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)SA1VNV
JDO/1VW01T!f
-= =- El PRATIQUES DE L'INGÉNIEUR
(
4 MÉTHODES ET PRATIQUES DE L'INGÉNIEUR
Collection dirigée par Pi~rre BORNE
Professeur, Directeur Scientifique de l' Ecole Centrale de lille
"
~~,\ç~
TOMAT/oUE
ANALYSE
et
REGULATION
des
PROCESSUS
INDUSTRIELS
tome 1 Régulation continue
Pierre BORNE
Geneviève DAUPHIN-TANGUY
Jean-Pierre RICHARD
Frédéric ROTELLA
Irène ZAMBETTAKIS
Professeurs à l'École Centrale de Lille
1993
u
Présentation de la collection
Les auteurs
b
• - .
Table des matières
AVANT-PROPOS 21
1 PROCESSUS ET ASSERVISSEMENT 23
1.1 Notion d'asservissement ... 23
1.1.1 Exemples d 'asservissements 23
1.1.1.1 Réglage de la température d'une douche 23
1.1.1.2 Régulateur d e vitesse . . . . . . . . . . 25
1.1.1.3 Commande de position, amplificateur hydra ulique 26
1.1.2 Schéma général d'un asservissement 27
1.1.2.1 Schéma de principe. 27
1.1.2.2 Réalisation 28
1.1.2.3 Retard pur 30
1.2 Synthèse d'un asservissement. 30
2 ELÉMENTS INTERVENANT
DANS LES PROCESSUS ASSERVIS 33
2.1 Variables mises en œuvre . . .. .. ... . ........ 33
2.2 Eléments dissipatifs R* . " ...... ...... 35
2.3 Eléments de stockage d'énergie de type capacitif C . 37
2.4 Eléments de stockage de l'énergie de type inertiel L 40
2.5 Exemples de composition des éléments de base 43
2.5.1 Systèmes du premier ordre. 43
2.5.2 Systèmes du second ordre 44
6 Table des matières
3 SIGNAUX CONTINUS 51
5 GRAPHES DE FLUENCE 67
p
u _
•
Table des matières 7
6 REPRÉSENTATION FRÉQUENTIELLE
DES FONCTIONS DE TRANSFERT 79
t
• H.
Table des matières 9
b • .. ~
Table des matières Il
21 APPROXIMATION DU PREMIER
HARMONIQUE 357
...
Table des matièr es 17
; &
Table des matières 19
ANNEXES 477
BIBLIOGRAPHIE 493
INDEX 495
, c
•
Avant-propos
... u
CHAPITRE 1
Processus et asservissement
.:;::::::;;.:;:::::.
e
ec
c
e ~
~
eT )
1
eF
1
• TR • 1
1 t t
..., z u w .. ~
1. Processus et asservissement 25
réglage
• de
consigne
vn
de la barre
/. 0 Il .------ engrenages
"
potentiomètre
moteur
transmission
Dans cet exemple, il s'agit de régler la vitesse d 'un moteur , celle-ci étant
détectée par l'élévation d'un régulat eur à boules sous l'effet de la force centrifuge
(fig . 1.3).
Le niveau du point de fixation haut du régulateur à boules définit le point
de consigne.
Si la vitesse augmente le point bas s'élève entraînant par l'intermédiaire de
la barre le curseur du potentiomètre réduisant ainsi la t ension d 'alimentation
du mot eur.
Cette régulation p eut être représentée par un schéma appelé schéma fonc-
tionnel (fig. 1.4).
erreur tension de commande
vitesse de rotation
détection
transmission 1 + - - - - - - - '
de vitesse
yC ~0 te
0r------
°
ty
H haute pression (alimentation)
o basse pression (échappement)
FIG. 1. 5 Amplificateur hydraulique.
yc détecteur u y
d 'écart et ~ actionneur r--------.. système
régulateur
r capteur
On distingue :
un capteur p ermettant l'estimation (mesure) de la valeur d'une gran-
deur;
un détecteur d'écart, comparant cette grandeur à une grandeur de
consigne ;
un régulateur , qui élabore la loi de commande ;
un actionneur qui réalise la commande du système, l'actionneur est
souvent un amplificateur de puissance ;
28 1. Process us et asservissement
1.1.2.2 Réalisation
yC ~ Au y
processus
yC y
RI
R 2 +- processus
R3
y~ ~ p,o,,,,u,
y
Pl processus de
perturbation
P2
yC
processus
fi(
U y
RI R2 R3 1
1
1
1
P3 ~11 P2 ~~ Pl i sel
processus ré!
fic
et
d 'c
FIG . 1.9 Régulation en cascades.
cir
COI
débit débit
q l( t) qi t) = q l(t-T R)
\ dé~
tra
cor
nOl
nor
FIG. 1.10 Retard pur. val:
réa
'::i le retard n 'est pas trop important , l'asservissement peut s'effectuer avec
ily
. .:: rèmlations de type analogique (continues), dans le cas contraire il apparaît
rob
. référable d 'effectuer la synthèse du système asservi en utilisant un calculateur
_umérique,
rob
aur
régi
1.2 Synthèse d'un asservissement vis
modèle du processus.
Ce modèle utilisé pour les problèmes de régulation , est en général, un en-
semble de relations mathématiques liant les diverses variables mises en œuvre et
régissant leur évolution. Dans la plupart des eas le modèle constitue une simpli-
fication (presque une caricature) de la réalité, mettant en évidence les variables
et propriétés fondamentales intéressant l'utilisateur.
La construction du modèle est liée à une phase d 'observation, de calcul et
d'expérimentat ion constituant l'identification.
Il est possible d'effectuer deux classifications principales des modèles.
La première est liée au mode de transmission de l'information , si celle-ci
circule à tout instant le modèle est dit à temps continu ou plus simplement
cont inu , si l'information est transmise seulement à des instants discrets, comme
dans les commandes par calculateur le modèle est dit échantillonné ou discret .
La seconde classification concerne les propriétés du modèle.
Le modèle est dit linéaire s'il vérifie le théorème de superposition , c 'est-
à-dire est tel que , notant Yi(t) la réponse du processus à la commande Ui(t) ,
la réponse à la commande U (t) = ~7= 1 ai U.; (t), a; E R pour des conditions
initiales et un horizon identique s'exprimera sous la forme:
y(t) = L a(I}i(t).
i= l
lois physiques
bilans
l
choix du type
l modèle de connaissance
r------. de modèle
type de modèle
l de conduite
identification
l
validation
l
synthèse de
l modèle retenu
J
la régulation
choix des différents organes
l
validation par
capteurs-actionneurs
transmetteurs-régulateurs
analyse du
système asservi
l
choix définit if et réalisation
de l'asservissement
Les diverses variables définissant un processus physique sont reliées par des
éléments passifs dissipant ou stockant de l'énergie, des éléments assurant la
transformation de l'énergie (convertisseurs) , des éléments fournissan t de l'éner-
gie comme les amplificateurs de puissance ainsi que par des éléments assurant
un t raitement des divers signaux et informations disponibles tels les filtres, les
régulateurs, les calculateurs, etc ...
Deux types d 'analogies sont utilisées pour les grandeurs physiques rencon-
aées clans les processus usuels :
Une analogie classant les variables en variables d'effort e (tension,
pression, force, couple, température) et variables d e flux f (courant ,
débit volumique, vitesse , vitesse angulaire, flux entropique) utilisée dans
la modélisation par bond-graphs.
Dans cette analogie qui est la plus répandue en pratique et exprime de
façon cohérente la for me de stockage de l'énergie on note en général R
les éléments dissipatifs, C les éléments réalisant un stockage d 'énergie de
type capacitif et L ou 1 les éléments réalisant un stockage de l'énergie de
typ e inertiel.
Une analogie entre variables obéissant à la loi des mailles (tension, pres-
sion, vitesse , vitesse angulaire) et variables obéissant à la loi des nœ uds
(courant , débit volumique en hydraulique, débit massique en pneuma-
tique, force, couple, flux t hermique).
Ce dernier classement permet une défini tion homogène des relations ma-
thématiques déduites des lois de Kirchoff et liant les diverses variables
34 2. Elémcnts interven an t dans les processus asservis
(2.1 )
, li
il
2. E léments in terven ant d ans les processus asserv is 35
~
VI ----1 f-- V2
VI - V2 = U = R*i
R*
UI ~ U2
1tl - U2 = U = Ri,
~ R* = R.
R
q A
PIC -(~2 Pl - P 2 = P = Rq,
R * = R = 87ï/û /A 2 .
q------r~-
Ll
q---
o P l - P2 = P = Rq ,
Pl P2 o R* =R.
Pl P2
F IG . 2.2 E léments dissipatifs.
36 2. Eléments interven ant dans les processus asservis
f 1
Vl - V2 = V = 7F ,
1 1
- F
R* -- -f -
- -
R·
---=-=--)~
---l»~ r
Wl - W2 = W = 71 f ,
R* =~ =~
R .r
(g) Embrayage: dissipation de puissance dans une liaison mécanique en
rotation avec frottement visqueux.
Wl -W2 = 71 f ,
R* =~= L
f R
1
el - e2 = e = ÀA cp,
cp(t) R* = R= _l
ÀA'
~[LJ
e1 e A 2
1 1
81 - 82 = 8 = - cjJ, R* = R = o:A'
o:A
al
81 - 82 = nlccjJ,
--m,<I>
R* = R = mc.
a2
Remarque
Pour les systèmes mécaniques, on appelle habituellement résistance, la quan-
ité R = l / R *.
u 1
cI!.
Il u = C1 J'zdt
u
-- --
u = bJ i dt, C* = C,
i = il - i 2·
~ P = bJ qdt ,
q = ql - q2,
h
!
A
P
~
q2
C* = C = V
P
=~.
pg
P
(d) Réservoir pneumatique ou hydraulique:
--.. f \ ~
Pl ';---J P2
p, V, T , P
q, q2
--.. ~
P = bJ qdt .
Hydraulique: Pl = P2 = P, q = ql - q2 , C* = C = V I P.
Pneumatique : pq = Pl ql - P2 q2 ,
isotherme : C* = C = V / P,
adiabatique: C* = C = V/ (ry P).
- F
F = k J vdt, v=
1 dF
kdt'
~ VI V2
v= VI - V2, L* = C = k'
1
~
r~
w
i
f = k J w dt , W =
1 df
k dt '
1
W = Wl - W2 , L* = C = k'
(g) Ressort ou élasticité d'un axe :
W
1
) ~---...
),W 2
r
f = -1
C
J wdt
'
w = C -df .
dt
w = Wl - W2, L* = C = ~.
(h ) Réservoir t hermique , accumulateur de chaleur:
m,:~--fi' e= bJrp
rp = rpl - rp2,
dt ,
C' = C = m e.
I~
40 2. Eléments in ter venant dans les process us asservis
Z. = L
1 Jvdt. VI ---1
~
1
1-- v 2
L
i = ~L Ju dt
'
~
L
q= ±J Pdt ,
P = Pl - P2,
L * = L = pl
A"
Le fluid e est en déplacement sans variation de la compressibilité. En fait
l'inductance d 'un gaz en écoulement dans une conduite est souvent considérée
comme négligeable et il en est souvent de même pour un liquide lorsqu'il n'y a
pas de variation brutale des condit ions de fonctionnement.
Système Variable Variable Moment Déplacement Eléme nt dissipatif Elément de stockage Elément de stockage
physique d'effort de flux généralisé généralisé
e 1 p = Je dt q = JI dt <f>R(e,f) = 0, e = RI 1 J
e= C 1 dt = cq 1= L IJ P
e dt = L
impulsion charge
Electrique tension intensité résistance capacité inductance
de tension électrique
u (V) i (A) (Vs) q (C) R (0) C (F) L (H)
débit impulsion résistance capacité inductance
Hydraulique pression volume l'V
volumique de pression hydraulique hydraulique hydr au lique
P (Pa) q (m 3 /s) r (Pa s) V (m 3 ) Blrl-'l/A2 (Ns/m s ) VIP, A/(pg)(m 3 /Pa) pl/A (Pa s2/m3) ~
Pneumatique débit impulsion résistance capacité inductance a'
pression volume
isotherme volumique de pression pneumatique pneumatique pneumatique ~
Cr.
P (Pa) q (m 3 /s) r (Pa s) V (m 3) BIr/II/A2 (Ns/m s ) VIP, VXT, V 2/(RT) pl/A (Pa s2/m3)
Pneumatique débit impulsion résistance capacité inductance ~
pression volume r;
adiabatique volumique de pression pn eumatique pneumatique pneumatique
d
P (Pa) q (m3 /s) r (Pa s) V (m 3) Blrl-'IIA2 (Ns/m S ) VI(-YP), VXa(m 3 /Pa) pilA (Pa s2/m 3 )
~
::,
Mécanique amortisseur ~
thermique, n : coefficient de rayonnement thermique, g : accélérateur de la pesanteur, c : chaleur massique, XT : coefficient de compressibilité isotherme,
Xa : coefficient de compressibilité adiabatique. .,.
f-'
>1-
TABLEAU 2.2 : R', C', L' '"
Système Loi des Loi des J udl Jidl Elément dissipatif Elélllents de stockage Elément de stockage
P (Pa)
q (m 3 /s)
Pas V (m 3) S7CJII/A2 (Ns/m5) V/(-yP), VXa(m 3/Pa) pl/A (Pa s2/m3)
'ë3"
n
ou massique pq ~
c:
(JJ
Mécanisme
vitesse force déplacement impulsion amortisseur masse ressort
translation
v (m/s) F (N) z (m) p (Ns) 1// (m/(Ns)) m (Kg) 1/4: (m/N)
~
q
Mécanique vitesse impulsion moment :s.
Ul
couple angle frottement visqueux ressort
rotation angulaire angulaire d'inertie
w (rad/s) r (Nm/rad) 0 (rad) h(Nms/rad) 1// (rad 2/(Nms)) J (Kgm 2 /rad 2 ) I/k (m/N)
Thermique température flux thermique résistance thermique capacité thermique
conduction.I/(.xA)
rayonnement : 1/(aA)
T (K) (W) convection: I/{rnc) mc (l/K)
1 : longueur, A : section, V : volume, Tube à section circulaire: A = 1C R 2, 'Y : coefficient adiabatique, /1 : viscosité, p : masse volumique, R: constante
'"
des gaz parfaits, / : coefficient de frottement, XT : coefficient de compressibilité isotherme (XT = 1/ B T ), Xa . coefficient de compressibilité adiabatique
(Xa = 1/ BA), BT et Ba : modules de compressibilité, k : raideur du ressort, .x : coefficient de conductibilité thermique, a : coefficient de rayonnement
thermique, 9 : accélération de la pesanteur, c : chaleur massique.
-
2. Elém ents intervenant dans les process us asservis 43
F~2
v = -1
m,
j'Fdt , F
dv
= m dt '
~U~
F = FI - F2 ' C* = L = 'm .
..........
v
(e) Inertie d 'une masse en rotation:
+)r, J
W = ~ Jr
r = r l - r 2 , C' =
dt, r= Jdw
L
dt '
= J.
Remarques
Dans le stockage inertiel (ou inductif) , l'énergie est stockée grâce à la
dynamique du système contrairement au cas du stockage capacitif où le
comportement est de nature statique.
Il est à noter que la notion d'inductance n'existe pas pour les systèmes
thermiques et est souvent négligeable pour !cs systèmes pneumatiques.
Pour !cs systèmes pneumatiques avec effets de compressibilité importants,
la loi des nœuds s 'applique au débit massique au lieu du débit volumique.
Les tableaux 2.1 et 2.2 résument les résultats qui viennent d'être présentés.
V2 = ~. J F2 dt, U2 =~ J i 2 dt, P2 = bJ q2 dt ,
Fl = F2 , il = i2 , ql = q2,
-l-l 2. Eléments intervenan t dan s les process us asser v is
soit :
(2.4)
e
il
----+
Uj U2
R~h
FIC. 2.10 : Systèmes d li premier ordre.
'VI
R
u L U -->
~--3
U2 -Le
I
p
tuyau de longueur
importante mais de
volume faible devant
celui du réservoir
VI = -1 F + -1 -dF + -1
f k dt
J m
Fdt
'
UI = Ri + L di
dt + CJ 1 idt, (2.5)
Pl = Rq + L dq
dt + CJ 1
qdt ,
Remarque
L'hypothèse de séparation R, L pour le système hydraulique en supposant
fictivement une localisation de la perte de charge est souvent satisfaisante .
PI P2
\J
C3 P4
RI il
--- R3 iJ
---
RZ i z
U
z
T CJ
t î cs
c
4
(a) Electrique :
u4 =0
(b) Hydraulique :
=0
p <---+ U, q <---+ i
Débits de remplissage :
ql = qo - qL,
q2 = qL - q3 ·
(c) Pneumatique :
P <---+ U, q +-----4 l
Débits de remplissage:
POql = Poqo - PLqL ,
P3q2 = PLqL - P3Q3·
(d) Thermique:
Cl C2
~ 1
conduction
[RI=RCd+Rc.J
~
convection
1 ~3
~~R'
rayonnement
e +-----+ u, 4J +-----+ i
VIL.
Ci = ml =Ll'
Rî = l/h = l/Rl'
Li = l / k = Cl , V2!
Ci = m2 = L2 ,
R2=1/h=1/Rl, V3L .. ~.t
v +-----+ u, F +-----+ i
W~U, r ~i
Ri = l / h = l / RI '
L i = l / k = CIl
U • UL;
R, UR;
io :> :> ~
.il
::::
R~
l
iuc;
R2
i
LI i2
C~ ue
;
C; t i3
nc'1 = Cl*
1
J il dt. 1
UC'
2
= Cl *
2
J i 2 dt , .
ZL' = -L1*
1
1
.
uL" ·1 dt '
(2.7)
UR; = Riiu , v' Ri = R2i 3 '
U = la-+(+- j ~i
ro. j1 (.)dt
t·Jm •Y = UC~
UR;
R*1
iL'
~î j(.)dt K+
~
UR;
~2 j(.)dt
l3 1
Ri
régissant l'évolut ion du ~ystèm e , l'équation différent ielle (2 .8) (voir graphes de
fiuencc, règle de iVIa~on ) :
Nous verrons dans la suite que les relations caractérisant l'évolution des
éléments de base peuvent admettre une écrit ure simplifiée en utilisant la nota-
tion 8 qui caractérise, pour les systèmes linéaires stationnaires , l'opérateur de
dérivation. Les variables sont dans ce cas représentées par des lettres majuscules.
Il vient:
'U = R*i +-------+ U = R* I ,
u = ~
C*
J idt +-------+ U = ~.
C*8 '
U = L * di +-------+ U = 8L * I.
dt
Avec ces notations les relations (2.5) et (2.8) s'écrivent respectivement :
U} = (R + LS + ~8) I ,
(2.9)
Y = Ri+ R 2 + Ri( 7 2 + 7 4)8 + Ri 7 2 7 4 82 U.
1 + (71 + 7 2 + 7 3)8 + ( 7 1 72 + 7}74)8 2 + 7 17 2 7 4 83
Les processus étudiés dans ce chapit re sont caractérisés par des signaux
continus c'est-à-dire, t els que l'évolution du temps s'effcctue de façon continue.
Sur un intervalle d 'évolution donné , à chaque instant correspond une valeur d u
signal (fig. 3.1 ), les discont inuités (au sens mathématique du t erme) restant
dénombrables ct le plus souvent en nombre fini.
x(t)
Dans cert ains cas, le signal x(t) peut être explicité par une définit ion ana-
lytique . c·est-à-dire. une expression mathématique du temps susceptible d'être
caractérisée. on a dans ce cas une représentation paramétrique du signal , par
exemple :
x(t) = asin (wt + 'P), (3.1)
ou:
(3.2 )
avec sat;~Mx = x, si Ixl S; Xu et sat'"i\lx = :T!1I signe (x), si Ixl > XJII .
Lorsque le signal x(t) ne peut être défini analytiquement mais seulement
à partir de la courb e caractérisant l'évolution des valeurs de :.c en fonction du
temps , la représentation est dite non paramétrique.
L'utilisation de signaux admettant une représentation paramétrique s'avère
particulièrement int éressante compte tenu de leur facilité de description. La
plupart des signaux utiles caractéristiques de l'évolution d 'un processus linéaire
admettent une représentation de type paramétrique .
r(t - to) = {~ si
SI
t - to < 0
t - to 2: 0 . (3.3)
r(t-to)
t
o
FIG. 3 .2 Echelon unité à ta.
r o:(t - ta)
1 -+-
o
/,
to ta
1
+a
t
Un signal est dit impulsionnel si, bien qu'ayant une durée d 'action susceptible
d'être considérée comme très courte par rapport à la vitesse d' évolution des
variables de l'environnement, son intégrale sur (- 00, + 00) admet une valeur
finie non nulle. Un exemple simple de signal impulsionncl est décrit figure 3.4 .
'Yo:(t - ta )
l l - - - - - ,.....-
a
t
o ta ,ta +a
FIG. 3 .4 Exemple de signal impulsionnel.
r
.1-
oo
00
io:(t-to) dt = l \;fa . (3.4)
lim
a-+a
r a(t - ta) = r(t - ta) , (3.8)
(3.11)
de même il vient :
(3.12)
O'(t - ta)
t
ta
FIG. 3.5 : Représentation de l'impulsion de Dirac.
il vient:
1 -00 :[;(T )6(t - T)dT, (3. 15)
+00 ; '+00
1 -00
x(T)6(t - T)dT = lim
a:~ O
. - 00
x(Th .. (t - T)dT,
l'intégrale soit :
+oc
x( t) = ; - 00 x(T)6(t - T)dT. (3 .17)
Les signaux de type exponentiel jouent un rôle très importan t puisqu 'ils
apparaissent dans la résolution cles équations différentielles ordinaires linéaires à
coefficients const ants. Nous verrons que ces équations permettent la description
de révolution des processus linéaires stationnaires.
En effet, considérons l'équation diffé rentielle (3.18) à coefficient réels cons-
tants :
CLüX + a1x(1 ) + a2 x (2) + ... + an _ l X(n - l) + x (n) = 0, (3 .18)
avec
XCi) = d i:!;
(3.19)
dt i
Notons Ài la racine, réelle ou complexe, d 'ordre de multiplicité ni du poly-
nôme caractéristique P ( À ) associé à l' équation (3 .18) :
P(À) = aü + a1À + . . . + a n_1 À n - 1 + X" , (3 .20)
la solution de l'équation (3 .18) s'écrit :
k .,-tj - ]
x(t) = L c Àit L j
Mijt , (3.21 )
';=1 j=O
Les signaux x(t) étudiés sont supposés nuls pour t < 0 et vérifient:
(3.22)
(3.23)
Nous rappelons ici les propriétés principales des transformées de Laplace qui
seront utilisées dans la suite. A cet effet, notons X (5) et Y (5) les transformées
respect ives des signaux x(t) et y(t) avec la convention d 'avoir un signal nul pour
t < O.
• Linéarité
l.c(ax(t) + by(t)) = aX(s) + bY(s) , Va, b E !R 1 (3.26)
• Dérivation
Si j; (t) est une fonction :
• Intégration
• Retard temporel
En notant x( t - T) le signal x(t ) ret ardé de T , il vient :
On peut alors dire que la quant ité exp( - sT ) exprime un retard temporel de
durée T .
• Produit de convolu tion
Posons pour T > 0 :
oo
z(t ) = la X( T)y(t - T)dT , (3. 33)
L (z (t)) = la oo
e- st la oo
X( T)y(t - T)dTdt , (3. 34)
soit
L (z( t )) = la la oo oo
X( T)y(t - T)e-S(t- T)e- ST dTdt. (3.35)
L (z (t)) = 1 1= o
00
- T
X(T) y(v )e-S"' e-STdTdv ,
soit puisque T > 0 le signal x(t ) étant supposé nul pour t < 0 :
L (z (t )) = 1 o
00
1
e- at --
s+a
1 t n- 1e- at n = 1, 2, 3 ... 1
(n - 1)! (s + a)n
1 1
_ _ (e - at _ e- bt ),
ai= b
b- a (s+a)(s+ b)
sin wt w
s'L +w"1
S
cos wt
s'1 +w"1
2 2
Ja w
+w sin(wt+cp) , cp = Arctg (w/a) s+a
2 s2 + w 2
T ABLEAU 3. 2 : TRANSFO R MÉES DE L APL ACE DE SIGNAUX USU ELS (SU ITE )
s +a
e- at coswt
(s + a)2 + w2
j(b- a)2+ w2 at
e- sin(wt + <p)
s+ b
w2
(s + a) 2 + w2
<p = Arc t g ( ~
b -a
)
1
r(t ) échelon unité -
s
~ - _ l _e - ew n l sin(wpt + <p) 1
wn wnw[!
S(8 2 + 2(w n s + w~)
wp = Wn JI - (2 , <p = cos- 1 (
1 1
2( 1 - c- al - ate-al)
a 8( 8 + a)2
1 s+ b
-2lb - be-al + a(a - b)t e- at ]
a s(s+a)2
60 3. Signaux continus
-~
e Tl - e -~ T2
1
71 - 72 (1 + 71S )(1 + 72S)
t _.1:.. 1
-e T
72 (1 + 78)2
- ~
7I e Tl - 72 e -~
"2 1
1-
71 - 72 s( l + 71S)(1 + 72 S)
1
1 - (1 + *) e-~
s( l + 7sF
ke -(wnt sin(wpt + i.p),
k [sin i.p(s + (w n ) + COSi.pw p ]
i.p = Arc sin (,
S2 + 2(wn s + W~
Wp=Wn'~
CHAPITRE 4
Fonction de transfert d'un filtre
linéaire
U(t)----1
Filtre
linéaire ~y(t)
U(S)----1 F (s) ~Y(S)
FIG. 4. 1 Tran smission d'un signal à travers un fi ltre linéaire.
U(t) = 1 00
u(T)b(t - T)dT.
Comme le fil tre est linéaire, on obtient en notant F (.) l'action du filtre:
y( t) = F (u(t)) = F (1 00
avec rn :s: n et le plus souvent rn < TI, la fonct ion de transfert se dét ermine en
appliquant aux signaux y(i) (t) et u U )(t) la transformée de Laplace à conditions
initiales nulles:
y(i)(t) ----+ siy (S),
(4.4)
u(j)(t) ----+ siU(s),
il vient :
soit:
Y(s ) bo + b[s + ... + brns'"
U(s) = F(s) = a ü + aIS + ... + OIl. _ lSn 1 + Sn' (4.6)
N(s)
F(s) = D (s)' (4. 7)
La sortie y(t) d 'un système stable devient donc , au bout d 'un certain temps,
égale à yU (t), la fonction de transfert permet donc pour un filtre stable de
caractériser le comportement dynamique du processus une fois l'effet des condi-
tions initiales amorti . On dit alors que le système a atteint le régime perma-
nent. La période d 'amortissement de l'effet des conditions initiales s'app elle le
régime transitoire .
Remarque
Une propriété importante des systèmes linéaires stables est d'avoir pour une
entrée sinusoïdale une sortie en régime permanent également sinusoïdale et de
même pulsation. En fait, le signal sinusoïdal est le seul qui puisse traverser un
filtre linéaire stable sans distorsion , seuls le gain et la phase étant modifiés.
Un système est dit multivariable si la somme des nombres des entrées et des
sorties est supérieure à 2 (fig. 4.2).
UI -1 YI
U2 -1 Y2
Ul -1 - Ym
la relation :
Y(s) = M(s)U(s) ,
6-1 4. Fon ction de trans fer t d 'un filtr e lin éaire
Il vient en effet :
YI(S) = FI(S)U(S),
(4. 11)
Y2 (s) = F2 ( S ) YI (s ),
soit:
Y(s) = Y2 (s) = F2 (s )F1 (s)U(s), (4.12 )
ou:
Y(s) = F (s) U(s) , (4.13)
avec:
F(s) = F2(S) FI (S) . (4. 14)
La fonction de t ransfert d 'un ensemble de deux filtres linéaires en cascade est
donc le produit des fonctions de transfert de chacun des fil tres . Pour que cet te
propriété soit valable, il convient de vérifier que le deuxième filtre ne charge
pas le premier. Pour les syst èmes électriques, par exemple, la composition des
fo nct ions de transfert est valable lorsque l'impédance d 'entrée du second filtre
peut être considérée comme infinie devant l'impédance de sort ie du premier.
En effet , le filtre RC de la figure 4.4 à pour t ransmit tance :
Y
T =RC, (4.1 5 )
U
4. Fonction de transfert d'un filtr e linéaire 65
R i=O
'U 1
TC 1 y
pourtant la mise en cascade (fig. 4.5) de deux filtres Re ident iques n 'a pas pour
fo nction de transfert le produit des fon ctions de transfert, il vient dans ce cas:
y 1 -1=_1 (4.16)
U 1+373+7 232 (1+73)2'
R R
TC TC y
yC y
Ce schéma se lit :
5 ,1,1 Notations
: : ~
:~ _~a~4a3
_ _0 X5
X3 X4
X4 = al Xl + a2 X 2 + a3X3,
(5.1 )
X5 = a 4X4 = a4 al x l + a 4 a 2 x 2 + a4 a 3 x 3·
Xl Or----Or-------10r-----Or---- O X5
X2 X3 X4
La transmittance d 'une chaîne directe liant deux nœuds est égale au produit
des transmit tances rencontrées. Pour la chaîne directe entre Xl (nœud source)
et X5 (nœud puits) décrite figure 5.2, il vient la transmittance T = a4 a 3 a 2 a l.
On appelle boucle un parcours suivant les flèches qui , partant d'un nœ ud,
revient en ce même nœud (fig. 5.3).
a2
al X2 X3 a3
Xl X4
a4
as
x5
(5.2)
avec:
2', Bi : somme des transmittances des boucles;
2', B i B j : somme des produits des transmit tances des boucles disjointes 2
à 2;
2', B i B j B k : somme des produits des transmittances des boucles disjointes 3
à 3;
etc ...
5. Graph es de fluen ce 69
• Exemple 1
Considérons le système décrit figure 5.4.
Comme il y a cinq variables dont une entrée, il vient en appliquant la loi
d 'Ohm et les lois de Kirckhoff les relations suivantes:
VI = Rl[ZJ + V2 ,
VI = -~
- + V2 ,
GIS (5.4)
lliJ = -h+ h ,
IV 1= - R h
2 2
70 5. Graphes de fluence
Après avoir disposé les divers nœuds et explicité les diverses variables:
l _ (VI - V2 )
I - RI '
h = (V2 - VdCIs,
(5.5)
+1
-1
• Exemple 2
Ve il -- R
2C
./
Zl aRI Vs
lJ;l
v.e -- ~
Cs + V2 , Ve = RQ2J+ VI ,
IV21=~(h-I~),
[1J
V2 = Cs + Vs, (5.6)
1 Vs 1 = aR ( I~ + I~) ,
~: y a bien sept variables dont une entrée V e et six équations d 'où, après sélection
yariables définies par les diverses relations , le graphe de la figure 5.7.
Il VI R II
Ve V,
-Cs R
2
(5.9)
Il vient:
R2
.0.=I + R 2 C 1S+ R ' (5 .10)
l
Tl = C 1 R 2 s , .0. 1 = 1,
R2 (5 .11)
T2 = R I ' .0. 2 = 1,
1
Bl = B2 = - - - B3 = - a , B4 = -aRCs ,
2RCs'
(5 .13)
RCs
B5 = B6 = --2- '
.0. 1 - (B l + B 2 + B3 + B4 + B 5 + B 6 ) + B l (B 3 + B4 + B5 + B 6 )
+ B 2(B 4 + B 5 + B 6 ) + B3(B5 + B 6 ) + B 4B6 - B 1B3(B5 + B6)
-B1B4B6 - B2 B 4B 6,
R) aR2C2s2
T 2 = (Cs) ( 2 (Cs)(aR) = n , (5 .14)
.0. 2 = 1 - B l - B2 '
Vs T l .0.1 + T 2.0.2
Ve .0.
Il vient après calcul en notant T le produit RC :
V. a( 1 + TS)(1 + T 2 S 2 )
(5.15)
Ve (1 + TS)[2(1 + TS ) + a(1 + 4TS + T 2 S 2 )]·
74 5. Graph es de flu ence
(5.1 6)
soit :
(5.17)
1
Yi(s) = L mij(s)Uj(s), Vi = 1, ... , m. (5. 18)
j= l
Y( s) = M(s)U(s) , (5.20)
avec M (s) = {mij (s)} matrice de transfert ayant mij (s) pour élément de la
i-ième ligne et de la j -ième colonne.
5. Graphes de flu ence 75
• Exempl e 1
t~~
t Ul r c
r C U2
(Y1 - U1 ) rvl
- - +~Cs + (Y1 - Y 3 )Cs = 0,
iy,:-L
( L2J
y) Cs + (Y R Y
1
3 - 2) =0
'
(5.21)
1+2'ts YI 'ts
VI
Y3
V2
Y2 2+-rs
2+-rs
T 11
UIO • OY I
T 31 YI
UI
UI
T 21
Y3
~ Y3
T 12
Y3
T 32
Y3
()
Y2
T 22
)0 OY 2
Il vient:
2
T 82 1
BI = -,--- ---:-:--
(1 + T8)(1 + 2T8) ' B 2 = (I+T8 )(2+T8)'
(5.22)
1 + 5T 8 + 5T 282 + T383
1 2
t::,.=I -B - B = (I + T8)(1+2T8)(2+T8) '
1 1 + 3TS + T 2 S2
n
T = 1 + 2TS ' t::,.n = 1 - BI = (1 + TS)(1 + 2TS) ,
TS
T = t::,. = 1
31 (1 + 2Ts )(I+ TS)' 31 ,
TS
T 21 = , t::,.21 = 1.
(1 + 2Ts )( 1 + TS)(2 + TS) ,
TS ( 5.23)
T 12 = (2 + TS )( 1 + TS )( 1 + 2TS )'' t::,. 12 = 1,
1
T 32 = (2 + Ts)(1 + TS)' t::,.32 = 1,
1 1 + 3TS + T2 S2
T 22 = 2 + TS ' t::,.22= I -B I = (I+TS)(1+2Ts)'
On obtient:
_ Tll t::,.ll U T 12t::,.12 U
YI - ~ l + t::,. 2,
- T31 t::,.31 U
Y3 - -t::,.-- 1 + T32t::,.t::,.32 U2,
:"oit après simplification sous forme matricielle:
Y1(S) ] 1
Y 2 (s)
[ 1 + 5TS + 5T 2S2 + T3S3
Y3(S)
(5.25)
1 + 3T S + T S2
TS
2
TS
1 +3Ts+T 2s 2
1 UI(S)]
[ [ U2 (s) .
Ts(2 + TS) 1 + 2TS
• Exemple 2
PI - f;\
ql
, ,t..
~ --
q2
~
(
'-
, P2
~
RI R2
Pl - P = Rlql ,
P2 - P=R 2q2, (5 .26)
dP
Ql + q2 = Ccit ,
(5. 27)
d'où:
(5 .28)
CHAPITRE 6
Représentation fréquentielle des
fonctions de transfert
Une fonction de transfert étant définie par F(s) les représentations fréquen-
tielles ont pour but de caractériser le nombre complexe F(jw) obtenu en posant
s = jw à partir du gain G de F(jw) exprimé en decibel et de la phase 'P de
F(jw) exprimée en degrés ou en radians:
G = 20log I0 [F(jw)[,
(6.1)
'P = arg(F(jw)).
Trois types de représentation sont couramment utilisés: le lieu de Bode, le
lieu de Nyquist , et le lieu de Black.
6.1.1 Principe
soit :
et pour la phase :
(6.8)
soit:
'fi = Œ + signe2 (k) - 1
If + ""' (J A (
~ i rctg WTi
)
(6.9)
+ ""'
~ "flarctg
( 22(l'w n 1W2)'
1 W n1 - W
Il suffit donc de savoir exprimer le gain et la phase des éléments de base pour
en déduire par simple sommation, le gain et la phase de F(jw). De plus, comme
les courbes avec le gain G et la pulsation W exprimés en échelles logari thmiques
sont très proches des asymptotes, il est possible de définir une estimation assez
bonne des courbes de gain et de phase des éléments de base à partir du calcul
élémentaire de leurs asymptotes.
La généralisation de cette propriété à la fonction de transfert complète,
définit le diagramme pseudo-asymptotique de Bode.
Remarque
Lorsque le processus étudié comporte un retard pur TR , ce qui est rela-
tivement fréquent en pratique, la fonction de transfert est multipliée par un
6. Représentation fréq uentielle des fonctions de transfert 81
Dans le cas général, le terme en exp( - Tns) ne modifie pas le gain mais
provoque un retard de phase égal à wTR
G = 20 10g lO Ikl,
= {O si k> 0, (6 .11 )
cp -7f si k < O.
6.1.2.2 Dérivation s
G = 20 10g lOW,
7f (6. 12)
cp= 2'
la pente de la courbe de gain qui correspond à une variation de + 20dB par
décade ou de + 6dB par octave, est notée + 1 (fig. 6.1).
G dB cp rad
7f
+1 +-2
o
W l og Wl og
6.1.2.3 Intégration 8- 1
7f
(6.13)
t.p= -"2'
la pente est de - 20 dB par décade ou -6 dB par octave et est notée - 1.
G dB t.p rad
o o
1 Wl og Wl og
- 1
7f
1
FIG. 6.2 : Courbes de gain et phase de 8-
- gain
G = 20log lO Il + j WTI,
(6.14)
2 2
= 10 loglO(l + W T ),
WT « 1, t.p ~ 0 ,
(6.15)
WT» 1,
WT = 1,
6. Représen tation fréquentielle des fonctions de transfert 83
G dB
1/1
<prad
+; ~I----------------------=~~-
- ~---
11
+-
4
gain
G = 10 loglo(l + W 2 T 2 ), (6.16)
cette valeur est identique à celle obtenue dans le cas précédent;
phase
'{J = - Arctg (WT) , (6. 17)
on a un changement de signe par rapport au cas précédent (fig. 6.4).
gain
G = - 10log 1o (1 + W 2 T 2 ), (6 .18)
phase
'{J = - Arctg(wT), (6. 19)
il Y a changement de signe à la fois pour le gain et la phase par rapport
à 1 + TS (fig. 6.5).
84 6. Représen tation fréqu en tielle des foncti ons d e trans fert
CdB
<p rad
Ut
1----:=:::::===-- --1- - - - - -- - --- ffi10g
n
4
n
2 ~--------------------~=--
CdB
o
--:::::+=:::::=====-----~---T_=__:_=_---~ ffi lOg
<p rad
o ,
-=t-==:::::=----T---------~ ffi 10g
n ~------------------====~--
2
gain
phase
GdB
OdB 't
(J)b g
<p rad
~2 I -
rr
4
Cù 10g
o
't
1.0
0.8
'Y..c:fIlI--- 0.7
o
r
1 ___ -+_~~~===0.5
0.4
""-...JI'+--__ 0.2
-20dB
0.01 1
<prad
~
~2 ~---------+----------~----
o
FIG. 6.7 : Gain et phase de (52 + 2(W n 5 + w;'J/w;' .
6. Représen tation fr équentielle d es fonctions de trans fert 87
- phase
cp = arg( ( - jw)2 + 2j(w n w + w~),
W « Wn , cp ê::: 0,
W » Wn , cp ê::: 7r ,
(6.23)
7r
W = Wn , cp ="2 '
6.1.2.9 Deuxième ordre en dénominateur: w~/(s2+2(wns+w~)
Le gain et la phase changent de signe par rapport au cas précédent, il vient
pour ( < 1 les courbes de la figure 6.8.
GdB
20dB 1 1
0.2
0.4 1(CIl / CIl ,,) log
o 1 --~~ 2Wt.\ O.S
0.7
0.8
1.0
asymplOle
-20dB
0 . 01 0.1 1
cp rad
o 1
~~
~=O.OS
0.1
8..42
.., 0.5 1 (CIl/CIl,) hg
~I
~
k\: ./ 0.7
0.8
1.0
-1[1 I~~
FIG. 6. 8 Gain et phase de (S2 + 2(w n s + W~) - lW ~ .
88 6. Représentation fi'équ entielle des fonction s de trans fert
(6.24)
<p rad
Orad
û.ll og
Compte tenu des résultats obtenus pour les éléments de base, un terme de
degré ex > 0 provoque une variation de pente de + ex s' il est en numérateur et de
-ex s'il est en dénominateur.
En ce qui concerne la phase, un terme (1 + TS) a provoque une variation de
phase de m r/2 si T > 0 et -mr/2 si T < 0, un t erme en (S2 + 2(swn + w;)a
provoque une variation de phase de mL
Ces propriétés sont résumées dans les tableaux 6.1 et 6.2 , dans lesquels T et
ex sont positifs.
6.1.4 Exemples
• Exemple 1
(6.25)
6. Représentation fréquentiell e des fonctions d e transfert 89
1
W 0 / - OUW n / +00
T
1r 1r 1r
SQ +a- +a- +a -
2 2 2
1 1r 1r 1r
-
-a2" -a- -a-
sQ 2 2
1r 1r
(l+Ts)Q 0 +a- +a-
4 2
1 1r 1r
0 -a- - a-
(1 + TB)';' 4 2
1r 1r
(1 - TB)Q 0 -a- - a-
4 2
1 1r 1r
0 +a- +a-
(1 - TS) Q 4 2
1r
(S2 + 2(wn s + w;)'" 0 +a- +a1r
2
1 1r
0 -a2" -a1r
(S2 + 2(w n s + w~yY
e- sT ,. 0 -wTr -00
- - - -
pour W« -1
Tl
J
90 6. Représentation fréquentielle d es fonctions de transfert
s'" +Œ
1
- -Œ
s'"
(1 + TS)O' 0 +Œ
1
0 -Œ
(1 + TS)'"
(1 - TS) '" 0 +Œ
1
0 -Œ
(1 - TS) '"
1
0 -2Œ
(s2 + 2(w n s + w~) '"
e- sTr 0
1
pour W» -
T2
(pente - 2),
7r 7r (6 .28)
<p '::::: - - - - = - 7r.
2 2
6. Représentation fr équen tielle des fon ctions de transfert 91
G
II.,
.1
OdB
-;=-~ Cû log
~
~ ~
<p
~
• 11 12
ni
2 ~ Cû b~
-n;
. 3n _
2
[
F IG. 6.10 Courbes de gain et phase de Fl(8).
• Exemple 2
F 8 _ k(1 + 38)(1+ ~1.58)
(6.32)
2( ) - 8( 1 + 58)( 1 + 28)(48
.,
- Î')(8 2 + S + 1)·
Les valeurs caractéristiques de la pulsation sont :
1 1 1 1 2
:5' 4' "3 ' 2' "3 et 1
92 6. Représenta tion fr équ entielle des fonction s d e transfert
G
'" -1
OdB
-----+-------l----------'------------'-------T',-\---------é~ w \og
<p
_____1~------------------------------------~»
- n/2 J W bg
1+3 5 1+155
1+55 1-4s l +2s
avec
degré (Ni (w )) - degré (Di(W)) = Ài' (6.34)
soit
k 'i
ki
G
- 1 1
W)og
- 1
k 1
1 1 1 1
Tl T2 T3 T4 T5 T6
W) og
1 1 1 1 1 1
-7f /2 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
- 7f - 1
1 1
37f/2- 1
1 1 1
- 27f - 1 1
1 1 1 1 1
57f /2- 1 1 1 1
- 37f - 1
1 1 1 1 1
Fo (s) Fl (s)
1 1 F2 (s) 1
F3 (s) 1 F4 (s) 1 F5 (s) 1
F6(S)
6
soit F(s) = II Fi(S)
i=O
(6.39)
(6.40)
6. Représentation fréquentielle des fonctions d e transfert 95
(6.42)
O'n- 1 = L II ,,\),
i Ni
O'n = II "\i'
On constate que si "\1 ::::: "\2 ::::: "\3 . .. ::::: "\n, il vient:
(6.43)
GdB
OdB
-~~~--~~--~~------- Wlog
6.2.1 Présentation
lm
lm
j~
co ~+oo
0'.
7'
j co) ~.
co= 0+
co 0 Vl 1· Re ni. Re
- j co)
- j~
lm [F(jO))]
A
0) = 0
lm [F (j w)]
k
o 0)=0 Re [F(jw )]
w~oo w=O
o k Re [F (j w)]
o k
co~oo Re [F (j co)]
co = con
Im [F(jw)]
wTFI, -_ 37r
2
+ 2k7r
7r
wTFI, = "2 + 2k7r
FIG . 6.20 Lieu de Nyquist de e- T R S .
C'_ ~e p r enant les exemples utilisés pour illustrer le t racé des lieux de Bode,
pie 1
k k > 0, (6.44)
Fl (S) = S(1+T1S)(1+T2 S)'
100 6. Représentation fréquentielle des fonctions de transfert
il vient en posant 8 = jw :
(6.45)
soit:
(6.46)
On constate d'une part, que pour w tendant vers 0, la partie réelle de Pl (jw)
tend vers -k( 71 + 72), et d'autre part , que pour w = 1/ V7l 72, Pl (jw) est réelle
et a pour valeur .:
J J
Pl
(
-' - ) - - 1 Pl ( - .- ) 1 (6.4 7)
V 7 l72 V 7 l72
m=O
• Exemple 2
F 8 _ (1 +38)(1 + l.58)
(6.48)
2( ) - 8(1 + 58)(1 + 28)(48 - 1)(8 2 + 8 + 1)
6. Représentation fréquentielle des fonctions d e t rans fert 101
lm [F2 (JO) )]
0) =0
O)~OO
Re [F2 (JO) )]
8 = êexp (jO) ,
avec ê petit positif, F(s) é:::'. (k/cCX) exp( -ajO) et la partie du diagramme
correspondant au contour d'exclusion de l'origine s'obt ient en fa isant
\'arier 0 de -7r / 2 à + 7r /2, on effectue alors a/2 tours à l'infini dans le
sens rétrograde en partant de w = 0- pour terminer en w = 0+ ;
la part ie du diagramme de Nyquist correspondant à Isl infini correspond
à un point de l'axe réel qui se réduit à l'origine si le degré du numérateur
de F (s) est inférieur a u degré de son dénominateur.
102 6. Représentation fréquentielle des fonctions de transfert
6.2.4.2 Exemples
• Exemple 1
k
Pour Fl(S) =- - et k > 0, il vient le diagramme de la figure 6.23.
1 + TS
w = 0-
w --00 k
- - - - + - - - + - - - Re [FI (jw)]
w-+oo
w =0+
• Exemple 2
Pour:
F S _ k(4s + 1)
(6.49)
2( ) - s(s2 + 0.3s + 1)(5s - 1) '
on obtient les diagrammes de Bode de la figure 6.24 d'où il résulte le diagramme
de Nyquist de la figure 6.25 .
1 1
--~--~I----~I~------------~~~----~~--~--~~og
11/5 1}/4 k
1 1
1 1
--+----+----+-------------~----------------~-~og
-rrJ2
-1t
-3ië/2
00 =0+ lm [F 2(iOO»)
1
1
1
1
~
1
1
1
\
1
\
, 1
',00= 0-
• Exemple 3
e -TRS
F3 (s) = 1+7S . (6.50)
lm [F3(jOO»)
_--1---
....
" , ,,,
IW->OOI j J f ~ Re [F 3(iOO»)
00= 0+
,. ,-
-_-.J_-
Il \"ient :
1
\F3(S) 1 = Il + 7S l, (6.51)
arg F3(S) = -wT R - Arctg (WT),
104 6. Représentation fréquentielle des fonctions de transfert
- - - - -1- - - - .
-1t
1
------ --_.
-31t12 1
- - - - - --i1t
---- .....-----
,,
,, ,,
/
--+----
1 / \
, 1
1
1
/
\
1
----<--+--==-I--------=---i,-_-_-=. -+ Re [F4(jW)J
,0)=0-,
'---~-
\
1
\
- - - - --4:- - - - -
----..:----
• Exemple 5
1
F5 (8 ) = 82 + 4. (6.53)
Ce système admettant deux pôles imaginaires purs F5 (8) est réel pour 8 = jw
et tend vers l'infini en module pour si w t end vers 2. Si nous prenons le contour
d ·exclusion de la figure 6.29 il vient le diagramme de Nyquist de la figure 6.30,
les demi-cercles à l'infini correspondant aux pet its cercles contournant les pôles
?j et -2j.
lm
2j
, 1. R~
-2j
Im[F5(io»)
_r---- ,,
,, ,,
/
/ ,,
1
\
1
\
1
\
1
1
1
,---_--..JO 1/4 _ --< ___ ~ »Re[F 5(j0»)
0> = 2+ C ~
0>=00>-
1 2-
6.3.1 Présentation
Le lieu de Black de F (s) est une représenta tion cart ésienne de F(j w) avec
la phase en degrés en ab cisse et le gain en dB en ordonnée, sa déterminat ion
passe en général par le t racé préalable des lieux de Bode. Le lieu de Black est
généralement gradué avec les valeurs d u paramètre w .
Il est t rès utilisé dans la détermination des réseaux correcteurs des syst èmes
linéaires en mettant en œuvre l'abaque de Black.
W -0
- 20.1og lQk
OdB
-90° <pO
1
W =oo
C dB
2010a
1:> 10
k W = 0
OdB
.1 ;
/ ,
_90 °
OdE l » cp °
-180 ° 0°
1 1
6 .3.2 Exemples
• Exemple 1
k
(6.54)
Fl(3) = 3(1 + 71 3)(1 + 72 3)'
on obtient le lieu :
GdB
OdB
-90° 0° cpO
• Exemple 2
F 8 = k(38 + 1) (6 .55)
2() 8(82 + 0.38 + 1)(48 - 1)'
Il vient les lieux :
GdB
---+----'----7--------'------'~--~ (Ùbg
cp rad
1
4 3
0°
1t
31t
CdB
OdB
<pO
Seules les représentations dans l'espace d'état les plus simples sont indiquées
ans cette partie. Une présentation détaillée des diverses représentations d 'état
ilisées pour décrire les processus et l'étude de leurs propriétés est effectuée
ans le volume "Modélisation et identification des pro cessus" publié dans la
énême collection.
d'état de la forme :
j; = Ax+Bu,
(7.3)
y = Cx+Du,
avec D = 0 si m < n et D =f. 0 si m = n. Dans cette écriture, x E ~n est le
vecteur état, u E ~ la commande, y E ~ la sortie. A E ~nxn est dite matrice
d'évolution, B E ~nxl est le vecteur de commande, C E ~lxn est le vecteur
d'observation, D E ~, caractérise la transmission directe.
Il est à noter que ce mode de représentation n'est pas unique . En effet si on
définit le changement de variable:
x = Px* ,
j;* = p- 1 APx* + p- 1 Bu ,
(7.4)
y = CPx* + Du .
On montre que le dénominateur de la fonction de transfert s'identifie au
polynôme caractéristique PA p\) de la matrice A qui est indépendant de la
représentation adoptée :
y
(7.5)
U
on a dans ce cas, D = do = bn .
bO bl bn _ l )
y ( -+
sn
--+
s n- l
... + - S
- V
(7.6)
u ao
( -+--+
al an _l
· ··+--+1 )'
V
sn s71 - l S
(7. 8)
Xn - l = Xn ,
Xn = v = u - (aOxl + al X2 + ... + an - IX n ),
y = bO Xl + bl X2 + ... + bn-lx n ·
112 7. R eprésen tation d 'un système continu dans l'espace d 'é tat
Dans cette représentation chaque composante du veet eur état est la dérivée
de la précédente, il s'agit donc d 'une représentation dans l'espace de phase.
Notons x = [Xl, X2, ... , xnjT, ce vecteur peut être pris comme vecteur état
du processus ce qui conduit à la représentation suivante dans laquelle la matrice
d 'évolution A est sous forme compagne:
0 1 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0
x= 0 0 0 1 0
X+
0
u,
(7.9)
0 0 0 0 1 0
-aD - al -a2 -an ~2 -a n ~l 1
y= [bo bl bn~2 bn ~ llx.
Remarque
Nous verrons dans le chapitre relatif à l'étude des propriétés des systèmes
linéaires que pour être valable, c'est-à-dire puisse permettre une représentation
complète de l'évolution du système quelles que soient ses conditions initiales,
cette représentation doit satisfaire la condition di te d 'observabilité qui s'expri-
me sous la forme det O (A ,C) i= 0 avec:
(7. 10)
x= Ax + Bu ,
(7.11)
y = C x,
x = P X* ,
0 1 0 o o
0 0 1 o o
A* = B* =
0 0 0 o o
0 0 0 1 o
-aD -al -a2 1
- an- l
Il vient:
PA* = AP, PB * = B ,
P = [Pl P2 . .. Pn],
0 1 o
0 0 o
[Pl P2 .. . Pnl = A[PI P2 ... Pn],
0 0 1
- aD -al - an-l
IP, P, Pnl m~ B
114 7. Représentation d 'un système continu dans l 'espace d 'état
-aoPn = APl,
Pl - alPn = AP2 ,
Pn- 2 - an -2 Pn = APn - l ,
Pn - l - an- 1Pn = APn ,
Pn =B.
Pn =B ,
Pn-l = (A + an - 1I)B,
Pn-2 = (A 2 + an - lA + an- 2I)B ,
il vient det C (A,B) =1= 0, le système peut clone être mis sous forme commanclable.
Soit A* , B* et C* les matrices intervenant dans cette nouvelle représenta-
t ion.
Il vient :
À +2 - 1 ]
PA(À) = det( U - A) = det [ -2 À + 3 = 4 + 5À + À 2 ,
soit ao = 4, al = 5.
7. Représent ation d'un s.Ystèm e cont inu dans l'espace d 'état 115
P2 = B, Pl = (A + a1I)B,
soit :
P2 [ 1]
= -1 ' Pl =
[2]° ' P =
[2° -1]1 ' P
- 1
=
[0.5° 0.5]
- 1 '
C* = CP = [2 - 1] ,
y = [2 -1 ] x * .
1 . = (b- o +--+
b1 ... + -
b -1 ) u - n_ (ao
- a l + ... +--
+-- an- l) y. (7.12)
sn sn-1 S sn S,, - l S
u
b2
Xn
- aD ~- an- lt 1
y
d'état:
(7.13)
y = xn ,
d'où la représentation d 'état:
o 0 o
1 0 o
x= 0 1 o x+ u,
(7.14)
o 0 1 - an ~l
y = [0 0 o l ]x.
det O ( A, C) cl O.
Il vient les relations :
P~ l AP = A* , P ~ lB = B*, CP = C* ,
7. Représentation d'un système continu dans l'espace d'état 117
avec
0 1 0 0 o
0 0 1 0 o
A*T = T
C*
0 0 0 0
l'
0 0 0 1 o
1
-ao -al -a2 - an - l
Nous sommes donc ramené à résoudre un système d'équations du même type
que celui intervenant dans la détermination d'une représentation d 'un système
sous forme commandable.
Notons Pi la i-ième colonne de p-T :
p - T = [Pl P2 .. . Pn ],
il yient :
p - T A*T = AT p - T,
p - TC*T = CT ,
soit
Pn = CT ,
Pn-l = (AT +an_1 I)C T ,
Pn - 2 = (A IT + an - lA T + a n- 2I)C T ,
y = [1 2] x ,
_ \"Îent
O(A,C) = [~ ~5 J, det O(A ,C) i- 0,
système peut donc être mis sous forme observable.
118 7. R eprésentation d 'un systèm e contin u da ns l 'espace d 'é tat
On obt ient:
PA( À) = 4+5 À + À2,
P2 = C T = [~] , Pl = (AT + al I) C T = [~ ] ,
p _T =[7 1]
5 2 '
p- 1 = [71 5]2 ' p ~ [}~ -ll
Il en résulte la représentation :
x. * = [0 -4]x + [2] u ,
1 - 5 * - 1
y = [0 1] x* .
Il vient en notant :
U X3
(s- pd k - l S - Pl
U Xk
Xk- l
(s - pd 2 S - Pl
U
Xk (7.16)
s - Pl
U
X k+l
S - P k+ l
7. Représentation d 'un sys tèm e contin u dans l 'espace d'état 119
Xn
u ,
S -Pn
les relations :
Xl = Pl X l + X2,
X2 = PlX2 + X3,
Xk- l = PIXk - l + Xk ,
Xk = PlX k + U , (7.17)
Xk+ l = Pk +lXk+l + U ,
Xn = PnXn + U ,
y = alXl + a2X2 + ... anX n ,
~'o ù la représentation d 'état :
Pl 1 0
0
0 0 1 0 0
0 0 1
x = Pl X+ .. 1 U, (7.18)
1
Pk+l 0
0 L1
0 Pn
y= [a l a2 ... an-l an]x.
x. = [ a+jb
0 0]
a _ jb x + [1]1 U,
(7.19)
y = [a+j fJ a - j fJ ]x ,
120 7. R.eprésentation d 'un système continu dans l'esp ace d 'état
P = [1 1]
.7 - .7 '
p-l=~ [ l
2 1
-J.7 ] ' (7.20)
conduit à la représentation:
(7.21)
y = [a ,B ]X'.
k2 X 3
X2
5 - P2
Xn- l
5 - Pn-l
knu
5 - Pn
avec TI ;~ l k i = k , conduit à une représentation d' état de la forme:
Pl k1 0 0 0 0
0 P2 k2 0 0 0
x= x+ u,
(7.22)
0 0 0 Pn-l kn-l 0
0 0 0 0 Pn kn
y = [1 0 0 ] x.
7. Représentation d 'un système continu dans l'espace d'état 121
x = Ax+Bu,
(7.23)
y = Cx ,
si nous notons X(s) le transformé de Laplace du vecteur x(t), la transformation
ét a nt effectuée composante à composante, il vient L(x(t)) = sX(s) - xo, soit en
partant de conditions initiales nulles:
~l YÏent :
X(s) = (sI - A) - l BU(s). (7.25)
y = Cx+Du ,
y (7.27)
U = C(sI -A) - lB+D.
Calcul de (sI - A) - l
La méthode présentée ici utilise l'algorithme de Leverrier.
::\otons PA(S) le déterminant de sI - A et adj (sI - A) la matrice adjointe
':e s I - A avec:
1
an-i = - -;-tr (AA n - i ),
~ (7.28)
A n - i - 1 = AAn- i + an- il.
A t itre de vérification , l'algorithme doit conduire à A- l = O.
x= Ax + Bu,
(7.29)
y=Cx ,
évoluant sous l'effet d 'une entrée u(t) à partir de la condition init iale x( to) = xo.
L'intégration de l'équation (7.29) par une méthode du type variation de la
constant e conduit pour le vecteur état x à l'expression:
(7.30)
avec :
yO(t ) = CeA(t - tolx(to),
(7.32)
yU(t) = C ft eA(t - Tl BU(T)dT.
Jto
7. Représentation d'un système continu dans l 'espace d 'état 123
A2 t2
e At = l + At + 7 + ... (7.33)
n- 1
e At = L ai(t)A i . (7.36)
o
_;ous savons que quelle que soit la fonction scalaire f(À) telle que f(A) existe,
. ', est valeur propre de A d'ordre ni, f(À i ) est valeur propre de f(A) avec le
__ !!le ordre de multiplicité .
. ;ot ons:
n-1
g(À) = e Àt - I>:l:j(t)Àj, (7.37)
j=O
',em d'après la formule de Sylvester:
n- 1
g(A) = e At - L oj(t)Aj = 0, (7.38)
j=O
-.'û ;I5 m-ons de plus, en notant Ài la i-ième valeur propre de A, puisque toutes
- r"eurs propres de g(A) sont nulles:
n-1
g(Ài) = e Àit
- L aj(t)Ài = o. (7.39)
j=O
124 7. R eprésentation d 'un syst èm e continu d ans l'espace d 'état
(7.40)
V k = 0, 1, . .. , n i - l.
Dans tous les cas, on obtient donc un syst ème de n équat ions indépendantes
dont les solutions sont les fon ctions ai(t ) ce qui permet une déterminat ion simple
de e At .
• Exempl e 1
Soit la matrice :
A = [ ~1 ~] . (7.41)
soit:
ao(t ) = 4e 3t - 3é t
, a l (t) = _e 3t + e4t , (7. 43)
on obtient finalement :
(7.44)
• Exemple 2
Soit la matrice :
soit :
c t = ao (t ) - al(t),
(7.4 7)
t e- t = a l (t) ,
d 'où les valeurs des coefficients a i :
(7.48)
on obtient alors:
e A t = (1 + t) e- t 1 + te - t A = [ (1 + t~~-t
-te
7. Représentation d 'un systèm e contin u dans l 'espace d 'état 125
Soit f (À) une fonction scalaire telle que f (A) existe l et soit Ài la i-ième
"aleur propre de A d 'ordre de multiplicité ni :
r
i = 1, 2, . . . ,T, L ni =n.
i= l
f( A ) = '\'
~
r (
f( À" )Zl + -dfdÀ
(Ài ) d ni- l f (À )
- Z ' 2 + .. . + d Àrti- 1 i Z ', n,.
)
. (7.49)
i= l
Dans ces condit ions pour calculer f (A) il suffit de déterminer les ma trices
Z'j à part ir de n fo nctions ! k( À) spécialement choisies et d 'appliquer la formule
_énérale ci-dessus.
• Exemple 1
Pour :
A = [~1 ~ ] ,
mettant les valeurs propr es 3 et 4, prenons les fonctions fI (À) À - 3 et
_ À) = À - 4, il vient :
_ 1 lit
fI (A) = A - 3I = (3 - 3)Zl + (4 - 3)Z2,
(7. 51)
h (A) = A - 4I = (3 - 4)Zl + (4 - 4)Z2,
:OÙ :
_ é t
e
At 3t
= e Zl + e
4t
=
2e 3t
ét _ é t - 2é t + 2é t ] (7. 53 )
Z2 [ _e 3t + 2é t .
Exem ple 2
: A) existe si toutes les vale urs propres de A a p par t ie nne nt a u domaine d e converge nce
sér ie qui conver ge ve rs f(),).
126 7. R.eprésentation d'un système continu dans l'espace d 'état
Pour la matrice:
A = [~ -;3],
de valeurs propres À = 2 ± 3j, il vient:
avec puisque f(A ) est réelle Z2 = .lI, prenons h(À) = 1 et !2(À) = (À - 2), il
vient:
h(A) = l = ZI + .lI, soit Re ZI = I / 2,
(7.55)
h(A) = A - 2I = 3jZl - 3j.ll, soit lm ZI = (2 I - A) / 6.
On obtient pour e At :
eAt = e.\ ltZ l + e.\2 t Z 2 = e.\ltZ I + e>-lt.l1 = 2Re(e.\ltZd,
(7.56)
-3t
e2t [cos3t. I -sin -(2I -A) ] ,
3
soit:
e2t cos 3t e2.t sin 3t ]
eAt = [ _ e2t sin 3t e2t cos 3t .
• Exemple 3
P our la matrice :
A= [~1 ~2 ] '
de valeur propre double À1 = - 1, il vient:
df
f(A) = f(À 1)Zll + dÀ (Àd Z 12.
h (A) = l = Zll = [~ ~ ],
(7.57)
h(A) = A + l = Z 12 = [~1 ~1] '
At e- t + te -t te-
t
]
e = [ -te t
e- t - t e -t .
7. R eprésentation d'un système con tinu dans l 'espace d 'état 127
Remarques
Il est intéressant de noter que dans tous les cas les vecteurs colonnes de
la matrice Zi,ni sont vecteurs propres de la valeur propre Ài d 'ordre de
multiplicité ni.
Pour une matrice A sous forme bloc diagonale :
A~ [A'
il vient:
A
A2
0
0
J
eJ
[e " eA2t 0
eAt = (7.58)
0
~ 1~
À 1
A,~ i À;
o
À,I+H, (7. 59)
[
o ÀJ
le calcul de e Ai se simplifie.
Le choix de f j( À) = (À - Ài)·i donne:
dk
dÀ k fj(Ài) = 0, Vk cf:. j,
(7.60)
dj
dÀJj( À; ) = ji ,
Z _ Hj
"J - -
J.ï '
.0 0 1
0 1
HO= I , H = 1
J fi' ~ 1
1
0
0
128 7. Représentation d'un système continu dans J'espace d 'état
U"' -' ~ lr : rl
comme (dieÀ it)j(dÀi) = tjéit il vient :
(ni - 1)!
o
t 2 e ÀiL
2!
te Ài L
1!
o o
• Exemple
La matrice :
A= ~ 3 -11
3 1
-3
l2ll
L2J
donne:
e-:3t t e- 3t
e- 3L
CHAPITRE 8
Comportement temporel
des systèmes continus
S.1. 1 Intégrateur
il = u. (8 .2)
130 8. Comportement temporel des systèmes continus
Sans entrée, le système conserve sans modification sa condition initiale y(t o),
il vient pouru == 0 :
(8.4)
y(t)
a.
to
y(t)
Yo + a - - - --
Yo
io
y (t)
a=tg a
to
-:gnal de sortie a une allure parabolique (fig. 8.4), y(t) = a(t - to)2/2 pour
.>
- -.. .
~
132 8. Comportement temporel d es systèm es con tinus
Il (1)
y (t)
u (t) y (t)
y + T'y = U, (8.9)
t - to
Vt :::: ta , y(t) = e- - T- Yo. (8. 10)
~ ne pour tout instant ti, la tangente à la courbe coupe l'axe des temps au point
'el que f i - t i = T , en particulier pour t i = ta.
y (t)
Yo ~ - - --
O . 37yo~ - - --
to 1. -1 to + 2... to + 3...
to + ...
y(to) = Yo,
y(to + T) = O.37yo,
(8.12)
y(t o + 2T) = O.13yo,
y(to + 3T) = O.05yo·
8.1.2.2 Réponse impulsionnelle
y(t) = e _ (t - 'ol [
T Yo + l
ta
t
ae ~ 6(>' - to) d>' ] ,
T
T
(8.14)
(8.15)
y (t)
(8.16)
8. Comportement tem porel des systèm es continus 135
y (1)
a
0.6%
y(t) = e _ !.=..!Q Yo
T + (1- '-'n) a.
e- - T-
y (t )
a -- --- -- --- --- -------
Yo
ta 10+1:
y(t)
y (t)
u (t)
'\..
to
Le pôle associé à ce type de système est positif, le système est dit instable.
8. Comportement temporel des systèm es continus 137
L'équation différentielle :
y - ry = u , (8. 19)
admet des solut ions divergentes , il vient en effet en intégrant par parties à partir
de la condition initiale y( ta) = Yo :
Vt 2 ta , y(t) = e !.=!.Q
r [ Yo - Ito
t
u( À) dÀJ .
e - ~ --:;:-
À - t
(8 .20)
y (1)
Yo~------
to
t-t o
Yt 2 ta , y(t) = e- r-yo. (8.21 )
Le système évoluant sans condition init iale sous l'effet d'une entrée :
y (t)
to
..
Y + 2(Wn Y. +wnY
2
=
2
wnu , (8.24)
est pour 1(1 < 1 caractéristique des systèmes à tenda nce oscillante.
8. Comportem en t temporel des systèmes continus 139
à intégrer avec les conditions initiales y(to) = yo et y(to) = Yo. Nous choisirons
pour simplifier les écritures to = O.
Le polynôme caractéristique de l'équation (8 .25) :
'ient donc :
Asin<p = Yo ,
(8. 30)
A cos <p = Yo + (wn Yo
wp
i~ d 'après (8.28) :
t = e- ( w" t
y () ( Yo cos wpt + (yo+(Wnyo
w )wpt)
sin , (8 .31 )
p
_lI les évolutions représentées sur les figures 8.14, 8.15 et 8.16 respectivement
Gr ç > 0, ( < 0, et ç = O.
°
On const ate que pour ( = le système a un comportement juste oscillant,
°
- illation est amort ie pour ( > et divergente pour ( < O.
140 8. Comportem ent temporel d es systèmes continus
y(l)
y (1)
,,
,,
,,
,
y (1)
y (1)
\'ous nous intéressons ici au cas d 'un amort issement posit if: ( E [01[.
Pour 11(t) = af(t) la solution de l'équation (8.25) admet la solution parti-
è.Ùière y(t) = a Vt 2 0, il vient donc la solution générale:
a+ Asincp = 0,
(8.33)
-(w n sin cp + wp cos cp = 0,
- . ' •• 1..
Wp J1=(2
tgcp =- =
(w n ( (8.34)
A = _ _ a_.
sin cp
Les courbes de réponses obtenues pour diverses valeurs de ( sont représentées
,:: :'J.re 8.18.
142 8. Comportement temporel des systèmes continus
y (t)
On remarque sur les diverses courbes que la tangente à l'origine est horizon-
tale, ce qui différencie la réponse indicielle d'un second ordre dont le numérateur
est constant de celle d'un premier ordre.
Si l'amortissement est faible , ( < 0.7 le systèm e a un comportement à ten-
dance oscillante. Pour ( = 0.7 le dépassement est de 4 %. Pour ( ElO .7 1[ on a
un dépassement à peine sensible .
Notons t l et t 2 les instants des deux premiers dépassements D l et D 2 .
Les dépassements maximums sont obtenus pour il = 0 soit aux instants t i
tels que:
Wp ~
tg(Wpii+r.p) = - = ( , (8.35)
(w n
il vient donc :
(8.36)
soit:
Dl 271"(
D = exp ~. (8.37)
2
!~YI, - - . /h
- /~'" ~ -,x ~_-Ix /~,
, ~
l , '
"
~
..
x
\ -- ----
., ' --
_ t t
, ~~ -- --- -- -
,
" Il II M Re (s)
(8 .38)
En portant les valeurs obtenues pour les transformées des dérivées de y(t)
dans l'équation différent ielle caractéristique du filtre , on obtient Y (s) de façon
explicite en fonction des conditions ini tiales y(k)(O). L'utilisation de la trans-
fo rmée inverse (tableau 3.1 ) permet alors d'obtenir y(t) :
(8.40)
en posant:
a
u(t ) ---> U(s) = -,
s (8.41 )
y(t) ---> Y (s), y(t ) ---> sY(s) - Yo , y(t) ---> s2y(S) - SYo - yo ,
il vient :
(8.42)
soit :
Y(s) = aw~ + s(Yo + 2(w n yo) + S2 yO . (8.43)
S(S2 + 2(w n s + w~)
La valeur de y(t) s'obtient en lisant la table des transformées inverses des
termes [S(S2 + 2(w n s + w~J]-l , (,52 + 2(w n ,5 + W;;')-l , S(,52 + 2(w n s + w;;')-l , et
en faisant la sommation de ces fonctions du temps pondérées par les coefficients
respectifs aw;;', Yo + 2(w n yo, Yo·
8. Comportement temporel des systèmes continus 145
• Exemple 2
Calcul de la réponse indicielle du filtre de transmittance Fl (s) partant d'une
condition initiale nulle :
l-s
F l (s)=l+s ' (8.44)
Calcul de y(O+) :
l - -s)a
y(O+) = lim sY(s) = lim s ( - - = -a. (8.46)
s-->oo 8-->00 1+ s s
Calcul de y( (0) :
l-s)a
y(oo) = lim sY(s) = lim s ( - - - = +a, (8.47)
8-->0 8-->0 1+s s
+a~ ________________________ _
-a
• Exemple 3
Calcul de la réponse indicielle du filtre F 2 (s) :
1 - 2s + s2
(8.48)
F2( S ) -- 1 + 2s + s 2'
en partant de conditions initiales nulles avec u(t) = ar(t) :
1 - 2s + s2) ~
Y(s)= ( 1+2s+s2 s ' (8.49)
146 8. Comportem ent tem porel des systèmes continus
il vient :
y(O+) = lim sY (s) = a ,
8--> 00
(8.50)
y(O+) = lim sY (s) = lim s(sY(s) - a) = -4a .
8 ---+ 00 s---+ oo
La réponse recherchée est ident ique, puisque u(t) = constante = a \/t > 0, à
la réponse indicielle du filtre de transmittance :
1
F~(s) = , (8 .51)
1 + 2s + S2
y
a __ ___ ___________ _____ ________ _
__~----~----------------~t
a
4
F IG. 8.21 : Réponse indicielle de F 2 (s) .
CHAPITRE 9
Signaux aléatoires continus
En pratique, une variable aléatoire X peut être caractérisée dans le cas d 'un
.,;!!!nal continu à partir de la valeur de sa réalisation x(t) à l'instant t .
Si on considère une variable aléatoire scalaire X et un ensemble {x l , X2, ... ,
.:} de N essais indépenda nts , en notant :
P( x) = Prob(X ~ x) , (9.3)
P~)
==~~==~
o
______________.x
FIG. 9.1 : Fonction de répartition.
____~~------~--------------~x
9.1.2 Stationnarité
9 .1.3.2 Moyenne
(9.12)
(9.13)
(9.14)
(9. 15)
1
p(x) = --exp
(J'0
((
- -'x_m)2)
- -
(J'
. (9.16)
p (:t)
~ 1 ~» X
m
9. 1.4 Ergodicité
(9. 19)
A. Définition
On appelle fonction d 'autocorrélation, la quantité I:xx(tl , t2) caractérisant
les liens pouvant exister entre les valeurs de la variable aléatoire X (t) prises aux
instants t l , t2 :
(9.20)
avec:
(9.2 1)
(9 .22)
avec:
(9.23)
soit :
1 ~xx (T) = ~xx ( - T) 1 (9 .26)
• Valeur à l'origine
• Maximum
~xx (O) est le maximum de 1 ~ ,rx (T)I, en effet :
il vient en développant
Remarques
Si le signal contient seulement des composantes aléatoires, on a :
A. Définition
Considérons deux variables aléatoires X (t ) ct Y(t) et notons :
(9.34)
(9.37)
Lorsque la fonction d 'intercorrélation est nulle les signaux sont dits non
corrélés, ou indépendants.
Il résulte direct ement de la définition que si les signaux x(t) et y(t) sont
bornés, on a :
L.xy(T) = L. yx ( -T), (9.39)
mais il faut bien garder à l'espri t que de façon générale si x i= y :
(9.40)
(9.41)
En développant l'inégalité :
E{(X(t ) ± Y (t + T))2} 2: 0 ,
9. Signaux aléatoires continus 155
on obtient:
lI:xy(T)1 ~ I: xx( O) + I:yy(O)
Si les signaux contiennent uniquement des composantes aléatoires, on a :
9.1.6.1 Définitions
SX y(s ) = ;
- 00 I:xx (T) e-ST dT (9. 43)
• Spectre d 'intercorrélatiol1
+00
ST
Sx y(s) = ;
-00 I:xy(T)e- dT (9.44)
9 .1.6.2 Propriétés
I:xx(T) =~
1 ; +jOO SX y(s)eTS ds (9 .4 7)
Ir] -joo
I:xx(O) = ;
-00 Sxx( 2Irjf) df , (9.48)
156 9. Signa ux aléatoires continus
lim -
1 ]T (t) dt = ]+00 Sx, (27rjf)df
x2 (9.49)
T ->oo 2T -T -00
SXX (s) étant une fonction paire, Sxx (j w) = F xx (w) est une fonction réelle
positive qui correspond en fait à la densité de puissance transportée par le signal
x(t) ou densité spectrale de puissance. Dans cette expression , :FTX(W) correspond
à la transformée de Fourier de la fonction d' auto corréla tion.
Une classe importante de signaux aléatoires est constituée par les signaux
blancs caractérisés par :
Ces signaux, idéaux et sans existence réelle, jouent pour les signaux aléa-
toires un rôle semblable à celui de l'impulsion de Dirac dans le cas de signaux
déterminist es.
En pratique on adopte souvent la définition suivante : un bruit blanc est un
signal aléatoire u(t) de moyenne nulle et de spectre d 'autocorrélation constant:
si w E [-wo , +wo],
si w rt. [-wQ, +wo] ·
(9.50)
9. Signaux aléatoires continus 157
8 yu (s)
r--------A~------~
u(t) y(t) }
8 uu (s) F(s) 8 yy (s)
{
+00
; - 00 E{y(t)y(t + T)}e - ST dT , (9.52)
"où
(9. 54)
soit:
1 Syy(s) = F(-s)Suou (s)F(s) 1 (9.55 )
il vient:
(9.57)
soit:
1 Syu(s) = F (-s )Suu(s) 1 (9.58)
comme dans le cas monovariablc, on a Suy (s) = Syu (-s ) ct Suu (s) = Suu (-s)
on en déduit:
Suy(s) = F (s) Suu(s)
1 1 (9.59)
(9.61 )
9. Signaux aléatoires continus 159
dont les coefficients sont les t ransformées de Laplace bilatère des cocfIicients de
~ x z (T) .
Pour Y( s) = F(s)U(s), il vient :
y = P+ FU, (9 .64)
c
U=y - HY, (9. 65 )
Y = P+ F(yC- HY ), (9 .66)
yC -------+( +
u F (s) y
H (s)
soit :
y = (1 + F H )-I p + (I + FH) - IFY C,
(9.67)
Y(S) = G 1(S)P(S) + G2(S)Y C
(S),
avec:
G I = (I + FH) - I, (9.68 )
G 2 = (1 + F H )- 1 F. (9.69 )
S vv () Spp(s) Spyc(s) ]
s = [ Sv r p ()
S Syeyc( S ) '
soit en développant:
et :
(9. 71 )
soit:
I:uy (T) = a2 f(T).
La rép onse impulsionnelle du filtre F(s) se déduit donc simplement de la
fonction d 'intercorrélation ~ uy (T) lorsque u est un bruit blanc :
1
f (T) = 2'I: uy (T).
a
Syu(s)
r-------~~------~
Su,,(s)
{~ F(s)
F} Syy(s)
Afin de simplifier les écritures dans les divers calculs x(t) et z(t ) étant deux
'Ct eurs de transfor mées de Laplace X (s) et Z (s), nous adopterons, sans les
"tifier les notations suivantes:
- diyers produits envisagés étant associatifs (mais non commutatifs dans le cas
:.:, i\'ariable).
162 9. Sign aux aléatoires con tin us
y =P + Fy e - F HY,
(9.76)
Y = [1 + FH] - lp + [1 + FH] - l FY c ,
soit en posant Cl = [1 + F H ]-l et C 2 = [1 + F H ]- l F :
y = Cl P + C 2 y e,
Il en rés ulte :
soit:
Syy(s) = Cl (-s )Spp(s )cT(s) + Cl (-s) Spyc( s )CI(s)
(9 ,78)
+c 2( -8 )Sycp(s)CI(s) + C 2 ( -s )SyCyc (s )C~" (s).
De même :
se lit:
Syy C(S) = CI(-s)Spyc( s) + C 2 (- s)Syc yc(s) .
• On considère maintenant le système décrit fig ure 9.7 dans lequel les pertur-
bations Pl et P2 sont non corrélées entre elles et non corrélées avec la variables
de consigne yC, ces trois variables étant supposées aléatoires.
Le calcul donne :
y = F(P2 + H 4 Yc + H l H 2Y c - H I H3 Y ) + Pl ,
(9 .79)
(I + F H IH3) Y = Pl + FP2 + F( H 4 + H I H 2 )Y c,
soit:
avec :
9. Signaux aléatoires continus 163
Pl
yC
y
il vient:
- T - - - - - - c T T T T CT T
YY = (C1 P l + C2P2 + C3Y )(Pl C l + P2 C 2 + y . C 3 )·
"oit :
y(t) = L e L /l . t Ài t
ij
j
, (10.1)
i= 1 j=O
la description :
:h = X2,
(10. 6)
il vient:
z= (10.9)
~----~~----~---y
F IG. 10 .2 : À2 « À1 < O.
• Cas d 'instabili té: col .\2 < 0 < .\1 (fig . 10. 3)
Z2
y
y
~ ~ Z 1
FIG. 10.3 :
1
À2 < 0 < À1 .
(
• _\Tœud instable, À 1 > À 2 > 0 (fig . 10.4)
Y
Z2
~ .. y * . ZI
À1 et À2 complexes conjugués :
• Foyer stable, À2 = >-1 = a + jb a < 0 (fig. 10. 5)
y
-+--+--+--f----t--f----t-- y
z. = [Àa 1 ] z,
À
.. . .. . . .. ... .. . .. .
170 10. Stabilité des systèmes continus lin éaires
an - l
a n - la n - 6 - an an - 7
a33 = ,. . .
an - l
a3 1 a n - 3 - a n -la32
a3 1
a 3l a n - 7 - a n -la34
, ...
a3 1
a 41 a32 - a 31 a 42
a5 1 = , ...
(10.11)
ligne i - 2
ligne i - 1
ligne i ai,l
... .. . . .. ... .. . . ..
ligne k +1 0 0 0 0 .. .
LI 1 7 12
L2 4 16 0
L3 3 12 0
L4 0 0 0
3>..2 + 12 = 3(>.. 2 + 4) .
172 10. Stabili té des sys tèm es continus lin éaires
11 1 11 34 24
12 -5 -25 -20 0
13 6 30 24 0
14 0 0 o 0
Il y a deux changements de signe dans la première colonne donc deux racines
à parties réelles positives et le polynôme P(À) possède des racines imaginaires .
pures racines du polynôme :
u=O 1
y
s(1 + s)(1 + 2s)
1 + Às
Â.k
• Exemple 2
i nous considérons le processus de fonction de transfert en boucle fermée :
k
W(8) = k + (Àk + 1)8 - 38 2 + 28 3 '
pouvons sans calcul conclure à l'instabilité pour toutes valeurs de k et
À puisqu'il y a au moins un changement de signe dans les coefficients du
~·· o m inateur.
174 10. Stabilité des systèmes continus lin éaires
• Exemple 3
Soit le processus déjà envisagé, de transmittance F( 8) étudiée dans la repré-
sentation des fonctions de transfert, stabilisé par retour unitaire avec gain dans
la chaîne d'action (fig . 10.10).
+ 48 + 1
u=O---+{ y
8(8 2 + 0.38 + 1)(58 - 1)
W 8 = k(48 + 1)
() k(48 + 1) + 8(8 2 + 0.38 + 1)(58 - 1)
qui a pour dénominateur :
D (8) = 58 4 + 0.583 + 4. 782 + 8(4k - 1) + k.
Le tableau de Routh s'écrit:
5 4.7 k
0.5 4k - 1
14.7 - 40k k
- 160k 2 + 98.3k - 14. 7
14. 7 - 40k
k
La stabilité asymptotique du système bouclé implique que les termes de la
première colonne soient tous de même signe d 'où les conditions:
14. 7 - 40k > 0 ===} k < 2.721,
-160k 2 + 98 .3k - 14.7 > 0 ===} 0.160 < k < 2.298,
k>O ===} 0 < k.
Il vient donc la condition nécessaire et suffisante de stabilité:
0.160 < k < 2.298.
Théorème 1
Si L( s) est une fonction de variable comple:œ admettant P pôles et Z
zéros dans un contour fermé C du plan complexe, alors lorsque le point
d'affixe s décrit le contour C dans le sens rétrograde (sens des aiguilles
d'une montre), la courbe décrite par le point M d'affixe L(s) effectue
T tours autour de l'origine dans le sens direct (sens trigonométrique)
avec T = P - Z (fig . 10.11).
lm (s) lm (L(s»
+~
Re (s)
II (s - z;)
L(s) = k,-::-i~",---
l - - (10.14)
II (s - Pi )
'; = 1
Une simple observation de la figure 1O.ll montre alors que seuls les pôles et
~é roscontenus dans C contribuent à l'évolution de l'argument de L(s) et cela
-plon la règle définie dans le théorème 1.
Un système asservi de transmit tance W(s) :
F(s) F(s)H(s)
1 + F(s)H(s)
ou (10.16)
W(s) = W(s) = 1 + F(s)H(s) '
- - ta ble si l'expression 1 + T(s) avec T(s) = F(s)H(s) n 'admet pas de zéro à
.....'1: ie réelle positive.
176 10. Stabilité des systèmes continus lin éaires
hl1
ùJ --; + 00
Théorème 2
Le nombre Z de zéros instables du dénominateur 1 + T( s) de la fonction
de transfert en boucle fermée d'un processus asservi est égal au nombre
P de pôles instables de la fonction de transfert en bo'ucle ouverte T( s)
diminué du nombre de tours T du diagramme de Nyquist autour du
point -1 comptés positivement dans le sens direct:
Z = P -T. (10.17)
~
1
u =0 5(1 + 71 5 )(1 + 72 5 )
lm (FH)
-k 'tl't2
'tl+'t2
",, \
\
-1 V ~ I.Re(FH)
Nous avons vu qu'un tel système admet le lieu de Nyquist de la figure 10.14.
u=O
+yj (4'-1~(1+,) b y
CdB
cp 1(4
-+----~--------------~----~~ro
Im(FUro»
----<-,
:
-k: -1
ro=O ro=OO Re(FUro»
u=o y
~~~---(1-+-~-S-)5--~
F IG. 10 .17 : Système bouclé.
Im(FUro))
-~,
"
M'
k Re(FUro))
Comme le système en boucle ouverte n'a pas de pôle instable , nous avons
P = 0, ilfaut donc pour assurer la stabilité T = 0 c'est-à-dire IOMI < 1. Le
point !vI correspondant à un déphasage de - 'if nous avons donc :
-'if = -5 Arctg W _ 7r T,
W_ 7r T = tg 'if /5,
(10.18)
Ikl < 1,
IOMI= (~)~
VI + tg 5
soit si k >0:
k < 1/ cos 5 5'
'if
(10.19)
k < 2.886 .
Cette dernière interprétation est également valable sur les lieux de Bode.
GdB
GdB
___________________ OdB stable
_______ ~ _______ Olt! __________ OdB juste
1 1 oscillant
_______ ~ ________ ~ _ _ _ _ _ _ _ _ __ OdB instable
1
OdB
~og
<pO
~og
1 1 1
~--------~-------~---
1
T(s) N(s)
(10.20)
1 + T(s) D(s) ,
• Temps de réponse à (3 %
Le temps de réponse à (3 % se déduit en général à la réponse indicielle. Il
correspond au temps minimum au bout duquel l'erreur par rapport à la consigne
devient et reste inférieure à (3 % de cette valeur , par exemple pour un premier
ordre de transmittance 1/( 1 + TS), T est le temps de réponse à 63 %. Lorsque
l'on parle de temps de réponse t r· sans préciser , il s'agit le plus souvent du temps
de réponse à 5 % (pour un premier ordre on a t T = 3T) .
1.05 yC
yC
0.95 yC
,
1
,,
I~ lm Ir
fois si ( est trop petit , le système pert urbé oscille fortement et comporte un
régime transitoire assez long.
Pour une entrée sinusoïdale, l'oscillation d 'amplitude maximale qui corres-
pond au phénomène de résonance apparaît pour un système du second ordre
pour la pulsation w = Wn on a alors IW(jw) 1 maximum. Le calcul donne pour
W =WR :
d IW (jW) 1 _ ~ ( w;;, ) = 0,
dw - dw J(w~ - W2)2 + 4(2W.~w2
soit:
WR = W" JI - 2(2.
Au coefficient d 'amortissement ( < 0.7 correspond le facteur de résonance
(on dit aussi facteur de Qualité) :
1
(10. 25)
Q = 2(J1=(2 '
qui tend vers l'infini si ( t end vers zéro. Il n 'y a pas de résonance (Q = 1) pour
> (V2j2)#0.707.
En prat ique , un amortissement satisfaisant est souvent obtenu pour ( > 0.7,
dans ce cas le dépassement de la réponse indicielle du systè~me est inférieur à
-1 %. La recherche d 'une réponse indicielle sans dépassement implique d'avoir
des pôles réels c'est-à-dire ( 2': l.
La notion de coefficient d 'amortissement a été généralisée aux systèmes d 'or-
dre quelconque , notamment dans un objectif de synthèse par Naslin [NASLIN,
1968].
En pratique, un système caractérisé en boucle fermée par la transmit tance
de l'équation (10.24) correspond souvent à une transmittance en boucle ouverte
de la forme :
k
(10.26)
T(s) = s(l + Ts) '
et le facteur de résonance de la boucle fermée peut se déterminer direct ement
-ur le lieu de Black de T(jw), le facteur de résonance étant d 'autant plus grand
que le lieu de Black de T(jw) se rapproche du point -l.
Par analogie avec les systèmes du second ordre, on caractérise parfois le degré
de stabilité d 'un système d 'ordre quelconque à partir du facteur de résonance
qui exprime le gain maximum du système en boucle fermée.
GdB
Q=Cte
lm
+-__-.~~~---+--------.- Re
avec:
arg T(jw _ rr ) = - 180 0 . (10.30)
Les marges de gain et de phase peuvent être caractérisées sur les lieux de
Bode (fig. 10.26) , Nyquist (fig. 10.27) , et Black (fig. 10. 25).
10. Stabilité des syst èm es continus linéaires 185
GdB
m'Il
-1800;1 ~ V
7'
:_900 100• c:p
0
mg
0lfI
ruB~!~ . <pO
_;~o t-___~_j
m'l'
-180°
-270 0
lm
mg =- 2010g IOA
,, ,,
,, ,
1 ,,
1
-1; ~ .. Re
:1
,,
"
G
1
1
,
1
,,
1
, ,,
,,
1
- 18 0 0 : J ~ ...
----~----~~~--------~----~
I,
,'1
,
1
1
G dB
,
1
1
____~~~:_-~1~8~O~o----_t--T_------------_r--~o
' .. .. '
FIG. 10.29 : Système à stabilité conditionnelle.
10. Stabilité des systèmes continus linéaires 187
Remarques
Im(FHUw»
Re(FHUw»
Cette notion de marge gain-phase est très importante puisque c'est sur elle
que repose l'un des développements les plus récents de l'Automatique dans la
:-echerche de régulateurs robustes. En effet , il s'agit de rechercher, parmi tous
régulateurs stabilisants un système, celui qui conduit à la plus grande marge
e gain-phase.
188 10. Stabilité d es systèmes continus lin éaires
T ABLEAU 10.1
DIFFÉRENTES CARACTÉRISATIONS DE LA STABILITÉ .
lm lm
Lieu
m~;
-1 IV--
de Nyquist Re
~
~o
du système Re
~
0)0 -1 0
en boucle
ouverte FH mR=mq>
0)0
G
G
Lieu
de Bode
odskroo
~:~In;g
,0) ~m.r<O
Od~ .0)
du système q> 1 ~ 1 :'
ot : : 0)
q> 1 1
ouverte mq>
-x+-____- L____~~,,----
1
-Jt~:
mR= 7t+<Po ~m'P<O
0)0
G G
/-+-1 •
Lieu
de Black
du système --=--=-=-.-Od
B --:......,L-M.
1800
en boucle - V<PO Wo
ouverte mg
/'
/'
1
mR= X+<Po
Wo
lm lm
Localisation
des pôles _'-----;.:_lr--_ Re __________+-____-.Re
~-
du système
bouclé 1
ma 1 m,,<O
10. Stabilité des sys tèmes continus linéaires 189
10 .5.1 Principe
,'\ :c est le "vecteur état instantané" . L'état du système, dans ce cas, est le
- 'gment XL(e) = {x(t + e),-T ::; e < O} , et son état initial est le segment xo(e),
'est-à-dire n fon ctions composantes définies et continues sur [-T, 0].
On définit l'équation caractéristique associée à (10.33) (issue classique-
_.ent de la recherche de solut ions part iculières de (10 .33)) par l' expression:
p(S, T) = D( s) + N (s )e- TS
= 0, (10. 35)
10.5.2 Exemples
• Exemple 1
.
x(t) = [0
- 1 -1]
1 x + [00 -0]
1 x(t - T) . (10.39)
~
-1
p(S,T) = 1 1 = S2 + s + 1 + se -TS = O. (10.40)
s+ 1 + e- TS
11.1 Définitions
Nous supposerons dans l'étude qui suit que les systèmes asservis étudiés sont
stables .
yC
y
L -_ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ __ __ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ _~, (+ ~ é
(11.1 )
soit :
E(s) = Wy c(s)YC(s) + H/p(s) P (s). (1 1.3)
FH(s) = ~ N(s).
sO: D( s) '
(11.4)
F (s) _ kp Np(s)
p - s(3 Dp(s) ,
Kp = Slim (1 + F H (s))
~O
- ct 2: 1, é lOO = 0:
• Echelon de vitesse, E2 (S) = 1/8 2
ct = 0, é 200 = 00 ;
ct = 1, é 2 0c = l / k = 1/ K v;
Kv = lim(8FH( s))
6' ----; 0
- ct 2: 2, é 2"" = 0;
• Echelon d'accélération, E 3(S) = l /s3
ct = 0, é 300 = 00;
ct = 1, é 3= = 00;
ct = 2, é 300 = l /k = 1/ Ka;
Ka = lim(s2FH(s))
S~ O
- ct 2: 3, é 3= = o.
On constate plus généralement que si le système en boucle ouverte possède
pôles à l'origine , l'erreur permanent e pour une erreur fonction polynomiale de
gré ct - 1 du temps est nulle et l'erreur pour une entrée polynomi ale de degré
lécroît si le gain statique du système en boucle ouverte croît (sans déstabiliser
processus) (fig. 11 .3).
Dans cette écrit ure K p, K v et K a représentent respectivement les constantes
"ITeur de posit ion de vitesse et d 'accélération.
Les résultats obtenus sont résumés dans le t ableau 11.1.
196 11. Précision des systèmes asservis
Classe
0:=0 0: = 1 0. = 2 0.23
du système
u(t)=a
~- lt_ lI_ ~-
Echelon
de vitesse
u(t) = at
~ ~ ld LL
Echelon
d'accélération
1
u (t) ="2 at 2
1
Ev (vitesse) 00 - 0 0
Kv
1
Ea (accélération) 00 00 - 0
Ka
Dans ce cas, le système est supposé évoluer à entrée de consigne nulle, pour
une perturbation p(t) = eq(t) il vient:
p _ l' - Fp(s)Eq(s)
E qoo - lm s . (11.7)
S~O 1 + F(s)H(s)'
11. Précision des systèmes asservis 197
soit :
P .
= hm s (
- kp S 0.-(3 ) Eq(s). (1l.8)
CCI oc
$--->0 so. +k
• Pour Ct = 0, on a :
cP
kP_ - {3-q+ l
= lim ___ S (ll.9)
q oo 8---> 0 1+k '
soit si (3 = 0, cioo = - kp /( 1 + k) et c~oc = -00 si (3 =J °ou q > l.
• Pour Ct 2:: 1, on a :
CP = .
hm k . so.-·6- q+1
- ---.1'
qoc (1l.l0)
8---> 0 k
soit:
si Ct - (3 = 0, cioc = -kp/k, E ~oo = -00, \:fq> 1;
si Ct - (3 = 1, cioc = 0, c~oo = -kp/k , E~oo = -00, \:fq > 2;
si Ct - ,6 = 2, Ei= = 0 , c~oo = 0, E~oo = -kp/k, c~oo = -00, \:fq > 3.
Ici encore on diminu e 1JerTeur statique en augmentant le nombre de pôles
à l"orig'irl,e (en amont du point d'application de la pertuTbation) ainsi que le
gain statique du système en boucle ouver'te, en prenant garde tov,tefois de ne pas
déstabiliser le proccss'us.
Deux cas sont à considérer selon que le système en boucle ouverte admet ou
_vn une intégration. Dans le premier cas l'erreur indicielle permanente est null e,
~a ns le second cas elle est égale à 1/( 1 + k) où k représente le gain statique du
-··--tème en boucle ouverte.
Dans les deux cas, FH(s) = k/ s ou F H (s) = k/( l + TS ) la fonction de
:-ansfer t en boucle fermée prend la forme:
kF
W( S)= l + TFS ' (ll.ll )
198 11. Précisioll des systèm es asservis
E(t)
l -kF
(Oc
>-
°1 "Cp (0
201og l0 lep 1 °
de la forme:
2
W
W (s) = S2 + 2(wnn s + W n2' (11.15 )
r(t)
Dl
F IG. 11. 6 Erreur ind icielle d 'un second ordre.
200 11. Précision dcs systèmes asservis
(11.1 6
1000
500
200 ~
100 "- V
50
20 f\. 1/
JO ~ V
5
2
1 ç
0.01 0.03 0.05 0.10 0.3 0.5 2 3 457 10 20 40 60 100
WR :
1
Q = 2((1 - (2)1 / 2 ' (1 1.17)
WR = w n (l - 2(2)1 / 2.
GdB
Les figures 11 .9, 11.10 et 11.11 définissent dans le plan complexe les loca-
lisations des pôles correspondant aux caractéristiques d 'un système du second
~ rdre. Par extrapolation ces caractéristiques et t erminologies sont utilisées pour
un système d 'ordre quelconque, les propriétés étant d 'autant plus proches de
"elles d 'un second ordre réel que le système admet deux pôles dominants.
La lo calisation des pôles défini e figure 11.9 assure un amortissement expo-
!1entiel des perturbations de la forme e- at La localisation de la figure 11.10
"~ s ure une limitation de la fréquence des modes oscillants du processus.
202 11. Précision des systèmes asservis
Im{s)
- G Re(s)
Im(s)
_ _ _~Re(s)
Im(s)
-------.:~44+8+84--~ Re(s)
12.1 Observabilité
Définition 12.1
Un système est dit complétement observable S'Ur [ta, t l ] si la connais-
sance de u(t) et y(t) sur cet intervalle permet de détermin er la valeur
de l'état initial Xo = x( to) .
:i; = A x+ B u ,
(12.1)
y = Cx+ Du ,
il vient en intégrant la relation (12.1 ) l'expression:
(12 .5 )
12.2 Commandabilité
Définition 12.2
Un processus de vecteur état x(t) est dit complètement commandable
sur l'intervalle de temps [to , t l ] s 'il existe une commande u( t) définie
sur le même intervalle permettant de le faire évoluer d 'un état initial
donné quelconque x(t o ) = Xo à un état choisi quelconque x(td = Xl.
i; = Ax + Bu, (12.6)
il vient en intégrant :
(12.7)
(12 .8)
12. Observabili té et eom mancla bili té 205
.Ll
j to
ŒO(t l - T)U(T)dT
[B AB An- l B ] I "l io
Œl (t l - T )U(T )dT
= Xl - eACtl - t O) Xo ·
.t l .
j.
Lo
Œn - dtl - T)U(T)dT
(1 2.9 )
Il résulte des propriétés des systèmes linéaires la condition nécessaire et
suffisante d'existence d'un solution:
Cette condi tion est une condition nécessaire et suffisante de complète com-
mandabilité et la matrice CCA ,B) s'appelle la matrice de commandabilité du
système :
Définition 12.3
La s ortie y du pr'ocessus est d'it e commandable sur [ta, tl] si quelque soit
l'état in'itial :c(to) = Xo et quelque soit la valeuT choisie YI , 'il existe une
commande définie sur [to, h] permettant d 'avaiT y(tJ) = Yl'
i; = Ax + Bli ,
(12.12 )
Y = Cx + Du,
soit:
y(td = Ce A (t 1 -t O )xo
11
+C[B AB
1 to
Œo(h - T)U(T)dT
+ Du(h),
(12.14)
équation qui peut être réécrite:
[CB CAB
(12 .15)
= YI - Ce A (t 1 -t O )xo.
Puisque Y E ~m une condition nécessaire et suffisante d'existence d'un solu-
tion s'écrit:
1 rang [CB CAB (12.16)
u
y
Sco
FIG. 12.1 Décomposition d' un système.
Remarques
Pour un système monovariable, la propriété de non commandabilité (non
observabilité) implique l'existence d 'au moins un pôle et d 'un zéro com-
mun dans la fonction de transfert du système;
dans le cas multivariable, les variables Yi = Ci.Y non commandables vé-
rifient la propriété :
Ci( sI - A) - l B = 0" (12.19)
ou plus exactement:
o (12.20)
Y;(s) = D (s) U( s) ,
2+8
u
(1 - 8)(3 + 8)
3
+
1 + (U8
4
- --
2 + 38
1 + 28
u
(1 + 8)(3+8)
1
-- +
1- 8
2
- -
2+ 8
1- 8
u
(1 - 28)(1 + 38)
1
3+ 8
+ y
3
1 - 0.58
P2
y
(13.1 )
expression de la forme :
(13.2)
(13.3 )
H _ k(l + TS)
(13.4 )
3 - (1 + T' s) ,
avec T' « T. Cep endant on doit garder à l'esprit que le rapport T/T' correspond
à un gain en haute fréquence qu 'il faudra ensuite réaliser t echniquement ce qui
impose certaines limites.
De façon générale, le choix de IF HII » 1 permet d'obtenir une bonne éli-
mination de l'effet des perturbations. De plus cette même condit ion permet
d 'obtenir :
FHI H ~ H (13.5)
1 + FHI 2 - 2,
yT'------__~ TT,
Y~
+~~~,
FIG. 13 .4 Varia nte du cas précédent.
13.2 Réglabilité
Cette notion est principalement ut ilisée pour les processus ayant des retards
purs importants. Si on examine la réponse indicielle (fig. 13.5) d 'un processus
apériodique sans effet intégral, on peut distinguer trois phases successives:
un temps de retard T R i
- un temps de décollement Tu i
- un t emps de montée Ta.
La somme des temps de retard et de décollement est notée T d : T d = T R
+ Tu. Td correspond en fait au délai nécessaire pour qu'une commande ait une
action réellement significative et est en général plus facile à dét erminer que TR
et Tu.
Le temps de montée et le délai T d se dét erminent facilement en notant les
points d 'intersection de la tangente à la courbe de réponse au point d 'inflexion
avec les droites représentant les niveaux atteints avant modification de consigne
et après stabilisation.
L'essai étant effectué en boucle ouverte sur le processus sans action intégrale,
on appelle réglabilité le rapport Ta/T d . En pratique, le processus sera d 'autant
plus facile à régler que ce rapport sera important .
y
YI 1 A
Yo ,1
Td
YI ~r---------------------~~~==~
Yo --+-~------------------------~---
Ce cas correspond en général à 4 < T,jTel < 10, ces valeurs tirées de
l'expérience étant fournies à titre indicatif et devant être relevées si on élève
les exigences de précision sur le processus.
Pour Ta/Td supérieur à 10, un simple réglage proportionnel permet dans
beaucoup de cas d 'obtenir un comportement satisfaisant pour le processus.
Pour 7.5 < Ta/Tel < 10, une régulation satisfaisante nécessite en général la
mise en place d 'une action proportionnelle et intégrale.
Dans le cas d 'une réglabilité plus faible, on doit ut iliser une correcti on de
type PID.
Ainsi que nous le verrons plus loin , les t echniques de régulation classiques
incitent à augmenter la bande passante d 'un processus afin d 'accroître sa rapidité
et de diminuer les distorsions.
Nous allons constater sur un exemple que dans le cas d'un système linéaire
bruité, l'accroissement de la bande passante peut aussi produire une diminution
des performances, ce qui conduit à limiter celle-ci. En effet, considérons un
processus de transmittance F(s). Le signal d'entrée 'u(t) est perturbé par un
13. R égulation continue 217
YJ
........... 1
Yo 1
Td 1 Ta
bruit blanc v(t) (fig. 13.8), ces deux signaux étant supposés stationnaires au
second ordre et non corrélés :
Y(s) = F(s)(U(s) + V(s)) ,
(13.6)
Suv(s) = 0, Svv(s) = a2 .
u +c5----1 F(,) 1 · y
Il vient:
E(s) = (1 - F(s))U(s) - F(s)V(s), (13 .8)
oit en utilisant la notation simplifiée définie au chapitre 9 :
EE = ((1- F)U - FV) (U( l - F ) - VF ),
(13 .9)
= (1 - F)UU( l - F) - (1 - F) UV F + FVV F - FVU( l - F) .
Il en résulte, u(t) et v(t) n' étant pas corrélés :
(13. 11
F(jw) = { ~ si
si
w ~ Wc,
w > wc,
(13.1 2
f - fe
2·
a dj = 2a 2 Je = - Wc
7f
. (13.1 3)
L'effet du bruit est d 'autant plus important que la bande passante du filtre
est élevée. Il importe donc dans la régulation d'un système bruité de ne pas
donner à la bande passante une valeur supérieure à celle nécessitée par les exi-
gences de rapidité. Ainsi un asservissement électromécanique dont la fréquence
de coupure dépasse 50 Hz peut être fortement perturbé par les parasites en
provenance du réseau.
lm
~ f69 )1 , Re
limitation due
aux actionneurs
Un exemple de placement de pôles est donné sur la figure 13. 10 dans laquelle
on a décomposé l'étude en trois étapes.
lm lm lm
x
x
x x1 ~ x ,Ke )lE H)(~' l'ne il< )()(BI ,Re
x x
a) b) c)
pôles symétrisation déplacement
avant modification des pôles instables minimum compatible
avec les spécifications
F I G. 13.10 IvIéthode de placement des pôles.
220 13. Régulation continue
1
y
5(s)
N(s) (13.14)
F(s) = D(s)'
N(s) = bo + b1s + ... + bms Tn ,
D(s) = 0,0 + ais + .. . + an _ 1sn-1 + Sn
Il vient:
17 N(s)
(13 .15)
V 5(s)D(s) + R(s)N(s)'
La frac t ion rationnelle F(s) étant supposée propre (sans simplification) nous
savons d 'après l'identité de Bezout qu'il est toujours possible de déterminer des
polynômes 5(s) et R(s) de façon à imposer la valeur P( s ) du dénominateur de
la fonction de transfert du système bouclé :
5(s) = N(s)5'(s).
5(s) = sa N(s)51/(s) ,
on obtient alors:
y 1 1
V P(s) sO: D(s)51/(s) + R(s) ·
y
yd = 1,
yd __ T(s)
5(s) kJu y
Une autre interprétation correspond au schéma décrit sur la figure 13.13 avec
s mêmes réserves que dans le cas précédent.
La réalisation d'une régulation robuste s'effectue par un choix de P(s) en
~c o rd
avec la méthodologie proposée dans le paragraphe précédent .
222 13. Régulation continue
T(s)
y
S(s)
R(s)
T(s)
-v H 2 (s) U
f--- F(s)
y
Hl(S )
Il vient:
Y(s)
(14.2)
Y c(s)
soit en notant:
y FH 1 (14. 3)
yc 1 + FH 'H l
GdB
l6
l4
32 t---- ~,.
. ~
cil t- V"
I--~O ••• ~
r--.-
......
,
:26' K \ V l> '" ~
t-r--!t' f'... ,,","f-Q. ·IoN V \~ -:.. 1""":: ft'""
.:: t-..J.. r----.Vl\. \ 1/ j '.....,V ~ r=:: VPI\
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.10 ~ V ~~ .1./. ~...... ~ -:i '~" ~~ \\) \", \
.• ri b< .]~fd· '" r:.. '\ II/ IL ~~ i .... ~~tti
.6 r\ 1\\ 7 ~ le(" k' ..... 'A ")c ...... ~ Il Ilrl..,....-::v ~ ~\\' ~
k-'I ~ \ 'H-l/ K "lu D< \. VI.,..., V l',,V ~j, ~
.Z
o
~~
"~~~
~~~~~
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~~VIXV~I--"'I\ --~. -
~ ~ / ..... K ~ ~ \ .J\lllfJI.
~ ~I"
.1 1 \ \ --\.H 1. \ 1 1\ 1 \
... / 1 Il \ 1 '1 • • .~
.1.
~
0
.. ...0 , Jj
.:; 81 :~' '0 • J • 1 . 1 Il l ' l'.·~ " \, " l ,
•.
. 20
f cv ,...
,
~ cv
f"f
I~ ~ ~
i " ~ ';! ;!. ~ -: 1 \ \ 1 II j
.zz 1 11 1 Il 1 1
G
ülR
o G(O) et GBF (0)
ül=O
1
1
Q+GBF (0)
1
OdB
-.+-------~--------~~---------------;-~
0
-180
me
GBF(O) gain statique en BF
G(O) gain statique en BO
üll pul s ation pour G =OdB
ül_ rr pulsation pour ~ = -180 °
ülRo pulsation de réson a nce en BO
ülR pul s ation d e résonan ce en BF
Q facteur d e résonance
ül ca pulsation de coupure à adB
m!p m a rge d e phase
üloo
me m a rge de gain
! W(jWR)!
(14.8)
Q= !W(O)!
ou si on l'exprime en dB à:
Q = GSF(WR) - GSF(O).
Nous avons vu que ces deux quantités caractérisent l'écart de F H(jw) par
_apport au point - 1 (0 dB, - 180°) c'est-à-dire le degré de stabilité du système
228 14. Synthèse d e rég ulations continues par J'abaq ue de B lack-N ichais
bouclé. Elles peuvent aussi être interprétées en termes de robustesse par rapp or
aux erreurs de modélisation.
La marge de phase m<p caractérise l'écart en phase par rapport à -1 80=
pour:
(14. 9)
(14.10 1
il vient :
m <p = 180° + <P(Wl ) G(wd = 0,
(14.11 )
mg = -G(w_ 7T ) <p(w- 7T ) = -180° .
Dans la plupart des cas, des marges de gain ct de phase positives assurent la
stabilité du système en boucle fermée , il est cependant préférable de vérifier la
stabilité du système en BF par les méthodes présentées dans le chapitre consacré
à l'étude de la stabilité .
Les objectifs liés à l'introduction d 'un réseau correcteur dans une boucle
d 'asservissement sont multiples:
Si on considère que l'asservissement idéal serait tel que la sortie suive exac-
tement et sans retard la consigne imposée, la transmittance idéale du système
bouclé serait donc égale à l.
Une telle solution n 'étant pas réalisable en pratique, il convient de rechercher
un réseau correcteur H (s) physiquement réalisable, c'est-à-dire non anticipatif
et t el que le degré du dénominateur soit au moins égal à celui du numérateur .
qui permette de satisfaire au mieux les objectifs précédents.
14. Synthèse d e régu latio ns con tinues p a r l'a baque de Black-N ichais 229
Il convient donc :
gain accru G
(et retard de phase) basses
fréquences
,>
tassement des
fréquences vers
I ~--; ~/ les gains élevés 10dB ~ <p
0°
éloignement
du point-l
et avance de phase
hautes
fréquences
F IG. 14.5 Effets souhaités du régulateur.
230 14. Synthèse d e régulat ions continues p a r l'abaque de B lack-Nichais
(14.13)
14. Synthèse de régulations continues par l 'abaq ue de Black-Nichais 231
GdB
IOdB 0 -- :.(' • ro
<p'
...--'.' ro=o
~<p0
00
CD F(jro)
lm
-1
____~--~-+------___ Re
(14.14 )
on a les lieux de Bode cie la figure 14.12 , le lieu de Nyquist de la figure 14.10 et
le lieu de Black cie la figure 14.1l.
Sur ces courbes, on constate que j'avance de phase maximale est égale à :
a-1
CPa = arc sin ---. < 90° , (14.16)
a+l
et est obtenue pour :
1
Wu = Tva' (14.17)
14. Sy nthèse de régula tions continues par l 'a baque de Black-N ichols 233
lm
a=4
~ __~____~__~~__~__.Re
o 1 2 3 4
FIG . 14.10 Avance de phase, lieu de Nyquist.
G dB
20 •
10
o 1 ----= 1
• <po
30 0 60 0 90 0
FIG. 14.11 Avance de phase, lieu de Black.
===or= <p
iL
l ro
a't 't...fa 't
90 0J - U - : l U _____ U _
<Pa -1 - - - - ~ - - - - -~ - -- - - - - - - - - .
===r= ---- ro
lm
----~~~~------__ Re
00=0
CD F0(0)
@ FH0(0) avec a\ <ooR < i
FIG. 14.14 Effet du correcteur à avance de phase.
1 1
- <WR <-, (14.18)
aT T
<0=0
OdB
-90 0 100- <p
CD FU<o)
@ FHU<o). a\ ><OR
<0=0
OdB <p
-90 0 00-
CD FU<o)
2 /CD @ FHU<o). i <<OR
Remarque
Il est très important d'effectuer un réglage satisfaisant des paramètres car
ainsi qu'il apparaît sur les figures 14.15 et 14.16 , si l'effet du réseau correcteur
apparaît trop tard (l / aT > WR) le résultat obtenu est sans intérêt et si l'effet
apparaît trop tôt (l /T < wn) l'action est déstabilisante et cont raire aux objectifs
souhaités.
236 14. Synth èse d e régulations continues p ar l'abaque de Black-Nich ols
(14.19 )
int roduit un pôle à l'origine et est caractérisé par les lieux de Bode de la figure
14.17.
G
ID
1 1 0
: 'rj
<Il
00 ID
On constate sur les lieux de Black et de Nyquist des figures 14.19 et 14. 18
que l'action de ce réseau correcteur est bénéfique uniquement au niveau des
basses fréquences, l'effet de l'intégration augmentant la précision statique du
système.
14 . Synth èsc d e rég ula tions con t inucs par l'abaqu e de Black- N ich ols 237
lm
-1 ...... • Re
--0
OdB <p
_90 0 00-
CD F(joo)
@ FH(joo), ~ <OOR
CJ)oo
1
- < WR, (14.20 )
Ti
de façon à éviter un effet dést abilisant ainsi qu 'il apparaît sur le schéma de la
fig ure 14.20 où le déphasage intervient trop en haute fréquence. C 'est pourquoi
on préfère souvent un réseau PI à un simple réseau intégrateur qui déphaserait
de façon identique toute la gamme d e fréquences .
Dans le réglage satisfaisant , ni la pulsation de résonance W R ni le fact eur
de résonance Q ne sont modifiés, il n 'y a donc pas d 'action sur la précision
dynamique du système qui rest e inchangée.
238 14. S.Ynthèse de régulations continues par l'abaque de Black-Nichols
0)=0 G
~~~
----
Ce réseau constitue en fait une approche du réseau P.I sans toutefois intro-
duire réellement d'intégration, sa transmittance s'exprimant par:
1 + TS
()
Hs= - -- (14.21 )
1 + bTS'
avec b> 1. Il vient les lieux de Bode de la figure 14.23, le lieu de Nyquist de la
figure 14.21 et le lieu de Black de la figure 14.22.
lm
QS R
-+------~~-----.----------------r_~ e
o
b=2
b=4
GdB
-6
-10
-20
G 1
db.t &~ 0)
o
<p
1
hi ~ "C 0)
==± i 1
0 0
L'effet de ce réseau correcteur sur le lieu de Nyquist est représenté fig ure
14.24.
lm
-1
____~--~~~--------Re
FIG. 14.24 Effets d'un réseau à retard de phase sur le lieu de Nyquist .
G
~ __,...-; ro =0
OdB cp
0°
CD F(jro)
(] FH(jro) , ~ <ro R
1
1
1
û)oo
Les figures 14.26 et 14.27 montrent l'effet d'un régulateur à retard de phase
mal réglé . On constate que si l'effet du correct eur apparaît trop tard, il peut
ne pas y avoir d 'amélioration des caractéristiques du processus (fig. 14.26) et
même diminution de la st abilité (fig. 14.27).
ro=O
~cp
-90° 0°
CD F0ro)
o FH0ro), b\ >roR
CD'
,,
rooo
ro=O
.QQ!L cp
_90° 0°
CD F0ro)
o FH0ro)''t~b=roR
,,
rooo
FIG . 14.27 Effet d 'un réseau correcteur à ret ard de phase déstabilisant.
242 14. Synthèse d e régulations co n tinues par l'abaque de Black- N ichaIs
(14.23 )
avec:
(14.25 )
(14.26 )
avec:
(14.27)
2ÇT = Ti ç< 1.
La figure 14.28 représente le lieu de Bode du PID pour Tl = T2 = T.
L'effet de ce réseau correcteur pour un réglage satisfaisant , l /T; et l / Td < WR.
est représenté sur les figures 14.29 et 14.30, on constate l'augmentation de la
précision statique due à l'intégration , de plus l'avance de phase p ermet, pour
Q fixé, d 'accroître le gain k et par conséquent la pulsation de résonance WR et
la pulsation de coupure Wc. Il y a donc également accroissement de la précision
dynamique et diminution des distorsions.
Si le PID est mal réglé par exemple pour l / Ti et l / Td grands devant WR, il
y a bien accroissement de la précision statique, mais diminution de la précision
dynamique et de la stabilité .
Industriellement on caractérise souvent un régulateur P ID par:
la bande proportionnelle B p = 100/kp (inverse du gain exprimé en %) ;
le taux de répétition par minute TT = 60 /Ti ;
la constante de temps de dérivation Td .
14. Synthèse de régulations co nt inues par l'abaque de B lack-Nich ols 243
1 ~ ~~ :s'>j.ç...-'""" po 00
<p
90° ------------ - t-I----::::===
0° 1 :"v ~ 00
-90°
00=0 G
00=0
QQ!L <p
-90° 0°
CD,""
,,
CD F(Joo)
,,
,,
@ o F H (J 00 ), .l et .l < ooR
'tj 'td
,
0000
lm
-1 R
----~--~--r--------- e
après
avant
correction
co=o G
co=o
OdB <p
0°
F(jco)
FH(jco), ~et ~> COR
'tj 'td
et intégral permettant ainsi d'avoir une bonne précision statique et en fréqu ences
élevées le comportement se rapproche de celui du système à avance de phase
combinant ainsi les intérêts des deux types de régulation.
7273 = 71 7 4 , (14.29)
G
111 1
'LI 'L2 'L3 'L4
d:: ~ , , ~ .. ID
o
o
<p
0°1 / ---- .. ID
-900~ -- 1 - -- -- - ~ - -- -- - ~
Pour être efficace, ce réseau correcteur doit provoquer l' avance de phase au
niveau de Wn. soit:
1 1
- <WR <- . (14.30)
73 74
246 14. Synthèse de régulations continues par l'abaq ue de B lack-N ichols
lm
-1
____- +_ _ _ _ =-+-_________ Re
FIG. 14. 33 Effet d'un réseau à avance-retard de phase sur un lieu de Nyquist.
(0=0
CD FUoo)
@ FHUoo),
0000
G
00=0
Q@.. <jl
-90° 0°
CD FUoo)
@ FHUoo), = OOR
..J'Cl 'C2
ki
yC y
TiS. .
(14.31 )
H(s) = 1 + TS . (14.32)
1 + bTS '
avec b » 1 permet une action stabilisante ainsi qu'il apparaît figure 14.38,
toutefois cette solution se fait au détriment de Wc et de la précision dynamique
du système.
On constate que la valeur de b exprimée en dB :
mg = lB CI,m · (14.34)
14. Syn th èse d e rég ulations con tinues par l 'a ba que d e Black- N ichais 249
A
OdB <p
;f-i80° 00-
c
FIC. 14.38 Système avec retard , effet du correcteur à ret ard de phase .
y
~+J-
u
yC H l(S) Fl(s) e- sTRf-
(1 - e- sTR)Fds)1-
k (1 + ~S ) r--E)--
~ u
ks
Ti
- - 1 (1 - e~s
T
R) -
S Ti
1- p
_1
yC 1 y
-.J+ ks
(14.40 )
1 1 + TS
ks 1 + T'S
1
c- Tns
1 + TS
ao boF{(s)
- --
bo ao Fds)
bo
y l _ yc
= __ + ~p.
1 + T'S 1 + T'S
Remarque
Les régulateurs à modèle explicite peuvent être combinés sans difficulté avec
les régulateurs PI par l'intermédiaire d'une boucle supplémentaire afin de mieux
prendre en compte les simplifications et erreurs de modélisation.
254 14. Synthèse de régulations continu es par l'abaque de Black-Nichols
14.3.9 Remarques
• Les réseaux correcteurs qui viennent d 'être présentés sont parmi les plus
utilisés , toutefois il est toujours possible d 'envisager d'autres types de réseaux
correcteurs provoquant , au choix, avance ou retard de phase dans une bande
donnée de fréquences.
• Aux actions proportionnelle (P), intégrale (1) et dérivée (D) il est théori-
quement possible d 'adjoindre des actions faisant intervenir les dérivées d 'ordre
supérieur D 2 , D 3 ... Toutefois compte tenu de la difficulté pratique de réali-
sation ou d 'estimation de telles dérivées, nous pensons que dans ce cas il est
préférable de s'orienter vers des régulations du type retour d'état. D'autre part .
l'introduction de dérivées tend , lorsque la consigne intervenant à l'entrée du
processus est soumise à des variations importantes, à provoquer des sat urations
sur les organes chargés d'appliquer la commande du processus.
• D'un point de vue pratique, vouloir imposer au système bouclé une dy-
namique très grande impose une grande consommation d 'énergie et il est sou-
haitable de choisir une dynamique compatible avec les tendances naturelles du
processus afin d 'éviter d 'avoir à réaliser des gains trop grands , d 'usage souvent
dangereux, d 'un coût énergétique en général élevé et dont l'effet serait de toute
façon atténué par les saturations naturelles du processus souvent non apparentes
sur le modèle utilisé.
• L'existence de saturations au niveau des organes de commande peut en-
traîner un certain temps de réaction pendant lequel la commande reste saturée.
Dans ce cas, il est préférable, si la technologie le permet, de stopper l'action
d 'intégration du correcteur tant que la commande reste saturée (mise en gel de
l'intégrateur) . Cette mét hode permet de limiter les risques d 'oscillations suscep-
tibles d'êt re provoquées par l'effet de l'int égrateur dont le niveau de sortie trop
élevé risquerait d 'être long à ramener à un niveau satisfaisant.
CHAPITRE 15
Méthodes simplifiées de synthèse
de régulations continues
Deux approches existent selon qu'il est possible de faire ou non des essais
sur le système en boucle ouverte:
• Lorsqu'il est possible d'étudier le processus en boucle ouverte et que celui-ci
admet une réponse indicielle apériodique du type de celle représentée figure 15.1 ,
on définit un modèle simplifié du processus caractérisé par 2 coefficients T R et
a.
Y(s)
-- =
a -
-e sT
R (15.1)
U(s) s '
tangente à
['inflexion
de penle a
Ziegler et Nichols ont déterminé par simulation pour divers types de proces-
sus les paramètres des régulateurs P, PI et PID minimisant J :
J = 100
pour une variation indicielle de la consigne à partir d 'un régime permanent établi
à l'instant initial (la variation se faisant de 0 à 1 si la boucle ouverte comporte
un intégrateur et de 1 à 0 dans le cas contraire afin que l'intégrale reste finie).
Les réglages indiqués dans le tableau 15.1 correspondent aux valeurs ap-
prochant l'optimum du critère et donnent en général un comportement rela-
tivement satisfaisant en régulation mais un comportement transitoire de qualité
médiocre, le dépassement pouvant atteindre 30 à 50 % pour la réponse indicielle.
15. Mét hodes simp lifiées d e synthèse de régulations con t inues 257
é
y
yC + processus
T ABL EAU 15 . 1
VALEURS DES PARAMÈTRES DU RÉGULATEU R DÉTERMINÉS
SELON LA MÉTHODE DE ZIEGLER ET N rCHOLS.
1
kp kp=- kp = 0.5k a
aTR
T~S)
k _ 0.9
kp ( 1 + p - aT kp = 0.45k a
R
Ti = 3.3TR Ti = 0.83To
kp (1 +~ + TelS) - 22
k p - aT kp = 0.6ka
Ti S n
Ti = 2Tn Ti = 0.5To
15.2.1 Principe
(15.3)
y' -yjL-H(_S)-----'HL--_F(_S)-~
FIG. 15.4 : Système bouclé à optimiser.
J = ~
1 / +jOO E(s)E( -s) ds , (15.4)
7fJ _j=
la convergence de l'intégrale impliquant que E(s) ait tous ses pôles stables (à
gauche de l'axe imaginaire dans le plan complexe), le calcul peut alors s'effectuer
en utilisant le théorème des résidus qui conduit à la relation:
(15.5)
Soit l'intégrale:
1 ; + 1= N(s)N( - s)
In =- ds. (15.6)
27fj _.1= D (s) D( -s) ,
15. Méthodes simplifiées de synth èse d e régulations continues 259
avec
N(s) = bo + bl s + .. . + bn_ l S n - l,
(15.7)
D(s) = ao + aIS + ... + ans n .
où N( s )N( - s) = Co + Cl S 2 + C2S4 + ... Cn_lS 2(n-l ).
Il vient la formule générale :
1 _ (_ 1)n-1 /:). N
n - Tt (15.8)
2 /:).D '
n
/:).;: = det
an - 3 an -4
o
soit:
_ b§
l 1 - - -'
2aOal
Pour n = 2, il vient:
d 'où:
Pour n = 3, on obtient:
soit:
Il vient, en posant E(s) = N(s)/ D (s) et pour une entrée en échelon Y C(s) =
1/ s, les valeurs suivantes de l'intégrale J
:
TAB L EAU 15 .2
OPT IMISAT IO N DES COEFF ICIENTS DES T RANS MITTANCES
T(s) J optimum
k 1
- - k/
s 2k
~ ( T + ~)
k
T'\, et k /
s(l+Ts)
S(S2
kw;'
+ 2(W n 8 + w;,)
_ 1_
2w n
C(/ +
k
2( - k
4(2 - 1 )
Wn /, ( = 0 .5, k = 0. 5
critère de réglage
E
Yc y
Dans cette méthode les divers par amètres et en particulier W n sont choisis
(fig. 15.5) en fonction des caractéristiques souhaitées , et notamment le temps
de,réponse désiré.
Diverses variantes de cette méthode ont été réalisées en changeant le critère
comme dans la méthode proposée par Graham et Lathrop.
262 15. Méthodes simplifiées de synthèse de régulations continues
15.3.1 Principe
Dans cette méthode , les auteurs ont utilisé un critère consistant à minimiser
l'intégrale:
J = 1= t lc(t)1 dt, (15.11)
pour une entrée en échelon unité dans le cas d'un processus en boucle fermée
(fig. 15.6) et ont déterminé par simulation les valeurs des transmittances en
boucles fermées de divers ordres assurant la minimisation du critère.
Un tel critère accorde une valeur prépondérante à l'amortissement du régime
transitoire, les erreurs pouvant être importantes en début de réponse.
Yc
Critère de réglage
Deux séries de filtres optimaux sont présentés selon que les écarts statiques
en position ou en position et vitesse sont annulés .
Comme dans la méthode précédente, la valeur de W n est choisie en fonction
du temps de réponse désiré . Une variante de cette méthode a été proposée par
Naslin en vue d'agir sur l'amortissement du système, c'est-à-dire son dépasse-
ment indiciel.
15. Méthodes simplifiées d e synthèse de régulations contin ues 263
TABLEAU 15 .3
POLYNÔMES DE GRA H A IVI ET LATHROP
TRANSMITTANCES À ERREURS EN POSITION NULL E
tl s ldt
Wn
1 - --
S +w n
wn2
2
s2 + 1.4wn s + w~
wn3
3 2
S3 + 1.75wn s + 2. 1 5w~s + w~
w~
4
S4 + 2.1wn s 3 + 3.4w~s2 + 2.7w~s + w~
wn5
5
S5 + 2.8w n s 4 + 5w~s3 + 5.5w~s2 + 3.4w~s + w~
wn6
6 4
S6 + 3.25w n s 5 + 6.60W S + 8.60w~S3
2
+ 7.45w~S2 + 3.95w~s + w~
264 15. M éth odes simplifiées de s.Ynthèse de régulations continu es
TABLEAU 15.4
POLYNÔM ES DE GRA I-IAIVI ET LATHROP
TRANSM ITTANCES À ERREURS EN POSIT IO N ET EN VITESSE
NULLES
3. 25w;s + w.~
3
s3 + 1.75wn s 2 + 3 .25w;;.s + w~
5.14w:'.s + w~
4
S4 + 2.41w n s 3 + 4 .93w;S2 + 5 .14w~8 + w~
5.24w~s + w~
5 4
S5 + 2.19w n s + 6 .5w;;S3 + 6 .3 0w~. s2 + 5 . 24w~s + wg
6.76w~s + w~
6
S6 + 6.12w n +
s5 13 .42w;s4 + 17 .6w~s3 + 1 4 .14w~s2 + 6.76w~ + w~
(15.12 )
15. Méthodes simplifiées d e synthèse de régulations continues 265
16.
ai=
a; Wi
Wi
6.
=
a
' Vi = 1, 2, . .. ,n - 1, (15 .13)
ai+lai-l Wi - l ai+l
lesa; (ou les Wi) constituent alors les paramètres de réglage et sont assimilables
à des amortissements généralisés .
tD
Les courbes des figures 15.8 et 15.9 montrent les allures des réponses indi-
cielles des transmittances de Naslin selon les valeurs de n pour ao fixé (fig. 15.8)
et selon les valeurs de aD pour n > 3 (fig. 15 .9) .
11
1.5 I-----"T---"""T""---..,.----.----
4
0.5
o 4
11
1.5 I----.----r---~_r_--""'""T---
0.5 I--.....:::......+.IA~.....:.:~---+---__if---
o l 2 3 4
D 40% 20% 6% 1%
ao l.6 l.75 2 2.4
( 0.3 0.45 0.7 0.9
bo W;
W(s) = aa + a I S + a2 s 2 W~ + 2(w n s + 8 2 '
l'application du critère de Naslin avec ao =2:
2
~;:::2,
a2 aO
implique (2(w n ? /w; ;::: 2 soit ( ;::: 0.7 amortissement critique du système
recherché pour avoir un temps de réponse satisfaisant et un dépassement faible .
(15.18)
(15.19)
avec:
4,62 = J?L.
b b
(15.21)
o 2
k
F(s)H(s) = -, (15.22)
s
15. Méthodes simplifiées de synthèse de régulations continues 269
ou à défaut de la forme :
k
F(s)H(s) = ( )' (15.23)
s 1+ TS
(15.24)
15.5.1.1 Action PD
A vec le régulateur :
H(s) = kp (l + TdS) , (15.25)
il vient, en notant T(s) = F(s)H(s) :
'if
'(! = arg(T(jw)) = - 2 - TRw + arctg WTd,
(15.26)
IT(jw)1 =k
+ W 2T 2
kJ1
Pd.
W
Le choix d'une action dérivée provoquant une avance de phase de 'if / 4 pour la
valeur Wo de w déterminant un déphasage de - 'if pour la chaîne directe conduit
aux relations :
'if 'if 3 'if
-'if = -2 - TRWo + 4' Wo = 4TR ' (15.27)
-
WOTd = l,
d'où:
(15.28)
Il vient alors :
(15.29)
(15. 32)
W(s) = kkp
kkp + TS
ke- T RS
F (s) = -l-+-T-
S
15.5.3.1 Action PI
Pour :
soit:
'if
Wo = --. (15.36)
2TR
Il correspond à cette valeur le gain :
(15.37)
(15.38)
Ti 2> T.
TRS
k' k(l
T' + s)e -
T(s) = Pd, (15 .40)
TS
il vient:
cp = arg(T(jw)) = - wTR - ~ + arctg WT~,
(15.41 )
k' kvh + W 2 T,2
IT(jw)1 = p d
WT
soit :
3 'if
Wo =- -. (15.43)
4TR
272 15. Méthodes s impliEées de synth èse d e régulations continues
k' k 12 4T
IT(jwo) = _p_
1 v_':' . .-!i. (15.44)
T 37ï
Notons k~o la valeur de k;! telle que IT(jwo) 1 = 1.
L'obtention d 'une marge de gain de 6dB conduit à prendre k;J ::; k;!o/2.
E n pratique, on prend :
, 37ïV2 T
kp < ----u3 TRk '
Tf ~ T, (15.45)
k _ O.3T
P P - kTR
k _ O.35T
PI P - kTR ' Ti = 1.2T
k _ O.6T
PID P - kTR ' Ti = T, Td = O.5TR
(15.47)
15. Méth odes simpliliées d e syn t hèse d e régulations continues 273
F(jwo) = - 1, (15.51)
soit:
(15.52)
cp = - n arctg W OT = -'if,
ou :
k
F 2 (s) = - - n- - - - (15 ..5':'
TlS II(l + T1'Js)
1'J =2
Une étude heuristique a montré que le choix d 'un régulateur PI :
H (s) = kp (1 + ~) , Ti S
(15.59
ou :
k
F 2 (s) = n (15.61 )
T1 s (1 + T2S) II (1 + T,9S)
1'J =3
avec :
n
Tl > T2 >8LT,9 =8TL;. (15.62)
'19= 3
L'expérience a montré qu 'une régulation souvent satisfaisante peut être ob-
t enue avec un PID de la forme :
H( )
S
= k'P (1 + <s)(l
,
+ T~S) , (15.63 )
T.i S
15. Méthodes simplifiées de synthèse de régulations continues 275
--41_~
y
---' ,",,00 P <rup "iN, ' ,"gmoo'cr K,
F IG. 1 5 .1 3 Réglage de Td .
CHAPITRE 16
Nous avons vu que les propriétés des systèmes linéaires sont directement
liées à la localisation des pôles et des zéros de la fonction de transfert W(s) du
systèrtîe bouclé.
La technique du lieu des pôles (ou bien des racines) permet de voir l'influence
d 'un paramètre de réglage du système sur l'évolut ion des pôles du système
bouclé.
Bien que théoriquement la méthode soit applicable à l'étude de l'influence
de n'importe quel paramètre , en pratique, la plupart des études considèrent
l'influence du gain k intervenant dans la chaîne d 'action (fig. 16.1) et le lieu
étudié porte dans ce cas le nom de lieu d'Evans .
y~ TI( ,) H F(s) tr
F IG. 16.1 Système bouclé.
278 16. Synthèse d 'un asservissem ent continu pa.r la m éthode du lieu d'Evans
Si le correcteur caractérisé par H (s) est situé dans la chaîne de retour, seul le
numérateur de W(s) est modifié, le dénominateur D(s) + kN(s) étant inchangé.
On sait que pour un processus physique, on a en général degré D ?: degré N et
le plus souvent degré D > degré N.
Les pôles du système bouclé sont donc les racines de :
N(s) = I1 (s - z;),
i= l
n (16.4)
D(s) = I1 (s-Pj),
j =1
• si k < 0 : 'In n
~ arg Z i M - ~ arg PjM = -2 À7r, (16.7)
i= l .1 = 1
avec À E Z.
Les relations (16. 6) et (16.7) définissent la condition des angles.
Les points Z i et Pj étant à distance finie, si on note a"
l'angle définissant
la d(rectioil aSYInptotique caractérisant le point M lorsquek t end vers l'infini,
il vient la relation :
• si k > 0 :
ma" - na" = - (1 + 2À)7r, (16.8)
280 16. Synihèse d'un asservissemeni continu par la méthode du lieu d'Evans
soit:
• si k < 0 :
(16.10)
soit :
2À7r
QÀ = --- . (16.11)
n-m
cr = (16.12)
n - m,
lm lm
~--~-~---+ Re ------~~--~Re
cr
~--------~~----~R e ----~--~--~R e
n-rn = 3 n -m = 4
lm lm
~--~--+---~J Re --~-+--~---+--~I~ Re
(j (j
n - rn = 1 n-m= 2
lm lm
) Il 1 Re --~-+--~~----~I~ Re
(j
n-m=3 n- m = 4
F IG. 16 .3 Allure des asymptotes pour k ---> - 00.
16.2.1.5 Symétrie
5" ;;.) :$,.p 9
Les coefficients des termes intervenant dans la description de processus par
fonctions de transfert étant réels, les coefficients de l'équation (16.3) sont réels.
Il en résulte qu'à toute racine complexe de (16.3) correspond la racine complexe
conjuguée, ce qui implique la symétrie du lieu des pôles par rapport à l'axe réel.
.
282 16. Sy n t hèse d 'un asservissement continu par la m éihode du lieu d'Evans
lm
__- .____~----+_----~--__ Re
o
, 0 M a o .
- TC -TC
Re
ce qUl Impose m" - n" impair ou, ce qui revient au même, m ,. + n ,. impair,
c'est-à-dire que si 1\11 appartient à une branche du lieu située sur l'axe réel, le
nombre de pôles et zéros situés à sa droite est nécessairement impair ;
• si k < 0 :
(16.14)
on a donc dans ce cas, m .,. + n .,. pair, c'est-à-dire que la partie du lieu sur l'axe
réel est le complément des branches du lieu définies sur l'axe réel pour k > O.
D(s) = - k (16.15)
N(s) .
y y y
k +8k k k -8k
V • X \ / .. X \ .. X
de ces extrema une petit e variation de k fait que l'on a deux racines réelles, une
racine double ou deux racines complexes.
Les abscisses des points de séparation de l'axe réel sont donc telles que:
d (D (X) ) 0
dx N(x) = ,
(16.17)
r.T( .) dD (x) _ D ( )dN(x) = 0
lvJ~ d :1; x dx '
ce qui s'écrit
d(loge(D(x))) ~ d(lo ge(N(x))) = 0
(16.18)
dx dx '
d 'où compte tenu de la définition de N(x) et D(x) :
d(loge(iV(x))) = L _1_,
dx ,. x- Zi
(16 .1 9)
d(loge(D(x))) = L x _1 Pj'
dx j
D( XI)
k l = - N(xd ' (16.2 1)
lm
y (x )
lm
y (x)
----~.-~~------+-------~ Re
x
lm
y (x)
Re
:n'---{-------
x
, ,, ,
, 1
-k 1
,
1 1
lm
'} • Re
• Exemple 1
FH= k (16.2 3)
s(s + l)(s + 3)(s + 4)'
il vient n = 4, m = O.
Pour k > 0 les directions asymptotiques sont caractérisées par:
Cl' =(2À+1)7T/4, (~ =7T /4, 37T /4, 57T/4, 77T /4, (16.24)
(j = (0 - 1 - 3 - 4)/4 = - 2, (16.25)
lm
,,
,, ,,
,
100 "
k
W (3) = ---,-------,----- ----=----
+
84 83 3 + 1982 + 128 + k'
4 1 19 - k
3 8 12
2 17.5 k
210 - 8k
1
17.5
lm
-50
• 0(.-10 -4)( -3)(. 1 Il)()\(
-10
•••
-50
• Re
• Exemple 2
s+2
FH=k s (s+5)(S_1)
(16.27)
lm
) ( 1 _ 1 0 )K _1 € )( » Re
-5
• Exemple 3
FH = k 8+2 · (16.29)
82 + 28 + 4'
Pl = - 1 + jV3,
(16 .30)
P2 = th = - 1 - jV3,
2.\ + 1
pour k > 0 a = - - 1[ =
- 1[
1 '
(16.31 )
2.\
pour k < 0 a = - 1[ = O.
1
1 1 1
x+2
- - - -= + - - -- = (16.32)
x+ 1 +jV3 x + 1 - jV3 '
lm
jJ3
__~__~__~~__-€r-___.-_~_-.Re
-4 -2 -1 0
lm
jJ3
o • • 1. .. .. Re
-2 -1
-jJ3
• Exemple 4
FH=k(s+2) (16.33)
(s + 1)2 , k > 0,
1 1 1
- -= - - + - - (16.34)
x+2 x+l x+1'
lm
.. 1 .. 0 ~ 1 .. Re
-3
• Exemple 5
Xa
1
'tl
soit:
-(Tl + T2) ±/(Tt + T2)2 - 3TlT2
Xs =
3T1 T2
16. Synth èse d 'un asservissem ent continu p ar la méthode du. lie u d 'Evans 29 1
la valeur à ret enir est celle qui est située sur la branche réelle entre les pôles °
et - 1/ 72 , soit:
X,=
-(71 +72) +.Ji! + 7i - 71 72
. 37172
il vient:
k - j w( l - W27l T2 + j W( Tl + T2) ) = 0,
on obtient
k - W2 (T1+ 72)= 0,
(16. 36)
1 - W2 T1T2 = 0,
[mes)
k _ 'tl+'t2 _ 1
c- 't i't 2 ,ffic- .J't i't z
f z 2
'tl+'tZ - ( 't 1+ 't 2) + '1't 1+ 't 2 - 't l 't 2
a Xs =
'tl't2
X =-3'tl'tZ Re(s)
lE ~t )1\ V ,k ~
1
'tl
k
W (8) - -=----__::_ (16.37)
- 8 2 + 2(Wn 8 + W~ ,
l'obtention d 'un coeffi cient d 'amort issement supérieur à ( = sin 'l/J impose que
les racines du dénominateur du syst ème bouclé soient situées dans un sect eur
comprenant le demi axe réel négatif (fig. 16.17).
lm
----------::-:-E'----------;II-----~R e
• A ces conditions doit s'ajouter celle d 'avoir un gain suffisamment élevé pour
obtenir une bonne précision, en part iculier en basse fréquence.
• Pour satisfaire ces diverses conditions, il est possible d 'introduire dans la
chaîne d 'action du processus un réseau correcteur introduisant des pôles et zéros
supplémentaires.
16. Synthèse d'un asservissement continu par la méthode du lieu d'Evans 293
lm lm
_---L----'---'--'---+_+-________ Re -L-----'---L----'--+-_+--______ Re
02 01
Pour le correcteur PI :
H(s) = (1 +~) Ti S
1 + TiS
Ti S
lm
1
Ti
---&----~~-------+ R e
La transmittance :
H (s) = S - Za , (16.38)
S - Pn
lm
Pa Za
--~------~~------~Re
La transmittance :
H(s) = S-Zr, (16.40)
S - Pr
lm
Zr PT
o le • Re
lm
Pl Zl Z2 P2
--~----~--~~--~ __+-_____ Re
1 1 1 1
Tl T2 T3 T4
)
CHAPITRE 17
Synthèse de régulations dans
l'espace d'état
17.1 Principe
i; = Ax + Bu,
(17.1)
y=Cx,
i; = (A - BL) x + Blyc,
(17.2)
y = C:r.
Si le système est asymptotiquement stable, il vient limt-->CXl i; = 0 soit:
lim y(t) = -C(A - BL) - lBl y C, (17.3)
t-->CXl
et lorsque l = m, le ehoix :
x
J
pour que le retour défini par u = - L x tel que la matrice A - EL soit stable
permette d 'obtenir ce résultat .
D'un point de vue pratique, afficher une consigne constante revient donc
just e à déplacer le point d 'équilibre du système et dans l'étude qui sui t nous
envisagerons y C = 0 ce qui ne nuit en rien à la généralité de la méthode. Les
diverses méthodes de synthèse dans l'espace d 'état sont présentées de façon
dét aillée dans le volume " Comm ande et optimisation des pTOcess'us" publié dans
la même collect ion , nous présentons ici seulement les principes des commandes
par retour d'état du type placement de pôle et la commande optimale à critère
quadratique.
n 1
F (s ) = bo + bIS + ... + bn_ls - .
ao + als + ... + an_ l s n- l + sn
0 1 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0
(17.5)
x= 0 0 0 1 0
x+
0
u,
0 0 0 0 1 0
-an -al - a2 - an -2 -an- l 1
0 1 0 0
0 0 0 0
x= 0 0 0
:r + : I zyc.
0
(1 7.7)
0 0 1 0
- 10 - ao -h -al -ln- l - an-l 1
li = a i - ai, (17.8)
PA-EL(>"') = II (À - Pi ), (1 7.10)
i= 1
F'(s) = + ... + bn _ 1s n - 1 .
bo + bIS
ao + a 18 + ... + an _ 18n- 1 + sn '
• Exemple
Soit le système de fonction de t ransfert:
F s _ 1 + 2s 1 + 2s
(17.11)
( ) - (s - 1)[(s + 1)2 + 2] -3 + 8 + 82 + 83 .
Il vient:
x ~ [~ }1 JJ + [~] u (17.12)
y = [1 2 0] x.
Si on veut imposer au système en boucle fermée le pôle triple À = -1, il faut
lui imposer un polynôme caractéristique de la forme:
(17.13)
Y = [1 2 0 ] x,
qui admet bien le pôle triple À = - l.
On a :
Y(s) = (1 + 2s)[ = W(s) (17.16)
yc(s) (1 + 5)3 .
le choix [ = 1 p ermet d 'assurer une réponse sans erreur à une consigne constante,
17. Synthèse de régulations dans l'espace d'état 301
J =-11=
2 0
(yTQy + uTRu) dt , (17.17)
(17. 19)
Remarques
lm
--+---~----~----~Re
FIG . 17.2 : Lieu de Nyquist d 'un syst ème compensé par retour d'état
avec critère quadratique.
• Exemple
Soit le système t el que :
Y(8) 1 - 28 1 -1
---,-------:- = - + - - (17.20)
U(8) 8(1 - 8) 8 1-8 '
11
(y2 + u 2)dt ,
2 0
(17. 21)
x= [~ ~] x + [~] u , (17.22)
y =[ l - 1 ]x .
Dans ce problème, on a :
x= [11 -- 1-
2 - V3
V3] x + [1]
1 v = AFx + Bv,
(17.27)
y =[ l -l ]x=Cx.
lm
x I~ -/ '> Re
Nous indiquons pour mémoire ce cas qui correspond au processus décrit par
l'équation d 'état:
:i; = A(t )x + B(t) u ,
(17.30)
y = C(t )x,
pour lequel on veut déterminer la commande minimisant l'expression:
0 0 0 - an- 2 - m n- 2
0 0 1 -an - l - mn-l
Le choix:
ai + mi = f3i, soit mi = f3i - ai,
~
y e = C(sI - (A - BL)) - l Bi. (17.34)
Il est bien évident ici que compte t enu des simplifications opérées, une telle
fo nction de transfert ne présente de sens qu'en dynamique mais ne fournit pas
d 'indication sur les transitoires du système pour xo =1= Xo.
La dynamique d'évolution de l'observateur est caractérisée par les valeurs
propres de la matrice A - MC dont les parties réelles doivent être suffisamment
négatives pour permettre un amortissement rapide de son régime transitoire,
mais pas trop de façon à éviter que l'observateur n'ait t endancc à suivre l' évo-
lution des bruits de mesure. On constate que la partie observation et la partie
régulation-commande peuvent être traitées séparément .
306 1 7. Synthèse de régula tions dans l'espace d 'état
1- - -- - - - -- - - - ---- - -1
y
1 processus
v
-1
retour
d 'état
1 observateur 1
1 ____ _ _ -- -- - - -- - - - -- - -
• Exemple
et que l'on désire commander par retour d 'état de façon à avoir pour le système
corrigé une pulsation naturelle égale à v'2 et un coefficient d 'amortissement de
0.7, c'est-à-dire les pôles 8 = -1 ± j, soit un dénominateur égal à 8 2 + 28 + 2.
La représentation sous forme compagne commandable s'écrit:
- - - - - - - - - - - - _ ._ - --
17. Synthèse de régulations dans l'espace d'état 307
C( -A + BL )- l BI = 1,
soit 1 = 2.
Le vecteur état peut êt re estimé selon le schéma de la figure 17.5.
On a pour définir la dynamique de l'observateur :
M _ [mo]
rn l '
A _ MC = [-ma 1]
-ml - 1 .
(17. 38)
Si nous imp osons pour l'observateur un pôle double égal à - 2, il vient pour
le polynôme caractéristique de la matrice A - NIC :
2 2
8 + (1 + mO )8 + mo + rnl = 8 + 48 + 4, (17. 39)
soit mo = 3 et ml = l.
Remarques
• En notant fi = Lx il vient :
')
y = ~ y c. (1 7. 42)
8
2
+ 28 + 2
u y
système
8+5
82 + 48 + 4
78 + 8
82 + 48 + 4
82 + 48 + 4 u
système
82 + 58 + 9
78 + 8
82 + 48 + 4
y
82 + 48 + 4
2 système
82 + 58 + 9
78 + 8
82 + 58 + 9
dans laquelle w et v sont des bruits blancs gaussiens définis par leurs matrices
17. Synthèse de régulations dans l'espace d 'état 309
de covariance
E{W(t)WT(t l )} = Q(t)l5(t - tl),
E{v(t)VT(t l )} = R(t)l5(t - tl) , (17.44)
E{w(t)VT(t / )} = S(t)l5(t - tl).
Une estimation x de x peut être réalisée à partir du filtre de Kalman-Bucy:
avec
K(t) = [P(t)CT(t) + G(t)S(t)]R-1 (t),
et P(t) solution de l'équation:
Cette méthode , bien que très puissante, est difficile à mettre en œuvre compte
tenu d'une part des informations nécessaires et d 'autre part , de la complexité
des calculs. Dans beaucoup de cas l'utilisation d 'un simple reconstructeur d'état
utilisant des mesures filtrées suffit.
Remarque
Il y a lieu lorsqu'on utilise un observateur ou un filtre de Kalman de vérifier
a posteriori que les marges de gain et de phase du système bouclé sont satis-
faisantes. En effet , il a été montré sur des exemples particuliers que l'élaboration
d'une commande optimale à critère quadratique par l'intermédiaire d'un re-
constructeur d'état ne permet pas de garantir les marges de gain et de phase
minimales de 6dB et 60° obtenues sans reconstructeur d'état.
CHAPITRE 18
Commande à minimum de
variance, détermination d'un
filtre optimal
y" .1
yd
(18.1)
J = I[EE]. (18.4)
(18.6)
Il vient:
E = yd - FXYc ,
(18.7)
expression de la forme :
avec:
A = FycFYc + 2:i /-liGi ycGiY c = A,
E = ydFYc, (18. 10)
c = ydy d = c.
18. Commande à minimum de variance, détermin ation d 'un fil tre optimal 313
Le filtre optimal est recherché parmi les filtres non anticipatifs et possédant
des pôles stables. Si X* représente la solution optimale et Z un filtre quelconque
réalisable) la famille des filtres définie par :
x = X* +ÀZ, (18.11)
est telle que le critère J' qui est alors une fonction de À, est minimum pour
À = 0 et satisfait donc les conditions:
J' (À) = I [A( X * + ÀZ)(X * + ÀZ) - B(X* + ÀZ) - B(X* + ÀZ) + CL (18.13)
il vient:
J~(O) = I [AZX* + AZX* - B Z - BZ] = 0, (18.14)
soit:
I[(AX* - B)Z] + I [(A x* - B)Z] = 0, ( 1815)
d 'où:
I[(AX* - B)Z] = 0) \:!Z. (18.16)
La solution X * = B j A n 'est pas acceptable car comportant des pôles insta-
bles (chaque pôle apparaît avec son symétrique). Notons:
(18 .17)
l'expression dans laquelle A + = A-a tous ses pôles et zéros stables (c'est-à-dire
à partie réelle négative) et :
(18.18)
une décomposition dans laquelle les pôles instables de B j A-sont isolés dans le
terme (B jA - )_ . Il vient:
(18.19)
et en utilisant la décomposition de B j A - :
(18.20)
Le deuxième terme du membre de gauche est nul puisque tous ses pôles sont
instables par construction et donc à l'extérieur du domaine d 'intégration obtenu
314 18. Commande à min im um de varian ce, détermination d 'un filtr e optim al
en complétant l'axe complexe par un demi cercle à l'infini situé du côté des réels
négatifs. La solution doit donc satisfaire:
(18.21)
soit:
(18.22)
expression vérifiée pour tout Z puisqu 'elle représente l'intégrale d 'une quantité
positive.
La valeur optimale d u critère s'écrit:
(18.26)
(18.27)
(18 .28)
on doit donc déterminer les f..li satisfaisant (18.28) sachant que f..l i = 0 si la
contrainte n'est pas saturée (9i (.) < en
et f..li ?: 0 si 9i (.) = cf si la contrainte
est sat urée. Cette recherche peut s'effectuer par itération.
18. Commande à minimum de variance, détermination d 'Ull filtre optimal 315
Remarque
Une fois déterminé le filtre optimal X *, il est possible de définir une structure
bouclée équivalente (fig. 18.2) qui sera celle à mettre en place en pratique afin
de garantir une meilleure robustesse de la compensation réalisée.
Il vient:
y = FX*Y c ,
(18 .29)
y = (1 + FH) - l FHY c ,
soit par identification:
X *= (l+FH) - lH,
(18.30)
H = (1 - FX * )- l X*.
• Exemple 1
F(s) = . 1- s (18.31)
Le calcul conduit à :
EE = AXX - EX - EX + C, (18.33)
316 18. Commande à minimum d e variance, détermination d'un flltre optimal
avec:
le calcul donne :
B 1+8 1
(18.35)
A- (+8)(1-8)' 8'
soit:
(2+8)(3+8)
X *(8) = (18.36)
A+ 1 +8
et dans la structure bouclée :
On obtient une structure de type PID avec simplification des pôles stables.
• Exemple 2
(18.38)
pour une entrée et une sortie dérivée de type échelon unitaire avec:
1- 8
F(8) = 8 (1 + 8 )' (18.39)
On obtient:
soit:
1 - J.L8 2
A= _1_ _1_ [ (1 -8) (1+8) + J.L]
(+8)( - 8) (+8)(1+8)(-8)(1-8) (+8)2( - 8)2'
B = 1 +8 1+8
(18.41 )
(+8)( - 8)(1 - 8)( -8) (+8)( -8)2(1 - 8) '
C = _ _l
(+8)(-8)
A+ = 1+T8 A- = 1-T8
82 ' ()2
-8 '
B (1+8)( - 8)2 1+8
(18.42)
A- (+8)( - 8)2(1 - 8)(1 - TB) (+8)(1- 8)(1- T8)'
1
(:-)+ (+8) ,
oit :
X* = __8 _ . (18.43)
1 + T8
Il en résulte pour la commande l'expression:
1
U=X*yc = 1+T8' (18.44)
2
I[U U] = 1[(1 + T8)1(1_ TB)] < c ,
soit :
- 1 2
I[U U] = 2T :::; C . (18.45)
1+8
(18 .46)
H = 2 +T +T8
318 18. Commande à minimum d e varian ce, d éterminat ion d 'un fil tre optimal
Remarque
Bien que d' appro che semblable, la méthode présentée dans cette partie diffère
de la méthode de Hall et Sartorius, car ici la structure du filtre optimal est libre
tandis que dans la méthode de Hall et Sartorius la structure du régulateur est
fixée, l'optimisation se faisant au niveau de ses paramètres.
Le défaut de cette méthode est de conduire dans certains cas à des filt res
non réalisables en pratique.
J=E{é 2 },
(18.4 7)
E{vn ~ cT-
Remarque
Dans ce type de problème , si Vi représente une vari able aléatoire de moyenne
nulle obéissant à une loi de distribution normale (loi gaussienne) d 'écart type
cri, nous savons que la probabilité que IVi(t) 1 dépasse 2cri est inférieure à 0.05,
ce qui correspond à une probabilité suffisante pour la plupart des problèmes, on
peut dans ce cas choisir Ci = 2cri.
(18 .50)
18. Commande à minimum de variance, d é t ermina tion d 'un filtr e optimal 319
PSyeyd
T
• EXCTnple
Soit un problème de filtrage consistant à définir la meilleure estimation au
~t:ns des moindres carrés d 'un signal 'u(t) bruité par v (t ) non corrélé avec u :
z = u+v,
Y = ZX, (18.57)
Sœ (s) = (1 - X)Suu(s)(l - X) + X Svv (05)X ,
320 18. Commande à minimum de variance, détermination d'un filtre optimal
soit:
E{S2} = I[AXX - BX - EX + c], (18 .58)
avec:
(18.59)
u
y
On obtient en notant:
b2 _ a(a+ ( 2 ) a> 0, b > 0, (18.60)
- 1 + aa 2 '
les expressions :
2
A= a (b +s)(b-s) .
(1 - s2)(a 2 - S2) ,
A+ = a(b+s) A -= a(b-s)
(l+s)(a+s)' (l - s)(a-s)'
B 2(1-s)(a-s) 2(a-s)
A- a(l-s)(l+s)(b-s) a( l +s)(b-s) ' (18.61)
2(a + 1)
a(b+1)(1+s)'
2 2(b-a) .
J * = E{ E } * = (b + 1)(a _ 1) ' (18.63)
19.1 Principes
~ TT:,)
FIG . 19.1
h k»1
Principe d'inversion.
THÉORIQUE transmittance HT(S) réponse indicielle transmittance HA(S) réponse indicielle '-'
:c
~
ê:
p kp ~ [
1 + TB o·
b
.. t ~
~
1=., 0
1=
kp
0
/
.2i"
(1)
'Cl.."
(1J
1
..,
1 - ~ ~'
Ti S 1 + TB m
><
'"
V t V- t n
0 0 t ~
(1J
g.
kp (1J
00 "8l
~ n
D Td S o
1 + TB ~
Ëï
t _k.,
0 o 't ''""
kps
(1 + Tl s)( 1 + T2S)
0
------- - --- - - - - --- - - - - - - - - - _ ._ .-
h.,
' l 'tllll. l': i\lJ 1!J. I (s u l ' l' l': )
TII ÉORIQUE lr a lls illillall cc If.r( s ) répollsc indicielle trallsllIill a ll ce ICd s) réponse indicielle
k 1 + TS .....
PI kp (1 + ~) b> 1 ~
riS PI + bTS ' ~
~'
L 0
.,
1,1= 0 b't
., [
o::J
akp
k 1 + aTS ~
PD kp(l + Td S ) a>1
•
P 1 + T8 .cï<::
kp ~
\ , '"
Cl..
0 't '@,"
1=., 0 en
2<::
a + {ls + ')'8 2 ><
S(I+TS) 8
PID kp (1 + ~ + TdS)
Ti S
;;g.
2
T < ')'/a <::
0
1::::: ., ~ ., 'Ül"
8
;;.
k (1 +T2 8 )(1 +T3 S )
S·
<::
en
P (1 + T18)(1 + T4 S )
::0
0' + {3's + "('52 ~
r;;"
PII2 s(1 + TS) ~
kP (I+~+~)
5 52 g.
T2 > "(/0 ~
.. t
&.
~ Y~_., ..a
r:
(")
Q
0' + {J's + "('s2 n' ..,CD
("),
(1 + Tl 5)( 1+ T2 S)
CD
'"
(l>
'Y'/t,t 2 r:
>-:
Tl> T2 > J"('/o'
L/ t Cl
t ~
Cl
- -y'/t, t c;;-
2 0' + {3's + "('S2 2 r:
00
~
k (1 + Tl s)( 1 + T2 s) n' 1\ (")
0 kp
)2
;ï S(I+TS)
--
il., lL., 1:
19. Réalisation pratique de réseaux correcteurs continus 327
Les éléments de base sont les résistances ct capacités, passifs par nature.
L'adaptation du gain peut se faire par potentiomètre, l'obtention d'un gain
supérieur à l'unité nécessitant une amplification.
Il est à noter que la réalisation d'une amplification de puissance introduit
souvent une constante de temps supplémentaire.
Les figures 19.2 et 19.3 montrent divers types de montages.
R C
n
Il
~I
u u l 1 y y
T = RC
le
~
~ y IR
r
Y(s) 1 Y(s) TS
y = ku
U(s) (1 + TS) U(s) (1 + TS)
action P action l action D
C
C
R
~' CI CI
T • T •
1 1 + TS 1 + TIS + TS)(l + TI s)
(1
a1+Ts/a l+aT s l 1 + (T + TI + Til) S + TT' S2
avance retard avance-retard
de phase de phase de phase
T = RC, TI = RIC I , Til = RC I , a = (R + RI) / R'
ZI(S)
u Z(s) >---'------8 Y
o
FIG. 19.4 : Amplificateur opérat ionnel.
~~~~
R' 1
-R'Cs
R R C' s
R'Cs RICs
1 + RCs 1 + RIC's
® R' C'
® C C'
1 + RIC's 1 +RCs
R'Cs RC' s
C'
~~~
R 1 C 1
Rll+RIC' s /
C 1+RCs
Avance et retard de phase C'
~~d~i
C R' C'
(19.4)
(19.5)
19. Réalisation pratique de résea ux correcteurs continus 33 1
Les éléments de base de ces correcteurs sont les ressorts caractérisés par
leur raideur k et les amortisseurs caractérisés par le coefficient de frottement f
fig ure 19.8. Il est important de noter que la zone de linéarité de ces éléments
est en général beaucoup plus réduite que celle des composants électriques ou
électroniques, la saturation intervenant rapidement.
x
..... k .....x f
F F
~ ---=o----P
F = k.x F = fdxjdt
F IG. 19.8 R.essort et amortisseur.
Des exemples de correcteurs mécaniques sont présentés sur la figure 19.9 dans
.aquclle u , y et z désignent les déplacements comptés à partir d 'une position
ct·équilibre.
A vance de phase
f :t (y - 'u) + l' :t (y - z) = 0,
k' :t
l' (z - y) + k' z = 0,
,1' (f + j')
T = k" a = f )
y 1 1 + T'S
U ;' 1 + (T'ja)s '
Retard de phase
f
cl ., dy
fdt(y - u) +k(y-u)+ f dt =0,
T -
f a- (f + 1') -
-
y -- 1+
-T8-
- k' - f ) U - 1 + aTs '
A vance-retard d e phase
f' :t (z - y) + zk' = 0,
y + 78)(1 + T' S)
(1
T " =f'
-
U 1 + (T + T' + T")S + TT ' S2 ' k'
k z
..- k
~s p{tl:~' H-,fl
q
Pl P2
Il
q : débit volume;
V : volume;
5 : surface d 'un soufflet ou d 'une membrane;
G : capacité pneumatique;
k : raideur d'un ressort d 'un soufflet ou d'une membrane ;
K : gain du busc-palette, supposé très grand ;
P : pression ;
H : pression d'alimentation (invariante);
E, x , z : déplacements;
- Résistance :
Pl = P2 + Rq , (19 .6)
- Soufflet:
dz dP
q = 5 dt + Gill' (19.7)
- Membrane:
(H - P 2 )S = kE, (19.8)
- Buse-palette:
P =KE, K » I, (19.9)
'C n élément également utilisé est la cellule à recopie qui à partir d 'une source
'e pression sans débit peut générer une pression avec débit (fig. 19.12) .
PI
(P I -P 2 )S =kE )
H P2 P 2=KE = P 2 "", P I
K»l
p---,--------~------~
S,k
S/k
p
Il vient :
P - P 1 = Rl~,
P - P2 = R2~,
dz
ql=S dt +Cl~ ,
0 (19. 10)
dz dl P2 1
q2 = - S dt + C2 ~ ,
(Pl - P2 )S = k0·
Il résulte du graphe de la figure 19. 13 la t ransmittance :
(19.12)
k'S'r discriminateur
yc rt1y -< pression de retour
A
z'
a système buse-palette:
K»l
B I.e r " H
barre
reliant
b les soufflets
c
R2
p ~ 1 > u
kS pression
de commande
~ centre 1 _ _ _ _ _ _ _ _-----.J
de rotation -
de la barre
FIG. 19.14 PID à deux souffiets : schéma physique.
En effet dans cette figure , on peut faire apparaître les relations suivantes :
pB = -z,
(p+b)B = E,
(p + a + b)B = z', (19.13)
bz' az
10= - - - - -
a+ b a + b'
qui se représente sous forme de schéma-bloc (fig. 19.15) .
TI Yient les équations :
- Discriminateur :
s' (yC - y) = k' z', (19.14)
- Chaîne d 'action:
u = KE, K» 1, (19.15)
- Ret our :
z
U= H(s), (19.16)
336 19. Réalisa.tion pra.tique de réseaux correcteurs continus
'%
y
-
a+b
b
-
---€>
E
K
li
processus
régulé
f-,.-
y
a
y - - - +- H (s) 1--
a +b z
U
Y C-Y = b(T2 - TdSk'
a kSi (1 ~+Tl+ T2+TlT2S
) . (19. 17)
U 1
a (
y c _ y ~ b 1 + T2 S + TIS ) . (19.18)
li = KW, K» 1,
Equilibre du fléau :
Soufflets:
_ li - Pl _ C dPI _ SZde
ql - RI - 1 dt dt '
(19.20)
= li - P2 = C dP2 SZde
q2 R2 2 dt + dt .
Avec les conditions k » 1, S2Z2 / 2:, < Cl , C 2 il vient , en appliquant la règle
de Mason sur le graphe associé au système, la transmittance :
(19.21 )
19. R.éalisation pratique d e réseaux correcte urs continus 337
A B
~
~
8 D
<>-E>
1
< >
L
E ~
. . 9. 5 .3 Régulateurs à membranes
RI R2
P5 @ P4 S34
yC @ S23
y (2)
u
H CD
raideur d 'ensemble : k l
soit:
(19.25)
P5
S34 p. RII(RI+R2}
(S'-SXR 1+R2l
yc S23-S34 tlEI Kiki R~
U-. U
yc
-S12 -1
S 12 -S23
y y
(19.27)
u- Pfi dP
--yz;- = C6ili6 , (19.28)
P,s ::::' P(j ,
R3
@ P6 ,C6 'U
H ~~ 1 @ P5
FIG.19.19 CelluleàactionPI.
Ps
(S'-S)(R 1 +R2)
SR2
>
lr)~,c",)
y'O / .
U
o
y
Il \Oient la transmittance :
_u_
yc - y
= (S' - 5) (RI + R 2 )
SR 2
(1 + ~1~).
R 3 C(js
(19.29)
u
® 5 S9
k3
R4
CD Cs
5 78
H u'
(})
U' = K E3, K» 1,
(19.30)
U' - P s _ C dPs
R4 - S dt )
soit après élimination et simplification:
U' 1 + R 4 CS s
(19.31)
U 5 78
1 + -5 R 4 CS s
89
Et • a b
• t Z
o
distributeur
à H vérin
tiroir
o
v t t W
- Levier:
b a
v= --E - --z (19.33)
a+b a+b '
- Amortisseur et ressort
d
zk +fdt( z-w)=O, (19.34)
v W
j a: b f
) • -
CS
1
LI -
a
a+ b
H -
k
fs
+ fs
~
FIG. 19 .23 Schéma fonctionnel du régulateur.
On obtient divers types de régulateurs suivant les valeurs des éléments mis
342 19. Réalisat ion pratique de résea ux correcteurs continus
W b(k+fs)
(19.35)
E s(C(a + b)(k + fs) + af)'
En prenant v comme variable de sortie, il vient un système à avance de phase
(type PD) :
V bC(k + fs)
(19.36)
E (a + b)C(k + fs) + al"
En supprimant ressort et amortisseur, la liaison étant rigide (z = w), il vient
la transmittance :
W b
(19.37)
E a+(a+b)Cs'
qui correspond à une action proportionnelle avec constante de temps.
Le choix de v comme variable de sortie donne un circuit de type dérivateur
(avec une constante de temps) :
V bCs
(19.38)
E a+(a+b)Cs'
u
FIG. 19.24 Approche du correcteur PID.
On a alors:
o:w /3v
u= - - - - - .
0:+/3 0:+/3
CHAPITRE 20
Systèmes non linéaires,
linéarisation
P ar définition un système non linéaire est un système qui ne satisfait pas les
conditions de linéarité et en particulier le théorème de superposition.
Un processus régi par une équation différentielle dont les coefficients sont
"niquement fonctions du t emps est en toute rigueur un système linéaire, on le
ualifie de non stationnaire. Le comportemen t d'un tel processus peut différer
-"iyant l'inst ant init ial envisagé.
En pratique , dans la plupart des problèmes, les systèmes linéaires non sta-
-ionnaires sont aussi complexes à traiter que les systèmes non linéaires et lors-
,a 'un ingénieur parle d 'un système linéaire, il entend par là, en général , un
-\-stème linéaire st ationnaire (ou invariant) dont l'évolution est caractérisée par
z ensemble d 'équations différentielles ou récurrentes à coefficients constants.
Indépendamment de la non vérification du t héorème de superposition, il
xiste aussi une différence importante au niveau des propriétés de stabilité. Alors
.tie pour un réglage donné un système linéaire est stable ou instable, la présence
~'Jsc illat ions étant un cas limite à la fronti ère de la stabilité et de l'instabilité,
r les processus non linéaires, il peut exister des oscillations stables , d'ampli-
.:àe et de période données, correspondant au phénomène de pompage. De plus
. \'olution d 'un système non linéai re vers un état stable peut , contrairement au
o linéaire, dépendre des conditions init iales. Une différence importante peut
. >Lement exister au niveau de la précision (en particulier lorsque le processus
::nporte des non linéarités de type seuil) ou de la rapidité (convergence plus
- moins lente selon le point de départ) .
La non linéarité d'un processus peut être intrinsèque, comme la loi définis-
-~~ la puissance P débitée dans une résistance R en fonction de l'intensité l ,
. = RI 2 ou p eut être isolée comme dans le cas d'un système à commande tout
344 20. Sys tèmes non lin éaires, lin éa.risa.tion
ou rien _ Dans ce dernier cas, le modèle se réduit à un élément non linéaire suivi
d 'une partie linéaire (fig. 20.1), on dit alors que la non linéarité est séparable.
La méthode précédente est utilisable pour une étude au voisinage d 'un point
de fonctionnement donné si la non linéarité est suffisamment continue en ce
point. Une approche plus globale est développée en détail dans le paragraphe
sur la méthode du premier harmonique qui présente également les principales
non linéarités rencontrées en pratique.
Dans le cas de non linéarités séparables, il est parfois possible d'obtenir un
comportement linéaire du processus, au moins dans une plage de fon ctionnement
donné.
-1
u=N (E)
---.f----~ u
1/2
N(u'pu _1 2
N (8)=8
+A
E+a siI1Cû{
E
t
a si nCû t
v V
A
-0
--------y-,-+-~~_r----~~ u
6 ~
x= f(x , 11. , t) ,
(20.2)
y = h(x, 11., t),
cl
dt (8x ) = Fx(xo , 'lLo )8x + Fu (:r;o, 11.0)811. ,
(20.5)
8y = Hx(x o, 'lLo)bx + Hu(xo, 'lLo)t5u,
mple 1 : systèm e buse-palette
:"positi f buse-palette (fig. 20.6) permet à partir d 'un déplacement de
:~pli [Ude de créer une variation de pression importante. Le principe est
348 20. Systèmes non linéaires, linéarisa tion
E p
0( >
Ds
FIG. 20.6 : Système buse-palette.
le même que celui utilisé lorsque l'on veut provoquer un jet à partir d'un robinet
en obstruant l'orifice de sortie F avec le doigt.
La palette P peut être déplacée longitudinalement devant la buse (orifice) B.
Les pressions, comptées en surpressions par rapport à la pression extérieure Pe ,
sont H pour la pression d'alimentation et y pour la pression entre l'étranglement
E et la sortie de la buse. Notons UE et UF les vitesses de débit respectivement
dans l'étranglement et dans la fuite, !.pE le coefficient de débit à l'étranglement,
A E l'aire de l'étranglement et PE et PF les masses volumiques du fluide respec-
tivement à l'étranglement E et à la fuite F.
Si la palette est immobile et à une distance Xo de la busc, le système est en
équilibre. La loi de conservation de la masse s'écrit:
(20.6)
ou encore :
b= !.pEAEPE
(20.7)
JrDBPF
- en F:
(20.9)
UF = j 2 y,
PF
(20.10)
20. Systèm es non linéaires, linéarisation 349
dY 2X d 2y -2 + 6X 2
dX (1 + X2)2 ' dX2 (1 + X2)3 '
2 (20.13)
d y 1 3
dX2 = 0 ===? X o = )3' Yo = -
4'
3
4
j ~x
_1
i3
FIC. 20 .7 Caractéristique du système buse-palette .
dm
A E PE'PEUE = PFlfDBxUF + -dt ' (20.14)
il vient, en supposant y « Pe :
r.. , = 3wor
2'
+ 2WOTO g', + UT / '(n,
(j' = -2woi" /Ta + ue/mro, (20 .22)
i; = J(x) + G(:r)u,
(20.23)
y = h(x),
, , l'f'
Gi (x) = hG (x)G(x) ,
352 20. Systèm es non lin éa ires, linéarisation
(20.25)
soit en notant:
(d , H)
YI
*= (di+l) (20.26)
Y Yi
(dm+ l )
Ym
y* = v, (20.29 )
(l1·i +l)
Y.i = Vi, (20.30)
(11", +1 )
Y,n = vm ·
En plus des conditions de validité déjà présentées, si le modèle linéarisé par
découplage est de dimension inférieure à celle du système initial, il convient de
vérifier que la partie du processus non observable par ce modèle, est stable.
20. Systèm es non linéaires, linéarisation 353
Ui = Ju~dt, (20.31)
de\'ient une nouvell e variable d'état et 'u~ la nouvelle commande avec l'équa-
n d ' état asso ciée :
. /
Ui = ·ui · (20. 32)
Ces mét hodes sont détaillées de façon extensive dans [IsIDORI, 1989;
-:'~!E IJER , VAN DER SCHAFT, 1990], notamment est décrit l'algorithme com-
~ d 'extension dynamique qui permet de déterminer le nombre minimum
~~égrateurs nécessaires dans le cas où G* (x) est singulière.
Exem p l e 1
(20 .35)
dY2 =
dt h 20 :Tr .
X = h 2l (X) = h.' ( x ) ,
(20.36 )
dY2
dt = COXI X 2 + Cl:r;2 + c2 :r;3 + C3 ,
u n'apparaissant pas, nous devons dériver une seconde fois:
hIT(X)i
2:r: ,
il en résulte d2 = 1, soit:
(20.38 )
(20.39)
• Exemple 2
Xl = + XIX 2 ,
UI
i;2 = X3U] + Xl ,
. 2
X3 = U2+ X I, (20.41 )
YI = Xl ,
Y2 = X2·
YI = 'UI + XIX2,
(20.42 )
Y2 = X:lU] + Xl,
.a méthode de découpl age ne convient pas car G* n 'est pas inversible. Intro-
.l' ons un intégrateur sur l'entrée UI en notant u'J l'entrée de cet intégrateur ,
;':pnt la nouvelle équat ion d 'état :
X4
. ,
= uI , (20.44)
:x de UI = X4 comme nouvelle variable d 'état et de u~ comme nouvelle
permet de continuer les dérivations. Il vient :
iJI = X4 + X ]X2 ,
(20 .45)
Y2 = :.r 3 X 4 + Xl,
th = :j;4+ XIX2 + :i 2 x ] ,
= u~ + (X4 + X I X2)X2 + (X3X 4 + XI)XI ,
(20.46)
ih = X3 X 4 + .T3 X4 + Xl,
= (U2 + Xi)X4 + X3U~ + X4 + XI:J:2,
- (.rcl + X IX2)X2
XI X 4 +
X4
+.
(X3 X 4
X IX2
XI)X l ] .
+ '
+ G* = [1 0]
X3 X4 '
(20.48)
356 20. Systèmes non lin éaires, linéarisation
(20.49)
Remarque
La forme linéaire obtenue n 'est valable que dans le domaine D défini par
X4 i= 0, soit
Ul i= O.
CHAPITRE 21
Approximation du premier
harmonique
présente ici la valeur moyenne du signal de sortie qui , lorsque la non linéarité
"':o·de une symét rie impaire, est nulle ainsi que tous les harmoniques d 'ordre
- de la sor tie v(t ). Si la non linéarité est statique, c'est- à-dire dépend unique-
358 21 . Approxim at ion du pr em ier harmoniqu e
Dans ce cas des sous-harmoniques peuvent apparaître pour une non linéarité
i = g( i.p) du type représenté figure 2l.3 , dans laquelle les pentes Ct et (3 des parties
linéaires de la courbe vérifient l'inégalité Ct « (3.
Dans l'hypothèse de validité de la méthode, il vient pour la sortie de la non
linéarité:
v ~ Al sin(wt) + B l cos(wt) = Vl sin (wt + i.p), (2l.2)
et avec T = 21f/w :
Al = -2
T a
l·T v(t ) sin (wt) dt ,
T
(2l.3)
Bl = ~ 10 v(t ) cos(wt) dt.
....l"< »Cj>
;!)éarité l'expression:
AI+jB I ')
N( Ed = = N p(Ed + JNQ( EI , (21.4)
El
r,(t)
- - -..,..---,iL---'' - - -_ E(t)
A l = -2
T
l·Tv(t) sin(wt ) dt ,
0
(2 1.6)
Bi = -
T
21 0
T
v(t ) cos(wt) dt ,
peuvent êt re réecrites :
Al = - 81
T 0
T 4
/ v (t ) sin(wt) dt ,
(21.7)
Bi = O.
il vient:
-8l
T o T t,
tl
kCl sin 2 wt dt +- 81 T 4
/ A sin wt dt,
-8kc-l
T
tl
l
(1 - cos 2wt) d
0
t + -8A
2 T
l T 4
t,
/ .
sm wt d t ,
4kc l [t - sin2wt] t
1
+ 8A [_ coswt] T/4
T 2w 0 T W t,
4kc l 1 A
-- -
.
rc sm
(- A) - 4kc l sin wt l cos wh
+ 8Acos wh .
T W kCl wT wT
21 . Approx im ation du premier harmoniqu e 361
Al =
2kc I
--Arcsm
'if
.
() 1 ( )
-
A
k CI
+ -2A .
'if
1- -
k CI
A
2
N(cd = 2k
'if
(Arcsin (kA) + ~/l - (~)2) .
Cl k CI k CI
y' ~ N( , ) ~ 1 · y
~,;.sig nc
l'amplitude de l'oscillation.
yaleurs de w et Cl satisfaisant cette relation donnent donc une estimation
ractéristiques des oscillations possibles du système.
362 21. Approximation du premier harmonique
CdB
(N(~) dB
- +-----+:-:,.-------r_ Cû
<pO
OO_+-_ _ _~---_ (ù
-900==F::::':::~~-:--
: __
~""",,----
-180 0_+-___
Atp'
-2700~+_---'-
"'--
--=====
GdB
(N(~,J " A./
--------------------------------t------------------------~/ i
------------------7..- B ' 0
-------------,;,
C./ i.
l" 1
,.'
.'
1 : \ • û) --r-~--------~------T-----~------~.~El
oscillation stable,
0° 1 • û)
-180° 1 \. ~ / ~ '>,~
Nous avons représenté sur le plan de Black (fig. 2l. 8) diverses configurations
possibles du lieu de F(jw) et du lieu critique, les flèches indiquant respective-
ment les sens des w et des Cl croissants.
une oscillation stable une osc ilIation stable deux oscillati ons stab les
une osci llation instable une osc ill ation in stabl e une oscillation instable
stabilité loca le in stabilité locale in stabilité loca le
lm lm
,a ~ • Re ~/ 'i .Re
N(E1) - N(E ) J
" 1
F(jro)
lm lm
F(jro)
==..;.J
/ l .. Re " /'1 ... Re
N(E1) N(E 1)
F(jro)
une oscillation limite stable osc illation instable
instabilité loca le stabilité locale
Remarques
En pratique les oscillations instables n 'ont pas d'existence physique nlais
constituent des frontières de stabilité séparant convergence et divergence.
La règle d 'étude de la stabilité correspond en fait à une généralisation au
cas non linéaire du critère du revers .
L' accroissement du seuil d 'une non linéarité a un effet stabilisant mais
diminue la précision.
• Exemple
Soit le système décrit figure 21.10, dont le lieu de Nyquist est donné figure 21.11.
m:: lm
lieu critique ~ _____ M ____ _
'\..
F IG. 21.11 Lieu de Nyquist et lieu critique d 'un relai avec seuil D.
Une non linéarité de type relai (tout-ou-rien) sans seuil (voir annexe A,
figure A.2) ne peut stabiliser un tel asservissement . Par cont re, l'introduction
d 'un seuil Ô vérifiant :
1[Ô
2A > T, (2 1.11 )
conduit à l'élimination des cycles limites . Notons toutefois que cette forme de
stabilisation provoque une perte de précision.
CHAPITRE 22
Effet d'une non linéarité placée
dans la boucle de régulation
La plupart des études relatives aux systèmes non linéaires à non linéarité
:::éparable s'effectuent à partir de schémas de la forme décrite figure 22.1.
-?j0p
FIG . 22 .1 Modèle de base d'un système non linéaire.
G
y
;3~ no us envisageons le cas plus général d 'un processus comportant des ré-
368 22. Effet d 'une non lin éarité placée dans la boucle d e régulation
seaux correcteurs tant dans la chaîne d 'action qu'au niveau du retour (fig. 22.2) ,
il est possible de se ramener au modèle de base par la transformation représentée
dans la figure 22.3.
yC __ _ 1 y
..-J Hl
1 _ _ _
L'effet non linéaire peut être utilisé pour moduler l'action d'un signal cor-
recteur en fonct ion de son amplitude. Diverses mises en œuvre sont présentées
dans la suite.
• Réduction du gain aux fortes amplitudes d'un signal
Elle s'effectue en effectuant un bouclage comprenant un seuil dans la chaîne
de retour (fig. 22.4).
V k ( 1 + TS )
si
Em
E k
~
~
FIG. 22.6 Avance de phase aux faibles amplitudes.
370 22. Effet d 'un e n on li néarité placée d ans la boucle de régulation
1,fl(V) I~I~
OJ
v
k
v = c
1 + kN *(v) .
Le système monovariable à non linéarité sépara ble étant décrit sous forme
canonique (fig . 22 .8) , il vient en notant respectivement u et v l'ent rée et la sortie
de la non linéarité et x le vecteur état associé à la partie linéaire du système:
x= Ax + B v ,
(22 .2 )
y = Cx, v=i('u).
x= Ax + B j'*(u) u ,
22. E ffet d'une non lin éarité placée dans la boucle de régulation 371
le dernier terme étant nul dans une étude de stabilité (yC == 0).
Dans le cas yC = Cte on utilise une description faisant apparaître comme
sortie la variable d 'écart é = Y _ yc.
De plus, on prend souvent CT = - Lx comme l'une des variables d 'état du
ystème par exemple la dernière , ce qui permet d 'avoir dans la nouvelle descrip-
t ion - L = [0 ... 0 0 1], les éléments non constants de la matrice du système
bouclé se trouvant alors isolés dans la dernière colonne :
Ce type de représentation :
x = Ax + Bf (CT) , CT = -Lx ,
lp~~:"
Pl ,n- l
P=
P n - l ,n-l
o
2n]
P nn
(22,3)
a11 o o atn
o
P - 1A *P=
o
o 0 an - l ,n - l a;, -l ,n
Œn,l Ûn ,'fI,- 2 an,n - l O:: n* :n
n- 2 n- 1
1 a2 a 22 a2 a 2
p-1=
0 0 0 0 1
permet d 'obtenir une description de la forme (22.4) dans laquelle les éléments
non linéaires sont isolés dans la dernière colonne, les autres éléments étant cons-
tants :
al 0 0 0 X*
0 a2 0 0 X*
P - 1 (A - BLj'*(!J) )P = (22.4)
0 0 a n -2 0 X*
0 0 0 an - 1 X*
X X X X X*
,
22.4 Système de commande a relais
l'origine des temps n'ayant pas d 'importance puisque le système est stationnaire.
22. E ffet d 'un e non linéarité placée dans la boucle de régulation 3ï3
Il vient:
y(t) = uo(t - t~) + Yo,
(22. 5)
y(t) = ~uo(t - tO)2 + yo(t - ta) + Yo ,
et les trajectoires de phase sont des paraboles (fig. 22.9) d 'équations :
_ 1 .2
uo = ±A Y - -2 Y +a,
uo (22. 6)
uo = 0 y = Yo ·
y"
uo=-A uo=+A
1 Il Y
• Relais simple
On obtient dans ce cas une oscillation (fig. 22.11) , l'axe des ordonnées servant
_~ courbe de commutation.
~B~
y
Relais à seuil
:Jans ce cas la commande est nulle pour lEI < 15 on a donc deux droites de
_.:nutation (fig. 22.11) .
374 22. Effet d 'un e non lin éarité placée d ans la bo ucle d e régula tion
y
y
~--+-~~----~--~Y
o é v 1
y
1 relais 1
82
• Relais simple
Dans ce cas, il vient v = A signe é avec é -(y + ÀY). La courbe de
commutation est donc la droite d'équation:
y + Ày = O.
Si À < 0 le système est instable (fig. 22 .14).
y
uo=-A
l • y
y
M
"'( ~~ '> ç y
T2
-
__') .v Effet d'une saturation
~
v
Un système linéaire stationnaire est dit stable si ses pôles sont à parties réelles
.~gat ives. La stabilité de type asymptotique et exponentiel est alors acquise dans
- ut l'espace d 'état le seul point d 'équilibre étant conventionnellement l'origine.
Dans l'hypothèse non linéaire un processus peut admettre plusieurs points
."équilibre stables, ou instables et le domaine d'influence d'un point d 'équilibre
. llné peut être limité dans l'espace d 'ét at.
L'exemple de la figure 23. 1 montre dans divers cas susceptibles de se produire
. non linéaire. Envisageons une bille roulant sans inertie sur une surface dont
us avons représenté une coupe.
Ur\LJ~
a) b) c) d) e)
Dans les cas a, b , et c, il y a stabilité de l'équilibre pourtant ces cas sont très
..::. rents :
Notons X(tl ;ta , x a) les coordonnées dans l'espace d 'état du point caractéris-
tique de l'évolution du processus avec la condition initi ale x(ta ; ta , xa) = Xa. L
point d 'équilibre est supposé ramené à l'origine.
23.2.1 Stabilité
E -+----4-----------------------
Tl -+-----I-____<........:>r---------I---''''-c,-~~ x (1 )
-Tl-+-----I-----------------------
-E-+----4-------------__________
23.2.2 Attractivité
o 1
v 1 \
lo+T
-v-+I----+-----+----r--------------------
-O~I---+----~_+-----------------
FIG . 23 .3 : Attractivité.
~ 0it le processus décrit dans l'espace d 'état sous la forme :i; = f( x, t) ad-
-- am au voisinage du point d 'équilibre ramené à l'origine un développement
382 23. Sta.bilité des systèmes continus non linéaires
limité de la forme :
i; = A:T + o(llx ll),
dans laquelle la matrice A est à coefficients constants.
Si la matrice A a toutes ses valeurs propres à parties réelles strictement
négatives il y a stabilité locale mais il n'est pas pos~iÎble de distinguer entre les
cas du type a ou b de la figure 23.l.
Si la matrice A admet au moins une valeur propre à partie réelle positive le
système est instable.
Si la matrice A a des valeurs propres à parties réelles négatives ou nulles
l'une au moins étant nulle on ne peut en général pas conclure.
En fait , l'étude locale est surtout intéressante pour justifier, ou non, la pour-
suite de l'étude de la stabilité. Si on trouve que le système linéarisé est instable
le système non linéaire le sera nécessairement aussi.
L'étude effectuée ici est globale et non plus limitée à un voisinage du point
d 'équilibre supposé ramené à l'origine (éventuellement par une translation des
coordonnées) .
d) La condition Ilx l ---> (Xl implique v(x) ---> (Xl (v est non bornée en rayon).
23. Stab ilité des systèmes cont inus non linéaires 383
x2
'D((/)=o
dt
(/ = ete
'Ds
'D,
instabilité
par rapport
aux conditions initiales
trajectoire instable
trajectoire stable
'Ds
Si le point x est dans V N sans être dans V s la trajectoire peut t rès bien
tout en ayant v décroissante se diriger dans la région telle que 1; > 0 permettant
ainsi la divergence. Il est donc important de définir un domaine V s invariant.
c'est-à-dire tel qu'une trajectoire initi alisée dans V s reste dans V s, pour pouvoir
appliquer la méthode.
Notons maintenant VI (fig. 23. 4) le domaine extérieur à la plus petite équi-
potent ielle telle que 1; 2: 0, un raisonnement semblable au précédent montre que
pour tout x dans VI la trajectoire sera divergente: il n'y a pas stabi lité.
La zone comprise entre les front ières de V s et de V r est une zone d 'incerti-
tude dans laquelle on ne peut conclure en utilisant cette fonction de Lyapunov
particulière. Le choix d 'une fonction de Lyapunov différente pourrait permettre
de réduire la zone d'incert itude.
Notons enfin que si V S l et V S2 sont deux domaines de stabilité obtenus par
l'intermédiaire de fonctions de Lyapunov distinctes, alors le domaine V S ] U V S2
est aussi un dom aine de stabilité vis-à-vis des conditions initiales.
• Stabilité globale
étudié. Dans tous les cas les conditions de stabilité obtenues seront suffisantes
mais non nécessaires.
~EJ~
e
Il \"Ïent :
k 1 < N( s) < k2 .
s
[ " système correspondant à la figure 23.6 est absolument stable pour N( s)/s
:-: si il est possible de trouver un nombre réel q t el que l 'inégalité:
1
R e[(l + jqw)F(jw) ] + k > 0,
, u/isfaite pour tout w E [0,00] .
la condition de Popov indique qu 'il doit exister une droi te passant par le point
(- 1/ k , 0) que laisse à sa gauche le lieu de Popov parcouru dans le sens des u;
croissants (fig. 23.7).
~~ __~____-._Re
Dans les cas a et b il Y a stabi lité absolue, alors dans le cas c il n'est pas
possible de conclure la condition n'étant que suffisante.
y
0IN ~E)1 1 1 1
E nOl1cé d u critère
Le système décrit fig'uTe 23.6 est ab solument sta ble si le lieu de Nyquist de
:J/lction de transfed F(jw) (sta ble ou astatique) n'a pas d 'inteTsection avec
r-rcle centTé SUT l 'axe Téel passant paT les points d 'affixes - l / kl et -1 /k2
. 23.10) .
F(jW) ) 1
Vw: R e ( + > O.
1 + k1F (jw) k2 - k1
lm lm
>-----1-"-----_ Re
Remarques
Les résultats qui suivent sont des applications directes de la seconde méthode
de Lyapunov à des processus décrits sous la forme :
soit :
fi (A) = Cte
-----+-- --1---- + - - _ Xl
Remarque
Il vient v(x) = L 'i 1;1:il, une démonstration semblable à celle utilisée pour la
norme du max conduit à la condition v < 0 définie par la relation :
X
2
( ) • XI
X2 X2
• XI l }{ fi Xl
iJ = xT(ATQ + QA)x,
392 23. Sta bilité des systèm es continus non lin éaires
Remarques
Si la matrice A est symétrique, une condition suffisante pour que 1; soi r
négative est que A soit définie négative ;
si la matrice A est la somme d 'une m atrice diagonale et d 'un matric
antisymétrique, la condit ion 1; négative est satisfaite si les éléments diag-
onaux sont strictement négatifs.
Il a été montré [J.C. GENTI NA, P. BORNE, 1972] que si les éléments non
constants de la matrice M sont isolés dans une seule colonne, par exemple la
dernière, les éléments hors diagonaux étant positifs, la vérification des condi-
tions linéaires de stabilité implique la stabilité du système dont l'évolution esr
décrite par la relation x = M(.) x. Ce critère a été développé et a conduit à d
nombreuses applications dont la suivante :
Critère simplifié
Si la matrice A(.) a ses éléments non constants isolés dans une seule co-
lonne, l'application des conditions linéaires de stabilité à la matrice obtenue
en remplaçant les éléments hors-diagonaux de A(.) par leurs valeurs absolu e~
perm et de concluTe à la stabilité du système initial.
L' application du critère se fait comme suit:
Notons A = [ai.i( ') ] il vient l'ensemble des conditions:
an la12 1 lad
au(.) < 0, 1 au la121 1 > 0, la211 a22 lad < 0,
la211 a22 la311 la321 a33
au lal21 laIl I
la21 1 a22 la211
... ,(-1)16 1 = (_1)1 > 0, ...
1ail 1 lal21 au
les déterminants successifs ainsi définis étant de signes alternés.
23. Stabilité des systèmes continlls non linéaires 393
De même que pour l'ensemble des critères basés sur la seconde méthode de
- --apunov il est toujours possible et parfois intéressant de faire un changement
base avant étude pour rendre, si possible, le système à diagonale dominante.
_~ple 1
~r---~--~-----.Re --'---''-T-~-----'t---.. Re
-1
kE]O,_l [. (23.6 )
Tl + T2
(23.7)
23. Stabilité des systèmes continus non linéaires 395
« / • Re
Cl oo
. [0 1] z,
z = - 1 - 1 (23.10)
de polynôme caractéristique :
,) 2 2
V ( X = X 1 +X 21 (23. 12)
396 23. Stabili té des systèmes continus non linéaires
d 'où il résulte:
dv
dt
2( XIX l+ X2X2) ,
2( XIX2 + X2(-Xl - (1 - ;r;î) x 2)) ,
- 2(1 - xi - ;r;3)·
• Exemple 3
Soit le système dont l'évolution est décrite par la relation x = A(.)x suivante:
-2 1 h(X ,t) ]
X = [ ~1 -3 h (x, t) x. (23.15)
-2 h(x, t)
Il vient pour la matrice A la majorante:
M(A) =
[
-2
~
1
-3
I.il ]
Ihl . (23. 16)
2 h
23. Stabilité des systèmes contin us non linéaires 397
-2 < 0,
5> 0, (23. 17)
M(A)=
- 1.5
0.6
0.5
-0 .9 0.6
0.4
1 (23.19)
[ 0.3 0.5 -0.5 - 0.8k
- 1.5 < 0,
1.05> 0, (23 .20)
0.702 - (0.5 + 0. 8k) x 1.05 < 0,
24.1.2 Identifiabilité
Les méthodes présentées ici concernent les systèmes stables en boucle ouverte
ou en boucle fermée.
Il vient ks = F(O)
ks = Y2 00 - Yl oo .
U2 - Ul
ks 1 + ...
F(s) = - -- .
s 1 + ... '
il convient de lui appliquer un échelon a à partir d 'un état d 'équilibre Yo. Le
système étant stable la trajectoire tend vers une rampe de p ente b, il vient
b = aks soit:
b
ks = -
a
24 . Méthodes d 'iden t ification 403
I + ...
F(s) = kse - TRS _ - , F(O) = ks .
I + .. .
24.2.2.1 Méthode de l'échelon de consigne
yC ~ H(s) H F (s) 1 1. y
F(s)H(s) ksk,.
W(s) = I + F(s)H(s) ' W(O) = I + k,.k s
Yo+ail-----------~---
b
Yo
k,.k s
Yoo=yo+ a1 +kTks =yo+(a-b) ,
soit:
a-b
b= a ks=--
1 + k.,.k s bkT
Dans cette méthode , le régulateur est supposé comporter une action intégral
le modèle du processus ne comportant pas d 'intégration.
Considérons le système de la figure 24.4 auquel est appliqué, volontairement
ou non , une pert urbation constante inconnue Po à partir de l'instant 0 sur le
système pour lequell'aetion intégrale a été provisoirement annulée par mise en
gel.
y" = ete Y
u - Fp(s) H (s)
V(s) = Fp(.s )P(.s) .
p 1 + F(s )H( s) '
Dans le premier cas, (act ion proportionnelle seule) il vient à l'équilibre pour
le système linéaire, en appliquant le théorème de superposition, et en notant
H(O) le gain statique kT du régulat eur sans l'intégration:
H(O)vo
'110 + a = '110 - 1 + F(O) H (O) (24.1 )
24. Méthodes d'identification 405
vo , - -- - -
o +a +b -l -
U - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ~
b
iIo+a-l-------- 1 ...... - - - - - - - - - -
a
iIo
action P action PI
_ rl!'l
a
F(O)H(O) = krks = b'
De tels systèmes ont une réponse indicielle non oscillante (fig. 24.6).
406 24. M ét hod es d 'iden tifi caiion
u(t) y
U2r------------- y2r-------~~====
y (t ) y (t +T )
" - - - - - - - - - y (1)
o -,,10
y(t+2T)
y (1) Y (t )
y (t +T )
o Y (t )
o -D tD2,ye
n obtient:
y(t + 2T) y(t + T)
y(t) - (Dl + D2 ) , ., + D ID2 = O.
A par tir de mesures prises sur la courbe d 'essai de lâcher , le tracé des cou-
• ;es y(t + 2T )/ y(T ), y(t + T) / y(T ) permet la détermination de Dl et D 2 donc
nnaissant T le calcul de Tl et T2. On peut remarquer que cette méthode, en
~er minant la droite servant à l'identification à partir d 'un ensemble redondant
prises de mesures permet de réduire l'effet des erreurs dûes aux bruits.
k se - TRS
F (s) = (1 + TS)"
408 24. M éihodes d 'iden tification
T.IT. Tl' •
a l
500
0.01 ,
0.02 1.2
A, 200
0.1 2
20
0.2 •
F(s) = '- k, .
0.3 (1 + 'r s)"
4
0.4
0.5
t 5
6
ks = L\y
L\u
7
0.6
0.7
13
"9
110
F I G. 24.9 : Méthode de Strejé.
24. Méthodes d'identification 409
ks
F(s) = Il + TS\n"
Comme on désire se ramener à un indice entier n, on pose ni = n + D, 0 < l,
il vient alors la transmit tance :
Tns
F(s) = kse -
(l+Ts)n' TR, = oT.
• Exemple
y
u
140 1 /1(_
851-1----
70 110
50
k e- TR8
F(s)="s. \ 0" Tn=TI+OT;
410 24. MéLhodes d ' identifîcaLion
Remarque
La détermination du point d'inflexion peut s'effectuer (fig. 24. 12) en détermi-
nant deux points !vI et NI' de part et d'autre de la tangente au point d 'inflexi or:
à égale distancc de celle-ci et en prenant le milieu de la projection de ces point:':
sur la tangente.
P'M'=PM
PI =IP '
T ~ 2.8t 1 - 1. 8t2,
(24.3)
T R ~ 5.5(t2 - tl) ,
24. Mét hodes d 'ident ificat ion 411
o~~;~~ Ir__-_-_-__-_-_-__-_-_-__
-Z--j·{~~--::-c:=-~-
O.4t. Y I ~
O.28t.y /1
Yo
TR
.;oit la transmittance :
k e- TRS
F ( s) = -.:s=-----_
+
1 TS
2-1 .3.1.4 Identification des systèmes ayant une intégration
Le modèle recherché pour le processus est de la forme :
ks k s e- TR8
F(s) = s( l + TS )n' s( l + TS)n'
Le système à l'équilibre étant soumis à un échelon de consigne a admet la
:- 'p anse indicielle de la figure 24. 14.
y
Y2
Ylv=~./ ~
Yo Il
y (t) = Yo + ksa [t - nT + e- t / T
( nT + (n ~ 1) T( ~) +
(24 ...l
(n- 2) T
2!
t2 (t )n-l)]
( - ) + ... + (n - 1)! -
T
T
T '
YI - Yo = ksae -n (nT + --
n - , - nT + ... + (
1.
1
n
_T I.)' n n-l) ,
soit:
~: =~~ n
= e- (1 + n ~ 1 + (n; 2) n + ... + (n ~ 1)!n n-2) .
Comme le second membre ne dépend que de n , la mesure sur la figure
24. 13 de YI et Y2 permet de déterminer n. Cette détermination est facili tée
par l'utilisation du nomogramme de la figure 24.15.
Remarque
Un modèle très approché du syst ème peut être obtenu en assimilant le
système à un intégrateur pur avec retard :
F(s) = ks eTRS/s , TR=tl·
24 . Méthodes d'identification 413
y/k.
Dl
k se -TRSw2Tl.
F(s) = S2 + 2(wn s + W 2'
n
!J' '1>-1 kr
~ k,
(1+78)"
l
~
y
lm
-1 --~~~----------~-- Re
____
· ko
]FH(Jwa)] = ( )n = 1, (24.6 )
J1 +w6 72
1 7r
T = -tg- , (24.8)
Wo n
1
(24.9)
ka = (cos(7r/n)) n
ka n ka n ka n
()() 2 5.59 3.4 l. 81 8.5
232 2.1 4.90 3.6 l.75 9
72 2.2 4.39 3.8 l.69 9.5
38 2.3 4 4 l.60 10
25 2.4 3.31 4.5 l.51 12
18.83 2.5 2.89 5 l.42 14
14.83 2.6 2.58 5.5 l.36 16
12.19 2.7 2.37 6 l.31 18
10.36 2.8 2.20 6.5 l.28 20
9.02 2.9 2.07 7 l.21 25
8 3 l.97 7.5 l.17 30
6.55 3.2 l.88 8 l.13 40
lm
-1
-+--~I---,-+-.J---------,_
Re
de période To = 21f / Wo :
ko
IFH(jwo) = = 1,
JI +W5
1
T2
(24.1 0)
arg FH(jwo) = -woTR - Arctg WOT = -1f.
T=
Wo
(24.11 )
(1f - Arctg Jk5 - 1)
TR = .
Wo
lm
-1• LI)
J • Re
-el que :
ka n = l,
IFH(.jwa) 1 = Wa (Vl+w6 T2 )
(24.12)
7'1
arg F H(.jwo) = -2 - n Arctg WOT = -7'1.
-ka = ( cos-
7'1 )-n
Wo 2n
(24.13)
tg (7'1/ (2n) )
T = --'----'---'---'-------'-'-
Wo
La première relation donne la valeur de n qui p ermet alors la détermination
e T.
Wo (24.14)
7'1
arg FH(.jwo) = - - - wOTR = - 7'1.
2
418 24. Méthodes d'identification
lm
-1
--__ ~~~r-_+----------~Re
Il vient:
ka = Wa ,
(24.15
TR=~= Ta
2wQ 4 .
CdB CdB
20loglOk.
,~ • <Olog
-+------:}tt.~{
, • <Ol o g
01 )0 <Ol o g 01 )0 <Ol o g
_______ _ L'_ _ _ _ _ _ _ __
-1t/2
ordre de t ransmittance :
k·..,
1 + TS
Dans le cas b), le processus peut être modélisé par un second ordre toutefois
il convient d'examiner la localisation du lieu par rapport à ses asymptotes pour
pouvoir apporter plus de précision (fig. 24 .26) .
CdB CdB
201og lOk. 1 0
20log !Ok, 1 o
____
avec Tl < T n < T2 , T l peu différent de T2 pourrait peut être donner une meilleœ-
représentation du pro cessus.
Dans le cas d) , le modèle à retenir est de la forme :
( < 1.
En fait dans le cas d 'un modèle du second ordre, il convient pour la défini ti o~
du coefficient d 'amortissement ( de se reporter au t racé des courbes de gain d·
chapitre consacré à la représentation fréquentielle des fonctions de transfert.
24 .6 .1 Principe de la méthode
Les méthodes qui viennent d'être présentées (hors la méthode d 'analyse fré-
quentielle) sont en toute rigueur des méthodes à modèle de référence. Tout
fois, la terminologie "méthodes à modèle de référence" est plutôt réservée alL"\
méthodes d 'identification pour lesquelles les signaux d'entrée-sortie sont quel-
conques. Elles consistent à identifier les paramètres de modèles de structur ~
variées (fonctions de transfert, équations différentielles, équations d 'état) .
Ces méthodes, ainsi que la recherche de modèles discrets, sont présent ée;:
de façon détaillée dans le volume "Modélisation et identification des processus··
publié dans la même collection , nous nous contentons ici d'en donner le principe :
un type de modèle ayant été choisi, on adapte les coefficients de ce dernier d
façon à minimiser les écarts de comportement entre le processus et son modèl
pour des sollicitations identiques (fig. 24.27).
Les diverses phases de la méthode sont les suivantes:
relevé d 'un jeu de variables d 'entrée-sortie du processus (u(t) et Yp(t) ):
détermination de l' ensemble B des paramètres caractérisant le modèle de
structure choisie;
choix d 'un critère ou fonction de coût caractérisant l'écart à minimiser
ent re modèle et processus;
détermination des valeurs B* des paramètres minimisant le critère choisi.
Dans le cas général, le vecteur B* minimisant la fonction de coût est déter-
miné en utilisant les techniques de programmation non linéaire. Si R( B) désigne
24. Méthodes d 'iden tification 421
processus
u(t)
Re = {OR}
OBi
=0 pour B = B*,
(24.1 6)
o2R }
Ree = { oBioBj définie non négative pour B = B*.
Différents critères peuvent être adoptés en vue d'optimiser le choix des pa-
- .:!::ètres . Nous indiquons ici les plus fréquemment retenus.
Domaine temporel, espace des sorties
Les mesures sont effectuées à N instants t i , le plus souvent définis à intervalle
--"tant et on choisit:
N
R= L (Yp(t i ) - Ym(t i ))2 .
i= l
i=l
li'. norme la plus souvent retenue est la norme euclidienne pour des raisons
l ité de mise en œ uvre.
422 24. Méthodes d 'identification
• Domaine fréquentiel
Notant Fp(s) et Fm(s) respectivement les fo nctions de t ransfert du mod(:
recherché pour le pro cessus et du modèle calculé de gain et phase:
on prend le critère:
N
R = ~ [Œe(Gp(wi) - Gm (Wi ))2 + Œcp('Pp(Wi) - 'Pm(Wi))2] .
i= l
Dans cette écriture Œe et Œcp sont des coefficients de pondération posit i:'::
choisis et Wi, i = 1, .. . , N un ensemble de pulsations retenues pour la mise e
œuvre du critère.
• Domaine des paramètres
Notons e* et e les paramètres optimaux et courants et du modèle, il vient
N
R = ~(e; - ei )2,
i= l
91
L'eau de chauffage, dont la circulation est assurée par une pompe à débit
~o ns tant ,
reçoit des calories à partir d'un échangeur primaire vapeur-eau. Le
'ébit q de vapeur à température constante est controlé par une vanne dont
:'ouverture est commandée par un servomoteur à courant continu.
Le relevé en fonct ion du temps de l'évolution de la t empérature de l'eau e
'ans l'enceinte consécutive à une ouverture rapide de la vanne (équivalent à un
{:helon de débit) correspond à un processus de Strejé linéaire du second ordre
e constante de t emps T e = 20 minutes et de gain statique ke = 20° C/( m 3 /s) .
424 25. Problèmes résolus
X( s)
(25.1
V (s)
q(m 3fs)
5
4.75 ouverture
maximale
4
3.5
3
x(m)
1.82 3 4 5
• Deuxième partie
On introduit une boucle supplémentaire de régulation du type à action pro-
portionnelle et intégrale agissant sur l'écart entre la température el de l'eau à
la sortie de la pompe et la grandeur de consigne el issue du correcteur principal
(fig . 25.3).
ki (1 + ~)
Ti S
1 ei kd(1 + TdS)
v
e el
FIG . 25.3 Correcteurs en cascade .
8 kl 81 k2
(25 .2)
81 I+TlS ' Ci I+T2s '
8 ke
(25.3)
Q (I + Te s)2'
Il vient alors, en assimilant les notations des variations 6.x , 6.q à celles d
variables x, q, le schéma fonctionnel de la figure 25.4.
B. Calcul du régulateur
En notant J( = kpkvkekcl avec T p « T e il vient pour le processus en boucle
fermée la fonction de transfert obtenue en faisant T p c::= 0 :
(25.5)
25. Problèmes résolus 427
de la forme :
W s = bo + bIS (25 .6)
() ao + aIs + a2s2 + a3s3'
Il vient les coefficients caractéristiques de Naslin :
,
al = - - =
ai (1 + kdKTd)2
aOa2 2Te k d I<
(25.7)
a~ (2T,y 4
'-
a2- ala3 (1 + kd1ùd)T: 1 + kdKTd
22
a'l = 2T d = 2 soit KkdTe = 1,
ek K
Td = 1200s, kd = 0.0416.
La prise en compte du numérateur conduit alors à choisir pour le coefficient
corrigé al la valeur :
aabl
al = l.5 + 4 - (aa - l.5) , (25.8)
al ba
on obtient
al = l.5 + 4 kd K kdK Td (25.9)
(1 + kdKTd)kelK(ao - l.5),
soit Œl = 2.5 d'où pour la nouvelle estimation des paramètres du correcteur :
(25.10)
0.512
4 = 2.5
a~ = 1 + kdKTd kd = KTe '
Dénominateur :
ao 0. 512 4
Wo = - = = 2. 7 10- rad/s,
al l.6 x 1200
al l.6 4 /
(25 .12
WI = a2 = 2 x 1200 = 6.710- rad s,
a2 2 4
W2 = - = - - = 16.710- rad/s.
a3 1200
CdB
0dB 0 2.7 5.16.77.1 16.7
-6dB
correcteur correcteur
secondaire principal
PD PI
kj(l+~)
'tjS
kp
s(1 +'tpS)
91
kjkk q
C2
(1+ ~)
'tjS
kc,kj<.pkck2(l +v)
s(1 +'tpS)(1 +1:2S)
1 .. 1 9
kd k pk v k 2kc2
(25.1 3
S + kdkpkvk2kc2
Le choix de kd tel que T~kdkpkvk2 = 1 conduit au résultat recherché. L
calcul donne kd = 6.25 10- 2 d'où pour le régulateur PD :
On obtient bien:
8 1 = W'(s) = 1 (25 .1 5
81 1 + 400s
gc1
1 + T~S
Le calcul donne :
ki = 3.33, Ti = 750s.
Le numérateur de la fo nction de transfert étant de degré l, il vient alors le
coefficient corrigé al :
aOb l
al = 1.5 + 4 - (000 - 1.5) , (25 .18)
al b0
soit :
ki = 1.878, Ti = 1100s.
Dénominateur :
a2
w=-= k C2 TiT~ +
k, C2 Ti Tl = 3.33 1O-3rad/s,
2 a3 k C2 Tl T 2 Ti
CdB
4.4 9.1 12.1 33.3
-6dB
-1
-20dB
+ moteur
----,-,
comparateur ~ amplificateur 1 i ld e
vanne
~:/r-
Ns
- ds
<
434 25. Problèmes résolus
- Amplificateur :
u = Ac' , (25.2ï
(25.2
- Système vis-écrou :
(25.29)
- Réservoir :
d(SN,, ) _ d - d
dt - e s,
(25 .31 )
dNs
S-- = de - ds,
dt
- Débit d' écoulement:
(25.32)
U k4 es Pl
Ne é 1 Ak l k 4 P l k 2 Ns
+ 21ïk3s(1 + 7 s)( 1 + 72S)
16.10- 3 A
(25.35 )
W(s) = 16.10 - 3A + s(l + 0.18 )(1 + 2s)'
0.2 1
2.1 16.10 - 3 A
2.1- 32 .1O - 4 A
2.1
16 .10- 3 A
n - m = 3 branches.
2. Points de départ du lieu:
D(8) = 0 ===} 8 = 0, 8 = - 0.5 , s = - 10.
3. Points d 'arrivée:
3 points rejetés à l'infini.
4. Directions asymptotique, condition des angles:
2,\ +1
a.x= 3 _ 07r,
(25.38)
7r
aD = 3' a l = 7r,
5. Point de jonction des asymptotes:
'L,p.; - 'L, Zi
n-m
0- 0.5 - 10
(25.39)
3
- 3.5,
25. Problèm es résolus 437
L:_ 1 _ = L:_ 1_
,
x - Pi X - Zi
111
-+--
x
- +x -
x + 0.5
- =0 ,
+ 10 (25.40)
3x2 + 21 x + 5 = 0,
Xl = - 0.247,
X2 = - 6.75.
k l = 0.61 et k 2 = - 137.
d 'où:
Le calcul donne :
ko = 0.809 soit Ao é::' 10. (25.46 )
438 25. Problèm es résolus
(25.47 )
Wn = 0.286rad / s.
Il vient à partir de l'abaque définissant wntr' en fonction de ( (chapitre
"Précision des systèmes linéaires" ) :
Le régulat eur de vitesse (fig. 25.15) utilise un moteur à courant continu ayant
les caractéristiques suivantes:
k : coefficient de couple et de force contre-électromotrice;
T : résist ance d 'induit ;
25. Problèmes résolu s 439
: inductance d'induit;
e : force contre électromotrice;
J : inertie totale de la charge tournante;
1 : frottements;
C : couple total ;
Cr : couple utile;
n : vitesse;
Uc Et
comparateur amplificateur
E'
UM
1. Boucle de courant
Déterminer les équations caractéristiques de l'évolution du système,
Montrer qu 'avec G = 99V1A il vient pour la vitesse l'expression:
- Moteur :
ldi
U =-
dt
+ Ti + e '
e = kD ,
C = ki , (25.5 1)
C = J dD + f D +Cr ,
dt '-v-"
ê::O
- Comparateur :
,
c =Uc - U s ,
- Capteur :
Us = .\D, UC = .\D c ,
- Amplificateur :
u = sat(Ac' ).
Cr 1
Js
1 n
T + ls +
En régime permanent , on a :
De = 100, Cr = 10,
k Js
r+ls Js
n
-k
-1
ÀAk k2
6. = 1 + (T+ ls) l s + (T + ls) l s '
l S(T + ls) + ÀAk + k 2
lS (T+ ls)
2
k
6. .. -1+ - - --
"e - lS(T+ls) '
1:C,. -- ~
l s'
(25. 52
E( s) = TOc: Oc
n c(s ) + Tc,: ", C,. (s) ,
l s(r+ ls)+k 2 r+ ls
E(S) = l S(T + ls ) + ÀAk + k 2nc (s )+ l S(T+ ls)+ÀAk+k2C,, (s),
Eco = tlim
---+oo
E(t) = lim sECs) = 5radj s,
8 ---+ 0
(25.53 )
k2 T
Eco = ÀAk+p n c+ ÀAk + k2C, .
On obt ient avec les valeurs choisies:
95k 2 + lOT
A o - - - -- (25 .54)
- 5Àk '
soit :
Ao = 210.
25. Problèmes résolus 443
A,\k Èlnc = 1,
T nc = SJ(T + ls)'
(25 .55)
1 '
Ter = - -Js 6 Cr. = 1,
d'où:
A,\k T + 18
Sl(8) = Ak,\ + k2 + 1Ts + Jl8 2 Slc(8) - AU + k2 + Jrs + Jls2 C ,(8). (25.56)
avec:
JI
T~ = A,\k + k2 '
et :
Jr
2(Tn -- -
Ak,\ + k 2'
Il vient:
J
(= 0.51'
I(A'\k + P) ,
d'où avec A = Ao
( = 0.5VflO
22 = 0.337. (25 .58)
Sl = 95rad/s,
d 'où:
A G
Js
boucl-e
de boucle interne Cr
-1 au moteur
vitesse
G k2
6. 1 = 1 + - - + ,
r+ ls J s(r+ ls)
Gk
Tl = 6. 1c = 1, (25.60)
C (r + ls )Js '
1 G
Tc,. = - J s' 6. c , = 1 + r + ls'
25. Problèm es résolu s 445
k
r +ls
Il en résulte :
D(s) = TI6.~JC Ic( s) + TC,~6.C, Cr(s) ,
(25.6 1)
Gk G + r + ls
k 2 + J(r + G)S + Jls2 Ic (s) - k 2 + J(r + G)s + JlS2 Cr (s),
d'où avec G = 99V / A , r = ID , k = 1Nm/ A, l = 1O- 2 H , J = 0.lkgm 2 :
2
D(s) - 99 1 (s) _ 100 + 10- S C (s) (25.62)
- 1 + 10s+1O-3 s2 c 1+10s+1O- 3 s 2 r ,
k
l"'c r = J (
ST + l)
s
, 6. cr = 1, (25 .64)
GJs k
I (s) = I c(s) - Cr (S).
k 2 + J s(r + G) + Jl S2 k 2 + J s(r + G) + J ls2
Si on considère comme précédemment que l'influence du terme Jl s 2 est né-
gligeable, il vient :
I( ) 9.9s 1 ( ) 1 C ( ) (25.65)
s = 1 + lOs c s + 1 + lOs r s ,
soit avec i c ~ ico =Ctc et Cr = Cra = Cte :
i(t) = 0.9ge- Oltlco + (1- e- 01 t ) Cro,
C ro~~================~
~
E AÀ ie 1 +'tS n
lL.
-1 1 + 'ts
Le calcul donne :
(25.67)
25. Problèmes résolu s 447
d 'où :
D( ) - ÀAk l D ( ) k2 C ( )
S - 1 + ÀAk l + T seS - 1 + ÀAk l + TS r S ,
(25 .68)
1 + TS k2
E(s) = 1 ÀAk
+ l+TS
De(s) + 1+ ÀAk
l + TS
Cr(s).
Il en résulte l'équation :
le
20A
pente Al = 22
- 0.91
c'
- 20A
Le système est donc saturé pour c' = Cl = 20/22 = 0.9. On voit que la
zone de linéarité de l'amplificateur correspond à c = De - D El - 9, +9[ , en
conséquence pendant la période de mise en vitesse l'amplificateur est saturé et
la boucle de vitesse n 'intervient pas.
Le moteur partant d 'une vitesse initiale nulle , on a donc le = ete = 20A et
le système évolue en boucle de vitesse ouverte jusqu'au moment où la vitesse D
at teint 91rad/s.
448 25. Problèmes résolus
D(8) = 99 20 100 10
1 + 108 8 1 + 108 8 '
('r
_ .J . -, _
980
8(1+10s)'
soit:
D(t) = 980(1 - e- Olt ), (25.;-:3
la valeur D = 91rad/ s est atteinte au bout du temps h vérifiant:
soit tl = 0.975s.
A partir de cet instant le système se désature et la boucle de vitesse intervi en~
donnant au système la constante de temps de 45ms. Le temps de réponse pour
évoluer vers la valeur recherchée est alors celui d 'un premier ordre c'est-à-dir
environ 3 constantes de temps ce qui implique une durée supplémentaire t2 =
0.135s.
Le temps de réponse total à 95 % correspond donc à tr = t l + t2 soit:
capteur de
températu re
~'"
tension de
commande
~u.
Le système est non linéaire par nature: en effet, une tension d 'ent rée négative
ne va pas faire refroidir la résistance et une tension trop élevée provoquera une
saturation de la puissance de chauffe de cette même résistance ...
On se situera néanmoins dans un domaine de tensions d'entrée U e qui per-
mettent de définir un modèle linéarisé autour d 'un point de fonctionnement
(fig. 25 .26).
~
F IG. 25.26 : Mesures en régime permanent (stat ique) : Bs = Bso +oBs ,
U c = U eo + OU e .
(25. ï
_e,,:!...l-_ _-"______ ____ ___ ___ ___ ___ ___ __ __ ____ ___ _ _
échelon de tension
o .....
Is
T=Ü.5s
2s 3s 4s 5s 6s 7s 8s 9s
{ju e
est la variation de consigne en tension, définie comme k {j e c , où {j ec est
la variation de consigne demandée pour la sortie en t empérature.
E n pratique, on distingue suivant leur nature deux types de perturbations :
- Pl et P3 sont des perturbations agissant sur les variables de sortie et
de commande: on les modélise donc par des entrées s'additionnant aux
signaux {jue (pour l'offset P3) et {jus (pour une variation de température
ambiante Pl )'
- P2 est une perturbation structurelle, agissant sur le modèle F( s) : en effet ,
une diminut ion du débit (angle Œ) entraîne une augmentation du retard
pur (qui est le temps mis par l'air chauffé pour atteindre le capteur), et
une a ugmentation du gain (pour une même tension de commande u e , on
constate une augmentation de température).
25. Problèm es résolus 45 1
DBs
écart
DuC (V) DUe (V) ~ réelle
- - - - . - ---+!( + ~ correcteur
E: RC(s )
convertisseur
(vu-mètre)
k- l ' capteur k DBm
mesurée
Dus (V)
DBC(0C)
convertisseur
(vu-mètre)
FIG. 25.28 Schéma de principe en boucle fermée.
La constante de temps 7 (une seconde) est peu modifiée. On notera F(S , P2)
le modèle perturbé, avec l'estimat ion suivante:
e- T8
F(S, P2) = 9 (1 + 7 sF' (25. 77)
P2 (débit)
P3 (offset) Pl (température ambiante)
ge - Ts
F(S, P2) = (1 + 7S)2
• Précision
On veut une température de sortie égale à Be malgré les perturbations Pl -
P3 , c'est-à-dire une précision du premier ordre:
DuC
Figure (C) : On peut améliorer légèrement cette solut ion en intro duisant
un correcteur proportionnel R C (s) = 1.4 qui reste en deça des contraintes de
stabilité (Q = 2.3dB) et qui conduit à un gain st atique de -4.7dB , soit un gain
de précompensation de 1.7, et une robustesse un peu supérieure (gain compris
entre 0.7 et 1.15) sans être complètement satisfaisante. La rapidité est alors
améliorée elle aussi (pulsation de coupure à -3dB, Wc = 1.9rad /s) .
Figure (D) : On int roduit donc un effet intégral RC(s) = l /s . Les résultats
sont indiqués dans le tableau 26.l. On doit diminuer le gain pour stabiliser
(fig. (E », et la rapidité s'en t rouve amoindrie. Ce correcteur est peu intéressant.
Figures (F), (G) : Un correcteur proportionnel-pl us- intégral permet d' amé-
liorer la précision , sous contraintes de stabilité, sans trop diminuer la rapidité
(temps de réponse à 90 % égal à 6.7s, cf. courbe fig. 25 .31).
Figures (H), (1) : L'int roduction d'un correcteur à avance de phase permet
d'améliorer encore la rapidité. A noter une diminut ion de la marge de gain
(fig. (H )), qui devient ici la principale contrainte de stabilité/robustesse. Le
réseau (1) est satisfaisant , peu oscillant (Q = OdB, ( > 0.7), il donne un temps
de réponse à 90 % d 'environ 2s (cf. courbe fig. 25.32).
Figures (J) , (K) : On const at e le bien-fondé des critères de robustesse
(marge de gain et de phase) en traçant les lieux des systèmes pert urbés par des
ouvertures et fermetures maximales du ventilateur . Le cas le plus crit ique est
celui, forte ment oscillant mais stable, où le vent ilateur est fermé.
454 25. Pro blèmes résolus
1.5
/ .~-----
0.5
1
O~ ________ r-~ ______~________~______~
o 5 ID U W
FIG. 25 .31 Process us après correct ion P I , t emps de rép onse à 90 % = 6.7s.
1.5
0.5
/1 (
1
1
1
1
o
o 2 4 6 8 10
(C) " p= 1.4 -4.7dB 2.3dB IOdB 60° 1.9radfs pas assez préCIS
précis, stable,
(E) " 1=0.3Ifs OdB J.7dB IOdB 50° 0.5radfs
pas assez rapide
1 précis, stable,
(G) " PI= 0.63 + s OdB 2.3dB lldB 45° Iradfs
s pas assez rapide
'"Y<
PI"D"= I+s~ précis, stable, rapide
(II) " OdB 0.5dB 8.5dB 55° 2.3radfs ~
cr
5 1 + O.ls pas assez robuste (;:
S
()
précis, stable, robuste en
(1) " PI"D"= 0.79 1 + s ~ OdB Odl3 IOdB 60° 1.74radfs
rapidité correcte ('D,
51+0.1s g;"
èen
1.5e-' ventilateur fermé:
(J) PI"D"= 0.79 1 + s ~ OdB 15dB 2dB 7° 2.2radfs
(l+s)2 s 1+0.15 juste stable
05 1 ventilateur ouvert:
(K) PI"D"= 0.79 + s ~ OdB OdB 00 8fio 0.40radfs ~
(1 + s)2 5 1 + 0.15 très leut CJ'
------ --- - - .. . CJ1
456 25. Problèm es réso lu s
OdB
IdB -ldB
2.3dD
- 3dB
5dD
- 5dB
-6dD
30dD
25
20
15
10
- 15
- 20
e ~ U. ,j ,-;
30
25
20
15
10
-2.7dB
• -tw=O
-2010
·s
·15
-20
e- 0.5 .s
F IG . (C) F(s) = (1 +S )2' RC = 1. 4.
e- U. 5,.,
F IG. (D ) : F (s) = (1 + S\0 1 RC = ~
s
458 25. Problèmes résolus
30 ",-0
25
20
-15
-20
e - O . 5s l
F IG. (El F(sl=(1 +sJ2'
RG = 0. 31- .
s
- 3dB
-15
-20
e- O.5 .s
F IG. (F ) F (sl =(l+ sJ2' RG = 1 + s.
s
25. Problèm es résolus 459
30
25
20
15
10
- 60 - 40 . - 20 1O'
-15
-20
- o,s",
e 1
FIG. (G) : F(5) = (1 + 5)2 ' RC = 0.63 +5
5
30 ",-0
25
20
-15
-20
e- 0 .5s
RC = 1+5 1+5
FIG. (H) F(5) = (1+5F' 5 1 + 0.15·
460 25. Problèm es résolus
30
",-0
25
20
15
-15
-20
e - O. 5s
FIG. (1) : F(8) = ( )2' R C = 0.79 1 + 8 1 + 8 .
1 +8 8 1 + 0.18
30
25
2û
15
-15
-20
1.5e- s
FIG. (J) : F(8) = (1 + )2' RC = 0.79 1 + 8 1 + 8 .
8 8 1 + 0.18
25. Problèm es résolu s 46 1
30
25
OdB
20
15
lO
·5
·10
·15
·20
0.5
F IG. (K) : F(s) = (l + S)2 ' RG = 0.79
1
+s~
s 1 + O.ls·
30dB
25
20
15
la
~stat . • 3dB
-
45' 90'
(= -9dB)
T = 0.5, T =a
e - ï'.;
FIG . (L) : F(s) = /_ . ,." RG = 1.
462 25. Problèmes résol us
bille
(métallique)
~
fil résistif
t tension
=:c
1 %y
jj + O.lkay = ete,
et la mesure de la période d 'oscillation T = (21f)/(jO.lk o ) '::::' 6.3s permet de
déterminer le gain ka '::::' 10s- 2 .
• Précision
On souhaite que la bille reJOlgne sans erreur une position de consigne yC
constante (générée sous forme d 'un tension Yv) :
• Stabilité
On admet des oscillations jusqu'à un dépassement transitoire de 25 %.
• Robustesse
1. Les marges doivent être d'au moins 10dB en gain et 45° en phase.
2. La tension de commande u ne doit pas subir de variation brusque su-
périeure à ±5V (c 'est-à-dire lai ::; 0.05rad) pour éviter de catapulter la
bille. On prévoit des changements de consigne yC pouvant aller jusqu'à
50 cm.
• Rapidité
La position yC doit être ralliée le plus rapidement possible.
464 25. Problèmes résolus
Le lieu représenté figure (A) est celui de F(s) = 1js2 (il est donc con-
fondu avec l'axe - 180°) . L'idée de base de la correction est d 'introduire un
eflet d' avance de phase au voisinage de la pulsation w = lrad js, c'est-à-dire
F(jw) = - l. On choisit donc un réseau correcteur classique du type avance de
phase :
RC (s) = k 1 + an , a » l. (2 5. 80 )
1+TS
Remarquons que pour éviter de catapulter la bille, on doit vérifier que la
sortie de RC (s) (cf. fig. 25.36) ne dépassera pas 5V pour un échelon d'entrée
équivalent à 50cm. On choisit donc ka <; l.
Uoo=k~~______________-=~=============
o
F IG. 25 .36 : Sortie du correcteur avance de phase.
25. Problèmes résolus 465
1
vaT = h ad j s, Tc::= 0.3s. (25.81)
On obtient alors le lieu de Black figure (B), dont les caractéristiques sont
résumées dans le tableau 25.2. La valeur de T peut ensuite être améliorée, par
exemple T = 1s donne une pulsation de coupure de 1.32rad/s (fig. (C)) .
On p eut noter qu 'une valeur plus faible de a va réduire l'effet d'avance de
phase, et donc la marge de phase. Par exemple a = 5, k = 0.2, T = 1s est donnée
figure (D) .
On pouvait aussi penser à un correcteur purement dérivé, du type RC(s) =
k(TS) /( l + TS) (cf. fig. (E) par exemple). Cependant, on se heurterait alors à
un problème de précision puisque tout écart E = Cte conduirait à un équilibre
(u = 0) de la bille.
1.5
0.5
1
.
\ \
\\~zcorrectlOn. P"O" ,"
"'-
°l\~urd'état
\
\
\
\ ~-
--- correction P "D" nO 3
-0.5 1 -
------w--!Jo
o 1'0
20
F IG. 25 .37 n épollses de la bille à une pertur bation sur la vitesse initiale.
466 25. Problèmes résolus
En conclusion, on voit que les contraintes de gain (ka::; 1) limitent fort emen
les possibilités de synthèse par réseau correct eur et retour de sortie. Si on s ' el~
tient aux seules indicat ions données par la mét hode de Black, et si on compar
l'asservissement global à un deuxième ordre de pulsation de coupure 1.32rad/s et
de facteur de résonance 2.3dB (donc d 'amortissement ( = 0.4) , on peut prévoir
un temps de réponse à 90 % d 'environ 4. 5s. Cependant, on constate l'utilité
d 'une simulation de la réponse temporelle (fig. 25.37), puisqu 'on constate alors
qu 'en réponse à une impulsion de vitesse initiale (on pousse la bille à t = 0) :
le temps de réponse réel est plus élevé (au moins lOs);
la correction (D) (a = 5, k = 0.2, T = 1s) est en fait meilleure que la
(C) (a = 10, k = 0.1, T = 1s) bien qu'elle soit de nature plus oscil-
lante : la connaissance des pulsations de coupure ne donnait pourtant
pas d'indications dans ce sens.
30
25 w = 0.24rds-1
20
15
w =0.43rd.- 1
- 20 0
-10
-15 w = 2.3rds-1
-20
1
F IG. (A) F( s) = 2" RC(s) = l.
s
25. Problèmes résolus 467
30
25
20
15
10
·10
·15
·20
l 1 + 3s
FIG. (B) : F(s) = 2" RC(s) = 0.1 1 + 0.38.
s
- 20 10
1 1 + las
FIG. (C) F(s) = S2 RC(s) = 0.1
1+s .
468 25. Problèm es résolus
- 20 0
1 1
FIG. (D) F(s) = - RC(s) = 0.2 + 5s .
S2 l +s
1 s
FIG. (E) F(s) = 2"
s
RC(s) = -1 - .
+s
TABLEAU 25.2
1 lent, et trop
(B) P"D"=O. l~ OdB 4dB 00 45° 0.62rad/s
s2 1 + 0.3s oscillant
1
simplification , [
c
(E) "D" = _s_ - 1dB 00 50° 1.32rad/s pôle/zéro, problè me '"
s2 1+s de préc ision
>l--
O'l
(D
470 25. Problèm es résolus
é u y Yv
10 1
(v)
Yv k w;,
Yv S2 + Àks + k s2 + 2(wn s + w; , (25 .82)
Wn = Vk, (= ~ÀVk.
2
Pour les mêmes raisons que précédemment, on se limite à k :s:: l , et on choisit
la borne supérieure pour maximiser W n (rapidité). On obtient k = l , ( = 0.5À.
La valeur ( = 0.6 (À = 1.2) est choisie de façon à minimiser le temps de
réponse à 90 % puisqu 'en réponse à un échelon unitaire Yv, on obtient alors
un dépassement transitoire inférieur à 10 %, et un temps de réponse à 90 % de
l'ordre de 2.4s (ou encore Wc c:::: 1.2rad js).
La difficulté réside ici dans la réalisation pratique du retour d 'ét at, puisque
seule la sortie Yv peut être captée pour un coût raisonnable. On va donc ut iliser
un observateur (reconst ructeur d 'état) pour évaluer la variable manquante Yv.
On a ici les équations d 'état suivantes:
• P our le processus :
(25.83)
Yv = [1 O] x .
• P our l'observat eur:
'_ [Y]
x-
Y2 ' (25 .84)
y=[l O]X,
25 . Problèm es résolus -1 ï 1
8
2
+ kis + k 2 = S2 + 2(wn s + w~,
Wn = 10, k2 = 100, (25 .86
( = 0.6 , k i = 12 ,
€
k
u
-----?- yv
bille
+
capteur
#À.j/V
1\
)'2#jv -y-yv
: -reconslruCleur
- - - - - - - - - - - - - 1- _______ _ __ ____ _ - - _ - _ _ _ 1
Pour conclure, cette méthode semble un peu plus souple que la précéden -
t e, dans la mesure où elle permet d 'obtenir un placement de pôle complet : la
472 25. Problèm es résolus
synthèse par réseau à avance de phase présentait une limite quand au facteur
de résonance (2.3dB au moins) qui n 'existe plus ici, ceci permet d 'améliorer
sensiblement le temps de réponse.
Nous proposons, à titre d 'exemple, d 'appliquer sur le pro cessus une m éthode
t raitée de façon plus générale dans [LAU RENT, BORNE , GENTINA, 1970], et qui
permet d 'annuler le transitoire de certains systèmes d'ordre n en n 2 périodes.
Le principe est de remplacer l'information manquante sur la vitesse par un
gain variant périodiquement dans le temps. On choisit donc la structure échan-
tillonnée décrite figure 25.40. Le modèle échantillonné à période Test:
(25.87)
et on pose :
l ~ l Kl
W
Yc = ete y
1
+ 82
Uk
K2
A(Kl) =
[; :- A(K2) =
[--,t :]
A(K j , K 2) =
[ -3
-~
3:] A(K" K, ) ~ _~.'l.
[
3;] -.1
r
3 '
~
2
111-------
erreur Uk
vitesse 0
(estimée)
position y 0
commande --, 1
kiUk L..J
o T 2T 3T 4T 5T 6T 7T 8T 9T lOT T = 15
Remarque
Cet exemple est particulier dans le sens où , si on analyse le système pour un
gain constant égal à KI , ou bien pour un gain constant égal à K 2, on obtient
25. Problèm es résolus 475
)\.1.1 ftelais
v 1 lm
- N(cd
A
Cl
o 4 • Re
Cl OO Cl =0
A
N( Ed = -4A
- F1(
- fJ
- 8
) 2, pour El > 8 (fig. A.2).
1rEl El
v lm
-8
n8
_ _ _...L._ -A 2A
fi lm
k
----------4---------~ E ----4-____~----~--~ Re
Ce type de non linéari té, associé au sens d 'évolut ion de la variable d 'entrée
apparaît , à titre d 'exemple, dans les phénomènes de jeu mécanique ou dans les
commandes de régulations t hermiques (fig. A.4).
Np = N Q = 0 pour El ::; h,
4A H f S h
) 2 4Ah
Np =- 1- - ,NQ = - - -
2 POur E I > h.
1rEI El 1rE 1
v lm
A 1
N(ét}
é • Re
-h h 7rh
4A
~
l h :::;h
-A él=
o
ElOO hio=Ü.25
-0.2
~
-;r
-OA 0.5
-0.6
-0.8
0.75
1 -- r-.../
AC 1 ) -
8-N(E 1) _
-1.0
-1.2
1.25
1.5
--
--.......
r--.....
11"\
"'V
K\
1
"
1
~
-lA
-1.6 "'\
-1.8 \ -0 ._ -A 0 E
El=Ü
-2.0
-4 -3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 o
A.1.6 Saturation
Cette non linéarité permet la modélisation des limitations imposées aux va-
riables dans l'évolution de beaucoup de processus (fig. A.6).
v lm
pente k 1
---
A N(Et)
-A/k élOO
é ----~-+--~-----+ Re
-A
A.1.7 Seuil
N(éd = k ( 1 - 1 (:J ).
v lm
1
- N(cd
.. pente k
-l/k
c ----.---+-~--------. Re
Cl =0 élCX)
FI G. A.7 : Seuil.
Cette non linéarité intervient par exemple dans la description des distribu-
teurs hydrauliques (fig. A.8).
N( éd = k (1 (~~, ) -1(:J) .
v lm
Em=o+Nk
N(EI)
, • E EI=O ~ ) • Re
(
El""
-1/k2
~ ____.-__-l/k,
~__+-__~Re
______~---.~----~--~E
-l/k, -1/k2
__--~__--~--+_--~Re
Dans le cas limite (k 1 = +(0) on obtient les lieux caract éristiques de la figure
A.10 où:
4A
N(e d = - + k.
1re l
v lm
-l/k
------f--- Re
Fr G. A. 10 : Caractéristique b ilinéaire.
v lm
1
kl(Em - 6) - N(Ed
10 ---.--------+---+-----~, Re
El = ° 10 1 00
v lm
1
- N(El)
-l/k
10 • , Re
El =° c1 00
4A . aj
et pour ai < cl < aH l, N( cd = - + 2.)k
i
j - ki+df ( -- ) + ki .
7ïcl j = l" Cl
486 A . Gain complexe équ ivalen t des non lin éarités us uelles
v lm
~ A;tO -l/N (E,) 1
El OO EI=O
lm
E A=O -liN (El)
-l/k l
Eloo EI=O
Cet élément est utilisé dans la m odélisation des jeux mécaniques (fig. A.14) .
l
12 a.tf.
t
T 1.8 __
1
15 il
.1.7 -
/
f 1.6_ -
____~~-+--~----~ f. 10 1/ 1.51
1 1.4
/
1 1.2
5
Il
/
1/ 0 .8
0 .2
Va 0.4
0.6
o ./""
-180 -170 -160 -150 -1 40 -130 -120 -11 0 -100
Np = ~ (1 - f ( 1- !~) ) ,
'N Q = _~'if
( 4Cl! _ (2Cl! )2) .
El El
H-~--~_+--+_-+--+~
26~~~~--4--+--+--+-~~-
24
..... / / • E
22~~~-4--4--4--+--+~
20 ~---->,i-"" '''--+--+--f-~-.f-
18
16 I-\--\---l---->.,-+,...-:::.~
'-'==.J_~'------1._---L_--L_-L_-L_-' cpo
-180 -170 -160 -150 -140 -130 -120 -110 -100
Dans cc cas V(E) = kE(l + Cl!E 2) la non linéarité est dite dure si Cl! > 0 et
douce si Cl! < 0 (fig. A.16).
Il vient N(Ed = k(l + 3Cl!EV4 ).
488 A . Gain complexe équivalent des non lin éari tés usu elles
tl{E) lm
a>O a>O
l"~.
a=O
-l/k
• ,
El=O
-,
___ ' a<O
\
E a<O lm
-lik
1
ElOO El=D
1
FIG. A .16 C aractéristique cubique.
Lorsque la non linéarité n 'est pas symétrique par rapport à l'origine des co-
ordonnées une entrée sinusoïdale impliquerait en sortie l'apparition d 'une com-
posante cont inue. Le choix d 'une entrée de valeur moyenne nulle n'entraîne pas
de simplificat ion, l'étude s'effectue à partir d 'un signal d 'entrée de la forme plus
générale:
E(t ) = EO+ El sin wt , El > O. (A. l )
L'effet sur le relais asymétrique de l'ent rée définie équation (A. l ) est repré-
senté figure A.17.
Il vient pour 11001 < C l :
(A.2)
A . Ga in comp lex e équivalent d es non lin éari tés usu elles 489
v(f.) tI
Al l-- - --
T/2 T
-------t------~. E
0
-A 2
-----+! -- -- --- ---- -- -- -- --- --- L-
lm
~I~ ~ E -l/Nl(El)
>,I~--i-----/),C.El
El =O
l )0 Re
TI2
El 00
;.1 1< Eo
L'évolution de la sortie d'une telle non linéarité pour une entrée du type de
celle décrite équation (A.I) est représentée figure A.1 8, il vient:
7\ T
1 v0 =
kl + k2
2
kl -
+ -=--7["---=-
k2
( Arcsm -
. Eo
El
El
+ -- .
EO
RfJ)2)
I -
EO
-
El
, (A.3)
_ _ _ _ _- _ _r - - t - - -..
Re
TABL E AU B .l
C OM PAR AISO N DES DIVERS T YP ES D 'ASSE RVISSEM E NTS
Méth ode
Carac téristiques Espace
Black- Nichols Evans
d'état
domaine d 'expression fréquentiel pôles t emporel
du cahier des charges (dont pôles)
critères stabilité, rapidité stabilité, rapidité stabili té , rapidité
pris en compte précision, précision , précision,
robustesse optimalité
ad ap tabilité du
oui O UI oui
cahier des charges
simplicité de moyenne moyenne calcul
mise en œ uvre (graphique) (graphique) matriciel
modélisat ion F (s) ou F( s) équation
p réliminaire mesures différentielle
tout réseau tout réseau
résultat à réaliser retour d 'ét at
correcteur correcteur
support de la méthode théorique t héorique théorique
applicable à la oui , après
oui oui
cde numérique transformation
applicable en oui , sans
difficilement difficilement
mult ivariable modifications
bon rapport bon rapport très générale
intérêt m ajeur simplicité/ simplicité/ et complète,
adaptabilité adaptabilité généralisable
bon indicateur en non linéaire
de robustesse
limitée au demande de implantation
monovaria ble la pratique nécessite
pour des réseaux de mesurer ou de
désavantages peu autres que reconstruire
principaux d 'informations proport ionnels t out l'ét at
sur réponse
indicielle
utilité d 'un logiciel oui (graphique) oui (graphique) oui (calcul)
492 B. Comparaison des divers types d 'asservissements
TABLEAU B.2
C OMPARAISO N DES D IVERS TYPES D'ASSERVISSEMENTS
Méthode
Hall &
Caractéris tiq ues Ziegler Sartorius,
Naslin P olynomiale
-Nichols Graham &
Lathrop
doma ine
réponse réponse réponse temporel ou
d'expression du
indicielle indicielle indicielle fréquentie l
cahier des charges
critères ~ J IEl dt J E 2 dt % dépassem t fonction de
pris en compte (E = Y - yC) ou indiciel, transfert en
J tiEldt oscillations boucle fermée
adaptabilité
du cahier non non fa ible oui
des charges
simplicité de très facile facile facile calcul
mise en œ uv re (cata logue) matriciel
modélisation aucune F(s) F(s) F(s)
préliminaire (2 mesures)
résultat chaîne chaîne
P .I.D. R.S.T .
à réaliser d 'action d 'action
support
de la expérimenta l théorique expérimental théorique
méthode
applicable à la oui ,
non non oui
cde numérique existe
applicable dans le
en non principe non oui
multivariable seulement
rapide simple si simple, très générale,
intérêt maj eur (pas de ordre :S 3 critère convient
modèle) "nat urel" en poursuite
et régulation
cahier cahier nécessite u n
des charges des charges modèle
non peu linéaire
désavantages adap table, ad aptable, fiable
principaux
p eu fiable réseau corr. réseau COlT.
pour des pas toujours pas to ujours
ordres élevés réalisable réalisable
utilité
non non non oui (calcul)
d 'un logiciel
Bibliographie
stockage temps
capacitif 43 de décollement 214
inertiel 43 de montée 214
structure bouclée 65 de réponse 198
système à {J% 182
asservi 23 de retard 214
buse-palette 347
d'ordre n 273 unicité 400
non linéaire 343
variable
taux de répétition 242 aléatoire 147
théorème d 'effort 33
de Cayley-Hamilton 123 de flux 33
de la valeur finale 57 d 'entrée 67
de la valeur initiale 57 vecteur
de superposition 31 de commande 110
transformée d 'observation 110
de Laplace 56 état 109
trajectoire 165
zéros 62
ACHEVÉ D'IMPRIMER
EN FÉVRIER 1993
PAR L'IMPRIMERIE LOUIS -JEAN
OS003-GAP
N° d'éditeur: 870
Dépôt légal : 47 - FÉVRIER 1993
IMPRIMÉ EN FRANCE