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Département Génie Electrique et Procédés

TP de Composants et Conversion Statique

Auteur :
Christian Martin
Fabien Sixdenier

1
Table des matières

1 TP no 1 : Redresseur triphasé 4
1.1 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 TP no 2 : Simulation d’un onduleur monophasé et triphasé 9


2.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Description du logiciel LTSPICE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4 Travail demandé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.5 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

3 TP no 3 : Étude de la commutation d’un transistor de puissance 14


3.1 Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3 Étude du circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.4 Analyse de la commutation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

4 TP no 4 : Caractérisation de composants passifs 22


4.1 Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.2 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.3 Travail en séance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2
Consignes de sécurité et mode opératoire

1. Il est rappelé que les étudiants doivent venir en T. P. en ayant, au préalable, étudié
et préparé la manipulation qu’ils doivent effectuer. Ils doivent être munis du matériel
d’écriture, de tracé et de calcul nécessaire (calculatrice, papier millimétré, règle graduée,
compas, rapporteur, ...).
2. Prendre connaissance des consignes générales de sécurité affichées dans la salle de T.P. et
des indications particulières pouvant être données sur les appareils.
3. Il est interdit de boire et de fumer dans la salle de T. P. et, surtout, de manipuler avec
des mains humides.
4. Prendre garde aux pièces en mouvement (arbres des moteurs, ...) et aux vêtements flot-
tants (écharpes, cravates, ...). Attention aux bijoux métalliques (bagues et, surtout, chaî-
nettes de tour de cou) pouvant provoquer des brûlures par court-circuit.
5. S’installer devant la manipulation à effectuer et s’assurer qu’aucun circuit n’est sous
tension.
6. Effectuer les montages prévus, hors tension, et ne réaliser aucune mise sous tension, sans
faire vérifier le câblage par un enseignant. Ne pas laisser un système sous tension sans
surveillance. Ne pas arrêter un système sans l’accord de l’enseignant, sauf en cas d’arrêt
d’urgence.
Je soussigné (nom, prénoms) ......................................., déclare être régulièrement inscrit à
l’Université Claude Bernard - Lyon 1, en Master M1 GE. Je déclare avoir pris connaissance des
consignes de sécurité relatives aux travaux pratiques d’électrotechnique, et prend l’engagement
de m’y conformer.

A Villeurbanne, le .................................
Signature :

3
1 TP no 1 : Redresseur triphasé
Actuellement, la distribution d’énergie électrique se fait principalement sous tension al-
ternative (monophasée ou triphasée). Certains dispositifs électrotechniques et notamment les
moteurs à courant continu (moteur de traction, robot, machine-outil) nécessitent une alimenta-
tion en courant continu. On utilise alors des convertisseurs statiques qui permettent de passer
d’une forme d’énergie à l’autre.
Dans ce TP nous allons étudier 3 principaux types de convertisseurs alternatif/continu
débitant sur une charge résistive et inductive. De ce TP nous considérerons une tension triphasé
équilibrée et le phénomène d’empiètement sera négligée (sans inductance de source). Chaque
partie débutera par une préparation à faire avant de commencer.

Figure 1: photo de la maquette du convertisseur redresseur

1.1 Préparation
1.1.1 Pont tout diodes
La structure d’un redresseur à pont de diodes fonctionne en commutation naturelle. L’utili-
sation des diodes comme éléments redresseurs réalise une structure non réversible dite “redres-

4
seur non contrôlé”. La charge est suffisamment inductive pour que le courant iC (t) puisse être
considéré comme quasi-continu : iC (t) ∼=< IC >.
Dessiner le schéma d’un pont triphasé à diodes
Dessiner sur le chronogramme de l’annexe 1 les grandeurs suivantes :
— Repérer les tensions simples et composées par leur nom sous chaque courbe
— Donner les intervalles de conduction de chaque interrupteur
— La tension notée uC (t)
— La tension et le courant dans une diode respectivement noté uD1 (t), iD1 (t) et iD10 (t)
— Les courants réseaux à l’entrée du convertisseur respectivement notés i1 (t), i2 (t) et
i3 (t)
Déterminer la relation liant < UC > à U
Calculer la puissance active PC dans la charge et les puissances apparente S et déformante D
du réseau.
En déduire le facteur de puissance FP .

1.1.2 Pont tout thyristors


La charge est suffisamment inductive pour que le courant iC (t) puisse être considéré comme
quasi-continu : iC (t) ∼
=< IC >.
Dessiner le schéma d’un pont tout thyristor triphasé
Donner une méthode pour régler l’angle de retard à l’amorçage (quelles grandeurs mesurer ?)
Dessiner le chronogramme de l’annexe 2 les grandeurs suivantes pour un angle de retard à
l’amorçage de 60◦ :
— Repérer les tensions simples et composées par leur nom sous chaque courbe
— Donner les intervalles de conduction de chaque interrupteur
— La tension notée uC (t)
— La tension et le courant dans une diode respectivement noté uT 1 (t), iT 1 (t) et iT 10 (t)
— Les courants réseaux à l’entrée du convertisseur respectivement notés i1 (t), i2 (t) et
i3 (t)
Déterminer la relation liant < UC > à U et α.
Déterminer la relation liant I1ef f à < IC >.

1.1.3 Pont mixte


La charge est suffisamment inductive pour que le courant iC (t) puisse être considéré comme
quasi-continu : iC (t) ∼
=< IC >.
Dessiner le schéma d’un pont mixte triphasé
Donner une méthode pour régler l’angle de retard à l’amorçage (quelles grandeurs mesurer ?)
Dessiner le chronogramme de l’annexe 3 les grandeurs suivantes pour un angle de retard à
l’amorçage de 60◦ :
— Repérer les tensions simples et composées par leur nom sous chaque courbe
— Donner les intervalles de conduction de chaque interrupteur
— La tension notée uC (t)
— La tension et le courant dans une diode respectivement noté uT 1 (t), iT 1 (t) et iT 10 (t)

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— Les courants réseaux à l’entrée du convertisseur respectivement notés i1 (t), i2 (t) et
i3 (t)
Déterminer la relation liant < UC > à U et α

1.2 Manipulation
1.2.1 Matériel nécessaire
— 1 platine redresseur DIDALAB EP130000
— 1 Oscilloscope Metrix 4 voies isolées
— 1 inductance variable 1.1 H - 1.5 A
— 1 Rhésotat 50 Ω - 5 A
— 2 multimètres
— 1 sonde de courant Hameg HZ56
— Réseau triphasé 48 V
La figure 2a présente les bornes de connexion de puissance du redresseur et la figure 2b
présent l’écran tactile de commande du pont redresseur.

(a) Partie puissance (b) IHM de commande

Figure 2: Présentation du module redresseur

1.2.2 Caractérisation de l’alimentation


Observer les tensions v1 (t) et u12 (t).
Mesurer les caractéristiques de ces tensions v1 (t) et u12 (t) : tension max, tension efficace,
période et déphasage entre v1 (t) et u12 (t)

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1.2.3 Câblage
Dans cette partie, la platine redresseur ne sera pas connectée immédiatement. La charge sera
composée d’une résistance en série avec une inductance afin d’avoir un courant quasi-constant
dans la charge.
Régler l’inductance variable et le rhéostat pour avoir un courant moyen de 1 A dans la charge
Câbler le montage avec les appareils de mesure permettant de mesurer le courant moyen dans
la charge (< IC >) et de visualiser u12 (t), uC (t) et iC (t) sans alimenter le redresseur avec
les tensions du réseau 48 V.
Faire vérifier le montage par l’enseignant
Démarrer la maquette (bouton ON sur le coté)
Sélectionner le mode "Triphasé" sur l’écran tactile
Brancher le réseau et la charge sur la platine (en présence de l’enseignant)

1.2.4 Pont tout diodes


Sélectionner le mode "PD3 à diode" avec les flèches latérales sur l’écran tactile
Appuyer sur le bouton run/stop
Ajuster la résistance pour avoir un courant < IC > = 1 A
Visualiser et relever : sur le même graphe uC (t) − iC (t) − u12 (t) ; ud1 (t) − u12 (t) ; v1 (t) −
ireseau1 (t) − u12 (t)
Analyser et comparer les oscillogrammes avec la théorie.
Mesurer les grandeurs < UC > , < UR >, < UL > et < IC >
Calculer la puissance PC et justifier l’écart entre < uC > et < UR >. A partir des mesures
précédentes, en admettant que l’ondulation de iC (t) est négligeable,
Calculer :
— La valeur efficace Ief f de la composante fondamentale de i(t).
— La puissance active PC dans la charge. Comparer PC à P .
— Le facteur de puissance FP .
Appuyer sur le bouton run/stop pour éteindre le pont redresseur

1.2.5 Pont tout thyristors


Sélectionner le mode "PD3 à thyristor" avec les flèches latérales sur l’écran tactile
Appuyer sur le bouton run/stop
Régler l’angle de retard à l’amorçage α = 30◦
Visualiser les tensions v1 (t) − v2 (t), uT 2 (t) et uC (t) pour vous assurer du bon fonctionnement
du pont redresseur
Mesurer la tension < UC > et le courant < IC > pour α = 18◦ , 36◦ , 54◦ , 72◦
Donner la valeur de αlim qui correspond au blocage du pont
Expliquer pourquoi le pont se bloque
Tracer < UC >= f (α).

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Relever les tensions uC (t) − uT 1 (t) et les courants iC (t) − iT 1 (t) en mode "tout thyristor" pour
α = 36◦
Pour α = 36◦ :
— Visualiser et relever uC (t) > et iC (t)
— Visualiser et relever v1 (t) et i1 (t).
— En déduire le déphasage entre le fondamental du courant if 1 et la tension v1
— En déduire la valeur efficace du fondamental en utilisant la fonction "analyser"
Appuyer sur le bouton run/stop pour éteindre le pont redresseur
Calculer :
— La valeur efficace If de la composante fondamentale de i(t) et vérifier par rapport à
la mesure
— La puissance active P fournie par le réseau
— La puissance active PC dans la charge. Comparer PC à P
— Le facteur de puissance FP .

1.2.6 Pont mixte


Sélectionner le mode "PD3 mixte" avec les flèches latérales sur l’écran tactile
Appuyer sur le bouton run/stop
Régler l’angle de retard à l’amorçage α = 30◦
Régler l’angle de retard à l’amorçage à α = 30◦
Visualiser les tensions v1 (t) − v2 (t), uT 2 (t) et uC (t) pour vous assurer du bon fonctionnement
du pont redresseur
Mesurer la tension < UC > et la courant < IC > pour α = 18◦ , 36◦ , 54◦ , 72◦
Donner la valeur de αlim qui correspond au blocage du pont
Expliquer pourquoi le pont se bloque
Tracer < UC >= f (α).
Relever les tensions uC (t) − uT 1 (t) et les courants iC (t) − iT 1 (t) pour α = 72◦
Pour α = 72◦ :
— Visualiser et relever uC (t) > et iC (t)
— Visualiser et relever v1 (t)eti1 (t).
— En déduire le déphasage entre le fondamental du courant if 1 et la tension v1
— En déduire la valeur efficace du fondamental en utilisant la fonction "analyser"
Appuyer sur le bouton run/stop pour éteindre le pont redresseur
Calculer :
— La valeur efficace If de la composante fondamentale de i(t) et vérifier par rapport à
la mesure
— La puissance active P fournie par le réseau
— La puissance active PC dans la charge. Comparer PC à P
— Le facteur de puissance FP .

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2 TP no 2 : Simulation d’un onduleur monophasé et
triphasé
2.1 Objectifs
Le but de ce BE est d’étudier le fonctionnement des onduleurs. Deux convertisseurs se-
ront successivement étudiés (onduleur monophasé et triphasé) avec leur commande associés
(commande pleine onde et MLI).
Connexion informatique : La connexion aux PCs s’effectue avec les identifiants de connexions
au réseau de l’université.
But du TP : Simuler le fonctionnement d’un onduleur.
— Simuler la simulation d’un onduleur
— Visualiser les différentes grandeurs.
— Évaluer les contraintes appliquées sur les différents composants.
— Comparer les résultats avec la théorie (préparation)

2.2 Description du logiciel LTSPICE


2.2.1 PSIM Démo
LTspice IV est un simulateur basé sur les performances de SPICE, avec des interfaces
schematic et visualisation de formes d’ondes. LTSPICE IV a été amélioré pour la simulation
de convertisseurs à commutation. De plus, de nombreux modèles de composants sont dispo-
nibles à travers plus de 200 modèles d’amplificateur opérationnel, de résistance, de transisitors
et de mosfets. LTSPICE IV est distribué gratuitement par Linear Technology sur le site :
http ://www.linear.com/designtools/software/

2.2.2 Initialisation
1. Lancer LTSPICE File > New > New Schematic
2. Choisir les composants dans la bibliothèque

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3. Placer les composants sur la page (retourner les composants si nécessaire "Alt+R") et
compléter les champs de valeurs des composants.
4. Tracer les liaisons électriques entre les composants (Edit > Wire)
5. Définir la masse ("ground") du montage qui sera utilisé pour définir la référence de tous
les potentiels du montage.

2.2.3 Réglages des paramètres de simulation


Il est nécessaire de paramétrer les conditions de simulation avant le lancement du calcul.
Dans le menu Simulation > Simulation Command.
1. Ce logiciel est équipé d’un solveur qui permet les calculs et l’affichage de courbes. Le
solveur doit être paramétré correctement suivant ce que l’on veut observer, il faut donc
au préalable calculer les valeurs que l’on veut pour visualiser les résultats souhaités.
Avec LTSpice, il est également possible d’utiliser des lignes de commande appelées "Spice
Directive".
Stop time détermine à quelle valeur nous voulons arrêter la simulation
Time to Start Saving Data détermine à partir de quel moment il faut commencer à
afficher les résultats. Ce dernier est fixé en fonction de la volonté ou non de visualiser
l’état transitoire du système, et aussi en fonction du nombre de périodes que l’on
souhaite observer.

2. Estimer le temps nécessaire pour atteindre quelques périodes après la fin du régime per-
manent.

2.2.4 Démarrage de la simulation et observation des résultats


1. Lancement de la simulation en cliquant sur l’icône Run Simulation. La fenêtre des résultats
s’ouvre automatiquement à la fin de la simulation.
2. Choisir la courbe à tracer : Sélectionner le potentiel ou le courant à afficher en parcourant
le circuit.
3. Rajouter un ou plusieurs écrans en cliquant sur le bouton droit, dans le menu déroulant,
sélectionner “Add plot plane”.

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4. Rajouter plusieurs courbes en cliquant sur le bouton droit, dans le menu déroulant, sélec-
tionner “Add Traces”. Il est également possible de visualiser des combinaisons de potentiels
et de courants avec les opérateurs mathématique classique (tensions : différence de po-
tentiels).

2.3 Préparation
La structure simulée s’apparente à un réseau de bord d’avion +/- 270 V. Dans la structure
simulée, l’alimentation sera une source de tension continue 270 V qui est connectée à une charge
résistive ou de nature inductive dont le courant maximal
1. Onduleur monophasé
a) Donner le schéma d’un onduleur de tension monophasé alimentant une charge résis-
tive. Préciser sur le schéma la nature des semi-conducteurs utilisés.
b) Représenter sur un chronogramme les formes d’ondes en tension appliquées à une
charge (résistive, inductive, et capacitive) dans le cas d’une commande pleine onde.
Sur ce même chronogramme, représenter les signaux de commande à utiliser pour
commander les transistors.
c) On souhaite désormais commander les transistors par Modulation de Largeur d’Im-
pulsion (MLI). Préparer une proposition pour la réalisation de cette loi de commande.
2. Onduleur triphasé
a) Donner le schéma d’un onduleur de tension triphasé alimentant une charge résistive
composée de 3 résistances couplée en étoile. Préciser sur le schéma la nature des
semi-conducteurs utilisés.
b) Définir les formes d’ondes appliquées à une charge (résistive, inductive, et capacitive)
dans le cas d’une commande pleine onde. En déduire les signaux de commande à
utiliser sur les transistors.
c) Réfléchir aux moyens de réaliser les commandes des transistors à Modulation de
Largeur d’Impulsion (MLI).
3. Calcul des éléments de filtrage A partir des formes d’onde carrés appliquées aux bornes
de la charge, on souhaite filtrer le signal pour obtenir un courant (et/ou une tension aux
bornes de la résistance de charge) afin de reproduire une tension sinusoïdale en sortie
a) Proposer une structure de filtre à base de composants LC.
b) Donner la formule permettant de fixer la fréquence de coupure en fonction des élé-
ments L et C.

2.4 Travail demandé


Objectif : On souhaite reconstruire un courant sinusoïdal dans une charge à partir d’une
tension continue. Pour cela, on propose de réaliser une fonction onduleur dont les caractéris-
tiques sont les suivantes :
— Tensions d’entrée : 100 Vdc
— Charge : Cicuit RL série : R = 10 Ω − L = 5 mH
— Fréquence du fondamental de la tension de sortie : f = 50 Hz

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2.4.1 Onduleur monophasé
1. Bras d’onduleur
— A partir des éléments disponibles dans la bibliothèque de composants, modéliser un
bras d’onduleur (structure de type hacheur avec un rapport cyclique de α = 0.5). Les
interrupteurs seront à choisir dans la famille des NMOS (bibliothèque PowerProducts
> nmos, sélectionner le modèle IXFX90N30 ).
— Visualiser les formes d’ondes dans la charge et les interrupteurs et valider le fonction-
nement.
2. Onduleur monophasé pleine onde
— Modifier le montage précédent afin de réaliser la structure d’un onduleur monophasé
avec les interrupteurs commandés en pleine onde.
— Visualiser les formes d’ondes dans la charge (courant et tension) et dans les interrup-
teurs (courant et tension).
— En déduire les contraintes sur les interrupteurs et conclure sur la forme du courant
dans la charge.
— Valider les résultats de simulation en comparant les formes d’ondes précédentes à la
théorie.
3. Onduleur monophasé MLI
— Refaire ces simulations avec une commande MLI. Comparer ces résultats avec ceux
obtenus avec une commande pleine onde.

2.4.2 Onduleur triphasé


Dans le cas de l’onduleur triphasé, la charge sera constituée de 3 éléments RL précédent
montés en étoile.
1. Modifier le montage précédent afin de réaliser la structure d’un onduleur triphasé avec
les interrupteurs commandés en MLI.
2. Visualiser les formes d’ondes dans la charge (courant et tension) et dans les interrupteurs
(courant et tension).
3. En déduire les contraintes sur les interrupteurs et conclure sur la forme du courant dans
la charge.

2.4.3 Filtrage
Les résultats obtenus lors de la simulation de l’onduleur monophasé avec une commande
pleine onde ont montré que le courant de sortie n’était pas sinusoïdal. De ce point de vue, la
commande MLI a permis d’avoir de meilleurs résultats. L’objectif de cette partie est de mettre
en place un filtre entre l’onduleur et la charge afin d’avoir un courant sinusoïdal dans la charge.
Le filtre sera composé d’un circuit LC placé entre l’onduleur et la charge.
1. Onduleur monophasé "pleine onde" La décomposition en série de Fourier d’un signal
pleine onde donne l’expression ci-dessous :

4·A 1 1
 
f (t) = sin(ωt) + sin(3ωt) + sin(5ωt) + ...
π 3 5

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— Calculer les éléments du filtre pour conserver l’harmonique fondamental 50 Hz et at-
ténuer les autres
— Simuler la structure "Onduleur + filtre + charge" et comparer les résultats avec la
structure "Onduleur + charge"
2. Onduleur monophasé "MLI" avec un signal de porteuse à 10 kHz La décomposition en
série de Fourier d’un signal MLI donne la représentation spectrale ci-dessous :

— Calculer les éléments du filtre pour conserver l’harmonique fondamental 50 Hz et at-


ténuer les autres
— Simuler la structure "Onduleur + filtre + charge" et comparer les résultats avec la
structure "Onduleur + charge"

2.5 Conclusions

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3 TP no 3 : Étude de la commutation d’un transistor de
puissance

3.1 Préambule
L’objectif de cette séance est d’observer les formes d’ondes (courant et tension) dans un
circuit de puissance. Nous nous placerons tout d’abord à l’échelle de plusieurs périodes de com-
mutation, pour comprendre le fonctionnement du circuit dans son ensemble. Nous descendrons
ensuite à l’échelle de la commutation, pour étudier l’effet des différents éléments du circuit sur
les formes d’onde.
Avant d’aller plus loin, il est important de noter que les phénomènes que nous allons étudier
peuvent être extrêmement complexes. Pour simplifier l’étude et travailler en sécurité, nous
avons réduit les niveaux de tension et de courant, et ralenti les vitesses de commutation. En
conséquence, il faut considérer que nous effectuerons dans cette séance un travail plus qualitatif
que quantitatif : les phénomènes que nous étudierons existent bien dans des convertisseurs réels,
mais leur amplitude peut être largement différente.

3.2 Préparation

P+ KDiode CH+

D
L

CH-
RCH
VIn ADiode

VDriver RG VG Tl

VDR

P- VE
Figure 6: Schéma de principe du circuit étudié dans ce TP. Les noms des points correspondent
aux bornes de mesure de la platine expérimentale.

Le schéma du circuit étudié ici est donné figure 6. Il s’agit d’un convertisseur abaisseur
comprenant un transistor IGBT T1 , son circuit de commande associé (un générateur de créneaux
VDR et la résistance de grille RG ), une diode D et une charge en sortie (L et RCH ).

14
— Donnez la valeur de la tension moyenne aux bornes de RCH en fonction de la tension
d’entrée VIN , et de α le rapport cyclique du transistor T1 . On négligera les chutes de
tensions aux bornes de T1 et D lorsqu’ils conduisent.
— Donner l’expression du courant de charge en fonction de α, VIN et RCH
— En faisant l’hypothèse que la tension aux bornes de la résistance reste constante durant
la période de commutation (et donc qu’elle reste égale à sa valeur moyenne), donnez
l’expression de l’ondulation de courant de sortie en fonction de la fréquence de commu-
tation F , du rapport cyclique α, de la tension d’entrée VIN et de l’inductance de charge
L.
— Calculez les valeurs de VCH , ICH , et ∆ICH correspondantes pour VIN = 20 V, F = 1 kHz,
L = 10 mH, RCH = 6 Ω et α = 0, 5
— Tracez un chronogramme représentant deux ou trois périodes des signaux suivants :
— VCH
— ICH
— VCE
— IIN
— ID

3.3 Étude du circuit


3.3.1 Présentation de la platine expérimentale

Alimentation
de laboratoire

Générateur Circuit de Circuit de Conditionnement


de créneaux commande puissance Sondes de courant

Charge
RCH, L

Figure 7: Les différents éléments de la platine (cadre pointillé), et les deux éléments externes
(alimentation de laboratoire et charge R,L).

La platine comprend (voir figure 7) :


— un générateur de créneaux, permettant de contrôler la fréquence et le rapport cyclique
du signal, et équipé d’une sortie sur fibre optique ;
— un circuit de commande, qui convertit le signal optique en tensions adaptées à la com-
mande du transistor IGBT ;
— la carte de puissance proprement dite, sujet de notre étude, et donc un schéma détaillé
est donné en fin de sujet ;

15
— une carte de conditionnement de signal et d’alimentation pour les capteurs de courant
placés sur la carte de puissance.
Pour faire fonctionner la platine, il faut ajouter une alimentation de laboratoire, qui va jouer
le rôle de la source VIN , une inductance (L) et une résistance (RCH ).

P+ LC KDiode CH+

D
L

CH-
CDC RCH
VIn ADiode
CGC
RG
VDriver VG Tl CCE
VE
CGE
VDR
LE
P-
Figure 8: Schéma du circuit de puissance incluant : les inductances de câblage LD et LS , les
capacités intrinsèques CGS , CGD et CDS , la capacité de découplage CDC .

Par rapport au schéma de la figure 6, la carte de puissance permet d’ajouter ou de modifier


certains éléments « parasites » comme les inductances de câblage, la valeur de la résistance de
grille, etc. La figure 8 montre la position et le nom de ces différents éléments.
Prenez le temps de bien repérer les différents composants sur la platine, sur le schéma donné
en fin de sujet et sur la figure 8.

3.3.2 Installation du matériel


Matériel nécessaire :
— Oscilloscope 4 voies isolées Metrix et ses câbles de mesure
— Platine de manipulation et son bloc d’alimentation
— Alimentation de laboratoire 30 V/3 A
— Rhéostat, à régler au maximum
— Inductance fixe
Branchez le bloc d’alimentation de la platine, connectez l’oscilloscope, réglez les interrup-
teurs sur les positions listées ci-dessous.

Découplage LC LE Diode Grille


on off off Schottky 1000 Ω

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À l’aide du stylet de l’oscilloscope, appuyez délicatement sur le bouton de réinitialisation
de la carte de commande. Mesurez le signal de commande à l’oscilloscope (entre les terminaux
Ve et Vdriver ). Réglez-le à F = 1 kHz, α = 0, 5.
Branchez l’alimentation, l’inductance et le rhéostat pour réaliser le circuit de la figure 6.
Réglez le rhéostat à sa plus grande résistance. Faites vérifier votre circuit avant de mettre
l’alimentation de laboratoire en marche.
Réglez le rhéostat pour atteindre un courant moyen délivré par l’alimentation de 0.8 A.

3.3.3 Mesures et analyses


— Réglez la base de temps de l’oscilloscope à 200 µs/div (pour observer deux périodes de
commutation).
— Relevez les formes d’ondes de
— VCH
— ICH
— VCE
— ID
Pour cela, affichez les 4 signaux simultanément sur l’oscilloscope, et sauvegardez-les dans
un fichier (l’oscilloscope possède une carte mémoire amovible pour transférer les fichiers
vers votre PC personnel).
— Comparez ces formes d’ondes avec celles que vous aviez prévues (section 3.2).
— Mesurez l’ondulation de courant ∆ICH dans la charge. Comparez sa valeur avec celle
prévue dans les calculs préliminaires.

3.4 Analyse de la commutation


On va maintenant se placer à l’échelle de la commutation. Sélectionnez sur l’oscilloscope
une base de temps permettant de voir la commutation (ouverture ou fermeture) du transistor.

3.4.1 Capacités intrinsèques du transistor IGBT


Placez les interrupteurs dans la configuration suivante :

Découplage LC LE Diode Grille


on off off Schottky 1000 Ω

3.4.1.1 Ouverture du transistor


— Relevez les grandeurs suivantes :
— VDR
— VGE
— VCE
— ID (mesuré à l’aide du shunt, les capteurs de courant n’étant pas assez rapides)
— Identifiez sur ce chronogramme les étapes suivantes :
1. Décharge de la capacité d’entrée de T1
2. Commutation en courant
3. Commutation en tension

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4. Fin de la décharge de la capacité d’entrée de T1
— Mesurez la durée de la commutation (durée des étapes 2 et 3) à l’aide des curseurs,
en prenant comme limites de mesure le début de la commutation en tension (fin de
l’augmentation de VCE ) et la fin de la commutation en courant (fin de l’augmentation
de ID ).

3.4.1.2 Fermeture du transistor


mêmes questions que ci-dessus.

3.4.2 Effet de la résistance de grille


Découplage LC LE Diode Grille
on off off Schottky 100 Ω

— Sans enregistrer les signaux, basculez le sélecteur de résistance de grille sur 100 Ω. Me-
surez la durée des commutations à l’ouverture et à la fermeture
— Comparez avec les valeurs obtenues pour 1000 Ω. Conclusions ?

3.4.3 Recouvrement de la diode


Découplage LC LE Diode Grille
on off off Schottky/PiN 100 Ω

La platine permet d’utiliser deux diodes : une diode à barrière de Schottky (MBR10100)
et une diode PiN de redressement (1N4007). Ces deux diodes ont été choisies parce qu’elles
ont des comportements très différents : la MBR10100 est une diode très rapide, la 1N4007, une
diode très lente.
— Relevez les formes d’ondes du courant ID (à l’aide du shunt) à la fermeture du transistor
T1 (avec RG = 100 Ω), pour les deux positions du sélecteur de diode.
— Rappelez brièvement ce qu’est le phénomène de recouvrement à l’ouverture d’une diode,
et comment il se manifeste ;
— Conclusion ? quelle diode vaut-il mieux utiliser ici ?

3.4.4 Influence du câblage


Découplage LC LE Diode Grille
on off/on off Schottky 1000 Ω

Chaque connexion électrique génère une inductance parasite, habituellement de faible valeur
(quelques nH ou dizaines de nH, qui peuvent néanmoins avoir un effet important durant la
commutation (en s’opposant aux variations de courant). Sur la platine de TP, deux inductances
ont volontairement été exagérées de façon à mettre leur effet en évidence : LC et LE . Nous allons
ici étudier l’effet de LC
— Pour les deux positions de l’interrupteur LC , relevez les formes d’ondes (à l’ouverture
du transistor) de :
— VGE
— VCE

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— ID
— Discutez les effets de cette inductance.
LC est également causée par les fils reliant la platine à l’alimentation de laboratoire. Pour
limiter cet effet, on utilise habituellement des capacités dites de « découplage » qui constituent
une source de tension locale sur la platine. Nous allons observer l’effet de ces capacités :

Découplage LC LE Diode Grille


on on off/on Schottky 1000 Ω

— Observez (sans les enregistrer) les signaux suivants :


— VGE
— VCE
— ID
— Comparez-les avec ceux observés avec et sans LC (question précédente). Conclusion ?
En fin de séance, rangez les éléments utilisés, en faisant particulièrement attention au stylet
et à la carte mémoire de l’oscilloscope.

19
R8

R3 1K

1K
I CH+ +5V
REF CH+ GND
I IN+ +5V
REF IN+ GND

11
12
13
14
U4

11
12
13
14
PT4

Vref
Vout
GND
Vc
J4
U1 3 8 charge+
Vref
Vout
GND
Vc
S3 L1 1
Kdiode 2 9
3 8 1uH 1 10 CH+
J1 2 9
1
P+ 1 10
INTER Lc
CASR 6-NP

P+ CASR 6-NP S5
INTER DIODE

S1
INTER DECOUPLAGE
D2 D3

1N4007

1N4007
D1
PT2 MBR10100
Adiode
C2
C1 220uF/50V
1uF/50V

10
8
9
R4 U2
1K 14
+5V Vc
13
GND
P- I DIODE 12
Vout
REF DIODE 11
Vref
CASR 6-NP
3
2
1
JP2
GND
1 +5V
REF IN+
2
I IN+
3
REF CH+ J3
4
I CH+
5 R7
REF DIODE
6 0,27R/3W
I DIODE
7
REF TRANS MesI
8
I TRANS J5
9
10
charge- 1
Liaison courant CH-

GND
3
2
1

U3
REF TRANS 11
Vref
I TRANS 12
Vout
13
R5 GND
14
1K +5V Vc
CASR 6-NP
8
9
10

GND
PT1 R1_2
PT3
Vdriver 100Rcms
R1 Vg
100R S2
JP1 driver g inter Q1
STGF7NC
1 R2
2 R6
1K INTER GRILLE
GRILLE R2_2 10K
PT5
1Kcms
Ve

S4 INTER Le

+5V
L2
1uH

J2 Cd1 Cd2 Cd3 Cd4


P- 100nF 100nF 100nF 100nF
1
P-

GND

Découplage capteurs

Title:
INSA-AMPERE
COMMUTATION TRANSISTOR/DIODE POUR TP 21, Avenue Capelle
bât. Léonard de Vinci
Document number: Date: 28/11/2014
Size: A4 69621 VILLEURBANNE
Revision: Time: 12:05:49
File: Hacheur-Commut V2.SchDoc Sheet 0 of 0 Pascal BEVILACQUA
4 TP no 4 : Caractérisation de composants passifs

4.1 Préambule
Au cours de ce TP, vous caractériserez et modéliserez l’impédance d’un composant passif
en fonction de la fréquence à l’aide d’un RLCmètre ou impédancemètre. Le nombre total de
composants à caractériser est au nombre de 3 (2 condensateurs et 1 inductance).

Table 1: Référencement des composants et de leur type

A Inductance
B Inductance
C Inductance
D Condensateur film
E Condensateur film
F Condensateur film
G Condensateur électrolytique
H Condensateur électrolytique
D Condensateur électrolytique

Le tableau 1 précise le type de composants en fonction de sa lettre attribuée. Vous ez


— une inductance de votre choix (A ou B ou C),
— un condensateur de type film de votre choix(D ou E ou F),
— un condensateur de type électrolytique de votre choix (G ou H ou I).
Pour chacun des composants, vous identifierez à partir des mesures les valeurs du schéma
équivalent présentée en figures 9b ou 9a suivant le composant.

(a) Schéma équivalent d’une inductance (b) Schéma équivalent d’un condensateur

Figure 9: Schémas équivalents en petits signaux

Le TP se déroule en 2 parties :
1. une partie mesure sur le RLCmètre
2. une partie identification de schéma équivalent à l’aide d’Octave
Pendant qu’un binôme mesure sur le RLCmètre, l’autre binôme travaille sur l’identification
avec Octave. A la moitié du TP, les rôles s’inversent. Les binômes doivent absolument mention-
ner quels composants il ont caractérisé dans leur compte-rendu. Les bînomes d’un même TP
ne doivent pas caractériser le même composant.

22
4.2 Préparation
4.2.1 Mesure sur impédancemètre
1. Sur Claroline, télécharger le fichier décrivant techniquement le RLCmètre "FI 81xx".
2. Lire impérativement les pages 3, 6, 7, 10, 11,
3. lire le chapitre concernant le mode graphique (5), page 39.
4. lire le chapitre concernant la calibration (7), page 50.
5. De cette lecture, rédiger un petit protocole pour préparer la configuration de l’appareil
telle que demandé par les questions de la section 4.3

4.2.2 Travail sur Octave


1. Sur Claroline, vous trouverez un fichier d’aide pour une prise en main rapide d’Octave
qui est très similaire à Matlab qu’il est impératif de lire pour ceux qui n’ont jamais utilisé
ni Octave ni Matlab.
2. Tracer les allures typiques du module de l’impédance ainsi que la phase en fonction de la
fréquence pour les deux composants (condensateurs et inductances).
3. Ecrire les expressions du module et de la phase de l’impédance équivalente des deux
schémas 9b ou 9a.
4. Rédiger un protocole d’identification à partir de résultats de mesure et des allures ty-
piques.

4.3 Travail en séance


4.3.1 Mesure sur impédancemètre
1. Choisir un composant de chaque type dans la boîte, indiquer votre choix à l’enseignant.
2. Configurer l’appareil pour faire une calibration en circuit ouvert et en circuit fermé pour
toutes les fréquences.
3. Configurer l’appareil pour balayer en fréquence en mode graphique de manière logarith-
mique.
— Les inductances et condensateurs films seront caractérisés de 1 kHz à 10 MHz avec un
signal de tension d’amplitude 1 V.
— Les condensateurs électrolytiques seront caractérisés de 100 Hz à 10 MHz avec un
signal de tension d’amplitude 1 V.
4. Tracer la phase d’un composant, dans un premier temps, et relever quelques points dans
un tableau (tableur si possible). Il est conseillé de prendre les multiples des valeurs (1, 2,
5 et 7 ) de chaque décade (exemple : 100, 200, 500, 700, 1000 , 2000, 5000, 7000,...), plus
le point le plus proche de la résonance et un ou deux points avant et après celle-ci.
5. Pour le même composant, tracer le module de l’impédance et relever les valeurs pour les
mêmes fréquences que pour la phase.
6. Répéter les deux opérations précédentes pour les deux composants restants.

23
4.3.2 Travail sur Octave
1. sur Claroline, télécharger les fichiers 1 :
— « composant_virtuel.txt »
— « test_condensateur_virtuel_etudiant.m »
2. A partir de votre protocole d’identification, changer les valeurs des paramètres RLC pour
modéliser le composant virtuel, donner les valeurs des erreurs. Détailler comment vous
appliquez votre protocole à ce cas concret.
3. Chercher par tâtonnement si une meilleure combinaison de paramètres est possible (Les
deux erreurs doivent être plus faibles que précédemment).
4. Renommer le fichier afin de l’utiliser pour identifier les schémas équivalents des conden-
sateurs films et électrolytiques
5. Créer un fichier semblable aux précédents afin traiter le cas des inductances.
6. Faire une synthèse des paramètres identifiés dans un tableau en donnant systématique-
ment les erreurs sur le module et la phase pour chaque jeu de paramètres.

4.3.3 Analyse, discussion


1. Commenter de manière générale les allures des courbes expérimentales que vous avez
relevé.
2. Commenter la performance de votre protocole d’identification au regard des erreurs
constatées avant et après recherche par tatônnement.
3. Faire une conclusion générale sur ce que vous retirez du TP.

1. Ces fichiers permettent de tracer le module de l’impédance et la phase d’un composant. Il trace également
le module et la phase de l’impédance équivalente d’un circuit RLC et calcule une erreur sur le module et la
phase entre les mesures et l’impédance calculée.

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