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APP 3
APP n°3 1
Technique de bureau d’étude
Sommaire :
I. Contexte de l ’étude............................................................................................................ 3
1. Présentation du problème.............................................................................................. 3
2. Cahier des charges........................................................................................................ 3
II. Problématique de l’étude...................................................................................................4
1. Données issues de l’APP 2............................................................................................ 4
2. Hypothèses.................................................................................................................... 5
3. Méthodologie et Stratégie d’étude..................................................................................5
III. Analyse des efforts aux paliers....................................................................................... 5
1. Efforts à la liaison sur l’arbre d’entrée 1......................................................................... 8
Torseur des efforts au point C :.................................................................................... 8
2. Efforts à la liaison sur l’arbre intermédiaire 2................................................................. 9
a. Torseur des efforts au point E :.................................................................................9
b. Torseur des efforts au point J :................................................................................. 9
3. Efforts à la liaison sur l’arbre de sortie......................................................................... 10
a. Torseur des efforts au point H................................................................................ 10
IV. Dimensionnement des paliers....................................................................................... 11
1. Roulement à une rangée de billes à contact radiale (Insert)........................................12
V. Dimensionnement des paliers lisses............................................................................. 17
VI.Dimensionnement de roulement à rouleaux................................................................. 19
a)Condition sur C:............................................................................................................ 19
VI. Comparaison des solutions:..........................................................................................20
VII. Solutions de montage:.................................................................................................. 20
VIII.Annexes:.........................................................................................................................21
I. Contexte de l ’étude
1. Présentation du problème
Nous sommes l’entreprise Gears Industry & European Energy Engineering et souhaitons créer une
gamme de petits réducteurs de vitesse mécanique plus compétitive. Faisant partie du bureau d’étude,
nous devons nous charger de développer un réducteur qui sera associé à un moteur électrique
asynchrone multi pôles, tournant à une vitesse nominale de 940 tr/min, et développant une puissance
nominale de 2 kW.
Pour réaliser ce système, l’entreprise nous impose un cahier des charges qui contient toutes les grandeurs
qu’il faut respecter pour ce dimensionnement, ainsi que les méthodes utiles au dimensionnement.
Il est à noter que cette étude se déroulera en 2 grandes étapes. La première, qui a été faite en amont à
l’APP 2, concernait l’analyse des efforts sur les engrenages, et a permis d’effectuer le dimensionnement
et une solution de montage des différents pignons. La seconde, qui sera l’objet de cette APP, permettra
de faire le dimensionnement des liaisons du système (par roulements ou coussinets) au travers de
l’analyse des efforts aux paliers.
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Nous devons notifier que tout au long de notre étude il sera important de noter que l’arbre en entrée sur
laquelle est située la première liaison est en rouge, le deuxième arbre (intermédiaire) en orange et la
sortie est l’ arbre en bleu.
Les exigences à respecter pour le cahier de charges sont donnée comme suit;
● Le réducteur est monté sur un moteur électrique de vitesse nominale 940
tr/min= 98,44 rad/s et de puissance nominale 2 kW soit un couple de 20,31 Nm.
● Durée de vie minimum : 12h/jour, 7j/7 pendant 5 ans = 21 900 heures
- Rapport de réduction : ks = 8 (nécessité de respecter un rapport entre 7.9 et 8.1)
- Les arbres d’entrée et de sortie sont alignés
- Les usures des dentures sur les deux trains d’engrenages sont équilibrées
A l’issue de l’étude effectué en APP 2, portant sur le dimensionnement des pignons adaptés à notre
système de réducteur, nous avons décidé de travailler avec des rapports de réduction différent car il
serait plus judicieux de prendre deux rapports de réduction différents (𝐾𝑒≠𝐾𝑠). Cependant nous allons
garder les dimensions de montage choisis précédemment (annexe 1). Les données que nous allons utiliser
par la suite et qui en résultent sont donc les suivantes :
- 𝐾𝑒 = 4.57 & 𝐾𝑠 = 1.75
- Couple d’entrée 𝐶𝑚 (1) : 20, 31 𝑁𝑚
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2. Hypothèses
Afin de répondre à la problématique, il nous faut poser plusieurs hypothèses.
- H1 : Nous supposerons que toutes les pièces sont rigides et indéformables et que toutes les
liaisons sont parfaites. Celà implique que les contacts se font sans frottement, c'est-à-dire la
puissance dissipée par cette liaison est nulle.
- H2: Nous supposerons que le référentiel est galiléen et que les pièces sont en rotation constante
lors de l’analyse des efforts aux paliers.
- H3 : Le poids des arbres et celui des pignons seront négligés car on supposera que l’action de la
pesanteur est négligeable devant les autres efforts.
- H4: On considérera que la Force axiale 𝐹𝑎 agissant sur les paliers est négligeable mais non nul car
on a des engrenages à denture droite dans notre système.
- H5: Les axes d’entrées et de sorties sont modélisés comme ne transmettant que des couples
axiaux et la distance entre les roulements doit donc être courte afin de limiter les charges axiales
qui seraient induites par les dilatations thermiques différentielles de l’arbre par rapport au
châssis.
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Le diagramme ci-dessous est la première modélisation du système de montage nous permettant d’établir
les bilans des actions mécaniques extérieures appliqués aux points A, E, J et I (voir annexe 2).
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0 0
𝐹𝑁 = 264, 04 𝑁 𝑙 × 𝐹𝑇 = 20, 3
𝐹𝑇 = 725, 4 𝑁 − 𝑙 × 𝐹𝑁 = 7, 4
Fig 6. Torseur des efforts au point C
2 2
Donc 𝐹𝑅 = 𝐹𝑁 + 𝐹𝑇 ≃ 772 𝑁
L’effort radial n’étant pas trop conséquent, d’autant plus qu’en réalité le moteur encaisse une
partie des efforts (malgré H5), un seul palier sur l’arbre d’entrée suffira.
0 0
0 0
Pour le cas des efforts à la liaison sur l’arbre intermédiaire, les moments dépendent des distances
𝑙2 ( 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐸𝐷), 𝑙3 ( 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐸𝐹), 𝑙2' ( 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐽𝐹) et 𝑙
3
'(𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝐽𝐷).
On Suppose: 𝑙2 = 𝑙2' & 𝑙3 = 𝑙3'
On constatera que les moments aux points E et J sont les mêmes mais orientés dans des sens
différents. Ce qui nous permet de conclure sur le fait de mettre les deux paliers aux extrêmes de
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l’arbre 2 (arbre intermédiaire) à égale distance afin de minimiser le moment résultant sur l'arbre et de
surcroît sur les paliers.
2 2
𝐹𝑅 = 𝐹𝑁 + 𝐹𝑇 ≃ 3015, 47 i.e. la résultante 𝐹𝑅 = 3015,47 N) est l’effort que doit supporter
un seul de ces paliers en principe et donc 𝐹 = 1507,74 N est l’effort que devra supporter chacun
𝑅
des 2 paliers sur cet arbre.
0 0
1055, 5 2900𝑙4
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On définit la durée de vie d'un roulement comme le nombre de révolution accomplies par celui-ci
jusqu'au premier signe d'écaillage. La norme ISO 281 définit comme durée de vie nominale, dite durée 𝐿10
, celle qui est atteinte par 90 % des roulements essayés dans les mêmes conditions. La durée nominale 𝐿10
correspond donc à une fiabilité de 90 % et à une probabilité de défaillance de
10%. D’après les données citées plus haut, nous voulons pour les roulements à une rangée de billes à
contact radiale une durée de vie 𝐿10ℎ = 21 900 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
On utilise les formules (cf document ) :
𝐶 𝑛 60.𝑤.𝐿10ℎ
𝐿10 = ( 𝑃 ) & 𝐿10 = 6 avec;
10
- C : Capacité de charge dynamique
- P : Charge radiale dynamique équivalente : 𝑃 = 𝑋. 𝐹𝑟 + 𝑌. 𝐹𝑎
- n = 3 (car roulement à billes)
- 𝑤 en tr/min selon l’étage considéré
- 𝐿10ℎ = 21 900 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
On calcul donc la durée de vie nominales de chaque arbre à partir des différentes vitesses de rotations
obtenus à partir des couples tels que :
- 𝐿10 = 1 235, 16 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 pour l’arbre 1 .
- 𝐿10 = 270, 5 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 pour l’arbre 2
- 𝐿10 = 154, 6 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 pour l’arbre 3
On a d’après le tableau (en annexe 6), les paramètres de calcul de la charge dynamique de base du
1/3
système 𝐶 = 𝑃. 𝐿10 qui nous permettront de choisir les roulements adéquats tel que le critère
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é
de validation des roulements soit validés, ie (𝐶 > 𝐶𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é) avec 𝐶𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 qui s’obtient selon
𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
le diamètre de l’arbre étudié dans le Guide du dessinateur industriel (annexe 4) Dans le cas des
roulements Inserts du fabricant SKF, la valeur de 𝐹 est donnée et vaut 𝐹 ≤ 0,25 𝐶 avec 𝐶 qui
𝑎 𝑎 𝑂 𝑂
représente la charge statique de base donnée dans les documents (catalogue des roulements skf).
Et donc, pour trouver la valeur des coefficients X et Y, on devra d’abord calculer le rapport 𝐹 /
𝑎
𝐶𝑂 , de là on obtient le coefficient 𝑒 (qui caractérise le rapport de dispersion) ensuite on compare
celui-ci avec le rapport 𝐹 / 𝐶 et de là on obtient les valeurs des coefficients X et Y (cf. Annexe 5 partie
𝑎 𝑂
Jeu Radial Normal). Et vu qu’on aura les valeurs de 𝐹𝑎, X et Y on pourra calculer notre charge
dynamique de base qui est 𝐶 .
Cas illustratif :
Pour notre premier arbre de diamètre 𝐷 = 15 mm, 𝐹 / 𝐶 = 0. 25 et on aura donc 𝑒 = 0. 37 et donc
1 𝑎 𝑂
faut qu’on compare 𝐹 / 𝐹 et e sauf que 𝐹 = 0. 25𝐶 et que 𝐶 dépend du diamètre de l’arbre(cf.
𝑎 𝑟 𝑎 𝑂 𝑂
Annexe 5 (capture du document du Guide du Dessinateur Industriel) et donc pour un diamètre de
15 𝑚𝑚 on aura :𝐶𝑂 = 5400𝑁, 𝐹𝑎 vaudra donc 0. 25𝐶𝑂 = 1350 𝑁 et ayant notre 𝐹𝑟 = 772 𝑁 pour
le premier arbre, on aura donc 𝐹 /𝐹 = 1. 74 > 𝑂. 37 = 𝑒, et ainsi on pourra aller lire les valeurs de
𝑎 𝑟
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X et Y à l’Annexe 5 et on obtient après lecture X= 0,56 et Y= 1,2. On procèdera de la même façon pour les
autres arbres de notre système. (cf annexe 5)
En fonction des valeurs de la charge dynamique 𝐶 , nous avons donc les désignations de nos
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒
roulements à billes à contacts radiales selon le tableau suivant(voir annexe 7) :
Fig 11. Tableau résultant de notre dimensionnement de nos roulements à billes pour les 3 arbres
En Annexe 6 nous avons quelques détails justifiant le choix des roulements choisis dans le tableau
ci-dessus.
b. Lubrification des roulements
Le rôle de la lubrification étant d'empêcher le frottement et l’usure entre deux pièces, il a été question
pour nous de déterminer le type de lubrifiant idéale pour notre système. On a donc considéré des
paramètres : vitesse du roulement et la température de fonctionnement qu’on fixe à 40°C car la viscosité
d’un roulement est mesuré à cette température.
Lorsqu’un roulement a atteint sa vitesse et sa température de fonctionnement stabilisées, les conditions
de lubrification du roulement sont :
𝑣
𝑘= 𝑣
1
avec ;
𝑣 = viscosité cinématique réelle de l’huile ou de l’huile de base de la graisse [mm2/s]
𝑣1= = viscosité nominale, en fonction du diamètre moyen du roulement et de la vitesse de rotation
[mm2/s]
La viscosité de fonctionnement réelle, ν, du lubrifiant peut être déterminée à partir de la classe de
viscosité ISO de l’huile ou de l’huile de base de la graisse et de la température de fonctionnement du
roulement .
On détermine la viscosité nominale, ν1, à l’aide du diamètre moyen du roulement Dm = 0,5 (d + D)
[mm] et de la vitesse de rotation du roulement, n [tr/min]. (voir annexe 7 ).
Les classes de viscosité conformément à ISO 3448 sont présentées dans le tableau de l’annexe 8 , ainsi
que la plage de viscosité pour chaque classe à 40 °C (105 °F).
En effet, la valeur de K nous permet de définir le type de régime de lubrification. Plus la valeur K est
élevée, meilleures sont les conditions de lubrification et la durée nominale escomptée du roulement. Ceci
doit être évalué par rapport à l’augmentation possible du frottement due à la viscosité supérieure de
l’huile. (page 102 catalogue roulement SKF).
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Fig 12. Tableau du calcul de la viscosité nominale 𝑣1 pour trouver l’huile requise
NB: Pour des températures de fonctionnement inférieures à 80 °C (175 °F) ce qui est notre cas, la
présence d’additifs EP (extrême pression)/AW (anti-usure) dans le lubrifiant peut allonger la durée
de service des roulements lorsque le facteur 𝑘 est inférieur à 1. De plus, les additifs servent également
à empêcher le grippage entre les éléments roulants soumis à une faible charge.
c. Rendement des roulements
Afin de déterminer le rendement de nos roulements à billes à contact radial, nous procéderons tout
d’abord par le calcul du Moments résistant 𝑀 (en N.mm) afin d’avoir la puissance absorbée 𝑃 (en W)
𝑟 𝑟
μ.𝐹.𝐷𝑚
sur chacun des roulements : 𝑀𝑟 = 2
où
𝑑+𝐷
μ = 0, 0015 (coefficient de frottement pour les roulements à billes à contacts radiales) 𝐷 = 2
𝑚
(Diamètre moyen du roulement en mm)
𝐹 = 𝐹𝑟 ( Force en N)
𝑀𝑟. 𝑤
𝑃𝑟 = 9550
avec 𝑤 la vitesse de rotation d’arbre en tr/min
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|𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒−𝑃𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒|
η= 𝑃𝑟
= 0. 99
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
On remarque que la limitation des pertes par frottement au travers de la lubrification, fixation des
jeux sur les bagues internes et externes permettent d’optimiser le rendement. On devra néanmoins
veiller sur l’étanchéité de ces roulements lors du montage.
d. Fiabilité des roulements
5
Nous trouvons la fiabilité totale du système de roulements à billes par la formule 𝐹 = ∏ 𝑓 avec
𝑖
𝑖=0
𝐿10ℎ β
𝑓𝑖 = 𝑒𝑥𝑝(𝑙𝑛(0. 9)( 𝐿10
) ) étant la fiabilité de chaque roulement à bille (β = 1. 5 valeur moyenne
Nous obtenons un coefficient fs moyen de 4,79 pour notre système ce qui signifie que nous sommes
dans un cas de fonctionnement pas très lisse avec un risque moyen de vibrations. Notons aussi que nous
avons choisi des roulements inserts qui permettent de supporter les erreurs de désalignement des arbres
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(voir l’annexe 12). Ce qui justifie les résultats obtenus quant à la valeur moyenne du coefficient de
sécurité.
V. Dimensionnement des paliers lisses
Le palier lisse, encore appelé coussinet ou bague autolubrifiante, assure le guidage en rotation par
glissement. Il est dépourvu d'éléments interposés, contrairement au roulement , dont le guidage est
assuré par un ou plusieurs éléments roulants.
Pour déterminer le type de palier le plus adapté à notre système, on utilise la documentation issue du
Guide du dessinateur Industriel, page 258 sur les paliers lisses. Tout d’abord,nous irons sur l’hypothèse
des coussinets frittés à collerettes car ils sont imprégnés d’huiles jusqu’à saturation. Sous l’effet de la
rotation de l’arbre, l’huile est aspirée et crée une excellente lubrification. A partir de la courbe en annexe
14, on obtient la pression diamétrale P en fonction de la vitesse de rotation de chaque arbre.
V la vitesse tangentielle de l’arbre au sein du palier s’obtient par la formule P.V=1.8 (voir guide du
Dessinateur page 258) .
La longueur L du coussinet s’obtient en fonction du diamètre de l’arbre pour lequel on souhaite
dimensionner notre palier
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On obtient donc les valeurs de charge dynamique que le roulement doit supporter pour durer au
minimum 25 000 h sous les efforts calculés plus tôt.
En se référant au tableau page B-80 du document [2], on obtient pour l’axe 1, l’axe 2 et l’axe 3 le
roulement à rouleaux NU204E. Ce roulement à un diamètre intérieur de 20 mm ce qui répond aux
exigences de l’APP précédent en termes de diamètre d’axe.
Nous avons donc envisagé 3 différentes solutions. Nous avons deux roulements, un roulement d’une
rangée de bille à contact radiale et un roulement à rouleaux. Nous avons identifié des solutions plus
économiques avec les paliers lisses et nous avons choisi une solution à coussinets frittés à collerettes qui
était le plus adéquate à notre problème.
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Après comparaison des différentes solutions, nous avons choisi comme solution finale le
roulement à une rangée de bille à contact radiale. Cette solution a beau être la plus coûteuse, c'est celle
qui est la mieux adaptée à notre situation. En effet elle possède très peu de perte de puissance, son
rendement est de 0,99, sa fiabilité est de 0,99 . De plus, nous n’avons pas de contrainte d'encombrement
liée à nos roulements donc l’épaisseur importante de notre solution n’est pas gênante. La contrainte
d’encombrement à lieu sur les engrenages. Sur la durée de vie, on peut remarquer que chaque arbre
respecte la contrainte de 21 900 h. Notre solution respecte donc toutes les contraintes cependant il faudra
mettre en place un système de lubrification.
L’étanchéité (pour ne pas que l’huile s’échappe) est réalisée à l’aide de joints plats entre les pièces
encastrées. Et d’un joint à deux lèvres tournés vers l’intérieur pour l’axe de sortie (la deuxième lèvre sert
à ne pas que les saletés entrent dans le mécanisme.
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VIII. Conclusion
Ainsi, nous remplissons notre réducteur d’une seule huile alors que nous avons fait nos
calculs avec une huile spécifique pour chaque roulement. Cependant nous considérons qu’avoir la
même huile aura un impact insignifiant sur le rendement ou la durée de vie de notre réducteur. De
plus, le graisseur que nous avons intégré à notre solution de montage peut se démonter et servir
ainsi de bouchon de vidange permettant d’avoir toujours une huile de qualité et de pouvoir
surveiller la dégradation de nos engrenages en analysant les dépôts et résidus présent dans
l’huile.
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IX.Annexes:
Annexe 1
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Annexe 2
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Annexe 3
Annexe 4
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Annexe 5
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Annexe 6
Annexe 7
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Annexe 8
Annexe 9
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Annexe 10
Annexe 11
Annexe 12
Fig 2. Roulements inserts supportant un défaut d’alignement statique initial
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Bibliographie:
[1]Catalogue des roulements SKF
https://www.skf.com/binaries/pub43/Images/0901d1968094ddb3-Rolling-be
arings---17000_1-FR_tcm_43-121486.pdf
[2] Guide du dessinateur Industriel, Edition 2004, André Chevalier
[3]Capacité de charge et durée de vie - JESA
[4] SNR: roulement à rouleaux
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