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Nechma Mohamed Lamine
Nechma Mohamed Lamine
Année : 2019
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de : MASTER
DEVANT LE JURY
Avant tout je tiens à remercier Le Seigneur Dieu tout puissant qui m’a donné la faculté,
le courage et la force d’atteindre ce niveau.
Mes sincères remerciements s’adresse à mon aimable encadreur madame Z. Djaghout
enseignant à l’université d’Annaba qui, par son expérience et son efficacité n’a ménagé aucun
effort pour mener à bien ce travail avec moi.
Mes remerciements s’adressent également à tous mes enseignants qui ont pris part dans ma
formation, je remercie aussi mes camarades du groupe pour leur soutien moral.
I
DEDICACE
II
RESUME
Les progrès récemment réalisés dans les domaines de l’électronique de puissance et des
calculateurs en temps réel ont permis depuis peu l’essor des variateurs de vitesse pour les
machines à courant alternatif.
Le moteur asynchrone, grâce à sa robustesse, son faible coût et sa simple construction s’impose
de plus en plus dans le domaine des entraînements à vitesse variable.
Nous présentons dans ce mémoire la technique de commande dite : DTC (commande directe
du couple) d’une machine à induction.
Cette stratégie de commande proposée par Takahashi en 1985 pour concurrencer la méthode de
commande par orientation du flux (FOC).
Recent advances in the field of power electronics and real-time calculators have recently led to
the development of variable speed drives for AC machines.
The asynchronous motor, thanks to its robustness, low cost and simple construction is
increasingly required in the field of variable speed drives.
We present in this paper the control technique known as: DTC (direct torque control) of an
induction machine.
This control strategy proposed by Takahashi in 1985 to compete with the method of control by
flow orientation (FOC).
III
RESUME
أدت التطورات األخيرة في مجاالت الطاقة االلكترونية واآلالت الحاسبة في الوقت الحقيقي قد مكنت مؤخرا من تطوير
متغيرات السرعة لآلالت التيار التردد المتغير المحرك الغير المتزامن ،ودلك بفضل متانته ،وانخفاض التكلفة والبناء
البسيط ،ويتزايد المطلوب في مجال محركات السرعة المتغيرة.
في هدا العمل المتواضع نقدم تقنية التحكم في عزم الدوران الغير المباشر آلالت الحث.
استراتيجية التحكم هده التي اقترحها تاكا هاشي في عام للتنافس مع طريقة التحكم في اتجاه التدفق.
III
SOMMAIRE
Remerciements .......................................................................................................................... I
Dédicace.................................................................................................................................... II
Résumé ....................................................................................................................................III
Sommaire ................................................................................................................................ IV
Liste des symboles ............................................................................................................... VIII
Liste des figures ....................................................................................................................... X
Introduction générale ............................................................................................................... 1
1. Introduction ................................................................................................................................. 12
1.1. Hypothèses simplificatrice ............................................................................................... 12
2. Mise en équations de la MAS ............................................................................................ 13
2.1. Equations des tensions ....................................................................................................... 13
2.2. Equations des flux .............................................................................................................. 14
2.3. Equations mécaniques ....................................................................................................... 15
3. Transformations triphasé - biphasé.................................................................................. 15
3.1. Transformation de Concordia ......................................................................................... 17
3.2. Transformation de Clark .................................................................................................. 18
3.3. Transformation de Park ................................................................................................... 19
SOMMAIRE
1. Introduction .................................................................................................................................. 27
2. Description de l’onduleur triphasé .......................................................................................... 27
3. Modélisation de l’onduleur de tension ................................................................................... 28
4. Principe de la commande par hystérésis ................................................................................. 30
5. Principe de la commande par modulation de largeur d’impulsion .................................. 30
5.1. Modulation de largeur d’impulsion sinus-triangle .................................................... 31
6. Principe de la modulation vectorielle ..................................................................................... 32
Conclusion .......................................................................................................................................... 34
Vs tension statorique.
Vr tension rotorique.
Rs résistance statorique.
Ls inductance statorique.
Rr résistance rotorique.
Lr inductance rotorique.
Ld inductance directe.
Lq inductance transversal.
φs flux statorique.
φr flux rotorique.
VIII
LISTE DES SYMBOLES
Te periode d’échantillonnage.
Ce couple électromagnétique.
Cr couple résistant.
VIII
LISTES DES FIGURES
Fig. IV. Principe d’orientation du flux rotorique par la commande vectorielle ............... 8
Fig. I.1. Structure diphasée de la machine asynchrone dans le repère (d, q) ................... 16
X
LISTES DES FIGURES
Fig. III.1. Schéma de principe du découplage de la MAS montrant analogie avec le MCC
.................................................................................................................................................. 36
Fig. III.10. Comparateur à hystérésis utilisé pour contrôler le flux statorique ............... 47
Fig. III.11. Comparateur à hystérésis a trois niveaux utilisés pour le couple (Ce) .......... 50
Fig. III.16. Table généralisée pour le choix des vecteurs tensions .................................... 57
Fig. III.17. Table de commutation définit par Takahashi avec les vecteurs nuls ............ 58
Fig. III.19. Schéma de la structure générale direct du couple d’une MAS ....................... 59
X
LISTES DES FIGURES
X
INTRODUCTIONS GENERALE
1
INTRODUCTIONS GENERALE
De nombreuses études ont été faites pour mettre au point des commandes performantes de la
machine asynchrone à cage.
La commande scalaire qui est bien adaptée à certains types de variateurs, elle ne permet pas de
contrôler la machine en régime transitoire et en faible vitesse, elle ne convient plus pour réaliser
un positionnement de la machine asynchrone.
La commande vectorielle par orientation du flux rotorique a été développée pour supprimer le
couplage interne de la machine. Cependant, bien qu’elle donne des performances élevées à la
machine asynchrone, le contrôle vectoriel par orientation du flux rotorique présente un certain
nombre d’inconvénient :
• Utilisation d’un capteur mécanique (fragile et coûteux). Quand on n’utilise pas ce capteur
(variateur sans capteur de vitesse), les performances de la machine sont dégradées
2
INTRODUCTIONS GENERALE
La commande directe du couple (DTC : direct torque control) vient pour pallier les
inconvénients inhérents de la commande vectorielle.
- le deuxième chapitre est consacré à l’étude du convertisseur de fréquence ainsi que ces
différentes techniques de commande
- le troisième chapitre est réservé à l’étude des différentes techniques classiques de commande
et la commande directe du couple et du flux.
En fin de ce mémoire nous présentons une conclusion générale de cette étude [1].
3
ETAT DE L’ART
4
ETAT DE L’ART
Une machine triphasée équilibrée, alimentée par un réseau triphasé constitue, dans sa
totalité une entite non linéaire, ce qui complique son processus de commande.
Cette machine est composée d’un stator formé par trois bobines identiques d’axes de références
𝑆𝑎 𝑆𝑏 𝑆𝑐 régulièrement décalées entre elles de 2π /3. L’axe de la phase Sa est pris comme
référence angulaire, et d’un rotor qui est équivalent à trois bobines d’axes de références 𝑅𝑎 𝑅𝑏
𝑅𝑐 décalées entre elles également de 2π/3. Ces trois bobines sont évidemment court-circuitées
sur elles-mêmes et la machine est représentée schématiquement sur la figure I [2].
-Principe de fonctionnement :
60 f
N S
;[tr / min] (0.1)
p
Soumis au champ tournant crée par le stator, les enroulements rotoriques sont le siège d’un
système de forces électromotrices triphasées engendrant elles-mêmes trois courants rotoriques.
5
ETAT DE L’ART
Ces courants rotoriques par leurs effets vont s’opposer à la cause qui leur a donné naissance.
Ainsi, les effets de l’induction statorique sur les courants induits rotoriques se manifeste par un
couple électromagnétique qui lance le rotor à une vitesse N en essayant d’atteindre la vitesse
synchrone mais en vain. Il est évident que le couple s’annule si le rotor arrive à tourner à la
vitesse synchrone. Le fonctionnement du moteur est donc caractérisé par le glissement défini
ainsi :
g N N s
(0.2)
N s
- Commande scalaire :
Cette commande est l’une des plus anciennes, développée pour le réglage
de la vitesse des machines asynchrone, figure II. La structure de cette technique est très simple.
Son principe est basé sur la modélisation en régime permanent de la machine asynchrone. En
cherchant à maximiser les capacités du couple, le flux doit être maintenu, dans une large plage,
égal à sa valeur nominale correspondant au maintien du rapport tension/fréquence (V/f)
constant. De Part son fondement, cette technique est sensible en régime transitoire aux
variations paramétriques à savoir la résistance statorique. Deux types de contrôle scalaire sont
considérés dans la littérateur :
Contrôle scalaire direct : Ce type contrôle consiste à réguler le flux. Cela nécessite sa mesure
ou son estimation. Cette méthode est plus compliquée à mettre en œuvre, en raison du coût des
capteurs et de la qualité des signaux obtenus. On procède plutôt à une estimation ou une
observation d’état.
6
ETAT DE L’ART
-Commande Vectorielle :
Ce qui permet de contrôler le flux de la machine avec la composante Isd du courant statorique
qui est l'équivalent du courant inducteur de la machine à courant continu. Tandis que, la
composante Isq permet de contrôler le couple électromagnétique correspondant au courant
induit de la machine à courant continu.
7
[TITRE DU DOCUMENT] ETAT DE L’ART
8
[TITRE DU DOCUMENT] ETAT DE L’ART
Dans le cadre de notre travail, Nous allons nous limiter à étudier la version indirecte de la
commande vectorielle. Cette version, basée sur les équations de la machine dans le référentiel
tournant, présente l’avantage de ne pas nécessiter la mesure ou la reconstitution du flux mais
exige la présence d’un capteur de vitesse ou de position du rotor.
9
[TITRE DU DOCUMENT] ETAT DE L’ART
La commande directe de couple (DTC), est une structure de contrôle des machines
asynchrones, figure V. Elle a été proposée au milieu des années 80 par Takahashi et Noguchi
et Depenbrock. Depuis, plusieurs travaux de recherches ont permis de développer avec
exactitude la connaissance de cette commande. Son principe est basé sur la détermination
directe de la séquence de commande appliquée aux interrupteurs de l'onduleur de tension, qui
permet de sélectionner le vecteur spatial de la tension statorique. Deux variables sont contrôlées
: le flux statorique et le couple électromagnétique. Ces variables sont commandées par des
régulateurs à hystérésis. L’objectif de cette méthode est de garder le flux statorique et le couple
électromagnétique à l’intérieur de ces bandes d’hystérésis. La sortie de ces contrôleurs
détermine le vecteur de tension optimal à appliquer à chaque instant de commutation. Cette
méthode présente plusieurs avantages par rapport aux méthodes conventionnelles, notamment
le temps de réponse du couple, l’amélioration de sa robustesse vis-à-vis des variations
paramétriques de la machine, l’absence de transformation de Park sur des axes tournants.
D’autre part, cette méthode est classée dans la famille des commandes sans capteur (vitesse,
position), nécessite la maitrise des harmoniques de couple qui entrainent de nombreux
problèmes, pouvant conduire à un vieillissement précoce du système [3].
10
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
11
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
1. Introduction :
Modélisation de la machine asynchrone triphasée (MAS). Dans un premier lieu, on
donnera de manière explicite le modèle mathématique de la machine asynchrone (Equations
électriques et mécaniques) dans son référentiel triphasé. Puis, on réduira l’ordre du système par
une transformation dite de PARK. Cette transformation modélise la MAS dans un nouveau
référentiel, biphasé cette fois. Dans un dernier lieu, on donnera la simulation numérique des
différentes grandeurs de la MAS. Dans les pays industrialisés, plus de 60% de l’énergie
électrique consommée est transformée en énergie mécanique par des entraînements utilisant les
moteurs électriques. Le modèle mathématique d’une Machine Asynchrone (MAS) nous facilite
largement son étude et permet sa commande dans les différents régimes de fonctionnement
transitoire ou permanent. La représentation de la machine asynchrone par des équations selon
le système triphasé donne un modèle, dont les équations sont à coefficients variables en fonction
du temps. Dans le but de faciliter leur résolution, on a recours à une modélisation dite «
transformation de Park », qui consiste à transformer le système triphasé en système à deux axes
orthogonaux. L’élaboration d’une telle modélisation est indispensable pour l’étude du régime
de contrôle du flux, de couple, de régulation de tension et de vitesse. Dans ce chapitre nous
nous intéresserons à la modélisation de la machine asynchrone par :
12
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
V sa
I sa sa
Rs
0 0
d
V sb 0 R s
0 I sb dt sb (1.0)
V sc 0 0 R s I sc sc
Ou bien :
V R I dtd
s s s s
(1.1)
V ra R r 0 0 i ra
d
ra
(1.2)
V rb 0 R r
0 i rb
dt rb
V 0
rc 0 Rr rc rc
i
Ou bien :
V R i dtd
r r r r
(1.3)
Le rotor est en court-circuit, donc les tensions rotoriques sont nulles et on peut écrire
0
0
R i dtd
r r r
(1.4)
0
13
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
I sa i ra
sa
sb
Ls I sb M sr
i rb (1.5)
sc
I i
sc rc
Pour le rotor :
i ra I sa
ra
rb L r
i rb
M rs I sb (1.6)
rc
i I
rc sc
Telque : M M
sr rs
t
(1.7)
Où :
Ls M M
L
s s
s
M s L s M s (1.8)
M M L
s s s
Lr M M (1.9)
L
r r
r
M r L r M r
M M L
r r r
14
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
2 2
cos cos(
3
) cos( )
3
2 2
M M M 0 cos( ) cos cos( ) (1.10)
3
sr rs
3
cos( 2 ) cos(
2
) cos
3 3
Avec :
0θ : Angle électrique définit la position relative instantanée entre les axes statoriques et les
axes rotoriques qui sont choisi comme axes des références.
d
C J f (1.11)
em
dt C r
Avec :
Cem : le couple électromagnétique.
Cr : le couple résistant.
f : coefficient de frottement.
J : moment d'inertie du rotor [5].
3. Transformations Triphasé-biphasé :
- -Le but de l’utilisation de cette transformation c’est de passer d’un système triphasé abc
vers un système biphasé (α, β) [1].
15
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
- -La structure de la MAS diphasée est montrée par les figures I.1 et I.2 :
Dans cette figure, on a repéré les différents référentiels communs au stator et au rotor jugé utile
dans la mise en place des modèles dynamiques de la machine asynchrone.
16
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
- Afin de développer les lois de commande basées sur le contrôle et le réglage des
grandeurs Statoriques de la machine, il est plus judicieux de choisir le repère diphasé
(α, β) lié au stator.
- Les variables de commande sont les tensions statoriques alors que les courants
statoriques et les flux statoriques représentent les variables d’états.
- Elle conserve la puissance mais elle ne conserve pas les amplitudes [6].
X a
X b C X
(1.12)
X
32
X
c
1 0
C 32
2 / 3 1 / 2 3 / 2 (1.13)
1 / 2 3 / 2
De même la transformation inverse est obtenue par la matrice inverse [C23] [7] :
X a
X
C 23 X b (1.14)
X X
c
1/ 2 1/ 2
C
23
1
2 / 3
3 / 2
(1.15)
0 3/ 2
C C
32 23
t
(1.16)
17
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
X a
X b T X
(1.17)
X
23
X
c
1/ 2 1/ 2
T 23 10
23
3 / 2
(1.18)
3/ 2
X a
X b T X
(1.19)
X
32
X
c
1 0
T
32
2
1 / 2
3
3 / 2 (1.20)
1 / 2 3 / 2
18
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
X p( ) X
dq abc (1.21)
Tel que :
X : peut-être la tension, le courant ou le flux.
[P(θ)] est la matrice de la transformation de Park définie par :
19
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
2 2
cos cos(
3
) cos( )
3
2 2
P( ) 3 / 2 sin sin( ) sin( ) (1.22)
3 3
1/ 2 1/ 2 1/ 2
cos sin 1/ 2
2 2
P( )1
2 / 3 cos( ) sin( ) 1/ 2 (1.23)
3 3
cos( 2 ) sin(
2
) 1/ 2
3 3
Avec :
L’angle θ correspond à la position du repère choisi pour la transformation.
* θ=θs pour le stator.
* θ=θr pour le rotor [9].
(1.24)
X a 1/ 2 1/ 2 1/ 2
2 2
X b cos cos( ) cos( )
X
3 3
c sin 2 2
sin( ) sin( )
3 3
Où : X p( )[ X
odq abc
] (1.25)
20
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
1/ 2 1/ 2 1/ 2
2 2
P( ) 2 / 3 cos cos( ) cos( ) (1.26)
3 3
sin 2 2
sin( ) sin( )
3 3
La matrice de Park qui conserve les amplitudes est définit comme suit :
1/ 2 1/ 2 1/ 2
2 2 2
P( ) cos cos( ) cos( ) (1.27)
3 3 3
sin 2 2
sin( ) sin( )
3 3
V sd
R I s
d
dt sdsd
s sq
d
V sq R s I sq dt sq s sd
(1.28)
0 R r I rd
d
dt rd
( )
s r rq
0 R r I rq
d
dt rq
( )
s r rd
sd
L s I sd
M I rd
sq
L s I sq
M I rq
(1.29)
rd
L r I rd
M I sd
rq
L r I rq
M I sd
21
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
(
M
C e
p I sq I sq
) (1.30)
L r
rd rq
C e
Cr J
d r
f r (1.31)
dt
X AX BU
Y CX DU (1.32)
En considérant le cas d’une MAS alimentée en tension, et en utilisant le référentiel (d, q) lié au
champ tournant, les combinaisons possibles pour le vecteur d’état sont :
22
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
i ds i ds
ds ds
iqs qs qs i qs
X 1 idr
X 2
X 3 X 4 (1.33)
dr
dr dr
i qr
qr
qr qr
V
Dont le vecteur d’entrée : U ds (1.34)
V qs
i
Le vecteur de sortie : Y ds (1.35)
iqs
Le modèle d’état de la MAS est définit par le triplet [A], [B], [C], tels que :
23
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Avec :
A partir du modèle d’état établi de la MAS dans un référentiel lié au champ tournant, en
dr
r
exploitant le résultat de l’orientation du champ (1.37)
qr
0
Nous avons :
d i sd M2
Rs 2 Rr i sd Ls s i sq 2 Rr
M
V sd Ls
dt Lr Lr r
(1.38)
d i sq M2
M
V sq L dt
R 2 Rr i sq L i
Lr
s s s s sd
Lr r
d
dt
r
M
i sd
1
Tr T r
r
(1.39)
M
r
Tr i r
sq
C e
p
M
i sq
(1.40)
L r
r
Les expressions (1.38) et (1.39) représentent les lois de la commande vectorielle a flux
rotorique orienté, les tensions Vsd et Vsq représentent les grandeurs de commande qui affectent
à la fois les courants isd et isq, donc le flux et le couple
24
CHAPITRE I MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Conclusion :
Cette étude nous a permis d’élaborer les différents modèles dynamiques du moteur asynchrone.
Ces modèles sont mis en œuvre pour analyser les comportements dynamiques de la machine et
pour mettre en place les différentes stratégies de commande.
Les équations des tensions statoriques et rotoriques sont fortement non linéaires et couplées.
L’utilisation des transformations triphasées-biphasées, appliquées aux enroulements statoriques
et rotoriques, nous a permis de réduire le nombre d’équations du modèle en le rendant plus
simple.
Le couplage du flux et du couple reste un problème à prendre en compte pour concevoir une
stratégie de commande aussi comparable à celle du moteur à courant continu.
25
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
26
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
1. Introduction
Le moteur asynchrone est utilisé le plus souvent pour des entraînements à vitesse
variable. Les variateurs de ces moteurs sont construits à base de convertisseurs de fréquence.
Parmi ces convertisseurs de fréquence l’onduleur autonome qui est un convertisseur statique
assurant la conversion continue alternative, alimenté en continu, il modifie de façon périodique
les connections entre l’entrée et la sortie, et permet d’obtenir de l’alternatif à la sortie. Un
onduleur autonome dépend essentiellement de la nature du générateur et du récepteur entre
lesquels il est monté, cela conduit à distinguer :
* les onduleurs de tension, alimentés par une source de tension continue.
* les onduleurs de courant, alimentés par une source de courant continu.
Nous envisageons dans ce chapitre l’étude des onduleurs de tension ainsi que leurs différents
modes de commande à savoir.
* Commande à hystérésis.
* commande MLI (modulation de largeur d’impulsion) [1].
27
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Les tensions simples des phases de la charge issue des tensions composées ont une somme
nulle. Les tensions phase point neutre fictive de la charge peuvent s’écrire, en triphasé, sous la
forme de système d’équations suivant :
Dans ces conditions, on peut écrire les tensions de phases U i n, a, b, c fonction des signaux de
commande Si [11] :
U ina ,b ,c
S iU c U c (2.1)
2
Les trois tensions composées Vab, Vbc et Vca sont définies par les relations suivantes en tenant
compte du point fictif <O> :
V ab
V ao V ob V ao V bo
V bc
V bo V oc V bo V co (2.2)
V ca
V co V oa V co V ao
V ao
V an
V no
V bo
V bn
V no (2.3)
V co
V cn
V no
28
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
V V V
an bn cn
0 (2.4)
La substitution nous donne :
1
V an 3 (V ao V bo V co) (2.5)
2 1 1
V an Vao
V bo V co
3 3 3
1 2 1
V bn 3V ao 3 V bo 3V co (2.6)
1 1 2
V cn 3V ao 3V bo 3 V co
V an 2 1 1 V ro
1
V bn 3 1 2 1 V rb (2.7)
V 1 1 2 V rc
cn
V an 2 1 1 S a (2.8)
1 S b
1
V bn 3 1 2
V 1 1 2 S c
cn
Les tensions simples du moteur asynchrone (Van, Vbn, Vcn) sont fonction des trois grandeurs
booléennes (Sa, Sb, Sc).
29
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
2 1 1
1
La matrice de transfert est donnée par : T 1 2 1
(2.9)
3
1 1 2
30
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
La M.L.I. sinus triangle est réalisée par comparaison d’une onde modulante basse fréquence
(tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence de forme triangulaire. Les
instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection entre la porteuse et la
modulante. La fréquence de commutation des interrupteurs est fixée par la porteuse. En
triphasé, les trois références sinusoïdales sont déphasées de 2π/3 à la même fréquence. La
porteuse étant triangulaire, il y a proportionnalité entre Vref et le temps t de fermeture de
l’interrupteur [12].
Propriétés :
f
p
I m
(2.10)
f m
31
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
A m
(2.11)
T m
A p
L’angle de calage δ.
32
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
nécessairement sinusoïdales. Elle sera étudiée sur un onduleur triphasé. Les tensions de
référence sont les tensions simples désirées.
Tous les interrupteurs d’un même demi-pont ont un état identique au centre et aux deux
extrémités de la période (pour une M.L.I. discontinue, l’état d’un des interrupteurs de
chaque demi-pont reste constant, Ce qui diminue les pertes de commutation mais
augmente les harmoniques).
Cette modulation est conduite en synchronisme sur les trois phases. Elle est appelée M.L.I.
vectorielle.
Dans ce type de modulation, on représente par un seul vecteur les trois tensions sinusoïdales de
sortie que l’on désire. On approxime au mieux le vecteur tension de référence pendant chaque
intervalle de modulation en agissant sur la commande des trois jeux d’interrupteurs
complémentaires K1 et K1’, K2 et K2’, K3 et K3’ représentés par le schéma de la figure (II.5).
Il existe huit combinaison possible (3 2) pour les bras de l’onduleur. On peut donc obtenir des
différents vecteurs de tension en fonction de la commande des bras 1, 2, 3 [12].
33
CHAPITRE II ALIMENTATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Conclusion :
Dans ce chapitre il a été question de donner une brève définition de la commande à flux
rotorique qui s’est avérée avoir deux commandes de distinctes : direct et indirect. Nous avoir,
par la suite, proposé un schéma global de ce type de commande suivi d’un découplage par
compensation.
Une synthèse de régulation était nécessaire aussi pour pouvoir simuler le comportement
dynamique de la machine en de meilleurs conditions.
34
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
35
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Le principe d'orientation du flux est apparu dans les travaux de Blaschke au début des
années 70. Il consiste à placer dans le repère (d, q) tel que l'axe d soit confondu avec la
direction du flux ou le courant afin de rendre le comportement de la machine asynchrone
similaire à celui de la machine à courant continu à excitation séparée. Le flux est donc
contrôlé par le courant inducteur et le couple par le courant induit comme il est indiqué sur
la figure III.1. Le but de cette commande est d'éliminer le couplage entre l'induit et
l'inducteur, et de ramener son fonctionnement comparable à celui d'une MCC, en
décomposant le courant statorique en deux composantes, dont l'une contrôle le flux et l'autre
contrôle le couple.
Nous avons vu que le couplage en régime transitoire s'exprime dans le repère d, q comme
un produit croisé de flux et de courants, donc si l'on reprend l'expression (3.1) on a :
Lm
C em p ( dr .I qs dr I ds ) (3.1)
Lr
celui d'une MCC. Donc il suffit d'orienter le repère d, q de manière à annuler la composante
du flux en quadrature, c'est à dire de choisir convenablement l'angle de rotation de Park de
36
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
sorte que le flux rotorique soit entièrement porté sur l'axe direct, et donc avoir : qr 0 et
Le modèle donné par les équations (49) nous permettent d'exprimer Vsd , Vsq et s
rq 0
avec .
d L2m L
Vsd Ls I sd Rs Rr I sd sLs I sq m2 Rr r
dt L2r Lr
V L d I R R L2m L
I sLs I sd m2 p r
sq s sq s r 2 sq
dt Lr Lr
(3.2)
d
Tr dt r r Lm I sd
Lm I sq
s p T .
r r
Ces expressions peuvent être exploitées telles quelles pour réaliser la commande vectorielle
à flux orienté des machines asynchrones alimentées en tension, mais Vsd et Vsq influent à la
fois sur I sd et I sq donc sur le flux et le couple (figure III.3) il est nécessaire donc de réaliser
un découplage.
37
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
38
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Pour déterminer le positon et la norme du flux (contrôler par contre réaction) il faut
utiliser les capteurs à effet HALL placés sur les dents de stator (ceci nécessite des moteur
spéciaux), ils sont mécaniquement fragiles et ne peuvent pas travailler dans les conditions
sévères telles que les vibrations et. Les échauffements excessifs, et leur fréquence varie avec
la vitesse ce qui nécessite des filtres ajustables. L’application de cette méthode impose
plusieurs inconvénients de natures différentes :
Afin de pouvoir utiliser une machine standard les capteurs de flux doivent être remplacés
par estimateur de flux. Nous appliquons la commande vectorielle directe à la machine
asynchrone alimentée en tension avec convertisseur [4].
Cette méthode n’exige pas l’utilisation d’un capteur de flux rotorique mais nécessite
l’utilisation d’un capteur ou un estimateur de position (vitesse) du rotor. Cette dernière peut
être développée par deux groupes principaux :
Le vecteur du flux rotorique est obtenu indirectement à partir des courants et des
tensions statoriques mesurées.
Dans le deuxième groupe, le vecteur de flux rotorique est estimé à partir de la mesure
des courants statoriques et de la vitesse du rotor, en se basant sur les équations du
circuit rotorique du moteur asynchrone dans un système de référence tournant en
synchronisme avec le vecteur de flux rotorique.
39
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
surtout la constante de temps rotorique Tr. En plus, c'est qu’elle utilise un circuit de
commande considérablement compliqué.
E d Ls s i sq 2 Rr r
M
Lr
Posons : (3.3)
M
E Ls s i sd
q
Lr s r
V V E
sd sd 1 d
V sq
V sq1
E q
(3.4)
d i sd 2
V sd 1
Ls dt Rs M
2 R r i sd
Lr
(3.5)
d i sq 2
V sq1
Ls dt Rs M
2 R r i sq
Lr
Et :
40
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
r
M 1
Ls P T r P 1 sd 1
V
(3.6)
pM 1
C r
V
Ls P sq1
e 2
Avec :
1 1
(3.7)
Ts Tr
Les régulateurs utilisés sont du type PI dont la fonction de transfert est [5] :
W ( p)
K
1 s (3.8)
s
1.5.1. Boucle de vitesse :
41
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
(3.9)
1
Dont la forme est un 2ème ordre : (3.10)
1 2 2
s s 1
n
2
n
Si 1 et n donnée on obtient :
K i J n2
2n f (3.11)
K p
s
rd K p s K i Rr .M
Lr s 2 K p K r s K i
(3.12)
r
D’où l’on a :
42
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Lr n2
i
K
Rr M (3.13)
K 2 L R M
p r n r
i sd 1 (3.14)
Vsd M
2
Ls s Rs Rr
Lr
K i Ls n2
M (3.15)
p
K 2 L
s n Rs Rr
Lr
43
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
La commande DTC d'une machine asynchrone est basée sur la détermination directe des
séquences de commande appliquées aux interrupteurs d'un onduleur de tension à partir des
valeurs calculées du flux statorique et du couple. Donc l'état des interrupteurs est lié
directement à l'évolution de l'état électromagnétique du moteur asynchrone, qui pour le
déterminer il faut disposer d'un modèle approprié du moteur [13].
A partir des mesures de la tension continue à l'entrée de l'onduleur et des courants des phases
statoriques, le modèle donne à chaque instant :
44
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
t
s
V s Rs I s dt
so (3.16)
0
Pendant une période d’échantillonnage Te, soit un intervalle de temps [0, Te] durant
lequel on applique un vecteur de tension non nul à la machine, en négligeant la chute
de tension due à la résistance statorique (Rs Is << Vs) par conséquent l’équation (3.17)
devient :
s s
(0) V s (t) T e (3.17)
45
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
L’équation (3.17) est illustrée à la Fig. (III. 9), l’extrémité du vecteur flux statorique
s
(t ) se déplace sur une droite dont la direction est donnée par le vecteur tension
appliqué V s
. Pour augmentation de flux, on applique un vecteur tension V s parallèle à
s
(t ) et de même sens et de sens opposé pour le diminuer ; Tandis que l’application
amplitude.
Le choix de la séquence adéquate des vecteurs durant chaque période
d’échantillonnage, permet de garder l’amplitude (t ) de autour d’une valeur constante,
s
46
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Un comparateur à hystérésis à deux niveaux est utilisé pour la correction de flux, a pour
but de maintenir l’extrémité du vecteur flux statorique 𝜑𝑠 dans une couronne circulaire
comme le montre la figure (III.10) la sortie de ce comparateur est une variable booléenne
prenant la valeur (1) lorsque l’erreur du flux est positive et (0) lorsqu’ elle est négative.
La largeur de la bande d’hystérésis est choisie suivant l’intervalle de commande des
interrupteurs, lui-même choisi en fonction de la fréquence de commutation des
interrupteurs ainsi que du temps de calcul dans les applications pratiques.
d
si 0
s
hQS et dt
s
0
(3.18)
d
si 0
s
hQS
et
dt
s
0
Si s
hQS
47
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
S s 1
S s 0
(3.19)
S s 1
S s 0
Le modèle de la machine dans ce référentiel est donné par les équations suivantes :
d
V s
Rs I s s
dt
(3.20)
d
V r
0 Rr i r r
j
dt r
s
L I s sM i sr r
(3.21)
r
L i r r
M i sr s
1 r
M sr
(3.22)
i r
s
L r LL r s
48
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
d
V Rs I s
s s
dt
(3.23)
d r 1
M sr 1
dt j
Tr
r
Ls T r s
tension Ris s
prés.
Le flux r
suit les variations de s
avec une constante de temps T r qui
détermine aussi la rapidité de variation de l’angle sr entre les deux flux statorique
r
M s
(3.24)
r
Ls 1 j T r
C p M sr
sin( sr ) (3.25)
e
L Lr s
s r
49
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Ceci est possible à condition que la période d’échantillonnage est telle que Te << T r
Fig. III.11. Comparateur à hystérésis à trois niveaux utilisés pour le Couple (Ce)
d C s
Si 0 C s hc et 0 (3.26)
dt
d C s
Si 0 C s hc et 0
dt
50
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
si C s hc
d C s
Si hc C s 0et 0
dt
d C s
Si hc C s 0et 0 (3.27)
dt
S ce 1
S ce 0
S ce 1
S ce 1
0
S ce
1
S ce
L’écart C e , entre le couple de référence « Ce* » et le couple estimé « Ce » est
51
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
2.3. Estimateurs :
2.3.1. Estimateur du flux statorique :
L’amplitude du flux statorique est estimée à partir de ces composantes suivant les axes
α et β.
s
0
t
V R I
s s s (3.28)
s
V
0
t
s
R s I s dt
V
s
t
0
s
R s I s dt (3.29)
3
I s
I
2 as
(3.30)
s
1
I I
2 bs cs
C I I
e s s s s (3.31)
52
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
2.4. Correcteurs :
53
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
C emref
C em C em (Cemref couple de référence et C em la bande d'hystérésis du
correcteur). Cependant, une différence avec le correcteur de flux est que le couple
électromagnétique peut être positif ou négatif selon le sens de rotation de la machine.
Deux solutions peuvent être proposées (correcteur à deux où à trois niveaux). Ces
solutions sont présentées dans les deux sous sections suivantes [15] :
54
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
dans un sens de rotation et l'évolution du flux peut être réalisée uniquement par la
sélection des vecteurs Vi+i et Vi+2. Toutefois, il est nécessaire de croiser deux phases
de la machine pour l'inversion du sens de rotation.
II permet de contrôler le moteur dans les deux sens de rotation, soit pour un couple
positif ou négatif. La sortie booléenne (Ccpi) du correcteur indique directement si
l'amplitude du couple doit être augmentée en valeur absolue (Ccpi=l pour une consigne
positive et Tcpi=-l pour une consigne négative) ou diminuée (Ccpi=0), la figure III.14
montre ce type de régulateur.
s
, de la variation souhaitée pour le couple, et du sens de rotation du flux. L’espace
d’évolution du flux est divisé en six zones appelées secteurs, telle que représentées sur
la figure III.15.
55
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Lorsque le flux se trouve dans une zone i, le contrôle du flux et du couple peut être
s
sont perpendiculaires à s d’où une évolution rapide du couple mais une évolution lente
Avec les vecteurs V1−i et V2+i, il correspond une évolution lente du couple et rapide
de l’amplitude de s
en début de la zone, alors qu’en fin de la zone c’est le contraire.
Quel que soit le sens d’évolution de flux ou du couple, dans la zone i, les deux vecteurs
Vi et V3+i ne sont jamais utilisés. En effet, ces deux vecteurs provoquent une forte
croissance du flux mais son effet sur le couple dépend de la zone, avec un effet nul en
milieu de zone.
Le vecteur tension statorique Vs à la sortie de l’onduleur est déduit des écarts de couple
et de flux estimés par rapport à leurs références, ainsi que de la position du vecteur s .
Un estimateur de s
en module et en position ainsi qu’un estimateur de couple sont
donc nécessaires.
56
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
57
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
On vérifie que pour cette position du vecteur flux dans le secteur 1, seule la tension V2
est capable d’augmenter à la fois l’amplitude du flux et du couple. On peut ainsi
envisager les différents cas. On choisit une séquence nulle toutes les fois où Kc=0, c'est-
à-dire quand le couple est à l’intérieur de sa bande d’hystérésis. Le choix entre V0 et V7
est fait pour réduire la fréquence de commutation. En se basant sur ces hypothèses, on
peut établir le tableau de commutation proposé par Takahashi.
Fig. III.17. Table de commutation définit par Takahashi avec les vecteurs
nuls.
On remarque qu’on passe d’un secteur au suivant par une permutation circulaire de
l’indice de la tension.
58
CHAPITRE III Techniques de commande de la MAS
Dans ce cas, on n’utilise que les séquences actives. Cette stratégie est plus simple à
mettre en œuvre et permet d’éviter le caractère aléatoire lorsque la machine fonctionne
en régime générateur.
Conclusion :
Ce chapitre comprenait un aperçu très détaillé de la commande direct du couple, comment
choisir les deux régulateurs et l’établissement de la table de commutation.
Ensuite un schéma de commande a été proposé pour avoir une idée complète sur le
fonctionnement de cette commande
60
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
61
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
1. La commande vectorielle :
62
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
160
W)
W ref
140
120
151
W)
W ref
100
150.5
Vitesse (rad/s)
Vitesse (rad/s)
80
150
60
149.5
40
149
1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
Temps(s)
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
63
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
64
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
160
W)
W ref
140
120
151
W)
W ref
100
150.5
Vitesse (rad/s)
Vitesse (rad/s)
80
150
60
149.5
40
149
1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
Temps(s)
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
65
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
30
is alpha
is beta
20
10
Courants Statoriques (A)
-10
-20
-30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
0.8
0.6
0.4
0.2
Flux beta(wb)
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Flux alpha(wb)
15
Ce(N.m)
10
5
Couple (N.m)
-5
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
67
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
160
W)
140 W ref
120
100
Vitesse (rad/s)
80
60
40
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
30
is alpha
is beta
20
10
Courants Statoriques (A)
0
10
is alpha
is beta
-10 5
0
-20
-5
-30
0 0.5 1 1.5 2 -10 2.5 3
Temps(s) 1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
68
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
0.8
0.6
0.4
0.2
Flux beta(wb)
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Flux alpha(wb)
15
Ce(N.m)
10
5
Couple (N.m)
-5
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
69
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
160
W)
W ref
140
120
151
W)
W ref
100
150.5
Vitesse (rad/s)
Vitesse (rad/s)
80
150
60
149.5
40
149
1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
Temps(s)
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
Ces essais ont été effectués pour une valeur du couple de charge ;
Pour CR= 8 Nm
30
is alpha
is beta
20
10
Courants Statoriques (A)
0
10
is alpha
is beta
5
-10
-20
-5
-10
-30 1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
70
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
0.8
0.6
0.4
0.2
Flux beta(wb)
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1
-1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Flux alpha(wb)
15
Ce(N.m)
10
5
Couple (N.m)
-5
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
71
CHAPITRE IV RESULTATS DE SIMULATION
160
W)
W ref
140
120
151
100 W)
150.8
W ref
Vitesse (rad/s)
150.6
80 150.4
150.2
60 150
149.8
149.6
40
149.4
149.2
20
149
1.4 1.45 1.5 1.55 1.6
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Temps(s)
Les figures représentent une vitesse qui, après un court instant de démarrage équivalent
à 0,7 s, elle se stabilise à sa valeur de référence qui est de 150 rd/s, ceci d'une part, d'autre part
l'évolution du couple suit bien l'évolution du courant et la courbe montrant la dynamique du
flux statorique de la machine est pratiquement circulaire, il est clair donc que pour la MAS le
flux atteint sa référence de contrôle sans aucun dépassement des bornes de la bande de contrôle.
Quant au couple électromagnétique, vue l'absence de la modulation de la largeur d'impulsion
(MLI), sa courbe présente une nette diminution des fluctuations par rapport à celui de la
commande par orientation du flux rotorique.
Des résultats plus que satisfaisants qui nous permettent de dire que la réponse du système de
contrôle par DTC à une référence de couple, permet d'avoir une réponse très rapide et précise
des grandeurs couple et courant par rapport à la commande vectorielle.
72
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Les systèmes industriels ont un comportement souvent perturbé ce qui est remarqué
dans leurs performances. Par conséquent, il est important de recourir aux méthodes de
commande actuelles pour palier ces inconvénients.
Dans ce travail, deux méthodes de commande prenant en charge une partie de ces
problèmes, le découplage de la machine et assurer de bonnes performances de suivi de
trajectoire et de réduire, au maximum les fluctuations de l'un des principaux paramètres de la
MAS à savoir, le couple.
Aussi on a étudié et simulé le modèle de la machine alimentée par un onduleur de
tension pour valider le modèle, ensuite on a appliqué une commande en boucle fermée en
termes de la commande vectorielle, pour assurer le découplage du couple et du flux afin
d'améliorer les performances.
Devant l'insuffisance des performances dynamiques des régulateurs PI utilisés, on a fait appel
à un autre type de commande, Commande Directe du Couple (DTC) et des régulateurs à
hystérésis de flux et du couple. Les résultats de simulation effectués montrent
qu'effectivement, la commande par DTC, permet d'améliorer la qualité du couple et du flux et
en générale d'obtenir des résultats satisfaisants, par rapport à la grandeur de consigne, plus
rapides et plus précis.
BIBLIOGRAPHIE
2. Melle Boukhalifa Hadja et Melle Sid Radja. Commande direct du couple d’un moteur
asynchrone. Thèse de master en machines électrique et électronique de puissance de l’université
Kasdi Merbah-Ouargla 2015.
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le diagnostic. Thèse de doctorat en sciences de l’université Badji Mokhtar-Annaba 2016.
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master en commande électrique de l’université Echahid Hamma Lakhdar d’el-Oued 2018.
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de l’université Dr Tahar Moulay de Saida 2017.
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2014/courses/ELECTRONIQUEDEPUISSA/document/cour8techniquesdecommandedel_ond
uleur.pdf?cidReq=ELECTRONIQUEDEPUISSA.
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électrotechnique de l’université Badji Mokhtar-Annaba 2017.
17. M. Chiali Mehdi. Commande direct du couple d’une machine asynchrone pilotée par un
convertisseur matriciel. Thèse de doctorat en électrotechnique de l’université Djillali-Sidi Bel-
Abbes 2017.