TP1 AutomatiqueDiscrete MAI YAO

Informatique et Electronique des Systèmes Embarqués (IESE5)
2023-2024
Option Image-Signal-Automatique (ISA)
TRAVAUX PRATIQUES
Automatique Discrète (SDF)
(Modélisation et Analyse de Fiabilité)
Etude de la fiabilité d’un système de protection incendie

Le 18 octobre 2023
Binôme 1 :
1. MAI Anh-Thu
2. YAO Yizhuo
Enseignant : M. Emmanuelle SIMEU

Automatique Discrète
TP1 Système de protection incendie
1. Introduction
Dans le cadre de l'étude de fiabilité d'un système de protection incendie, nous avons entrepris
une analyse approfondie pour évaluer la robustesse de l'ensemble du système en cas de
défaillances potentielles. Ce système est essentiel pour la sécurité des bâtiments et des
installations en cas d'incendie. Il repose sur plusieurs composants clés, notamment des
capteurs, des pompes, des vannes, un réservoir d'eau, un groupe électrogène de secours, un
onduleur avec une batterie, un injecteur, et un réseau électrique externe. Notre objectif
principal est de déterminer la fiabilité du système et d'identifier les éléments les plus sensibles
en cas de défaillance.
2. Travail réalisé
La détection incendie est assurée par un capteur, qui émet, en cas d’incendie détecté un signal
électrique. Le signal généré est transmis pour la commande de marche des pompes P1 et P2 et
établissement du contact pour la commande d’ouverture des vannes V12, V22. Les vannes V11
et V21 sont contrôlées par un dispositif différent non décrit ici.
Ce système est essentiel pour la sécurité des bâtiments et des installations en cas d'incendie. Il
repose sur plusieurs composants, notamment des capteurs, des pompes, des vannes, un réservoir
d'eau, un groupe électrogène de secours, un onduleur avec une batterie, un injecteur, et un réseau
électrique externe.
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IESE5 2023-2024 – MAI Anh-Thu & YAO Yizhuo – Rapport
L'objectif de ce TP est d'effectuer une analyse de fiabilité approfondie pour évaluer la robustesse
de l'ensemble du système en cas de défaillances potentielles. Pour ce faire, plusieurs tâches sont
accomplies, notamment la construction d'un diagramme de fiabilité, la détermination de la matrice
des chemins et des coupes minimales d'ordre 1, 2, 3, etc. De plus, les éléments les plus sensibles
du système en cas de défaillance sont identifiés.
Une partie importante de cette analyse consiste à construire un arbre de défaillance correspondant
à la mission du système de protection incendie. Enfin, les résultats obtenus, notamment les
probabilités de défaillance pour chaque composant, sont saisis dans le logiciel GRIF pour une
mission de 50000 heures avec les possibilités de défaillance par heure fournies.
2.1. Analyse de fiabilité

• Diagramme de fiabilité
En suivant des étapes suivantes, on a réussi à construire le diagramme de fiabilité :
• Identifier tous les composants du système, tels que les capteurs, les pompes, les vannes, le
réservoir d'eau, le groupe électrogène, l'onduleur, la batterie, l'injecteur, le
détecteur/actionneur, et le réseau électrique externe.
• Identifier les dépendances entre les composants. Par exemple, on a montré comment le
capteur envoie un signal aux pompes et aux vannes, comment le groupe électrogène fournit
de l'énergie en cas de panne électrique, comment l'onduleur est alimenté par la batterie, etc.
• Pour garantir que le système continue de fonctionner tant qu'au moins un injecteur est
opérationnel, utilisez des "portes de logique" ou des connexions appropriées pour
représenter cette condition. Par exemple, on a utilisé une porte OR pour indiquer que tant
qu'au moins un injecteur est en état de fonctionnement, le système reste opérationnel.
• Inclure les probabilités de défaillance associées à chaque composant dans le diagramme. Il
faut assurer que les dépendances et les conditions de continuité du système sont
correctement reflétées.
• Regrouper le groupe d’éléments en même fonctionnement en grands blocs pour faciliter la
construction de l’arbre de défaillance ultérieurement : Blocs d’alimentation et blocs de
transmission d’eau.
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IESE5 2023-2024 – MAI Anh-Thu & YAO Yizhuo – Compte rendu TP1
• Chemins de succès :
o B, G, D, E, Ligne 1
o R, D, E, Ligne 1
o B, G, D, E, Ligne 2
o R, D, E, Ligne 2
• Matrice des chemins
Chemins B G R D E Ligne 1 Ligne 2
1 1 1 0 1 1 1 0
2 1 0 1 1 1 1 0
3 1 1 0 1 1 0 1
4 0 1 1 1 1 0 1
• Coupes minimales : On identifie les coupes minimales qui entraîneraient un

dysfonctionnement du système, en vous assurant que ces coupes minimales prennent en
compte la condition d'au moins un injecteur fonctionnant. On regroupe Ligne 1 et Ligne 2
pour faciliter la matrice, si on devrait préciser séparément, pour chaque ligne on a 4 choix
de défaillance (à cause de la série) donc pour 2 lignes on a 16 coupes minimales d’ordre 2.
o Ordre 1 : D, E → 2 coupes minimales
o Ordre 2 : BR, GR, 16 coupes de L1L2 → 18 coupes minimales
• Eléments les plus sensibles : Détection & Action et Réservoir d’eau car si l’un entre eux
est en défaillance, tout le système ne fonctionnera pas.
2.2. Arbre de défaillance

On a continué à construire l'arbre en remontant vers les événements supérieurs, en montrant
comment les défaillances de différents composants contribuent à des défaillances plus larges du
système. Ensuite, on a inclus les probabilités de défaillance associées à chaque événement lorsque
cela est pertinent pour évaluer la fiabilité du système. Puis on a indiqué les portes logiques (ET,
OU) pour refléter les conditions nécessaires à la survenue d'un événement supérieur. Par exemple,
l'utilisation d'une porte OU signifierait que l'événement supérieur survient si au moins l'une de ses
causes se produit.
Une fois que nous avons construit l'arbre de défaillance, il servira de base pour évaluer la
probabilité de défaillance du système dans son ensemble en prenant en compte toutes les
défaillances possibles des composants et des interactions entre eux.
Plus précisément, on remarque que la défaillance du système aura lieu si un des 4 blocs d’éléments
en défaillance : alimentation, détection & action, réservoir d’eau et transmission d’eau. Pour que
le bloc d’alimentation soit en défaillance, le réseau et le système de secours sont en défaillance (ce
qui aura lieu si soit la batterie est déchargée soit le groupe électrogène a de défauts). Pour que le
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bloc de transmission d’eau soit en défaillance, il faut que toutes les 2 lignes (constituées de vannes,
pomme et injecteur) sont en défaillance.
2.3. Logiciel GRIF : Diagramme de fiabilité et Arbre de défaillance

En utilisant le logiciel GRIF, on effectue le diagramme de fiabilité et l’arbre de défaillance en
calculant également la possibilité de coupes minimales.
• Diagramme de fiabilité : On construit le même diagramme que la version manuelle.
• Possibilité de coupes minimales :

Avant de calculer, il faut faire attention que pour un composant qui sera en défaillance par 2
modes différents, on devrait faire la somme des 2 possibilités et entrer le résultat final dans le
logiciel. Par exemple pour le groupe électrogène, il aura en défaillance en raison de défaillance
mécanique ou électrique donc il nous faut ajouter ces possibilités par heure, ça vaut 0,9.10-10
par heure.
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On synthétise le résultat sous forme d’un tableau suivant :

Composant Probabilité (10-10) /heure
Vanne 16
Pompe 0.6
Réservoir 0.3
Groupe électrogène 0.9
Détecteur/actionneur 2.3
Onduleur 6.3
Injecteur 0.4
Réseau électrique externe 0.5
Après avoir saisi des données sur le logiciel et lance le modèle, on obtient le tableau de
possibilité par chaque coupe minimale :
On énumère le nombre de coupes minimales pour chaque ordre :
• Arbre de défaillance :
On construit sur le logiciel l’arbre de défaillance basé sur celle de la partie manuelle
précédemment.
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On retrouve le même tableau de résultats :
Cela nous amène à avoir des remarques suivantes :

• Coupes minimales d’ordre 1 : réservoir d’eau et la détection & action représentent des
éléments les plus sensibles parmi des composants car la défaillance de ce composant décide
la défaillance dans l’ensemble du système donc la possibilité de ces composants est 100%
• Coupes minimales d’ordre 2 :
o Coupes avec la vanne : à cause de la grande possibilité de défaillance pour la vanne
(16.10-10 /heure) donc pour toutes les coupes qui ont la vanne, la possibilité
d’affectation de la défaillance du système est grande (pour 2 vannes vaut la plus
grande 6,4.10-9 ; une vanne + pompe vaut 2,4.10-9 et une vanne + injecteur vaut
1,6.10-10)
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o Coupe avec l’onduleur et réseau : car la possibilité de défaillance pour l’onduleur

est assez grande mais celle de réseau est faible (6,3.10-10 /heure et 0,5.10-10 /heure
respectivement) donc la possibilité pour cette coupe est également très faible
(7,875.10-11).
o Coupe avec groupe électrogène et réseau : car la possibilité de défaillance pour le
groupe électrogène et réseau sont faibles (0,9.10-10 /heure et 0,5.10-10 /heure
respectivement) donc la possibilité pour cette coupe est également la plus faible
dans tous les cas (1,125.10-11).
En résumé, avec des données fournies concernant la possibilité de défaillance pour chaque
composant, on remarque que la défaillance de groupe électrogène et réseau est affectée le moins
de la défaillance du système tandis que le réservoir d’eau et la détection & action affectent
totalement de la défaillance du système.
3. Conclusion
L'analyse de fiabilité effectuée pour le système de protection incendie a permis de mettre en
lumière les aspects cruciaux de la gestion des risques en cas d'incendie. Nous avons construit un
diagramme de fiabilité et un arbre de défaillance pour évaluer la probabilité de dysfonctionnement
de chaque composant et de l'ensemble du système. Cette évaluation est essentielle pour garantir la
disponibilité et la performance du système de protection incendie. Les résultats obtenus indiquent
les coupes minimales d'ordre 1 et 2 et nous ont permis d'identifier les éléments les plus sensibles
qui nécessitent une attention particulière pour garantir la fiabilité du système. En utilisant le
logiciel GRIF, nous avons pu saisir ces données pour une mission de 50000 heures, offrant ainsi
une base solide pour la prise de décisions en matière de maintenance et d'amélioration du système
de protection incendie. Il est impératif de continuer à surveiller et à entretenir régulièrement ce
système pour garantir la sécurité des personnes et des biens en cas d'incendie.
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2.1. Analyse de fiabilité

• Coupes minimales : On identifie les coupes minimales qui entraîneraient un

2.2. Arbre de défaillance

2.3. Logiciel GRIF : Diagramme de fiabilité et Arbre de défaillance

• Possibilité de coupes minimales :

On synthétise le résultat sous forme d’un tableau suivant :

On énumère le nombre de coupes minimales pour chaque ordre :

On retrouve le même tableau de résultats :

Cela nous amène à avoir des remarques suivantes :

o Coupe avec l’onduleur et réseau : car la possibilité de défaillance pour l’onduleur

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