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omportement écanique
des atériaux omposites
VER
2023
brek_samir@univ-khenchela.dz
breksamir4000@gmail.com
Je remercie chaque auteur son travail est cité dans ce polycopié de cours.
J’adresse des remerciements particuliers à Dassault Systèmes et l'équipe de
Scilab (https://www.scilab.org) pour mettre Scilab disponible sous licence GPL
( version du logiciel libre er gratuite) https://www.scilab.org/about/scilab-open-
source-software.
A cknowledgments
I thank each author his work is cited in this course.
Special thanks to Dassault Systèmes and the Scilab team
I would also like to thank the two expert teachers for agreeing to evaluate
CMMC
CMMC
CMMC
Polycopié pédagogique
de la matière
Comportement Mécanique des Matériaux Composites
Dr. BREK Samir, Université ABBES LAGHROUR, Khenchela
Algérie, Version 1- 2023
37
2.1 Loi de Hooke généralisée..............................................................................................
39
2.2 Plans de symétrie dans les matériaux...........................................................................
39
2.2.1Symétrie cubique ...............................................................................................
2.2.2Matériau anisotrope ............................................................................................
40
2.2.3Matériau monoclinique ………….......................................................................40
2.2.4Matériau orthotrope ………………………….................................................... 41
2.2.5Matériau transversalement isotropes ……………………….............................
44
2.3 Comportement d’un pli de composite unidirectionnel (UD).......................................... 45
2.3.1 Comportement par rapport aux axes naturels..................................................... 45
2.3.2 Comportement d’un pli (UD) par rapport à un système d’axes quelconque...... 46
2.3.3 Le comportement thermomécanique du pli UD ............................................. 53
Exercices............................................................................................................................... 55
Questions ............................................................................................................................. 63
O bjectifs
Définition du matériau composite, les avantages et les inconvénients des matériaux composites
Les types courants de fibres et de matrices, propriétés mécaniques et applications de matériaux
composites.
Classification des matériaux composites
l'arrangement des fibres dans la matrice
Architecture des matériaux composites
C hapitre 1 Généralité sur les matériaux composites
CMMC 2023
I.1 Définition du matériau composite
Un matériau composite peut être généralement défini comme l'assemblage de deux ou
plusieurs matériaux, dont l'assemblage final présente des propriétés supérieures à celles des
matériaux constitutifs individuels, figure (1.1). L'arrangement de renfort intégré dans une matrice
est maintenant souvent appelé "matériau composite", entre le renfort et la matrice il y
a une région de liaison appelée l'interface.
Ces matériaux composites sont principalement hétérogènes et anisotropes. La matrice assure la
cohésion et l'orientation des fibres, elle contribue également à transmettre
les contraintes auxquelles sont soumises les pièces.
Les principales applications des matériaux composites sont le transport aérien (civil et
militaire), le transport maritime et ferroviaire, la construction, l'aérospatiale ainsi que les sports
et loisirs.
Matériaux Composite (MC) =Matrice +Renforts+Additifs
Figure (1.3) Pièces composites sur des structures d’aéronefs (transport aérien civil).
Figure (1.4) Les pièces composites sur des structures d’aéronefs(transport aérien militaire).
Figure (1.5) Pourcentage de matériaux composites pour les deux principaux constructeurs
aéronautiques.
Pour les produits militaires (par exemple les missiles), le principal avantage est la
performance des matériaux composites, puis l'utilisation de matériaux composites sur les
ailettes de guidage des missiles permet de bien contrôler la trajectoire vers la cible finale, en
raison des effets dynamique et thermique du missile causé par le frottement sur la structure,
Figure (1.6) .
Fibre de carbone :
C'est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes performances. Elle est obtenue par
carbonisation de la fibre de PAN (Polyactylonitrile), figure (1.9). Selon la température de
combustion, on distingue deux types de fibres de carbone :
- Fibres haute résistance (HR) : pour une combustion de 1000 à 1500 °C.
- Fibres haut module (HM) : pour une température de combustion de 1800 à 2000 °C.
Carbone HR
Polyéthylène
d’alumine
Verre R
Verre E
Silicate
Kevlar
Renforts
Bore
Caractéristiques
Serge :
Chaque fil de chaîne flotte au dessus de plusieurs (n) fils de trame et chaque fil de trame flotte au
dessus de (m) fils de chaîne, figure (1.12). Armure de plus grande souplesse que le taffetas ayant
une bonne densité de fils.
Il est également possible de réaliser des structures de renforts 3D, figures (1.14,1.15,1.16 et
1.17), et de renforts hybrides en tissant des fibres de natures différentes ou, en superposant des
tissus ou nappes de renforts de fibres différentes. En terme de performance, les préformes 3D
sont considérées comme des solutions de motif pour augmenter la résistance dans l'épaisseur, la
prévention du délaminage et pour l'augmentation de la résistance à l'impact.
Figure (1.14) Architectures de fibres bidimensionnelles à fibres continues. (a) Tissu bidirectionnel, (b)
Tissu multidirectionnel, (c) Tissu à mailles trame, (d) Tissu à mailles chaîne, (e) Tissu tressé biaxial et (f)
Tissu tressé triaxial.
Figure(1.15) Exemples d'architecture de fibre tridimensionnelle. (i) 3D, (ii) 2D ou angle interlock, (iii)
3X, et (iv) 3X avec des fils de bourrage de chaîne. (De Wilson, S., Wenger, W., Simpson, D. et Addis, S.,
''SPARC'' 5 axes, 3D Woven, Low Crimp Performs, Résine Transfer Moulding, SAMPE Monograph 3,
SAMPE, 1999)
Le rôle de la matrice est de lier les renfort, d'assurer une répartition spatiale uniforme
du renfort, de transmettre et de répartir les efforts extérieurs au renfort, d'apporter une
résistance chimique à la structure et de donner la forme souhaitée au produit, Figure (1.18 ).
Les principales différences entre les Matrices (TP) et (TD) sont représentées dans le tableau (1.4)
Polyesters insaturés :
C'est la résine la plus utilisée dans l'application composite de grande distribution. Une résine de
polyester insaturé contenant un monomère insaturé (généralement le styrène) est réticulée à
température ambiante par addition d’un catalyseur de type peroxyde organique et d’un
accélérateur. Il existe différents types de résines polyesters insaturés :
Les avantages et les inconvénients de la résine Polyesters insaturés sont représentés sur le tableau
(1.5) :
Tableau 1.5 : Avantages et inconvénients de la résine Polyesters insaturés .
Avantages Inconvénients
Bonne accroche sur fibres de verre Inflammabilité (sauf résines chlorées)
Bonne résistance chimique Tenue vapeur et eau bouillante
Mise en œuvre facile Retrait important (6 à 15 %)
Tenue en température (> 150 °c) Durée de conservation en pot limitée
Prix réduit
Phénoliques :
Elles sont issues de la polycondensation du phénol et du formol se caractérise par une bonne
tenue au feu, sans fumée. Elles restent fragiles, sensibles à l'humidité, difficiles à colorer et à
mettre en œuvre.
Epoxydes :
Elles résultent de la polyaddition de l'épichlorhydrine sur un polyalcool et constitue la résine
type des composites hautes performances (HP). On distingue deux classes de résines en fonction
du durcissement à chaud ou à froid et de la tenue en température (120-130 °c, ou 180-200 °c).
Les avantages et les inconvénients de la résine époxyde sont représentés sur le tableau (1.6) :
Tableau 1.6 : Avantages et inconvénients de la résine époxyde .
Avantages Inconvénients
Tenue mécanique Prix élevé
Tenue thermique Sensibilité à l’humidité
Tenue chimique Vieillissement sous température
Tenue Fatigue Sensibilité aux chocs
Faible retrait (1 à 2%)
Excellente adhérence sur fibres
Mise en œuvre facile
Polyuréthannes et polyurées :
Dans l'application composite, on utilise surtout des formules élastomériques dont la faible
viscosité permet un bon remplissage du moule. Les constituants sont livrés à l'état de
prépolymères liquides.
Les avantages et les inconvénients des résines polyuréthannes et polyurées sont représentés sur le
tableau (1.7) :
Tableau 1.7 : Avantages et inconvénients des résines Polyuréthannes et polyurées.
Avantages Inconvénients
Facilité de moulage Résistance mécanique réduite
Tenue chimique Coloration en masse difficile
Vieillissement combustibilité
Polyimides :
Ces résines sont surtout utilisées dans les composites (HP), lorsque l'on cherche une bonne
stabilité sous hautes températures (> 250 °C). Elles restent toute fois très difficiles à mettre en
œuvre.
Polycarbonate
Phénolique
Uréthanne
Vinylester
Polyimide
Polyester
Epoxyde
Silicone
Caractéristiques
Masse volumique (Kg/m3) 1200 1300 1200 1200 1150 1100 1100 1400
Module d’élasticité longitudinal 4500 3000 4000 2400 3300 2200 700à7000 4000
(MPa) à
19000
Module de cisaillement (MPa) 1600 1100 1400 / / / / 1100
Coefficient de poisson 0.4 0.4 0.4 0.35 0.5 / 0.35
Coefficient de dilatation 11 1 8 6 5 / / 8
thermique (C-1)*105
Contraintes de rupture Traction 130 70 80 60 75 35 30 70
(MPa)
Allongement à rupture(%) 2 2.5 2.5 / 4 / 100 1
De plus en plus, on utilise des thermoplastiques thermostables (tenue en température > 200 °C et
bonnes propriétés mécaniques), en particulier les suivants :
Polyamide-imide (PAI).
Polyéther-imide (PEI).
Polyéther-sulfone (PES).
Caractéristiques Matrices TP
PP PPS PA PES PEI PEEK
𝑀𝑚 + 𝑀𝑓 = 1 (1.3)
Ou encore :
𝑉𝑚 + 𝑉𝑓 + 𝑉𝑉 = 1 (1.6)
𝜌 𝑚 𝑉𝑚 𝜌 𝑚 𝑉𝑚
𝑀𝑚 = = (1.8)
𝜌 𝑓 𝑉𝑓 +𝜌 𝑚 𝑉𝑚 𝜌𝐶
Nous pourrions utiliser cette dernière expression telle quelle mais simplifions-là :
𝑉𝑓
𝑀𝑓 = 𝜌𝑚 (1.9)
𝑉𝑓 +( ).(1−𝑉𝑓 )
𝜌𝑓
𝑀𝑓
𝑉𝑓 = 𝜌𝑓 (1.10)
𝑀 𝑓 +( ).(1−𝑀𝑓 )
𝜌𝑚
𝑀𝑓
𝜌𝑓
𝑉𝑓 = 𝑀𝑓 𝑀
(1.11)
+ 𝑚
𝜌𝑓 𝜌𝑚
𝜋 𝑑 2
𝑉𝑓 = (1.13)
4 𝑐
𝜋
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = (1.14)
4
Dans le cas d’un arrangement hexagonal, la teneur volumique de renfort Vf peut être
reliée au diamètre (d), de la fibre et à la distance (R), entre la fibre centrale et ses plus proches
voisines :
𝜋 𝑑 2
𝑉𝑓 = (1.15)
2 3 𝑅
3 𝜋 2
( 𝑑 ) 𝜋 𝑑
𝑉𝑓 = 6 4
3 2
= ( )2 (1.17)
𝑐 2 3 𝑐
4
-Minimums technologiques
En règle générale, un pourcentage minimum (5% à 10%) du nombre des plis est effectué
dans chacune des directions 0°, +45°, -45° et 90°.
L'épaisseur minimale du stratifié doit être de l'ordre de 1 mm. Par exemple, vous avez besoin de
8 plis unidirectionnels ou de 3-4 plis de tissu équilibré carbone/époxy.
Le rapport et le nombre de plis disposés dans chacune des directions 0°, +45°, -45° et 90°
tiennent compte des contraintes mécaniques exercées sur le stratifié dans la zone considérée. En
général trois critères préoccupent le concepteur pour déterminer l'emplacement des plis :
Prend en charge le flux de stress sans dégradation
Limiter les déformations de la pièce chargée dont fait partie le stratifié
Minimiser la masse de matériaux impliqués
Lors de la spécification des stratifiés (nombre et orientation des plis), la disposition suivante doit
être respectée dans la mesure du possible :
-Plis à 90° placés en surface, puis plis à +45 ou -45, lorsque le flux d’effort prépondérant est
dirigé suivant la direction 0°.
- Pas plus de 4 plis consécutifs dans le même sens
La répétition de séquences peut être indiquée par un indice indiquant le nombre de fois où
une séquence est successivement répétée, figure (1.27).
Les stratifiés hybrides sont constitués de couches continues contenant des fibres
nature différente. Ceux-ci doivent être mentionnés dans la désignation.
Les stratifiés hybrides permettent d'obtenir de meilleures performances en maximisant les
propriétés des différentes fibres disponibles. Parmi les différents hybrides, on peut distinguer
entre :
Les hybrides intercouches : constitués d’une suite de couches , chacune de nature
différente.
Les hybrides interacouches : constitués par une séquence de couches identiques, chaque
couche étant constituée de renforts différents.
Le principe de la technologie sandwich est qu'une âme (constituée d'un matériau ou d'une
structure légère ayant de bonnes propriétés en compression) est entourée de deux "feuilles"
appelées peaux ayant de bonnes propriétés en traction.
Le but d'un tel procédé est de créer une structure qui équilibre légèreté et rigidité. En général, le
choix des matériaux se fait avec un premier objectif de masse minimale, puis les conditions
d'utilisation (conditions thermiques, corrosion, prix) sont prises en compte. Pour que la structure
sandwich joue son rôle de manière satisfaisante, il est nécessaire de veiller à avoir une
solidarisation parfaite de l’ensemble âme - peaux, de manière à répartir les efforts entre âme et
peaux. L’assemblage est réalisé par un collage à l’aide de résines compatibles avec les matériaux
en présence.
Les composites volumiques ont été introduits pour des besoins de l’aéronautique et
aérospatiaux spécifiques. Ils sont constitués de tissus volumineux, ces matériaux sont très
coûteux, et de très hautes propriétés mécaniques peuvent être obtenues avec un comportement
sensiblement isotrope en volume
Ces matériaux sont constitués d'une résine (matrice) dans laquelle sont placés les types de renfort
suivants :
• Fibres discontinues.
• Sphère pleine ou sphère creuse.
• Poudre de métal ou de graphite.
Le comportement mécanique de ces matériaux peut être homogénéisé et l'étude se réduit à celle
d'un matériaux isotropes.
Exercice n °1.1
Un composite est fait de fibres de carbone imprégné d’époxy. La teneur en volume des fibres
est 70% . Sachant que la masse volumique du fibre et de l’époxy est respectivement de
CMMC
Solution
On a 𝑉𝑓 + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1
Vv=0 et Vf=0.7 donc Vm=0.3
𝜌𝐶 = 𝜌𝑓 𝑉𝑓 + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 = 1585 Kg/m3
𝜌 𝑓 𝑉𝑓
𝑀𝑓 = = 0.7728
𝜌𝐶
𝜌 𝑚 𝑉𝑚
𝑀𝑚 = = 0.2272
𝜌𝐶
Exercice n °1.2
Déterminer en négligeant les vides la masse volumique des composites pour les deux cas:
CMMC
1-pour un matériau composite verre /époxyde avec teneur en volume des fibres 60%
2-pour un matériau composite verre /époxyde avec teneur en masse des fibres 60%
Solution
Pour le matériau composite 1
𝑉𝑓 + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1
Vv = 0 et Vf = 0.6 donc Vm= 0.4
𝜌𝐶 = 𝜌𝑓 𝑉𝑓 + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 =2040 Kg/m3
Pour le matériau composite 2
𝑉𝑓 + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1 et 𝑀𝑓 + 𝑀𝑚 = 1
Vv = 0 et Mf = 0.6 donc Mm= 0.4
𝜌𝐶 = 𝜌𝑓 𝑉𝑓 + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 =1772.7273 Kg/m3
Exercice n °1.3
Un composite est fait de fibres de carbone et de verre imprégné d’époxy. La teneur en volume
des fibres de verre et celle des fibres de carbone est respectivement de 45% et 25 %. Sachant que
3
CMMC
la masse volumique du verre, du carbone et de l’époxy est respectivement de 2,6 g/cm , 1,8
3 3
g/cm et 1,2 g/cm , déterminé en négligeant les vides :
1-la masse volumique du composite 𝜌𝐶
2-la teneur en poids des matériaux constituants (Mf (verre) , Mf (carbone) et Mm)
Solution
[𝑉𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) + 𝑉𝑓(𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ) ] + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1
Vv = 0 , Vf (carbone) = 0.25 , Vf (verre) = 0.45 donc Vm= 0.3
𝜌𝑐𝑜𝑚𝑝 = [𝜌𝑓𝑐𝑎𝑟 𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟 + 𝜌𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ] + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 = 1.98 g/cm3
𝜌 𝑓𝑐𝑎𝑟 𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟
𝑀𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) = = 0.227
𝜌 𝑐𝑜𝑚𝑝
𝜌 𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒
𝑀𝑓(𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ) = 𝜌 𝑐𝑜𝑚𝑝
= 0.590
𝜌 𝑚 𝑉𝑚
𝑀𝑚 = = 1 − 𝑀𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) − 𝑀𝑓(𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ) =0.183
𝜌𝐶
Exercice n °1.4
Un composite unidirectionnel verre/époxy à une teneur en volume des fibres Vf. Sachant que les
fibres et la matrice ont les caractéristiques suivantes : ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3
CMMC
Exercice n °1.5
CMMC
Solution
Exercice n °1.6
CMMC
Exercice n°1.7
Soit un composite dont les fibres ont un diamètre d = 0.0127 mm. Sachant que l’épaisseur de
CMMC
Solution
𝜋 𝑑 2
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = avec c = d+2t
4 𝐶
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = 0.4005
𝜋 𝑑 2
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = avec c = d+2t
2 3 𝑐
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 =0.4624
Solution
(1) [0/903/02/90/45/0/-45/02] (2) [(0/90)2/±45/(90/0)2] (3) [(0/90)2/45]S
(4) [0/90/02/90/0]S (5) [±45/902/02/902/±45] (6) [45/-452/452/-45/0]
(7) [(0/45/90)2]S (8) [(30/60)3/(90/45/0)2] (9) [(0/45)2/45/902]S
(10) [(0/45)2/45/90/90]S
Exercice n°1.9
Simplifier les notations des trois plaques stratifiées hybrides (avec la même résine)
Solution
(1) [905]S (2) [08]S (3) [(0/90)8]S (4) [(45/-45)2/06]S (5) [(0/90)4/452]S
Exercice n°1.11
Un composite hybride est fait avec des fibres de carbone et de verre d’un même diamètre. Les
premières sont trois fois plus nombreuses que les dernières. La matrice est une résine d’époxy.
CMMC
Les fibres sont assemblées suivant la disposition carrée de façon la plus serrée possible.
Déterminé en négligeant les vides : La valeur du Vfmax ,la masse volumique du composites et la
teneur en poids des matériaux constituants. La masse volumique du verre, du carbone et de
3 3 3
l’époxy est respectivement de 2,6 g/cm , 1,8 g/cm et 1,2 g/cm
Solution
𝜋 𝑑 2
𝑉𝑓 = 4 𝑐
𝜋
Pour Vfmax on a d=c 𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 =
4
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 + 𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒
𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 = 3𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒
𝑉𝑓𝑚𝑎𝑥 = 4𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒
𝜋
𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 = 16 = 0.1962
3𝜋
𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 = 16 =0.5887
[𝑉𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) + 𝑉𝑓(𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ) ] + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1
Vv = 0 donc Vm= 0.2151
𝜌𝑐𝑜𝑚𝑝 = [𝜌𝑓𝑐𝑎𝑟 𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟 + 𝜌𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑉𝑓𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ] + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 = 1.8279 g/cm3
𝜌 𝑓𝑐𝑎𝑟 𝑉𝑓𝑐𝑎𝑟
𝑀𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) = 𝜌 𝑐𝑜𝑚𝑝
= 0.5797
𝜌 𝑚 𝑉𝑚
𝑀𝑚 = 𝜌𝐶
=1 − 𝑀𝑓(𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 ) − 𝑀𝑓(𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 ) =0.1413
Exercice n °1.12
(a) (b)
CMMC
Solution
Exercice n °1.13
(a) (b)
CMMC
Exercice n °1.14
(Vf=0.6) de symbole:
Solution
Utiliser les planches de l'annexe :
Exercice n °1.15
Solution
Pour 100% de plis 0° on a 𝜍𝐿𝑟𝑢𝑝 = 1130 𝑀𝑃𝑎
Pour 100% de plis +45 ou -45 on a 𝜏𝑟𝑢𝑝 = 397 𝑀𝑃𝑎
Exercice n °1.16
CMMC
Exercice n °1.17
CMMC
Exercice n °1.18
CMMC
Exercice n °1.19
CMMC
Déterminer les contraintes 𝜍𝑥𝑚𝑎𝑥 et 𝜍𝑦𝑚𝑎𝑥 des stratifiés carboneHR/époxy (Vf=0.6) de symbole:
(1) [905]S (2) [08]S (3) [(45/-45)2/06]S (4) [(0/90)4/45/-45]S
en utilisant les planches (Annexe)
Exercice n °1.20
CMMC
Déterminer les contraintes 𝜍𝑥𝑚𝑎𝑥 et 𝜍𝑦𝑚𝑎𝑥 des stratifiés verre/époxy (Vf=0.6) de symbole:
(1) [906]S (2) [05]S (3) [(45/-45)2/06]S en utilisant les planches (Annexe)
Questions
CMMC
Répondre par Vrai si l'énoncé est correct ou par Faux si l'énoncé est incorrect
Q1.1 La principale motivation dans l’utilisation des matériaux composites pour la réalisation des
structures aéronautiques est essentiellement « faible vieillissement sous l'action de l'humidité, de
la chaleur, de la corrosion ».
Q1.2 L'utilisation des composites à matrice métallique (CMM) reste limitée au domaine de
températures inférieures à 200°C.
Q1.3 L'utilisation des composites à matrice polymère (CMP) reste limitée au domaine de
températures inférieures à 100°C
Q1.4 L'utilisation des composites à matrice céramique (CMC) reste limitée au domaine de
températures inférieures à 600°C
Q1.5 La zone de liaison (interface) a pour rôle de lier les fibres renforts, d’assurer une répartition
spatiale homogène des renforts.
Q1.6 Fibre de verre « E » c'est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes
performances (HP).
Q1.7 Fibre de verre « E » c'est la fibre la plus utilisées dans les applications GD.
Q1.8 Fibre de carbone « HR» c'est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes
performances (HP).
Q1.9 Les matrices thermodurcissables (TD) ont des propriétés mécaniques élevées. Ces matrices
ne peuvent être mises en forme qu’une seule fois.
Q1.10 Les tissus se composent de fibres assemblées parallèlement les unes par rapport aux
autres à l'aide d'une trame très légère.
Q1.11 Un matériau composite peut être défini d'une manière générale comme l'assemblage de
deux ou plusieurs matériaux.
Q1.12 La nature du matériau constituant la matrice permet de répertorier trois grandes classes de
composites, considérées ici par ordre croissant de tenue en température : les composites
(CMM), les composites (CMC) et les composites (CMP)
Q1.13 Les matrices thermoplastiques (résines TP) ont des propriétés mécaniques élevées. Ces
résines ne peuvent être mises en forme qu’une seule fois.
Q1.14 Le moulage au contact des matériaux composites consiste à utiliser simultanément le vide
et la pression atmosphérique.
Q1.15 Un stratifié est symétrique si le nombre des plis est pair et sa désignation ne nécessite
alors que la moitié des couches successives.
Q1.16 Une structure sandwich résulte de l'assemblage de deux peaux (semelles) et d’un
matériau d’âme. Le matériau d'âme de faible épaisseur et très bonnes caractéristiques
mécaniques.
Q1.17 Dans le cas des composites à matrice organique et renfort fibreux, la distribution des
fibres dans la matrice est parfaitement homogène dans toutes les pièces.
Q1.18 Les stratifiés hybrides intercouches sont constitués de couches successives comportant
des fibres de natures différentes.
Réponses
CMM
C
uestions Questions
Q1.01
Vrai Faux Questions
Q1.16
Vrai Faux
Q1.02 Q1.17
Q1.03 Q1.18
Q1.04 Q1.19
Q1.05 Q1.20
Q1.06 Q1.21
Q1.07 Q1.22
Q1.08 Q1.23
Q1.09 Q1.24
Q1.10 Q1.25
Q1.11 Q1.26
Q1.12 Q1.27
Q1.13 Q1.28
Q1.14 Q1.29
Q1.15 Q1.30
Vous pouvez trouver les bonnes réponses à toutes les questions Faux en cliquant ici ,ou vous pouvez
trouver une liste de solutions à la fin du polycopié
NB: Corriger l'erreur dans chaque phrase peut prendre plusieurs formes, l'auteur ne propose donc qu'une
seule forme de solution.
O bjectifs
Loi de Hooke généralisée
Plans de symétrie dans les matériaux
Comportement d’un pli de composite unidirectionnel (UD)
Le comportement thermomécanique du pli UD
C hapitre 2 Approche classique des matériaux composites
CMMC 2023
2.1 Loi de Hooke généralisée
La loi de Hooke a été généralisée par Cauchy (1789-1857), qui a proposé de
représenter chaque composante du tenseur des contraintes comme une fonction linéaire des
composantes du tenseur des déformations. La loi de Hooke est comme suit :
𝜎 = 𝐶. 𝜀 ij Cijkl . kl
11 C1111.11 C1112 .12 C1113.13 C1121. 21 C1122 . 22 C1123. 23 C1131. 31 C1132 . 32 C1133. 33
11 C1111 C1112 C1113 C1121 C1122 C1123 C1131 C1132 C1133 11
12 . . . . . . . . . 12
13 . . . . . . . . . 13
21 . . . . . . . . . 21
22 = . . . . . . . . . 22
. . . . . . . .
. 23
23
31 . . . . . . . . . 31
32 . . . . . . . . . 32
33 . . . . . . . . . 33
(2.1)
Où C est un tenseur du quatrième ordre appelé tenseur des rigidités ou tenseur d’élasticité (les
composantes covariantes de ce tenseur sont Cijkl ). Le tenseur des rigidités fait intervenir
l’ensemble des caractéristiques élastiques du matériau. De même, les déformations sont reliées
linéairement aux contraintes par la relation inverse :
𝜀 = 𝑆. 𝜎 Avec S = C-1
Où S est le tenseur des compliances ou tenseur des complaisances élastiques du matériaux (ses
composantes covariantes sont Sijkl).Les tenseurs C et S ont a priori 81 composantes (chaque
indice varie de 1 à 3). Toutefois, nous avons vu que les tenseurs des contraintes de Cauchy et des
déformations sont symétriques. Ils n’ont donc chacun que 6 composantes indépendantes, et leur
liaison linéaire peut alors être réalisée à l’aide de 36 termes seulement.
Avec la condition Cijkl=Cijlk=Cjikl=Cjilk. Les composantes de la matrice présente dans la relation
précédente sont souvent notées Cij, avec i et j variant de 1 à 6.
ij ji , ij ji , ij Cijkl . kl
(2.2)
𝜎11 𝜎1 𝜎1 𝜀11 𝜀1 𝜀1
𝜎12 𝜎6 𝜎2 𝜀12 𝜀6 𝜀2
𝜎13 𝜎5 𝜎3 𝜀13 𝜀5 𝜀3
𝜎22 = 𝜎 → 𝜎 𝑒𝑡 𝜀22 = 𝜀 → 𝜀 (2.3)
2 4 2 4
𝜎23 𝜎4 𝜎5 𝜀23 𝜀4 𝜀5
𝜎33 𝜎3 𝜎6 𝜀33 𝜀3 𝜀6
La forme de la matrice de rigidité (ou souplesse) doit être telle qu’un changement de base
effectué par symétrie par rapport à ce plan ne modifie pas la matrice. Dans le cas où le plan de
symétrie est le plan (1,2), l’exploitation des changements de base conduit à une matrice de
rigidité de la forme :
Ou
Les matrices de rigidité et de souplesse étant inverse l'une de l'autre, nous avons:
Le comportement élastique d'un matériau orthotrope est donc caractérisé par 9 coefficients indépendants :
2 2 2
𝑆22 𝑆33 −𝑆23 𝑆33 𝑆11 −𝑆13 𝑆11 𝑆22 −𝑆12
𝐶11 = , 𝐶22 = , 𝐶33 =
∆𝑆 ∆𝑆 ∆𝑆
𝑆13 𝑆23 −𝑆12 𝑆33 𝑆12 𝑆23 −𝑆13 𝑆22 𝑆12 𝑆13 −𝑆23 𝑆11
𝐶12 = , 𝐶13 = , 𝐶23 = (2.16)
∆𝑆 ∆𝑆 ∆𝑆
1 1 1
𝐶44 = , 𝐶55 = , 𝐶66 =
𝑆44 𝑆55 𝑆66
2 2 2
Avec ∆𝑆 = 𝑆11 𝑆22 𝑆33 − 𝑆11 𝑆23 − 𝑆22 𝑆13 − 𝑆33 𝑆12 + 2𝑆12 𝑆13 𝑆23
𝐸𝑖 𝐸𝑗
Avec : = , 𝑖, 𝑗 = 1,2,3 𝑜𝑢 𝐿, 𝑇, 𝑇 ′
𝜗 𝑖𝑗 𝜗 𝑗𝑖
Le comportement élastique d’un matériau composite orthotrope peut être décrit par les 9
modules indépendants : 𝐸1 , 𝐸2 , 𝐸3 , 𝜈12 , 𝜈13 , 𝜈23 , 𝐺12 , 𝐺13 , 𝐺23
- Constantes de souplesse
Les expressions des constantes de souplesse s’obtiennent sans difficulté :
1 −𝜈 12 −𝜈 13
0 0 0
𝐸1 𝐸1 𝐸1
−𝜈 12 1 −𝜈 23
0 0 0
𝐸1 𝐸2 𝐸2
−𝜈 13 −𝜈 23 1
0 0 0
𝐸1 𝐸2 𝐸3
𝑆 = 1 (2.19)
0 0 0 0 0
𝐺23
1
0 0 0 0 0
𝐺31
1
0 0 0 0 0
𝐺12
1 1 1 1 −𝜈 12
𝑆11 = , 𝑆22 = , 𝑆33 = , 𝑆66 = , 𝑆12 = (2.20)
𝐸1 𝐸2 𝐸3 𝐺12 𝐸1
−𝜈13 −𝜈23 1 1
𝑆13 = , 𝑆23 = , 𝑆44 = , 𝑆55 =
𝐸1 𝐸2 𝐺23 𝐺13
- Constantes de rigidité
Les expressions des constantes de souplesse s’obtiennent sans difficulté :
1−𝜈 23 𝜈 32 1−𝜈 13 𝜈 31 1−𝜈 12 𝜈 21
𝐶11 = , 𝐶22 = , 𝐶33 = (2.21)
𝐸2 𝐸3 ∆ 𝐸1 𝐸3 ∆ 𝐸1 𝐸2 ∆
Notes :
Figure (2.4) Pli UD soumis à un état plan de contrainte dans le plan (1,2)
𝜀1 𝑆11 𝑆12 0 𝜎1
𝜀2 = 𝑆12 𝑆22 0 𝜎2 (2.24)
𝛾12 0 0 𝑆66 𝜏12
Où :
1 1 −𝜈 12 1
𝑆11 = , 𝑆22 = , 𝑆12 = 𝑒𝑡 𝑆66 = (2.26)
𝐸1 𝐸2 𝐸1 𝐺12
𝐸1 , 𝐸2 , 𝜗12 𝑒𝑡 𝐺12
Inversement
𝜎1 𝐶11 𝐶12 0 𝜀1
𝜎2 = 𝐶21 𝐶22 0 𝜀2 (2.27)
𝜎12 0 0 𝐶66 𝛾12
−1
Avec 𝑐 = 𝑆
Les termes de la matrice [C] en fonction des constantes élastiques
2 2 2
𝑑𝑒𝑡 𝑆 = 𝑆11 𝑆22 𝑆66 + 2𝑆12 𝑆16 𝑆26 − 𝑆11 𝑆26 − 𝑆22 𝑆16 − 𝑆66 𝑆12 (2.28)
2
𝑑𝑒𝑡 𝑆 = 𝑆11 𝑆22 𝑆66 − 𝑆66 𝑆12 (2.29)
1 2 𝑆22 𝐸1
𝐶11 = 𝑆22 𝑆66 − 𝑆26 = 2 = (2.30)
𝑑𝑒𝑡 𝑆 𝑆11 𝑆22 −𝑆12 1−𝜈 12 𝜈 21
1 2 𝑆11 𝐸2
𝐶22 = 𝑆11 𝑆66 − 𝑆16 = 2 = (2.31)
𝑑𝑒𝑡 𝑆 𝑆11 𝑆22 −𝑆12 1−𝜈 12 𝜈 21
1 −𝑆12 𝜈 12 𝐸2
𝐶12 = 𝑆16 𝑆26 − 𝑆12 𝑆66 = 2 = (2.32)
𝑑𝑒𝑡 𝑆 𝑆11 𝑆22 −𝑆12 1−𝜈 12 𝜈 21
1 2 1
𝐶66 = 𝑆11 𝑆12 − 𝑆12 = = 𝐺12 (2.33)
𝑑𝑒𝑡 𝑆 𝑆66
2.3.2 Comportement d’un pli (UD) par rapport à un système d’axes quelconque
Transformation de contraintes
Considérons un pli (UD) soumis à un état plan de contrainte (𝜎𝑥 , 𝜎𝑦 , 𝜏𝑥𝑦 ) dont les
directions des axes x et y font un angle (𝜃) quelconque avec les directions des axes naturels du
composite.
Notons que l’état des contraintes reste inchangé tandis que l’intensité des composantes selon des
axes varie avec l’angle de rotation des systèmes d’axes par rapport au système d’axes (1, 2).
Connaissant l’état de contrainte dans le système d’axes (x,y), on peut déterminer les contraintes
dans le système d’axes naturels en utilisant la matrice de transformation T :
𝜎1 𝜎𝑥
𝜎2 = 𝑇(𝜃) 𝜎𝑦 (2.34)
𝜎12 𝜎𝑥𝑦
[T(𝜃)] : la matrice de transformation permettant de déterminer les composantes de contraintes
suivant les axes naturels (1,2) à partir des contraintes dans un système d’axes (x,y) faisant l’angle
θ avec le système d’axe (1,2).
𝜎𝑥 𝜎1
𝜎𝑦 = 𝑇(𝜃) −1 𝜎2 Avec 𝑇(𝜃) −1
= 𝑇(−𝜃) (2.35)
𝜎𝑥𝑦 𝜎12
Afin de déterminer les relations entre les contraintes selon deux systèmes d’axes (x,y) et (1,2),
considérons maintenant l’élément illustré à la figure suivante :
d'ou
𝜎𝑥 = 𝜎1 (cos 𝜃)2 + 𝜎2 (sin 𝜃)2 − 2𝜏12 sin 𝜃 cos 𝜃 (2.37)
𝐹𝑦 = 𝜏𝑥𝑦 𝑑𝐴 − 𝜎1 𝑑𝐴 cos 𝜃 sin 𝜃 + 𝜎2 𝑑𝐴 cos 𝜃 sin 𝜃 + 𝜏12 𝑑𝐴 (sin 𝜃)2 − 𝜏12 𝑑𝐴 (cos 𝜃)2 = 0
d'ou
𝜏𝑥𝑦 = 𝜎1 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜎2 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜏12 (sin 𝜃)2 −(cos 𝜃)2 (2.38)
d'ou
𝜎𝑦 = 𝜎1 (sin 𝜃)2 + 𝜎2 (cos 𝜃)2 + 2𝜏12 sin 𝜃 cos 𝜃 (2.40)
𝐹𝑦 = −𝜏𝑥𝑦 𝑑𝐴 + 𝜎1 𝑑𝐴 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜎2 𝑑𝐴 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜏12 𝑑𝐴 (sin 𝜃)2 + 𝜏12 𝑑𝐴 (cos 𝜃)2 = 0
(2.41)
d'ou
𝜏𝑥𝑦 = 𝜎1 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜎2 cos 𝜃 sin 𝜃 − 𝜏12 (sin 𝜃)2 −(cos 𝜃)2 (2.42)
𝜎1 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 𝜎𝑥 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝜎2 = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑦 où 𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 (2.44)
𝜎12 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 𝜎𝑥𝑦 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
Transformation de déformations
Les équations de transformation relatives aux déformations sont tout à fait similaires à celles des
contraintes
𝜀1 𝐶2 𝑆2 𝐶𝑆 𝜀𝑥
𝜀2 = 𝑆 2 𝐶2 −𝐶𝑆 𝜀𝑦 (2.45)
𝛾12 −2𝐶𝑆 2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2 𝛾𝑥𝑦
𝐶2 𝑆2 𝐶𝑆
où 𝑇′(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −𝐶𝑆 (2.46)
−2𝐶𝑆 2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2
𝑡
Remarque : 𝑇′(𝜃) = 𝑇(−𝜃)
𝜀𝑥 𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆 𝜀1
𝜀𝑦 = 𝑆2 𝐶2 𝐶𝑆 𝜀2 (2.47)
𝛾𝑥𝑦 2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2 𝛾12
𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆
où 𝑇′(−𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 𝐶𝑆 (2.48)
2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2
- Matrice de rigidité
Les relations d’élasticité d’un pli (UD) soumis à un état plan de contrainte dans un système
d’axes quelconques s’écrivent sous forme matricielle comme :
La matrice 𝐐 peut être dérivée à partir de la matrice de rigidité dans le système d’axes naturels [C]
en tenant compte de la rotation des axes :
𝜎𝑥 𝜎1
𝜎𝑦 = 𝑇(𝜃) −1 𝜎2 (2.50)
𝜎𝑥𝑦 𝜎12
𝜎𝑥 𝜀1
𝜎𝑦 = 𝑇(𝜃) −1
𝐶 𝜀2 (2.51)
𝜎𝑥𝑦 𝛾12
𝜎𝑥 𝜀𝑥
𝜎𝑦 = 𝑇(𝜃) −1
𝐶 𝑇′(𝜃) 𝜀𝑦 (2.52)
𝜎𝑥𝑦 𝛾𝑥𝑦
𝜎𝑥 𝜀𝑥
𝜎𝑦 = 𝑄 𝜀𝑦 (2.53)
𝜎𝑥𝑦 𝛾𝑥𝑦
𝑄11 = 𝐶11 (cos 𝜃)4 + 𝐶22 (sin 𝜃)4 + 2(𝐶12 + 2𝐶66 )(cos 𝜃)2 (sin 𝜃)2 (2.55)
𝑄22 = 𝐶11 (sin 𝜃)4 + 𝐶22 (cos 𝜃)4 + 2(𝐶12 + 2𝐶66 )(cos 𝜃)2 (sin 𝜃)2
𝑄12 = 𝐶12 [(sin 𝜃)4 + (cos 𝜃)4 ] + (𝐶11 + 𝐶22 − 4𝐶66 )(cos 𝜃)2 (sin 𝜃)2
𝑄16 = (𝐶11 − 𝐶12 − 2𝐶66 )(cos 𝜃)3 sin 𝜃 − (𝐶22 − 𝐶12 − 2𝐶66 )(sin 𝜃)3 cos 𝜃
𝑄26 = (𝐶11 − 𝐶12 − 2𝐶66 )(sin θ)3 cos θ − (𝐶22 − 𝐶12 − 2𝐶66 )(cos 𝜃)3 sin 𝜃
𝑄66 = (𝐶11 + 𝐶12 − 2𝐶12 − 2𝐶66 )(sin θ)2 (cos θ)2 + 𝐶66 [(sin 𝜃)4 + (cos 𝜃)4 ]
Remarque : 𝑄16 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑄26 ≠ 0
- Matrice de souplesse
D’une façon similaire, on peut déduire la matrice de souplesse pour un pli sollicité suivant des axes
quelconques qui a la forme suivante :
−1
𝑆 = 𝑄 (2.57)
𝜀𝑥 𝜀1 𝜎𝑥
𝜀𝑦 = 𝑇′(𝜃) −1 𝜀2 = 𝑇′(𝜃) −1
𝑆 𝑇(𝜃) 𝜎𝑦 (2.58)
𝛾𝑥𝑦 𝛾12 𝜏𝑥𝑦
−1
𝑆 = 𝑇′(𝜃) 𝑆 𝑇(𝜃) (2.59)
S : est la matrice de souplesse pour un pli sollicité suivant un système d'axes quelconques(x,y)
C = cos 𝜃 et S = sin 𝜃
La relation de comportement mécanique peut ainsi être exprimée sous forme technique
dans les axes (x, y) faisant l’angle (θ) avec les axes (1, 2). On y a fait apparaitre les modules
élastiques et coefficients de poisson relatif à ces directions.
- Comportement et coefficients de souplesse
1 𝜈𝑦𝑥 𝑛 𝑥𝑦
−
𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
𝜀𝑥 𝐸𝑥 𝜎𝑥
𝜈𝑥𝑦 1 𝜇 𝑥𝑦
𝜀𝑦 = − 𝜎𝑦 (2.61)
𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
𝛾𝑥𝑦 𝑛𝑥 𝜇𝑦 1
𝜏𝑥𝑦
𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
𝑐 = cos 𝜃 , 𝑠 = sin 𝜃
1
𝐸𝑥 𝜃 = 𝑐 4 𝑠4 1 𝜈
(2.62)
+ +𝑐 2 𝑠 2 −2 21
𝐸1 𝐸2 𝐺 12 𝐸2
1
𝐺𝑥𝑦 𝜃 = 2 (2.64)
1 1 𝜈 𝑐 2 −𝑠 2
4𝑐 2 𝑠 2 + +2 21 +
𝐸1 𝐸2 𝐸2 𝐺 12
𝜗𝑦𝑥 𝜈 21 1 1 1
𝜃 = 𝑐4 + 𝑠4 − 𝑐2 𝑠2 + − (2.65)
𝐸𝑦 𝐸2 𝐸1 𝐸2 𝐺12
𝑛 𝑥𝑦 𝑐2 𝑠2 𝜈 21 1
𝜃 = −2𝑐𝑠 − + 𝑐2 − 𝑠2 − (2.66)
𝐺𝑥𝑦 𝐸1 𝐸2 𝐸2 2𝐺12
𝜇 𝑥𝑦 𝑠2 𝑐2 𝜈 21 1
𝜃 = −2𝑐𝑠 − − 𝑐2 − 𝑠2 − (2.67)
𝐺𝑥𝑦 𝐸1 𝐸2 𝐸2 2𝐺12
𝐸1 𝐸2
𝐸𝐿 = , 𝐸𝑇 = (2.69)
1−𝜈 12 𝜈 21 1−𝜈 12 𝜈 21
𝑐 = cos 𝜃 , 𝑠 = sin 𝜃
1 𝜈𝑦𝑥 𝑛 𝑥𝑦
−
𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
𝜀𝑥 𝐸𝑥 𝜎𝑥 𝛼𝑥
𝜈𝑥𝑦 1 𝜇 𝑥𝑦
𝜀𝑦 = − 𝜎𝑦 + ∆𝑇 𝛼𝑦 (2.72)
𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
𝛾𝑥𝑦 𝑛𝑥 𝜇𝑦 1
𝜏𝑥𝑦 𝛼𝑥𝑦
𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐺𝑥𝑦
Avec:
𝑐 = cos 𝜃 , 𝑠 = sin 𝜃
𝛼𝑥 = 𝑐 2 𝛼1 + 𝑠 2 𝛼2 (2.73)
𝛼𝑦 = 𝑠 2 𝛼1 + 𝑐 2 𝛼2 (2.74)
Exercice n °2.1
Déterminer les constants de rigidité (tenseur des rigidités) et de souplesse d’un matériau
CMMC
Solution
[Compléter les calculs numériques de l'exercice]
les constants de souplesse
1 1 1
𝑆11 = 𝐸 = 0.0333 (𝐺𝑃𝑎)−1 , 𝑆22 = 𝐸 = 0.05 (𝐺𝑃𝑎)−1 , 𝑆33 = 𝐸 = 0.1 𝐺𝑃𝑎 −1
1 2 3
−𝜈 23 1
𝑆23 = 𝐸2
= 0.016(𝐺𝑃𝑎)−1 , 𝑆44 = 𝐺 = 0.4 (𝐺𝑃𝑎)−1 ,𝑆55 = 𝐺1 = 0.285 (𝐺𝑃𝑎)−1
23 13
𝜈 21 +𝜈 31 𝜈 23 𝜈 31 +𝜈 21 𝜈 32 𝜈 32 +𝜈 12 𝜈 31
𝐶12 = 𝐸2 𝐸3 ∆
= 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶13 = 𝐸2 𝐸3 ∆
= 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶23 = 𝐸1 𝐸3 ∆
= 𝐺𝑃𝑎
𝐶44 = 𝐺23 = 2.5 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶55 = 𝐺13 = 3.5 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶66 = 𝐺12 = 4 𝐺𝑃𝑎
Exercice n °2.2
Déterminez les termes des matrices de rigidité et de souplesse d’un composite carbone/époxy
CMMC
orthotrope soumis à un état plan de contrainte : E1=138000 MPa, E2= 9000 MPa, G12=6900 MPa
et 𝜗12 = 0.3
Solution
les constants de souplesse
1 1
𝑆11 = 𝐸 = 0,0000072 (𝑀𝑃𝑎)−1 , 𝑆22 = 𝐸 = 0,000111 (𝑀𝑃𝑎)−1 ,𝑆12 = −𝜈𝐸 12 =
1 2 1
Exercice n °2.3
Considérons un composite soumis à un état de contrainte [𝜎] dans le plan (1,2). Sachant que les
propriétés mécaniques du composite sont : E1 = 30 GPa , E2 = 20 GPa , E3 = 10 GPa ,𝜈12 = 0.14 ,
𝜈13 = 0.3 ,𝜈23 = 0.32 ,G12= 4 GPa , G13=3.5 GPa et G23=2.5 GPa .Calculer les déformations.
CMMC
150 −30 10
𝜎 = −30 90 5 𝑀𝑃𝑎
10 5 20
Solution
[Compléter les calculs numériques de l'exercice]
𝜎11 = 150 𝑀𝑃𝑎
𝜎22 = 90 𝑀𝑃𝑎
150 −30 10 𝜎33=20 𝑀𝑃𝑎
𝜎 = −30 90 5 𝑀𝑃𝑎 On a
𝜎23 = 5 𝑀𝑃𝑎
10 5 20
𝜎31=10 𝑀𝑃𝑎
𝜎12= − 30 𝑀𝑃𝑎
1 −𝜈 12 −𝜈 13
0 0 0 𝜀11= 1 𝜎 𝜈 𝜈
𝐸1 𝐸1 𝐸1 − 12 𝜎22 − 13 𝜎33 =
𝐸 1 11 𝐸1 𝐸1
−𝜈 12 1 −𝜈 23
𝜀11 0 0 0 𝜎11 𝜀 22=
−𝜈 12 1 𝜈
𝜎 + 𝜎 − 23 𝜎33 =
𝐸1 𝐸2 𝐸2 𝐸 1 11 𝐸 2 22 𝐸2
𝜀22 −𝜈 13 −𝜈 23 1 𝜎22 𝜀 −𝜈 13 𝜈 23 1
𝜀33 0 0 0 𝜎33 33= 𝜎 −
𝐸 1 11
𝜎 + 𝜎 =
𝐸 2 22 𝐸 3 33
𝐸1 𝐸2 𝐸3
𝛾23 = 1 𝜎23 On a 1
0 0 0 0 0 𝛾23= 𝐺 𝜎23 =
𝛾31 𝐺23 𝜎31 23
1 𝛾31= 1 𝜎 =
𝛾12 0 0 0 0 0 𝜎12 𝐺 31 31
𝐺31
1
𝛾12= 1
𝜎
=
0 0 0 0 0 𝐺 12 12
𝐺12
Exercice n °2.4
Considérons un composite soumis à un état de contrainte [𝜎]. Sachant que les propriétés
mécaniques du composite sont : E1 = 30 GPa , E2 = 20 GPa , E3 = 10 GPa ,𝜈12 = 0.14 , 𝜈13 = 0.3
CMMC
,𝜈23 = 0.32 ,G12= 4 GPa , G13=3.5 GPa et G23=2.5 GPa .Calculer les déformations.
120 0 0
𝜎 = 0 −80 0 𝑀𝑃𝑎 ,
0 0 20
Exercice n °2.5
Considérons un composite soumis à un état de déformations [𝜀]. Sachant que les propriétés
mécaniques du composite sont : E1 = 30 GPa , E2 = 20 GPa , E3 = 10 GPa ,𝜈12 = 0.14 , 𝜈13 = 0.3
,𝜈23 = 0.32 ,G12= 4 GPa , G13=3.5 GPa et G23=2.5 GPa
CMMC
Solution
[Compléter les calculs numériques de l'exercice]
les constants de rigidité
𝜈 21 +𝜈 31 𝜈 23 𝜈 31 +𝜈 21 𝜈 32 𝜈 32 +𝜈 12 𝜈 31
𝐶12 = 𝐸2 𝐸3 ∆
= ⋯ 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶13 = 𝐸2 𝐸3 ∆
= ⋯ 𝐺𝑃𝑎 , 𝐶23 = 𝐸1 𝐸3 ∆
= ⋯ 𝐺𝑃𝑎
Exercice n °2.6
Considérons un composite soumis à un état de contrainte
tel qu’illustré à la figure (état plan de contrainte).
Sachant que les propriétés mécaniques du composite
CMMC
Solution
angle 𝜃 = 0 , 𝐶 = 1, 𝑆 = 0
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 1 0 0
𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 , 𝑇(𝜃) = 0 1 0
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 0 0 1
𝜎1 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 𝜎𝑥 𝜎1 𝜎𝑥
𝜎2 = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑦 on a 𝜎2 = 𝜎 𝑦
𝜎12 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 𝜎𝑥𝑦 𝜎12 𝜎𝑥𝑦
1 −𝜈12
0
𝐸1 𝐸1
𝜀1 𝜎1
−𝜈12 1
𝜀2 = 0 𝜎2
𝛾12 𝐸1 𝐸2 𝜏12
1
0 0
𝐺12
𝜀1 = 0,0007857
𝜀2 = 0,0039286
𝛾12 = 0,000000
𝜀𝑥 𝜀1 𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆
𝜀𝑦 = 𝑇′(−𝜃) 𝜀2 où 𝑇′(−𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 𝐶𝑆
𝛾𝑥𝑦 𝛾12 2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2
1 0 0 𝜀𝑥 𝜀1
𝑇′(−𝜃) = 0 1 0 , 𝜀𝑦 = 𝜀2
0 0 1 𝛾𝑥𝑦 𝛾12
Exercice n °2.7
Solution
angle 𝜃 = 30
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
𝜎1 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 𝜎𝑥 𝜎1 29.910𝑀𝑃𝑎
𝜎2 = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑦 on a 𝜎2 = 15.089𝑀𝑃𝑎
𝜎12 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 𝜎𝑥𝑦 𝜎12 7.165𝑀𝑃𝑎
1 −𝜈12
0
𝐸1 𝐸1
𝜀1 𝜎1
−𝜈12 1
𝜀2 = 0 𝜎2
𝛾12 𝐸1 𝐸2 𝜏12
1
0 0
𝐺12
𝜀1 = 0,0003734
𝜀2 = 0,0006429
𝛾12 = 0,001433
𝜀𝑥 −0,0001798
𝜀𝑦 = 0,0011960
𝛾𝑥𝑦 0,000483
Exercice n °2.8
Solution
angle 𝜃 = 45
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
1 −𝜈12
0
𝐸1 𝐸1
𝜀1 𝜎1
−𝜈12 1
𝜀2 = 0 𝜎2
𝛾12 𝐸1 𝐸2 𝜏12
1
0 0
𝐺12
𝜀1 = −0,0008929
𝜀2 = 0,0030357
𝛾12 = −0,004167
𝜀𝑥 𝜀1 𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆
𝜀𝑦 = 𝑇′(−𝜃) 𝜀2 où 𝑇′(−𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 𝐶𝑆
𝛾𝑥𝑦 𝛾12 2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
Exercice n °2.9
Considérons un composite soumis à un état de contrainte
tel qu’illustré à la figure. Calculer les déformations
selon le système d'axes (x, y). Sachant que les
CMMC
Solution
[Compléter les calculs numériques de l'exercice]
angle 𝜃 = 90 − 𝛼 = 60
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
𝜎1 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 𝜎𝑥 𝜎1 … . 𝑀𝑃𝑎
𝜎2 = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑦 on a 𝜎2 = … . 𝑀𝑃𝑎
𝜎12 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 𝜎𝑥𝑦 𝜎12 … . 𝑀𝑃𝑎
1 −𝜈12
0
𝐸1 𝐸1
𝜀1 𝜎1
−𝜈12 1
𝜀2 = 0 𝜎2
𝛾12 𝐸1 𝐸2 𝜏12
1
0 0
𝐺12
𝜀1 = ⋯
𝜀2 = ⋯
𝛾12 = ⋯
𝜀𝑥 𝜀1 𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆
𝜀𝑦 = 𝑇′(−𝜃) 𝜀2 où 𝑇′(−𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 𝐶𝑆
𝛾𝑥𝑦 𝛾12 2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2
𝜀𝑥 ….
𝜀𝑦 = ….
𝛾𝑥𝑦 ….
Exercice n °2.10
Considérons un composite soumis à un état de contrainte
tel qu’illustré à la figure. Calculer les déformations
selon le système d'axes (x, y). Sachant que les
CMMC
Solution
[Compléter les calculs numériques de l'exercice]
angle 𝜃 = 𝛼 + 90 = 60
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝑇(𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 )
𝜎1 𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆 𝜎𝑥 𝜎1 … . 𝑀𝑃𝑎
𝜎2 = 𝑆 2 𝐶2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑦 On a 𝜎2 = … . 𝑀𝑃𝑎
𝜎12 −𝐶𝑆 𝐶𝑆 (𝐶 2 − 𝑆 2 ) 𝜎𝑥𝑦 𝜎12 … . 𝑀𝑃𝑎
1 −𝜈12
0
𝐸1 𝐸1
𝜀1 𝜎1
−𝜈12 1
𝜀2 = 0 𝜎2
𝛾12 𝐸1 𝐸2 𝜏12
1
0 0
𝐺12
𝜀1 = ⋯
𝜀2 = ⋯
𝛾12 = ⋯
𝜀𝑥 𝜀1 𝐶2 𝑆2 −𝐶𝑆
𝜀𝑦 = 𝑇′(−𝜃) 𝜀2 où 𝑇′(−𝜃) = 𝑆 2 𝐶2 𝐶𝑆
𝛾𝑥𝑦 𝛾12 2𝐶𝑆 −2𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2
𝜀𝑥 ….
On a 𝜀𝑦 = ….
𝛾𝑥𝑦 ….
Questions
CMMC
Répondez par Vrai si l'énoncé est correct ou par Faux si l'énoncé est incorrect
Q2.1 Un modèle de comportement est dit isotrope lorsque les propriétés élastiques présentent
une symétrie de révolution autour d'un axe
Q2.2 Le comportement élastique d’un matériau composite orthotrope peut être décrit par deux
modules indépendants
Q2.3 Dans le cas du matériau isotrope les composantes indépendantes de C sont C11 et C12
Q2.4 La variation du module de Glissement GLT d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs
Gm (module de la matrice) et Gflt (module des fibres)
Q2.5 La variation du coefficient de Poisson d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs 𝜈 m
(coefficient de la matrice) et 𝜈 f (coefficient des fibres)
𝑆44 𝐺13
Q2.6 Pour le comportement orthotrope on a la relation =
𝑆55 𝐺23
Q2.7 Le comportement mécanique du pli unidirectionnel verre/époxyde est isotrope.
Q2.8 Le comportement mécanique du pli unidirectionnel verre/époxyde est isotrope transverse.
Q2.9 La loi de Hooke a été généralisée par Cauchy (1789-1857)
Q2.10 Le tenseur de rigidité fait intervenir l’ensemble des caractéristiques élastiques du
matériau
Q2.11 Le tenseur de souplesse fait intervenir l’ensemble des caractéristiques élastiques du
matériau
Q2.12 Dans le cas de la symétrie cubique, les deux composantes indépendantes de C sont
souvent notées C11 et C12
Q2.13 Dans le cas le plus général, la matrice de rigidité et la matrice de souplesse sont
déterminées chacune par 21 constantes indépendantes
Q2.14 La plupart des matériaux à fibres parallèles peuvent être modélisés isotrope transverse
Q2.15 Dans la loi de comportement S est le tenseur des compliances ou tenseur de souplesse
Q2.16 Un matériau monoclinique est un matériau qui possède deux plans de symétrie
Q2.17 Un matériau orthotrope possède trois plans de symétrie, perpendiculaires deux à deux
Q2.18 Les propriétés du matériau orthotrope à isotrope transverse sont déterminées par 5
constantes d’élasticité indépendantes
Q2.19 Tenseur de rigidité ou tenseur d’élasticité est un tenseur du quatrième ordre
Q2.20 Un matériau est orthotrope si ses propriétés sont indépendantes du choix des axes de
référence. Il n’existe alors pas de direction privilégiée
Q2.21 Pour le comportement orthotrope isotrope transverse on a la relation C12=C13
Q2.22 Pour le comportement orthotrope isotrope transverse on a la relation C55=C66
Q2.23 Le comportement mécanique du pli chargé avec des mats verre/époxyde est isotrope.
Q2.24 Le comportement mécanique du pli tissu verre/époxyde est orthotrope
Réponses
uestions Questions
Q2.01
Vrai Faux Questions
Q2.14
Vrai Faux
Q2.02 Q2.15
Q2.03 Q2.16
Q2.04 Q2.17
Q2.05 Q2.18
Q2.06 Q2.19
Q2.07 Q2.20
Q2.08 Q2.21
Q2.09 Q2.22
Q2.10 Q2.23
Q2.11 Q2.24
Q2.12 Q2.25
Q2.13 Q2.28
Q2.14 Q2.29
Q2.15 Q2.30
Vous pouvez trouver les bonnes réponses à toutes les questions Faux en cliquant ici ,ou vous
pouvez trouver une liste de solutions à la fin du polycopié
NB: Corriger l'erreur dans chaque phrase peut prendre plusieurs formes, l'auteur ne propose donc
qu'une seule forme de solution.
Calculs d’homogénéisations
des composites CMMC
O bjectifs
Homogénéisation des matériaux composites par les méthodes analytiques
Les bornes de Hashin et Hill
Modèle de Halpin-Tsai
Modèle de Tsai-Hahn
Modèle de Cox
Modèle de Hopkins et Chamis
Modèle de Tsai avec modèle de contiguïté
Chapitre 3 Homogénéisation des matériaux composites
CMMC
2023
3.1 Homogénéisation pour le calcul des modules par les méthodes analytiques
Afin d’estimer le comportement mécanique équivalent du matériau composite en tenant
compte de son hétérogénéité apportée par le mélange des constituants élémentaires, un inventaire
des méthodes d’homogénéisation les plus utilisées est maintenant proposé.
3.1.1 Les bornes de Hashin et Hill des modules d’élasticité d’un composite
unidirectionnel
Le problème de la détermination des modules d’élasticité d’un composite unidirectionnel
consiste à rechercher les expressions de ces modules en fonction des caractéristiques mécaniques
et géométriques des constituants : modules d’élasticité de la matrice et des fibres, fraction
volumique de fibres, longueur des fibres, géométrie et arrangement des fibres. La détermination
de bornes sur les modules d’élasticité utilise les théorèmes variationnels de l’énergie. Parmi les
divers travaux effectués à ce propos, les travaux de Z. Hashin et R. Hill, effectués dans le cas de
fibres de différents diamètres, répartir au hasard, avec une fraction volumique donnée, sont à
mentionner. Dans ce cas, les limites sur les cinq modules indépendants sont données par les
relations. Précisons qu’ici x est la direction selon la longueur des fibres tandis que y et z sont les
directions dans le plan transverse.
𝑉𝑓 𝑉𝑚
𝐾𝑚 + 1 𝑉𝑚 ≤ 𝐾𝑥 ≤ 𝐾𝑓 + 1 𝑉 (3.1)
+ + 𝑚
𝐾 𝑓 −𝐾 𝑚 𝐾 𝑚 +𝐺 𝑚 𝐾 𝑚 −𝐾 𝑓 𝐾 𝑓 +𝐺 𝑓
𝑉𝑓 𝑉𝑚
𝐺𝑚 + 1 𝐾 𝑚 +2𝐺 𝑚 ≤ 𝐺𝑦𝑧 ≤ 𝐺𝑓 + 1 𝐾 𝑓 +2𝐺 𝑓 (3.2)
+𝑉𝑚 ( ) +𝑉𝑓 ( )
𝐺 𝑓 −𝐺 𝑚 2𝐺 𝑚 (𝐾 𝑚 +𝐺 𝑚 ) 𝐺 𝑚 −𝐺 𝑓 2𝐺 𝑓 (𝐾 𝑓 +𝐺 𝑓 )
𝑉𝑓 𝑉𝑚
𝐺𝑚 + 1 𝑉 ≤ 𝐺𝑥𝑦 ≤ 𝐺𝑓 + 𝑉𝑓 (3.3)
+ 𝑚 1
+
𝐺 𝑓 −𝐺 𝑚 2𝐺 𝑚 𝐺 𝑚 −𝐺 𝑓 2𝐺 𝑓
𝑉𝑓 𝑉𝑚 𝐸𝑥 −𝑉𝑓 𝐸𝑓 −𝑉𝑚 𝐸𝑚 𝑉𝑓 𝑉𝑚
𝑉𝑓 ≤ ≤ 𝑉𝑚 𝑉𝑓 (3.4)
𝑉
+ 𝑚+
1 4(𝜈 𝑓 −𝜈𝑚 )2 + +
1
𝐾𝑚 𝐾𝑓 𝐺𝑚 𝐾𝑓 𝐾𝑚 𝐺𝑓
𝐸𝑖 𝐸𝑖
𝐾𝑖 = , 𝐺𝑖 = ,i=f ,m (3.6)
2 1−2𝜈 𝑖 (1+𝜈 𝑖 ) 2(1+𝜈 𝑖 )
Le coefficient de Poisson longitudinal νxy est également bien décrit par sa borne inférieure qui
intervient dans la relation (3.5). La loi des mélanges, permet également de l’obtenir simplement
𝜈𝑥𝑦 = 𝜈𝑓 𝑉𝑓 + 𝜈𝑚 𝑉𝑚 (3.8)
Le module de compression latérale Kx est bien décrit par sa borne inférieure dans la relation (3.1)
– le module de cisaillement longitudinal Gxy ainsi que le module de cisaillement transversal
Gyz sont également bien décrits par leurs bornes inférieures données dans les relations (3.3) et
(3.2) respectivement.
Un premier inconvénient de cette méthode réside dans le fait qu’elle ne donne aucune
information concernant le module d’Young transversal Ey et le coefficient de Poisson transversal
νyz. Afin de compléter ce manque d’information, les relations analytiques suivantes peuvent être
employées pour calculer ces deux modules.
2
𝐸𝑦 = 𝜈2
(3.9)
1 1 𝑥𝑦
+
2𝐾 𝑥 2𝐺 𝑦𝑧
+2 𝐸𝑥
𝐸𝑦
𝜈𝑦𝑧 = −1 (3.10)
2𝐺𝑦𝑧
Celles-ci sont obtenues en considérant dans la loi de Hooke pour un matériau isotrope transverse
un champ connu de contraintes afin de simuler des essais de traction uniaxiale, de cisaillement et
de compression latérale sans déformation longitudinale.
Un deuxième inconvénient de cette méthode réside dans l’impossibilité de prendre en compte le
comportement isotrope transverse de la fibre (cas de la fibre de carbone par exemple) car lorsque
les relations ont été déterminées, Hashin et Hill ont fait l’hypothèse de fibres isotropes.
𝑃 (1+𝜉.𝜂 .𝑉 𝑓 )
= (3.14)
𝑃𝑚 (1−𝜂 .𝜓.𝑉 𝑓 )
𝑃𝑓
−1 (1−𝜙 𝑚𝑎𝑥 )
𝑃𝑚
Avec : 𝜂 = 𝑃𝑓 et 𝜓 = 1 + 2 𝑉𝑓 (3.15)
+𝜉 𝜙 𝑚𝑎𝑥
𝑃𝑚
(1+𝜉.𝜂 .𝑉 𝑓 )
𝐸2 = 𝐸𝑚 (1−𝜂.𝜓 .𝑉 𝑓 )
(3.16)
𝐸 𝑓𝑡
−1
𝐸𝑚
Avec : 𝜂 = 𝐸 𝑓𝑡 (3.17)
+𝜉
𝐸𝑚
1 1 𝑉𝑓 𝜂 12 𝑉𝑚
= + (3.21)
𝐺12 𝑉𝑓 +𝜂 12 𝑉𝑚 𝐺𝑓𝐿𝑇 𝐺𝑚
𝜂2 = 𝜂12
1
2
2πG m
Avec : 𝛽= 𝑅 (3.24)
𝑀𝑓 𝐴𝑓 ln ( )
𝑟
𝜋𝑑 2 𝜋
4
= 𝑆𝑓2 , 𝑆𝑓 = 𝑑 aire du cercle = aire du carrée
4
𝜋
𝑆𝑓 𝑑
4
(𝑉𝑓 )𝐵2 = = 𝜋
= 𝑉𝑓 (3.26)
𝑆 𝑑
4𝑉 𝑓
𝑆𝑚 𝑆−𝑆𝑓 𝑆𝑓
(𝑉𝑓 )𝐵2 = = =1− = 1 − 𝑉𝑓 (3.27)
𝑆 𝑆 𝑆
1 1 𝑆𝑓 1 𝑆𝑚
= + (3.28)
𝐸𝐵 2 𝐸𝑓2 𝑆 𝐸𝑚 𝑆
𝐸
1− 𝑉𝑓 1− 𝑚
1 1 1 𝐸 𝑓2
= 𝑉𝑓 + 1 − 𝑉𝑓 = (3.29)
𝐸𝐵 2 𝐸𝑓2 𝐸𝑚 𝐸𝑚
𝐸𝑚
𝐸𝐵2 = (3.30)
𝐸
1− 𝑉𝑓 1− 𝑚
𝐸 𝑓2
𝐴𝐵 𝐴𝑚 𝑆𝑓 𝑆𝑚
𝐸2 = 𝐸𝐵2 + 𝐸𝑚 = 𝐸𝐵2 + 𝐸𝑚 (3.31)
𝐴𝐶 𝐴𝐶 𝑆 𝑆
𝑉𝑓
𝐸2 = 𝐸𝑚 1 − 𝑉𝑓 + (3.32)
𝐸
1− 𝑉𝑓 1− 𝑚
𝐸 𝑓2
𝑉𝑓
𝐺12 = 𝐺𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) + (3.33)
𝐺
1− 𝑉𝑓 1− 𝑚
𝐺 𝑓12
𝑉𝑓
𝐺23 = 𝐺𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) + (3.34)
𝐺
1− 𝑉𝑓 1− 𝑚
𝐺 𝑓23
𝐷 2 𝐷 2
𝜈12 = 𝜈𝑚 1 − 𝑘𝑓 + 𝑘𝑓 1− . 𝜈𝑖 + 𝜈𝑓 (3.37)
𝐷0 𝐷0
𝐷 𝐷
𝑘 𝑓 1− 𝑘𝑓
𝐷0 𝐷0
𝐸2 = 𝐸𝑚 1 − 𝑘𝑓 + + (3.38)
𝐸 𝐷 𝐸𝑚 𝐷 𝐸𝑚
1− 𝑘 𝑓 1− 𝑚 1− 1− − .
𝐸 𝑓2 𝐷0 𝐸 𝑓2 𝐷 0 𝐸 𝑓2
𝐷 𝐷
𝑘 𝑓 1− 𝑘𝑓
𝐷0 𝐷0
𝐺12 = 𝐺𝑚 1 − 𝑘𝑓 + 𝐺 + 𝐷 𝐺𝑚 𝐷 𝐺𝑚 (3.39)
1− 𝑘 𝑓 1− 𝑚 1− 1− − .
𝐺𝑓𝑙𝑡 𝐷0 𝐺𝑓𝑙𝑡 𝐷 0 𝐺𝑓𝑙𝑡
𝐷0 2
𝑘𝑓 = 𝑉𝑓 (3.40)
𝐷
𝐸𝑚
𝐸2 = (3.41)
1−𝐸 𝑚
1− 𝑉𝑓
𝐸𝑓
𝐸2 = 𝐴∗ 1 − 𝑐 𝐵∗ + 𝑐. 𝐶 ∗ (3.42)
𝐴∗ =2 1 − 𝜈𝑓 + 𝜈𝑓 − 𝜈𝑚 . 𝑉𝑚 ,
𝐸𝑓𝑡 𝑚 𝐸 𝐸𝑓𝑡 𝐸𝑚
𝐾𝑓 = , 𝐾𝑚 = 2(1−𝜈 , 𝐺𝑓 = 2(1+𝜈 , 𝐺𝑚 = 2(1+𝜈
2(1−𝜈 𝑓 ) 𝑚) )
𝑓 𝑚)
𝐸
𝜈23 = 2𝐺2 − 1 (3.45)
23
𝐸𝑖
𝐾𝑖 = 2 1−2𝜈 𝑖 (1+𝜈 𝑖 )
avec i=f et m (3.46)
1
𝐺23 = 𝜈2
(3.47)
2 1
2( − −2 𝐿𝑇 )
𝐸 2 2𝐾 𝐿 𝐸𝐿
𝐸
1+𝜈 𝑚 −𝜈 𝐿𝑇 ( 𝑚 )
𝐸𝐿
𝜈23 = 𝜈𝑓 𝑉𝑓 + 𝜈𝑚 𝑉𝑚 2 +𝜈 𝜈 (𝐸 𝑚 )
(3.49)
1−𝜈𝑚 𝑚 𝐿𝑇 𝐸𝐿
𝑟𝑓2
𝑉𝑓 = 2 (3.50)
𝑟𝑚
𝐸𝑖
𝐾𝑖 = (3.51)
2 1−2𝜈 𝑖 (1+𝜈 𝑖 )
-Module longitudinal :
4(𝜈 𝑓 −𝜈𝑚 )2 𝑉𝑓 (1−𝑉𝑓 )
𝐸𝐿 = 𝐸𝑓 𝑉𝑓 + 𝐸𝑚 1 − 𝑉𝑓 + 𝑉𝑓 1−𝑉 𝑓 1
(3.52)
+ +
𝐾𝑚 𝐾𝑓 𝐺𝑚
𝐺23 2 𝐺23
On a : 𝐴 + 2𝐵 +𝐶 =0 (3.56)
𝐺𝑚 𝐺𝑚
(3.57)
(3.58)
(3.59)
𝐸𝑓 𝐸𝑚
Avec : 𝐾𝑓 = 2 , 𝐾𝑚 = 2 (3.62)
1+𝜈 𝑓 1−2𝜈 𝑓 1+𝜈 𝑚 1−2𝜈 𝑚
𝜈12 = 𝜈𝑓 𝑉𝑓 + 𝜈𝑚 𝑉𝑚 , 𝐸1 = 𝐸𝑓 𝑉𝑓 + 𝐸𝑚 1 − 𝑉𝑓 (3.64)
∆𝐿
𝜀1 = , 𝜀𝑓 = 𝜀𝑚 = 𝜀1 (3.65)
𝐿
𝜍𝑓 = 𝐸𝑓 𝜀1 𝑒𝑡 𝜍𝑚 = 𝐸𝑚 𝜀1 (3.66)
𝐹
La contrainte moyenne 𝜍1 =
𝑆
, 𝜍1 = 𝜍𝑓 𝑉𝑓 + 𝜍𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) (3.67)
Cette contrainte moyenne est liée à la déformation de la cellule par le module d’Young
longitudinal EL :
𝜍1 = 𝐸𝐿 𝜀1 (3.68)
𝐸𝐿 = 𝐸𝑓 𝑉𝑓 + 𝐸𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) (3.69)
La charge F2 imposée suivant la direction transverse est transmise intégralement dans la fibre et
la matrice, imposant des contraintes égales :
𝜍2 = 𝜍𝑓 = 𝜍𝑚 (3.71)
𝜍𝑓 𝜍𝑚
𝜀𝑓 = , 𝜀𝑚 = (3.72)
𝐸𝑓 𝐸𝑚
∆𝐿2 = 𝜀𝑓 ℎ𝑓 + 𝜀𝑚 ℎ𝑚 (3.73)
𝜀2 = 𝜀𝑓 𝑉𝑓 + 𝜀𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) (3.75)
𝜍2 = 𝐸𝑇 𝜀2 (3.76)
1 𝑉𝑓 𝑉𝑚
= + (3.77)
𝐸𝑇 𝐸𝑓𝑇 𝐸𝑚
𝐸𝑓𝐿𝑇 𝐸𝑚
𝐸𝑇 = (3.78)
𝐸𝑚 𝑉𝑓 +𝐸𝑓𝑇 𝑉𝑚
Cette loi est schématisée sur la figure (3.4)
Carbone Carbone
Verre « E » Kevlar
« HR » « HM »
Efl (MPa) 74000 130000 230000 390000
Eft (MPa) 74000 5400 15000 6000
Gflt (MPa) 30000 12000 50000 20000
υflt 0.25 0.4 0.3 0.35
Tableau (3.2) Les modules d’élasticité et coefficient de poisson des fibres.
Module de glissement
Le module de cisaillement longitudinal GLT est déterminé dans un essai de cisaillement
schématisé sue la figure (3.6)
1 𝑉𝑓 𝑉𝑚
= + (3.87)
𝐺𝐿𝑇 𝐺𝑓𝐿𝑇 𝐺𝑚
𝐺𝑓𝐿𝑇 𝐺𝑚
𝐺𝐿𝑇 = (3.88)
𝐺𝑚 𝑉𝑓 +𝐺𝑓𝐿𝑇 𝑉𝑚
Exercices
Exercice n°3.1:
Déterminer les caractéristiques ρc, 𝜗12 , E1 , E2 et G12 d’un pli unidirectionnel (UD) Verre (E)
/époxyde en utilisant la loi des mélanges (approches simplifiées) pour les deux cas :
a-Teneur en volume des fibres 70 %
CMMC
On donne : ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
Solution
1 𝑉𝑓 𝑉
=𝐺 + 𝐺𝑚 , on a G12=4743.083 MPa
𝐺12 𝑓12 𝑚
𝜌𝐶 = 𝜌𝑓 𝑉𝑓 + 𝜌𝑚 𝑉𝑚 = 1925.925 Kg/m3
𝜈12 = 𝜈𝑚 𝑉𝑚 + 𝜈𝑓 𝑉𝑓 = 0.296
𝐸1 = 𝐸𝑓1 𝑉𝑓 + 𝐸𝑚 (1 − 𝑉𝑓 )= 40537.037 MPa
1 𝑉 𝑉
= 𝐸 𝑓 + 𝐸𝑚 , on a E2= 8771.707 MPa
𝐸2 𝑓2 𝑚
1 𝑉𝑓 𝑉
𝐺12
=𝐺 + 𝐺𝑚 , on a G12= 3142.580 MPa
𝑓12 𝑚
Exercice n°3.2:
Déterminer les caractéristiques 𝜗12 , E1 , K1 et G12 d’un pli unidirectionnel (UD) Verre (E)
CMMC
/époxyde en utilisant la méthode de la solution exacte sachant que la teneur en volume des
fibres 60 %
On donne : ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
Solution
𝑉𝑓 + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1
Vv = 0 et Vf = 0.6 donc Vm= 0.4
𝐸𝑓 𝐸𝑚
𝐾𝑓 = 2 = 59200 MPa , 𝐾𝑚 = 2 =8035.714 MPa
1−2𝜈 𝑓 (1+𝜈 𝑓 ) 1−2𝜈 𝑚 (1+𝜈 𝑚 )
4(𝜈 𝑓 −𝜈 𝑚 )2 𝑉𝑓 (1−𝑉𝑓 )
𝐸𝐿 = 𝐸𝑓 𝑉𝑓 + 𝐸𝑚 1 − 𝑉𝑓 + 𝑉 𝑓 1−𝑉 𝑓 1
= 46230.576 MPa
+ +
𝐾𝑚 𝐾𝑓 𝐺𝑚
1 1
𝜈 𝑓 −𝜈 𝑚 − 𝑉𝑓 (1−𝑉𝑓 )
𝐾𝑚 𝐾𝑓
𝜈𝐿𝑇 = 𝜈𝑓 𝑉𝑓 + 𝜈𝑚 1 − 𝑉𝑓 + 𝑉 𝑓 1−𝑉 𝑓 1
= 0.3045
+ +
𝐾𝑚 𝐾𝑓 𝐺𝑚
𝑉𝑓
𝐾𝐿 = 𝐾𝑚 + 1 1−𝑉 𝑓 = 18784.742 MPa
1 + 4
𝑘 𝑓 −𝑘 𝑚 + (𝐺 𝑓 −𝐺 𝑚 ) 𝑘 𝑚 + 𝐺 𝑚
3 3
Exercice n°3.3:
Un composite unidirectionnel à une teneur en volume des fibres de 55%. Sachant que les fibres
et la matrice ont les caractéristiques suivantes :
On donne : ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
CMMC
Solution
1 𝑉𝑓 𝑉
𝐺12
=𝐺 + 𝐺𝑚 , on a G12= 3337.969MPa
𝑓12 𝑚
E2= 16025.126MPa
G12= 4727.910MPa
1 1 𝑉𝑓 𝜂 2 𝑉𝑚
𝐸2
=𝑉 + ,E2=13494.118MPa
𝑓 +𝜂 2 𝑉𝑚 𝐸𝑓 𝐸𝑚
Reprendre l'exercice précédent sachant que la teneur en volume des fibres est 70%.
Solution
1 𝑉 𝑉
= 𝐸 𝑓 + 𝐸𝑚 , on a E2= 13136.095MPa
𝐸2 𝑓2 𝑚
1 𝑉𝑓 𝑉
=𝐺 + 𝐺𝑚 , on a G12= 4743.083MPa
𝐺12 𝑓12 𝑚
E2=27427.572MPa
G12= 8959.333MPa
1 1 𝑉𝑓 𝜂 2 𝑉𝑚
=𝑉 + , E2=19863.158MPa
𝐸2 𝑓 +𝜂 2 𝑉𝑚 𝐸𝑓 𝐸𝑚
1 1 𝑉𝑓 𝜂 12 𝑉𝑚
=𝑉 + , G12=7259.787MPa
𝐺12 𝑓 +𝜂 12 𝑉𝑚 𝐺𝑓𝐿𝑇 𝐺𝑚
Exercice n°3.5:
CMMC
Reprendre l'exercice précédent sachant que la teneur en masse des fibres est 60%.
Solution
𝑉𝑓 + 𝑉𝑚 + 𝑉𝑣 = 1 et 𝑀𝑓 + 𝑀𝑚 = 1
Vv = 0 et Mf = 0.6 donc Mm= 0.4
𝑀𝑓
𝜌𝑓
𝑉𝑓 = 𝑀𝑓 𝑀
=0.409 et Vm= 0.591
+ 𝑚
𝜌𝑓 𝜌𝑚
Exercice n°3.6:
CMMC
Exercice n°3.7:
coefficient de poisson e la matrice sachant que le module de Glissement du pli UD GLT= 4500
MPa.
Avec : Gm =1600 MPa , GFLT=30000 MPa, 𝜈𝑓 =0.2 et 𝜈𝐿𝑇 =0.27
Exercice n°3.8:
On considère un pli unidirectionnel Verre (E)/époxyde avec les caractéristiques des fibres et la
matrice :ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
CMMC
Exercice n°3.9:
Reprendre l'exercice n°3.7 pour un pli unidirectionnel carbone/époxyde avec les caractéristiques
CMMC
Exercice n°3.10:
Reprendre l'exercice n°3.7 pour un pli unidirectionnel Kevlar/époxyde avec les caractéristiques
CMMC
Exercice n°3.11:
On considère un pli unidirectionnel Verre (E)/époxyde avec les caractéristiques des fibres et la
matrice :ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
CMMC
Exercice n°3.12:
On considère un pli unidirectionnel Verre (E)/époxyde avec les caractéristiques des fibres et la
matrice :ρf =2600 Kg/m3, ρm =1200 Kg/m3, EFL=74000 MPa, Em=4500 MPa , EFT=74000
MPa, 𝜗𝑓 =0.25 , 𝜗𝑚 =0.4 , Gm =1600 MPa et GFLT=30000 MPa
CMMC
Exercice n°3.13:
Exercice n°3.14:
Exercice n°3.15:
Exercice n°3.16:
Exercice n°3.18:
Une couche verre/époxy unidirectionnelle est composée à 70% de fibres en volume. Les
propriétés du matériau sont Ef = 85 GPa, Em = 3,4 GPa.
CMMC
Solution
Solution
Exercice n°3.20:
Vf = 0,56.
Pour l'amélioration au sens de Halpin-Tsai nous supposons 𝜉 =1. . .2 pour une circulaire
section des fibres. Calculer:
1. le module de cisaillement effectif,
2. le module de cisaillement effectif amélioré,
3. le module de cisaillement effectif amélioré au sens de Halpin-Tsai
Solution
Questions
CMMC
Répondez par Vrai si l'énoncé est correct ou par Faux si l'énoncé est incorrect.
Q3.1 La variation du module E1 d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs Em (module
d’Young de la matrice) et Ef (module de Young longitudinal des fibres) pour le modèle de
Halpin Tsai.
Q3.2 La variation du module E2 d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs Em (module
d’Young de la matrice) et Ef (module de Young longitudinal des fibres) dans le modèle de
Halpin Tsai.
Q3.3 Le modèle de Halpin-Tsai prent en considération la position des fibres dans la matrice
Q3.4 Le modèle de de Hopkins-Chamis prent en considération la position des fibres dans la
matrice
Q3.5 Le modèle de Tsai-Hahn prent en considération la position des fibres dans la matrice
Q3.6 La variation du module E2 d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs Em (module
d’Young de la matrice) et Ef (module de Young longitudinal des fibres) pour le modèle de
Hopkins-Chamis.
Q3.7 La variation du module E2 d’un pli UD est linéaire entre les valeurs Em (module d’Young
de la matrice) et Ef (module de Young longitudinal des fibres) pour le modèle de Tsai-Hahn.
Q3.8 La variation du module transversale E2 d’un pli UD est linéaire entre les valeurs Em
(module d’Young de la matrice) et Ef (module de Young longitudinal des fibres) dans les
équations des mélange.
Q3.9 La variation du module transversale G12 d’un pli UD est linéaire entre les valeurs Gm
(module de la matrice) et Gft (module des fibres) dans les équations des mélange.
Q3.10 le modèle de Halpin-Tsai donne des valeurs du module E2 très proche au résultats
expérimentaux que la lois des mélanges
Q3.11 le modèle de Halpin-Tsai donne des valeurs du module E1 très proche au résultats
expérimentaux que la lois des mélanges
Q3.12 le modèle de Chamis donne des valeurs du module E2 très proche au résultats
expérimentaux que le modèle de Halpin-Tsai
Q3.13 La variation du module de Glissement GLT d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs
Gm et Gf pour le modèle solution exacte.
Q3.14 La variation du coefficient de Poisson 𝜈23 d’un pli UD est non linéaire entre les valeurs 𝜈 m
et 𝜈 f .
Q3.15 Dans le cas des composites à matrice organique et renfort fibreux, la distribution des
fibres dans la matrice est parfaitement homogène dans toutes les pièces.
Q3.16 Pour un pli UD verre /époxy on a le coefficient de Poisson 𝜈12 =𝜈23
Q3.17 Pour un pli UD verre /époxy on a le Module de cisaillement 𝐺12 =𝐺23
Q3.18 Pour un pli UD verre /époxy on a le coefficient de Poisson 𝜈13 =𝜈23
Réponses
CMMC
Vous pouvez trouver les bonnes réponses à toutes les questions Faux en cliquant ici ,ou vous
pouvez trouver une liste de solutions à la fin du polycopié
NB: Corriger l'erreur dans chaque phrase peut prendre plusieurs formes, l'auteur ne propose donc
qu'une seule forme de solution.
O bjectifs
Théorie simplifiée (classique) des stratifiés
Calcul des tenseurs du stratifie
Calcul des contraintes dans le repère du stratifié
Calcul des caractéristiques équivalentes du stratifie
Les règles de conception des stratifiés
C hapitre 4 Théorie classique des stratifiés
CMMC 2023
4.1 Théorie simplifiée (classique) des stratifiés
Dans cette partie on détaille les étapes nécessaires à mener à bien le calcul d'un stratifié,
une fois sa composition connue (matériaux des plis et séquence d'empilement) et lorsque le
même stratifié est soumis à un état de sollicitation mécanique et thermique connu.
Les coefficients Aij sont liés à la traction ou à la compression dans le plan, les coefficients Bij
sont liés aux couplages et les coefficients Dij sont liés à la flexion.
Source de simplification
Les coefficients Bij sont nuls dès lors que le laminé est constitué de plis qui sont symétriquement
identiques par rapport au plan moyen (spécificité et positionnement).
Les coefficients D16 et D26 s’annulent si le laminé est entièrement composé de pli à 0 ou 90°. De
même, ces deux coefficients peuvent s’annuler (la somme des termes s’annulent) si pour chaque
pli θ le laminé possède un équivalent (par rapport au plan moyen) par le biais d’un pli -θ. Ceci
implique, dans ce cas de figure, que le laminé n’est plus symétrique et par conséquent Bij ≠ 0.
1 𝑛
𝐷=3 𝑘=1 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (𝑍𝑘3 − 𝑍𝑘−1
3
) (4.6)
ici, 𝜃𝑘 est l'angle dont l'axe x1 du pli n° k est tourné par rapport à l'axe x du stratifié, comme en
figure. Il est impératif d'exprimer les différents tenseurs Qk dans le même repère, celui de la
plaque, {x, y, z}.
Pour ce faire, on utilise les formules de changement de repère: si c= cos (𝜃𝐾 ) et s= sin (𝜃𝐾 )
, alors :
′ ′ ′
𝑄11 𝑄12 𝑄16
′ ′ ′ ′
𝑄𝑘 = 𝑄12 𝑄22 𝑄26 (4.7)
′ ′ ′
𝑄16 𝑄26 𝑄66
′
𝑄11 = 𝑄11 (cos 𝜃)4 + 𝑄22 (sin 𝜃)4 + 2(𝑄12 + 2𝑄66 )(cos 𝜃)2 (sin 𝜃)2 (4.8)
′
𝑄22 = 𝑄11 (sin 𝜃)4 + 𝑄22 (cos 𝜃)4 + 2(𝑄12 + 2𝑄66 )(cos 𝜃)2 (sin 𝜃)2
Si les plis sont identiques, les formules sont plus simples; en numérotant les couches selon le
schéma de figure, on obtient
𝐴 = 𝑛 𝑛𝑘=1 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (4.10)
1 2 𝑛
𝐵 = 2 𝑛2 𝑘=1 𝑏𝑘 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (4.11)
1 3 𝑛
𝐷 = 3 𝑛3 𝑘=1 𝑑𝑘 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (4.12)
1
𝑏𝑘 = 2𝑘 − 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝑑𝑘 = 4 12𝑘 𝑘 − 𝑛 − 1 + 4 + 3𝑛(𝑛 + 2) (4.13)
A remarquer que les coefficients bk sont antisymétriques par rapport au plan moyen et les dk
symétriques.
et donc il faut inverser la matrice complète; cela est faisable et on peut écrire la formule
d'inversion d'une matrice 6×6 une fois pour toute. Le problème est que cette formule est très
longue et compliquée. Une autre façon d'aborder ce même problème est d'inverser un à un les
trois tenseurs A, B et D , on peut donc réécrire la loi de comportement sous la forme :
𝜀0 𝑎 𝑏 𝑁
= 𝑇 (4.16)
𝛿 𝑏 𝑑 𝑀
𝑎 = 𝐴 − 𝐵𝐷−1 𝐵 −1
, 𝑑 = 𝐷 − 𝐵𝐴−1 𝐵 −1
𝑒𝑡 𝑏 = −𝑎𝐵𝐷−1 (4.17)
𝜀 𝑧 = 𝑇 −𝑇 𝜃𝑘 𝜀 ′ 𝑧 = 𝑇 −𝑇 𝜃𝑘 𝜀0 + 𝑧𝛿 (4.19)
Avec :
Une autre façon de faire, est celle de calculer d'abord le tenseur de la contrainte σ'(z) de la
couche k à la côte z dans le repère du stratifié, ensuite, on ramène la contrainte au repère matériel
de la couche grâce à la relation
𝜎 𝑧 = 𝑇 𝜃𝑘 𝜎 ′ (𝑧) (4.22)
𝐶2 𝑆2 2𝐶𝑆
𝑇 𝜃𝑘 = 𝑆2 𝐶2 −2𝐶𝑆 (4.23)
−𝐶𝑆 𝐶𝑆 𝐶2 − 𝑆2
Donc, une fois calculés a* et d*, on a (indice m pour les caractéristiques de membrane, f pour
celles de flexion):
∗ ∗
1 1 1 𝑎 𝑥𝑦 𝑎∗ 𝑎 𝑦𝑠
𝐸𝑥𝑚 = 𝑎 ∗ , 𝐸𝑦𝑚 = 𝑎 ∗ , 𝐺𝑥𝑦
𝑚 𝑚
= 𝑎 ∗ 𝜈𝑥𝑦 𝑚
= − 𝑎 ∗ , 𝜂𝑥𝑦 𝑥𝑠 𝑚
,𝑥 = 𝑎 ∗ , 𝜂𝑥𝑦 ,𝑦 = 𝑎 ∗ (4.25)
𝑥𝑥 𝑦𝑦 𝑠𝑠 𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝑥𝑥
∗ ∗
𝑓 1 𝑓 1 𝑓 1 𝑓 𝑑 𝑥𝑦 𝑓 𝑑∗ 𝑓 𝑑 𝑦𝑠
𝐸𝑥 = 𝑑 ∗ , 𝐸𝑦 = 𝑑 ∗ , 𝐺𝑥𝑦 = 𝑑 ∗ 𝜈𝑥𝑦 = − 𝑑 ∗ , 𝜂𝑥𝑦 ,𝑥 = 𝑑 ∗𝑥𝑠 , 𝜂𝑥𝑦 ,𝑦 = 𝑑 ∗ (4.26)
𝑥𝑥 𝑦𝑦 𝑠𝑠 𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝑥𝑥
L’approche par la théorie des stratifiés est traitée dans plusieurs travaux sous des angles
différents. Fukunaga (1990) propose un travail sur la configuration de plis orthotrope de type
[(+θ/-θ)i] dans le but d’obtenir un laminé isotrope . Un total de 40 plis, selon une séquence
précise, est apparu nécessaire à la réalisation d’un composite isotrope qui a été testé
expérimentalement. Un minimum de 36 plis a cependant été suffisant à Wu et Avery (1992) lors
de la création de stratifiés complètement isotropes. Leur étude a permis de déterminer le nombre
de séquences conduisant à un stratifié isotrope parmi un très grand nombre de possibilités.
Giurgiutiu et Reifsnider (1994) ont appliqué la théorie des stratifiés isotrope en considérant une
infinité de plis dans le but de déterminer les résistances d’un composite à fibres aléatoires. La
même orientation a été choisie par Wang (1999) afin de mesurer les effets de la méthode de
consolidation des composites nontissés. Yeh et Yeh (2000) ont réalisé une étude statistique qui
aboutit à la conclusion que statistiquement un stratifié de 40 plis ou plus, peut être
raisonnablement envisagé comme macroscopiquement isotrope. Enfin, Melo et Radford (2002)
ont effectué une étude originale basée sur les coefficients d’expansion thermique des laminés,
Où εf est la déformation due aux forces appliquées, εt celle due aux variations thermiques et εc
celle due à la variation de concentration d'humidité.
𝜀𝑓 = 𝑍. 𝜎 , 𝜀𝑡 = 𝑡. 𝛼 𝑒𝑡 𝜀𝑐 = 𝐶. 𝛽 (4.28)
Considérons donc le cas d'un stratifié. L'hypothèse classique est que le stratifié soit soumis à un
flux permanent de chaleur et humidité et que les propriétés physiques soient constantes à travers
l'épaisseur; c'est le cas des stratifiés à couches identiques, mais pas seulement.
Dans cette hypothèse, la variation de t et de c à travers l'épaisseur est linéaire et on peut poser,
voir la figure.
Δ𝑡 Δ𝑐
𝑡 = 𝑡0 +
𝑧 , 𝑐 = 𝑐0 +
𝑧 (4.30)
Par conséquent, dans le cadre de la théorie classique des stratifiés, le champ de contrainte dans la
couche k sera
Δ𝑡 Δ𝑐
𝜎𝑘 = 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝜀 0 + 𝑧𝐾 − 𝑡0 + 𝑧 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝛼𝑘 𝜃𝑘 − 𝑐0 + 𝑧 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝛽𝑘 𝜃𝑘 (4.31)
𝑛 𝑍𝑘 𝑛
𝑈= 𝑘=1 𝑍𝑘−1 𝛾𝑘 𝜃𝑘 𝑑𝑍 = 𝑘=1 𝑍𝑘 − 𝑍𝑘−1 𝛾𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.33)
𝑛 𝑍𝑘 1 𝑛
𝑉= 𝑘=1 𝑍𝑘−1 𝑍𝛾𝑘 𝜃𝑘 𝑑𝑍 = 2 𝑘=1 𝑍𝑘2 − 𝑍𝑘−1
2
𝛾𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.34)
𝑛 𝑍𝑘 1 𝑛
𝑊= 𝑘=1 𝑍𝑘−1 𝑍 2 𝛾𝑘 𝜃𝑘 𝑑𝑍 = 3 𝑘=1 𝑍𝑘3 − 𝑍𝑘−1
3
𝛾𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.35)
𝛾𝑘 𝜃𝑘 = 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝛼𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.36)
𝑛 𝑍𝑘 1 𝑛
𝐺= 𝑘=1 𝑍𝑘−1 𝑍𝜆𝑘 𝜃𝑘 𝑑𝑍 = 𝑘=1 𝑍𝑘2 − 𝑍𝑘−1
2
𝜆𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.38)
2
𝑛 𝑍𝑘 1 𝑛
𝐻= 2
𝑘=1 𝑍𝑘−1 𝑍 𝜆𝑘 𝜃𝑘 𝑑𝑍 = 3 𝑘=1
3
𝑍𝑘3 − 𝑍𝑘−1 𝜆𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.39)
𝜆𝑘 𝜃𝑘 = 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝛽𝑘 (𝜃𝑘 ) (4.40)
𝜀0 = 𝑎 𝑏 𝑁 𝑈 Δ𝑡 𝑉 𝑓 Δ𝐶 𝑔
+ 𝑡0 + 1 + 𝐶0 + 1 (4.44)
𝐾 𝑏𝑇 𝑑 𝑀 𝑉2 𝑊 𝑔2
Où
𝑈 = 𝑎𝑈 + 𝑏𝑉 = 𝑎 𝑈 − 𝐵𝐷 −1 𝑉 = 𝐴 − 𝐵𝐷 −1 𝐵 −1
𝑈 − 𝐵𝐷 −1 𝑉 (4.45)
𝑉1 = 𝑎𝑉 + 𝑏𝑊 = 𝑎 𝑉 − 𝐵𝐷 −1 𝑊 = 𝐴 − 𝐵𝐷 −1 𝐵 −1
𝑉 − 𝐵𝐷 −1 𝑊 (4.46)
𝑉2 = 𝑏 𝑇 𝑈 + 𝑑𝑉 = 𝑑 𝑉 − 𝐵𝐴−1 𝑈 = 𝐷 − 𝐵𝐴−1 𝐵 −1
𝑉 − 𝐵𝐴−1 𝑈 (4.47)
𝑊 = 𝑏 𝑇 𝑉 + 𝑑𝑊 = 𝑑 𝑊 − 𝐵𝐴−1 𝑉 = 𝐷 − 𝐵𝐴−1 𝐵 −1
𝑊 − 𝐵𝐴−1 𝑉 (4.48)
Et de façon analogue
𝑓 = 𝑎𝐹 + 𝑏𝐺 = 𝑎 𝐹 − 𝐵𝐷 −1 𝐺 = 𝐴 − 𝐵𝐷 −1 𝐵 −1
𝐹 − 𝐵𝐷 −1 𝐺 (4.49)
𝑔1 = 𝑎𝐺 + 𝑏𝐻 = 𝑎 𝐺 − 𝐵𝐷 −1 𝐻 = 𝐴 − 𝐵𝐷 −1 𝐵 −1
𝐺 − 𝐵𝐷 −1 𝐻 (4.50)
𝑔2 = 𝑏 𝑇 𝐹 + 𝑑𝐺 = 𝑑 𝐺 − 𝐵𝐴−1 𝐹 = 𝐷 − 𝐵𝐴−1 𝐵 −1
𝐺 − 𝐵𝐴−1 𝐹 (4.51)
= 𝑏 𝑇 𝐺 + 𝑑𝐻 = 𝑑 𝐻 − 𝐵𝐴−1 𝐺 = 𝐷 − 𝐵𝐴−1 𝐵 −1
𝐻 − 𝐵𝐴−1 𝐺 (4.52)
De façon générale, le dimensionnement d’un stratifié débute par le choix d’un ensemble
pertinent d’orientations de pli admissibles pour l’application considérée. En raison de contraintes
Les six règles suivantes sont appliquées pour la conception de chaque empilement.
La règle de symétrie miroir consiste à définir des empilements symétriques par rapport
au plan moyen du stratifié. Cette règle permet d'éviter les couplages entre le comportement de
membrane et le comportement de flexion du stratifié.
La règle d'équilibrage consiste à imposer un même nombre de plis orientés à +θ° qu'à –
θ°, avec θ différent de 0° et 90°. L'équilibrage permet d'annuler les couplages plans
cisaillement/traction.
La règle de groupage consiste à limiter le nombre de plis contigus de même orientation.
Cette règle vise à réduire les phénomènes d'endommagement sensibles à l'épaisseur des couches,
comme les effets de bords libres ou la microfissuration matricielle.
La règle de désorientation impose une différence maximale de 45°, en valeur absolue,
entre les orientations de deux plis adjacents. Cette règle de conception vise à minimiser les effets
des cisaillements interlaminaires afin de limiter les problèmes de délaminage en bords libres et
au niveau des perforations et des assemblages.
La règle des 10 % impose un minimum de 10 % plis dans chacune des directions 0°,
±45° et 90° (parfois 8 % selon la référence consultée). Cette règle de conception vise à éviter
d'obtenir un stratifié dont le comportement est régi par celui de la matrice dans certaines
directions.
La dernière règle concerne la tolérance aux dommages et recommande de protéger les
plis les plus chargés en les protégeant des surfaces exposées du stratifié par des plis désorientés
de ±45° par rapport à la direction de la sollicitation principale, ceci afin de minimiser les
conséquences d'impacts ou de rayures éventuels.
Six règles s’appliquent localement pour la définition des arrêts et reprises de plis.Une zone de
transition d’épaisseur portant sur une variation de quatre plis est présentée en Figure 1.
Les plis de surface doivent rester ininterrompus afin d’éviter tout risque de pelage. Les
plis de surface doivent protéger les plis les plus chargés sur toute la surface de la structure.
L’angle de la zone de reprise ne doit pas excéder 7° (dans certaines références, cette
valeur est réduite à 3° dans la direction de l’effort principal), dans le but d’éviter de trop fortes
surcontraintes au niveau de la singularité géométrique et de privilégier des surfaces lissées.
Ne pas arrêter plus de deux plis au même incrément d’épaisseur.
Par rapport au stratifié le plus épais dans la structure, il convient de conserver au moins
un pli continu tous les trois plis arrêtés afin d’assurer une bonne intégrité de la structure.
Les reprises de plis doivent être distribuées alternativement proches et éloignées du
feuillet moyen du stratifié.
Enfin, deux règles globales s’appliquent au dimensionnement de la structure dans son ensemble.
Afin d’assurer l’intégrité de la structure, tous les plis du panneau le plus fin doivent
s’étendre sur l’ensemble de la structure. Couper un pli entre deux panneaux pour changer son
orientation n’est pas admissible.
Dans le but de lisser la distribution des efforts dans la structure, il est recommandé de limiter les
variations d’épaisseur entre panneaux adjacents.
Exercice n°4.1:
Déterminer les coefficients des matrices de rigidité Cij et de souplesse Sij des trois plaques
CMMC
stratifiés (avec épaisseur du pli constant): [0/90/45]S [90/45/0]S [45/0/90]S . On donne : les
caractéristiques du pli 0° : E1=138000 MPa , E2=9000 MPa , 𝜈12 =0.3 , G12=6900 MPa et
hc=0.25
Solution
Plaque [0/90/45]S
𝑁𝑥 𝐴11 𝐴12 𝐴16 𝐵11 𝐵12 𝐵16 𝜀𝑥
𝑁𝑦 𝐴12 𝐴22 𝐴26 𝐵12 𝐵22 𝐵26 𝜀𝑦
𝑁𝑥𝑦 𝐴16 𝐴26 𝐴66 𝐵16 𝐵26 𝐵66 𝛾𝑥𝑦
= 𝛿𝑥
𝑀𝑥 𝐵11 𝐵12 𝐵16 𝐷11 𝐷12 𝐷16
𝑀𝑦 𝐵12 𝐵22 𝐵26 𝐷12 𝐷22 𝐷26 𝛿𝑦
𝑀𝑥𝑦 𝐵16 𝐵26 𝐵66 𝐷16 𝐷26 𝐷66 𝛿𝑥𝑦
n=6 , b1= -5 ,b2= -3 ,b3= -1 ,b4= 1 ,b5= 3 ,b6= 5 , d1= 19 ,d2= 7 ,d3= 1 ,d4= 1 ,d5= 7 ,d6= 19
Plaque [90/45/0]S
Plaque [45/0/90]S
Exercice n°4.2:
Déterminer les coefficients de la matrice de rigidité Cij des trois plaques stratifiés (avec
épaisseur du pli constant):[90/45/0/45/90/0] [90/90/0/45/45/0] [90/90/0/0/45/45]
CMMC
[90/0/0/0/45/45]
On donne : caractéristique du pli : E1=138000 MPa , E2=9000 MPa , 𝜈12 =0.3 , G12=6900
MPa et hc=0.25
Plaque [90/90/0/45/45/0]
Plaque [90/90/0/0/45/45]
Plaque [90/0/0/0/45/45]
Exercice n°4.3:
Déterminer les coefficients de la matrice de rigidité Cij des plaques stratifiés (avec épaisseur du
pli constant): [903]S [03]S [453]S [-453]S
CMMC
On donne : caractéristique du pli : E1=138000 MPa , E2=9000 MPa , 𝜈12 =0.3 , G12=6900
MPa et hc=0.25
Solution
Plaque [03]S
Plaque [453]S
Plaque [-453]S
Exercice n°4.4:
Déterminer les coefficients A22 ,B12 et D11 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés
CMMC
Solution
A22 = 163082.594 ,B12= -14782.823 et D11 = 241744.837
Déterminer les coefficients A11 ,B11,A12 et D22 de la matrice de rigidité Cij de la plaque
CMMC
Solution
A11 = 387269.035 ,B11=0.0 , A12= 38256.42 et D22 = 199391.064
Exercice n°4.6:
Déterminer les coefficients A11 et D11 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés (avec
CMMC
Solution
A11 = 334547.574 et D11 = 202416.730
Exercice n°4.7:
Déterminer les coefficients A66 et D26 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés (avec
CMMC
Solution
A66 = 107521.724 et D26 = 53582.806
Exercice n°4.8:
Déterminer les coefficients A22 et A12 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés (avec
CMMC
Déterminer les coefficients A33 et B33 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés
CMMC
Exercice n°4.10:
Déterminer les coefficients A11 et B11 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés
CMMC
Exercice n°4.11:
Déterminer les coefficients B11 et B22 de la matrice de rigidité Cij de la plaque stratifiés
CMMC
Exercice n°4.12:
Déterminer les modules Exf , Exm, Eyf et Exm des plaques stratifiés (avec épaisseur du pli
CMMC
Solution
Exercice n°4.14:
Exercice n°4.15:
On considère les plaques stratifiées constitué des couches d'un composite unidirectionnel .
Sachant que les propriétés mécaniques du composite unidirectionnel sont :
CMMC
E1=138000 MPa , E2=9000 MPa , 𝜈12 =0.3 , G12=6900 MPa et hc=0.25 (pour chaque
couche). Déterminer les équations constitutives du stratifié .
[90/45/0/45/90/0] , [90/90/0/45/45/0] , [90/90/0/0/45/45], [90/0/0/0/45/45] , [903]S ,
[03]S , [0/90/0]S , [453]S , [-453]S , [452/0]S , [452/90]S et [-45/45/-45]S
Exercice n°4.17:
Exercice n°4.18:
la résultante Nx on aura :
N x A11 x0 A12 y0 B16 xy
Exercice n°4.20:
Exercice n°4.21:
Questions
CMMC
Répondez par Vrai si l'énoncé est correct ou par Faux si l'énoncé est incorrect
Q4.1 Les coefficients Bij sont nuls pour les stratifiés symétrique par rapport au plan moyen
Q4.2 Les coefficients D16 et D22 s’annulent si le laminé est entièrement composé de pli à 0 ou 90°
Q4.3 Les coefficients D16 et D26 s’annulent si le laminé est entièrement composé de pli à 90°
Q4.4 Le coefficients A16 et A26 s’annulent si le laminé est entièrement composé de pli à 90°
Q4.5 Le coefficients A16 et A26 s’annulent si le laminé est entièrement composé de pli à 0°
Q4.6 Pour la matrice de rigidité Q du pli 90° le terme Q22=Q11( du pli 0°)
Q4.7 Pour la matrice de rigidité Q du pli 90° le terme Q66=Q66( du pli 0°)
Q4.8 Pour la matrice de rigidité Q du pli 90° le terme Q12=Q12( du pli 0°)
Q4.9 Dans la conception des stratifiés les reprises de plis doivent être distribuées alternativement
proches et éloignées du feuillet moyen du stratifié.
Q4.10 Dans la conception des stratifiés ne pas arrêter plus de deux plis au même incrément
d’épaisseur.
Q4.11 Dans la conception des stratifiés l'’angle de la zone de reprise ne doit pas excéder 15°
Q4.12 Une règle de conception des stratifiés impose un minimum de 8 % plis dans chacune des
directions 0°, ±45° et 90°
Q4.13 Cette formule est utilisée pour déterminer les contraintes dans chaque couche du stratifié:
𝜎𝑘′ 𝑧 = 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝜀 ′ 𝑧 = 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (𝑧𝛿)
Q4.14 Pour le cas sollicitation en membrane on a le tenseur N (Nx et Ny)
Q4.15 Pour le cas sollicitation en flexion on a le tenseur M ( Mx, My et Mxy).
Q4.16 Pour déterminer le tenseurs A on a 𝐴 = 𝑛𝑘=1 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (𝑍𝑘 − 𝑍𝑘−1 )
𝑛
Q4.17 Pour déterminer le tenseurs B on a 𝐵 = 4 𝑘=1 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (𝑍𝑘2 − 𝑍𝑘−1
2
)
1 𝑛
Q4.18 Pour déterminer le tenseurs D on a 𝐷 = 4 𝑘=1 𝑄𝑘 𝜃𝑘 (𝑍𝑘4 − 𝑍𝑘−1
4
)
Q4.19 L'effet de l'ordre d'empilement des plis est négligeable pour le tenseurs A et D
Q4.20 L'effet de l'ordre d'empilement des plis est négligeable pour le tenseurs B et D
Q4.21 L'effet de l'ordre d'empilement des plis est négligeable pour le tenseurs B et A
Q4.22 L'effet du changement de l'épaisseur des plis est négligeable pour le tenseurs A
Q4.23 L'effet du changement de l'épaisseur des plis est négligeable pour le tenseurs D
Q4.24 Pour déterminer le tenseurs B pour les stratifiés avec épaisseur des plis constant on a
𝐵 = 𝑛𝑘=1 𝑏𝑘 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏𝑘 = 2𝑛 − 𝑘 − 1
Q4.25 Pour déterminer le tenseurs D pour les stratifiés avec épaisseur des plis constant on a
𝐷 = 𝑛𝑘=1 𝑑𝑘 𝑄𝑘 𝜃𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑘 = 2𝑛 − 𝑘 − 1
Q4.26 Les coefficients bk sont antisymétriques par rapport au plan moyen
Q4.27 Les coefficients dk sont symétriques par rapport au plan moyen
Q4.28 Pour une distribution des efforts dans la structure, il est recommandé de limiter les variations
d’épaisseur entre les panneaux adjacents
Réponses
CMM
C
Vous pouvez trouver les bonnes réponses à toutes les questions Faux en cliquant ici ,ou vous
pouvez trouver une liste de solutions à la fin du polycopié
NB: Corriger l'erreur dans chaque phrase peut prendre plusieurs formes, l'auteur ne propose donc
qu'une seule forme de solution.
O bjectifs
La rupture du stratifié
L'influence de l'empilement sur l'endommagement et la rupture du stratifié
Observation des mécanismes de rupture
Les démarches d'analyse de la tenue des stratifiés
Les critères de rupture des matériaux composites
Chapitre 5 Critères de rupture classique des matériaux composites
CMMC 2023
5.1 La rupture du stratifié
5.1.1 L'influence de l'empilement sur l'endommagement et la rupture du stratifié
Si les techniques d'évaluation des propriétés élastiques de membrane et de flexion des
stratifiés sont désormais clairement établies, l' évaluation des performances des stratifiés en
termes de susceptibilité à l'endommagement ou de propriété à la rupture reste moins cohérente.
Figure (5.4) Visualisation par microscope de la Surface de rupture associée à une faible adhérence
(carbone/époxyde) [Jean Marie Berthelot .
Figure (5.5) Fissuration et délaminage des plis dans les matériaux composites stratifiés.
Figure 3.4. Visualisation par radiographie X d’un composite carbone/époxyde (après essai de fatigue,
N=105cycles).
5.2.3. Analyse par émission acoustique
L’émission acoustique est un processus physique qui permet d’accéder en temps réel à
des informations sur les mécanismes de rupture mis en jeu. Lorsqu’un mécanisme de rupture se
produit au sein d’un matériau, il se crée localement une discontinuité du champ des
déplacements et des contraintes. Cette discontinuité appelée événement devient la source d’une
onde de déformation qui se propage dans le matériau, à la surface un capteur adapté traduit
l’onde reçue en un signal électrique qui est ensuite amplifié, puis analysé.
L'approche classique de l'analyse de la résistance structurelle est basée sur une approche « fragile
» de la rupture. L'approche la plus ancienne et la plus largement utilisée dans les bureaux
d'études consiste à utiliser des critères de rupture macroscopiques (tels que le critère de
contrainte ou de déformation maximale, ou le critère de Tsai-Wu) en raison de leur simplicité.
Ces critères de rupture ont pour but de définir le domaine de résistance d'un stratifié donné à des
charges complexes à l'aide d'essais de rupture simples (le plus souvent uniaxiaux). Par
conséquent, il n'y a pas de propriété prédictive s'il y a un changement dans l'empilement ou la
qualité du matériau.
Par conséquent, l'identification expérimentale d'un critère s'avère d'autant plus compliquée
qu'elle doit être répétée pour chaque stratification prévue. Cette approche n'est donc pas adaptée
à l'optimisation.
Une évolution de ce type de méthodes consiste à utilisé un critère de rupture de type
mésoscopique, définissant la résistance du pli UD.
Dans ce second cas, le champ de contraintes résultant dépend du choix de la loi de comportement
mésoscopique. En post-traitement, un critère de rupture est appliqué à l'échelle de pli. Pour les
nappes unidirectionnels, cela ressemble à ceci :
Basé sur un critère unique dérivé des propriétés mésoscopiques de la couche, ou sur plusieurs
critères permettant de distinguer différents mécanismes de rupture (tels que les critères Hashin
ou Puck). Pour ce type de solution, la rupture du stratifié est assimilée à la première rupture d'un
pli ou rupture d'un pli jugé critique.
L'approche fragile ne tient pas compte de la progressivité de la rupture du stratifié, c'est-à-dire
l'impact du développement des différents mécanismes de rupture locale dans les plis sur le
comportement macroscopique du matériau. Le plus souvent, un critère de première rupture de pli
s'avère très conservatif alors que le critère de rupture du pli critique conduit à surestimer la
résistance du stratifié.
Les approches pour analyser le comportement des matériaux stratifiés sont basées sur des
approches multi-échelles progressives de la défaillance.
De manière générale, on distingue deux familles d'approches de rupture progressive. Les
approches micromécaniques visent à prédire la rupture par pli à partir des propriétés des
composants. Ces approches sont prometteuses car elles sont prédictives lorsque les qualités de
l'empilement et des matériaux changent, mais l'identification des propriétés des composants est
encore très sensible et peu fiable, et les modèles sont trop complexes pour être pratiques.
structure.
L'approche mésomécanique concerne la prédiction de la défaillance du stratifié à partir des
propriétés du pli et l'estimation des effets des changements de stratifié.
L'approche mésomécanique continue consiste à décrire les scénarios d'endommagement des plis
en termes de variables continues qui reflètent la dégradation des propriétés des matériaux sous
l'influence du vieillissement. L'approche discrète se place dans le cadre de la mécanique de la
rupture et propose d'étudier l'initiation et la propagation en surface de la rupture de phénomènes
discrets d'endommagement à l'échelle des couches.
Une particularité de l'approche progressive est qu'il est nécessaire de définir des critères liés aux
critères de calcul de terminaison ou de rupture (perte de fonction de la structure) si la rupture de
pli ne correspond pas à la rupture finale du matériau.
.
Figure(5.8) Principe de l'approche multiéchelle progressive de la rupture .
(+) (+)
SL =E1 eL et S (-)=E e (-) (5.1)
L 1 L
En général :
(+) (+) (-) (+) (-)
ST est la plus faible , SL > SL et ST < ST
(+)
Détermination de SL
Résultat quantitatif seulement à cause de concentration de contrainte dans le composite causé par
la présence des fibres dans la matrice. De plus, les fibres n’ont pas nécessairement la même
résistance à la traction.
(+) (+)
S m 1 −S mf 1
𝑉fcri = (5.7)
(+) (+)
S f1 −S mf 1
(+)
SL
(+) (+)
= Sf1 . Vf + Smf 1 . (1 − Vf ) (5.8)
SL
(+) (+) (+)
= Sm1 . Vm = Sm1 . (1 − Vf ) (5.9)
(+)
SL
(+) (+)
= Sfm 1 . Vf + Sm1 . (1 − Vf ) (5.10)
SL
(+) (+)
= Sf1 . Vf (5.11)
Si Vf < Vfcrit, les fibres se brisent en premier. À la rupture des fibres, la résistance du composite
est égale à la résistance de la partie qui reste de la matrice.
d'ou :
SL
(+) (+) (+)
= Sm1 . Vm = Sm1 . (1 − Vf ) (5.12)
(+) (+)
Sf1 . Vf + Smf 1 . (1 − Vf ) = Sm1 . (1 − Vf )
(+) (5.13)
L’approche du comportement d’un milieu par un critère stipule que ce milieu conserve sa
propriété tant que les grandeurs motrices ne dépassent pas des valeurs ultimes. Un critère de
résistance est caractérisé par une fonction scalaire du tenseur des contraintes : f(σ). Il n’y pas
rupture du matériau tant que les contraintes au sein de ce matériau ne dépassent pas les
contraintes ultimes. Un critère de rupture est donc une condition de type f(σ) ≤ 1
𝑓 𝜎 ≥ 1 → 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒
(5.15)
𝑓 𝜎 < 1 → 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒
Lorsque f(σ) = 1, la limite à la rupture est atteinte, d’où le nom de « surface limite » ou «
enveloppe de rupture». Cette approche de la rupture ne tient pas compte des effets évolutifs
d’endommagement, Figure.
Notez que dans ce qui suit, tous les paramètres de résistance sont considérés comme des quantités
positives. Le paramètre de résistance est d'au moins 5 car la résistance à la traction diffère
généralement de la résistance à la compression pour plusieurs raisons.
- En particulier, si x1 est la direction des fibres, alors en général on observe que Xc<Xt, tandis que
Yc>Yt. Ceci parce qu'en direction longitudinale (x1) les fibres résistent bien à la traction et moins
bien à la compression, pour des effets d'instabilité locale des fibres.
En direction transversale (x2), c'est le contraire: En effet, la matrice domine la résistance à la
compression, alors que la résistance à la traction est affectée par la présence de fibres et donc par
l'interface fibre-matrice qui n'offre généralement pas le même niveau de résistance. De plus, les
matrices qui présentent souvent un comportement fragile ont généralement une meilleure
résistance à la compression qu'à la traction. Enfin, la résistance au cisaillement assuré par la
matrice ne dépend pas du signe de la contrainte de cisaillement pour des raisons de symétrie.
Voir la figure.
−𝑋𝑐 ≤ 𝜎1 ≤ 𝑋𝑡 (5.16)
−𝑌𝑐 ≤ 𝜎2 ≤ 𝑌𝑡 (5.17)
𝜎6 ≤ 𝑆 (5.18)
𝜎 ′ = 𝑇 𝜎 → 𝜎 = 𝑇 −1 𝜎 ′ (5.19)
𝜎1 𝐶2 𝑆2 −2𝐶𝑆 𝜎𝑥
𝜎2 = 𝑆 2
𝐶 2
2𝐶𝑆 𝜎𝑦 (5.20)
𝜎6 𝐶𝑆 −𝐶𝑆 (𝐶 − 𝑆 2 )
2 𝜎𝑆
(5.21)
Considérons alors le cas d'une couche à renfort unidirectionnel soumise à un état de contrainte
monoaxial, de traction ou de compression, variable avec l'angle θ par rapport à l'axe x1.
Par rapport au repère d'orthotropie, l'état de contrainte est biaxial, pour un angle θ quelconque.
En utilisant la formule de rotation on a
−𝑋𝑐 𝑋𝑡
≤ 𝜎𝑥 ≤
𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
−𝑌𝑐 𝑌𝑡
≤ 𝜎𝑥 ≤ (5.22)
𝑠𝑖𝑛 2 𝜃 𝑠𝑖𝑛 2 𝜃
𝑆
𝜎𝑥 ≤
sin 𝜃 cos 𝜃
Par conséquent, nous pouvons tracer une courbe qui satisfait chacune des conditions ci-dessus.
Alors, σx limite est, pour chaque orientation, la valeur qui correspond à la courbe inférieure.
- Les caractéristiques du matériau composite verre-époxy sont indiquées ci-dessous. Deux tracés
sont dessinés, un pour la traction uniaxiale et un pour la compression.
Propriétés mécaniques du composite verre-époxy utilisé :
Vous pouvez donc voir que la validation de contrainte normale ne montre que le nombre de
Poisson, mais rien ne change par rapport au critère de contrainte maximale pour la validation
avec cisaillement.
Ceci ne modifie que légèrement les résultats précédents obtenus avec le critère de contrainte
maximale.
- Nous rapportons également le cas où la couche verre-époxy est soumise à une contrainte
uniaxiale qui varie dans le sens de l'orientation.les résultats sont très peu différents des
précédents, confirmant ce qui précède.
−𝑋𝐶 𝑋𝑡
≤ 𝜎𝑋 ≤ (5.33)
𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 −𝜈 12 𝑠𝑖𝑛 2 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜃−𝜈 12 𝑠𝑖𝑛 2 𝜃
2
−𝑌𝐶 𝑌𝑡
≤ 𝜎𝑋 ≤ (5.34)
𝑠𝑖𝑛 2 𝜃 −𝜈 21 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜃 −𝜈 21 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
2
𝑆
𝜎𝑋 ≤ (5.35)
sin 𝜃 cos 𝜃
Les coefficients F, G, H, L, M et N sont les paramètres de résistance de Hill; ils sont à interpréter
comme des valeurs limite d'élasticité pour les matériaux ductiles et de rupture pour les fragiles.
Tsai a simplement adapté le calcul de ces paramètres au cas des couches orthotropes pour faire
cela, en considérant notamment des cas de chargement simples.
Si σ6 ≠0, σi =0 pour i=1,..,5, alors le critère est
1
2𝑁𝜎62 = 1 → 𝑁 = (5.37)
2𝑆62
Pour l'état limite, alors σ6 prend sa valeur limite, qui est Sxy; donc:
1
𝑁= 2 (5.38)
2𝑆𝑥𝑦
Mais si on est à l'état limite, alors σ1 prend sa valeur limite, qui est X; donc:
1
𝐺+𝐻 = (5.41)
𝑋2
2
𝜎1 2 𝜎2 2 1 1 1 𝜎6
+ − + − 𝜎1 𝜎2 + ≤1 (5.47)
𝑋 𝑌 𝑋2 𝑌2 𝑍2 𝑆𝑥𝑦
𝜎1 2 𝜎2 2 𝜎1 𝜎2 𝜎6 2
+ − + ≤1 (5.48)
𝑋 𝑌 𝑋2 𝑆
Cette équation est celle qui exprime le critère de Tsai-Hill pour une couche orthotrope en état
plan de contrainte, qui est le cas d'intérêt pour les composites.
- Il faut faire des observations au sujet de ce critère. D'abord, on dispose maintenant d'une seule
condition au lieu de cinq on peut donc tracer la surface limite dans l'espace des contraintes.
Le graphique présente cette surface, tracée dans le repère d'orthotropie, pour le composite en
verre-époxyde déjà utilisé dans les exemples précédents.
-Le critère est donc interactif, à savoir il prévoit l'interaction entre les mécanismes de rupture, au
moins au niveau macroscopique, mais phénoménologique, car il n'est pas en mesure de spécifier
la cause de la rupture, à savoir le mécanisme de rupture.
L'équation précédente détermine alors les conditions aux limites. Par conséquent, un état de
contrainte acceptable est celui où le premier terme de l'équation précédente prend une valeur
inférieure à 1.
Notez que c'est le principal problème avec le critère de Tsai-Hill et, comme nous l'avons déjà vu,
il ne fait généralement pas la distinction entre les différentes résistances à la traction et à la
compression, qui sont normalement différentes, comme déjà vu.
2 2
𝐶 2 𝜎𝑋 +𝑆 2 𝜎𝑌 −2𝐶𝑆𝜎𝑆 𝑆 2 𝜎𝑋 +𝐶 2 𝜎𝑌 +2𝐶𝑆𝜎𝑆
+ −
𝑋 𝑌
2
𝐶 2 𝜎𝑋 +𝑆 2 𝜎𝑌 −2𝐶𝑆𝜎𝑆 𝑆 2 𝜎𝑋 +𝐶 2 𝜎𝑌 +2𝐶𝑆𝜎𝑆 𝐶𝑆𝜎𝑋 −𝐶𝑆𝜎𝑌 +(𝐶 2 −𝑆 2 )𝜎𝑆
+ ≤1 (5.49)
𝑋2 𝑆
Finalement, dans le cas, déjà considéré, d'un état de contrainte monoaxiale variable avec
l'orientation, on obtient la courbe limite
𝑐𝑜𝑠 4 𝜃 𝑠𝑖𝑛 4 𝜃 1 1
𝜎𝑋2 + + 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − =1 (5.50)
𝑋2 𝑌2 𝑆2 𝑋2
Ci de suite, on montre les courbes limite, en traction et compression, données par l'équation ci-
dessus pour le composite en verre époxyde déjà considéré.
Figure (5.3) Les critères contrainte max et déformations max et Tsai-Hill dans repère σ1, σ2.
(5.51)
Dans le cas d'une couche en état plan de contrainte, la condition ci-dessus se réduit à
(5.52)
Pour les termes linéaires et la forme de la surface limite, vaut ce que déjà dit pour le critère de
Hoffmann.
- Les paramètres fi et Fij se déterminent d'une façon analogue aux cas précédents.
- Si σ1 ≠0, σi =0 pour i=2,6, alors le critère se réduit à
𝑓1 𝜎1 + 𝐹11 𝜎12 = 1 (5.53)
En utilisant les expressions ci-dessus pour les autres paramètres de résistance, on obtient donc
1 1 1 1 1 1 1
𝐹12 = 1− + + + 𝜎+ + 𝜎2 (5.58)
2𝜎 2 𝑋𝑡 𝑋𝑐 𝑌𝑡 𝑌𝑐 𝑋𝑡 𝑋𝑐 𝑌𝑡 𝑌𝑐
Donc, la valeur de F12 dépend non seulement de la valeur des autres paramètres de résistance,
mais aussi du niveau de contrainte σ par lequel se produit la rupture biaxiale.
- Diverses auteurs considèrent que le terme F12 a une faible importance sur le résultat final et
proposent même de le considérer nul D'autres ont montré expérimentalement que ce terme
produit une petite variation des résultats même lorsqu'on le fait varier d'un facteur 8.
- De toute façon, le critère de Tsai-Wu est généralement écrit de la façon suivante:
𝜎1 2 𝜏 12 2
+ ≤1 (5.64)
𝑋 𝑆12
Les graphiques qui suivent sont relatif au critère de Hoffmann, sur des composites en carbone-
époxyde et bore-époxyde.
Exercice n°5.1:
E1=160000 MPa, E2=10000 MPa ,𝜗12 =0.3 , G12=7000 MPa ,Xt=1800 MPa , Xc=1400 MPa,
Yt=40 MPa , Yc=230 MPa et S=100 MPa
-Dessinez les enveloppes de l'état limite selon les trois critères (contraintes maximales,
déformations maximales et Tsai-Hill ).
Exercice n°5.2:
On considère une couche orthotrope dont les caractéristiques à la rupture sont données par :
CMMC
Xt=1500 MPa , Xc=1700 MPa, Yt=90 MPa , Yc=250 MPa et S=80 MPa
Cette couche est soumise à un état de traction dans la direction 𝜃.
𝜋
Tracer en coordonnées cartésiennes pour 0 ≤ 𝜃 ≤ 2 la contrainte à la rupture en fonction de
l’angle 𝜃 de traction, en utilisant les critères en contraintes maximales.
Exercice n°5.3:
Exercice n°5.4:
Questions
CMMC
Répondez par Vrai si l'énoncé est correct ou par Faux si l'énoncé est incorrect
Q5.1 Le problème principal du critère de Tsai-Hill, qu'on n'a fait aucune distinction entre la
résistance à la traction et celle à la compression
Q5.2 Critère de Hashin est basé sur trois modes principaux de rupture du matériau par exemple
rupture de fibres en traction
Q5.3 Le critère mixte est le couplage entre les deux critères déformation maximale et
contraintes maximale
Q5.4 Tsai et Wu ont proposé un critère tensoriel pour les matériaux composites orthotropes
Q5.5 Critère de Hashin s’applique aux composites unidirectionnels et les tissus
Q5.6 Le critère de Tsai-Hill est un critère phénoménologique que Tsai (1968) a élaboré pour les
couches en composite à partir du critère de Hill (1950)
Q5.7 La séquence d'empilement est un facteur qui influe sur la propagation des défauts et
dégradations.
Q5.8 Le procédé de fabrication est un facteur qui influe sur la propagation des défauts et
dégradations.
Q5.9 Dans le critère de Tsai et Wu , on introduit deux tenseurs de résistance, f et F, d'ordre 2
,ces tenseurs ont les symétries de l'élasticité.
Q5.10 L' interfaces fibre/matrice est un facteur qui ne influe pas sur la propagation des défauts et
la dégradations des stratifiés.
Q5.11 L'approche mésomécanique concerne la prédiction de la défaillance du stratifié à partir
des propriétés de la matrice et l'estimation des effets des changements de stratifié.
Q5.12 Le critère de la contrainte maximale est un critère qui prend en compte les interactions
possibles entre les différents mécanismes de rupture
Réponses
CMM
C
O bjectifs
Présentation du logiciel Scilab
Exemples des programmes avec Scilab pour les matériaux composites
Chapitre 6 Exemple des programmes d'homogénéisation et le comportement des
matériaux composites par Scilab
CMMC 2023
Scilab fait la distinction entre majuscule et minuscule pour les noms de variables
Un certain nombre de constantes sont définies dans Scilab par exemple %pi
6.6 Exemples des programmes avec Scilab pour les matériaux composites
Tout les programmes sont développés par l'auteur du polycopié (Dr. BREK Samir)
Le chemin du répertoire des résultats est : D:\R\R-SCILAB ,vous pouvez changer ce
chemin
//Caractéristiques-Fibre-Matrice Verre/époxy //
Nuf=0.25;
Num=0.4;
EfL=74000.0;
EfT=74000.0;
Em=4500.0;
Gflt=30000;
Gm=1600.0;
ROf=2600.0;
ROm=1200.0;
////////////////////////////////////////////////
W=0.0;
for i = 1:21
vf(i)=W;
vm(i)=1-vf(i);
W=W+0.05;
end ;
fprintfMat('D:\R\R-SCILAB\vf.txt',vf);
//Loi de melanges////////////////////////////
for i = 1:21
vm(i)=1-vf(i);
E1(i)= (EfL*vf(i))+(Em*vm(i));
Nu12(i)=(Nuf*vf(i))+(Num*vm(i));
ROCOM(i)=(ROf*vf(i))+(ROm*vm(i));
E2(i)=((vf(i)/EfT)+(vm(i)/Em))^-1;
G12(i)=((vf(i)/Gflt)+(vm(i)/Gm))^-1;
/////////////////
//xtitle("les valeures","abscisse","ordonnée");
//plot(vf,E1,'g');
//plot(vf,E2,'b');
//plot(vf,G12,'r');
//plot(vf,Nu12,'g');
//plot(vf,ROCOM,'b');
// Modèle de Ekvall////////////////////////////////////
//Caractéristiques-Fibre-Matrice verre/époxy //////////
Nuf=0.25;
// Modèle de Tsai-Han/////////////////////////////
//Caractéristiques-Fibre-Matrice verre/époxy /////
Nuf=0.25;
Num=0.4;
EfL=74000.0;
EfT=74000.0;
// Tsai-avec contiguïté////////////////////////////
//Caractéristiques-Fibre-Matrice verre/époxy //////
Nuf=0.25;
Num=0.4;
EfL=74000.0;
EfT=74000.0;
Em=4500.0;
Gflt=30000;
Gm=1600.0;
A11=A11+(qj11(i)*RAP1); A22=A22+(qj22(i)*RAP1);
A66=A66+(qj66(i)*RAP1); A12=A12+(qj12(i)*RAP1);
A16=A16+(qj16(i)*RAP1); A26=A26+(qj26(i)*RAP1);
//////////////
B11=B11+(qj11(i)*RAP2); B22=B22+(qj22(i)*RAP2);
B66=B66+(qj66(i)*RAP2); B12=B12+(qj12(i)*RAP2);
B16=B16+(qj16(i)*RAP2); B26=B26+(qj26(i)*RAP2);
/////////////
D11=D11+(qj11(i)*RAP3); D22=D22+(qj22(i)*RAP3);
D66=D66+(qj66(i)*RAP3); D12=D12+(qj12(i)*RAP3);
D16=D16+(qj16(i)*RAP3); D26=D26+(qj26(i)*RAP3);
end ;
Aij=[A11 A12 A16 ; A12 A22 A26; A16 A26 A66];
Bij=[B11 B12 B16 ; B12 B22 B26; B16 B26 B66];
Dij=[D11 D12 D16 ; D12 D22 D26; D16 D26 D66];
Cij=[A11 A12 A16 B11 B12 B16;A12 A22 A26 B12 B22 B26 ;
A16 A26 A66 B16 B26 B66 ;B11 B12 B16 D11 D12 D16 ;
B12 B22 B26 D12 D22 D26 ;B16 B26 B66 D16 D26 D66 ];
SSij=inv(Cij);
//// les matrice a , d ,b
m1=inv(Aij-((Bij*(inv(Dij)))*Bij));
m2=inv(Dij-((Bij*(inv(Aij)))*Bij));
m3=(-1*m1*Bij)*inv(Dij);
m4=m3';
Sij=[m1(1,1) m1(1,2) m1(1,3) m3(1,1) m3(1,2) m3(1,3);
m1(2,1) m1(2,2) m1(2,3) m3(2,1) m3(2,2) m3(2,3) ;
m1(3,1) m1(3,2) m1(3,3) m3(3,1) m3(3,2) m3(3,3);
m4(1,1) m4(1,2) m4(1,3) m2(1,1) m2(1,2) m2(1,3);
m4(2,1) m4(2,2) m4(2,3) m2(2,1) m2(2,2) m2(2,3);
//Caractéristiques de la couche UD //
E1=181000;
E2=10300;
nu12=0.28;
G12=7170;
n=3;
ang=[0.0 30.0 -45.0];
z= [-7.5 -2.5 2.5 7.5];
///////////////////////////
format(10);
nu21=(nu12*E2)/E1;
rap1=1-(nu12*nu21);
q11=E1/rap1;
q12=(nu21*E1)/rap1;
q22=E2/rap1;
q16=0.; q26=0.; q66=G12;
q=[q11 q12 q16 ;q12 q22 q26;q16 q26 q66];
///////////////////////////////////
for i = 1:n
qj11(i)=0.;qj22(i)=0.;qj66(i)=0.;
qj12(i)=0.;qj26(i)=0.;qj16(i)=0.;
end ;
for i = 1:n
//**Matrice époxyde******///////////////////////
Rm=1200.0;
Em=4500.0;
Gm=1600.0;
Num=0.4;
//****choisir le fibre**********////////////////
//****Fibre verre(E)
Rf=2600;EfL=74000;EfT=74000;GfLT=30000;Nuf=0.2;
//**** Fibre aramide
//Rf=1450;EfL=130000;EfT=5400;GfLT=12000;Nuf=0.4;
end;
fprintfMat('D:\R\R-SCILAB\MATRICE-T1.txt',T1);
fprintfMat('D:\R\R-SCILAB\MATRICE-T2.txt',T2);
fprintfMat('D:\R\R-SCILAB\MATRICE-T3.txt',T3);
ContREP12=T1*contREPxy;
end;
Exercice 6.15 (Programme : Calcul du module G23 par la formule de la solution exacte)
//**Matrice époxyde******///////
Em=4500.0;
Gm=1600.0;
num=0.4;
//****Fibre verre(E)
Ef=74000;Gf=30000;nuf=0.25;
//**** Fibre aramide
//Ef=130000;Gf=12000;nuf=0.4;
//****Fibre carbon(HR)
//Ef=230000;Gf=50000;nuf=0.3;
/////////////////////
nf=3-(4*nuf);
nm=3-(4*num);
T1=2*(1+nuf);
T2=1-(2*nuf);
T3=2*(1+num);
T4=1-(2*num);
Kf=Ef/(T1*T2);
Km=Em/(T3*T4);
K1=Kf+Gm ;
K2=Km+Gm ;
////////////////////
W=0.0;
for i = 1:101
vf(i)=W;
vm(i)=1-vf(i);
Exercices
Exercice 6.17
Développer un programme en Scilab pour calculer le module E1 par la formule de solution
exacte)
Exercice 6.18
Développer un programme en Scilab pour calculer le module E2 par la formule de solution
exacte).
Exercice 6.19
Développer un programme en Scilab pour calculer le coefficient de Poisson 𝜈12 par la formule
de solution exacte).
Exercice 6.20
Développer un programme en Scilab pour calculer les coefficients de délitation thermique d'un
pli UD.
Exercice 6.21
Développer un programme en Scilab pour calculer les déformations pour un matériau composite
sollicité par des chargements thermomécaniques(force et température).
Exercice 6.22
Développer un programme en Scilab pour calculer les déformations pour un matériau composite
sollicité par des chargements mécaniques(forces) en 3D.
Exercice 6.23
Développer un programme en Scilab pour calculer les bornes de Hashin et Hill des modules
d’élasticité d’un composite unidirectionnel.
Exercice 6.24
Développer un programme en Scilab pour calculer les modules E2 et G12 par le modèle de bornes
de Hashin et Hill des modules d’élasticité d’un composite unidirectionnel.
Exercice 6.25
Développer un programme en Scilab pour calculer les modules E2 et G12 par le modèle de Cox
d’un composite unidirectionnel verre/époxy.
Exercice 6.26
Développer un programme en Scilab pour calculer le coefficient 𝜈23 par la relation de R. L.
FOYE d’un composite unidirectionnel carbone/époxy.
Exercice 6.27
Développer un programme en Scilab pour calculer le module de cisaillement longitudinal : G23
par la relation de la solution exacte pour un composite unidirectionnel carbone/époxy.
Exercice 6.28
Développer un programme en Scilab pour calculer le module de compression latérale KL par la
relation de la solution exacte pour un composite unidirectionnel carbone/époxy.
Planche 1.Contrainte maximum σxmax (MPa) en fonction des pourcentages de plis dans les directions
0°,90°,+45° et -45° pour le stratifié carboneHR/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 2.Contrainte maximum σymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis dans les directions
0°,90°,+45° et -45° pour le stratifié carbone HR/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 3.Contrainte maximum τxymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis dans les directions
0°,90°,+45° et -45° pour le stratifié carbone HR/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 5.Module de cisaillement Gxy (MPa) du stratifié en fonction des pourcentages de plis pour le
stratifié carbone HR/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 6.Contrainte maximum σxmax (MPa) pour le stratifié Kevlar/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm.
Daniel Gay (2015)
Planche 7.Contrainte maximum σymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis pour le stratifié
Kevlar/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 8.Contrainte maximum τxymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis pour le stratifié
Kevlar/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 10.Module de cisaillement Gxy (MPa) du stratifié en fonction des pourcentages de plis pour le
stratifié Kevlar/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 11.Contrainte maximum σxmax (MPa) en fonction des pourcentages de plis pour le stratifié
verre/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 12.Contrainte maximum σymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis pour le stratifié
verre/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Planche 13.Contrainte maximum τxymax (MPa) en fonction des pourcentages de plis pour le stratifié
verre/époxyde, Vf=60% et h=0.13mm. Daniel Gay (2015)
Réf: Daniel Gay (2015).Composite materials, design and Applications. Third edition, Taylor &
Francis Group.
Réf: Daniel Gay (2015).Composite materials, design and Applications. Third edition, Taylor &
Francis Group.
Réf: Daniel Gay (2015).Composite materials, design and Applications. Third edition, Taylor &
Francis Group.
Réf: Daniel Gay (2015).Composite materials, design and Applications. Third edition, Taylor &
Francis Group.
Planche 20. Les matrices de rigidité Cij des stratifiés symétrique et asymétrique
𝑬CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
𝟏 , 𝝆𝑪 , 𝝂𝟏𝟐
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
𝑬CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
𝟏 , 𝝆𝑪 , 𝝂𝟏𝟐
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
𝑬CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
𝟏 , 𝝆𝑪 , 𝝂𝟏𝟐
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.25; Num=0.4; EfL=74000MPa; EfT=74000MPa; Em=4500MPa; Gflt=30000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=2600 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.4; Num=0.4; EfL=130000MPa; EfT=5400MPa; Em=4500MPa; Gflt=12000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1450 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
CMMC
Nuf=0.3; Num=0.4; EfL=230000MPa; EfT=15000MPa; Em=4500MPa; Gflt=50000MPa;
Gm=1600MPa; Rof=1750 kg/m3; Rom=1200 kg/m3;
Pour connaître le chemin, il faut suivre les traces des chercheurs spécialisés dans le domaine, ils nous ont laissé
les traits essentiels que les années n'effacent pas .Notre devoir est d'améliorer au maximum l'état de ce chemin.
Thomas Young
Naissance : 1773
Décès : 1829 (à 56 ans)
Nationalité : Britannique
Activités : Mathématiques, Physicien
Woldemar Voigt
Naissance : 1850
Décès : 1919 (à 69 ans)
Nationalité : Allemande
Activités : Physicien ,professeur d'université ,cristallographe
Stephen W. Tsai
Naissance : 1929 Pékin , Chine
Nationalité : Chinoise
Activités : Professeur émérite (Recherche) d'aéronautique et d'astronautique
Livres : Composites design, introduction to composite materials, theory of composites Design
Christos C. Chamis
Scientifique principal en aérospatiale, NASA Glenn Research Center, pour ses contributions pionnières au
domaine de la science et de l'ingénierie dans l'analyse inélastique 3D, l'analyse structurelle probabiliste,
l'adaptation structurelle et la mécanique des composites à haute température dans laquelle il a développé des
méthodes de calcul et codes informatiques.
Activités : Physicien, Mathématicien
Livres : Characterization and design mechanics for fiber-reinforced metals, Mechanics of composite materials
Robert HooKe
Naissance :1635
Décès : 1703 (à 68 ans)
Nationalité : Britannique
Activités : physicien, Mathématicien
Gabriel Lamé
Naissance : 1795
Décès : 1870 (à 75 ans)
Nationalité : Française
Activités : Mathématicien , physicien , professeur d'université
John C. Halpin
Ingénieur en chef du Aeronautical System Center, le plus grand des trois centres de produits sous l'Air Force
Material Command, à Wright Patterson Air Force Base, pendant plus de 30 ans, il a supervisé toutes les activités
de développement d'avions de l'US Air Force, tout en servant de conseiller technique auprès de la Federal
Aviation Administration dans la formulation de concepts de certification pour les cellules composites.
Livres: Primer on Composite Materials Analysis, Ribbon reinforcement of composites, Effects of environmental
factors on composite materials
John D. Eshelby
Naissance : 1916
Décès : 1981 (à 64 ans)
Nationalité : Britannique
Activités : Mathématicien , physicien , ingénieur
Woldemar Voigt
Naissance : 1850
Décès : 1919 (à 69 ans)
Nationalité : allemande
Activités : Physicien, professeur d'université, cristallographe
András Reuss
Naissance : 1900
Décès : 1968 (à 68 ans)
Nationalité : Française
Activités : ingénieur , physicien
Rodney Hill
Naissance : 1921
Décès : 2011 (à 90 ans)
Nationalité : Britannique
Activités : Métallurgiste , Mathématicien
Nicholas J. Pagano
Est un chercheur dans le domaine des matériaux composites depuis plus de 30 ans, principalement en tant
que scientifique principal au laboratoire de recherche de l'armée de l'air.
Ses œuvres ont fait l'objet de couverture rigide intitulée "Mechanics of Composite Materials:
Selected Works of Nicholas J. Pagano." Le Dr Pagano a été le premier à reconnaître l'importance des
phénomènes interlaminaires dans les composites haute performance matériaux, et sa découverte du
«phénomène de séquence d'empilement» a conduit à de nouvelles pratiques pour réduire le potentiel
pour le délaminage.
Diagrammes Cartésiens
Diagrammes Cartésiens
Diagrammes Cartésiens
Diagrammes Cartésiens
A l'issue de ce travail ,j'espère que les étudiants ont bénéficié de ce polycopié ,que la
présentation des cours et des exercices a été claire et utile , j'espère que le nombre d'exercices est
adapté à chaque chapitre. Ce polycopié est une tentative personnelle de ma part pour expliquer
une partie des matériaux composites.
Je vous conseille de profiter davantage par la lecture des ouvrages cités dans la liste des
références bibliographiques.
"Chaque livre que vous lisez augmente la clarté de votre compréhension
des matériaux composites"
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Réponses
cours
des questions de
| Questions Faux
R éponses
R1.01 La principale motivation dans l’utilisation des matériaux composites pour la réalisation
des structures aéronautiques est essentiellement « le gain de masse ».
R1.02 L'utilisation des composites à matrice métallique (CMM) reste limitée au domaine de
températures inférieures à 600°C.
R1.03 L'utilisation des composites à matrice polymère (CMP) reste limitée au domaine de
températures inférieures à 200°C.
R1.04 Pour l'utilisation des composites à matrice céramique (CMC) les températures de
fonctionnement dépassent 1000°C.
R1.05 La matrice a pour rôle de lier les fibres renforts, d’assurer une répartition spatiale
homogène des renforts.
R1.06 Fibre de verre « R » c'est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes
performances (HP).
R1.10 Les unidirectionnels se composent de fibres assemblées parallèlement les unes par
rapport aux autres à l'aide d'une trame très légère.
R1.13 Les matrices thermodurcissable (résine TD) ont des propriétés mécaniques élevées. ces
résines ne peuvent être mises en forme qu’une seule fois.
R1.14 Le moulage sous vide des matériaux composites consiste à utiliser simultanément le vide
et la pression atmosphérique.
R1.15 Un stratifié est symétrique si le plan médian est le plan de symétrie. Sa spécification ne
nécessite que la moitié des couches.
R1.16 Une structure sandwich résulte de l'assemblage de deux peaux (semelles) et d’un
matériau d’âme. Le matériau des peaux de faible épaisseur et très bonnes
caractéristiques mécaniques.
R1.17 Dans le cas des composites à matrice organique et renfort fibreux, la distribution des
fibres dans la matrice est homogène pour des cas de pièces.
R1.18 Les stratifiés hybrides intercouches constitués d’une suite de couches , chacune de nature
différente.
R1.19 Les stratifiés hybrides interacouches constitués par une séquence de couches identiques,
chaque couche étant constituée de renforts différents.
R1.20 Un pourcentage minimum (5% à 10%) du nombre des plis est effectué dans chacune des
directions 0°, +45°, -45° et 90°.
R1.21 Un pourcentage minimum (5% à 10%) du nombre des plis est effectué dans chacune des
directions 0°, +45°, -45° et 90°.
R1.22 Les âmes les plus utilisés dans les matériaux composites sandwiches sont les âmes
creuses.
R1.23 Un stratifié est symétrique si le plan médian est le plan de symétrie. Sa spécification ne
nécessite que la moitié des couches (stratifié a un nombre pair et stratifié a un nombre
impair de couches).
R1.27 Pour la désignation des stratifiés les plis successives sont séparées par une barre oblique
(/).
R1.29 Les composites volumiques ont été introduits pour des besoins spécifiques. Ils sont
élaborés à partir des plis unidirectionnel (UD) et plis tissus.
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R éponses
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R éponses
R5.02 Critère de Hashin est basé sur quatre modes principaux de rupture du matériau par
exemple rupture de fibres en traction
R5.05 Critère de Hashin s’applique aux composites unidirectionnels
R5.09 Dans le critère de Tsai et Wu , on introduit deux tenseurs de résistance, f et F, le premier
d'ordre 2 et le deuxième d'ordre 4 ces tenseurs ont les symétries de l'élasticité.
R5.10 L' interfaces fibre/matrice est un facteur qui influe sur la propagation des défauts et la
dégradations des stratifiés.
R5.11 L'approche mésomécanique concerne la prédiction de la défaillance du stratifié à partir
des propriétés de la couche et l'estimation des effets des changements de stratifié.
R5.12 Le critère de la contrainte maximale est un critère qui ne prend pas en compte les
interactions possibles entre les différents mécanismes de rupture
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Vocabulaire des matériaux composites CMMC 2023
A B C DE F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
EPOXYDE :nom générique donné à certaines
A CMMC molécules organiques possédant un groupement
époxy. Les époxydes sont très réactifs et sont
ARMURE: dans la terminologie du tissage de
textile, désigne le mode d'entrecroisement des fils facilement attaqués par une molécule nucléophile,
de chaîne et des fils de trame. Il existe trois ce qui provoque l’ouverture du cycle. Bonnes
armures principales : toile, sergé et satin. propriétés mécaniques et thermique, résistance à la
ANISOTROPE: cas d'un comportement des fatigue, faible retrait au moulage, stabilité
matériaux dimensionnelle, bonne tenue chimique, excellente
AXES NATURELS: les axes L,T,T' ou 1,2,3 adhérence sur fibres et métaux.
ELASTOMERE : nom générique donné à des
C CMMC polymères naturels ou synthétiques ayant des
propriétés semblables à celles du caoutchouc.
CND : contrôles non destructifs ENROULEMENT FILAMENTAIRE : un fil
CMC : composite à matrice céramique continu, pré-imprégné ou imprégné par passage
CMM : composite à matrice métallique dans un bain de résine, est enroulé sur un mandrin.
CMP : composite à matrice polymère La tension du fil assure le compactage du matériau
CMO : composite à matrice organique composite. On peut ainsi disposer les fibres de
CARBONE : corps simple non métallique façon optimales dans le sens des efforts à
constituant essentiel des charbons, graphites et supporter.
diamants. EQUILIBRE : se dit d’un tissu comportant la
CERAMIQUE : matériaux qui n’est ni un métal même répartition pondérale en chaîne et en trame.
ni un produit organique. ENSIMAGE : une dispersion aqueuse spécifique
CAUCHY (1789-1857) contenant un agent collant, un agent pontant et des
COX: un modèle mathématique agents antistatiques qui remplissent différents
CONTIGUÏTE (Tsai): un modèle mathématique rôles
D CMMC
ENDOMMAGEMENT: dégradation de ses
capacités physiques pouvant conduire à la rupture
F
DRAPAGE MANUEL : procédé de
transformation des composites thermodurcissables CMMC
pour des grandes pièces, en général suivi par une FIBRE : est une formation élémentaire, végétale
polymérisation en autoclave; faibles cadences ou animale, d'aspect filamenteux.
DEGAZAGE :action d’ôter l’air présent dans un FIBRE DE CARBONE : Plusieurs milliers de
mélange, afin d’éviter toute bulle. fibres de carbone sont enroulées ensemble pour
E CMMC
former un fil, qui peut être employé tel quel ou
tissé.
EPOXY : matrice d’origine organique formée à FIBRE DE VERRE : ensemble des filament de
partir de molécules contenant des groupes verre et sont les fibres les plus couramment utilisés
époxydes. dans le renforcement de nombreux produits de
polymère
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Vocabulaire des matériaux composites CMMC 2023
FIBRE DE KEVLAR : fibre d'aramide souvent matériau ainsi constitué possède des propriétés que
appelée KEVLAR, la fibre d'aramide est issue de les éléments seuls ne possèdent pas.
la chimie des polyamides aromatiques MICROSPHERES DE VERRE: l'utilisation de
microsphères de verre permet de réduire de 25 à 35
G CMMC % la masse des pièces
MAT : fils de verranne coupés (compatible résine
GD : composites « grande diffusion »
GMT : glass Mat Thermoplastic, traduction polyester principalement).
anglaise de TRE. MODULE INTERMEDIAIRE :se dit d’une fibre
GOL’DENBLAT ET KOPNOV : un modèle de carbone ayant un module de flexion de 300
mathématique GPa.
MONOCLINIQUE: cas d'un comportement des
H CMMC
matériaux (un plan de symétrie)
MEMBRANE : les efforts Nx, Ny, Nxy
HAUT MODULE :renfort constitué de deux
nappes de fils superposées, sans qu’à aucun
moment les fils constituants ces nappes ne
N CMMC
s’entrecroisent. La cohésion des deux nappes est NAPPE: position de fils le plus souvent liés par
assurée par une chaîne et une trame en fils fins, qui une matrice réticulée ou non, ou par quelques fils
n’interviennent pas dans les performances de trame.
mécaniques du tissu. Les fils des nappes sont très NID D'ABEILLE COMPOSITE :
peu déformés, donc très résistants. une sélection de composites dans de nombreux
HP : composites « haute performance » hexagones pour former une forme en nid d'abeille.
HALPIN-TSAI : un modèle mathématique pour la
prédiction de l'élasticité d'un matériau composite O CMMC
basé sur la géométrie et l'orientation de la charge et ORTHOTROPE: cas d'un comportement des
les propriétés élastiques de la charge et de la matériaux (deux plans de symétrie)
matrice.
HOPKINS-CHAMIS: un modèle mathématique
pour la prédiction de l'élasticité d'un matériau
P CMMC
POLYMERE : nom générique donné à des
composite par Dale A. Hopkins and Christos C. macromolécules caractérisées par un assemblage
Chamis répétitif de plus petites unités moléculaires,
HR: fibres haute résistance appelées monomères, à partir desquelles le
HM: fibres haut module polymère est synthétisé.
HOOKE: un scientifique polymathe anglais né POLYMERISATION : nom générique donné aux
le 18 juillet 1635 réactions chimiques dont les produits sont des
HASHIN: Z. Hashin scientifique de haut niveau polymères.
HILL: R. Hill scientifique de haut niveau PA : polyamides
HYGROSCOPIQUES : données en spécifiant le PAI : polyamide imide
pourcentage d'eau absorbée par rapport à l'état de PAN : polyacrylonitrile
fabrication PBT : polytéréphtalates butyléniques,
K CMMC
appartiennent à la classe des polymères
thermoplastiques (TP).
KIM-SONI : un modèle mathématique PC : polycarbonate, appartient à la classe des
polymères thermoplastiques (TP)
M CMMC PE : polyesters
PEEK : polyéther-éther-cétone
MATRICE : un élément servant à transférer les
efforts aux fibres, qui sont plus raides et plus PEI : polyéther-imide, appartient à la classe des
résistantes. polymères thermoplastiques (TP),
MATERIAU COMPOSITE : est un assemblage PES : polyéther-sulfone
d'au moins deux matériaux non miscibles (mais PET : polytéréphtalates éthyléniques ;
ayant une forte capacité d'adhésion). Le nouveau appartiennent à la classe des polymères
thermoplastiques (TP).
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PLA : acide poly-lactique type de construction permet de limiter les points de
PLA/PLA : composites à matrice et fibres en acide croisement et la déformation des fils à ces points
poly-lactique de croisement, entraînant de meilleures
PMMA : polymétachrylate de méthyle, performances en flexion et en traction et une
thermoplastique diminution des effets de cisaillement.
POM : polyoxyméthylène, résine thermoplastique. SERGE : mode de tissage. Un fil passe par dessus
PP : polypropylène, polymère semi-technique, deux autres fils, dans les deux sens (chaîne et
appartient à la classe de polymères trame). Ce tissage est utilisé quand on recherche
thermoplastiques (TP). une densité importante de fils tout en conservant au
PPO : polyoxide de phénylène. tissu la souplesse appropriée.
PPS : polyphenylene sulfide (Poly(sulfure de STRATIFIE : disposé en couches superposées.
phénylène)) STRATIFICATION : disposition en couche
PU : polyuréthane, appartient à la classe des successives, superposées.
résines thermodurcissables (TD) ; caractérisée par SOUPLESSE: matrices Sij
sa faible viscosité qui permet un bon remplissage SYMETRIE MIROIR: symétrie spéciale dans les
du moule. stratifiés
PULTRUSION : procédé de transformation de SCILAB : un environnement informatique conçu
composites pour des profilés spécifiquement pour le calcul matriciel
PLASTIQUE : matière synthétique constituée de
macromolécules susceptible d’être modeler
(Généralement à chaud).
T CMMC
TD : composites thermodurcissables
PLI: couche solide mince d'un composite TP : composites thermoplastiques
épaisseur minimale TPR : thermoplastique Renforcé sous forme de
PUCK: un modèle mathématique pour la rupture granulés
d'un matériau composite TRE : thermoplastique Renforcé Estampable
R CMMC
TISSUS : Un tissage des fibres (2D ou 3D)
TAFFETAS :Mode de tissage. Les fils de chaîne
RIFT : resin Infusion Processes, nouveau procédé et de trame s’entrecroisent alternativement.
de transformation des composites THERMODURCISSABLE : qui possède la
RIM : Injection réaction (Reaction Injection propriété de durcir au-dessus d’une certaine
Molding) pour composites GD. température et de ne pouvoir reprendre sa forme
ROVING : rouleaux de feuilles de fibres de verre primitive de façon réversible.
R-RIM : renforced RIM, variante du procédé RIM THERMOPLASTIQUE : qui se ramollit sous
RTM : resin Transfer Moulding, procédé de l’action de la chaleur et se durcit en se refroidissant
transformation de composites HP et GD de façon réversible.
RESINE : composé organique solide ou liquide TITANE : Chim(Ti), Mét(T). Métal blanc et dur.
d’origine artificielle. THERMOMECANIQUE: Chargement
RIGIDITE: matrice Cij mécanique et thermique
R. L. FOYE: un modèle mathématique pour la TSAI-HAHN: un modèle mathématique pour la
prédiction de l'élasticité d'un matériau composite prédiction de l'élasticité d'un matériau composite
RUPTURE: étape finale d'une fissuration TSAI: un modèle mathématique pour la prédiction
de l'élasticité d'un matériau composite
S CMMC TSAI-WU: un modèle mathématique pour la
rupture d'un matériau composite
SCRIMP : procédé de transformation des
composites par moulage sous vide
SMC : Sheet Moulding Compound, semi-produit U CMMC
composites TD UP : polyester
SATIN: mode de tissage. Un fil de chaîne passe UNIDIRECTIONNEL (UD): se dit d’un renfort
au-dessus de plusieurs fils de trame. Ex : dans un dont toutes les fibres sont orientées dans le même
satin de 8, un fil de chaîne passe au-dessus de 7 fils sens. Ces fibres ne sont maintenues entre elles que
de trame. C’est l’armure la plus déformable. Ce
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Vocabulaire des matériaux composites CMMC 2023
par de très minces fils, qui ne servent qu’à la VERRE : Substance solide, transparente et fragile,
cohésion de l’ensemble. obtenue par la fusion d’un sable siliceux avec du
carbonate de sodium ou de potassium.
V CMMC Y CMMC
VERRANNE : fibres discontinues (bonne YAMADA-SUN : un modèle mathématique pour
résistance au délaminage). la rupture d'un matériau composite.
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L iste des références
B ibliographiques
L
R éférences Liste des Références Bibliographiques
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R éférences Liste des Références Bibliographiques
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Doctorat de l'Université de Paris VI, 2005
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stratifies et analyse de la tenue de structures composites", Thèse de Doctorat de
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Comportement Mécanique des
Matériaux Métalliques
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Comportement Mécanique des
Matériaux Composites
Version 1,2023
Comportement Mécanique
des Matériaux Composites
(Cours et exercices)
Polycopié pédagogique de la matière : CMMC
Comportement Mécanique des Matériaux Composites
Pour les étudiants de Master et Licence
Spécialités : Génie des Matériaux et Construction Mécanique
BREK SAMIR
Université ABBES LAGHROUR, Khenchela, Algérie
Faculté Sciences et Technologies, Département de Génie Mécanique
Laboratoire Ingénierie et Sciences des Matériaux Avancées "ISMA"
https://orcid.org/0000-0001-7292-5393