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D'après la le

question précédente, guidage a lieu si 0 > si


88 Mines Physique 1 MP 2006 Corrigé B, donc
sini < Sil 'max

avec Sin = -
max n1 V1 sin 6L
ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES : MORCEAUX CHOISIS
7n2

PRÉLIMINAIRE n12
La bande sinn a x = Vn12 - n22
1 spectrale des micro-ondes s'étend de 3 mm à 1 m tandis le proche
Soit, en utilisant A =
en ne
infraroug va de 800 nm à 5 Lm. Par ailleurs, c'est Heinrich Hertz qui, enque
1887, a pour n1- n2 et
la première fois produit et détecté des ondes gardamt que le terme d'ordre le plus bas en A,
gigahertz.
inax= Arcsin 2n1 |
L'ouverture uumérique vaut alors
I. GUIDAGE PAR FIBRE sin imax = 0,367
OPTIQUE

1. Fibre optique à saut d'indice Daus un


4 premier teups, considérons le cas particulier où P est en B et notons a
l'angle CBP et E le projeté orthogonal de B sur la droite
Le BCE
2 Après avoir pénétré dans la fibre, le rayon se propage jusqu'à rencontrer on en
(AC). triangle
en r = a avec un
l'interface étant rectangle en E, déduit
coeur/gaine angle d'incidence 6. D'après les lois de Snell-Descartes,
avec
il est alors en partie réfléchi dans le coeur le même angle 8 et en partie transmis BC= B E
dans la gaine avec un angle &' vériiant
COs EBOC COs
T sin6 n2 sin0'
Or, comme n2 < rn1, il existe un angle eL au-delà duquel . B D
n1 sin 6 > 2
Dans ce
cas, il n'existe plus d'angle 0' solution de l'équation précédente.
un angle 0 > BL, il n'y a pas de rayon transmis dans la
Ainsi, pour
d'incidence gaine: le rayon
-.
incident est réléchi totalement dans le caeur où il se
propage jusqu'à rencontrer
de nouveau une interface
coeur/gaine qu'il aborde sous le même angle 6 et où il est,
par conséquent, également entièrement réfléchi. Le rayon est donc guidé dans le coæur.
L'angle d'incidence critique 6t est donné par le cas limite A
n1 sin 6 =n2 Par aileurs, comne est un
(BP') plan d'onde, il est orthogonal au rayon lumineux.
Ainsi, BCP' est rectangle en P', d'où
donc par
sin 0 Sin a
Pour n1 = 1,456 et n2= 1, 410, on trouve CP= BC sin a =
a-cos
01,319 rad = 75,6 De même, ABP' est droit, ce qui conduit à
3 A l'entrée de la fibre, les lois de Snell-Descartes donne 20+a =
sini = n sinr

puisque le milieu extérieur a l'indice du vide. Par ailleurs, on déduit l'angle r de


Il en résulte a
'angle par la relation r +0+T/2 = T, soit CP=a cOs(2 0) = 2 a cos 0 -
cos 6 COs
On trouvc alors pour l'écart de cc cas
--0 phasc, notó po pour particulicr,
La première relation devient alors
Po 2 T 121 BC+CP
= -
sini= n1 cos n1 V1 sin^ 0 =4Tn1 cos0
Mines Physique 1
MP 2006-Corrigé 91

6 Coninne ou l'a vu à la question précédente, le rnode 0n doit vérifier


en pour T m
5 Champ phase p=2 0cos 0Tn COs O0L
cos m m/(2an1)
soit 0S =
m/(2a) < (n -n2) 2 n1 d 2n1af
On en m
déduit quc, pour qu'un mode
donné existe, sa fréquence f doit vérifier
NM partic entière de (2a /A)y(ni -n2)
C

2a Vn2-7
définissant une fréquence de coupure Jcn pour le mode m.

Ce dispositif se comporte comme un filtre e-haut. En effet, considérons le


cas d'une onde incidente pouvant être décomposée en une
superposition d'ondes de
même fréquence f mais possédant des angles d'incidence différents.
Dans un premier
temps, toutes les ondes dont l'angle d'incidence ne correspond pas à un mode Om Sont
coupées, ce qui induit une première atténuation de l'onde totale, atténuation qui ne
dépeud pas de la fréquence. Dans un second temps, un mode 0m n'est effectivement
transmis que si f > fem. Par conséquent, plus la
fréquence est élevée, plus le nombre
de mode transmis est important et donc
plus une fraction importante de l'onde totale
est transmise, ce qui
correspond au comportement d'un filtre passe-haut.
7 Pour que le mode fondanental soit le seul å se propager, il faut et il suffit que le
nonbre de mode NM calculé à
la question 5 soit égal à 1. Ceci est équivalent à

SOit

ou encore
Kanax = 2,07 n
2 12 n22
8 Le mode fondamental est suivant la direction
de la fibre. Il ne subit donc aucune
rélexion. Le temps nécessaire à sa
propagation est alorS donné par
T tnin = "L
En 6 =
revariche, pour 8L, l'onde fait de multiples allers-retours entre les deux
parois de la fibre. Chaque aller-retour prend un temps

T2BC=2. C cosL

T lois
Mines Physique l MP 2006 - Corrig
92 Miunes Pliysique 1 MP 2006 -Corrigé 93

et permet à l'onde de progresser d'une distanee 1 0 En r = a, on doit avoir n(a) = n2, soit

= 2a
d 2BC sin OL tan &u
le long de la fibre. Il faut donc à l'onde
PC1)=1
Les rayons guidés sont les rayons qui restent dans le cceur de la fibre et ne pé-
L 1L cos b ètrent donc pas dans la gaine. Par conséquent, ils n'explorent jamais la région r> a.
N= On en déduit que, pour un rayou guide, il n'y a pas de solution à l'equation [1) quandr
2 a sin bu
aller-retours pour parcourir toute la longueur de la fibre, soit un temps total est plus grand que a, ce qui est le cas si

Tmax=NT = L nr) -1<0 quaud T


C SinBL 2 c n1 sin 0
Or, dans le domaine r>a, l'indice est celui de la gaine done n(r) = n2. On en déduit

On en déduit que les rayons guidés sont les rayons qui vérifient
AT =(n1
Tl2 - na)*
2 1<0
Pour le débit maximal de la fibre, il vient alors
212 sin0o

R == C sOit sin eo ,2sin0


LA
Comme 0<0 ,
<n/2 cela équivaut à
sin 6o >sin 6L
donc une
L'énonce demande de calculer Rmak d'e donner évaluation nuné-
rique. Cependant, aucune valeur pour L n'est disponible. Il est donc vraisem- La fonction sinus étant croissante sur [0, 7/2), il vient
blable qu'il y ait ici une erreur d'énoncé.

Ainsi, seuls les rayons qui pénètrent dans la fbre avec un angle o supérieurà

2. Fibre optique à gradient d'indice


langle défini à la question 2 peuvent étre guidés dans la ibre. Or, on a vu à
O
la question 3 que, dans ces conditions, l'ouverture numérique vaut

Sin max Vn1 - n22


9 Le rayon incident péntre dans la fibre en O. D'après les lois de Suell-Descartes, Les rayons guidés, et par
conséquent l'ouverture nunmérique, sont donc les mêmes
le rayon transmis est alors dans le plan défini par le rayon incident et la normale à dans le cas de la fibre optique à saut d'indice et dans le cas de la fibre optique åà
l'axe de la fibre, Oz. Or, puisqu'il contient 1l'axe Oz, il est un plan de
l'interface, ici gradient d'indice. Seul le trajet des rayons guidés dans la fibre change.
symétrie de la fibre. On en déduit que la propagation du rayon se fait dans ce plan.
Le problène est similaire à celui permettant de déterminer si un mobile at
Pour comprendre qualitativement l'argument de symétrie, on peut se dire teint le sommet d'une côte en utilisant la conservation de
l'énergie mécanique
a
qu'il n'y pas plus de raison que le rayon tourne plus «à gauche » réquation correspondante est d'ailleurs presque la même; seul le potentiel,
| qu'« à droite » : il va donc tout droit. donné essentiellement par F, est différent). Si le mobile atteint le somnet de
la côte, il a alors une vitesse bien définie au sommet. En
revanche, s'il ne
un point (r, z) de la de l'énergie mécanique donne pour cette vitesse
Déterminons à présent l'equation de la trajectoire du rayon. En
la fibre, on a atteint pas, conservation
un résultat complexe: elle n'est pas physiquement définie.

tan 0(r) r dr trajectoire du rayon dans 'espace des


11 Pour
est
un angle d'incidence e fixé, la
paramétree ("(), dr/dz(=), où r(z) et dr/dz(z) sont
0
phases donnée par la courbe cette
d'où (d) =
solutions de l'équation [11. Or, équation présente des symétries particulières:
sin 0 sin^0 Elle est invariante par le reuversement 2 - z , que l'on peut également écrire
Par ailleurs, n(r) sin 0(r) = Cte = n1 sin Oo
dr r
dz da
On en déduit Par conséquent, le portrait de phase doit être invariant par synétrie axiale par
n2 sin G%| rapport åà l'axe des r.
94 Miues Physique 1 MP 2006-Corrige Miues Physique 1 MP 2006- Corrigé 95

Le prolongemeut de F(u) aux u négatifs étant nécessairement une fonction jusqu'ici, la trajectoire obtenue après application des symétries est nécessairement
paire en raison de la symétrie cylindrique du probl ne, l'équation est également ferinée. On en déduit que les rayons guidés suivent des trajectoires oscillantes et
invariante par renversement de r périodiques dans la fibre.
Cn revanche, les rayons non guidés traversent le ceur puis continuent leur course

dr dr
dans la gainc.
dz dz r
ce qui inpose que le portrait de phase possède égalen1ent une symêtrie centrale. dz
Démontrous plus en détails que P(u) est paire. Dans le cas le plus général,
F est une fonction de tout l'espace: F(r,0,z) avec r 0 , 0 0< 2T et
z réel. Si on étend le domaine de r aux réels négatifs, on doit identiRer les
(7,0, ) et 0 + Par pour que F reste univaluée
points T,
(-r, 2).
lors de son extension aux réels négatifs, il faut
conséquent,
F(r,0,)= P(-r,0 +
T, z)
Toutefois, F respecte la synétrie cylindrique et ne dépend douc ni de 0,
ni de z. La relation précédente se réduit alors à

Fr)=F(-) Ceur
F est ainsi une fonction paire de r et, par conséquent, de u lorsqu'on cffectue gaine 'gaine
le changement de variable ru =r/a
12 On a vu à la question 8 que le débit numérique maximal est l'inverse de la
différence de tenps de parcours AT. On a donc
De ces symétries, il résulte que le portrait de phase complet peut-ètre déduit du
quart de plan (r > 0, dr/dz > 0) sur lequel on peut directement tracer dr/dz = S(r)
puisque l'équation [1] ne dépend p a explicitement de z . On distingue alors deux cas: R&rad.ind.
inax

= s'annule
T171 T2.
S i 6L 0o il < a tel que dr/dz 0. En effet, dr/dz
T/2, existe r
s'il existe un r tel que En utilisant le résultat de la question 8, on trouve alors:

RErad.ind.
Oo
Tn2 sin2 F)sin
0, Rsaut -2T2 n1- T2 65,4
1 sin 8e 1- sin 0o Car n2 = 7l1 SIn UL On en conclut que l'utilisation de fibres à gradient d'indice permet d'augmenter le
soit
sin ()= sin débit du dispositif de plus d'un ordre de grandeur.
1
Ou encore F sin" do< 1 si 0o>O à fibres optiques à saut d'indice permette d'assu-
Iinaginez qu'un dispositif
1- sin" 6 rer un débit de 10 Mb/s. En basculant sur des fibres à gradient d'indice,
Il existe donc on atteint des débits de l'ordre de 650 Mb/s!
Or, F(u) est une fonction croissaute variant de 0 à l sur [0, 11.
nécessairement unr < a vériiant la relation ci-dess us. Dans ce cas, la trajec-
> 0) est une courbe
toire sur le morceau de portrait de phase (7> 0, dr/dz
décroissante coupant les deux axes.
même
.Si 0< 0o < OL, il n'existe pas de r tel que dr/dz s'annule. En elfet, par le
raisonnement que précédenment, on montre qu'il n'existe pas de r <a tel que
càs. Or, pour r >a, la fonction F est constante, ce qui implique que
cela soit le
dr/dz l'est également. Sur le morceau de portrait de phase considéré, les courbes
décroissantes
correspondant à ce cas sont donc des courbes coupant ll'axe dr/dz,
pour r>a.
pour r a et devenant constantes (droites horizontales)
Des considérations précédentes, on déduit le portrait de phase complet représenté
=
u". Comme les trajectoires des rayons guidés, c'est-à-dire
ci-dessous pour F(u)
tels que Bz < 0o < T/2, coupent les deux axes sur le morceau de portrait considéré
96 Mines Physique l MP 2006 - - Corrige
Mines Physique 1 MP 2006- Corrige 97

internédiaire de PM est bien calculée comme une petite fluctuation de OM


II. ANTENNEs RAYONNANTES mais le terme de phase final n'est pas, a priori, d'ordre 1 mais bien d'ordre 0:
= z cos 0 = cos 6
1. Rayonnement å grande distance
et A
pouvait être du même ordre de grandeur (ce sera le cas dans les partics
La zoue suivantes), p n'est donc pas petit devant 1 et il est ainsi justifié de négliger
13 de rayonnement est la région dans laquelle les termes de
rayonne-
ment dominent les autres termes, en les ternes de fluctuation devant la contribution de la phase.
particulier les contributions du dipôle statiquc.
Cette région correspond à
r> A. Se placer dans la région de rayonnement est une
hypothese indispensable pour obtenir l'expression du champ rayonné donné dans 16 E (M,t) est la sonm1ne des contributions des éléments dz de l'anteune, soit
l'énoncé. I! faut égalemcnt quc les particules chargées à
l'origine du rayonnement EM,) dE (M,1)
une
soient dans un régime non relativiste et que l'onde émise ait
longucur d'onde JP¬antenne
grande devant l'extension spatiale du dipôle.
iw lo(e)da eiwt e-iw PM/c sin 0 ug
14 Soit o
la densité linéique de charges négatives 4TEnE
sence de courant, llantenne est localement neutre
(portées par le réseau). En l'ab-
donc un élément dz d'antenne
porte
exp
la charge négative adz et la charge positive - o dz. De
plus, les barycentres de ces
charges sont superposés. En présence d'une tension, le barycentre des charges néga-
E(M,t) 4TE0C*2 lp giw(t-r/e) sin 6dz
J-L f(z) C
(iz cos uo
tives se déplace d'une distance l le long de l'axe z
(le barycentre des charges positives Les surfaces équiphases de ce champ de vecteurs, définies comme les plans solu-
ne bouge pas puisque les
charges positives sont liées au réseau cristallin) créant ainsi des sphères centrées en O. Par conséquent,
=
tions équations w(t-r/c)= C, sont des
un dipôle
électrique dp oa dz e. Par ailleurs, le mouvement des charges électriques l'onde émise par l'antenne est bien une onde sphérique à grande distance.
correspond à un courant I = al. On en déduit:
2. Antenne dipolaire
d-I(z,4) dz
15 On part de l'expression de dEp (M, T) qui s'écrit 17 D'après la question precédente, on a

t -PM/C) sin 0 u iu(t-r/¢) sin 0dz f(z) exp (iz cos 0) u


-L
dEp(M, t) 4T1E0 C E (M,t)= 4TEQ C2T
- sur z
Il faut donc calculer l'intégrale en tenant de la relation
iwlz,t PM/c) dz compte
sin 6 u
4TE0 C
1 -
iwlo f(:) dz iute-iw PM/c sin 0 up
4T Eo C* e?(w/c) : cos 0
dp(M, t) = dE (M, t) etw (OM-PM)/c
da o)e- dz con(
en supposant f(0) # 0
(eim(z/2 L) (1+cos 0) e-iT (=/2L) (1-cos 6))
On en déduit que le déphasage p entre d E (M, t) et dEo(M, t) est
L (ei(r/2) (1+cos 0) -e-i(7/2) (1+cos 0))
c
=(OM-PM) iT (1 +cos0)
L
=
(e-i(T/2) (1-cos 0) - ei(T/2) (1-cos 0))
Or, = -
PM (PO +OM)2 PO?2 +OM2 +2 PO OM =2+r2 2zrcos 0 *-iT(1 -cos )
L (e(m/2) cos 0 +ei(7/2) cos0)
d'où
OM-PM =r-71-2 cos +( z cos0 T(1+cos6)
Tl en résulte (e-i(/2) cos+ ei(T/2) cos8)
P z cos6 TT(L-cos 6)
2L 2L
cos
On n'a pas tenu
coniple, daus l'expression de dEo, du fait que sin &/r uj T(1 +cos0) 2cOs 1-cos 0 cos)
dépend du point P. Cela se justifie par le fait que tenir 4L
conduirait à inclure des corrections petites devant le conpte de ces ternes m(1- cos20) cos( cos)
terme d.phase. En eltet,
il ne faut pas se laisser induire en erreur
par l'énoncé quí parle de l'ordre
le plus en bas z/T,
suggérant le calcul d'un terme correctil. L'expression
da f(e)e* ncos( coas
98 Mincs Physique 1 MP 20O6-Corrigè Mines Physique 1 MP 2006 Corrigé 99

Cette expression donne finalement pour E (M, t), après siuplification, En iujeciant la valeur de (IT): dans l'expression de P, et en intégrant pour p variant
de 0 à 2 T, on trouve finaleincut
= o Cos(cos0
E (M, t) 2T EoC sin 6 esp (t-)] cOs cos0
P, 4To E0 c Jo Snt
18 L'onderayonnée est une
onde monochromatique se
propageant daus le vide.
Par conséquent, E et B sont orthogonaux entre cux et Ou pourra remarquer que la puissance totale rayonnée P, est indépendante
à la direction
de propagation. L'onde étant splhérique de centre O, la orthogonaux de r. Ce résultat traduit la conservation de l'énergic pour une onde sphérique.
direction de propagation est
donnée par up. On a donc

E B 0 E ur =0 et on obtient pour l'intégrale A la valeur


B =0 20 Avec la calculatrice,
Par ailleurs, les norines des champs
électrique et magnétique sont liées par
Ell = c|| BI
A-1,22
En utilisant l'approximatiou coscos00,95sin*0, on trouve
On peut donc en déduire B de E et u, par la relation
x =

= A0,952sin0 do =0,952 1,20


B (M, t) u, A E(M, )|
Le caleul approché donne donc une trés bonne évaluation de A (à moius de 2% prês).
Le vecteur de Poynting est défini par
l'expression de Pr, ou obtient immédiatement
-
21 A partir de
AB En (T n E) =

HoC eo c|| E|| A


9R 73 N
Donc, en utilisant 2T E0 C
l'expression de E, déduite de l'expression de E obtenue à la
question précédente en prenant la partie réelle, on obtient
-
la question 20 et l'expressiou du vecteur
22 En utilisaut l'approximation proposée å
12 cos cos0) de Poynting obtenue à la question 19, (II); s'écrit sous la forme approchée
4TE0 C r2 Sin 0 Ccos 0
11 cos 0,932 sin0
Pour calculer le vecteur de Poynting, il faut 8T2EDc rá sin6 8 T2 E0 C r2
repasser en notation réelle. En ef-
fet, le travail en notation complexe suppose des équations linéaires (afin de De meme, P(0)sin20
pouvoir effectuer leur décomposition en modes de Fourier) alors que l'expres-
sion du vecteur de Poynting est une relation ce qui perinct d'obtenir une description approchée du comportement de p(®), repré
quadratique. senté sur le dessin suivant.

19 La puissance moyenne totale rayounée au travers d'une sphère dc rayon r est le


lux à travers la sphère S, de la valeur moyenne dans le
temps du vecteur de Poynting 0,5+
notée (TT)

P, (T) dS EI)a r sin 0de dp


=JS/
est sa
La valeur noyeune dans le ternps du vecteur de
Poynting valeur noyenne sur
une période, soit

-0,5
Sur le graphique douné dans l'énoncé pour la fonction cos (T/2 cos 0), on voit
1 2 cos( que cette dernière est monotone sur [0, T/2] et qu'elle atteint son maximum en m/2.
.
4T? E0c r2 sin20 Par ailleurs, on verifie aisément qu'elle est paire et de période r . Par
- périodique cousé
quent, le naximum absolu de la fonction est atteint. en r/2, de même que pour ( )
et p{0) (cn raison de la mouotonie). On retrouve ce résultat tant sur le dessin que
(II) 3T? E0C o coo)
sin0 dans l'expression approchée.
car(a (-)=
100
Mines Physique l MP 2006
Currigè Mines Physique 1 MP 2006 Corrigé
101
3. Réseaux d'antennes dipolaires L'amplitude du champ est maximale lorsque sin(®/2) = 0, donc pour des va-
leirs Pm, avec n entier, telles que

23 En ntilisant. le -
Tn
vu
résultat de la qu0stion 17 pour 0
a/2, obtlent imunediate-
rnent, puisque u r/2 =-u
Ou en déduit que l'aunplitude est maxiinale pour des angles polaires pm v¢rifiant

EoTac exoftu(t-)] 2T
= 2T 27TC
a sin pm SIPm"|
Pour déterminer E,, on néglige la variation
ci étant très faible puisque r > Na. On ne
d'amplitude par rapport à Eo, celle- 26 L'amplitude du champ E(4) est donnée par
considère donc que le
deux contributions à prendre en déphasage. Il y a olsin (N 4/2)|
compte:
L a première
BP)2TEocT| sin (4/2)
vient de ce que le courant I, est déphasé d'une phase -pi par ce qui, au voisinage de zéro, donne
rapport au courant lo.
La seconde est due à l'avance (pour p >
0) avec laquelle l'onde issue de Ap Nol =E(0)|
atteint M par rapport à l'onde issue de O. On E(P) 1 o l N/2| 2 T EQ C T
exprime c e terme un calcul 2T6r| t/2 |
-

=
identique à celui réalisé à la question 15 en substituant pa à z et par
T/2 p à 0. est du pic m 0 ainsi que l'amplitude maximale du champ.
On trouve alors une contribution valant sin E(0) l'auplitude
pKa p.
à =
Pour caractériser la largeur du pic central, qui correspond am 0, donc =0,
on peut repérer le premier point où E(¢) s'annule pour 9 > 0. Ce point correspond à
A la question 15, les deux sources étaient l'extrémité « droite» du pic central et il est donc donné par le plus petit é strictement
distantes de z tandis qu'elles sont
ici séparées de pa, d'où la substitution z
pa. Par ailleurs, les sources positif tel que
étaient alignées suivant l'axe Oz, qui était
également l'axe de référence pour
sin( 0
l'angle 6. Ici, les sources sont alignées suivant l'axe Oy tandis que l'axe de
référence pour p est Oc. Ceci conduit à la substitution 0
+T/2- p.
(-
ce qui correspond à N= T
En combinant ces deux termes et en on
introduisant 9, obtient
soit Sin p=
=
A
2 TE0 CT
exp u(- ) - ip On pose à présent. P o +0p
Eo exp(-ipt)
où po désigne l'angle polaire du pic principal. Si l'on suppose dp petit devant 1,
24 Le champ E (M) est la somme des contributions des champs E,(M), soit le membre de gauche de l'équation précédente devient

2T A Sin(o +ôp) TSin po cos op +cos po sin dp)


E-E-E, p=0 P=O
SIn po - dp cos o

=
N
E =
e Lo e-it s i n (po + op) = -0p cosPo

sin (N P/2)-i (N-1) */2


sin(/2) d'où 0Pl
on
d'où
aN cos Po
déduit E en prenant la partie réelle et donc
La en
1/N. Il est ainsi de plus e n plus étroit,
largeur du pic principal varie donc
le nombre d'antenes du réseau.
1o sin (N A/2) sin(-)-(N- de mieux en mieux déini, lorsqu'on augmente
1)2| Le nombre et l'orientation des grands lobes n e sont pas aftfectés par N,
ceux-ci
27
25 Par définition, = v - Ka sin p, donc étant donnés par les solutions de l'équation de la question 25 avec

- Kag d<+Ka
-Ka ÍSV+ Ka on a vu à la question précédente que
équation qui ne dépend pas de N. En revauche, à
Par conséquent, E(P) n'a pas de sens en dehors de ce est proportionnelle à N, ce qui correspond
domaine. l'anplitude du chanp dans c e s lobes
102 Mines Mines Physique 1 MP 2006Corrige
Physique 1 MP 2006-Currigé 103

une .
expression de la puissance rayonuée en N Au contraire, l'anplitude des lobes
On déduit de E la valeur moyenne dans le temps de l'anplitude du vecteur de
secondaires reste d'ordre 1 en N lorsque N devicnt grand. Ils
apparaissent alors négli Poynting
geables devant les lobes principaux. Enin, on a vu égalcment à la questiou précédente
que la largeur des lobes principaux variait en 1/N.
= R(P)
Le nombre de lobes secondaires peut-ètre ()= EE 8
lo¬o
approché par le nombre de zéros de E(L) m CT
=
sur son domaine de définition. En effet,
chaque lobe est encadré par des zéros de cette = l, qui corres-
fonction qui sont dounés par les conditions Sur le domaine |z| 1, cette lonction atteint s o n m a x i m u m i en z
= alors en déduire l'expression dle p(p) définissant le diagranmme
pond à p 0. On peut
de rayonnement
et
in(9 p(P)
(TT RN(P)
Si l'on ne tient pas compte de la seconde ()t max 22N
condition, qui vieut du fait qu'au sommet
des lobes principaux sin(ND/2) est nul, on obtient
une bonne
approximation du la dérivée de la
nornbre de lobes secondaires par le nombre de solutions de La dérivée du diagranme de rayonnement est donc donnée par
fonction RN (p) soit
= k T, - Ka< < +Ka , k entier dRNdN P+PN dPy
ce qui revient à chercher le nonbre d'entiers d
compris daus l'intervalle

do dzN+PN

Ce dernier est donué par


(+)N = iKa cos(p) z N (1 + z ) - i P - iKa cos(p) z' N (1 + z)N') PN

= iKa cos(p) N RN(e) -E)


On en conclut que le nombre de lobes secondaires varie commme N.
= =
on en
En remarquant enfin que
p) ¢(p),
®(T- déduit finalement que la distri- iKa
bution des lobes admet une
cos(p) N RN(P)142
symétrie d'axe (Oy), c'est-à-dire suivant l'axe du réseau
d'antennes.
-2NKa cos(p)sin (Ka sin )
dp 1
28 Avec ce nouveau choix de courant (et v == 0), on a
RN(p) et |1 + z| sont des fouctions positives et cos p est positif sur J0, 7/21.
i N! Or, la fonction sinus est positive sur ]0, T|, donc si le rapport a / est tel que
ep (N-p) expli(-)+ipKa sinpl i sinp < T pour 0<p<
=
N! 0<2T
Eo1(N -p)! c'est-à-dire si a vórifie a < A/2, alors la dérivée de R»(p) sur ]0, 7/2| est négative,
assurant que le diagramme de rayonnement est une fonction décroissante sur cet
soit
N! intervalle.
E-EoTIND-E. [(1 +a"- "| Par ailleurs, sur cc même intervalle, p s'annule si Rn s'annule et donc si Pn
s'anuule. Or, PN ne peut s'annuler que si z= -1, c'est-à-dire s'il existe p tel que

Car N! 2T sin(p) = T
p=oD(N-P)!=
(1 + z)N
CependaLnt, pour p variant sur J0, T/21, on a préc deinment- imposé
Il semble qu'il y ait ici une petite erreur d'énoncé. En 7
le résultat
eftfet, on ne trouve pas 02T sinp <
exactemeut
Le dingranune de rayonneinent ne s'annule donc pas sur 10, T/2.
suggéré par l'énoncé (c'est-à-dire un sinple facteu
(1+z)") en raison du terme -z qui Peut-être 1'auteur de l'énoncé
a-t-il oublié qu'il considère N antennes apparaît.
et non N+1. On peut donc soit
préciser 29 La nodulation de phase permet d'obtenir des faisceaux d'énission très étroits
Explicitement
le terme en z.
qu'on suppose qu'il y a N+1 anteunes, soit choisir de
négliger pour N sulfisaunent grand et dont on peut ajuster la direction en jouant sur
De tels faisceuux sont adaptés à des systêmes tels que des radars: on émet un faisceau
on choisit de intense dans une direction bien définie et on détecte le signal réfiéchi, ce qui nous
négliger terme en z .
Dans la suite,
inforine sur ce qui se trouve dans la direction du faisceau.
4
Mines Physique l MP 2006-
Corrigé

La modulation
d'amplitude étudiée permet quant à elle d'oblenir un faisceau
plus uniorme dans le plan
de l'énoncé. Elle est orthogonal aux anteunes com1ne le montre la
adaptée aux cas où l'on veut figure 15
la puiosance d'une cullectivn émetlre une onde étendue avec
d'antennes plutôt qu'avec celle d'une
On note par ailleurs antenne seule.
que la puissance
le plan Oz par une antenne maximale émise par unitó d'angle solide da1s
seule est. en Lo. En
énmise par unité d'angle solide revanchc, la puissance maximale
par une collection d'antennes est en
la conservation de 24 1. Or, d'après
l'énergie, une collection de N antennes
ne peut
puissance totale supérieure à N fois celle émise pas émettre une
est par une seule
antenne. Ce rayouneinent
donc très fortement confiné
(pour N grand) dans le plan rOz et
puissance n'est mise en dehors de ce presque aucune
plan.

Par exemple, si on suppose que le rayonnement. est


par unité d'angle solicle unitorme, de
2 los dans un « disque » d'épaisseur puissauce
et nulle en-dehors de ce
disque, la puissance
angulaire S0
totale émise est. de l'ordre de
22N Io2 x 2T 60
Pour assurer la conservation de
celle émise par N l'énergie, il fant. que cetle puissance égale
antennes, que l'on peut prendre de l'ordre
On en déduit de 4 TNlo.
lépaisseur angulaire
2N

qui tend vers 0 pour N com1ne


5052N
grand, attendu d'après l'lhypothèse de confi-
nement.

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