Internet

Internet c'est quoi ?

❖ Réseau planétaire

❖ Réseaux de réseaux (Internet : InterNetworks)

• hiérarchiques (local, campus, régional, national (Renater*), international)
• hétérogènes,

❖ Pile de protocoles TCP/IP

❖ Multiservices (connexion à distance, transfert de fichiers, courrier

électronique, news, conversation interactive, recherche documentaire, etc. )
❖ Réseau d’information

❖ Evolution énorme et encore + à venir (dvpt pays comme Chine, Brésil..)

adamadembele.diarra@gmail.com
RESEAUX LOCAUX
INDUSTRIELS
 Evolution des architectures d’automatismes

Architecture centralisée

Partie
commande

Partie
opérative

(Source : AIP de Nantes - RLI - ISGTA Mécanique)

 Evolution des architectures d’automatismes

Les automatismes centralisés …

jusqu’aux années 80

- Tâches de l'application de commande sur une même machine.

- Base de temps commune, mémoire unique => vue globale de
l'état du système, décisions cohérentes.
- Si besoin de temps réel => OS TR (multitâche monoprocesseur..)

MAIS..
- Aucune autonomie des différents sous-ensembles
- Conception, mise en service, maintenance lourdes et difficiles -
Arrêt de l’ensemble des fonctions en cas de défaut système -
(Câblage important)
 Evolution des architectures d’automatismes
Architecture centralisée mais E/S déportées

• Centralisée : coupleur d’E/S dans le boitier principal

⇒ câblage en étoile
⇒ volumineux, cher et difficile à modifier

❖ E/S déportées :
• Séparation du bus mémoire et du bus d’E/S
Evolution des architectures d’automatismes

Architecture centralisée mais E/S déportées

(Source : AIP de Nantes - RLI - ISGTA Mécanique)

Evolution des architectures d’automatismes

Architecture décentralisée (ou répartie)

(Source : AIP de Nantes - RLI - ISGTA Mécanique)

 Evolution des architectures d’automatismes

Les automatismes décentralisés …

émergence des Réseaux Locaux Industriels dans les années 80

- Segmentation de l’architecture (découpage de l’automatisme en entités fonctionnelles) -

Répartition de ces tâches sur différents matériels géographiquement éloignés -
Décentralisation du traitement et entrées/sorties déportées -
Capteurs/actionneurs intelligents (fonctions spécifiques)

- => ni temps ni mémoire communs

- Introduction de communication (délais, pertes..) entre ces entités

- Pb de gestion de la répartition des données : distribution, cohérence

- Si besoin de temps réel et de sûreté de fonctionnement => d'autant plus crucial

Le système de communication devient la clef de voûte de l’architecture

 Evolution des architectures d’automatismes

Système industriels

• Installation en entreprise : confrontation à toute l'architecture, à tous

les niveaux.
- Bas : communication de données de capteurs, faible taille
(bit), mais contraintes TEMPS REEL "dures" (10/100ms).
- Haut : échange de fichiers (ex : plan de production), taille élevée
(Mo), temps non critique.

⇒ Pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing), historiquement

proposée pour représenter une usine de production.
 Modèle de structure (Production)
Pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing)

Différents types de données et contraintes Architecture selon modèle CIM

 Architecture des systèmes & RLI
Pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing)
Fonctions Systèmes Informations

Gestion entreprise Calculateurs Fichiers

PC
Gestion locale, Tableaux
Contrôle production

µ-ordinateurs

Commande centralisée,
API Messages

Supervision

Automatisation API, Mots

Commande Contrôleurs,
Régulateurs

Capteurs Bits
Données Actionneurs

http://www.acs-ag.ch/
 Architecture des systèmes & RLI
Pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing)
Volume de données

TEMPS NON CRITIQUE

TRAITEMENT
DE DONNEES
TEMPS > 10 s

TEMPS < 1 s

TRAITEMENT
TEMPS < 0,1 s
DE DONNEES
EN TEMPS REEL

T < 0.01 s

Src : Philippe Lelasseux

Temps de réponse
http://www.acs-ag.ch/
 Architecture des systèmes & RLI
Classification hiérarchique des RLI
Internet

Réseaux informatiques

Réseaux d’usine

Réseaux d’atelier

RLI
Réseaux de cellule

Réseaux de terrain

Réseaux capteurs / actionneurs

http://www.acs-ag.ch/

adamadembele.diarra@gmail.com
 Evolution des architectures d’automatismes

Le système de communication : le RLI

❖ Rôle …
Faire communiquer des équipements divers (CNC, PLC, I/O, PC, etc.)
en fournissant des services contraints par le temps.

❖ Nature des données échangées

… - Nature et taille différentes
- Variables numériques, analogiques, binaires, messages, etc.
- Transfert périodique et apériodique (sporadique)

problématique du temps-réel
adamadembele.diarra@gmail.com
 Temps réel ?

Le temps réel

➢ Système temps-réel [CNRS 1988] : (ou temps critique)

« Une application temps-réel est une application qui met en œuvre un
système informatique dont le fonctionnement est assujetti à l’évolution
dynamique de l’état de l’environnement (procédé) qui lui est connecté et
dont il doit contrôler le comportement »

➢ Communication temps réel : définie par des contraintes de temps :

elle doit commencer ou se terminer dans un intervalle de temps déterminé.

➢ Réseau temps réel : réseaux permettant le respect de tout ou une

partie de ces contraintes.
Chaque réseau peut traiter certaines contraintes, le choix d'un réseau
dépendra des contraintes et spécificités de l'application cible (ainsi que des
contraintes physique et matériel).
 Temps réel ?

Le temps réel

➢ L’exactitude d’une commande est conditionnée par deux attributs :

- justesse de sa valeur,
- justesse de sa date d’application au procédé.

➢ De même, l’exactitude d’une entrée de capteur dépend de :

- justesse de sa valeur,
- justesse de sa date de lecture par le capteur.
- justesse de sa date de lecture par le consommateur.

Le respect des contraintes (échéances) temporelles est une

problématique de base des Réseaux Locaux Industriels

Réseau Local Industriel : … temps de réponse garanti borné supérieurement

… ET/OU détection des violations contraintes
 Classifications des RLI

Classification possible mais difficile … vu le nombre de spécifications différentes

• Classification en trois grandes familles en terme de « fonction » à réaliser

champs d’application, trafic à supporter

• Classification selon des critères stratégiques

normalisation (standards), disponibilité, évolutivité, interopérabilité, …

• Classification selon des critères techniques

topologie, modèle de coopération, méthode d’accès, sécurité, …

 RLI : Domaines d'application

Domaines d’application des réseaux locaux industriels

• Industries manufacturières
✓ Entre deux opérations : produits stable (pas de
dégradation) ✓ => décomposition en sous-applications
✓ => la gestion de production relève de la synchronisation de
ces sous-applications (≠ temps réel)

www.audinet-conseil.com

• Industries des processus continus

✓ Pas d'état stable du produit, ex : processus chimique,
biologique.. ✓ Contraintes dépendant des applications et du
niveau de l'architecture

• Transport d’énergie ou de fluides

✓ Pilotage des réseaux de distribution d’électricité, de gaz..
www.ecopraxis.co.uk

✓ Réseau à grande échelle, surveillance et télécommande à distance

 RLI : Domaines d'application
Domaines d’application des réseaux locaux industriels
• Systèmes embarqués
✓ Ex : assistance de pilotage ou conduite,
automatisation de fonctions comme la boite de vitesses..
✓ Souvent des contraintes sévères de temps-réel et
de sureté de fonctionnement

• Gestion de bâtiments et domotique

✓ Ex : surveillance de bâtiments, contrôle
d'accès, climatisation.. Relève plus du suivi, de
l'observation que de la commande pure.
✓ Contraintes temps réel possibles (ex : détection
d'une tentative d'effraction => signalisation rapide)

• Systèmes de communication et de transport

✓ Infrastructures pour le transport de personnes ou de
fret (ex : métro, surveillance autoroute,..)
✓ Contraintes très dépendantes de l'application. http://trehgranka.metro.ru
 RLI :Classification « fonctionnelle »
Classification en 3 grandes familles en terme de « fonctions » à réaliser
niveaux

(source : Industries et Techniques 1996)

en réalité recouvrement
des champs d’application des différents bus
(source : Schneider Electric 2002)
 RLI : Classification « fonctionnelle »

• Classe C : Réseau local, rapide, hautes capacités temps réel

o Local<100m,
o Rapide> 500Kbit/s,
o NbNoeuds<100,
o Synchronisation>10µs

• Classe B : Réseau longue distance, rapide, nb de nœuds important,

capacités temps réel moyennes
o Distance:100-2000m,
o Rapide> 500Kbit/s,
o NbNoeuds:50-1000,
o Synchronisation>1ms

• Classe A : Réseau longue distance, rapide, dépourvu de capacités temps

réel o Distance:100-2000m,
o Rapide> 500Kbit/s,
o NbNoeuds:50-1000,
o Non temps réel
 Classifications des RLI

Classification possible mais difficile … vu le nombre de spécifications différentes

• Classification en trois grandes familles en terme de « fonction » à réaliser

champs d ’application, trafic à supporter

• Classification selon des critères stratégiques

normalisation (standards), disponibilité, évolutivité, interopérabilité, …

• Classification selon des critères techniques

topologie, modèle de coopération, méthode d ’accès, sécurité, …

 RLI : Cycle de standardisation

Standardisation

Comités Nationaux de Normalisation :

AFNOR (Association Française de
NORmalisation) représentant français de l'ISO

validation d’une norme et soumission

Comité Européen : CENELEC

(Comité Européen de Normalisation en ÉLECtronique et en
électrotechnique) Membre de l'ISO

décision au niveau mondial

Commission Mondiale : IEC

(International Electrotechnical Commission)
instance suprême avec 80 pays votants
 Choix d’un RLI

Critères de choix d'un réseau (RLI)

➢ Standardisation, normalisation

➢ Interopérabilité, compatibilité

➢ Complexité mise en œuvre, maintenance

➢ Coût

➢ Performances

➢ Respect des contraintes temporelles, fiabilité

 Les réseaux locaux industriels

Bilan – Caractéristiques

➢ Besoins différents suivants les fonctions :

❑ Classe A : proche des besoins d’Internet
❑ Mais Classe B et C : besoins différents, surtout du point
de vue du temps réel

➢ Autres caractéristiques : contraintes

industrielles ❑ Standardisation
❑ Coût
❑ Environnement
❑ …
SYSTEMES et
RESEAUX
EMBARQUES
 Les réseaux embarqués

Réseaux Locaux Industriels vs. Réseaux Embarqués

➢ Les systèmes embarqués deviennent omniprésents

➢ Ce sont des environnements à contraintes proches des

environnements industriels
 Certains réseaux sont utilisés dans les deux domaines
Exemple : CAN (automobile, domotique, hôpitaux..)
(Rmq : surtout proche des réseaux de terrain)

➢ Certains systèmes embarqués ont cependant des contraintes différentes

Exemple : systèmes X-by-wire (automobile, avionique..)
 Nouveaux protocoles spécifiques : les "réseaux embarqués"
 Exemples de systèmes embarqués

Smartphone,
Tablette
Ascenseur

• Bureautique et équipement portable

• Domotique mini-ROV JACK de Ciscrea,modifié

pour les missions du LIRMM

• Production et contrôle de processus

Robot scorpion
(expérimenté par la NASA)

Caméra de surveillance

Centrale nucléaire de Nogent sur Seine

Exemples de systèmes embarqués

Cafetière

• Transport Lancement Ariane5

(CNES)

• Communications

• Autres équipements

Satellite
GPS Cockpit Airbus A340
 Références des photos "ex de SE"

Train : www.narbw.org Smartphone : www.apple.com

Tablette : www.frandroid.com
Avion : bass2000.obspm.fr Cafetière : www.abprix.com

Jack : explore.lirmm.fr
Voiture : http://membres.lycos.fr/dicogege

Ariane5 : CNES

Ascenseur : science.howstuffworks.com

Caméra : www.black-ridge-security.com

Robot scorpion : NASA

Cockpit Airbus A340 : http://www.sasflightops.com

Satellite : www.astrosurf.com GPS : www.explorium.org

Centrale nucléaire : www.champagne-ardenne.drire.gouv.fr

 Les systèmes embarqués

Définition

➢ Fonctions dédiées
Concept "d'intelligence ambiante"
Problématique actuelle : mobilité et sécurité

➢ Complexité :
✓ Fonctionnelle
✓ Architecturale (principalement :
communication et hétérogénéité)
✓ de Conception (HW / SW - cf. contraintes)
 Les systèmes embarqués

Définition

➢ Contraintes spécifiques :
✓ Embarqué : encombrement, poids, consommation.
✓ Embarqué : Environnement
✓ Commercial : Coût
✓ Commercial : Performances, qualité
✓ Fonctionnalité : Temps réel
✓ Fonctionnalité : Sureté de fonctionnement, fiabilité, criticité

➢ Certification, règlementation

➢ Validation
 Autres contextes, Autres réseaux

Bilan

➢ Dans le contexte industriel ou des systèmes

embarqués, les besoins en terme de réseaux sont très
éloignés de ceux ciblés par Internet.

➢ Les réseaux répondant à ces critères sont donc

différents du modèle TCP/IP : autres principes, autres
technologies.

➢ Les différences se situent essentiellement au niveau

des couches basses.
CONTRAINTES TEMPORELLES
ET
VALIDATION
 ..

Contraintes temporelles

➢ Contraintes de temps :
• Les informations transmises ont une durée limitée (ex : vitesse, angle
volant,..)
• Le temps de réaction à une information doit parfois être très court
(alarme, freinage..)

➢ Problématique d'ordonnancement des tâches (et des messages)

➢ Problématique de temps de réponse du niveau communication

 ..

Contraintes temporelles

➢ Variables périodiques : la contrainte temporelle est souvent = période

➢ Variables apériodiques : à estimer

 ..

Contraintes temporelles

➢ Remarque : le tps total entre l'instant d'émission au niveau appli

du nœud émetteur et l'instant de réception au niveau appli du nœud
récepteur est composé de plusieurs temps :
• temps de traversé des couches du nœud émetteur
• temps d'attente de l'accès au médium (dépend du protocole MAC)
• temps de transmission
• temps de remontée des couches du nœud récepteur

➢ Les temps de traversée des couches est souvent négligeable.

➢ Par contre, le temps d'accès au medium peut être un problème, voir

une trame peut ne jamais être transmise.
⇒ Importancedu protocole MAC !!!!!!!!!
 CAN - Controller Area Network

Contraintes temporelles

➢ Le mécanisme d'accès au bus par forçage des messages prioritaires offre

une garantie du respect des contraintes temporelles pour les messages prioritaires.

➢ Retard :
Si une information circule déjà sur le bus, le temps de propagation de cette dernière
constitue le retard maximal avant émission d'une nouvelle information prioritaire
(temps de latence maximum).
Arrivée d'une trame prioritaire
Début émission
Le bus est pris => attente Bus libre => tentative émission
d'une trame
Fin d'émission Gain de l'arbitrage si prioritaire
Inter
trame

Retard maximal avant émission

➢ Informations non prioritaires :

En cas de forte charge du bus, les informations moins prioritaires risquent de ne
jamais pouvoir accéder au bus (babbling idiot).