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V R = R.I
R V R etI sont donc colinéaires
V L1 = jLω.I
π
L Z L = jLω = Lω.e+j 2
V L1 est donc déphasé de + π2 par rapport à I
1
V C = jCω .I
π
C
1 1
Z C = jCω = jCω .e−j 2
V C est donc déphasé de − π2 par rapport à I
Dans ce circuit, on connait V=V avec V=240 volts de fréquence 50Hz et on connait les
1
valeurs des impédances R = 10Ω, X1 = L1 ω = X2 = L2 ω = 1ΩetXC = Cω = 4Ω. On
cherche à déterminer I (valeur efficace et déphasage) car cela nous fournira le cosΦ de
notre installation.
Le diagramme de Fresnel est construit de la manière suivante : Le circuit est constitué
d’une maille, la seule équation dont on dispose est donc la loi des mailles : V = V R +
V L1 + V C + V L2
LES VECTEURS DE FRESNEL EN ÉLECTROTECHNIQUE 3
En posant arbitrairement une longueur et une direction pour I, on peut tracer le dia-
gramme de Fresnel ci-dessus. Dans ce diagramme, les angles et les ordres de grandeurs
sont respectés mais les modules des vecteurs tensions ne sont pas exacts (VR = 10.I,
VL = 1.I, VC = 4.I). Si on souhaitait mesurer pour obtenir le résultat, il faudrait re-
specter les modules. Ici, nous obtenons un triangle rectangle dont l’hypothenuse est de
longueur V, le coté adjacent de longueur VR et le coté opposé de longueur (VC −VL1 −VL2 ),
le théorème de Pythagore nous permet d’écrire :
V 2 = VR2 + (VC − VL1 − VL2 )2 avec
VR = R.I = 10.I,
I
VC = cω = 4.I,
VL1 = VL2 = Lω.I = 1.I = I
On peut donc écrire V 2 = 100.I 2 + (4.I − I − I)2 = 100.I 2 + 4.I 2 on a donc I = √V104 =
23, 53A.
2.I
Φ est l’angle entre I et V , tanΦ = 10.I = 15 , la calculatrice donne Φ = 11.3◦ , attention
compte tenu de la convention des angles positifs on a, en réalité Φ = −11.3◦ , I = I.e−jΦ
◦
on a donc I = 23, 53.ej11.3 . Ce problème aurait put être résolu directement avec l’équation
complexe :
I
V = V R + V C + V L1 + V L2 = R.I + jL1 ω.I + jL2 ω.I + jCω
√ −2
V =√ 10.I + j.I + j.I − j4.I = 10.I − j2.I = (10 − j.2).I = 102 + 22 .ej(arctg( 10 )) .
◦ ◦
I = 104.ej(−11,3 ) = 10, 2.ej(−11,3 )
◦
I = 23, 53.ej(11,3 )
On voit que la résolution de l’équation complexe, permet, sans se préoccuper des con-
ventions, de trouver le bon résultat.
Une simulation PSIM(R=10, L=0,00318H, C=795,8µF) du circuit montre bien un
courant (I*10 en bleu) en avance sur la tension (en rouge).
Le diagramme de Fresnel se réfère à la tension V qui est celle imposée aux bornes de
chaque impédances.
V
IR = R
V
IL = jLω
I C = C.ω.V
6. Autre exemple
I = I Rch + I Lch + I C ce qui implique un nœud avec un courant I qui arrivent et trois
impédances en parallèle.
La tension jLω.I est perpendiculaire à I, ce courant traverse donc une inductance L.
La somme vectorielle V = V ch + jLω.I décrit une maille, de plus, la tension V ch est en
phase avec le courant I Rch ce qui veut dire que c’est la tension aux bornes de la résistance
Rch . Le schéma est donc :