Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- Balances et pesées
Les objectifs de cette partie sont de vous sensibiliser à l’importance de la vérification
systématique du réglage d’une balance, en respectant les conditions d’essai, de l’importance de
son étalonnage et de l’utilisation de masses étalons.
A- Définitions
Vous trouverez les définitions relatives aux « Balances et pesées » dans la ressource
électronique « Techniques de l’ingénieur » en accès direct sur le site de l’INUC. Le lien est le
suivant : https://www-techniques-ingenieur-fr.gorgone.univ-toulouse.fr/base-documentaire/
mesures-analyses-th1/chimie-analytique-instrumentation-et-metrologie-42379210/balances-et-
pesees-p1380/
B- Etalonnage
Les intérêts de l’étalonnage (calibrage en anglais) sont :
- de comparer la valeur de la grandeur indiquée par la balance et la valeur correspondante de
masses étalons et donc de déterminer des erreurs d’indications de l’instrument de pesage et
des incertitudes associées.
- de déterminer l’incertitude de l’instrument de pesage en fonction des valeurs des masses
pesées.
La vérification permet de s’assurer que les écarts entre les valeurs indiquées par un
appareil et les valeurs connues correspondantes d’une grandeur mesurée sont tous inférieurs
aux erreurs maximales tolérées (EMT).
L’étalonnage permet de quantifier l’erreur de la balance en un point, ou sur toute son
étendue de mesure (courbe d’étalonnage), pour appliquer des corrections et donc la mise en
conformité dans le cadre d’une démarche qualité (ISO9001-2000, ISO17025, IS015189).
1/7
Le tableau suivant donne les écarts entre masse nominale et masse conventionnelle
pour des pesées d’un corps X de masse volumique donnée.
Tous les poids de contrôle doivent être conformes aux normes ISO par leurs qualités
métrologiques et par leur traçabilité, et sont livrés avec un certificat du Laboratoire National
d’Essai et du Laboratoire de Métrologie d’Ivry.
- Utiliser des masses certifiées, mises à disposition en salle de TP, qui correspondent à la plage
d’utilisation de la balance.
Remarque : les moyens d’essai seront limités à deux masses étalons.
- Relever, sur le certificat d’étalonnage, l’incertitude sur la masse.
- Calculer l’incertitude élargie sur la mesure de la masse (voir le certificat de la balance).
- Conclure.
2/7
II - Répétabilité – Reproductibilité – Incertitude de type A
Les objectifs de cette partie sont de déterminer un écart-type de répétabilité et de
reproductibilité par la vérification du volume délivré par une pipette jaugée 2 traits, de classe
AS, de 10 mL.
A- Expérimentation
Manipulation 1 : pour réaliser l’essai de répétabilité, la moitié des binômes du groupe de
TP réaliseront la démarche expérimentale présentée ci-dessous, en réalisant 5 opérations.
Préciser la condition expérimentale imposée par cet essai.
- Déposer sur la balance un erlenmeyer de 100 mL, qui recueillera le liquide, avec son
bouchon.
- Délivrer, dans l’erlenmeyer, les 10,00 mL d'eau déminéralisée. Afin d’éviter que le liquide reste
accroché aux parois de la pipette, il est nécessaire de réguler le débit, de telle façon que le
volume soit délivré en une trentaine de secondes. L’ajustage au trait de jauge inférieur
s’effectuera de la même façon que l’ajustage au trait de jauge supérieur.
- Pour éviter des pertes par évaporation, placer le bouchon sur l'erlenmeyer et peser. Relever
la masse m.
- Noter les valeurs de m(g) et T(°C) dans un tableur, sur un drive, accessible à tous les
étudiants du groupe de TP et de l’enseignant.
Attention, entre chaque mesure de température, essuyer le thermomètre.
3/7
B- Exploitation des mesures
- Calculer, dans le tableur, ρeau (g.L-1), V (mL) et le volume moyen Vmoy délivré par la pipette.
- Récupérer toutes les valeurs des groupes des manipulations 1 et 2 et en déduire les
incertitudes composée et élargie définie à 95 % du volume de la pipette.
- Présenter correctement votre résultat. Conclure.
IV - Bilan
- Déterminer les incertitudes composée et élargie, définie à 95 %, associées au volume délivré
par la pipette de 10 mL en prenant en compte toutes les incertitudes.
- Présenter correctement votre résultat. Conclure.
4/7
TP 2 : Métrologie
Postes B (1/2 séance)
Dosage fluorimétrique de la quinine dans le Schweppes
L’objectif de cette partie est de déterminer l’incertitude indirecte sur la mesure d’une
concentration d’une solution par une mesure d’intensité de fluorescence.
I- Généralités
Cette molécule est présente dans divers médicaments, ainsi que dans certaines boissons dont
le Schweppes. Ces boissons peuvent contenir jusqu’à 100 mg.L-1 de quinine sans danger pour
la santé. La dose maximale autorisée aux États-Unis est cependant de 83 mg.L-1. Ingérée en
excès, la quinine peut provoquer des problèmes de surdité et se révéler mortelle dans de plus
rares cas.
II - Matériel
- Spectromètre ocean optics
- Ordinateur muni du logiciel Overture
- Porte cuve surmontée d’une LED UV (voir explication en Annexe 1 p7)
- 7 cuves spectrométriques
- Fibre optique de 200 µm
5/7
III - Manipulations
Les solutions de quinine doivent être préparées le jour même de l’expérience et être stockées à
l’abri de la lumière étant donné que celle-ci les dégrade.
- Préparer les solutions de la gamme étalon (voir tableau) en introduisant les volumes Vprélevé
de S1 dans des fioles jaugées de 20 mL. Compléter au trait de jauge avec le solvant.
- Calculer les valeurs de concentrations des solutions de la gamme étalon dans le tableau.
- Calculer l’incertitude absolue de type B sur chaque concentration de quinine.
6/7
IV - Annexe 1 : Porte cuve surmonté d’une LED UV
Le fluorimètre utilisé au cours de ce TP est la solution proposée face à plusieurs
problèmes techniques rencontrés au cours de son élaboration.
Le rayonnement émis par une solution fluorescente est isotrope. Dans les fluorimètres
usuels, le rayonnement incident sur la solution est généré grâce à l’association d’une source
polychromatique et d’un monochromateur. Cependant, l’intensité de la source polychromatique
à disposition en salles de TP est trop faible compte tenu du diamètre des fibres optiques. En
conséquence, cette association est remplacée par une LED UV haute luminosité, bon marché
et quasimonochromatique avec une largeur à mi-hauteur du pic d’émission de 11 nm. Son
maximum d’émission situé à 365 nm est proche du maximum d’absorption de la quinine.
En définitive, la possibilité d’imprimer des portes cuves en 3D pour un faible coût garantit la
réalisation de ce montage qui est celui utilisé dans le cadre de ce TP.
Ce montage nécessite néanmoins l’emploi de pipettes de précision afin que la hauteur atteinte
par les différentes solutions étalons dans la cuve soit constante, étant donné que cette hauteur
correspond à la distance « l » parcourue par le rayonnement incident au sein de la solution.
7/7