Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département de Technologie
Fascicule de Travaux Pratiques
Electronique de puissance
2ème année
Préparé par :
Sommaire
Avant-Propos .............................................................................................. 2
TP : Electronique de Puissance 1
Avant-Propos ISIM.Monastir
Avant-Propos
Objectifs pédagogiques :
• Apprendre à réaliser l‘application, à analyser, à paramétrer, à corriger.
• Étudier les principaux circuits de base
• Apprendre à relever les caractéristiques d‘une machine
• S‘initier à la commande des machines.
Sujets d‘étude :
• Caractéristiques et utilisation des semi-conducteurs de puissance
• Courant triphasé
• Semi-conducteurs
• Grandeurs caractéristiques
• Convertisseurs statiques
• Relevé des caractéristiques des principales machines
TP : Electronique de Puissance 2
Règlements des Travaux Pratiques ISIM.Monastir
La présence à toutes les séances de Travaux Pratiques est obligatoire et toute absence est
sanctionnée par l’attribution d’un zéro comme note (toute absence en TP ne dispense pas de
rattraper la manipulation ratée).
Il est interdit de changer de groupe de TP (binôme ou trinôme) qui a été fixé dans la
première séance de TP.
Les séances de travaux pratiques ne peuvent être réalisées avec profit que si elles ont été
préparées soigneusement à l’avance. Ces séances commenceront toujours par une petite
interrogation portant sur les notions nécessaires pour réaliser le TP.
Un compte rendu type est fourni à chaque binôme au début de chaque séance de TP. Il sera
complété et remis à l’enseignant à la fin de chaque séance.
La note finale du TP que vous sera octroyée, tiendra compte des notes :
o Des comptes rendus ;
o D’assiduité (réalisation des montages, motivation, discipline, ponctualité…)
o Des tests auxquels vous serez soumis au début de chaque séance ;
o De la dernière séance qui est une séance d’examen ;
À l’examen de TP, il ne sera pas tenu compte des manipulations ratées au cours des séances
de TP.
Si cet acte de propreté n’est pas respecté, vous serez sévèrement sanctionnés.
TP : Electronique de Puissance 3
Description de la maquette COM3LAB ISIM.Monastir
La première partie d’étude des montages redresseurs non commandés et commandés est constitué
d‘une carte d‘expérimentation avec différents circuits ; à utiliser avec l‘unité centrale, l’ensemble
est décrit via la figure 1. La carte d‘expérimentation est placée dans un support solide. L‘unité
centrale doit être insérée sur ce support puis reliée à la carte (c’est déjà fait par le technicien). Le
verrou de sécurité garantit une communication sûre. L‘unité centrale assure l‘alimentation
électrique et la commande de la carte d‘expérimentation. Les branchements à effectuer pour les
expériences sont réalisés avec des câbles de 2 mm.
Tablette
Unité centrale
Carte d’expérimentation
Electronique de
Puissance I
TP : Electronique de Puissance 4
Description de la maquette COM3LAB ISIM.Monastir
La figure suivante donne une idée générale sur les différentes parties de la carte d’expérimentation
Electronique de puissance I :
Convertisseurs à
diodes et thyristors Bloc de charges :
résistive, inductive
et capacitive.
Bloc
d’alimentation
triphasée
Unité de contrôle
commande
Convertisseurs à
transistors MOS
Conversion courant/tension
Figure 2 : Carte d’expérimentation Electronique de puissance I
TP : Electronique de Puissance 5
Description de la maquette COM3LAB ISIM.Monastir
La maquette COM3LAB fournie aussi un laboratoire virtuel (figure 4) qui contient essentiellement :
• Oscilloscope (1)
• Analyseur numérique (2)
• 2 multimètres (3)
• Traceur de caractéristiques (4)
• Analyseur de convertisseur (5)
• Unité de commande du convertisseur (6)
• Générateur de fonctions (7)
(1)
(2)
(3)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
TP : Electronique de Puissance 6
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
I. But :
Étudier les montages redresseurs monophasés non commandés simple et double alternance sur une
charge résistive et inductive.
TP : Electronique de Puissance 7
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
1T 2 (3)
V Seff V S (t )dt
T 0
1 2 2 (4)
V Seff V S ( )d
2 0
Pour déterminer l’importance relative des ondulations d’une onde par rapport à sa valeur moyenne,
on fait appel à l’un des deux coefficients suivant :
Taux d’ondulation rapproché τ :
Le taux d’ondulation τ d’une grandeur ondulée est le rapport de la valeur efficace de l’ondulation à
la valeur moyenne de cette grandeur :
V Sm ax V S min (5)
V Smoy
Plus τ tend vers 0, plus la tension redressée VS(t) peut être considérée comme continue.
Facteur de forme F :
Le facteur de forme F d’une grandeur ondulée est le rapport de la valeur efficace à sa valeur
moyenne pendant une période.
V Seff
F (6)
V Smoy
Plus F tend vers 1, plus la tension redressée VS(t) peut être considérée comme continue.
Décomposition en série de Fourrier :
Tout signal sur une période T peut être décomposé en une somme infinie (en théorie) d’oscillations
partielles sinusoïdales, les fréquences de ces oscillations partielles étant toujours des multiples de la
2
fréquence fondamentale 0 du signal. L’oscillation partielle pour 0 est appelée onde
T
fondamentale, les autres oscillations partielles sont les harmoniques. Si le signal n’est pas exempt
de valeur moyenne, la série contient en outre une composante continue.
TP : Electronique de Puissance 8
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
IV. Montage redresseur non commandé simple alternance sur charge résistive (R) :
4.1. Objectif :
Mesurer les courants et les tensions dans le redresseur non commandé simple alternance en utilisant
la maquette COM3LAB avec une charge ohmique (charge résistive Lampe).
Le montage redresseur simple alternance sur une charge résistive (RL en série avec Rm) est
représenté par la figure 4.
Figure 4 : Montage redresseur non commandé simple alternance avec charge résistive (Lampe H1)
4.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 4 en utilisant la maquette COM3LAB (la mise sous tension
du montage sera faite par l’enseignant).
b) Visualiser sur l’oscilloscope et tracer sur le même graphe la tension d’alimentation Ve(t) et
la tension de sortie du redresseur VS(t).
TP : Electronique de Puissance 9
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
g) Exprimer la tension efficace de charge V Seff . Calculer V Seff et la comparer avec la valeur
V. Montage redresseur non commandé simple alternance simple alternance sur charge
inductive (RL) :
5.1. Objectif :
Mesurer les courants et les tensions dans le redresseur non commandé simple alternance en utilisant
la maquette COM3LAB avec une charge ohmique-inductive.
Le montage redresseur simple alternance sur charge inductive (RL) est représenté par la figure
suivante :
Figure 5: Montage redresseur non commandé simple alternance avec charge inductive (Lampe H1en
série avec une inductance).
5.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 5 en utilisant la maquette (la mise sous tension du
montage sera faite par l’enseignant).
b) Décrire le fonctionnement de ce montage.
TP : Electronique de Puissance 10
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
VI. Montage redresseur non commandé sur charge inductive (RL) avec diode de roue
libre (DRL) :
6.1. Objectif :
Dans le cas où l'on a une charge de type inductif, la tension à ses bornes peut prendre des valeurs
négatives. Pour supprimer cette partie négative, on ajoute une diode de roue libre (DRL) en
parallèle avec la charge comme l’indique la figure suivante :
DRL
Figure 6 : Montage redresseur non commandé simple alternance avec charge inductive avec une DRL
6.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 6 (la mise sous tension du montage sera faite par
l’enseignant).
b) Visualiser et tracer sur le même graphe les tensions Ve(t) et VS(t).
c) Visualiser et tracer la tension VDRL (t).
d) Quel est le rôle de la diode de roue libre (DRL).
e) Comparer les résultats obtenus dans les trois montages précédents.
TP : Electronique de Puissance 11
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
VII. Montage redresseur non commandé double alternance sur charge résistive (R)
7.1. Objectif :
Mesurer les courants et les tensions dans le redresseur non commandé double alternance en utilisant
la maquette COM3LAB avec une charge ohmique (charge résistive). Le montage redresseur double
alternance sur charge résistive (RL) est représenté par la figure suivante.
Ve
Figure 7: Montage redresseur non commandé double alternance avec charge résistive
7.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 7 en utilisant la maquette COM3LAB (la mise sous tension
du montage sera faite par l’enseignant).
b) Décrire le fonctionnement de ce montage.
c) Visualiser et tracer sur le même graphe les tensions Ve(t) et Vs(t).
e) Exprimer la tension moyenne de charge V Smoy . Calculer V Smoy et la comparer avec la valeur
TP : Electronique de Puissance 12
TP N°1 : Redressement Monophasé Non Commandé ISIM.Monastir
VIII. Montage redresseur non commandé double alternance sur charge inductive
(RL) :
8.1. Objectif :
Mesurer les courants et les tensions dans le redresseur non commandé double alternance en utilisant
la maquette COM3LAB avec une charge ohmique-inductive. Le montage redresseur simple
alternance sur charge inductive (RL) est représenté par la figure 8.
8.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 8 en utilisant la maquette COM3LAB (la mise sous tension
du montage sera faite par l’enseignant).
Figure 8: Montage redresseur non commandé double alternance avec charge inductive
TP : Electronique de Puissance 13
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
I. But :
Étudier les montages redresseurs monophasés commandés simple et double alternance sur différents
types de charges. Il existe de nombreuses applications industrielles mettant en œuvre ce type de
convertisseur :
TP : Electronique de Puissance 14
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
- Un circuit de commande
Courant de commande :
Les semi-conducteurs de puissance contrôlables ont besoin d'un courant de commande qui sert à
amener l'interrupteur de puissance à l'état passant pour une tension inverse positive entre l'anode et
la cathode.
Tension zéro de retournement :
La tension zéro de retournement U(BO) est la tension inverse positive pour laquelle un thyristor passe
de l'état bloqué à l'état passant pour un courant de commande (courant de gâchette IG) égale à 0. Un
TP : Electronique de Puissance 15
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
tel amorçage ne doit pas être effectué périodiquement, en revanche, un amorçage occasionnel par
dépassement de la tension zéro de retournement en cas de perturbation est autorisé.
L'angle de retard à l'amorçage α entre le passage par zéro de la tension anode- cathode (c.-à-d. le
passage par zéro du courant dans le cas non commandé pour une charge ohmique) et l'amorçage du
thyristor est appelé angle d'amorçage. En faisant varier α à l'aide de l'unité de commande, le flux de
puissance peut, ultérieurement, être constamment modifié dans les différents convertisseurs
statiques.
L'angle d'amorçage est l'angle entre le passage par zéro de la tension simple et le point d'amorçage
d'un interrupteur de puissance.
Unité de commande est l’élément de déclenchement. Il génère les impulsions de commande pour
l'amorçage adapté aux besoins des interrupteurs de puissance contrôlables dans un montage
convertisseur.
Remarque :
Dans les montages convertisseurs, les impulsions de commande doivent être délivrées
périodiquement (avec la fréquence d'horloge) aux éléments de puissance contrôlables (les thyristors,
par exemple). La plupart du temps, on travaille pour la commande du flux énergétique avec un
angle d'amorçage α réglable. Les dispositifs qui assument ces fonctions sont appelés éléments de
déclenchement.
TP : Electronique de Puissance 16
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
Pour l'amorçage, on utilise en principe des circuits d'amorçage à impulsion. Une fois amorcé, un
thyristor ne peut pas être désamorcé par la gâchette. C'est seulement lorsque le courant d'anode IA
est inférieur au courant de maintien (ou courant hypostatique IH) suite à des changements dans le
circuit électrique extérieur que le thyristor revient à l'état bloqué. Si le courant n'a pas de passage
par zéro naturel, comme par exemple le courant alternatif, on a souvent recourt à un bras
d'extinction avec diode de roue libre.
Courant de maintien : ou courant hypostatique IH est la valeur du courant anodique qui devra
cesser d'être atteinte pour qu'un thyristor amorcé soit à nouveau bloqué. Cette valeur est donnée par
le fabricant.
Au blocage d'un thyristor (t0), le courant ne s'annule pas au passage par zéro (t1), il continue tout
d'abord de circuler dans le sens négatif jusqu'à ce que la zone de base finisse par ne plus avoir de
porteurs de charge au moment t2 (effet de recouvrement). Le courant inverse diminue ensuite très
brusquement. Cette forte variation du courant entraîne de fortes tensions induites aux inductances
du circuit électrique et peut ainsi occasionner la destruction du semi-conducteur.
Remarque :
TP : Electronique de Puissance 17
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
IV. Manipulation
L'unité de commande COM3LAB
Dans l'expérience suivante représentée par la figure 6, il s'agit d'étudier le montage monophasé à
point milieu commandé avec une charge purement ohmique. La caractéristique de commande du
montage présente ici un intérêt tout particulier.
TP : Electronique de Puissance 18
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
Etude préparatoire
a) Réaliser le montage de la figure 6 en utilisant la maquette COM3LAB (la mise sous tension
du montage sera faite par l’enseignant).
Remarque : Cocher M1 pour dire un montage monophasé et « Enable » dans l’unité de
commande.
b) Tracer sur le même graphe U1(t) et Ud(t) pour un angle d’amorçage α =45°.
c) Tracer id(t) pour un angle d’amorçage α =45°.
d) Visualiser et tracer VTh(t) pour un angle d’amorçage α =45°.
e) Exprimer la tension moyenne de charge Ud moy en fonction de l’angle l’amorçage α. Calculer
Ud moy et la comparer avec la valeur mesurée Ud moy-mes.
f) En déduire la valeur moyenne du courant redressé imoy :
g) Exprimer la tension efficace de charge Ud eff en fonction de l’angle l’amorçage α. Calculer
Ud eff et la comparer avec la valeur mesurée Ud eff-mes.
h) En déduire la valeur efficace du courant redressé id eff.
i) Calculer le facteur de forme F.
j) Calculer le taux d'ondulation τ.
Après les études préparatoires, il s'agit dans l'expérience suivante de déterminer la caractéristique de
commande. Pour ce faire, différents angles d'amorçage doivent être successivement réglés sur
l'unité de commande et les valeurs moyennes Ud moy correspondantes de la tension continue Ud
doivent être relevées sur le module de l'analyseur de convertisseur (Converter Analyser). Les
couples de valeurs (α, Ud moy) sont ensuite traités ultérieurement dans le traceur de caractéristiques
qui permettra l'affichage graphique de la caractéristique.
α
Ud moy
Dans le montage suivant, il s'agit d'étudier l'influence d'une contre-tension (tension continue UG)
sur la caractéristique de commande U dmoy f du montage monophasé à point milieu
commandé. Une telle contre-tension survient par ex. lors du chargement de piles ou de l'utilisation
TP : Electronique de Puissance 19
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
3V
Figure 7 : Montage redresseur commandé simple alternance sur une charge avec contre réaction
La contre-tension limite la plage de réglage active à [αmin, αmax] étant donné que les interrupteurs de
puissance ne peuvent être amorcés que pour une tension anodique positive (lampe allumée) ; pour
ce faire, la tension alternative d'alimentation doit être supérieure à la contre-tension. Pour un grand
angle d'amorçage, la valeur moyenne de la tension continue Ud tend vers UG.
a) Remplir de nouveau alors le tableau suivant pour différents valeurs de α on prend UG=3V.
α
Ud moy
TP : Electronique de Puissance 20
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
Dans ce paragraphe, il s'agit d'utiliser le redresseur monophasé commandé avec une charge
ohmique et inductive. Les allures de la tension et du courant du côté de la tension continue devront
être comparées avec celles obtenues dans le cas de la charge purement ohmique.
a) Réaliser le montage de la figure 8 en utilisant la maquette COM3LAB.
b) Visualiser et tracer sur le même graphe U(t) et Ud(t) pour un angle d’amorçage α =45°.
c) Visualiser et tracer la tension VTh(t) pour un angle d’amorçage α =45°.
d) Exprimer la tension moyenne de charge Ud moy en fonction de l’angle l’amorçage α et de
l’angle φ tel que le courant s’annule à ωt1 = φ. Calculer Ud moy et la comparer avec la valeur
mesurée Ud moy-mes.
e) En déduire la valeur moyenne du courant redressé id moy.
f) Exprimer la tension efficace de charge Ud eff en fonction de l’angle l’amorçage α et de
l’angle φ. Calculer Ud eff et la comparer avec la valeur mesurée Ud eff-mes.
g) En déduire la valeur efficace du courant redressé i eff .
h) Mesurer la durée de conduction t2 du thyristor. En déduire l’angle de conduction θ du
thyristor.
i) Quel est l’inconvénient de ce montage ?
j) Proposer une solution pour remédier au problème existant, réaliser le montage et retracer la
tension d’entrée U(t) et la tension aux bornes de la charge Ud(t).
Si la charge ohmique et capacitive est utilisée sur un redresseur commandé, le condensateur doit
alors être pourvu d'une résistance additionnelle (résistance de charge) RV pour éviter les courants de
charge trop élevés à la mise sous tension. Ceux-ci ne peuvent pas survenir dans le cas non
commandé (enlever RV en cas d’une diode).
TP : Electronique de Puissance 21
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
IV.5. Montage redresseur en pont biphasé commandé avec charge ohmique (R) :
Après avoir étudié les montages à point milieu commandés, passons, dans les expériences suivantes,
à l'étude des montages en pont commandés pour différents types de charge. On commencera par le
montage en pont biphasé commandé avec une charge purement ohmique.
TP : Electronique de Puissance 22
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
montage en pont biphasé commandé pour une charge ohmique. Pour ce faire, on fait varier
l'angle d'amorçage α dans la plage de 0 à 180 degrés. Comparer cette dernière avec celle du
montage monophasé.
Après avoir étudié le montage en pont biphasé commandé avec une charge purement ohmique, nous
nous consacrerons ci-après à l'étude de ce même montage avec une charge ohmique et inductive
représenté par la figure 11.
Figure 11: Montage redresseur commandé double alternance avec charge résistive
Le courant continu est lissé du fait de l'inductance dans le circuit de charge, mais à cause du faible
indice de pulsation du convertisseur statique p=2, il n'est que faiblement lissé. Suite à l'action
accumulatrice de l'inductance, les courants des interrupteurs de puissance circulent au-delà du
passage par zéro de la tension alternative U1 pour des angles d'amorçage α > 45 degrés. Le courant
continu id commence déjà à présenter des interruptions à partir d'env. 45 degrés.
TP : Electronique de Puissance 23
TP N°2 : Redressement Monophasé Commandé ISIM.Monastir
Figure 12: Montage Mixte double alternance avec une charge résistive
TP : Electronique de Puissance 24
TP N°3 : Redressement Triphasé Non Commandé ISIM.Monastir
I. But :
Étudier les montages redresseurs triphasés non commandés à trois impulsions. Il existe différents
familles de montages comme le montre la figure suivante :
En triphasé, nous allons étudier un montage à point milieu qui est le P3 (montage parallèle simple)
et un montage en pont qui est le PD3 (montage parallèle double).
En effet, les convertisseurs statiques de puissance assez élevée sont branchés en général au réseau
triphasé. Le plus simple des montages redresseurs à courant triphasé est le montage triphasé à point
milieu P3 (désigné sur les instruments COM3LAB par M3), et également caractérisé de montage en
étoile triphasé. Avec ce type de montage, l'interrupteur de puissance qui conduit le courant est
toujours celui dont la tension par phase d'enroulement a un potentiel plus élevé que celui des
interrupteurs de puissance voisins.
Cependant, le montage en pont hexaphasé PD3 (désigné sur les instruments COM3LAB par B6),
aussi dénommé montage en pont à courant triphasé, peut être interprété comme un branchement en
série de deux montages triphasés à point milieu dont les tensions continues partielles sont déphasées
entre elles de 60°. L'indice de commutation q est égal à 3 avec ce type de montage.
TP : Electronique de Puissance 25
TP N°3 : Redressement Triphasé Non Commandé ISIM.Monastir
3.1. Objectif :
Dans l'expérience suivante, il s'agit tout d'abord d'étudier l'allure de la tension de charge Ud et du
courant de charge Id du montage triphasé à point milieu non commandé en utilisant la maquette
COM3LAB sur une charge ohmique et inductive.
Le montage redresseur triphasé P3 sur charge résistive (R) est représenté par la figure 2. Ud la
tension de sortie et le courant de charge Id ont toujours le même sens.
Avec les montages à point milieu (désignés sur les instruments COM3LAB par la lettre M), les
raccords homopolaires des bras du convertisseur statique sont reliés entre eux et forment un raccord
à courant continu alors que le deuxième raccord à courant continu est formé par le point central du
système à courant alternatif ou triphasé. L'indice de commutation q (le nombre de commutations
pendant une période au sein d'un groupe de commutation) et l'indice de pulsation p (indique le
nombre de pulsations de la tension continue pendant une période de la tension d'alimentation)
correspondent au nombre de bras du convertisseur statique.
3.2. Procédure :
TP : Electronique de Puissance 26
TP N°3 : Redressement Triphasé Non Commandé ISIM.Monastir
TP : Electronique de Puissance 27
TP N°3 : Redressement Triphasé Non Commandé ISIM.Monastir
4.1. Objectif :
Figure 5 : Montage redresseur triphasé non commandé PD3 avec charge résistive/inductive
Les montages en pont (désignés sur les instruments COM3LAB par la lettre B) sont constitués de
paires de bras, chaque raccord à courant alternatif étant relié au raccord central d'une paire de bras.
Des raccords extérieurs homopolaires des paires de bras sont réunis et forment respectivement un
TP : Electronique de Puissance 28
TP N°3 : Redressement Triphasé Non Commandé ISIM.Monastir
raccord à courant continu. Le graphique ci-dessus montre un montage en pont constitué de deux
montages à point milieu branchés en série.
4.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 6 en utilisant la maquette COM3LAB. Cocher la position
B6 dans l’unité de commande. (la mise sous tension du montage sera faite par
l’enseignant).
Remarque : Après avoir étudier le montage triphasé en pont avec une charge purement
ohmique, il s'agit désormais d'étudier celui-ci pour une charge aussi inductive. Comparer les
deux montages.
TP : Electronique de Puissance 29
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
I. But :
Étudier les montages redresseurs triphasés commandés à trois impulsions. Il existe différents
familles de montages comme le montre la figure suivante :
En triphasé, nous allons étudier un montage à point milieu qui est le P3C (montage parallèle simple
commandé), un montage en pont qui est le PD3C (montage parallèle double commandé) et un
montage en pont mixte.
3.1. Objectif :
Dans l'expérience suivante, il s'agit tout d'abord d'étudier l'allure de la tension de charge Ud et du
courant de charge Id du montage triphasé à point milieu commandé en utilisant la maquette
COM3LAB sur une charge ohmique et inductive.
Le montage redresseur triphasé P3 sur charge résistive (R) est représenté par la figure 2. Ud la
tension de sortie et le courant de charge Id ont toujours le même sens.
TP : Electronique de Puissance 30
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
Dans les expériences suivantes, il s'agit d'étudier le montage triphasé à point milieu commandé et de
le comparer au montage monophasé à point milieu. Il est ici intéressant de s'attarder sur le
fonctionnement en onduleur du montage. Pour commencer, on considèrera le cas d'une charge
purement ohmique.
3.2. Procédure :
TP : Electronique de Puissance 31
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
Remarque : Après avoir étudier le montage triphasé à point milieu avec une charge purement
ohmique, il s'agit désormais d'étudier celui-ci pour une charge inductive (figure 4).
Après avoir étudié le montage triphasé à point milieu avec une charge purement ohmique, il s'agit
désormais d'étudier celui-ci pour une charge ohmique et inductive.
4.1. Objectif :
TP : Electronique de Puissance 32
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
Les montages en pont (désignés sur les instruments COM3LAB par la lettre B) sont constitués de
paires de bras, chaque raccord à courant alternatif étant relié au raccord central d'une paire de bras.
Des raccords extérieurs homopolaires des paires de bras sont réunis et forment respectivement un
raccord à courant continu. Le graphique ci-dessus montre un montage en pont constitué de deux
montages à point milieu branchés en série.
4.2. Procédure :
a) Réaliser le montage de la figure 6 en utilisant la maquette COM3LAB. Cocher la position
B6 dans l’unité de commande. (la mise sous tension du montage sera faite par
l’enseignant).
TP : Electronique de Puissance 33
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
Dans l'expérience suivante, il s'agit d'étudier le train d'impulsions de commande requis pour la
commande du montage en pont hexaphasé commandé. Pour ce faire, on relie les entrées de
commande (douilles CU) des thyristors aux canaux 1 à 6 de l'analyseur numérique. Pour que les
impulsions puissent être représentées de manière impeccable, l'unité de commande doit générer des
trains d'impulsions complets (mode Burst actif).
Remarque : Après avoir étudier le montage triphasé en pont avec une charge purement
ohmique, il s'agit désormais d'étudier celui-ci pour une charge aussi inductive. Comparer les
deux montages.
TP : Electronique de Puissance 34
TP N°4 : Redressement Triphasé Commandé ISIM.Monastir
Le dernier montage convertisseur semi-commandé que l'on étudiera est le montage en pont
hexaphasé semi-commandé côté cathode. Ce montage ne sera, lui aussi, analysé que pour le cas
d'une charge purement ohmique.
TP : Electronique de Puissance 35