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Les connaissances acquises lors de ce cours de 6 heures seront appliquées lors de deux séances
de travaux dirigés d'une durée de 2 heures chacune et d’une séance de TP de 4 heures.
La première partie du cours représente le tiers des points des épreuves sur les équipements
électriques et sera sanctionnée lors d’un devoir surveillé sans document d’une durée d’une heure.
S. Brisset
Ecole Centrale de Lille
Bureau C237
stephane.brisset@ec-lille.fr
Bibliographie .............................................................................................................................................. 16
S.Brisset 30/09/15 Equipements Electriques – ITEEM – 1ère année Table des matières
Chapitre 1 - Courants monophasés
1- Grandeurs sinusoïdales
Les équipements électriques à courant alternatif que nous étudierons sont conçus pour fonctionner
avec des grandeurs sinusoïdales.
La valeur efficace d'une grandeur périodique vaut la racine carrée de la moyenne des carrés (RMS,
T
1 2
T 0
root mean square, en anglais) : I i dt
IM
En purement sinusoïdal, on a : I
2
Les ampèremètres et voltmètres utilisés respectivement pour la mesure des courants et tensions
alternatives indiquent les valeurs efficaces.
La valeur instantanée d'une grandeur sinusoïdale est la projection sur un axe d'un vecteur de longueur
correspondant à sa valeur maximale et tournant à la vitesse .
y' Im
y
.t .t
B
A V
B'
.t x' Re
O
O x
v(t) i(t) A' I
Les grandeurs représentées tournent à la même vitesse , on fait donc abstraction de l'angle t pour
ne conserver que le décalage ou déphasage. On se place dans le repère Ox’y’ tournant à la vitesse .
Les notations complexes s'obtiennent en remplaçant les axes Ox' et Oy' respectivement par les axes
des réels et des imaginaires. On note : V V j0 et I I cos jsin I e j .
Exercice : Pour un récepteur de cos 0.8 AR , donnez les représentations vectorielles et les notations
complexes de la tension à ses bornes et du courant le traversant. Même question pour un récepteur de
cos 0.8 AV .
1.3- propriétés
La somme de deux grandeurs sinusoïdales de pulsation est une grandeur sinusoïdale de même
pulsation. Soient i1 (t ) I 1 2 cos t 1 et i2 (t ) I 2 2 cos t 2 alors
i (t ) i1 (t ) i2 (t ) I 2 cos t .
2- Impédances complexes
Un circuit est linéaire s'il est constitué de résistances (R), d'inductances (L) et de capacités (C) dont
les valeurs ne dépendent pas du courant qui les traverse.
On définit l'impédance Z par le quotient de la valeur efficace de la tension sur celle du courant :
V V
Z . L'impédance complexe s'écrit Z avec Z R j X où R et X signifient respectivement la
I I
résistance et la réactance totales du circuit.
X
L'impédance complexe a pour module Z R 2 X 2 et pour argument tan 1 , on note
R
V V V
Z Z e j . Le courant i absorbé par le circuit vaut I j
e j , donc sa valeur efficace vaut
I Ze Z
V
I et I est déphasé de en arrière de V .
Z
Exercice : En écrivant la loi des mailles pour un circuit RLC série, donnez la notation complexe et la
représentation vectorielle de la tension à ses bornes en supposant que le circuit a un cos 0.8 AR .
Précisez l'expression de la réactance totale du circuit.
3.1- définitions
La puissance instantanée fournie par une source de tension de valeur v débitant un courant i est
p vi et s'exprime en Watt.
Le second terme correspond à une puissance fluctuante dont la valeur moyenne est nulle, donc
P VI cos puissance active (Watt).
Q P Q
S P 2 Q2 tan cos sin
P S S
Exercice : Pour un circuit RLC série traversé par un courant de valeur efficace I, donnez les expressions
des puissances, cos , sin et tan en fonction de la valeur de ses éléments.
La puissance réactive correspond à un échange d'énergie entre une source, des inductances et des
capacités :
une inductance L absorbe une puissance réactive ( Q L I 2 ). Le courant qui la traverse est
déphasé de AR sur la tension à ses bornes.
2
une capacité C fournie de la puissance réactive ou absorbe une puissance réactive négative (
1 2
Q I ). Le courant qui la traverse est déphasé de AV sur la tension à ses bornes.
C 2
Que les divers récepteurs d'un circuit soient groupés en série ou en parallèle, la puissance active totale est
la somme algébrique des puissances actives de chaque récepteur. Il en est de même pour la puissance
réactive mais ce n'est pas le cas de la puissance apparente.
Dans le cas où le circuit n'est constitué que par une seule maille, on utilise le diagramme vectoriel qui
permet de poser les équations sans risque d'erreur sur les signes.
Dans le cas d'un circuit comportant plusieurs impédances en série et en dérivation, les propriétés de
conservation des puissances facilitent la décomposition de l'étude du circuit.
Exercice : Utilisation d’un diagramme vectoriel des courants et des tensions. Pour les figures, on
prendra 10V ou 1A par centimètre.
a) Donnez les expressions complexe de VR et VL en fonction de I’ et faites le diagramme vectoriel où
apparaissent VR , VL , VC et I’, la tension VC étant choisie horizontale et égale à 100V.
b) Donnez l’expression de IC en fonction de VC et placez-le sur le diagramme vectoriel. Construisez
le courant I sur le diagramme vectoriel et précisez sa valeur efficace.
Pour l'étude d'un circuit comportant plusieurs dérivations le long d'une ligne, la méthode suivante
s'applique automatiquement en supposant la tension la plus en aval (à droite) connue :
- En aval (à droite) d'un nœud, on connaît le courant et la puissance apparente nous permet d'en
déduire la tension.
- En amont (à gauche) d'un nœud, on connaît la tension et la puissance apparente nous permet d'en
déduire le courant.
La puissance apparente est calculée à partir des puissances active et réactive de l’ensemble des récepteurs
se trouvant en aval (à droite) du nœud considéré.
Exercice : Faire l’étude du circuit précédent dans sa totalité avec la méthode des bilans de puissances.
a) La tension VC vaut 100V. Calculez le courant I fourni par la source de tension et le
facteur de puissance (cos φ) de l’ensemble du circuit.
b) Pour quelle valeur de capacité C le facteur de puissance du circuit est-il égal à 1 ?
V réel
- On corrige les valeurs des tensions avec VCréel VC .
V
V réel
- Il en est de même pour les courants : I réel I .
V
2
V réel
- Pour toutes les puissances, on utilise le rapport au carré : P réel
P
V
Exercice : La tension V vaut maintenant 230V. Que valent VC et la puissance active totale
1.1- définition
Trois grandeurs sinusoïdales forment un système équilibré si elles ont même valeur efficace et si elles
2
sont régulièrement déphasées entre elles de . Les courants d'un système triphasé équilibré ont pour
3
2 4
expressions : i1 I 2 cos( t ) i2 I 2 cos( t ) i3 I 2 cos( t )
3 3
1.2- propriété
On considère trois sources de tension ( 11' , 22' , 33' ) formant un système équilibré débitant sur
trois récepteurs identiques. Les courants débités par les trois sources forment alors un système triphasé
équilibré de courants.
En joignant les extrémités des sources, il apparaît deux montages assurant un système triphasé
équilibré.
1 2 3
𝐼1 𝐼2 𝐼3
~ Z ~ Z ~ Z
Les bornes 1', 2' et 3' sont regroupées pour former un point neutre N. Les trois fils de retour sont
réunis en un seul conducteur où circule I1 I 2 I 3 0 . On peut donc le retirer du schéma. De même, on
voit apparaître un point neutre N' au récepteur qui est désormais triphasé équilibré.
Il apparaît deux types de tension : les tensions simples entre une phase et le neutre ( V1 , V2 , V3 ) et les
tensions composées entre deux phases ( U12 V1 V2 , U 23 V2 V3 , U 31 V3 V1 ).
La représentation vectorielle des tensions simples et composées met en valeur des différences de
j
valeur efficace et les déphasages. On obtient les relations suivantes : U 3 V et U12 3 V1 e 6
.
Z
𝑉3
𝐼1
𝑉1 ~ 𝑈31
𝑈12
𝑉3 𝑉2
N'
Z
N 1'
𝑈23 𝑉1
𝐼2
3' 2' 𝑈31
3
2 𝑈23
𝑈12
Z
𝐼3 𝑉2
Les trois sources (ou phases) sont reliées les unes aux autres pour former un triangle. La somme des
trois tensions étant nulle, il n'y a pas de courant de circulation dans le triangle.
Il apparaît deux types de courants : les courants en ligne ( I 1 , I 2 , I 3 ) et les courants polygonaux dans
le triangle ( J 12 , J 23 , J 31 ). La loi des nœuds donne I1 J 12 J 31 , I 2 J 23 J 12 , I 3 J 31 J 23 et on
j
obtient les relations suivantes : I 3 J et I1 3 J 12 e 6
.
1
𝐽31
Z
3' 𝐽12 𝐼1 𝐼1
𝑈12
N' 𝐼3 𝐽12
Z
𝐽31
𝐼2
2' 𝐽23 1' 𝑈31
3
2 𝑈23 𝐼2
Z
𝐼3 𝐽23
Lors de l'étude d'un système triphasé équilibré, on étudie qu'une phase sachant que ce qui se passe
2 4
dans les autres phases est identique en valeur efficace et déphasé de ou .
3 3
De même, les puissances consommées par chaque phase sont identiques.
La difficulté consiste à dissocier les trois phases qui sont couplées pour obtenir trois circuits
électriques indépendants. Pour y parvenir, il faut faire apparaitre des points neutres pour la source et les
récepteurs. Dans le cas d’un système triphasé équilibré, on démontre que tous les neutres sont au même
potentiel électrique, ce qui permet d’ajouter des fils les reliant sans modifier le fonctionnement du
montage triphasé.
Dans le cas triphasé équilibré, la somme vectorielle des trois tensions de phase est nulle et il en est de
même pour les trois courants en ligne :
V1 V2 V3 0 (1) I1 I 2 I 3 0 (2)
Dans le cas de trois impédances identiques en étoile, il est possible d’exprimer une relation liant la
tension de la phase 1, le courant de cette même phase et l’impédance. Cette relation permet d’établir le
schéma monophasé équivalent. On démontre que la tension entre le neutre source et le neutre récepteur
est nulle. Ainsi l’ajout d’un fil entre ces neutres est sans effet.
𝑉1 1
Z
𝐼1 𝑉𝑁′𝑁
𝑉2 2 𝐼
N N' équivalent
Z
𝑉 Z
à 3 fois
𝐼2
𝑉3 3
Z
𝐼3
On reconstruit les tensions simples ( V1 , V2 , V3 ) à partir des tensions composées et on fait apparaître
le neutre N pour se ramener au cas précédent.
1 𝐼1 𝑉1 1
Z
𝑈 𝐼1
𝑈31 𝑉1 𝑈12 𝑉=
√3
Z
N' N'
Z
N N
𝑉2 𝐼2 𝑉2 2 𝐼2
3 𝑉3
2 𝑉3 3
Z
Z
𝑈23 𝐼3 𝐼3
𝑉1 1
𝐼1 𝐽13
𝐽21 𝐼
𝑉2 équivalent 𝑍
N Z 𝑉
2 à 3 fois 3
𝐼2
𝐽32
𝑉3
𝐼3 3
V1 V2 V3 V1
J 21 (6) J 13 (7) I1 J 21 J 13 (8)
Z Z
V1 V2 V3 V1 2 V1 V2 V3 3 V1
(6), (7), (8) I1
Z Z Z Z
3 V1 Z
(6), (7), (8), (1) I1 donc V1 I1 CQFD
Z 3
4- Puissances
4.1- expressions
Dans le cas d'un système triphasé équilibré, les puissances totales valent trois fois les puissances du
système monophasé équivalent.
4.2- propriété
En triphasé équilibré, la puissance fluctuante est nulle et la puissance instantanée est égale à la
puissance active.
4.3- mesures
En triphasé, si le neutre est accessible, on utilise la méthode des trois wattmètres. Chaque wattmètre
est parcouru par le courant d’une phase et la tension à ses bornes est prise entre la même phase et le
neutre. Ils indiquent : P1 V1 I1 P2 V2 I 2 P3 V3 I 3 or P V1 I1 V2 I 2 V3 I 3 donc
P P1 P2 P3 puissance active totale.
Dans le cas d'un système triphasé parfaitement équilibré, il suffit d'utiliser un seul wattmètre et de
multiplier la lecture par trois.
Lorsque le neutre n'est pas accessible, on a recours à la méthode des deux wattmètres. Ils indiquent :
P V1 V3 I1 et P2' V2 V3 I 2
1
'
𝑉1 𝑉3
W
𝐼1
𝑃1′
𝑉2 − 𝑉3
𝑉2
N W 𝐼2 𝑉1
𝐼2 𝑃2′
𝐼1
𝑉3
𝑉2
𝐼3
P1' P2' V1 V3 I1 V2 V3 I 2
P1' P2' V1 I1 V2 I 2 V3 I1 I 2 V1 I1 V2 I 2 V3 I 3
P1' P2' V1 V3 I1 V2 V3 I 2 U I cos 6 cos 6 (pour des courants équilibrés)
P1' P2' 2 U I sin sin 6 U I sin
P P1' P2' puissance active totale
Q 3P P 1
'
2
'
puissance réactive totale (pour des courants équilibrés)
On se ramène toujours au schéma monophasé équivalent en ne laissant apparaître que des tensions
simples, des courants en ligne et les impédances des récepteurs en étoile.
Lorsqu'un récepteur est en triangle et que son régime aux bornes est connu, il faut le remplacer par le
récepteur en étoile qui aurait le même régime aux bornes puis, si nécessaire, déterminer la valeur de
ses éléments.
Si un récepteur est en triangle et que son impédance est connue, on le remplace par un récepteur en
Z
étoile d'impédance Z Y .
3
Les impédances qui se trouvent sur les lignes sont intégrées directement sur le schéma monophasé
équivalent tout comme les impédances en étoile.
Par défaut, les tensions indiquées sont des tensions composées. On obtient les tensions simples qui
U
apparaissent dans le schéma monophasé équivalent par V .
3
De même, les puissances indiquées correspondent à l'ensemble des trois phases. Les puissances
Ptriphasé
consommées par le schéma monophasé équivalent sont Pmono. équi . , il en est de même pour Q
3
et S.
Bibliographie
a) Pour chacun des récepteurs ci-dessous, donnez l’expression du courant, de la puissance active et de la
puissance réactive absorbés lorsqu’une tension V est appliquée à leurs bornes.
b) Un récepteur monophasé porte la plaque signalétique suivante : tension nominale 230 V, fréquence 50
Hz, puissance active 5500 W, facteur de puissance 0.65 AR. Que valent le courant, la puissance active
et la puissance réactive absorbés par le récepteur si une tension V quelconque est appliquée à ses
bornes ?
c) Donnez les expressions de VA et IC en fonction des autres indications des schémas ci-dessous.
Ex 1
Un récepteur monophasé absorbe 100 A sous une tension de 132.8 V à une fréquence de 50 Hz et avec un
facteur de puissance de 0.7 AR. Pour améliorer le facteur de puissance, on place une capacité de 900 F à
ses bornes.
TD1 - Ex 1 (suite)
b) Que devient le courant délivré par la source de tension si on ôte le condensateur ? (réponse : 35.7 A)
TD1 - Ex 2 (suite)
b) Quelle doit être la capacité du condensateur pour avoir un facteur de puissance unitaire ? (réponse :
1712 F)
Ex 1
Quelles puissances délivre la source triphasée de tension composée U à ce réseau triphasé équilibré ?
Que représente la somme des indications des 3 wattmètres ainsi branchés dans le cas d’un régime triphasé
équilibré ? En déduire une méthode de mesure de la puissance réactive pour une charge monophasée.
Ex 3
Dans le cadre de votre formation, vous êtes amenés à travailler avec des appareils électriques, des
maquettes pédagogiques, …, alimentés sous des tensions de quelques centaines de Volts (souvent 400V
efficace, soit 570V crête). Ces expérimentations liées à votre formation doivent se faire en respectant
certaines règles élémentaires de sécurité afin d’éviter tout risque d’accident.
L’accès aux salles d’enseignement du département Génie Electrique et Electronique suppose d’avoir pris
connaissance des deux types de consignes de sécurité :
- celles liées à la salle (affichage)
- celles liées au type d’enseignement
De façon générale, toute manipulation sous tension supérieure à 50V Volt ne peut se faire qu’en
présence de personnel encadrant l’activité d’enseignement (TP , projet …) quel que soit le local
considéré.
Cette consigne ne concerne pas la mise sous tension d’appareils électriques industriels (oscilloscope,
alimentation, petit appareillage divers…), mais l’utilisation et le câblage de matériel électrique
(industriel ou non) à des fins pédagogiques (maquette TP, maquette projet…) nécessitant plus de
précautions.
la présence de machines tournantes et de tensions élevées (400V) implique que les cheveux
longs doivent être noués, les vêtements amples, les gourmettes, colliers,… proscrits
2. LES PROJETS :
2.1. FONCTIONNEMENT :
De fait, les projets utilisant des dispositifs électriques/électroniques peuvent être localisés dans
différents endroits de l’école, de la résidence, voire à l’extérieur de l’établissement. Le développement de
maquettes doit se faire de préférence au sein du département Génie Electrique. Le département dispose en
effet d’une salle projet (C208) équipée [casiers de rangement, matériel en prêt…] et dont l’accès libre
suppose le respect de quelques règles élémentaires :
- ne pas toucher, modifier les câblages de maquettes présentes sur les tables
S.Brisset 30/09/15 Equipements Electriques – ITEEM – 1ère année page 20
- mettre hors tension et ranger le matériel lorsqu’on quitte la salle
- ne pas utiliser de câbles à fiches non-protégées (conducteurs apparents) présents dans
les salles électronique/projet (C208 – C206 - C204) pour les circuits fonctionnant sous
des tensions supérieures à 50V [matériel destiné à l’électronique]
L’accès aux salles TP (C204 – C206 – C025) , à l’atelier (C211/C213), aux salles de recherche
(C210A/C210B/C202) est possible dans le cadre des projets, mais ne peut se faire qu’avec l’accord du
personnel encadrant.
De façon générale, tout projet incluant des maquettes ou prototypes expérimentaux faisant intervenir
des tensions supérieures à 50 Volts doit faire l’objet d’un plan de prévention :
L’équipe de projet prendra soin de rendre tous les conducteurs non isolés portés à des
tensions supérieures à 50V non accessibles (mise sous boîtier…). Cette contrainte doit être prise en
compte dans la gestion de projet et intégrée dans le planning du projet. La présence de conducteurs nus
sous une tension supérieure à 50V accessibles ne pourra être justifiée par la précipitation ou l’arrivée
d’échéances. Le manque de temps ne justifie pas le manquement aux règles élémentaires de sécurité.
La première mise sous tension du système devra être faite après vérification du montage
par un consultant en Génie Electrique ou un personnel technique du département. Si le système est
modifié, il faudra faire re-vérifier le dispositif.
Si ce montage possède des conducteurs non isolés accessibles et non reliés à la terre, il ne
pourra être mis sous tension.
L’éventuelle présence de pièces nues sous des tensions supérieures à 50V dans une phase
du projet devra être réduite à sa durée minimale. Cette exception ne pourra être justifiée que par le
cahier des charges technique du projet et définie en concertation avec le consultant en Génie Electrique.
La présence d’un consultant en Génie Electrique ou d’un personnel technique du département sera
nécessaire lors des essais sous tension pour ce cas particulier de fonctionnement.
Je soussigné NOM Prénom , élève de ITEEM en 1ère année, groupe XX certifie avoir pris
connaissance du présent document et m’engage à respecter les règles élémentaires de sécurité en salle de
TP Génie Electrique de l’Ecole Centrale de Lille.
Date : XX
Lu et approuvé
(signature) XX
La durée des travaux pratiques est de 4 heures dont 15 minutes de pause entre 10h et 10h15 ou 15h30 et
15h45. Le travail est réalisé en binôme ou seul. Un compte rendu par binôme est à rendre à la fin de la
séance.
Réalisez le schéma ci-dessous et faites le vérifier avant la mise sous tension. Réglez la tension composée
entre R et S sur 220 V. Positionnez les cavaliers des récepteurs pour une connexion monophasée. Dans le
cas où les condensateurs sont dans une boite, reliez les trois bornes entre-elles pour obtenir un dipôle.
Dans le cas contraire, réglez les condensateurs sur 20%. Réglez les résistances sur 25%. L’inductance est
réglée pour que le courant dans la branche R-L soit égal à 4A.
a) Observez à l’oscilloscope la tension et le courant pour chaque élément, relevez les valeurs
efficaces et les déphasages (synchronisez l’oscilloscope sur le secteur). Relevez le déphasage entre
la tension aux bornes du condensateur et le courant dans la branche R-L. (ATTENTION, le
décâblage et le recâblage sous tension des sondes de tension nécessite des précautions. Faites-
les vous expliquer par l’enseignant)
b) Calculez les puissances consommées par chaque élément
c) Calculez les valeurs de la résistance, de l’inductance et de la capacité
d) Mesurez la puissance active et le courant efficace fournis par la source, en déduire le déphasage
entre la tension de la source et son courant.
e) Faites un diagramme vectoriel pour construire le courant fourni par la source à partir des courants
dans le condensateur et la branche R-L. Sur ce même diagramme, placez la tension aux bornes de
la résistance, la tension aux bornes de l’inductance, et la tension aux bornes du condensateur.
f) Le module et la phase du courant de source trouvé sont-ils en accord avec les mesures ?
g) Le théorème de conservation des puissances est-il vérifié ?
Si vous avez tout bon jusqu’à ce point d’avancement, vous pouvez espérer une note de 14/20 au
maximum. Lors de la rédaction du compte-rendu, ne perdez de vue qu’un TP sert en général (c’est le cas
ici) à confronter la théorie à la pratique. Si vos relevés expérimentaux sont proches de la théorie signalez-
le en précisant la valeur théorique attendue. Si l’écart avec la théorie est supérieur à 10%, cherchez la
cause des erreurs et avancez des explications dans le compte-rendu.
Réalisez le montage triphasé ci-dessous et branchez-le sur la source triphasée variable. Réglez les
résistances sur 50%, les condensateurs sur 20% et le courant dans l’inductance à 2.5A. Les cavaliers
seront positionnés pour une alimentation triphasée 380V. Branchez les appareils de mesure (1 wattmètre,
1 commutateur de courant, 1 commutateur de tension, 1 ampèremètre) de manière à mesurer la puissance
totale par la méthode des deux wattmètres et le courant dans l’inductance. Faites vérifier le montage
avant la mise sous tension.
commutateur
tension
R
commutateur
courant
T
A
R L C
a) Mesurez les puissances active et réactive absorbées par la méthode des deux wattmètres ainsi que
le courant de ligne et la tension composée
b) Calculez la puissance apparente par deux méthodes différentes
c) Calculez le courant dans l’inductance pour obtenir un facteur de puissance unitaire et réglez sa
valeur pour vérification.
d) Calculez les valeurs de la résistance, de l’inductance et de la capacité.
Bornier de charges
Continu ou monophasé
Courant 2 A