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Nourrir le loup

Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants...

Il leur dit : " Je ressens un grand tourment.


Dans mon âme se joue présentement une grande bataille.
Deux loups se confrontent.

Un des loups est méchant: il "est" la peur, la colère, l'envie, la peine,


les regrets, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité,
les ressentiments, l'infériorité, le mensonge, la compétition, l'orgueil.

L'autre est bon: il "est" la joie, la paix, l'amour, l'espoir, le partage,


la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

La même bataille se joue présentement en vous,


en chacun de nous, en fait.

Silencieux, les enfants réfléchissaient... Puis l'un d'eux dit :


" Grand-papa, lequel des loups va gagner " ?

Le vieux Cherokee répondit simplement :


" Celui que tu nourris".
1. Le renforcement positif
Le renforcement positif est l’art de se surprendre à bien faire :-).
Le principe du renforcement positif est simple :

• remarquer
• encourager
• valoriser

La valorisation des réussites et des progrès


La valorisation des réussites est stimulante: même si tu récoltes une mauvaise note à l’école,
valorise ce qui est fait, les exercices réussis, les progressions par-rapport à l’évaluation
précédente.

Une progression, même quand on part de bas, est source de confiance.

Il est essentiel de comprendre que se comparer aux autres est néfaste : chacun a du potentiel
et des limites.
Tu peux comparer tes résultats dans le temps pour identifier tes axes de progrès (mais ne pas
te comparer aux autres).

Procéder par petits objectifs


Dans l’esprit du Kaizen, Tu peux te donner de petits objectifs.
L’idée est de décomposer des tâches complexes ou des objectifs inatteignables en paliers plus
facilement atteignables. Avec cette méthode des petits pas, l’objectif final reste le même (que
ce soit un régime, l’apprentissage des tables de multiplication, le rangement d’une chambre…).
Cet objectif est atteint à travers l’accomplissement de petites actions à notre portée à la fois
dans le temps et dans l’effort à fournir.
Il n’est plus question de fixer un objectif inatteignable dans un temps restreint mais de se
demander un effort réalisable et minime.
?
Le mot kaizen ( 改善 ) est la fusion des
deux mots japonais kai et zen qui
signifient respectivement « changement »
et « bon ». La traduction française
courante est « amélioration continue ». En
fait, par extension, on veut signifier
« analyser pour rendre meilleur ».
L’analyse des obstacles à la réussite
Cela te permet de les exprimer, des les comprendre et d’anticiper une stratégie pour y
remédier :

• que s’est-il passé lors de cette dictée ?


• qu’est-ce qui t’a posé problème ?
• comment vas-tu faire la semaine prochaine ?
• qu’est-ce qu’on peut changer ?
En repérant tes erreurs et en réfléchissant à ce que tu peux faire pour ne pas les reproduire,
tu éviteras les poncifs du genre « je n’y arriverai jamais ! ».
2. Apprendre à gérer les notes
Les notes peuvent être de puissants facteurs de perte de confiance.
Il est important que tu te rappelles que les notes sont l’évaluation d’un travail pas de ta
personne.

3. Créer des raisons d’être fier


Concentre-toi sur les expériences et non les apparences.
Il est déconseillé à quiconque de baser sa confiance en soi sur son apparence. Non seulement
notre apparence physique change rapidement, mais elle peut aussi être affectée par diverses
choses. En outre la définition de la beauté varie d'une personne à une autre. Choisis quelque
chose de plus stable dont tu seras fier.
Crée des occasions de te réaliser. Fais des choses dans ta vie dont tu seras fier.
Ceci est valable pour toute personne de tout âge. Si tu connais quelqu'un qui réussit bien tout
ce que tu as envie de faire dans ta vie c'est que toi aussi tu peux la faire alors, fais-le. Il y a un
tas de choses différentes à faire, alors choisis ce qui, selon toi, est gratifiant ou important. Ceci
augmentera plus que toute autre chose ton auto estime.
4. Avoir recours à des techniques externes

L'ancrage en positif
Remémore toi un état de confiance maximum, dans une tâche passée, et connecte toi à cette
sensation de puissance déjà vécue un geste facile à rééditer : claquement de doigt, main
ramassant les cheveux etc. A chaque fois que tu exécuteras ce geste, tu retrouveras ton
aplomb, ton allant sans te poser de question.

Résultat : une sécurité intérieure immédiatement retrouvée dans la difficulté

Les autocritiques en sourdine


Traites toi avec bienveillance. Plutôt que de dire "je suis empoté", dites "je m'estime empoté ",
ce qui relativise la situation et ne la fige pas. Evites, également, de t'identifier à tes seuls
comportements, échecs ou réussites. Blâmes ce que tu fais et non pas ce que tu es. Ainsi,
proscris le "je suis stupide d'avoir promis de...", pour penser ou dire "j'ai eu la mauvaise idée de
promettre..." Et bannis les généralisations en replaçant les évènements dans leur contexte. Au
lieu de gémir, "je suis toujours rejeté ", avoue "Il m'est arrivé d'être rejeté par tel camarade,
dans telles circonstances...".

Résultat : la restauration de ton image, en dissociant ce que tu penses de toi en négatif et la


réalité.

Le dialogue des petites voix contraires


Repére en toi la partie qui juge (A) et celle qui encourage (B). Que te raconte celle qui juge ?
(A) "Tu n'y arriveras pas...", " Tu es nul...". Identifie derrière ses phrases son intention utile, car
dans le fond, elle joue le rôle d'alerte. Fais la dialoguer avec la partie qui encourage (B).
Exemple : B à A "Tu me dis que je ne suis pas à la hauteur..".
A "Oui, mais je veux t'empêcher de commettre une nouvelle erreur."
B "Mais je ne suis pas nul !".
A "Tu vas prendre un risque. Pourrais-tu être plus vigilant sur tel aspect du projet ?".
B "Je pense que tu as raison, mais j'ai besoin que tu crois en moi." etc.
Au fil de l'échange, les points de vue se rapprocheront.
Résultat : l'instauration d'une entente cordiale interne avant d'engager toute action.
Miroir, mon beau miroir
Place-toi face à un miroir de plain-pied et regarde toi de face, de profil, de dos.

1. Examines de façon neutre ton reflet sur le plan physique (épaules rentrées, visage apeuré...) et
le rythme de ta respiration.
2. Décales toi d'un pas sur le côté, et les pieds bien plantés au sol, pense à des expériences où tu
agissais en pleine confiance. Regardes toi à nouveau.
Qu'est-ce qui a changé dans ta posture ? Les expressions ? Le souffle ? Décris ce que tu voies et
ressens à haute voix, avec des mots justes. Et conclues, "Je suis cette personne, c'est moi".
Résultat : la visualisation que l'on pourra convoquer en cas de fragilité face à un enjeu.

La réactivation de ses ressources dormantes


Sur une feuille à poser au sol, délimites trois espaces au crayon-feutre.

Dans le n°1, inscris trois souvenirs d'apprentissages réussis (la maitrise d'un logiciel, l'aisance
dans la prise de parole etc ).

Dans le n°2, places trois succès atteints avec conviction et sérénité.

Dans le n°3, mets trois messages valorisants ("tu es la meilleure", "fonce"). Avant un nouveau
projet, déplaces toi d'un espace à l'autre.

S'il te faut une formation technique, le n°1 te revigorera sur ce point, s'il te faut un "booster", le
n°2 sera efficient. Quant au n°3, il t'aiguillonnera.

Résultat : une remise en condition optimale de réussite.

Les messages stimulants de mentors


Traces sur une feuille à poser au sol une ligne du temps du passé au futur. Marque ta date clé
sur le futur : passage d'un examen, rendez-vous majeur... Associes-y les souvenirs de trois
personnes qui ont cru en toi (professeur, grands-parents, ami...) et qui ont de la valeur à tes
yeux (autorités morales). Et, à mesure que tu avances en marchant sur la ligne vers ton
échéance, retrouves leurs mots de soutien à ton égard, comme à l'époque. "Je ne m'inquiète
pas, tu t'en tireras haut la main !". Ou un principe de vie. "Pour livrer une bataille, il faut avoir la
niaque!".

Résultat : une énergie et une assurance démultipliées par cet investissement affectif de tiers.

Lister tout ce que je sais faire


Il ne s’agit pas seulement de prendre conscience de ce que je réussis à l’école mais aussi de ce
que je réussis en dehors de l’école (je sais danser le hip hop, je sais dribbler, je sais jouer du
piano, je sais faire le grand écart, je sais faire un gâteau tout seul, je sais changer une ampoule
toute seule, j’ai marqué le but de la victoire, j’ai aidé ma copine à terminer son exposé…)

Ces réussites et ses succès pourront être notés dans un carnet de réussites dans lequel tu te
replongeras pour regonfler ta confiance.
Faire semblant
Tiens-toi droit, relève la tête, souris et regarde les gens dans les yeux.
C’est ce qu’on appelle les postures du pouvoir.
Faire semblant d’être confiant permet de se sentir plus confiant !

Ecouter une musique entraînante


La musique remonte le moral et dope la confiance en soi.

Trouver un rituel
De nombreux artistes (si ce n’est tous) ont un objet anti trac, un porte bonheur qu’ils
manipulent et/ou gardent avec eux pendant une représentation. Pourquoi ne pas trouver le
tien ?
Cela peut aussi passer par la mise en place de rituels propres à toi (toujours boire ou manger la
même chose, faire un geste précis, porter un vêtement ou un accessoire).
Mais ne pas y mettre trop d’importance tout de même, si tu ne peux pas les réaliser pour une
raison ou une autre, la visualisation de ce rituel, doit pouvoir suffir…
Respirer et se détendre
Si tu as tendance à paniquer en situation d’évaluations ou d’examens…
Tu peux apprendre des exercices de respiration discrets et rapides que tu pourras effectuer en classe ou
juste avant de rentrer dans une salle d’examen.
Tu peux simplement fermer les yeux, poser une main sur le ventre, inspirer profondément par le nez,
expirer doucement. Tu peux aussi lever ton pouce devant ta bouche et souffler tout doucement dessus
comme pour éteindre une bougie.

Je me libère du désagréable
A faire 5 fois
A l'INSPIRATION, je monte les épaules le plus haut possible
Je BLOQUE ma respiration et je laisse mes épaules en position haute
Puis je SOUFFLE et je SECOUE mes épaules et mes bras en souplesse.

Je calme mes pensées


A faire 5 fois
J'INSPIRE profondément
J'EXPIRE en prononçant le son « A » atténué

J'apprends à RALENTIR
Je ralenti mes gestes et j'apprécie le CALME.
Je déplace silencieusement ma chaise, et je m'assoie au ralenti.

J'amplifie ma puissance intérieure et ma confiance


Je pose mes pieds bien à plat sur le sol
Je pose mes coudes sur la table
Avec mes doigts (auriculaires), Je BOUCHE mes oreilles.
Je FERME mes yeux.
J'ECOUTE 5X ma RESPIRATION et je l'amplifie.
Puis je répète 3 fois la phrase :

Confiance Je réussis
La Respiration « HA »
Le nom « Hawaï » signifie « le souffle et l'eau du Divin ».
Le processus de respiration « HA » est simple à faire et annule les mémoires.
Il faut procéder ainsi :
Se tenir confortablement, avec les pieds sur le sol et le dos droit
Inspirer – compter mentalement jusqu'à 7
Retenir l'air en comptant jusqu'à 7.
Expirer, en comptant mentalement jusqu'à 7
Rester avec les poumons vides en comptant mentalement jusqu'à 7.
Répéter le processus 6 fois.
On peut aussi rassembler l'index et le pouce de chaque main, en formant deux cercles entrelacés, pour
figurer le symbole de « l'infini ».
Maintenir cette position pendant la pratique de l'exercice.
Respires sans forcer, pour éviter l'hyperventilation qui peut provoquer un étourdissement ou un malaise.
Dis mentalement ces phrases : « Je suis désolé, Pardonne-moi, Je t'aime, Merci »
5. Solliciter ton imagination

Il s’agit d’apprendre à se mettre en situation de passer l’épreuve (que ce soit une poésie à
réciter, une évaluation ou un concours à passer, une pièce de théâtre ou un concert à jouer).

Imagine :
• les lieux,
• la situation,
• les éventuels examinateurs,
• les questions auxquelles tu auras à répondre,
• les spectateurs s’il y en a.

6. Estime de soi : une bonne image de soi

L’estime de soi est à mettre en rapport avec la valeur que nous nous accordons. L’estime de soi
est synonyme d’image de soi. Elle est le résultat d’une évaluation que nous faisons de nous-
mêmes, de nos actions.
Voici 3 autres exercices positifs à effectuer chaque jour pour consolider l’estime de soi de tous
les membres de la famille :
• sourire dans le miroir au réveil,
• se féliciter pour une réussite de la veille ou de la matinée.
• se dire à haute voix une phrase positive.
Exemple de phrase positive, à se dire ou à dire à l’autre :
Je t’aime. Essayons de lire ce problème de math en
Tu es important souriant.
J’aime te regarder. Tu as une place importante dans la
Tu as le droit de te tromper. famille.
Je crois en toi. Tu es dans mon cœur même loin de moi.
J’aime te regarder créer. Je suis conscient des efforts que tu fais.
Tu as fait ça tout seul ? Je suis fier de toi, que tu réussisses ou
Qu’en penses-tu ? non.
Je t’écoute. Que te dit ton intuition ?
Tu progresses chaque jour. A quel endroit de ton corps ressens-tu
J’aime te regarder apprendre. cette émotion ?
Je suis impressionné par ton ingéniosité. Tu as le droit de pleurer.
Tes efforts portent leurs fruits. Les mots sont puissants. Ils agissent sur
Qu’est-ce qui t’a rendu heureux les autres autant que sur toi.
aujourd’hui ? Quelle est la pensée (ou l’image) qui te
Qu’as-tu appris de tes erreurs ? chagrine ?
Chaque échec te rapproche du succès. De quoi as-tu besoin pour apaiser cette
Quels sentiments éprouves-tu ? émotion ?
Je suis fier de toi. Quand tu y arriveras… (plutôt que si tu y
Tu es d’accord pour me raconter ta arrives…).
journée ? Je suis là. Je te serre dans mes bras.
Tu m’as donné envie d’essayer ! J’entends ton coeur qui bat.
J’aimerais beaucoup que tu Tu peux le faire.
m’apprennes. Tu as le droit de ne pas penser comme
Merci. tout le monde.
J’ai remarqué ton intention. Je te regarde.
Comment puis-je t’aider ? As-tu conscience de ta respiration ? De
Voyons comment il serait possible de tes pieds qui reposent sur le sol ?
sourire de cette situation. Je te respecte.
Il est normal de douter. Tu as droit à ta place.
Tout est expérience. Tu es utile par ta simple présence.
Prends ton temps. Quelles qualités apprécies-tu chez ton
J’ai remarqué que tu as partagé personnage préféré ?
Tu viens de réveiller mon imagination ! Nos mots et nos actes ont un impact sur
Je suis heureux de discuter avec toi. les émotions des autres.
Quel est ton avis ? Tu as le droit de demander, de donner,
Je vais te raconter comment tu as appris de recevoir, de refuser.
à… Il y a plusieurs façons de réussir
Il est important de se tromper pour
Quand tu demandes de l’aide, tu apprendre.
valorises les gens.
7. Ce qui caractérise une bonne estime de soi :

1. Reconnaître mes qualités, mes capacités, mes points forts, mes compétences.
2. Accepter mes erreurs et mes limites. En faire une occasion d’évolution.
3. Apprendre des autres et développer ma curiosité
4. Avoir une vie sociale, familiale et développer un bon relationnel.
5. Savoir dire « non », savoir dire « oui » !
6. Progresser avec autonomie tout en acceptant l’aide, si nécessité il y’a.
7. S’exprimer clairement pour se faire comprendre.
8. Reconnaître l’unicité de chacun
9. Avancer pas à pas, fêter chaque victoire
10. Avoir l’envie de progresser sans caresser l’utopie d’être parfait
11. Pratiquer l’humour
12. Rester ouvert à la différence sans se sentir menacé.
13. Se fixer des objectifs réalisables
14. Se féliciter de les avoir atteints
15. La persévérance
16. Prendre soin de soi
17. Savoir recevoir et donner avec plaisir.
18. Penser « solution » plutôt que « problème »
19. La joie, la bonne humeur et un regard positif sur la vie.
epanOUI-grogNON – ©Joel Guenoun
20. Une fidélité à soi par :
• L’écoute de ses besoins
• La régulation de ses émotions
• Le respect de ses valeurs

→ En agissant selon ce qui est vraiment important pour moi


→ En praXquant la cohérence en ce que je dis et ce que je fais ; mes rêves et ma manière d’y
participer, mon monde idéal et ma contribution active à ce monde…
8. Ce qui caractérise une faible estime de soi :
Les mêmes dans l’autre sens !

1. Une mauvaise opinion de soi, une dévalorisation de ses actes


2. L’incohérence entre ses paroles et ses actes
3. L’ostracisme et l’isolement ou le rejet social.
4. Le manque de confiance dans ses capacités.
5. Le sentiment d’imposture
6. La dépression, la déprime, le sentiment d’incompétence.
7. La dépréciation systématique de soi et des autres.
8. La comparaison systématique
9. Le refus de ses émotions et de celles d’autrui.
10. La rigidité de ses opinions et le mépris de la différence
11. La peur du changement, la recherche excessive de sécurité
12. La passivité et la dissolution de son identité (tendance à suivre les autres, le groupe, la bande)
13. L’abandon récurrent devant les tâches ou entreprises, le manque de persévérance
14. Les comportements agressifs ou dominateurs
15. La crainte de s’exprimer, la dépendance aux regards des autres.
16. La provocation systématique.
17. Les comportements addictifs ou auto-nuisibles
18. L’absence d’objectifs, de buts, de projets
19. L’incapacité à se remettre en question et la volonté de toujours avoir raison
20. L’extrême susceptibilité
9. Quelques pistes pour favoriser une bonne estime de soi :
Pour les parents :
• Sans être parfait, être un adulte en qui le jeune peut avoir confiance.
• Utilisez un langage positif et valorisant.
• Soulignez les forces de l’enfant et valoriser ses compétences
• Echangez avec humour et ouverture sur ses limites
• Réjouissez-vous de ses erreurs (si ! si ! je vous assure ;-)) et amenez-le à comprendre l’origine de son
erreur. Encouragez-le à s’y prendre autrement.
• Pensez davantage « efforts » que « résultats »
• Adoucissez les facteurs de stress (dans la mesure du possible) : préparez les changements à l’avance,
tenez-le au courant du programme des vacances, des week-ends, de vos absences, etc…
• Favorisez les expériences où le jeune vit le succès et les liens relationnels
• Partagez sur ses émotions et soyez sincère sur les vôtres
• Echangez et discutez en soulignant les différences de point de vue, et la richesse que le sien peut
apporter.
• Favorisez son indépendance, ses initiatives, sa responsabilité.
• S’il manque à ses règles personnelles, à ses valeurs, faites en sorte que les conséquences soient
naturelles et logiques.
• Encouragez ses amitiés, sa vie sociale.
• Abstenez-vous d’intervenir dans des conflits amicaux.
• Abolissez toute indiscrétion dans sa vie privée
• Faites-lui confiance et aimez-le inconditionnellement.
Pour les jeunes
• Accepte les compliments qu’on peut te faire.
• Accepte tes qualités et tes capacités. Te les remémorer en cas de besoin.
• Inscris tes succès dans ta tête, dans ton corps, dans ton cœur = créer une médiathèque interne qui te
fait du bien, une base de données positives et réelles.
• Admets tes erreurs, comprends ce qui n’a pas marché pour en faire une source d’amélioration.
• Admets les erreurs des autres, reconnais leurs points forts.
• Autorise-toi à apprendre, accueille la découverte et la différence.
• Organise tes journées et planifie tes tâches te donnera le bénéfice d’avoir accompli tes obligations
et…… les choses plus drôles !
• Donne-toi des objectifs, pas à pas, marche après marche.
• Ne te compare pas en pensant que l’autre est parfait, et toi t’es nul…. Chacun est unique, avec ses
défauts, ses aptitudes et la perfection n’est pas de ce monde.
• Choisis des activités qui te plaisent.
• Privilégie l’humour et la complicité
• Reconnais tes émotions
• Fais des choix, prends des décisions et assume tes responsabilités
• N’attends pas des autres qu’ils fassent ce que tu as à faire
• Tiens-toi droit, souris à la vie, exprime ta gratitude et ton amour à tes proches
• Fais-toi confiance, tu peux et t’as raison de le faire !;-)

Et un magnifique poème de Pablo Casals à partager :


Chaque seconde que nous vivons est un moment nouveau et unique dans l’histoire de l’univers,
un moment qui ne reviendra plus jamais… Et qu’enseignons-nous à nos enfants ? Nous leur
enseignons que deux et deux font quatre, et que Paris est la capitale de la France. Quand
enseignerons-nous aussi à savoir qui ils sont ? Nous devrions dire à chaque enfant : Sais-tu qui
tu es ? Tu es une merveille. Tu es unique. Depuis le début des temps, il n’y a jamais eu un autre
enfant comme toi. Tes jambes, tes bras, l’agilité de tes doigts, ta façon de marcher. Tu pourrais
être un Shakespeare, un Michel-Ange, un Beethoven. Tu es capable de réussir en tout. Oui, tu es
une merveille. Et quand tu seras grand, oserais-tu faire du mal à quelqu’un qui, comme toi, est
une merveille ? Tu dois travailler – nous devons tous travailler – à rendre le monde digne de ses
enfants.
10.Les quatre étapes de la CNV

Personnage symbolisant la démarche OSBD

Qu'il s'agisse de clarifier ce qui se passe en soi ou de communiquer avec d'autres, la méthode
de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

• Observation (O) : décrire la situation en termes d'observation partageable ;


• Sentiment et attitudes (S) : exprimer les sentiments
timents et attitudes suscités dans cette
situation
• Besoin (B) : clarifier le(s) besoin(s)
• Demande (D) : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable,
concrète, précise et formulée positivement.
positivement. Si cela est possible, que l'action soit
faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une
formulation des besoins la rend négociable.

Cependant, il ne s'agit pas d'une manière de parler


par qu'il faudrait suivre à tout prix. Les concepts
proposés sont des repères, destinés à faciliter l'expression de la bienveillance, et non pas des
règles à suivre. On remarquera alors par exemple si nos besoins ne sont pas clairs pour notre
interlocuteur,, ou si au contraire, les besoins de notre interlocuteur ne nous apparaissent pas
clairement.
Dans une situation de communication, l'ordre de présentation des étapes est indifférent : on
peut très bien commencer par exprimer ses sentiments (S), générés par une situation (O), puis
parler de ses besoins (B) pour présenter une demande (D). L'important est de présenter toutes
les étapes.
11.Les listes :
12.Les 4 accords Toltèques :
13.Méthode Ho’Oponopono :
Que signifie Ho’oponopono ?
Ho’oponopono est un mot d’origine hawaïenne qui signifie corriger, rendre droit. Ce terme est
aussi utilisé pour définir une tradition ancestrale qui consiste à résoudre les conflits qui
surgissent au sein d’une communauté.

Ho’oponopono permet de « rendre droit » et de « corriger » les conflits pour retrouver


l’harmonie dans le groupe.

À quel moment utiliser Ho’oponopono ?


Dès qu’une dispute, des tensions ou un regard réprobateur apparaissent chez l’autre, le mantra

« je suis désolé, pardonnes moi, je t’aime, merci »


à réciter en toi.
C’est la même chose lorsque tu ressens une contrariété, une souffrance morale et même
physique, une déception ou une frustration.

Énonce les quatre mots « je suis désolé, pardonnes moi, je t’aime, merci » pour apaiser ces
émotions négatives.

Pourquoi utiliser ces mots quand je rencontre des problèmes ?


Les mots de la formule Ho’oponopono ont une signification très éloignée de la notion de
culpabilité qui leur sont habituellement prêtés.

• Je suis désolé .................. permet de prendre conscience du problème.


Il y a reconnaissance du conflit et une prise de recul sur l’événement.
• Pardonnes moi ............... c’est se pardonner d’avoir réagi aussi intensément face à ce
problème.
• Je t’aime ......................... à toi-même. Tu t’envoies une vibration d’Amour afin de nettoyer la
mémoire qui est à l’origine de ces émotions négatives et du conflit.
• Merci .............................. à l’Univers, à ton âme, d’avoir utilisé cet événement pour te révéler
une mémoire négative.
Pourquoi dois-je réciter la formule alors que c’est l’autre qui crée le conflit ?
Lorsque tu es face à conflit, il génère en toi des émotions comme la colère ou la tristesse.

Ces émotions, c’est toi qui les ressens, pas l’autre. Et ton ressenti fait ta réaction face à
l’événement.
Cela signifie que les réactions qui s’en suivent sont issues de la colère ou de la tristesse.
Pour autant, le problème en cours ne se trouve pas résolu. Changer sa réaction face à
l’événement, c’est prendre la responsabilité de résoudre le problème en commençant par
trouver l’harmonie en soi. Les solutions efficaces apparaissent quand tues en paix.

Suis-je vraiment le créateur des problèmes qui m’arrivent ?


C’est peut-être la notion la plus difficile de cette pratique et aussi la plus libératrice.
Accepter que tu sois responsable de ton existence et des événements qui l’ont constitué,
c’est comprendre que tu peux tout changer. Plus besoin d’attendre que l’autre modifie son
comportement pour que la situation évolue, tout peut se transformer en changeant ta réaction.

Que faut-il faire après avoir récité Ho’oponopono ?


Être sans attente. Laisser faire la Vie. Il n’y a aucun objectif à cette pratique si ce n’est de
trouver la paix en soi.

Pratiquer Ho’oponopono en pensant que l’autre va venir te faire des excuses c’est perdre de
vue l’objectif principal de cette méthode : tu es le seul responsable de ta vie.

Tu sais qu’il est plus facile de changer ta réaction face à une situation que de vouloir
transformer l’autre. Quand tu cherches à changer l’autre, cela amène seulement de grandes
souffrances. Alors, prends le cours de ton existence en ayant confiance dans ce que tu fais.

« Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde » disait Gandhi

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