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2e édition

DU NOD
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ÉDITEUR DE SAVOIRS

Le pictogramme qui figure ci-contre d'enseignement supérieur, provoquant une


mérite une explication. Son objet est baisse brutale des achats de livres et de
d'alerter le lecteur sur la menace que revues, au point que la possibilité même pour

particulièrement dans le domaine


de l'édition technique et universi-
taire, le développement massif du
photocopillage.
®
représente pour l'avenir de l'écrit, ----~ les auteurs de créer des œuvres
DANGER nouvelles et de les faire éditer cor-
rectement est aujourd'hui menacée.
Nous rappelons donc que toute
reproduction, partielle ou totale,
Le Code de la propriété intellec- de la présente publication est
tuelle du 1er juillet 1992 interdit LE Pl+:lTOOH.lXlE interdite sans autorisation de
eneffetexpressémentlaphatoco- TUE LE LIVRE l'auteur, de son éditeur ou du
pie à usage collectif sans autori- Centre français d'exploitation du
salien des ayants droit. Or, cette pratique droit de copie (CFC, 20, rue des
s'est généralisée dans les établissements Grands-Augustins, 75006 Paris}.

© Dunod, Paris, 2013, 2015


5 rue Laromiguière, 75005 Paris
-0
0 www.dunod.com
c
::J ISBN 978-2-10-074151-9
0
L()
,..... Le Cade de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article
0
L. 122-5, 2° et 3° a), d'une part, que les «cop ies ou reproductions strictement
"'@ réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective»
et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et
.......
~ d'illustration, « toute représenta tion ou reproduction intégrale ou partielle fai te
Ol
ï::::: sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est
>-
a. illicite» (art. L. 122-4).
0 Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue-
u rait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du
Code de la propriété intel lectuelle.

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AVANT-PROPOS

Cet ouvrage, destiné aux étudiants en génie climatique et énergétique,


aux ingénieurs et aux techniciens des bureaux d'études en bâtiment, a
pour but de rassembler les principales données et les différents aspects
technologiques et fonctionnels des équipements en thermique du
bâtiment.
Il existe une multitude de technologies dans les domaines de chauffage
et de la climatisation. L'ouvrage présente les solutions existantes,
accompagnées de schémas d'installations courantes, de bilans
thermiques, de listes d ' isolants actuels et de leurs caractéristiques
thermiques, de solutions pour le traitement des ponts thermiques, qui
représentent une importante source de déperditions.
L'ouvrage contient cinq dossiers détaillés : chauffage, climatisation,
isolation, régulation, législation, ainsi que de nombreuses annexes. Les
dossiers sont structurés sous forme de fiches-outils, découpées en trois
sections:
D Repères apporte des éléments d'information de base sur les
techniques : état de l'art, théorie, connaissances
fondamentales ...
D Savoir-faire détaille la mise en œuvre, le dimensionnement, les
installations types ...
D En pratique fournit des exemples d ' installations et de matériels,
des banques de données pour le dimensionnement,
des conseils ...
Venant appuyer le contenu technique, le dossier de législation résume
les réglementations thermiques, mettant l'accent sur la RT 2005 et la
RT 2012, les labels de performance énergétique en vigueur, le OPE,
ainsi que la démarche HQE.
"O
0
c
On trouvera enfin en annexes un certain nombre de notions théoriques
0
:J
(unités, grandeurs et symboles, calorimétrie, thermométrie, traitement
ll)
......
de l'air, transfert thermique), les caractéristiques thermiques des
0
N matériaux utilisés dans le domaine, des extraits des valeurs par défaut
@ (RT 2012) pour les ponts thermiques, des tables de données pour la
.....
..c
en température virtuelle extérieure et pour le coefficient de transmission
ï:::: thermique surfacique des vitrages.
>-
a.
0
u

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SOMMAIRE

Les cahiers techniques, mode d 'emploi .......................................... 6

Dossier 1 Chauffage ........................................................................... 8


Fiche 1 Calculer les déperdition s d e chaleur
par transmission ...................................................... 10
Fiche 2 Calculer les déperditions d e chaleur
par renouvelle me nt d 'air .......................................... 16
Fiche 3 Estimer les besoins en chauffage .............................. 22
Fiche 4 Choisir un système de chauffage .............................. 30
Fiche 5 Installer un plancher chauffant/ rafraîchissant .......... .40
. . .
Dossier 2 Cl 1mat1sat1on ........... ........................................................ 56
Fiche 6 Les paramètres d ' un e climatisation .................................... 58
Fiche 7 Calculer les charges extérieures dues
à l'enso leillement sur les parois vitrées ..................... 62
Fiche 8 Calculer les charges extérieures dues
à l'ensoleill ement sur les paroi s opaques .................. 70
Fiche 9 Calculer les charges intéri eures et les charges totales .. 74
Fiche 10 Install er un système d e climatisation à dé bit
d 'air constant .......................................................... 82
Fiche 11 Inst a ll er un système d e climatisation
à deux co nduits d'air ............................................... 90
Fiche 12 Install er un système d e climatisation
à d ébit d 'air variab le ................................................ 94
Fiche 13 Choisir un équipement autonome de climatisation .... 98
Fiche 14 Inst a ll er une climatisation à eau pulsée .................. 104
Fiche 15 Install er un système de climatisation mixte ............. 108
Fiche 16 Installer un système réversible PAC sur bo ucle
d 'eau o u un système à débit réfrigérant
variable (DRV) ...................................................... 11 2
Fiche 17 Ass urer la qualité d e l'air d 'u n système
de climati sation ..................................................... 118
"O
0
c Dossier 3 Isolation .......................................................................... 128
:J
0
ll)
Fiche Les critères de c hoix d ' un isolant ............................ 130
18
...... Fiche Chois ir un isola nt nature l ...................................... 134
19
0
N Fiche Choisir un iso lant synthétique ................................ 140
20
@ Fiche Traiter les ponts thermiques ................................... 144
21
.......
..c Fiche Déterminer les écha nges thermiques à travers
22
en
ï:::: un mur.................................................................. 148
>-
a.
0 Fiche 23 Réaliser une iso latio n thermique ............................ 1 52
u Fiche 24 Améliorer l' inertie thermique d ' un bâtiment ........... 1 56
Fiche 25 Install er une ventil ation ......................................... 166

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Sommaire

Dossier4 Régulation ...................................................................... 174


Fiche 26 Rechercher la température d e confort .................... 176
Fiche 27 Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée
pour une régulation ............................................... 180
Fiche 28 Choisir le mode de régulatio n ................................ 186
Fiche 29 Installer une régulation pour le chauffage
à l'eau cha ude ......................................................... 190
Fiche 30 Déterminer les paramètres de confort thermique .... 198

Dossier S Législation ...................................................................... 204


Fiche 31 Historique de la réglementation thermique ............ 206
Fiche 32 La Réglementation thermique 2005 ....................... 210
Fiche 33 La Réglementation thermique 2012 ....................... 218
Fiche 34 Réaliser un diagnostic de performance
é ne rgétiqu e (OPE) ................................................. 226
Fiche 35 La démarche HQE ................................................. 232
Fiche 36 Les labels de performance énergétique ................... 238
Fiche 37 Le créd it d'impôt ................................................... 242

Annexes ........................................................................... 250


Annexe 1 Unités de mesure et grand eurs ........................... 252
Annexe 2 Symboles ut ilisés e n géni e climatique .................. 256
Annexe 3 Tra nsformation de l'énergie ................................ 262
Annexe4 Tra nsferts thermiques ........................................ 264
Annexe S Calorimétrie ...................................................... 272
Annexe 6 Traitements de l'air ............................................ 278
Annexe 7 Température virtue lle extérieure .......................... 288
Annexe 8 Coefficient de transm ission thermique
surfacique utile sur les doubles vitrages .............. 292
Annexe 9 Caractéristiques the rmiques des matériaux
d'application générale dans le bâtiment
(RT 2012 ) ......................................................... 302
"O
0
c
Annexe 10 Ponts t hermiques, vale ur par défaut po ur \jf
:J ( RT 201 2) ......................................................... 3 16
0
ll)
......
0
N
Bibliographie ........................................................................ 325
@
.......
..c Index ............................................................................. 326
en
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a.
0
u

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LES CAHIERS TECHNIQUES,
MODE D'EMPLOI

Les fiches sont


classées par dossier

• 1
a::
w
CHAUFFAGE •
1
a::
w
Vi Vi
Ill Ill
0 0
Cl Cl

Ftche c.iJculer les déperditions de chal~ur


1
panransm1ss1on .......................... lO
Fiche l:Calculer les déperditions de chaleur par
rmouvellement d 'air ... ....... 16
Fkhe l:l~umer les besoms en ch. uffage ...... 22
F"tche 4 ~~ir un système de chat.. \fage · ··········· JO
5 11
F"tehe : '1-l\tr un plancher chauffo.1 ir.1""'"mssant ··

Une introduction reprenant Un menu déroulant des


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0 les grandes thématiques fiches du dossier
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::J du dossier
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.......
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La thermique du batiment ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Une partie Savoir-


~fj.!fg.,;. fair~ qui détaille
Objectif la mise en œuvre
Les systèmes PACsu. ----·- - - -
.
n»u1l!r1e tnau1f4'#ou ki cl1moltSQt1ansutvant la ronts etsurvant I~ besoins, en
COt!Stl'UCt/OflS 11e1NtS er en rtnovall()(I dans la immeubles ~rtl(Jirts a{m d"15Surtr Ce système de concept(' simple et fac.ile à mettre en ~uvre
~=~~:~ ·~~ Îa';u~'ff!_m1rts zones, dont Io charges thermique!> sont lti'!.s.ur€! un r é ulario" fJ1v1duellil! . Ou point de "'.'c énergéuque,
r~,c,.,c-ir.:"~!m,..,,,,•••Jle lorsque les charges des différents locaux
..................................................................................... sont v,..,..- ...- d que la boude est proche de l'équîl1bre ther· •' ··
mique .

~·aaa1;••
En revanche, le système n'assure pas le contrôle d 'hygrométrie,
le niveau sonore n 'l~st pas nt!-gligeable, les konomies d't!-nergie
Une partie Repères sont moyennes et une panne ou une intervention sur la boude
Fi,....16.l~ àch 1.N
d 'eau rend le système 1nunl1sable.
·~·~·ir-til\1 ~0 039· 1 60
Li cin:ulation de l'eau se fait tfl f rman pour définir Le système peut être utilisé pour: (Phot ~ ptopnb.ft t1.ut1h..fn
11V«l'11cc orddtCitmt'"SCS)
\~te des pompes à. chaleur. D les locau.ic qui changent de signe de charge a u cours de la
\ la PAC réchauffe le 'oc~ 1 d imaris les bases journée;

D ~~:::..~~~ .. ,... ,...._cll à climatiser, l'eau de la boude en la source


D lescewes comme<coau>; Des compléments
chaude.
D la rénova1ion de locaux;
a les locaux de grand volume ayant des orienta d ' information pour
D
ffrenm ;
des occupations irrigulières ;
lI I I .
a e r p LIS 01 n
D des bàtiml'nts avec des salles avcuglts à fort t 1d11dgo::-,
a
........ .Y••••••••••
des bâtiment$ a\ltt dtt apporn Chf',.... ,... - - '"<>Ws OU fortes dP
dit ions.
En cha uffage, la températ1.m

1 ~:~ae~~d1e5d::a~0se;~ ~~'.:;
i d' un réchauffeur (échangeu rde
il ehalou,).
En refroidisseme nt, !a rempé\. 11 existe des insullaid qu; _ .,
1 turc de la boucle sera êga leme"- usurer le fo~"' da unids inti-
~ maintenue entre 15 à 30 °C à
N

1- ~=i~~~~~: ;;~~~~~::~~~:~a: ~~7:~ ~ ~:~~~~!:.'q~js~ir:~~ ::sél~ "'w


j
i
c.as où les besoins e.n chaud el en froid des locaux permettent d 'obtenir
~: :~:11!~r~tc~:r~i:!,uuer ~; !:r:~~~:,~:~~'. donc l'arrêt de l'échangeur
§

Choisir un isolant naurel Choisir un

Exemp les d ' insta llat io ns d e chauffage


Une partie En pratique EN p l\A T 1 Qu E
a vec récu pérateurs de cha le ur
pour une application Des schémas
r··················:·····················;······-~·-···· ··tv
terrain Les isolants m inj-aux d'installation
p
qi clairs et complets
l"-'""I '•
tw1- I U/l<skl
NFEN1602
1S sp<lS 0.050 1030
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J50S P c 175 0,0" 7 >OJO
Des banques de t15s p < 200
7<p < 10
0.048
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données pour aider 10:!: p< 15
15 sp< 20
0,047
0,044
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1030 '
au dimensionnement 20 sp< 30 0,041 1030 ''
30sp<40 0,039
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1030
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40sp<80 0,038
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80sp< 120 0,039
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LES FICHES
Fiche 1 : Calculer les déperditions de chaleur
par transmission ....... .. ....... .. ....... .... .... .... ..... .. 10
Fiche 2: Calculer les déperditions de chaleur par
renouvellement d 'air ... ....... ........ .. ....... .. ....... .. 16
Fiche 3: Estimer les besoins en chauffage ....... ........ ...... 22

Fiche 4: Choisir un système de chauffage ... ....... .. ....... .. 30


Fiche 5: Installer un plancher chauffant/ rafraîchissant .. . 40

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CALCULER LES DÉPERDITIONS
FICHE 1
DE CHALEUR PAR TRANSMISSION

Objectif
Calculer les déperditions thermiques pour /1ensemble du bâtiment afin de
respecter la réglementation thermique et d'établir les besoins en chauffage.

REPÈRES

La valeur des déperditions par transmission, <I>Ti est la somme des


déperditions surfaciques (murs, planchers haut, planchers bas, portes,
fenêtres) et des déperditions par transmission linéaire et ponctuelle. Les
déperditions par transmission doivent être calculées pièce par pièce .
Le coefficient de transmission thermique Uk de la paroi (k) en W/ m 2 K
est calculé selon les normes :
IJ EN ISO 6946 pour les parois opaques (voir annexe 4 sur les trans-
ferts thermiques) ;
IJ EN ISO 10077-1 pour les portes et fen êtres (voir fich es 32 et 33 sur
les RT 2005 et RT 2012).

SAVOIR-FAIRE

<I>Ti = ( HTie + HT1ue + HT1g + HrIJ ) x ( 8 1nt,1. - 8e) [W]

"O
0
IJ e. 1nt,î
(oC] température intérieure de base de l' espace
c chauffé (i)
::J
0
L()
,.....
0
IJ ee [oc] température extérieure de base

"'@ IJ HT1e [W/ K] coefficient de déperdition par tran s miss ion de


.......
~ l'espace chauffé (i) vers l'extérieur (e) à travers
Ol
ï::::: l'enveloppe du bâtiment :
>-
a.
0
u

10

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Calculer les déperditions de chaleur par transmission
----

) Ak [m 2 ] aire de la paroi (k)


) ek; e1 facteurs correctifs d 'exposition prenant en
compte les inAuences climatiques (par défaut
la valeur de ces facteurs est 1 ,0)
) \j/ 1 [W/ mK] coefficient de transmission linéique du pont
thermique linéaire (1). Ce coefficient peut
être déterminé en utilisant les valeurs tabu-
lées données dans l' EN ISO 14 683 ou les
valeurs indiquées dans les règles Th-U Ponts
thermiques RT 2012, ou encore par un calcul
selon l'EN ISO 10 211-2
) 11 [m] longueur du pont thermique linéaire entre
l' intérieur et l'extérieur
) X [W/ K] coefficient de transmission ponctuel du pont
J
thermique (j)
D Hnue [W/ K] coefficient de déperdition par transmission de
l' espace chauffé (i) vers l'extérieur (e) à travers
l'espace non chauffé ( u) :
H Tiue = LA k . u k . bu + L\jl, . 1, . bu

) bu facteur de réduction de ••••••••••••••••••••


température prenant en À noter
compte la différence entre
la température de l'espace Les valeurs du coefficient X des ponts
non chauffé et la tempéra- thermiques pour les constructions neuves
ture extérieure nominale: sont données en fonction de la configu-
ration de l'enveloppe du bâtiment dans
la RT 2000, la RT 2005 ou la RT 2012
(règles Th-U Ponts thermiques).
~

:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
> eu [ ° C] température de l'espace non chauffé
c 6
0
:J "5
"'
D HTig [W/ K] coefficient de déperdition par transmission à tra-
ll) 0
c: vers le sol en régime permanent de l'espace chauffé
...... c:
0 § (i) vers le sol (g) :
N ·. c
u
@ ~ 0
...... ....
..c ~
en ....
"L E
>- ::l facteur correctif prenant en compte l' inAuence de la varia-
a. ~
u
0 1
"O
tion annuell e de la température extérieure. Il est d éter-
0
c miné d 'après une base nationale. En l'absence de valeurs
::l
Cl
© nationales, il faut prendre la valeur par défaut: 1,45
11

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Calculer les déperditions de chaleur par transmission

> ~2 facteur correctif prenant en compte la différence entre


la moyenne annuelle de la température extérieure (8mJ
et la température extérieure nominale:

Tableau 1.1 Vale ur de Gw pa r d éfaut > Ak aire de la paroi (k) en contact avec le sol

si d istan ce nappe
>u . equ1v, k
coefficient de transmission thermique
Gw= 1,00 phréatiqu e-d a ll e d e équivalent de la paroi (k) déterminé selon
pl a nch er> 1 m la topologie du plancher
s i di sta nce na ppe facteur prenant en compte l'influence de
Gw=1,15 phréatique-dalle d e l'eau souterraine calculé selon EN ISO
plancher < 1 m
13 370

IJ HT,ij [W/ K] coefficient de déperdition par transmission de l'es-


pace chauffé (i) vers un espace voisin (j) chauffé à
une température significativement différente, c'est-
à-dire un espace chauffé adjacent dans la même
partie du bâtiment ou un espace chauffé dans une
partie adjacente du bâtiment:

HT,I..J = ~(
I iJ . ,Ll'k . UK

} f'J facteur de réduction de température :

. e int,i - e espace adjacent


ftu= e .- eint_,1 e

> Uk [W/ m 2 K] coefficient de transmission thermique de la


paroi (k)
"O
0
c En règle générale, le coefficient de tran smiss ion thermique surfacique
:J
0
ll)
U, se calcule en tenant compte des transmissions de chaleur de chaque
..... couche d ' une paroi non homogène :
0
N
@

..c: 1
en U =------
ï:::: 1 n e 1
>-
a. - +L - ' + -
u
0 hi i=1 Ili h.

12

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Calculer les déperditions de chaleur par transmission

D e; [ m] épaisseur de la couche (i)


D \ [W/ m.K] conductivité thermique de la couche (i)
D 1/ h; = Rsi 2
[ m K/ W] résistance thermique superficielle intérieure
D 1/ he = R se 2
[m K/ W] résistance thermique superficielle extérieure
On peut réduire la formule du coefficient U:

1 1 e.
U= - = - - - -
R R si + R mur + R se
avec R
mur
=
2: __.!..
A.
1

Pour connaître les valeurs de résistances thermiques superficielles selon


la norme EN ISO 6946-1, voir la fiche 22. À noter que plus les valeurs
de R sont grandes, plus le bâtiment est isolé thermiquement.

EN PRATIQUE

Tableau 1.2 Va leurs pa r défaut pour le facteur de rédu cti o n de t empéra ture b"

Espace non chauffé bu


Pièce
Avec seul ement 1 mur extéri eur 0 ,4
Avec a u mo ins 2 murs exté ri eurs sans po rtes extéri eures 0,5
Avec a u moins 2 murs exté rie urs et des po rtes ext érieures (garages) 0,6
Avec a u mo ins 3 murs exté rie urs (esca li er extéri eur) 0 ,8

Sous-sol
Sa ns fenêtres ni portes extérieures 0,5
Avec fenêtres ou p o rtes extéri eure 0 ,8

Espace sous toiture


. ~., Esp ace sous t o iture fortement vent il é ( co uverture en tuil es ou autres ma té-
"'O ,.,
0 -~ riaux formant co uverture di scontinue) sans feutres ou panneaux en so us face. 1,0
c 6 Autre toi ture no n isolée 0,9
::J ;:;
0 "' To iture isolée 0 ,7
c:
L() 0
,..... c:
0 § Circulations intérieures
N ·.c
u (san s murs extéri eurs, taux de re no uvell ement d 'air inféri eur à 0,5·0 •1 0,0
@ -50
1: fr Circulations ouvertes sur l'extérieur
Ol ....
'L ~
(aire des o uvertures/ vo lume de l'es pace> 0 ,005 m 2/ m3 1,0
>- :l
a. ~ Vide sanitaire 0 ,8
0 1
u "O
0
c
:l
Cl
@

13

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Calculer les déperditions de chaleur par transmission

Tableau 1.3 Tempéra tu res des espaces adjace nts cha uffés (valeu rs p a r défaut)

Échange de chaleur entre l'espace chauffé (i) et... 0acfacentes ace ( °C)
L'es pace adja cent doit êt re
... un local adjacent dans la même partie du bâtiment s pécifi é : sall e d e bain,
loca l de sto ckage

... un local adjacent appartenant à une autre partie


du bâtiment (ex. : appartement) 2

... un local adjacent appartenant à un bâtiment


séparé (chauffé ou non chauffé)
em•
e. . : tem pérature intérieure de b ase d e l'esp ace ch auffé (i) en °C
1n , 1
e, : tem pérature extérieure de b ase en °C
À pa r tir d e la RT 2 00 0 , o n util ise d es log icie ls th ermiqu es qui t ienn ent
compte des to utes les indi cati o ns d e la RT (Clim a-Win , Perre no ud ,
etc.).

Tableau 1.4 Val eurs de résistances t hermiques su perficiell es selon EN ISO 6946-1

Paroi donnant sur : RS .I R <1> RS .+ Rse


se I

- l'extérieur
- un passage ouvert
- un local ouvert< 2 > (m 2 .K/W] (m 2 .K/W] ( m2 .K/W]
Paroi verticale (Inclinaison ~ 60 ° )

Flux horizontal ~ 0,13 0 ,04 0 ,17


~

Paroi horizontale (Inclinaison < 60° )

~~
0,10 0,04 0 ,14
Flux ascendant

"O
0
c

~~
::J
0 Flux descenda nt
L()
0,17 0,04 0,2 1
,.....
0

"'@ (1) Si la pa roi donn e sur un au tre local non chauffé, un combl e o u un vid e san itaire, R,; s 'ap pliq ue d es
.......
~ d e ux côtés
Ol
ï::::: ( 2 ) Un local est dit ouvert si le rapport de la su rface t otale d e ses o uve rtu res perma nentes su r l'extérieur, à
>-
a. son volum e, est égal o u su périe ur à 0 ,005 m2 / m 3 . Ce peut être le cas, par exe mple, d 'un e circul atio n à l'air
0 libre, pour d es raisons de sécurité con tre l' incend ie.
u

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Calculer les déperditions de chaleur par transmission

Zone A
Zone B
• Zone C
• Zone D
• Zone E
• Zone F
• ZoneG
• Zone H
• Zone 1

Figure 1.1 Carte des tempéra tures extéri eures de base

Tranches Zone
d'altitude A B c D E F G H 1
Oà200m -2 -4 -5 -7 -8 -9 - 10 - 12 - 15

201 à400 m -4 -5 -6 -8 -9 - 10 - 11 - 13 - 15

401 à600m -6 -6 -7 -9 - 11 - 11 - 13 - 15 -1 9

601 à800m -8 -7 -8 - 11 - 13 - 12 - 14 - 17 - 21
"O
0
c 801à1 000 m - 10 -8 -9 - 13 - 15 - 13 - 17 - 19 - 23
::J
0 - 12 -9 - 10 - 14 - 17 - 19 -21 -24
1001à1 200m
L()
,.....
0 1201à1400m -1 4 - 10 - 11 - 15 - 19 -2 1 -23 -25
"'@ 1401à1 600m - 16 - 12 - 21 - 23 - 24
.......
~
Ol
ï::::: 1601à1 800m -1 8 -1 3 - 23 - 24
>-
a.
0 1801 à2000m -20 - 14 - 25 -25
u
2 001à2200m - 15 -2 7 - 29

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CALCULER LES DÉPERDITIONS DE
FICHE 2
CHALEUR PAR RENOUVELLEMENT D'AIR

Objectif
Calculer les pertes de chaleur vers /'extérieur par ventilation ou par infiltration à
travers /'enveloppe du bâtiment et les transferts de chaleur par ventilation d'un
espace chauffé à un autre espace chauffé à /'intérieur du bâtiment.

REPÈRES

Les déperditions par renouvellement d'air <l>v; [W] sont données par:

<f> v; = H vi · (fJint,I-fJe) [W]


D Hvi [W/ K] coefficient de déperdition par renouvellement d'air:

H vi =q Vi ·p·cp

) qv. [ m3/ s] débit volumique d 'air dans l'espace chauffé (i)


) p [kg/ m 3
] masse volumique de l'air = 1,2 kg/m 3
) c [kj/ kg.K] capacité calorifique massique de l'air à la
p
pression constante = 1 006 J/ kg. K
p · cp = 0,34 Wh/ m 3 K est la capacité thermique volumique de l'air. La
formule devient:

SAVOIR-FAIRE
"O
0
c
::J
0 Le calcul du débit d'air dans l'espace chauffé qv. se fait en fonction du
L()
,.....
0
système de ventilation considéré.
"'@
.......
~
Ol Ventilation naturelle
ï:::::
>-
a. On suppose que l'air introduit a les caractéristiques thermiques de l'air
0
u extérieur. Dans le calcul, on va prendre la plus grande des deux valeurs
suivantes:

16

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Calculer les déperditions de chaleur par renouvellement d'air

D le débit d'infiltration d'air q Vinf,i dû au passage d'air à travers les fis-


sures et les joints de l'enveloppe du bâtiment;
D le débit d 'air minimal q vmin,i requis pour des raisons hygiéniques:

q Vi =max ( q Vinf ,i > q Vm in,i) [


3
m j h J
qvm .m ,1 = nmin. · V.1 [m h]3
/

} nm .in [h-1 ] taux de renouvellement en air extérieur

Tableau 2.1 Val eurs par défaut pour n min

Type du local nmin [1/h]


Pièce habitable (par défaut) 0,5

Cuisine ou salle de bains avec fenêtre 1,5

Bureau 1,0

Salle de réunion, salle de classe 2,0

Ces valeu rs d u taux ont été établies en fo nction d es dim ensio ns intérie ures d u local.

} ~ [m3] volume du local


3
} q Vinf i [ m / h] débit d ' infiltration induit par le vent et le tirage
thermique sur l'enveloppe du bâtiment:

volume du local
taux horaire de renouve ll e ment d 'air résul -
~
tant d ' une différence de pression de 50 Pa
"O
c:
::>
e ntre l' inté ri e ur et l'extérieur du bâtiment, y
.,
~

compris l'effet des entrées de l'air


"O ,.,.,"'
0 "'
c ·=
.8
:J ::>
> e. 1
coefficient d ' exposition du local chauffé (i)
0
ll)
"'c:0 > 8. 1
facteur correctif d e haute ur
...... c:
c:
0 0
N ·. c
u
@ ~
0
.µ ....
..c .,
o..
en ....
"L E
>- ::>
a. ~
0 1
u "O
0
c
::>
Cl
©

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Tableau 2.2 Taux horaire de renouvellement d 'air n50

nso
en fonction du degré d'étanchéité à l'air de l'enveloppe
du bâtiment (qualité des joints de fenêtre et porte)
Construction Moyen Bas
Élevé
(Fenêtres à (fenêtres à
(joints de haute
double vitrage, simple vitrage,
qualité)
joints normaux) pas de joints)
Maisons individuelles <4 4-10 > 10

Autres logements ou <2 2-5 >5


bâtiments

Tableau 2.3 Coefficient d'exposition e, du local chauffé (i)

Classe d'exposition e.
'
Site non abrité
(bâtiments en zone ventée, bâtiments 0 0,03 0,05
de grande hauteur en centre-ville)
Site modérément abrité
(bâtiments en campagne protégés par
0 0,02 0,03
des arbres ou par d'autres bâtiments,
banlieues
Site très abrité
(bâtiments de taille moyenne en centre- 0 0,01 0,02
ville, bâtiments en forêt)

Tableau 2.4 Facteur correctif de hauteur i:,

Hauteur de l'espace chauffé au-dessus du sol


8.
(du centre du local au niveau du sol) '
0-10m 1,0

> 10-30m 1,2

>30m 1,5
"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
Débits d'air dus aux systèmes de ventilation
N
@
Avec un système de ventilation , l'air introduit n'a pas nécessairement les
.......
..c
mêmes caractéristiques thermiques que l'air extérieur, par exemple :
en
ï::::
>-
IJ on utilise des systèmes de récupération de chaleur;
a.
u
0 IJ l'air extérieur est préchauffé centralement;
IJ l'air introduit provient d'espaces adjacents.

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Dans ce cas, il faut introduire un facteur de réduction de température


f.,; prenant en compte la différence entre la température de l'air intro-
duit et la température extérieure:

q Vi = qV inf,i + q Vsu,i. • f,; + q Vmech,inf,I


D qVinfl [ m 3/ h] débit d 'infiltration d 'air dans l'espace chauffé (i)
D qvsu:i [m 3/ h] débit d 'air introduit dans l'espace chauffé (i)
Si le système de ventilation n'est pas connu, on calcule les déperditions
par renouvellement d'air comme pour une installation sans système de
ventilation.
Si le système de ventilation est connu, le débit d 'air introduit dans l'espace
chauffé (i) se détermine en dimensionnant le système de ventilation.

~. =
e. -e .
int,1 su,1

VI ee
8Înt,i -

D e su,i [
0
c] température de l'air introduit dans l'espace chauffé

Débit d'air extrait excédentaire


Dans tout système de ventilation, le débit d 'air extrait excédentaire,
qvm ec h, 1n. f,1"' est remplacé par l'air extérieur entrant à travers l'enveloppe
du bâtiment:
. ,1 = max(qV ex - qV su )
qV mech,inf
D qvex [ m 3/ h] débit de l'air extrait pour l'ensemble du bâtiment
en m 3 / h
D q vsu [ m 3 / h] débit de l'air introduit pour l'e nsemble du bâtiment
en m 3/ h
~

:1l Dans les bâtiments résidentiels, q vsu est souvent égal à zéro. On déter-
. "'
"O '"'
0 .:!? mine tout d 'abord le qvmec h, .in f, 1" pour le bâtiment entier, et on peut
c 6
:J"5
0 "'
c:
ensuite calculer la répartition du débit extérieur au prorata du volume
0
ll)
...... c: de chaque espace ~ :
0 §
N ·. c
u
@ ~ - V;
0
...... ....
..c ~
q vmech ,inf,i - q vmech,inf • LV;
en ....
"L E
>- ::l
a. ~
0 1
u "O
0
c
::l
Cl
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EN PRATIQUE

L'.arrêté du 24 mars 1982 fixe les débits minimaux pour chaque pièce
quel que soit le type de ve ntilation, en fonction du nombre de pi èces
de l' habitation .

Tableau 2.5 Débits minimaux pour chaque pièce

Débits extraits exprimés en m3/h


Nb pièces
principales Salle Autre salle WC WC
Cuisine
de bain d'eau unique multiple
1 75 15 15 15 15

2 90 15 15 15 15

3 105 30 15 15 15

4 120 30 15 30 15

5 et plus 135 30 15 30 15
Note: Lorsque l'aération est assurée par un d ispositif mécanique qui module automatiq uement le renou-
vellement d 'air du logement, de telle façon que le taux de pollution de l'air intérieur ne constit ue aucun
danger pour la santé et que les condensations sont évitées, sauf de faço n passagère, les débits définis par
le tableau 2.5 peuvent être réduits (article 4 modifié le 28 octobre 1983).

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

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.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Tableau 2.6 Débits minimaux à respecter en VMC simple flu x

Nb de pièces principales 1 2 3 4 s 6 7
Débit total minimal en m3/h 35 60 75 90 105 120 135

Débit minimal en cuisine en m3 /h 20 30 45 45 45 45 45

Tableau 2.7 Débits de ventilation minimaux en VMC hygroréglable

Nb de pièces principales 1 2 3 4 s 6 7
Débit total minimal en m3/ h 10 10 15 20 25 30 35

LU
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FICHE 3 ESTIMER LES BESOINS EN CHAUFFAGE

Objectif
Déterminer la puissance de chauffage à installer dans les locaux en fonction des
pertes thermiques d'un bâtiment.

REPÈRES

Charge thermique nominale totale pour un


espace chauffé (i)
La charge thermique nominale peut se calculer pour un espace chauffé,
pour une partie de bâtiment et pour un bâtiment entier, afin de détermi-
ner la charge thermique permettant de dimensionner l'émetteur de chai eu r
pour chaque pièce, et la puissance du générateur de chaleur à installer.

cp HL,I = cpi + cpRH,I [W]


D <I>.1 [W] déperditions de base totales de l'espace chauffé (i) :
<!>.1 = <!>T1 + <!>VI.
D cp RH,I [W] surpuissance de relance de l'espace chauffé (i)

Estimation des besoins en chauffage C


C = G.V.DJU.H [ m 3 (n ) de gaz ou litre de fioul]
PCl.RG
"O
0
c
::J
D G [W/m 3 . °C] coefficient de déperditions volumiques
0
L()
,.....
D V [m 3 ] volume du local chauffé
0 D DJU (°C] degrés jours unifiés
"'@ D H nombre d'heures de maintien à la température
.......
~
O'I
de consigne
ï:::::
>-
a. D PC/ [Wh/ m 3 (n) pour le gaz ou Wh/ litre pour le fioul] pouvoir
0
u calorifique inférieur du combustible
D RG rendement global du système de chauffage

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Estimer les besoins en chauffage
~~~~~~~~~

SAVOIR-FAIRE

Détermination du coefficient de déperditions


volumique du bâtiment G et déperditions
totales
G [W/ m 3 . °C] est un indicateur de qualité d'isolation d'un bâtiment.
Il représente les pertes thermiques d'un bâtiment (par les parois et
par renouvellement d 'air) pour un degré d 'écart de température entre
l' intérieur et l'extérieur et par mètre cube habitable. G permet de déter-
miner la puissance à fournir dans les locaux pour le chauffage (en W)
des bâtiments :

Déperditions totales= G · V ·b.8 [W]

D e [W/ m 3 °C] coefficient des déperditions volumique


D V [m3] volume chauffé
D b.e (oC] différence de température entre l' intérieur et
l'extéri eur

Tableau 3 .1 Valeur de G selon le niveau d 'isolation

Niveau d'isolation G

Très haute performance énergétique G < 0,5

Bien isolé correspondant à la réglementation thermique


0,5 < G < 0,8
actuelle
Moyennement isolé 0,8 <G< 1,4

Mal isolé et/ ou à fort renouvellement d'air G> 1,4et+


. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
::J ;:;
0 "'
c:
Calcul des DJU
L() 0
,..... c: La valeur des DJU dépend du lieu d'implantation , de la durée de la sai-
0 §
N ·.c son de chauffe, des températures d e consigne et des intermittences d e
u
@ -5
..... ....0 fonctionnement du chauffage. Ces dernières sont fonction du type de
..c ~
Ol ....
'L ~
bâtime nt considéré :
>-
a. ~
0
:l

1
D hôpitaux et maisons de retraite : 20 à 22 °C en perma nence de sep-
u "O
0 tembre à juin ;
c
:l
Cl
@
D logements: 19 °C le jour et 17 °C la nuit de mi-octobre à mi-mai ;

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Estimer les besoins en chauffage

IJ établissements scolaires : période scolaire : 5 j/ 7 à 19 °C le jour


et 15 °C la nuit, et 2 j/ 7 à 15 °C ; congés scolaires : hors gel (8 à
10 ° C) en permanence.
Pour le calcul des DJU, la température à prendre en compte est celle de
«non-chauffage », inférieure de 1 à 2 °C à la température de consigne,
selon les apports gratuits (ensoleillement et pertes des appareils en
fonctionnement).
Le DJU est une valeur représentative de l'écart de température d'une
journée donnée et un seuil de température préétabli :

OJLJ = ~)18 - B max + Bmin )


2

IJ n nombre de jours de chauffage


IJ 18 °C température de référence (20 - 2 °C) (2 °C par les apports
gratuits)
ft
u
()max + () ·
~'----'-'-m=in moyenne entre 1es temperatures
, , ·
exteneures · ·
mini
2 males
et maximales de la journée

Rendement global annuel de l'installation


de chauffage depuis le brûleur jusqu'à
l'émetteur le plus éloigné ( RG)
Re

Rr

"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
N
@ Rg
.......
..c
en Figure3.1
ï::::
>-
a.
0
u
RG = Rg · Rr · Rd · Re %

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Estimer les besoins en chauffage

DR g
rendement global annuel du générateur de chaleur
DR r
rendement de régulation
D Rd rendement de distribution (selon l' isolation et le passage des
tuyauteries)
DR e
rendement d'émission

Tableau 3.2 Valeur de Rg

Âge de la chaudière R11


5 à 10ans 0,85 %
10à 15 ans 0,80%
+de 15 ans 0,72 %

Tableau 3.3 Rendement de régulation R, en fonction du type de régulation

Type de régulation Rr
Manuel 0,70

Avec thermostat d'ambiance 0,80

Avec sonde de température extérieure 0,90

Optimisation auto-adaptative 0,95

Tableau 3.4 Valeur de Rd Tableau 3 .5 Valeur de R0 en fo nction du type d' émetteur

Rd Émetteur Re

Installation ancienne 0,90 Radiateurs 0,90

Installation neuve 0,95 Convecteurs 0,95

Plancher chauffant 1,00

:1l
. "'
"O •.,
0 .:!?
c 6
:J"5
Espace à chauffage intermittent
0 "'
ll) 0
c: La surpuissance nécessaire pour co mpenser les effets de l' intermittence
...... c:
0 § du chauffage est:
N ·. c
u
@ ~ 0
...... ....
..c ~
en ....
<DRH,I =Ai . fRH [W]
"L E
>- ::l
a. ~
0 1
D Ai [ m 2 ] aire du plancher de l'espace chauffé (i)
u "O
c
0
::l
D f RH facteur de relance fonction du type de bâtiment
Cl
©

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Estimer les besoins en chauffage

Tableau 3.6 Valeurs par défaut pour le facteu r de relance en fo nction des dimensions intérieu res pour l'aire de
plancher et une hauteur moyenn e< 3,5 m

fJUi
Chute prévue de la température intérieure lors du ralenti
Temps
de 2K 3K 4K
relance
Inertie du bâtiment Inertie du bâtiment Inertie du bâtiment
Faible Moyenne Forte Faible Moyenne Forte Faible Moyenne Forte
1 18 23 25 27 30 27 36 27 31

2 9 16 22 18 20 23 22 24 25

3 6 13 18 11 16 18 18 18 18

4 4 11 16 6 13 16 11 16 16

Dans les bâti ments bien isolés et étanches à l'air, une chute prévue de
température intérieure, lors du ralenti , su pé rieure de 2 à 3 K n'est pas
très vraisemblable. Elle dépend des conditions climatiques et de l' iner-
tie thermique du bâtiment:
D bâtim ent de forte in ertie (planchers e n béton et murs en briques
o u en béton) ;
D bâtiment d ' in e rti e moyenn e (planchers et plafonds e n béton et
murs légers) ;
D bâtim e nts de faib le in erti e (faux plafond s, planchers surélevé et
murs légers).

Pui ssance calorifiq ue à installer= Déperditions totales x Cs

D Cs (coeffic ient d e surp ui ssance) = 1,00 à 1,15 (marge de sécuri té).

"'O
0
c
::J
0
L()
,.....
0
EN PRATIQUE
"'@
.....
~
Ol
ï::::: Les vale urs indiqu ées dans les tableaux ci-dessous peuvent être utili-
>-
a. sées po ur estimer les beso ins en chauffage (la quantité de combustible
0
u nécessaire pour la saison d e cha uffe) .

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Tableau 3.7 PCI et PCS d es combustibles gazeux [kWh/ m 3( n) ] et combustibles liquides


[kWh/ kg]

PCI PCS
Combustibles
kWh/m 3(n) MJ/ml(n) kWh/m 3 (n) MJ/ml(n)
Gaz naturel H 10,4 37,3 11 ,5 41 ,3

Gaz naturel L 8,8 3 1,8 9,8 35,2

GPLPropane 25,4 9 1,4 27,5 99,0

GPLButane 32,9 11 8,7 35,6 128,4

kWh/kg MJ/kg kWh/kg MJ/kg


Fuel domestique 11 ,9 42,8 12,7 45,7

Fuel lourd n ° 2 11 ,4 40,9 12,0 43,3

Tableau 3 .8 Valeurs indicatives du nombre d' heures de maintien à la température de consigne

Zones climatiques
Types de construction Bord de
Rude Tempérée Doux
Méditerranée
Logements 18 17 16 16

Bureaux 16/ 17 15/ 16 14/ 15 13/ 14

Écoles primaires 15 14 13 12

CES, lycées (dortoirs ; internats) 15 14 13 12

Hôpitaux (services médicaux) 19/ 20 17/ 18 17/ 18 17/ 18

Tableau 3 .9 Valeurs des DJU po ur quelques vill es

Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Agen 44 146 296 377 400 317 279 212 111 34
~

:1l Ajaccio 5 63 168 260 299 249 242 182 80 11


. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 Angers 65 169 32 0 399 405 35 1 307 241 156 61
:J"5
0 "'
c:
ll) 0 Auxerre 78 204 358 444 470 389 340 253 154 63
...... c:
0 § 2 156 248 281 241 233 161 62
N ·. c
u
Bastia 59 5
@ ~
0 Besançon 84 220 374 490 500 405 358 259 157 66
1:en ....fr
"L E Biarritz 26 1 OO 224 302 315 254 246 204 111 41
>- ::l
a. ~ 45 139 284 356 380 303 276 207 123 41
0 1 Bordeaux
u "O
0
c Boulogne-sur-Mer 81 174 304 381 420 387 366 299 201 118
::l
Cl
©

27

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Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Bourges 73 190 343 434 452 366 330 242 153 57

Caen 93 194 314 387 419 372 350 273 194 103

Clermont-Ferrand 76 204 338 434 457 370 329 259 152 61

D ijon 68 214 375 491 498 400 348 238 144 51

Dunkerque 71 171 300 385 419 376 360 285 185 104

Embrun 76 222 375 494 539 425 391 279 164 79

Gourdon 56 152 312 395 426 337 309 229 142 60

Grenoble 99 231 371 497 490 395 368 288 171 73

La Rochelle 36 127 263 355 371 314 282 215 123 42

Langres 115 250 417 516 540 458 411 299 199 98

Le Mans 79 189 334 409 430 374 321 248 156 64

Lille 105 218 352 445 467 409 372 290 184 96

Limoges 91 206 336 417 442 372 333 257 160 77

Lyon 62 192 347 460 471 369 327 234 124 39

M âcon 69 209 360 484 480 384 338 237 139 44

Metz 102 236 388 494 510 436 376 275 159 66

Millau 56 173 324 391 450 372 316 241 125 49

Montélimar 30 141 297 398 425 332 290 192 87 19

Montpelier 12 107 241 320 364 285 256 166 71 8

Mulhouse 82 237 388 507 533 430 376 270 152 56

Nancy 106 246 393 493 518 436 384 284 174 72

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c
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Estimer les besoins en chauffage
~~~~~~~~~~- -~~~~~~~~~

Ville Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin
Nantes 58 160 296 377 381 336 302 233 144 55

Nevers 91 223 362 45 1 467 379 341 263 169 71

Nice 1 56 175 262 291 244 223 149 56 5

Nîmes 9 92 245 327 365 282 247 157 57 6

Orléans 82 206 349 436 457 390 340 266 167 73

Paris-le Bourget 80 198 340 42 1 445 381 342 250 156 62

Paris-Montsouris 58 172 320 408 426 362 311 226 133 47

Paris-Orly 76 198 343 432 450 388 338 244 152 61

Pau 47 142 279 358 374 31 1 286 222 117 48

Perpignan 6 70 198 279 316 253 218 144 48 4

Poitiers 70 179 326 404 428 350 315 244 156 59

Reims 93 225 366 453 478 414 361 278 170 72

Rennes 75 176 304 380 389 348 316 248 163 71

Rouen 111 217 354 434 457 399 386 297 196 11 0

Saint-Quentin 101 221 371 462 478 413 369 283 178 89

Strasbourg 87 240 390 509 524 428 375 256 149 54

Toulon 2 48 157 238 275 222 215 135 43 3

Toulouse 37 139 293 364 400 318 277 211 102 35

Tours 68 183 336 418 431 359 323 244 151 61

Vichy 83 210 345 450 466 372 348 274 170 63

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FICHE 4 CHOISIR UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE

Objectif
Assurer le confort thermique pendant l'hiver. L'apport thermique doit être égal
aux déperditions de la pièce.

REPÈRES

déperditions thermiques

Figure 4 .1 Principe du chauffage et des déperditions thermiques

Une installation de chauffage est composée de 4 parties : la produc-


tion, l'émission, la distribution et la régulation.
"O
0
c Le Auide caloporteur du système de chauffage peut être:
::J
0
L()
,.....
D ECBT: eau chaude basse température (T < 110 °C) ;
0 D ECHT: eau chaude haute température (T > 110 °C) ;
"'@ D VBP: vapeur basse pression (P < 0,5 bar);
.......
~
Ol
ï:::::
D VMP: vapeur moyenne pression (0,5 < P < 10 bar);
>-
a.
0
D VHP: vapeur haute pression (P > 10 bar);
u D huile (température de 300 à 400 °c).

30

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Choisir un système de chauffage

Al ler
......
Dist ribution de chaleur

....
P (kW] P (kW]

....
Prod ucrion de Émission de
absorbée chaleur chaleur utile
A B

e, Retour
....
...
Figure 4.2 Principe d'une installation à eau chaude

La norme NF EN 12 828 spécifie les critères de conception des sys-


tèmes de conception, de distribution d 'émission de chaleur a insi que
la régulation des installations de chauffage à eau des bâtiments, dont
la température maximale de service ne dépasse pas 105 °C.

SAVOIR-FAIRE

Le chauffage par ECBT


L'eau chau d e basse température est à un e température~ 110 °C (défi -
niti o n d o nnée par le d écret du 2 avril 1926) ; elle est utili sée so it dan s
le chauffage indi vidu el, so it dan s le chauffage central , soit d a ns les
réseaux de chaleur. Les systè mes utili sant l'eau chaude comme fluide
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
caloporteur sont e n circuit fermé, s ur leq uel so nt placées un e produc-
c 6 tion A et plusieurs utilisations B, avec une pompe chargée de la circu-
::J ;:;
0 "'
L() 0
c: lation.
,..... c:
0 § Au-delà de 110 °C, on parle de l'eau c ha ud e ha ute température ou d e
N ·. c
u
@ -5 l' eau c ha ud e s urcha uffée.
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31

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Choisir un système de chauffage

En pratique, on rencontre :
D des réseaux 90/ 70 ° C avec des chaudières standards ou tradition-
nelles, qui produisent des fumées à température élevée (200 ° C à
250 ° C);
D des réseaux avec de chaudières basse température ou haut rende-
ment disposant d'une grande surface d 'échange, les fumées étant
mieux refroidies ( 160 à 200 °C) et permettant une température de
retour assez basse (30 à 25 ° C) ;
D des réseaux à très basse température 45/ 35 °C (plancher chauf-
fant).

Aller et retour
emette urs
sonde d e
tem péra ture
extérieure 1-1-+--_.. régu lateur

distri bution d e la chaleu r

Figure 4.3 Principe du chauffage

La production de la chaleur
Le dispositif de production de chaleur doit être conçu de manière à
"O
0
c
satisfaire la charge thermique de base du bâtiment et les besoins des
::J
0 systèmes connexes éventuels (production d' ECS par exemple). La pro-
L()
,..... duction de chaleur peut être assurée par:
0

"'@ D une chaudière permettant la combustion d ' un combustible (gaz,


....... fioul , bois, charbon, etc.) ;
~
Ol
ï::::: D une pompe à chaleur (air/ eau; eau/ eau, etc.);
>-
a.
0 D la géothermie;
u
D des panneaux solaires;
D une chaudière électrique.
32

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Choisir un système de chauffage

La distribution de chaleur
Le système de distribution de chaleur doit pouvoir distribuer la chaleur
fournie au système d 'émission. Il doit être conçu de façon à permettre
l'équilibrage hydraulique, assurer le remplissage, la vidange et la purge
d 'air de chaque circuit.

L'émission de chaleur
Les émetteurs de chaleur doivent être choisis en fonction de :
D la charge thermique de base ;
D le confort thermique et le bruit dans l'espace occupé ;
D la sécurité des occupants (contact de la peau avec des surfaces à
la température de service);
D la protection ou la prévention vis-à-vis de la détérioration des
composants du bâtiment ;
D la compatibilité avec la puissance installée;
D les nécessités de la maintenance.

taille moyenne
180 cm
îi,·
[!
16°2 0° 24° 16°20 ° 24° 16°20 ° 24° 16 ° 20° 24° 16°2 0 ° 24° 16 °2 0 ° 24 °
chauffage chauffage chauffage chauffage chauffage chauffage
optim um théoriq ue par so l par pl afond par radiation par convecteu r air pu lsé

Figure 4.4 Co urbes co mpa ra tives d e répartitio n verti cale des températures selon les mod es d e cha uffage

. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
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0 "'
L() 0
c: ••••••••••••••••••••
,..... c: Remarque
0 §
N ·.c
u
@ -5 Le mode de chauffage qui s'approche plus
..... ....0
..c ~
Ol .... de l'optimum théorique est le chauffage
'L ~
>- :l par sol.
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~ 1 Copyright© 2015 Dunod.
https://www.GCAlgerie.com/

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lim it e ! Sécurité ... • o..
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f""t

11
0 n 3
c C'D
7 10 :J Q.
EF tD C'D
""tl n
Eau de :::r
ville 9 8 1ii évacuation 0 ~
3 c
~
6
""tl
tD OQ
1- chaudière brûleur gaz à air soufflé 6- vase d 'expansion R- régu lateur avec tempori sation (3 à 30 min) n C'D
2- bouteille de decouplage hydrauliq ue 7- disconnecteur R1- regulateur 0
3- circulateur double
4- émetteur
8- filtre
9- vanne d'isolement
LH - li mite haute
S- sécurité
3
5- vanne à trois voies 10- vanne scellée position fermée FC- contact fi n de course 3
11- boucle de Tickelman 12- van ne à deux voies c
:J
Figure4.S tD

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Choisir un système de chauffage

Exemples d'installations de chauffage


avec récupérateurs de chaleur

:- - - - - - - - - · - - - - - - - - - - r- - - - - - - - - - - - - -- - - - - - -;-----------------[?t:::: =:- --·-~


1
1
1
1
---~ 1
1
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, R


1
sécurité
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cb 1
1
1

Il 1
Il 1
Il 1
Il 1
1 Il
Il 1
15 11
:+: 13 12
::+
Il 1
Il 1
Il 1
Il 1
Il 1
Il 1

10

2
14
3
5 -El-..·: '
4 6 -{~]- .. ~
1- vanne de bipasse 9- évaporateur
2- ballon tampon 1 0- émetteur
3- vanne d'isolement 11 - circul ateu r
::V 4- condenseur PAC 12- bouteille de
"O
c 5- th ermostat de limite découplage
::>
haute 13- chaudiere
. ~.,
"'O ,.,
6- contrô leur de d ébit 14- vase d 'expansion 9
0 -~ 7- comp resseur PAC 15- vanne à 3 vo ies
l
R
c 6 8- détendeur PAC
::J ;:;
0 "'
c:
L() 0
,..... c:
0 §
N ·.c
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u
-50 -------------------------'
Figure 4 .6 Installation de chauffage avec co nd enseur d'une PAC en série sur le c irc uit
1:Ol ....fr
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~ Copyright© 2015 Dunod.
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1- cha ud ière cl assiq ue 4 - émetteur 7- vase d'expansion


2- cha udière à cond ensatio n 5- ci rcu late u r 8- vanne de réglage
3- bo uteille d e d écouplage hydra ulique 6- clapet a nti-retou r 9- régu la teur
Figure 4 .7 Chaufferie co mposée (chaud ière classique + chaudière à la condensation)

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Copyright© 2015 Dunod.
https://www.GCAlgerie.com/
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.

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d'air
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1 C°D'
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Q.
1 C'D
:----- !l>- -------- n
1
::r
---- -- ~ -----
'
'----.-------
0 '
'
8 8 su
c
1- chaudière classique ~
C1Q
2- chaudi è re à condensation C'D
3- bouteille hydraulique
de découpl age
5
4- bou teille hydrau lique
5- vase d 'expansion •
6- clapet a nti-retour
7- vanne à 3 vo ies
8- émetteur
._____t--------in
9- circulateu r
4
A, B - ci rcuits à d é bits variables sur le reto u r
Ta- Thermostat d 'ambiance ...
!TI - Thermostat
G) - Sonde de température
Figure 4 .8 Chaufferie composée (c haudière classique + chaud ière à conde nsatio n avec condenseu r raccordé par boutei ll e de déco upl age hydrau li q ue)

~ 1 DOSSIER 1 : CHAUFFAGE https://www.GCAlgerie.com/


~ 1 Copyright© 2015 Dunod.
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ECS

2 1- chaudière à bo is
ÉVACUAT ION ÉGOÛT 2- sou pape de sécurité
3- purgeur automatique
4- vanne à 3 vo ies n
:::r
5- ém etteu r de chaleu r
6- pompe 2.
21 7- modu le de relevage de
tempé rature avec
.,"'-·
circulateur
c
,,----------- :::1
5 1 8- vase d'expansion

~
7
'------------1-1 1 9- clapet anti-retour
10- réducteu r de pression f""t
22 11- vanne d'isolement C°D'
~-----'-[Q}-
12- traitement d 'eau
13- d isconnecteur
3
C'D

Œ
9 6 14- vanne de vidange Q.
D 14 15- pot de décantation
16- soupape de sécurité de
C'D
n
EAU
décharge thermique avec :::r
y DEVILLE
al imentation automatique
~
c
~
17- pompe
ÉVACUATION ÉGOÛT
18- préparateur d'ECS
19- groupe de sécurité sanitaire OQ
20- vase d'expansion C'D
21- ballon tampon
ÉVACUATION ÉGOÛT 22- vanne déviatrice

Figure 4.9 Install ation de chauffage avec chaud iè re à bois et prod uction d'ECS avec bal lon tam pon
(docu mentati on Deville T hermique)

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Choisir un système de chauffage

Exemple de chaudière à gaz inox


modulante à condensation (bas NOx
pour le chauffage collectif)
Avantages:
D Simplicité d ' installation avec un système de décou-
plage interne à la chaudière
D Rendement jusqu 'à 110,5 % PCI
D Classe NOx 5 selon EN 656 Figure 4 .10 Chaudière modulante à
D Modulation de 20 à 1 OO% condensation
(so urce : doc. Atlantic Guillot)
D Mise en cascade facilitée grâce à des kits de raccorde-
ment complets jusqu 'à 400 kW
D Accessibilité en chaufferie aisée, encombrement au sol très faible
D Forte inertie thermique
D Séparation des retours haute et basse température, deux piquages
disponibles pour optimiser la condensation
Caractéristiques :
D Foyer en acier inoxydable
D Brûleur gaz modulant à prémélange total de 20 à 1 OO%
D Vanne gaz à ratio air/gaz constant
D Ventilateur à vitesse variable
D Contrôle de flamme par ionisation
D Régulation interne pour : gestion de la modulation du brûleur; cof-
fret de sécurité brûleur; gestion d ' un réseau chauffage sans vanne
3 voies ; gestion d ' un réseau eau chaude sanitaire avec action sur
pompe; interfaçage avec des régulateurs secondaires non fournis
D Transformateur d'isolement

"O
D Soupape de sécurité et manomètre ; siphon d'évacuation des
0
c
condensats ; robinet d e vidange ; alimentation gaz naturel basse
::J
0 pression 20 mbar (fonctionnement au propane en B23/ B23P
L()
,..... uniquement) ; pression de service 4 bar ; régulateur possible de
0
pression de gaz pour le passage de 300 à 20 mb a r
"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

39

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INSTALLER UN PLANCHER
FICHE 5 "
CHAUFFANT/RAFRAICHISSANT

Objectif
Installer un système de chauffage dans des locaux dont les charges thermiques
sont relativement faibles.

REPÈRES

Les planchers chauffants représentent le meilleur système de chauffage


du point de vue du confort thermique. Les règles d'exécution et de
conception sont données par le DTU 65-8 (NF P 52-303) ou par la
norme européenne EN 1264.

SAVOIR-FAIRE

Basé sur l'effet du rayonnement, le plancher chauffant émet de manière


homogène une chaleur à basse température dans toutes les pièces, de
bas en haut. Le rendement d 'é mission est le meilleur, comparé à un
radiateur, un e pompe à chaleur air-air, etc.
Pour bien dimensionner un plancher chauffant, on doit connaître :
D les déperditions totales du local , en W;
D la température de départ maximal e de l'eau provenant du généra-
teur de chaleur;
D la chute sur le panneau calculé;
"O
0
c
D la composition du panneau ;
0
::J
D la disposition des pièces par niveau afin de calculer les apports par
L()
,..... le plafond;
0

"'@ D la surface utile du local (déduire les placards, etc.).


....... En fonction de ces valeurs, on doit déterminer:
~
Ol
ï:::::
>- D la puissance maximale pouvant être apportée par le plancher
a.
0 chauffant;
u
D l'écartement entre les tubes ;

40

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Installer un plancher chauffant/rafraÎchissant
-------

D la longueur de tube à poser;


D le débit horaire à la température d 'eau désirée ;
D Les pertes de charges.
Il existe plusieurs méthodes de calcul, comme les méthodes françaises
(R. Cadiergues et F. Clain), COSTIC, ou encore la méthode euro-
péenne.
Les formules de calcul présentées dans cet ouvrage sont celles de la
méthode COSTIC.

Résistance thermique du plancher


• 8h température resultante haute Rh

0 1/ hh
(haute)

revêtement de sol e 1
dalle fiottante e2h
plan des tubes

isolation e3
thermique Rb
(basse)
[>
D
t>
\>
V
I>
<>
t:>. o
4
"
:'V
dalle porteuse e4

revêtement de es Figure 5.1 Coupe schéma-


plafond tiqu e d ' un pl a ncher chau ffant
1/ hb e température de l'eau avec l'indicatio n des résis-
• Sb température resultante basse t a nces th ermi q ues

La résistance haute Rh se calcule:

Rh = ~ +_2_ [ m2 .K/ W]
A,h hh
. ~.,
"'O •.,
[m] épaisseur de la dalle au-dess us du serpentin
0 -~
c 6
chauffant
::J ;:;
0 "' c:
[W/ m.K] conductivité thermique du matériau utilisé
L() 0
,..... c: 2
0 § [ m .K/ W] résistance superficielle qui caractérise le plan-
N ·.c
u cher chauffant en fonction du pource ntage d e
@ -5
..... ....0 l'émission vers le haut du panneau
..c ~
Ol ....
'L ~ La résistance basse Rb se calcu 1e :
>- :l
a. ~
0 1
u "O
0
c
:l
Cl
@

41

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1nstaller un plancher chauffant/ rafraÎchissant

[m] épaisseur de la dalle en dessous du serpentin


chauffant
D Àb [W/ m.K] conductivité thermique du matériau utilisé
D 1/ hb [m .K/ W]
2
résistance superficielle qui caractérise le plan-
cher chauffant en fonction du pourcentage de
l'émission vers le bas du panneau
Le facteur d'émission vers le haut et vers le bas :

La résistance linéique du panneau est la somme des résistances ther-


miques successives que le fluide (l'eau) doit subir pour passer la cha-
leur du fluide à l'air ambiant:

R = R1 + R2 + R3 [m.K/ W]

D R, [m.K/ W] résistance du tube :

e
R = P [m.K/ W]
1 n.À.Dm

) eP [ m] épaisseur du tube utilisé


) À [W/ m.K] conductivité thermique du tube utilisé
) Dm [m] diamètre moyen du tube utilisé
D R2 [m.K/ W] résistance de contact entre le tube et son enro-
bage:

. o ext
"O
0
R2 est fonction de 1 R
c /\,b. t
:J
0
ll)
......
0
>0 ext
[ m] diamètre extérieur du tube utilisé
N
@
>R t
2
[ m .K/ W] résistance totale du plancher Rr = Rh+ Rb
.......
..c
[W/ m.K] coefficient de conductivité thermique de
en l'enrobage
ï::::
>-
a.
0 Pour le béton prendre Àb = 1,8 W/ m.K
u
Cette résistance peut être obtenue à l'aide des abaques présentés
en figure 5 .2 .
42

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Installer un plancher chauffant/rafraichissant

D R3 [m. K/ W] résistance entre les tubes, en fonction de l'écarte-


ment entre tubes appelé« pas» et notée

) e [m] pasdelagrille
) Àb [W/ m.K] coefficient de conductivité thermique de
l'enrobage
) Rt [m 2 .K/ W] résistance totale du plancher (Rh+ Rb)
) a pourcentage de l'émission de la dalle vers le
haut ou vers le bas. Sa valeur est plus petite
que ah et ab.
Cette résistance peut être obtenue à l'aide des abaques présentés
en figure 5.3.

Émission du plancher
Calcul d'une température équivalente de l'ambiance 0a
Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances identiques alors :

8a = 8h = 8 b
Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances différentes, il faut
tenir compte du pourcentage d 'é mission vers le haut ah et le bas a b de
la dalle:

8a = ( ah.8h) + ( ab.8b)

Émission linéique du plancher P

[W/m ]
~

:1l
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 D 8a [OC] température équivalente de l'ambiance
:J"5
0
ll)
"'
c:
0
D 8m [OC] température moyenne du fluide véhiculé, fonction
...... c: de la température de départ 8e et de la chute sur
0 §
N ·. c l' installation connue :
u
@ ~ 0
...... ....
..c ~
en ....
"L E
>- ::l
a. ~
0 1
u "O
c
0
::l
) 8 5 [ 0C] température de retour du fluide véhiculé
Cl
© D R [m. K/W] résistance linéique du plancher
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1
---
0.78 -
- DIAGRAMME de R2 (1)
0.76 1 1
..:
0.74
-
0.72
-
0.70
- \
0.68
- \
0.66
0.64
- \
0.62
- \
0.60
- \
0.58
- \
--
0.56
- \
0.54
..:
0. 52 - \
0.50
- \
- \
0.48
0.46
- \
- \
0.44
0. 4 2
-
\.
0.40
- '\.
0.38
-
-
"
~

0.36
0.34
-
-
""' ""'"~
0.32 "-....
- ........
0.30
0.28
- ~
0.26
- ~ .......
- ~
0.24
"'O - .............
0
c 0. 22
::J -
0 0.20 1 1 1 1 1 1

L()
,..... 0 0. 005 0.010 0. 01 5 0.020 0 .025 0 . 030 0.035 0 .04
0
1Dext/Rt.Àb 1
"'@
.....
~
Figure 5 .2 Abaques pour l'obtention de R2
Ol (référence COSTIC)
ï:::::
>-
a.
0
u

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l"b·R2 I
0.24
0.23 DIAGRAMME de R2 (2)
0.22 \ 1 1

0.21
\
0.20
:
- \
0.19 --- ~
-- \
0.18

0.1 7 \
0 .16
1\
----
0.15 --
\\
: 1\
0.14 --
0.13 - \
\
0.12

0.11
\
\
1\
0.10

0.09
'
0. 08

0.07
""' "'
0.06 ""' ~
0.05 ~
0.04 "' ""
~
0.03

0.02 -
"" ~" "

~
"tJ -&l 0.01
-
0 .~
c 5
"5
::::i --:
0 "' 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 '' 1'''
'
c:
0
U")
.-i C:
0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0. 10 0.11 0.12 0.13 0.14 0.15 0.16
0
N
g
·. c jDextlRt.Àb l
u
@ -6
...... ...0
..c ~
en ...
·-
L
>-
~
QJ

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Figure S.2 (suite) Abaques pour l'obtenti o n de R2
(référence COST IC) -
V)
V)
Q. ~
0 1 0
u -0
c
0 0
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Cl
© ,
45

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1 DIAGRAMME de R3 (1) j
e = écartement des tubes (m)

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
....... 0.04 0.06 0.08 0.10 0.12 0.14 0.16 0.18
~
Ol
ï::::: 1e/Rt.Àb 1
>-
a.
0
u Figure 5.3 Abaques pour l'obtention de R3
(référence COSTIC)

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1 DIAGRAMME de R3 (2) 1
e = écartement des tubes [m]

. ~.,
"'O •.,
0 -~
c 6
::J ;:;
0 "' c:
L() 0
,..... c: O -r-r-r---+-ir-T""lrhr-T""l-+-r""T""T"-h--.--.-+-r-..-r-+-r-,...,...,h-i-r-l>-r-r-r+-r-r-r+.,..........+,...,...,r-+-i~.--rt....-r-..i
0 § 0.18 0.20 0.22 0.24 0.26 0.28 0.30 0.32 0.34 0.36 0.38 0.40 0.42 0.44 0.46
N ·. c
u
@ -5 1e/Rt.Àb1
..... ....0
..c ~
Ol ....
'L ~ Figure 5.3 (suite) Ab aqu es po ur l'obtention de R3
>- :l
a. ~ (référence COSTIC)
0 1
u "O
0
c
:l
Cl
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Émission surfacique du panneau Ps

p
Ps= -
e
D e [ m] pas entre les tubes
Émissions surfaciques partielles du plancher Pshet Psb

EN PRATIQUE

Tableaux récapitulatifs
Tableau 5.1 Calcul de la résistance totale du p lancher, facteurs d' émissio n

Composition du e/I.. e/I..


e 1.. Composition e 1..
plancher au-dessus ouR ouR Rt ah ab
m W/mK au-dessous du tube m W/mK
du tube m2 K/W m 2 K/W

1 reco uche 1 re couche

+2°couche +2° couche

+3°couche +3°couche
"O
0
c
::J +4° couche +4°couche
0
L()
,.....
0 +1/ h haut + 1/ h bas
"'@
.......
~ = R haute = R basse
Ol
ï :::::
>-
a.
0
u

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Tableau 5.2 Résistance lin éai re du plancher, fonction du p as e, calcul d es é mi ssions


surfaciques Ps et linéiques P

e en [mm] 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50

R,

Ri
R3
R•R, +R2 +R3
0. [oC]

om [oq

Om-O.[oq
P[W/m]
Ps [W/m2]
Psh [W/m2]
Psb [W/m2]

Ta bleau 5.3 Calcu l simp le de la lon gueur de tube à install er pour un plan che r chauffant

Sur- Sur- Ltube Pdu pan-


Désigna- 0 Déperdi-
ab_.P
Plancher face face à S utile Installé neauen ab
tiondu NO Local tion local [m2]
Local déduire enpla- plafond [W/m]
local [oC] [W] [m2] [m2] fond[m] [W/m]
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) = (8) (9) (10) (11) =
(S)-(6) (9) X (10)
LU
<.J
~
Œ
u.
:1l
. "' Puissance Pas
::>
"O '"'
0 .:!? Puissance à <I> tube px ah âO Débit <(
c 6 apportée Pxa choisi Ltube
:J"5 installer
[W/m~] !:
0
ll)
"'
c:
0
par plafond
[W]
[W] [mm]
e
[m]
[W/m]
[m] [oC] [Kg/h] u
...... c:
0 § (14) - (18) -
N ·. c
u (12)= (8) X (11) (13)= (4) - (12) (15) (16) (17) (19) (20)
@ ~ 0
(13)/(7) (13)/ (17)
...... ....
..c ~
en ....
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0 1
u "O
0
c
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Matériaux courants pour les tubes


Les tubes utilisés en matériaux de synthèse commercialisés en France
pour le plancher chauffant sont:
D le polyéthylène réticulé : PER ( environ 80 % du marché) ;
D le polybutène ou polybutylène PB, soudable à chaud.

Tableau 5.4 Caractéristiqu es d es tubes commercialisés

ON diamètre extérieur Désignation Épaisseur


tube [mm] commerciale [mm] tube [mm]
12 10 X 12 1,1
16 13 X 16 1,5
20 16 X 20 1,9
25 20 X 25 2,3
/.. du PER = 0 ,4 à 0 ,3 W/ m . K e t /.. du PB = 0,22 W/ m . K

Plancher chauffant
Les tubes PER sont enrobés dans une dall e Aottante en béton de 6 cm
d 'épaisseur environ . Le pas de pose est de 10 à 20 cm, la disposition
en escargot ou mixte (escargot+ serpentin) étant recommand ée afin
de limiter les pertes de charge.

zone péri phériq ue


zone péri p hé riq ue
(pas réd ui t)
( pas rédu it)
/

Zone
centrale Zone
(pas la rge ) cen tra le
All er (pas la rge)
Aller

All er Retour
Disposition en escargot Disposition en escargot Disposition mixte
"O
0
c Figure 5.4
::J
0
L()
,..... La température maximale de l'eau en service est égale à 40 °C souvent
0
fixée à 35 °C par le concepteur, ce qui permet de satisfaire sans difficulté
"'@ la température maximale du sol réglementaire. Dépasser la température
.......
~
Ol
maximale de l'eau de 50-60 ° C entraîne un arrêt automatique de l'instal-
ï:::::
>- lation et le passage en sécurité. La température maximale au niveau du
a.
u
0 sol est de 28 ° C afin d'éviter le phénomène des jambes lourdes. Le Aux
de chaleur émis vers le haut est d 'environ 1 OO W/ m 2 . L'éca rt de tempéra-
tures entre aller et retour de l'eau chaude est compris entre 5 et 8 ° C
50

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D Une grille chauffante (au moins) par pièce doit être présente.
D La surface chauffante couvre toujours la surface de la pièce concer-
née (environ 90 % de la surface totale si les bordures périphériques
ne sont pas chauffées).
D Le temps de réponse thermique est relativement faible à cause de
la faible épaisseur de la dalle flottante.
D Pour les opérations de rénovation, c'est la RT existant de 2007
qui s'applique. Elle n'est pas trop exigeante contrairement à
la RT 2012, qui fixe un niveau de consommation BBC. Confor-
mément à l'article 25 de l'arrêté du 3 mai 2007 : « les planchers
chauffants installés ou remplacés dont la face inférieure ne donne
pas sur un local chauffé doivent être isolés à l'aide d'un matériau
isolant dont la résistance thermique
de la paroi exprimée en m 2 .K/ W, doit
être supérieure ou égale à 2 pour le
••••••••••••••••••••
Exigences minimales
chauffage électrique et à 1,25 pour les
autres cas. » recommandées
D La vitesse de circulation du fluide La résistance thermique pour
caloporteur est préconisée entre 0,8 l'isolation thermique flottante doit être
et 0,85 m/s. Re~ 0,75 m 2 .K/W pour les bâtiments déjà
Le DTU 65.14 ou N FP 52.307 donne les isolés, conformément à la RT 2005.
règles et les outils de conception et de réa- Les valeurs minimales des résistances
lisation suivants : thermiques des couches des isolations
D pose du plancher sur plaque à plots continues sur le plancher chauffant sont:
renforcés ;
1. étage ou ROC déjà
D pose du plancher chauffant sur treillis isolé RT 2005 : Rt ~ 0,75 m2 .K/W
métalliques double en dalle désolida- LU
2. pour un plancher
risée;
chauffant sur terre <.J
D Revêtement de sol. La résistance ther- plein: Rt ~ 1,70m 2 .K/W Œ
u.
mique y compris l' isolation phonique
~

:1l
. "' 3. sur terre pleine ::>
"O '"'
0 .:!? éventuelle située au-dessus du tube <(
c 6 isolée en périphérie : Rt ~ 1,25 m .K/W
2
:J"5 ne doit pas dépasser 0,13 m 2 • K/ W ( !:
0
ll)
"'
c:
0 dalle d 'enrobage 0,04 m 2 .K/W + revê-
4. en sous-sol, cave u
...... c:
ou vide sanitaire: Rt ~ 2,10 m .K/W
2
0
N
§
·. c tement de sol 0 ,09 m 2 .K/ W).
u
@ ~ 0
...... ....
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u "O
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Tableau S.S Maté ri a ux utilisés co mm e revêt ement de so l

Épaisseur Résistance thermique


Matériaux
[mm] [m2 .K/W]
Carrelage 5 0,124

Carrelage 10 0,129

Carrelage 20 0,139

Dalles PVC 5 0,14 3

Moquette standard 5 0,181

Moquette 10 0 ,244

Parquet chêne 5 0,140

Parquet résineux 5 0,160

1/3 tapis (10)+carrelage 5 0,125

1/ 3 tapis+carrelage 10 0,13 1

1/3tapis +carrelage 20 0,144

Ta bleau 5.6 Val eu rs de la lo ngueur de tu be moye nn e en m par m 2 en fo nct io n d e pas e

Pasdeposee Longueur tube moyenne


[m] [m/m2 ]
0 ,05 20

0,10 10

0,15 6,7

0 ,20 5

0 ,25 4

0 ,30 3,4

0 ,35 2 ,9
"O
0
c
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0
ll)
......
0
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.......
..c
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0
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2 - - - - - - - + --
3
4
5

7
Plancher d e type A Plancher de type C

Termes uti lisés dans la norme NF EN 1 264-1 : Termes utilisés en Fra nce : Termes utilisés d ans NF EN 1264-1 : Termes util isés en Fran ce :
1 revêtement d e sol 1 revêtement d e sol 1 revêtement d e sol 1 revêtement d e sol
2 dalle 2 d alle 2 dalle 2 couche d ésolid arisée
3 tube ch a uffant 3 tube chauffant 3 couche de séparation 3 double couche de désolidarisation
4 couche d ' isolation 4 sous-couche d ' isolation à plots 4 couche de nivellement 4 couche d'enrobage
5 plancher porteur 5 support 5 tu be chauffant 5 tube chauffant
6 couche d 'isolation 6 sous-couche d ' isolation à plots
7 plancher po rteur 7 support

Figure 5 .5 Types de pose d 'u n plancher chauffant


Le type de pose A sera choisi pour les revêtements d es sols collés ou Aottants
Le type de pose C sera utilisé pour les revêtements des sols scellés

-- 2

1
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

82 mm
valeur donnée
pou r un
isolant
SC1 +3Smm
min i de dall e
au-dessus
du tube
~;;;;~~====~~~c
::V
"O
c
::> Hauter
~ isolant
"O '~ selo n
c0 ·=
.9 CERTITHERM
::J ::>
0 "'
c:
L() 0
,..... c: 1- m açon nerie 6 - revêtem ent d e sol ( ép. vari a ble ) 11 - treilli s métallique dou ble
0 § 2- pli nthe 7 - colle 12- isolant
N ·.c 3- joi nt souple 8- dalle désolidarisée 13- dalle béton
u
@ -50 4- relevé d e plin the 9- t ube RAU-PER 016 o u 20mm
1:Ol ....fr 5- film po lyéthylène 10- cl ip pivotant
'L ~
>- ::>
a. ~
0 1 Figure 5.6 Plancher chauffant sur t reillis métallique
u "O
0 (Sou rce : Doc. REHAU)
c
::>
Cl
@

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La pose des plaques à plôts en dalle désolidarisée se déroule en plu-


sieurs phases :
D pose du relevé de plinthe;
D pose des plaques à plots;
D pose du tube PER;
D mise sous pression d 'eau et essai d ' étanchéité (p = 6 bar pendant
2 heures);
D pose du treillis métallique anti-retrait;
D confection du revêtement de sol.

Plancher rafraÎchissant
Le plancher rafraichissant n'est pas un système de climatisation. li per-
met de rafraîchir de quelques degrés la température ambiante. La tem-
pérature d 'eau à l'entrée dans les serpentins du plancher doit se situer
entre 16 et 20 ° C. Cette température sera choisie en fonction de la
température de rosée de l'air ambiant, afin d'empêcher l'apparition
du condensat. Si l'on refroidit trop la surface du sol il peut y avoir la
condensation de la vapeur d 'eau de l'air ambiant La puissance absor-
bée est de 30 W/ m 2 . Pour obtenir cette puissance, il faut:
D un pas de 1 0 cm ;
D un écart de température aller-retour de 3 K minimum , avec un
débit d ' eau plus élevé que dans le chauffage ;
D l' utilisation de tube PER de dimensions 20 x 2.
L'eau froide qui circule dans le plancher peut provenir :
D du milieu naturel (puits, nappe phréatique, lac) ;
D d ' un groupe de production d 'eau glacée (solution coûteuse);
D d ' un groupe frigorifique réversible (le plancher est raccordé à un
échangeur de chaleur qui a le rôl e de l'éva porate ur en été et du
"O
0 condenseur en hiver).
c
:J
0
ll)
......
0
N
@
.......
..c
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a.
0
u

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Mode rafraîchissement

--------------
: .-_-~p-1_
1 ~
_-----' 1

' R '
i ~ Distributeur

T
'

R '
<[Y B -. -l0 =~
Plancher
rafraîch issant
~ ou chau ffa nt
'
©- Ballon de
stockage

4
~9

Collecteur
Mode chau ffage

1- compresseur hermétiq ue
2- bouteille anti-cou p de liquide
3, 4- échangeu rs de chaleur
5 - cla pet anti-reto ur
6- détend eur externe de pression th ermost atiq ue à équi librage
7- fi ltre déshydrateur
8- vase d'expansion
9- pom pe
10- vanne de régulation V3V
R- régul ateur
V4V- van ne à 4 voies
T- sonde de température
ôP- vanne différentielle de pression
-0
0
c Chaque panneau de so l peut être équ ipé d ' un organe de régulation (vanne à 2 voies) commandé par une sonde de températu re ambiante,
::J
0 placée absolu ment dans chaque pièce. Le local est co ntrô lé ind épend amm ent des au tres et sa température reste co nstante.
L()
,.....
0
Figure 5.7 La vann e à 3 vo ies va régul er selon les conditions extéri eures
"'@
.......
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Ol
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>-
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c
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LES FICHES
Fiche 6: Les paramètres d ' une climatisation .. .... .... .. ... .... ..... .... .... .. ... .... 58
Fiche 7: Calculer les charges extérieures dues
à l'ensoleillement sur les parois vitrées .... ...... .. ....... .. ...... ... ...... 62
Fiche 8: Calculer les charges extérieures dues
à l'ensoleillement sur les parois opaques .... ........ ......... ......... ... 70
Fiche 9: Calculer les charges intérieures et les charges totales ... ......... .... 74
Fiche 10: 1nstaller un système de climatisation à débit d 'air constant .... 82
Fiche 11 : Installer un système de climatisation à deux conduits d'air ..... 90
Fiche 12: 1nstaller un système de climatisation à débit d'air variable ...... 94
Fiche 13: Choisir un équipement autonome de climatisation ....... .. ....... 98
Fiche 14: Installer une climatisation à eau pulsée ....... .. ....... .. ...... ... .... 104
Fiche 1 S: Installer un système de climatisation mixte .. .. ....... .. ...... ... .... 108
Fiche 16: Installer un système réversible PAC sur boucle d 'eau
ou un système à débit réfrigérant variable (DRV) ....... ......... . 112
Fiche 17: Assurer la qualité de l'air d ' un système de climatisation .. ... .. 118

57

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FICHE 6 LES PARAMÈTRES D'UNE CLIMATISATION

Objectif
ConnaÎtre les indicateurs principaux d'un système de climatisation et leur rôle
respectif

REPÈRES

Les paramètres à contrôler sont:


D la température (sèche ou humide);
D l'humidité abso lue ou rel ative ;
D la pureté;
D la vitesse de soufflage ;
D le niveau sonore au niveau de la bouche de soufflage.

LOCAL
équipements équipements
centrali sés terminaux

a ir ne uf

air soufflé

Fluid es
air recyclé primaires
air induit

"O
0
c
::J
0 air rejeté a ir repris
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>- Figure 6.1 Schéma de pri ncipe d ' une inst allation de climatisation
a.
0
u

58

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Les paramètres d'une climatisation ~~~~~~~~~~

SAVOIR-FAIRE

Les Auides primaires préparés par les équipements centralisés peuvent


être:
D de l'air chaud ou froid ;
D de l'eau chaude ou froide ;
D de l'air et de l'eau simultanément;
D un Auide frigorigène.

Tableau 6 .1 Valeurs recommandées pour les paramètres à contrôler

• 19 ° C en hiver(± 1 °C)
Température de l'air ambiant
• 25 ° C en été(± 1 ° C)

40 à 60 %
Humidité
idéalement 50 %

0 ,1 à 0 ,3 m/ s dans la zone d'occupation


Vitesse de l'air
(pour une hauteur inférieure à 1,90 m)

• Limiter l'augmentation de C0 2
Renouvellement d'air • Conserver une quantité de particules en suspen-
si on dans l'air ambia nt à un niveau acceptab le

• Niveaux de pression acoustiqu e tolérab les à ne


pas dépasser (critères ISO ): entre 31,5 Hz et
8 000 Hz ( local pour une utilisation spécifique):
• Sall e de concert: < 25 dB
Niveau sonore • Magasin : ISO 35
•Ch ambre d' hôtel: < 35 dB
• Bureau : < 5 0 dB
•Studio radio TV:< 3 0 dB
• Bâtiment d 'h ab itation:< 35 dB
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
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L() 0
,..... c:
0 § N
N ·.c
u
@ -50
1:Ol ....fr "w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

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Les paramètres d'une climatisation

EN PRATIQUE

Climatisation de confort
Le confort thermique dépend de :
D la température ambiante;
D l'hygrométrie ambiante ;
D la température des parois;
D la vitesse de l'air;
D l'activité des personnes ;
D la résistance thermique de l'habillement.

teneur en eau
k&auf kg05

"O
0
c 17° c 25 ° c
::J
0
L()
,..... Figure 6.2
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

60

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Les paramètres d'une climatisation
~~~~~~~~-

Conditionnement d'air pour les processus


industriels
Les installations de conditionnementd'airdoiventassurerles conditions
d 'ambiance imposées par les processus industriels, par exemple:
D dans la mécanique de précision , la température dans la zone de la
fabrication doit être de 20 °C ± 0 ,5 ° C et une humidité relative de
35 à 45 % ;
D dans les salles blanches, la quantité de particules en suspension
est strictement contrôlée. Par exemple, pour une salle blanche
classée 4 000, le nombre de particules supérieures à 0,5 f.Jm doit
être inférieur à 4 000 par m 3 .

teneur en eau
K&eau/K&as

Ind ustri e
textile

Mécaniq ue
de
Indu strie
p harmaceu tiq ue
Stockage
des
fo u rrures

te m pératu re °C
"O
0
c
::J
0 Fig ure 6.3
L()
,.....
0 N
"'@
.......
~
Ol
"w
V)
ï::::: V)
>-
a.
0
0
u 0

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CALCULER LES CHARGES EXTÉRIEURES
FICHE 7 DUES A' L'ENSOLEILLEMENT
SUR LES PAROIS VITRÉES

Objectif
Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois vitrées pour déterminer
le bilan climatisation.

REPÈRES

Le flux solaire incident dépend de la situation du local (latitude, orien-


tation, lieu), le jour de l'année et l'heure. Les paramètres nécessaires
pour le calcul de charges brutes dues à l'ensoleillement sont:
flux inc ident IJ la latitude ( 45°N par exemple);
IJ
flu x absor bé î la classe d'inertie du local ou du groupe de locaux (faible
1, moyenne 2, forte 3) ;
n IJ l' inclinais on de la paroi (verticale, horizontale, perpendi-
fl ux réfléchi culaire, au flux) ;
fl ux .
tran sm is IJ l'orie ntation d e la paroi (nord , nord-est, est, etc.) ;
su rface vitrée

Fig ure 7.1 Flux incide nt sur


IJ la date;
une pa ro i vitrée IJ l'aire des parois vitrées;
IJ le facteur solaire des parois vitrées.

L'énergie incidente avant l'atmosphère est de l'ordre de 1 370 W/ m 2 et


atteint au sol une valeur de l'ordre 900 W/m 2 .

"O
SAVOIR-FAIRE
0
c
::J
0
L()
,..... Charges brutes Asol dues au flux solaire
0

"'@ (apport solaire total, amorti et déphasé)


.......
~
Ol A so1 = a so1 . FS. Sv [W]
ï:::::
>-
a.
0
IJ a 501 [W/ m 2 ] apport solaire surfacique amorti et diphasé
u
IJ FS facteur solaire
IJ Sv [m 2 ] aire de la surface vitrée du vitrage
62

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Calculer les charges extérieures dues à l'ensoleillement...
~~~ -~~~-

Charges dues aux vitrages par conduction/


convection A ccv
Le calcul se fait heure par heure avec la formule:

D Uw [W/m 2.K] coefficient de transmission thermique surfacique


de la fenêtre, ou de la porte-fenêtre (vitrage +
menuiserie)
D Sw [ m 2] surface du vitrage
D Text [ K] température extérieure
D ~nt [K] température de l'air intérieur
Selon la RT 2012, le coefficient de transmission thermique surfacique
se calcule ainsi :

u = Ug.Ag +Ur.Ar + 'V g.lg


w Ag +Ar

D Ag [ m2] la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des


deux côtés de la paroi ; on ne tient pas compte des
débordements des joints
D Af [m2] la plus grande aire projetée de la menuiserie, vue
des deux côtés de la paroi en m 2 (menuiserie prise
sans recouvrement)
D Ig [m] la plus grande somme des périmètres visibles du
vitrage, vue de deux côtés de la paroi
D ug [W/ m 2.K] coefficient de transmission thermique surfacique
utile en partie centrale du vitrage
~ D uf [W/m 2.K] coefficient surfacique moyen de la menuiserie
:1l
. "' D [W/m.K] coefficient linéique dû à l' effet thermique de l' inter-
"O '"'
0 .:!? lflg
c 6 calaire du vitrage et du profil
:J "5
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 § N
N ·. c
~
u
@ ~ 0
...... .... w
..c ~
en .... (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
© Figure 7.2 Mesure de A g , Ar et Ig d' une paroi vitrée

63

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Uw de la paroi vitrée nue sera calculé pour la menuiserie en bois en


fonction de la conductivité thermique utile du bois À = 0,13 W / m.K à
À= 0,18W/ m.K (la valeur dépend de la densité du bois et de sa teneur
en humidité).
Coefficient de transmission thermique surfacique utile en partie cen-
trale du vitrage Ug

IJ Rse = 1/ he [ m 2 .K/ W] résistance superficielle extérieure


IJ R . = 1/ h [m 2 .K/ W] résistance superficielle intérieure
SI 1

IJ d
J
[m] épaisseur du verre ou de la couche du maté-
ri au j à l'exception de l'air ou du gaz
IJ À.
J
[W/ m.K] conductivité thermique du verre ou de la
couche de matériau j
IJ Rs,k [ m 2 .K/ W] résistance thermique de la lame d 'air ou du
gaz
Les valeurs he eth sont normalisées pour le calcul de Ug :
1

IJ 2
h = 8 W / m .K
1

IJ he = 23 W / m 2 .K
Coefficient de transmission thermique surfacique de la menuiserie Uf
Les valeurs envisagées par la RT 2012 sont:
IJ pour les menuiseries métalliques à rupture de pont thermique :
3 valeurs envisagées: 3 ,0; 4,0 et 5,0 W / m 2 .K;
IJ pour la menuiserie en PVC: 1,5; 1,8 et 2,5 W / m 2 .K;

"O
0
c
Doubles vitrages
:J
0 Les doubles vitrages sont très utilisés en hiver pour réduire les déperdi-
ll)
......
tions. La conductivité thermique (À) de l'air et du verre sont très diffé-
0
N rentes :
@
.......
IJ Àair= 0 ,03 W / m.K pour l'air immobile (très bon isolant);
..c
en
ï:::: IJ Àverre = 1,15 W / m.K.
>-
a.
0
Le remplissage du double vitrage se fait avec de l'air, de l'argon, du
u xénon, du krypton, etc. (voir ann exe 8).

64

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Le Aux solaire incident sur un double vitrage peut être décomposé en :


D 70,81 % Aux transmis;
••••••••••••••••••••
D 10,23 % Aux réAéchi ; Triple vitrage
D 18,93 % Aux absorbé global ;
D 0,03 % négligeable. La RT 2012 impose la généralisation du
triple vitrage pour les maisons chauffées
Les valeurs par défaut à prendre sont
par convecteur, pour l'orientation nord et
celles de la RT 2012.
en région froide .

Charges nettes dues aux ombres


Les charges brutes ne prennent pas en compte les éventuelles ombres
portées sur les parois vitrées par un bâtiment adjacent, un arbre, etc.
Ce calcul s'effectue pour obtenir une description des charges plus
proches de la réalité. Il est plus fastidieux car il ne prend en calcul que
la fraction de vitrage qui est éclairée, et doit être réalisé à chaque heure
de la journée.
Paramètres à prendre en compte :
D la latitude du site ;
D l'orientation de la paroi ;
D le date;
D la longueur du style;
D le plan façade ou de la surface extérieure.

EN PRATIQUE

~
~ :1 Coefficient U w des parois vitrées courantes
~ ~ (valeurs données dans la RT 2012,
~ .J règles Th-U) N
@ ~
0
:t:Ol ....~
Grâce aux tableaux 7.1 à 7.4, il est possible de déterminer aisément
Uw d es parois vitrées courantes. Pour les portes, il faut se référer au "w
V)
ï::::: E
>- :l tableau 7.5. V)
a. ~
0 1
0
u -0
0
0
c
:l
Cl
@

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Tableau 7.1 Défi n itio n des pa ra mètres pour les pa ro is vitrées cou rantes

Vitrage 0 5 < U < 2 9 W/ m 2 K


' g '

Menuiserie métallique à rupture de pont Ur= 3,0 W/ m 2 K ; 4,0 W/ m 2 K


thermique* o u 5,0 W/ m2 K

Ur = 1,5W/ m 2 K ; 1,8W/ m 2 K
Menuiserie en PVC*
o u 2,5 W/ m 2 K

Ur= 1,2 W/ m 2 K; 2 ,0 W/ m 2 K
Menuiserie en bois*
o u 2,5 W/ m2 K

* (selon 3 types don nés en fonction de l'épaisseur dans la RT 201 2)

Tableau 7.2 Influ ence de l'épaisseur sur les caractéristiques radiatives des verres clai rs
(i ncidence i = 40° )

Épaisseur du verre Facteur solaire FS en % Ug enW/m 2 K

4mm 85 5,9

6mm 83 5,8

8mm 80 5,7

10mm 77 5,7

12mm 75 5 ,6

15mm 72 5,5

Da ns les calcul s p o ur les simpl es vi t rages a ux ve rres cl a irs, qu ell e qu e


soit l'é pa isse ur, il faut prendre :

Ug enW/m2 K

S'il s'agit d'un vitrage vertical (RT 2012) 5,8

S'il s'agit d'un vitrage horizontal (RT 201 2 ) 6,9

Tableau 7.3 Intercalaires co urants


"O
0
c Coefficient linéique
:J
0 Type de panneau /.. enW/mK de jonction panneau-
ll)
...... menuiserie 'Ilg en W/mK
0
N
@
Aluminium 0,2 0,17
....... Aluminium 0,4 0,26
..c
en 0,2 0,14
ï:::: Aluminium/verre
>-
a. 0,4 0,20
0
u 0,2 0 ,12
Acier/verre
0,4 0 ,17

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Tableau 7.4 Dimensio ns conve ntio nnelles po ur les parois vi trées t : Ra ppo rt de la surface
de clair à la surface hors to ut de la fe nêtre

Dimensions
Matériaux T
HxL(m)
Métal avec coupure thermique
Fenêtre battante 0,66 1,48 X 1,53
Porte-fenêtre ba ttante 0,71 2,18x 1,53
Fenêtre coulissante 0,74 1,48 X 1,53
Porte-fenêtre coulissante 0,80 2,18 X 2,35

PVC
Fenêtre battante 0,62 1,48 X 1,53
Po rte-fenêt re ba tta nte sa ns soubassement 0,65 2,18x 1,53
Po rte-fenêtre battante avec soubassement 0,57 2,18x 1,53
Fenêtre co ulissante 0,69 1,48 X 1,53
Po rte-fenêtre coulissante 0,74 2,10 X 2 ,35
Bois
Fenêtre battante 0,66 1,48 X 1,53
Po rte-fenêt re ba tta nte sa ns soubassement 0,71 2,18x 1,53
Po rte-fenêtre battante avec soubassement 0,60 2,18x 1,53
Po rte-fenêtre coulissante sa ns so ubasse ment 0,71 2 ,18 X 2 ,35

Coefficient U w des portes courantes


Ta bleau 7.5 Coeffi cien t Uw des po rtes co uran tes

Matériau Type Uwen (W/m 2 K)


Portes opaques
• pleines 3,5
• plei nes avec mo ntants de 45 mm 3,3

Porte équipée de vitrage simple


Portes simples en bois • pro po rtio n d e vitrage < 30 % 4 ,0
• pro po rtio n d e vit rage ent re 30 et 60 % 4,5

:1l
Portes équipées de vitrage double à lame d'air de
. "' 6 mm quelle que soit la proportion du vitrage 3,3
"O '"'
0 .:!?
c 6
:J "5 Portes opaques 5,8
0 "'
c:
ll) 0
...... c: Portes équipées de vitrage simple quelle que soit
0 § N
N ·. c la proportion du vitrage 5,8
u Portes simples en métal ~
@ ~
0
Portes équipées de vitrage double w
1:en ....fr (/)
• pro po rtio n d e vitrage < 30 % 5,5
"L E (/)
>- ::l • pro po rtio n d e vitrage entre 30 et 60 % 4,8
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
Portes en verre sans menuiserie Portes en vitrage simple 5,8 c
::l
Cl Éléments souples battants 5,8
©

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Protections du vitrage
Tableau 7.6 Facteur solaire des protections intéri eures associées a ux différents vitrages

Protection intérieure
Épaisseur
Stores vénitiens Stores de toile
Type de vitrage nominale
mm teinte teinte Opaque Opaque Translucide
claire moyenne foncée clair
Verre à vitre 2à6
Glace 6 à 12 0,47 0,5 5 0,50 0,22 0,34

Verre absorbant ou coloré 3à6 0,46 0,49 0,39 0,26 0,31


Glace absorbante
grise 6 0 ,46 0,49 0,39 0,26 0,31
bronze 10 0,45 0,46 0,34 0,24 0,28
verte 12 0 ,43 0,43 0,3 1 0,24 0 ,27

Double vitrage avec lame d'air


verre clair 11 0,44 0,49 0,52 0,22 0,32
glace claire 18 à 32 0,44 0,49 0,52 0,22 0,3 2
glace absorbante+ glace claire
intérieure 18 à 32 0,3 1 0,34 0,34 0,19 0,26

Triple vitrage
clair 13,5 0,43 0,48 0,49 0,21 0,31
absorbant 14,5 0,3 0 0,33 0,34 0 ,18 0,25

Tableau 7.7 Facteur sola ire des protections extérieu res associées aux différents vitrages

Protection extérieure
Stores Volets Stores
Type de Épaisseur Volets et stores à l'italienne
verticaux verticaux vénitiens
vitrage mm
Toile Toile trans- Métal
opaque trans. bois métal bois métal bois
opaque lucide ou plastique
Verre ou
glace claire 3 à 12 0,12 0,23 0,07 0,10 0,09 0,11 0,12 0,19 0,11 0,14
"O Glace
0
c absorbante 3 à 12 0,10 0,05 0 ,08 0,07 0 ,09 0 ,09 0,13 0 ,09 0 ,09
:J
0 Double
ll)
...... vitrage
0 18 à 32 0,14 0,17 0,05 0,07 0,07 0 ,08 0,08 0,16 0,09 0,09
N clair
@ absorbant 18 à 32 0,08 0,09 0,05 0,07 0,06 0 ,07 0 ,07 0,13 0,08 0,09
.......
..c Triple
en
ï:::: vitrage
>-
a. clair 13,5 0,14 0,17 0,05 0 ,07 0,07 0 ,08 0 ,08 0,16 0,10 0 ,09
0
u absorbant 14,5 0,07 0,09 0,05 0 ,07 0,06 0 ,07 0 ,07 0,13 0 ,08 0 ,09

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Protections extérieures :

stores vé ni t ie ns store marquise stores écrans

Protections intérieures du vitrage :


- fe uilles à l' inté rie ur du vitrage
- revêtement vitré

........
32mm
Figure 7.3 Diffé rents types de protection

z
0
~
V')

~
"'O
0
c
~
::J :J
0
L()
u
,.....
0 N
"'@
.......
~
Ol
"w
V')
ï::::: V')
>-
a.
0
0
u 0

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CALCULER LES CHARGES EXTÉRIEURES
FICHE 8 DUES A' L'ENSOLEILLEMENT
SUR LES PAROIS OPAQUES

Objectif
Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois opaques pour détermi-
ner le bilan climatisation.

REPÈRES

Les charges totales extérieures Hext se calculent ainsi :

H ext = A sol +A spo +A ccv [W]

D A501 [W] flux solaire transmis par les vitrages (voir fiche 7)
D A spo [W] flux transmis par les parois opaques soumises à un
ensoleillement
D A ccv [W] flux transmis par conductions, convection dus aux vitra-
ges (voir fiche 7)

•••••••••••••••••••• Les charges dues à l'ensoleillement des


Remarque parois opaques A spo proviennent de
l'absorption du flux solaire par le maté-
Un bilan thermique de climatisation riau:
complet tient compte également des
apports par conduction/ convection des A spo = U · S po · ( Tv - T 1nt) [WJ
parois opaques mises à l'ombre.

"O
0
D u [W/ m2K] coefficient de transmission thermique de la paroi
c
0
::J D T V
[K] température virtuelle extérieure (voir annexe 7)
L()
,..... D Tin t [K] température intérieure du local
0

"'@ D spo [m2] aire de la surface de la paroi opaque


.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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~~~ -~~-

SAVOIR-FAIRE

Le coefficient de transmission thermique se calcule de la sorte :


1
U= - - - - -
1 n e 1
-+ I--'--+-
h; 1 À; he
D e. 1
[ m] épaisseur de la couche (i)
D "A.
1
[W/ m.K] conductivité thermique du matériau de la
couche (i)
D 1 / h; = Rsi [ m 2 . K/ W] résistance thermique superficielle intérieure
D 1 / he = Rse [ m 2 .K/ W] résistance thermique superficielle extérieure
) Pour h., prendre comme valeur h. = 4 W / m 2 K;
1 1

) Pour he, prendre les mêmes valeurs que pour le bilan ther-
mique d'hiver (voir fiche 22).
On peut écrire la formule du coefficient U de cette manière :

u = _2_ = _ _1_ _
R Rsi + Rmur + Rse

Pour un mur hétérogène composé den couches différentes avec épais-


seur e.1 et conductivité À..1 différentes :

La température extérieure virtuelle ou équivalente dépend des carac-


téristiqu es thermiqu es de la paroi :
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
D sa capacité d 'absorption du rayonnement solaire;
::J ;:;
0 "' c:
D son inertie thermique, l'orientation de la paroi , la date du calcul et
L() 0
,..... c: l' heure du calcul (voir annexe 7).
0 § N
N ·.c
u Elle peut être calculée en utilisant le coefficient Cp d 'absorption du
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
parem e nt extérieur de la paroi ou de la toiture vis-à-vis du rayonne-
ment solaire :
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

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IJ Texr [K] températu re extéri eure


IJ cp coefficient d 'a bso rpt io n d u p a rem en t ext érie ur d e
la paro i vis-à-vis du rayonn em ent so la ire
IJ <I> .SI
[W/ m 2 ] flu x so la ire inci d ent
IJ he 2
[W/ m .K] coeffi cie nt d ' éc ha nge s up erfi ciel extéri eur

EN PRATIQUE

Tableau 8 .1 Typ es de pa roi s o paques

Composition
Type de paroi Référence Épaisseur en cm
(intérieur vers l'extérieur)
Plâtre 1
Béton 20
Toiture terrasse T1
Isola n t 6
b éton 12

Placoplatre 1
Toiture classique T2 La ine de ve rre 8
Tu il es -

Parement mét a llique o u autre


Mur léger ou mur
M1 Iso lan t th erm ique 6
rideau
Pareme nt métal lique o u a utre

Endui t plâtre 0,2


Brique creuse ou parpaing
Mur classique maçonné M2
( isolé ou non iso lé) 22
Endu it ext érieur 2

Pl â tre 2
Mur moderne en béton
M3 Iso lant therm ique 6
armé
b éto n 10
"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Calculer les charges extérieures dues à l'ensoleillement...

Tableau 8.2 Coefficient d 'abso rp tion Cp d es parois extérieures peintes

cp
Peinture blanche 0,50

Peinture claire 0,60

Peinture sombre 0,90

Noir mat 1

Peinture 0,60
d'aluminium

Tableau 8.3 Coefficient d 'absorption Cp des to itures-terrasses

c p

Asphalte 0,90

Carton bitumé 0,90

Sable 0,70

Eau 0,70

Ardoise 0,93

Tuile 0,80

Plomb oxydé 0,30

z
0
~
V>

~
"O
0
c
~
:J :J
0
ll)
u
......
0
N
N
@ ~
.......
w
..c
en V>
ï:::: V>
>-
a. 0
u
0
c

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CALCULER LES CHARGES INTÉRIEURES
FICHE 9
ET LES CHARGES TOTALES

Objectif
Calculer les charges intérieures et les charges totales (intérieures +extérieures)
pour établir le bilan thermique d'été d'un bâtiment.

REPÈRES

Charges intérieures
Les charges intérieures totales H.int se calculent de cette manière:

H.1nt = Hocc + A ecl + Hmac [W]

D Hocc [W] chaleur totale apportée au local par les occupants


D A ecl [W] apport thermique par l'éclairage
D H mac [W] apport thermique dû aux machines

Charges totales
Calcul de charges totales (enthalpie):

H = H ext + H.tnt [W]

Calcul des charges totales (charges hydriques):

M = Mext + M.mt [g/s]


"O
0
c
::J
0 SAVOIR-FAIRE
L()
,.....
0

"'@ Calcul de la charge en humidité M ext


.......
~
Ol
ï:::::
Mext' les charges hydriques de l'air neuf, est nul si les infiltrations d 'air
>-
a. neuf ne sont pas pri ses en compte. Dans le cas contraire :
0
u

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

D q minf [kg/s] débit d'air neuf d'infiltration en en


D r ext et r 1nt [ Kg humidi té / kgair sec ] teneur en humidité de l'air extérieur et
de l'air intérieur
Pour un calcul plus rapide, on peut utiliser les bilans simplifiés de
constructeurs comme Carrier, Mitsubishi, Daikin, etc.

Calcul de la charge en humidité M.mt


Pour connaître la charge en humidité, il va falloir calculer les charges
hydriques intérieures :

M.int = Mocc + M mac [obvap/ s]

D M occ [obvap/ s] charge hydrique apportée par les occupants

M occ=n·m·A D U

) n nombre des occupants


) m charge hydrique unitaire par unité de sur-
face corporelle
) A
DU
[m 2] aire de Dubois de la s urface corporelle
vêtue ou non
D Mmac [&ia/s] charge hydrique apportée par les machines
Pour connaître la charge en humidité, on peut utiliser directement la
valeur fournie par les tables ou diviser la valeur de la chaleur latente
par la valeur de la chaleur latente de vaporisation de l'eau à 34 ° C, qui
correspond à la température moyenne de la vapeur d ' eau rejetée par
un individu :

~
M = LHL .1 06 [&iap/ s ]
:1l v,34
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 chaleur latente apportée au local par les occu-
:J "5
0 "'
ll) 0
c: pants
...... c:
0
N
§
·. c
D Lv,34 [kj/ k&,ap] chaleur latente de vaporisation de la vapeur d ' eau N
~
u
@ ~ à 34 ° C
0
...... .... w
..c ~ Lv, 34 = 2 420,52 kj/ k&,ap
en .... (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

75

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https://www.GCAlgerie.com/
Calculer les charges intérieures et les charges totales

Calcul de la chaleur totale apportée au local


par les occupants Hocc (ISO EN 7 730)
H ace = H L + HS [W]

IJ HL [W] chaleur latente apportée au local par les occupants :

nombre des occupants dans le local


chaleur latente par unité de surface corpo-
relle vêtue ou non
>A DU
[m 2] aire de Dubois, aire de la surface corporelle
vêtue ou non
IJ Hs [W] chaleur sensible apportée au local par les occupants :

H=n·p
s s
·A DU

) ps [W/ m 2 ] chaleur sensible par unité de surface corpo-


relle vêtue ou non
Les charges sensibles représentent les échanges radiatifs et de convec-
tion entre le corps humain et l'environnement intérieur.
Les charges latentes sont dues aux dégagements de vapeur d' eau liés à
la respiration des occupants, à la perspiration de la peau et à la suda-
tion.

Calcul des apports dus à l'éclairage Aec1


"O
0 A ecl =a ecl · Slac [W]
c
:J
0
ll)
...... IJ a ec1 [W/ m 2 ] apports unitaires dus à l'éclairage
0
N
@
IJ S lac [m 2 ] aire du sol du local
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

76

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

Tableau 9.1 Exemples d 'apports dus à l'éclairage

Puissance nécessaire Puissance nécessaire


Type de local d'une lampe à incandescence d'une lampe à fluorescence
[W/m2 ] [W/m2 ]
Auditoriums
Bureaux
Chambres d'hôtel
Chambres d'hôpitaux
40 10
Logements
Restaurants
Salles de lecture
Salles de conférence
Salles de classe
Magasins 80 20
Cuisines
Salles d'opération 220 55

Vitrines de magasins 300 75

Calcul des charges dues aux machines H mac


Les charges dues aux machines peuvent être très importantes, sur-
tout dans les locaux informatiques ou dans les locaux qui abritent des
moteurs électriques. L'échange de chaleur s'effectu e majoritairement
par convection avec l'air ambiant, c'est-à-dire instantanément.

Tableau 9.2 Exemple de charges dues aux machines

Puissance Puissance Apports Durée


Apports
Désignation électrique sensible hydriques d'utilisation
[W]
[W] [W] [gis] [min/h]
Réfrigérateur
àcompres- 150 150 - 150 cont inue
~
sion 1001
:1l
. "' Plaque
"O '"'
0 .:!? 500 à 1000 120 à 250 130 à 250 250 à 500 30
c 6 de cuisson
:J "5
0 "'
ll)
c:
0
Fer à repasser 500 230 270 500 60
...... c:
0 § Téléviseur 175 175 - 175 60 N
N ·. c
~
u
@ ~ Machine à
0
...... .... 3000 1450 0,6 3000 60 w
..c ~
en ....
laver3kg (/)
"L E (/)
>- ::l Photoco-
a. ~
pieuse 175 175 - 175 60 0
u
0 1
"O
c
0 200 copies/h c
::l
Cl
© Ordinateur 1OOà150 40 à 50 - 100 60

77

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

Calcul des charges dues à l'air extérieur -


Apports par renouvellement d'air
Les charges c a lcul ées ci-d essus servent à d étermin er les conditions du
soufflage.
Les charges dues a u re no uve ll e me nt d 'air serve nt à ca lculer la pui s-
sance d es m achines o pé ra nt le traite me nt d 'ai r.

EN PRATIQUE

Exemple d'apports unitaires


thermique et hydrique dus aux occupants
Vo ir les t a bleaux 9.3 à 9.5. Les vale urs so nt ca lcul ées pa r les co ndi t io ns
s uivantes:
D Tempé rature sèche d e l'ai r = 25 ° C
D Humidi té re lative = 5 0 %
D Te mpé ra ture radi a nte moye nn e = 25 ° C
D Vitesse d'a ir = 0 ,1 m/ s

Tableau 9.3 Caracteristi q ues des o ccupants

Isolement Chaleur Chaleur Chaleur


Activité Humidité
vestimentaire latente sensible totale
M (métabolisme) m
/d pl ps p
[met] [(g/(s.m2)).10·3 ]
[do] [W/m2] [W/m 2] [W/m 2]
1,2 0 ,5 0 2 1, 1 47,1 68,2 8 ,73

1,2 0 ,55 2 1,1 45 ,4 6 6,5 8 ,73

"O
0
c
:::i Tableau 9.4 Appo rts hygroth ermiq ues p a r occup a nt
0
L()
,.....
Chaleur Chaleur
0 Aire de Dubois Chaleur totale Humidité
latente sensible
"'@ Type
d 'occupation
ADU
Pl • HJn P5 • Hsfn
P = Ps +Pl M/n
....... [m2] [W] [g/s X 10"3 ]
~
Ol
[W] [W]
ï:::::
>-
a. Mixte 1,82 38,4 85 ,7 124 15 ,9
0
u Féminine 1,73 36 ,5 78,5 115 15,1

Masculine 1,92 40 ,5 9 0 ,4 13 1 16 ,8

78

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

Tableau 9.5 Charges dues aux occupants en fonction de leurs activités

Température ambiante
Activité 20 °C 23 °C 25 °C 27 °C
sensible latente sensible latente sensible latente sensible latente
Assis, au repos 79 31 73 37 67 43 59 51

Debout au repos 86 39 78 47 70 55 61 64

Activité
Modérée
91 59 82 68 72 78 62 88
(bureau,
couture)
Activité moyenne
95 59 84 92 73 102 62 110
(vendeur debout)
Activité
importante 104 80 90 110 75 125 63 137
(usine)

Débits d'air hygiénique fixés par le ministère


Les débits d 'air hygiénique à prendre en compte sont fixés par des
textes mini stériels :
D le règlement sanitaire départemental type du 9 août 1978 révisé
par la circulaire du 20 janvier 1983 pour les locaux à pollution
non spécifique et ceux à pollution spécifique autres que les locaux
d'habitation ;
D l'arrêté du 24 mars 1982 pour l'aération des logeme nts.
Les débits sont donnés dan s les tableaux 9.6 et 9.7.

:1l
. "'
"O •.,
0 .:!?
c 6
:J"5
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 § N
N ·. c
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...... .... w
..c ~
en .... (/)
"L E (/)
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u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

79

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

Tableau 9.6 Débits d 'a ir neuf - locaux à po ll ution non s péc ifiqu e

Débit minimal d'air neuf en m3/h par


occupant p=1,2 kg/m 3
Destination des locaux Locaux avec Locaux sans
interdiction interdiction
de fumer de fumer
Locaux d'enseignement (classes,
laboratoires)
.!! Maternelles, élément a ires, secondai re
f d u 1er cycle 15
....ni::::1 Secondaire du 2• cycle 18
c
c Ateliers 18
0
·~ Locaux d'hébergement
:p Cha m bre collective (plus de
c
~ 3 personnes) 30 25
Cha mbre collective (mo ins de
3 personnes) 18

Bureaux, locaux sans travail physique 25

Locaux de réunions 30
QI
::::1
C"' Locaux de vente 30
ï:ni
u Locaux de restauration 30
' GI
E
c Locaux d'usage sportif
0
·~ Piscine 22
:p Autre locaux par sportif 25
c Par spectateur 18
~
Locaux d'usine activité légère 45

Locaux d'usine activité intense 60

Décret n° 2008-244 du 7 ma rs 200 8 . Pour le recyclage de l'air :


- l'air doit être recyclé avant réintroduction ;
- l'air recyclé n 'est p as p ri s en com pte po ur le calcul du d ébit nomin al d 'a ir neu f introdu it;
- en cas de p an ne du système d 'épu rati on o u de filt ratio n, le recyclage doit être arrêté;
- il est interdit d'envoyer après recycl age d an s un local à p o llution non sp écifiqu e l'air po ll ué d ' un local à
"O
0 pollu tion spécifiq ue .
c
:J
0
ll)
......
0
N
@
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

80

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Calculer les charges intérieures et les charges totales

Tableau 9.7 Débits d'air neuf - locaux à po llution spécifique

Débit minimal d'air neuf


en m 3/h
Pièces à usage individuel
Salle de bains 15 par local
Salle de bains ou douches communes
+ cabinets d'aisance 15 par local
Cabinets d'aisances 15

Pièces à usage collectif


Cab inets d'aisances isolés 30
Sall es d e bains ou de douches isolées 45
Salles de bains ou de douch es communes
+cabinet d'aisance 60
Bains, douches et cabinets d'aisances g roupés 30 + 15 N
Lavabos groupés 10 + 5 N
Salles de lavage, séchage et repassage du linge 5 par m 2 de surface de local

Cuisines collectives
Office relais 15/ repas
Moins de 150 repas servis simultanément 25/ repas
De 15 1 à 500 repas servis simulta né ment
(minimum 3750 m 3/ h ) 20/ repas
De 501 à 1 500 repas servis simultanément
(minimum 10000 m 3/ h) 15/ repas
Plus de 1 500 repas servis simultanément
(mini mum 2 2500 m 3/ h) 1O/ repas

N ~ nombre d 'équipements dans le local

z
0
~
V)

~
"O
0
c
~
:J :J
0
ll)
u
......
0
N
N
@ ~
.......
w
..c V)
en
ï:::: V)
>-
a. 0
u
0
c

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INSTALLER UN SYSTÈME DE CLIMATISATION
FICHE 10
À DÉBIT D'AIR CONSTANT

Objectif
Assurer les conditions d)ambiance imposées par les processus industriels : maga-
sins de grande ou moyenne surface) salles blanches) hôpitaux...

REPÈRES

Dans les procédés de climatisation à air total, le fluide primaire est


l'air conditionné, préparé par les équipements centralisés et distribué
par les gaines vers les locaux à climatiser. Le traitement d'air s'effectue
dans les centrales de traitement d'air (CTA) unizones (débit d'air souf-
flé allant de 1 000 à 1 OO 000 m 3/ h) et consiste en:
D un mélange d'air neuf (extérieur) et d'air recyclé (intérieur) ;
D de la filtration ;
D une température et une hygrométrie fixées ;
D un soufflage une reprise d'air.

air rejeté

L Tbo uches deT T


reprise
7
air
recyclé Local
climatisé
CTA

s bouches de soufflage
- }- - t- --{-
"O
0
c air n eu f E
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.....
~
Ol eau glacée eau chaude
ï:::::
>-
a. 1- filtre air neuf 4 - batterie chaud e 7- ventilateur de reprise S- air soufflé F- sortie air batterie chaude
0
u 2- filtre mél ange d 'air 5- humidificateur à vapeu r E- entrée air neuf L- a ir repris
3- batterie froid e 6- ventilateur de soufflage M- m élange d 'air ( neuf+recycl é) C- sortie air batterie froide

Figure 10.1 CTA unizon e sans traitement terminal

82

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Installer un système de climatisation à débit d'air constant
---

L'air traité dans la CTA est acheminé par un conduit d'air à basse
vitesse (2 à 7 m/s) et à basse pression pour être distribué dans un local
ou dans la zone à climatiser. La
construction de CTA est modu- ••••••••••••••••••••
laire; cette dernière peut être Définition de la zone
installée à l'extérieur des locaux
La zone est un ensemble de locaux ayant
à climatiser (terrasse, étage
des charges identiques et simultanées ou
technique, etc.) Les dimensions
une variation dans les mêmes proportions
au sol vont de 5 m à 1 2 m et la
au cours du temps.
hauteur de 0,5 m à 4 m selon le
débit d'air à souffler.

SAVOIR-FAIRE

Centrales unizones de toiture ( « roof-top »)


10à 100 kW
C'est la solution qui convient le mieux aux attentes des surfaces commer-
ciales de dimensions moyennes et des grandes surfaces. Les roof-tops
permettent de traiter de gros volumes nécessitant des grosses puis-
sances sans produire d'encombrement au sol. Le roof-top est composé
de deux parties concomitantes:
IJ un compartiment pour le traitement d'air du volume à chauffer, à
climatiser, à ventiler (caisson de type CTA avec filtre d 'air, batterie
froid e à détente directe, batterie chaude, ventilateur, caisson de
mélange air ne uf/ air repris);
IJ un compartiment pour la génération de froid etde chaud ( compres-
seur(s) et un circuit frigorifique réversible, dans le cas où le roof-
. ~.,
"'O ,.,
0 -~ top fonctionne en PAC, une batterie électrique additionnelle ou
c 6
::J ;:; une batterie chaude, alimentée la plupart du temps par un brûleur
0 "' c:
L() 0
,..... c:
au gaz en direct). Le taux d'air neuf est contrôlé par le caisson de
0
N
§
·. c
mélange air neuf/ air repris d ' une manière fixe par des systèmes de N
u
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
type free cooling pour l'hiver et les intersaisons.
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

83

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Installer un système de climatisation à débit d'air constant


casq uette
Batterie
condenseur

UF

Armoire Filtres
électrique
Batterie
Ventilateur de évaporate ur
traitement
Figure 10.2 Vue éclatée d' un cl ima tiseu r d e toiture« roof-top »
(Photos propriétés et utilisées avec l'accord de Carrier SCS)

CTA unizones avec traitement


terminal
Ces installa tion s permettent de maintenir la tempé-
Figure 10.3 Climatiseur de toiture « roof-top» rature et parfois l' hygrométrie dans plusieurs locaux
Carrier - froid seul/ pompes
ayant des c ha rges différentes.
à chaleur et chauffage au gaz
(Photos propri étés et utilisées
avec l'accord de Carrier SCS)

Air rejeté

....
Air rejeté
Ce nt ra le Air neuf Air neuf Centrale Extraction
de toiture ~ de toiture

Reprise
Souffl age
"O
0
TboucheT TboucheT
c
0
::J de soufflage de reprise T T T T T T
L()
,..... Local Zone
0
climatisé climatisée
"'@
.......

- -
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

Figure 10.4 Install atio n d ' une centrale de toiture roof-top

84

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Copyright© 2015 Dunod.
https://www.GCAlgerie.com/
© Dunod - Toute reproduction non au torisée est un déli t.

::::1
Air rejeté Air rep ris (Il
f"'t

.,-C'D
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Ven t il ateu r
d e rep rise
c
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Regi sti:e ,~ , 1
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: _____ :__ . ,. ________ ~ --- GJ
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1
1
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r----- :::: ; <Il
Local 1
(Témo in) qJ
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1
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iii.
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' ' R , 1 1 1 1 1
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51 Q.
Air C'D'
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recyclé l
....1 ;:;.·
" " 1 1 T 10::::::::
1 7 1
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Lim ite : n
0
b asse (Î) Air so uffl é ::::1
1 (Il
f"'t
p)
E s ::::1
f"'t
2 3 4 5

1 - fi ltre air neuf 5 - humidifi cate ur vapeur E - Ent rée d e l'air neuf
2 - fi ltre air mélangé (Î) - sonde de température M - Mél ange d e l'a ir (neuf + recycl é)
3 - batterie fro id e R - Régul ateur F - Air froi d
4 - batte rie chaude @)-sond e d ' humidité C - Air chaud

Figure 10.S Exe mple d e CTA unizon e avec traitement term in a l

e: 1 DOSSIER 2 : CLIMATISATION https://www.GCAlgerie.com/


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CTA multizones avec ou sans réchauffage


terminal
Les CTA multizones s'appliquent à un nombre réduit de zones n'ayant
pas les mêmes charges au même moment. Elles produisent simultané-
ment de l'air chaud et de l'airfroid à des températures compatibles avec
les besoins de chaque zone. Afin d'assurer les températures compa-
tibles aux besoins de chaque zone, les batteries chaudes et froides sont
disposées en parallèle.

Air Air
rej eté Ventil ateu r rep ris
de rep rise

Reprise

qJ Local 1 qJ Local 2 qJ Local 3

1 soufflage

Registre
d 'air 1
1 1

--------~~~ + ~~----------, T
1 1 1
1
.,
1
.,
1
1

~ 1 ~ - - -,:. :. :. :. :. :. :. :. ~ ~ - - -
1
R I@- _____ 1

1 1 - - - - -1 - - - -
Air 1 1
1 1 Ai r
recyclé
...
1
1 cha ud 1
1
1 1
1

"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
N
@ Le ventilateur centrifuge de soufflage n' est plus situé après les batteries
......
..c en suivant le sens de l'air à l' intérieur de la centrale, mais avant celle-ci
en
ï:::: et après le caisson de mélange de l'air neuf/ recyclé.
>-
a.
u
0 Le dé bit total d 'air est constant mais la proportion d 'air chaud et d'air
froid peut être automatique, dosée par les registres d 'air froid et les
registres d'air chaud de chaque zone.
86

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Le nombre de zones que l'on peut desservir est compris entre 6 et 20.
La puissance frigorifique est de 35 à 450 kW et la puissance de réchauf-
fage peut atteindre 1 200 kW. Le débit maximal de soufflage est autour
de 1 OO 000 m 31h.
La contrainte majeure de ce système est la difficulté d'implantation des
conduits d'air rayonnants de la centrale vers les différentes zones . Ce
système est pratiquement tombé en désuétude, sauf pour les centrales
roof-top avec distribution en terrasse, qui sont toujours utilisées pour
la climatisation des bâtiments d'un seul niveau.

EN PRATIQUE

Caractéristiques techniques des CTA


de toiture SOAZ/UZ
Les CTA de toiture 50AZ/ UZ (Carrier) conviennent à des installations
commerciales et industrielles.
D La gamme 50 AZ se décline en 6 modèles d ' une puissance nomi -
nale en froid de 43 à 116 kW.
D La gamme 50 UZ se décline en 6 modèles d'une puissance nomi-
nale en froid de 41 à 119 kW, et d'une puissance nominale en
chaud de 45 à 146 kW. L'agent frigorigène utilisé est le réfrigérant
HFC-407C.
Cette gamme est principalement utilisée pour les applications ter-
tiaires : hypermarch és, entre pôts, petits immeubles ou bureaux. Les
compresseurs sont montés sur des plots anti-vibratiles.
Les ventilateurs de bas niveau sonore sont réalisés en matériaux compo-
. ~.,
"'O ,.,
0 -~ sites recyclables. Les échangeurs de chaleur en tubes de cuivre de haute
c 6
::J ;:; qualité sont disposés en quinconce et présentent un niveau élevé de
0 "' c:
L() 0
,..... c:
protection contre la corrosion et les UV. Le circuit frigorifique utilise
0
N
§
·. c
des tubes en cuivre désoxydé et déshydraté avec des vannes d 'accès du N
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
type Schrader.
La régulation num ériqu e permet une grand e simplicité d'utilisation et
"w
V)
'L ~ V)
>- :l veille en permanence sur l'ensemble des composants de la machine.
a. ~
0 1 Pour la gamme 50 UZ, le dégivrage est optimisé par un algorithme 0
u "O
0
0
c
:l
auto-adaptatif. Cet algorithme et une nouvelle conception de la batte-
Cl
@ rie réduisent la durée des dégivrages.
87

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Application de CTA unizones aux salles


blanches ou propres
Une salle blanche est une salle d'hôpital ou industrielle qui nécessite
un environnement dans lequel la quantité de poussières et de micro-
organismes doit être limitée. La norme ISO 14 644-1 définit 9 classes
et prend en compte 6 tailles de particules allant de 0,1 f.Jm à 5 f.Jm.

Tableau 10.1 Classement selon NF X 44-101 et la norme américaine (Federal Standard 209)

Classes françaises - 4000 - 400000 - 4000000


Classes américaines 100 - 10000 - 100000 -
Nombre maximal de
particules supérieures 1 OO/ ft3 4 OOO/ m 3 10 OOO/ ft3 400 OOO/ m 3 1 OO OOO/ ft3 4 000 OOO/ m 3
ou égales à 0,5 JJm
Nombre maximal de
particules supérieures 7/ ft3 250/ m 3 70/ ft3 2 500/ m 3 700/ ft3 25 OOO/ m 3
ou égales à 5 JJm
1 fr = 0,3048 m

Pour maintenir la qualité des atmosphères des salles blanches, il faut


prendre en compte les paramètres suivants.
La suppression maintient une pression de 5 à 20 Pa grâce à un apport
d'air neuf de 3 à 6 volumes, ce qui implique la création de sas d 'entrée-
sortie, de sas matériel, de sas de vestiaires, de passe-matériel ou de
stérilisateurs, de décalage de l'o uverture de portes.
La filtration permet la décontamination de l'air neuf hygiénique intro -
duit. La CTA sera munie d'un préfiltre à poches (85 % d'opacimétrie),
qui permettra l'élimination des particules grossières contenues dans
l'air et d ' un filtre terminal implanté le plus proche possible de la salle
blanche. L'efficacité de ce filtre doit être :
"O
0 D pour une classe 1 OO 000: de 95 à 99 % DOP ( dioctylphthalate) ;
c
0
:J D pour les classes de 10 000, 1 000, et 1 OO: au minimum de 99,99 %
ll)
......
DOP, obtenue par des filtres absolus installés en faux plafond.
0
N Le taux de brassage est le nombre de volume brassé dans la pièce:
@

..c D classe 1 OO 000 t BR = 10 à 20 V/ h ;
en
ï::::
>-
D classe 10 000 t BR= 10 à40 V/ h;
a.
u
0 D classe 1 000 tBR = 40 à 120 V/ h ;
D classe 1 OO t BR = 300 à 600 V/ h.

88

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Installer un système de climatisation à débit d'air constant

La diffusion d'air : le flux d 'air à l' intérieur du local peut être un mélange
turbulent (dilution des impuretés produites dans le local) ou un flux
laminaire où l'air se déplace en lignes d'écoulement parallèles à vitesse
uniforme; les impuretés dans le local sont entraînées et évacuées.

Air
neuf

7 6 5 4 3 2

D
Air
recyclé

classe 100000 classe 1 0000 classe classe 1 OO


100

1- Préfiltre à poche
'
- - - - - - - Aux tu rbul en t - - - - - - - - - - - Aux laminaire - - - - - - - - - -

4- Humidificateur à vapeur 7- Filtre terminal abso lu


2- Batterie froide 5- Ventilateur 8- Filtre terminal absolu
3- Batterie chaude 6- Batterie chaude 9- batterie de réchauffage

Figure 10.7 Exemple de compositio n de la centrale de traitement


d 'air pour salle blanche

"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
N
N
@ ~
.......
w
..c (/)
en
ï:::: (/)
>-
a. 0
u
0
c

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INSTALLER UN SYSTÈME DE CLIMATISATION
FICHE 11
À DEUX CONDUITS D'AIR

Objectif
Assurer les conditions d'ambiance imposées par les processus industriels dans
des locaux dont les charges sont opposées.

REPÈRES

Le fluide primaire est l'air conditionné et préparé par les équipe-


ments centralisés, distribué par les gaines vers les locaux à climatiser.
Ce système est identique au système CTA multizone (voir fiche 10) mais
le mélange est effectué localement. Ce système s'applique aux locaux
où les charges sont opposées.

SAVOIR-FAIRE

BoÎte de mélange avec détente BM


Air
me langé T
L'air provenant de la CTA est soufflé dans
Isol a nt
a coustique
t deux conduits avec une vitesse de 10 à
20 m/ s vers les différents locaux à climati-
ser. Dans un conduit se trouve une batterie
froide, et dans l'autre une batterie chaude.
Au niveau de chaque local ou groupe de
"O sil encieux locaux avec les mêmes charges internes ou
0
c
::J
semblables, l'air froid et l'air chaud sont
0 introduits en proportions adéquates dans
L()
,..... la boite de mélange selon les charges du
0

"'@ local. Dans cette boîte a lieu le mélange de


....... l'air froid et de l'air chaud. En passant par
~
Ol
ï:::::
un silencieux, le mélange est acheminé dans
>-
a. les conduits à basse vitesse (3 à 7 m/ s) vers
0
froid Air
u cha ud les bouches de soufflage.
Figu re 11 .1 Principe de la boîte d e mélange avec détente

90

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Installer un système de climatisation à deux conduits d'air
~~~- -~~~

L'objectif donc d'une BM est de :


D détendre l'air froid et chaud distribué à grande vitesse et à haute
pression ;
D mélanger les deux courants d'air en proportions demandées par le
régulateur de température ;
D diminuer le niveau sonore.

Air Air
rejeté Vertilateur repris
de reprise
Reprise

Local 1 Local 2 Local 3


~ q'.) q'.)
Soufflage

s --- Registre
motorisé
de l'air
r---------
1
T
1 1
T
Boîte de
~-...
1 1
1 - - BM BM
mélange

Air
1

1
Conduit d 'a ir
(Î) F
recyclé 1 froid

Ventil la teu r
Conduit d'air
de soufflage c froid
' HP '
'------------ ~ -------------!
1

""" - - - - - - - - _I

E - Entrée de l'air neu f


~
M - Mélange de l'air
:1l
. "' C - Air ch au d
"O '"'
0 .:!?
c 6 F - Air froid
:J"5 S - Air souffl é
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 § Figure 11.2 In stallation d ' un e CTA à deux cond uits N
N ·. c
~
u
@ ~
0 w
1:en ....fr (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
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0
c
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Cl
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91

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Installer un système de climatisation à deux conduits d'air

EN PRATIQUE

.,•. '

+
AIRO~Alf ·

Figure 11.3 Centrale de traitement d'air 395Q Carrier« Plug & Play»
avec récu pérati o n de chal eur
( Ph o tos propriétés et utilisées avec l'accord de Carrier SCS)

La gamme Carrier couvre une plage de débit d'air de 1 400 à


26 300 m 3/ h. Ces centrales de traitement d'air sont conçues pour assu-
rer l'extractio n d 'air vicié et l'apport d 'air neuf d es locaux tertiaires et
répondre aux exigences actuelles et futures des bâtiments à haute per-
formance énergétiq ue.
Plusieurs versions sont disponibles : avec échangeur à plaques à contre-
courant, avec écha nge ur rotatif à très haut re nd e ment (jusqu'à 90 %),
avec échangeur à plaques à flu x croisé, avec des rendements de l'o rdre
de 54 %.
Le systè me de régulation est incorporé et les ventilateurs d 'extraction
et de so ufflage so nt pilotés ind épendamm e nt par des variateurs d e fré -
quence. Les principa les fonctions d e la régulation so nt :
D gestion du débit d 'air : débit d'air constant, press ion constante,
déb it d'air variable (avec so nd e de qu a lité d 'a ir C0 2 ) ;
"O
0
c
::J
D gestion d e la température d'air : soufflage/ extraction, ou
0 ambiante;
L()
,.....
0
D gestion du fonctionnement free cooling nocturne ;
"'@ D indica tion d 'alarme (filtre à remplacer, t empérature de soufflage
.......
~
trop basse, ri squ e d e gel de la batterie, etc.) ;
Ol
ï:::::
>- D accès à di stance possible par serveur web intég ré.
a.
0
u

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Free cooling
Le free cooling (refroidissement gratuit) consiste à utiliser directement
l'air extérieur pour refroidir un local. On introduit de l'air extérieur, si
celui-ci est d ' une température plus basse que l'air repris (intérieur) et
que la régulation est en demande de froid.
L'.admission de cet air plus frais se fait par l'intermédiaire d ' un volet ou
d ' un registre motorisé commandé par la régulation.

z
0
~
V)

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"O
0
c
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u
......
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N
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ï:::: V)
>-
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u
0
c

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'
FICHE 12 INSTALLER UN SYSTEME DE CLIMATISATION
À DÉBIT D'AIR VARIABLE

Objectif
Assurer les conditions d)ambiance imposées par les processus industriels quand
les charges sont variables) voire opposées.

REPÈRES

Le fluide primaire est l'air conditionné et préparé par les équipements


centralisés, distribué par les gaines vers les locaux à climatiser. Les CTA
à débit d'air variable, de type un ou deux conduits, préparent l'air dans
des conditions prédéterminées. L'air est ensuite acheminé et diffusé à
débit variable en fonction des charges.

SAVOIR-FAIRE

À l'intérieur d ' un local dont les charges de climatisation H varient d ' un


moment à l'autre, il n'est possible de maintenir constants la tempé-
rature et le degré hygrométrique que si le débit d 'air soufflé q mas est
proportionnel aux charges à compenser et si la température et le degré
hygrométrique de l'air soufflé sont constants.

"O
0
c
::J
0 D qmas [kga/ s] débit massique d'air soufflé
L()
,.....
0
D hs [J/ kgaJ enthalpie spécifique constante de l'air soufflé
"'@ D h.
1
[J/ kgaJ enthalpie spécifique constante de l'air du local
.......
~
Ol
DH [W] charges totales du local
ï:::::
>-
a.
Le principe de ce système est d'adapter le débit de soufflage aux charges
u
0 variables des locaux à climatiser, de manière à obtenir les conditions
intérieures constantes.

94

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Installer un système de climatisation à débit d'air variable
---

Pour varier le débit d'air soufflé dans les locaux, on peut faire appel à
des clapets d'air ou à des unités spéciales de soufflage (diffuseurs) qui
permettront de distribuer l'air avec un taux de brassage satisfaisant.
Selon l'importance des variations de débit on peut utiliser:
D les ventilateurs de soufflage à débit constant si le débit à assurer
dans les réseaux varie en faibles proportions;
D les ventilateurs à débit variable pour des grandes variations de
débit.
Pour les systèmes à débit d'air variable (VAV), il existe plusieurs
variantes technologiques. Nous présentons deux variantes:
D une installation VAV monogaine sans réchauffage terminal ;
D une installation VAV à deux conduits avec boîtes de réglage à deux
clapets.

EN PRATIQUE

Installation avec CTA à débit d'air variable


à un conduit (monogaine sans réchauffage
terminal)
L'air primaire est préparé dans la CTA unizone classique. En pratique,
l'air est soufflé à une température fixe comprise entre 12 à 16 °C en été
et 30 à 45 °C en hiver, à des vitesses allant de 5 à 15 m/ s. Dans chaque
local, la température ambiante est régulée par l'action sur un volet
motorisé ou bien par l' utilisation de bouches de soufflage conçues
pour le débit variable. Le clapet de réglage est actionné par un servo-
. ~., moteur électrique ou pneumatique. Le clapet se trouve dans une boîte
"'O •.,
0 -~ de détente garnie d ' un isolant phonique pour limiter le niveau de pres-
c 6
::J ;:; sion acoustique perçu dans le local. Le sché ma présenté concerne éga-
0 "' c:
L() 0
,..... c: lement la compensation de la température de l'air soufflé en fonction
0 § des ambiances. N
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
Pour des raisons d ' hygiène, le débit d'air neuf insufflé ne doit pas des-
cendre en dessous d ' un seuil réglem entaire. Dans le cas ou l'air neuf est
"w
V)
'L ~ V)
>- :l mélangé avec l'air repris, pour garantir le minimum d 'air neuf requis,
a. ~
0 1 une sonde est placée dans le conduit d 'air neuf Cette sonde mesure la
0
u "O
0
0
c
:l vitesse d'air et agit sur les volets d 'air neuf et de reprise par l' intermé-
Cl
@ diaire d'un régulateur.
95

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Ven til ate ur d e reprise Ai r


Air repris
rejeté

q>
Variateur
de
ËJ
VV M
registre d 'air
motorisé


vitesse

1
1

R
+
1
T --[]-:: -~ - 1

1 Local 1 1 :
+-+ ----
1 1
1
1

1
Air Variate ur 't
recyclé de 1

Air so ufflé
Air
1
neuf 1
Silencieux 1 1

1 1 1
t
1

~
1
L - - - + -- o-:---------'
R 1
1

1 1 1
.... .... ....
1 Eau 1 Eau 1 Vapeur R 1 1 1
1 chau de 1 glacée 1 - - - ~ -' 1 1
1 ~---s -+-~ 1 R 1

~- - - - - - - - - - - -=_+_ LJ_-_-_-_:._ - - ~=:.:.:.:.:. :.' ==========


Figure 12.1 Schéma de l' installatio n

Installation CTA débit variable, 2 conduits


et boÎtes de réglage à 2 clapets progressifs
Ce système permet de climatiser plusieurs locaux ayant des charges
variables et même opposées. Les boîtes de détente comportent deux
volets de réglage progressif, un sur le conduit d 'air chaud et l'autre sur
le conduit d 'air froid. À partir d ' une température ambiante basse, le
débit d 'air chaud a la valeur du débit maximal d ' hiver, le débit d 'air
"O
0
c
froid étant nul. Au fur et à mesure que la température augmente, le
:J
0 débit d 'air chaud diminue jusqu 'au minimum , sous l'action du clapet,
ll)
...... le débit d'air froid reste nul. Après avoir traversé la zone neutre, le débit
0
N d 'air chaud s'annule, le débit d 'air froid prend la valeur minimale. Le
@ clapet d 'air froid s'ouvre progressivement jusqu' à atteindre la valeur de
.......
..c débit maximal été. Le débit d 'air chaud est nul. Inversement, lorsque la
en
ï:::: température ambiante baisse, le clapet d 'air froid se ferme jusqu 'à la
>-
a.
u
0 valeur minimale, le clapet d 'air chaud reste ferm é. À l'autre extrémité
de la zone neutre, le clapet d 'air froid se ferme totalement et le clapet
d 'air chaud s'ouvre pour laisser un débit minimal.
96

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Installer un système de climatisation à débit d'air variable

Ventilateu r
Air de reprisé Air
rejeté repris

...
1

El
1
1
+ local 1 + Local 2 + l ocal 3 +
1 1 1

©+-0<- , ©+ -Oi-1 ©- .. --0~- ,


1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 d +I

1 1
... î
!... ~ ~- 1 1 1 1 1
1 lL_J 1
1
1 Boîte de réglage
1 à deux clapets ......_::- -
progressifs -W
1

Air ,, 1 ------- ,

l~
1
recyclé 1

, ~, •'
1

Conduit d 'air
froid

Conduit d'air
Ventilateur
chaud
1 de soufflage HP 1
, _ - - - - - - - - - 1>- - - - - - - - ...J
1
1
Î~.i.
~- 1
f_ __ _ __ _I

Figure 12.2 Schéma d e l' install ation

ouvertu re
des clapets
100 % maxi
hi ve r

clapet air chaud

mini
0 y

"O
0 1
c 100 % maxi
::J -------------------- L----
0
L()
été
,.....
0 clapet air froid N
"'@ - - - - -- - - - _ ..,....______-<

.......
~
Ol
"w
V)
ï::::: V)
>-
a.
0 température
0
u 0
zone neutre intérieure °C

Figure 12.3 Diagramme de régulation des bo îtes d e réglage à 2 clapets progressifs


97

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CHOISIR UN ÉQUIPEMENT AUTONOME
FICHE 13
DE CLIMATISATION

Objectif
Assurer la climatisation ou seulement le rafraÎchissement d'un local ou d'un
nombre réduit de locaux.

REPÈRES

Ces appareils compacts qui assurent la climatisation ou le rafraîchis-


sement dans une pièce sont installés soit dans le local à climatiser, soit
à proximité immédiate.

SAVOIR-FAIRE

Les climatiseurs de fenêtre (Windows)


Paroi Les climatiseurs de fenêtre permettent de
Extérieur Intérieur
Cond enseur
refroidir l'air du local climatisé de 8 à 10 °C en
dessous de la température extérieure. Ils sont
Air
composés de deux parties, une intérieure assu-
~Air
rejeté Ô "--,./ traité rant le traitement d 'air du local, et une exté-
rieure renfermant le groupe d e condensation et

~ ~;)~ ~;,;, Q
le compresseur hermétique (bruit important).

~
-'.l"-_ - -_ -
La puissance frigorifique effective va de 2 à
Air neuf Air volet d e
extérieu r ..Jd.d...----'-----'--...,...-L...,.. méla ng..,__,_-~
7 kW pour des débits moyens de soufflage de
"O
Compresseu r Ëvaporateur
0
c 300 à 1 000 m 3/ h . La norme NF E 36-101 défi-
::J
0 nit la méthode d 'essai et de détermination de
Figure 13 .1 Schéma de principe
L()
,..... caractéristiqu es des climatiseurs de pi èce.
0

"'@
.....
~
Les climatiseurs mobiles
Ol
ï ::::: Ils ont le m ême principe de fonctionnement que les climatiseurs de
>-
a.
0
fenêtre :
u
IJ puissance frigorifique: 1 à 2,5 kW ;
IJ puissance de chauffage (résistance électrique ) : 2 kW;
98

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Choisir un équipement autonome de climatisation
-----

D niveau sonore: 55 dB;


D masse : environ 40 kg. Air
soufflé

Air
Les climatiseurs split-système évacué
Tableau de
Ces sont des climatiseurs à deux éléments sépa- commande
rés:
D un caisson de traitement de l'air situé dans
Filtre
Condenseur à
air
la pièce à climatiser contient l'évaporateur,
le ventilateur centrifuge, les grilles de diffu- Air ambiant
sion de l'air réglable et la platine de com-
mande; Air à traiter
Évaporateur
D un caisson contient le groupe de condensa-
Absorbant
acoustique
tion avec le moto-compresseur hermétique, Bac de
le condenseur à air avec son ventilateur et le récupération compresseur
des herm étique
détendeur et la vanne à 4 voies d ' inversion condensa ts

du cycle dans le cas du climatiseur réver-


sible.
Figure 13.2 Climatiseur mob ile, schéma d e principe

filtre déshydrateur
réversibl e 1

~
1

d ét e ndeur Local
ca pillaire r-------------
1
1

a ir souffl é

. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6 bouteille
::J ;:;
0 "' anti -coups
c:
L() 0
,..... c: 1 1 liquide 1

-\--~ ~-~t~~-~ -~ L___ ~- ---------~n;té


0 § N
N ·.c
u
@ -50
1:Ol ....fr 'nté6euce "w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
Unité extérieure 0
u "O
0
0
c
:l Figure 13.3 Fo ncti o nne ment e n ét é d ' un clima ti se ur split-système
Cl
@

99

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Choisir un équipement autonome de climatisation

r - - - -

Unité
exté ri e ure
Local
-------
' ' Unité intér ieure

, . . . . a ir soufflé
1

"
1
- - - - -11 1
- ...
----~------------- ~------------!

Figure 13.4 Fo nctionnem ent en hiver d ' un climatiseur split-systèm e

La gamme de puissance frigorifique est de 1,8 à 15 kW pour une gamme


de puissance calorifique de 2 à 17 kW.

Les climatiseurs multiblocs

Filtre

(Î)
1

(Î) 1
1 1

: (Î) 1 • 1
1 1 1 1

t ... 1
L.o===- L ~ ------
r TÏ-; 1
1
'- - ~-- - ---'
-(Ï)--- + -----~
1
+1
' i
L _ l_r-71- .L J J
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1

1 - ,- ~-
1 UNITÉ
' INTÉRIEURE
+- -
1 1
L -1- -1~ ~ -
: T: 1 1
_! - 1- _.._
1,
11
r-1--1 ~' ~
I~
1 1
UNITÉ
1 1 1 1 1 1 1
EXTÉRIEURE 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1

"O
Vanne
t t t •++
1 1 1
1 l - - _J

Local 1 UT
1
l_-
Local 2
_J

UT
2
l ___
Local 3
_J

3
UT
0 d' inversion 1 1 1
c de cycle 1 1 1 1 1 1 1

i7t~=L~
::J
0 ,---- ~- - - - - -
::: i
..,.. _ ï -, -,- .,. -(!)
L()
,..... ,
1 -
cr , , 1
0
El
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.....
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1
cil
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a.
0
u
Figure 13.5 Fon cti o nne ment en ét é

100

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Choisir un équipement autonome de climatisation

Ce type de climatiseur, qui est une extension du climatise ur split-


système, comprend une unité extérieure qui va alimenter plusieurs uni-
tés intérieures (16 maximum) réparties dans un ou plusieurs locaux.

de l' unité extérieure

vers les
uni tés
intérieures

Figure 13.6 Fonctionnement en hiver Figure 13.7 Unité extérieure et unités intérieures
(source: doc. Panasonic)

Les armoires de climatisation


Les armoires de climatisation permettent :
D le rafraîchissement d ' un ou de plusieurs locaux (climatisation de
confort);
D la ventilation et éventuell em ent le c ha uffage des g ra nd s locaux ou
de plusieurs petits locaux peu é loi gnés les un s d es a utres;
D le contrôle d e te mpéra ture et d e l' hygrométrie de l'air pour les
sall es informatiques, sall es d e réunion , restaura nts, boutiques ...
Ces ap parei ls peuvent être à so uffl age direct ou reliés à un réseau de
conduits d 'air avec des bouches de so uffl age.
INTÉRIEUR EXTÉRIEUR
Air ..._ Ven cilaceur de
traité .....-
soufflage

Évaporaceur

Volec d e réglage
. ~.,
"'O ,.,
~ir ~e.pris . .
mteneur
d e l'air neuf

0 -~
c 6
::J ;:; Cond enseur
0 "'
c:
L() 0 volet de réglage
,..... c: de l'air neuf
0 § N
N ·. c
u
@ -50
1:Ol ....fr Air de refroidissemenc
"w
V)
'L ~ du condenseur V)
>- :l
a. ~
0 1 Figure 13.8 Les armo ires co mpact es insta llées en toiture
0
u "O
0
(roof-top) couvrent une gamme de puissance de 7 à 350 kW
0
c
:l
Cl et son t considérées comme des centrales de production du fro id Figure 13.9 Armoire de climatisation
@ (sou rce: www.hellopro .fr)

101

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EN PRATIQUE

Exemple de climatiseur mural

Figure 13.10 Climati se ur réversible mura l mo no spli t FTXN-35 L 3,20kW/ 3,50 kW,
Classe énergétique A (froid et c haud ); inverter DC
(source:© Daikin)

Unité intérieure:
D 5 vitesses de ventilation ;
D touch e Mode nuit: réduction des dB;

"O
D filtration simple.
0
c Unité extérieure:
::J
0
L()
D chauffage jusqu 'à -15 °C sur toute la gamme;
,.....
0 D appare il compact (FTXN- 25 L et FTXN-35L).
"'@ Télécommande : e n infrarouge; timer On/ Off
.......
~
Ol Ce système est conseillé pour une pièce de surface entre 25 et 35 m 2
ï:::::
>-
a.
et de 2,50 m de ha ute ur pour la série FTXN-35 L. Le COP est d e 3,6 1,
u
0 l'agent frigorigè ne est le R 41 O.

102

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Les armoires de climatisation


Les armoires de climatisation compactes ont une puissance frigori-
fique d e 7 à 120 kW. Ell es ont tend a nce à être bruyantes à cause de
leurs débits importants d 'air de refroidissement.
Les armoires à condenseur à air séparé (split-systè me) ont un conden-
seur à air monté sur un toit ou une terrasse. Leur puissance fri gorifique
va de 12 à 120 kW.


1

Figure 13.11 Cli matiseu r Wi nd ows mo no b loc


Airwell fro id seul no n inverter WCF 01 2. Gamme
WCF 3 ,5 kW froid . Surface conseill ée 30 m 2
(source : W indow ai rwell )

Figure 13.12 Armo ire de climatisation Lenn ox


sé ri e d 'innov. Utilisée po ur la clim atisat io n de salles
in formatiq ues. 6 -237 kW p o ur les command es
avec un e t empérature et u ne humidi té exigée
(pu issance 6 kW en froid, et -237 kW en chaud);
débit d'air refroi di 1800 - 360 00 m 3 / h ;
fo nctio nn ement 24h sur 24, 365 jou rs/ a n

-0
0
c
::J
0
L()
,.....
0 N
"'@
.......
~
Ol
"w
V)
ï::::: V)
>-
a.
0
0
u 0

103

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INSTALLER UNE
, CLIMATISATION
FICHE 14 ....
AEAU PULSEE

Objectif
Installer un système à ventila-convecteurs dans un bâtiment zoné.

REPÈRES

Le seul fluide primaire utilisé est l'eau pulsée préparée par des équipe-
ments groupés en centrale. L'eau primaire peut être froide ou chaude
selon la saison. Elle est distribuée aux appareils terminaux par l' inter-
médiaire de 2, 3 ou 4 réseaux d e tuyauteries.
Ce type d 'i nstallation implique un zonage du bâtiment, il n 'y a pas
de contrôle de l' hygrométrie, la détermination de la température de
commutation est parfois délicate, le niveau sonore est de 30 à 65 dB .
Ces inconvénients peuvent être é liminés e n utili sant des installations
des ventilo-convecteurs à 4 tubes.

SAVOIR-FAIRE

Air soufflé
Eau chaude/ eau glacée Batterie a ilettée

"O
0
c
::J Moteur alimentation

::=~'ri+---<
: o>----ftl--7
_ ~.,.-
0 Bac à électrique
L() condensats -
----i
-i monophasée
,.....
0 t:::===:::::s~
s 'Turbines~!;:z:::z===::j
1

"'@ filtre
....... Air repris
~
Ol dans le
ï::::: local
>-
a.
0 ventilateur
u
Figure 14.1 Schéma de prin cipe d' un ventile-convecteur

104

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~~~~~~~~
Installer une climatisation à eau pulsée

Les ventila-convecteurs livrés carrossés sont montés apparents, sinon


ils sont prévus pour être encastrés derrière une paroi. Le montage se
fait selon leur type :
D verticaux carrossés (sur le mur extérieur ou en allège);
D verticaux non carrossés (au-dessous d'une fenêtre, soit en hauteur
dans un placard ou derrière une cloison) ;
D horizontaux non carrossés (cachés dans un faux plafond ou dans
un soffite, seules les grilles de reprise et de soufflage restent appa-
rentes) ;
D horizontaux carrossés (suspendus au plafond);
D ventila-convecteurs en cassette (encastrés dans les faux plafonds).
Leurs caractéristiques sont:
D débit d'air de 150 à 2 050 m 3/h;
D puissance frigorifique de 1 à 18 kW;
D puissance calorifique de 2 à 20 kW.
Les systèmes de ventila-convecteurs à deux tubes ont un bon rende-
ment lorsqu'ils sont combinés avec une CTA d 'air neuf, permettant
ainsi de maintenir des conditions satisfaisantes dans les immeubles de
bureaux, magasins, hôtels, restaurants, salles informatiques, etc.

EN PRATIQUE

Plusieurs schémas sont possibles pour les installations à ventilo-


convecteurs deux tubes. Le schéma 14.2 présente une installation
de ve ntila-convecteurs à deux tubes é quipée de vannes troi s voi es de
commutation. Les vannes à trois voies de commutation permettent la
. ~.,
"'O ,.,
distribution d'eau froide ou chaude à débit constant.
0 -~
c 6
::J ;:;
0 "' c:
L() 0
,..... c:
0 § N
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
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u "O
0
0
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Cl
@

105

https://www.GCAlgerie.com/
....
Q Copyright© 2015 Dunod.
https://www.GCAlgerie.com/
0\

PRODUCTION D'EAU GLACËE vanne de commutation


V2 vers des autres
ventiIo-convecteurs

a ir soufflé

,----------------

thermostat~
d 'i nversion ~
B
::::1
'- - - - - - - - - + - - - -1 T
1
1
"'e!..
rt

.,-
: :~
~ - -: l6J t1)

c
::::1
t1)

PRODUCTION D'EAU C HAUDE


--3·
n

,-- ---------_.,._ - --- --0--


1
a ir repri s ~.
'::::::~---, "'~
1
-·0
::::1
van ne d e I»'
t1)
comm utation
V2 : su
c
"'tJ
sondes de R -"'
c

S
1 1 Insta ll ation de ve ntilo -converteurs à 2 tubes équ ipée de va nnes (1)...
températu re
extérieure
:-- ---- ~ ===.:::= ==---------~ à 3 voies de comm utation t1)

-------------- 1

Figure 14.2 Installation de venti lo-convecteurs à deux tubes équ ipée de vannes
à 3 vo ies de commutatio n

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Installer une climatisation à eau pulsée

Le thermostat d ' inversion change le sens d'action du régulateur et


décale le point de consigne:
D si 8 eau > 25 °C: fonctionnement en mode hiver;
D si 8 eau < 15 °C: fonctionnement en mode été.

Saison

Été
1 1
1 1
1 1

... 1
T
1

Hiver

15 25 0 eau sur l'all er


[OC]

Figure 14.3 Fonctionnement du thermostat d'inversion

z
0
~
V)

~
"O
0
c
~
:J :J
0
ll)
u
......
0
N
N
@ ~
.......
w
..c V)
en
ï:::: V)
>-
a. 0
u
0
c

107

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INSTALLER UN SYSTÈME
FICHE 15
DE CLIMATISATION MIXTE

Objectif
Installer un système de climatisation mixte (air et eau) pour des immeubles
qui comportent plusieurs locaux individuels. Le système permet de chauffer,
de rafraÎchir et de renouveler l'air des locaux tout en maintenant le degré
hygrométrique à un niveau convenable.

REPÈRES

Les deux fluides primaires utilisés, l'air et l'eau , sont préparés au moyen
d 'équipements groupés en centrales (centrale d 'air primaire et cen-
trale d 'eau chaude ou glacée). Ils sont ensuite pulsés ou distribués aux
appareils terminaux situés dans les locaux à climatiser. L'installation
comprend un réseau d e conduits d 'air primaire et un résea u de 2, 3 ou
4 tuyauteries.

SAVOIR-FAIRE

Systèmes d'inducteurs à éjecta-convecteurs


Les systèmes à éjecto-co nvecteurs ont été install és avant 1970,
~~~rs~~:~gé) mai s de nos jours, il existe encore des installations en service. Les

"O

0
0
c
::J
1- - -
1
1

i
-
t
- - - - ~
appareils peuvent être montés en allégé ou en plafond. Ces sys-
tèmes ont une puissance thermique 140 à 1 150 W pour une puis-
sance frigorifique de 120 à 860 W. Les installations peuvent être:
D

lî·~~-~ : .: ·.~
L()
,..... à 2 tuyaux (un aller et un retour d 'eau chaude ou d'eau
0
g lacée) ;
"'@
.....
~
D à 3 tuyaux (un tuyau de distribution d 'eau chaude, un tuyau de
Ol distribu tion d 'eau g lacée et un retour commun à l'ea u chaude
ï:::::

u
>-
a.
0 t Air primaire
D
et à l'eau glacée);
à 4 tuyaux (un aller et un retou r d'eau chaud e et d'eau
Figure 15.1 Principe de g lacée).
l'induction

108

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Installer un système de climatisation mixte
-------

Principe de l'induction: l'air primaire constitué d'air neuf traité en cen-


trale est pulsé à grande vitesse ( 15 à 25 m/ s) et sous pression ( 150 à
500 Pa) jusqu'aux éjecta-convecteurs ,à débit constant. À l' intérieur de
cet appareil, l'air primaire traverse les tuyères, des buses ou des induc-
teurs, ce qui a pour effet l'aspiration et le mouvement par induction
de l'air du local (air secondaire). L'air mélangé ainsi est soufflé dans
le local à climatiser. Parfois, l'air secondaire est repris au travers d ' un
filtre, puis est passé dans une batterie alimentée en eau froide ou en
eau chaude. L'air primaire à la sortie de tuyères se mélange donc, avec
un air repris réchauffé ou refroidi-déshumidifié.
Caractéristiques des éjecta-convecteurs :

, d'. d . débit massique d'air induit


, aux in uct1on = -----~-----
débit massique d'air primaire

Ce taux varie entre 2 et 5 . Le débit d'air primaire peut être compris


entre 8 à 50 l/ s selon la taille de l'appareil.

, d Il d' . débit volumique d'air insufflé


1aux erenouve ement a1r=----~------
volume de local

Ce taux varie entre 2 à 3 volumes par heure. Le débit volumique d 'air


neuf réglementaire est compris entre 18 et 30 m 3 / h.

Les installations à éjecta-convecteurs présentent des avantages mais


aussi des inconvénients assez importants qui ont conduit les concep-
teurs à ne plus considérer ce système. Parmi les inconvénients, on peut
citer:
D la consommation d'énergie électrique des ventilateurs est élevée
- l'air primaire est distribué à grande pression afin d 'assurer une
~
bonne induction ;
:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
D on constate des pertes de chaleur s i le réglage des terminaux se fait
c 6 par des volets d 'air;
:J "5
0 "'
ll)
c:
0
...... c:
D dans les saisons intermédiaires, ce système ne permet pas de réa-
0
N
§
·. c
liser des économies d 'énergie sur l'air neuf (il n'est pas possible N
~
u
@ ~ d'augmenter le débit d 'air neuf).
0
...... .... w
..c ~
en .... Ces systèmes sont destin és en général pour assurer la climatisation (/)
"L E (/)
>- ::l ou le chauffage des immeubles qui comportent plusieurs locaux indi-
a. ~
viduels (bureaux). Les nouvelles technologies sur les dispositifs de 0
u
0 1
"O
c
0
récupération de chaleur air/ air et au niveau de régulateurs laissent
c
::l
Cl
© envisager un renouveau de ce systè me.
109

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Installer un système de climatisation mixte

Systèmes à ventila-convecteurs
Systèmes de climatisation mixte (air et eau) avec des éléments termi-
naux, les ventila-convecteurs sont différents des systèmes de clima-
tisation à eau car ils possèdent un réseau de conduits qui alimente
chaque ventilo-convecteur en air neuf traité. Cet air neuf traité dans
une CTA est amené dans les locaux et il se mélange dans le ventilo-
convecteur avec l'air repris dans le local ; il a l' unique fonction de
renouveler l'air des locaux à climatiser.
Ce système mixte est en fait une juxtaposition de deux systèmes de cli-
matisation :
D un système à eau à ventila-convecteurs (voir fiche 14) ;
D un système à air total à un seul conduit et à débit d 'air constant
(voir fiche 10).
Ce système est utilisé pour la climatisation de locaux qui nécessitent un
grand renouvellement d'air avec suppression de l' humidité : piscines,
restaurants, discothèques, locaux à forte occupation.

EN PRATIQUE

Air soufflé

Absorbant
phonique

Plénu

Entrée ~ ou à eau
d'air froide
primaire
Buses
d ' ind uctio n Air am biant ind uit

Bac de récupération
"O des cond ensats
0
c
::J
0 Fig ure 15.2 Schéma d' un éjecte-convecte ur
L()
,.....
0 Le système présenté dans la figure 15.3 se compose de 5 parties :
"'@ D une CTA pour préparer l'air primaire à partir de l'air neuf ;
.......
~
Ol
ï:::::
D un réseau d e distribution d e l'air primaire. Le ventilateur pulse l'air
>-
a. primaire à grande vitesse jusqu'aux unités terminales situées dans
0
u le local à climatiser;
D les ejecto-convecteurs - les unités terminales;

110

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Installer un système de climatisation mixte

D une production centralisée de l'eau chaude et de l' eau glacée ;


D un réseau d'eau avec ses pompes centrifuges qui relient les produc-
tions aux unités terminales.
Les vannes de commutation assurent l'alimentation des éjecto-
convecteurs en eau chaude ou froide . La commutation s'effectue pour
une température extérieure comprise entre 10 et 18 °C.

Ai r neuf
Air primai re

Eau chaude o u eau froi de

Production d 'eau glacée D

Van ne de
commutation

T
Production d 'eau chaude

Éjecta-co nvecteurs
deux tu bes

t
~ _ J 1
:::}V y -!LJ_ - - J
R(TOR)

Fig ure 15.3 In stallation avec éjecto-convect eurs à 2 tubes et avec réglage termin a l sur l'eau

"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
N
N
@ ~
.......
w
..c (/)
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ï:::: (/)
>-
a. 0
u
0
c

111

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' ,
FICHE 16
INSTALLER UN SYSTEME REVERSIBLE PAC
' '
SUR BOUCLE D'EAU OU UN SYSTEME A
DÉBIT RÉFRIGÉRANT VARIABLE (DRV)

Objectif
Assurer le chauffage ou la climatisation suivant les zones et suivant les besoins, en
constructions neuves et en rénovation dans les immeubles tertiaires afin d'assurer
une climatisation dans les différentes zones, dont les charges thermiques sont
variables au cours de la journée.

REPÈRES

La circulation de l'eau se fait en permanence dans l'éc hangeur tubu-


laire des pompes à chaleur.
D La PAC réchauffe le local à climatiser, l'eau de la boucle est la
source froide.
D La PAC refroidit le local à climatiser, l'eau de la boucle est la so urce
chaude.

Vanne 4 voies
(inversion de cycle)

+
Batterie
c haude
ou froide

"O Détend eur


0
c
::J
0 Échangeur
L() à eau
,..... .---- - - --,
0

"'@
.......
~
Ol Bo ucle d 'eau Boucle d 'eau
ï:::::
>-
a.
0 Figure 16.1 Fo nct io nn ement en refro idissement (à gauche) et fonctionnement en chauffrage (à droite )
u

112

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Installer un système réversible PAC sur boucle d'eau ...
~~~- -~~~-

SAVOIR-FAIRE

Les systèmes PAC sur boucle d'eau


Ce système de conception simple et facile à mettre en œuvre assure
une régulation individuelle. Du point de vue énergétique, l'efficacité
est maximale lorsque les charges des différents locaux sont opposées
et que la boucle est proche de l'équilibre thermique.
En revanche, le système n'assure pas le contrôle d'hygrométrie, le niveau
sonore n'est pas négligeable, les économies d 'énergie sont moyennes
et une panne ou une intervention sur la boucle d'eau rend le système
inutilisable.
Le système peut être utilisé pour:
D les locaux qui changent de signe de charge au cours de la journée;
D les centres commerciaux;
D la rénovation de locaux;
D les locaux de grand volume ayant des orientations de façades dif-
férentes ;
D des occupations irrégulières;
D des bâtiments avec des salles aveugles à fort éclairage ;
D des bâtiments avec des apports thermiques élevés ou fortes déper-
ditions.
En chauffage, la température
de la boucle d'eau sera mainte-
••••••••••••••••••••
Remarque
nue entre 15 et 30 °C à l'aide
d'un réchauffeur (échangeur de
Il existe des installations qui peuvent
chaleur).
assurer le fonctionnement des unités
. ~.,
"'O •.,
En refroidissement, la tempé- intérieures en froid et en chaud
0 -~
c 6 rature de la boucle sera éga- simultanément.
::J ;:;
0 "' c:
lement maintenue entre 15 à
L() 0
,..... c: 30 °C à l'aide d'un refroidisseur
0 § N
N ·. c
u d'eau (tour de refroidissement à circuit fermé). Le système est intéres-
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
sant du point de vue énergétique, surtout dans le cas où les besoins en
chaud et en froid des locaux permettent d 'obtenir un équilibre ther-
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
mique sur la boucle d 'eau, donc l'arrêt de l'échangeur de chaleur et de
a. ~
0 1
0
u "O
0
la tour de refroidissement. 0
c
:l
Cl
@

113

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Installer un système réversible PAC sur boucle d'eau ...

La puissance reçue par la boucle, Pb, est:

[kW] puissance frigorifique


[kW] puissance calorifique

Les systèmes à débit réfrigérant variable


(DRV)
Le système est formé d'une unité extérieure réversible
(groupe de condensation à air) qui peut alimenter 8 à 9
unités intérieures au maximum, fonctionnant en chaud
ou en froid suivant les zones. La régulation des puis-
sances des unités intérieures est réalisée par la variation
Figure 16.2 Système DRV à Auide
frigorigèn e R 41 0 A du débit d'agent frigorifique en fonction de la température
(source : doc. Ai rwell ) ambiante.

EN PRATIQUE

Les systèmes PAC sur boucle d'eau


Une installation de ce type peut avoir 3 modes de fonctionnement
typiques:
D Fonctionnement hiver : la PAC fonctionne en mode chauffage.
"O
0 Les charges des locaux sont négatives. L' échangeur tubulaire de la
c
0
::J PAC a le rôle de l'évaporateur. La boucle d 'eau perd de la chaleur
L()
,..... et se refroidit. Si le fonctionnement se prolonge, la température
0 d 'eau atteint la valeur limite inférieure de 16 °C et le dispositif de
"'@ réchauffage démarre. Dans ce cas, il n' y a pas d 'avantage éner-
.......
~
Ol
gétique car au niveau de local, on enregistre une consommation
ï::::: supplémentaire d 'électricité.
>-
a.
0
u

114

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D Fonctionnement été : la PAC fonctionne en mode refroidisse-


ment. L'échangeur tubulaire de la PAC a le rôle de condenseur.
La boucle d'eau reçoit de la chaleur et se réchauffe. Si ce fonc-
tionnement se prolonge, la température de l'eau arrive à la limite
supérieure de 35 °C et dans cette situation, la tour de refroidis-
sement commence à fonctionner. 1L y a aussi une consommation
supplémentaire de l'électricité au niveau du local. Pas d'avantage
énergétique.
D Fonctionnement intersaison : c'est le mode de fonctionnement le
plus intéressant, car on peut avoir un équilibre thermique et l'ins-
tallation ne fait pas appel aux dispositifs centraux (chaudière et
tour de refroidissement).
Avantages :
) régulation de température individualisée;
) conception simple ;
) système intéressant du point de vue énergétique en inter-
sa1son;
) réduction de la puissance de la production thermique cen-
tralisée.
Inconvénients:
) hygrométrie de l'air non contrôlée ;
) niveau sonore élevé ;
) un risque de panne ou d ' intervention sur la boucle de l'eau,
qui rend le système vulnérable, surtout dans le cas des locaux
informatiques, salles de fabrication, etc.
Utilisation :
) système adaptable aux immeubles de grand volume avec
façades orientées différemment, occupation irrégulières des
~

:1l locaux, besoins thermiques différents d'un local à l'autre;


. "'
"O '"'
0 .:!? ) système envisageable en rénovation de locaux.
c 6
:J"5
0 "' Gamme de puissance recommandée:
c:
ll) 0
...... c:
0 §
D P0 = de 1,6 kW à 4,5 kW
N
N ·. c
@ ~
u
D Pk = de 1, 9 kW à 5 kW ~
0
...... .... w
..c ~
en .... (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

115

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Locaux aux
charges négatives
t t t
H< 0 H< 0 H< 0

Orientatio n N
î Air
chaud î î
1
11> Z r1

..... ([1)
pepl

1
1 Air
1 repr is ,_ 115:<1'
1
pepl
1
1
..... ([1)
1
1 ,_ 1
115 : < 1 '1

..... ([1)
p epl

1
1
1 ,_
l _ _ _ _J L _ _ _ _J

pt0
pt
0
p t
0

Ballon
de
stockage

pk t pk t t
r - - - ,

..... ([D
Pep 1

1 1 repn s
..... ([D
p ep 1

1 1
..... ([D
Pep 1

1 1
11~1
__- __ 1 1~1
1 __- __ 1 11~1
__- __ 1

Locaux aux
l Air
froid l l
charges positives
H>0 H> 0 H> 0

Orie ntatio n S
t t t
Figure 16.3 Schéma de l'inst a ll ation , configuration intersaison

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Les systèmes à débit réfrigérant variable ( DRV)


r----------------------------~

- - - - - - - - -.-
.---..................._-+---.

Unité
extérieure
i
1
D1
reversible 1 1 : ŒJ bouteille
1_ _ _ _ _ _ _ _ -::_~"""'="IR~- 1 deliquide
1
1 variateur de vitesse anti-coups 1
1
1------------------- ~ --------~
R -,- - - - - - - - ...!
1 1
- - - -
D 1

a ir
traité
._ _ _ _ _ _ _ _ .....J

Unité
intérieure

-,- - - - - - - - _J
_J - 1

D 1

a ir
traité +
.._ _______ _J

Unité
inté rieure

Figure 16.4
t air repris
intérieur

Schéma de l' install ation

Les systèmes à DRV sont utilisés pour les constructions neuves et en


"O
0
c
rénovation dans les immeubles tertiaires avec des zones dont les charges
::J
0 thermiques sont variables au cours d e la journée (ensoleillement, vent,
L()
,..... etc.)
0 N
N Le groupe extérieur est compact (H/L/P) : 1 230 x 940 x 340 mm. Sa
@
.......
~
Ol
pression acoustique possède un mode silence: 48 db(A) à 1 m. Il fonc-
tionne en froid jusqu'à -10 °C à l'extérieur et en chaud jusqu'à -20 °C
"w
V)
ï::::: V)
>-
a. à l'extérieur. 0
0
u 0

117

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FICHE 17 ASSURER LA QUALITÉ DE L'AIR


D'UN SYSTÈME DE CLIMATISATION

Objectif
Respecter les normes de qualité de l'air et assurer le confort des occupants des
locaux.

REPÈRES

,
Cycle de base Eté
L'air soufflé dans les locaux à climatiser est un mélange d'air neuf et d'air
recyclé provenant des locaux. L'air qui sort du caisson de mélange aura
des nouvelles caractéristiques. Le mélange est utilisé principalement
dans les cas suivants :
Recyclage de l'air : quand le débit d'air soufflé est supérieur au débit
d 'air neuf réglementaire, il est plus économique de recycler l'air. On
prévoit un réglage automatique du débit d 'air neuf Le caisso n de
mélange est monté avant l'appareil de traitement de l'air.

Air recyclé

"O
0
Air neuf

qmas1 ; h1 ; r, ; e,
... D Air mélangé
qm as3 ; h3 ; r 3 ; e
3

c Figure 17.1 Principe du caisson de mélange


::J
0
L()
,.....
0

"'@ Régulation de l'appareil de traitement de l'air difficile ou impossible :


....... le mélange de l'air est assuré dans le caisson monté après l'appareil
~
Ol
ï:::::
de traitement de l'air. Les registres assurent le réglage des débits,
>-
a. permettant ainsi la régulation de la grand eu r modifi ée par le traitement
0
u (température, humidité relative ... ).

118

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Assurer la qualité de l'air d'un système de climatisation
---

Mélange de l'air chaud et froid réalisé


dans une boîte de mélange, qui
••••••••••••••••••••
Normes
combine les deux fonctions de mélange
et de détente : l'air mélangé est envoyé • Pour la qualité de l'air demandé par les
aux bouches de soufflage. normes sanitaires, les systèmes de climati-
La filtration doit assurer: sation sont prévus avec des filtres : norme
D la protection des personnes; EN 15 695 « Protection de l'opérateur
contre les substances dangereuses ».
D la protection des machines;
• Pour le confort thermique : ISO 10623
D la protection des processus de
et ISO 14269.
fabrication ;
• Pour la qualité de l'air intérieur : Code de
D la protection des installations de
l'environnement titre Il Air et atmosphère,
climatisation ;
art. L 220-1 modifié par la loi n° 2010-788
D la diminution des risques d ' incen- du 12 juillet 2010 (art. 179).
die ou d 'explosion ;
D la limitation des odeurs liées aux
particules.

Droite de soufflage :
La droite de soufflage est la droite qui relie l'air depuis la bouche de
soufflage jusqu'à la bouche de reprise. Elle représente l'évolution de
l'air dans le local à climatiser dans le diagramme psychrométrique de
l'air. Trois diagrammes permettent de la déterminer : le diagramme
psychrométrique Costic, le diagramme psychrométrique Carrier, et le
diagramme de l'air humide (P = 101 325 Pa et altitude 0 m).
Dans le cas de la climatisation d'un local , les apports latents sont
mod érés et la droite de soufflage coupe la courbe d' humidité relative
<I> = 1 OO%. Le traitement d 'air mélangé peut être assuré par:
~

:1l
D le refroidissement et la déshumidification ;
. "' D le refro idisse ment et la déshumidification avec bipassage de l'air;
"O '"'
0 .:!?
c 6
0
:J"5
"'
D le refroidissement et la déshumidification avec réchauffage de l'air.
c:
ll) 0
...... c:
0 § N
N ·. c
~
u
@ ~ 0
...... .... w
..c ~
en .... (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

119

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Assurer la qualité de l'air d'un système de climatisation

1. Refroidissement et desh umidification 2. Refroidissement et deshumidification avec rechauffage d'ai r


r en kghum/ kgas
h en kJ/ kgas h en kJ/ kgas
o\o
c§>
"
//
&
//

&

3
2

6 °C 6 °C

2 2

local à local à
climatiser climatiser
1
+-..-

Traitement de l'air (cas 1) : Traitement de l'air (cas 2) :


3 = 1 + 2 - mélange d e l'a ir 3 = 1 + 2 - méla nge de l'ai r
3 à 4 - refroid issement et déshumiditication 3 à 4 - refroid isseme nt et déshu miditi cation
5 - so ufflage confondu avec 4 4 à 5 - réchauffage

Figu re 17.2 Di agra mme de l'a ir humi de

Cycle de base Hiver


-0
0
Les cycles de traitement d 'air pour l' hive r sont c hoisi s en fonction du
c débit d'a ir ne uf:
::J
0
L()
,..... IJ s i le d éb it d'air neuf est faible, le traitement d'air se fait par mé lange
0 d 'air neuf avec de l'air du local, avec humidification pa r évapo-
"'@ ration d 'eau (laveur adiabatique) ou par injection d e vapeur et

~ chauffage;
Ol
ï:::::
>-
a.
IJ si le d ébit d 'air neuf est important, un préchauffage du mé lange
u
0 s' impose.

120

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1. Humidifi cation par évaporation d'eau 2. Hum idification par injection de vapeur

h en kj/ kgas h en kj/ kgas

5 5

0°C

2 2

local à
climatiser

Traitement de l'air (cas 1) : Traitement de l'air (cas 2):


3 = 1 + 2 - Mélange de l'air 3 = 1 + 2 - Méla nge de l'air
3 à 4 - Préch auffage du m élange 3 à 4 - Préchauffage du mélange
4 à 6 - Hum idification par évap oration de l'eau 4 à 6 - Humid ificatio n par vap eu r
6 à S - Chauffage 6 à S - Chauffage

Figure 17.3 Mélange d 'a ir avec préch auffage (débi t d 'a ir n euf im portant)

SAVOIR-FAIRE

Le mélange de deux courants de l'air


. ~.,
"'O •.,
0 -~
c 6
L'a ir à l'état 1 est caractérisé par: 8 1 ; r, ; h, ; qm01
::J ;:;
0 "'
c:
D e [ c]
0
température sèche de l'air
L() 0
,..... c:
0 § D r [kgeau/ kggas ] teneur en humidité de l'air. C'est le rapport de N
N ·.c
u la masse d e vapeur d 'eau co nte nu e d a ns l'air
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
sur la masse d 'air sec
e nthalpi e spécifique, soit la qu a ntité de chaleur
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
conte nu e dans l'ai r humid e dont la masse d'air 0
u "O
0 sec est 1 kil ogra mme 0
c
:l
Cl
@ d ébi t massiq ue d 'air sec

121

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L'air à l'état 2 est caractérisé par: 8 2 ; r2 ; h2 ; qma 2


Le point de mélange se trouve sur la droite 1-2. C'est l'état de l'air 3
caractérisé par: 8 3 ; r3 ; h3 ; qma3·

Fig ure 1 7.3 Caisso n de mélan ge d ' un e CTA

Débit massique du mélange [kgas/s ] :

Enthalpie spécifique du m élange [kj/ kgas ] : h _ qmal.hl + qma2 .h2


3 -
qma3
Te neur en eau du mél a nge [kgeau/ kgas] :
r = qmal .r, + qma2 .r2
3
qma3
Température du mé lange (°C] :
e = qmal .el +qma2.e2
3
"O qma3

0
0
c
::J
••••••••••••••••••••
Remarque Conservation d e l'air sec:
L()
,.....
0 Conservation de l'eau :
"'@ On considè re la chaleur massique de l'air
qmai·r, + qm.h = qma2.r2
....... c p constante .
~
Ol D qm. h [kghum/s ] d é bit massique
ï:::
>-
a.
d ' humidité
0
u
Conservation de la puissance (débit d 'enthalpie): qma1 .h1 + P = qma 2.h2
D P [kW] puissance
122

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La détermination du point de soufflage


• Lediagrammed'airpsychrométriqueCostic donne le rapport carac-
téristique j du traitement et angle d ' inclinaison Î:
Déperditions
. p
J = qmh [kJ / kg humidité] ~----------,
P < 0 et qmh < 0

D J pente de la droite d ' évolution


0,54
D tan Î =-------
0,84 - 0,0003345 j
Apports
P > 0 et qmh > 0

Figure 17.4 Bilan du mélange

. ~.,
"'O •., Figure 17.5 Diagra mme d 'air psychromét riq ue d e Co sti c
0 -~
c 6
::J ;:;
0
L() 0
"'
c:
,..... c:
D À pa rtir du point i, tracer la droite inclinée de l'angle Î par rapport
0 § à l' horizontale afin d 'obtenir la droite de soufflage. Cette droite N
N ·. c
u
doit conte nir le point de soufflages.
@
.....
..c ~
Ol ....
-50
....
D Récup érer l'écart de soufflage = ei- es. "w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

123

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• Le diagramme psychrométrique de Carrier utilise le facteur sensible


FCS:
FCS = Ps( sensible)
P(totale)

Figure 17.5 Diagramme psychrométrique d e Carrier


A: point de référence (24 °C, 50 %)

D À partir d ' un point de référe nce A de température 24 °C et d ' humi -


dité relative de 50 %, tracer une droite jusqu 'à la valeur calculée de
FCS afin d 'o btenir la droite de réfé rence .
D À partir du point intérieur i, tracer une droite parallèle à la droite
de référence pour obtenir la droite de soufflage.
D Après, fixer l'écart de soufflage 8i - es. On obtient le point de souf-
flages sur la droite de soufflage.
• Le diagramme psychrométrique de l'air permet de calculer les carac-
"O
t éristiques du point d e soufflage en tenant compte de l'évolution de l'air
0
c du local à climatiser. Le calcul se fait du points au point intérieur i. ~air
::J
0 soufflé absorbe les charges totales du local (sensibles et latentes).
L()
,.....
0
D Dus aux charges latentes <I>s.
"'@ D Du x au i charges sensibles <I> 1•
.......
~
Ol
D Tracer le point X tel que rx = r,
ï:::::
>-
a.
D Calculer:
0
u

124

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Charges totales du local

IJ En obtenant finalement hs = h.1 - !ih :

r5 = ri - !ir du point de soufflage

h en kJ/ kgas

ec0

Figure 17.6 Diagramme psychrométrique de l'air

. ~.,
"'O ,., EN PRATIQUE
0 -~
c 6
::J ;:;
0 "'
c:
L() 0
,..... c:
0 § N
N ·.c
u
Régulation des systèmes de traitement d'air
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
pour les centrales unizones "w
V)
'L ~
>- :l
Le régulateur commande les vannes en fonction de la t empérature V)
a. ~
0 1 ambiante détectée par une sonde montée soit dans l'ambiance, soit 0
u "O
0 dans la gaine d 'air repris. Une sonde de température de soufflage limite 0
c
:l
Cl
@
la température d 'air à la sortie du caisson.

125

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Ouverture signal de sortie fermeture de la vanne V3V de


de vannes% la batterie chaude BC2

100 51 52

ouverture de vanne V3V


t +-! - - - - de la batterie froide BF

0 10 20 22 26

Figure 17.7 Signaux du régulateur R 1 pour le schéma d'une installation


de climatisation unizon e
51 : signal du sortie appliqué à la V3V de la BC2
52 : signal de sortie appliqué à la V3V de la BF

Le contrôle de l'hygrométrie est obtenu en ajoutant un laveur adia-


batique entre la batterie de préchauffage BC1 et la batterie froide BF.
Pour les périodes de demi-saison, lorsque la température extérieure est
inférieure à la température ambiante et que les locaux sont en demande
de froid , on peut moduler le mélange d 'air neuf avec l'air repris. On
augmente le débit d'air froid à l'aide des registres (en respectant la
contrainte du minimum d 'air neuf) sans recourir à la batterie froide.
C'est le système avec cycle d 'air neuf (free cooling).

Régulation des centrales multizones


Les centrales multizones comportent un caisson chaud et un cais-
son froid. La température de soufflage est obtenue pour chacune des
zones par mélange d'air chaud et d'air froid à l'aide des registres. Le
prétraitement d'air est identique à celui d ' un caisson unizone. La sonde
de température doit être placée dans un local dont la température est
"O
0 représentative par rapport aux autres locaux. Pour l' hygrométrie, on
c
:J peut placer des humidificateurs à vapeur au niveau de chaque zone.
0
ll)
......
0
N
@
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

126

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Copyright© 2015 Dunod.
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Air : Air neuf ----------------------,
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Vers le disco ntacteur l---1 ! 1 Be 1---1 r--T===~======~~@ - ------: 1


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climatise r
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F BC1
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BF BC2
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ft),

eau d 'ap poi nt


3ft)

~§---~
1
1 Q.

~
ft)
---- ------------ ~
-·a.3
-·~
BC 1 ; BC2 - b a tteries cha udes ( hi ve r) L - laveur a di a ba tiq ue
BF - batter ie fro ide (été) V3V - vanne à 3 voies de régu latio n Bag - te mpé rature antige l (Il
Bs - t em pé rature d e soufflage
~.
F - filtre Vs - ven til ate u r de souffl age
FS - contrô le d e c ircul a tion d'ai r Vr - ventil ateu r d 'extractio n et d e reprise Ba - température moyenne a m biante des locaux
Ha - hygro stat d 'ambi a nce
0
R1, R2 - régul a t eurs ::::1
S1 - So nde d e te mpé rature ambi a nte
S2 - Sonde d e te mpé rature d e soufflage

Figure 17.8 Sché ma gé néra l d 'install ation d'une centrale un izo ne de t raiteme nt d 'air

E 1 DOSSIER 2 : CLIMATISATION https://www.GCAlgerie.com/


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0
u

128

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LES FICHES
Fiche 18: Les critères de choix d ' un isolant. .... .. ....... .. ....... ... 130
Fiche 19: Choisir un isolant naturel ... .. ....... .. ...... ... ...... ... .... 134
Fiche 20: Choisir un isolant synthétique ......... .. ....... .. ....... ... 140
Fiche 21 : Traiter les ponts thermiques .... .... .... .. ....... .. ....... ... 144
Fiche 22: Détermin er les échanges thermiques
à travers un mur ........ ... ...... .. ....... .. ...... ... ...... ... .... 148

Fiche 23: Réaliser une isolation thermique ..... .. ....... .. ....... ... 152
Fiche 24: Améliorer l'inertie thermique d'un bâtiment ...... ... 156
Fiche 25: Installer une ventilation ...... .. ....... .. ...... ... ...... ... .... 166

129

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'
LES CRITERES DE CHOIX
FICHE 18
D'UN ISOLANT

Objectif
Choisir un isolant adapté en fonction de ses propriétés thermiques, techniques,
environnementales et économiques, en considérant l'ensemble des contraintes
auxquelles il sera soumis, afin d'assurer son efficacité dans le temps.

REPÈRES

Le principal critère de choix d'un isolant


•••••••••••••••••••• est son pouvoir isolant. li doit être garanti
Réaction des isolants au feu par la mise en œuvre et l'installation du
matériau dans un espace confiné et étan-
L'arrêté du 21 novembre 2002 publié au
che, assurant la conservation de son état
Journal officiel du 31 décembre 2002 met
initial. Les conditions idéales ne peuvent
en application le système d' Euroclassifica-
pas être remplies dans tou s les cas. On dis-
tion de réaction au feu . Ainsi , les classes A1
tingue cinq grandes familles d'isolants:
à F remplacent MO à M4 (la norme NF P.
92.507 Arrêté du Ministère de l'intérieur et D les isolants minéraux (voir outil 19) ;
de la décentralisation en date du 30 juin D les isolants synthétiques (voir outil 20);
1983, publié aujournal officiel du 1er D les isolants d'origine végétale
décembre 1983 ), dès lors que le marquage (voir outil 19) ;
CE du produit concerné entre en vigueur. D les isolants d 'origine animale
C'est le cas par exemple des isolants, des (voir outil 19) ;
panneaux à base de bois, des plafonds ten-
dus ou suspendus, des revêtements de sols,
D les isolants minces réfléchissants
(voir outil 20).
des carreaux de plâtre, etc. Lorsque le mar-
"O
quage CE d ' un produit n'est pas encore en
0
c vigueur, le choix est laissé à l'industriel de
::J
0 faire évaluer par un laboratoire agréé soit le SAVOIR-FAIRE
L()
,..... classement M, soit l'Euroclasse. Cet arrêté
0

"'@ de transposition définit des règles d 'accep- Les propriétés thermiques sont:
tabilité des classes européennes en réponse
.......
~
Ol aux exigences de la réglementation fran-
D la conductivité thermique À
ï:::::
>-
[W·m- 1 ·K- 1 ], qui mesure l'aptitude de
a. çaise, lesquelles demeurent, dans un pre-
0 l' isolant à transmettre la chaleur;
u mier temps, exprimées en classement M.
D l'effusivitéthermique [J·m- 2 ·K-1 .ç 112 ],
qui représente la vitesse à laquelle la
130

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Les critères de choix d'un isolant

température de surface d'un matériau varie et sa capacité à accu-


muler et restituer de la chaleur (inertie thermique).
Les propriétés techniques sont le comportement au feu, la perméa-
bilité à la vapeur, le comportement à l'humidité, le type de mise en
œuvre, la stabilité dans le temps, l'isolation acoustique.
Les propriétés environnementales comprennent l'impact énergétique
de la production, du transport, le risque pour la santé, la maintenance,
le traitement en fin de vie (recyclage), etc.
Les propriétés économiques comprennent le coût du matériau, de sa
mise en œuvre, sa maintenance, etc.

EN PRATIQUE

Le classement ISOLE
L'association ACERMI œuvre pour la certification des matériaux iso-
lants. Elle permet aux utilisateurs de choisir parmi différents pro-
duits celui qui convient le mieux pour l' utilisation donnée. L'étiquette
ACERM 1sur l'emballage du produit indique la résistance thermique R
et les caractéristiques physiques réelles de l' isolant. Pour chaque cri-
t ère, plus le niveau est élevé plus l' isolant est performant.

Tableau 18 .1 Classem ent ISOLE d 'ACERMI po ur les matériaux isolants

Caractéristiques évaluées Niveaux


1 Propriétés mécaniques en compression 1à5

Comportement aux mouvements différentiels (stabilité


z
s dimensionnelle)
1à5 0
. ~.,
"'O •.,
0 -~
0 Comportement à l'eau 1à3 ~
...J
c 6
::J ;:; L
Propriétés mécaniques utiles en cohésion et en flexion
(performances mécaniques)
1à4 0
0 "'
c:
Vl
L() 0
,..... c:
0 § E Perméance à l'eau 1à5
('f')
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
"w
Vl
'L ~ Vl
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

131

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Les critères de choix d'un isolant

Tableau 18.2 Exemples de classement ISOLE minimaux

Emploi Critères
1 s 0 L E
Isolation intérieure d'un mur porteur avec 2(a)
1 1 2 2
isolant situé derrière une doison de doublage
Murs Isolation intérieure d'un mur porteur avec
isolant contrecollé en usine à une ou deux 1 2 2 2 2(a)
plaques de plâtre.
Isolation en planchers des combles perdus 1(b) 1 1 1 1
Toitures
Combles Isolation sous rampant de toiture pour
1 1 1 1 1
combles aménagés
Plancher sur cave avec isolation péri-
2 1 3 3 --
phérique de soubassement
Plancher sur cave avec isolation en sous face
Planchers 1 1 1 2 --
de plancher fixée mécaniquement
Plancher sur vide sanitaire avec isolation
1 1 1 2 --
des murs par l'intérieur
Isolation en sous-face de dalle armée 3 1 2 2 --
Dallages Isolation sous chape, dalle, revêtements de 2(<) 1 2 2 --
sol scellé ou bois
(a) o u E3 selon le niveau d e perméance souhaité.
(b ) niveau 13 si le p la ncher est reco uvert de pan neaux de répartit io n des ch arges.
( c) niveau 13 o u 14 selo n le taux d 'incompressibilit é exigé.

La classification des matériaux au feu


( Euroclasses)
Le système des Euroclasses de résistance au feu implique un change-
ment de langage par rapport à l'arrêté du 21 avril 1983 concernant la
résistance au feu des matériaux. Ainsi :
IJ la stabilité au feu, SF, est désormais symbolisée par la lettre R
(résistance) ;
"O
0
IJ le classement pare-Aammes, PF, par E (étanchéité au feu) ;
c
:J IJ et l'isolation thermique intervenant dans le degré coupe-feu, CF,
0
ll) par 1 (isolation).
......
0
N
De même, la mesure des durées de résistance est désormais indiquée en
@ minutes et non en heures. Autres nouveautés du système européen :
.......
..c
en IJ le critère d'action mécanique, M, correspondant à un choc méca-
ï::::
>- nique après attaque par le feu ;
a.
u
0
IJ la limitation du rayonnement, W , transmis par l'élément de
construction ;
IJ et l'étanchéité aux fumées, S.
132

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Les critères de choix d'un isolant

La norm e Euro classe est un systèm e européen unifi é d e classem ent d es


pro du its e n 7 cl asses d e réact io n a u feu (substituti o n d e cl asse ment
fra nçais MO , M1 ... ) :
D A 1 et A2 : p rodui t no n co mbu stible;
••••••••••••••••••••
D B : p ro dui t fai blem ent co mbu stible; Les laines minérales nues
a c: p ro duit co mb ustibl e ;
a D : p rodui t t rès combu stib le ; Elles sont non combustibles et ne contri-
buent ni à la propagation ni au dévelop-
a E : pro dui t t rès infl a mm a bl e et p ro-
pement d'un incendie.
pagateur d e fl a mm e;
Eu rodasse Laines minérales
D F : p ro dui t n o n classe o u no n testé.
Al o u A2 Verre et/ ou roch e revêtu e d ' un vo il e
de verre
Classification Al o u A2 Verre et / o u roch e revêtu e d 'un a lu p ur
A2 o u C Autres la ines de verre et/ ou roche
complémentaire pour
les gouttes et les fumées
Le systè me e uropée n co mpre nd a uss i un e classificatio n co mpl ém en-
tai re po ur les gouttes et les fum ées. Le cl asse me nt « fum ées» ne p re nd
pas en com pte leur caractère toxiq ue.
Capacité du matériau à contribuer Eu rodasse Dégagement Production de gouttes
au développement du feu de fumées enflammées
Incombustible Al sl dO
Ininflammable (MO) sl dl
Incombustibilité (NF EN ISO 1182)
PCS (NF EN 716) A2 s2 do
Combustible, non inflammable (M1) s3 dl
(NF EN 11925-2) sl dO
B s2 dl
s3 N/ A z
Combustible, peu inflammable (M2) sl dO 0
"'O
0
(NF EN 11925-2) c s2
s3
dl
N/A
~
...J
c
::J Combustible, inflammable (M3) sl dO 0
0 Vl
L() (NF EN 11925-2)
,..... D
0 Combustible, très inflammable (M4) s2 dl ('f')
"'@
.....
~
Ol
(NF EN 11925-2)
E
s3
N/A
N/ A
N/A
"w
Vl
ï::::: F N/ A N/ A Vl
>-
a.
0 s: critère d'opacité (smoke) d : droplets (gouttelettes et débris) 0
u s l : fa ib le q uantité / vitesse d O : aucun d ébris 0
s2 : moyen ne q ua ntité/ vitesse dl : débris enAammés ne d urant pas pl us de 10 s
s3 : haute q ua ntité/ vitesse d2 : ne rentant pas dans dO et d 1

133

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FICHE 19 CHOISIR UN ISOLANT NATUREL

Objectif
Déterminer l'isolant qui convient en fonction des besoins d'isolation, thermique
ou phonique, et des problèmes de charges.

REPÈRES

À l'heure actuelle, il n'existe pas de définition officielle pour un isolant


naturel, bio, renouvelable , ou encore écologique.
On sait qu'un matériau naturel est le résultat d'un processus de trans-
formation non artificiel, un matériau qui est totalement sain, exempt
de produits toxiques, qui n'émet pas de gaz toxiques, de vapeur ou de
poussières pendant sa fabrication ou sa mise en œuvre, et qui n'héberge
pas de microorganismes.
Pour définir un isolant naturel, écologique, bio, ou renouvelable, il va fal-
loir tenir compte des indices qui permettent de le distinguer du point de
vue « écoresponsable » par rapport à un isolant thermique synthétique.
Les indices:
D l'origine renouvelable de la matière primaire (ex: la ouate de cellu-
lose fabriquée de papier recyclé, etc.) ;
D l'énergie nécessaire à sa fabrication (exemple : pour la ouate de
cellulose, l' énergie nécessaire à la fabrication est très faible car le
papier recyclé n'est que broyé) ;
D une empreinte carbone limitée (très limitée dans le cas de la ouate
de cellulose, cet isolant provenant de recyclage);
"O
0
c
::J
D la résistance thermique R qui donne la qualité isolante des maté-
0 riaux. Tous les matériaux doivent être certifiés (Avis technique
L()
,..... CSTB ). Par exemple : la ouate de cellulose Cellisol 300 CSTB
0
N ° 20/ 06-156 -procédés de soufflage en comble perdus;
"'@
.......
~
D le confort de l'été (le déphasage thermique qui indique le temps
Ol
ï::::: mis par la chaleur ou le froid à traverser l'épaisseur de l'isolant mis
>-
a. en place) Dans l'exemple donné pour la ouate en cellulose, le coef-
0
u ficient de déphasage est 4 fois plus grande que celui de la laine de
roche ou de la laine de verre ;

134

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Choisir un isolant naturel

D capacités anallergiques, renouvelables, non polluantes, biodégra-


dables et recyclables en fin de vie.
Dans le domaine des isolants naturels, on trouve des matériaux d'ori-
gine végétale, animale ou sédimentaire.

SAVOIR-FAIRE

Les isolants minéraux


D Les laines minérales (laines de roche et laines de verre) sont les
matériaux les plus utilisés (NFEN 13162 (MW)).
D Le verre cellulaire (À de 0,040 à 0,045 W/ m·K), fabriqué à partir
des silices et des verres recyclés, est utilisé pour l'isolation des toits
plats (toiture-terrasse, toiture-parking).
D La vermiculite (À de 0,050 à 0,080 W/ m·K) est un isolant minéral
naturel de la famille de micas utilisé en vrac pour l'isolation des
planchers des combles et des parois creuses en rénovation. Elle
provient du silicate de magnésie, une ressource naturelle abon-
dante. Plus légère que le sable (masse volumique comprise entre
65 et 160 kg/m 3 ), elle est souvent associée au béton, notam-
ment pour limiter les surcharges sur les planchers anciens. C'est
un matériau approprié pour une isolation phonique. En effet,
elle prévient efficacement les bruits d'impact et autres bruits
aériens.
D Laperlite (À de 0,045 à 0,055 W/m·K) est une roche siliceuse d'ori -
gine volcanique utilisée en vrac pour l' isolation des planchers des
combles, ou mélangée avec des bétons ou des mortiers pour obte- z
nir des matériaux allégés. 0
. ~.,
"'O ,.,
D L'argile expansée (À de 0,10 et 0,16 W/ m·K) est fabriquée à partir ~
...J
0 -~ d'argile brute naturelle séchée, réduite en farine, mélangée à de
c 6
::J ;:;
l'eau , puis chauffée dans des fours. On obtient des billes ou des
0
0 "'
c:
Vl
L() 0
,..... c: blocs à base de billes d 'argile. Ce matériau isolant est assez lourd ,
0 § ('f')
N ·. c
u
la masse volumique est comprise entre 350 et 700 kg/ m 3 . L'argile
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
expansée est utilisée pour la réalisation de chapes allégées ou
comme composant isolant de mortiers légers. Ses performances
"w
Vl
'L ~ Vl
>- :l sont plus inté ressantes pour une isolation phonique, contre les
a. ~
0 1 bruits aériens et les bruits d'impact.
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

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Choisir un isolant naturel

Les isolants d'origine végétale


IJ Les panneauxdefibragglos (À de 0,09 à 0,12 W / m·K) ont un faible
pouvoir isolant. Ils sont utilisés comme complément d'isolation en
fond de coffrage de dalle ou rapportés en sous-face de plancher.
IJ Les fibres de bois résineux (À de 0 ,050 à 0 ,060 W/m·K) sont uti-
lisées en complément d ' isolation ou comme isolation principale
pour les toitures, murs et plafonds.
IJ Le liège expansé (À de 0,049 à 0,055 W/m·K), obtenu à partir de
l'écorce du chêne-liège, est utilisé en vrac pour l' isolation des plan-
chers ou sous forme des panneaux de différentes épaisseurs pour
l' isolation des murs.
IJ Les fibres de cellulose (À= 0 ,040 W/m·K), fabriquées à partir de
papier journal récupéré, se présentent sous forme de flocons ou de
granulés pour une utilisation en vrac, ou sous forme de panneaux
semi-rigides de différentes épaisseurs pour l' isolation des murs et
des toitures.
IJ Les constituants de la tige de chanvre (À de 0,050 à 0,340 W/m·K)
servent à la fabrication des isolants. La chènevotte, la partie non
fibreuse de la tige, est utilisée sous forme de granules pour l'isola-
tion des planchers des combles et des toitures. La laine de chanvre
(À= 0,040 W/m·K) est utilisée en vrac ou sous forme des rouleaux et
des panneaux.
IJ La laine de lin (À= 0 ,040 W/m·K). Les fibres contenues dans les tiges
de lin sont transformées en lain e de lin. Les fibres de lin qui existent
sous forme de panneaux, en rouleaux, ou en feutre, ou non liés
c'est-à-dire en vrac, so nt utilisées dans l' isolation des murs, plan-
chers, toitures.
Il peut aussi se trouver sous forme d e plaque isolante: p = 38 kg/m 3 ;
À= 0,038 W/m·K. Le lin est une fibre so lide avec un e très bonne
longévité. Il est imprégné de sel de bore pour résister aux moisis-
"O
0 sures, aux insectes et au feu. Dans le cas d'une isolation verticale,
c
0
:J il peut toutefois subir un tassement au cours du temps.
ll)
...... IJ La laine de coton (À de 0 ,035 à 0,040 W/m·K), sous forme de rou-
0
N leaux ou panneaux semi-rigides bien traités contre les moisissures,
@ est utili sée pour l' isol ation des planchers et des toitures .
.......
..c
en
ï::::
IJ La paille. On en distingu e plusieurs types:
>-
a. ) paille RT 2012 (parallèle à la fibre):
0
u p = 1 OO kg/m 3 ; À= 0,080W/m·K;

136

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) paille RT 2012 (perpendiculaire à la fibre) :


p = 1 OO kglm 3 ; 'A = 0,052 W/ m·K;
) panneaux de paille comprimée ou grosses bottes (Règles
Th-Bât§ 2 .5.5) :
p = 350 kglm 3 ; À = 0,120 W/ m·K;
) panneaux de paille compressé pour cloisons (Stramentech) :
p = 379 kglm 3 ; À = 0,102 W/ m·K.
D Les panneaux de roseaux ('A = 0,056 W/ m·K) sont de plus en plus
employés dans l'isolation extérieure des habitations en rénovation
comme solution naturelle et écologique. Ils offrent une efficacité
thermique moyenne, avec un bon coefficient de conductivité. 1ls
ne possèdent pas de qualités particulières sur le plan phonique.

Les isolants d'origine animale


D La laine de mouton ('A de 0,035 à 0,042 W/ m·K) est un isolant natu-
rel, sain et écologique. Après la tonte, la laine subit différentes
étapes : le trempage, le dégraissage, le rinçage et les traitements.
On lui applique du sel de bore en protection contre le feu, les moi-
sissures et les insectes. Elle subit également un traitement spécial
contre les mites. La laine de mouton est moins propice au confort
de l' intérieur en été (faible inertie). Elle se trouve sous forme des
rouleaux et de panneaux s emi-rigides utili sés pour l' isolation de
murs, des planchers et des toitures :
) laine de mouton : p=35 kg/ m 3 ; 'A= 0,042 W/ m ·K ;
> laine de mouton et autres fibres animales :
p =35 kg/m 3 ; À= 0 ,042W/ m·K.
D Les plumes de canard se trouvent sous forme de rouleaux, mélan - z
gées avec de la laine du mouton et texturées à l'aide d ' un polyester. 0
L'isolant en plumes de canard compte 70 % de plumes, 10 % de
~
~

:1l
. "' laine de mouton et 20 % de fibres synthétiques. Il sert à l'isolation ...J
"O '"'
0 .:!?
c 6
:J"5 des combles et des murs. 0
V)
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 § ('t)
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@ ~ 0
...... .... w
..c ~ V)
en ....
"L E V)
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a. ~ 0
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c
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EN PRATIQUE

Les isolants minéraux


Tableau 19.1 Caractéristiq ues des lai nes minérales

p µ
À cp
Laines minérales [kg/m ] 3
[W/mK] [J/kgK] sec humide
(NFEN1602)
Laines de roche 15 $ p < 2 5 0,050 103 0
25 $ p < 40 0,044 103 0
40 s p < 1 OO 0,042 1030
1 OO s p < 125 0 ,044 1030
125 $ p < 150 0,046 1030
150 $ p < 175 0,047 1030
175 $ p < 200 0,048 1030
Laines de verre 7 sp < 10 0 ,055 1030
10 s p<15 0 ,047 1030
15 $ p < 20 0,044 1030 1
20 $ p < 30 0, 041 1030 1
30 $ p < 40 0,039 1030
40 $ p < 8 0 0,038 1030
80 $ p < 120 0,039 1030
120 $ p < 150 0,040 1030
Laines obtenues par soufflage sur plancher de comble 10 $ p < 25 0,056 1030
Laines obtenues par épandage manuel sur plancher 10 $ p < 60 0,065 103 0
de comble
Laines obtenues par insufflation en mur, rampant, 20 $ p < 80 0,060 1000
Autres laines minérales 0,065 103 0
Laine de laitier ou de roche ou hydraulique appliquée 140 s p <200 0,045 1200 2 2
en sous faces de planchers ou sous-bardage DTU27.1 200 $ p < 300 0,050 1200 2 2
(NF P 15-201-1 et NF P 15-201 -2) 300 $ p < 500 0,070 1200 2 2
"O
0
c
:::i Tablea u 19.2 Ca ractérist iqu es d u verre cellu lai re
0
L()
,..... µ
0 p À c
Verre cellulaire
"'@ [kg/m 3
] [W/mK] U/~KJ sec humide
.......
~
Ol
Fabrication
ï::::: postérieure
>-
a. 110 p < 14 0 0,05 1 1000
à 1978 $
0
u 140 $ p < 18 0 0,057 1000

138

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Les isolants d'origine végétale


Tableau 19.3 Caractéri stiq ues du liège exp ansé

p À cp µ
Liège NF B 57-000 3
[kg!m ] [W/mK] [J/kg K] sec humide
Comprimé p::; 500 0,10 1560 10 5

Expansé pur NF EN1 3170(1CB) 1OO::;p::;150 0,049 1560 10 5


Expansé aggloméré au brai 1OO::;p< 150 0,049 1560 10 5
Expansé aux résines synthétiques 150::; p::; 250 0,55 1560 10 5

Tableau 19.4 Caractéristiq ues des fibres de cell ulose Tableau 19.S Exemples d'util isatio n d u chanvre en isolation

p À p À
[kg/m3 ] [W/ mK] [kg/m 3
] [W/mK]
Ouate de cellulose universelle 28 0,050 Enduit-Chaux-Chanvre 950 0,340

Ouate de cellulose soufflée 23 0,04 0 Enduit isolant-Chaux-


330 0,150
Chanvre
Fibres de cellulose (soufflées) 60 0,040
Paille de chanvre 103 0,050
Ouate de cellulose injectée 40 0,040
Fibre de chanvre 50 0,050
Ouate de cellulose
85 0,040
(panneaux semi-rigides) Chènevotte en vrac 103 0,050

Ouate de cellulose Laine de chanvre + coton


320 0,052 30 0,042
(panneaux d'agencement) + polyester
Béton de chaux-chanvre :
toit 250 0,060
mu r 4 20 0,1 OO
sol 500 0 ,1 OO

(source : http://www.eosphere.fr/ COCON-Liste-des-materiaux)


z
0
"O
0
Les isolants d'origine animale ~
...J
c
:J Tableau 19.6 Exem ples d' isola nt à base de plu me de canard (Batiplum) 0
V)
0
ll)
...... e p À
0 ('t)
N 3
[mm] [kg/m ] [W/mK] ~
@
.......
w
..c Toiture 100 20 0,042
en V)
ï:::: 80 20 0,042 V)
>-
a. Mur 110 30 0,040 0
u
0
80 30 0,040 c
40 30 0,040

139

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FICHE 20 CHOISIR UN ISOLANT SYNTHÉTIQUE

Objectif
Déterminer l'isolant qui convient en fonction des besoins d'isolation, thermique
ou phonique, et des problèmes de charges.

REPÈRES

Les plaques en différents polymères de polystyrène sont disponibles en


différents formats et à différentes densités.

SAVOIR-FAIRE

Les plaques de polystyrène expansé


NF13163 EPS
Les plaques sont moulées en continu ou à partir de billes.

Les plaques de polystyrène et de plâtre PSE


On trouve des complexes isolants associant une plaque de polystyrène
expansé à une plaque de plâtre :
D le PSE ordinaire: À= 0,045 W/ mK;
D le PSE Th 38 : À= 0,038 W/ mK;
IJ le PSE Ultra Th fabriqué à partir
"O
0
de polystyrène : À= 0,032 W/ mK.
c
::J Le polystyrène extrudé NF EN 13164 (XPS) est souvent utilisé en iso-
0
L()
,.....
lation horizontale sous dalle de béton, car il possède une bonne résis-
0 tance à la compression .
"'@
.......
~
Ol
Les isolants minces réfléchissants
ï:::::
>- Ce sont des isolants constitués de plusieurs couches de différentes
a.
u
0 natures : ouate synthétique en polyester, film polyéthylène à bulles,
mousse à cellules fermées emprisonnant de l'air, etc. L'organisme britan-
nique BM TRADA Certification, dont les avis techniques sont reconnus
140

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en France, a certifié en octobre 2011 qu'un isolant mince réfléchissant


utilisé en situation réelle était conforme la RT 2012, et que 3,5 cm de cet
isolant avaient le même pouvoir isolant que 20 cm de laine de verre.
Les mousses de polyuréthane ou de polyisocyanate NF EN 13 165 PUR
sous forme de panneaux nus ou de panneaux composites sont utilisées
pour tous types de parois (murs, planchers, toitures).

Les panneaux isolants sous vide ( PIV)


nouvelle génération
(À de 0,0042 à 0,0050 W/m.K) Le PIV est composé d ' un maté-
riau « âme » confiné dans un film étanche et mis en dépression.
Très performant, il est cependant peu répandu sur le marché en
raison de son prix encore élevé. 1 cm de PIV est équivalent à 6 cm
de polystyrène expansé ou 9 cm de laine minérale.

Les aérogels Figure 20.1 Rouleau d 'isolant


mince réfléchissant
(À de 0,011 à 0,013 W/m.K) Les aérogels, composés de 99,8 % d'air, très
légers, semblables à un nuage de poussière, sont le fruit des nanotechno-
logies et présentent des caractéristiques isolantes étonnantes. Ils possèdent
un excellent coefficient de conductivité thermique, le plus faible pour un
solide. Ce matériau empêche toutes les formes de transmission de la cha-
leur. Il est trois fois plus isolant que la laine de verre et est en outre un très
bon isolant phonique. Il reste assez inabordable à cause de son prix.

EN PRATIQUE

z
Ta blea u 20.1 Caractéri stiques du polystyrène expansé 0
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
p À cp µ ~
...J
c 6
::J ;:; [kg!m3 ] (W/mK] (J/kgK] sec humide 0
0 "'
c:
Vl
L() 0
,..... c: Polystyrène expansé 75p < 10 0 ,056 1450 60 60
0 § 10 5 p < 13 0 ,050 1450 60 60 ('f')
N ·. c
u 135 p < 15 0 ,047 1450 60 60
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
Plaques moulées en continu et
conforme à la norme
155 p < 19
19 5 p < 24
0,044
0,042
1450
1450
60
60
60
60
"w
Vl
'L ~ Vl
>- :l
NFEN 13163(EPS) 24 5 p < 29 0,040 1450
a. ~
0 1
60 60
0
u "O
0
Autres plaques moulées à partir 29 5 p < 40 0 ,039 1450 60 60
0
c
:l
Cl de billes 40 5 p < 60 0 ,038 1450 60 60
@

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Tableau 20.2 Caractéristiques du po lystyrène extrud é NF EN 13164 (XPS )

p À cp µ
Polystyrène extrudé 3
(kg/m ] (W/mK] (J/kgK) sec humide
~laques sans gaz occlus autres que l'air et le CO2
Epa isseur :5 60mm 28 5 p 5 40 0,041 1450 150 150
Épa isseur > 60 mm 28 5 p 5 40 0,046 1450 150 150

Plaques avec des hydrofluorocarbures HCFC 25 5 p 5 40 0,035 1450 150 150


(142bet/ou R22)
Plaques avec chlorofluorocarbures CFC
(pour les ouvrages réalisés avant 1996
et maintenus en l'état)
Sans peau de surface 25 5 p 5 40 0,033 1450 150 150
Avec peau d e surface 25 5 p 5 40 0,03 1 1450 150 150

Plaques avec de hydrofluorocarbures HFC1 34a


ou 152a
Épaisse ur :5 60mm 25 5 p 5 40 0,039 1450 150 150
Épa isseur > 60mm 25 5 p 5 40 0,044 1450 150 150

Plaques expansées fabriquées à partir 20 5 p 5 60 0,050 1450 150 150


de polystyrène différentes des autres plaques

Tableau 20.3 Caractérist iqu es des mousses rigid es de polych lorure de vinyle NF T 56-202

À cp µ
[W/ mK] [J/kgK] sec humide
Q2 2 5 5 p 5 35 0 ,03 1
Q3 35 5 p 5 48 0 ,034

Tableau 20.4 Caractéristiq ues des mousses de po lyuréthane ou de po lyisocyanate NF EN 13 165 ( PUR) (caractéristiques th er-
miqu es po ur les produits fab riqués da ns l' usine )

p À c µ
Mousse de polyuréthane
kg/m3 W/mK J/kg K sec humide
"O
0
c Revêtements perméables à la diffusion 27 5 p 5 40 0,035 1400 60 60
:J
0 Alu> 50 µm ou reconnus étanches a ux gaz 27 5 p 5 40 0,030 1400 60 60
ll)
...... Plaques découpées dans des blocs moulés en continu et
0 expansés avec HCFC ( 141 b) et ou aux pentanes (pour 37 5 p 5 60 0,041 1400 60 60
N
@ les ouvrages réalisés avant 1996 maintenus à l'état)
.......
..c Plaques moulées en continu injectées entre
en
ï:::: deux parements rigides (métal, verre ... )
>-
a. Expansées avec hydrochlorocarbures o u de pentane 37 5 p 5 60 0,03 2 1400 60 60
0
u (ouvrage avant 1996)
Expansées sans gaz occl us a utre que l'air 37 5 p 5 60 0,035 1400 60 60

142

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Tableau 20.5 Caractéristiques des mousses de polyuréthase ou Tableau 20.6 Caractéristiques des mousses de polyuréthane ou
de polyisocyanate conformes à la NFr 56-203, de polyisocyanate utilisées pour les ouvrages réa-
plaques découpées dans des blocs moulés en lisés avant 1996 et maintenus en l'état
discontinu avec gaz CFC, utilisées pour les ouvrages
réalisés avant 1996 et maintenus en l'état
p À c µ
p À c µ [kg/m3 ] [W/ mKJ fJ/ kg KJ sec humide
[kg/m3 ] [W/ mKJ fJ/ kgKJ sec humide Référence AC 29 s p < 31 0 ,030 1400 60 60
Référence AD 30 s p < 35 0,030 1400 60 60 Référence BC 31 s p < 33 0,030 1400 60 60
Référence BD 35 s p < 40 0,030 1400 60 60 Référence CC 33 s p < 37 0 ,035 1400 60 60
Référence CD 40 s p < 50 0,035 1400 60 60 Référence OC 37 s p < 46 0,035 1400 60 60
Référence Référence EC 46 s p < 56 0,035 1400 60 60
50 s p < 60 0,035 1400 60 60
DO Référence FC 56 s p < 66 0,040 1400 60 60
Référence ED 60 s p < 70 0,040 1400 60 60 Référence GC 66 s p < 75 0,040 1400 60 60
Référence FD 70 s p< 100 0,045 1400 60 60 Référence HC 75 s p < 100 0,045 1400 60 60

Tableau 20.7 Caractéristiques des mousses de polyuréthane ou Tableau 20.8 Caractéristiques des mousses phénoliques rigides
de polyisocyanurate, ou m ousses de faible densité
à base d'isocyanate à cellules ouvertes
p À c µ
[kg/m3 ] [W/mKJ fJ/ kg K] sec humide
p À c µ Panneaux
[kg/m 3 ) [W/ mK fJ/kgKJ fabriqués
sec humide en continu,
Application expansés aux
en sol in situ 20 s p < 60 0,050 1400 60 60
HCFC (141b) 30 s p s 4 5 0 ,0 30 1400 50 50
et aux hydro-
sous chape
chlorocarbures
Autres et ou aux
5 s p < 60 0,060 1400 60 60
applications pentanes

Tableau 20.9 Caractéristiques des plaques à base de perlite expansée

p À c µ
[kg/m 3 ] [W/ mKJ fJ/ kg KJ sec humide
Plaques comportant la perlite expansée et 80 % de fibres 220 s p s 275 0,062 900 5 5
supérieures 180 s p s 220 0 ,060 900 5 5
150 s p s 180 0,059 900 5 5 z
Plaaues à base de perlite expansée et de cellulose a eelomérées 140 s p < 260 0 ,064 0
"O
0
~
...J
c
:J Tableau 20.10 Résistance thermique des prod uits Tableau 20.11 Cara ctéristiques des isolants minces 0
V)
0 réfléchissants en m 2 K/ W, utilisés comme
ll)
comp léments d ' isolation thermique p À
...... [kg/m 3 ]
0 (source: GS20 du 2007 CSTB) [W/ mKJ ('t)
N
Isolant mince AIRFLEX ~
@ 27 0 ,040
.......
Épaisseur du produit (M.E.O sans tasseaux) w
..c
Type réfléchissant en mm Isolant mince AIRFLEX V)
en 27 0,040
ï:::: (M.E.O sur tasseaux) V)
>- 0 5 10 20 40
a. Isolant mince ALUFLEX 0
u
0
À bulles 0 0 ,06 0 ,10 0,20 0,48 (M.E.O sans tasseaux)
23 0,040
c
Isolant mince ALUFLEX
Multicouches 0 0,10 0, 20 0,40 0,80 23 0,040
(M.E.O avec tasseaux)

143

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FICHE 21 TRAITER LES PONTS THERMIQUES

Objectif
Supprimer les zones d un bâtiment qui présentent un défaut ou une diminution
1

de résistance thermique pour diminuer les déperditions d énergie. Respecter la


1

RT2012.

REPÈRES

Un pont thermique est la partie de l'enveloppe d'un bâtiment où la


résistance thermique, par ailleurs, uniforme, est modifiée de façon sen-
sible:
IJ par la pénétration totale ou partielle de l'enveloppe du bâtiment
par des matériaux ayant une conductivité thermique différente ;
IJ et/ou par un changement dans l'é paisseur de la structure;
IJ et ou par une différence entre les surfaces intérieure et extérieure,
comme il s'en produit aux jonctions parois/p lancher/ plafond
(définition ISO 10 211 ).

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@ Fig ure 21.1 Ponts thermiqu es dans l'angle d 'un e salle, vus à travers un e caméra infrarouge
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

144

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~~~~~~~~~~~~~~
Traiter les ponts thermiques

Tableau 21.1 Types de ponts thermiques

Ponts thermiques verticaux Ponts thermiques horizontaux

Angle Toitures terrasse

Façade-refend Plancher intermédiaire - façade

Ap puis de fenêtre Plancher bas - façade

Fenêtre et porte-fenêtre Balcons - façade

liaison plancher
haut avec le mur
extérieur
(combles menu1sene avec
perdu s) le mur extérieur

plancher haut
avec le mur
li aison du r ampant
extérieur
menuiserie avec le avec le mur extérie ur
(combles
aménagés) mur extérieur
plancher intérieur
avec le mur

dallage avec le
mur extéri e ur

::V
z
"O
c plancher avec le mur de
0
~
::>
~ refend
"O '~ plancher bas avec ...J
c0 .9·= le mur extérieu r 0
::J ::>
0 "'
c:
Vl
L() 0
,..... c:
Figure 21 .2 Les différents ponts thermiqu es dans un e mai so n
0 § ('f')
N ·. c
u
@ -50
1:Ol ....fr "w
Vl
'L ~ Vl
>- ::>
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
::>
Cl
@

145

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Traiter les ponts thermiques

SAVOIR-FAIRE

Pour tous les bâtiments :


La RT2012 élimine les garde-fou s pour les ponts thermiqu es d e la
RT 2005 et impose deux exigences.
Exigence sur le ratio de transmission linéique : moyen global :

•••••••••••••••••••• Ratio 'P ~ 0,28


Important où : Ratio 'P = I.'Pxl / SHONRT

En cas d'absence technique disponible D SHONRT [ m 2 ] surface hors œ uvre


permettant de traiter les ponts ther- nette de la régle-
miques des planchers bas et/ou inter- mentation ther-
médiaires (risques sismiques, protection miqu e RT 2012
contre l'incendie, etc.), il faut une justifi-
SHONRT en ma ison individuelle ou
cation écrite du maître d'ouvrage. loge ment collectif représente la somme
'P ~ 0,5 [W/m·K] d es s urfaces d es pl a nc he rs d e c ha qu e
niveau d e la constru cti o n, a près la
d édu ctio n d es surfaces d es locaux sans
équipe me nts d e cha uffage.

•••••••••••••••••••• Exigence sur le coefficient de transm is-


sion linéique moyen des liaisons entre
À savoir les planchers intermédiaires et les murs
d o nn a nt s ur l'ext é rieu r o u un local non
« 9 » indique le numéro de liaison du pont
ch a uffé :
thermique dans la RT 2005.
'P9 ~ 0,6 [W/ m·K]

"O
0
c
::J
0 '1' 1 plancher
L()
,..... béton
0

"'@ '1'2 î
.....
~
Ol
ï:::::
>-
a. 1.j1= 0,22 W/ m.K 1.j1= 0,38 W / m K
0 mur béton - plancher +rupteur mur en briques - plancher béton + pane/le
u
Figure 21.3 Exem ples de li a ison entre u n pla ncher interméd ia ire et un mur de façade

146

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Traiter les ponts thermiques

EN PRATIQUE

î î

Figure 21.4 Obtention du coefficient lJ-1

Le coefficient 'I'9 s 0,6 W/ m· K peut être obtenu :


D en isolation par l'intérieur pour un mur en maçonnerie courante
(figure de gauche). Ex : un plancherd'épaisseure = 15 cm à entrevous
béton ou terre cuite avec planelle en nez de R > 0,16 m 2 ·K/ W;
D en isolation par l'extérieur (figure de droite) pour:
) tout type de mur;
> tout type de plancher.
La liste des valeurs par défaut pour 'I' conformes à la RT 2012 est
accessible en annexe 1 O.

z
0
"O
0
~
...J
c
::J 0
0 Vl
L()
,.....
0 ('f')
"'@
.....
~
Ol
"w
Vl
ï::::: Vl
>-
a.
0
0
u 0

147

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DÉTERMINER LES ÉCHANGES THERMIQUES
FICHE 22
À TRAVERS UN MUR

Objectifs
Déterminer l'amplitude des transferts thermiques entre l'intérieur et l'extérieur
pour déterminer les besoins en chauffage et en climatisation.

REPÈRES

Lorsqu'un transfert thermique s'effectue au travers d'une paroi, les trois


modes de transfert de chaleur : rayonnement, conduction et convec-
tion, interviennent simultanément et ne peuvent pas être dissociés.

SAVOIR-FAIRE

Echange thermique à travers un mur homogène


Cond ucti o n
Intérieur Extérieur

Rayonnement
+convection
Rayonn ement
+ co nvecti o n

À
"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
....... Figure22.1 Paroi plan ho mogène en mati ère d e coeffi cient de condu ctivité thermi q ue Â.
~
Ol
ï:::::
>-
a.
La transmission de la chaleur entre le fluide intérieur (l 'air ambiant) à la
0
u température T1 et le fluide extérieur (l'air) à la température T2 s'effectue :

148

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Déterminer les échanges thermiques à travers un mur
-------

D par rayonnement entre la surface émettrice et la surface intérieure


réceptrice de la paroi ;
D par convection entre l'air ambiant et la surface intérieure de la
paroi;
D par conduction entre la surface intérieure et la surface extérieure
de la paroi à travers le matériau homogène d 'épaisseur e et de
coefficient de conductivité À;
D par rayonnement et convection extérieure entre la surface exté-
rieure de la paroi et l'air extérieur.

Le flux thermique se calcule avec :

<I> = S(T, - 7;) [W]


1 e 1
-+-+-
h À he
I

D s [m2] surface de la paroi


D e [m] épaisseur de la paroi
D À [W/ mK] conductivité thermique du matériau
D h. 1
[W/ m 2K] coefficient d 'échange radio-convectif intérieur
D he [W/ m 2K] coefficient d 'échange radio-convectif extérieur

La résistance thermique surfacique se calcule avec:


e 2 -1
r =-= m .K.W
À

La résistance thermique globale se calcule avec:

R= - e- =K.w - 1
À.S
z
0
Échange thermique à travers
~
~

:1l
. "' un mur non homogène (multicouche) ...J
"O '"'
0 .:!?
c 6
:J"5 C'est le cas des murs réels composés de plusieurs couches de maté- 0
V)
0 "'
c:
ll) 0
...... c: riaux de nature différente. Soit un mur de surface S composé de trois
0 § matériaux de nature différente et d'épaisseur e 1, e2 et e3 • ('t)
N ·. c
~
u
@ ~ 0
...... .... Le flux de chaleur transmis par conduction est constant au travers des w
..c ~ trois matériaux: V)
en ....
"L E V)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
[W] c
::l
Cl
© Âi·s ,\.S
149

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Déterminer les échanges thermiques à travers un mur

) T,
À
1
À.
2
À
3

h.1

T1 --
Intérieur Extérieur

Fig ure 22.2 Paroi non homogène

On peut en déduire :
(T, - T )
< l > = - -4 - - - [W]
_e_,_ + _e_2_ + _e_2_
À, .5 À:z .5 À:z .5
La résistance thermique surfacique du mur est:

[m 2 ·K/ W]
e
Ou R
mur
= L
-'
À.
1

D i nombre des couches du mur


En tenant compte des trois types de transmission de la chaleur- rayon-
"O
0 nement et convection intérieure, conduction au sein du matériau,
c
0
::J rayonnement et convection extérieure - l' équation générale du flux
L()
,..... thermique qui passe par un mur non homogène est:
0

"'@ <l> = U.5.(T; - 7J [W]


.......
~
Ol
ï:::::
coefficient d e transmission thermique surfacique:
>-
a.
0 1
u U= - - - - - -
1 n e 1
-h; +L: i =1
--'--+-
À; he
150

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Déterminer les échanges thermiques à travers un mur

D S [ m2] surface du mur;


D T i (K] température intérieure;
D Te (K] température extérieure.
En tenant compte du fait que :
D 1/ h; = Rsi [ m 2 ·K/W] résistance thermique superficielle intérieure ;
D 1/ he = Rse 2
(m • K/ W] résistance thermique superficielle extérieure;
la formule du coefficient U devient :
1 1
U =- = - - - -
R Rsi + Rmur + Rse

EN PRATIQUE

Plus la valeur de Rest grande, plus le bâtiment est performant.

Tableau 22.1 Valeurs de résist an ces th ermiques superfi cielles selon EN ISO 6946-1

Paroi donnant sur:


- l'extérieur RS .I R <11 RSI. +Rse
se
- un passage ouvert [m 2
.K/W] [m 2
.K/W] [m2 .K/W]
- un local ouvert< 2 >

Paroi verticale (Inclinaison ~ 60° )

Flux horizontal ~ 0,13 0,04 0 ,17


~

Paroi horizontale (Inclinaison < 60 ° )

z
~~
Flux ascendant
0,10 0,04 0 ,14 0
"O
0
~
...J
c
::J 0

~~
0 Vl
L() Flux descendant 0,17 0 ,04 0,2 1
,.....
0 ('f')
"'@
.......
~
Ol
( 1) Si la paroi donne sur un a utre local no n chauffé, u n combl e o u un vide san itaire, R,; s'appli q ue des
d eux côtés
"w
Vl
ï::::: Vl
>- (2) Un local est dit o uvert si le rapport de la s urface tota le de ses o uvertu res perma nentes su r l'extérieur,
a.
0 à son volum e, est égal o u s upérieu r à 0 ,005 m2/ m 3• Ce peut être le cas, par exemple, d ' un e circu latio n à 0
u l'air libre, pour des raiso ns de sécu rité cont re l' in cendie. 0

151

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FICHE 23 RÉALISER UNE ISOLATION THERMIQUE

Objectif
Prendre en compte la nature de /'isolant choisi) les ponts thermiques et la valeur
des déperditions thermiques à travers sols et murs pour établir son isolation
thermique.

REPÈRES

Renouvellement d 'air Pour choisir les matériaux adaptés, voir les


Toiture 25-30 % 20 -25 %
fiches 19 et 20. Pour supprimer les ponts
thermiques, se référer à la fiche 21.

Parois
IL...... Vitrages
20-25 %
~ 10- 1 5% SAVOIR-FAIRE

Plan cher bas 7-10 %


L'isolation des murs
Ponts thermiques 5- 10 % L'isol ation par l' intérieur, le mode le plus uti-
Figure23.1 Dép erdi tions ordinaires li sé en maison individuelle, peut se faire:
d ' un e mai son individ uell e
IJ au moyen d'un complexe isolant :
une plaque de plâtre associée à une
couche isolante (polystyrène, ou laine
min é rale) est collée directement s ur le mur. Les joints sont cou-
verts par une couche d 'enduit et une band e d e jointoiement;
"'O
0
IJ avec une couche isolante et une contre-cloison : des pa nneaux
c se mi-rig ides de laine minérale sont fixés au mur à l'aide des plots
::J
0
L()
de colle ou de petites pattes métalliques. Une cloison de doublage
,.....
0 est ensuite posée sur l'isolant;
"'@ IJ avec une couche isolante et un doublage posé sur une ossature
.......
~ métallique - méthode utili sée en rénovation sur les murs irrégu-
Ol
ï::::: liers.
>-
a.
u
0 L'isolation par l' extérieur est le procéd é e mployé dans la rénovation.
Elle consiste à fi xer, par collage ou mécaniquement sur une ossature
en bo is ou en méta l, des panneaux isolants en polystyrène. L'ensemble
152

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Réaliser une isolation thermique
~~~~~~~~~-

est ensuite recouvert par un enduit de façade étanche. Elle utilise de


blocs spéciaux en granulats dont la partie centrale est une bande en
polystyrène.
L'isolation répartie est faite avec des blocs en terre cuite de type Mono-
mur ou en béton cellulaire qui assurent eux-mêmes l'isolation du mur
et qui ne nécessitent pas la mise en œuvre d ' une isolation rapportée.

L'isolation des planchers


Quand le plancher recouvre un vide sanitaire ou un local non chauffé,
l'isolant est rapporté en sous-face du plancher (cette technique ne
convient pas pour un vide sanitaire de faible hauteur). Le plancher est
constitué d'entrevous isolants à languettes. L'isolant mis en place sur le
plancher est recouvert d'une dalle flottante (cette technique convient
pour intégrer un système de chauffage par le sol).
Pour isoler une dalle sur terre-plein, on met en place des panneaux
isolants incompressibles et insensibles à l' humidité avant de couler la
dalle. Cette dalle peut être solidaire des
murs de soubassement ou désolidarisée . ••••••••••••••••••••
Pour isoler une toiture-terrasse, les pan- Remarque
neaux e n verre cellulaire ou e n PSE spé-
cial toiture-terrasse doivent toujours être L'isolation des planchers séparant deux
posés sur un élément porteur, qui sera pièces d'habitation n'est pas conseillé
ainsi protégé de l'ensoleillement et des sauf dans le cas de planchers en bois qui
variations de température. peuvent recevoir une isolation acoustique.

L'isolation de combles aménagés


L'isolation par l' intérieur se fait: z
D soit avec deux couches de laine minérale en panneaux semi-rigides,
0
~
~

:1l
. "' une couche sans pare-vapeur disposée entre les chevrons et la
"O '"'
0 .:!? deuxième avec pare-vapeur qui couvre la première couche. L'épais- ...J
c 6
:J"5 seur de l'iso lation est au minimum de 20 cm ;
0
V)
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 §
D so it avec une seule couche épaisse (minimum 20 cm) de laine
('t)
N ·. c minérale posée sous les chevrons. Les panneaux isolants sont cou-
~
u
@ ~ 0
...... .... verts d ' un parement intérie ur. w
..c ~ V)
en .... L'isolation par l'extérieur se fait par:
"L E V)
>- ::l
a. ~ D sarking, qui consiste à mettre en place, sur un platelage rigide, des 0
u
0 1
"O
c
0 panneaux isolants assemblés entre eux par languettes et rainures. c
::l
Cl Les panneaux isolants doivent être suffisamment rigides pour sup-
©

153

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Réaliser une isolation thermique

porter le poids propre de la couverture et les charges climatiques


(neige, vent) ;
D complexes isolants autoporteurs posés directement sur les pannes
de la charpente ;
D caisson chevronné (parement inférieur, chevrons longitudinaux,
mousse en polyuréthane);

•••••••••••••••••••• D panneau sandwich (un isolant rigide


Remarque en mousse de polyuréthane ou en
polystyrène, un parement supérieur
Le volume habitable se réduit dans le cas en panneau des particules hydrofugé
d'une isolation par l'intérieur, contraire- muni de contre-lattes et un pare-
ment à l' isolation par l'extérieur. ment inférieur en plaque des plâtres
(CTB-H lisse, etc.).

EN PRATIQUE

L'objectif d'une isolation thermique est la diminution des déperditions


thermiques et des besoins en chauffage afin d 'améliorer la performance
énergétique du bâtiment.
Les exemples ci-dessous montrent l'amélioration du niveau d 'énergie
primaire consommée d ' une mai son individuelle bâtie en 1960, sans
isolation, prise comme maison de référence, par des travaux de l' iso-
lation, de ventilation et de changement de chaudière.

Cas n ° 1 : maison de référence avec chauffage


....
agaz
D Département: 77, surface habitable : 120m 2
"O
0
c
D 2 niveaux avec combles aménagés, chauffés
0
::J
D Maison individuelle non isolée
L()
,.....
0
D Plancher bas : vide sanitaire non accessible
"'@ D Hauteur sous plafond : 2 ,5 m
.....
~
D Système de chauffage : chaudière à gaz naturel, installée entre
Ol
ï::::: 1989 et 2000 et radiateurs avec robinets thermostatiques
>-
a.
u
0 D Production d 'eau chaude sanitaire : système à accumulation avec
veilleuse
D Système de ventilation : naturelle par défauts d'étanchéité.
154

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Réaliser une isolation thermique

Consommation :

Énergie primaire: 400 kWhe/m 2 .an


co2: 82 kgéqco/m 2.an

Cas n ° 2 : maison de référence, non isolée


et chaudière à condensation
D Chaudière à gaz naturel à condensation
D Chauffage + ECS : système à accumulation sans veilleuse
Consommation :

Énergie primaire: 347 kWhe/m 2.an


co2: 71 kgéqco/m 2.an

Cas n ° 3 : maison de référence totalement


isolée, ventilation hygroréglable de type B
D Parois vitrées et chaudière à condensation
D Production d'ECS : système à accumulation sans veilleuse
D Isolation de combles: R = 6,00 m 2 .K/ W
D Isolation des murs: R = 3,15 m 2 .K/ W
D Isolation du plancher bas:
R = 2,40 m 2 .K/ W
D Vitrage: Uw= 1,7 m 2.K/ W
Consommation : z
0
~
2
Énergie primaire: 81 kWhe/m .an
co2: 17 kgéqco/m 2.an ...J
"O
0
c
:J 0
V)
0
ll)
......
0 ('t)
N
@ ~
..... w
..c V)
en
ï:::: V)
>-
a. 0
u
0
c

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AMÉLIORER L'INERTIE THERMIQUE
FICHE 24 A

D'UN BATIMENT

Objectifs
Limiter l'inconfort thermique pendant la saison chaude, limiter la consommation
d'énergie du bâtiment, être en conformité avec la réglementation thermique.

REPÈRES

L'inertie thermique d ' un bâtiment est sa capacité à emmagasiner la


chaleur et la restituer d ' une manière diffuse. Plus l'inertie d ' un bâti-
ment est forte, plus il se réchauffe et se refroidit lentement. On dis-
tingue trois types d ' inertie thermique:
D l'inertie horaire, qui caractérise l'intermittence de chauffage et de
climatisation (méthode Th-C) ;
D l'inertie quotidienne, qui caractérise l'amortissement de l'onde
quotidienne de la température et de l'e nsoleillement en saison
chaude (méthode Th-E) et le taux de récupération des apports
calorifiques en hiver (période de 24 h ; méthode Th-C) ;
D l'inertie séquentielle, qui caractérise l'amortissement de l'o nde
séquentielle de température dans la saison chaude (période de
12 jours; méthode Th-E) .
L'inertie thermique d 'une maison dépend de la masse des matériaux
qui composent son intérieur (murs, cloisons, planchers ... ). Plus ces
matériaux sont lourds, plus leur inertie thermique est importante.
Trois grandeurs définissent l' inertie d ' un matériau :
D l'effusivité est la capacité d'un matériau à emmagasiner très rapi-
"O
0 dement les calories du milieu ambiant. Le coefficient E indique la
c
::J valeur en kilojoules (kj) qui pénètre sur 1 m 2 de surface de maté-
0
L()
,..... riau , une seconde après un contact avec une matière dont la tem-
0 pérature est plus élevée de 1 °C. Plus le coefficient est bas, plus le
"'@ matériau se réchauffe vite;
.......
~
Ol D la diffusivité est la grandeur physique qui caractérise la capacité
ï:::::
>- d'un matériau à transmettre un signal de température d'un point
a.
u
0 à un autre de ce matériau ;

156

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Améliorer l'inertie thermique d'un bâtiment
-------

D le déphasage est le décalage entre le moment où le matériau est


soumis à une source de chaleur et le moment où il restitue la cha-
leur de l'autre côté du matériau.

2500 1 1 1
1 1 1 ' p· I
1 1 1 1 e 'irre
2000 --------------------
! 1 1 • ----
Béton 1 1
<l)
1 1 1 1
:::J
CT 1
Eau e 1
.
.Ë 1500 - - - - - - - - - - - - - - - Mortier
"- 1 1 1 • 1
<l)
....c j ~ Adobe Verre
-pi-~ !(~i~u:._e12__t;e~u~eL _
µ
'<lJ ____ :_ _ _ _ _ : __ ___
µ
·;;: 1000
ï ii Neige e e• ots f1ment 1
1 ~e Plâtre 1 e
1

!f
w B . e B. h"
Tore 1s 1 1
500 - - _o~I- - - -1- _n_g_u~-' - - - - ..L - - - - L - - - -
•• 1 1 1 1
~1 Béton ce/lulaire
1 1
1

0
e Isolants

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Masse


volumique
[kg/m 3 ]

Figure 24.1 Effusivité thermique de divers matériaux en fonction de leur masse volumique

Quelques règles constructives s ' imposent afin de favoriser l'inertie


thermique:
D utiliser les matériaux denses (béton par exemple) de forte épais-
seur (minimum 10 cm) pour tous les murs;
D utiliser l' isolation à l'extérieur de la structure, la meilleure solution
pour les maisons en murs maçonnés (briques, parpaings) ou murs z
en bois massif; 0
D répartir la capacité de stockage sur toutes les surfaces de la struc-
~
~

:1l
. "' ture. Un facteur important pour favoriser les échanges thermiques ...J
"O '"'
0 .:!?
c 6
:J"5 est la masse par m 2 de surface en contact avec l'air intérieur; 0
V)
0 "'
ll) 0
c:
...... c:
D dans le cas d'une isolation par l'intérieur, on peut améliorer l'iner-
0 § tie en utilisant des cloisons massives d 'au moins 10 cm, en maté- ('t)
N ·. c
~
u
@ ~ riaux tels que les briques pleines, les parpaings creux, les cloisons
0
...... .... w
..c ~
en .... en plâtre solide, les briques de plâtre ou la laine de bois pour l'iso- V)
"L E lation. V)
>- ::l
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

157

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Améliorer l'inertie thermique d'un bâtiment

SAVOIR-FAIRE

L'inertie thermique est calculée en faisant la somme des points d'iner-


tie des différentes parties du bâtiment (planchers, murs, cloisons)
Dans la Réglementation thermique (RT2000), l'inertie thermique (quo-
tidienne), ou classe d'inertie, est déterminée par la somme des points
d'inertie des différentes composantes du bâtiment (murs, planchers,
cloisons) et du mobilier. Les points d ' inertie caractérisent l'amplitude
du flux thermique par m 2 de plancher pour une variation intérieure de
température de 1 °C. Ils sont exprimés en W/m 2 K de surface utile. La
classe d ' inertie est déterminée à partir de ses éléments constructifs

Tableau 24.1 Détermination forfaitaire de la classe d'inertie d'un bâtiment


(classe d'inertie quotidienne)

Plancher bas Plancher haut Mur vertical Classe d'inertie


Lourd Lourd Lourd Très lourde
Lourd Lourd Lourd e

Lou rd Lourd Lourd e

Lo urd Lo urd Lou rd e

Lourd Moyenne

Lourd Moyenne

Lourd Moyenne

Très légère

Plancher haut lourd


Un plancher est considéré haut lourd s'il remplit l' une ou l'autre des
conditions suivantes.
"O
0
c
::J •••••••••••••••••••• D Plancher sous toiture (terrasse,
0 combles perdus, rampant lourd)
L()
,.....
Remarque
béto n pl ein d e plus 8 cm iso lé par
0
l'extérieur et sans faux plafond.
"'@ Ne sont considérés que les faux pla-
.......
~
fonds ayant une lame d 'air non ventilée D Sous-face de plancher interm éd iaire:
Ol
ï::::: ou faiblement ventilée de moins 150 cm 2 béton plein de plus de 15 cm sans
>-
a.
0
d'ouverture par m 2 de surface, couvrant isolant et sans faux plafond.
u plus de la moitié de la surface du plafond D Tout plancher ayant 5 points d ' iner-
du niveau considéré. tie ou plus pour sa face inférieure

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Améliorer l'inertie thermique d'un bâtiment

Plancher bas lourd


Un plancher est considéré bas lourd s'il remplit l'une ou l'autre des
conditions suivantes.
D Face supérieure de plancher intermédiaire avec un « revêtement
sans effet thermique » : béton plein de plus 15 cm sans isolant,
ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds
(béton, terre cuite,) sur béton cellulaire armé ou sur dalles alvéo-
lées en béton.
D Plancher bas avec isolant thermique en sous-face avec un« revête-
ment sans effet thermique » : béton plein de plus 10 cm d'épais-
seur, ou chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous
lourds (béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles
alvéolées en béton, ou dalle de béton de 5 cm ou plus sur entre-
vous en matériau isolant.
D Tout plancher ayant 5 points d'inertie ou plus pour sa face infé-
rieure.

Murvertical lourd
Un mur est considéré lourd s'il remplit l'une ou l'autre des conditions
suivantes.
D La surface de mur est au moins égale à 0,9 fois la surface de plan-
cher (maison individuelle), murs de façade et pignon isolés par
l'extérieur, avec à l'intérieur:
} du béton plein (banché, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus;
} des blocs d 'aggloméré de béton de 11 cm ou plus;
} des blocs perforés en béton de 10 cm ou plus;
} des blocs creux en béton de 11 cm ou plus;
z
0
~
~
} des briques pleines ou perforées de 10,5 cm ou plus.
:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
D Murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm d 'épaisseur mini- ...J
c 6
:J"5 mum , avec un cloisonnement réalisé en bloc de béton, en briques 0
V)
0 "'
ll) 0
c: plâtrières enduites ou en carreaux de plâtre de 5 cm minimum ou
...... c:
0 § en béton cellulaire de 7 cm au minimum. ('t)
N ·. c
@ ~
u

0
D Ensemble de doublage intérieur des murs extérieurs et des cloison- ~
w
...... ....
..c ~ nements de 5 cm au minimum réalisé : V)
en ....
"L E V)
>- ::l } en blocs de béton ;
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
} en briques enduites; c
::l
Cl } en carreaux de plâtre.
©

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D Quand la taille moyenne de locaux est inférieure à 30 m 2 (loge-


ments, bureaux), les murs de cloisonnement intérieur lourd sont
réalisés en :
) béton plein de 7 cm minimum ;
) blocs de béton creux ou perforés de 10 cm minimum ;
) briques pleines ou perforées de 10,5 cm minimum ;
) autres briques de 15 cm minimum avec enduit plâtre sur
chaque face.
D Ensemble des murs de façade et pignon et de cloisons possédant
au total 7 points d'inertie ou plus .

EN PRATIQUE

Détermination de la classe d'inertie par points


d'inertie
La classe d ' inertie d ' un bâtiment ou d ' une zone thermique comportant
plusieurs niveaux est cell e du niveau le plus défavorisé, le plus souvent
le dernier niveau. L'inertie du mobilier et aussi prise en compte.

Tableau 24.2 Exemple de points d'inertie de parois courantes de toitures sans faux plafond (RT 2012)

Descriptif Points d'inertie Type de plancher haut


---!

Paroi avec isolation côté extérieur ou placée sous une toiture isolée avec l'intérieur
Plancher béton de 8 cm ou plus 6 Lourd

Dalles alvéolées de béton de 20 cm ou plus s Lo urd

"O
Dalles alvéolées de béton avec e < 20 cm 4 Moyen
0
c Plancher en béton cellulaire armé de 20 cm ou plus 4 Moyen
::J
0
L()
,..... Entrevous de terre cuite ou béton avec e = 1 cm de plâtre
3 Moyen
0 en sous-face
"'@ Tout type de plancher avec isolant en sous-face ou plafond léger
.......
~
Ol 1 cm de plâtre en sous-face d'isolant Léger
ï:::::
>-
a. 2cm de plâtre en sous-face d'isolant 2 Léger
0
u

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Tableau 24.3 Exempl es de points d 'i nerti e d es parois co urantes d e plancher bas (RT 201 2)

Points d'inertie [W/ m 2 .K]


Descriptif Revêtement avec Revêtement sans
effet thermique effet thermique
Plancher béton plein de plus 1 0 cm d'épaisseur avec isolant en
4 6
sous-face
Tout plancher avec dalle de béton de 5 cm d'épaisseur ou plus 4 5

Plancher en béton cellulaire ou dalle alvéolée en béton, ou


entrevous de terre cuite ou de béton, avec dalle de béton de 4 cm 4 5
d'épaisseur
Dans le cas d'un plancher sur terre-plein, l'isolant peut être placé en périphérie.

Tableau 24.4 Exemples de points d'inertie de parois courantes de mur (p arois de façades, pignon) (RT 2012)

Point d'inertie selon la surface de paroi ramenée


à la surface utile A/Aniv
Descriptif paroi [W/K.m2 sol]
A/Aniv> 0,9 0,9 >A/Aniv > 0,5 0,5 >A/Aniv > 0,25
Isolation extérieure avec l'intérieur en :
Béton pl ein 7 cm ou plus
Bloc perforé en béton 10 cm ou plus 5 3 1
Bloc creux béton 11 cm ou plus
Brique pleine ou perforée de 10,5 cm ou plus
Autres briques 15 cm ou plus enduites 4 2 1

Isolation répartie avec :


Brique de terre cuite à perforations verticales de 4 2 1
37 cm o u plus
Brique de béton cellulaire 30 cm ou plus 3 2 1
z
Brique en terre cuite à perforations verticales de
3 2 1 0
~
~
30cmà36cm
:1l
. "' Isolation intérieure : ...J
"O '"'
0 .:!?
c 6 Cloison brique 5 cm o u plus 0
:J"5 3 1 1
0 "' Do ublage carreau plâ tre 5 cm V)
c:
ll) 0
...... c:
Doublage bloc béton 5 cm
0 § ('t)
N ·.c Cloison brique 3,5 cm ou plus enduite 2 1 1
~
u
@ ~
0
Doublage 1 cm plâtre 1 0 0 w
1:
en fr.... V)
"L E Panneau léger de remplissage bardage métallique 1 0 0 V)
>- ::l
a. ~ 0
0
u
1
"O
c
0
A : surface de la paroi déterminée pour l'ensemble de l'enveloppe verticale d 'un même niveau en déduisant les baies. Elle est obtenue
par la somme des surfaces de mur utili sées au calcul du Ub" c
::l
Cl A""' : surface utile du nivea u étudié ou de la zone du bâtiment
©

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•••••••••••••••••••• Tableau 24.5 Cotation de l' in ertie du mob ilier

Valeurs par défaut de A/Aniv Points d'inertie W/K.m 2


selon l'usage du bâtiment
---1
Maison individuelle isolée : A/ Aniv > 0,9
Habitation,
Descriptif
Bâtiment peu épais: 0,9 > A/ Aniv > 0,5 mobilier
hébergement Sports
bureau, santé
Un bâtiment peu épais signifie E/ H < 5
où E est la distance entre les façades Valeur 0
forfaitaire
opposées et H la hauteur du bâtiment.

Détermination de la classe d'inertie séquentielle


forfaitaire et par points d'inertie
Tableau 24.6 Dét ermination forfaitaire de la classe d 'in ertie séq uenti elle

Conditions nécessaires Classe d'inertie séquentielle


--!

Pas de paroi lourde Très légè re

Une paroi lourde par niveau Très légè re

Deux parois lourdes par niveau Légère

Trois parois lourdes par niveau Moyenn e

Une paroi lo urd e est un « planch er lourd >>,o u une « paroi verticale lourde ».

Les points d' inertie séq uentielle cor-


•••••••••••••••••••• respond ent au « gain d ' in ertie séquen-
Remarque tielle» défi ni comme l'écart entre l' inertie
séqu enti elle (profondeur de pénétration
L'inertie quotidienne peut être déterminée de l'onde séquentielle établie sur 12 jours)
aussi par le calcul. et l'inertie quotidienne (profondeur de
l'onde quotidienne établie sur 24 heu res) .

Tableau 24.7 Détermination de la classe d ' inertie séq uen ti elle


"O
0
c
::J Classe d'inertie séquentielle
0
L()
,..... Très légère Légère Moyenne Lourde
- --1
0
Ponts d'inertie totaux y
"'@ compris les points d'inertie < 15 15 à 22 23 à 34 35 et plus
.......
~ séquentielle
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Tableau 24.8 Points d ' inertie séq uenti elle de parois co urantes de planch er haut

Points d'inertie
Descriptif paroi
séquentielle [W/ m 2 • K]
Plancher haut en béton plein isolé par l'extérieur avec
7
l'intérieur au moins de 20 cm de béton
Plancher haut en béton plein isolé par l'extérieur avec
4
l'intérieur au moins de 1 5 cm
Plancher intermédiaire béton plein 1

Autres planchers hauts et intermédiaire 0

Pour le dernier niveau du bâtiment, il s 'agit du plancher haut du bâti-


ment, pour les autres niveaux, c' est la face intérieure d ' un plancher
intermédiaire.

Tableau 24.9 Points d'inertie séquentielle de p a ro is co ura ntes de plancher intermédiaire

Points d'inertie
Descriptif paroi
séquentielle [W/ m 2 • K]
Plancher en béton plein 20 à 24 cm 1

Plancher en dalle alvéolée de béton de plus de 20 cm


1
avec dalle de béton
Plancher en béton plein d'au moins 25 cm de béton 2

Autres planchers 0

Tableau 24.10 Points d 'in ertie séque ntiel le de parois co urantes de plancher bas

Points d'inertie
z
Descriptif paroi
séquentielle [W/ m 2 • K]
0
~
~

:1l
. "' Plancher béton plein sur terre-plein avec isolant
15 ...J
"O '"'
0 .:!?
périphérique
c 6
:J"5 0
V)
0 "'
c: Plancher en béton plein de 20 cm et plus isolé en sous-face 7
ll) 0
...... c:
0 § Plancher en béton plein de 15 cm et plus isolé en sous-face 3 ('t)
N ·. c
~
u
@ ~ Plancher en dalle alvéolée de béton de plus de 20 cm
0 2 w
1:
en fr.... avec dalle de béton et isolé en sous-face
V)
"L E V)
>- ::l Plancher sur entrevous de terre cuite ou de béton
a. ~
avec dalle de béton et isolé en sous-face
1 0
0
u
1
"O
c
0
c
::l Autres planchers 0
Cl
©

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•••••••••••••••••••• Ces points sont pris en compte lorsque


le niveau le plus défavorisé d ' un point
Remarque
de vue inertie quotidi e nne est situé au
L'inertie séquentielle se détermine aussi rez-de-chaussée.
par le calcul (RT2012).

Tableau 24.11 Points d'inerti e séquentie ll e de parois courantes de mur extérieur

Points d'inertie séquentielle W/K.m2


Descriptif paroi selon la surface de paroi ramenée à la surface utile A/ A niv.
A/Aniv < 0,9 0,9 <A/Aniv < 0,5 0,5 <A/Aniv < 0,25

Isolation extérieure avec l'intérieur


Béton plein e ~ 20 cm 7 4 2
Béton plein 16 à 20 cm 5 3 1
Blocs perforés béton e ~ 12,5 cm 3 1 0
Briques pleines ou perforées e ~ 10,5 cm 1 0 0
Autres briques e ~ 15 cm enduites 1 0 0
Blocs creux béton 1 0 0

Isolation répartie avec


Briques d e terre cuite à perforations ver-
ticales e ~ 30 cm 5 3 1
Blocs creux béton 0 0 0

Isolation intérieure 0 0 0

L'inertie dans la méthode Th-C


Cette méthode de calcul d e la consommation d 'é nergie d'un bâtiment utilise deux
aspects d e l' inertie t hermiqu e:
D l' inertie quotidienne, qui permet l' utilisation effective des ap ports de chaleur
j o urn a li è re (24 heures), qu ' il s so ient inte rn es, so laires ou d es pertes récupé ra bles
par des systè mes. On caractérise cette inertie par:
"O
0
c
::J
> Cm [Wh/ I<] capacité thermique quotidi e nn e
0 ) Hic [Wh/ I<] coefficient d 'échange thermique e ntre la structure et
L()
,..... l'ambiance in té ri e ure
0

"'@ D l' inertie ho raire, qu i caractérise l'effet de l'i ntermittence du chauffage ou de


.......
~
la clima t isation sur la variation d e la température intérieure. Cette inertie est
Ol
ï::::: caractérisée dans cette méthode Th -C par la capacité t hermiq ue horaire Ch en
>-
a.
0
[Wh/ I<].
u

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Tableau 24.12 Détermination de Cm,Ch, et H ;c

Classe d'inertie Cm [Wh/K] Ch [Wh/K] HJW/K]


Très légère 80/ 3,6 X A bât 65/3 ,6 X A bât 16 X A bât

Légère 110/ 3,6 X A bât 80/3, 6 X A bât 20 X A bât

Moyenne 165/ 3,6 X A bât 110/ 3,6 X A bât 24 X A bât

Lourde 260/ 3,6 X A bàt 155/ 3,6 X A bàt 28 X A bàt

Très lourde 370/ 3,6 X A bât 200/ 3,6 X A bât 32 X A bât

A b~r : ensemble d es su rfaces utiles des niveaux du bâtiment (ou d e la zone) [ m ' ]

L'inertie dans la méthode Th-E


Cette méthode permet le calcul de la température intérieure atteinte en
été dans un bâtiment non climatisé et utilise :
D l' inertie quotidienne, qui permet l'amortissement de l'onde
quotidienne de température et d ' ensoleillement (en 24 heures).
El le se caractérise par :
) Cm [kj/ K] capacité thermique quotidienne
) Am [m 2 ] surface d 'échange équivalente qui permet une
agrégation des capacités thermiques intrinsèques
des parois à travers leur surface active
D l'inertie séquentielle, qui caractérise l'effet de la variation de la
température exté rieure sur une période de 12 jours .Elle est notée
Cms et s'exprime en [kj/ K].

Tableau 24.13 Détermination de Cm et de Am

Classe d'inertie quotidienne Cm[ kj/K] Am [m2]


Très légère 80 2,5
z
X A bât X Abât
0
~
Légère 110 X A bât 2,5 X A bât

"O
0
Moyenne 165 X A bât 2,5 X A bât ...J
c
:J Lourde 260 X A bât 3,0 X A bât
0
V)
0
ll)
...... Très lourde 3 70 X A bât 3,5 X A bât
0 ('t)
N Abâr: surface utile du bâti m en t ou d e la zone en [ m 2
~
]
@
.......
w
..c L'approche se fait niveau par niveau, prenant en compte le niveau le V)
en
ï:::: V)
>- plus défavorisé du bâtiment ou de la partie de bâtiment étudiée vis-
a. 0
u
0 à-vis de l' inertie quotidienne. c

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FICHE 25 INSTALLER UNE VENTILATION

Objectif
Apporter un air neufnécessaire à nos besoins en oxygène, évacuer les odeurs et
les polluants qui s'accumulent, éliminer l'excès d'humidité, fournir aux appareils
à combustion l'air nécessaire à leur fonctionnement. Préserver la «santé» des
bâtiments.

REPÈRES

La ventilation est une obligation légale (arrêté du 24 mars 1982 et du


28 octobre 1983 pour tous les logements postérieurs à 1982, collectifs
ou individuels). La réglementation repose sur deux principes :
D l'aération doit être générale et permanente ;
D la ventilation doit balayer la totalité du logement grâce à des
entrées d 'ai r installées dans les pièces principales et des sorties
placées dans les pièces de service.
Les règl es de conception et d e dimen sio nnement sont donn ées dans les
DTU 68.1 et DTU 68.2. Pour la réglementation et les débits minimaux
extraits, ainsi que les exigences hygi é niqu es, voir fich es 2 et 1 O.

SAVOIR-FAIRE

"O
0
c La ventilation naturelle contrôlée (VNC)
::J
0 Les entrées d'air se font par des orifices ou des conduits placés géné-
L()
,..... ralement en façade. Les sorties d 'air se font par conduits individuels.
0
La ventilation se réalise par tirage thermique, les effets dépendent des
"'@ conditions climatiques. Ce système est souvent plus efficace en hiver
.......
~
Ol qu 'en été.
ï:::::
>-
a.
0
u

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Installer une ventilation

L'air fra is de l'extérieur rentre par


la circulation d'air entré par
les entrées d'air placées en façade
les bouches au niveau des
L'air entre (et sort) librement chambres et de séjour
par les entrées, par les
bouches d'extraction o u les
conduits

Air vicié
la circu lation de l'air frais
Air neuf
par les espaces laissés
sous les portes

Figure 25.1 Principe de la venti la t ion naturelle contrôlée


(d 'après l'ADEME)

::V
z
"O
c
0
~
::>
~
"O '~ ...J
c0 .9·= 0
::J ::>
0 "'
c:
Vl
L() 0
,..... c:
0 § ('f')
N ·.c
u
@ -50
1:Ol ....fr Figure 25.2 Grilles de vent il atio n (murs, fe nêtres)
"w
Vl
'L ~ Vl
>- ::>
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
::>
Cl
@

167

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Installer une ventilation

La ventilation mécanique contrôlée (VMC)


simple flux
Dans les logements plus chauffés et plus isolés, un renouvellement d'air
insuffisant engendre des dégâts (humidité, moisissures). Un système de
ventilation mécanique contrôlée peut régler ces problèmes. L'air frais
entre dans le séjour et les chambres et est évacué des pièces de service
par un groupe d 'extraction .

entrée si tuée en g ro upe d 'extractio n entrées d'ai r situ ées dan s les
par tie haute de la installé d a ns les combles pièces de vie en partie hau te
porte ou en terrasse des menuiseries ou d a ns les
co ffres des volets roulants

garage

bo uches d'extraction situ ées


- Airvicié d ans les pièces d e service
et raccordées à des
- Airneuf co nd ui ts par lesqu els l'air
vicié est évacué à l'extérieur
la circulation de l'air frais par
les espaces laissés so us
les po rtes

Figure 25.3 Ven tilati o n mécaniqu e contrô lée simpl e flux


(d 'après l'ADEM E)
"O
0
c
::J
Le moteur du groupe extracteur est logé dan s un caisson , installé le
0 plus souvent dans les combles. Ce système n'évacue que l'air vici é des
L()
,..... pièces humid es. Sur le caisson sont branchées des gaines à toutes les
0

"'@ pièces de service. Dans chaque pièce de service, une bouche règle le
....... d ébit en fonction des besoins. Il existe trois catégories de VMC simple
~
Ol
ï:::::
flux:
>-
a.
0
IJ la ve rsion autoréglable où le d é bit de l'installation est constant, en
u toute circonstance ;

168

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Installer une ventilation

D la version Hygro A où le débit des bouches d 'évacuation se


règle automatiquement en fonction de l'humidité d 'air (de 5 à
50m 3/ h);
D la version Hygro B où les entrées d 'air sont équipées,
elles aussi, d'un réglage automatique en fonction de
l'humidité de l'air. Cette version est recommandée
par la réglementation thermique actuelle car elle
permet de réduire les déperditions de 50 %.

La ventilation mécanique contrôlée


(VMC) double flux (à deux conduits)
Ce système récupère la chaleur contenue dans l'air éva-
cué grâce à un échangeur. Un second réseau de gaines
diffuse l'air neuf filtré et réchaufé dans les pièces de vie.
Un ventilateur pulse cet air neuf par les bouches d 'insuf-
flation et un autre ventilateur extrait l'air vicié des pièces
humides.

Évacuatio n par le toit Figure 25.4 VMC s impl e flu x autoréglabl e

/ et VMC vers io n Hygro B


(so urces : d oc. Aides et d oc.
Réc upérateu r de chale ur d'air vicié Sauter)

garage
z
0
. ~.,
"'O •.,
0 -~
~
...J
cu isine
c 6
::J ;:; 0
0 "'
c:
salon Vl
L() 0
,..... c:
0 § ('f')
N ·.c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
"w
Vl
'L ~ circuit de soufflage: distribue l'a ir neuf Vl
>- :l
a. ~
0 1
réchauffé et filtré d a ns les p ièces p rincipales 0
u "O
0
0
c Figure 25.5 Ventil a ti o n m écanique co ntrô lée double flu x
:l
Cl (d 'après l'A DEME )
@

169

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Installer une ventilation

Filtre

Air repris
+2 1°C
Air neuf
-3°C
Air insufflé
+16°C
Air extrait
+8°C

Ventilateur Ventilateur
Préchauffage pour Échangeur à plaques à
les zones grande surface d'échange et
climatiques à haut rendement 96 %
extrêmes

Figure 25.6 Schéma de fonctionnement d' une VMC double flux

"O
0
c 300
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a. Figure 25.7 Caisson KWL Helios
0
u (so urce: doc. Atlantic)

170

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Installer une ventilation

+ - posit ion S (mm)

50 48

fixe réglable autoréglable hygro réglable

Figure 25.8 Diffé rentes b o uches d'extraction

Po ur estim er la puissance d ' un extracte ur


VM C po ur un réseau classiq ue, les ratios
••••••••••••••••••••
utili sés sont les suivants : AutresVMC
D logement moyen : 120 m 3/ h ; La VMC gaz évacue par le même réseau
D c ha mbre d' hôtel : 4 5 m3 / h ; l'air vicié du logement et les produits de
D bu reaux (15 m 2 ) : 25 m 3 / h ; combustion d ' une chaudière murale ou
D hôpitaux: 20 m3 / h par lit. d'un chauffe-eau à gaz.
La VMR (répartie) est constituée d'aéra-
teurs individuels placés dans les pièces z
humides. Ce système fonctionne selon le
0
. ~.,
"'O ,.,
même principe qu ' une VMC (balayage de ~
...J
0 -~ l'air depuis les pièces principales jusqu'aux
c 6
::J ;:;
pièces humides, d'où il est rejeté, en pas-
0
V)
0 "'
c:
L() 0
,..... c: sant sous les portes de communication .
0 § ('f')
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
"w
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

171

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Installer une ventilation

Puissance
2.5 2.5 (kW)
''
''
'
...
______ _____ ____________ ..' __ __________ ___________.....________ ___________ __ ___'
''
~- -

''
''
'
- -- -- - - -- - - - - - -- - - --- ..' ------------
''
'''
2 ''' '' ''' 2
'' ''' ''
----------------------- .. -----------------------------------------------~---------

''' ''' '''


'' '''
'''
1.5 ' .
------ -- - -- ------------ r ---------- -- -- -- ------~--- ---
'' ' '
-------------r-----------------------i-----------------------
1.5

HA BITAT
0. 5

0
- ~; ~ -~ F ~~ r~~ l ~~ :·
20 40 60 80
5
oomb" d·

1OO logements
nombre d e
HÔT EL
0 50 100 150 2 00 250 chambres
BU REAU 2
0 1 600 3 200 4 800 6 400 8 ooom su rface

D ÉBIT
1--- m 3/ h
0 2 500 5 000 7 500 10 000 12 5 00

Figure 25.9 Ratios utilisés po ur détermi ner la puissance d es extracteurs

EN PRATIQUE

Avantages et inconvénients des différentes


ventilations
Système de ventilation Avantages Inconvénients
VMC simple flux Débit d 'air entrant co nst a nt L'hu midité intérieure n'est pas prise e n
autoréglable Dim inution d es nu isances so no res exté rieures co mpte
en util isa n t les entrées d'air a co ustiq ues
VMC simple flux Débit d 'a ir entra nt variab le en fon ct io n de Systè me plu s coûteux à l'achat q u' une
hydroréglable l'humidité (occupation , type d 'activité ) VMC simp le flu x auto réglable
Éco no mi e d 'énergie Réagit sur l' humidité, p as d 'efficacité
Diminutio n d es nu isances so no res extérieures supplé mentaire sur les po llua nts
"O
0 en utilisa nt les entrées d'air acoustiques chi miques
c
::J VMC double flux Éco no mie d 'énergie par récupération d e ca lo ries Systè me plu s coûteux à l'achat
0
L()
Filtra t io n d 'air entra nt Brui t d es bo uches d ' insuffl ati o n
,.....
0
Sensati o n d e courant d'a ir fro id supprimé

"'@ Isolati o n aco ustiqu e


Préchauffage o u rafraîchissement de l'a ir entrant
.......
~
O'I VMR Solutio n pour rénovati o n Encombrement esthétique (groupe
ï::::: Maintenance facile d 'extracti o n dans chaq ue pièce hum ide)
>-
a.
0
Bruit de ventil a teurs
u
Ventilation naturelle Investisseme nt vari a b le So umise a ux a léas cl imatiqu es
Pertes d 'é nergie l'h ive r

172

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Installer une ventilation

Les interventions sur les VMC


D Nettoyage des unités terminales
D Réparation des fuites visibles (collecteurs, raccords)
D Passage de l'extraction en vitesse réduite en période d'inoccupation
D Arrêt de l'extraction en période d'inoccupation.
D Séparation des zones spécifiques
D Remplacement des appareils anciens
D Pose de condensateurs dans le cas de moteurs électriques à mau-
vais rendement

z
0
"O
0
~
...J
c
:J 0
V)
0
ll)
......
0 ('t)
N
@ ~
.......
w
..c V)
en
ï:::: V)
>-
a. 0
u
0
c

173

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"O
0
c
::J
0
U")
......
0
N
@
.......
..c
O'I
·c
>-
Q.
0
u

174

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LES FICHES
Fiche 26: Rechercher la température de confort ............... ........ ......... ........ 176
Fiche 27: Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée pour une régulation .... 180
Fiche 28: Choisir le mode de régulation ... ... ...... .. ....... .. ...... ... ...... .. ....... .. ... 186
Fiche 29: Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude ........ .. ... 190
Fiche 30: Déterminer les paramètres de confort thermique .... ...... .. ....... .. ... 198

175

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RECHERCHER LA TEMPERATURE
FICHE 26
DE CONFORT

Objectif
Établir le bilan thermique des apports extérieurs et intérieurs afin de déterminer
les besoins en chauffage et en climatisation, en fonction de /'activité des occu-
pants et du confort désiré, conformément aux réglementations en vigueur

REPÈRES

Bilan thermique d'hiver (chauffage)


NFEN12831
Les déperditions thermiques totales (<l>i) d'un espace chauffé (i) :

[W] déperditions pa r transmission pour l'espace chauffé (i)


[W] déperditions par renouvellement d 'air pour l'es pace
chauffé
Pour plus de précisions, voir les fiches 1, 2 et 3.

Bilan thermique d'été (climatisation)


La puissance des équipements de climatisation destinés à desservir
un local se détermine en établissant un bilan thermiqu e des charges
totales du local à climatiser.
"O
0
c
::J
0 Charges totales= L( charges extérieures+ charges intérieures)
L()
,.....
0
Charges (apport ou perte d 'énergi e) à prendre en compte:
"'@ IJ charge sensible: variation de la température, la quantité d ' humidité
.......
~
Ol restant constante
ï:::::
>-
a.
0
IJ charge late nte : variation de l' humidité, la température restant
u constante.
Pour plus de précision, voir les fiches 7, 8 et 9.

176

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~~~~~~~~
Rechercher la température de confort

Apports extérieurs 0 0 : Apports intérieurs 0; :


Apports solaires: - occupation et type de
- par les parois travail (sensible+ latente)
opaques - éclairage
- par les vitrages - équipements électriques

Infiltrat ion
naturelle

par transmission à
travers les parois

Figure 26.1 Apport par renouvellement d'air

SAVOIR-FAIRE

Rafraichissement
Le traitement simplifié appliqué à l'air ambiant a pour but d 'obtenir un
abaissement de température de quelques degrés. Seule la température
est prise en compte. La température sera maintenue 3 à 4 °C en des-
sous de l'ambiance extérieure. Le traitement d 'air prend en compte :
D Le bien-être dans l'habitat individuel
D Une amélioration de la productivité au niveau du personnel, un
agrément supplémentaire au niveau de la clientèle en tertiaire.
Le traitement appliqué à l'air concerne la température, l'humidité rela-
tive de l'air, la propriété de l'air, le niveau sonore et la qualité de la dif-
z
fusion (mouvement, vitesse).
0
~...J
. ~.,
"'O •., Climatisation de confort :::>
0 -~
c 6 ~
::J ;:; C'est l'ensemble des traitements appliqués à l'air pour obtenir une 'L.IJ
0
L() 0
"'
c: ambiance interne de confort définie en température et humidité rela- 0::
,..... c:
0 § tive de l'air, ainsi que la qualité de l'air et le niveau de filtration. .q-
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
Conditionnement d'air "
LU
V)
'L ~ V)
>- :l C'est l' ensemble des traitements appliqués à l'air du local pour obtenir
a. ~
0 1 les caractéristiques précises de température et d ' humidité imposés par
0
u "O
0
0
c le processus technologique, ou par l'activité des personnes, ou impo-
:l
Cl
@ sés par les conditions des conservation des produits.
177

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Rechercher la température de confort

EN PRATIQUE

Température ambiante de confort


La no uvell e réglem entation (2 01 2 ) prévo it l' utilisation d e la climati-
sation uniqu e me nt lorsqu e la t emp érature in té rieu re a tte in t 2 6 °C.
Le d écret 88-3 19 du 5 avril 1 988 en vig ue ur fixe à 18 °C la tem pérature
rés ultante a mbi a nte, to utefoi s le CCTP du bâtim e nt pe ut fixer d es tem-
péra tures di ffé rentes d ' un e pi èce à l'au tre.

Tableau 26.1 Températu re amb iante de confort en fonction des locaux

Locaux, types 0.ont de base en °C


Hôpitaux (en général et locaux analogues)
Salons d'habillage 21
Salles d'eau, salle de douche
Locaux d'habitation courants, chambre d'hôtels
Classes, salles de cours et de conférence
19
Cafés, cafétérias, restaurants
Bureaux
Magasins, musées (vêtements d'extérieur conservés) 17
Églises, cultes (vêtements extérieurs conservés)
Cuisines professionnelles
15
Gymnases
Ateliers d'activité physique modérée
Ateliers d'activité physique assez intense 12

Locaux de manutention lourde 10

Garages chauffés (vêtements extérieurs conservés) s

"O
0
c
0
::J Infiltrations d'air
L()
,..... L' infiltrati o n d 'a ir es t plu s impo rta n te e n hiver qu ' e n ét é, pa rce qu e
0
da ns ce seco n d cas, la cl imatisatio n se fa it à un e tempé ra t u re in fé -
"'@ rie ure à la tem pé ratu re exté ri e ure et le t irage naturel ne p eu t pas
.......
~
Ol
s' effectuer.
ï:::::
>-
a. En hiver, se référe r a u calcul d e d éb it d ' infil t ratio n d 'air (fi c he 2) .
0
u

178

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Rechercher la température de confort

Tableau 26.1 Estimation de débit d 'infiltration pour l'ouverture des ouvrants

Nombre de parois extérieures ayant Débit massique d'infiltration du local


des fenêtres ou des portes (kgfh.m 3 ]
1 1, 1

2 1,8

3 2,2

4 2,5

Rappel des charges totales extérieures : H ext =A sa 1 +A s po +Accv [W]


Rappel des charges totales intérieures: H inr = Hocc + A ecl + H mac [W]
Rappel des charges totales du local : H = H exr + H int [W]

La gestion technique des bâtiments


L'efficacité énergétique d'un bâtiment dépend également de la gestion
active et préventive des équipements techniques. Dans le cadre de cette
gestion active, on trouve plusieurs types d'installations :
D La domotique utilisée dans le domaine de l'habitat individuel. Les
techniques d 'automatisme, d'informatique, de télécommunica-
tion permettent de travailler à domicile, de gérer les fonctionnali-
tés de l' habitat et les tâches domestiques , de contrôler l'espace de
sécurité technique, humaine, effraction, vol, incendie, et d'ass urer
une communication dans l'espace interne et externe de l' habitat.
D La gestion technique centralisée (GTC) est un système de traitement
des informations d ' un seul domaine technique (chauffage, éclai-
rage, climatisation ... ) provenant d ' un site qui utilise un réseau de
z
0
communication propre au constructeur.
D La gestion technique des bâtiments (GTB) est l'ensemble des sys- ~...J
"O
tèmes de traitement des informations provenant d ' un même site. :::>
0
c C'est la domotiqu e à grand e échelle. ~
:J 'W
0
ll)
D La télégestion est la gestion de la distance d ' une installation tech- 0:::
...... nique, y compris le traitement de données économiques et sta-
0 .q-
N
tistiques. ~
@
...... GTC, GTB et t é légestion sont utilisés pour des bâtiments ou des w
..c (/)
en
ï:::: groupes des bâtiments. (/)
>-
a. 0
u
0
c

179

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CHOISIR ENTRE BOUCLE OUVERTE ET
FICHE 27
BOUCLE FERMÉE POUR UNE RÉGULATION

Objectifs
Maintenir une grandeur physique de réglage (température, débit, pression,
vitesse d'écoulement, etc.) à une valeur de consigne.

REPÈRES

La régulation doit maintenir une grandeur physique de réglage (X) à


une valeur prescrite, de consigne (Xe) : une température e, un débit
qv, une pression p, une vitesse d'écoulement ûJ. La grandeur physique
est soumise aux perturbations (déperditions, apports solaires, apports
internes des locaux, les infiltrations d 'ai r du bâtiment, le vent ... ).

Grandeur
perturbatrice

Régulateur

Grandeur Système Grandeur


régi ante réglée

"O
0 Figure 27.1 Principe de régu latio n
c
::J
0
L()
,..... Dans une régulation en boucle ouverte, le régulateur mesure une gran-
0 deur physique (température extérieure), crée une action et agit sur un
"'@ organe (le brûleur), mais il n'y a pas un retour de l'action menée (tem-
.......
~ pérature ambiante) .
Ol
ï:::::
>- La régulation en boucle fermée permet de mesurer la grandeur réglée
a.
u
0 (température ambiante d'un local) et d 'agi r sur la puissance de chauf-
fage par exemple, et avoir ainsi le reto ur de son action (variation d e la
température ambiante).
180

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Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée ...

SAVOIR-FAIRE

La régulation en boucle ouverte


La régulation en boucle ouverte établit une correspondance entre la
température extérieure et la puissance dissipée. C'est une régulation
rapide et stable mais imprécise dans les systèmes qui subissent des
fortes perturbations. C'est le cas le cas du mode de régulation par la
courbe de chauffe d'eau qui relie la valeur de la température de départ
d 'eau de chauffage ed à l'évolution de la température extérieure eext"
Ce mode de régulation présente l' inconvénient de ne pas prendre en
compte les apports gratuits, souvent générateurs de surchauffe dans
les bâtiments.

déperditions
apports
sonde de externes
température
extérieure

8exc
e
c
l ,----•---------
1 e =e =f(e )
d c ext
1

~ 1
1
e.
'"'
apports
internes
1
1
1 chaudière

z
0
Fig ure 27.2 Système de régulation en boucle ouverte ~...J
. ~., Lo i de correspondance 8d = 8 c = f(8 ext )
"'O ,., :::>
0 -~
c 6 ~
::J ;:; 'L.IJ
0
L() 0
"'
c: 0::
,..... c:
0 § .q-
N ·. c
u
La régulation en boucle fermée
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol .... Un système de régulation en boucle fermée, couramment utilisé, prend
"
LU
V)
'L ~ V)
>- :l en compte la réaction du système. Le cas le plus courant est la rég ula-
a. ~
0 1 tion par thermostat d 'a mbiance. Il permet de prendre en compte les 0
u "O
0
0
c
:l
s urchauffes, mais nécess ite un emplacement judicieux de la sonde d e
Cl
@ tempé rature ambiante.
181

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Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée ...

Batterie ch aude
d ' une CTA
+

~--------1 Régulateu r ...........-~


Régulateur
ECS Air soufflé

Figure 27.3 Principe de la régulation en boucle fermée

apports déperditions
externes

~-- • régul ateur e apports


me internes

chaudière
0 - ----:
sonde de 1
1
température 1
1
intérieure 1
1

~------------------------------------------------------- J
Figure 27.4 Système de régulation en boucle fermée

Ensemble des équipements nécessaire au bon


fonctionnement d'une boucle de régulation
L'ensemble des équipements se compose de capteurs de mesures, d ' un
régulateur, des organes de commande, des organes de réglage, et du
fluide à régler.
"O
0 Régulateurs: Organes de co mmande:
c
::J
- servomoteurs
0
- co ntacteurs
L()
,..... - sonde de - variateurs
- sonde de
0 température température - . - ......;::.û/ Orga nes de réglage :
"'@ d'eau ambiant e V2V ; V3V
volets ; circulateurs
.......
~
Ol
ï::::: - sonde de tem pérature extérieure
>-
a. - sond e passives 2 fil s (température
0 humidité) 1 boucle de régulation - Analogiques
u - sondes actives 3 fils 24V+X - Numériques proportionnel
n boucles de régulation P tout o u rien TOR

Figure 27.S Équipement d'une boucle de régulation


182

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Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée ...

EN PRATIQUE

L'exemple suivant est en mode chauffage.

Boucle de régulation ouverte ou boucle


de régulation en fonction de l'extérieur

sonde d e
"'T-.-------------~ température
Local à chauffer extérie ure

0 1
1

émetteur de
chaleur

circulateur
régul atio n 1
1
1
V3V --------- -------- .---------------------
Montage 1
en mélange régulate ur :
inversé : ~- - :
:_- - - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - ~------ - -- --- - - -. ------ -- _:
z
0
~...J
Figure 27.6 Principe de fonctionn ement

. ~.,
"'O •., :::>
0 -~ Cette rég ulation règle la température du fluide de chauffage à un niveau ~
c 6
::J ;:; minimal mais satisfaisant les beso ins. Elle établit un e correspondance 'L.IJ
0
L() 0
"'
c:
entre la température extérieure mes u rée et la puissance dissip ée.
0::
,..... c:
0 § .q-
N ·.c
u
Les conditions a mbi a ntes ne sont pas connues.
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
"
LU
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

183

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Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée ...

Boucle de régulation fermée ou en fonction


de l'intérieur
À l'inverse de la boucle de régulation ouverte, la boucle fermée ne peut
pas anticiper un futur besoin ou diminution de la demande de chauf-
fage ; le régulateur ne connaît en aucun moment la grandeur pertur-
batrice (température extérieure). Le capteur utilisé pour une boucle
fermée en chauffage est soit un thermostat d 'ambiance, soit une sonde
de température ambiante, soit un robinet thermostatique installé sur
le radiateur. Cette boucle de régulation détermine le débit d 'eau en
fonction des conditions intérieures.

Local à ch auffer

sond e d e
température

~-- --------,

émetteu r de
chal eu r

V3V mo ntage
en décharge
inversée 1
--------------------.------------------ -
' 1

'
~. _____________
l' ______________ _. ____________ ~-::: ._ _______ _
"O
0
c
:J
0
Figure 27.7 Principe de fon ctionnement
ll)
......
0
N
@
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

184

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Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée ...

Régulation en boucle fermée alliée à une


boucle de régulation ouverte
Cette régulation permet d 'assurer un confort le plus stable possible et
de faire des économies d 'énergie. Le couplage des deux boucles permet
de maintenir une température de l'eau de départ du réseau de chauf-
fage en adéquation avec la température extérieure et d 'adapter l'émis-
sion de la chaleur en fonction des conditions intérieures et en fonction
de la tempé rature extérieure.

----
'
'

Lo cal à
chauffer

Chaudière
V3V montage :
en décharge :
'
--------------- ... - - - - - - - - - - - -,

inversée ''
'
Régul ateur ,

:-------1----1~~~::' _________ .. ____ _


Figure 27.8 Prin cipe d e fon cti o nnem ent
z
0
~...J
"O
:::>
0
c ~
0
:J 'W
ll)
0:::
......
0 .q-
N
@ ~
.......
w
..c (/)
en
ï:::: (/)
>-
a. 0
u
0
c

185

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FICHE 28 CHOISIR LE MODE DE RÉGULATION

Objectif
Choisir le principe de fonctionnement de la boucle de régulation : tout ou rien,
proportionnelle, intégrale, dérivée, PID (proportionnelle, intégrale, dérivée).

REPÈRES

Afin de réaliser un système automatique de réglage, il faut tout d'abord :


1. Choisir le mode de réglage :
D un réglage TOR;
D un réglage fin et continu, analogique ou numérique. Dans ce cas,
il va falloir étudier le fonctionnement du système et après le modé-
liser en utilisant les paramètres suivants :
) grandeur réglante (la grandeur perturbatrice du schéma
fonctionnel choisi pour contrôler le paramètre a régler) ;
) grandeur à régler (paramètre à contrôler; température, pres-
sion, débit, etc.) ;
) grandeur perturbatrice (un ou plusieurs paramètres qui influ-
encent sur le système);
) organe réglant (l'actionneur d e la boucl e : vanne, résistance,
etc.) ;
) consigne (signal qui permet de régler le paramètre réglé à la
valeur d ésirée).
2. Choisir le type de boucle à installer.
"O
0 3. Définir la structure (une boucle, plusieurs boucles, régulation en
c
0
::J cascade, régulation proportionnelle, etc.).
L()
,..... 4. Afficher les valeurs P, 1 et D et le type de régulate ur choisi.
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

186

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Choisir le mode de régulation
---------~

SAVOIR-FAIRE

Grandeur
La régulation tout ou rien (TOR) de réglage
C'est un mode de régulation à deux positions : ouvert
et fermé. Si la position basse n'est pas la fermeture la 100 % ~--~--~
régulation s'appelle« tout ou peu ». Le réglage de dif-
férentiel statique permet d'adapter le régulateur à la
boucle à régler.
consigne~ 1 grandeur
Plus le système à régler est lent, plus le différentiel est Différentiel réglée
statique
étroit sans rendre les cycles de fonctionnement trop
courts. Si le différentiel a unevaleurtrop faible, il conduit Figure 28.1 Régulation TOR
à des oscillations très fréquentes de l'organe de réglage,
réduisant ainsi sa durée de vie. Pour cette raison, les régulateurs TOR
sont utilisés pour des tâches de régulation simples ou comme appareils
de surveillance et de sécurité.

La régulation proportionnelle P
Cette régulation est basée sur une relation continue linéaire entre la
valeur de l'écart et la position de l'organe de réglage à l' intérieur d ' une
plage appelée bande proportionnelle. La vanne est déplacée de la
même valeur pour chaque unité de variation de la grandeur réglée.
Grandeur réglée
(température a mbiante)
bande
%
0)

Qj 1 ouverture
0)

?;Il
proportionnelle
1
z
0)
-0
c
c
0
3/4 ]'1001 - --
'-
0
~...J
c ·.:::; X =2[K] - 1/ 2 0)
rd '- p -0
.J:l 0
o.. 1/ 4
~ 501---+---'l o.
. ~., eo.. 0 fermeture 0)
-0
"'O •.,
c
rd
:::>
0 -~
c 6 0-0 0 -+----+----+--~-- ~
::J ;:; Position 0 18 19 20 [0 C] 'L.IJ
0
L() 0
"'
c: vann e de réglage 0::
,..... c: consigne g randeur réglée
0 § (température .q-
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol .... Figure 28.2 Régulation proportionnelle
ambiante)
"
LU
V)
'L ~ V)
>- :l
a. ~
0 1 Cette régulation donne une bonne stabilité de la boucle à régler, mais 0
u "O
0
0
c
:l
elle procure un écart résiduel permanent, dépendant de la largeur de
Cl
@ la bande proportionnelle. Une erreur permanente est donc introduite
187

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Choisir le mode de régulation

entre la consigne et la correction effectuée. Les régulateurs proportion-


nels sont utilisés très couramment pour les régulations d'ambiance.

La régulation intégrale I
Cette régulation peut être vue comme une régulation Aottante à vitesse
proportionnelle. La vitesse de déplacement de l'organe de réglage est
proportionnelle à la valeur de l'écart. Plus l'écart est grand, plus la
vitesse de l'organe de réglage est grande.
L'écart entre l'ambiance et la consigne subsiste en permanence. La
force d'intervention a deux composantes. La première est la force pro-
portionnelle à l'écart comme dans la régulation proportionnelle. La
deuxième force complète la première avec une force proportionnelle à
l'intégration de l'écart dans le temps, c'est-à-dire proportionnelle à la
somme de tous les écarts mesurés en permanence.
Si la température se stabilise à 19 °C, de par la composante propor-
tionnelle, un écart de 1 °C subsiste. Tous les « pas de temps», le régu-
lateur va mesurer cet écart et l'additionner à la valeur d'une « boîte
mémoire». L'ouverture de la vanne sera donnée par la somme des deux
composantes. Tant que la consigne ne sera pas atteinte, la compo-
sante Intégrale augmentera, la vanne s'ouvrira un peu plus, jusqu 'à
atteindre cette fois la consigne. Quand celle-ci est atteinte, l'écart sera
nul et la composante intégrale n'est plus modifiée (puisqu'elle addi-
tionne une valeur« 0 »).Si la consigne est dépassée , l'écart sera négatif
et la composante intégrale diminuera. Cette composante intégrale ne
peut pas travailler seule, car elle est trop lente pour réagir efficacement
à des variations de la demande thermique.
La combinaison des 2 actions (Pet/) est le moyen le plus adéquat pour
répondre à la demande: la composante P fait le gros du travail, puis la
composante 1 affine dans le temps. Ce mode de régulation est souvent
rencontré dans les systèmes thermiques à eau.
"O
0
c
:J
0
ll)
La régulation dérivée D
...... Ce mode de régulation est adapté à la commande des systèmes de sto-
0
N
@
ckage ou capacitifs. Le signal de sortie est l'intégrale du signal d'entrée.
.......
..c
La valeur de signal de correction est proportionnelle à la vitesse de
en variation de l'écart mesure-consigne. Si l'écart est constant, l'action
ï::::
>-
a. dérivée est nulle. La régulation dérivée permet d 'agir efficacement dans
0
u la régulation combinée de type PID contre les perturbations brutales.

188

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Choisir le mode de régulation

EN PRATIQUE

La régulation Pl D (proportionnelle, intégrale,


dérivée)
Cette régulation universelle écart
détecte et corrige les écarts le consigne
mes ure
plus rapidement possi ble en
tenant compte de la valeur p
de l'écart consigne-mesure et
a ussi de sa vitesse de varia- action P

tion:
D l'action P corrige la posi-
tion de la vanne propor-
tionnellem ent à l'écart; action 1

D l'action I corrige la posi-


tion d e la vann e à un e
1
vitesse proportionnelle à
l'écart. Elle élimin e l'écart
action D
permanent au bout d ' un D

D
certain temps ;
l'action 0 corri ge la posi-
t
tion d e la vanne pro-
po rtionnellement à la grand e ur
vitesse d e variati o n d e de réglage
z
l'écart pour a mener le 0
plus vite possible la g ran -
deur rég lée à sa valeur d e
temps
~...J
"O consigne. mesu re
:::>
0
c ~
grandeu r de
::J 'L.IJ
0 réglage
L()
consigne 0::
,.....
0 .q-
"'@
.......
~
Ol
Figure 28.3 Régulation PID
"
LU
V)
ï::::: V)
>-
a.
0
0
u 0

189

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INSTALLER UNE REGULATION
FICHE 29
POUR LE CHAUFFAGE À L'EAU CHAUDE

Objectif
Réguler la température des chaudières afin de limiter la consommation d'éner-
gie pour le chauffage de l'eau en fonction de la température de l'eau de départ
ou en cas de non-occupation intermittente des locaux.

REPÈRES

La courbe de chauffe est une loi de signaux qui détermine la température


de l'eau de départ d ' un réseau en fonction de la température extérieure.
Température
de départ eau chaude [°C]

80 ················································ ·············· - - - -

~ Bande proporti nell e


~---------------

'
-------- .... :.
'
' '
' '
' '
' '

...
'' '
'' '
'' '
''
'
..
'

''
''
'
'
..
'' ' .
'
''
'
'
' ..
' '
20 '
' '
'

15 -5
Tem pérature
"O
extérieure [ 0 C]
0
c
::J Figure 29.1 Courbe de chauffe
0
L()
,.....
0

"'@ SAVOIR-FAIRE
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
u
0 Le calcul de la pente de chauffe
Certains régulate urs so nt programmés en fonction de la pente d e
chauffe calculée avec la relation suivante :
190

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Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude
----

Pente= !l0d = 80-20 =3


!l0ext 15 -(-5)

À n' importe quel moment, il est possible de calculer la température de


l'eau de départ en fonction de température extérieure :

ed
= (8 ext max - 8 ext ) X Pente + 8 dmm.

Par exemple, pour 2 ° C de température extérieure: 8d = (15 - 3) x 3


+ 20 = 56 °C

Il est également possible de créer une nouvelle courbe de chauffe« vir-


tuelle » qui représente en fait un décalage parallèle de la courbe de
chauffe. Ce décalage permet de réduire les consommations énergé-
tiques en période de non-occupation des locaux ou d 'augmenter les
besoins calorifiques.

Température de départ
eau chaude [ 0 C]
Courbe
80 accélérée

] Bande r.roportionnelle :
: + - ------- - - - -- - --- • :
Courbe :
réduite

20
15 -5
Tempé rature
z
extéri eure [ 0 C]
0
Figure 29.2 Courbe de chauffe ~...J
. ~.,
"'O •., :::>
0 -~
c 6 ~
::J ;:; 'L.IJ
0
L() 0
"'
c: La limitation de la température de retour 0::
,..... c:
0
N
§
·.c
chaudière .q-
u
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
Afin de prévenir tout risque de condensation acide de côté combus-
tion, il est nécessaire d e limiter la température de retour à 50 °C pour "
LU
V)
'L ~ V)
>- :l les chaudières à fuel domestique et de basse teneur en soufre, 60 ° C
a. ~
0 1 pour le fuel léger, 80 °C et 90 °C pour les fuels lourds n ° 1 et 2. Pour 0
u "O
0
0
c
:l
les chaudières classiques à gaz, cette température est limitée entre 50
Cl
@ à 65 °C.
191

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Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude

•••••••••••••••••••• Afin d'éviter tout problème de condensa-


tion, il y a plusieurs solutions possibles :
Remarque
D limiter les besoins calorifiques des
Ces valeurs ne concernent pas les chau- réseaux secondaires;
dières basse température ni les chaudières D faire fonctionner une pompe de by-
à condensation . pass chaudière;
D mettre une vanne 3 voies de mélange
sur le retour chaudière.

EN PRATIQUE

Exemple de régulation d'une installation


de chauffage PAC en relève d'une chaudière :
cas de bâtiments collectifs ou tertiaires

vanne à trois voies


.- - -. Pompe
s,
T
~onde de départ réseau
po mpe 1 température
de su r le départ
recyclage
chaudière

•, _____ _ ·-©
1

reto ur réseau S'

·-
1
1

1- - - - - - - - - - - - - - - _, 1 S1 devient S 1' et sera placée

11 1--------·----------~
PAC 1 su r le retour de réseau si le
1 1
régu lateu r est u ni quement
1 1 ,,, .... à co mm and e proport ionnell e
1
"O ' ' Inform atio n '
0 4 : :\ t arifaire ,' - - - - -,
c I,& .... ,,,, 1 1
PAC2
::J 1
sonde de 11 ----- - -- T T
0
'•+
L()
,.....
0

"'@
températu re

"''"'"'~ ::: V
,•

1
,______
1- - - - - - -

,:::.:::: ~
,.
Regul ateur
1

:
~-~______ ,______~, ___________ _
1

.------ - ~-----~--.
1

1 1
....... 1
~
Ol
1
1
--------------+--------------·
1 1

1
ï:::::
>- '- - - - - - - - - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
a.
0
u Figure 29.3 Schéma d 'insta llation

192

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Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude

Température du
reseau [ 0 C]
température de
départ eau chaude

température
retour l__.
eau chaude A : PAC seule en modulation de
puissance
B: PAC puissance nominale+
chaudière en appoint
C : chaudière seule
D: PAC avec limitation de
température de sortie du
D B condenseur
température
limite
(sortie du -7 0 5 17
condenseur) température température
d 'équilibre extérieure (17°C
non chaufage)

Figure 29.4

Exemple d'installation de chauffage ECBT


composée de 3 chaudières en cascade avec
des pompes individuelles
Les actionneurs sont les pompes.
IJ Besoins inférieurs à 33 % : un e chaudière en service. z
IJ Besoins inférieurs à 66 % : deux chaudières en service.
0
IJ Besoins supérieurs à 66 % : trois chaudières en service. ~...J
. ~.,
"'O ,., S'il y a une demande de besoins, le régulateur enclenche la pompe de :::>
0 -~
c 6 la chaudière, par d es temporisations. Le clapet s'ouvre, la chaudière se ~
::J ;:; 'L.IJ
0 "'
c: réchauffe, puis le régulateur enclenche le brûleur. Il mettra à l'arrêt tout 0::
L() 0
,..... c: d 'abord le brûleur puis la pompe si les b eso ins diminuent.
0 § .q-
N ·. c
u
Voir le schéma d'installation en page suivante.
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
"
LU
V)
'L ~ V)
>- :l
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0 1
0
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0
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193

https://www.GCAlgerie.com/
-
\0
https://www.GCAlgerie.com/
ol=i>
Copyright© 2015 Dunod.

______ ~é~~~ti.:'~ _______________________ -0- 1


Régulateur à temporisation
L-17\_
1- - - - - - - - - - - - - - - - - - 0~ ~
1
1 -0 1
1
T -
T : 3 à30 mn :::J
Alarme
1
1 1 en
1 1 Purgeur f""t
W
• •
11m1te
haute
~--v' I
T - - - - - - - - - - _ I_ - - - - -· - - - - - - - - - - - -: - - - - - -
1 , . ,
1' 5ecunte
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1
1
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1

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1
1
1

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d'air
-!!!..
.,m
1 "?--1 1 1 1 - - 1 c
1 1 l 1 1 1
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ITlT R
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1 1
1 : 1

.L
1
1
1 1
1 t 1 1
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1
1 1 1
---_. --- B~= =- - - 0 m,
T T
1
T
1 1
~
1 ti T •
1
1
T
1
1 ti 0 ('JQ
1
1 '
1 1 1
R1S 1L1H
1
1 1
1
R1S'LtHI
1

1
1

1
... -c
PJ

1 1 1 1 f""t
0
c c 1 1 LJI
1
1 c :::J


1
1

1
1
1
1
1
... 1 ! Bouteille de
"'O
0
.,c
0 1CAR 0 1CAR
1

0 1
1
1
1
1
1
découp lage
hyd raulique Émetteur
Ci"
n
:r
PJ
c
~ ~
('JQ
m
EF
-m...
I»'

PJ
~ 11---4' c
n
:r
PJ
c
Figure 29.S o..
Schéma d 'installation m

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Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude

Choisir le montage en fonction du réglage


souhaité
Réglage de débit: régulation terminale de l'émetteur

V2V débit
----- constan t
Débit constant •--==== débit
variable
perte de charge pour
- le dimensionnement
de la vanne

Figure 29.6 Van ne à 2 vo ies et une vanne de pression d ifférenti elle

V3V

Débit constant

Figure 29.7 Van ne à 3 voies en ré part iti on (vanne à secte ur)


z
0
~
~...J
:1l
"O
. "'
'"'
:::>
0 .:!?
c 6 ~
:J "5 'W
0
ll) 0
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...... c:
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Débit constant .q-
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u
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0 w
1:
en fr.... (/)
"L E (/)
>- ::l
a. ~ V3V
0
0
u
1
"O
c
0
Figure 29.8 Van ne à 3 vo ies en mé lange
c
::l
Cl
©

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Installer une régulation pour le chauffage à l'eau chaude

_____ ...,. __ J..r - -----0


- - - - .... _
______
1 1

débit
-----
co nstant
débit
••c:::== varia ble
Déb it constan t
Débit
variable
Llp - J
perte de charge pour
- le d imensionnement
de la vanne

Figure 29.9 Vann e à 2 voies et un e p o mpe à vitesse vari a bl e

Réglage de température : régulation par zone

- - - - -4 - - -

V3V

Figure 29.10 Vann e à 3 vo ies en m éla nge

"O
0
c
:J 1
0 T
ll)
......
0
N
@
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u
Figure 29.11 Van ne à 3 vo ies en répa rtit io n (vanne à secte ur)

196

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V2V t
- - - - - débit const ant

V2V
---==== débit variable
- perte de charge pour
le dimensionnement de la vanne

Figure 29.12 Van ne à 2 voies à actions opposées

- - - -+ - - -

Figure 29.1 3 Vanne à 3 vo ies en m éla nge et un méla nge fixe (8d < 8P)
La t empérature d e l' eau chaud e d e départ est inférieure à la tempéra ture
de l'eau ch aude au primaire

~----- T

z
0
~...J
"O
:::>
0
c ~
0
:J 'W
ll)
0:::
......
0 .q-
N
@ ~
....... Figure 29.14 Vanne à 3 voies en m élange (inj ectio n ) w
..c (/)
en
ï:::: (/)
>-
a. 0
u
0
c

197

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,. "
DETERMINER LES PARAMETRES
FICHE 30
DE CONFORT THERMIQUE

Objectif
Déterminer les conditions de température pour que la température du corps des
occupants soit en en équilibre avec la température de la pièce.

REPÈRES

Un individu est dans une situation de confort hygrométrique lorsqu ' il


n 'est pas capable de dire s'il a besoin de chaud ou s'il a besoin de froid.
Le confort humain peut s'exprimer par:

P.mt +Pext = 0

D P int [W] production interne :

P.lnt = PM- Pw

m étabolism e dû à la combustion d es aliments


puissance m écanique du corps humain lors de
son activité, qui peut être souvent négligé par
ra pport au flux calorifique du métabolisme
D P ext [W] puissance calorifique échangée par le corps humain
avec son environnement extérieur:

"O
0
c Pext = (Prad + Pcv + Pc + Pcvres ) + (Pd1f + Pres + Psw ) = Ps + P1
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

198

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Déterminer les paramètres de confort thermique
-----

surface air environnant


environnement rayonnement 35 % P rad
convection 35 %PCV
~--chaleur sensible perdue par
la peau et vêtement par
conduction
1%Pc

sueur

flux de vêtement
chaleur surface exposée
perdu par
évaporation
24%P
sw respiration
p
res
production interne
p
mt

6 % ingestion nourriture

Figure 30.1 Flux thermiques échangés par le corps humain

Flux thermique sensible Ps


D Prad [W] flux radiatif entre l'enveloppe extérieure (peau ou vête-
ment) et les parois éloignées et/ ou le soleil
D P cv [W] flux de convection entre l'air et l'enveloppe extérieure
du corps (peau ou vêtement)
DP c
[W] flux de conduction avec les matières solides en
contact z
D Pcvres [W] flux de convection sensible entre les poumons et l'air 0
~
passant dans les poumons ~...J
:1l
"O
. "'
'"'
:::>
0 .:!?
c 6 Flux thermique latent P 1 ~
:J "5 'W
0
ll) 0
"'
c:
...... c:
D P dif [W] flux échangé par diffusion entre les couches cutanées 0:::
0 § et l'ambiance .q-
N ·. c
~
u
@ ~ 0
D Pres [W] flux échangé lors de la respiration par rejet de vapeur
w
...... ....
..c ~
en ....
d'eau par les poumons (/)
"L E
>- ::l D Psw [W] flux échangé lors de l'évaporation par de la sueur (/)
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0
c
::l
Cl
©

199

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Déterminer les paramètres de confort thermique

Critères de confort
Ces critères, définis par la norme NF EN ISO 7730, so nt applicables
pour les ambiances thermiques modérées. En vo ici quelqu es-uns cri-
tères en fonction de PMV, le vote moyen prévisibl e et de PPD, le pour-
centage d ' insatisfaits:
D le métabolism e de l'i ndividu ,
D l'activité de l' individu ,
D la résistance thermique des vêtements,
D l' humidité,
D la température sèche de l'air ambiant,
D la vitesse de l'air,
D La température de la surface corporelle (vêtue ou non).

SAVOIR-FAIRE

La production d'énergie par le métabolisme


La quantité de ch a le ur produite par le corps humain provient de la
combustion des a liments ingérés par l'organisme. L'unité d e mesure est
le met. 1[met] = 58,1 5 [W/ m 2 ].
La température interne du corps peut osci ll er entre 36 °C et 41 °C,
pour un e valeur moye nn e de 37 ° C, quelles que so ient les co nditi o ns
environnantes. Une partie de la chaleur produite par le corps hum a in
sert à mainte nir la te mpérature inte rn e vois in e d e 37 °C.

Tableau 30.1 Production d 'éne rgie métabolique NF EN ISO 7730 annexe

Activité W/m 2 m et
Repos, couché (métabolisme basal) 46 0 ,8
"O
0
c Repos, assis 58 1,0
::J
0 Activité légère, assis (bureau, domicile, école, laboratoire)
L() 70 1,2
,..... Activité moyenne, debout (vendeur, travail ménager, travail sur machine)
0
Activité moyenne, debout (vendeur, travail ménager, travail sur machine)
"'@ 90 1,6

..... Marche à plat 116 2,0


~
Ol
ï::::: Marche à 2 km/h 11 0 1,9
>-
a.
0
Marche à 3 km/h 140 2,4
u Marche à4 km/h 165 2,8
Marche à 5 km/h 200 3,4

200

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Déterminer les paramètres de confort thermique

La température de confort
Appelée également température sèche ou température opératoire, elle
exprime les échanges par convection et par rayonnement. Cette tempé-
rature to se calcule conformément à la NF EN ISO 7730 comme étant :

to =A·ta +(1 - A)·trm

D ta [°C] température sèche de l'air ambiant


D t rm
[°C] température radiante moyenne
D A coefficient qui caractérise l' inAuence de la vitesse de l'air

vaiJm/s] < 0,2 0,2 à 0 ,6 0 ,6 à 1

A 0 ,5 0 ,6 0,7

Si v < 0 ' 2 m/ s et t rm < 4 °C :


ta+ t,m
t = ---
0 2

La température ambiante 8a
C'est un paramètre fondamental pour le confort thermique, erm étant
la températu re radiante moye nn e des parois.
Température de l'air [ 0 C]

30
Habillemenr
[do]

0
z
0
~...J
::V 20
"O
c
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.,
ti
"O '~
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c 6 ~
::J ;:; 'L.IJ
0 "'c:0 10 0::
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Ol ....
0
....... ....
.,
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0
"
LU
V)
'L ~ V)
>- ::> 0 ,5 1,5 2 2,5 3
a. ~
0 1
Métabolisme 0
u "O
0
[met ] 0
c
::>
Cl Figure 30.2 température a mbiante pou r:
@ V = 0 ,2 m/s; Cj> = 50%; 8,m= 8a °C

201

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Déterminer les paramètres de confort thermique

EN PRATIQUE

La température de confort
Degré hygrométrique

Enthalpie
20
h(kJ / kg]

15

10

5
-10

0
-15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Tem pératu re ( "C]

Figure 30.3 Paramètres de la zone d e confort recommandé

•••••••••••••••••••• D 1 : Zone à éviter (problèmes de séche-


resse)
Recommandations pour les
postes de travail « sédentaires » D 2 : Zone à éviter (développement de
bactéries et de microchampignons)
Les recommandations visant le confort D 3 : Zone à éviter (développement
sont une température ambiante de 19 °C d'acariens)
à 24 °C, une vitesse d'air inférieure
"'O
à 0,25 m/s et une humidité relative
D 4 : Zone de confort recommand ée
0
c
::J de 30 à 70 %.
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

202

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Déterminer les paramètres de confort thermique

L'habillement des personnes


L'habillement est fonction de la température extérieure (hiver, été) et
du type de local. La résistance thermique se mesure en [ clo] :
1 clo = 0 ,155 m 2 .K/W.

Tableau 30.2 Valeurs d'isolement dû aux vêtements

Résistance thermique Résistance thermique


Habillement
[do] [m2 ·K/W]
Nu 0 0

Short 0,1 0,016

Tenue tropicale 0,3 0,047


(short, sandales, chaussettes,
chemise à manches courtes)
Tenue légère d'été 0 ,5 0,078

Tenue de travail légère 0,7 0,124

Tenue d'intérieur pour l'hiver 1 0,155

Tenue d'extérieur pour l'hiver 1,5 0,233

z
0
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0
u

204

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LES FICHES
Fiche 31 : Historique de la réglementation thermique .... ... .... 206
Fiche 32: La Réglementation thermique 2005 ...... .. ...... ... .... 210
Fiche 33: La Réglementation thermique 2012 ...... .. ...... ... .... 218
Fiche 34: Réaliser un diagnostic de performance
énergétique (DPE) ..... .... ..... .. ....... .. ....... .. ...... ... .... 226
Fiche 35: La démarche HQE ..... ... ...... .. ....... .. ....... .. ...... ... .... 232
Fiche 36: Les labels de performance énergétique ....... ......... . 238
Fiche 37: Le crédit d ' impôt ....... ... ...... .. ....... .. ....... .. ...... ... .... 242

205

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
HISTORIQUE DE LA RÉGLEMENTATION
FICHE 31
THERMIQUE

Objectif
ConnaÎtre les dates clés de la mise en place de la réglementation thermique.

REPÈRES

1974 Naissance de la Réglementation


thermique
La première réglementation thermique, suite à la première crise pétro-
lière mondiale, ne concerne que le résidentiel : maisons individuelles et
logements collectifs. L'objectif est de diminuer la dépendance énergé-
tique de la France en réduisant les consommations. L'exigence concerne
le niveau global de déperditions des logements ( coefficient G) qui
dépend de la zo ne climatique et du type de chauffage.

La Réglementation thermique 1976


La réglementation thermique s'étend à tous les bâtiments non résiden-
tiels qui doivent désormais respecter une exigence concernant l'isola-
tion de l'enveloppe (coefficient G1 ).
L'arrêté du 4 novembre 1980 crée le premier label : Label Haute Isola-
tion (résidentiel).
Le décret et arrêté du 24 mars 1982 renforce le niveau d ' isolation de
l'enveloppe et le coefficient B pour les besoins de chauffage) pour le
secteur résidentiel. Le label devient : Label Haute Isolation Secteur
"O
0
c Résidentiel.
::J
0 L'arrêté du 5 juillet 1983 lance des labels Haute Performance Énergé-
L()
,..... tique (H PE) et Solaires.
0

"'@
.......
~
Ol
La Réglementation thermique 1988
ï:::::
>- La réglementation est à nouveau renforcée pour les secteurs résidentiel
a.
u
0 et tertiaire par l' insertion de nouveaux coefficients dans le résidentiel :
G devient GV (déperdition thermique), B devient BV (besoin de chauf-
fage) et C (consommation énergie pour le résidentiel).
206

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Historique de la réglementation thermique
-------

La Réglementation thermique 2000


Entrée en vigueur le 1er juin 2001 suite aux directives des accords de
Rio et de Kyoto où la France s'est engagée, elle s'applique à tous les
bâtiments neufs à usage résidentiel ou secondaire, dont le permis a été
déposé après la date de mise en vigueur de 2001, pour une tempéra-
ture normale d'usage supérieure à 12 °C.
La consommation annuelle d'énergie réglementaire doit être inférieure
à la consommation d ' un bâtiment de même forme, ayant des caracté-
ristiques thermiques de référence en matière d ' isolation , de système de
chauffage et de production d 'eau chaude. La France est découpée en
zones climatiques (3 zones Hiver et 4 zones Été).

Figure 31.1 Zones climatiques en hiver et zones climatiques en été


z
0
~...J
. ~., La directive 2002/91 /C E (DEPEB) du 16 décembre 2002 concerne la
"'O ,.,
0 -~
c 6 performance énergétique des bâtiments neufs et existants. -
V>
(J
::J ;:; \UJ
0 "' c: Le Plan climat de 2004 traduit les mesures transposant la DEPEB d e ...J
L() 0
,..... c:
0 §
2002 et fixe les objectifs de la RT 2005 : division par 4 des émissions de l/')
N ·.c
u co2du secteur du bâtiment à l' horizo n 2050.
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
"
UJ
V>
'L ~ V>
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

207

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Historique de la réglementation thermique

La Réglementation thermique RT 2005


Le décret n ° 2006-1147 OPE du 15 septembre 2006 détaille les
méthodes et la procédure de OPE (Diagnostic de Performance Énergé-
tique) pour les ventes.
Le 3 mai 2007 est publié l'arrêté relatif au contenu et aux conditions
d 'attribution du label H PE pour le marché de la rénovation des bâti-
ments et prépare l'obligation d'atteindre des performances éner-
gétiques en 201 O. Il concerne principalement l'isolation des parois
opaques (murs, planchers, toitures), vitrées (fenêtres) et l'améliora-
tion ou le remplacement du système de chauffage. Le label se décline
en 5 niveaux: HPE 2005, THPE 2005, HPE EnR 2005, THPE EnR
2005, BBC 2005.

La Réglementation thermique RT 2012


Elle s'oriente vers un habitat neuf basses consommations, correspon-
dant au niveau « A » de l'étiquette énergétique : inférieur ou égal à
50 kWhEP/an et par m 2 pour les consommations de chauffage, d'eau
chaude sanitaire, de rafraîchissement, de ventilation, d'éclairage et
auxiliaires.

"O
0
c
:J
0
ll)
......
0
N
@
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

208

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Historique de la réglementation thermique

Logement économe

~50 A
51à90 B

>45o G
Logement énergivore

Figure 31.2 Étiquette é nergétique illustra nt la co nsomm ation conventi o nn elle


(en KWhEpf m 2 ·an) d ' un logem ent

z
0
~...J
"'O
0
c
-
V>
(J
::J \UJ
0 ...J
L()
,.....
0 l/')

"'@
.......
~
Ol
"
UJ
V>
ï::::: V>
>-
a.
0
0
u 0

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FICHE 32 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE 2005

Objectif
Limiter les consommations énergétiques, assurer le respect des exigences mini-
males, limiter /'inconfort en été. À long terme : diviser par 4 les émissions de
co2du secteur du bâtiment à l'horizon 2050.

REPÈRES

Le champ d'application
Elle s'applique aux bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments
pour tous les permis de construire déposés à partir du 1er septembre
2006. Elle impose aux habitations neuves individuelles, collectives et
aux bâtiments tertiaires des systèmes de chauffage performants ( chau-
dière à condensation, énergies renouvelables), de climatisation, de
ventilation, d 'éclairage et des niveaux d ' isolation minimum à respec-
ter. Elle améliore de 15 % la performance énergétique d es bâtiments
neufs.
La France est découpée en 8 zones climatiques et le projet de construc-
tion est comparé à un projet de référence.
Les températures extérieures conventionnelles, e eb' sont exprimées en °C.
Les données climatiques sont en heure solaire et les donn ées relatives à
l'occupation sont en temps légal. Le temps légal est le temps en usage
en France, il est égal au temps solaire avec une heure de plus en hiver
et deux heures de plus en été. La méthode gère le passage de l' un à
"O
0 l'autre.
c
::J
0
L()
Tablea u 32.1 Températu res extérieures conventionnell es
,.....
0

"'@ H1a;H1b;H1c -9 ° C
....... H2a; H2b; H2c; H2d -6 ° C
~
Ol
ï::::: H3 -3 °C
>-
a.
0
u

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Figure 32.1 Découpage de la France en 8 zones climatiques

Q ua nt à la co rrectio n d 'alt itu d e po ur l'ensembl e d es zo nes, les valeurs z


d e réfé rence correspo nd ent a u niveau d e la m er (alt it ud e 0) . La pri se en 0
~...J
compte de l'alt itud e, z, se ra effectu ée par un e d imin utio n de la tempé-
rature extéri eure, 8 e1.. La co rrectio n d ' humidité est d e - 1 g/kg.air sec po ur
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
les altitudes s upérie u res à 400 m.
-
V>
(J
::J ;:;
Tableau 32 .2 Correction d'alt itude : 8 el.
\UJ
0 "' c: ...J
L() 0
,..... c:
0 § Inférieure ou égale à 400 m 0°C l/')
N ·. c
u
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
Supérieure à 400 m et inférieure ou égale à 800 m
Supérieure à 800 m
-2 ° C

-4 ° C
"
UJ
V>
'L ~ V>
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
c
0
0
:l
Cl
@

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La règle des « 3 C »
Il faut respecter la règle des« 3 C » simultanément.
IJ Consommation : la consommation d 'é nergie primaire doit être
inférieure à la consommation d ' une maison de référence définie
par les pouvoirs publics. La consommation de la maison doit être
inférieure à une consommation maximale définie par les pouvoirs
publics.

Cep::; Cepréf
Cep::; Cep max

IJ Confort d'été : la température intérieure conventionnelle (pour


les journées chaudes d 'été) doit être inférieure à une température
intérieure définie par les pouvoirs publics

Tic ::; Ticréf [ ° C]


IJ Caractéristiques thermiques minimales et respect des garde-fous :
le Ubât max et la performance des équipements, ainsi que les carac-
téristiques thermiques minimal es ont été défini s par les pouvoirs
publics.
De plus pour le respect de la RT, il ne faut positionner le ballon d'ECS
électrique dans un volume non chauffé et ne pas climatiser les mai-
sons, à l' exception de la zone H3 + zones de bruits importants + alti-
tude< à 400m

Respect d'une consommation maximale


2
parm SHON

(SHON : surface hors œuvre nette)


"O
0
c
Cep = Cch ·Cepch + Cfr ·Cepfr + CECS ·Cepecs + Cel ·Cepelec + Cvent ·Cepvent +
:J
0 Caux ·Cepaux - Epv ·Cepev
ll)
......
0
N
IJ Cep c h' Cepfi,r Cep ecs , Cepe1ec , Cep vent , Cepaux et Cep ev sont les coefficients
@ de transformation en énergie primaire correspondant respective-
.......
..c ment au chauffage, au refroidissement, à l'éclairage, à l'ea u chaude
en
ï:::: sanitaire, à la ventilation, aux auxiliaires et au photovoltaïque
>-
a.
u
0 IJ C ch [kWh/m 2 ] consommation conventionnelle d 'é nergie
corres pondant au chauffage hors auxiliaires
et ventilateurs
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D cfr [kWh/ m 2 ] consommation conventionnelle d'énergie


correspondant au refroidissement hors auxi-
liaires et ventilateurs
D C e1 [kWh/ m 2 ] consommation conventionnelle d'énergie
correspondant à l'éclairage
D C ECS [kWh/ m 2 ] consommation conventionnelle d'énergie
correspondant à la production d'ECS
D cvent [kWh/ m 2 ] consommation conventionnelle d 'énergie
correspondant aux ventilateurs
D caux [kWh/ m 2 ] consommation conventionnelle d'énergie
correspondant aux autres auxiliaires de dis-
tribution et génération
D Epv [kWh/ m 2 ] fourniture d 'énergie photovoltaïque

Tableau 32.3 Coefficients de transformation


en énergie primaire Cep
••••••••••••••••••••
Plan Climat 2004
Énergie Cep
L'objectif de Plan Climat 2004 est d'amé-
Électricité et photovoltaïque 2,58
liorer la performance énergétique en 2020
Bois 1,00 de 40 % par rapport à 2000 :
Réseau 1,00 1. Poursuivre résolument l'intégration du
Autres énergies 1,00 recours aux énergies renouvelables, en
introduisant, pour la première fois en
référence une part de chauffage par
énergie renouvelable ou par bioénergie.
Ta bleau 3 2.4 Conso m matio n m axi male de chauffage
Cepmax selon la zo ne climatique 2. Pour le chauffage par combustibles
z
fossiles, positionner les chaudières à
0
~...J
2
Cepmax en kWh/m .an H1 H2 H3
condensation en référence et pour le
. ~., Combustibles fossiles 130 110 80 chauffage électrique la pompe à cha-
"'O ,.,
0 -~
c 6 Chauffage électrique
250 190 130
leur en référence, en renforçant le -
V')

(J
::J ;:; dontPAC niveau de référence. \UJ
0 "' c: ...J
L() 0
,..... c: 3. Réduire significativement ou traiter
0 § l/')
N ·.c
u complètement les ponts thermiques en
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
ayant recours, par exemple, à l'isolation
par l'extérieur ou l'isolation répartie.
"
UJ
V')
'L ~ V')
>- :l
a. ~
0 1
4. Limiter l'impact des défauts d 'étan- 0
u "O
0 chéité des bâtiments. 0
c
:l
Cl
@

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SAVOIR-FAIRE

Calcul du coefficient Ubât

D A1 [m2] aire de la paroi déperditive (i) du bâtiment,


portes et fenêtres non comprises
D u 1 [W/ m 2K] coefficient de transmission thermique de la paroi
déperditive (i) du bâtiment
D b coefficient de réduction des déperditions, res-
pectivement à travers les parois (i), (j), (k)
D /j [ m] linéaire du pont thermique de la liaison (j)
D 'I'·J [W/ mK] coefficient de transm1ss1on linéique du pont
thermique de la liaison (j) du bâtiment
D Xk [W/ K] coefficient de transmission ponctuel du pont
thermique de la liaison (k) du bâtiment
Le coefficient de déperditions par les parois et les baies du bâtiment
Ubâr ne pe ut pas excéder le coefficient maximal de déperditions d e base

par les parois et les baies du bâtiment noté u bât max> déterminé selon
l' usage du bâtiment et le coefficient de dép erditions de base par les
parois et les baies du bâtiment, noté u bât base · u bât base se calcule de la
mêm e manière que U bârréf mais prend en compte les surfaces exactes de
vitrage du projet et non celles de référence :
D mai so ns individu elles : u bâtmax = u bâtbase X 1,20
"O
0
D autres bâtiments à usage d ' habitation: u bâtmax = u bâtbase X 1,25
c
0
::J
D autres bâtiments : LJbât max = LJbât base X 1,50
L()
,.....
0

"'@ Valeur de Ubât prise en référence ( Ubâtréf)


.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
u
0 U. = a,.A, + a2.A + a3.A3+ a4.A4 +as.As + a6A6 +al .Al + asLs. + a9.4 + a10"L,o
~~ A,+A+A+~+A+A+A

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Figure 32.2 Ubât prise en référence p o ur un b âtim ent réside nti el o u terti a ire

Zones climatiques
Coefficient a. Surface ou
Parois 1
H1, H2 et
W/m2 K H3s800m longueur
H3>800m
Mur en contact avec l'extérieur ou le sol a, 0,36 0,40 A,
Planchers hauts et toitures autres que ceux pris
ai 0,20 0,25 Ai
en compte dans A3
Planchers en béton ou en maçonnerie et plan-
a3 0,27 0,27 A3
chers à base de tôles métalliques nervurés
Planchers bas a4 0,27 0,36 A4
Portes, à l'exception des portes entièrement vitrée as 1,5 0 1,5 0 As
Fenêtres portes vitrées, portes fenêtres, parois
a6 2 ,10 2,30 A6
transparentes et translucides dans non résidentiel
Fenêtres portes vitrées, portes fenêtres, parois
transparentes et translucides dans résidentiel a? 1,8 0 2 ,10 A7 z
Ponts thermiques de liaison au niveau de plancher (a; en W/mK)
0
Bas as 0,4 0 0,4 0 LB ~...J
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
Intermédiaire (maison individuelle)
Intermédiaire (autres bâtiments)
a9
0,55
0,60
0,55
0,60
L9 -
V')

(J
::J ;:; \UJ
0 "' c: Haut (maison individuelle) 0,50 0,50 ...J
L() 0
,..... c: a10 L,o
0 § Haut (autres bâtiments) 0,60 0,60 l/')
N ·. c
u
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
Po ur les bâ tim e nts d' ha bitatio n, a7 co rres po nd à d es ba ies avec fer- "
UJ
V')
'L ~ V')
>- :l met ure. Po ur les vit rines et po rtes d 'e ntrée p ubli c da ns les bâ tim e nts
a. ~
0 1 à usage a ut re qu e d' habi t a ti o n, les la nte rn eaux, les o uvra nts-po mp ier, 0
u "O
0
0
c
:l
a6 = 5,8 W/ m.K.
Cl
@

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EN PRATIQUE

Tableau 32.5 Les garde-fous

RT2000 RT2005

Parois Uparoi Rparoi Uparoi Rparoi


maximale minimale maximale minimale
(W/m2.K) (m2 .K/W) (W/m2 .K) (m 2 .K/W)
Murs en contact avec l'extérieur
0,47 2,0 0,45 2,05
ou avec le sol
Murs en contact avec un volume
- - 0,45/ b 2,05
non chauffé
Combles et rampants 0,30 3 ,2 0,28 3,45

Toitures terrasses 0,36 2,6 0,34 2,80

Toitures en tôles métalliques


0,47 2,0 0,34 2,80
ou en maçonnene
Planchers hauts en béton
0,3 6 2,6 0,34 2,80
ou en maçonnene
Planchers bas sur vide sanitaire 0 ,43 2,0 0,40 2 ,15

Planchers bas sur local


- - 0,40 2,15
non chauffé
Planchers bas donnant
0 ,3 6 2,6 0,36 2,60
sur l'extérieur
Planchers bas donnant
0 ,3 6 2,5 0,36 2,50
sur parking collectif
Fenêtres et porte-fenêtres prises -
2 ,90 2,60 -
nues donnant sur l'extérieur
Façades rideaux 2,90 - 2,60 -

"O
0 Coffrets de volets roulants - - 3,00 -
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Tableau 32.6 If' m axim a l (W/ m K) d es po nts t hermiqu es. Liaisons ent re deux pa rois do nt
l' un e a u m o ins est en co ntact avec l'ext érie ur

RT2000 RT2005
Maisons individuelles 0,99 0,65

Logements collectifs 1,10 1,00

Autres bâtiments 1,35 1,20

Tableau 3 2 .7 Valeu rs du coeffi cient b

Description du local non chauffé b


Hall d'entrée non chauffé d'un immeuble 0,8

Hall d'entrée chauffé de 12 à 15°C 0,2

Cage d'escalier centrale séparée de l'extérieur par un sas d'entrée 0,3

Cage d'escalier chauffée de 12 à 1 5 ° C 0,2

Cage d'escalier centrale donnant directement vers l'extérieur 0,4

Comble non chauffé séparé des locaux chauffés par une paroi isolée 0,9

Comble non chauffé séparé des locaux chauffés par une paroi non isolée 0,8

Vide sanitaire aéré d ' un bâtiment ancien 0,5


Vide sanitaire aéré d'un bâtiment récent 0,7

Vide sanitaire non aéré d ' un bâtiment ancien 0,3


Vide sanitaire non aéré d'un bâtiment récent 0,5

Cave, garage, sous-sol d'un bâtiment:


Très enterré, plafond non isolé 0,4
Très enterré, plafond isolé 0,7
Peu enterré, plafond non isolé 0,6
Peu enterré, plafond isolé 0,8 z
0
~
...J
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0
c
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0
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0 li)
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u
0
c

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FICHE 33 LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE 2012

Objectif
Limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs résidentiel ou
tertiaire.

REPÈRES

Domaine d'application
La RT 2012 est applicable :
D pour un permis de construire déposé après le 28 octobre 2011 ,
aux bâtiments neufs d e bureaux, d 'enseignement prima ire et
secondaire, d 'accueil de la petite enfance, cités universitaires,
foyers d e jeun es travailleurs, bâtim e nts neufs résidentiels e n zone
ANRU (Agence nati onale pour la rénovation urbai ne);
D pour un permis de construire déposé avant le 1er janvier 2013 , a ux
loge ments individuels et collectifs, bâ timents résidentiels autres
qu e cités ci-dessus.
La RT 2 01 2 s'arti cule to ujours a utour de 5 usages énergétiq ues : c hauf-
fage, climatisation , production d'eau chaude sanita ire, éclai rage , auxi-
liaires (ventilation , pompes, etc.). Elle impose de respecter:
D des exigences de performances globales (consommation d 'énergie
et confort d 'été) ;
D des exige nces minimales de moyens.

"O
0
c
::J
Les exigences de performances globales
0
L() La RT 2012 généralise dans le neuf la construction d e bâtiments basse
,.....
0 consommation pour diviser au moin s pa r deux les consommations par
"'@ rapport à la RT 2005. Elle impose une exigence s ur l'efficacité énergé-
....... tique du bâtim ent pour le chauffage, le refro idi sse me nt et l'éclairage
~
Ol
ï::::: artificiel. Cette exigence prendra en compte l' isolation thermique et
>-
a.
0 permettra d e promouvoir la conception bioclimatique d ' un bâtim e nt.
u
La RT 2012 nécessite les trois exigences simultanées, qu ' il ne faut pas
dépasser :
218

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D exigence d 'efficacité énergétique du


bâti Bbiom ax : limitation simultanée
••••••••••••••••••••
Énergie primaire et énergie finale
bu besoin en énergie pour les com-
posantes liées au bâti (chauffage,
refroidissement, éclairage);
D exigences de consommation Cepmax :
consommation maximale à
2
50 kWhEP/ m .an en moyenne pour
le chauffage, l' ECS, le refroidisse- Pertes par
ment, et auxiliaires; production
D exigence de confort d'été Ticréf : tem- Perte par
pérature intérieure atteinte au cours transformation
d ' une séquence de 5 jours chauds,
inférieure à 26 °C.
L'exigence de consommation (Cepm) est
modulée en fonction des gaz à effet de Figure 33.1 Définition de l'énergie primaire
serre (GES). Les maisons individuelles
doivent recourir aux énergies renouve- L'énergie finale, kWhEF, est la quantité
lables. La réglementation performantielle, d'énergie disponible pour l' utilisateur final.
centrée sur la perform a nce énergétique L'énergie primaire, kWhEP, est la consom-
globale du bâtiment, est plus lisible : mation nécessaire à la production de cette
les exigences sont exprimées en valeur énergie finale.
absolue. Le niveau moyen très perfor- Par convention, du fait des pertes liées à
mant exigé est fixé à 50 kWh E/ m 2 .an en la production , la transformation, le trans-
moyenne. port et le stockage nous allons prendre:
+ 1 kWhEF = 2,58 kWhEP pour l'électricité;
+ 1 kWhEF= 1 kWhEP pour les autres éner- z
Caractéristiq ues des gies (gaz, réseaux de chaleur, bois, etc.). 0
~...J
Don nées éq ui pements
clim atiq ues
------------.._~
~.,

~
.
"'O ,.,
0 -~
c 6
-
V')

(J
::J ;:; \UJ
0 "' ...J
c:
L() 0
,..... c: Caractéristiq ues
0 § Besoins Co nsommatio n
l/')
N ·.c bâti
u Cep
@ -5
..... ....0
~
"
UJ

/S,
.d,·1· ·
..c
Ol .... V')
'L ~ Température V')
>- :l
a. ~
0 1
cenano u t1 1sat1on maxi male 0
u "O
c
0
0
:l
Cl
@ Figure 3 3.2 Rô le d es t roi s coeffi cients

219

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SAVOIR-FAIRE

Le besoin bioclimatique conventionnel Bbio


Le coefficient Bbio correspond aux déperditions : pertes naturelles et
besoins des usagers moins l'apport gratuit (chaleur humaine, du soleil,
etc.) .
Bbiomax est l' exigence de limitation du besoin en énergie pour les compo-
santes liées au bâti (chauffage, refroidissement et éclairage).
Tous les bâtiments doivent respecter:

Bbio ~ Bbio max

Bbiomax = Bbiomax moyen (Mb géo + Mb a it + Mb surf )

D Bbio max moyen est établi selon le type d 'occupation et catégorie


CE1 / CE2
est établi selon la localisation géog raphique
est établi selon l'altitude
M b su rf modulation selon la surface moyenne des logements
pour les maison s individuelles ou accol ées

••••••••••••••••••••
1
Catégorie d'habitation CE1 /CE2
La catégorie du logement influe sur la
"'O
0
c
valeur de plusieurs paramètres modulant
::J
0 le Cep. Les logements classés CE1 ont une
L()
,..... exigence plus forte que ceux classés CE2.
0

"'@
.....
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

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Figure 33.3 Niveau d 'exigence du Bbiomax pour les maisons individu ell es ou a ccolées
et logements coll ectifs : catégorie CE1 , altitud e ~ 400 m, sans modulation de s urface

La consommation conventionnelle
d'énergie Cep
Le coefficient Cep correspond au besoin sur le rendement des équipe-
z
0
~...J
ments. Cepmax est l'exigence maximale de consommation d ' énergie pri -
maire à 50 kWhEP/ m 2 .an.
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6 Cep max = 50 x
Cep ~ Cep max
Mc type (Mc géo + Mc air + Mc su rf + M c GEsl\
-
V')

(J
::J ;:; \UJ
0 "' c: ...J
L() 0
,..... c:
0 §
D Mc type est établi selon le type d 'occupation et catégorie CE1 / CE2
l/')
N ·. c
u
D Mc géo est établi selon la localisation géographique
@
..c ~
-5
..... ....0
Ol ....
D Mc air est établi selon l'altitude "
UJ
V')
'L ~
>- :l D Mc surf modulation selon la surface moyenne des logements V')
a. ~
0 1 pour les maisons individuelles ou accolées 0
u "O 0
c
0
:l
Cl
D M c GES est établi selon le type de ressource énergétique utilisée
@ pour le chauffage et l'eau chaude
221

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Tableau 33.1 Consomm ation convention nelle d 'énergie (en KWhEpfm 2 .an)

RT 2005 {Cep max en logement) RT2012


Zones
climatiques Chauffage par Chauffage électrique Valeur moyenne
combustibles fossiles (dont pompes à chaleur) kWhEP/m 2 .an
H1 130 250

H2 11 0 190 50

H3 80 130

La valeur moyenne exprimée e n kWhEP/ m 2 .an est modulée en fonction


de la localisation géogra phique, des caractéristiques, de l' usage et des
émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol Figure 33.4 Valeur moyen ne Cepmax pour un logement individuel o u accolé,
ï::::: un des lo gements col lectifs après le 1"'j anvier 2015 , pour la catégori e CE 1,
>-
a.
0 à une al ti tude~ 400 m, sans modu lation de surface, sans mod ul ation GES
u

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La température intérieure de consigne (Tic)


Tic~ Ticréf en zone CE1

La Tic correspond à la valeur d 'occupation de la température opérative.


Les exigences à respecter pour les bâtiments de catégories CE1
dépendent de l' inertie, des facteurs solaires, des modes de fonctionne-
ment et des protections mobiles. Sur les 5 jours les plus chauds, la Tic
la plus faible doit être inférieure à la Tic de référence.
Il n'y a pas d'exigences de confort d'été pour les bâtiments de catégo-
ries CE2.

• •••••••••••••••••••
Les exigences de moyens Exigences minimales de moyens
Les exigences visent l'amélioration des
pratiques. La suppression des exigences minimales
Pour les bâtiments d'habitation : n'a plus lieu d'être dans le nouveau cadre
technique fixé. L'introduction des nou-
D obligation de traitement des ponts
velles exigences minimales traduisent des
thermiques ;
volontés publiques fortes: obligation de
D recours aux énergies renouvelables recours aux énergies renouvelables, obliga-
en maiso n individuelle (minimum d e tion de traitement des ponts thermiques,
2m 2 de capteurs solaires pour l'ECS; obligation de traitement de la perméabi-
l'article 16 exige que « toute maison lité à l'air des logements collectifs neufs,
individuelle ou accollée » recoure à maisons individuelles ou accolées.
un e so urce d ' énergie renouvelable);
D traitement de l'étanchéité à l'air (test de la porte soufflante);
D surface minimale de baies vitrées (1 / 6 de la surface habitable); z
D mesure et estimation des consommations d 'é nergie par usage ; 0
~
D prise en compte de la production d 'électricité en habitation
(Cepmax + 12 kWhEP/ m 2 .an).
~
...J
:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
c 6
"5
Pour les bâtiments tertiaires : conditions d'installation de chauffage, -
(/)

~
0
:J
"'
refroidissement et auxiliaires. 'W
ll)
c:
0
...J
...... c: Le recours aux énergies renouvelables
0 § li)
N ·. c
u Toute maison individuelle ou accolée recourt à une source d 'énergi e ~
@ ~ 0
...... .... renouvelable ou à une alternative : w
..c ~
en .... (/)
"L E
>- ::l
D ballon thermodynamique pour la production d 'eau chaude sani- (/)
a. ~ taire (ECS): COP > 2 selon la norme NF EN 16147); 0
u
0 1
"O
c
0
D production de chauffage et/ ou d'ECS assurée par une chaudière à
c
::l
Cl micro-cogénération à combustible liquide ou gazeux (dont rend e-
©

223

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La Réglementation thermique 2012

ment thermique à pleine charge> 90% PCI , rendement


thermique à charge partielle > 90 % PCI, rendement
électrique> 10% PCI).
Le traitement de l'étanchéité à l'air (perméabilité à
l'air)
Les exigences à respecter sont :
IJ pour une maison individuelle ou accolée:
Q 4PA-surf$ 0,6 m3/(h.m2);

IJ pour les immeuble collectifs :


3 2
Q4 PA-surf $ 1 m / (h.m ) ;

Q 4 PA-surf est le débit de fuite sous 4 Pa / la surface


déperditive hors plancher bas.
Figure 33.5 Test d'infiltrométrie Deux options sont possibles pour la justification :
IJ soit par une mesure conformément à
••••••••••••••••••••
SHONRT (surface hors œuvre la NF EN 13829 ;

nette de la réglementation IJ soit par une démarche de qualité de


l'étanchéité à l'air agréée par le minis-
thermique RT 2012) tère en charge de la construction : test
d ' infiltrométrie ou test de la porte
En maison individuelle et logement collec-
soufflante ou « Blower Door ».
tif, la SHONRT est la somme des surfaces de
plancher de chaque niveau de la construc- À partir du 1er janvier 2013, cette exigence
tion, après la déduction des surfaces des est valable pour les mai so ns individuelles
locaux sans équipements de chauffage. ou accolées ; avant le 1er j a nvier 2015,
elle devient un e mes ure obligatoire pour
un imm e uble collectif. Après le 1er janvie r
•••••••••••••••••••• 2015, les deux options sont possibles.
Tolérance Le traitement des ponts thermiques
Pour tous les b â timents, il y a une exi-
En cas d'absence technique disponible
"'O gence sur le ratio de transmission linéiqu e
0
c
permettant de traiter les ponts ther-
::J moyen global :
0 miques des planchers bas et/ou intermé-
L()
,.-1
diaires (risques séismiques, protection Ratio 'I'::; 0,28 W / m 2.I<
0
contre l' incendie), sur justification écrite
"'@ du maître d 'ouvrage :
Ratio 'I' = L:'l'jS HONRT
.......
~
Ol 'I'::; 0,5 W/m.K L'exigence sur le coefficient de t ransmi s-
ï:::::
>-
Q_
sion linéique moyen des liaisons entre
0
u les pl anc hers intermédiaires et les murs
donnant sur l'extérieur ou un local non chauffé est:
'1'9::; 0 ,6 W / m.I<.
224

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La Réglementation thermique 2012

L'isolation des locaux à occupation continue/ discontinue


Un bâtiment ou une partie de bâtiment est à occupation discontinue
s'il n'est pas destiné à l'hébergement des personnes et que, chaque
jour, la température normale d'occupation peut ne pas être maintenue
pendant une période continue d'au moins 10 heures.
Pour tous les bâtiments, l'exigence pour les parois séparant les parties
de bâtiment à occupation discontinue est:

U ~ 0,36 W / m 2 .K en valeur moyenne ••••••••••••••••••••


Exemples de parois isolantes :
À noter
D paroi verticale opaque composée de Les rendements thermiques sont mesurés
10 cm d'isolant Th32 intérieur et 16 dans les mêmes conditions que les normes en
cm de béton banché ; vigueur pour les chaudières à condensation :
D paroi verticale opaque en ossature bois +chaudières étanches au gaz: EN 483 et
avec 16 cm de laine de bois. EN 677
L'éclairage naturel +chaudières non étanches au gaz: EN
Pour les maisons individuelles ou accolées et 297 et EN911
les immeubles collectifs d'habitation, l'exi- +chaudières étanches au fioul : XPD 35
gence est une surface totale de baies, supé- 430et15 035
rieure ou égale à 1/ 6e de la surface habitable. +chaudières non étanches au fioul: XPD
35 430 et EN 303
La limitation des consommations d 'éclai-
rage artificiel Le rendement électrique est mesuré sur un
cycle de fonctionnement de 30 min - départ
Pour tous les bâtiments :
arrêté - et pour une température moyenne
D un dispositif automatique permet, en cas de l'eau de 40 °C, incluant la consommation
d ' inoccupation, l'extinction de l'éclai- électrique de la chaudière (hors pompe).
rage ou, dès que l'éclairage naturel
est suffisant, l'extinction de l'éclairage;
z
0
D un même dispositif dessert au plus 1 000 m 2 et un seul niveau pour
les circulations horizontales et parties communes intérieures, et 3 ~
...J
"O
0
c D
niveaux pour les circulations verticales ;
un suivi des consommations par usage.
-
(/)

~
0
:J
'W
ll) Pour les logements: ...J
......
0
N D un système de mesure permet d ' informer les occupants de leur li)

@ ~
consommation d'énergie par type d'énergie (chauffage, refroidis- w
.......
..c sement, production d'ECS , réseau de prises électriques, autres) ; (/)
en
ï:::: (/)
>-
a. D une information au moins mensuelle est délivrée dans le volume 0
u
0
habitable ou par la voie électronique ou postale avec une estimation c
par clé de répartition pour la production collective (exception : le
chauffage à bois en maison individuelle).
225

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RÉALISER UN DIAGNOSTIC
FICHE 34
DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE)

Objectif
Le OPE doit être présenté lors de la vente ou location des logements et des bâti-
ments tertiaires (bureaux, hôtel, etc.) depuis le 1er juillet 2007 li vise à infor-
mer le propriétaire et le locataire de la consommation d'énergie du logement ou
du bâtiment tertiaire sur son chauffage, sa climatisation, sa production d'eau
chaude sanitaire (ECS), mais pas sur l'électricité spécifique (éclairage, appareils
électroménagers, etc.).

REPÈRES

Les objectifs du DPE sont multiples :


D informer le futur propriétaire ou le futur locataire sur la consom-
mation énergétique du logement (en kWh/ m 2 et par an) et le coût
moyen de celle-ci. Compte tenu des méthodes de calcul dispo-
nibles, ce coût résulte soit d'une méthode standardisée de calcul
de la consommation (à partir d'une méthode de calcul mise au
point par les Pouvoirs Publics), soit de la moyenne des relevés des
consommations sur trois ans. L'information donnée est une esti-
mation à partir d ' un prix moyen du kWh fourni par la Direction
générale de l'énergie et du climat (DGEMP);
D sensibiliser le futur propriétaire ou locataire aux conséquences
de sa consommation en énergie sur le climat de notre planète,
en repérant cette consommation (en kWh/ m 2/ an) et les émis-
sions de co2(en kg/ m 2/ an) qui en résultent, d'une part sur une
"O
étiquette« énergie» et d'autre part sur une étiquette « climat»,
0
c suivant une échelle de A (logement économe) à G (logement
::J
0 énergivore) ;
L()
,.....
0 D donner au futur propriétaire ou locataire des conseils pour maîtri-
"'@ ser sa consommation sous forme de recommandations de gestion
..... et de comportement et au futur propriétaire des recommanda-
~
Ol
ï:::::
tions de travaux d 'économie d'énergie ou de lutte contre l'effet de
>-
a. serre.
0
u

226

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Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE)
----

SAVOIR-FAIRE

Champ d'application
La notion de diagnostic de performance énergétique (OPE) des bâtiments est issue de la
directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments n° 2002/91 parue en
janvier 2003 qui vise à donner un cadre européen aux politiques nationales de réduction des
consommations d'énergie des bâtiments existants et à construire, dans la perspective de la
mise en œuvre du protocole de Kyoto.
Le décret n° 2006-1147 du 14 septembre 2006 est relatif au diagnostic de performance
énergétique et à l'état de l' installation intérieure de gaz dans certains bâtiments pour une
application au 1er novembre 2007 pour les ventes de bâtiments.
Logement économe Faible émission de GES

s so A s so A

s1à90 B 6 à 10 B
Consommation
co nventionnelle
11 à 20 c Estim ation

>>>11111
des émissions
2 1 à3s D
36 à SS

s6 à so
E
>>11111
F

> 4so G >W G


Logement énergivore Forte émission d e GES
z
0
~...J
Figure 34.1 Exempl e d e diagnostic énergétique

. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
La méthod e permettant d 'établir les valeurs conventionnelles à afficher
peut différer selon les bâtiments et leurs caractéristiques d 'exploita- -
V>
(J
::J ;:; \UJ
0 "' c:
tion: ...J
L() 0
,..... c:
0 § D dans les logements individuels en chauffage individuel (maisons et l/')
N ·.c
u appartements) on s'appuiera sur la méthode 3CL (Calcul consom-
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
mations conventionnelles des logements) développée par les pou-
voirs publics et qui est gratuitement mise à dispos ition;
"
UJ
V>
'L ~ V>
>- :l
a. ~
0 1 D en appartement en chauffage collectif, s ur les donn ées du syndic ; 0
u 0
"O
c
0
:l
D dans les autres cas, on devra dans un premier temps s'appuyer sur
Cl
@ les factures réelles d 'énergie ;
227

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Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE)

D enfin pour les constructions neuves, c'est la méthode de calcul


réglementa ire (RT 2000 puis RT 2005).
Les dispositions de l'arrêté du 3 mai 2007 applicable depuis 1 novembre
2007 concernent:
D l'iso lation thermique des murs, des planchers et du toit;
D les fenêtres, portes fenêtres et vérandas chauffées;
D le chauffage ;
D l'eau chaude sanitaire;
D le refroidissement;
D la ventilation;
D les énergies renouvelables ;
L'.éclairage est également soumis à ces obligations pour les bureaux de
plus 1 OO m 2 .
Depuis le 1 novembre 2007, les diagnostics comportent également un
diagnostic« installation intérieure du gaz» (tuyauteries, appareil, ven-
tilation).

EN PRATIQUE

Les logiciels pour le DPE


Des éditeurs de logiciel commercialisent actuellement des outils basés
s ur les algorithmes de la méthode 3CL (liste non exhaustive) :
D Fisa-DPE de Fauconner Ingénierie SA;
D logiciel IMM 'PACT;
D log ici el OPE-Win de Perrenoud ;
"O
0
D BBS slama propose Diag OPE;

0
c
::J D Diadem de Cardonnel ;
L()
,..... D Arpasoft propose Distotablet;
0
D Atlante développement;
"'@ D Analysimmo;
.......
~
Ol
ï::::: D DPEDiag de Batidiag;
>-
a.
0 D Dtimmo;
u
D OBBC développe Win Carrez;
D Impartial Software - Diagnostic Suite.
228

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Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE)

Le nouveau DPE
L'arrêté du 13 décembre 2011 a notamment pour but de faire monter
en compétences l'ensemble de la profession en :
D exigeant un prérequis de formation initiale de bac+2 dans le
domaine des techniques du bâtiment avant toute certification
ainsi qu'une formation continue d'au moins 3 jours;
D distinguant deux niveaux de certification nommés : soit « indivi-
duel » pour les maisons individuelles, les appartements et les lots
tertiaires affectés à des immeubles à usage principal d'habitation,
ainsi que les attestions de prise en compte de la réglementation
thermique ; soit « tous types de bâtiments » pour les immeubles
collectifs et les bâtiments à usage principal autre que d'habitation
en plus des missions du niveau précédent;
D identifiant expressément les éléments à contrôler par les orga-
nismes certificateurs lors des examens théoriques et pratiques
ainsi qu'en précisant le déroulement de ces examens ;
D instaurant une visite sur site systématique ;
D définissant la notion de transfert de certification.
Ce texte est entré en vigueur le 1erfévrier2012 .
L'arrêté du 27 janvier 2012 exige que tous les logiciels intégrant la nou-
velle méthode de calcul 3CL-DPE soient validés par le ministre en charge
de la construction avant leur utilisation par les professionnels de façon
à ce qu'ils possèdent un outil fiable et respectueux de l'intégralité des
aspects réglementaires liés au DPE. Par conséquent, une seconde pro-
cédure de validation des logiciels a été prévue pour tous les éditeurs
de logiciels. Les deux arrêtés du 8 février 2012 sont comparables puis-
qu'ils permettent de modifier les volets« vente» et« location» du DPE
z
0
en les rendant cohérents l' un vis-à-vis de l'autre.
~
Parmi les modifications mises en place : ~
...J
:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
c 6
"5
D précision de la nécessité que tout DPE fasse l'objet d ' une visite du
bâtiment par la personne certifiée qui l'élabore ;
-
(/)

~
0
:J
"'
'W
ll)
c:
0
...... c:
D introduction d'une fiche technique recensant les données entrées ...J
0
N
§
·. c
par le diagnostiqueur dans la méthode de calcul à joindre dans le li)

~
u
@ ~ DPE;
0
...... .... w
..c ~
en .... D introduction d'un tableau récapitulatif de la méthode à utiliser (/)
"L E (/)
>- ::l pour la réalisation du DPE ;
a. ~
D 0
u
0 1
"O
c
0
obligation d'inscrire, dans le cas de l' utilisation d'une méthode de c
::l calcul, des explications personnalisées sur les éléments pouvant
Cl
©

229

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Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE)

mener à des différences entre les consommations estimées et les


consommations réelles;
D pour les OPE réalisés sur la base des consommations réelles : obli-
gation de laisser les étiquettes vierges en cas exceptionnel justifié
d'absence de factures ;
D remplacement de la surface hors œuvre nette SHON pour les bâti-
ments tertiaires par la surface thermique 5rh;
D exclusion des centres commerciaux qui feront l'objet d'un arrêté
dédié à la spécificité de ces bâtiments;
D possibilité généralisée de soustraire la part d'énergie renouve-
lable à la consommation énergétique totale pour éditer l'étiquette
« énergie » ;
D pour les maisons individuelles, les immeubles, les appartements
équipés d'un chauffage individuel ou collectif avec un système de
comptage, la consommation liée à la production d'ECS doit tou-
jours être calculée selon une méthode conventionnelle, que le bien
ait été construit après 1948 ou non, car cette énergie est unique-
ment liée à l'occupation et non à la date de construction ;
D possibilité d ' utiliser et les factures et la méthode conventionnelle
pour réaliser le OPE lorsque les deux types d 'équipements énergé-
tiques respectivement individuel et collectif sont présents;
D mise à jour des tarifs de l'énergie et des contenus en co 2
des
réseaux de chaleur;
D dans le descriptif des équipements du logement situé page 2 du
OPE : le type de système de ventilation à renseigner; le remplace-
ment de la mention « Inspection > 15 ans» par « rapport d 'entre-
tien ou d'inspection des chaudières joint (oui , non , non requis) ».

Exemple de l'action du DPE sur la dépense


"O
0
c
énergétique d'une maison
:J
0 Pour un acquéreur, un propriétaire ou un locataire, le OPE permet
ll)
...... de mesurer l'impact sur l'effet de serre de ses choix d'équipements
0
N (chauffage, eau chaude sanitaire, isolation ventilation, parois vitrées)
@ et de mieux évaluer la facture à payer.
.......
..c
en ~exemple suivant concerne une maison équipée de chauffage électrique:
ï::::
>-
a.
0
D maison construite en 1970 (département 75)
u
D surface habitable 115 m 2 ; h= 2 ,5m sous plafond combles
aménagés et chauffés

230

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Réaliser un diagnostic de performance énergétique (OPE)

D chauffage électrique ancien et chauffe-eau électrique vertical


D ventilation naturelle
D pas d'isolation, maison plein pied, présence de vide sanitaire

Consommation avant DPE :

Energie primaire: 750 kWhe/ m 2 .an

Émissions de co2= 49 kgeqco/ m 2.an

Résultats du diagnostic:

Énergie : classe G Émissions de GES : classe E


Dépenses totales : 3 857 € par an (y compris abonnements)
dont dépenses en chauffage: 2 794 €(hors abonnements)

Travaux effectués :
Isolation de combles (R = 6 ,00 m 2 .K/ W); isolation des murs (R = 3 ,15
m 2 .K/ W); isolation du plancher bas (R = 2,4 m 2 .K/ W); pose de double
vitrages (Uw = 1,7 W / m 2 .K) ; ventilation hygroréglable type B; pompe
à chaleur air/ eau et plancher chauffant basse température.
Coût des travaux estimé à 37 000 €TTC.

Nouvelle consommation :

Énergie primaire = 122 kWhe/ m 2 .an z


Émissions de co2= 4 kgeqco/ m 2.an 0
~
...J
"O
0
c
Nouveaux résultats du diagnostic:
-
(/)

~
0
:J
'W
Énergie : classe C Émissions de GES : classe A ...J
ll)
......
0
N
Dépenses totales: 981 €par an (y compris abonnements ) li)

@ ~
.......
dont dépenses en chauffage : 185 € (hors abonnements) w
..c (/)
en
ï:::: et climatisation : 31 € (/)
>-
a. 0
u
0
(Calculs effectués avec BAO Pro Expert, Promodul) c

231

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FICHE 35 LA DÉMARCHE HQE

Objectif
Améliorer la qualité environnementale des bâtiments neufs et existants) c)est-
à-dire à offrir des ouvrages sains et confortables dont les impacts sur l'environne-
ment) évalués sur /)ensemble du cycle de vie) sont les plus maîtrisés possibles.

REPÈRES

Fondée en 1996, l'Association HQE (Association pour Haute Qualité


Environnementale des bâtiments) pour mission de faire progresser la
démarche HQE, d'en assurer la promotion et la reconnaissance.

~
H•E
A SS O C I ATION

MAISON INDIVIDUELLE MAISON INDIVIDUELLE

Figure 3 5.1 Logos HQE et NF

Un bâtiment doit avant tout répondre à un usage et assurer un cadre de


vie adéquat à ses utilisateurs. La démarche HQE comprend trois volets
indissociables (les normes NF P01-020-1 et XP P01-020-3 et le guide
d'application (GA) P 01 030):
D un système de management environnemental de l'opération (SME)
"O où le maître d 'ouvrage fixe ses objectifs pour l'opération et précise
0
c
::J
le rôle des différents acteurs ;
0
L()
,.....
D 14 cibles qui permettent de structurer la réponse technique, archi-
0 tecturale et économique aux objectifs du maître d 'ouvrage;
"'@ D des indicateurs de performance.
.......
~
Ol
Les objectifs sont fixés par le maître d'ouvrage dans le cadre de son
ï:::::
>- programme.
a.
0
u

232

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La démarche HQE

Un système de management permet de mobiliser l'ensemble des


acteurs pour atteindre les objectifs. Aucune solution architecturale ou
technique n'est imposée : le choix est justifié et adapté au contexte. La
création d ' un environnement intérieur sain et confortable tout en limi-
tant les impacts environnementaux est recherchée. Les performances
sont évaluées.

SAVOIR-FAIRE

Les 14 cibles de la démarche HQE


Établie en 1997, la liste de 14 cibles évolue tout le temps, car HQE est
une démarche vivante qui doit installer la notion de développement
durable dans le bâtiment, c 'est-à-dire :
D réaliser des bâtiments neuf et améliorer des bâtiments existants
qui auront dans leur ensemble des impacts limités sur l' environne-
ment, quelles que soient leurs destination ;
D contribuer à répondre aux nouveaux défis du XXI e siècle.

z
0
~...J
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
-
V>
(J
::J ;:; \UJ
0 "' c: ...J
L() 0
,..... c:
0 § l/')
N ·.c
u
Figure 35.2 Le centre hospita li er S ud-Fra ncili en : p re mi er ét ab li ssem ent d e santé HQ E
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
"
UJ
V>
'L ~ V>
>- :l
a. ~
0 1
0
u "O
0
0
c
:l
Cl
@

233

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La démarche HQE

Deux domaines : Quatre familles :

,/ Maîtrise des impacts sur l'environnement • Éco-construction


extérieur (site et construction)
,/ Création d ' un environnement • Éco-gestion (gestion)
intérieur satisfaisant • Confort
• Santé

Les cibles d'éco-construction Les cibles d'éco-gestion

bâtiment avec son


environnement immédiat ciblen°5 Gestion de l'eau
cible n°2 Choix intégré des cible n °6 Gestion des déchets
produits, systèmes et d 'activité
procédé de construction
ciblen°7 Gestion de
cible n°3 Chantier à faibles l'entretien et de la
nuisances donc à faib le maintenance

Les cibles de confort Les cibles de santé

cible n°12 Qualité sanitaire


cible n °8 Confort des espaces
hygrothermiq ue cible n°13 Qualité sanitaire
cible n °9 Confort acoustique de l'air
"O cible n °10 Co nfo rt visuel cible n °14 Qualité sanitaire
0
c cible n °11 Confo rt o lfactif de l'eau
::J
0
L()
,.....
0

"'@
....... Figure 35.3 Les 14 cibles de la démarche HQE
~
Ol
ï:::::
>-
a. Chaque cible se d écom pose actuellement en cibles élé m entaires qui
0
u donnent e n fait la définition exigentielle d e la d é marche HQE.

234

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La démarche HQE

Les cibles d'éco-construction


Cible n° 1 - Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environne-
ment immédiat:
D utilisation des opportunités offertes par le voisinage et le site;
D gestion des avantages et désavantages de la parcelle;
D organisation de la parcelle pour créer un cadre de vie agréable ;
D réduction des risques de nuisances entre le bâtiment, son voisi-
nage et son site .
Cible n° 2 - Choix intégré des procédés et produits de construction :
D adaptabilité et durabilité des bâtiments;
D choix des procédés de construction ;
D choix des produits de construction.
Cible n ° 3 - Chantier à faible nuisances:
D gestion différenciée des déchets de chantier;
D réduction du bruit de chantier;
D réduction des polluants de la parcelle et du voisinage;
D maîtrise des autres nuisances de chantier.

Les cibles d'éco-gestion


Cible n ° 4 - Gestion de l'énergi e :
D renforcement de la réduction de la demande et des besoins éner-
gétiques;
D renforcement du recours aux énergies d' environnement satis-
faisantes ; z
D renforcement de l'efficacité des équipements énergétiques; 0
~
D utilisation de générateurs propres lorsqu'on à recours à des géné- ~
...J
:1l rateurs à combustion.
"O
. "'
'"'
0 .:!?
c 6
"5
Cible n° 5 - Gestion de l'eau : -
(/)

~
0
:J
"' D gestion de l'eau potable ;
'W
ll)
c:
0
...J
...... c:
0
N
§
·. c
D recours à des eaux non potables ; li)

@ ~
u

0
D assurance de l'assainissement des eaux usées; ~
w
...... ....
..c ~
en .... D aide à la gestion des eaux pluviales . (/)
"L E (/)
>- ::l Cible n ° 6 - Gestion des déchets des activités :
a. ~ 0
u
0 1
"O
c
0 D conception des dépôts de déchets des activités, adaptée aux modes c
::l
Cl de collecte actuel et futur probable;
©

235

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La démarche HQE

D gestion différenciée des déchets des activités, adaptée au mode de


collecte actuel.
Cible n ° 7 - Entretien et maintenance :
D optimisation des besoins de maintenance;
D mise en place de procédés efficaces de gestion technique et de
maintenance;
D maîtrise environnementaux des procédés de maintenance.

Les cibles de confort


Cible n° 8 - Confort hygrothermique:
D permanence des conditions du confort hygrothermique;
D homogénéité des ambiances hygrothermiques;
D zonage hygrothermique.
Cible n ° 9 - Confort acoustique :
D correction acoustique;
D isolation acoustique ;
D affaiblissement des bruits d'impact et d'équipements;
D zonage acoustique.
Cible n ° 10 - Confort visuel :
D relation visuelle satisfaisante avec l'extérieur;
D éclairage naturel optimal en termes de confort et de dépenses
énergétiques;
D éclairage artificiel satisfaisant et, en appoint, éclairage naturel.
Cible n ° 11 - Confort olfactif:
D réduction des sources d'odeurs désagréables ;
D ventilation permettant l'évacuation des odeurs désagréables.

"O
0
c
:J
Les cibles de santé
0
ll) Cible n ° 12 - Conditions sanitaires :
......
0
N D création de caractéristiques non aériennes des ambiances inté-
@ rieures satisfaisantes ;
.......
..c
en D création des conditions d'hygiène ;
ï::::
>-
a. D facilitation du nettoyage et de l'évacuation des déchets des activi-
0
u tés;
D facilitation des soins de santé ;

236

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La démarche HQE

D création de commodités pour les personnes à capacités réduites.


Cible n ° 13 - Qualité de l'air:
D gestion des risques de pollution par les produits de construction ;
D gestion des risques de pollution par les équipements;
D gestion des risques de pollution par l'entretien ou l"amélioration;
D gestion des risques de pollution par le radon ;
D gestion des risques d'air neuf pollué;
D ventilation pour la qualité de l'air.
Cible n ° 14 - Qualité de l'eau :
D protection du réseau de distribution collective d 'eau potable;
D maintien de la qualité de l'eau potable dans les bâtiments;
D amélioration éventuelle de la qualité d'eau potable;
D traitement éventuel des eaux non potables;
D gestion des risques liés aux réseaux d 'eaux non potables.

z
0
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0
c
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0
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......
0 li)
N
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u
0
c

237

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LES LABELS DE PERFORMANCE
FICHE 36
ÉNERGÉTIQUE

Objectif
(Objectifs de la réglementation thermique des constructions neuves)
• Améliorer la performance énergétique de la construction neuve d'au moins
15 %, pour un objectif de 40 % en 2020.
• Limiter le recours à la climatisation et maÎtriser la demande en électricité.

REPÈRES

Les accords de Rio et de Kyoto fixent des objectifs de limitation des


émissions de gaz à effet de serre (GES). La France s'est notamment
engagée à réduire la consommation d'énergie des bâtiments qui contri-
bue, pour plus du quart, à la production des GES. Le plan Climat 2004
décrit entre autres les mesures transposant la directive européenne du
16 décembre 2002 qui traite de la performance énergétique des bâti-
ments.

SAVOIR-FAIRE

Le label Haute performance énergétique (HPE)


Il se compose de cinq niveaux1 :

D HPE 2005 pour les constructions dont les consommations


conventionnelles sont inférieures d'au moins 10 % par rapport à
"O
0 la consommation de référence RT 2005 et pour l' hab itat au moins
c
::J 10 % par rapport à la co nsommation maximale a utori sée.
0
L()
,..... D THPE 2005 pour les constructions dont les co nsommations
0
conventionnelles sont inférieures d 'au moins 20 % par rapport à
"'@ la consommation de référence RT 2005 et pour l' habitat au moins
.......
~
Ol
20 % par rapport à la consommation maximale autorisée.
ï:::::
>-
a.
0
u

1. Source: www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/ labe ls-hpe/ presentation .h tm l


238

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Les labels de performance énergétique

D HPE EnR 2005 basé sur les exigences du label HPE 2005 accom-
pagnées d'exigences sur l'installation d 'équipements d 'énergie
renouvelable (biomasse).
D THPE EnR 2005 pour les constructions dont les consomma-
tions conventionnelles sont inférieures d'au moins 30 % par rap-
port à la consommation de référence RT 2005 et pour l'habitat
au moins 30 % par rapport à la consommation maximale auto-
risée, accompagnées d 'exigences sur l'installation d'équipements
d'énergie renouvelable (capteurs solaires thermiques, capteurs
photovoltaïques ou éoliennes, pompes à chaleur très perfor-
mantes).
D BBC 2005 pour les bâtiments basse consommation énergétique,
avec un niveau d ' exigence pour les logements neufs consommant
au maximum de 50 kWh/ m 2 .an en énergie primaire en prenant en
compte les consommations de tous les usages (chauffage, refroi-
dissement, production d'ECS, ventilation, éclairage).

En 2007, pour les bâtiments neufs: ••••••••••••••••••••


D dans les logements, la consomma- Remarque
tion énergétique globale doit être
inférieure à 50 kWh/ m 2 .an modulée Le label BBC-Effinergie, élaboré par le
selon la zone climatique et l'altitude ministère du logement, est similaire au
soit entre 40 à 70 kWh/ m 2 .an ; label BBC.
D dans les bâtiments t ertiaires, la
consommation énergétique globale
doit être inférieure de 50 % du niveau
RT 2005.
En 2009 , pour les bâtiments existants: z
D pour la rénovation de bâtiments à usage d ' habitation, l'objectif de
0
~
consommation maximale en énergie primaire est fixé à 80 kWh/ ~
...J
:1l m 2 .an, modulé selon la zone climatique et l'altitude ;
"O
. "'
'"'
0 .:!?
c 6
:J "5
D pour les bâtiments rénovés à usages autres que d'habitation, -
V>
~
0 "' l'objectif de consommation maximale en énergie primaire est fixé 'W
ll)
c:
0
...J
...... c: à 60 % de la consommation de référence.
0 § li)
N ·. c
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en .... V>
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239

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Les labels de performance énergétique

Combles
U pca""'11 é < 0 ,17 W / m 2. K

Jon ction mur/ toit


Plancher léger ITI : 'P,00,.,11 é < 0,8 W/ m.K
\Jlcons;:illé < 0,4 W/ m .K ITI: 'lfconse>llé < 1,3 W/ m.K
Rupteur t hermique
< 0 ,4 W / m.K
\Jlcan><illé

Murs

Plancher bas ur/ plancher


2
< 0,25 W / m .K
Up m»< 0,2 W/ m.K

Figure 36.1 Maison BBC

Le label Haute performance énergétique


,
renovat1on
.
L'arrêté du 29 septembre 2009 réserve l'application de ce label unique-
ment aux bâtiments achevés après le 1erjanvier1948.
Pour les bâ timents résidenti els :
D HPE rénovation 2009 correspond à une consommation d'énergie
primaire de 150 kWh/ m 2 .an modul ée selon la zone climatique et
l'altitude.
D BBC rénovation 2009 correspond à une consommation d 'é nergie
prim a ire de 80 kWh/ m 2 .an modulée en fonction de la zone clima-
tique et de l'altitude.
"O
0 Pour les bâtiments non résidentiels :
c
0
::J
D BBC rénovation 2009 correspond à un e consommation inférieure
L()
,..... de 40 % à la consommation de référence de la réglementation
0
thermique g lob a le des bâtiments existants.
"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

240

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Les labels de performance énergétique

RT 2012 vers RT 2020 : ••••••••••••••••••••


le BEPOS La démarche HQE
Le BEPOS ou Bpos, bâtiment à énergie Appellation sans références aux normes,
positive, est une construction à très basse HQE (haute qualité environnementale)
consommation d'énergie qui produit plus est un concept environnemental du début
d 'énergie qu'elle n'en consomme : des années 1990, qui a donné lieu à la
D une consommation divisée par trois mise en place de certifications délivrées
par rapport à une construction par l'Association HQE, reconnue d'uti-
actuelle conforme à la RT 2005 ; lité publique en 2004. La démarche HQE
D une consommation de chauffage prend en compte le cycle de vie du bâti-
inférieure à 12 kWhep/ m 2/ an ; ment pour minimiser les impacts de la
construction et du fonctionnement du
D une consommation totale d'énergie
bâtiment sur son environnement avec
primaire chauffage, eau chaude sani-
14 cibles (voir fiche 35).
taire, éclairage, tous appareils élec-
triques confondus, soit tous usages,
de 1 OO kWh/ m 2/ an l
Le bâtiment à énergie positive sera obligatoire pour tous les logements
neufs à partir de 2020.
À noter :
Les cinq niveaux du label d ' État « haute performance énergétique »,
HPE 2005, THPE 2005, HPE EnR 2005, THPE EnR 2005 et BBC 2005,
ainsi que le label BBC-Effinergie, concernaient la RT 2005. Ils ne sont
plus délivrables depuis le 31 décembre 2012.
Le 27 novembre 2012, l' État a annoncé deux nouveaux labels H PE et
THPE au lieu des cinq niveaux précédents. Les textes devraient être
publiés rapidement. z
Pour le moment, il n'existe qu'un seul label privé lancé en 2012. Ce 0
label est Effinergie +et il est équivalent au niveau THPE.
Le principe des nouveaux labels est de renforcer des coefficients utilisés
~
...J
"O
0
c
dans le calcul de la consommation énergétique pour la RT 2012 (BBio,
Cep). Effinergie +et le futurTHPE visent une consommation en énergie
-
(/)

~
0
:J
'W
...J
ll) primaire de 40 kWh/ m 2 .an contre 50 kWh/ m 2.an de la RT 2012 et un
......
0
N
renforcement de l'étanchéité du bâtiment et des réseaux du bâtiment. li)

~
@ Les deux labels vont rendre obligatoirement, à côté des cinq usages w
.......
..c (chauffage, refroidissement, ventilation, production d'ECS et auxi- (/)
en
ï:::: liaires) de la RT 2012, une évaluation des autres consommations liées (/)
>-
a.
à l'électroménager, la télévision, l' informatique, etc.
0
u
0
c
Ils prévoient également un affichage de la production des énergies
renouvelables.
241

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, A

FICHE 37 LE CREDIT D'IMPOT

Objectif
Réduire l'impôt sur le revenu des ménages d'une partie des dépenses occasion-
nées lors de travaux d'amélioration énergétique réalisés dans leur habitation
principale.

REPÈRES

Le 01 / 09/ 2014, le crédit d'impôt développement durable devient le


crédit d'impôt transition énergétique.
Ce dispositif fiscal est en vigueur jusqu'au 31 / 12/ 2015 et permettra aux
ménages de réduire leur impôt sur le revenu d'une partie des dépenses
occasionnées lors de travaux d'amélioration énergétique réalisés dans
leur habitation principale.
Les dépenses payées entre le 1er septembre 2014 et le 31 décembre
2015 seront soumises au taux unique de 30 %.
À noter, ces évolutions du crédit d ' impôt seront votées par le Parlement
dans le cadre de la Loi de finances 2015 avec un effet rétroactif au
1er septembre 2014.

Conditions pour en bénéficier


D La situation :
) locataire, propriétaire occupant, occupant à titre gratuit;
) personne fiscalement domicilié en France.
"O
0
c
D Le logement :
::J
0 ) maison individuelle ou appartement;
L()
,..... ) le logement doit être la résidence principale ;
0

"'@ > le logement doit être achevé depuis plus de deux ans.
....... Dans un immeuble collectif, le crédit d'impôt peut porter sur les
~
Ol
ï::::: dépe nses d 'équipements communs, équipements payés au titre de la
>-
a.
0 quote-part correspondant au logement occupé de chaque propriétaire,
u
ou locataire.

242

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Le crédit d'impôt
~~~~~~~~~~~~~

Conditions supplémentaires
D Les travaux doivent être exécutés par l'entreprise qui fournit les
matériaux.
D Le OPE (diagnostic de performance énergétique) ne peut bénéficier
du crédit d ' impôt qu ' une seule fois sur une période de 5 ans.
D Dès le 1er janvier 2015, les entreprises réalisant les travaux doivent
être qualifiées« RGE ».
D Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit est plafonné à
8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple
soumis à l' imposition commune. Cette somme est majorée de
400 € par personne à charge.
D Ce plafond s'apprécie sur une période de 5 années consécutives
comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015.
D Le crédit d 'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles,
déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs (conseil
régional, conseil général, ANAH).

SAVOIR-FAIRE

Travaux éligibles et caractéristiques


techniques exigées
Tableau 37.1 Matéri a ux d ' isol ati o n th ermique des parois opaques
z
Matériaux et équipements Caractéristiques et performances 0
~...J
2
Planches bas sur s ous-so l, s ur vid e R ;::: 3 m K/ W
sanita ire ou passage o uvert
. ~.,
"'O ,.,
0 -~
c 6
Toiture-terrasse R;::: 4 ,5 m 2 K/W

R;::: 7 m 2 K/W
-
V')

(J
::J ;:; Planch ers d e co mbl es perdu s \UJ
0 "' c: ...J
L() 0
,..... c: Ra mp a nts d e to iture et pl a fond s d e R ;::: 6 m 2 K/ W
0 § combles l/')
N ·.c
u
@ -5
..... ....0
..c ~
Ol ....
Isolatio n d es murs ext érie urs e n façad e et
en pignon
R;::: 3,7 m 2 K/W
"
UJ
V')
'L ~ V')
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0 1
0
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0
0
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@

243

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Le crédit d'impôt

Tableau 37.2 Matériaux d' isolation thermique de parois vitrées

Matériaux et équipements Caractéristiques et performances


Fenêtres et portes fenêtres (tous matériaux) Uws 1,3 W/ m 2 .K et5"' ;:>: 0,3
ou
Uws 1,7 W/ m 2 .K et5w;:>: 0,36
~__::~~~~~~~---l

Fenêtres de toiture Uws 1,5 W/ m 2 .K et5w;:>: 0,36


~-----~~~~~~~---!

2
Double fenêtres (second e fenêtre s ur la baie) Uws 1,8 W/ m .K et5w;:>: 0,32
avec un double vitrage renforcé

Volets isolants caractérisés par une R <>: 0,22 m 2 K/ W


résistance thermique additionnelle apportée
par l'ensemble vo let-lam e d 'air ventilé

Vitres U s 1,1W/ m 2 .K
L-~~~~~~~~~~~~~~~'--~
g ~~~~~~~~~~~~~--'

Tableau 37.3 Matériaux d'isolation des p ortes d'entrée donnant sur l'extérieur

Matériaux et équipements Caractéristiques et performances


L-~~~~~~~~~~~~~~---l'--~~~~~

Portes d'entrée donnant sur l'extéri eur Uds 1,7W/ m 2 .K


~~~~~~~~~____,

Tableau 37.4 Calorifugeage de tout ou partie de l'in stallation de production ou de


distribution de chaleur ou d' eau chaude sanitaire

Matériaux et équipements Caractéristiques et performances


!--~~~~~~~~~~~~~~~+--~~~~~

Install ation d e production ou d e R ;:>: 1,2 rn 2 .K/ W


di stribution de cha leur ou d ' ECS

•••••••••••••••••••• Appareils installés dans une


Remarque maison individuelle ou dans
Les dépenses pour les matériaux d'isolation un immeuble collectif
"O
0
thermique et le coût de la main d'œuvre D Systèmes permettant la régulation
c pour les parois opaques sont soumises au
::J centrale des installations de chauffage
0
L()
taux de 30 %dans la limite d'un plafond par thermostats d 'ambia nce ou par
,.....
0 par m 2 de 1 50 € TTC en cas de parois sondes extérieures, avec horloge de
"'@ isolées par l'extérieur et de 1 OO€ TTC programmation ou prog rammateur
.......
~
en cas de parois isolées par l'intérieur mono ou multizone .
Ol
(matériel et pose).
ï:::::
>-
a.
D Robinets thermostatiques.
0
u

244

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Le crédit d'impôt

D Systèmes de limitation de la puissance électrique en fonction de la


température extérieure.
D Systèmes gestionnaires d 'é nergie ou de délestage du chauffage
électrique.

Appareils installés dans un immeuble collectif


(en plus des systèmes précédents)
D Matériels nécessaires à l'équilibrage des installations de chauffage
permettant une répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque
logement.
D Matériels permettant la mise en cascade de chaudières, à l'exclusion
de l' installation de nouvelles chaudières.
D Systèmes de télégestion de chaufferie assurant les fonctions de
régulation et de programmation du chauffage.
D Systèmes permettant la régulation centrale des équipements de
production d'eau chaude sanitaire dans le cas de production
combinée d 'eau chaude et d 'eau destinée au chauffage.
D Compteurs individue ls d 'é ne rg ie thermique et répartite urs d e frais
de chauffage.

Installation d'équipements
de production d'énergie
Matériels et équipements Caractéristiques et performances
Chaudières a condensatio n, individ uell es ou ------
coll ectives, ut ilisées pour le cha uffage o u la z
production d'eau chaude. 0
~
C haudières à mic ro-cogénératio n gaz.

Équipements de chauffage et de fo urniture d 'eau


-------
Capteurs solaires thermiques équipant
~
...J
:1l
"O
. "'
'"'
0 .:!?
c 6
"5
cha ude fonctio nn a nt à l' énerg ie sola ire : chauffe-
eau solaire individuel et système solaire combiné
les systèmes couverts par une certification
CSTBat o u Solar Keymark o u équ ivalente.
-
V>
~
0
:J
"'
'W
ll)
c:
0
Chauffage ou production d'eau chaude au bois ou Concentration moyen ne de CO E 5 à 0,3% ...J
...... c: autre biomasse: poêles, foye rs fermés et inserts Rendement énergétiq ue h ~ 70%
0 § li)
N ·. c de cheminées in térieu res, cu isinières ut ilisées Indi ce de performance environnemental
~
u
@ ~ comme mode de chauffage. 15 2
0 w
1:en ....fr Chauffage ou production d'eau chaude au bois ou Rendement énergétique et émissio n de V>
"L E
>- ::l autre biomasse : polluants respectant les seuil s d e la classe V>
a. ~ Chaudières < 300 kW 5 de la no rme NF EN 303.5. 0
u
0 1
"O
c
0
Fourniture d'électricité à partir d'énergie éolienne, --------
c
::l
Cl hydraulique, biomasse
©

245

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Le crédit d'impôt

Pompes à chaleurgéothermiques à capteur fluide COP ~ 3,4 pour une température de


frigorigène (sol/sol ou sol/eau) vaporisatio n de - 5°C et une température
de condensation de 35 °C.

Pompes à chaleurgéothermiques de type eau COP ~ 3,4 pour un e température d'entrée


glycolée/eau et de sortie d 'eau glycolée de 0 °C et -
3 °C à l'évaporateur, et des températures
d'entrée et de sortie d 'eau de 30 °C et
35 °C au condenseur.

Pompes à chaleurgéothermiques de type eau/ COP ~ 3,4 pour des températures


eau d 'entrée et de sortie d'eau de 10 °C et de
7 °C à l'évaporateur et de 30 ° C et 35 °C
au condenseur.

Pompes à chaleur air/eau COP ~ 3,4 pour d es températures


d'entrée d'air de 7 °C a l'évaporateur
et de températures d'entrée et de sortie
d'eau de 30 °C et 35 °C au cond ense ur
(référentiel de la norme d 'essai 14511-2).

Pompes à chaleur thermodynamiques pour la • Captant l'énergie de l'air ambiant:


production d'eau chaude sanitaire avec une COP> 2,4;
température d'eau chaude sanitaire de référence • Captant l'énergie de l'air extérieur :
de52,S ' C COP> 2,4;
• Captant l'énergie d e l'air extrait: COP
> 2,5;
• Captant l'é nergie géothermique : COP
> 2,3;
selon le référentiel de la norm e d 'essai EN
16147

Équipements de raccordement à un réseau • Branchement privatif composé de


de chaleur alimenté majoritairement par des tuyaux et de van nes qui permettent de
énergies renouvelables ou par une installation de raccorder le réseau de chal eur a u poste de
cogénération livraison de l' immeuble.
• Poste de livraison ou sous-station qui
constitue l'échangeur de cha leur.
• Matériels nécessaires à l'équilibrage et à
la mesure de la chaleur qui visent à opérer
une répartiti on correcte de cell e-ci.

"O
0
c Remarques:
:J
0
ll)
IJ Ela concentration moyenne de CO et le rendement énergétique h
...... sont mesurés conformément aux normes en vigueur:
0
N
@ ) pour les poêles: normes NF EN 13240 ou NF EN 14 785 ou
.......
..c EN 15 250;
en
ï:::: ) pour les foyers fermés et les inse rts d e cheminées intérieures :
>-
a.
0 norme NF EN 13 229;
u
) pour les cuisinières utilisées comme mod e de chauffage :
norme NF EN 12 815.
246

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Le crédit d'impôt

D I l'indice de performance environnemental est défini par le calcul


suivant :
> pour les appareils à bûches: I = 101 532 ,2 x log (1 +E)/ h2 ;
) Pour les appareils à granulés: I = 92 573,5 x log (1 +E)/ h2 •
D Le crédit d ' impôt de 30 % est calculé sur le coût du matériel et de
la pose de l'échangeur de chaleur souterrain pour les PAC et CET
géothermique. Il est calculé sur le coût du matériel capteur solaire
pour les CESI et SSC, dans la limite d'un plafond de dépenses fixe
à 1 000 €TTC / m 2 hors tout de capteur solaire.
D CESI : chauffe-eau solaire individuel ; SSC : système solaire
combiné.

Installation d'une borne de recharge pour


véhicule électrique
30 % de crédit d 'impôt sur le coût d ' une borne de recharge pour un
véhicule électrique est accordé si elle est installée chez soi.

EN PRATIQUE

Cumul possible avec d'autres aides


D Avec l'Éco-prêt à taux zéro si le montant des revenus de l'année
n-2 du foyer fiscal n' excède pas 25 000 € pour un e personne cé li -
bataire, veuve ou divorcée, 35 000 €
pour un couple soumis à imposition •••••••••••••••••••• z
Remarque 0
commune et 7 500 € supplémen-
taires par personne à charge, pour les
Pour bénéficier de ces aides, il sera
~...J
. ~., offres dans l'année 2014.
"'O ,.,
0 -~
c 6 D Ce prêt à taux zéro à compter
nécessaire d 'avoir recours à des entreprises
disposant du sigle de qualité RGE
-
V')

(J
::J ;:; \UJ
0 "' c: du 1er septembre 2014 (France (reconnu garant de l'environnement). ...J
L() 0
,..... c:
0 §
métropolitaine). Il s'agit plus exactement des signes de l/')
N ·.c
u
D Aides de l'ANAH et des collectivités
@
.....
..c ~
Ol ....
-50
.... territori a les .
qualités délivrés par:
+les organismes de qualification : "
UJ
V')
'L ~
>- :l
D Le crédit d ' impôt développ e- Qualit' ENR, Qualifelec, Qualibat ; V')
a. ~
0 1 ment durable CIDD, à compter du +les organismes de certification :
0
u "O
0
1er janvier 2015 (France métropoli- 0
c Cequami, Certibat.
:l
Cl taine) .
@

247

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Le crédit d'impôt

Mesure transitoire entre le crédit d'impôt


développement durable et le crédit d'impôt
.. , , .
trans1t1on energet1que
Cette mesure concerne les personnes ayant entrepris un bouquet de
travaux en application des précédentes dispositions du crédit d ' impôt
Cl DD et n'ayant pas réalisé toutes les actions au 31 août 2014.
Les actions de ce bouquet réalisées au 31 août 2014 bénéficient
d ' un taux de crédit d'impôt de 15 % ou de 25 %, conformément aux
dispositions antérieures du CIDD.
Les actions effectués ensuite entre le 1er septembre et le 31 décembre
2015 et listées dans le bouquet de travaux prévu par le Cl DD bénéficient
du taux de crédit d'impôt de 30 %.
Documents à fournir et démarche :
D remplir la déclaration d'impôt;
D conserver soigneusement la facture de l'entreprise ayant fourni les
matériaux/ équipements et réalisé les travaux;
D les produire sur la demande de
•••••••••••••••••••• l'administration ;
Rappel D préciser pour l'isolation de parois
opaques si l' isolation a été effectuée
Dans le cas des bouquets de travaux prévu
par l'intérieur ou par l'extérieur;
par le CIDD, le contribuable peut réaliser
les travaux sur 2 ans (avant 2014, ils D préciser également la surface en m 2
devaient être réalisés dans la même année des équipements de production
fiscale). d ' énergie si ces équipements utilisent
l'énergie solaire thermique.

Transition énergétique
"O
0 Changements conséquents en 2015
c
:J
0 Afin de faciliter l'accès aux aides et encourager la rénovation de logements:
ll)
......
0
D le crédit d ' impôt pour la transition énergétique est prévu d'être
N prolongé dans les conditions qui seront déterminées par la loi de
@
.......
finances pour 2016 (Nouvelles mesures pour relancer /'investissement,
..c
en présentées par le Premier Ministre le 8 avril 2015) ;
ï::::
>-
a.
0
D des nouveaux équipements sont éligibles : les bornes de recharge
u pour les véhicules électriques et, en immeubles collectifs, les
équipements d ' individualisation des frais de chauffage et/ ou d 'eau
chaude sanitaire;
248

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le crédit d'impôt

D pour les départements d'outremer(DOM) uniquement, deviennent


éligibles:
> les équipements solaires de protection des parois contre les
rayonnements solaires,
) les équipements de raccordement à un réseau de froid,
) les brasseurs d'air fixes.

Les évolutions récentes de l'éco-prêt à taux zéro


D Depuis le 1er janvier 2015, les critères techniques de travaux
éligibles à l'éco-prêt à taux zéro en métropole sont identiques à
ceux exigés pour obtenir le CITE.
D De nouveaux équipements sont éligibles en outremer : les
équipements de raccordements à un réseau de froid.
D Les professionnels attestent l'éligibilité des travaux.
D Depuis le 1erseptembre2014 en métropole et à partir de 1 eroctobre
2015, les professionnels réalisant de travaux doivent être RGE.
Montant max. Bouquet de travaux Performance énergétique Assainissement
de prêt par globale non collectif
logement 2 travaux 3 travaux
et plus
10 000 € 30 000 € 30 000 € 10 000 €

Quelle durée : 10 ans de remboursement, ou 15 ans pour des travaux


plus lourds. La durée peut être réduite jusqu'au minimum 3 ans.

Les évolutions récentes de la TVA à 5,5 %


D Les travaux bénéficiant d ' une TVA à 5,5 % sont ceux du CITE.
z
Les évolutions récentes du programme 0
« Habiter Mieux» de l'Anah ~
...J
D La prime ASE (Aide à la solidarité écologique) au titre des
"O
0
c
Investissements d 'avenir sera selon le revenu des ménages: -
V>
~
0
:J
) 2 000 €pour les propriétaires occupants très modestes; 'W
ll)
...J
...... ) 1 600 €pour les propriétaires occupants modestes ;
0 li)
N
@ ) 1 600 €pour les propriétaires bailleurs. ~
.......
w
..c
en V>
ï:::: Fin de la prime de 1 350 € V>
>-
a.
À cause du renforcement d'autres aides, la prime rénovation énergétique 0
u
0
de 1 350 €, qui avait un caractère exceptionnel et limité, a pris fin au
c
31 décembre 2014.

249

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-0
0
c
:J
0
l.J"l
.-l
0
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..c
en
ï::::
>-
a.
0
u

250

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LES ANNEXES
Annexe 1 : Unités de mesure et grandeurs ... .... ..... .... .... ... 252
Annexe 2: Symboles utilisés en génie climatique ........ ..... 256
Annexe 3: Transformation de l'é nergie ...... .. ....... .. ...... ... . 262
Annexe 4: Transferts thermiques .................................... 264
Annexe 5: Calorimétrie ...... ........ .. ....... ......... ......... ........ 272
Annexe 6: Traitements de l'air .... ...... .. ....... .. ....... .. ...... ... . 278
Annexe 7: Température virtuelle extérieure ...... .... ..... ... ... 288
Annexe 8: Coefficient de transmission thermique
surfacique utile sur les doubles vitrages ...... ... . 292
Annexe 9: Caractéristiques thermiques des matériaux
d'application générale dans le bâtiment
(RT 2012) ...... ........ ... ...... .. ....... .. ....... .. ...... ... . 302
Annexe 10: Ponts thermiques, valeurs par défaut pour \jl
( RT 201 2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 6

251

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ANNEXE 1 UNITÉS DE MESURE ET GRANDEURS

Unités de base ISO 8000-1 : 2009


NF X02-001 ; X02-003 juin 2012
Unités de base

Grandeur Symbole Unité Symbole


Longueur 1 m ètre m

Masse m kilogramme kg

Temps t seconde s

In tensité d e courant é lectriqu e 1 ampère A

Température absolue T kelvin K

Quantité de la matière n mole mo l

Intensité lu mi neuse 11 candela cd

Angle p lan a radian rad

Angle sol id e Q stéradian sr

Unités dérivées
Les unités dérivées sont nombreuses et vie nn e nt co mpléter les unités
de base. Chaque grandeur peut avoir à couvrir une vaste étend ue de
valeurs. Afin d 'éviter d 'avoi r à utili ser des facte urs multiplicatifs ou d es
valeurs avec un grand nombre de zéros, on a recourt à des préfixes.

Espace et temps

Grandeur Symbole Unité Symbole


Aire , surface s mètre carré mi
"O
0 m3
c Volume V mètre cube
:J
0 Vitesse a ngulaire radian par seconde rad.s·1
(J) rad/ s
ll)
......
0 Vitesse v,w mètre/ seconde m/ s m.s- 1
N
@ Accélération a mètre/ seconde carrée m/ s 2 m.s-2
.......
..c Fréquence f h ertz ( 1/ période) Hz ç1
en
ï::::
>-
a. Fréquence de rotatio n n tour par seconde tr/ s tr. s·1
0
u Période T seconde s

252

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Unités de mesure et grandeurs

Mécanique

Grandeur Symbole Unité Symbole


Masse volumique p Kilogramme par mètre cube kg/ m 3 kg.m·3
Débit massique qm Kilog ramme pa r seconde kg/s kg.s"l
Dé bit volumique qv m ètre cube par seco nd e m 3/ s m3.s·,

Force F newto n N m.kgs2


Pression p Pasca l Pa m·1kgs2
Viscosité dynamiqu e f-1 ,ri Pascal .seconde Pa.s m·1kg.s·1
Viscosité ciné m atiqu e V mètre carré pa r seconde m 2/ s m2.s·1

En erg ie, travail, qu a ntité E,W,Q Joule J m 2.kgs 2


d e c hal eur
Puissance, Aux é nergétique p watt w m 2.kg.s·3

Thermodyna miqu e

Grandeur Symbole Unités-Nom Symbole


Conductivité t herm ique À Watt par m ètre- kelvin W / mK m.kgs3.K'1
Capacité ca lorifiqu e massique c Joule/ kg. K J/ kg K m2s2. K_1

Entropi e s Joule/ Kelvin J/ K m 2.kg .s·2.K·1


Enthal pie H Jo ule J m 2.kg .s·2
Tempéra tu re Cels ius e Degré Cels ius oc

Hygromètrie

Grandeur Symbole Unités-Nom Symbole


Tem pératu re de rosée Td Degré Celsiu s oc
Tem pérature de ge lée Tf Degré Celsiu s oc
Hu m idité re lative pa r ra p port à l'eau Uw po urcentage %
Hu m idité re lative par ra p port à la g lace Ui pourcent a ge %

~
Électric ité
:1l
. "'
"O •.,
0 .:!? Grandeur Symbole Unités-Nom Symbole
c 6
:J "5 Q uantité d ' électri cité Q co ul o mb s.A
0 "'
c:
ll) 0
...... c: Tens io n, p ote nt iel u vo lt V m 2.kg.s·3.A 1
0 §
N ·. c C ha mp m agnétiqu e H Ampère pa r mètre A/ m A. m·l V)
u
@ ~ Ca p acité c Fa ra d F m 2.kg·1.s4.A2
w
~
0

1:en ....fr Indu ctio n magnétique B Tes la T kg.s·2


"L E
>- m 2.kg.s·3.A2
z
u
a. ~
0
::l

1
"O
Inducta nce
Résis ta nce
L
R
Henry
Ohm n
H
m 2.kg.s·3.A2
z
<(
0
c
::l
Cl Résis tivité p Ohm mètre n .m m 3.kg.s"3.A 2
©

253

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Unités de mesure et grandeurs

Multiples et sous-multiples
Il s vont permettre d e co uvrir un e gamm e a ll a nt d e 1024 à 10-24 fo is
l' unité.

Mu lt ip les et sous- mu ltiples

Multiples Sous-multiples

Facteur Préfixe Symbole Facteur Préfixe Symbole


1 0 21 Zetta- z 10-1 Déci- d
1 Q18 Exa- E 10-2 Centi- c
1 o is Péta- p 1 Q3 Millli - m
101 2 Téra- T 10 6 Micro - µ
109 Giga - G 10-9 Nan o - n

10 6
Mega- M 10-12 Pico- p
103 Ki lo- k 1 o-1s Femto- f

10 2 Hecto- h 1 o-1s Atto- a

10 1 Déca- da 10-21 Zepto- z

Alphabet grec
Liste des lettres d e l'a lph a b et g rec

alpha A a p1 n TC

bêta B ~ rhô p p

kappa K K sigma L: L:

delta fj, (5 tau T î

epsilon E i; upsilon y y

phi <I> <I> XI ~


~

"O
0
c
:J gamma r r zêta z ç
0
ll) iota 1 l êta H T]
......
0
N lambda A À thêta 0 e
@
....... mu M µ khi X X
..c
en N 'J:I 'J:I
ï:::: nu V psi
>-
a.
0 omicron 0 0 oméga Q (J)
u

254

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Unités de mesure et grandeurs

Conversion
Ta bl eau d e co nversion d es unités d'énergie

Énergie joule [J] kcal kWh kgm Cheval-heure B.T.U tep

J 1 0,000239 27,77x1 o-s 0,102 37,75x10·8 0,000947 0 ,024x10"6

kcal 4185 1 0 ,0 01 16 1 427 0 ,0 01578 3,959 10-7

kWh 3600x10-3 860 1 367100 1,3592 3 142,8 86x10"6

kgm 9,81 2,34x1 0-3 2,72x10"6 1 2,655x106 9 ,27x 1 0-3 23,43x10-9

Cheval-heure 2648700 633,69 0,736 270000 1 2509 63,28x1 o-6

BTU 1053 0,252 0,293x10-3 107,59 0,398x10-3 1 0,025x1 o-6

tep 41 ,87x109 107 11,63x1 03 4 ,26x1 9 15802 39,68x10 3 1

Tab leau d e conversio n des unités de puissance

Puissance kW kcal/h kgm/s 1ch


kW 1 860 102 1,358

kcal/h 0,0011 628 1 0 ,11 9 0 ,001578

kgm/s 0,009039 8,40 1 0,0 1333

ch 0 ,736 634 75 1

Le systè me in tern atio na l d ' uni tés SI est un systè me établi pa r la Co nfé-
rence généra le des po ids et mesures d es Ét a ts m embres d e la Co nven-
ti o n du mètre.

Grandeurs utilisées en thermique


Grandeur Unité Grandeur Unité
<D : flu x thermique w c
0
: capacité therm iq ue massiq ue à pression constante kJ/ kgK
cp : flux thermique surfacique W/ m 2 R: résistance thermique K/ W
"O
0
c Q : quantité d'énergie J r: résistance thermique s urfacique m 2 K/ W
:J
0 Tou 8 : température Kou °C hc : coefficient de convection W/ m2 K
ll)
...... t: temps s h, : coeffi cient de rayo nnement W/ m2 K
0
N x,y, z: coordo nnées d an s l'espace m h: coefficient radio co nvectif W/m 2 K V)
@ ~ : coeffi cient d 'expansion thermique 1/ K k : coefficient global de tran sfert o u U pour le bâtiment W/ m K 2 w
.......
..c
en D : diamètre m Nu : nombre de Nusselt ~
ï::::
>- L: longueur m Re: nombre de Reynolds z
u
a.
0 p : masse volumiq ue kg/m 3
Pr: nombre de Prandtl
z
<(
f.I : viscosité dynamique Pa.s Gr: nombre de Grashof
À. : conductibilité ther miq ue W/ mK

255

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ANNEXE2 SYMBOLES UTILISÉS EN GÉNIE CLIMATIQUE

ROBINETTERIE.

~-
Robinet deux voies. Soupape de sûreté.
-t><J- ~
Robinet normalement Electrovanne deux voies.
fermé .
-H- ~-
~-
Robinet de réglage. Vanne deux voies avec
-{X}- actionneur. ~-
Robinet de réglage avec
prise de pression.
--w--- Robinet trois voies. ~

Robinet d 'éq uerre.


~
Electrovanne trois voies .
-cb- _Jr ~-
1

~-· ~-·
Commande manuelle . Vanne trois voies.
T (En répartition )

' '

~~ ~
Commande automatique. Vanne trois voies.
Actionneur. y (En mélange)

~-
Commande électrique. Robinet q uatre voies.
1

4
Com mande par le fluide. Vanne quatre voies avec
(Appareils automoteurs ) T actionneur.

ACCESSOIRES DE T UYAUTERIE.
Clapet de non retour. Anti-bélier.
Casse-vide. Renifl ard. -KI- f1

Purgeur de gaz. Groupe de sécurité.

Q -0--
1

9
Purgeur de liquide. Evacuation siphonnée.
~

"O
0
c
Séparateur de gaz.
-4-
Event.
r
::J
0 Séparateur de liqu ide. Fonction de
L()
,.....
0
~ disconnexio n. -0-
"'@
Filtre.
--+-?- -0-- Disconnecteur.
V
.......
~ Filtre à crép ine. ~ Clapet d'arrêt de sécurité
Ol
ï:::::
' '
'•- • I
simple effet. -ŒJ--
>-
a. Anti -vibratile . -\,./]-- Clapet d 'arrêt de sécurité --§}-
0
u double effet
Compensateur de
d ilatation.
1-W

256

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Symboles utilisés en génie climatique

ACCESSOIRES DE TUYAUTERIE.
Commande par flotteur. Voyant.

~ -@-
O uverture par di minution
de niveau.

Commande par Distributeur.

~ -0=:
flotte ur. Ouverture par
a ugmentation de niveau

Régulateur de pression Collecteur.


aval.
Détendeur. ~~ ~~ =0--
Robinet de démarrage.

~ ~
Régulateur de p ressio n Pompe.
amont. Déverseuse. ~
---@--
Régulateur de p ression
différentielle.

Diaphragme.
w [D-
~-
lsol ation de tuyauterie.

Traceur électriq ue o u
-c:::=::;r-

~
flu idique.
Ventur i. -c::J Isolation en panneaux. 1
xnnz ux,
MATERI ELS AERAU LI Q U ES.
Bouche d e soufflage. - Bouch e de reprise.
y J_

Bouche de soufflage avec -+-- Bouch e de rep rise avec


réglage. t réglage. -l-
Fi ltre sur conduite Laveur à eau recyclée.

t
aérau lique. )
- -

L@-
Grille, Pare pluie. ( 1) - - Humidificateur.

~
% ;
Pare gouttelettes. (2)
- %
%~ - /\ - - -·
% ~
~ ~
-
l 2
::V
"O
Clapet. Registre . Batterie chau de.

B1 ·~ ·
c
::>
~
"O '~
c0 .9·=
::J ::>
0 "'
c: Caisson de mélange. Batterie fro ide.

~
L() 0
,..... c:

7V
0 § i------
N ·.c V)
u
@ -50 UJ
/
1:Ol ....fr CiS
'L ~
/f z
>- Boîte de mélange avec Ventilateur.
::>
z<(
u
a. ~
0
"O
c
0
1

::>
Cl
@
détente .

€} -©--
257

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Symboles utilisés en génie climatique

Venti lo-convecteu r. Ejecto-convecteu r.

RECUPERATEURS AIR/ AIR.

t
Symbole générique. Echangeur à caloducs.

Ech angeur à plaques. Ech ange u r rotatif

RESERVO IRS .
Symbo le générique. Bâche.

( )0 Cuve.
Vase d'expansion
ouvert. ci
~g
Réservoir avec Vase d'expansion fermé.
remp li ssage partiel
en liqu ide.

~
é
GENERATEURS.
Symbole générique. Chaudière à vapeur.

Chaudière à eau.
r
"O
0
c
::J
EMETTEURS ET ECHANGEURS.
Radiateur.
Jllill Echangeur tubulaire.

D
0
L()
,.....
0
1~1
"'@ Convecteur. Echangeur à plaques.
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

258

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Symboles utilisés en génie climatique

Tube à a il ettes. Panneau de sol.


111111 11 1

Aéroth erme. Réservoir avec

~
éc hangeur.

MATERIELS FRIGORIFIQUES.
Compresseur. Détendeur

-0- z5 thermostatiq ue
à égali sation de
pression interne.
~ L

_e
Compresseur Détendeur
,
hermétique.
-0- thermostatique
à égali satio n de
pression externe.
< 1--_,I

Distributeur de liqu ide. Détendeur cap ill a ire.


-<i==: ---9'--

Filtre-déshydrateur.
-LI-
.
Voyant avec
indicateur d' humidité -a-
~
Bouteille accu mulatrice Séparateu r d' huil e.
de liq uid e. ~-

~
Evaporateur a eau. 1 Condenseur à eau.

~R~
Evaporateur à ai r. Condenseur à air. _L

~ 1

~
Bouteille anti-coups de Echangeur li q uid e

::V
"O
c
::>

. ~.,
li qu ide. vapeu r. Bouteille
anti-coups d e liquide
et échangeur li qu ide
vapeur.
[ 1
~ ~-
"O ,.,
0 .~ Robin et de service.
c 6
::J ;:;
0 ~ TO URS DE REFROIDISSEMENT.

J"=
L() 0

~
,..... c Tour de refroidissement Tour de
0 § ouverte. refro idissement
N ·.c V)
u
@ -50 fermée. UJ
1:Ol ....fr Cond enseu r ><
UJ
évaporatif
'L ~
>- © © z
u
a. ~
0
::>

1
"O
---r= ----
z<(
0
c
::>
Cl
@

259

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Symboles utilisés en génie climatique

APPAREILS DE MESURE.
Symbole générique. pH-mètre.

Q ~
Thermomètre. Thermomètre

~ différentiel.
~
Manomètre. Manomètre

~ différentiel.
~
Débitmètre. Compteur

~ ---@- volumétrique.
-LJ-
Hygromètre. Compteur à ~ ~

~ -LJ-
impulsion.

1ndicateur de niveau. Compteur d'énergie

~ -IT}-
Jauge. thermiqu e ou
~ électrique.

"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@
.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

260

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Symboles utilisés en génie climatique
~~~~~~~~~~-

APPAREILS DE REG ULATI O N.


T hermostat. Aqu ast at. Sonde de
.
~ -· tem pératu re.
~
Pressostat. Sonde de p ressio n.

~ cp--
Cont rô le ur de déb it. Sonde de débit.
~ -·
~-·
~ -· ---©--
Contrô le ur d e niveau .
. Sonde de niveau.
~ -·
~
Sonde d'hygrométrie.
Hygrostat .

~ - cr- -
T he rm ostat
~ - Sonde de température
- ~

~
différentielle.
d ifférent iel.
rBl
Pressostat d ifférent ie l. ~ -· Sonde de pression
~ -
~
différentielle.
~
Régul ateu r d e Sonde d'enthalpie.
chauffage. ~~· ~-
Régulateur. Horloge.
~-j)TOR~ ~ ~ -8- ·

~~~
C9
·-0-·
Contacteu r. Alarme sonore.

Q o:J
"'O
0
c
::J
0
L()
,.....
0
V)
"'@ UJ
.......
~
><
UJ
Ol
ï:::::
>- z
u
a.
0
z<(

261

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ANNEXE3 TRANSFORMATION DE L'ÉNERGIE

,;

Energie
.
L'énergie est la mesure unifiée des différentes formes de mouvement.
Dans le SI, l' unité de mesure est le joule [J] ou le Wh (watt-heure):

1Wh = 3 600J = 3,6 kj

Dans les systèmes fermés il y a la conservation de l'énergie (en quan-


tité). On distingue différentes formes de l'énergie:
D L'énergie cinétique: énergie associée au mouvement d ' un corps ou
d ' une particule
D L'énergie thermique : énergie cinétique d'un ensemble au repos.
D L'énergie potentielle : énergie mécanique, chimique, énergie élec-
tromagnétique

Puissance
La puissance est l'énergie fournie dans un temps t:

p = Q( energie)
t(temps)

L'unité de mes ure d e la puissance est le watt [W].

Débit
"O Pour le calcul de la puissance en génie climatique:
0
c
:J
0 kg kj kj
ll)
......
P = qm.cp.tle = - . - - .K = - = kW
0 s kg.K s
N
@
.......
..c [kg/s] débit massique du fluide caloporteur
en
ï:::: [kJ/ kgK] chaleur massique du fluid e caloporteur
>-
a.
u
0 [K] différence de température entre la tempéra-
ture finale et la température initiale du fluide
caloporteur
262

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~~~~~~~~~~~
Transformation de l'énergie

[kg/ s]

masse volumique du fluide caloporteur


débit volumique du fluide caloporteur

Transformation de l'énergie
L'énergie primaire est l'ensemble des produits énergétiques non
transformés exploités directement ou importés comme par exemple
le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combus-
tibles minéraux solides, la biomasse, le rayonnement solaire, l'énergie
hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie, l'énergie tirée de la fis-
sion de l' uranium.
L'énergie secondaire est l'énergie obtenue après la transformation en
vue de l' utilisation finale ( chaleurindustrielle, éclairage, photovoltaïque,
etc.).

Pertes lors de la Pertes lors


de transformation l' utilisation
Énergie
pnma1re

Chaleur
industri elle
c
0
<l)
\:l
....Cil Énergie Chaleur
<l)
<l) E secondaire <l)
rd
........ .... rd c
<l)

·,::;
directe
c
<l)
..2<Il c (_,::
::J
u c
(_,:: c <l)
<l) 0 . b.o
Cil . b.o Force
........ ....
·,::;
Cil ....
<l) <Il <l)
c motrice
c ·,::; ' UJ
' UJ
:::>

"O Éclairage
0
c
:J
0
ll)
......
Autres
0
N V)
@ w
.......
..c
en ~
ï::::
>- z
u
a.
0
Figure A3.1 Transformati o n de l'énergie
z
<(

263

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ANNEXE4 TRANSFERTS THERMIQUES

La chaleur est une forme d'énergie provoquée par l'agitation de parti-


cules telles que les électrons, les molécules ou les photons. Les échanges
d'énergie thermique entre solides et ftuides qui ne sont pas à la même
température peuvent s'effectuer:
D par conduction (dans la matière),
D par convection (la chaleur est transportée par l'intermédiaire d'un
ftuide),
D par rayonnement (transfert de chaleur par émission et réception
des ondes).

Conduction
La chaleur se propage à l'intérieur d'un même corps ou d'un même
ftuide de particule à particule, ces dernières étant au repos. La chaleur
se transmet d'un point chaud vers un point froid :
D Dans les ftuides, les molécules sont animées par une énergie ciné-
tique. Dans les zones chaudes, les molécules sont animées par
un mouve ment plus rapide. Dans leur trajectoire, elles viennent
percuter les autres molécules pour leur transmettre une partie de
leur énergie. Si le système est isolé de l'extérieur, l'é nergie cinétique
des molécules tend à s'équilibrer ce qui a pour effet de stopper le
transfert de chaleur. Ce type de transfert est bien connu dans les
verres isolants de type double vitrage.
D Dans les solides à forte densité, le transfert de chaleur est réalisé
par le ftux d 'é lectrons libres.
D Dans les solides à faible densité, le transfert de chaleur s'effectue
par une excitation des molécules autour de leur point d 'équilibre.
"O
0
c
::J
0
L()
,.....
0

"'@ barre métallique


.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u Fig ureA4.1

264

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~~~~~~~~~~~~
Transferts thermiques

La loi de Fourier permet de décrire et de quan- T


tifier le flux de chaleur traversant la matière.
Cette loi stipule que le flux thermique transmis
par conduction en un point donné est propor-
tionnel au gradient de température existant en 1 1
ce point. Le transfert de chaleur par conduction T3 ----1-----i----

dépend de: ~ ____ l __ __~----~- - -


~~~l~~~l~~~~~~~~-- x
IJ la nature du matériau considéré, défini x, x.
comme « la conductibilité thermique » (À);
Figure A4.2 Évolution d e la te mpé rature
IJ la différence de température entre les points dans un corps en fonction de l' épaisseur
de contact ainsi que de la distance séparant
ces deux points de contact, défini comme

« le gradient de température» : grad(T) = dT.


dx
Dans le cas d ' un mur, le flux de chaleur surfacique qui traverse ce mur
peut être calculé :
Tn
dT
<p =-À.-
dx dT

<p.
JX2dx = -À. J'2dT

·--------
x1 T1

<p.( X2 - X1 ) = - À. (Tz -T,)


À
<p= - .(T,-I;)
e
1dx 1
D cr flux de chaleur I~

unitaire X
n

. ~.,
IJ e = dx [m] épaisseur du mur
Figure A4.3 Flux d e cha leur su rfa ciq ue qui traverse un m ur
"'O ,.,
0 -~
c 6
D À [W/ mK] co effici e nt d e
::J ;:; conductivité
0 "'
c:
L() 0
,..... c: thermique
§
0
N ·.c
u
D dT [K] écart de tempé- V)
@ -5 rature du matériau UJ
~
..... ....0
..c ~
Ol .... Pour une surface S en m 2 , le flux de chaleur qui passe par conduc-
'L ~
>- z
u
a. ~
0
:l

"O
1
tion:
z<(
0
c
:l
Cl
@

265

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Transferts thermiques

Pour tous les matériaux, la conductivité thermique dépend de plusieurs


paramètres tels que la pression et la température, la présence d'humi-
dité, la présence d ' impuretés.
Conductivité th ermique de quelques métaux et alliage pour un e t empérature de 0 à 100 °C

À À
Désignation Désignation
W/mK W/mK
Aluminium 204 Cuivre 384

Argent 450 Fer 52

Bismuth 8,1 Fonte brute 127,9

Bronze (90 % Cu; 10 % Sn) 42 Fonte d'acier 52,3

Bronze (75 % Cu; 25 % Sn) 6926 Laiton 11 3

Chrome 69 Or 310

Platine 70 Plomb 34 ,7

Zinc 110

Conductibilité thermiqu e d e qu elques liquides

À À
Désignation Désignation
W/mK W/mK
Acétone 0,16 Eauà200 °C 0,665

Alcool 0,167 Eauà250 °C 0,61 8

Benzène 0,15 Huile 0,14

Eauà0°C 0,5 69 Pétrole 0,13

Eau à 10 °C 0,587 R11 0,11

Eauà50 °C 0,643 R12 0,082

Eau à 100 °C 0,68 1 R22 0,104

Eau à 150 °C 0,687 R502 0,064

Conductivité t hermique de qu elques gaz à 0 ° C à la pressio n a tm osph érique

"O À Désignation À
0 Désignation
c W/mK W/mK
:J
0 Airà-100°C 0,01 64 Gaz carbonique 0 ,014
ll)
......
0 Airà0°C 0,024 2 Hélium 0 ,143
N
@ Airà 100°c 0,031 Hydrogène 0 ,171
.......
..c Airà200°C 0,0384 Oxygène 0 ,024
en
ï::::
>-
a. Argon 0,01 6 Vapeur d'eau à 0 ,016
0 100 °C
u
Azote 0,024 Xénon 0 ,006

266

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Transferts thermiques

Convection
Elle est régie par la loi de Newton qui stipule que le flux de chaleur
transmis est proportionnel à l'écart entre la température Ts du corps
solide qui reçoit ou transmet de la chaleur et la température Tfdu fluide
qui transmet ou reçoit cette chaleur. Le coefficient de transmission est
appelé coefficient de convection thermique et est noté hc [W/ m 2.K].

D <l> [W] flux échangé par convection entre un solide et un


fluide
D hc [W/ m 2.K] coefficient de convection
D s [m2] surface d 'échange
D Ts [ K] température de la surface solide en contact avec
le fluide
D Tf [ K] température du fluide avant son contact avec le
solide
Pour décrire la convection , on utilise quatre nombre adimensionnels.
Le nombre de Reynolds Re caractérise l'écoulement du fluide. Cet
éco ulement peut être laminaire (Re< 2 000) ou turbulent (Re> 3 000),
lisse ou rugueux. Il compare les forces d'inertie aux forces de viscosité.

Re = pDw
µ

D p [kg/m 3 ] masse volumique


D D [m] diamètre du tuyau
D f..l [kg/ m.s] viscosité dynamique
~

:1l
. "'
D w [ m/s] vitesse moyenne du fluide
"O '"'
0 .:!? Le nombre de Prandlt Pr caractérise le fluide lui-même, au point de vue
c 6
:J"5 viscosité et thermique , indépendamment de sa vitesse et des dimen-
0 "'
c:
ll) 0
...... c: sions du conduit.
0 §
N ·. c V)
u
@ ~ Pr= cµ w
~
0
...... .... Â
..c ~
en ....
"L E
>- ::l z
u
a. ~
0 1
"O
D c [J / kg.K] capacité calorifique massique z
<(
c
0
::l
Cl
D À [W/ m.K] coefficient de conductivité thermique
©

267

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Transferts thermiques

Le nombre de Nusselt Nu contient le coefficient de convection hc

Nu= h,D
Â

Le nombre de Grashof Gr est utilisé pour la convection naturelle.


2
c = ag x 11.e x L3xp = agL3 11.e
r µ v2

D a coefficient de dilatation (pour les gaz,


a= 1/ 273, valeur constante)
D g [ m/ s 2 ] accélération de la pesanteur
D f..I [Pl] (poiseuille) viscosité dynamique ou absolue
D V [ myriastokes] viscosité cinématique (v= f..1 / P)
Le phénomène de convection naturelle est caractérisé par la relation :

Nu= f (Pr, Gr)

Soit:

D L [m] longueur du conduit


Form ul e d e Colbu rn
-5
Vl
Vl
:::i
z
600, 0 .............. ······· ........... , ................... ······· ....., ................................,. ............................. ·~... . .. ········· ................ ,. ·········..................... .

.......... : ,
...
~ 500,0
.D
E
!.... . ... .... .... l r........ . .. :···· ·· ·· ··· :
~

0
z 400 ,0 OO O OO O OO OOO OO OOOO O OOO OO OO OOO O ·t OO OOO OO OO OO O O O OOO OO OOOO O -: · · • OO O O O O OO O O OOOO O O OOOO O O H : O OOO O OOOO OO OO O OO O O OO ·oA ·· 1

"O 300,0 · ··· ··· · · · · ···· ·' ..~>>~·,r....,.~··./··1, ···-·· ~·:,, , i


0
c ····· ····-t
.. . ~:~~;~~1, --··'~············+·:~·. -~· .-~-~ .~-. ~-?. '.
::J
0
L()
,.....
200,0 ... .
0 1 •••••

·"'
"'@
.......
~
1 OO ,0 ~:.::~:r::: ...
Ol
ï::::: 0,0 + - - - - - - - ; - - - - - - r - - - - - - - - ; - - - - - - r - - - - - - - - ; - - - - - . .
>-
a. 0 2,00 E+04 4 ,00 E+04 6,0 0 E+ 04 8 ,00 E+0 4 1,00E+OS 1,20 E+OS
0
u Nom bre d e Reyn o ld s

Figure A4.4 Co rrélations p o ur le calcul des coeffi cients de t ran sfe rt en convectio n forcée

268

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Transferts thermiques

Relations entre les no mbres sans dimension

Dans un tube de diamètre intérieur D et pour une vitesse débitante w


Gaz Formule de Co lburn
10 4 <Re< 12.104 Nu=0,023. Re 0·8 . Pr0·4

Liquid e Nuf=0,021.Re(f)o,s. Pr(f)o.43 .( Pr(r/ Pr<,/ ·43


10 4 <Re<5.10 6 & Les indi ces f et s indiquent respective ment
0,6<RePrr<2500 «à la température du fluide loin des parois»
«à la température de surface du solide»

Autour d'un tube de diamètre extérieur D et pour une vitesse w extérieure


10<Re< 103 N ur=O,5 9. Re(f)o,47. Pr(f)0,38 . ( Pr(r/ Pr(s/ '2s
Les indices f et s indiqu ent respective ment
« à la température du fluid e loin des parois»
« à la température de surface du so lide»

103<Re< 10 5 0 62 0 38 0 25
N uf=0 ,21. Re(f) · • Pr(f) • .( Pr(r/ Pr(s)) ·
Les indi ces f et s indiqu ent respectivement
«à la température du fluide loin des parois»
«à la température de s urface du solide»

Valeurs du coefficient de transfert de chaleur par convecti on

Configuration hc [W/m2 K]
Convection naturelle
Dans un gaz 2- 10
Dans un liquide 100-1 000

Convection forcée
Avec un gaz 10-200
Avec un liquid e 100-5 000

Ébullition de l'eau
Dans un récipient 2 500-35 000
En éco ulem e nt dan s un tuyau 5 000-1 OO 000

Condensation de l'eau sous 1 bar


Sur un e s urface ve rticale 1 000-11 000
~ À l'exté rieur de tubes horizo ntaux 10 000-25 000
:1l
. "'
"O •.,
0 .:!?
c 6
:J
0
"5
"'
c:
Rayonnement
ll) 0
...... c: Le rayonnement thermique est le flux d e chaleur qui résulte, tant pa r sa
0 §
N ·. c
u qualité que par sa quantité, de la température d es corps et qui se pro- V)
@ ~ w
0 page au d étriment du niveau d 'énerg ie de la mati ère émettrice. L'énerg ie
1:
en fr.... radiative se déplace sous forme d'ondes électromagnétiques. Les lon- CiS
"L E
>- g ue urs d 'o nde concernant le rayonn em e nt thermique sont comprises z
a. ~
0
u
::l

1
"O entres 0,1 f-lm et 1 OO f.Jm .
z
<(
0
c
::l
Cl
©

269

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Transferts thermiques

spectre de la lumière
visible

----.---~----.---......---- À[µm]
1 o·s 1o·
6 10-• 10·2 0,4µm O,Sµm 102 1o• 10 6 8
10

rayons y rayons x Rayons radar TV Radio


thermiques
Figure A4.5 Les différents rayonnements selon la longueur d 'onde

La longueur d'onde est donnée par:


/...=cT [m]
D c [ m/ s] célérité de la lumière : 3 x 10 8 m/ s
D T [s] période
T = 1 / f avec f: fréquence en Hz
L'éclairement d'une surface, c'est-à-dire la puissance thermique reçue
par la surface, est donnée par:

E = d<I>,
[W/ m 2]
dS,

D d<l>r [W] flux de chaleur reçu


D dSr [m2] surface réceptrice
L'émittance d'une surface, c'est-à-dire la puis-
sance thermique émise par la surface, est don-
n (normale à la paroi) née par:

M = d<I>
dS
"O
0
c D d<I> [W] flux émis
[ m 2]
::J
0 D dS surface émettrice
L()
,.....
0 Facteur d'absorption :
"'@ d<I> a
.......
~
a= - -
Ol d<I>;
ï:::::
>-
a.
u
0 Facteur de réflexion:
FigureA4.6 Facteurs d 'absorpti o n, d e réflexion
et de tra nsmission

270

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Transferts thermiques

Facteur de transmission :

D d<t>a [W] flux absorbé


D d<t> r [W] flux réfléchi
D d<t>. 1
[W] flux incident
D e [m] épaisseur du milieu

a+p+-r=1

D -r = o le corps est opaque au rayonnement


D 't *0 le corps est transparent au rayonnement
D a = 1 le corps est noir. C'est le corps qui émet plus d'énergie
pour une longueur d'onde et une température donnée.
Émittance du corps noir:

D .L:=S,67.1 o-8 W/ m 2 est la constante de Stéphan .


Le rayonnement thermique se décompose en deux étapes :
D dans le corps rayonnant, l'énergie thermique se transforme en
émissions d'ondes avec émission de photons ;
D dans le corps récepteur, les ondes électromagnétiques sont absor-
bées et transformées en chaleur. L'énergie transmise par rayonne-
ment entre deux solides s'exprime par:

<t> = hr.S.(T, - J;) [W]


D <t> [W] flux de chaleur transmi s par rayonnement
"O
0
D h r
[W/ m 2 K] coefficient de transfert par rayonnement)
c
:J D T, [K] température du solide 1, le plus chaud
0
ll)
......
D T2 [K] température du solide 2 , le plus froid
0
N D s [mz] surface considérée V)
@ w
.......
..c
en CiS
ï::::
>- z
u
a.
0
z
<(

271

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ANNEXE 5 CALORIMÉTRIE

La calorimétrie est la branche de la physique qui traite la mesure d'une


quantité de chaleur dans une enceinte adiabatique appelée calorimètre
(de type Berthelot, d 'Arsonval-Dewar) .

Thermométrie
Cette branche de la physique concerne la mesure des températures.
La température est le niveau auquel l'é nergie calorifique (la chaleur)
se trouve dans un corps. Elle caractérise en fait le niveau thermique
de notre sensation tactile, en nous permettant de dire qu ' un corps est
plus ou moins chaud qu ' un autre. On définissait autrefois la tempé-
rature par rapport au point de fusion de la glace à 0 °C et la pression
atmosphérique de 1,013 bar.
La chaleur est une forme d 'énergie créée par l'agitation moléculaire
intense d ' un milieu , l'agitation étant produite par:
IJ une combustion (réaction chimique exothermique);
IJ le passage d ' un courant électrique dans une résistance (effet
Joule) ;
IJ lors d ' une compression d ' un gaz;
IJ le frottement de deux matériaux;
IJ l'excitation due à l'effet des micro-ondes (sur les molécules d'eau).
La vie terrestre est tributaire au soleil (la principale sou rce de cha-
leur).
Un échange de chaleur se produit quand deux corps sont en présence.
La chaleur passe toujours du corps chaud au corps froid et l'écha nge
cesse lorsque les deux corps sont à la mê me température (2e principe
thermodynamique, énoncé de Clausius).
"O
0
c
:J Échelles des températures
0
ll)
...... Celsius °C Kelvin K Fahrenheit ° F
0
N Échelle Échelle thermodynamique Échelle utilisée dans
@ d'usage Système SI les pays anglo-saxons
.......
..c
en Eau bouillante 100 373 212
ï::::
>-
a. Glace fondante 0 273 32
0
u
Zéro absolu -2 73 0 -459

272

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Calorimétrie

Chaleur sensible
Un corps peut recevoir ou fournir d e la chaleur sous la form e se nsible,
san s change r d 'état ph ysiqu e.
La chaleur massique c ou capacité thermiqu e m assiqu e est la quantité
de cha leur qu ' il faut fournir à 1 kg de ce corps pour élever sa t empéra-
ture d e 1 ° C sans modifier son ét a t phys iqu e [kj / kg K].
C h aleu r m assiqu e de q ue lques so lid es

c
Isolants thermiques et matériaux c Autres cors c
Métaux kJ/kg de construction kJ/kgK solides kJ/kgK
K
Aluminium 0,942 Bois, et matériaux de construction en bois 2,1 Glace 2,05

Argent 0,234 Fibre végétales et textiles 1 ,3 Terre battue 1,0 à3,0

Cuivre 0 ,385 Mousse synthétique, matières plastiques 1,5 Terre -2,0


humide
Étain 0,226 Béton cellulaire 0 ,8

Fer pur 0,452 Panneaux de construction légers 1,47 à 1,88

Acier1,3%C 0,477 plâtre 1,09

Fonte,4%C 0 ,540 Matières plastiques organiques 1,67 à 2,09

Laiton 0 ,38 1 Laine de verre 0,84

Nickel 0 ,4 60 Laine de roche 0,84

Plomb 0 ,130 Liège 1,25 à 2,5 1

Duralumin 0 ,9 12 Verre 0,75

Chaleur massiqu e d e l'eau cp et de la vapeu r d 'ea u à saturation c'p

Température Pression cp kj/ c' p kj/ Température Pression cp c'p kj/kg.K


oc bar kg.K kg.K oc bar kj/kg.K
0 0,06 4 ,22 1,85 120 1,98 4 ,24 2,12
~

:1l
. "' 20 0,024 4,18 1,87 140 3,61 4 ,28 2 ,24,
"O '"'
0 .:!?
c 6 40 0,074 4 ,18 1,88 160 6 ,18 4,34 2,40
:J"5
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
60 0,199 4,18 1,92 180 10,03 4 ,41 2 ,60
0 §
N ·. c
u
80 0 ,474 4,20 1,96 200 15,55 4,50 2,84 V)
@ ~ w
~
0
...... .... 100 1,013 4 ,22 2 ,03 300 85,93 5,76 5,86
..c ~
en ....
"L E
>- ::l z
u
a. ~
0 1
La qu a n tité d e c ha leur à fournir à un co rps d o nn é po u r o bte ni r un e z
<(
"O
c
0 certa in e é lévatio n d e te mp éra ture d e ce co rps :
::l
Cl
© Q =m. c. Lie [ kj]
273

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Calorimétrie

D m [kg] masse du corps considéré


D c [kJ/ kg.K] chaleur massique du corps considéré
D t::.8 [K] différence de température entre la température
finale et la température initiale du corps
Pour l'eau, prendre dans les calculs: c = 4,185 kJ/ kgK ou c = 1,16 Wh/ kgK
Pour les gaz:
D CP [kJ/ kg.K] chaleur massique à pression constante
D Cv [kJ/ kg.K] chaleur massique au volume constant

Chaleur massique de l'air

•••••••••••••••••••• Température °C s,[kJ/kgK]


Remarque 1,004
0

Valeur à prendre dans les calculs de clima- 50 1,007


tisation et conditionnement d 'air : 100 1,010
CP= 1,006 kJ/ kg.K .
200 1,024

,.
Etats de la matière
désublim ation ou subl im ation inverse

fusion vap orisati on

Solide Liquide Gaz

solidi ficati o n con densatio n 1

su b lim at ion

"O
0 Figure AS.1 État d e la matière
c
::J
0
L()
,..... La matière existe sous trois états physiques : solide, liquide et gaz. Les
0
changements d'état de la mati ère résultent des variations de la tem-
"'@ pérature. Cette variation produit une agitation des particules consti-
.......
~
Ol tutives de la matière.
ï:::::
>-
a. La fusion est le passage d'un corps solide à l' état liquide sous l'action
0
u de la chaleur. Cette transformation d 'état physique se passe à la tem -
pérature constante

274

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Calorimétrie

La solidification ou la cristallisation est la tra nsform a tion inverse, pa r


refro idissement.
Pe ndant le cha ngement d 'état il y a d e va ri a tion d e volume. Pour un
corps donn é et un e pression fixée, les te mpératures d e fusi o n et d e so li-
difica tion sont égales.

Température de fusion d e quelq ues éléments

Température Température
Désignation Désignation
de fusion °C de fusion °C
Acier doux 1 350 à 1 450 Fonte blanche 1 130

Aluminium 658 Fonte grise 1 200

Argent 960 Laiton ::: 900

Chrome 1 800 Magnésium 650

Cobalt 1 490 Or 1 063

Cuivre 1 083 Nickel 1 455

Étain 232 Zinc 419

Étain à soudure 181 à27 1 Wolfram 3 380

Fer pur 1 53 0 plomb 3 27

La chaleur latente de fusion, If' ou de solidification est la qu a ntité d e


cha le ur à fo urnir o u à pré leve r à l' unité d e masse d ' un co rps d o nn é qui
a a ttei nt sa t em péra ture d e fu sio n/so lidificati o n po ur le fa ire passe r d e
l'ét a t so lid e à l'ét a t liquid e o u inversement.
La qu a nti té d e cha le ur nécessaire à fo urnir o u p réleve r est :
Q = m . /f [ kj]

D m [kg ] la masse d u co rps


~

:1l
D /f [kj/ kg ] c ha leur latente d e fu s io n o u d e so lidificat io n
. "'
"O '"'
0 .:!? Chaleu r latente de fu sio n de quelq ues éléments
c 6
:J "5
0 "'
c:
ll) 0 Chaleur latente Chaleur latente
...... c: Désignation Désignation
0 § de fusion kj/kg de fusion kj/kg
N ·. c V)
u
@ ~ Aluminium 356 Magnésium 209 w
~
0
...... ....
..c ~ Argent 105 Or 67
en ....
"L E
>- ::l z
u
a. ~
0 1
Cuivre 209 Platine 11 3
z
<(
"O
c
0 Glace 332 Plomb 24
::l
Cl 184 Gaz sulfureux 502 117
© Gaz carbonique

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Calorimétrie

La vaporisation par ébullition (cas d ' un liquide contenu dans un réci-


pient) est le passage d ' un liquide à l'état de vapeur. Ce changement
d 'état physique se déroule à une température fixe appelée température
d 'é bullition . Lorsque le liquide se trouve à la pression atmosphérique
normale, la température s'appelle la température d 'éb ullition nor-
male.
La vaporisation par évaporation (cas de flaques de liquide) est le pas-
sage d ' un liquide à l'état de vapeur à une température inférieure à la
température d 'ébullition.
La chaleur latente de vaporisation est la quantité de chaleur qu ' il faut
fournir à l'unité de masse d'un liquide donné , à une pression donnée
quand il a atteint sa température d ' ébullition, pour le faire passer de
l'état liquide à l'état de vapeur.
Lorsque la pression nominale est de 1 ,013 bar, cette chaleur latente
devient la chaleur latente de vaporisation nominale : /v.

Q= m . / V
[kj]
1J I
V
[kj /kg] chaleur latente de vaporisation
La vapeur humide est la vapeur qui se trouve au-dessus de la masse
d'eau pendant l'ébullition.
La vapeur satu rée est la vapeur produite par la vaporisation co mpl ète
d'eau .
La vapeur surchauffée est la vapeur qui se surchauffe en continuant lui
fournir de la chaleur.

Température d 'ébullitio n normale et la chaleur latente normal e des différents co rps pour la
pressio n = 1,0 13 bar

Température d'ébullition Chaleu r latente de vaporisation


Désignation
normale °C normale kj/kg
Aluminium 2 270 11 721
"O
0 Cuivre 2 330 4 646
c
:J
0 Eau 100 2 258
ll)
...... Méthane -162 511
0
N
@ Air -192,3 197
.......
..c Propane -43 448
en
ï::::
>- Azote -196 201
a.
0
u Butane +0 ,5 402

Fer 2 500 6 363

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Calorimétrie

La condensation (liquéfaction) est la transformation qui fait passer le


gaz en état liquide.
À pression identique, les températures de vaporisation et de condensa-
tion d'un même corps sont égales, de mêmes que les chaleurs latents
de vaporisation et de condensation :
D la condensation est un phénomène exothermique (dégagement de
la chaleur),
D la vaporisation est un phénomène endothermique (absorption de
la chaleur).
La sublimation est le passage de l'état
solide à l'état gazeux (par exemple les
••••••••••••••••••••
Remarque
fines couches de glace qui disparaissent
pendant l' hiver quand la température est La sublimation inverse est appelée éga-
inférieure de 0°C et en absence de rayon- lement condensation . Le terme conden-
nement solaire). sation peut porter à confusion car il est
La désublimation ou sublimation inverse aussi utilisé pour désigner le passage de
est le passage du gaz à l'état solide sans l'état gazeux à l'état liquide. En ce cas, il
passer par la phase liquide (par exemple: faut préciser qu'il s'agit de condensation
la transformation des vapeurs d 'eau liquide et pour le passage de gaz en solide
contenu dans l'air en givre quand la tem- de condensation solide.
pérature est infé rieure à 0 °C.

Exemple: passage de 1 kg de g lace à la température de -20 °C d ans


l'état de vapeur d'eau surchauffée à la température de 120 °C :
D 1~étape : fa ire passer 1 kg de glace de -20°C à 0 °C 140
Température ['C) p - 1 ,013 bar
Q ,= m.Cp glm .L'ifl = 1 x2,05x20 =41 kJ

D 2' ét ape: fa ire passer 1 kg de g lace de 0 °C à l'état de l'eau


à 0° 80
Q, = m./fglm = 1 x334 = 334 kJ
60
D 3' ét ape : fa ire passer 1 kg de l'eau de 0 °C à 100 °C
40

20
"O
0
c D 4' ét ape: fa ire passer 1 kg de l'eau de 100° C en état o+--_____,__ __,_...._-.----...---,-----;--+->,.----,
::J de vapeur satu rée à 100° C
0 ~ ~ Qu antité de

:_:~'----'~------~u chaleu r [kJ)


L() Q.= m.lv = 1 x22 58 = 2258 kJ
,.....
0
D 5' ét ape : faire passer 1 kg de vapeu r d'eau saturée en état -40
V)
"'@ de vapeur d 'eau surchauffée -60
Q, Q, Q, Q, Qs
UJ
~

~ Qs = m .Cp vapeu,. L'ifl = 1x1 ,9x20 = 38 kJ
Ol
ï:::::
>-
FigureAS.2 Passage de 1 kg de glace à la température d e
z
u
a.
0 = 41 +334 +422+2258+38 = 3091 kJ
- 20°C d ans l'état de vapeur d'eau surcha uffée à la tempéra-
ture d e 120°C z<(

277

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ANNEXE6 TRAITEMENTS DE L'AIR

Composition de l'air
L'air environnant peut être considéré comme un mélange d'air sec et de
vapeur d'eau, composé de :
D azote (N 2 ) 78,09 %
:

D oxygène (0 2 ) : 20,84 %
D argon (Ar) : 0,93 %
D gaz carbonique (C0 2 ), oxyde de carbone (CO), anhydride sulfu-
reux (50 2 ), l'anhydride sulfurique (50 3 ) : environ 0,03 %
D gaz rares (xénon, krypton, hélium, etc.): traces
D vapeur d'eau.

•••••••••••••••••••• Grandeurs caractéristiques


Remarque de l'air humide
En pratique dans l'étude de l'air, on prend
Pression totale de l'air humide P
pour la composition de l'air: 21 % d'0 2 et
79 % de N2 , le reste étant négligeable. C'est la pression atmosphérique du lieu
considéré. Elle est fonction de l'altitude et
varie d 'environ 4 % suivant les conditions
météorologiques.
C'est la pression de mélange d'air sec et de vapeur d 'eau.
D Pression partielle de vapeur d 'eau (la tension): Pv
D Pression partielle d 'air sec: P as
La pression partielle d ' un composant d'un mélange est la pression
qu 'aurait ce composant s'il occupait seul le volume total V de mélange,
à la même température 8.
"O
0 La pression totale d' un mélange de gaz est égale à la somme des pressions
c
0
:J partielle prises par chacun des composants de ce gaz (Loi de Dalton):
ll)
......
0
N
p = P as+ Pv
@
.......
..c Degré hygrométrique (humidité relative) <p
en
ï:::: C'est la quantité de vapeur d 'eau contenue dans l'air humide par
>-
a.
0 comparaison à la quantité maximale qu'il pourrait contenir à la même
u
température 8 :

278

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Traitements de l'air

pv
<p=100. -
pvse
D Pvso [Pa] pression de vapeur saturante correspondant à la tem-
pérature 8 de cet air humide.
Si la température de saturation correspondant à la pression totale de
l'air humide dépasse 1 OO °C, le degré d'humidité devient:

pv
<p=100.-
p

Teneur en humidité r
Les traitements de l'air humide ne modifient pas la masse d'air sec (mas):
m
r=-
v

D mv [kg] masse de vapeur d'eau


D mas [kg] masse d'air sec
Dans les applications de climatisation, ce rapport est appelé humidité
spécifique.

r = o 622 Pv
' P-pv

D Pv [Pa] pression partielle de vapeur


D P [Pa] pression totale de l'air humide

Enthalpie spécifique h
C'est la quantité de chaleur contenue dans l'air humide dont la masse
d 'air sec est 1 kg.
~

:1l
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6
:J"5
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
0 § En utilisant les chaleurs massiques d e l'air sec et de la vapeur, ain si que
N ·. c V)
u la chaleur latente de vaporisation la formule devient: w
@ ~

~
0
...... ....
..c ~
en .... h = 1,006.8+r(2501+1,83.8)
"L E
>- ::l z
u
a. ~
0 1
"O
D e température de l'air humide
z
<(
0
c
::l
Cl
D r teneur en humidité. r = 0 à 0 ° C pour l'air sec
©

279

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Traitements de l'air

Volume spécifique v
C'est le volume occupé par l'air humide dont la masse d 'air sec est de
1 kg:
461,24.(0,622 + r).T
v= - - - - - - - -
p

r [kge/kgas] teneur en humidité


T [K] température absolue = 8 +273,15
p [Pa] pression totale de l'air humide

Température de rosée Sr
C'est la température maximale à laquelle l'air humide doit être refroidi
jusqu'à la saturation en conservant la même pression totale P et la
même teneur en humidité r. En ce cas, Pv = Pvse et 8 = 8r.
Si 8r 2: 0 °C :
Br= 31,685.Z
1-0,1311.Z

Si 8r < 0 ° C:

Br= 27, 952.Z


1-0,1025.Z

D Z =log ( pv )
lO 613, 34
D Pv [Pa] pression partielle de vapeur d 'eau

Température humide 8h
C'est la température indiquée par un thermom ètre à bulbe humide
"O
0 dont le bulbe entouré d'une gaze mouillée est balayé par de l'air en
c
0
:J mouvement. La vitesse d 'air doit être infé-
ll)
......
0
N
••••••••••••••••••••
Remarque
rieure à 2 m/ s et le thermomètre doit être
protégé du rayonnement.
@
.......
..c Température sèche : 8 5
en L'appareil qui réunit le thermomètre
ï::::
>- sec et le thermomètre humide s'appelle C'est la température mesurée par un ther-
a.
u
0
psychromètre. momètre à bulbe sec dans l'air en absence
du courant de l'air et du rayonnement.

280

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Traitements de l'air

D Pour l'air saturé d'humidité Thermomètre Thermomètre


à bulbe sec à bulbe hum ide
es= eh =er
D Pour l'air non saturé de l' humidité
es>eh >er.

Écran
de
protection 1
1
Airen 1

mouvement
Gaze humide
v>2m/ s

FigureA6.1 Psychro mètre

Teneur en
humidité [kg/kg.,]
60% 50 %
100%

Zone d e brouillard

Degré hygrom étriq ue <p

~Ok kg
h enthalpie [kJ / kg,J

::V
"O
10g, kg,
c v colume sp écifiqu e
::>
~ [m 3 / kg.,]
"O '~
c0 .9·=
::J ::>
0 "' c:
L() 0
,..... c:
0 §
N ·.c V)
u 14'C 12 C
@ -50 UJ
1:Ol ....fr Température ° C
~
'L ~
>- Fig ure A6. 2 Diagramme humid e d e l'air. Pression a t mosphériq ue : 101 300 Pa z
u
a. ~
0
::>

"O
1 z<(
0
c
::>
Cl
@

281

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Traitements de l'air

Chauffage de l'air
Matériel :
D une batterie chaude électrique,
D une batterie à vapeur,
D une batterie à eau chaude,
D un condenseur d'un groupe
frigorifique.
On constate :
D une augmentation de la tem-
pérature 82 > e,
r1 = r2
D une diminution du degré
hygrométrique <l> 2 < <l> 1
D une augmentation du volume
S [·CJ
spécifique v2 > v,
D une conservation de la teneur
+ 2
en eau r 1 = r 2 .

Figure A6.3 Chauffage de l'air

La puissance de la batterie chaude est donnée par:

D h [kJ / kgJ enthalpie spécifique de l'air

"O
D qma [kg/ s] débit massique de l'air
0
c
:J
D cp [kJ / kg.K] chaleur massique de l'air
0
ll)
Il 8 [K] température
......
0 Rendement:
N
@ _ puissance sur /' air
....... 11
..c
en - puissance du médium chaud
ï::::
>-
a.
0
u

282

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Traitements de l'air

Refroidissement sec
(batterie froide sèche)
Matériel:
D une batterie froide à eau gla-
cée,
D un évaporateur d ' une instal-
lation frigorifique à détente
directe avec eb ~ 8r1 (la
température de la surface
d 'échange de batterie froide
reste supérieure à la tem-
pérature de rosée de l'air à
l'e ntrée) soit en traitement
final, soit en refroidissement
e[·CJ
après d és humidification .
On constate :
D une diminution de l'e nthalpie 2
h2< h,
D la conservation de la teneur
en eau r2 = r,
D une diminution de la tempé- FigureA6.4 Refroidissementsec
ra ture 82< e,
D un e augmentation du d egré hygrom étriqu e <p 2 ><p 1
D une augmentation du volume spécifique v2 > v,_
La puissance de la batte ri e froid e sèche est donn ée par:

[kW] (valeur absolue)

:1l Rendement:
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 _ puissance sur/' air
:J"5 17
0 "'
c: - puissance du medium froid
ll) 0
...... c:
0 §
N ·. c
u Efficacité : V)
@ ~ w
E = h, - h2 = 8, - 82
0
...... ....
..c ~ CiS
en ....
"L E
>- ::l
h, - hb e, - eb z
u
a. ~
0 1 z
<(
"O
0 Facte ur d e bipasse :
c
::l
Cl
© FB = 1- E
283

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Traitements de l'air

Refroidissement
humide
Matériel:
D batterie froide à eau glacée ;
la température moyenne de
surface eb est inférieure à
r, la température de rosée de
l'air à l'entrée de la batterie :
8b= 80 +8 °C avec 80 = la tem-
r, pérature d 'évaporation en °C
b 12 :
----1-----------
1 1
D batterie froide à détente
1 1 directe eb= 80+3 à 5 °C
1 1
1
D déshumidification par refroi-
0["C] dissement.
On constate :
sép arateur de
go uttelettes D une augmentation de
2 l'hygrométrie relative cp 2 > cp,
( déshumidification de l'air)
D une diminution de la teneur
en eau
1
-_-::....-::....-_-_-::....-=---=
--------
~
1

D une diminution d e toutes les


Figure A6.S Refroidissement humide autres grandeurs caractéris-
tiques de l'air.
Puissance totale :

[kW]

[kW]

"O Puissance sensible :


0
c
0
::J
[kW]
L()
,.....
0 Puissance latente :
"'@
.....
~
Ol
[kW]
ï:::::
>-
a. D lv [kj/ kg] chaleur latente de vaporisation :::: 2 500 kj/ kg
0
u Débit d 'eau condensée :
[kgeau/S]
284

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Traitements de l'air

Rendement:
puissance sur/' air
17
= puissance du medium froid ••••••••••••••••••••
Remarque
Efficacité :
En avant-projet, le débit d 'eau d'appoint
E = h, - h2 = 81 - 82 = r, - r2 peut être pris le double du débit de l'eau
h, - hb e, - eb r, - rb vaporisée.

Humidification adiabatique
(pulvérisation d'eau)

Matériel:
D laveur à eau recycl ée (LER)
à ruissellement ou à pulvéri-
satio n
D humidifica teurs rotatifs
D humidifi cat eurs à ul t raso ns.
On constate qu e :
D le traitem ent d 'a ir se fa it
à la tempé rature humide
co nstante;
D l'enth alpie rest e constante ;
D la ch aleur nécessaire à la
vaporisation d e l' eau est
prise à l'a ir sous form e d e
e[·q
~., cha leur sensible.
.
"'O ,.,
0 -~ Débi t d 'ea u vaporisée :
c 6
::J ;:;
0 "'
L() 0
c: qm=qma·(r2- r, ) [kg/s]
,..... c: 2
0 §
N ·. c
u Effi cacité : V)
@ -5 UJ
e, - 82 ~
..... ....0 E = r, - rz =
..c ~
Ol ....
'L ~
>- r, - rh e, -eh z
a. ~
0
u
:l

1
"O
z<(
0
c
:l Figure A6.6 Humidifi cati on adiabati que
Cl
@

285

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Traitements de l'air

Humidification parvapeurd'eau
Matériel:
IJ un humidificateur autonome à vapeur qui produit lui-même la
vapeur
IJ un humidificateur qui utilise la vapeur d'un réseau (la production
centralisée).
Le traitement se fait à la température sèche sensiblement constante.
Débit d ' humidification de vapeur injecté :

Puissance :

··...... ··........ .
·. .t~ ·-·· .
··......
··...
:································ r,

"O S[ ' C]
0
c
:J
0
ll)
......
0
N 2
@
......
..c
en
ï::::
>-
a.
o vapeur
u
FigureA6.7 Humidifi cati o n
p a r vap eur d 'eau

286

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Traitements de l'air

Séchage de l'air
Matériel : un déshumidificateur à adsorbant solide.
On constate une diminution de la teneur en eau et une augmentation
des autres caractéristiques.
Débit de l'humidité adsorbé :

[kg humid ité/ S]

Le choix de !'adsorbant solide se fait en fonction des conditions de l'air


imposées à la sortie:
D alumine activée
D chlorure de lithium
D gel de silice (silicagel)
D tamis moléculaire.

"O
0
c
e[·q
:J
0
ll)
......
0
N D V)
@ 2 w
.......
..c
en ~
ï::::
>- z
u
a.
0
eau z
<(

Figure A6.8 Séchage de l'air

287

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1
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, ,
ANNEX E7 TEMPERATURE VIRTUELLE EXTERIEURE

l
Exemples de valeurs de la température virtuelle le 15 août pour
qu elques types des pa roi s opaques exté ri eures pour la zone Nord 1 en
France, située à une latitude de 50 ° N et une température extérieure
de base de 30 °C.

Li ste des d épa rtem ents co ncernés

02 Ais ne 28 Eure-et-Loire 52 Haute-Ma rn e 68 Haut-Rhin 78 Yvelin es 93 Sein e-Sain t-Den is


08 Ard en n es 37 In dre-et-Lo ire 54 Meurthe-et Mose ll e 70 Haute-Saône 88 Vosges 94 Val-d e- Marn e
10 Aub e 41 Loir-et-Cher 55 Meuse 72 Sarthe 89Yonn e 95 Val-d 'Oise

18 Che r 45 Loi ret 57 Moselle 75 Pari s 90 Territoire-de- Belfort


2 1 Core d ' Or 49 Maine-et -Lo ire 60 Oise 76 Sei ne-Maritime 9 1 Essonn e
25 Do ubs 51 Marne 67 Bas-Rhin 77 Sei ne-et-Marne 92 Ha uts-d e-Seine

Mur léger ( M 1 ) verti cal ; CP = 0 ,5

h N NE E SE s so 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
5 21 21 21 20 20 20 20 20
6 26 29 27 22 21 21 21 21
7 28 36 36 28 23 23 23 23
8 26 37 42 37 26 25 25 25
9 27 34 43 43 33 27 27 27
10 28 30 41 45 39 29 28 28
11 30 30 37 44 43 34 30 30
12 30 30 32 42 45 40 30 30
"O 13 31 31 31 38 45 44 35 31
0
c 14 31 31 31 34 44 47 41 31
:J
0 15 31 31 31 32 41 48 46 35
ll)
...... 16 31 31 31 31 35 46 48 41
0 17 34 31 40 46 44
N 30 30 30
@ 18 35 29 29 29 29 32 40 41
....... 19 31 28 27 27 27 28 31 32
..c
en 20 26 26 25 25 25 25 26 26
ï::::
>-
a. 21 24 24 24 24 24 24 24 24
0
u 22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20

288

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~~~~~~~~~~-
Température virtuelle extérieure

Mur léger (M1) vertical ; CP= 0,7

h N NE E SE s so 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
s 22 22 21 20 20 20 20 20
6 29 33 30 22 21 21 21 21
7 31 42 42 31 23 23 23 2S
8 28 43 49 42 27 2S 2S 2S
9 27 38 so 49 3S 27 27 27
10 29 32 47 S2 44 30 29 29
11 30 30 41 S1 49 36 30 30
12 31 31 33 47 S2 44 31 31
13 32 32 32 42 S2 so 37 31
14 32 32 32 3S so S4 4S 32
1S 32 32 32 32 4S SS S2 38
16 32 32 32 32 36 S2 S6 4S
17 3S 31 31 31 31 44 S3 49
18 38 29 29 29 29 34 44 46
19 33 28 27 27 27 28 32 3S
20 26 26 2S 2S 2S 2S 26 27
21 24 24 24 24 24 24 24 24
22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20

Mu r léger (M1) vertical ; CP= 0,9

h N NE E SE s so 0 NO
0 20 20 20 20 20 20 20 20
1 19 19 19 19 19 19 19 19
2 19 19 19 19 19 19 19 19
3 19 19 19 19 19 19 19 19
4 19 19 19 19 19 19 19 19
~

:1l s 22 21 21 20 20 20 20 20
. "' 6 29 33 30 22 21 21 21 21
"O '"'
0 .:!?
c 6 7 31 42 42 31 23 23 23 23
:J "5
0 "' 8 28 43 49 42 27 2S 2S 2S
c:
ll) 0
...... c: 9 27 38 so 49 3S 27 27 27
0 § 10 29 32 47 S2 44 30 29 29
N ·.c V)
u
@ ~
11 30 30 41 Sl 49 36 30 30 w
~
0
12 31 31 33 47 S2 44 31 31
1:en ....fr 13 32 32 32 42 S2 so 37 32
"L E
>- 14 32 32 32 3S so S4 4S 32 z
u
a. ~
0
::l

1
"O
1S 32 32 32 32 4S SS S2 38 z
<(
0 16 32 32 32 32 36 S2 S6 4S
c
::l
Cl 17 3S 31 31 31 31 44 S3 49
©

289

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Température virtuelle extérieure

18 38 29 29 29 29 34 44 46
19 33 28 27 27 27 28 32 35
20 26 26 25 25 25 25 26 27
21 24 24 24 24 24 24 24 24
22 22 22 22 22 22 22 22 22
23 21 21 21 21 21 21 21 21
24 20 20 20 20 20 20 20 20

Mur classique ( M2) vertical ; CP= 0,5

h N NE E SE s so 0 NO
0 29 28 29 29 31 32 33 31
1 28 27 28 28 29 30 31 30
2 27 26 27 27 28 29 29 28
3 26 25 26 26 27 28 28 27
4 25 24 25 25 25 26 27 26
5 24 23 24 24 24 25 25 25
6 23 23 23 23 24 24 24 24
7 23 22 23 23 23 23 24 23
8 23 23 23 22 22 23 23 23
9 23 24 24 23 22 23 23 23
10 24 26 26 24 23 23 23 23
11 24 27 28 26 24 23 23 23
12 25 28 30 28 25 24 24 24
13 25 28 31 31 27 24 24 24
14 26 29 32 33 30 25 25 25
15 27 29 32 34 32 27 27 26
16 27 29 32 35 34 28 28 27
17 28 30 32 35 35 30 30 28
18 29 30 32 34 36 33 33 29
19 29 30 32 34 36 35 35 31
20 30 30 32 33 35 36 36 33
21 30 30 31 32 34 36 36 33
22 30 29 30 32 33 35 35 33
23 30 29 30 31 32 34 34 32
24 29 28 29 29 31 33 33 31

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0 Mu r classiq ue (M2) verti cal ; CP = 0 ,7
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0 h N NE E SE s so 0 NO
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...... 0 30 29 29 31 32 34 35 33
0
N 1 28 28 28 29 31 32 33 31
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.......
2 27 27 27 28 29 31 31 30
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en 3 26 25 26 27 28 29 29 28
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a.
0 5 24 24 24 24 25 26 26 25
u
6 23 23 23 24 24 25 25 24
7 23 23 23 23 23 24 24 24

290

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Température virtuelle extérieure

8 23 23 23 23 23 23 24 23
9 24 25 25 23 23 23 23 23
10 24 27 27 25 23 23 23 23
11 25 29 30 28 24 24 24 23
12 26 30 33 31 26 24 24 24
13 26 31 35 34 29 26 25 25
14 27 31 36 36 32 28 26 26
15 27 31 36 38 35 30 27 27
16 28 31 35 38 37 33 29 27
17 29 31 35 38 39 36 32 29
18 29 31 34 37 40 39 35 30
19 30 31 34 36 39 40 38 33
20 31 31 33 36 38 41 39 35
21 31 31 33 34 37 40 40 36
22 31 30 32 33 35 38 39 35
23 31 29 31 32 34 36 37 34
24 30 29 29 31 32 34 35 33

Mur classiq ue ( M2) vertical ; Cp = 0,9

h N NE E SE s so 0 NO
0 30 29 30 32 34 37 38 35
1 29 28 29 30 32 34 35 33
2 28 27 28 29 30 32 33 31
3 27 26 27 27 28 30 31 29
4 26 25 25 26 27 28 29 28
5 25 24 24 25 26 27 27 26
6 24 23 24 24 25 26 26 25
7 23 23 24 23 24 25 25 24
8 24 24 24 23 23 24 24 24
9 24 26 26 24 23 24 24 23
10 25 29 29 26 23 24 24 24
11 26 31 33 29 25 24 24 24
12 26 32 36 33 27 25 25 25
13 27 33 38 37 31 26 26 25
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0 14 28 33 39 40 34 29 26 26
c
:J 15 28 33 39 41 38 32 28 27
0
ll)
16 29 33 38 42 41 36 30 28
...... 17 29 33 37 41 43 39 34 29
0
N 18 30 33 37 40 43 42 37 32 V)
@ 19 31 32 36 39 43 44 41 34
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.......
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en 20 32 32 35 38 41 44 43 37 ~
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21 32 32 34 36 39 43 43 38 z
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0
22 32 31 33 35 38 41 42 38 z
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23 32 30 32 33 36 39 40 36
24 30 29 30 32 34 37 38 35

291

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
COEFFICIENT DE TRANSMISSION
ANNEXES
THERMIQUE SURFACIQUE UTILE
SUR LES DOUBLES VITRAGES

Doubles vitrages verticaux (valeurs par défaut


pour la RT 2012)
Remp lissage ai r 1OO%

Ug [W/m2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,3 2,5 2 ,5 2,6 2 ,6 2,7 2 ,8 2,8 2 ,9 2,9
8 3,1 2,1 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2, 5 2,6 2, 7
10 2,9 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4 2,5
12 2,8 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4
14 2,8 1,5 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2
15 2,7 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
16 2,7 1,4 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
18 2,7 1,4 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2
20 2,7 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2

Rem p lissage argon 90 %

U [W/m2 K]
0

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Vitrage Émissivité normale utile E n
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,0 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2 ,4 2,5 2 ,6 2,6
"O 2,9 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2 2,3 2,4
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0
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0
N 14 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2,0
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15 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
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en 16 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
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a. 18 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
0
u 20 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2,0

292

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
---

Remplissage argon 85 %

2
Ug [W/m K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,1 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6 2,6

8 2,9 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,3 2,4

10 2,8 1,5 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3

12 2,7 1,3 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,1

14 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2 ,1

15 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0

16 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2 ,0 2,0

18 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

20 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Remplissage krypton 90 %

Ug [W/m 2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 2,8 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2

8 2,7 1,2 1,3 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2 ,1

10 2,6 1,0 1,1 1,3 1,4 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

12 2,6 1,1 1,1 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

14 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

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293

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
- - -.....

Rempl issage krypton 85 %

Ug [W/m2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 2,8 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3
8 2,7 1,3 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1
10 2,6 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
12 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0
14 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
15 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,6 1,8 1,9 2,0 2,0
16 2,6 1,1 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0
18 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1
20 2,6 1,2 1,2 1,4 1,5 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1

Doubles vitrages horizontaux


Remp lissage air 1 OO %

Ug [W/m2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,6 2,6 2,7 2,8 2,9 3,0 3,0 3,1 3,2 3,2
8 3,5 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9 3,0
10 3,4 2,3 2,3 2,4 2,6 2,6 2,7 2,8 2,9 2,9
12 3,4 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8 2,9
"O 3,4 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9
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294

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
---

Remplissage argon 90 %

Ug [W/m 2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,3 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,8
8 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
10 3,2 1,9 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
12 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
14 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,3 2,4 2,4 2,5 2,6
15 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
16 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
18 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6
20 3,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

Remplissage argon 85 %

Ug [W/m 2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,4 2,2 2,2 2,3 2,5 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
8 3,3 2,0 2,0 2,1 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6 2,7
10 3,2 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
12 3,2 1,9 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7
14 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6
~ 15 3,2 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6
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295

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
- - -.....

Re mpl issage krypton 90 %

Ug [W/m2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6

8 3,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,5

10 3,1 1,7 1,7 1,9 2 ,0 2 ,1 2 ,2 2,3 2 ,4 2,5

12 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5

14 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5

15 3,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5

16 3 ,1 1,6 1,7 1,8 2 ,0 2 ,1 2 ,2 2,3 2 ,4 2,5

18 3,1 1,6 1,6 1,8 1,9 2 ,1 2 ,2 2,3 2 ,4 2,4

20 3,0 1,6 1,6 1,8 1,9 2,0 2,2 2,3 2,3 2,4

Rem plissage krypto n 8 5 %

Ug [W/m 2 K]
Épaisseur
Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile en
[mm] non traité
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
6 3,2 1,9 1,9 2 ,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,6

8 3,2 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2 ,3 2,4 2 ,5 2,6

10 3,2 1,8 1,8 2,0 2,1 2,2 2 ,3 2,4 2 ,5 2,6

12 3 ,1 1,7 1,8 1,9 2,1 2,2 2 ,3 2,4 2 ,5 2,6

14 3,1 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2,2 2 ,3 2,4 2 ,5 2,5

15 3,1 1,7 1,8 1,9 2 ,0 2 ,1 2 ,3 2,4 2 ,4 2,5


"O
0
16 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
c
:J 18 3,1 1,7 1,7 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
0
ll)
...... 20 3 ,1 1,6 1,7 1,8 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5
0
N
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.......
..c
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ï::::
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a.
0
u

296

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
---

Triples vitrages verticaux


Remplissage ai r 1 OO%

Ug (W/m 2 K]
Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0 ,20
6 2,3 1,6 1,6 1,7 1,7 1,8

8 2,1 1,3 1,3 1,4 1,5 1,5

10 2,0 1,1 1,1 1,2 1,3 1,4

12 1,9 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2

14 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

15 1,8 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

16 1,8 0,8 0,8 0,9 1,0 1,1

Rempl issage argon 90 %

Ug (W/m 2 K]
Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,1 1,2 1,3 1,3 1,4 1,5

8 1,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3

10 1,8 0 ,8 0 ,9 1,0 1,1 1,1

12 1,8 0,7 0,8 0 ,9 1,0 1,0


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:1l 14 1,7 0 ,6 0 ,7 0 ,8 0,9 1,0


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0 .:!? 15 1,7 0 ,6 0 ,7 0 ,8 0,9 0,9
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16 1,7 0 ,6 0 ,6 0 ,7 0,8 0,9
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297

https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
- - -.....

Remplissage argon 85 %

Ug [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,1 1,2 1,3 1,4 1,4 1,5
8 1,9 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3
10 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1
12 1,8 0,7 0,8 0,9 1,0 1,0
14 1,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0
15 1,7 0,6 0,7 0,8 0,9 0,9
16 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9

Remplissage krypto n 90 %

Ug [W/m 2 K]
Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée
lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 1,8 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1
8 1,7 0,7 0,7 0,8 0,9 1,0
10 1,7 0,6 0,6 0,7 0,8 0,9
12 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
14 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
15 1,6 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8
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0 16 1,6 0,5 0,5 0,7 0,8 0,8
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https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
---

Remplissage krypto n 85 %

Ug [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 1,9 0 ,9 0 ,9 1, 0 1,1 1,2
8 1,7 0 ,7 0 ,7 0,8 0,9 1,0
10 1,7 0 ,6 0,6 0,7 0,8 0,9
12 1,6 0 ,5 0 ,6 0,7 0,8 0,9

14 1,6 0 ,5 0 ,6 0,7 0,8 0,9

15 1,6 0 ,5 0 ,6 0,7 0,8 0,9

16 1,6 0 ,5 0 ,6 0,7 0,8 0,9

Triples vitrages horizontaux


Rem plissage ai r 1 OO %

Ug [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0 ,20
6 2,5 1,3 1,7 1,7 1,8 1,9

8 2,2 1,0 1,4 1,4 1,5 1,6

10 2,1 1,0 1,2 1,3 1,4 1,5

12 2,1 0 ,9 1,2 1,3 1,4 1,4


~

:1l 14 2,1 0 ,9 1,2 1,3 1,3 1,4


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c 6 15 2,1 0 ,9 1,2 1,3 1,3 1,4
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16 2,1 0 ,9 1,2 1,2 1,3 1,4
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https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
- - -.....

Remplissage argon 90 %

Ug [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Émissivité normale utile En
Vitrage
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,2 1,3 1,3 1,4 1,5 1,5

8 2,0 1,0 1,1 1,1 1,2 1,3

10 2,0 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2

12 2,0 0,9 1,0 1,1 1,1 1,2

14 2,0 0,9 0 ,9 1,0 1,1 1,2

15 2,0 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2

16 2,0 0 ,9 0 ,9 1,0 1,1 1,2

Remplissage argon 85 %

U g [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Émissivité normale utile En
Vitrage
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 2,2 1,3 1,3 1,4 1,5 1,6

8 2,1 1,0 1,1 1,2 1,3 1,3

10 2,0 1,0 1,0 1,1 1,2 1,3

12 2,0 0 ,9 1,0 1,1 1,2 1,2

14 2,0 0 ,9 1,0 1,1 1, 1 1,2

15 2,0 0,9 0,9 1,0 1, 1 1,2

16 2,0 0,9 0,9 1,0 1, 1 1,2


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https://www.GCAlgerie.com/
Coefficient de transmission thermique surfacique utile...
---

Remplissage krypto n 90 %

Ug [W/m 2 K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Vitrage Émissivité normale utile En
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0,05 0,10 0,15 0,20
6 1,9 0 ,9 0 ,9 1,0 1,1 1,2

8 1,9 0 ,8 0,9 1,0 1,1 1,2

10 1,9 0 ,8 0 ,9 1,0 1,1 1,1

12 1,9 0 ,8 0 ,8 1,0 1,0 1,1

14 1,9 0 ,8 0 ,8 0,9 1,0 1,1

15 1,9 0 ,8 0 ,8 0,9 1,0 1,1

16 1,9 0 ,8 0 ,8 0,9 1,0 1,1

Remplissage krypto n 8 5 %

2
Ug [W/m K]

Épaisseur Vitrages à isolation thermique renforcée


lame Émissivité normale utile En
Vitrage
[mm] non traité (dans chacune des deux lames)
0,03 0 ,05 0,10 0,15 0,20
6 2,0 0,9 1,0 1,1 1,2 1,2

8 2,0 0 ,9 0,9 1,0 1,1 1,2

10 1,9 0 ,9 0 ,9 1,0 1,1 1,2

12 1,9 0 ,8 0 ,9 1,0 1,1 1,2

14 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2

15 1,9 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1

16 1,9 0 ,8 0 ,9 1,0 1,1 1,1


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301

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https://www.GCAlgerie.com/
CARACTÉRISTIQUES TH ERM IQU ES DES
ANNEXE9
MATÉRIAUX D'APPLICATION GÉNÉRALE
DANS LE BÂTIMENT (RT 2012)

Caractéristiques thermiques des matériaux


d'application générale dans le bâtiment
(RT 2012)
Roches p lutoniques et m étam orp hiques

Conductivité Facteur de résistance à


Masse volumique Capacité thermique la diffusion de vapeur
Matériaux thermique
sèche p MassiqueC d'eau JJ
ou application utile /...
kg/m 3 J/kgK P
W/mK sec humide
Gneiss, porphyres 2300:5p:52900 3,5 1000 10000 10000

Granites 2500:5p:52700 2,8 1000 10000 10000

Schistes, ardoises 2000:5p:52800 2,2 1000 1000 800

La valeur indiquée pour les sch istes et les ardoises correspond à l'utilisation des ces matériaux en mur, le flux d e chaleur est parallèle a ux
stra tes.

Roches volcani ques

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Basaltes 2700:5p:53000 1,6 1000 10000 10000

Trachytes, andésites 2000:5p:52700 1,1 1000 20 15

Pierres naturelles poreuses (laves) p:51600 0,55 1000 20 15

Pi erres calcaires

"O
0
Matériaux p À c ...
c ou application kg/m 3 W/mK J/kgK
:J sec humide
0
ll)
Marbres 2600:5p:52800 3,5 1000 10000 10000
......
0
N Pierres froides ou extra-dures 2200:5p:52590 2,3 1000 250 200
@
.µ Pierres dures 2000:5p:52190 1,7 1000 200 150
..c
en
ï:::: Pierres fermes demi-fermes 1800:5p:51990 1,4 1000 50 40
>-
a.
u
0 Pierres tendres n ° 2 et 3 1600:5p:51790 1,1 1000 40 25

Pierres très tendres p:515900 0,85 1000 30 20

302

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Grès

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Grès quartzeux 2600:5p:52800 2,6 1000 40 30

Grès (silice) 2200:5p:52590 2,3 1000 40 30

Grès calcarifères 2000:5p:52700 1,9 1000 30 20

Sil ex, meulières et ponces

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK humide
sec
Silex 2600:5p:52800 2,6 1000 10000 10000

Meulières 1900:5p:52500 1,8 1000 50 40


1300:5p<1900 0,9 30 20
Ponce naturelle p:5400 0,12 1000 8 6

Bétons de granu lats courant sili ceux, si li co-calcaires et calcaires - béton plein

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
2300<p:52600 2,0 1000 130 80
2000<p:52300 1,65 1000 120 70

Bétons de granulats cou rant si liceux, sili co-calcaires et calcaires - béton caverne ux

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
1800<p:52000 1,35 1000 100 60

~
1600:5p:51800 1,1 5 1000 100 60
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. "'
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0 .:!? Béton p lein armé
c 6
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c:
0
...... c:
Matériaux ou p À c ...
0 § application kg/m 3 W/mK J/kgK
N ·. c
u
sec humide V)
@ ~
Avec 1<%
w
~
0

1:en ....fr 2300<p:52400 2,3 1000 130 80


d'acier s2
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0
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1
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Avec% d'acier >2 p>2400 2,5 1000 130 80
z
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0 Pour les o uvrages où le béton pl ei n armé a moins de 1 % en volume d 'acier, prendre la valeur défini e d an s
c
::l le tableau 2.1.1 du béton plein
Cl
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303

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Béto ns d e gra nu lats cou rants de la itiers d e ha uts fourn eaux (N F P 18-302)- b éton p lein

Matériaux ou application
p À c
kg/ml W/mK J/kgK sec hum ide
Avec sable de rivière ou de carrière 2000sps24 00 1,4 1000 150 12 0

Avec laitier granulé


2100sps23 00 0 ,8 1000 150 12 0
(granulats conformes NF P 18-306)

Béto ns de gra n ulats cou rants de la itiers d e ha uts fo urn eaux (N F P 18-30 2) - béto n caverneux

Matériaux ou application
p À c
kg/ml W/mK J/kgK sec hum ide
Bétons comportant moins de 10% de sable de
160 0:> p:>2000 0,7 1000 150 12 0
rivière

Bétons d e granu lats légers - béto n d e pouzzo lane ou de laitier expansé à stru ctures cavern euses
(=gran ulats confo rm es NF P 18-307 et NF P 18-308)

Matériaux ou application
p À c
kg/ml W/mK J/kgK sec hum ide
Masse volumique apparente des granulats en 1400:>p:> 1600 0,52 1000 30 20
vrac de 750 kg/ml environ
- avec éléments fins de sable 1200 :>p<1400 0,44 100 0 30 20

- sans éléments fins de sable 1000:>p:> 1200 0 ,35 1000 30 20

Bétons de gran ulats légers - bét on de cend res volan t es frittées

Matériaux ou application
p À c
kg/ml W/mK J/kgK sec hum ide

"O Masse volumique apparente des granulats en


0 1000:>p:>1200 0,35 1000 30 20
c vrac 650 kg/ml environ
:J
0
ll)
......
o Bétons de gran ulats légers - béton de ponce natu relle
N
@
.......
..c Matériaux ou application
p À c
en kg/ml W/mK J/kgK
ï:::: sec hum ide
>-
a.
0 Masse volumique apparente des granulats en
u 950:>p:>1150 0,46 1000 50 40
vrac 600 kg/ml environ

304

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Bétons de gra nul ats légers - béton d'argile expansé o u de schiste expansé (granul ats
confo rmes NF P 18-309)
Bétons de structu re, bétons isola nts po rteurs, béto ns cavern eux et semi-caverneux, béto n
lége r à base de ciment et d es g ra nulats artificiels ou naturels (schistes, argile, ponce, etc.)

p À c ...
Matériaux ou application
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Bétons de structure
Dosage en cim ent ~ 3 00 kg/ m 3 e t m asse
volumiqu e apparente d es g ranulats e n vrac
comprise entre 300 et 5 50 kg/ m 3 ou s upé-
rie ure à 550 kg! m 3
- avec sable de riviè re et sans sabl e léger 1600 <p51800 1,05 1000 8 6
- avec sabl e d e riviè re et sable léger 1400 5p5 1600 0,85 1000 8 6

Bétons isolants porteurs


Dosage en cim ent ~ 3 00 kg/ m 3 e t masse
volumiqu e a ppa rente d es g ra nula ts e n vrac
comprise entre 3 00 et 5 50 kg/ m 3
- avec sabl e léger et au plus 10% d e sable d e 1200<p51400 0,7 1000 6 4
riviè re
- avec sabl e léger, sans sabl e d e riviè re 10005p5 1200 0,46 1000 6 4

Bétons caverneux et semi-caverneux


Dosage en ciment 5 250 kglm 3 et masse volumiq ue
appa rente des granul ats en vrac com prise entre
350 et 550 kglm 3 o u inférieure à 350 kglm 3 pour
les béto ns à masse volumique comprise ent re 600
et 1000kgl m3 800<p51000 0,33 1000 6 4
- avec sable d e rivière et sans sable léger 6005p5800 0,25 1000 6 4
- avec sable d e rivière o u sable lége r et ne nécessi-
tant q u'un faible d osage en ciment p5600 0,20 1000 6 4
Bétons légers à base ciment et granulats légers
artificiels ou naturels (argile, schistes, ponce, etc.)
- réalisatio n des voiles extéri eurs ba nchés en 12 005p< 1400 0,7 1000 6 4
façades o u en pigno n de bâtiment, selon DTU
23 .1 ( NF P 18-21 0)

:1l
. "' Bétons de gran ul ats légers - mortier à base de granulats o u des billes de polystyrène expansé,
"O '"'
0 .:!?
c 6 avec o u sans verm iculi te exfoliée, avec liant synthétique o u hydrauli q ue
:J "5
0 "'
c:
ll) 0
...... c:
§ p À c ...
0
N ·.c Matériaux ou application 3 V)
u kg/m W/mK J/kgK sec humide
@ ~ w
~
0

1:en ....fr Exemples d'application sous chape (AT) ou 2505p<400 0,20 1200 30 25
"L E
>-
pour recevoir un système d'étanchéité
4005p<600 0,28 1200 30 25 z
u
a. ~
0
::l

1
"O
NF P 84-204 référence DTU 43.1
6005p<800 0,36 1200 30 25
z
<(
0
c
::l
Cl
©

305

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Bétons de granulats très légers - bétons de perlite ou de ve rmiculite grade 3 (de 3 à 6 mm)
cou lés en place

Matériaux ou application
p À c ..
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
Dosage: 3/1 600 <p$800 0,3 1 1000 15 10
Dosage : 6/1 400$p$600 0,24 1000 15 10

Bétons de granulats très légers - plaques de béton de ve rmi culite fabriq uées en usine

À
Matériaux ou application
p
W/
c
kg/m 3 J/kgK sec humide
mK
400$p$600 0,19 1000 15 10

Bétons cellul aires traités à l'autoclave

Matériaux ou application
p À c ..
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide

Valeurs utilisées pour les constructions avant 2005


Masse volumique nominale 800 765<p$825 0,29 1000 10 6
Masse volumique nominale 750 715<p$775 0,27 1000 10 6
Masse volumique nominale 700 665<p$725 0,25 1000 10 6
Masse volumique nominale 650 615<p$675 0,23 1000 10 6
Masse volumique nominale 600 565<p$625 0,21 1000 10 6
Masse volumique nominale 550 515<p$575 0,19 1000 10 6
Masse volumique nominale 500 465<p$525 0,175 1000 10 6
Masse volumique nominale 450 415<p$475 0,16 1000 10 6
Masse volumique nominale 400 365<p$425 0,145 1000 10 6
Valeurs utilisées pour les constructions après 2005
"O
0 775<p$825
c Masse volumique nominale 800 0,25 1000 10 6
:J
0 Masse volumique nominale 700 675<ps 725 0,225 1000 10 6
ll)
......
0 Masse volumique nominale 600 575<p$62 5 0,20 1000 10 6
N
@ Masse volumique nominale 550 525<p$575 0,18 1000 10 6
.......
..c Masse volumique nominale 500 475<p$525 0,16 1000 10 6
en
ï::::
>-
a. Masse volumique nominale 450 425<p$475 0,14 1000 10 6
0
u Masse volumique nominale 400 375<p$425 0,125 1000 10 6
Masse volumique nominale 350 325<p$375 0,11 1000 10 6

306

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Bétons de bois - bétons de copeaux de bois ( co nform e AT)

Matériaux ou application
p
3
À. c ..
kg/m W/mK J/kgK sec humide
450:Sp:S650 0,16 1000 15 10

Bétons d e bois - a utres bétons de copeaux de bois

Matériaux ou application
p À. c ..
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Béton de fibres végétales (fibre 100:Sp:S200 0,1 1000
de chanvre) 200:S p:S600 0 ,2 1000

Bétons de bois - panneaux de la ine de bois (fib ragglo) NF EN 13 168 (WW)

Matériaux ou application
p À. c ..
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Panneaux de laine de bois 450:Sp:S550 0,11 * 1700 20 12
agglomérés avec un liant 350:Sp:S450 0,1 0 1700 10 5
hydraulique 250:Sp:S350 0 ,08 1700 10 5

Plâtres
Conventionnellement, la masse volumique sèche des plâtres est obte-
nue après séchage en étuve ventilée à 55 °C au lieu de 70 °C (voir
norm e NF B 12-001)

Plâtres sans granu lats

Matériaux ou application
p
3
À. c ..
~

:1l
kg/m W/mK J/kgK sec humide
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6
Plâtre « gâché serré » ou « très serré » 1200<p:S 1500 0 ,56 1000 10 4
:J"5 (plâtre de très haute dureté THO, 900<p:S1200 0,43 1000 10 4
0 "'
c:
ll) 0 plâtre projeté et plâtre fin) 600:Sp:S900 0 ,30 1000 10 4
...... c: p:S600 0,18 1000 10 4
0 §
N ·. c V)
u
@ ~
0
Plâtre courant d'enduit intérieur (plâtre fin de 1000:Sp:S1300 0 ,57 1000 10 6 w
construction PFC ou plâtre gros de construction PGC p:S 1000 0 ,40 1000 10 6
1:en ....fr CiS
"L E
>- Enduit intérieur à base de plâtre et de sable p:S1600 0 ,80 1000 10 6 z
u
a. ~
0
::l

1
"O
Plaque de plâtre à parement de carton « standard » 750:Sp:S900 0 ,25 1000 10 4 z
<(
c
0
et haute dureté ou éléments préfabriqués en plâtre à
::l
Cl parements lisses
©

307

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Plâtre avec granulats légers ou fibres m in érales

p À c ...
Matériaux ou application
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide

Plaques de plâtre à parement de carton spéciales feu et 800$p$1000 0,25 1000 10 4


plaque de plâtre armées de fibres minérales

Plâtre d'enduit avec perlite tout-venant ou vermiculite


grade 2(de1à2 mm)
- 1 volume pour 1 volume de plâtre 6005p5900 0,30 1000 10 6
- 2 volumes pour 1 volume de plâtre 5005p5600 0,18 1000 10 6

Terre cuite
Terre cu ite utilisée dans les éléme nts de maçonnerie

Matériaux ou application
p À c ...
kgfm3 W/mK J/kgK sec humide

Masse volumique nominale 2400 2300<ps 2400 1,04 1000 16 10

Masse volumique nominale 2300 2200<ps2300 0,98 1000 16 10

Masse volumique nominale 2200 2100<ps2200 0,92 1000 16 10

Masse volumique nominale 21 OO 2000<p52100 0,85 1000 16 10

Masse volumique nominale 2000 1900<ps 2000 0,79 1000 16 10

Masse volumique nominale 1900 1800<p:> 1900 0,74 1000 16 10

Masse volumique nominale 1800 1700<p:> 1800 0,69 1000 16 10

Masse volumique nominale 1700 1600<ps 1700 0,64 1000 16 10

Masse volumique nominale 1600 1500<ps 1600 0,60 1000 16 10

Masse volumique nominale 1500 1400<p51500 0,55 1000 16 10

Masse volumique nominale 1400 1300<p51400 0,50 1000 16 10


"O
0 1200<ps 1300 0,46 1000 16 10
c Masse volumique nominale 1300
:J
0 Masse volumique nominale 1200 1100<ps 1200 0,41 1000 16 10
ll)
......
0 Masse volumique nominale 11 OO 1000<ps 1100 0,38 1000 16 10
N
@ Masse volumique nominale 1000 p51000 0,34 1000 16 10
.......
..c
en
ï::::
>-
a.
0
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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Végétaux
Le bois est caractérisé par sa masse volumique normale moyenne , pn,
c'est-à-dire la masse volumique du bois avec une teneur en humidité
de 15% (NF B 51-002)

Bois

p À c ...
Matériaux ou application
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
Feuillus très lourds p">1000 kg/m3 p>870 0,29 1600 200 50

Feuillus lourds 865<p"S1000 kg/m3 750<p:5870 0,23 1600 200 50

Feuillus mi- lourds 650<p"S865 kg/m3 565<p:5750 0,18 1600 200 50

Feuillus légers SOO<p"S650 kgJm 3 435<p:5565 0,15 1600 200 50

Feuillus très légers 230<p"ssoo kg/m3 200<p:5435 0,13 1600 50 20


3 p:5200 0,057 1600 50 20
Balsa p"S230 kg/m
Résineux très lourds p">700 kg/m3 p>6 10 0,23 1600 50 20

Résineux lourds 600<p"S700 kg/m3 520<p:56 10 0,18 1600 50 20

Résineux mi- lourds SOO<p"S600 kgJm 3 435<p:5 520 0,15 1600 50 20

Résineux légers p"ssoo kg/m3 p:5435 0,13 1600 50 20

Épicea, Sapin blanc, Western Red Cedar 0,11

Acajou d'Afrique, Cèdre, Douglas, Framiré, Mélèze, 0,1 3


Meranti light red, Peuplier blanc, pin maritime, pin
noir d'Autriche, et L.aricio, Pin sylvestre, Western
Hem Iock
Bossé clair, Châ.taignier,Jequitiba, Limba/Fraké, 0,15
Tauari, Tiama, Tola
lroko, Girgnon blanc, Makoré/Douka, 0,16
~
Mengkulang(Palapi), Meranti dark red, Niangon,
:1l Sapelli, Sipo, Teck
. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 Bintangor, Bossé foncé, Chêne ( rouvre et/ ou pédon- 0,18
:J"5 culé), Curupixa, Doussié, Eucalyptus globulus, Euca-
0 "'
c:
ll) 0 lyptus grandis, Frêne, Hêtre, Kosipo, Kotibé, Merbau,
...... c:
0 § Moabi, Movingui, Robinier (faux Acacia)
N ·. c V)
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~
0
...... ....
..c ~
en ....
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0 1 z
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©

309

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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Pan neaux à base de bois (PR NF EN 13986 octobre 2000)-


Panneaux contreplaq ués (NF EN 3 13-1 et NF EN 313-2 et bois panneautés selon NF EN 12775)

Matériaux ou application
p À c 1.1
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide

Panneaux de masse volumique nominale 850 à 1000 kg/m3 750<p$900 0,24 1600 250 110

Panneaux de masse volumique nominale 700 à 850 kg/m3 600<p$750 0,21 1600 250 11 0

Panneaux de masse volumique nominale 600 à 700 kg/m3 500<p$600 0,17 1600 220 90

Panneaux de masse volumique nominale 500 à 600 kg/m3 450<p$500 0,15 1600 200 70

Panneaux de masse volumique nominale 400 à 500 kg/m3 350<p$450 0,13 1600 200 70

Panneaux de masse volumique nominale 300 à 400 kg/m3 250<p$350 0,11 1600 200 50

Panneaux de masse volumique nominale inférieure p$250 0,09 1600 200 50


à300kg/m3

Pan neaux à base de bois (PR NF EN 13986 octobre 2000) -


Pan neaux à la melles lo ngues et orientées (OSB) NF EN 300

Matériaux ou application
p À c
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
p $650 0,13 1700 50 30

Panneaux à base de bois (PR NF EN 13986 octobre 2000) -


Pan neaux de part icu les liées au ciment NF EN 634 -1 et NF EN 634-2

Matériaux ou application
p À c
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
p $ 1200 0,23 1500 50 30

Pan neaux à base de bois (PR NF EN 13986 octobre 2000)-


"O
0 Pan neaux de particules NF EN 309
c
:J
0
ll)
...... Matériaux ou application
p À c 1.1
0 kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
N
@
.......
Panneaux de masse volumique nominale 700 à 900 kg/m3 640<p$820 0,18 1700 50 20
..c
en Panneaux de masse volumique nominale 500 à 700 kg/m3 450<p$640 0,15 1700 250 20
ï::::
>-
a.
0 Panneaux de masse volumique nominale 300 à 500 kg/m3 270<p$450 0,13 1700 220 20
u
Panneaux de masse volumique nominale 200 à 300 kg/m3 180<p$270 0,10 1700 200 20

310

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Caractéristiques thermiques des matériaux...
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Matières plastiques synthétiques compactes,


mastics et produits d'étanchéité
Matières synthétiques compactes d ' usage courant dan s le bâtiment

p À c ...
Matériaux ou application
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide

Naturel 910 0,13 11 OO 10000 10000

Néoprène (polychloroprène) 1240 0,23 2140 10000 10000

Butyle (isobutène) plein/coule au chaud 1200 0,24 1400 200000 200000

Caoutchouc mousse 60 .. 80 0,06 1500 7000 7000

Caoutchouc dur (ébonite), plein 1200 0,17 1400 OO OO

Éthylène propylène diène monomère EPDM 1150 0,25 1000 6000 6000

Polyisobuthylène 930 0,20 11 OO 10000 10000

Polysulfure 1700 0,40 1000 10000 10000

Butadiène 980 0,25 1000 100000 100000

Acryliques 1050 0,20 1500 10000 10000

Polycarbonates 1200 0,20 1200 5000 5000

Polytétrafluoréthylène PTFE 200 0,25 1000 10000 10000

Chlorure de polyvinyle PVC 1390 0,17 1900 50000 50000

Polyméthylméthacrylate PMMA 1180 0,18 1500 50000 50000

Poly acétate 1410 0,30 1400 100000 100000

Polyamide (nylon) 1150 0,25 1600 50000 50000

Polyamide 6.6 avec 25% de fibres de verre 1450 0,30 1600 50000 50000

Polyéthylène/ polythène haute densité 980 0,50 1800 100000 100000


~
Polyéthylène/ polythène basse densité 920 0,33 2200 100000 100000
:1l
. "'
"O '"'
0 .:!? Polystyrène 1050 0,16 1300 100000 100000
c 6
:J"5
0 "' Polypropylène 910 0,22 1800 10000 10000
c:
ll) 0
...... c: 1200 0,25 1800 10000 10000
0 § Polypropylène avec 25% fibres de verre
N ·. c V)
u
@ ~ Polyuréthanne PU 1200 0,25 1800 6000 6000 w
~
0
...... ....
..c ~ Résine époxy 1200 0,20 1400 10000 10000
en ....
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>- ::l z
u
a. ~
0 1
Résine phénolique 1300 0,30 1700 100000 100000
z
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0 Résine polyester 1400 0,19 1200 10000 10000
c
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Cl
©

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Mastics pour joints, étanchéité et coupure thermiqu e

Matériaux ou application
p À c ...
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Silicagel ( dessicatif) 720 0,13 1000 OO OO

Silicone pur 1200 0,35 1000 5000 5000

Silicone mastic 1450 0,50 1000 5000 5000

Mousse de silicone 750 0,12 1000 10000 10000

Uréthane polyuréthanne
1300 0,21 1800 60 60
coupure thermique
Chlorure de polyvinyle flexible
1200 0,14 1000 100000 100000
avec 40% de plastifiant
Mousse élastomère flexible 60 .. 80 0,05 1500 10000 10000

Mousse de polyuréthanne 70 0,05 1500 60 60

Mousse de polyéthylène 70 0,05 2300 1 OO 100

Produits d' étanch éi té - asphalte

p À c ...
Matériaux ou application
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Asphalte pur p ~2 100 0,70 1000 50000 50000

Asphalte sablé 1,15 1000 50000 50000

Produits d 'étan chéité - bitume

Matériaux ou application
p À c ...
kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
Pur p ~ 10 5 0 0,17 1000 50000 50000
"O
0 Cartons feutres et chapes 1000~p~1 100 0,23 1000 50000 50000
c
:J souples imprégnées
0
ll)
......
0
N
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.......
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en
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>-
a.
0
u

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Autres matériaux
Pisé, bauge, béton de terre stabilisé, blocs de terre comprimée

Matériaux p À c ...
ou application kg/ml W/mK J/kgK sec humide
1770$p$2000 1,1

Sols

Matériaux p À c ...
ou application kg/ml W/mK J/kgK
sec humide
Sable et gravier 1700$p$2200 2,0 910-1180 50 50

Argile ou limon 1200$p$1800 1,5 1670-2500 50 50

Revêtements de sol

Matériaux ou appli- p À c ...


cation kg/ml W/mK J/kgK
sec humide
caoutchouc 1200 0,17 1400 10000 10000

Plastique 1700 0,25 1400 10000 10000

Sous-couche,
caoutchouc-mousse 270 0,10 1400 10000 10000
ou plastique cellulaire
Sous-couche feutre 120 0,05 1300 20 15

Sous-couche laine 200 0,06 1300 20 15

Sous-couche liège p<200 0,05 1500 20 10


~

:1l Plaque de liège p>400 0,065 1500 40 20


. "'
"O '"'
0 .:!?
c 6 Tapis, revêtement
:J"5 200 0,06 1300 5 5
0 "'
c:
textile
ll) 0
...... c:
0 § Linoléum 1200 0,17 1400 1000 800
N ·. c V)
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0
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en fr.... CiS
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0 1
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313

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Mortiers d'enduits et de joints de ciment ou d e chaux


Les mortiers de masse vo lumique inférieure à 1800 kg/m 3 son t consid érés
comme non traditi o nn els.

Matériaux p À c ...
ou application kg/m3 W/mK J/kgK
sec humide
p>2000 1,8 1000 10 6
1800<p52000 1,3 1000 10 6
1600<p5 1800 1,0 1000 10 6
1450<p5 1600 0,80 1000 10 6
1250<p5 1450 0,70 1000 10 6
1000<p5 1250 0,55 1000 10 6
750<p 5 1000 0,40 1000 10 6
500<p5750 0,30 1000 10 6

La masse vol umique moyenne d'un mortier de pose est de 1900 kg/m 3

Fibres-ciment et fibre-ci ment cel lulose - fibres-ci ments

Matériaux p À c ...
ou application kg/m 3 W/mK J/kgK sec humide
1800<p52200 0,95
14005 p5 1800 0,65

Fibres-ciment et fibre-ciment cel lulose - fibres-ciment ce ll ulose

Matériaux p À c ...
ou application kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
1400 <p5 1800 0,46
10005p 5 1400 0 ,35

Plaques à base d e vermi culite agglo mérées aux silicates


"O
0
c
:J Matériaux p À c ...
0
ll)
ou application kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
......
0
N 400<p5500 0 ,19
@ 300<p5400 0,14
....... 200<p5300 0 ,10
..c
en
ï::::
>-
a.
0
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Caractéristiques thermiques des matériaux...

Verre

p À, c ...
Matériaux ou application
kg/m3 W/mK J/kgK sec humide
Verre sodo-calcaire 2500 1,00 750
(y compris le verre flotté)
Quartz 2200 1,40 750

Pâte à verre 2000 1,20 750

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0
c
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0
ll)
......
0
N V)
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.......
..c ><
w
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0
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315

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PONTS THERMIQUES, VALEUR PAR DEFAUT
ANNEXE10
POUR \fi (RT 2012)

LI AISON PLANCHIER BAS/M UR


MUR A B c D E
Isolation par l'intérieur Isolation Isolation par l'extérieur
Maçonnerie Béton repartie Maçonnerie Béton
e.. s 20 cm e... S20 cm 25Se~S40cm 9"'S 20 cm ~S:20cm

Lr
b. ..:
.,~::
(m'.K)IW
R0
~-
(m ' K)
'
~-~cm ~: lF ·'

PLAN CH ER BAS Planchers bas à entrevous isolant

e ~f 0,30 0,33 0,28 0,47 0,74


,:__ :: e ep S 25 cm

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous-face R, ~ 1,4 ( m 2 • K)/ W

f"": ;
e' '
2 ~
' ' e
0,60 0,70 0,48 0,49 0,79
' '
'·.

t-·
e '' ' ',
3 r.w
' ' e
:_ !
0 ,51 0,61 0,45 0,47 0,76

e. : : ep:s;20 cm

4 ~
~ +20cm 0,55 0,66 0,40 0,28 0,39

Plancher bas en béton, ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous chape R.c ~ 2 (m 2 .K)/W
,- -. .--,
"O
0 5
9 e~ e~ 0,07 0,07 0,10 0 ,38 0,62
c 1 1 1
1
1
::J 1
-• e -
1
e
0
L()
,.....
0

"'@ 6 0,10 0 ,10 0,10 0,25 0,35


.......
~
Ol
ï:::::
>-
a.
0
u

316

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Ponts thermiques, valeur par défaut pour \jl (RT 2012)

LIAISON PLANCH IER BAS/ MUR-REFEND


MUR A B c D E
Isolé par l'intérieur Isolation Isolation par l'extérieur
Maçonnerie Béton repartie Maçonnerie Béton

Planchers bas en béton, ou en entrevous béton ou terre cuite isolés en sous-face


2
PLANCH ER BAS ~ ~ 1,4 (m .K)/ W
... -1
,. ' ' 1
i2 1/J 1 = 0,41/J 1/J, = 0,41/J 1/J, = 0,451/J 1/J, = 0 1/J, = 0
7 lix ~I 1 0,45 1/J, - 0,51/J 0,75 1/J, - 0,51/J 0 ,10 1/J, - 0,551/J 0 0
1/J, - ljl 1/J, - 1/J
e ' '
,_, 1 i3 1/J, - 0,11/J 1/J, - 0,11/J 1/J, - 01/J 1/J, - 0 1/J, - 0
'
Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous-chape ~~ 1,4 (m 2 .K)/ W

8 2:;, rn

1

;, : ;i2
!'Ft 0,39 1/J
1/J, - 0,41/J

2
1/J, - 0,451/J 1/J, - 0,51/J
= 0,451/J 0,75 1/J 2 = 0,451/J 0 ,10 1/J 2 = 0,51/J 0
1/J, - 0
1/J, = 1/J 0
1/J, - 0
1/J, = 1/J
,_.
e : !;J e :, _ ~•ii ''J
..,. 3 - O' 1''/"'J ,'t',,3 - O, 1111
/· ''t'' ' 3 - 01y1• 1/J, - 0 1/J, - 0

Plancher bas en béton, ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous chape Rsc ~ 2 (m 2 .K)/ W
r-
. '

E~ 1/J1 - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0 ,21/J
9 0,70 1/1, = 0,31/J 0,95 1/J, = 0,31/J 0 ,70 1/J, = 0,31/J 0,49 1/J, = 0,31/J 0,57 1/J, = 0,31/J
e • : i3
,_.
' ' 1/J, - 0,61/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,61/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,61/J

i1
11111111: 11111 1/J1 - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,11/J 1/J, - 0,11/J
10 1 0,65 0,74 0 ,65 0,56 0,62
e 1 .
1/J, - 0,81/J 1/J, - 0,81/J 1/J, - 0,81/J 1/J, - 0,91/J 1/J, - 0,91/J
.' -'
1 ' 12

::V
"O r -
c
::>
.
lt :
'
1 ii
1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J
01~
1/J, - 0,21/J 1/J, - 0,21/J
~
-Q ,~ 11 0,61 1/J, = 0,31/J 0,85 1/J, = 0,31/J 0,61 1/J, = 0,31/J 0,40 1/J, = 0,31/J 0,45 1/J, = 0,31/J
0 -~ e i3 i :
c 6 ,_. 1/J, - 0,61/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,61/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
::J ;:; ' '
0 "' c:
L() 0
,..... c: ;,
0 §
N
@ -50
·.c
u
12 êSSJE 0,46
1/J 1 - 0,21/J
0,54
1/J, - 0,21/J
0 ,46
1/J, - 0,21/J
0,52
1/J, - 0,11/J
0,56
1/J, - 0,11/J
V)
UJ
1:Ol ....fr
e :1 ';
__ ,
1 2
1/J, = 0,81/J 1/J, = 0,81/J 1/J, = 0,81/J 1/J, = 0,91/J 1/J, = 0,91/J
><
UJ
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u
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0
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1 z<(
0
c
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Cl
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LIAISON PLANCHIER BAS/ REFEND


REFEND A B c
Maçonnerie Béton Isolation répartie

.____fi ____,
1

PLANCHER BAS

Planchers bas en béton, à entrevous béton, ou terre cuite isolé en sous-fàce ou à entrevous isolant

.- - ~ i2 i1 : -: i2
: 1 1 1

•-m
1 1

1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J


13 0,43 0,76 0,43
1 1 1 1
1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
e , • e e , • e
--' 15cm~ep ~30- -'
1 1 1 1

1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J


14 0,24 0 ,37 0 ,24
1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous chape 0,5 ~ R•c ~ 3,5 (m2 .K}/W
r- ·1
1
i, 1 1 j

15
E)_~ 1 1 0,49
1jJ 1- 0,51/J
0,80
1/J, - 0,51/J
0,12
1/J, - 0,51/J
1 , e 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J
e • ,
1
'-
1
-
15 c m ~ eP ~ 30 cm

-0
0
c 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J
::J 16 0,30 0 ,37 0,10
0 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
L()
,.....
0

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.......
~
Ol 17
E2~~221 El~ 0 0 0
ï::::: e ' , e e ' ' e
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0
1
1
'
' 1
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u

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LIA ISO N PLANC HER BAS/ POUTRES RETOMBEES ISOLEES SUR TROIS FACES (1,5 !> R.noutre < 2 (m 2 .K)/ W)

REFEND
A B c
PLANCHER BAS

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous-face (R, 2: 3 (m 2 .K)/W} entrevous isolants avec
refend dans le prolongement de la poutre

15 cm $ ep $ 30 cm

18 0,28

epo $ 30 cm

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite, isolé sous chape (R, 2: 2 {m2 .K}/ W) ou à entrevous isolants avec
refend dans le prolongement de la poutre

e p$ 20 cm ~-: Refend
,;-+: ~i2
15cm$ep$30cm l. : :
Maçonnerie courante Béton Isolation répartie
1 40 cm < rp $ 60 cm 1
19 ~ ~~
e e
1/J, - 0,51/J
0,54
.---.. 1/J, - 0,51/J
60 < epo $ 80 cm

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite ou entrevous isolants sous chape
(0,5 !> Rsc !> 1 {m2 .K)/ W) et en sous-face (R, 2: 2 {m2 .K)/ W) sons refend dans le prolongement de la poutre

15om<~
20 0 ,16

e e

Plancher bas en béton, à entrevous béton ou terre cuite ou entrevous isolants sous chape
(0,5 !> R5c !> 1 (m 2 .K)/W) et en sous-face (R, 2: 2 (m2 .K)/W) avec refend dans le prolongement de la poutre.

e, $20cm ._,.. .--·~ Refend


15 30 V)

21
~':~'~'~' 'm
Maçonnerie courante Béton Isolation répartie UJ
CiS
z
--
fi)< ep$80 cm
0,39
1/J, - 0,51/J
1/J, - 0,51/J
0 ,43
1/J, - 0,51/J
1/J, - 0,51/J
0,39 z<(

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LIA ISON COURANTES AVEC UN PLANC H ER INTERMED IAIRE


Li a isons e ntre u n p lancher interméd iaire et les a utres parois du b â ti ment. Ces liaisons ne peuven t être qu e d es
li a iso ns périphériq ues.
A B c D E
MU R Isolation par l'intérieur Isolation par l'extérieur
>--------~------.... Isolation repartie >-------~----------<
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

~i:-,
~----·
1t- ,
u----·
R1- 2.5 (m 2.K) fW R, = 2,5 (m2 .K) !W
PLANCH ER

Béton
; -1

:'' :'' ;, !
1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
22 1 1 0,78 0 ,99 0 ,35 0,09 0,09
'' î
:• - _: i2
1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1p, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J

e. ~ 20 cm

.. -,
e' • i
1 : : 1 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J1 - 0,51/J
23 e 1 , ; 0,82 0,99 0,77 0,85 1,06
1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J
'-' ·'

Entrevous béton ou terre cuite


.. -.
: :.!
1 1 h

e( ~ 1/J, - 0,521/J 1/J, - 0 ,521/J 1/J, - 0 ,521/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
24
''' ''' ;, î
' ' e s 20 cm
0,70
1/J, = 0,481/J
0,88
1/J, = 0,481/J
0,34
1/J, = 0 ,481/J
0,09
1/J, = 0,51/J
0,09
1/J, = 0,51/J
•--' 0

1/J, - 0,521/J 1/J, - 0,521/J 1/J, - 0,51/J 1/J1 - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
25 0,74 0,88 0,73 0 85 1,06
1/J, = 0,481/J 1/J, = 0,481/J 1/J, = 0 ,51/J ' 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J

-0
Léger
0
c
0
::J
e -·~
'
· 1

1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
L()
,..... 26 i 0,16 0,18 0,1 1 0,1 1 0,1 1
0
1
' 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J

"'@ -' e0 s 25 cm

.......
~
Ol
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0
u

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LI AISON COURANTES AVEC UN PLANCHER HAUT


Il s'agit d e liaisons entre un p lancher ha ut et les autres parois d u bâtime nt. Ces sont des li aisons périphériques ou
des liaisons interm éd ia ires.

LIAISON PLANCH ER HAUT/ MUR


MUR A B c D E
Isolation par l'intérieur Isolation par l'extérieur
Isolation répartie 1------------------+
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

p __ _ R,,<o 0,5
(m'.J<J~---_-J
BmS20~ 7Ss;e.s40~
PLA NC H ER HA UT
Béton isolé au-dessus (~ ~ 2,5 (m 2 .K)/ W)

27 0,71 0,84 0,50 0,77 0,74

R, <o 2,5 (m 2.J<)/W


e :-: i1 1/J, - 0 ,11/J lfl , - 0,11/J 1/1, - 0
28
~ i3 1
117
~ 11 -+ i3
0,50 1/J, - 0,41jl
1/J, = 0,51/J
0,90 1/J, - 0,41/J
1/J, = 0,51/J
0,10 1/J, - 0,41jl
1/J, = 0,61/J
0 0

~ -'

Entrevous béton ou terre cuite isolés au-dessus (~ ~ 2,5 (m 2 .K)/ W)


e

~
e
29 0,65 0,71 0,48 0,73 0,70

' --' e,s20cm

30 ~~
e --


1l
'' ''
1
1

'- '
1 .
1 '2
;, e
ili ',,.~ï

-
11 + IJ
0,50
1/1, - 0 ,1'ljl
1j1, = 0,41/J
1/J, - 0,51/J
0,90
1/l, - 0,11/J
'ljl, = 0,41/l
1/J, - 0,51/J

Léger( ~ ~ 3 ,2 (m .K)/ W)
2
1/J, - 0
0,10 1/1, = 0,41/J
1/J, - 0,61/J
0 0

-~ 20sE. s25cm

31 e
Ff 0 ,07 0 ,08 0,11 0 ,3 1 0 ,66

e
.~
32 e '' '' 0,04 0,05 0,03 0,05 0,06 V)
' '
-' _,' 1
UJ
~
z
z<(

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LIAISON PLANCHIER HAUT/ REFEND


REFEND A B c
Maçonnerie Béton Isolation répartie

e,s20 cm e,s 20 cm e,s20cm

.~--- __-:ft__ _ __:[t__ _


PLANCHER
:
'
____ _:
____ ~ 1
:_ _ u___ ·----m-----·
1 1 1
1
1
1

Béton, entrevous béton out terre cuite isolés au dessus ~ 2: 2,5 (m 2 .K)/W

q
--· e, s 20 cm
e ' ' e

1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J


33 0 ,42 0,87 0 ,10
1/J 2 =0,51/J 1/J, = 0,51/J
h 1 1 12
1 1
1_ _ I

34
!"""""'1 1 1 0 0 0
i 1 1 i
1 1
1 1

Léger ~ 2: 3,2 (m 2 .K)/W


r --
1 1
1 1
1
e ' 1 e
35 ~~ 1 1
0 ,38
1/J, = 0,51/J
1/J, = 0,51/J
0,88
1/J, = 0,51/J
1/J, = 0,51/J
0 ,15
1/J, = 0,51/J
1/J, = 0,51/J
i1 : : i2
1 1
L - _I

36
tsSf"'p::î} 0,05
1/J, - 0,51/J
0,05
1/J, - 0,51/J
0 ,05
1/J, - 0,51/J
1 1
;, 1 1 i2 1/J2 = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J
,_.
1 1

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0
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LIAISON COURANTES ENTRE PAROIS VERTICALES


Ces sont de liaisons mur-mur ou mur-refend

LIAISON MUR-MUR
MUR A B c D
Isolation par l'intérieur
Isolation répartie Isolation par l'extérieur
ANG LE Maçonnerie Béton

emS 20 cm emS 20 cm 25 cm S e mS 40 cm ems 20 cm


1

37 Rentrant
r
Avec ou sans chaînage
~
R; ~ 2 {m2 .K)/VI/

0,16 0 ,17 0,10 0,03

25 cm s ems 40 cm

38 Sortant

Avec ou sans chaînage


r
Avec ou sans chaînage
i?R. ~ 2 (m 2 .K)/W

0,0 2 0,02 0,10 0,16

LI AISON MUR/ REFEND


A B c D E
MUR Isolation par /'intérieur Isolation par /'extérieur
Isolation répartie
REFEND
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

e emS20cm e emS20cm 25 $ emS40cm e.,,s 20cm


::V
~ R, > 2.5 (m2 .'r()/W

;.~s
~ 20cm ~Ë:L~
"O
c
::>

"O '~
~
39 Intérieur .S..,. e, s20cm
0 -~
c 6
::J ;:;
0 "' 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J 1/J, - 0,51/J
c: 0 ,41 0 ,99 0,11 0,06 0 ,09
L() 0
,..... c: 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J 1/J, = 0,51/J
0 §
- ~20cm -~., s20cm ~ S40cm
~cm ~Ocm
N ·. c V)
u
@ -50 ,, UJ
~
11

1:Ol ....fr
'L ~
>-
a. ~
0
::>

1
40
Mur sur
décroché
2

Ocm
i2
e,$20 cm Co cm C ern j c ,Ocm z
z<(
u "O
0 1/J, = 0,551/J l/J 1 = 0,551/J 1/J, = 0,551/J 1/J 1 = 0,551/J 1/J, = 0,551/J
c 0 ,36 0 87 01 2 0,36 0 ,87
::> 1/J, - 0,4 51/J ' 1/J, - 0,4 51/J ' 1/J, - 0 ,451/J 1/J, - 0,451/J 1/J, - 0,451/J
Cl
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LIAISONS COURANTES ENTRE MENUISERIE ET PAROIS OPAQUES


Ces sont les liaisons entre la menuiserie des fenêtres, portes, ou porte-fenêtres avec les murs, les refends , les toitures de
l'enveloppe
A B c D E
MUR Isolation par /'intérieur Isolation par l'extérieur
Isolation répartie
MENU ISERIE
Maçonnerie Béton Maçonnerie Béton

en appui

e'; ~4 e'; ~4cm

41
~11 Equerre de fiJtation en
aluminium
Equerre d• fixation en
aluminium

0 ,07 0,06 0,24 0 ,27 0,40

en tableau ou linteau
................
................
..j.c:~.~l..1.
•I . .J •

42
-.:··t-'6:
..-
.. ·:·
..:...:...:.

0 0 0,10 0,05 0,04

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0
c
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0
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BIBLIOGRAPHIE

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Normes techniques NF -EN.

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www.ademe.fr

www.aldes.fr

www.actis-isolation.com

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www.xpair.fr

archi .climatic. free. fr

www.effinergie.org
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www.eosphere.fr (liste de maté riaux)
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INDEX

A de transmission t hermique 9
de transmission thermique surfa-
aération 1 66
cique 56, 150
aérogel 141
coefficient de réd uctio n des déperdi-
a ir (qu a lité) 62
tions 214
apport calorifique externe 101
coefficient de transmission thermique
argile expansée 135
214
automatisation 175
cogénération 246
B collectif (habitat) 244
combustible 119
basse tempéra ture 9
conditionnement d'air 82
bâtiment
conductivité the rmiqu e 130
à énergie positive (B EPOS) 241
confort 177
basse consommation 239
co nfort d 'été 21 2
BBC (bâtiment basse consomma-
confort thermique 198
tion) 239
consommation d 'énergie primaire
Bbio 220
212,221
BEPOS 241
crédit d 'impôt transition énergétique
besoin bioclimatique co nventio nn el
24 2
220
CTA (centrale de traitement d'air) 82
besoin en chauffage 8
béton cellulaire 56
bilan thermiqu e 153
D
biomasse 245 débit
boucle ouverte/ fe rm ée 180 d 'air 120
d'air co nstant 82
c d'air neuf 79
catégorie d'habitation 220 d'air vari able 94
centra le de prod ucti on du froid 82 débit réfrigéra nt vari able (ORV) 10
centrale de traitement d'air 82 démarche HQE 232, 241
Ce p 2 12,22 1 déperditi o n
certifi cation (organisme) 247 surfacique 123
"O cha nvre (isolant) 136, 139 thermique 124
0
c charges extérieures 136 déperd it ions t hermiqu es 128, 144
:J
0 charges in té rieures 31 déphasage 157
li)
r-1 charge thermique nominale 62 diagnostic de perfo rm ance énergé-
0
N chauffage tique (OPE) 226
© central 10 diffusivité 156
...... individuel 23
..c double flux (ve ntil ation) 169
O'l
ï::::: régulation 190 OPE (di agnostic de performance
>-
a. classe d 'i nertie 62, 158 énergétique) 226
0
u coeffici ent
de déperditions vo lumique 17
de tra ns mi ssio n linéiqu e 8, 146
326

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Index

E
eau chaude sanitaire (ECS) 213 inclinaison (paroi vitrée) 62
eau pulsée 104 individuel (habitat) 8, 244
écart de soufflage 123 inertie thermique 128, 131, 156
ECBT (eau chaude basse tempéra- infiltration d'air 178
ture) 9, 30 isolant 128, 130
échange thermique 148 d'origine animale 137
éclairage naturel 225 d'origine végétale 136
éco-construction 235 mince réfléchissant 140
éco-gestion 235 minéral 135
Éco-prêt à taux zéro 247 synthétique 140
effusivité thermique 130 isolation 225, 243
éjecto-convecteur 62 ISOLE (classement) 131
énergies renouvelables 223
étanchéité à l'air 224 L
Euroclasse 130, 132 label
BBC-Effinergie 239
F de performance énergétique 238
facteur Haute performance énergétique
d 'émission 42 (HPE) 238
de réduction de température 19 laine
solaire 62 de chanvre 136
facteur correctif de coton 136
de hauteur 17 de lin 136
d 'exposition 11 de mouton (isolant) 137
feu (résistance au) 130 minérale 133, 135, 138
fibragglos 136 législation 204
fibres de bois 136 liège expansé 136, 139
fibres de cellulose 136, 139 lin (isolant) 136
filtration 88
M
fluide caloporteur 30
flux méthode
solaire incident 62 Th-C 75, 156, 164
~ thermique 149 Th-E 156, 165
:1l
. "' thermique latent 199 mixte (système) 108
"O '"'
0 .:!?
c 6 thermique sensible 199 Monomur 153
:J"5
0 "'
c:
Free cooling 83, 93, 126 multizone (CTA) 86, 126
ll) 0
...... c:
0 §
N ·. c G N
@ ~0 gaz à effet de serre (GES) 219, 238 norme 8,56, 118, 129, 133
...... ....
..c ~
en ....
"L E
ISO 10 GS
>- ::l H Q
a. ~
u
0 1
"O
0
HPE (haute performance énergé-
0 z
c
::l
p tique) 238 opaque (paroi) 70 , 243
© HQE (démarche) 232, 241 orientation (paroi vitrée) 62
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