans une ou plusieurs directions en
s'amincissant.
● Emboutissage en restreint : la majeure partie de déformation se
fait par rétrécissement sur la matrice.

Aspect mécanique
Modes de déformation de la tôle
1.Avancee du poinçon:( Déformation de la partie centrale de la tôle ; La partie périphérique
reste bloquée contre le serre flanc)
2.Deformation par retreint : De la partie périphérique de la pièce avec des vitesses de
glissement importantes.
3.Deformation parution-expansion : De la partie centrale par contre-emboutissage entre le
poinçon et le fond de la matrice.
Etat des contraintes et des déformations

Mise au point des opérations d'emboutissage


La mise au point consiste à déterminer les conditions de formage pour lesquelles la partie utile de la
pièce ne comporte aucun défaut marque en volume : rupture, amincissement local excessif, plis,
cloques, etc.
1. la géométrie et la position du flan.
2. Le matériau de la tôle (l’en vertu du critère formabilité de l'acier).
3. La force de serrage exercée par le serre-flan.
4. La géométrie de l'outil (éventuellement la correction du retour élastique [springbok] de la Pièce).
5. L'effort nécessaire de l'emboutissage.
6. Le nombre de passes de l'emboutissage.
7. Le lubrifiant (nature, qualité).

Mode de fabrication des tôles nés en acier doux

Il s'agit de tôles d'acier a tres bas carbone (160 ≤ Re ≤200 MPa) −!la grande formabilité est assurée par
la valeur élevée de leur allongement a la rupture A (de 35 a 45% ) et de leur coefficient d'anisotropie
normale r (de 1,7 a 1,85).

Méthode analytique:

1. Théorème de Gulden :
La surface engendrée par une ligne plane, autour d'un axe situe dans son plan, et qui ne la traverse pas,
est égale au produit de la longueur développée de cette ligne par la circonférence décrite par le centre
de gravité.
S =𝛂*Rs *S

ou 𝛂 est l'angle décrit par la rotation, Rs est la distance du centre de gravité à l'axe et S la longueur de
l'arc.
Df =√(4/Π)S = 1.13√S
Exemples: Emboutis cylindriques a fond plat

D=√(〖d^2+4dh〗^ )

D=√((12-4π)r^2+(4π-8)r_c^2+2πd(r+r_c)+4d(h-2r)+d^2 )
Lorsque r/d≤1/10
Méthode de traçage:
Cette méthode est basée sur l'application du théorème de GULDIN
Si r est le rayon du flan cherche, on peut écrire :

SURFACE DU FLAN (S)= SURFACE


DE L'EMBOUTI(S)
πr^2= 2πrm (l_1 + l_2+ l_3 + ... + l_5)
ou encore : r^2= 2rm.∑ li

Méthode des abaques :


Emboutis sans collerette Emboutis avec collerette
Considérations pratiques
▪ Matériaux : Les métaux généralement employés en emboutissage sont les aciers (doux, spéciaux, ..),
le laiton, le cuivre, …etc. Tous ces matériaux doivent être utilisés à l'état ………………… pour un
maximum de malléabilité.
▪ Formes : Les formes les plus faciles à emboutir sont les formes cylindriques. Les formes
rectangulaires (assez proches du carré) ainsi que les formes tronconiques sont également réalisables.
Des pièces galbées peuvent même être produites en forçant un fluide dans l'ébauche cylindrique et en
utilisant une matrice en plusieurs morceaux (pour l'évacuation de l'embouti)
▪ Précautions : Afin de faciliter l'opération, on utilise souvent ……………………… entre le flan (bien
décapé) et la matrice. La cavité de celle-ci devrait également comporter un important arrondi (rayon 4
à 5 fois l'épaisseur de la tôle).
▪ Détourage : Les imperfections des outils et des tôles ainsi que les inégalités d'épaisseur de celles-ci
sont responsables de l'inégalité de la hauteur de l'embouti. Ce problème est généralement arrangé en
coupant le haut de l'embouti.
▪ Paramètres : Le bon déroulement de l’opération d’emboutissage implique le bon réglage
de paramètres tels que : l’effort d’emboutissage, l’effort du serre flan (voir ci-dessous), la
vitesse d’emboutissage, le jeu poinçon-matrice, la lubrification, le bon dimensionnement
du flan, …
▪ Multi-passes : Pour des emboutissages …………………… plusieurs passes
d'emboutissage sont nécessaires. Entre chacune de ces passes, un recuit de l'embouti doit
être effectué afin de restaurer la malléabilité de la tôle. Sinon il y a risque de déchirure.

Plis et serre flan


▪ Plis: À la fin du procédé, la tôle emboutie conserve essentiellement son épaisseur. Cependant il
peut y avoir formation de plis si l’épaisseur de la tôle n'est pas suffisante compte tenu de la hauteur de
l'embouti. Ces plis résultent d'un phénomène de compression tangentielle (démonstration pratique en
classe).

▪ Serre-flan : Dans le but d'éviter la formation de plis, un serre-flan est souvent utilisé pour
appuyer le flan contre la matrice. La pression appliquée sur ce composant doit être suffisante pour
éviter la formation de plis mais aussi pas
trop élevée pour éviter l'étirement, voir
la déchirure de la tôle. Ainsi, un éjecteur
devient nécessaire pour évacuer la pièce
par le haut de la matrice.

Applications
▪ Industrie automobile : les pièces de carrosserie et autres
▪ Chaudronnerie : récipients, réservoirs , ….
▪ autres …..
Avantages et limitations
 rapide et économique de formes creuses.
 Opérations de détourage généralement nécessaires.

Étude du cas de pièces cylindriques


▪ Détermination du flan de départ
− La taille et la forme du flan sont importantes pour la consommation de matières (dimensionnement
correct de réduire les déchets), pour la conception de l'outillage d'emboutissage et l'optimisation du
rapport coût-efficacité du processus.
− Lors de la détermination de la taille du flan circulaire, on suppose que :

 L’épaisseur du matériau reste ……………………………… tout au long de l'emboutissage


 Le rayon de raccordement entre la paroi et le fond est ………………………………
 En cas d’utilisation de serre-flan, le rayon de raccordement entre la paroi et la ………………
est négligeable
− Le principe de la conservation de la matière, avec les hypothèses énoncées ci-dessus, revient donc au
principe de la conservation des surfaces

Détermination de l’effort d’emboutissage :


− Il n’existe pas de méthodes pour déterminer exactement cet effort. Dans de tels cas, des formules
empiriques (formules approchées basée sur l’expérimentation)
− Dans ce cas l’effort d’emboutissage est approximé par une formule faisant intervenir

 d (mm) : diamètre du poinçon


 D (mm) : diamètre du flan
 Rm (da ………….. ) : résistance à la rupture en traction du matériau de la tôle
 e (mm) : épaisseur de la tôle
Détermination de l’effort du serre-flan
− De même ici, Il n’existe pas une méthode pour déterminer exactement cet effort.
− Ainsi, l’effort du serre-flan est approximé par une formule faisant intervenir

 d1 (mm) : diamètre de l’embouti


 D (mm) : diamètre du flan
 p(da …………..) : pression spécifique sur le serre-flan, fonction du matériau

π
L’effort du serre-flan est donné par : f5 = (D2 − d12 )P
4

On conclut que ces procédés reposent sur la déformation plastique du


matériau par application de pression et de chaleur, que ce soit par
coups, par rouleaux ou par une filière, à froid ou à chaud.
Les procédés de mise ayant une incidence directe sur les
caractéristiques morphologiques et mécaniques des pièces, il est
nécessaire de connaître les principes physiques et technologiques de
ceux-ci afin de concevoir efficacement nos produits. Le choix d’un
procédé de mise en forme est fonction du matériau retenu et des
caractéristiques produit.
En effet, chaque procédé dépend d’une famille de matériaux et impose
ses règles de tracé. De la même manière, les caractéristiques pièces
peuvent imposer un procédé.
On voir que le procédé d’emboutissage permet d’obtenir rapidement
et à moindre frais des tôles embouties.

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