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Introduction
Les matériaux sont de plus en plus développés et leur classement en familles devient de
plus en plus difficile. Néanmoins, et à titre de simplifier, le classement classique des matériaux
en trois grandes familles reste toujours le plus général, à savoir,
les métaux : métaux purs, alliages ferreux et non ferreurs,
l’ensemble des composés organiques qui sont basés essentiellement sur la chimie du
carbone : les polymères (matières thermoplastiques, matières thermodurcissables) et les
élastomères,
les céramiques qui sont des matériaux de synthèse, ni organiques ni métalliques, dont
l’élaboration fait appel à des traitements thermiques,
les matériaux composites : sont composés de au moins deux constituants différents des trois
différentes familles précédentes.
L'utilisation de tels matériaux pour la fabrication d'objets matériels est déterminée par leurs
propriétés mécaniques et physiques. Dans la pratique un matériau sera choisi en fonction des
propriétés qui lui seront demandées dans des conditions d'utilisation bien déterminées mais
également en fonction de la stabilité de ces propriétés avec le temps, la température, la
composition de l’atmosphère, etc.
En outre les propriétés des matériaux peuvent dépendre du mode d'élaboration de ceux-
ci, des usinages des différents traitements subis. Le technicien et en particulier le métallurgiste
pour ce qui concerne les matériaux métallique doit connaitre les principes sur lesquels reposent
le comportement des matériaux ainsi que les mécanismes de transformation qui en modifient
les caractéristiques et les propriétés.
Au cours des dernières décennies l'utilisation de nouveaux matériaux a marqué le
développement industriel, en particulier l'utilisation de matériaux de synthèse (polymères) et
autres qui peuvent avoir des meilleures propriétés mécaniques. Les recherches actuelles sur les
matériaux consistent à élaborer des produits peu coûteux à hautes performances physiques et
mécaniques.
Les métaux et leurs alliages demeurent cependant les matériaux essentiels dans la
fabrication mécanique et les métallurgistes ont pour principal objectif la mise au point d'alliages
à résistance mécanique de plus en plus élevée.
Objectif :
- Savoir les différentes classes de matériaux (métaux et alliages, polymères,
composites, céramiques et verres)
- Connaître les propriétés physiques et mécaniques
Pré-requis :
Notions élémentaires de physique et de chimie
Evaluation :
- Formative au cours d’enseignement et des travaux dirigés.
- Sommative : évaluation orale, devoir surveillé et examen de fin de semestre.
Matériels didactiques :
- Tableau
- Polycopies
Eléments de contenu :
- Classes de matériaux : métaux et alliages, polymères, composites et céramiques et
verres
- Exemples de matériaux
- Propriétés physiques (conductivité électrique et thermique, température de
fusion,…)
- Propriétés mécaniques (résistance, rigidité, déformabilité,…)
CHAPITRE I
Classes des matériaux et propriétés
1. Définition
Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne
pour en faire des objets. La nature chimique, la forme physique (phases en présence,
granulométrie et forme des particules), l'état de surface des différentes matières premières qui
sont à la base des matériaux confère à ceux-ci des propriétés particulières.
2. Classe des matériaux
On distingue ainsi quatre grandes familles de matériaux :
Métaux et alliages
Polymères Céramiques et
Polymères chargés verres
L'acier est un alliage à base de fer additionné d'un faible pourcentage de carbone (de 0,008%
à environ 2,14% en masse). La teneur en carbone a une influence considérable sur les propriétés
de l'acier : en dessous de 0,008%, l'alliage est plutôt malléable et on parle de fer ; au-delà de
2,14%, les inclusions de carbone sous forme graphite fragilisent la microstructure et on parle
de fonte. Entre ces deux valeurs, l'augmentation de la teneur en carbone a tendance à améliorer
la résistance mécanique et la dureté de l'alliage ; on parle d’aciers doux, mi-doux, mi-durs, durs
ou extra-durs.
L’ajoute d'autres éléments modifie également les propriétés des aciers, et on parle d'aciers
alliés. De plus, on peut encore améliorer grandement leurs caractéristiques par des traitements
thermiques (notamment les trempes) prenant en surface ou à cœur de la matière ; on parle alors
d'aciers traités.
L'intérêt majeur des aciers réside d'une part dans les valeurs élevées des propriétés
mécaniques fondamentales :
résistance aux efforts : module d'élasticité, limite élastique, résistance mécanique ;
dureté ;
résistance aux chocs (résilience).
D'autre part, leur coût d'élaboration reste relativement modéré, car le minerai de fer est
abondant sur terre (environ 5% de l'écorce) et sa réduction assez simple (par addition de carbone
à haute température). Enfin les aciers sont pratiquement entièrement recyclable grâce à la filière
ferraille. Mais ils présentent une mauvaise résistance à la corrosion, à laquelle on peut remédier,
soit par divers traitements de surface, soit par l'addition d'éléments réalisant des nuances dites
« inoxydables ». Par ailleurs, les aciers sont difficilement moulables. Enfin, lorsque leur masse
volumique est pénalisante (dans le secteur aéronautique par exemple), on se tourne vers des
matériaux plus légers (alliages à base d'aluminium, composites, etc.), mais parfois beaucoup
plus chers.
De ce fait, les aciers restent privilégiés dans presque tous les domaines d'application
technique : équipements publics, industrie chimique, pharmaceutique et nucléaire, agro-
alimentaire, bâtiment, moyens de transport, médical, composants mécaniques (visserie,
ressorts, câbles, roulements, engrenages), outillage de frappe et de coupe.
L’aluminium
L’aluminium est un élément chimique, de symbole Al. C'est un élément important sur
la planète Terre avec 1,5 % de la masse totale en élément Al. C'est un métal argenté et malléable.
Il est remarquable pour sa résistance à l'oxydation et sa faible densité.
En fait, il est très oxydable mais à l'air, il se forme une couche de quelques micromètres d'oxyde
d'aluminium (Al2O3) imperméable qui protège le reste du métal et qui se reforme très
rapidement.
Il est principalement extrait d'un minerai appelé bauxite où il est présent sous forme
d'oxyde hydraté dont on extrait l'alumine (Al2O3). L'aluminium est employé dans beaucoup
d'industries pour faire de nombreux produits différents et il est très important pour l'économie
mondiale.
Les composants structuraux faits à partir d'aluminium sont essentielles à l'industrie
aérospatiale et très importants dans d'autres secteurs du transport et de la construction où sa
faible densité, sa longévité et sa résistance sont nécessaires.
L'aluminium a une densité environ trois fois plus faible que celle de l'acier ou du cuivre ; il
est malléable, ductile et facilement usiné et moulé. Il est également non magnétique et ne
provoque pas d'étincelles. C’est le métal le plus utilisé après le fer, grâce à sa légèreté et sa
bonne conductivité électrique et thermique. L'aluminium pur est mou et fragile, mais avec des
petites quantités de cuivre, magnésium, manganèse, silicium et d'autres éléments, il peut former
des alliages aux propriétés variées.
Parmi les secteurs utilisant l'aluminium, on peut citer :
- les transports (automobiles, avions, camions, trains, bateaux, etc.) ;
- l'emballage (boîtes de conserve, papier aluminium, canettes, barquettes, aérosols, etc.) et
notamment les emballages alimentaires ;
- la construction (fenêtres, portes, gouttières, etc.) ;
- les biens de consommation (appareils, ustensiles de cuisine etc.) ;
- les fils électriques (la conductivité de l'aluminium ne représente que 60 % de celle du
cuivre, mais l'aluminium est plus léger et moins cher).
3.2. La céramique
Premier « art du feu » à apparaître (avant la métallurgie et le travail du verre), la céramique
désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite qui ont subi une transformation physico-
chimique irréversible au cours d’une cuisson à température plus ou moins élevée.
Un matériau céramique est solide à température ambiante et n'est ni métallique, ni
organique. Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température d'une
pâte humide plastique (verres minéraux), ou agglutination par chauffage (frittage) d'une poudre
sèche préalablement comprimée, sans passer par une phase liquide (céramiques
polycristallines) ; par extension, on désigne sous le terme « céramique » les objets eux-mêmes
ainsi fabriqués.
On peut distinguer trois branches de la céramique :
- la céramique utilitaire, principalement la poterie, la plus ancienne des formes de céramique
(elle est antérieure au travail des métaux) qui utilise les terres argileuses comme matériau de
base ;
- la céramique d'art qui a dérivé de la précédente, et délaisse la fonction utilitaire pour se
centrer sur la valeur décorative ou esthétique;
- la céramique industrielle, particulièrement développée au XXe siècle, elle utilise des
matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitrures, etc.
3.3. Les verres
Dans le langage courant, le mot verre sert à désigner un matériau dur, fragile (cassant) et
transparent. Dans le langage scientifique, le mot verre désigne un matériau amorphe (c'est-à-
dire non cristallin) présentant le phénomène de transition vitreuse. L’état physique résultant est
appelé état vitreux. Le plus souvent, le verre est constitué d’oxyde de silicium (silice SiO2) et
de fondants.
Le verre est utilisé essentiellement en optique pour ses propriétés réfringentes (lentilles,
verres de lunettes). Il est également utilisé en chimie et dans l'industrie agroalimentaire : il réagit
très peu avec la plupart des composés utilisés dans ces domaines, c'est donc un matériau idéal
pour les contenants (bouteilles, pots de yaourt, colonne de distillation, éprouvettes, tubes à
essai...). Le verre est aussi un matériau de construction très important dans l'architecture
moderne et dans l'industrie automobile. Il est notamment présent sous forme de laine de verre,
isolant et léger.
Les utilisations artistiques du verre sont innombrables depuis les origines. Elles ont
accompagné de nombreuses innovations techniques (pâte de verre, fusing, thermo-formage,
etc.).
Le verre est un des premiers matériaux mis au point, rêvé par l'homme. Il est le symbole de
fragilité, de finesse et de transparence
3.4. Les plastiques
Les matières plastiques désignent une large gamme de matériaux macromoléculaires
synthétiques et artificiels, ainsi que de nombreux polymères naturels.
Généralement, les polymères industriels ne sont pas utilisés à l'état « pur », mais mélangés à
des substances miscibles ou non dans la matrice polymère.
La matière plastique = polymère brut (résine de base) + charges + plastifiants + additifs
Il existe un grand nombre de matières plastiques ; certaines connaissent un grand succès
commercial. Les plastiques se rencontrent sous diverses formes : objets moulés, profilés,
adhésifs, fibres, tissus, films, mastics, peintures, etc. Ils sont présents dans de nombreux
secteurs, même dans les plus avancés de la technologie.
On distingue 3 familles de matière plastique :
Les thermoplastiques
Les thermoplastiques se déforment et sont façonnables sous l'effet de la chaleur, gardant
cette forme en refroidissant. Cette propriété permet leur recyclage : les objets sont broyés et
refondus pour en élaborer d'autres. Ils sont par ailleurs solubles dans des solvants spécifiques,
ce qui permet leur utilisation comme revêtements et colles.
Il est possible de passer d'un matériau thermoplastique à un thermodurcissable (c'est le
cas par exemple de la copolymérisation du polyester insaturé avec du styrène). L'opération
inverse est très difficile.
Les hermodurcissables
Les thermodurcissables prennent leur forme définitive au premier refroidissement, sans
réversibilité. C'est le cas des polyesters insaturés (UP), des phénoplastes (Bakélite), etc.
Les polymères tridimensionnels sont généralement rigides, amorphes, cassants, insolubles (sauf
dans de bons solvants) et infusibles.
Les élastomères
Les élastomères sont des polymères amorphes présentant des propriétés remarquables
en élasticité, amortissement et étanchéité (air, eau).
Ils sont employés en général réticulés, et le plus souvent à une température supérieure à leur
température de transition vitreuse, sur le plateau caoutchoutique ; fabrication de pneumatiques
[contenant principalement du caoutchouc naturel (NR) et du copolymère styrène-butadiène
(SBR)], coussins, certains isolants, mastics, joints, etc.
Les techniques de transformation de la matière plastique les plus courantes sont :
l’injection, l’extrusion, thermoformage, expansion, compression, moulage, stratification
(matériau composite), usinage, soudage,….
3.5. Les composites
Un matériau composite est constitué d'une ossature appelée renfort qui assure la tenue
mécanique et d'une protection appelée matrice qui est généralement une matière plastique
(résine thermoplastique ou thermodurcissable) et qui assure la cohésion de la structure et la
retransmission des efforts vers le renfort. Il existe aujourd'hui un grand nombre de matériaux
composites que l'on classe généralement en trois familles en fonction de la nature de la matrice :
- les composites à matrices organiques (CMO) qui constituent, de loin, les volumes les plus
importants aujourd'hui à l'échelle industrielle,
- les composites à matrices céramiques (CMC) réservés aux applications de très haute
technicité et travaillant à haute température comme le spatial, le nucléaire et le militaire, ainsi
que le freinage (freins céramique)
- les composites à matrices métalliques (CMM).
Les composites trouvent leurs principales applications dans le transport aérien (civil et
militaire), maritime et ferroviaire, le bâtiment, l'aérospatial ainsi que les sports et loisirs,
notamment grâce à leur bonne tenue mécanique comparable aux matériaux homogènes comme
l'acier et leur faible masse volumique.
Les fibres de verre sont utilisées notamment dans la fabrication de piscines.
Les fibres de carbone utilisées dans l'aviation.
Le contreplaqué utilisé en menuiserie, construction, ébénisterie.
Le béton armé en génie civil.
4. Caractéristiques des matériaux
Un tel matériau est caractérisé par une résistance qui s’intéresse aux propriétés
mécaniques et physiques et à leur comportement sous l'action d’un chargement extérieur.
4.1. Propriétés physiques des matériaux
Masse volumique
La masse volumique (notée par les lettres grecques ρ rho ou µ mu) est une caractéristique
d'un matériau. Elle est donnée par le rapport ρ = m/V de la masse m d'une substance homogène
et de son volume V. Elle est exprimée par le kilogramme par mètre cube (kg·m-3 ou kg/m3)
(S.I.). Le volume d'une masse donnée dépend de la température et de la pression.
Métaux et
ρ (kg/m3) Matières plastiques ρ (kg/m3)
alliages
acier 7 850 Polypropylène 850 – 920
acier rapide HSS 8 400 - 9 000 Polystyrène 1 040 - 1 060
fonte 6 800 - 7 400 Polyacrylate de méthyle 1 160 - 1 200
aluminium 2 700 PVC + plastifiant 1 190 - 1 350
bronze 8 400 - 9 200 Polyéthylène/téréphtalate 1 380 - 1 410
cuivre 8 920 PVC 1 380 - 1 410
fer 7 860 Bakélite 1 350 - 1 400
laiton 7 300 - 8 400
Bois ρ (kg/m3)
acajou 700
frêne 840
liège 240
Tab. 1.2 : Masses volumiques à T=20 °C et sous la pression atmosphérique
Coefficient de dilatation
La dilatation est l'expansion du volume d'un corps occasionné par son réchauffement.
Pour des matériaux soumis à des écarts de température importants, un coefficient de dilatation
entre en jeu. Il est exprimé en kelvin puissance moins un (K-1).
Les coefficients donnés par le tableau ci-dessous sont valables pour des températures
comprises entre 0°C et 100°C.
substances coefficient de dilatation linéaire 1/K
acier 12,0×10−6
aluminium 23,8×10−6
cuivre 16,5×10−6
fonte 10,5×10−6
porcelaine 4,0×10−6
verre 9×10−6
Tab. 1.3: Coefficients de dilation de quelques substances
Chaleur massique
La chaleur massique (notée c ou s), appeler aussi capacité thermique massique est
déterminée par la quantité d'énergie à apporter par échange thermique pour élever d'un degré la
température de l'unité de masse d'une substance. Elle est exprimée par kilogramme-kelvin
(J·kg-1·K-1) (S.I.).
Substance Phase Capacité thermique massique J·kg-1·K-1
Aluminium solide 897
Cuivre solide 385
gaz 1850
Eau liquide 4186
solide (0 °C) 2060
Fer solide 444
À pression constante, dans les conditions normales de température et de pression
Tab. 1.4 : Chaleur massique de quelques substances
Température de fusion
Le point de fusion d'un corps représente la température à laquelle coexistent son état
solide et son état liquide. Le point de fusion est une constante d'une substance pure donnée. Elle
est habituellement calculée sous pression atmosphérique normale (1 atmosphère).
Contrairement à la température de vaporisation (point d'ébullition), la température de
fusion est assez insensible aux changements de pression, car les volumes molaires de la phase
solide et de la phase liquide sont assez proches. Elle est exprimée en Kelvin (S.I.) ou en Celsius.
A partir de : Kelvin Celsius
T (°K) = TK TC + 273.15
T (°C) = TK - 273.15 TC
Conductivité thermique
Acier doux 46
Acier inoxydable (18% Chrome, 8% Nickel) 26
Aluminium (pureté de 99,9%) 237
Béton 0,92
Bois de chêne 0,16
Caoutchouc vulcanisé (EPDM) 0,36 à 0,40
Cuivre 390
Fer 80
Polystyrène expansé 0,036
Verre 1,2
Conductivité électrique
La conductivité électrique (notée par sigma σ) est l'aptitude d'un matériau à laisser les
charges électriques se déplacer librement, autrement dit à permettre le passage du courant
électrique. Elle correspond à la conductance d'une portion de matériau de 1 m de longueur et
de 1 m2 de section. C'est le rapport de la densité de courant par l'intensité du champ électrique.
Elle est exprimée par le siemens par mètre (S.m-1).
Parmi les meilleurs conducteurs, il y a les métaux pour lesquels les porteurs de charge sont
les « électrons libres ». Selon les matériaux, σ varie de 108 S.m-1 à 10-22 S.m-1.
Porosité
La porosité est l'ensemble des interstices (connectés ou non) d'une roche ou d'un autre
matériau pouvant contenir des fluides (liquide ou gaz). La porosité est le rapport du volume des
vides du matériau divisé par le volume total. Cette valeur est usuellement appelée Φ.
On distingue deux catégories de porosité : la porosité de fissures et la porosité de pores.
Perméabilité
La perméabilité d'un matériau est sa capacité à laisser passer un fluide, c'est une
caractéristique intrinsèque du matériau indépendante du fluide. Plus un milieu est perméable
plus le fluide s'écoulera vite. La perméabilité K s'exprime généralement en Darcy, ce qui
correspond à la dimension d'une surface (m²) (1Darcy=0.98 10-12m²).
4.2. Propriétés mécaniques des matériaux
Le comportement d’un métal est fonction des forces extérieures appliquées et traduit les
évolutions de la cohésion de l’édifice cristallin. Pour les métaux, les forces qui assurent cette
cohésion résultent de l’ionisation des atomes du métal qui perdent des électrons de valence et
circulent entre les ions.
Les propriétés mécaniques des matériaux dépendent de la température d’utilisation, de
l’état de surface, des conditions d’application des efforts, de la vitesse de déformation. Elles
sont déterminées, avec un certain intervalle de précision, au moyen d’essais normalisés.
environ 10-4 par degré pour les métaux, les céramiques et les verres. Il varie de façon beaucoup
plus importante en fonction de la température dans le cas des polymères et des composites à
matrice organique.
La limité élastique Re (MPa)
La limite élastique est la contrainte qui caractérise la fin du domaine élastique (point A).
Pour des contraintes supérieures le matériau se déforme plastiquement (l'éprouvette ne retrouve
plus ses dimensions initiales après "déchargement", mais elle subit un certain allongement
permanent).
Limite conventionnelle d'élasticité Re0,2 (MPa)
On utilise cette détermination pour les courbes de traction où le palier de fin de la limite
élastique n'apparaît pas nettement. Dans ce cas, on doit utiliser la limite conventionnelle
d’élasticité Re0,2 qui correspond à un allongement plastique de 0.2%.
Résistance maximale Rm (MPa)
C'est la contrainte maximale que peut supporter le matériau avant d'atteindre la zone de
striction (point C, Fig. 2). Appelée aussi résistance à la rupture. Cette valeur est utilisée pour
estimer la limite d’endurance à la fatigue.
Allongement A%
l l0
A% *100 l0 : longueur initiale de l’éprouvette
l0 avec l : longueur de l’éprouvette à la rupture
Objectifs :
- Connaître les différents essais mécaniques
- Caractériser un matériau à partir des essais mécaniques
Pré-requis :
Notions sur les différentes classes de matériaux
Evaluation :
- Formative au cours d’enseignement et des travaux dirigés.
- Sommative : évaluation orale, devoir surveillé et examen de fin de semestre.
Matériels didactiques :
- Tableau
- Polycopies
Eléments de contenu :
- Définitions préliminaires
- Essai de traction
- Essai de résilience
- Essais de dureté
CHAPITRE II
Essais mécaniques
Les essais, en laboratoire ou sur le terrain, apportent des renseignements précis et fiables
sur la qualité et les performances d'un matériau. Il en existe un grand nombre essais; des normes
internationales règlent la plupart.
Principaux essais: essais mécaniques (traction, dureté, résilience, fatigue, fluage.. .), essais pour
la productique (emboutissage, pliage, usinabilité.. .), essais sur les surfaces (abrasion, rayures,
rugosité, adhérence...)
2. Essai de traction
Essai le plus classique, il consiste à exercer sur une éprouvette normalisée (pièce de
dimensions normalisées fabriquée dans le matériau à tester), cylindrique ou parallélépipédique
(plate), deux forces égales et opposées qui vont la déformer progressivement puis la rompre.
L’éprouvette doit comporter une partie calibrée de longueur L0 qui doit être usinée d’une
manière très soignée. Cette longueur doit être proportionnelle à la section selon l’expression
empirique :
L0 k S0
Avec S0 est la section initiale de la partie calibrée k = 5.65
3. Essai de résilience
La résilience, de symbole général K, caractérise la capacité d'un matériau à absorber les
chocs sans se rompre; ce risque est amplifié aux basses températures. Elle est mesurée sur des
machines du type Charpy (éprouvette sur deux appuis) ou Izod (éprouvette encastrée).
L'essai, qui est un essai comparatif entre matériaux, mesure l'énergie qu'il faut fournir à
un pendule (Fig.8) pesant pour briser une éprouvette entaillée du matériau à tester (Fig.9).
L'énergie absorbée par l'éprouvette (W) est égale à la différence des énergies potentielles du
pendule entre le départ (Wo= P. ho) et l'arrivée (WI = P. hl) : W = P. ho - P. hl = P (ho- hl)
La résilience est égale : K = W / S où S est l'aire de la section au droit de l'entaille
4. Essai de dureté
La dureté, de symbole général H, caractérise la capacité d'un matériau à résister au
marquage (empreintes, rayures.. .), à l'usure et à l'érosion. Elle peut être évaluée en mesurant
une empreinte laissée en surface par un poinçon agissant sous l'action d'une force connue (essais
Brinell, Vickers et Rockwell) mais aussi par une hauteur de rebondissement d'un objet très dur
sur la surface à tester (essai Shore pour élastomères et plastiques).
Objectifs :
- avoir une idée sur quelques matières premières
- s’informer sur des méthodes d’élaboration de quelques matériaux
-
Pré-requis :
Connaissance sur les propriétés spécifiques des matériaux en relation avec leur
structure.
Evaluation :
- Formative au cours d’enseignement et des travaux dirigés.
- Sommative : évaluation orale, devoir surveillé et examen de fin de semestre.
Matériels didactiques :
- Tableau
- Polycopies
Eléments de contenu :
- Définitions préliminaires des matières premières : minerai de fer, ferraille, coke,
fondant,
- Elaboration de la fonte
- Elaboration de l’acier
- Elaboration de l’aluminium
- Critère de choix d’un matériau
- Procédés de mise en forme de l’acier
CHAPITRE III
Elaboration des matériaux métalliques
1. Matières premières
1.1. Les minerais de fer
Ce sont des roches contenant le fer en quantité importante et économiquement peuvent
être traités en procédé métallurgique. Selon la forme de combinaisons chimiques, on distingue
plusieurs types de minerais de fer : la magnétite (Fe3O4), l'hématite rouge (Fe2O3), l'hématite
brune (Fe2O3 H2O), le fer spathique ou sidérose (FeCO3). Certains éléments additifs du minerai
de fer sont utiles tels que : Mn, Cr, Ni, Al, Na et MO.
1.2. Les ferrailles
L'acier est définit comme un alliage de fer et de carbone dont la teneur en carbone est
inférieure à 2 %. Dans l'industrie, l'acier est plus utilisé que la fonte, car il possède des propriétés
mécaniques relativement bonnes par rapport à ceux de la fonte.
La filière de la refusion des ferrailles utilise un four à sole réfractaire sur laquelle sont
placées les matières à refondre. L’énergie thermique est fournie par production d’arcs
électriques entre 3 électrodes et la charge.
La marche d’une opération comprend 3 étapes :
- Fusion : après chargement des ferrailles, la fusion commence et dure quelques heures. Au
cours de cette étape on ajoute la chaux qui sera nécessaire à la formation de laitier de
déphosphoration. En fin de fusion, on introduit du minerai de fer.
- Oxydation et décrassage : l’oxyde de fer est l’élément utilisé pour éliminer le Si, Mn et C.
La déphosphoration peut être très poussée, des laitiers très calcaires pouvant être fondus.
En fin d’opération, le fer commence à s’oxyder. L’alimentation du four est arrêtée, on
effectue alors un décrassage.
- Réduction et additions : L’alimentation étant rétablie, on crée un laitier désoxydant et
désulfurant par ajout de Ferro-Silicium, de chaux et de sphath-fluor.
Objectifs :
- Rappeler les constituants de l’atome
- Connaître les différents types de liaisons interatomiques (liaisons : covalente,
métallique, ionique)
Pré-requis :
Cours de chimie sur la constitution de l’atome, charge et masse des constituants, couche
électroniques
Evaluation :
- Formative au cours d’enseignement et des travaux dirigés.
- Sommative : évaluation orale, devoir surveillé et examen de fin de semestre.
Matériels didactiques :
- Tableau
- Polycopies
Eléments de contenu :
- Constituants de l’atome
- Types de liaisons
CHAPITRE IV
Liaisons interatomiques
C.
Des neutrons :
- de masse m n = m p = 1.67 x 10 – 27 Kg
- de charge nulle.
Le nombre Y de neutrons est, sauf pour l’hydrogène (Z = 1), au moins égal au nombre Z de
protons.
Les électrons
Leur masse est m = m p / 1836 = 0.91 x 10 – 30 Kg.
Chaque électron porte une charge négative –e, de même valeur absolue que celle d’un proton.
Les électrons gravitent autour du noyau à une distance relativement énorme.
1.3. Charge et masse d’un atome
a) Charge
Dans un atome, le nombre d’électrons est égal au nombre Z de protons. Il en résulte que la
charge électrique totale d’un atome est nulle.
Remarque : le nombre Z de protons est appelé numéro atomique.
b) Masse
La masse des électrons étant négligeable devant celle des protons, la masse de l’atome est
due aux protons et neutrons. On peut considérer la masse atomique A comme égale au nombre
de protons et de neutrons composant le noyau.
3. Liaison ionique
Pour qu’une liaison ionique puisse s’établir entre deux atomes il faut que ce ci soit de
nature différente c’est pourquoi la liaison ionique est dite hétéro polaire l’un des atomes possède
plus d’électron sur sa couche extérieur par exemple le Lithium (Li) avec un seul électron quand
au deuxième atome il possède un nombre élevé d’électron sur sa couche extérieur par exemple
le fluore (F) qui en possède sept.
La liaison ionique va s’établir grâce au transfert de l’électron du Lithium vers la couche
extérieur du fluore qui est ainsi complète avec huit électrons. Il y a donc formation de deux ions
le cation positif du Lithium et l’anion négatif du fluore donc les structures électroniques sont
maintenant caractéristique des gaz rares donc très stable. Contrairement à la liaison covalente
la liaison ionique est non directionnelle puisque elle est le résultat de l’attraction électrostatique
entre charge électrique cation et anion qui sont de signe opposé.
4. Liaison métallique
La liaison métallique s’établie entre les atomes qui possède plus d’électron sur leur
couches extérieur par exemple le sodium (Na) avec un seul électron afin de posséder une couche
électronique extérieur complète chaque atome perd son électron de valence et le mette en
commun avec ses voisins, il en résulte la formation d’un ensemble d’ion positif baignant dans
un gaz d’électron de liaison qui ne sont pas localisé dans l’espace et se déplace sous l’effet de
l’agitation thermique. La liaison métallique est donc une liaison non directionnelle. La stabilité
de l’ensemble est assurée par les forces de répulsion entre les ions et les forces d’attraction entre
les ions et les électrons libre de se déplacer entre l’ensemble des ions.
Numéro Numéro
Symbole K L M N Symbole K L M N
atomique atomique
1 H 1 11 Na 2 8 1
2 He 2 12 Mg 2 8 2
3 Li 2 1 13 Al 2 8 3
4 Be 2 2 14 Si 2 8 4
5 B 2 3 15 P 2 8 5
6 C 2 4 16 S 2 8 6
7 N 2 5 17 Cl 2 8 7
8 O 2 6 18 Ar 2 8 8
9 F 2 7 19 K 2 8 8 1
10 Ne 2 8 20 Ca 2 8 8 2
Objectifs :
- Connaître l’architecture atomique
- Définir un cristal et les paramètres cristallographiques
- Savoir les modes d’empilement d’atomes
- Déterminer les sites dans les réseaux cristallins
Pré-requis :
Notions sur les propriétés de l’atome
Evaluation :
- Formative au cours d’enseignement et des travaux dirigés.
- Sommative : évaluation orale, devoir surveillé et examen de fin de semestre.
Matériels didactiques :
- Tableau
- Polycopies
Eléments de contenu :
- Définitions : solide amorphe, solide cristallin, cristal
- Grandeurs attachés à un cristal
- Repérage des directions et des plans réticulaires
- Empilement dans les cristaux métalliques (CC, CFC, HC)
- Sites dans le réseau cristallin
- Défauts dans les cristaux
CHAPITRE V
Structure cristalline des métaux
1. Introduction
La cristallographie est la science des cristaux, au sens large. Elle étudie : la formation,
la croissance, la forme extérieure, la structure interne, et les propriétés physiques de la matière
cristallisée.
La science moderne définit l'état cristallin comme l'un des états caractéristiques de la
matière, celui où elle apparaît avec un maximum d'ordre; de cet ordre découlent des
propriétés physiques particulières.
On appelle architecture atomique la répartition spatiale des atomes ou des molécules
dans un corps et les relations géométriques existant entre les positions de tous les atomes. En
effet, si un matériau à l’état liquide est refroidi au-dessous de sa température de fusion, il se
solidifie. Le passage de l’état liquide à l’état solide peut se faire suivant une répartition spatiale
ordonnée, désordonnée ou encore intermédiaire. Le choix est tout à fait naturel. Il dépend de
plusieurs paramètres tels que la vitesse de refroidissement, la composition.
2. Solides amorphes
Z Ma
N V
Z : nombre d’atomes par maille, M a : masse Molaire, N : nombre d’Avogadro.
V : volume totale de la maille.
3.1.3. Sites cristallographiques :
Tout réseau cristallin, constitué de sphères identiques de rayon R comporte
nécessairement des portions d’espaces inoccupées, puisque C<1. Celles-ci portent le nom de
sites cristallographiques. Ces sites peuvent être occupés par des espèces différentes. On
distingue 3 types de sites.
1) Tracer dans la maille élémentaire un vecteur parallèle à la direction et passant par l’origine ;
2) Projeter le vecteur sur les axes et exprimer ses coordonnées dans la base ( a, b, c ) ;
3) Ramener ces coordonnées à des valeurs entières, les plus petites possibles ;
4) Noter la direction de la façon suivante : [uvw] (indices de Miller de la direction)
avec : ( y, z ), : ( z , x ) et : ( x , y )
3.4. Empilement dans les cristaux métalliques
Parmi les systèmes énumères dans le tableau précèdent nous allons étudier le système cubique
(CC, CFC) et le système hexagonal (HC).
Un métal peut présenter plusieurs structures cristallines selon l’intervalle de température
considéré, on dit qu’il présente un polymorphisme cristallin.
Exemple le Fe :-273°C CC
912C CFC
1394C CC
1538C
Définie par une maille élémentaire de 2 ions (un au centre et 8 aux sommets du cube mais
appartenant chacun à 8 mailles).
-Paramètre de la maille : a
3
-Distance inter atomique : da a
2
3
-Rayon atomique :Ra= a
4
-Indice de cordination :Ic :=8 (c’est le nombre d’atome voisin d’un atome donné).
8
-Nombre d’atomes par maille : 1 2
8
2. . .Ra
4 3
Volume des atomes de la maille
-Compacité : C= 3 3 =0.678
Volume de la maille a
3.4.2. Structure cubique à faces centrées CFC
Définie par un motif élémentaire de 4 ions (6 sur les faces appartenant chacun à 2 mailles et 8
aux sommets du cube mais appartenant chacun à 8
mailles).
-Paramètre de la maille : a
2
-Distance inter atomique : da a
2
2
-Rayon atomique : Ra= a
4
-Indice de cordination : Ic :=12(c’est le nombre d’atome
voisin d’un atome donné).
8 6
-Nombre d’atomes par maille : 4
8 2
4. . .Ra
4 3
Volume des atomes de la maille 3
-Compacité :C= =0.74
Volume de la maille a3
3.4.3. Structure hexagonale compacte HC
(à la distance a) (à la distance d)
12 2
-Nombre d’atomes par maille : 3 6
6 2
6. . .Ra
4 3
Volume des atomes de la maille 3
-Compacité : C= =0.74
Volume de la maille a 3
3a. .C
2
Remarque : La compacité des deux structures CFC et HC est la même du fait que les plans sont
définis par un arrangement hexagonal sauf que l’empilement de ces plans est différent :
HC : empilement ABAB
CFC : empilement ABC ABC
Dans un réseau cristallin, on appelle sites (interstitiels) les espaces laissées entres les
atomes du réseau. Il existe deux types de sites :
a) Sites tétraédriques (volume formé par quatre faces donc quatre sommets)
b) Sites octaédriques (volume formé par huit faces donc huit sommets).
Les sites interstitiels peuvent être occupés par des atomes étrangers plus petits que ceux qui
forment le cristal.
1
- au milieu des arêtes : 12. 3
4
Les atomes sont en contact suivant l’arête du cube, le rayon interstitiel Ri est donné par :
a a 3
a 2 Ra 2 Ri => Ri Ra = - a = 0.067a
2 2 4
Sites tétraédriques : ils se trouvent à raison de 4 S.T./face.
1
Le nombre de S.T./maille C.C.= 4 * 6 * 12
2
a/2
Les atomes sont en contact suivant l’arête du cube, le rayon interstitiel Ri est donné par :
a a 2
a 2 Ra 2 Ri => Ri Ra = - a = 0.146a
2 2 4
a
Sites tétraédriques : ils sont de 8 S.T./maille, situés au centre des 8 cubes d’arête .
2
Une dislocation est caractérisée par son vecteur de Burgers b. Ce vecteur est le défaut de
fermeture d’un circuit qu’on aurait tracé autour de la dislocation dans un plan perpendiculaire
à celle-ci. Le vecteur de Burgers b est perpendiculaire à la ligne de dislocation pour
undislocation–coin est parallèle à celle-ci pour une dislocation-vis. Dans un cristal parfait, un
tel circuit se fermerait sur lui-même.
Dans les cristaux réels, les dislocations ne sont pas toujours rectilignes. Elles peuvent être
mixtes : en partie coin et en partie vis.
Les dislocations peuvent être observées par le microscope électronique à transmission (MET)
sou forme d’écheveaux noirs.
c) Densité de dislocation
La densité des dislocations dans un cristal s’exprime par la longueur totale des dislocations par
unité de volume (d’habitude en cmcm 3ou cm-1).La densité peut passer de 108/cm2 à 1012/cm2
dans un métal fortement déformé).
3.6.3. Défauts à deux dimensions : se sont des défauts de surface à deux dimensions. Ils sont
divisés en deux catégories :
a) Les joints de grains : les matériaux cristallins utilisés couramment sont rarement constitués
d’un seul cristal (à l’exception des semi-conducteurs, diodes, transistors,…). Ils sont
généralement formés d’un ensemble de petits cristaux appelés grains. Le matériau est formé
donc d’un très grand nombre de petits cristaux juxtaposés formant ainsi un polycristal. Selon le
mode de fabrication, la taille des grains varie du micromètre jusqu’à quelques centimètres. Les
surfaces d’accolement des grains adjacents sont des joints de grains. Ils assurent la cohésion
entre les cristaux d’orientations différentes. Dans les joints de grains, les atomes occupent des
positions intermédiaires entre les nœuds des réseaux adjacents, sans rupture des liaisons
atomiques. Sa distance varie de deux à trois distances interatomiques.
b) Les macles : ils sont des défauts d’empilement des couches denses d’atomes qui peut
intervenir au cours de solidification d’un métal liquide ou recristallisation d’un solide. La partie
maclée du cristal est l’image miroir de la partie non maclée. Le plan de maclage joue le rôle de
plan miroir. Au microscope, les macles se présentent sous forme de lignes rectilignes à
l’intérieur du grain. Les différentes portions des grains maclés ne réfléchissent pas la lumière
de la même façon de part est d’autre de la macle.
Bibliographie